[L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Mais tant qu'à y être choisissez du bon.] Après une cuite.

En premier lieu.

Les aliens ne cherchent pas le pragmatisme.

Ils ne sont pas rationnels.

Ils sont au contraire idéologiques.

À cause de l'humiliation originel.

À laquelle ils sont incapables de faire face.

Ils ont été créé incomplets.

Mais ne peuvent s'en apercevoir.

Précisément.

Ils comprennent qu'ils leur manque quelque chose.

*il.

Mais ne savent pas quoi.

En réalité il leur manque deux cerveaux.

Abdomen et bassin.

La seule chose qu'ils peuvent faire.

C'est survivre.

Aux dépens de ceux qui eux pourraient vivre.

Et aux dépens de l'environnement.

Car ils ont développé une supremacie technique.

Dont n'avaient pas besoin les terriens originels.

Et contre laquelle ils n'étaient pas armés.

Donc ils ne peuvent penser autrement.

Et pour eux la pollution n'est pas une erreur.

C'est une fatalité.

L'on n'y peut rien qu'à éventuellement calmer les foules avec des fausses mesures qui ne changeront rien.

Même si l'on leur trouvait une solution.

Ce ne serait pas pour eux une solution qu'ils auraient trouvée.

À leur problème de fond : l'humiliation.

Seul asservir les autres et le climat calme cette cuisante humiliation.

Une solution durable qui n'asservit pas les autres et n'asservit pas le climat n'est pas une solution pour eux.

Car s'ils ne prennent pas leur revanche sur les caractères humiliants : la terre dont ils sont dépendants et les terriens d'origines, ils se sentent mal et préfèrent apparemment détruire.

Il faut comprendre cette pensée alien.

Avant toute entreprise ecologique.

Qui sera sinon vouée à l'échec à très court terme.

IIIè livre du conte de Judas

Chapitre 59

Judas soulevait les caisses d'alcool avec peine.

Il suait comme un malheureux.

Il suait comme une sainte vierge espagnole.

Ses mains étaient protégées de gants.

Ce qui lui mettait du baume au cœur à chaque instant.

Des gants matelassés à pores transpirants.

Ce travail l'abrutissait.

Mais pour l'heure.

Il aimait être abruti.

Il jouait du biceps comme jamais.

La douleur lui faisait presque du bien.

Comme si elle l'ancrait dans du rien.

Ainsi il reposait son esprit.

Tandis que son corps ruisselait.

D'une vieille transpiration.