Mal de mère
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Re: Mal de mère
Tant que c'est possible, ça me redonne du courage et j'espère que toi aussi, tu t'en sors bienAntinéa a écrit:Par contre je n'ai pas dit que c'était facile, de se débarrasser de cette colère..! Mais c'est faisable et libérateur, bien que parfois long (mais je suis du genre impatiente ! )
Bon courage en tout cas, tu es jeune et lucide, je suis sûre que tu y arriveras !
Tu m'as donné un très bon conseil et je sens que ça va beaucoup m'aider ^.^ Merci !
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Re: Mal de mère
Tu as raison! En fait, je n'avais jamais pensé de cette façon avant qu'Antinéa ne m'en fasse part et je trouve ça ingénieux !nikko76 a écrit:youcancallmelily a écrit:Je pense la même chose, je ne comprends pas pourquoi je devrais pardonner une personne qui ne ressent aucune culpabilité par rapport à ce qu'elle m'a fait subir et aux séquelles que ça va entraîner.chuna56 a écrit:Parce qu’un parent souffre on devrait alors accepter/pardonner le fait qu’il a bousillé son gosse ?
@fleurblanche Je pense en effet que ça s'est transmis de mère en fille mais je ne suis pas atteinte par cette méchanceté pathologique. Ma psy m'a dit que l'enfant qui subit ce genre de traitements par la mère sont souvent plus empathique et essaye de ne pas reproduire ce qu'ils ont vécus mais apparemment, la bêtise de ma génitrice fait qu'elle reproduit exactement ce qu'elle a vécus. Le diagnostic n'a pas été pris à la légère, il a été fait par un professionnel et ça a pris du temps pour déterminer ce qu'elle est.
Très touché par ton témoignage, à propos d'une mère vraiment toxique...
Je voulais juste réagir à la question du pardon : parfois (me semble t-il.) le pardon est très égoiste : on peut pardonner pour soi : pour se détacher, avancer, vivre mieux une situation pénible (et la tienne l'a été à un niveau très élevé !) , la laisser derrière soi !
Quand on reste dans la rancoeur, la colère, la haine, les regrets... on reste lié à l'autre, un autre qui nous bouffe, nous fait souffrir... or c'est tout le contraire dont on a besoin : se séparer, tourner la page, aller de l'avant...
J'étais trop aveuglée par la colère que pour me rendre compte qu'en la détestant, je lui donnais de l'importance. Pardonner, même si ce n'est que pour moi, me sera bénéfique ^.^
Invité- Invité
Re: Mal de mère
ortolan a écrit:Il y a sans doute à voir dans la réaction de Fleurblanche une vision mariale de la mère aimante (qui couve son enfant) et un respect du 5ème commandement : « Tu honoreras tes père et mère » et peut-être même un peu de « Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ».
Bel exemple de "diagnostic" hasardeux sorti tout droit de l'imagination.
Ma réaction vient du fait que je suis une professionnelle de la santé qui a une idée de ce dont elle parle question santé mentale.
Pour poser un diagnostic positif en santé, il faut être capable de faire le diagnostic différentiel. Tout ceux qui collent si facilement sur ZC l'étiquette de PN sur une personne avec laquelle ils ont une relation conflictuelle, avec quelles autres maladies mentales ont-ils fait un diagnostic différentiel ? Ont-ils seulement pensé à le faire, puisqu'ils sont si savants ?
Enfermer l'autre dans une étiquette de malade mental finit par ressembler à une solution de facilité ou une échappatoire. ça peut aider la "victime" à avancer de considérer l'autre comme un malade mental, mais ce n'est pas forcément juste pour l'autre personne en question que l'on finit ainsi par stigmatiser.
Lorsque l'on a une relation conflictuelle avec quelqu'un, les seules choses que l'on puisse faire, c'est décrire comment la personne se comporte avec nous, et décrire comment nous nous sentons, nos sentiments. Les diagnostics de maladies mentales sont réservés à ceux qui ont reçu pleinement les compétences pour le faire. Si c'était facile pour une personne, à cause de ses lectures, de se substituer à un professionnel de la santé mentale, ça se saurait.
fleurblanche- Messages : 4481
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Re: Mal de mère
Je savais pas que tu étais psychiatre
Chuna- Messages : 22222
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Re: Mal de mère
Je ne suis pas psychiatre, j"ai été formée par les psychiatres et les psychologues pour faire mon travail, qui inclut la santé mentale.
Cela fait au total plus de 20 ans que je suis immergée dans l'accompagnement des personnes, adultes et enfants, ayant des problèmes émotionnels et des problèmes relationnels, que je forme et encadre des soignants et intervenants sociaux pour qu'ils puissent faire ce travail, et que je participe à la rédaction de documents de référence dans ce domaine. Autrement dit, j'ai une idée assez claire de ce dont je parle.
Cela fait au total plus de 20 ans que je suis immergée dans l'accompagnement des personnes, adultes et enfants, ayant des problèmes émotionnels et des problèmes relationnels, que je forme et encadre des soignants et intervenants sociaux pour qu'ils puissent faire ce travail, et que je participe à la rédaction de documents de référence dans ce domaine. Autrement dit, j'ai une idée assez claire de ce dont je parle.
fleurblanche- Messages : 4481
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Re: Mal de mère
Tant mieux si tu arrives alors à aider certaines personnes.
Chuna- Messages : 22222
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Re: Mal de mère
Ortolan et Chuna, vous avez amené le sujet de ma personne sur le tapis. Je rappelle que le sujet de ce fil n'est pas "qui est fleurblanche".
Revenons au problème de Lilly, et à la mauvaise habitude qu'ont les gens non formés de diagnostiquer des maladies mentales à tout va.
Revenons au problème de Lilly, et à la mauvaise habitude qu'ont les gens non formés de diagnostiquer des maladies mentales à tout va.
fleurblanche- Messages : 4481
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ortolan- Messages : 13579
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Re: Mal de mère
"la mauvaise habitude qu'ont les gens non formés de diagnostiquer des maladies mentales à tout va."
Ah mais, foutez la paix au Pape, enfin
Ah mais, foutez la paix au Pape, enfin
Invité- Invité
Re: Mal de mère
La en l'occurrence c'est sa psy.
Chuna- Messages : 22222
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Re: Mal de mère
Un psy qui pose un diagnostic de maladie mentale sur une personne qu'il n'a pas vue en consultation (si j'ai bien lu) et en se contentant des dires d'une tierce personne ? Vraiment ?
Heureusement, les procédures de diagnostic sont beaucoup plus rigoureuses que cela.
youcancallmelily, comment a réagi ta mère lorsque le psy lui a fait part de son diagnostic la concernant ou plus simplement des choses qu'elle devait régler à son niveau ?
Heureusement, les procédures de diagnostic sont beaucoup plus rigoureuses que cela.
youcancallmelily, comment a réagi ta mère lorsque le psy lui a fait part de son diagnostic la concernant ou plus simplement des choses qu'elle devait régler à son niveau ?
Dernière édition par fleurblanche le Mer 5 Sep 2018 - 19:05, édité 2 fois
fleurblanche- Messages : 4481
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Re: Mal de mère
C'est toi fleur blanche qui a signalé mon message ?
Si oui, pourrais tu m'expliquer pourquoi ?
je comprends tout à fait que la professionnelle que tu es n'aime pas les diagnostics sauvages", après, quand tu es à la place du patient, tu comprends mieux pourquoi on passe des fois par là.
Un passage, qui permet d'aller ensuite vers autre chose.
Je n'aime pas non plus cette histoire de pervers narcissique, qui est tout sauf claire, et vraiment réductrice.
Mais à un moment, comprendre que ce que font certains parents est MAL, et que ça ne devrait pas exister, c'est juste vital.
Je trouve que la colère qu'on ressent alors est saine, et motrice pour d'autres actions qui visent à se défaire de cette emprise malsaine.
Comprendre que quoi qu'on fasse pour eux, ça ne sera jamais assez.
Comprendre qu'on ne les changera pas.
Pour cela, poser un "à peu près", moi ça m'a été salvateur.
Très difficile, à cause du sentiment de trahison.
Par la suite, j'ai pu réfléchir et regarder de plus près. Sans faire l'analyse générationnelle de ma famille, j'ai réussi à comprendre beaucoup de choses, qui expliquent un peu le pourquoi.
ça permet d'être plus en accord avec soi même, quand on a besoin de rigueur et de justice.
Mais n'empêche, quand on lit un livre sur les parents manipulateurs, par ex, et qu'on voit qu'on n'est pas seul à qui ça arrive, dans un sens, ça soulage...
Si oui, pourrais tu m'expliquer pourquoi ?
je comprends tout à fait que la professionnelle que tu es n'aime pas les diagnostics sauvages", après, quand tu es à la place du patient, tu comprends mieux pourquoi on passe des fois par là.
Un passage, qui permet d'aller ensuite vers autre chose.
Je n'aime pas non plus cette histoire de pervers narcissique, qui est tout sauf claire, et vraiment réductrice.
Mais à un moment, comprendre que ce que font certains parents est MAL, et que ça ne devrait pas exister, c'est juste vital.
Je trouve que la colère qu'on ressent alors est saine, et motrice pour d'autres actions qui visent à se défaire de cette emprise malsaine.
Comprendre que quoi qu'on fasse pour eux, ça ne sera jamais assez.
Comprendre qu'on ne les changera pas.
Pour cela, poser un "à peu près", moi ça m'a été salvateur.
Très difficile, à cause du sentiment de trahison.
Par la suite, j'ai pu réfléchir et regarder de plus près. Sans faire l'analyse générationnelle de ma famille, j'ai réussi à comprendre beaucoup de choses, qui expliquent un peu le pourquoi.
ça permet d'être plus en accord avec soi même, quand on a besoin de rigueur et de justice.
Mais n'empêche, quand on lit un livre sur les parents manipulateurs, par ex, et qu'on voit qu'on n'est pas seul à qui ça arrive, dans un sens, ça soulage...
Chuna- Messages : 22222
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Re: Mal de mère
J'ai cru dans un premier temps que tu répondais à la plaisanterie de Godzilla sur le pape et que vous étiez repartis pour un tour de trollage, comme c'est le cas sur d'autres fils.
fleurblanche- Messages : 4481
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ortolan- Messages : 13579
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Re: Mal de mère
Je trollais pas sur le Pape, voir ses dernières incantations homophobes.
Mais bon effectivement c'est HS ^^
Mais bon effectivement c'est HS ^^
Invité- Invité
Re: Mal de mère
ortolan a écrit:
As-tu une raison valable de douter des dires de Lily ? Moi pas et ça doit être pareil pour son psy.
Tu émets des suppositions sur ce que pense son psy.
Quand on cherche à régler le problème d'une relation conflictuelle, la démarche est de chercher à entendre les 2 parties. Cela ne signifie pas que l'on mette en doute les dires du 1er, cela signifie qu'il faut avoir le point de vue de l'autre partie pour mieux apprécier la situation, avoir une vue d'ensemble du problème, et identifier des solutions.
fleurblanche- Messages : 4481
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Re: Mal de mère
C'est ce que font les psychiatres ? ça donne de bons résultats ?
Chuna- Messages : 22222
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ortolan- Messages : 13579
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Re: Mal de mère
Il ne s'agit pas de régler un conflit mais d'aider quelqu'un à avancer.
Le fait de se rendre compte qu'on a un (ou deux) parents toxiques est une première étape pour se construire soi-même. Dois-je rappeler qu'un parent toxique détruit au lieu d'aider son enfant à se construire.
Ensuite, une fois que la personne va mieux, elle peut faire un retour sur son histoire familiale et chercher à comprendre pourquoi son parent s'est mal comporté. Mais il faut prendre les choses dans l'ordre.
Le fait de se rendre compte qu'on a un (ou deux) parents toxiques est une première étape pour se construire soi-même. Dois-je rappeler qu'un parent toxique détruit au lieu d'aider son enfant à se construire.
Ensuite, une fois que la personne va mieux, elle peut faire un retour sur son histoire familiale et chercher à comprendre pourquoi son parent s'est mal comporté. Mais il faut prendre les choses dans l'ordre.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Parent toxique...
La mère évoquée ici a l'air d'être, fondamentalement, une personne en souffrance : plusieurs tentatives de suicides...
@youcancallmelily : comment a réagi ta mère lorsque le psy lui a fait part de son diagnostic la concernant ou, plus simplement, quand il a évoqué les choses qu'elle devait régler à son niveau ?
La mère évoquée ici a l'air d'être, fondamentalement, une personne en souffrance : plusieurs tentatives de suicides...
youcancallmelily a écrit:
Tu as peut-être raison mais comme tu l'as dit, ce qui me bloque, c'est qu'après 20 ans, elle ne m'ait jamais prise dans ses bras ou simplement remerciée quand je l'ai aidée pendant des heures après chacune de ses tentatives de suicide.
@youcancallmelily : comment a réagi ta mère lorsque le psy lui a fait part de son diagnostic la concernant ou, plus simplement, quand il a évoqué les choses qu'elle devait régler à son niveau ?
fleurblanche- Messages : 4481
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Re: Mal de mère
Donc sa fille se doit de l'aider ?
Non mais franchement, j'arrive pas à comprendre...
Ici, on a une jeune fille en souffrance, qui doit comprendre que sa mère l'a bousillée parce qu'elle est en souffrance.
Quand est ce qu'elle existe, la demoiselle ?
Non mais franchement, j'arrive pas à comprendre...
Ici, on a une jeune fille en souffrance, qui doit comprendre que sa mère l'a bousillée parce qu'elle est en souffrance.
Quand est ce qu'elle existe, la demoiselle ?
Chuna- Messages : 22222
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Re: Mal de mère
Tu crois vraiment qu'un enfant va dire à son parent bourreau ce que le psy raconte ?
Chuna- Messages : 22222
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Localisation : Landes
Re: Mal de mère
Ouais, ouais, on connait ici aussi le chantage au suicide. Et les tentatives devant la progéniture. Résultat, ce sont les descendants qui ont de vraies envies de se foutre en l'air sans toutefois déranger l'entourage. Ils prennent sur eux.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Chuna et Hortense, vous surinterprétez ce que j'écris.
fleurblanche- Messages : 4481
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Re: Mal de mère
Ca me fait penser à ces gens qui ont quelque chose à se reprocher vis à vis de leurs enfants, c'est tout.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Ca me rappelle quand m'a mère nous a dit un jour (je devais avoir dans les 13 ou 14)
"Je vous en voudrais ENORMEMENTTT si l'un de vous se suicidait, je ne vous le pardonnerais jamais !"
Je me suis dit une fois de plus que jamais je ne la comprendrais. Si j'avais un fils qui se tue, je serais effondré de tristesse, de questionnement et de remise en cause, mais pas elle... elle se serait contenté de nous en vouloir. Trop easy!
Je ne dis pas ça pour qu'on s'apitoie sur moi, je m'en fou maintenant. Juste une anecdote d'une petite phrase révélatrice, et qu'on peut ne plus entendre quand on baigne dedans tous les jours depuis sa naissance. Le genre de chose qui sali l'équilibre malgrès soi. Comme un buvard posé sur un petit caca auquel personne de porte d'attention.
"Je vous en voudrais ENORMEMENTTT si l'un de vous se suicidait, je ne vous le pardonnerais jamais !"
Je me suis dit une fois de plus que jamais je ne la comprendrais. Si j'avais un fils qui se tue, je serais effondré de tristesse, de questionnement et de remise en cause, mais pas elle... elle se serait contenté de nous en vouloir. Trop easy!
Je ne dis pas ça pour qu'on s'apitoie sur moi, je m'en fou maintenant. Juste une anecdote d'une petite phrase révélatrice, et qu'on peut ne plus entendre quand on baigne dedans tous les jours depuis sa naissance. Le genre de chose qui sali l'équilibre malgrès soi. Comme un buvard posé sur un petit caca auquel personne de porte d'attention.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Je finis par me demander s'il ne faut pas avoir soi même eu des parents toxiques pour réellement comprendre ce que c'est, comment on se sent, pourquoi on réagit de la sorte.
Le jour où ma psy m'a dit "non, c'est pas normal ce qu'on vous a fait", alors que j'ai passé des années à raconter des évènements traumatiques comme si de rien n'était, sans réellement me rendre crompte qu'en effet, non, c'était pas normal, ça m'a fait tout bizarre.
Et le réflexe, c'est de minimiser.
Et ce qui est encore plus impressionnant, c'est qu'un jour, j'ai fait ça à ma mère. Alors qu'elle me racontait la même histoire que les 1000 autres fois où son père l'avait malmenée, je lui ai dit ça : "non, c'est pas normal. C'est horrible ce qu'il t'a fait". Et elle m'a regardé avec des yeux ronds, et m'a dit "ah bon ?"
Mais ça ne l'autorisait pas pour autant à faire des conneries avec moi.
Ces parents, qu'ils nous aiment quand même ou pas, ils ont une constante : l'absence de remise en question.
On peut tenter de discuter, ça finit généralement au conflit. Soit par des arguments d'autorité, si ce ne sont pas des insultes, soit des larmes de crocodiles qui appuient sur le bon bouton de la culpabilité qu'ils ont installé dans l'enfance.
Certains sont de vrais pervers, d'autres le sont malgré eux. Mais le résultat est le même au final.
Un enfant tout cabossé avec de grosses casseroles derrière lui.
Le jour où ma psy m'a dit "non, c'est pas normal ce qu'on vous a fait", alors que j'ai passé des années à raconter des évènements traumatiques comme si de rien n'était, sans réellement me rendre crompte qu'en effet, non, c'était pas normal, ça m'a fait tout bizarre.
Et le réflexe, c'est de minimiser.
Et ce qui est encore plus impressionnant, c'est qu'un jour, j'ai fait ça à ma mère. Alors qu'elle me racontait la même histoire que les 1000 autres fois où son père l'avait malmenée, je lui ai dit ça : "non, c'est pas normal. C'est horrible ce qu'il t'a fait". Et elle m'a regardé avec des yeux ronds, et m'a dit "ah bon ?"
Mais ça ne l'autorisait pas pour autant à faire des conneries avec moi.
Ces parents, qu'ils nous aiment quand même ou pas, ils ont une constante : l'absence de remise en question.
On peut tenter de discuter, ça finit généralement au conflit. Soit par des arguments d'autorité, si ce ne sont pas des insultes, soit des larmes de crocodiles qui appuient sur le bon bouton de la culpabilité qu'ils ont installé dans l'enfance.
Certains sont de vrais pervers, d'autres le sont malgré eux. Mais le résultat est le même au final.
Un enfant tout cabossé avec de grosses casseroles derrière lui.
Chuna- Messages : 22222
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Re: Mal de mère
@youcancallmelily,
Mon avis : ce que tu écris dans ton message initial, c'est les conséquences d'un sentiment d'abandon.
"Je n'ai pas reçu d'amour, donc personne ne pourra m'aimer"
"Je fuis les situations qui pourrait me remettre face à une situation d'abandon, quitte à briser le lien moi-même pour anticiper la souffrance bien plus grande qui me serait insupportable"
Pour répondre à ta question :
1) Je t'encouragerais à prendre conscience que tu es quelqu'un d'estimable, et d'aimable (comprendre "j'ai le droit de recevoir de l'amour", "je n'ai pas besoin de trouver une justification rationnel au fait que des personnes m'apprécient")
2) Ce n'est pas aux enfants (durant l'enfance) de prendre soin de leur parents, c'est l'inverse. Il faut que ce soit bien clair.
TU N'ES PAS responsable du mal-être de ta mère, et tu ne peux assumer ta construction personnel, et la réparation psychique de ta mère. Alors accorde toi une chance, et ne pense qu'à toi. Tu as déja fait ce que tu peux. Il faut maintenant que TU te donnes TA chance.
Je crois que l'une des clés importantes est que tu réussisses à identifier lorsque la "peur" du rejet pointe son nez, et que précisément à ce moment là, tu changes ton attitude par une attitude de confiance, pour changer petit à petit les réflexes qui t'isoleront immanquablement.
Bon courage
Mon avis : ce que tu écris dans ton message initial, c'est les conséquences d'un sentiment d'abandon.
"Je n'ai pas reçu d'amour, donc personne ne pourra m'aimer"
"Je fuis les situations qui pourrait me remettre face à une situation d'abandon, quitte à briser le lien moi-même pour anticiper la souffrance bien plus grande qui me serait insupportable"
Pour répondre à ta question :
1) Je t'encouragerais à prendre conscience que tu es quelqu'un d'estimable, et d'aimable (comprendre "j'ai le droit de recevoir de l'amour", "je n'ai pas besoin de trouver une justification rationnel au fait que des personnes m'apprécient")
2) Ce n'est pas aux enfants (durant l'enfance) de prendre soin de leur parents, c'est l'inverse. Il faut que ce soit bien clair.
TU N'ES PAS responsable du mal-être de ta mère, et tu ne peux assumer ta construction personnel, et la réparation psychique de ta mère. Alors accorde toi une chance, et ne pense qu'à toi. Tu as déja fait ce que tu peux. Il faut maintenant que TU te donnes TA chance.
Je crois que l'une des clés importantes est que tu réussisses à identifier lorsque la "peur" du rejet pointe son nez, et que précisément à ce moment là, tu changes ton attitude par une attitude de confiance, pour changer petit à petit les réflexes qui t'isoleront immanquablement.
Bon courage
Dernière édition par Xav06 le Jeu 6 Sep 2018 - 13:20, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Mal de mère
chuna56 a écrit:
Ces parents, qu'ils nous aiment quand même ou pas, ils ont une constante : l'absence de remise en question.
Mon père connait même pas l'expression je crois ^^
Il me demande parfois si je me souviens de trucs alakon de mon enfance, mais lui a totalement oublié ses méfaits (encore eut-il fallu qu'il considère des
torgnoles et humiliations injustifiées comme des méfaits ^^)
Par contre l'autre jour, il a failli devenir dingue et m'a dit que je lui manquait gravement de respect, parce que je lui faisais observer que la boite à lettres
de son immeuble était pas pratique ^^
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Comme l'a dit Chuna, je ne lui en ai pas parlé. En fait, elle n'est même plus au courrant de mes agissements (comme aller voir un psy,...) car clairement, elle s'en fout.fleurblanche a écrit:Parent toxique...
La mère évoquée ici a l'air d'être, fondamentalement, une personne en souffrance : plusieurs tentatives de suicides...youcancallmelily a écrit:
Tu as peut-être raison mais comme tu l'as dit, ce qui me bloque, c'est qu'après 20 ans, elle ne m'ait jamais prise dans ses bras ou simplement remerciée quand je l'ai aidée pendant des heures après chacune de ses tentatives de suicide.
@youcancallmelily : comment a réagi ta mère lorsque le psy lui a fait part de son diagnostic la concernant ou, plus simplement, quand il a évoqué les choses qu'elle devait régler à son niveau ?
Même si je lui disais, elle dirait que c'est mon père qui m'a monté la tête ou que je suis moi-même folle. Comme d'habitude quoi
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Je vois qu'on a vécu la même chose. C'est vrai qu'elle joue souvent sur la culpabilité que je ressens. Par exemple, comme vous l'avez évoqué, pendant ses tentatives de suicide, j'ai remarqué qu'elle ne voulait pas vraiment mourir (elle prennait presque rien comme cachet ou des cachets inoffensifs) et c'était uniquement quand nous ne faisions pas attention à elle (période d'examen).chuna56 a écrit:Je finis par me demander s'il ne faut pas avoir soi même eu des parents toxiques pour réellement comprendre ce que c'est, comment on se sent, pourquoi on réagit de la sorte.
Le jour où ma psy m'a dit "non, c'est pas normal ce qu'on vous a fait", alors que j'ai passé des années à raconter des évènements traumatiques comme si de rien n'était, sans réellement me rendre crompte qu'en effet, non, c'était pas normal, ça m'a fait tout bizarre.
Et le réflexe, c'est de minimiser.
Et ce qui est encore plus impressionnant, c'est qu'un jour, j'ai fait ça à ma mère. Alors qu'elle me racontait la même histoire que les 1000 autres fois où son père l'avait malmenée, je lui ai dit ça : "non, c'est pas normal. C'est horrible ce qu'il t'a fait". Et elle m'a regardé avec des yeux ronds, et m'a dit "ah bon ?"
Mais ça ne l'autorisait pas pour autant à faire des conneries avec moi.
Ces parents, qu'ils nous aiment quand même ou pas, ils ont une constante : l'absence de remise en question.
On peut tenter de discuter, ça finit généralement au conflit. Soit par des arguments d'autorité, si ce ne sont pas des insultes, soit des larmes de crocodiles qui appuient sur le bon bouton de la culpabilité qu'ils ont installé dans l'enfance.
Certains sont de vrais pervers, d'autres le sont malgré eux. Mais le résultat est le même au final.
Un enfant tout cabossé avec de grosses casseroles derrière lui.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Merci beaucoup ! Tes conseils sont inestimables et je vais tenter de les appliquer au mieux ! ^.^ Maintenant, je ne sais pas comment me préoccuper que de moi ^^' J'ai toujours tout donné pour les autres, sans vraiment prendre le temps de penser à mes propres besoinsXav06 a écrit:@youcancallmelily,
Mon avis : ce que tu écris dans ton message initial, c'est les conséquences d'un sentiment d'abandon.
"Je n'as pas reçu d'amour, donc personne ne pourra m'aimer"
"Je fuis les situations qui pourrait me remettre face à une situation d'abandon, quitte à briser le lien moi-même pour anticiper la souffrance bien plus grande qui me serait insupportable"
Pour répondre à ta question :
1) Je t'encouragerais à prendre conscience que tu es quelqu'un d'estimable, et d'aimable (comprendre "j'ai le droit de recevoir de l'amour", "je n'ai pas besoin de trouver une justification rationnel au fait que des personnes m'apprécient")
2) Ce n'est pas aux enfants (durant l'enfance) de prendre soin de leur parents, c'est l'inverse. Il faut que ce soit bien clair.
TU N'ES PAS responsable du mal-être de ta mère, et tu ne peux assumer ta construction personnel, et la réparation psychique de ta mère. Alors accorde toi une chance, et ne pense qu'à toi. Tu as déja fait ce que tu peux. Il faut maintenant que TU te donnes TA chance.
Je crois que l'une des clés importantes est que tu réussisses à identifier lorsque la "peur" du rejet pointe son nez, et que précisément à ce moment là, tu changes ton attitude par une attitude de confiance, pour changer petit à petit les réflexes qui t'isoleront immanquablement.
Bon courage
Invité- Invité
ortolan- Messages : 13579
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Re: Mal de mère
youcancallmelily a écrit:
Merci beaucoup ! Tes conseils sont inestimables et je vais tenter de les appliquer au mieux ! ^.^ Maintenant, je ne sais pas comment me préoccuper que de moi ^^' J'ai toujours tout donné pour les autres, sans vraiment prendre le temps de penser à mes propres besoins
Tu peux commencer à essayer d'identifier les situations. Prendre conscience des choses est le premier pas. Ce que tu écris sur ton copain est vraiment révélateur (pour moi).
Donc y réfléchir et essayer d'identifier dans ta vie de tous les jours ce qui se passe, te demander pourquoi, et est-ce que ta réaction est vraiment rationnelle. Ex : tes copains de fac vont manger ensemble mais ils ne t'ont pas proposer de venir : c'est n'est pas forcement parce qu'ils te rejettent, tu peux aussi aller vers eux. Peut être que cette situation te parle, c'est ce genre de chose que tu peux identifier, pour les comprendre, et avancer.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
youcancallmelily a écrit:fleurblanche a écrit:@youcancallmelily : comment a réagi ta mère lorsque le psy lui a fait part de son diagnostic la concernant ou, plus simplement, quand il a évoqué les choses qu'elle devait régler à son niveau ?
Comme l'a dit Chuna, je ne lui en ai pas parlé. En fait, elle n'est même plus au courrant de mes agissements (comme aller voir un psy,...) car clairement, elle s'en fout.
Même si je lui disais, elle dirait que c'est mon père qui m'a monté la tête ou que je suis moi-même folle. Comme d'habitude quoi
Je ne demandais pas si tu lui en avais parlé. Comme tu disais qu'un psy avait posé un diagnostic formel sur ta mère, cela laissait croire qu'elle avait été au moins vue en consultation. Mais ce n'est pas le cas.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Mal de mère
Merci, je vois mieux ce que ça implique et je vais essayer d'appliquer ça à mon quotidien ça ne peut le rendre que meilleur ^.^Xav06 a écrit:youcancallmelily a écrit:
Merci beaucoup ! Tes conseils sont inestimables et je vais tenter de les appliquer au mieux ! ^.^ Maintenant, je ne sais pas comment me préoccuper que de moi ^^' J'ai toujours tout donné pour les autres, sans vraiment prendre le temps de penser à mes propres besoins
Tu peux commencer à essayer d'identifier les situations. Prendre conscience des choses est le premier pas. Ce que tu écris sur ton copain est vraiment révélateur (pour moi).
Donc y réfléchir et essayer d'identifier dans ta vie de tous les jours ce qui se passe, te demander pourquoi, et est-ce que ta réaction est vraiment rationnelle. Ex : tes copains de fac vont manger ensemble mais ils ne t'ont pas proposer de venir : c'est n'est pas forcement parce qu'ils te rejettent, tu peux aussi aller vers eux. Peut être que cette situation te parle, c'est ce genre de chose que tu peux identifier, pour les comprendre, et avancer.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Ma mère a été a été en psychatrie et j'imagine que mon psy a utilisé son dossier ainsi que mes témoignages afin de faire un bilan. Je sais très bien qu'on ne peut pas poser ce genre de diagnostic sans avoir un aperçu de la personne, via ses propres mots. Je ne lui aurait pas fait confiance sur les résultats, s'il avait conclut sans même prendre le temps de voir ce qu'en dise les deux partis.fleurblanche a écrit:youcancallmelily a écrit:fleurblanche a écrit:@youcancallmelily : comment a réagi ta mère lorsque le psy lui a fait part de son diagnostic la concernant ou, plus simplement, quand il a évoqué les choses qu'elle devait régler à son niveau ?
Comme l'a dit Chuna, je ne lui en ai pas parlé. En fait, elle n'est même plus au courrant de mes agissements (comme aller voir un psy,...) car clairement, elle s'en fout.
Même si je lui disais, elle dirait que c'est mon père qui m'a monté la tête ou que je suis moi-même folle. Comme d'habitude quoi
Je ne demandais pas si tu lui en avais parlé. Comme tu disais qu'un psy avait posé un diagnostic formel sur ta mère, cela laissait croire qu'elle avait été au moins vue en consultation. Mais ce n'est pas le cas.
Il ne l'a pas interrogé directement car elle aurait menti et aurait joué à la victime. Voilà pourquoi je suis confiante par rapport aux dire de mon psy. (faut savoir que je n'ai jamais fait confiance aux psy de toute ma vie car j'en ai rencontré quelques uns bien foireux mais celui-ci prend bien le temps de faire toutes les démarches nécessaires pour découvrir ce qui se cache derrière mon mal-être)
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Ah, c'est plus clair. Merci de prendre le temps et encore une fois, beaucoup de courage et de persévérance.
En fait, ce n'est pas aussi simple. Quand une personne se suicide, l'entourage peut passer par plusieurs émotions simultanément. Ainsi, il n'est pas rare qu'une personne éprouve à la fois : de la colère, du chagrin, de la culpabilité, un sentiment d'abandon, voire même de la honte, etc. Et quand c'est comme cela, l'exercice difficile est de tenter de démêler tous ces sentiments qui nous submergent à la fois.
Même si ta mère a déclaré uniquement qu'elle vous en voudrait, cela ne signifie pas qu'elle ne ressentirait rien d'autre si le cas arrivait.
Xav06 a écrit:Ca me rappelle quand m'a mère nous a dit un jour (je devais avoir dans les 13 ou 14)
"Je vous en voudrais ENORMEMENTTT si l'un de vous se suicidait, je ne vous le pardonnerais jamais !"
Je me suis dit une fois de plus que jamais je ne la comprendrais. Si j'avais un fils qui se tue, je serais effondré de tristesse, de questionnement et de remise en cause, mais pas elle... elle se serait contenté de nous en vouloir. Trop easy!
En fait, ce n'est pas aussi simple. Quand une personne se suicide, l'entourage peut passer par plusieurs émotions simultanément. Ainsi, il n'est pas rare qu'une personne éprouve à la fois : de la colère, du chagrin, de la culpabilité, un sentiment d'abandon, voire même de la honte, etc. Et quand c'est comme cela, l'exercice difficile est de tenter de démêler tous ces sentiments qui nous submergent à la fois.
Même si ta mère a déclaré uniquement qu'elle vous en voudrait, cela ne signifie pas qu'elle ne ressentirait rien d'autre si le cas arrivait.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Localisation : Hémisphère sud
Re: Mal de mère
fleurblanche a écrit:Ah, c'est plus clair. Merci de prendre le temps et encore une fois, beaucoup de courage et de persévérance.
Merci beaucoup, j'en aurais bien besoin je pense ^.^
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Bonjour tout le monde,
Je voulais tous et toutes vous remercier pour vos mots, conseils et encouragements suite à la publication de ce post.
Je ne m'étendrai pas d'avantage sur le sujet de ma mère car celle-ci a décidé de quitter la maison familiale.
J'espère que cet éloignement aussi bien physique que mental me permettra de faire le deuil de la maman que je n'ai pas eu et d'enfin reprendre ma vie en main.
C'est un peu comme si elle partait avec une partie de moi et ça me fait très mal pour l'instant.
Bref, mille fois merci pour tout et je vous souhaite pleins de bonnes choses
Je voulais tous et toutes vous remercier pour vos mots, conseils et encouragements suite à la publication de ce post.
Je ne m'étendrai pas d'avantage sur le sujet de ma mère car celle-ci a décidé de quitter la maison familiale.
J'espère que cet éloignement aussi bien physique que mental me permettra de faire le deuil de la maman que je n'ai pas eu et d'enfin reprendre ma vie en main.
C'est un peu comme si elle partait avec une partie de moi et ça me fait très mal pour l'instant.
Bref, mille fois merci pour tout et je vous souhaite pleins de bonnes choses
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Je ne sais pas quoi te dire. Cela doit faire à peu près 20 ans que j'ai décidé de ne plus voir ma mère (je l'ai recroisé parfois). C'est une blessure qui reste présente, mais la raison me rappelle, et je sais que c'était le seul choix possible (et sans doute celui qui m'a sauvé de la folie). Il ne faut pas que tu te sentes coupable ou responsable, et que tu te rappelles de ce qui est vraiment nécessaire pour toi lorsque ça ne va pas. Rappelles-toi que tu n'es pas responsable de tes parents, et que ton bonheur n'est pas une option dans tes relations aux autres, et à ta famille.youcancallmelily a écrit:Bonjour tout le monde,
Je voulais tous et toutes vous remercier pour vos mots, conseils et encouragements suite à la publication de ce post.
Je ne m'étendrai pas d'avantage sur le sujet de ma mère car celle-ci a décidé de quitter la maison familiale.
J'espère que cet éloignement aussi bien physique que mental me permettra de faire le deuil de la maman que je n'ai pas eu et d'enfin reprendre ma vie en main.
C'est un peu comme si elle partait avec une partie de moi et ça me fait très mal pour l'instant.
Bref, mille fois merci pour tout et je vous souhaite pleins de bonnes choses
Ne pas faire une priorité des gens pour qui tu n'es qu'une option.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Ce message mérite une capture d'écran, ça m'a redonné un peu de motivation en ce matin pas très joyeux ^.^ Merci beaucoup et j'espère que toi aussi tu t'en sors, tu mérites d'être heureuxXav06 a écrit:Je ne sais pas quoi te dire. Cela doit faire à peu près 20 ans que j'ai décidé de ne plus voir ma mère (je l'ai recroisé parfois). C'est une blessure qui reste présente, mais la raison me rappelle, et je sais que c'était le seul choix possible (et sans doute celui qui m'a sauvé de la folie). Il ne faut pas que tu te sentes coupable ou responsable, et que tu te rappelles de ce qui est vraiment nécessaire pour toi lorsque ça ne va pas. Rappelles-toi que tu n'es pas responsable de tes parents, et que ton bonheur n'est pas une option dans tes relations aux autres, et à ta famille.youcancallmelily a écrit:Bonjour tout le monde,
Je voulais tous et toutes vous remercier pour vos mots, conseils et encouragements suite à la publication de ce post.
Je ne m'étendrai pas d'avantage sur le sujet de ma mère car celle-ci a décidé de quitter la maison familiale.
J'espère que cet éloignement aussi bien physique que mental me permettra de faire le deuil de la maman que je n'ai pas eu et d'enfin reprendre ma vie en main.
C'est un peu comme si elle partait avec une partie de moi et ça me fait très mal pour l'instant.
Bref, mille fois merci pour tout et je vous souhaite pleins de bonnes choses
Ne pas faire une priorité des gens pour qui tu n'es qu'une option.
Invité- Invité
Re: Mal de mère
Bonjour à tous,
Cette année j'ai eu 31 ans, et je commence à me rendre compte de ce que c'est de vivre, d'arriver et de participer à ce monde, tout seul, malgré la souffrance, la tristesse, le sentiment d'abandon, qui m'habitent depuis si longtemps.
Pour parler de ma mère, quand je lui évoquais mes envies de suicides, c'était toujours la même réaction : "n'importe quoi ! Qu'est ce que tu racontes !", etc.
Ça été très dur, ça l'est toujours, mais j'arrive à ce que ça le soit de moins en moins.
J'arrive enfin à me détendre.
Bien sûr, en partie grâce à une bonne psychologue qui connaît bien les surdoués, grâce à la méditation, entre autres.
Je sens moi aussi un grand vide affectif, par rapport à ma mère, à ma soeur, mon père, et mon frère.
Un sentiment d'abandon, d'indifférence.
Surtout par rapport à ma souffrance.
"T'exagères", qu'ils me disent.
Désormais... STOP !
J'ai décidé, et même promis, d'arrêter de souffrir, d'arrêter de ME faire souffrir.
De m'accepter, mon corps tout entier, et de m'aimer, peu importe ce que les gens en penseraient, peu importe ce que ma famille en penserait.
Je suis là, j'existe, et j'ai des choses à dire, en moi, et je fais avec.
Si je suis libre de mourir, alors je suis libre de vivre, à ma guise !
Si je peux te donner un conseil Xav,
Écoutes toi, tu es la personne la plus importante de ta vie.
N'en fais qu'à ta tête, laisses passer les pensées qui te font du mal, que ça soit avec ta famille ou d'autres, quitte à t'isoler.
Lâche les brides, le passé, les remords, pour revenir plus fort, là, dans le présent.
Tu mérites d'être heureux, nous le méritons tous.
Cette année j'ai eu 31 ans, et je commence à me rendre compte de ce que c'est de vivre, d'arriver et de participer à ce monde, tout seul, malgré la souffrance, la tristesse, le sentiment d'abandon, qui m'habitent depuis si longtemps.
Pour parler de ma mère, quand je lui évoquais mes envies de suicides, c'était toujours la même réaction : "n'importe quoi ! Qu'est ce que tu racontes !", etc.
Ça été très dur, ça l'est toujours, mais j'arrive à ce que ça le soit de moins en moins.
J'arrive enfin à me détendre.
Bien sûr, en partie grâce à une bonne psychologue qui connaît bien les surdoués, grâce à la méditation, entre autres.
Je sens moi aussi un grand vide affectif, par rapport à ma mère, à ma soeur, mon père, et mon frère.
Un sentiment d'abandon, d'indifférence.
Surtout par rapport à ma souffrance.
"T'exagères", qu'ils me disent.
Désormais... STOP !
J'ai décidé, et même promis, d'arrêter de souffrir, d'arrêter de ME faire souffrir.
De m'accepter, mon corps tout entier, et de m'aimer, peu importe ce que les gens en penseraient, peu importe ce que ma famille en penserait.
Je suis là, j'existe, et j'ai des choses à dire, en moi, et je fais avec.
Si je suis libre de mourir, alors je suis libre de vivre, à ma guise !
Si je peux te donner un conseil Xav,
Écoutes toi, tu es la personne la plus importante de ta vie.
N'en fais qu'à ta tête, laisses passer les pensées qui te font du mal, que ça soit avec ta famille ou d'autres, quitte à t'isoler.
Lâche les brides, le passé, les remords, pour revenir plus fort, là, dans le présent.
Tu mérites d'être heureux, nous le méritons tous.
Vikthor- Messages : 23
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ortolan- Messages : 13579
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Re: Mal de mère
Vikthor a écrit:Bonjour à tous,
Cette année j'ai eu 31 ans, et je commence à me rendre compte de ce que c'est de vivre, d'arriver et de participer à ce monde, tout seul, malgré la souffrance, la tristesse, le sentiment d'abandon, qui m'habitent depuis si longtemps.
Pour parler de ma mère, quand je lui évoquais mes envies de suicides, c'était toujours la même réaction : "n'importe quoi ! Qu'est ce que tu racontes !", etc.
Ça été très dur, ça l'est toujours, mais j'arrive à ce que ça le soit de moins en moins.
J'arrive enfin à me détendre.
Bien sûr, en partie grâce à une bonne psychologue qui connaît bien les surdoués, grâce à la méditation, entre autres.
Je sens moi aussi un grand vide affectif, par rapport à ma mère, à ma soeur, mon père, et mon frère.
Un sentiment d'abandon, d'indifférence.
Surtout par rapport à ma souffrance.
"T'exagères", qu'ils me disent.
Désormais... STOP !
J'ai décidé, et même promis, d'arrêter de souffrir, d'arrêter de ME faire souffrir.
De m'accepter, mon corps tout entier, et de m'aimer, peu importe ce que les gens en penseraient, peu importe ce que ma famille en penserait.
Je suis là, j'existe, et j'ai des choses à dire, en moi, et je fais avec.
Si je suis libre de mourir, alors je suis libre de vivre, à ma guise !
Si je peux te donner un conseil Xav,
Écoutes toi, tu es la personne la plus importante de ta vie.
N'en fais qu'à ta tête, laisses passer les pensées qui te font du mal, que ça soit avec ta famille ou d'autres, quitte à t'isoler.
Lâche les brides, le passé, les remords, pour revenir plus fort, là, dans le présent.
Tu mérites d'être heureux, nous le méritons tous.
J'apprécie - parce que je m'y reconnais?
Je précise que je suis suivi, que je butte toujours à démêler mon rôle dans le giron familial, que une tante s'est suicidée et qu' un cousin a fait une tentative du côté de ma mère qui aussi avait de fortes tendances dépressives et en miroir, agressives. Il semblerait que ma place a été celle du tampon/amortisseur entre mes deux parents pas trop content d'etre ensemble à partir de mes 5 ans. Mon père habite loin maintenant, pas vu depuis 15 ans, un mail pour noel, un mail pour l'anniv des enfants qu'il n'a jamais vu - contrairement à ceux de mes frères.
En présence des enfants, ma mère ne nous félicite que quand il n'y a pas de restes à table et quand les enfants répondent qu'ils travaillent bien à l'école. Je ne lui dis rien de rien de ma situation en particulier après m'etre entendu répondre "mais dis moi ce qu'il se passe pour savoir si je dois m'inquiéter?"
Un enfant a t il envie d'être la cause de l'inquiétude du parent?
Je mens constamment, assez insupportable; j'ai appris aux enfants à ne répondre que de la bonne manière "oui mamie" , complètement insupportable.
Et globalement, si ca ne va pas, je dois faire des efforts, j'en demande trop, je ne reste pas à ma place...
Un frere a decidé de ne JAMAIS laissé ses enfants seuls avec ma mère; mère et frère s'entendent cependant très bien et se voient régulièrement. Je dirai que ce frere a une famille "bien sous tout rapport", il a réussi.
L'autre frère et moi avons laissé nos enfants en garde à la grand mère: négligence, colère, coups...une cata, une culpabilité énorme pour moi ainsi qu'une honte totale d'etre celui dont les parents ( j'ai lu plusieurs fois le terme géniteurs) ne sont pas des grands parents. Dans grands parents, il y a "grand", on pourrait espérer de la sagesse, de l'appui...
Mon ex a par 2 fois mis en scene des tentatives de suicide; s'est automutilée pour faire constater par un médecin MAIS se colle à moi dès que nous sommes dans le meme espace; et d'autres scenarios dans lesquels j'ai plongé... De mon point de vue, du bien gratiné ( manip - PN mais je ne suis pas qualifié) MAIS je suis resté, n'est ce pas!?
La question est : je tente de m'éloigner de l'une comme de l'autre( après avoir lonnngtemps tenter de discuter pour comprendre et forcement les changer ), et je constate que c'est impossible complétement, donc suffisamment.
Dois je retirer la grd mère de l'univers des enfants? Dois je etre celui qui fuit les relations familiales, celui qui isole les enfants?
Puis je avoir l'idée de retirer les enfants à leur mère ou dois je les quitter pour me sauver?
Des idées d'outils - à part un long travail qui est déjà bien trop long à mon goût?
merci pour les suggestions.
S'il faut déplacer sur un autre fil, pas de pb!
ressac- Messages : 24
Date d'inscription : 22/12/2017
Re: Mal de mère
Le recul me fait dire que la distance est salvatrice, mais seulement avec un suivi psy.
On se construit sans souci sans grand parent.
C'est plus compliqué sans papa, ou sans maman.
A savoir si tu veux te sauver toi ou tes enfants, à toi de voir ce qui te semble le plus important, et surtout ce qui est faisable.
Comment retirer la garde à leur mère ?
Quel choc subiront tes enfants si leur papa disparait définitivement ?
Ne sont ils pas capables de se construire avec un papa qu'on voit pendant les vacances ?
Arrives tu à être un bon papa avec la proximité des toxiques ?
Quel est le niveau de toxicité de leur mère ?
C'est vraiment pas facile comme situation.
On se construit sans souci sans grand parent.
C'est plus compliqué sans papa, ou sans maman.
A savoir si tu veux te sauver toi ou tes enfants, à toi de voir ce qui te semble le plus important, et surtout ce qui est faisable.
Comment retirer la garde à leur mère ?
Quel choc subiront tes enfants si leur papa disparait définitivement ?
Ne sont ils pas capables de se construire avec un papa qu'on voit pendant les vacances ?
Arrives tu à être un bon papa avec la proximité des toxiques ?
Quel est le niveau de toxicité de leur mère ?
C'est vraiment pas facile comme situation.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Mal de mère
cf dessouschuna56 a écrit:A savoir si tu veux te sauver toi ou tes enfants, à toi de voir ce qui te semble le plus important, et surtout ce qui est faisable.
Il est envisageable de faire la demande de garde exclusive, je pense que ca va bien faire rire la mère, qui a l'apparence parfaitement socialement crédiblechuna56 a écrit:Comment retirer la garde à leur mère ?
Comme je doute, je n'en sais rien. Définitivement, non, il s'agit d'aller plus loin, et donc de transformer la garde en autre chose que 50/50chuna56 a écrit:Quel choc subiront tes enfants si leur papa disparait définitivement ?
Surement, comme d'autres; avec quelles failles? Par ex, papa s'occupe seul des activités.chuna56 a écrit:Ne sont ils pas capables de se construire avec un papa qu'on voit pendant les vacances ?
La question que je préfère, je ne l'avais pas envisagée, merci. je pense que non, je suis sous influence, comme prisonnier de leur jeu. Impossible d'être moi, en paix à leur contact. Je suis sous tension et bien moins bon que je ne le pourrais! C'est bien là le rapport avec le zebre, je ressens tellement les persécutions, manipulations, et je culpabilise de ne pas trouver l'échappatoire. J'ai lu pourtant; comment faire cesser l'emprise- et conserver les enfants, si jamais je devais leur être necessaire. ( ce n'est pas pour faire pleurer; on peut se poser la question de son "importance" ici)chuna56 a écrit:Arrives tu à être un bon papa avec la proximité des toxiques ?
scène de suicide et automutilation préméditée, on est bien déjà? Chantage affectif, crises de nerf, humiliation......gros panelchuna56 a écrit:Quel est le niveau de toxicité de leur mère ?
ressac- Messages : 24
Date d'inscription : 22/12/2017
Re: Mal de mère
Ne place pas la barre trop haut, tu n'es pas parfait et ce n'est pas le but.
Pourquoi tu restes ?
Parfois la bonne question c'est «est-ce que je vais le regretter si ........» si tu pars ou si tu restes, qu'est-ce que tu vas regretter ? Ce n'est pas facile de trancher parfois, pourtant il le faut.
Pourquoi tu restes ?
Parfois la bonne question c'est «est-ce que je vais le regretter si ........» si tu pars ou si tu restes, qu'est-ce que tu vas regretter ? Ce n'est pas facile de trancher parfois, pourtant il le faut.
Re: Mal de mère
Il est envisageable de faire la demande de garde exclusive, je pense que ca va bien faire rire la mère, qui a l'apparence parfaitement socialement crédible
scène de suicide et automutilation préméditée
Tu es sur qu'un juge trouvera qu'elle est parfaitement crédible socialement avec ce genre de chose ?
Ce qui est certain, c'est que c'est toujours compliqué....
Définitivement, non, il s'agit d'aller plus loin, et donc de transformer la garde en autre chose que 50/50
Oké.
Ce qui est le cas de milliers de gamins.
Et je vais te répondre : qu'est ce qui est important ? Le temps passé avec ses enfants ou la qualité de ce temps ?
je pense que non, je suis sous influence, comme prisonnier de leur jeu.
Oui, ça se comprend bien.
C'est qd même trèèèèèès compliqué d'être disponible si on n'est pas bien dans sa peau.
Je dirais que le seul élément à prendre en compte est le dernier point.
Évaluer la toxicité de la maman sur les petits.
Moi je reproche une chose à mon père : de ne nous avoir pas protégés petites.
Il me dit aujourd'hui qu'il n'est pas parti à cause de nous, mais il n'a rien fait. Il ne s'est jamais opposé à ma mère pour nous défendre qd elle pétait un câble. Et ce qu'il me disait "il faut que tu travailles bien pour ne pas mettre ta mère en colère".
Euhhhh....
Bref.
Je dirais que c'est ce point que tu dois évaluer en premier.
Si tu as la garde partagée, ptèt montrer les gosses à un psy ?
Ton ex peut très bien être horrible avec toi et se tenir devant eux, ou avoir un niveau de toxicité réduit.
Si réellement maman est toxique, je crois que la première chose à faire, c'est de le reconnaitre vis à vis du gosse.
Lui expliquer que non c'est pas normal.
Je te jure que ça peut être salvateur.
Je sais pas quoi te dire de plus, si ce n'est bon courage.
Ne reste pas tout seul.
Fais toi aider.
Ma psy m'a dit que ce qui ralentissait fortement mon évolution, c'était la proximité.
Le fait d'être en permanence confronté au même traumatisme chaque fois que ça recommence à cicatriser.
Pourtant j'ai réussi à évoluer à côté, alors que loin et sans psy ben j'étais sous emprise.
Bref, j'en déduis que le mieux, c'est plus loin et avec psy.
Après, on fait comme on peut.
scène de suicide et automutilation préméditée
Tu es sur qu'un juge trouvera qu'elle est parfaitement crédible socialement avec ce genre de chose ?
Ce qui est certain, c'est que c'est toujours compliqué....
Définitivement, non, il s'agit d'aller plus loin, et donc de transformer la garde en autre chose que 50/50
Oké.
Ce qui est le cas de milliers de gamins.
Et je vais te répondre : qu'est ce qui est important ? Le temps passé avec ses enfants ou la qualité de ce temps ?
je pense que non, je suis sous influence, comme prisonnier de leur jeu.
Oui, ça se comprend bien.
C'est qd même trèèèèèès compliqué d'être disponible si on n'est pas bien dans sa peau.
Je dirais que le seul élément à prendre en compte est le dernier point.
Évaluer la toxicité de la maman sur les petits.
Moi je reproche une chose à mon père : de ne nous avoir pas protégés petites.
Il me dit aujourd'hui qu'il n'est pas parti à cause de nous, mais il n'a rien fait. Il ne s'est jamais opposé à ma mère pour nous défendre qd elle pétait un câble. Et ce qu'il me disait "il faut que tu travailles bien pour ne pas mettre ta mère en colère".
Euhhhh....
Bref.
Je dirais que c'est ce point que tu dois évaluer en premier.
Si tu as la garde partagée, ptèt montrer les gosses à un psy ?
Ton ex peut très bien être horrible avec toi et se tenir devant eux, ou avoir un niveau de toxicité réduit.
Si réellement maman est toxique, je crois que la première chose à faire, c'est de le reconnaitre vis à vis du gosse.
Lui expliquer que non c'est pas normal.
Je te jure que ça peut être salvateur.
Je sais pas quoi te dire de plus, si ce n'est bon courage.
Ne reste pas tout seul.
Fais toi aider.
Ma psy m'a dit que ce qui ralentissait fortement mon évolution, c'était la proximité.
Le fait d'être en permanence confronté au même traumatisme chaque fois que ça recommence à cicatriser.
Pourtant j'ai réussi à évoluer à côté, alors que loin et sans psy ben j'étais sous emprise.
Bref, j'en déduis que le mieux, c'est plus loin et avec psy.
Après, on fait comme on peut.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
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