J'aime la synergie spirituelle
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Re: J'aime la synergie spirituelle
Vrai Jo
------------
Ma façon de m'exprimer est sans doute problématique....
Sur d'autres fils, j'aurais aussi envie de savoir comment d'autres pensent la pensée, mais pas seulement en rappelant des idées philosophiques du siècle passé ou antérieures, plutôt en discutant avec des personnes vivantes aujourd'hui, pas en faisant un concours d'érudition, mais en brassant, réorganisant et réinterprétant les concepts et les idées ici et maintenant à la lumière de la modernité, de l'évolution du savoir....
Pure curiosité parce que je trouve ça intéressant (même si je ne suis plus perturbée par l'apparente opposition du libre arbitre et du déterminisme).
Echec de la discussion....
[ Edit :
NB : je ne vois pas de contradiction entre réfléchir à partir de nouvelles connaissances modernes et préserver le lien spirituel traditionnel. c'est une continuité. Science, philosophie et spiritualité ne s'opposent pas ; elles traitent de sujets et d'objets sous des points de vue différents.]
Les paroles ne sont que des actes de paroles, les pensées ne sont que des actions de pensées....
Les oeuvres, le libre arbitre, le destin, la guidance.... MYSTERE.
Donc je reviens sur ce fil pour parler de spiritualité, d'une valeur qui fonde le monde depuis son origine et traverse tous les âges de l'humanité et de l'humain.
J'ai passé un bon moment sur ce fil mais comme je l'ai déjà dit, j'ai déjà fait le tour pour ce qui me concerne.
Je ne suis pas intéressée par la psyché négative, je préfère la pensée positive.
J'avais envie de plus de partage vivant positif.
Or ces partages sont souvent demeurés privés ; c'est aussi bien.
Le bien-être et la joie c'est pas trop à la mode sur le forum peut-être.
Allez pour le plaisir, encore une petite couche ici ... à propos de tout et rien, de l'évolution du monde, du destin ou de la volonté, du salut...
Et chacun en pensera ou n'en pensera pas ce qu'il veut ou ne veut pas.
Rester quand on a fait le tour, c'est aussi peut-être goûter un peu d'intemporel..... éterniser..... seulement pour un moment.....
approfondir en faisant remonter l'intérieur à la surface.... danser dans l'esprit dansant...
Danser, étymologiquement, n'est-ce pas tirer du cercle une ligne ouverte ? Etirer le cycle en longueur linaire ?
-------
Les oeuvres, l'autorité, l'avis de l'autorité.
Dans le domaine de la spiritualité, du divin, l'autorité humaine entre Dieu et l'homme est problématique.
La médiation est présente dans le christianisme par la personne du Christ.
Dans le judaïsme, le salut est dans l'accomplissement des mitsvots
De mon point de vue, une autorité n'est pas souhaitable dans le domaine de la foi ; des guides spirituels, c'est plus souhaitable qu'une autorité imposée.
Se pose le problème de l'hétérodoxie dans l'interprétation des livres révélés....
Je n'y vois pas de problème, justement tant qu'une doctrine n'impose pas sa dogmatisation aux autres pour se proclamer orthodoxie.
Dans les religions, des "représentants" religieux ne devraient pas s'occuper d'autorité ou de politique, ils devraient s'occuper d'ouvrir les coeurs-esprits, spirituellement.
Ils ne devraient pas non plus s'occuper de mettre des étiquettes sur les autres religions, en enfermer les croyants dans des soi-disant orthodoxies qui leur seraient imposées, en passant par l'autorité humaine.
A 1:11 on nous dit qu'il y a un droit islamique sacré (allo ? !). Un droit sacré parce qu'on aurait compris LA LOI DE DIEU avec notre petit esprit ??? Déjà que les musulmans hétérodoxes peinent à se visibiliser, si en plus les autres religions les ramènent à l'orthodoxie, on est foutus.
Dur de pas s'attrister à se voir toujours coller la même étiquette par les tenants des "orthodoxies" des différentes révélations (du même Dieu, espacées dans le temps), et encore pire par les islamophobes qui veulent enfermer tous les musulmans dans UNE doctrine islamique. Pourtant il en est ainsi, à cause du fait religieux, confondu avec l'esprit. Ainsi va le monde, un monde d'actes, de faits.
De la part des islamophobes c'est tellement pratique de mettre tout le monde musulman dans le même sac sous faux couvert de critiquer LA religion et pas ses adeptes. La vraie critique de "l'islam" n'est pas interdite, c'est une critique salutaire des formes qu'ont donné des humains à la religion par exemple dans des courants fondamentalistes extrémistes et/ou d'après des interprétations politistes. Très facile de sortir des traductions de versets du Coran qui ont été vidés de leur sens spirituel. Ainsi la critique de L'islam ne peut être celle de tout l'islam ni celle du Coran, seulement celle d'une traduction, d'une interprétation. Le Coran n'est qu'un livre, un objet, c'est le message spirituel qu'il faut étudier par la critique, c'est à dire la compréhension du message qu'il faut critiquer, de façon spirituelle.
Il n'y a pas d'orthodoxie coranique.
L'islam n'est pas qu'une croyance basée sur le Coran, dans bien des cas la croyance est d'abord basé sur des métadonnées : la sira du prophète, les hadiths, une jurisprudence, c'est à dire des données assortie d'incertitude ajoutée à celle de l'interprétation du Coran. Utilisées comme métadonnées, ces sources doivent passer par la critique historique et par la compatibilité avec l'esprit du Coran entier sans se baser sur aucun dogme surinterprété.
Ce n'est pas les hadiths qui doivent éclairer le Coran, c'est le Coran qui doit éclairer les hadiths pour déterminer s'ils ont une possible véracité "islamique".
Alors voilà pourquoi la critique de l'islam (spiritualité, esprit du Coran) est en fait une critique de l'Islam (civilisation humaine, ensemble des faits qui n'ont de religieux que le fait d'avoir été commis par des musulmans). Et là ce n'est plus de l'islamophobie si on critique les faits objectivement. Mais si on rejette par la haine la croyance de personnes par l'entremise des faits d'autres personnes à l'intérieur d'un groupe essentialisé, sur la base de faits politiques et juridiques validés par des autorités autoproclamées, on réduit l'essence de l'ensemble des musulmans à des faits. Ce qui n'a pas de sens. Cela devient de l'altérisation d'autrui, par appartenance supposée à un groupe mal défini par des faits de personnes particulières.
Donc, lui, Adnan Ibrahim, ça l'énerve un peu toute cette confusion...
[ Edit : pourquoi les musulmans devraient-ils exclure les versets coraniques qui leur rappellent que la tribu de Muhammad a été attaquée, qu'ils ont faillis être exterminés plusieurs fois et qu'ils se sont défendus ?
Par contre, faire ce ces verset des appels à la haine des non musulmans, à l'agression par les armes dans les territoires non musulmans pour un impérialisme territorial de l'Islam en tant que civilisation dominatrice, et pour l'expansion forcée de la religion..... il faut le dénoncer.
Muhammad (de la révélation) n'a fait que signer des accords de tolérance interreligieuse pour pacifier une Arabie tribale.
Après lui, c'est autre chose.]
Le christianisme aussi comporte plusieurs courants. Le judaïsme est également très diversifié, selon le rabbin que l'on choisit (il existe même des rabbins athées).
Le judaïsme israëlien "officiel" n'est pas LE judaïsme unique, même s'il est considéré orthodoxe (et il est déjà assez multiple selon les rabbins).
LA Torah peut être interprétée de nombreuses façons.
Mettre tous les juifs dans le même panier c'est aussi incohérent que de mettre les chrétiens dans une seule doctrine, ou les musulmans, ou n'importe quel groupe de personnes, regroupées par on ne sait pas quoi qui ferait d'eux ce qu'ils seraient.
Du genre, que le raciste semble mieux savoir ce que le "racialisé" par altérisation est, ce qu'il pense, ce qu'il cache.... (sans même utiliser de conditionnel)
Les humains sont faillibles.
Il y a des perversions dans tous les courants de pensées humains, religieux ou athées.
Peu d'humains peuvent être considérés prophètes par leur connexion à une lumière spirituelle.
L'évolution
Les oeuvres collectives... Quand le "salaire" des oeuvres, de la foi, devrait-il être payé collectivement, comme une communauté ?
Quand LA LOI DE DIEU devrait-elle sanctionner les humains de par leurs faits (de penser ou d'agir au sein du monde terrestre), à travers une délégation d'autorité, dans le monde présent sur la terre ?
[ Edit : Foi, prière, oeuvres, qui juge ? qu'est-ce qui est jugé ? (péché ou pécheur ? ça dépend de la possibilité du libre arbitre, et de ce qui fait l'être du pécheur)]
Donc les religions évoluent en tant que constructions humaines, à travers des faits religieux, qui ne sont que des faits humains.
Normalement, la révélation ne devrait pas imposer un droit canon, encore moins un droit figé.
La relation à Dieu est intérieure, personnelle, c'est à dire que chaque croyant a sa relation personnelle. La foi peut être partagée, jamais contrainte par une autorité humaine. La relation à Dieu s'inscrit dans un monde vivant et en évolution.
Les constructions humaines peuvent toujours s'effondrer dans leur logique biaisée.
Sur le plan pratique, l'organisation humaine évolue. Elle ne peut pas maintenir la spiritualité dans ses formes extérieures d'origine car le contexte évolue.
De toute façon, l'extérieur et les formes ne devraient pas vraiment avoir de valeur spirituelle.
Nous sommes déjà matériels, confinés dans la matière, pourquoi devrions-nous en plus être confinés dans des carcans d'orthodoxie ?
Chacun peut choisir une tradition, au sens spirituel, pas au sens de coutume qui a phagocyté la tradition. L'essentiel est dans le coeur.
Le principe spirituel de la révélation est immuable : la transformation intérieure, spirituelle.
Le salut est l'affaire de Dieu.
Il libère l'humain de sa condition matérielle biologique temporelle.
Mais comment la relation à Dieu mène-t-elle à la libération ?
Entre intérieur et extériorisation....
Une vision juive et une vision chrétienne du salut par rapport aux oeuvres :
Salut par la foi, la Grâce, les oeuvres....
http://didascale.fr/action-divine-et-responsabilite-humaine-dans-loeuvre-du-salut/
https://www.unherautdansle.net/leglise-catholique-enseigne-t-elle-vraiment-le-salut-par-les-oeuvres/
https://www.unherautdansle.net/le-catholicisme-la-foi-et-les-oeuvres-prise-458-une-reponse-amicale-a-mon-bon-ami-catholique-qui-essaie-de-reconcilier-les-protestants-avec-rome-sur-la-question-du-salut-oui-c/
Déterminisme ou libre arbitre ?
Mystère.
Les transformations intérieures sont mystérieuses entre volonté personnelle illusoire, et guidance divine.
------------
Edit : voir les phrases en italique sous le premier paragraphe, sous les vidéos d'Adnan Ibrahim, et dans le paragraphe "l'évolution"
(je me demande pourquoi ne nombre d'éditions apparait puisqu'il n'y a pas "encore" de réponse sous ce message......)
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Ma façon de m'exprimer est sans doute problématique....
Sur d'autres fils, j'aurais aussi envie de savoir comment d'autres pensent la pensée, mais pas seulement en rappelant des idées philosophiques du siècle passé ou antérieures, plutôt en discutant avec des personnes vivantes aujourd'hui, pas en faisant un concours d'érudition, mais en brassant, réorganisant et réinterprétant les concepts et les idées ici et maintenant à la lumière de la modernité, de l'évolution du savoir....
Pure curiosité parce que je trouve ça intéressant (même si je ne suis plus perturbée par l'apparente opposition du libre arbitre et du déterminisme).
Echec de la discussion....
[ Edit :
NB : je ne vois pas de contradiction entre réfléchir à partir de nouvelles connaissances modernes et préserver le lien spirituel traditionnel. c'est une continuité. Science, philosophie et spiritualité ne s'opposent pas ; elles traitent de sujets et d'objets sous des points de vue différents.]
Les paroles ne sont que des actes de paroles, les pensées ne sont que des actions de pensées....
Les oeuvres, le libre arbitre, le destin, la guidance.... MYSTERE.
Donc je reviens sur ce fil pour parler de spiritualité, d'une valeur qui fonde le monde depuis son origine et traverse tous les âges de l'humanité et de l'humain.
J'ai passé un bon moment sur ce fil mais comme je l'ai déjà dit, j'ai déjà fait le tour pour ce qui me concerne.
Je ne suis pas intéressée par la psyché négative, je préfère la pensée positive.
J'avais envie de plus de partage vivant positif.
Or ces partages sont souvent demeurés privés ; c'est aussi bien.
Le bien-être et la joie c'est pas trop à la mode sur le forum peut-être.
Allez pour le plaisir, encore une petite couche ici ... à propos de tout et rien, de l'évolution du monde, du destin ou de la volonté, du salut...
Et chacun en pensera ou n'en pensera pas ce qu'il veut ou ne veut pas.
Rester quand on a fait le tour, c'est aussi peut-être goûter un peu d'intemporel..... éterniser..... seulement pour un moment.....
approfondir en faisant remonter l'intérieur à la surface.... danser dans l'esprit dansant...
Danser, étymologiquement, n'est-ce pas tirer du cercle une ligne ouverte ? Etirer le cycle en longueur linaire ?
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Les oeuvres, l'autorité, l'avis de l'autorité.
Dans le domaine de la spiritualité, du divin, l'autorité humaine entre Dieu et l'homme est problématique.
La médiation est présente dans le christianisme par la personne du Christ.
Dans le judaïsme, le salut est dans l'accomplissement des mitsvots
De mon point de vue, une autorité n'est pas souhaitable dans le domaine de la foi ; des guides spirituels, c'est plus souhaitable qu'une autorité imposée.
Se pose le problème de l'hétérodoxie dans l'interprétation des livres révélés....
Je n'y vois pas de problème, justement tant qu'une doctrine n'impose pas sa dogmatisation aux autres pour se proclamer orthodoxie.
Dans les religions, des "représentants" religieux ne devraient pas s'occuper d'autorité ou de politique, ils devraient s'occuper d'ouvrir les coeurs-esprits, spirituellement.
Ils ne devraient pas non plus s'occuper de mettre des étiquettes sur les autres religions, en enfermer les croyants dans des soi-disant orthodoxies qui leur seraient imposées, en passant par l'autorité humaine.
A 1:11 on nous dit qu'il y a un droit islamique sacré (allo ? !). Un droit sacré parce qu'on aurait compris LA LOI DE DIEU avec notre petit esprit ??? Déjà que les musulmans hétérodoxes peinent à se visibiliser, si en plus les autres religions les ramènent à l'orthodoxie, on est foutus.
Dur de pas s'attrister à se voir toujours coller la même étiquette par les tenants des "orthodoxies" des différentes révélations (du même Dieu, espacées dans le temps), et encore pire par les islamophobes qui veulent enfermer tous les musulmans dans UNE doctrine islamique. Pourtant il en est ainsi, à cause du fait religieux, confondu avec l'esprit. Ainsi va le monde, un monde d'actes, de faits.
De la part des islamophobes c'est tellement pratique de mettre tout le monde musulman dans le même sac sous faux couvert de critiquer LA religion et pas ses adeptes. La vraie critique de "l'islam" n'est pas interdite, c'est une critique salutaire des formes qu'ont donné des humains à la religion par exemple dans des courants fondamentalistes extrémistes et/ou d'après des interprétations politistes. Très facile de sortir des traductions de versets du Coran qui ont été vidés de leur sens spirituel. Ainsi la critique de L'islam ne peut être celle de tout l'islam ni celle du Coran, seulement celle d'une traduction, d'une interprétation. Le Coran n'est qu'un livre, un objet, c'est le message spirituel qu'il faut étudier par la critique, c'est à dire la compréhension du message qu'il faut critiquer, de façon spirituelle.
Il n'y a pas d'orthodoxie coranique.
L'islam n'est pas qu'une croyance basée sur le Coran, dans bien des cas la croyance est d'abord basé sur des métadonnées : la sira du prophète, les hadiths, une jurisprudence, c'est à dire des données assortie d'incertitude ajoutée à celle de l'interprétation du Coran. Utilisées comme métadonnées, ces sources doivent passer par la critique historique et par la compatibilité avec l'esprit du Coran entier sans se baser sur aucun dogme surinterprété.
Ce n'est pas les hadiths qui doivent éclairer le Coran, c'est le Coran qui doit éclairer les hadiths pour déterminer s'ils ont une possible véracité "islamique".
Alors voilà pourquoi la critique de l'islam (spiritualité, esprit du Coran) est en fait une critique de l'Islam (civilisation humaine, ensemble des faits qui n'ont de religieux que le fait d'avoir été commis par des musulmans). Et là ce n'est plus de l'islamophobie si on critique les faits objectivement. Mais si on rejette par la haine la croyance de personnes par l'entremise des faits d'autres personnes à l'intérieur d'un groupe essentialisé, sur la base de faits politiques et juridiques validés par des autorités autoproclamées, on réduit l'essence de l'ensemble des musulmans à des faits. Ce qui n'a pas de sens. Cela devient de l'altérisation d'autrui, par appartenance supposée à un groupe mal défini par des faits de personnes particulières.
Donc, lui, Adnan Ibrahim, ça l'énerve un peu toute cette confusion...
[ Edit : pourquoi les musulmans devraient-ils exclure les versets coraniques qui leur rappellent que la tribu de Muhammad a été attaquée, qu'ils ont faillis être exterminés plusieurs fois et qu'ils se sont défendus ?
Par contre, faire ce ces verset des appels à la haine des non musulmans, à l'agression par les armes dans les territoires non musulmans pour un impérialisme territorial de l'Islam en tant que civilisation dominatrice, et pour l'expansion forcée de la religion..... il faut le dénoncer.
Muhammad (de la révélation) n'a fait que signer des accords de tolérance interreligieuse pour pacifier une Arabie tribale.
Après lui, c'est autre chose.]
Le christianisme aussi comporte plusieurs courants. Le judaïsme est également très diversifié, selon le rabbin que l'on choisit (il existe même des rabbins athées).
Le judaïsme israëlien "officiel" n'est pas LE judaïsme unique, même s'il est considéré orthodoxe (et il est déjà assez multiple selon les rabbins).
LA Torah peut être interprétée de nombreuses façons.
Mettre tous les juifs dans le même panier c'est aussi incohérent que de mettre les chrétiens dans une seule doctrine, ou les musulmans, ou n'importe quel groupe de personnes, regroupées par on ne sait pas quoi qui ferait d'eux ce qu'ils seraient.
Du genre, que le raciste semble mieux savoir ce que le "racialisé" par altérisation est, ce qu'il pense, ce qu'il cache.... (sans même utiliser de conditionnel)
Les humains sont faillibles.
Il y a des perversions dans tous les courants de pensées humains, religieux ou athées.
Peu d'humains peuvent être considérés prophètes par leur connexion à une lumière spirituelle.
L'évolution
Les oeuvres collectives... Quand le "salaire" des oeuvres, de la foi, devrait-il être payé collectivement, comme une communauté ?
Quand LA LOI DE DIEU devrait-elle sanctionner les humains de par leurs faits (de penser ou d'agir au sein du monde terrestre), à travers une délégation d'autorité, dans le monde présent sur la terre ?
[ Edit : Foi, prière, oeuvres, qui juge ? qu'est-ce qui est jugé ? (péché ou pécheur ? ça dépend de la possibilité du libre arbitre, et de ce qui fait l'être du pécheur)]
Donc les religions évoluent en tant que constructions humaines, à travers des faits religieux, qui ne sont que des faits humains.
Normalement, la révélation ne devrait pas imposer un droit canon, encore moins un droit figé.
La relation à Dieu est intérieure, personnelle, c'est à dire que chaque croyant a sa relation personnelle. La foi peut être partagée, jamais contrainte par une autorité humaine. La relation à Dieu s'inscrit dans un monde vivant et en évolution.
Les constructions humaines peuvent toujours s'effondrer dans leur logique biaisée.
Sur le plan pratique, l'organisation humaine évolue. Elle ne peut pas maintenir la spiritualité dans ses formes extérieures d'origine car le contexte évolue.
De toute façon, l'extérieur et les formes ne devraient pas vraiment avoir de valeur spirituelle.
Nous sommes déjà matériels, confinés dans la matière, pourquoi devrions-nous en plus être confinés dans des carcans d'orthodoxie ?
Chacun peut choisir une tradition, au sens spirituel, pas au sens de coutume qui a phagocyté la tradition. L'essentiel est dans le coeur.
Le principe spirituel de la révélation est immuable : la transformation intérieure, spirituelle.
Le salut est l'affaire de Dieu.
Il libère l'humain de sa condition matérielle biologique temporelle.
Mais comment la relation à Dieu mène-t-elle à la libération ?
Entre intérieur et extériorisation....
Une vision juive et une vision chrétienne du salut par rapport aux oeuvres :
Salut par la foi, la Grâce, les oeuvres....
http://didascale.fr/action-divine-et-responsabilite-humaine-dans-loeuvre-du-salut/
https://www.unherautdansle.net/leglise-catholique-enseigne-t-elle-vraiment-le-salut-par-les-oeuvres/
https://www.unherautdansle.net/le-catholicisme-la-foi-et-les-oeuvres-prise-458-une-reponse-amicale-a-mon-bon-ami-catholique-qui-essaie-de-reconcilier-les-protestants-avec-rome-sur-la-question-du-salut-oui-c/
Déterminisme ou libre arbitre ?
Mystère.
Les transformations intérieures sont mystérieuses entre volonté personnelle illusoire, et guidance divine.
------------
Edit : voir les phrases en italique sous le premier paragraphe, sous les vidéos d'Adnan Ibrahim, et dans le paragraphe "l'évolution"
(je me demande pourquoi ne nombre d'éditions apparait puisqu'il n'y a pas "encore" de réponse sous ce message......)
Dernière édition par horizon artificiel le Dim 7 Mar 2021 - 6:31, édité 8 fois (Raison : ajout des phrases en italique + orthographe + reformulation par ci par là)
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Re: J'aime la synergie spirituelle
La terre, le ciel, les actions, la justice des hommes, la justice divine…..
Qu’est-ce qui symbolise le mieux le passage au monde terrestre que l’animal rampant à même le sol….. ses nœuds, sa mue….. Il est à la base de toutes sortes de déclinaisons : pattes, ailes, nageoires, monstre marin, dragon volant, cracheur de feu, empoisonneur-guérisseur, ouroboros….il se décline aussi multicéphale.
Le serpent symbolise la dualité du monde, entre ciel et terre, paix et guerres.
Le serpent représente souvent le mal.... Le mal est-il une création ou une manifestation, une émergence du principe de manifestation physique ? La création est-elle une manifestation ? Il semble que la création concerne le monde physique.
Ni la Bible ni le Coran ne mentionnent le satan ou le mal en tant que création.
Mais le serpent est la dualité, il représente la "maladie" de l'âme (connaissance des choses matérielles, physiques, biologiques) autant qu'un remède dans ce même monde physique (caducée)
Hercule contre l’hydre
Le serpent, sa mâchoire, son oeif vif, prédateur ou gardien, entre écailles et poils, devient dragon loup.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/17/Dacian_Draco_on_Trajan%27s_Column_2.jpg
https://www.wikiwand.com/fr/Draco_(histoire)
Le canidé : entre monde des morts et des vivants
Le chien….
multiplication des têtes : Dans la mythologie grecque, Cerbère (en grec ancien Κέρϐερος / Kérberos) est le chien polycéphale (généralement trois, mais aussi cinquante selon Hésiode ou cent chez Horace.) gardant l'entrée des Enfers, empêchant les morts de s'échapper de l'antre d'Hadès et empêchant les vivants de venir récupérer certains morts.
La bête de la terre, la bête de la mer….
Dans la mythologie nordique, Fenrir (« habitant des marais ») ou Fenrisúlfr (« loup de Fenrir ») ou Fenris est un loup gigantesque, fils du dieu Loki et de la géante Angrboda, messagère du malheur. Il a pour frère Jörmungandr, le serpent de la mer, serpent de Midgard, et pour sœur Hel, qui règne sur le monde des morts.
La justice... et son prix
Tyr est le Dieu (nordique) de la stratégie, de la guerre, de la victoire, et de la justice. Il fait régner l’ordre aux côtés d’Odin Dieu des dieux, et de Thor, Dieu du Tonnerre. La mythologie nordique est mal connue, Tyr est Précurseur et fils d’Odin dans les légendes germaniques.
https://www.divinites.com/nordiques/tyr.html
Pour le maintien de la vie terrestre jusqu’au Ragnarök, il faut une justice, représentée par Tyr, obtenue par un sacrifice : sa main arrachée par Fenrir lors de l'enchaînement du loup. Une alliance magique est obtenue jusqu'à la fin du monde, moment où toutes les chaînes se libèreront (celles de Fenrir).
(Odin perdit son oeil pour boire à la source de sagesse et de connaissance)
Le paix terrestre s’obtient en échange de sacrifices…. La justice a un prix
Le sacrifice est décliné sous diverses formes dans les religions
> l'infanticide non réalisé par Abraham, le sacrifice du Christ….. pour sceller une alliance avec le ciel selon "sa Loi", par le sacrifice de l'égo, de la personnification, par l'abandon en Dieu.
La réparation, le talion, le prix du sang…..
La vengeance
la guerre
Nécessité des lois dans le monde humain
Si tout le monde était juste individuellement, on aurait pas besoin de penser à la justice...
Interférence du divin....
(quand le spirituel et le temporel sont mélangés)
Quand les dieux sont des personnes juridiques…
Le véritable esprit du talion biblique
Non pas "oeil pour oeil" mais "oeil à la place d'un oeil", pas plus du prix d'un oeil, pas d'égalité, une équité par substitution.
Nécessité d'une réparation, pas d'une vengeance.
L'évangile confirme en venant préférer l'amour à la vengeance.
Le coran confirme en venant préférer le pardon.
L'amour et le pardon réparent encore mieux l'âme.
Les lois d'inspiration divine se greffent dans une société organisée en coutumes pour générer une nouvelle direction.
Il ne s'agit pas de faire s'effondrer le système, il s'agit de le faire évoluer, de l'améliorer.
L'interprétation des textes doit donc obligatoirement prendre compte les contextes, et retrouver le sens des mots de l'époque à laquelle les mots ont été prononcés par les sages.
Le jugement après la mort
La description est figurative, symbolique. Le mal est pris en conscience = souffrance "physico-psychique" due à la prise de conscience de l'injustice qui représente la "maladie" de l'âme "animale", alors que l'âme spirituelle représente la santé/sainteté. La chair est imparfaite, sensible à la pression extérieure, infectable, putrescible.
Or, l'injustice ne touche que la chair matérielle biologique et le psychisme qui en découle.
https://mediterranees.net/arago/latin_2019-20/premiere/docs/Jugement.pdf
La morale et les jugements….
Le mythe du mort-vivant dans sa représentation figurative….
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/la-divine-comedie-de-dante-34-entre-lame-et-le-corps-le-purgatoire
L'enfer est donc le "lieu" où sont abandonnées les souffrances, maladies, perversions.....
L'humain est constitué de "deux" "âmes", l'âme mortelle (appelée animale) qui est reliée à l'injustice (et à la séparation) dans monde physique (et qui concerne les vies humaines), et l'âme spirituelle, liée à la sainteté et au paradis.
L'enfer est le passage nécessaire à la "prise de conscience" de la séparation, symboliquement l'arrachement et la combustion de la chair mortelle (et de son psychisme source d'orgueil), par la mort physique pour les êtres qui n'auraient pas su se détacher de l'injustice (de la vision juste du monde) pendant leur vivant terrestre (les justes, les saints, ont vécu "l'enfer" ici bas ; les saints sont déjà morts symboliquement avant la mort physique : mort à eux-mêmes = mort de l'égo). Le feu est symbole de purification et de régénération. Symboliquement, traverser le mur de feu, c’est renoncer à soi-même et à son orgueil. C'est passer de l'autre côté du feu de l'injustice terrestre et des divisions, vers un autre "soleil", spirituel. C’est s’abandonner, accepter de mourir, pour entrer dans un nouveau monde, fait de paix et d’amour.
La mort physique est le passage dans un monde qui n'est plus temporel : qui ne se mesure pas en division, qui ne se mesure donc pas en "unités" temporelles (qui seraient des divisions du temps).
Les deux âmes sont une seule qui s'élève.
La miséricorde divine unifie l'être dans sa paix.
Edit : ajout des phrases soulignées et reformulation du dernier paragraphe
Qu’est-ce qui symbolise le mieux le passage au monde terrestre que l’animal rampant à même le sol….. ses nœuds, sa mue….. Il est à la base de toutes sortes de déclinaisons : pattes, ailes, nageoires, monstre marin, dragon volant, cracheur de feu, empoisonneur-guérisseur, ouroboros….il se décline aussi multicéphale.
Le serpent symbolise la dualité du monde, entre ciel et terre, paix et guerres.
https://www.nytimes.com/2019/11/20/science/snakes-legs-fossil.html a écrit:Le serpent originel avait deux jambes...
Le serpent représente souvent le mal.... Le mal est-il une création ou une manifestation, une émergence du principe de manifestation physique ? La création est-elle une manifestation ? Il semble que la création concerne le monde physique.
Ni la Bible ni le Coran ne mentionnent le satan ou le mal en tant que création.
Mais le serpent est la dualité, il représente la "maladie" de l'âme (connaissance des choses matérielles, physiques, biologiques) autant qu'un remède dans ce même monde physique (caducée)
Hercule contre l’hydre
Le serpent, sa mâchoire, son oeif vif, prédateur ou gardien, entre écailles et poils, devient dragon loup.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/17/Dacian_Draco_on_Trajan%27s_Column_2.jpg
https://www.wikiwand.com/fr/Draco_(histoire)
Le canidé : entre monde des morts et des vivants
Le chien….
multiplication des têtes : Dans la mythologie grecque, Cerbère (en grec ancien Κέρϐερος / Kérberos) est le chien polycéphale (généralement trois, mais aussi cinquante selon Hésiode ou cent chez Horace.) gardant l'entrée des Enfers, empêchant les morts de s'échapper de l'antre d'Hadès et empêchant les vivants de venir récupérer certains morts.
La bête de la terre, la bête de la mer….
Dans la mythologie nordique, Fenrir (« habitant des marais ») ou Fenrisúlfr (« loup de Fenrir ») ou Fenris est un loup gigantesque, fils du dieu Loki et de la géante Angrboda, messagère du malheur. Il a pour frère Jörmungandr, le serpent de la mer, serpent de Midgard, et pour sœur Hel, qui règne sur le monde des morts.
La justice... et son prix
Tyr est le Dieu (nordique) de la stratégie, de la guerre, de la victoire, et de la justice. Il fait régner l’ordre aux côtés d’Odin Dieu des dieux, et de Thor, Dieu du Tonnerre. La mythologie nordique est mal connue, Tyr est Précurseur et fils d’Odin dans les légendes germaniques.
https://www.divinites.com/nordiques/tyr.html
Pour le maintien de la vie terrestre jusqu’au Ragnarök, il faut une justice, représentée par Tyr, obtenue par un sacrifice : sa main arrachée par Fenrir lors de l'enchaînement du loup. Une alliance magique est obtenue jusqu'à la fin du monde, moment où toutes les chaînes se libèreront (celles de Fenrir).
(Odin perdit son oeil pour boire à la source de sagesse et de connaissance)
Le paix terrestre s’obtient en échange de sacrifices…. La justice a un prix
Le sacrifice est décliné sous diverses formes dans les religions
> l'infanticide non réalisé par Abraham, le sacrifice du Christ….. pour sceller une alliance avec le ciel selon "sa Loi", par le sacrifice de l'égo, de la personnification, par l'abandon en Dieu.
La réparation, le talion, le prix du sang…..
La vengeance
la guerre
Lucain, La Guerre civile, III, 10-19 a écrit:
La pâle Julie sort du sein béant de la terre, et telle qu'une furie, lui apparaît debout sur son bûcher : « Chassée de l'Élysée dans le Tartare, la guerre civile m'a bannie de l'asile des âmes justes au noir séjour des mânes criminels. J'ai vu les Euménides s'armer de torches pour les secouer sur vos armes. Le nocher du brûlant Achéron prépare des barques sans nombre. On agrandit les cachots des enfers. Les Furies suffisent à peine à châtier tant de criminels : les mains des Parques se lassent à trancher les jours de tant de victimes. »
Nécessité des lois dans le monde humain
Si tout le monde était juste individuellement, on aurait pas besoin de penser à la justice...
https://www.site-magister.com/prepas/page26a.htm#axzz6oSQYQu6l a écrit:
Site protégé par droits d'auteur
Pourtant, comment ne pas voir que l'idée du droit est infiniment variable et la justice elle-même susceptible d'imperfections ? Que, selon les cultures on a pu considérer ici comme légitimes des pratiques qu’on jugeait là ignominieuses ? Montaigne en donne un exemple étourdissant dans ses Essais et finit par conclure : « Considérez la forme de cette justice qui nous régit : c’est un vrai témoignage de l’humaine imbécillité, tant il y a de contradiction et d’erreur » (Essais, III, XIII). La part d’humanité en effet, inhérente aux ministres de la justice (« des hommes qui changent de linge », note Camus) donne à leurs actes une subjectivité que le decorum habituel d’un tribunal tend à faire oublier. Saisi par le relativisme culturel de Montaigne, Pascal peut lui aussi dénoncer une part de tromperie dans la représentation que la justice donne d’elle-même : « L'imagination dispose de tout ; elle fait la beauté, la justice et le bonheur qui est le tout du monde. » Les critiques initiées par Beccaria dans son traité Des délits et des peines (1764) peuvent encore inspirer cette conclusion à Voltaire : « De quelque côté qu'on jette les yeux, on trouve la contrariété, la dureté, l'incertitude, l'arbitraire. Nous cherchons dans ce siècle à tout perfectionner; cherchons donc à perfectionner les lois dont nos vies et nos fortunes dépendent. » Enfin la justice est évidemment l'émanation de valeurs, d'idéologies propres à la société qui édicte ses lois : on peut ainsi dénoncer une justice de classe, comme le fait Julien Sorel à la fin du roman de Stendhal (Le Rouge et le Noir, LXXI).
Est-ce à dire qu’il faille renoncer à établir une essence de la justice ? Existe-t-il un étalon du juste et de l'injuste installé au-dessus des conventions établies par les sociétés et capable à ce titre d'en dénoncer l'arbitraire ? La question est délicate, qui se pose de manière aiguë encore aujourd'hui aux organisations humanitaires. Seul l'idéalisme juridique peut en effet étendre le droit à la planète entière, indépendamment des mœurs et des cultures locales : comment autrement parler de droits de l'homme ? Pourtant ne fait-on pas preuve d'ethnocentrisme juridique en stigmatisant telle pratique tribale africaine, par exemple, qui nous révulse mais qui a pour elle ce qui, au fond, assure la légitimité de la loi : la tradition ? Il faut bien convenir qu'une justice figée dans le marbre réunit les conditions mêmes de l'injustice et qu'il faut dès lors la corriger, réduire l'excès de généralité de la loi et l'imprévoyance fatale du législateur. Tel est déjà le sens de ce revirement de jurisprudence qui, dans Les Euménides d'Eschyle, acquitte Oreste alors qu'en toute éternelle logique, il devrait être condamné.
[....]
C'est de ce territoire humain qu'il faut veiller à ne pas sortir dans toute réflexion sur la justice, car c'est à l'aune de la souffrance des hommes que se mesure toute décision destinée à légiférer. Tel est le sens du jugement de Salomon, telle est aussi sans doute la portée de la phrase trop célèbre de Camus avouant préférer sa mère à la justice.
Interférence du divin....
(quand le spirituel et le temporel sont mélangés)
Quand les dieux sont des personnes juridiques…
https://www.books.fr/fausses-idoles-vrais-contentieux/ a écrit:
En Inde, les idoles, ces statues de forme humaine ou animale qui représentent les dieux hindous, possèdent la personnalité juridique. Si bien qu’elles peuvent revendiquer devant les tribunaux la propriété de terrains offerts par des croyants.
Le véritable esprit du talion biblique
Non pas "oeil pour oeil" mais "oeil à la place d'un oeil", pas plus du prix d'un oeil, pas d'égalité, une équité par substitution.
Nécessité d'une réparation, pas d'une vengeance.
L'évangile confirme en venant préférer l'amour à la vengeance.
Le coran confirme en venant préférer le pardon.
L'amour et le pardon réparent encore mieux l'âme.
Les lois d'inspiration divine se greffent dans une société organisée en coutumes pour générer une nouvelle direction.
Il ne s'agit pas de faire s'effondrer le système, il s'agit de le faire évoluer, de l'améliorer.
L'interprétation des textes doit donc obligatoirement prendre compte les contextes, et retrouver le sens des mots de l'époque à laquelle les mots ont été prononcés par les sages.
Le jugement après la mort
La description est figurative, symbolique. Le mal est pris en conscience = souffrance "physico-psychique" due à la prise de conscience de l'injustice qui représente la "maladie" de l'âme "animale", alors que l'âme spirituelle représente la santé/sainteté. La chair est imparfaite, sensible à la pression extérieure, infectable, putrescible.
Or, l'injustice ne touche que la chair matérielle biologique et le psychisme qui en découle.
https://mediterranees.net/arago/latin_2019-20/premiere/docs/Jugement.pdf
La morale et les jugements….
https://www.franceculture.fr/conferences/college-de-france/la-divine-comedie-de-dante a écrit:
"La Divine Comédie" de Dante parle de chacun de nous. Un grand nombre de ses vers sont devenus des proverbes, des maximes morales, des sentences, auxquels nous avons recours pour donner plus de force à nos jugements.
Le mythe du mort-vivant dans sa représentation figurative….
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/la-divine-comedie-de-dante-34-entre-lame-et-le-corps-le-purgatoire
L'enfer est donc le "lieu" où sont abandonnées les souffrances, maladies, perversions.....
L'humain est constitué de "deux" "âmes", l'âme mortelle (appelée animale) qui est reliée à l'injustice (et à la séparation) dans monde physique (et qui concerne les vies humaines), et l'âme spirituelle, liée à la sainteté et au paradis.
L'enfer est le passage nécessaire à la "prise de conscience" de la séparation, symboliquement l'arrachement et la combustion de la chair mortelle (et de son psychisme source d'orgueil), par la mort physique pour les êtres qui n'auraient pas su se détacher de l'injustice (de la vision juste du monde) pendant leur vivant terrestre (les justes, les saints, ont vécu "l'enfer" ici bas ; les saints sont déjà morts symboliquement avant la mort physique : mort à eux-mêmes = mort de l'égo). Le feu est symbole de purification et de régénération. Symboliquement, traverser le mur de feu, c’est renoncer à soi-même et à son orgueil. C'est passer de l'autre côté du feu de l'injustice terrestre et des divisions, vers un autre "soleil", spirituel. C’est s’abandonner, accepter de mourir, pour entrer dans un nouveau monde, fait de paix et d’amour.
La mort physique est le passage dans un monde qui n'est plus temporel : qui ne se mesure pas en division, qui ne se mesure donc pas en "unités" temporelles (qui seraient des divisions du temps).
Les deux âmes sont une seule qui s'élève.
La miséricorde divine unifie l'être dans sa paix.
Edit : ajout des phrases soulignées et reformulation du dernier paragraphe
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Quel jugement des actions s'il n'y a pas de libre arbitre ?
Les scientifiques travaillent sur l’expérimentation d’interactions sociales de type intuitif avec des robots anthropomorphiques japonais autour la description d’observations d’interactions entre des humains et des robots en laboratoire. Les études ont permis la classification de certains mouvements pacificateurs ou de comportements issus du stress, qui reposent sur la constitution en acte d’invariants sensorimoteurs, corporels ou gestuels, tels des tics ou des perturbations du comportement, ressemblant à l’association de signes et de symptômes physiques et psychologiques inconscients chez les robots.
Pourrait-on octroyer aux robots sociaux une capacité de simulation d’un certain type d’état de conscience, une potentielle intentionnalité pour qu'il puissent exister dans une relation intersubjective ?
L'intelligence artificielle décide(ra)-t-elle à notre place ?
----------------
Rien à voir ou peut-être que si....
Quelle est (la liberté de) l'intention des traducteurs de textes religieux ?
Quelle est la fiabilité de la traduction par rapport au message original ?
Quel est la place de la vérité par rapport au but recherché (librement ou pas) ?
Quelle vérité est contenue dans les traces historiques ?
Comment décider si on peut savoir ? (ou l'inverse)
(j'ai mes réponses )
https://www.wdl.org/fr/item/4107/view/1/1/
https://www.calliege.be/salut-fraternite/108/intelligence-artificielle-et-libre-arbitre-qui-decide%E2%80%89-qui-choisit%E2%80%89/ a écrit:
Albert Moukheiber : D’un point de vue neuroscientifique et biologique, il est très difficile de définir le libre arbitre. Pour cela, il faudrait que l’on comprenne comment la conscience émerge d’un point de vue neurobiologique et pouvoir séparer ce qui est conscient de ce qui ne l’est pas. La littérature est encore contradictoire sur le sujet. On n’a pas encore de réponse tranchée.
Si le libre arbitre existe, il est partiel de toute façon. Par exemple, vous êtes en train de faire cette interview dans votre bureau. Dans ce même bureau, il y a 10 autres personnes qui, soudainement, se lèvent et se mettent à courir. Instantanément, il y a de fortes chances pour que vous me disiez « je dois partir », voire que vous lâchiez votre téléphone et que vous vous mettiez à courir aussi. Dans ce cas, le stress, l’urgence, le signal social de danger de vos collègues va vous faire perdre votre libre arbitre. D’autres facteurs modulent nos prises de décisions : le marketing, le matraquage, l’éditorialisation, etc.
...
A.M. : Il faut distinguer deux types d’IA : l’IA molle et l’IA dure. L’IA molle, c’est ce qu’on connaît aujourd’hui : le machine learning, la reconnaissance d’images, le big data, etc., et l’IA dure, c’est ce que l’on voit dans les films comme les robots et machines qui réfléchissent seuls. Ces IA dures n’existent pas encore et on en est très loin ! Les seules IA qui existent sont molles. On apprend aux machines des choses et ensuite ces machines vont itérer, améliorer ce qu’on leur a appris. L’IA réalise des tâches qui requièrent une grande force computationnelle mais elle ne décide pas toute seule de le faire.
https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/intelligence-artificielle/1-la-revolution-de-l-intelligence-artificielle_116626 a écrit:
Nous ne serions rien d’autre que des algorithmes, notre organisme comme nos sentiments. Pour l’historien Yuval Noah Harari, tel est le nouveau dogme porté par l’essor de l’intelligence artificielle. Une révolution universelle qui commence déjà à transformer l’Homme jusque dans ses perceptions et ses désirs. Pour le meilleur comme pour le pire...
Les scientifiques travaillent sur l’expérimentation d’interactions sociales de type intuitif avec des robots anthropomorphiques japonais autour la description d’observations d’interactions entre des humains et des robots en laboratoire. Les études ont permis la classification de certains mouvements pacificateurs ou de comportements issus du stress, qui reposent sur la constitution en acte d’invariants sensorimoteurs, corporels ou gestuels, tels des tics ou des perturbations du comportement, ressemblant à l’association de signes et de symptômes physiques et psychologiques inconscients chez les robots.
Pourrait-on octroyer aux robots sociaux une capacité de simulation d’un certain type d’état de conscience, une potentielle intentionnalité pour qu'il puissent exister dans une relation intersubjective ?
http://archives.villagillet.net/portail/la-chose-publique/details/article/les-machines-peuvent-elles-avoir-un-libre-arbitre-par-luc-steels/ a écrit:
Document 2. L’alimentation énergétique et le traitement des informations du robot MYON sont entièrementdistribués, les différentes composantes du corps du robot peuvent donc fonctionner de manière autonomeet il commence à avoir un comportement général cohérent.
...
Peut-on considérer qu’un robot autonome et intelligent dispose d’un libre arbitre et puissenuire intentionnellement ? La question est complexe. Le philosophe Dennett soutient quel’intentionnalité, les convictions, le potentiel d’action, la responsabilité et même la consciencesont des propriétés que nous attribuons aux autres agents pour nous permettre de comprendreet prédire leurs comportements. En d’autres termes, ce ne sont pas des propriétés des agentseux-mêmes, mais des propriétés de notre relation avec ces agents, et par conséquent, aucuneraison intrinsèque n’empêche théoriquement l’agent d’être une machine. C’est ce qu’onappelle « la stratégie de l’interprète » (« the intentional stance » en anglais, Dennett, 1996).Mais pour de nombreuses personnes, la question n’est en fait pas si simple. Aujourd’hui déjà,nous attribuons toutes sortes de propriétés à nos machines, par exemple, quand nous disonsque notre ordinateur ne veut pas s’allumer. Mais il s’agit ici d’une façon de parler, de là à êtreconvaincu que la machine a réellement des convictions, des désirs et des intentions, il y a unfossé que tous ne sont pas prêts à franchir.Quelque que soit la situation, nous devons commencer à nous demander si nous devons ou nonfaire des robots des personnes légales, ce qui impliquerait potentiellement qu’ils formeraientune nouvelles catégorie d’êtres dotés de droits constitutionnels. Des débats juridiques serontalors nécessaires, qui rappelleront peut-être ceux qui ont eu lieu dans la Rome Antique pourdéterminer les droits, et la responsabilité juridique et morale des esclaves (Pagallo, 2013).Nous devons commencer à statuer sur la responsabilité juridique des robots : leur implanterdes composants qui produiraient un raisonnement moral intégrant les limites imposées parles lois et les conventions en vigueur pourrait être une solution. C’est précisément ce queArkin (2009) préconise à l’égard des robots militaires. Enfin, nous devons nous demander siles êtres humains doivent endosser de nouvelles responsabilités concernant le comportementdes machines.
L'intelligence artificielle décide(ra)-t-elle à notre place ?
https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-innovation/culture-numerique-chronique-du-dimanche-27-octobre-2019 a écrit:
Pour le philosophe, cette technologie n’a pas pour ambition de remplacer l’esprit humain car elle ne cherche pas à en reproduire sa pensée. C’est son résultat qu’elle tend à remplacer, dans le but d’accélérer le processus de synthèse dont l’être humain est capable. Le rôle de la philosophie est alors de comprendre la portée de cette rupture technologique majeure. Pour Gaspard Koenig, les techniques de l’IA telles qu’elles sont appliquées industriellement aujourd’hui, conduiraient à déléguer la capacité de choix de l’individu à la machine. Devenant de plus en plus manipulable, son autonomie et sa responsabilité sont alors remises en question.
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Rien à voir ou peut-être que si....
Quelle est (la liberté de) l'intention des traducteurs de textes religieux ?
Quelle est la fiabilité de la traduction par rapport au message original ?
Quel est la place de la vérité par rapport au but recherché (librement ou pas) ?
Quelle vérité est contenue dans les traces historiques ?
Comment décider si on peut savoir ? (ou l'inverse)
(j'ai mes réponses )
https://www.wdl.org/fr/item/4107/view/1/1/
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
écoutons les mots .
Wiki dit :
" Nom commun
Cas Singulier Pluriel
Nominatif arbiter arbitrī
Témoin, spectateur.
mi jam arbitri vicini sunt, Plaute : mes voisins voient tout ce qui se passe chez moi."
Témoin , spectateur , donc .
La tenue vestimentaire de l'arbitre , est , dans de nombreux sports , noire et blanche , couleurs polaires ( du pole ) , rayure ou damier , comme la symbolique figure tai chi .
Libre arbitre me sonne pleonastique
car j'entends par " arbitre", du centre , donc a méme de transcender la dualité , par son essence parfumée de totalité , du sens de la totalité , de sa reminiscence . Comme une bague en or est l'or .
Seul est libre ce qui est du centre car " ni d'orient , ni d'occident " . Son pouvoir est d'inter ligere , de " faire " le lien , un des sens de l'etymologie de logos .
Cette singularité donne aussi à l'arbitre , au témoin un statut " à part ", tabou , " nul n'est prophète en son pays " . C'est le prix de la liberté de ce royaume , au monde et pas du monde . A la foi " comme " et " different " , il représente le " Loin-proche " . Il peut communiquer avec chaque partie , et n'est d'aucune .
La liberté etant absence de contrainte , seule une forme de totalité peut l'experimenter .
Ainsi sa liberté ne serait pas de faire ( ce que "je" veux ) , d'agir , mais d'étre libre de l'action (sanskrit karma ) , des "fruits" de l'action , donc du "je" qui "veut" , de son illusoire continuité et donc existence , par la conscience qu'il est une convention .
La porte serait en dedans .
Conscience témoin , libre de la personne .
2 films pour illustrer l'idée de ce "statut" , de cette "fonction" , " station " au sens d'état d'étre :
" Theorème " de Pier Paolo Pasolini
" L'ange exterminateur " de Luis Bunuel
Intelligence artificiel me dissone car je ne connais , en mon experience , d'intelligence que de la Vie car elle est totale . Seule elle fait le moucheron et l'élephant , le cyclone et la caresse , Marc Dutroux comme Yuval Noah Harari . Je me méfie des imitations . Il vaut mieux s'adresser au bon dieu qu'à ces singes .
Plus serieusement :
Les musulmans sont de Betelgeuse et leur vaisseau spatial , dont je ne peux ici reproduire une image dans le soucis de protéger ma source , est en forme de couscoussière .
Je suis formel , j'ai un ami qui a connu la belle fille de la cousine du dentiste de l'herboriste du gynéco de la kine du garagiste de la fille de la belle-soeur du cousin du voisin par alliance de jean-claude Bourret .
Mais , chut !
Wiki dit :
" Nom commun
Cas Singulier Pluriel
Nominatif arbiter arbitrī
Témoin, spectateur.
mi jam arbitri vicini sunt, Plaute : mes voisins voient tout ce qui se passe chez moi."
Témoin , spectateur , donc .
La tenue vestimentaire de l'arbitre , est , dans de nombreux sports , noire et blanche , couleurs polaires ( du pole ) , rayure ou damier , comme la symbolique figure tai chi .
Libre arbitre me sonne pleonastique
car j'entends par " arbitre", du centre , donc a méme de transcender la dualité , par son essence parfumée de totalité , du sens de la totalité , de sa reminiscence . Comme une bague en or est l'or .
Seul est libre ce qui est du centre car " ni d'orient , ni d'occident " . Son pouvoir est d'inter ligere , de " faire " le lien , un des sens de l'etymologie de logos .
Cette singularité donne aussi à l'arbitre , au témoin un statut " à part ", tabou , " nul n'est prophète en son pays " . C'est le prix de la liberté de ce royaume , au monde et pas du monde . A la foi " comme " et " different " , il représente le " Loin-proche " . Il peut communiquer avec chaque partie , et n'est d'aucune .
La liberté etant absence de contrainte , seule une forme de totalité peut l'experimenter .
Ainsi sa liberté ne serait pas de faire ( ce que "je" veux ) , d'agir , mais d'étre libre de l'action (sanskrit karma ) , des "fruits" de l'action , donc du "je" qui "veut" , de son illusoire continuité et donc existence , par la conscience qu'il est une convention .
La porte serait en dedans .
Conscience témoin , libre de la personne .
2 films pour illustrer l'idée de ce "statut" , de cette "fonction" , " station " au sens d'état d'étre :
" Theorème " de Pier Paolo Pasolini
" L'ange exterminateur " de Luis Bunuel
Intelligence artificiel me dissone car je ne connais , en mon experience , d'intelligence que de la Vie car elle est totale . Seule elle fait le moucheron et l'élephant , le cyclone et la caresse , Marc Dutroux comme Yuval Noah Harari . Je me méfie des imitations . Il vaut mieux s'adresser au bon dieu qu'à ces singes .
Plus serieusement :
Les musulmans sont de Betelgeuse et leur vaisseau spatial , dont je ne peux ici reproduire une image dans le soucis de protéger ma source , est en forme de couscoussière .
Je suis formel , j'ai un ami qui a connu la belle fille de la cousine du dentiste de l'herboriste du gynéco de la kine du garagiste de la fille de la belle-soeur du cousin du voisin par alliance de jean-claude Bourret .
Mais , chut !
Invité- Invité
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
horizon artificiel a écrit:
Danser, étymologiquement, n'est-ce pas tirer du cercle une ligne ouverte ? Etirer le cycle en longueur linaire ?
je ne sais pas si c'est étymologique mais c'est en tout cas ce qui se passe, passer de la ligne au cercle et du cercle à la ligne. et quand on combine les deux, on a la spirale.
en hockey sur glace aussi, ils sont super doués pour danser sur la glace cf mon avatar.
Dernière édition par isadora le Mer 10 Mar 2021 - 9:16, édité 1 fois (Raison : précision)
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: J'aime la synergie spirituelle
L’une de ses manifestations est Shiva Nataraja. Sous cette forme il incarne le danseur cosmique qui rythme l’univers tout entier, en alternant les phases de création et de destruction.
En sanskrit, « nata » signifie danse et « raja » signifie roi.
La danse est considérée en Inde comme un moyen pour parvenir à l’extase et de s’unir avec le divin. Shiva Nataraj est le dieu de la danse et il est vénéré par les musiciens et les danseurs de l’Inde.
Le temple de Nataraja situé a Chidambaram (60 km au sud de Pondichery) lui est entièrement dédié. Dans la pierre de ce temple sont sculptées les postures du Bharata Natyam, la danse classique sacrée du sud de l’Inde, directement inspirée de la danse sacrée de Shiva. Selon la légende, ce temple a été construit sur le lieu ou Shiva dansa le tandâva devant les sages de la forêt de Dârukavana.
Le tandâva est « la danse de la félicité » qui créé et recrée l’univers à l’infini. Cette danse cosmique symbolise le renouvellement périodique du monde.
Pour les hindous, la danse est plus ancienne que le monde lui-même, car c’est la danse de Shiva qui crée le monde. Danser est aussi le plus beau moyen de plaire à son dieu. En dansant on laisse libre court à son inspiration, sa créativité, et on se met en harmonie avec les vibrations de l’univers.
Cet aspect de Shiva montre son énergie infatigable, qui peut être active ou passive, statique ou dynamique, tournée vers l’extérieur ou l’intérieur, car ce qui se joue dans l’univers se ressent aussi dans l’intimité de l’être et si Nataraja est le danseur cosmique, il est aussi le Dieu qui danse dans le cœur de l’homme.
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
La notion d’arbitre me fait penser à l’aiguille d’une balance à deux plateaux et cette aiguille penche vers le plateau le plus lourd.
La danse, le chant, la musique : souvent ce ne sont pas les mêmes interprètes.
Il n’est pas facile de savoir utiliser tout son corps, sa bouche, ses oreilles, ses mains.
La danse, le chant, la musique : souvent ce ne sont pas les mêmes interprètes.
Il n’est pas facile de savoir utiliser tout son corps, sa bouche, ses oreilles, ses mains.
Re: J'aime la synergie spirituelle
Isadora, merci pour cette précision et pour l'explication de ton avatar
Merci pour vos messages à tous.
Merci pour vos messages à tous.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Dense danse .
La raison humaine est impuissante à prouver ou à réfuter l’existence du Soi, parce
que le Soi est précisément cette indubitable présence à Soi qu’il est vain de chercher
à établir ou à nier par le raisonnement, et parce que tout raisonnement a pour
condition de possibilité le Soi qu’on voudrait établir ou réfuter.
Cependant, parceque, par un acte libre, le Soi joue à se voiler à lui-même en assumant la forme du
sujet empirique, la raison joue un rôle considérable dans le processus par lequel le
sujet empirique en vient à se reconnaître comme conscience pure .
Cependant, puisque le [Soi], bien qu’il soit perçu, n’est pas aperçu, en raison d’une méconnaissance,
cette « reconnaissance » est montrée grâce à la mise en évidence des pouvoirs du Soi.
" Le Soi Et L’Autre: Identité, Différence Et Altérité Dans la Philosophie de la Pratyabhijñā "
Isabelle Ratié
que le Soi est précisément cette indubitable présence à Soi qu’il est vain de chercher
à établir ou à nier par le raisonnement, et parce que tout raisonnement a pour
condition de possibilité le Soi qu’on voudrait établir ou réfuter.
Cependant, parceque, par un acte libre, le Soi joue à se voiler à lui-même en assumant la forme du
sujet empirique, la raison joue un rôle considérable dans le processus par lequel le
sujet empirique en vient à se reconnaître comme conscience pure .
Cependant, puisque le [Soi], bien qu’il soit perçu, n’est pas aperçu, en raison d’une méconnaissance,
cette « reconnaissance » est montrée grâce à la mise en évidence des pouvoirs du Soi.
" Le Soi Et L’Autre: Identité, Différence Et Altérité Dans la Philosophie de la Pratyabhijñā "
Isabelle Ratié
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
libre arbitre
" En quel sens peut-on dire que la conscience est libre ?
Je parcours avec attention et délectation le livre d'Isabelle Ratié sur la philosophie de la Reconnaissance (pratyabhijñā). Dans sa conclusion, elle constate que tout tient dans la liberté :
"A l'issue de cette exploration des textes d'Utpaladeva et d'Abhinavagupta consacrés à l'identité, à la différence et à l'altérité, force est de constater qu'à tous ces problèmes sans exception, la Pratyabhijñā n'apporte, au fond, c'est-à-dire en dépit de la complexité des controverses dans lesquelles elle se glisse, qu'une seule et unique solution : la liberté (svātantrya) de la conscience.
(...)
la conscience est svatantra, autonome, en ce premier sens qu'elle ne dépend pas de l'Autre, puisque, selon le principe même des bouddhistes, elle est ce qui se manifeste par soi et prend conscience de soi par soi - c'est pourquoi la liberté de la conscience est "absence d'expectative vis-à-vis de l'Autre" (ananyamukhaprekṣitva) ; mais elle est aussi libre à l'égard de sa propre identité. Son dynamisme ou son "être-agent" (kartṛtā), en effet, c'est précisément le fait que son existence n'est confinée à aucune essence qui lui préexisterait, car si les objets son déterminés une fois pour toutes à avoir une forme particulière qui leur est propre et dont ils ne peuvent s'écarter sans s'abolir, la conscience est capable d'assumer toutes les formes, y compris celle de l'Autre, et peut s'apparaître comme limitée ou contractée alors qu'elle ne l'est pas. Sa liberté n'est donc pas seulement une indépendance vis-à-vis de l'autre, mais encore une indépendance vis-à-vis de soi qu'Abhinavagupta décrit comme "le fait de ne pas reposer seulement dans une adéquation exclusive à soi, contrairement à une entité inerte" (ātmamātratāyām eva jaḍavad aviśrāntatvam) : selon la Pratyabhijñā, le Soi, c'est précisément ce qui est sans sans être confiné à un "être-seulement-soi" (ātmamātratā)." (pp. 714-715)
Ainsi, la Reconnaissance n'est pas un non-dualisme de l'être pur (sanmātratā), mais bien de la liberté, y compris par rapport à l'être, pur ou différencié, donné ou construit. La synthèse d'Isabelle Ratié prend ici des accents sartrien, comme en plusieurs autres endroits de son travail. Car c'est là, en effet, un point essentiel aussi bien de la Reconnaissance que de l'existentialisme.
A sa façon, la Reconnaissance célèbre la vacuité d'existence propre, condition de la liberté. Il ne saurait donc être question d'aspirer à perdre toute identification pour simplement "être". Le propre de la conscience, c'est au contraire ce pouvoir de s'arracher à l'être, qui s'exprime aussi bien dans la réflexion que dans la distraction la plus banale.
Dès lors, il devient impossible d'enfermer une conscience - la conscience telle qu'elle s'identifie librement à telle ou telle individualité - dans l'être, dans un concept, dans une nature, dans une forme, dans une essence.
D'où cette question : la Reconnaissance ne formule-t-elle pas l'Idée (tātparya) du dharma du Bouddha ? Je veux dire, la liberté n'est-elle pas le concept abouti de la vacuité ? "
David Dubois
" En quel sens peut-on dire que la conscience est libre ?
Je parcours avec attention et délectation le livre d'Isabelle Ratié sur la philosophie de la Reconnaissance (pratyabhijñā). Dans sa conclusion, elle constate que tout tient dans la liberté :
"A l'issue de cette exploration des textes d'Utpaladeva et d'Abhinavagupta consacrés à l'identité, à la différence et à l'altérité, force est de constater qu'à tous ces problèmes sans exception, la Pratyabhijñā n'apporte, au fond, c'est-à-dire en dépit de la complexité des controverses dans lesquelles elle se glisse, qu'une seule et unique solution : la liberté (svātantrya) de la conscience.
(...)
la conscience est svatantra, autonome, en ce premier sens qu'elle ne dépend pas de l'Autre, puisque, selon le principe même des bouddhistes, elle est ce qui se manifeste par soi et prend conscience de soi par soi - c'est pourquoi la liberté de la conscience est "absence d'expectative vis-à-vis de l'Autre" (ananyamukhaprekṣitva) ; mais elle est aussi libre à l'égard de sa propre identité. Son dynamisme ou son "être-agent" (kartṛtā), en effet, c'est précisément le fait que son existence n'est confinée à aucune essence qui lui préexisterait, car si les objets son déterminés une fois pour toutes à avoir une forme particulière qui leur est propre et dont ils ne peuvent s'écarter sans s'abolir, la conscience est capable d'assumer toutes les formes, y compris celle de l'Autre, et peut s'apparaître comme limitée ou contractée alors qu'elle ne l'est pas. Sa liberté n'est donc pas seulement une indépendance vis-à-vis de l'autre, mais encore une indépendance vis-à-vis de soi qu'Abhinavagupta décrit comme "le fait de ne pas reposer seulement dans une adéquation exclusive à soi, contrairement à une entité inerte" (ātmamātratāyām eva jaḍavad aviśrāntatvam) : selon la Pratyabhijñā, le Soi, c'est précisément ce qui est sans sans être confiné à un "être-seulement-soi" (ātmamātratā)." (pp. 714-715)
Ainsi, la Reconnaissance n'est pas un non-dualisme de l'être pur (sanmātratā), mais bien de la liberté, y compris par rapport à l'être, pur ou différencié, donné ou construit. La synthèse d'Isabelle Ratié prend ici des accents sartrien, comme en plusieurs autres endroits de son travail. Car c'est là, en effet, un point essentiel aussi bien de la Reconnaissance que de l'existentialisme.
A sa façon, la Reconnaissance célèbre la vacuité d'existence propre, condition de la liberté. Il ne saurait donc être question d'aspirer à perdre toute identification pour simplement "être". Le propre de la conscience, c'est au contraire ce pouvoir de s'arracher à l'être, qui s'exprime aussi bien dans la réflexion que dans la distraction la plus banale.
Dès lors, il devient impossible d'enfermer une conscience - la conscience telle qu'elle s'identifie librement à telle ou telle individualité - dans l'être, dans un concept, dans une nature, dans une forme, dans une essence.
D'où cette question : la Reconnaissance ne formule-t-elle pas l'Idée (tātparya) du dharma du Bouddha ? Je veux dire, la liberté n'est-elle pas le concept abouti de la vacuité ? "
David Dubois
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horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Ricard / vacuité .
Un Ricard sinon rien .
Je va cuité.
On est jamais mieux servi que par soi-même,
j'm'auto trolle
.
drunken with the divine ...
Un Ricard sinon rien .
Je va cuité.
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Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
La conscience extraterrestre.....
Paradoxe de Fermi.
Mais où sont les aliens ????
https://www.franceculture.fr/sciences/les-civilisations-extraterrestres-sont-deja-mortes-et-autres-theories-expliquant-labsence-daliens
Quelle spiritualité pourraient-ils avoir ? Sont-ils éveillés ?
------------
(Pourraient-ils ne pas être conscients de nous comme nous ne sommes pas conscients d'eux ?)
(Je pense quand-même que s'ils ne voient pas notre intérêt, ils pourraient voir celui de nos ressources naturelles...)
--------
Coming out : je suis une alien, étrangère, autre....
J'en suis ravie
Paradoxe de Fermi.
Mais où sont les aliens ????
https://www.franceculture.fr/sciences/les-civilisations-extraterrestres-sont-deja-mortes-et-autres-theories-expliquant-labsence-daliens
Quelle spiritualité pourraient-ils avoir ? Sont-ils éveillés ?
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(Pourraient-ils ne pas être conscients de nous comme nous ne sommes pas conscients d'eux ?)
(Je pense quand-même que s'ils ne voient pas notre intérêt, ils pourraient voir celui de nos ressources naturelles...)
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J'en suis ravie
Dernière édition par horizon artificiel le Mer 10 Mar 2021 - 22:49, édité 1 fois
horizon artificiel- Messages : 3526
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Re: J'aime la synergie spirituelle
horizon artificiel a écrit:La conscience extraterrestre..... Quelle spiritualité pourraient-ils avoir ? Sont-ils éveillés ?
Il n'y a guère besoin d'aller chercher midi à 14 heures pour répondre à ta question, il est même possible de rester sur Terre :
Prenons les arbres (afin de ne pas oublier le règne végétal) ; leur spiritualité est si intense que nous (les humains), devrions avoir honte de notre manque de Foi. Et l'explication est fort simple ; les arbres et le monde végétal sont immobiles et tributaires de l'endroit où ils se trouvent. Et c'est de cet endroit même, si précieux et si immuable, qu'ils rendent grâce aux Cieux (à leur manière bien évidemment).
Quant aux extra-terrestres, si ils venaient nous rendre visite et s'ils sont "éveillés" (comme le souhaiterait peut-être confusément Horizon Artificiel), la encontre entre un "éveillé" humain et un "éveillé" extra-terrestre se ferait tout à fait silencieusement, dans la mesure où l'Un et l'Autre auraient tous les deux conscience de l'Unicité.
a contrario, il y aura sûrement des non_éveillés extra-terrestres qui rendront visite à des non_éveillés humains (statistiquement fort nombreux) ... pas plus les Huns que les Z'autres n'auront conscience de l'Unicité et ce sera alors la guerre et la fin de l'Humanité dans la mesure où (logiquement) ce sont les qui auront une extra_technologie et nous, pas grand chose pour nous défendre.
Morale de l'histoire ; si nous voulons que l'Humanité ne s'éteigne, éveillons-nous afin que plus de guerres il n'y ait !
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Re: J'aime la synergie spirituelle
Encore un peu de vacuité :
http://eveilphilosophie.canalblog.com/archives/2016/05/07/33776916.html a écrit:
"Le mystère de la simple prière contemplative est entièrement un mystère d’amour divin, de vocation personnelle et de don gratuit. C’est ceci, et ceci seulement, qui assure réellement sa « vacuité » dans laquelle il ne subsiste rien de notre personne…
Dans la vie contemplative, ne comptent ni le désir ni le refus du désir, mais uniquement ce « désir » qui est une sorte de « vacuité », c’est-à-dire qui acquiesce à l’inconnu et paisisiblement avance, tout en ne distinguant pas de voie. Tous les paradoxes de la voie contemplative se réduisent au suivant : être sans désir et en même temps mû par un désir si grand qu’il en est incompréhensible. Ce désir est trop énorme pour pouvoir être complètement ressenti. C’est un désir aveugle, apparemment un désir pour « rien » dans la mesure où rien ne peut le contenir. Et ne pouvant reposer en rien, il repose — d’un point de vue relatif — dans la vacuité. Non dans la vacuité à proprement parler mais dans un vide qui est son propre objet et but. A vrai dire, il n’existe pas d’entité qui soit pure vacuité, et celle seulement négative du faux contemplatif est « quelque chose » non pas « rien ». Cette chose n’est que l’obscurité du moi, dont sont délibérément exclus tous les êtres.
La vraie vacuité, à l’inverse, transcende toutes choses, et néanmoins est immanente en tout. Car ce qui ici paraît du vide est en réalité de l’être pur. Ou du moins le philosophe pourrait-il en donner cette définition. Aux yeux du contemplatif, en fait, il en va différemment, elle n’est ni ceci ni cela. Vous pouvez la décrire de toutes les façons possibles, elle sera toujours autre. Sa caractéristique, du moins pour le contemplatif chrétien, est l’amour pur, la liberté pure. Elle est amour affranchi de tout, déterminé par rien ni retenu par aucun lien. Amour qui est son propre objet. C’est, par l’Esprit Saint, avoir part à la charité infinie de Dieu. Donc, lorsque Jésus incitait ses disciples à aimer, il leur disait d’aimer aussi universellement que le Père qui répand la pluie tout autant pour le juste que pour l’impie. « Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait ». Cette pureté, cette liberté et cette indétermination est l’essence même du christianisme. C’est à cette transcendance qu’invite la prière monastique."
Thomas Merton, Traduit de l’anglais par Béatrice Jehl
horizon artificiel- Messages : 3526
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Re: J'aime la synergie spirituelle
Jnâna-dakshinâ-mûrti
Ô Soi intérieur !
vois ta propre essence !
Cet état absolument permanent
ne peut être aliéné ni libéré,
car il est tout ce qui est.
Râmeshvar Jhâ, La Liberté de la conscience, Arfuyen
Ô Soi intérieur !
vois ta propre essence !
Cet état absolument permanent
ne peut être aliéné ni libéré,
car il est tout ce qui est.
Râmeshvar Jhâ, La Liberté de la conscience, Arfuyen
Invité- Invité
horizon artificiel- Messages : 3526
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Re: J'aime la synergie spirituelle
Les expériences spirituelles intérieures ne seront jamais des vérités validées par la science dure....
Cela doit être une preuve que les illuminés sont ramollis du cerveau....
Cette nuit, j'ai rêvé que j'assistais comme spectatrice à un concours de tango....
Les juges portaient diverses tenues en noir et blanc...
Le tango, voie spirituelle.....
Sidi Larbi Cherkaoui : Tango ontologique
Cela doit être une preuve que les illuminés sont ramollis du cerveau....
Cette nuit, j'ai rêvé que j'assistais comme spectatrice à un concours de tango....
Les juges portaient diverses tenues en noir et blanc...
Le tango, voie spirituelle.....
Sidi Larbi Cherkaoui : Tango ontologique
https://www.trilogies.org/articles/sidi-larbi-cherkaoui-tango a écrit:
Au bout de soi, l’infini
La clé du processus permettant d’atteindre cet idéal est l’expérimentation continuelle. Expérimenter, c’est traverser (les frontières), hybrider (les cultures et les langages), aller au-delà, plus « loin » (titre de l’un de ses précédents spectacles). Accomplir toujours un pas de plus pour aller au bout de soi-même et de la relation, jusque-là où elle ouvre sur la liberté, l’infini, le sacré, la vérité ultime de l’être et du cosmos.
La danse a ce don de conduire au spirituel par le corps, le tango plus spécifiquement par la sensualité débridée. En sachant que la passion et la fougue n’excluent pas la rigueur, au contraire. Dans Milonga, tout est d’une précision millimétrique, mais le sentiment de l’improvisation – autre caractéristique du tango – demeure. Et Cherkaoui d’ajouter : « Je me suis rendu compte que c’est une danse extrêmement logique, très mathématique. Et, dans ce contexte, les mathématiques confinent au mystique. Parce qu’il y a des moments si précis que la danse en devient d’une beauté et d’une sensibilité extraordinaires. J’aime ce rapport cosmique. »
horizon artificiel- Messages : 3526
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Re: J'aime la synergie spirituelle
La danse comme une continuité du modèle homéostatique.... (homéostasie socioculturelle)
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01174740/file/29902_FOURNIE_2012_archivage.pdf a écrit:
DANSE, ÉMOTIONS ET PENSEE EN MOUVEMENT
Contribution à une sociologie des émotions
Les cas de Giselle et de MayB Mots clés : émotion, confection, médiation, public, acteurs, danse, corps, mouvement, expérience
Ce travail propose une réflexion menée à la croisée d’une sociologie des émotions, objet principal de la recherche, et d’une sociologie de l’art. En effet, la représentation d’un ballet romantique, Giselle, de Jules Perrot et Jean Coralli et d’un ballet contemporain,MayB, de Maguy Marin, forme le terrain de l’enquête. L’enjeu de l’analyse a consisté à rendre visibles les différents mouvements des émotions, à l’œuvre lors d’une soirée chorégraphique. D’un côté, le mouvement des danseurs sur la scène, qui, s’appuyant sur la technique corporelle, mais aussi la musique, le récit, les costumes et les décors, confectionnent les émotions. D’un autre côté, le mouvement des pensées, visibles chez les danseurs comme chez les spectateurs, à travers une sorte de dialogue intérieur participant à la fabrication des émotions individuelles. Enfin, le mouvement collectif des émotions échangées entre les danseurs et les spectateurs, dans un va-et-vient permanent, nécessaire à la construction de la matière chorégraphique. La méthodologie, qualitative, a été constituée de manière à saisir les différents temps de cette confection émotionnelle. Les observations directes, réalisées durant les répétitions, permettent de saisir, en amont, comment une technique de danse fabrique les émotions. L’observation participante lors des spectacles offre l’illustration, intime, du vécu corporel et émotionnel d’un spectateur : le ballet devient expérience, les spectateurs, acteurs de la soirée en train de se faire. Enfin, les entretiens, réalisés auprès des danseurs et des spectateurs, fournissent une matière sensible à la réflexion, tournée vers une sociologie compréhensive. Au final, la thèse présente les émotions comme « le corps » des relations sociales. Au travers elles, les individus se saisissent les uns des autres, soulignent leurs différences ou leurs similitudes, s’adaptent ou non au groupe, selon la « prise » ou la « déprise » des émotions du ballet sur eux.
https://www.erudit.org/fr/revues/theologi/2017-v25-n1-theologi04204/1055239ar.pdf a écrit:
Résumé de l'article
Dans les Lois de Platon, la danse (choreia) prend une place importante au sein de l’éducation. Substituant l’ordre aux gesticulations et aux mouvements désordonnés de l’enfance grâce au pouvoir du rythme, elle produit des effets apaisants mais aussi structurants au sein de l’âme agitée ou tourmentée. Don des dieux, elle enchante pour un temps le quotidien laborieux des hommes lors des fêtes religieuses. Mais si Platon la met au coeur de sa cité, c’est surtout qu’avec sa capacité à créer de l’ordre, elle devient un formidable outil de stabilisation politique;
horizon artificiel- Messages : 3526
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Re: J'aime la synergie spirituelle
“Celui qui connaît la vertu de la danse vit en Dieu, parce qu’il sait comment l’amour tue *”
Gélâleddîn Rûmî
* fana al fana
Gélâleddîn Rûmî
* fana al fana
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Le silence, c'est la distanciation par rapport aux perturbations du monde extérieur et du mental, et par rapport aux mots du dicible...
Renoncer à verbaliser le divin dans une observation définitive à la troisième personne, dans une définition "objective" comme si on pouvait prendre du recul sur Lui pour le contraindre dans des mots trop étroits.
Et pourtant, nous prenons conscience et nous avons besoin de mots donc nous observons le "phénomène" divin qui se donne à observer, subjectivement, dans une relation personnelle et intersubjective, et dans une démarche d'union et d'abandon en Lui. Le divin n'est plus une question ; Il est la réponse qui fait silence aux bruits du monde des choses. (Les contraires s'annulent en Lui)
Observer sa propre individualité comme étrangère tout en renonçant à l'extériorité du divin.
S'anéantir en Lui.
Se détacher du monde matériel pour s'attacher à la lumière spirituelle, au Bien Aimé.
Renoncer à verbaliser le divin dans une observation définitive à la troisième personne, dans une définition "objective" comme si on pouvait prendre du recul sur Lui pour le contraindre dans des mots trop étroits.
Et pourtant, nous prenons conscience et nous avons besoin de mots donc nous observons le "phénomène" divin qui se donne à observer, subjectivement, dans une relation personnelle et intersubjective, et dans une démarche d'union et d'abandon en Lui. Le divin n'est plus une question ; Il est la réponse qui fait silence aux bruits du monde des choses. (Les contraires s'annulent en Lui)
Observer sa propre individualité comme étrangère tout en renonçant à l'extériorité du divin.
S'anéantir en Lui.
Se détacher du monde matériel pour s'attacher à la lumière spirituelle, au Bien Aimé.
Dernière édition par horizon artificiel le Ven 12 Mar 2021 - 13:24, édité 1 fois (Raison : précision)
horizon artificiel- Messages : 3526
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Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
" Le reste , c'est l'amour qui te le dira .
Soi comme les compagnons de la caverne .
A la fois endormi et réveillé . "
libre arbitre
A la foi " comme " et " different " , il représente le " Loin-proche " . Il peut communiquer avec chaque partie , et n'est d'aucune .
Soi comme les compagnons de la caverne .
A la fois endormi et réveillé . "
libre arbitre
A la foi " comme " et " different " , il représente le " Loin-proche " . Il peut communiquer avec chaque partie , et n'est d'aucune .
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
je suis ce que je suis
donnant à voir à l'autre ce qu'il veut bien que je sois à ses yeux
alors j'accepte aussi de ne pas être
toute la subtilité de la démarche, de ses pas posés sur la Terre,
accompagner l'autre à son rythme, dans l'ensemble de sa conscience.
Aimer, aimer l'autre à la hauteur de ce qu'il est capable,
Le moment opportun est celui qui touche le coeur,
alors à ce moment là, donner
donner à voir l'ensemble qui nous fait
...
car c'est quand l'homme se met à nu devant lui-même,
qu'il accepte de voir son propre reflet, sa propre illusion,
de séparation.
Etre digne de ce "je suis", c'est sentir quand, ou et avec qui agir.
...alors cet autre nous laissera toucher son coeur dans un élan de courage,
nous verrons dans ses yeux sa nature profonde.
La peur de l'inconnu, de cet infini qui le fait, n'est plus.
Il sera dès lors son propre guide,
il n'est d'autre question, ni d'autre réponse.
Danser la vie, les pas gracieux dans la lumière de l'instant au son
...peut-être des sept trompettes?!
mais si la mélodie est juste,
la règle est une.
.
donnant à voir à l'autre ce qu'il veut bien que je sois à ses yeux
alors j'accepte aussi de ne pas être
toute la subtilité de la démarche, de ses pas posés sur la Terre,
accompagner l'autre à son rythme, dans l'ensemble de sa conscience.
Aimer, aimer l'autre à la hauteur de ce qu'il est capable,
Le moment opportun est celui qui touche le coeur,
alors à ce moment là, donner
donner à voir l'ensemble qui nous fait
...
car c'est quand l'homme se met à nu devant lui-même,
qu'il accepte de voir son propre reflet, sa propre illusion,
de séparation.
Etre digne de ce "je suis", c'est sentir quand, ou et avec qui agir.
...alors cet autre nous laissera toucher son coeur dans un élan de courage,
nous verrons dans ses yeux sa nature profonde.
La peur de l'inconnu, de cet infini qui le fait, n'est plus.
Il sera dès lors son propre guide,
il n'est d'autre question, ni d'autre réponse.
Danser la vie, les pas gracieux dans la lumière de l'instant au son
...peut-être des sept trompettes?!
mais si la mélodie est juste,
la règle est une.
.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: J'aime la synergie spirituelle
" je suis ce que je suis "
" la règle est une."
Ramana Maharshi disait que l'on pouvait resumer le message biblique à ces deux phrases :
" Be still and know that I am God ."
" I am that I am ."
( Accessoirement et hors sujet mais la pensée arborescente en permaculture ça s'élague difficilement , il était quand méme bien flippant dans " Tom Sawyer " , jolindien , avec sa balafre , quand j'étais ptit . Fort heureusement , maintenant j'suis grand et j'ai les moyens d'avoir des peurs de grand comme jeancastex que l'on dirait sorti des "tontons flingeurs " moins la comédie , et toute ressemblance d'un pseudo avec un personnage de fiction est absolument fortuite et dans ma téte , et puis il ne peut pas vraiment y avoir de hors sujet en esprit , puisqu'en totalité , là ou que ça synergise , ( au bled quoi ) .)
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Je ne vois pas trop en quoi la science s'oppose au divin..... Je crois que de nombreux scientifiques sont croyants et qu'un nombre encore plus grand de scientifiques ne sont pas théophobes....
Hawking croyait à la théorie M, qui n'est bien qu'une croyance, absolument pas démontrée parce que remplie de contradictions. Si l'univers s'est créé à partir de la gravitation, qui a créé la gravitation ?
https://sciencepost.fr/stephen-hawking-croyait-en-la-m-theorie-pour-expliquer-lunivers-mais-de-quoi-sagit-il/
Alors, chacun croit comme il veut ou croit vouloir, à propos de Dieu, de sa "définition", à propos de la vérité, ou à propos des croyants, de leur niveau intellectuel...
Hawking croyait à la théorie M, qui n'est bien qu'une croyance, absolument pas démontrée parce que remplie de contradictions. Si l'univers s'est créé à partir de la gravitation, qui a créé la gravitation ?
https://sciencepost.fr/stephen-hawking-croyait-en-la-m-theorie-pour-expliquer-lunivers-mais-de-quoi-sagit-il/
https://www.lepoint.fr/religion/les-scientifiques-a-la-recherche-de-dieu-22-12-2011-1429891_3958.php a écrit:
Les scientifiques sont au moins d'accord sur un point: il est impossible de trouver une preuve de l'existence ou de la non-existence de Dieu. "Sinon, cela se saurait depuis longtemps", remarque Jacques Arnould, prêtre dominicain, chargé de mission "éthique" au Centre national d'études spatiales. "Dieu et la science ne jouent pas sur le même terrain. Il n'y a donc pas à les opposer ni à les unir. On ne peut pas faire de raisonnement scientifique sur Dieu, encore moins d'expériences ou de recherches pour le détecter", constate Jean-Pierre Luminet, directeur de recherche au laboratoire Univers et théories de l'Observatoire de Paris-Meudon. Ce sont deux démarches "fondamentalement incompatibles, renchérit Jerry Coyne, biologiste athée de l'université de Chicago. La science s'appuie sur des preuves, une méthodologie empirique qui implique des tests, des vérifications répétées, le doute... La religion est fondée sur la révélation, le dogme. La foi est une vertu en religion, alors qu'en science, c'est un vice". Le grand physicien et mathématicien chrétien Freeman Dyson voit, lui, science et religion comme "deux fenêtres qui donnent chacune une vue différente du même univers". Mais toutes deux sont pleines de trous et de mystères. "Pourquoi sommes-nous là, d'où vient notre savoir du bien et du mal? Ces mystères sont audelà de la science."
Le physicien Marcelo Gleiser a écrit:
"C'est un problème connu en philosophie, celui de la première cause: on est coincés. Nous devons avoir l'humilité d'accepter que nous sommes entourés de mystère"
"Il est extrêmement arrogant de voir des scientifiques descendre de leur tour d'ivoire pour faire des déclarations qui ne prennent pas en compte l'importance sociale des systèmes de croyance".
"Quand des scientifiques célèbres expliquent que la cosmologie a tout expliqué des origines de l'univers, et qu'on n'a plus besoin de Dieu, c'est n'importe quoi. Nous n'avons rien expliqué du tout".
https://www.challenges.fr/societe/le-physicien-marcelo-gleiser-la-science-ne-tue-pas-dieu_648957
Allan Sandage (1926-2010) Astronome a écrit:
“ Enfant, j’étais athée. C’est ma science qui m’a conduit à la conclusion que le monde est bien plus compliqué que ce qui peut être expliqué par la science. Ce n’est que par l’intermédiaire du surnaturel que je comprends le mystère de l’existence. ”
Schrödinger, physicien, Nobel 1933 a écrit:
" Le plus beau chef d’œuvre est celui fait par Dieu, selon les principes de la mécanique quantique…"
Planck, physicien, Nobel 1918 a écrit:
“ Rien ne nous empêche donc et notre instinct scientifique exige… d’identifier l’ordre universel de la science et le Dieu de la religion. Pour le croyant, Dieu se trouve au début; pour le physicien, Dieu se rencontre au terme de toute pensée. "
Albert Einstein, physicien, Nobel 1921 : a écrit:
“ Quiconque est sérieusement impliqué dans la science devient convaincu qu’un esprit se manifeste dans les lois de l’univers – un esprit infiniment supérieur à celui de l’homme, et devant lequel, nous avec nos pauvres pouvoirs, devons nous sentir humbles.”
Alors, chacun croit comme il veut ou croit vouloir, à propos de Dieu, de sa "définition", à propos de la vérité, ou à propos des croyants, de leur niveau intellectuel...
Dernière édition par horizon artificiel le Ven 12 Mar 2021 - 15:01, édité 1 fois (Raison : oublié d'écrire "Einstein".....)
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
HS ?
Popeye a écrit:
I yam what I yam
horizon artificiel- Messages : 3526
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Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Ah ben oui , mais sa femme est Olive , ni d'orient ni d'occident .
Et il est marin :
" Il y a trois sortes d'hommes
les vivants ,
les morts
et ceux qui vont sur la mer* ."
apocryphe Aristote
* de "l'ocean sans rivage" * , i guess .
* Ibn arabi
T'entend pas l'echo Umberto ?
Le fils de Noé rappeur à la maison ,
Sem yo logis .
?
spirituel
c'est aussi faire de l'esprit
ou
étre fait d'esprit ...
et la langue des oiseaux est mieux chantante qu'elle ne s'ecrit .
Elle conte mieux qu'elle ne compte aussi .
Et il est marin :
" Il y a trois sortes d'hommes
les vivants ,
les morts
et ceux qui vont sur la mer* ."
apocryphe Aristote
* de "l'ocean sans rivage" * , i guess .
* Ibn arabi
T'entend pas l'echo Umberto ?
Le fils de Noé rappeur à la maison ,
Sem yo logis .
?
spirituel
c'est aussi faire de l'esprit
ou
étre fait d'esprit ...
et la langue des oiseaux est mieux chantante qu'elle ne s'ecrit .
Elle conte mieux qu'elle ne compte aussi .
Dernière édition par kader le Ven 12 Mar 2021 - 15:19, édité 1 fois
Invité- Invité
horizon artificiel- Messages : 3526
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Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
" Tout ce qu'on dit de dieu doit étre ensuite nié ."
Nicolas de Cues
" Il ny a de connaissance de dieu que par l'inconnaissance , de saisie de soi que par l'oubli de soi . "
Jean Scott Erigène
Nicolas de Cues
" Il ny a de connaissance de dieu que par l'inconnaissance , de saisie de soi que par l'oubli de soi . "
Jean Scott Erigène
- nuit:
- La fête de la Nuit de Shiva (shiva-râtrî) représente la disparition de tout, à la fin d'un grand cycle cosmique, ou à la fin de n'importe quel cycle, grand ou petit, comme la fin d'une vie, la fin d'une journée, la fin d'une respiration, la fin d'une pensée.
Dans cette obscurité brille une lumière qui ne se couche jamais. Cette clarté est Shiva, Dieu, deva "celui qui brille". Je peux la découvrir dans l'intervalle entre deux pensées, entre veille et sommeil, entre présence et absence, entre deux respirations aussi.
Ensuite, je reconnais cette même lumière quand le monde réapparait. Et je ressens que tout est manifestation de cette lumière.
Comme le chante Abhinava Goupta, elle est
"cette lumière qui jamais ne se couche,
dans la lumière et l'obscurité aussi bien.
Il est cet Un en qui existent
tant les lumières que les ténèbres." (Quinze versets pour l'éveil, 1)
Toute chose brille parce qu'elle brille, cette Déesse qui se divertit ainsi à sa guise. A elle-même sa propre clarté : "Le Voyant ne perd jamais la vision". "Dans la lumière", dans l'état de veille. "Dans l'obscurité", l'état de sommeil profond, le coma, l'évanouissement. L'état d'inconscience n'est qu'un état de conscience indifférencié. Mais nous prenons cette absence de contenu différencié pour une absence de soi.
"En qui existent les lumières" : la présence de telle ou telle chose. "et les ténèbres" : l'absence de telle ou telle chose. Autrement dit, les choses apparaissent et disparaissent en cette lumière et par elle, elles n'en sont que les rayons, comme les vagues dans l'océan. Plonger en cette lumière, se laisser posséder par l'Être, est le tout de la vie intérieure. Rien d'autre n'est nécessaire, que cet unique nécessaire.
En effet, à quoi bon un "moyen" autre qu'elle ? De fait, le monde "extérieur" qui nous détourne de "l'intérieur" n'existe en réalité que par cette lumière et dans elle. Et tout apparaît à sa suite. Comment pourrait-elle être éclairée par ce qu'elle éclaire ? Comment la luciole pourrait-elle illuminer le jour ? En outre, tout ce qui apparaît est délimité, fini. Seul l'Apparaître en qui tout cela baigne, est infini. Nulle besoin de preuve, de méthode ni de moyen pour faire advenir cet unique antérieur à tout, car âme, être et vie de tout. Il est l'évidence insaisissable. Il n'est pas ceci, ni cela, mais ce par quoi ceci et cela sont. Il est ce qui se manifeste par soi, qui manifeste tout, que rien ne peut manifester.
Cependant, cet Un est doué du pouvoir d'inattention de d'oubli. Il peut donc s'oublier en moi et se reconnaître en moi. Rien n'est gagner par là. Et tout. Il y a ainsi une double causalité : l'Un est toujours déjà cause de tout ; et réaliser cela est cause de tous les biens. Telle est la "nuit" de Shiva, évidence éblouissante à toutes les paires d'yeux, limpide à l'œil unique qui embrasse tous les regards et qui n'attend qu'un geste d'abandon pour les embraser.
David Dubois
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
La physique a affirmé le temps avec Newton, et l'a nié avec Einstein...
Si le seul instant véritable est celui pris en conscience, si c'est celui qui se promène sur la ligne de notre histoire individuelle, le présent n'est qu'un présent de conscience individuelle, une conscience de la propre histoire personnelle de son être dans une suite continue d'évènements spatio-temporels, une présence de l'être à l'existence, une observation (consciente au moins partiellement) de la présence individuelle (de la conscience) dans l'espace-temps.
Et plus on prend conscience de l'espace-temps, plus l'espace temps apparait faux. Il n'y a pas de temps cosmique.
La présence à l'existence apparait comme existence d'une Présence, intemporelle.
La présence de chaque individu (conscience individuelle) apparait comme un élément de la présence universelle intemporelle en laquelle tous les éléments s'unifient, l'être n'existe que dans la présence UNE, dans l'UN en lequel tout existe, intemporel, éternel.
La présence de l'être individuel, c'est aussi l'être individuel de la présence.
La présence individuelle est la Présence traversée par l'individualité.
L'individu nait dans l'existence de l'être (comme partie de l'Être) et dans l'existence de la présence (comme partie de la Présence). L'individu en prend conscience, plus ou moins partiellement, au maximum de ces capacités de compréhension sur le chemin de son histoire.
A l'éveil, l'individu doute de son individualité.
A l'illumination, l'individu est nié dans l'Eternité.
------------
Jusqu'à la fin du temps individuel (temps/durée de l'existence individuelle) ou jusqu'à la fin (de l'existence) de l'univers temporel dans la "continuité temporelle" du vivant, la présence est un présent, un cadeau, un don.
Ici et maintenant.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
J'ai connu un steak qui se posait la méme question , mais il il était invisible
pasquy steak casher .
A quoi ça sert d'étre blonde ?
Enfin , autant que le minou de Schro"dinger .
En sorte que
puisque
j' aime aussi la science , alors je ramène la mienne :
Miaou
_____ = Mi = aou
2
à mi chat , Missouri
donc la moitié de Mickey
donc
Être détécté sale gosse passé 50 ans, c'est pas un peu précoce ? Et du coup est-on population à risque en tant que "Non!" essentiel .
Est-il alors rassurant que n'ait point été ( encore ) trouvé le vaccin contre l'impertinence ? Ou institué le permis auto derision ? Reconnu le droit à l'alterophobie ?
Il faudrait , pour répondre , ouvrir des salons et plutot de jardin avec des portiers à la main verte .
Et enfin , afin que soit bouclée la boucle ( d 'or ) , qu'est-ce qu'on mange , quand bien méme quelqu'un aurait dormis dans mon lit , dit Papa Ours ?
Vous pouvez respirer .
pasquy steak casher .
A quoi ça sert d'étre blonde ?
Enfin , autant que le minou de Schro"dinger .
En sorte que
puisque
j' aime aussi la science , alors je ramène la mienne :
Miaou
_____ = Mi = aou
2
à mi chat , Missouri
donc la moitié de Mickey
donc
Être détécté sale gosse passé 50 ans, c'est pas un peu précoce ? Et du coup est-on population à risque en tant que "Non!" essentiel .
Est-il alors rassurant que n'ait point été ( encore ) trouvé le vaccin contre l'impertinence ? Ou institué le permis auto derision ? Reconnu le droit à l'alterophobie ?
Il faudrait , pour répondre , ouvrir des salons et plutot de jardin avec des portiers à la main verte .
Et enfin , afin que soit bouclée la boucle ( d 'or ) , qu'est-ce qu'on mange , quand bien méme quelqu'un aurait dormis dans mon lit , dit Papa Ours ?
Vous pouvez respirer .
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Siamois 93
Dans la médiumnité, il ya un problème d'expression, dans les mots qu'on n'a pas pour identifier le phénomène... Et ça aboutit à une erreur d'interprétation.
Je pense qu'une personne peut obtenir des "informations" de façon "éthérique" comme si elle captait un truc... mais je ne crois pas aux esprits individuels qui auraient une volonté de communiquer.
Je ne crois pas aux dibbouks ni au spiritisme.
Mais c'est possible que des personnes aient une "sensibilité" qui leur fait accéder à des informations de façon surnaturelle, comme pour les phénomènes de "transfert de mémoire". (je pense plus à une connexion avec les informations contenues dans une "dimension de l'information" ; cette dimension est incluse dans ce qu'on appelle de monde des djinns, qui ne sont que des informations liées à des états psychiques, ou à des informations de type factuels, voire intellectuels. Les djinns ne sont pas des "êtres", éventuellement des informations liées à des êtres disparus ou non. La médiumnité c'est aussi prendre conscience d'informations contenues dans d'autres points d'espace-temps, comme un "bug" de conscience).
Donc quand j'ai écouté ta vidéo, j'ai tout retraduit avec d'autres mots pour réinterpréter.
(Un exemple pour expliquer pourquoi je ne peux pas croire aux esprits : si un esprit communique avec un médium et lui révèle une information secrète pour prouver qu'il est bien l'esprit d'un défunt.... imaginons qu'il y ait plein d'esprits errants autour de nous, ils pourront être témoins de tous les secrets et il pourront s'en servir pour les révéler à des médiums dans le but de se faire passer pour d'autres esprits.... on ne pourrait jamais être certain d'avoir à faire à l'esprit auquel on pense... Nous pourrions alors être entourés d'esprits qui nous espionneraient continuellement, qui comploteraient leurs petites magouilles... N'importe quel esprit pourrait se faire passer pour un autre, ça n'aurait aucun sens. Chacun interprète comme il préfère ).
La médiumnité serait un peu le genre de bug décrit dans cette vidéo, mais par seulement dans une précognition, dans une métacognition...
-------------
Mickey et Minie .... le yoga de l'amour...
------------
Donc, je suis un être humain parmi d’autres, parmi des êtres vivants.
En tant qu’être humain je pense, je suis un être pensant, je suis caractérisé par mon adn, je suis une expression du vivant et j’entends ma pensée dans ma tête. Cette pensée existe par rapport à mes capacités innées et acquises, à mes perceptions et interactions ; elle est liée à mon être organique auquel ma conscience me fait m’identifier, autant qu’à ma pensée.
Et donc ma pensée autant que mon être corporel sont des résultats de ce qui a précédé le moment présent. Je suis mon propre résultat, celui de mes ascendants, celui de mon adn, celui de mon milieu, celui de mes interactions avec mon milieu. C’est ça une personne, un être humain, un « je ». Ce n’est particulier que parce que chaque être est unique, une expression unique d’un vivant à expression multiple. J’ai hérité de mes capacités et caractéristiques, de mes faculté à évoluer, penser, m’autodéterminer. Je suis ce que j’ai reçu 'par hasard' en héritage, ce que cet héritage à produit comme interaction, comme pensée et volonté, en réaction au monde en évolution.
A partir de quand me suis-je appartenu ? Ma volonté est-elle vraiment mienne, organique ? Suis-je ma volonté, ma pensée ? Est-ce moi qui fait de ma pensée/volonté ce qu’elle est ou bien ma pensée fait-elle de moi ce que je suis ? L’être pensant s’identifie dans sa pensée, et la pensée s’identifie à l’être.
Si je dépose mon mental, si je me détache de la voix de ma pensée individuelle, si je m’observe penser, qui suis-je ? Je suis un autre « je », je ne suis plus un « je », je ne suis rien, je ne suis plus une conscience individuelle, je ne m’identifie plus à mon corps et à la pensée qu’il produit. Je ne suis plus une identité individuelle ; j’en suis libérée. J’existe sans exister.
Alors je reprends possession de mon corps, je vie ici et maintenant dans l’existence de mon être, sachant que ma pensée n’est pas vraiment mienne, qu’elle est une expression du vivant universel avant même d’être le produit de mon corps. Je vis dans l’instant impermanent mon existence ; je vis une expression de l’Être, vivant, éternel.
Cette identification à l'Être vivant éternel, c'est la connexion au Bouddha de l'Amour, au Christ, à la lumière muhammadienne. C'est un détachement du monde des choses pour un attachement à la lumière d'Amour. C'est le retour à la source ; l'être se restaure dans l'Être, dans l'Identité suprême.
Dans la médiumnité, il ya un problème d'expression, dans les mots qu'on n'a pas pour identifier le phénomène... Et ça aboutit à une erreur d'interprétation.
Je pense qu'une personne peut obtenir des "informations" de façon "éthérique" comme si elle captait un truc... mais je ne crois pas aux esprits individuels qui auraient une volonté de communiquer.
Je ne crois pas aux dibbouks ni au spiritisme.
Mais c'est possible que des personnes aient une "sensibilité" qui leur fait accéder à des informations de façon surnaturelle, comme pour les phénomènes de "transfert de mémoire". (je pense plus à une connexion avec les informations contenues dans une "dimension de l'information" ; cette dimension est incluse dans ce qu'on appelle de monde des djinns, qui ne sont que des informations liées à des états psychiques, ou à des informations de type factuels, voire intellectuels. Les djinns ne sont pas des "êtres", éventuellement des informations liées à des êtres disparus ou non. La médiumnité c'est aussi prendre conscience d'informations contenues dans d'autres points d'espace-temps, comme un "bug" de conscience).
Donc quand j'ai écouté ta vidéo, j'ai tout retraduit avec d'autres mots pour réinterpréter.
(Un exemple pour expliquer pourquoi je ne peux pas croire aux esprits : si un esprit communique avec un médium et lui révèle une information secrète pour prouver qu'il est bien l'esprit d'un défunt.... imaginons qu'il y ait plein d'esprits errants autour de nous, ils pourront être témoins de tous les secrets et il pourront s'en servir pour les révéler à des médiums dans le but de se faire passer pour d'autres esprits.... on ne pourrait jamais être certain d'avoir à faire à l'esprit auquel on pense... Nous pourrions alors être entourés d'esprits qui nous espionneraient continuellement, qui comploteraient leurs petites magouilles... N'importe quel esprit pourrait se faire passer pour un autre, ça n'aurait aucun sens. Chacun interprète comme il préfère ).
La médiumnité serait un peu le genre de bug décrit dans cette vidéo, mais par seulement dans une précognition, dans une métacognition...
- Edit:
"capter", c'est une façon de dire qu'on a une idée parfois sortie de nulle part qui arrive à la conscience....
Comme si l'idée venait de l'extérieur. Logiquement, seuls des stimuli sensoriels peuvent venir de l'extérieur : des choses qu'on voit, entend.....
Il y a aussi des stimuli internes, organiques, physiologiques, psychiques, et intellectuels.
Dans son inconscient et dans sa conscience, chacun "capte" ses informations et éventuellement ses idées dans des domaines divers.
Le médium "capte" des informations qui ne sont pas de son propre chef. Il est récepteur.
Il capte des informations concernant des situations particulières, des évènements, souvent en rapport avec des individus. Sait-il interpréter l'origine des informations qu'il capte et sait-il vraiment de quel type d'information il s'agit ? Même s'il croit être en contact avec un esprit, l'est-il, ou est-ce l'interprétation de sa conscience ? (Une erreur d'interprétation et de verbalisation par exemple comme quand les humains pensaient que le soleil tournait autour de la terre).
Le génie "capte" des idées au niveau intellectuel (science et philosophie), qu'il interprète généralement à son compte. Il peut penser raisonner de son propre chef et s'attribuer l'idée. Cela dépend des personnes : tantôt elles se considèreront réceptrices tantôt émettrices, souvent entre les deux car elle parleront d'inspiration sans forcément attribuer cette inspiration au surnaturel et car elles sont souvent dans une démarche d'acteur volontaire.
(Il y a aussi des génies dans le domaine de l'art. Le génie utilise son "talent" pour exprimer ce qu'il "ressent". C'est peut-être" l'intellectualité de l'inconscient")
Le prophète est à un autre niveau. Il "capte" des informations qui concernent des situations particulières, qui peuvent être de type intellectuel et spirituel et qui concernent "l'ordre du monde" dans le domaine des choses terrestres, et dans le domaine métaphysique, surnaturel et spirituel. Il reçoit : il "capte" des informations qui ne sont pas de son propre chef. Il n'a pas fait le choix d'être acteur.
L'inspiration ne vient pas de "l'extérieur physique", elle vient d'une provenance qui n'est pas descriptible comme un lieu extérieur.
Dans les religions basées sur la Bible et le Coran, l'inspiration vient aussi de "l'esprit divin", qui se fait entendre à l'intérieur du prophète, dans son esprit. Parfois, l'inspiration est décrite de façon allégorique et figurative comme provenant par l'intermédiaire d'un ange fait de l'Esprit. L'ange est la voie entre l'humain et Dieu.
-------------
Mickey et Minie .... le yoga de l'amour...
https://studybuddhism.com/fr/le-bouddhisme-tibetain/le-tantra/le-trantra-bouddhique/quelle-difference-y-a-t-il-entre-une-deite-bouddhique-et-mickey-mouse a écrit:
Cet article examine la différence qu’il y a entre se visualiser sous l’aspect d’une figure-de-bouddha (une déité) et s’imaginer qu’on est Mickey Mouse. Cela peut paraître drôle, mais souvent, quand on s’est engagé dans la pratique du tantra, on atteint un certain stade où on se demande ce que l’on fait. On travaille avec des visualisations bizarres, lesquelles, si nous manquons d’une bonne fondation, peuvent commencer d’apparaître insensées. En particulier si on parle à d’autres de ce qu’on fait, on peut en arriver à tenir des propos du genre : « J’imagine que je suis la Fée Rouge, la Fée Mélusine ou l’Enchanteur Merlin et que je vais au Pays des Fées, en emmenant tout le monde avec moi ! » Ils auront probablement l’idée de nous enfermer ! Nous allons donc examiner en profondeur cette question des figures-de-bouddha et de Mickey Mouse.
------------
Donc, je suis un être humain parmi d’autres, parmi des êtres vivants.
En tant qu’être humain je pense, je suis un être pensant, je suis caractérisé par mon adn, je suis une expression du vivant et j’entends ma pensée dans ma tête. Cette pensée existe par rapport à mes capacités innées et acquises, à mes perceptions et interactions ; elle est liée à mon être organique auquel ma conscience me fait m’identifier, autant qu’à ma pensée.
Et donc ma pensée autant que mon être corporel sont des résultats de ce qui a précédé le moment présent. Je suis mon propre résultat, celui de mes ascendants, celui de mon adn, celui de mon milieu, celui de mes interactions avec mon milieu. C’est ça une personne, un être humain, un « je ». Ce n’est particulier que parce que chaque être est unique, une expression unique d’un vivant à expression multiple. J’ai hérité de mes capacités et caractéristiques, de mes faculté à évoluer, penser, m’autodéterminer. Je suis ce que j’ai reçu 'par hasard' en héritage, ce que cet héritage à produit comme interaction, comme pensée et volonté, en réaction au monde en évolution.
A partir de quand me suis-je appartenu ? Ma volonté est-elle vraiment mienne, organique ? Suis-je ma volonté, ma pensée ? Est-ce moi qui fait de ma pensée/volonté ce qu’elle est ou bien ma pensée fait-elle de moi ce que je suis ? L’être pensant s’identifie dans sa pensée, et la pensée s’identifie à l’être.
Si je dépose mon mental, si je me détache de la voix de ma pensée individuelle, si je m’observe penser, qui suis-je ? Je suis un autre « je », je ne suis plus un « je », je ne suis rien, je ne suis plus une conscience individuelle, je ne m’identifie plus à mon corps et à la pensée qu’il produit. Je ne suis plus une identité individuelle ; j’en suis libérée. J’existe sans exister.
Alors je reprends possession de mon corps, je vie ici et maintenant dans l’existence de mon être, sachant que ma pensée n’est pas vraiment mienne, qu’elle est une expression du vivant universel avant même d’être le produit de mon corps. Je vis dans l’instant impermanent mon existence ; je vis une expression de l’Être, vivant, éternel.
Cette identification à l'Être vivant éternel, c'est la connexion au Bouddha de l'Amour, au Christ, à la lumière muhammadienne. C'est un détachement du monde des choses pour un attachement à la lumière d'Amour. C'est le retour à la source ; l'être se restaure dans l'Être, dans l'Identité suprême.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
https://www.lepoint.fr/religion/je-crois-au-dieu-de-spinoza-et-d-einstein-22-12-2011-1429905_3958.php a écrit:
Les partisans du hasard font appel à la théorie du "multivers" selon laquelle notre monde ne serait qu'une petite bulle parmi une infinité d'autres dans un "méta-Univers". Le seul à posséder la combinaison gagnante au loto de la vie, capable de donner naissance à une conscience. Les partisans de la nécessité soutiennent, eux, que tout cela est la conséquence d'un principe créateur. La science n'a pas encore, à ce jour, les moyens de trancher entre le hasard et la nécessité.
...
En démontrant que toute particule de matière ou de lumière possède deux visages, particule ou onde, la physique quantique rejoint le concept bouddhique de vacuité : l'absence d'existence intrinsèque. En ce sens, la physique moderne offre une représentation du monde proche de la vision bouddhiste. Celle d'un monde interdépendant, où chaque partie porte en elle la totalité et où de chaque partie dépend tout le reste. Prenez l'expérience du pendule de Foucault, qui ajuste son comportement en fonction non de son environnement local, mais des galaxies les plus éloignées. Il nous force à admettre qu'il existe dans l'Univers une interaction d'une tout autre nature que celles décrites par la physique connue, qui ne fait intervenir ni force ni échange d'énergie, mais qui relie l'Univers en son entier.
...
La science ne peut pas trancher entre le hasard et la nécessité. Par ailleurs, un "principe créateur" ne signifie pas pour moi un Dieu personnifié qui crée ex nihilo l'Univers, mais un principe panthéiste omniprésent dans la nature, tel que l'entendaient Spinoza et Einstein.
Article intéressant
Un petit commentaire perso :
Le multivers, où se situe-t-il ?
Au big bang, une hyper densité énergétique (hyper concentrée dans un quasi "non espace", c'est à dire dans lequel tout est confondu et où il n'y a pas de "place" ni de "dimension") a donné l'espace-temps, la matière et les interactions fondamentales... Il n'y avait pas d'ailleurs pour un autre univers puisque l'espace n'existait pas avant... Le multivers est donc ici dans notre univers.... dans des dimensions spatio-temporelles qui n'existent pas par rapport à nous.... Possible vu qu'on ne comprend rien à la topologie de l'univers. Mais bizarre car les univers parallèles dépendent du nôtre si ils sont complémentaires....
De toute façon, c'est purement théorique.
Le hasard quantique qui "décide" de l'état d'une particule (et de sa particule intriquée) a toute sa place dans le bouddhisme ou dans toute spiritualité.... Je trouve qu'il en a moins dans la science. Je n'admets pas que la licorne rose invisible du hasard scientifique joue aux dés quantiques ou s'arrange pour que les résultats des mesures obéissent à des lois probabilistes.
Par contre, une magie divine, ça me plait beaucoup plus.
Très vrai pour le pendule de Foucault : on voit l'effet de la "liberté" sur la stabilité de l'axe dans l'univers, comme pour le gyroscope...
Exemple de gyroscope dont l'axe de rotation est libre sur deux degrés de liberté. Le rotor (plateau central en rotation) gardera son axe de rotation fixe quelles que soient les orientations des cercles extérieurs mais uniquement lorsque celui-ci est en rotation.
Pour le principe créateur panthéiste :.... oui, après le big bang... mais avant : c'est l'ère de l'unification.
----------------
Edit :
Envie de (re)préciser un truc :
Dans la phrase "le salut vient des juifs", je prends le mot "juif" dans son sens "égaré qui cherche son chemin" (pas dans le sens "judéen"), c'est à dire tout humain, imparfait, et qui pourtant a accès à la source en lui. Je ne crois pas que les juifs soient un peuple à part avec un statut spécial "aux yeux de Dieu". Ainsi nous sommes tous juifs car duaux, entre notre matérialité et notre part spirituelle. Le salut vient de l'intérieur de toute personne qui prend conscience de la vacuité de son état matériel qui ne peut représenter la vérité de son être profond. Le salut, c'est la réparation de l'âme en se reconnectant à sa source. Le salut vient de la source spirituelle intérieure. L'état "israël" d'un être, c'est quand il a vaincu sa dualité, qu'il a trouvé le chemin, qu'il en phase avec le cycle cosmique, en paix intérieure, avant même la mort biologique, comme une renaissance pendant cette vie ; qui ouvre la porte vers la sainteté.
Le salut vient de la source intérieure de tout être biologique.
Le salut est en nous, quand le grand oeuvre spirituel s'y accomplit.
------------
Autre précision :
Au long de de fil j'ai parlé de mon opposition à l'idéologisation et à la politisation de la religion.
Par idéologie, j'entendais la construction d'une idée dans un but de pouvoir mental, intellectuel, et donc par la mise en place d'une autorité de pensée et de dogmes.
Par politique, j'entendais la construction d'une idéologie dans un but de pouvoir politique, de la mise en place d'une autorité religieuse qui interfère dans les affaires de morale sur la base de dogmes, qui recherche la domination sur libertés personnelles des corps et des esprits.
Je ne suis pas opposée à l'idéologie quand c'est une analyse des idées.
Je ne suis pas opposée à la politique quand elle vise une meilleure justice dans une société (bien sûr démocratiquement en interne et sur la base d'accords de paix avec l'extérieur).
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https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/mahomet-le-dernier-prophete-0
https://www.franceculture.fr/emissions/questions-dislam/la-triade-alliance-guidance-don
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Le silence :
Il n'y a pas si longtemps, même si j'arrivais à m'observer penser, je n'arrivais pas à me dissocier de cette voix mentale intérieure. Je me définissais comme être pensant, identifié physiquement à ses pensées.
Depuis quelques temps, je peux penser sans être "affectée" négativement par ce mental bruyant. Je sens qu'une partie de mon mental est relié au monde et ses vicissitudes et je peux éteindre cette partie reliée à l'emprise matérielle, faire taire son bruit. Je sens qu'une autre partie n'est plus vraiment mentale, qu'elle est libérée tout en étant guidée par les lois spirituelles de l'univers, dans une paix intérieure/extérieure, un silence comme harmonique. Je suis toujours un être pensant mais je suis libérée de savoir si c'est moi qui pense ou pas. Je ne m'appartiens plus.
Ce qui ne m'empêche pas de continuer à vivre et agir comme je le peux (dans l'illusion d'un "je"), et à m'intéresser au monde et à ses curiosités, en accord avec tout l'univers. Je ne suis plus dans l'idée d'un objectif à atteindre, c'est que du bonheur à chaque instant.
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PS : je crois que par ci par là sur mes différents fils et au cours de mes réponses j'ai dû parfois (souvent ?) intervertir des mots dans ma tête ou mes doigts, oublier un mot, dire même parfois un mot contraire.... donc il faudra faire les corrections dans votre tête vous-mêmes si vous lisez......
C'est plus problématique lorsque j'ai proposé des idées en relation avec la science.
Mea culpa.
Evidemment, ça aurait pu être corrigé à temps si un lecteur "scientifique" m'avait fait la remarque..... mais encore aurait-il fallu qu'il y ait ce lecteur scientifique ou cette volonté de corriger.....
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J'ai fait le tour de ce que j'avais envie de dire sur ce fil. J'en ai trop dit, et pourtant presque rien de ce que je pourrais dire.... puis nier (puisque les mots sont imparfaits et que notre représentation des idées aussi)....
J’ai fait le tour sur ce fil parce que je voulais aborder la synergie de la spiritualité sous (et peut-être malgré) ses multiples formes, tant que ces formes ne sont pas normatives formelles, tant qu’elles restent assez proche de la (vraie) spiritualité, qu’elles vont dans son sens, c’est à dire tant qu’elles se relient à l’esprit au-delà du monde des choses. On n’arrive pas à éviter complètement les formes pour penser, puisque les idées, les mots sont déjà des formes avec un certain formatage logique. Et dès qu’il y a attachement à une forme (croyance formelle ou dogmatisée), il y a désaccord par rapport à une autre, ou par rapport au rejet de cette forme, et donc il n’y a plus synergie.
Je n’avais pas vraiment l’intention d’aborder sur ce fil ce qui sépare, je voulais rester dans quelques grands principes et valeurs communes des différentes voies spirituelles…
Mais entre l’intention et le résultat….
Je ne voulais pas rester dans la matière pesante ni dans la psychologie de l’organe cérébral, je ne voulais pas non plus opposer matérialité et spiritualité, mais il me semble que la spiritualité de la matière, c’est justement quand on ressent que la matière est transcendée par l’esprit de l’univers, ou qu’on aime cette matière parce qu’on y voit le signe du créateur et son amour pour sa création.
Chacun sa voie, chacun sa danse.
Paix
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Le coran est un livre de vie
https://lactualite.com/monde/les-predateurs-du-coran/
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Je reprécise pour être bien claire : je refuse le principe de dogme qui fait que des humains décident de ce qui est vrai en spiritualité.
Si on me présente une "vérité" dogmatique, je la repousserai par principe.
Je chercherai son incohérence pour la dénoncer.
Mais si une personne me dit qu'elle croit à une vérité spirituelle, non parce qu'on lui a enseigné que c'est comme ça qu'il faut croire, mais parce que cette vérité fait sens en elle, qu'elle l'a ressentie au profond de son coeur, alors je n'ai rien lui opposer.
Ainsi, le chrétien qui voit Dieu comme l' UN en trois personnes, et le Christ comme le fils de Dieu a tout mon respect pour sa foi.
De même pour le juif qui voit en Israël une terre sacrée, si c'est sa foi qui parle, son amour pour le divin.
Le croyant "matérialise" mentalement la lumière spirituelle sous la forme qui lui convient, parfois seulement sous la forme d'une idée.
(c'est aussi ainsi que des croyants peuvent s'identifier à une Déité ou voir une apparition mariale)
- pour mémoire:
https://www.zebrascrossing.net/t38717p900-forte-moderation-demandes-a-l-equipe-de-moderation#1798785
https://www.zebrascrossing.net/t37819p350-debat-moderation-discussions-autour-des-demandes-a-la-moderation#1799039
Oui la religion cristallise les passions y compris chez les athées...
Le problème c'est les idéologies dogmatiques qui sont institutionnalisées.
Aucune religion n'y échappe.
Et le religieux se mélange au politique.
La spiritualité se trouve contaminée par des enjeux matérialistes.
La haine crée les rivalités. Les rivalités créent la haine.
Et on ne sait pas toujours où elle commence.
On n'a même pas les mots pour comprendre.
C'est aussi ce que je voulais montrer sur le fil de l'antisémitisme, là où j'ai aussi clashé parait-il....
J'aurais mieux compris qu'on m'invite à dépoussiérer mon manteau, si on avait aussi invité d'autres membres sur d'autres fils à le faire...
car oui, la crasse, ça se nettoie et faut mettre parfois les mains dedans pour la nettoyer..... alors il faut voir ce qu'on nettoie et ce qu'on salit, ce qui est de la croyance spirituelle, dogmatique, politique, inclusive, exclusive, ce qui est de la personne, ce qui est factuel, ce qui est de ce qu'on présuppose, de ce qu'on amalgame comme catégorie d'idées et comme catégorie de personnes...
On peut critiquer des idées, on peut critiquer les personnes qui partagent des idées pour le fait de les partager dans leurs paroles et leurs actes.
On ne peut pas présupposer qui sont les personnes qui partagent des idées (haineuses ou non haineuses) sans qu'elles aient montré qu'elles les partagent et On ne peut pas les critiquer a priori, ni en déformant les faits (pour coller aux a priori), surtout si c'est pour les accuser de haine.
On ne peut pas imposer sa propre compréhension d'une idée, son opinion personnelle, comme vérité.
On ne peut pas amalgamer le potentiel spirituel d'une religion avec ce qu'en font des "représentants" matérialistes dans un but politique.
Des idées haineuses, il y en a chez des "représentants" de toutes les religions. Des dérives politiques aussi. Ne pas le voir, c'est manquer d'honnêteté.
Le manque d'honnêteté crée la rivalité donc la haine et c'est cette haine qui crée le manque d'honnêteté....
Et pour la liberté d'expression et la tolérance des opinions, cette citation prélevée sur le fil des demandes à l'équipe de modération me parait sans rapport avec mes contributions sur le forum :Il faut arrêter avec la liberté de dire n'importe quoi n'importe où et les excuses de "sensible", "éveillé", etc.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
horizon artificiel a écrit: Un exemple pour expliquer pourquoi je ne peux pas croire aux esprits : si un esprit communique avec un médium et lui révèle une information secrète pour prouver qu'il est bien l'esprit d'un défunt ... imaginons qu'il y ait plein d'esprits errants autour de nous, ils pourront être témoins de tous les secrets et il pourront s'en servir pour les révéler à des médiums dans le but de se faire passer pour d'autres esprits ... on ne pourrait jamais être certain d'avoir à faire à l'esprit auquel on pense ... Nous pourrions alors être entourés d'esprits qui nous espionneraient continuellement, qui comploteraient leurs petites magouilles ... N'importe quel esprit pourrait se faire passer pour un autre, ça n'aurait aucun sens.
HA ; je ne suis pas médium, mais je vous assure qu'il y a une hénaurme faille (formelle, de raisonnement) dans ce que vous écrivez !
Je ne vous dis pas laquelle, sinon, ce ne serait pas rigolo !
PS : ... et ensuite, pourquoi scrongneugneu "humanoïdiseriez"-vous les esprits comme si il n'y en avait que pour ceux qui seraient issus de nos chers défunts ? La Création est bigrement plus complexement peuplée que vous ne semblez l'imaginer ! ... mais vous avez néanmoins raison sur l'emploi d'un terme, il s'agit bien de COMMUNICATION.
i.a.- Messages : 769
Date d'inscription : 11/04/2016
Age : 71
Localisation : Hic et nunc
Re: J'aime la synergie spirituelle
Coucou i.a.
Ce n'était qu'un exemple et non une démonstration...
C'était en réponse principalement à Siamois93, qui faisait allusion aux esprits individuels humains, plutôt de type "revenants ectoplasmiques" ou "dibbouk"...
Alors, que dois-je expliquer ?
Un esprit, si ce n'est pas matériel, quelle limite "abstraite", spirituelle, pourrait bien séparer des individualités ? Je ne connais que des barrières physiques, ou liées à des formatages de l'esprit par les barrières de l'organe cérébral....
Que voulez-vous me demander ?
J'essayerai d'y répondre du mieux possible.
Et concernant le complot....
Edit :
Je rajoute une question qui me semble peut-être pouvoir éclairer :
Ces esprits, comment les définir, où est-il mentionné qu'ils auraient une âme individuelle ?
Notre individualité est limitée par notre corps...
Ou est-il mentionné qu'il existerait des esprits sans enveloppe corporelle qui seraient des esprits extérieurs à nous-mêmes ?
La conscience s'agrandit en elle-même....
La source est à l'intérieur...
PS
Je n'ai pas fait référence aux êtres physiques qui pourraient vivre sous forme corporelle ailleurs dans l'univers.
Evidemment, s'il en existe, ils sont dans leur corps ou leur forme physique, sinon, comment avoir une forme spirituelle avec des limites spirituelles....
---------------
Edit
nouvel ajout :
Penser que des esprits individuels continuent d'exister individuellement après la mort, c'est pour moi une représentation inachevée de l'esprit et de l'Esprit. Si on va au bout de l'idée, comme je l'ai dit plus haut, comment un esprit pourrait -il être séparé physiquement d'un autre après la mort dans un monde non physique.
ça pose le problème de l'identité des esprits. S'ils n'ont pas d'identité après la mort, de quel type d'identité bénéficieraient-ils pendant leur vie organique ?
L'identité personnelle est un leurre, un sujet que de nombreux philosophes ont essayé de traiter.
L'identité personnelle individuelle est le sentiment de continuité du "je" à travers l'expérience de la vie. Ce "je" nous fait croire que nous sommes aux manettes et que nous ne sommes pas des machines sans volonté propre. C'est notre égo.
Après la mort, physiquement, nous retournons à la poussière, nous sommes recyclés.
Pour l'esprit ?
Les croyants voient les "choses" différemment et plus ou moins logiquement. Souvent sous forme métaphorique, symbolique, psychique.
L'idée d'un esprit individuel qui survit à la mort corporelle existe dans le psychisme individuel. Mais comment existerait-il dans l'absolu, une fois que le psychisme individuel est mort avec le cerveau qui le produit ?
Spirituellement : Si l'esprit retourne à Dieu, si Dieu est Esprit, si la spiritualité est une victoire sur l'égo, il ne peut rester d'esprits différenciés les uns des autres.
La fusion des esprits individuels en Dieu est une évidence pour de nombreux croyants.
Pour les athées qui ne croient pas en l'esprit (âme spirituelle qui dépasse le psychisme), leur conscience reste connectée au niveau matériel, au niveau de la réalité physique, au moins pendant le temps que leur conscience reste à l'état de psychisme.
(quoi que certains pensent avoir une sorte d'aura psychique superposée à leur corps, comme un champ (individuel ?) de conscience qui s'éteindrait en même temps que l'activité électrique du cerveau)
Après la mort du cerveau, il y a mort du psychisme directement lié au fonctionnement de l'organe cérébral.
L'âme spirituelle, dépasse le psychisme et l'individualité puisqu'elle dépasse toutes les limites du monde physique (et donc psychique).
A la mort, elle se fond dans une omniconscience.
Cette omniconscience peut très bien conserver la mémoire de l'esprit psychique, mais sans le fonctionnement psychique individuel.
https://www.zebrascrossing.net/t13148p150-mithra-et-ahura-mazda-vs-jesus-christ-les-arguments-en-question#1829117
--------------
Edit
Ajout :
https://www.zebrascrossing.net/t27085-sur-la-nature-de-la-rationalite-et-de-ses-limites#1822513
->La preuve ontologique de Gödel
http://page.mi.fu-berlin.de/cbenzmueller/papers/C55.pdf
L'identité ? Question ontologique : qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ?
Avant, la science (physique chimie et donc bio) était matérialiste et déterministe (causalité). Avec la "physique quantique", la physique (la matière-énergie en général donc y compris en chimie et biologie) se dématérialise et se virtualise.
De là, une certaine vision dématérialisée, non physique du monde (et non déterministe) devient le terrain de jeu de certains scientifiques qui se tournent vers une spiritualité, souvent de type new age.
Crise de la science : Dogmes scientifiques vs escroquerie pseudo-spirituelle à la sauce quantique. Il devrait bien y avoir un juste milieu
La réalité est dématérialisée dans la virtualité quantique.
On ne sait plus ce qui appartient à la vraie réalité : la matière-énergie physique, la réalité virtuelle de la dimension quantique, le psychisme, la dimension spirituelle ? tout ?
Le psychisme c'est ce que produit notre organe cérébral ; et la dimension spirituelle, c'est ce qui n'est pas directement relié à la matière énergie dans l'espace-temps
On ne sait plus vraiment ce qui est rationnel
La finalité ou la non finalité de l'évolution ?
https://www.academia.edu/42445021/%C3%89volution_de_la_vie_et_champs_dinformation
(Quelle idée d'opposer Dieu et hasard alors que ni l'un ni l'autre ne sont définissable, comment pourrait-on définir une opposition ?)
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Comment définir une religion ?
Doit-on penser en terme d'orthodoxie ? (ou d'interprétation d'une loi dans les textes, en tenant compte de ce qui peut être considéré canon, mais canon pour quel courant d'interprétation ? à quelle époque ?)
en terme de tradition ? (par rapport à ce qui a été pratiqué ? mais par qui, quand et où ?)
en terme d'authenticité ? par rapport au message originel, dont il faut retrouver le sens.... dans son contexte historique (et dans l'Histoire de son auteur) en étudiant les sources historiques avec une méthode scientifique.
Le modernisme/réformisme, ce n'est pas innover, c'est retrouver l'authenticité.
Il faut réexaminer les textes et l'Histoire.
sans tomber dans le piège des récits orientés manipulés par les uns ou les autres...
https://www.youtube.com/channel/UCLsPJph5-J9Mruqsv-vSdCQ
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Edit
Ajout :
Le mot Dieu n'est qu'un mot.
Le Secret de la Fleur d'Or
https://studybuddhism.com/fr/etudes-avancees/histoire-culture/le-bouddhisme-et-l-islam/quelques-traits-communs-a-l-islamet-au-bouddhisme
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Edit
Dernier ajout :
Je n'avais pas eu le temps de mettre au clair la façon dont je comprends le non dualisme.
Un message sur ce facebook https://m.facebook.com/LArche-du-Lotus-dor-489481954870704/ me l'a rappelé ; je fais donc ce petit ajout qui sera le dernier.
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3025890204333958&id=100007390240763&m_entstream_source=timeline&__tn__=%2As%2AsH-R
Je pense que la non dualité absolue est possible sans être une déviance mais seulement du point de vue de Dieu.
Et je pense que la réalité matérielle est bien illusoire, mais si c'est une réalité illusoire, ça n'en fait pas moins une réalité pour nous. C'est notre monde réel matériel.
La vérité n'est pas la réalité. Ce n'est pas comparable.
On le comprend bien avec la virtualité des fluctuations quantiques. Il y a plusieurs niveaux de réalités ; toutes ne sont pas matérielles ; la virtualité est une réalité virtuelle.
La matérialité (monde physique) est une réalité matérielle.
Virtualité quantique (quand ce n'est pas encore physique) et matérialité physique sont des réalités, mais ce sont aussi des illusions car de "fausses vérités", des vues de l'esprit organique.
La Vérité, c'est le divin pur.
La Réalité divine et les formes des créatures sont deux choses distinctes d'un certain point de vue et une seule et même chose d'un autre point de vue.
Le divin pur, c'est "au delà" de l'Être et du non Être, au delà de l'idée de séparation créateur/création, au delà du dimensionnement, au delà de l'idée du Tout ou des parties interconnectées ou unifiées.
C'est ineffable, mais on pourrait peut-être y voir Sa volonté/intention/capacité/potentialité (non psychique, non physique, non spatiale, non temporelle, et ineffable) d'Amour, à l'intérieur de laquelle tout a pris forme.
Le divin pur, ce serait ce qui n'est pas enfermable/réductible dans un concept, ce serait au delà du concept/conception/création.
La création, ce serait aussi divin, et ce serait même à l'intérieur du divin pur, mais dérivé ou transformé à partir de Lui (de sa volonté) dans un univers fractal duquel Il est le Maître.
C'est Son regard (Esprit) qui se reflète dans ce jeu de miroirs. Partout, c'est Lui qui voit.
On Le "voit" à l'intérieur de nous et de l'univers, si on regarde sur le reflet de Son regard en nous. C'est un autre niveau de réalité.
C'est comme en cosmologie, il n'y a pas d'extérieur à l'univers ; ça veut dire que la solution à la question "qu'y a-t-il à l'extérieur de l'univers physique ?" est l'ensemble vide.
ça veut donc dire qu'on est dans l'ensemble vide qui se situe autour de l'univers.
ça veut dire que l'ensemble vide (qui ne contient rien) est rempli de l'univers.
Le pur divin, ce serait la Vérité qu'Il est seul et unique à posséder sur ce qui relie le non Être à l'Être et à Sa création.
Ce serait aussi Sa liberté absolue que rien ne contraint.
Et ce serait l'Amour pur.
Le divin pur, ce serait cette Vérité de Libre Amour (au delà de toute idée que nous avons du divin, de la vérité, de la liberté ou de l'amour), qui a "agi" en faisant tout émerger.
De toute façon tout ce qu'on dit est dérisoire (surtout moi )
Rien ne se compare à Lui.
(comme a si bien dit liuming sur un autre fil) On aime, c'est Tout.
Assalamu aleykum
Ce n'était qu'un exemple et non une démonstration...
C'était en réponse principalement à Siamois93, qui faisait allusion aux esprits individuels humains, plutôt de type "revenants ectoplasmiques" ou "dibbouk"...
Alors, que dois-je expliquer ?
Un esprit, si ce n'est pas matériel, quelle limite "abstraite", spirituelle, pourrait bien séparer des individualités ? Je ne connais que des barrières physiques, ou liées à des formatages de l'esprit par les barrières de l'organe cérébral....
Que voulez-vous me demander ?
J'essayerai d'y répondre du mieux possible.
Et concernant le complot....
Edit :
Je rajoute une question qui me semble peut-être pouvoir éclairer :
i.a. a écrit: pourquoi scrongneugneu "humanoïdiseriez"-vous les esprits comme si il n'y en avait que pour ceux qui seraient issus de nos chers défunts ?
La Création est bigrement plus complexement peuplée que vous ne semblez l'imaginer ! ... mais vous avez néanmoins raison sur l'emploi d'un terme, il s'agit bien de COMMUNICATION.
Ces esprits, comment les définir, où est-il mentionné qu'ils auraient une âme individuelle ?
Notre individualité est limitée par notre corps...
Ou est-il mentionné qu'il existerait des esprits sans enveloppe corporelle qui seraient des esprits extérieurs à nous-mêmes ?
La conscience s'agrandit en elle-même....
La source est à l'intérieur...
PS
Je n'ai pas fait référence aux êtres physiques qui pourraient vivre sous forme corporelle ailleurs dans l'univers.
Evidemment, s'il en existe, ils sont dans leur corps ou leur forme physique, sinon, comment avoir une forme spirituelle avec des limites spirituelles....
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Edit
nouvel ajout :
Penser que des esprits individuels continuent d'exister individuellement après la mort, c'est pour moi une représentation inachevée de l'esprit et de l'Esprit. Si on va au bout de l'idée, comme je l'ai dit plus haut, comment un esprit pourrait -il être séparé physiquement d'un autre après la mort dans un monde non physique.
ça pose le problème de l'identité des esprits. S'ils n'ont pas d'identité après la mort, de quel type d'identité bénéficieraient-ils pendant leur vie organique ?
L'identité personnelle est un leurre, un sujet que de nombreux philosophes ont essayé de traiter.
L'identité personnelle individuelle est le sentiment de continuité du "je" à travers l'expérience de la vie. Ce "je" nous fait croire que nous sommes aux manettes et que nous ne sommes pas des machines sans volonté propre. C'est notre égo.
Après la mort, physiquement, nous retournons à la poussière, nous sommes recyclés.
Pour l'esprit ?
Les croyants voient les "choses" différemment et plus ou moins logiquement. Souvent sous forme métaphorique, symbolique, psychique.
L'idée d'un esprit individuel qui survit à la mort corporelle existe dans le psychisme individuel. Mais comment existerait-il dans l'absolu, une fois que le psychisme individuel est mort avec le cerveau qui le produit ?
Spirituellement : Si l'esprit retourne à Dieu, si Dieu est Esprit, si la spiritualité est une victoire sur l'égo, il ne peut rester d'esprits différenciés les uns des autres.
La fusion des esprits individuels en Dieu est une évidence pour de nombreux croyants.
Pour les athées qui ne croient pas en l'esprit (âme spirituelle qui dépasse le psychisme), leur conscience reste connectée au niveau matériel, au niveau de la réalité physique, au moins pendant le temps que leur conscience reste à l'état de psychisme.
(quoi que certains pensent avoir une sorte d'aura psychique superposée à leur corps, comme un champ (individuel ?) de conscience qui s'éteindrait en même temps que l'activité électrique du cerveau)
Après la mort du cerveau, il y a mort du psychisme directement lié au fonctionnement de l'organe cérébral.
L'âme spirituelle, dépasse le psychisme et l'individualité puisqu'elle dépasse toutes les limites du monde physique (et donc psychique).
A la mort, elle se fond dans une omniconscience.
Cette omniconscience peut très bien conserver la mémoire de l'esprit psychique, mais sans le fonctionnement psychique individuel.
https://www.zebrascrossing.net/t13148p150-mithra-et-ahura-mazda-vs-jesus-christ-les-arguments-en-question#1829117
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Edit
Ajout :
https://www.zebrascrossing.net/t27085-sur-la-nature-de-la-rationalite-et-de-ses-limites#1822513
->La preuve ontologique de Gödel
http://page.mi.fu-berlin.de/cbenzmueller/papers/C55.pdf
L'identité ? Question ontologique : qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ?
Avant, la science (physique chimie et donc bio) était matérialiste et déterministe (causalité). Avec la "physique quantique", la physique (la matière-énergie en général donc y compris en chimie et biologie) se dématérialise et se virtualise.
De là, une certaine vision dématérialisée, non physique du monde (et non déterministe) devient le terrain de jeu de certains scientifiques qui se tournent vers une spiritualité, souvent de type new age.
Crise de la science : Dogmes scientifiques vs escroquerie pseudo-spirituelle à la sauce quantique. Il devrait bien y avoir un juste milieu
La réalité est dématérialisée dans la virtualité quantique.
On ne sait plus ce qui appartient à la vraie réalité : la matière-énergie physique, la réalité virtuelle de la dimension quantique, le psychisme, la dimension spirituelle ? tout ?
Le psychisme c'est ce que produit notre organe cérébral ; et la dimension spirituelle, c'est ce qui n'est pas directement relié à la matière énergie dans l'espace-temps
On ne sait plus vraiment ce qui est rationnel
La finalité ou la non finalité de l'évolution ?
https://www.academia.edu/42445021/%C3%89volution_de_la_vie_et_champs_dinformation
(Quelle idée d'opposer Dieu et hasard alors que ni l'un ni l'autre ne sont définissable, comment pourrait-on définir une opposition ?)
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- Le problème identitaire:
Être enfermé dans un carcan, même psychique, dogmatique, ça provoque de la claustrophobie, de l'antagonisme, du rejet.
(sauf pour ceux qui ne le vivent pas comme un carcan, soit parce qu'ils ont baissé leur garde intellectuelle et sont endoctrinés, soit parce qu'ils pensent eux-mêmes "librement*" ce que dit le dogme auquel ils adhèrent)
(*si on admet la possibilité d'un libre arbitre)
En comparaison avec cette discussion : https://www.zebrascrossing.net/t23931p900-quand-et-pourquoi-je-respecte-une-foi-que-je-ne-partage-pas#1830253- edit dans l'edit:
- (Edit dans l'edit : j'ajoute et pour conclure sur celle-ci : https://www.zebrascrossing.net/t41917p450-causerie-tohu-bohu-et-tutti-frutti#1857821)
Je n'accepte pas de me laisser enfermer dans une identité malgré moi.
C'est pourquoi je me suis interrogée énormément sur les ressorts du sentiment d'identité individuelle, et collective, du sentiment d'appartenance.
C'est pourquoi je me suis intéressée sur d'autres fils à la question de l'identité juive, énormément traitée par les juifs eux-mêmes (le plus souvent).
(et on m'a reproché d'être antisémite, une obsédée par les juifs ...)
Comment pourrais-je supporter qu'on m'enferme dans une identité goy, même si je suis non juive (mais qui sait ?).
Comment pourrais-je récuser l'identité goy qu'on m'attribue , sans m'intéresser à comprendre l'identité juive ????
Je veux vivre ma vie physique sans autre identité que celle de mon état civil, je ne veux pas de marqueur identitaire autre qui m'essentialiserait.
Si je ne suis pas goy, je suis juive. Si je ne suis pas juive, je suis goy.
Je ne suis ni l'un ni l'autre, et les deux à la fois. (Un peu comme pour le chat de Schrödinger ni mort ni vivant et à la fois les deux )
Dans mon raisonnement, l'identité juive ne peut exister objectivement, ni la goy.
Et que des juifs attribuent une identité goy aux non juifs me parait violent.
Par contre, si on parle au niveau spirituel, et qu'on voit la "judéité" comme une caractéristique spirituelle religieuse non identitaire, c'est logique. Beaucoup de croyants juifs ne sont pas identitaires d'après ce que je comprends de leur judaïsme.
On a tous des caractéristiques, sans être essentialisés par elles.
Je me suis donc aussi intéressée (sur le fil concerné) au mot "antisémitisme", parce que je ne "valide" pas le "sémitisme", je ne valide pas la racisation (ou racialisation ?) sémite. Je me suis intéressée à comprendre ce qui différencie l'antisémitisme (aujourd'hui réservé à la haine des juifs sans inclure les arabes), l'antijusaïsme, la judéophobie.
Les mots ont un sens ; utiliser des mots flous, où est-ce que ça va mener ?
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20150127.RUE7609/de-souche-apartheid-ces-mots-qui-empechent-de-penser.html
Raciser encore aujourd'hui ? Quand est-ce que ça va s'arrêter ?
https://www.liberation.fr/futurs/2016/10/23/etienne-klein-il-y-a-tant-de-temps_1523799/
On nage dans les fantasmes.
Je suis "allergique" à la partition des humains selon des identités, qu'elles soient ethiques, prétendues "nationales culturelles", ou même religieuses.
Si certains s'attribuent une identité, qu'ils le fassent sans attribuer une "contre-identité" à ceux qui ne partagent pas leur foi ou leur "culture".- edit dans l'edit (suite):
- Edit dans l'edit (suite)
Ajout :
L'idée d'une identité nationale culturelle est contraire à la liberté de pensée individuelle, à la liberté personnelle de culte ou de non culte.
Les personnes qui défendent cette idée ne sont pas capable d'en proposer une définition pour la raison évidente que le concept n'a objectivement aucune cohérence. Ces personnes confondent leur idée de l'identité nationale culturelle avec l'idée elle-même d'une identité nationale culturelle, c'est à dire la potentielle cohérence du concept (qui n'existe objectivement pas), confondant identité nationale culturelle avec une identité nationale (qui n'a pas non plus de cohérence en dehors du système juridique et de l'administration de la nation) sans rapport à la culture ou avec un rapport fantasmé à la culture ou avec un rapport raciste envers les personnes immigrées (même naturalisées) et envers les éléments culturels "importés".
Beaucoup parmi les défenseurs de l'idée ne mettent pas en relation l'identité, la nation et la culture et ne se rendent pas compte qu'ils parlent d'autre chose que d'identité nationale culturelle, qui se voudrait une caractéristique propre à un pays et ses citoyens, sur le plan identitaire, national et culturel, comme une caractéristique essentielle ou une propriété essentialisante.
L'identité d'un pays qu'est-ce que c'est ?
Un leurre. Ce sont surtout des lois qui permettent de vivre ensemble sous la bannière d'une même citoyenneté, sans s'occuper de ce qui sort du cadre juridique ou de ce qu'il permet.
En France, pays laïque, il n'y a pas de devoir culturel, il n'y a que des droits et devoirs civiques qui permettent de vivre ensemble.
https://www.zebrascrossing.net/t42396p50-quelqu-un-defend-l-idee-d-une-identite-nationale-culturelle#1857696
https://www.youtube.com/watch?v=DG2_TcYIToY
https://www.youtube.com/watch?v=dzMrKxNEQD0
https://www.youtube.com/watch?v=gp-5M21_izQ
https://www.youtube.com/watch?v=dt1FzjVl3p8
Une idées de l'identité française ou de l'identité nationale ou de l'identité culturelle française qui diffère dans l'esprit de chaque personne qui essaie de la penser, ce n'est par définition pas partagé nationalement.
https://www.youtube.com/watch?v=UP1ca8DzuR4
Il faut être assez mégalo pour croire que sa propre idée est objective sans preuve logique de cohérence et alors que la logique objective enlève toute cohérence au concept.
Je suis pour la liberté de conscience, de culte, d'approche spirituelle
La spiritualité, c'est le rejet de l'altérité.
Je suis contre les dogmes car ils empêchent la liberté de pensée. Et la plupart sont surtout politiques : avoir du pouvoir sur les croyants, avoir plus de pouvoir plus il y a de croyants dogmatisés, avoir du pouvoir par le nombre sur les autres.
Je ne suis pas contre l'idée contenue dans le dogme si elle est pensée librement.
(Exemples : Que des chrétiens croient que Jésus est le fils divin d'un Dieu père, ça ne me dérange pas, s'ils le pensent librement, et tant que ça ne devient pas un crédo obligatoire qui s'imposerait à tous pour leur salut. Pareil pour "l'incréation" du coran -faudrait-il encore comprendre ce que veut dire le verbe créer- ou le dogme de l'abrogeant/abrogé....).
Je reste, comme beaucoup, convaincue que l'univers est un tout. C'est pourquoi ses parties ne peuvent être dissociées du point de vue de l'univers.
Elles peuvent paraître dissociées dans nos petits esprits (de notre point de vue). Ce ne peut être qu'un leurre.
Nos pensées ne savent pas exprimer la vérité de l'univers par les mots.
Je reste convaincue que les disputes religieuses ou entre athées et croyants sont des disputes sur la forme de la Vérité.
Je reste convaincue que cette Vérité est le principe qui fait que l'univers existe au lieu du néant.
Cette Vérité est universelle, et au delà même de l'univers puisqu'elle en est l'origine, et elle englobe tout.
Comment définir une religion ?
Doit-on penser en terme d'orthodoxie ? (ou d'interprétation d'une loi dans les textes, en tenant compte de ce qui peut être considéré canon, mais canon pour quel courant d'interprétation ? à quelle époque ?)
en terme de tradition ? (par rapport à ce qui a été pratiqué ? mais par qui, quand et où ?)
en terme d'authenticité ? par rapport au message originel, dont il faut retrouver le sens.... dans son contexte historique (et dans l'Histoire de son auteur) en étudiant les sources historiques avec une méthode scientifique.
Le modernisme/réformisme, ce n'est pas innover, c'est retrouver l'authenticité.
Il faut réexaminer les textes et l'Histoire.
sans tomber dans le piège des récits orientés manipulés par les uns ou les autres...
https://www.youtube.com/channel/UCLsPJph5-J9Mruqsv-vSdCQ
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Edit
Ajout :
- Mise au point sur mon expérience de méditation et ce que j'observe chez certains aspirants:
J'ai remarqué, dans mon cas au début de ma prise de conscience, et je le vois chez d'autres débutants, qu'on ressent au début une intensification des sensations, une vivification, comme si prendre conscience, c'était faire rentrer le monde en soi, comme une vague qui submerge la conscience. Mais là il y a un danger, c'est croire que le monde est en soi et que ça s'arrête là au lieu de comprendre que la vague est plus grande et submerge, au lieu de comprendre qu'on est des êtres dans le Tao, comme les poissons dans la mer comme disait zhuang zhi (même si la mer et les poissons sont un écosystème, un tout). Parce que ça donne chez certains un sentiment de surpuissance, c'est l'égo qui saisit l'occasion de laisser penser que le monde se fond dans le "moi", que le "moi" a des pouvoirs sur le monde.
Certains se sentent stabilisés dans ce ressenti et croient qu'ils ont réussi leur pratique sans analyser plus loin. L'égo a gagné sans qu'ils s'en rendent compte parce qu'ils n'ont pas un guide, une éthique convenable ou qu'ils n'ont pas vraiment la foi. Ils continuent à méditer sur cette puissance qu'ils ressentent en eux pour la faire durer au lieu de s'abandonner. Ils méditent finalement pour faire exister et renforcer leur être individuel, leur moi. C'est ce que j'appelle la fausse méditation.
Alors, soit l'univers/le Tao/Dieu (selon le nom qu'on utilise) leur fait perdre l'envie de méditer, soit Il les encourage sur la bonne voie, soit Il les maintient dans l'égarement en les laissant ainsi continuer à s'idolâtrer dans des pratiques "parapsychologiques" de "l'énergie". (style développement personnel sur la base de traditions occidentalisées et détournées ou pire, style pensée "magique" new age)
Le deuxième effet de la méditation, quand elle atteint l'éveil, c'est la vague qui se retire et qui aspire le moi dans le tout où il disparait. C'est là qu'on se rend compte qu'il n'y a pas de moi, qu'il n'y a que le divin. On se rend compte que les frontières n'ont jamais été vraies entre intérieur et extérieur, qu'il n'y que le Tao dans lequel baigne les êtres comme des poissons, que les vagues brassent le tout alors qu'il n'y a pas de rivage. A ce moment là, on ressent la présence de l'Être en soi mais pas venant du moi ; l'Être est à la fois transcendant et immanent.
Cette méditation est comparable à une prière, à la contemplation. A ce stade de la méditation, on reçoit la grâce.
Retrouver l'esprit originel et divin permet alors de se réaliser en tant qu'humain tout en étant unifié au Tout (en en étant une manifestation) et détaché des vicissitudes du monde (plénitude spirituelle).
Quand je me suis inscrite sur zc, j'étais au début de cette prise de conscience. J'étais encore beaucoup trop dans le moi. J'ai progressé grâce à la méditation, à des lectures et témoignages de personnes inspirées.
Lorsque je regarde en arrière, j'arrive mieux à comprendre les étapes de ma vie, comment j'ai évolué, et je comprends ce que je ressentais à différentes époques alors que je n'avais pas encore conscience de ce qui se passait dans mon être à ce moment là (l'être individuel étant une manifestation de l'Être dans l'espace-temps).
La spontanéité du Tao s'exprime en tout et en chaque esprit (l'Esprit pur s'exprime dans les esprits dénués d'égo).
Le Secret de la Fleur d'Or
Méditation : jumelage de la concentration et de la pénétration de lumière- synesthésie:
J'ai une chance incroyable, extraordinaire, c'est que je pense en musique et en couleurs (formes mouvantes) (synesthésie).
Mes pensées (dirigées par mon intellect ou mon inspiration) "produisent" des sons et couleurs ; les stimuli sensoriels que je reçois sont aussi particuliers : ce que je vois produit des sons, ce que j'entends produit de la lumière colorée dans mon esprit et ça stimule ma pensée. En pensée active très concentrée sur les formes et les idées, j'arrive à "figer" la réalité de ces formes/idées et je n'entends qu'une petite "musique d'ascenseur" avec des flashes (car rapides) de couleurs (presque subliminaux) ; si je me concentre "à fond", je peux presque ignorer cette synesthésie. Mais c'est difficile de l'ignorer longtemps, car il faut que je me force à stabiliser ce que je vois/entends dans la forme où je crois être censée le voir/entendre (alors que ce que je vois ou entends me propose de m'emmener ailleurs, me montre quelque chose d'autre que ce qui semble être). C'est très difficile en lecture de stabiliser les lettres pendant une longue période. Pour l'audition c'est encore plus difficile de rester concentrée longtemps.
(Et d'ailleurs, c'est aussi en ne me concentrant pas sur la forme de ce que j'observe que j'ai les meilleurs idées qui me viennent)
Quand je médite dans le silence et les yeux fermés, je vois un spectacle de couleurs fantastique et j'entends une musique merveilleuse qui se renouvelle toujours plus surprenante, et en même temps, qui me berce et m'apaise comme un ravissement. Mon état de méditation devient instantané, dès que je me laisse emporter par ce spectacle apaisant. Je ne suis plus moi, je suis la musique et les couleurs, je m'auto-hypnotise, mais ce n'est pas de mon fait.
Au début et pendant une certaine période, je pensais que méditer nécessitait de "chasser ces visions" et cette musique, au moins les ignorer, pour me concentrer sur ce que j'allais ressentir de la "réalité" et j'étais alors assaillies de pensées fatigantes, un bruit mental.
Puis j'ai compris que ce que je voyais et entendais était le reflet du regard et de l'ouïe intérieurs.
J'ai compris que ça faisait partie de la lumière.
C'est devenu de plus en plus beau.
Quand je me couche pour dormir, pareil : symphonie en couleurs dansantes.
Pour me débarrasser de diverses pensées et questionnements parasites, je les ai vidés en les déversant en mots sur différents fils du forum, comme dans un exutoire.
Le mot Dieu n'est qu'un mot.
Le Secret de la Fleur d'Or
https://studybuddhism.com/fr/etudes-avancees/histoire-culture/le-bouddhisme-et-l-islam/quelques-traits-communs-a-l-islamet-au-bouddhisme
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Edit
Dernier ajout :
Je n'avais pas eu le temps de mettre au clair la façon dont je comprends le non dualisme.
Un message sur ce facebook https://m.facebook.com/LArche-du-Lotus-dor-489481954870704/ me l'a rappelé ; je fais donc ce petit ajout qui sera le dernier.
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3025890204333958&id=100007390240763&m_entstream_source=timeline&__tn__=%2As%2AsH-R
Je pense que la non dualité absolue est possible sans être une déviance mais seulement du point de vue de Dieu.
Et je pense que la réalité matérielle est bien illusoire, mais si c'est une réalité illusoire, ça n'en fait pas moins une réalité pour nous. C'est notre monde réel matériel.
La vérité n'est pas la réalité. Ce n'est pas comparable.
On le comprend bien avec la virtualité des fluctuations quantiques. Il y a plusieurs niveaux de réalités ; toutes ne sont pas matérielles ; la virtualité est une réalité virtuelle.
La matérialité (monde physique) est une réalité matérielle.
Virtualité quantique (quand ce n'est pas encore physique) et matérialité physique sont des réalités, mais ce sont aussi des illusions car de "fausses vérités", des vues de l'esprit organique.
La Vérité, c'est le divin pur.
La Réalité divine et les formes des créatures sont deux choses distinctes d'un certain point de vue et une seule et même chose d'un autre point de vue.
Le divin pur, c'est "au delà" de l'Être et du non Être, au delà de l'idée de séparation créateur/création, au delà du dimensionnement, au delà de l'idée du Tout ou des parties interconnectées ou unifiées.
C'est ineffable, mais on pourrait peut-être y voir Sa volonté/intention/capacité/potentialité (non psychique, non physique, non spatiale, non temporelle, et ineffable) d'Amour, à l'intérieur de laquelle tout a pris forme.
Le divin pur, ce serait ce qui n'est pas enfermable/réductible dans un concept, ce serait au delà du concept/conception/création.
La création, ce serait aussi divin, et ce serait même à l'intérieur du divin pur, mais dérivé ou transformé à partir de Lui (de sa volonté) dans un univers fractal duquel Il est le Maître.
C'est Son regard (Esprit) qui se reflète dans ce jeu de miroirs. Partout, c'est Lui qui voit.
On Le "voit" à l'intérieur de nous et de l'univers, si on regarde sur le reflet de Son regard en nous. C'est un autre niveau de réalité.
C'est comme en cosmologie, il n'y a pas d'extérieur à l'univers ; ça veut dire que la solution à la question "qu'y a-t-il à l'extérieur de l'univers physique ?" est l'ensemble vide.
ça veut donc dire qu'on est dans l'ensemble vide qui se situe autour de l'univers.
ça veut dire que l'ensemble vide (qui ne contient rien) est rempli de l'univers.
Le pur divin, ce serait la Vérité qu'Il est seul et unique à posséder sur ce qui relie le non Être à l'Être et à Sa création.
Ce serait aussi Sa liberté absolue que rien ne contraint.
Et ce serait l'Amour pur.
Le divin pur, ce serait cette Vérité de Libre Amour (au delà de toute idée que nous avons du divin, de la vérité, de la liberté ou de l'amour), qui a "agi" en faisant tout émerger.
De toute façon tout ce qu'on dit est dérisoire (surtout moi )
Rien ne se compare à Lui.
(comme a si bien dit liuming sur un autre fil) On aime, c'est Tout.
Assalamu aleykum
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Meditation
Vider l'esprit, dissoudre les préoccupations, purifier la pensée, oublier les sentiments, minimiser le moi, diminuer le désir, voir l'essentiel, embrasser le fondamental - c'est la méditation de la Voie Transformative.
Quand l'esprit est clair et libéré des préoccupations, il est possible de sonder le dessein de la réalité ; quand les pensées sont terminées et les sentiments oubliés, il est possible de sonder l'essence de la réalité. Quand l'égoïsme et le désir disparaissent, il est possible d'arriver au Tao ; quand on est clair et simple , pur et entier , il est possible de connaître le céleste .
The book of balance and harmony
Translated by Thomas Cleary
Quand l'esprit est clair et libéré des préoccupations, il est possible de sonder le dessein de la réalité ; quand les pensées sont terminées et les sentiments oubliés, il est possible de sonder l'essence de la réalité. Quand l'égoïsme et le désir disparaissent, il est possible d'arriver au Tao ; quand on est clair et simple , pur et entier , il est possible de connaître le céleste .
The book of balance and harmony
Translated by Thomas Cleary
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
L'animal symbolise celui qui accepte son destin.
Le serpent en particulier symbolise la fuite.
Le serpent en particulier symbolise la fuite.
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Et le chat ?
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: J'aime la synergie spirituelle
Dans certains papyrus funéraires à vignettes, on le voit trancher la tête du serpent qui symbolise les ténèbres.
Huhuhuhu
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: J'aime la synergie spirituelle
Si le chat gagne ça veut dire que la mort est vue comme un retrait.
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
T'as vu ça où ?
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: J'aime la synergie spirituelle
Parce que moi aussi je sais lire dans les sachets de thé.
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: J'aime la synergie spirituelle
Mouais, ben je viens de renverser des chocapic dans l'évier, et c'est pas ce que ça me dit.
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
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