Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
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Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Bonjour,
Ça fait un bout de temps que je ne suis pas venu sur ce forum.
Il y a deux semaines, j’ai fait une tentative de suicide dans le parc en face de chez moi. Je me suis réveillée de mauvaise humeur, avec mes pensées négatives habituelles et je n’avais envie qu’une chose: Disparaitre. Pour essayer de me changer les idées et éviter d'agir de manière impulsive comme j'ai l'habitude de faire, je m’étais baladé en écoutant de la musique. Evidemment, ça ne m’a pas aidé à changer mon état d’ame donc j’ai fini par avalé 17 pastilles de fluoxetine. Je ne me souviens de pas grand chose, je me rappelle seulement avoir trouvé 50 euros par terre avant de me coucher sur l’herbe et attendre patiemment que mon coeur s’arrête.
J’ai été hospitalisée 24 heures avant d’être de nouveau jeté dans la nature sans aucune aide et sans aucun suivi. Depuis je squatte chez une amie car je suis incapable de revivre seule au risque de reproduire la même chose. Je ne vais plus en cours, je n’arrive plus, je n’ai plus la motivation ni la force de faire quoi que ce soit. J’étais dans une filière qui me plaisait et pour la première fois de ma vie j’obtenais des excellents résultats. Maintenant, mes journées se résument à me coucher sur le canapé et écouter les mêmes musiques en boucle en essayant de retenir mes larmes de couler. Je n’ai même plus la capacité de penser ou de bouger, tout me parait insignifiant et fade, le moindre effort physique ou mental m’épuise et me semble insurmontable. Depuis que j’ai foiré mon suicide je me sens tellement vide, je ne serais comment expliquer cette sensation, c’est comme ci que j’étais morte de l’intérieur. Je me sens comme un extraterrestre au milieu des humains, inadapté pour la vie en société et inapte à developper n’importe quelle activité professionnelle, scolaire ou récréative.
Je suis totalement brisée autant mentalement que physiquement. Cette année je suis tombé dans l’anorexie mental et la boulimie. Je suis descendu jusqu’à 37 kg en perdant 10 kg en 2 mois. 10 kg que j’ai ensuite repris en l’espace de 4 semaines en mangeant tout ce qui me passait sous la main. Depuis, j’ai de nouveau perdu pas mal de poids. Je veux qu’on m’aide, qu’on me sorte de cet enfer, redevenir la personne que j’étais avant de tomber dans cette profonde dépression qui me pourrit la vie depuis 4 ans. Je vois plusieurs psy depuis quelques mois et à part poser des diagnostiques et prescrire du Prozac, aucun n’a été capable de m’aider. On m’a diagnostiqué un trouble de la personnalité évitante, puis un trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive et maintenant on me dit que je suis probablement borderline. J’en ai marre qu’on me mette dans des cases, tout ce que je demande c’est sortir de cette bulle que je me suis créer et dont je suis incapable de me libérer.
J'encaisse sans rien dire avec beaucoup de rage et de tristesse en moi. Je me sens tellement seule. Bien que je n’ai pas la chance d’avoir une famille aimante, je sais que j’ai trois amies qui m’aiment.
Je ne sais pas ce que j’attends avec ce poste. J’ai seulement besoin d’évacuer mes pensées et de raconter ce qui se passe dans ma vie puisque personne (à part l’amie chez laquelle je squatte) et au courant de mon suicide raté et des mes potentiels troubles psychiatriques.
Merci de m’avoir lu.
Madison
Ça fait un bout de temps que je ne suis pas venu sur ce forum.
Il y a deux semaines, j’ai fait une tentative de suicide dans le parc en face de chez moi. Je me suis réveillée de mauvaise humeur, avec mes pensées négatives habituelles et je n’avais envie qu’une chose: Disparaitre. Pour essayer de me changer les idées et éviter d'agir de manière impulsive comme j'ai l'habitude de faire, je m’étais baladé en écoutant de la musique. Evidemment, ça ne m’a pas aidé à changer mon état d’ame donc j’ai fini par avalé 17 pastilles de fluoxetine. Je ne me souviens de pas grand chose, je me rappelle seulement avoir trouvé 50 euros par terre avant de me coucher sur l’herbe et attendre patiemment que mon coeur s’arrête.
J’ai été hospitalisée 24 heures avant d’être de nouveau jeté dans la nature sans aucune aide et sans aucun suivi. Depuis je squatte chez une amie car je suis incapable de revivre seule au risque de reproduire la même chose. Je ne vais plus en cours, je n’arrive plus, je n’ai plus la motivation ni la force de faire quoi que ce soit. J’étais dans une filière qui me plaisait et pour la première fois de ma vie j’obtenais des excellents résultats. Maintenant, mes journées se résument à me coucher sur le canapé et écouter les mêmes musiques en boucle en essayant de retenir mes larmes de couler. Je n’ai même plus la capacité de penser ou de bouger, tout me parait insignifiant et fade, le moindre effort physique ou mental m’épuise et me semble insurmontable. Depuis que j’ai foiré mon suicide je me sens tellement vide, je ne serais comment expliquer cette sensation, c’est comme ci que j’étais morte de l’intérieur. Je me sens comme un extraterrestre au milieu des humains, inadapté pour la vie en société et inapte à developper n’importe quelle activité professionnelle, scolaire ou récréative.
Je suis totalement brisée autant mentalement que physiquement. Cette année je suis tombé dans l’anorexie mental et la boulimie. Je suis descendu jusqu’à 37 kg en perdant 10 kg en 2 mois. 10 kg que j’ai ensuite repris en l’espace de 4 semaines en mangeant tout ce qui me passait sous la main. Depuis, j’ai de nouveau perdu pas mal de poids. Je veux qu’on m’aide, qu’on me sorte de cet enfer, redevenir la personne que j’étais avant de tomber dans cette profonde dépression qui me pourrit la vie depuis 4 ans. Je vois plusieurs psy depuis quelques mois et à part poser des diagnostiques et prescrire du Prozac, aucun n’a été capable de m’aider. On m’a diagnostiqué un trouble de la personnalité évitante, puis un trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive et maintenant on me dit que je suis probablement borderline. J’en ai marre qu’on me mette dans des cases, tout ce que je demande c’est sortir de cette bulle que je me suis créer et dont je suis incapable de me libérer.
J'encaisse sans rien dire avec beaucoup de rage et de tristesse en moi. Je me sens tellement seule. Bien que je n’ai pas la chance d’avoir une famille aimante, je sais que j’ai trois amies qui m’aiment.
Je ne sais pas ce que j’attends avec ce poste. J’ai seulement besoin d’évacuer mes pensées et de raconter ce qui se passe dans ma vie puisque personne (à part l’amie chez laquelle je squatte) et au courant de mon suicide raté et des mes potentiels troubles psychiatriques.
Merci de m’avoir lu.
Madison
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Re bienvenue parmi les encore en vie, maddy.
Je vous reconnais.
Oui, il y a un chemin.
Ce sont de vos psychotraumatismes qu'il vous faut guérir, et il y a plusieurs méthodes possibles.
Ce sera probablement douloureux à arracher de votre mémoire traumatique, mais le chemin en vaut la peine.
Et maintenant vous avez un mot à mettre sur votre douleur, il vous suffit de trouver la personne suffisamment formée et expérimentée pratiquant la méthode suffisamment efficace, pour vous.
Le reste suivra.
Bonne chance.
Je vous reconnais.
Oui, il y a un chemin.
Ce sont de vos psychotraumatismes qu'il vous faut guérir, et il y a plusieurs méthodes possibles.
Ce sera probablement douloureux à arracher de votre mémoire traumatique, mais le chemin en vaut la peine.
Et maintenant vous avez un mot à mettre sur votre douleur, il vous suffit de trouver la personne suffisamment formée et expérimentée pratiquant la méthode suffisamment efficace, pour vous.
Le reste suivra.
Bonne chance.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Bonjour Madison,
La question est pourquoi ce passage à vide, qu'est-ce qui t'a mis dans cet état là ? Une dépression, ça peut arriver à tout le monde, mais quand on sait pourquoi, c'est déjà un bon début pour en sortir. Psychiatre, psychologue, tu as besoin d'aide, d'autant que, pour être passé par là, une TS c'est aussi un traumatisme qu'on s'inflige à soi-même, et qu'il faut sortir de ce traumatisme là aussi. Il y a 17 ans j'ai fait une TS et j'ai passé un long moment très difficile. Mais depuis j'ai vécu des trucs vachement sympas et je peux te dire que tu as plein de bonnes choses qui t'attendent. Fais-toi aider pour remonter la pente. Bon courage !
La question est pourquoi ce passage à vide, qu'est-ce qui t'a mis dans cet état là ? Une dépression, ça peut arriver à tout le monde, mais quand on sait pourquoi, c'est déjà un bon début pour en sortir. Psychiatre, psychologue, tu as besoin d'aide, d'autant que, pour être passé par là, une TS c'est aussi un traumatisme qu'on s'inflige à soi-même, et qu'il faut sortir de ce traumatisme là aussi. Il y a 17 ans j'ai fait une TS et j'ai passé un long moment très difficile. Mais depuis j'ai vécu des trucs vachement sympas et je peux te dire que tu as plein de bonnes choses qui t'attendent. Fais-toi aider pour remonter la pente. Bon courage !
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
" il vous suffit de trouver la personne suffisamment formée et expérimentée pratiquant la méthode suffisamment efficace, pour vous."
la formulation "il vous suffit" laisse à penser que c'est simple, sur l'air de yaka fokon... ben non.
on ne dit pas assez à quel point il est difficiel de trouv er un bon thérpeuthe. Tous ne sont pas compétents et/ou bienveillants loin de là, alors bon courage pour trouver la bonne personne et vous faire aider
et sinon :
vous avez le droit de pleurer
vous avez le droit d'aller mal
accordez-vous ce droit
plus vous vos autorisez à pleurer et à évacuer, plus le processus de guérison est rapide, efficace et se fait en profondeur
rien de pire que la répression émotionnelle
bon courage
la formulation "il vous suffit" laisse à penser que c'est simple, sur l'air de yaka fokon... ben non.
on ne dit pas assez à quel point il est difficiel de trouv er un bon thérpeuthe. Tous ne sont pas compétents et/ou bienveillants loin de là, alors bon courage pour trouver la bonne personne et vous faire aider
et sinon :
vous avez le droit de pleurer
vous avez le droit d'aller mal
accordez-vous ce droit
plus vous vos autorisez à pleurer et à évacuer, plus le processus de guérison est rapide, efficace et se fait en profondeur
rien de pire que la répression émotionnelle
bon courage
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Bonjour Madison,
Ce qui me frappe chez les personnes dépressives, c'est qu'elle expliquent rarement ce qui a déclenché leur état. Quels en sont les triggers pour toi?
Le prozac est clairement à arrêter (inefficace dans ton cas). Il est nécessaire de comprendre pourquoi ça ne va pas et si ce n'est pas psychotique, auquel cas la médication est toute autre. C'est à ça que sert le diagnostic, â cibler la thérapie la plus adéquate.
Pour trouver une solution, il faut d'abord comprendre ce qu'il se passe
Top que tu aies trois amies. Attention qu'elles risquent de s'essouffler avec le temps car soutenir une personne suicidaire pendant des années abîme fortement l'entourage également.
Bon courage à toi, il y a des tonnes de raisons légitimes de vouloir crever, enfin... de ne plus devoir souffrir.
Ce qui me frappe chez les personnes dépressives, c'est qu'elle expliquent rarement ce qui a déclenché leur état. Quels en sont les triggers pour toi?
Le prozac est clairement à arrêter (inefficace dans ton cas). Il est nécessaire de comprendre pourquoi ça ne va pas et si ce n'est pas psychotique, auquel cas la médication est toute autre. C'est à ça que sert le diagnostic, â cibler la thérapie la plus adéquate.
Pour trouver une solution, il faut d'abord comprendre ce qu'il se passe
Top que tu aies trois amies. Attention qu'elles risquent de s'essouffler avec le temps car soutenir une personne suicidaire pendant des années abîme fortement l'entourage également.
Bon courage à toi, il y a des tonnes de raisons légitimes de vouloir crever, enfin... de ne plus devoir souffrir.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
dans ma fac y l’affiche d’une association pour la santé mentale des étudiants , qui proposait un site internet pour aider les étudiants dans leur santé mentale, mais aussi pour aider les autres, ses amis, dans leur santé mentale
Je sais pas dans quelle mesure ça peut 1) t’aider, 2) aider tes amies à t’aider, mais tu devrais regarder et leur montrer
Ça paraissait quelque chose de fiable, pas des citations inspirantes sur internet mais des conseils fondées . (Ceci dit ce kit est le plus pertinent pour ce qui est de la prévention, paie ça peut quand même servir)
Le lien c’est nightline.fr
Menu déroulant sur le côté > je suis étudiant.e > kit de vie
Quand tu es sur le kit de vie, tu scrolles
Tu as à la fois je prends soin de la santé mentale (à ta destination) et j’ai un•e ami•e qui va mal, à destination de tes amies
Dis-moi ce que tu penses de ce kit stp ^^
Je sais pas dans quelle mesure ça peut 1) t’aider, 2) aider tes amies à t’aider, mais tu devrais regarder et leur montrer
Ça paraissait quelque chose de fiable, pas des citations inspirantes sur internet mais des conseils fondées . (Ceci dit ce kit est le plus pertinent pour ce qui est de la prévention, paie ça peut quand même servir)
Le lien c’est nightline.fr
Menu déroulant sur le côté > je suis étudiant.e > kit de vie
Quand tu es sur le kit de vie, tu scrolles
Tu as à la fois je prends soin de la santé mentale (à ta destination) et j’ai un•e ami•e qui va mal, à destination de tes amies
Dis-moi ce que tu penses de ce kit stp ^^
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
My_illusion a écrit:Bonjour Madison,
Ce qui me frappe chez les personnes dépressives, c'est qu'elle expliquent rarement ce qui a déclenché leur état. Quels en sont les triggers pour toi?
Le prozac est clairement à arrêter (inefficace dans ton cas). Il est nécessaire de comprendre pourquoi ça ne va pas et si ce n'est pas psychotique, auquel cas la médication est toute autre. C'est à ça que sert le diagnostic, â cibler la thérapie la plus adéquate.
Pour trouver une solution, il faut d'abord comprendre ce qu'il se passe
Top que tu aies trois amies. Attention qu'elles risquent de s'essouffler avec le temps car soutenir une personne suicidaire pendant des années abîme fortement l'entourage également.
Bon courage à toi, il y a des tonnes de raisons légitimes de vouloir crever, enfin... de ne plus devoir souffrir.
Hello, merci à tous d'avoir pris le temps de me lire et de me répondre. Je ne sais pas trop ce qui a déclenché mon état. J'ai été agressé sexuellement par mon père il y a quelque années mais ça ne m'a pas traumatisé et de plus, j'étais déjà dépressive. Donc je ne sais pas à quoi attribuer tout ce qui m'arrive.
Depuis mon suicide raté, j'ai laisser tomber la fluoxetine et le Xanax qui ne servent à rien (je me sens pareil que je les prenne ou pas, je ne vois aucune différence).
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Ça faisait combien de temps que tu prenais de la fluoxétine ?
Quelques semaines ? Quelques mois ? Plus ?
Tu n'aurais pas dû arrêter sans en parler d'abord avec tes médecins.
Et tu dois parler de tout, y compris de ta tentatives de suicide, avec ceux-ci.
Quelques semaines ? Quelques mois ? Plus ?
Tu n'aurais pas dû arrêter sans en parler d'abord avec tes médecins.
Et tu dois parler de tout, y compris de ta tentatives de suicide, avec ceux-ci.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
.
Dernière édition par La blanquette est bonne le Jeu 13 Avr 2023, 05:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Hello Madison,
Tu as eu raison d'arrêter les médocs si tu ne sens aucune différence. La fluoxetine peut prendre 4 semaines pour faire effet mais le Xanax lui est immédiat. Le premier demande normalement un sevrage progressif.
Il est possible qu'il n'y ait pas de raison décelable à la dépression, il n'y a que toi qui peut mieux comprendre ce qui se passe en toi. Avec l'aide du psychiatre.
Tu sembles banaliser l'agression sexuelle de ton père. Peut-être car il y a eu des fois précédentes mais que tu ne t'en rappelles pas. Un père incestueux ça fait bcp de dégâts psys sur l'enfant. Il se sent être un objet pour assouvir des pulsions sales. Tu ne te sens pas aimée par celui qui était censé te préserver de ces pulsions d'adultes qui n'ont rien à faire dans un monde d'enfant. Pour survivre émotionnellement, la psyché se scinde et s'amnésie. En général, un père incestueux ne se contente pas d'une fois... Il y a probablement eu une manipulation psychologique avant d'en arriver à cette agression.
Creuse cette piste et l'impact psy que ça a du avoir sur toi. Tu crois que ça va mais c'est peut-être juste du déni car difficile pour un enfant de diaboliser un parent qu'il a juste voulu aimer.
Tu peux me parler en mp
Tu as eu raison d'arrêter les médocs si tu ne sens aucune différence. La fluoxetine peut prendre 4 semaines pour faire effet mais le Xanax lui est immédiat. Le premier demande normalement un sevrage progressif.
Il est possible qu'il n'y ait pas de raison décelable à la dépression, il n'y a que toi qui peut mieux comprendre ce qui se passe en toi. Avec l'aide du psychiatre.
Tu sembles banaliser l'agression sexuelle de ton père. Peut-être car il y a eu des fois précédentes mais que tu ne t'en rappelles pas. Un père incestueux ça fait bcp de dégâts psys sur l'enfant. Il se sent être un objet pour assouvir des pulsions sales. Tu ne te sens pas aimée par celui qui était censé te préserver de ces pulsions d'adultes qui n'ont rien à faire dans un monde d'enfant. Pour survivre émotionnellement, la psyché se scinde et s'amnésie. En général, un père incestueux ne se contente pas d'une fois... Il y a probablement eu une manipulation psychologique avant d'en arriver à cette agression.
Creuse cette piste et l'impact psy que ça a du avoir sur toi. Tu crois que ça va mais c'est peut-être juste du déni car difficile pour un enfant de diaboliser un parent qu'il a juste voulu aimer.
Tu peux me parler en mp
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
.
Et bien,
bon courage
.
Et bien,
bon courage
.
Dernière édition par gattopardo le Jeu 13 Avr 2023, 14:04, édité 1 fois
gattopardo- Messages : 877
Date d'inscription : 16/11/2014
Localisation : le petit royaume d'à côté
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
.
Après,
il y a l'instinct de survie
.
Après,
il y a l'instinct de survie
.
Dernière édition par gattopardo le Jeu 13 Avr 2023, 14:05, édité 1 fois
gattopardo- Messages : 877
Date d'inscription : 16/11/2014
Localisation : le petit royaume d'à côté
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Madison,
Les émotions et les mémoires traumatiques sont dans notre culture encore très peu comprises et étudiées, et c'est un problème de santé publique.
Il est très peu probable que vous cherchiez à mettre fin à votre vie sans que vous cherchiez en réalité à mettre fin à un psychotraumatisme ou plusieurs.
Vous avez besoin d'une aide spécialisée dans ce domaine par une personne travaillant dans une profession de santé compétente.
Cette personne ne viendra probablement pas à vous, c'est probablement à vous d'aller à la recherche de la bonne personne avec la bonne méthode, pour vous.
Cela peut prendre beaucoup de temps, ou pas, parfois le hasard est en notre faveur, mais rarement sans se bouger et s'informer.
Ce que la culture ignore se réduit chaque jour, donc chaque jour vous pouvez trouver une personne plus à même de vous aider jusqu'à trouver celle qui vous aidera suffisamment.
Bonne chance.
Les émotions et les mémoires traumatiques sont dans notre culture encore très peu comprises et étudiées, et c'est un problème de santé publique.
Il est très peu probable que vous cherchiez à mettre fin à votre vie sans que vous cherchiez en réalité à mettre fin à un psychotraumatisme ou plusieurs.
Vous avez besoin d'une aide spécialisée dans ce domaine par une personne travaillant dans une profession de santé compétente.
Cette personne ne viendra probablement pas à vous, c'est probablement à vous d'aller à la recherche de la bonne personne avec la bonne méthode, pour vous.
Cela peut prendre beaucoup de temps, ou pas, parfois le hasard est en notre faveur, mais rarement sans se bouger et s'informer.
Ce que la culture ignore se réduit chaque jour, donc chaque jour vous pouvez trouver une personne plus à même de vous aider jusqu'à trouver celle qui vous aidera suffisamment.
Bonne chance.
- H.S.:
- Coucou My_illusion
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
un psychotraumatisme ou plusieurs
Attention quand même, Jérémy34, tout ne se résume pas à des psychotraumatismes à 'analyser' sur un divan.
L'auteure du fil, il y a quelques mois, disait ceci :
j'ai récemment été diagnostiquée avec un TSA (syndrome d'Asperger) associé a une dyspraxie visuospaciale assez sévère (ma psy s'est d'ailleurs étonnée que personne ne l'avait vu avant tellement c'est évident)
Le divan peut même être contre-indiqué, en particulier dans le cas de soucis systémiques. S'il y a autisme, il y a souffrance, le divan ne va pas y faire grand chose (à part coûter très cher et remuer le passé). Je précise juste ça ici parce que j'ai vu à plusieurs reprises récemment des 'conseils' de Jérémy34 basés sur ce qui marche pour Jérémy34. On fait tous ça, ramener à nous, mais ça peut être contre-productif. Aucun conseil, ça me paraît plus avisé qu'un conseil peu connecté à la situation de l'autre.
Vous avez besoin d'une aide spécialisée dans ce domaine par une personne travaillant dans une profession de santé compétente.
Cette personne ne viendra probablement pas à vous, c'est probablement à vous d'aller à sa recherche.
Le premier message de ce fil précise :
Je vois plusieurs psy depuis quelques mois et à part poser des diagnostiques et prescrire du Prozac, aucun n’a été capable de m’aider.
J'en déduis que madison88 fait déjà tout ce qu'elle peut. Les thérapeutes aussi. Il n'est malheureusement pas rare qu'il y ait une certaine errance thérapeutique, en particulier concernant la santé mentale.
Courage
Attention quand même, Jérémy34, tout ne se résume pas à des psychotraumatismes à 'analyser' sur un divan.
L'auteure du fil, il y a quelques mois, disait ceci :
j'ai récemment été diagnostiquée avec un TSA (syndrome d'Asperger) associé a une dyspraxie visuospaciale assez sévère (ma psy s'est d'ailleurs étonnée que personne ne l'avait vu avant tellement c'est évident)
Le divan peut même être contre-indiqué, en particulier dans le cas de soucis systémiques. S'il y a autisme, il y a souffrance, le divan ne va pas y faire grand chose (à part coûter très cher et remuer le passé). Je précise juste ça ici parce que j'ai vu à plusieurs reprises récemment des 'conseils' de Jérémy34 basés sur ce qui marche pour Jérémy34. On fait tous ça, ramener à nous, mais ça peut être contre-productif. Aucun conseil, ça me paraît plus avisé qu'un conseil peu connecté à la situation de l'autre.
Vous avez besoin d'une aide spécialisée dans ce domaine par une personne travaillant dans une profession de santé compétente.
Cette personne ne viendra probablement pas à vous, c'est probablement à vous d'aller à sa recherche.
Le premier message de ce fil précise :
Je vois plusieurs psy depuis quelques mois et à part poser des diagnostiques et prescrire du Prozac, aucun n’a été capable de m’aider.
J'en déduis que madison88 fait déjà tout ce qu'elle peut. Les thérapeutes aussi. Il n'est malheureusement pas rare qu'il y ait une certaine errance thérapeutique, en particulier concernant la santé mentale.
Courage
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Juste un point pour aller dans le sens de Topsy Turvy : trouver un thérapeute, c'est facile. Trouver un thérapeute qui mettra le doigt sur notre problème spécifique à nous, c'est une autre paire de manches.
RonaldMcDonald- Messages : 11678
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Il est très improbable (en fait impossible mais je préfère rester nuancé) qu'avec au moins un parent pervers, il n'y ait aucun psychotraumatisme à régler, et je n'ai pas parlé ici d'analyse parce que j'ai promis d'essayer d'arrêter dans ces forums parce que vous n'aimez pas cela.
Ce qui ne m'empêche certainement pas d'y trouver ce que je cherche.
Les neurosciences cognitives sont aussi une piste sérieuse à étudier, et je suis certain que vous préférez cela ici, ce qui ne me pose aucun problème.
Et oui, je ramène à moi, mais pas uniquement, M. Boris Cyrulnik, entre autres, en parle mieux que moi.
J'essaie d'éviter que la personne commette ou répète un acte mettant en danger sa vie, comme vous le faîtes.
Est-ce que j'ai raison, est-ce que j'ai tort ?
La personne a plus de raisons que nous de le dire pour elle-même.
Mais la culture judiciaire, politique, éducative, sanitaire, sociale, psychologique et médicale sont tellement à la ramasse en psychisme que je ne peux pas m'empêcher d'utiliser des mots forts pour réveiller l'esprit, qu'un projet de loi soit à l'étude pour enlever la garde d'un enfant à un parent jugé coupable de violence conjugale ou d'inceste en est une preuve flagrante, cette loi devrait déjà exister depuis 50 ans pour protéger les enfants (dont je fais partie, et My_illusion aussi, entre de très très nombreux autres) des parents dingues et incapables de s'occuper des besoins vitaux d'enfants.
Madison, je vous invite à vous intéresser et à étudier vos épisodes de dissociation et de sidération dans votre vie.
Je vous laisse avec les paroles bienveillantes et réalistes de plus scientifanatiques que moi ici, sans doute que leurs sciences ou plus raisons que leurs sentiments.
Oui, je suis en colère. La saine colère qui défend la vie.
Mais pas contre vous, contre l'ignorance dont nous sommes tous et toutes victimes, sans exception, même si elle varie selon les sujets et les objets.
Bonne chance.
Ce qui ne m'empêche certainement pas d'y trouver ce que je cherche.
Les neurosciences cognitives sont aussi une piste sérieuse à étudier, et je suis certain que vous préférez cela ici, ce qui ne me pose aucun problème.
Et oui, je ramène à moi, mais pas uniquement, M. Boris Cyrulnik, entre autres, en parle mieux que moi.
J'essaie d'éviter que la personne commette ou répète un acte mettant en danger sa vie, comme vous le faîtes.
Est-ce que j'ai raison, est-ce que j'ai tort ?
La personne a plus de raisons que nous de le dire pour elle-même.
Mais la culture judiciaire, politique, éducative, sanitaire, sociale, psychologique et médicale sont tellement à la ramasse en psychisme que je ne peux pas m'empêcher d'utiliser des mots forts pour réveiller l'esprit, qu'un projet de loi soit à l'étude pour enlever la garde d'un enfant à un parent jugé coupable de violence conjugale ou d'inceste en est une preuve flagrante, cette loi devrait déjà exister depuis 50 ans pour protéger les enfants (dont je fais partie, et My_illusion aussi, entre de très très nombreux autres) des parents dingues et incapables de s'occuper des besoins vitaux d'enfants.
- Spoiler:
- et la psychanalyse, elle aussi, est à la ramasse, je dois l'admettre, mais au moins elle fait parler et elle parle de ce qu'elle écoute, même si les psychanalystes disent beaucoup de conneries, au moins il y a un espace-temps pour parler, même si c'est cher payé, ce qui est aussi paradoxalement une capacité de prise de conscience de la valeur de la parole, et en l'occurrence de la valeur de la parole de la personne qui vient parler et que la culture des pervers ne veut surtout pas qu'elle soit entendue pour cause de vérité inacceptable comme l'inceste, le harcèlement, le viol ou le meurtre, entre autres.
Madison, je vous invite à vous intéresser et à étudier vos épisodes de dissociation et de sidération dans votre vie.
Je vous laisse avec les paroles bienveillantes et réalistes de plus scientifanatiques que moi ici, sans doute que leurs sciences ou plus raisons que leurs sentiments.
Oui, je suis en colère. La saine colère qui défend la vie.
Mais pas contre vous, contre l'ignorance dont nous sommes tous et toutes victimes, sans exception, même si elle varie selon les sujets et les objets.
Bonne chance.
Dernière édition par Jérémy34 le Jeu 13 Avr 2023, 15:10, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Il n'y a même pas besoin d'un parent pervers, tout le monde a des psychotraumatismes, c'est humain.
Les neurosciences cognitives sont aussi une piste sérieuse à étudier, et je suis certain que vous préférez cela ici
La question n'est pas ce que tel ou tel préfère mais ce qui paraît le plus adapté au cas par cas.
si c'est cher payé, ce qui est aussi paradoxalement une capacité de prise de conscience de la valeur de la parole
Oui, mais c'est à double tranchant. S'il faut payer pour être écouté et entendu, il y a un problème.
Pour moi, donner de la valeur à la parole, c'est d'abord écouter.
se bouger et s'informer
Manifestement, madison88 se bouge, fait plein de démarches, partage son désarrois,...
Je trouve regrettable de ne pas sembler tenir compte de, et donc entendre, ce qu'exprime madison88.
Un des soucis, quand une personne a vécu une "vérité inacceptable", c'est que les gens focalisent sur ça. Une pote qui a vécu un de ces trucs n'en parle plus à personne, pour que les gens entendent enfin le reste de ce qu'elle a à dire.
Les neurosciences cognitives sont aussi une piste sérieuse à étudier, et je suis certain que vous préférez cela ici
La question n'est pas ce que tel ou tel préfère mais ce qui paraît le plus adapté au cas par cas.
si c'est cher payé, ce qui est aussi paradoxalement une capacité de prise de conscience de la valeur de la parole
Oui, mais c'est à double tranchant. S'il faut payer pour être écouté et entendu, il y a un problème.
Pour moi, donner de la valeur à la parole, c'est d'abord écouter.
se bouger et s'informer
Manifestement, madison88 se bouge, fait plein de démarches, partage son désarrois,...
Je trouve regrettable de ne pas sembler tenir compte de, et donc entendre, ce qu'exprime madison88.
Un des soucis, quand une personne a vécu une "vérité inacceptable", c'est que les gens focalisent sur ça. Une pote qui a vécu un de ces trucs n'en parle plus à personne, pour que les gens entendent enfin le reste de ce qu'elle a à dire.
Dernière édition par Topsy Turvy le Jeu 13 Avr 2023, 15:22, édité 1 fois
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Et vous ne me lisez pas non plus ici, vous avez parlé d'analyser, moi pas.
Ceci étant écrit, je reconnais que vos propos sont pertinents, fondés et cohérents.
Si Madison avait prononcé le mot "psychotraumatisme", cela ne serait très probablement pas arrivé, et personnellement j'ai très peu de doute sur mon avis de psychotraumatisme non réglé, même si je n'en suis pas certain.
Ce n'était très probablement pas la première fois que cela se passait, même si ce n'était pas forcément sexuel, mais la mémoire a fait sa sélection pour survivre, ce qui ne signifie pas que le psychotraumatisme est réglé.
Il y aussi la mère qui a une importance fondamentale pour le développement de la sécurité psychique.
Dans combien de symptômes vous reconnaissez-vous > là < ?
J'en ai terminé.
Bonne chance.
Ceci étant écrit, je reconnais que vos propos sont pertinents, fondés et cohérents.
J’ai été hospitalisée 24 heures avant d’être de nouveau jeté dans la nature sans aucune aide et sans aucun suivi.
Si Madison avait prononcé le mot "psychotraumatisme", cela ne serait très probablement pas arrivé, et personnellement j'ai très peu de doute sur mon avis de psychotraumatisme non réglé, même si je n'en suis pas certain.
J'ai été agressé sexuellement par mon père il y a quelque années mais ça ne m'a pas traumatisé et de plus, j'étais déjà dépressive.
Ce n'était très probablement pas la première fois que cela se passait, même si ce n'était pas forcément sexuel, mais la mémoire a fait sa sélection pour survivre, ce qui ne signifie pas que le psychotraumatisme est réglé.
Il y aussi la mère qui a une importance fondamentale pour le développement de la sécurité psychique.
- Spoiler:
- et votre avis négatif sur la psychanalyse, je n'en ai rien à carrer même si je lui accorde le bénéfice du doute puisque cela m'empêche d'être totalement égocentrique, ce qui n'est pas forcément le cas de tous les membres ici, au moins elle s'intéresse aux causes des symptômes même si elle est très incapable d'y changer quelque chose par elle-même puisque sans volonté des patients, pas de soin ni de guérison possible, et dans la culture de l'ignorance psychique autant dire qu'il y a encore du travail pour de très nombreuses années puisque les croyances des autres influencent nos propres croyances, autant que leur ignorance influence notre propre ignorance
Dans combien de symptômes vous reconnaissez-vous > là < ?
J'en ai terminé.
Bonne chance.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
- Jeremy34:
- Coucou Jérémy, sympa ton bonjour.
T'énerves pas pour la Topsy, tes interventions sont pertinentes et bienvenues. Madison aurait probablement besoin d'un thérapeute qui connaisse bien la psychotraumatologie. Le fait que les médocs anti dep et anxiolytiques ne lui font pas d'effet positif est une donnée Clinique à prendre en compte.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
- Spoiler:
- My_illusion, merci de ce message qui m'apporte du réconfort.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Topsy Turvy a écrit:Ça faisait combien de temps que tu prenais de la fluoxétine ?
Quelques semaines ? Quelques mois ? Plus ?
Tu n'aurais pas dû arrêter sans en parler d'abord avec tes médecins.
Et tu dois parler de tout, y compris de ta tentatives de suicide, avec ceux-ci.
Hello,
Ça faisait plus ou moins un mois que je prenais la fluoxetine. J'ai vu mon psychiatre mardi, il m'a augmenté la dose, je passe a deux pastilles par jours. Si je continue de résister au "traitement" les six prochaines semaines à venir il m'enverra en HP.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
My_illusion a écrit:Hello Madison,
Tu as eu raison d'arrêter les médocs si tu ne sens aucune différence. La fluoxetine peut prendre 4 semaines pour faire effet mais le Xanax lui est immédiat. Le premier demande normalement un sevrage progressif.
Il est possible qu'il n'y ait pas de raison décelable à la dépression, il n'y a que toi qui peut mieux comprendre ce qui se passe en toi. Avec l'aide du psychiatre.
Tu sembles banaliser l'agression sexuelle de ton père. Peut-être car il y a eu des fois précédentes mais que tu ne t'en rappelles pas. Un père incestueux ça fait bcp de dégâts psys sur l'enfant. Il se sent être un objet pour assouvir des pulsions sales. Tu ne te sens pas aimée par celui qui était censé te préserver de ces pulsions d'adultes qui n'ont rien à faire dans un monde d'enfant. Pour survivre émotionnellement, la psyché se scinde et s'amnésie. En général, un père incestueux ne se contente pas d'une fois... Il y a probablement eu une manipulation psychologique avant d'en arriver à cette agression.
Creuse cette piste et l'impact psy que ça a du avoir sur toi. Tu crois que ça va mais c'est peut-être juste du déni car difficile pour un enfant de diaboliser un parent qu'il a juste voulu aimer.
Tu peux me parler en mp
Bonjour,
Peut être que je n'aurais pas dû arrêter les antidépresseurs d'un coup mais je n'ai pas ressenti d'effets secondaires.
Pour l'agression sexuelle, il n'y en a pas eu avant puisque il avait ma mère pour assouvir ses pulsions (évidemment sans son consentement). Cependant, il y a eu de la violence physique et verbale qui au début, était dirigée vers ma mère et les meubles. Il a commencé a s'en prendre à moi quand j'ai atteint ma majorité, m'accusant des problèmes de couple qu'il avait avec ma mère. De plus, en parallèle des problèmes familiaux, j'étais harcelée au collège et dans mon centre équestre.
Sinon dans l'ensemble, que ce soit dans l'enfance ou dans l'adolescence, il a toujours eu de grave problème d'addiction à l'alcool (et certainement de drogue) qu'il n'a jamais reconnu. Il a été absent, il n'était pas là le weekend, j'ai monté à cheval pendant 9 ans et est venu me voir seulement 3 fois. D'ailleurs, les seules fois où il venait c'était pour se défoncer, râler jusqu'a pourrir ma journée et insulter les parents de mes copines sans aucunes raisons (je vous raconte pas la honte que je me tapais à chaque fois). C'est une personne qui passe son temps à insulter, critiquer et râler pour tout et n'importe quoi (quand on regardais un programme qu'il n'appréciait pas par exemple ou même pour faire à manger a ses enfants. Des fois on se couchait le ventre vide parce qu'il estimait que nous faire à manger n'était pas son rôle).
Cependant quand il était sobre, c'était quelqu'un de bien et gentil. J'ai quand même passé des bons moments avec lui. Sur 19 ans de vie commune avec lui et ma mère, 14 années ont été marquées par une peur constante quand j'entendais les clefs entrer dans la serrure.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Jérémy34 a écrit:Et vous ne me lisez pas non plus ici, vous avez parlé d'analyser, moi pas.
Ceci étant écrit, je reconnais que vos propos sont pertinents, fondés et cohérents.J’ai été hospitalisée 24 heures avant d’être de nouveau jeté dans la nature sans aucune aide et sans aucun suivi.
Si Madison avait prononcé le mot "psychotraumatisme", cela ne serait très probablement pas arrivé, et personnellement j'ai très peu de doute sur mon avis de psychotraumatisme non réglé, même si je n'en suis pas certain.J'ai été agressé sexuellement par mon père il y a quelque années mais ça ne m'a pas traumatisé et de plus, j'étais déjà dépressive.
Ce n'était très probablement pas la première fois que cela se passait, même si ce n'était pas forcément sexuel, mais la mémoire a fait sa sélection pour survivre, ce qui ne signifie pas que le psychotraumatisme est réglé.
Il y aussi la mère qui a une importance fondamentale pour le développement de la sécurité psychique.
- Spoiler:
et votre avis négatif sur la psychanalyse, je n'en ai rien à carrer même si je lui accorde le bénéfice du doute puisque cela m'empêche d'être totalement égocentrique, ce qui n'est pas forcément le cas de tous les membres ici, au moins elle s'intéresse aux causes des symptômes même si elle est très incapable d'y changer quelque chose par elle-même puisque sans volonté des patients, pas de soin ni de guérison possible, et dans la culture de l'ignorance psychique autant dire qu'il y a encore du travail pour de très nombreuses années puisque les croyances des autres influencent nos propres croyances, autant que leur ignorance influence notre propre ignorance
Dans combien de symptômes vous reconnaissez-vous > là < ?
J'en ai terminé.
Bonne chance.
"même si elle est très incapable d'y changer quelque chose par elle-même puisque sans volonté des patients, pas de soin ni de guérison possible"
Comme l'a dit Topsy, je me bouge et je partage ce que je ressens. Plus haut, Ronald à aussi dit que c'était difficile de trouver un bon thérapeute capable de nous aider. Je partage son constat. J'ai vu 3 psychologues différents, la première m'a diagnostiqué autiste, le deuxième évitante et obsessive compulsive et le troisième partage le même constat que le deuxième avec en plus un trouble borderline. Et pour les psychiatres, j'en ai vu deux et à part prescrire du prozac et augmenter les doses quand ils apprennent que t'as essayé de te tuer, ils ne font vraiment rien.
Il faut aussi prendre en compte l'aspect financier, en tant qu'étudiante fauchée je ne peux pas me permettre de dépenser 60 euros toute les semaines pour voir un psy (je n'ai aucune aide de mes parents ni de l'État). Je dois donc choisir entre manger, payer mon loyer ou ma santé mentale. J'ai quand même fait le choix de m'endetter encore plus pour pouvoir essayer d'aller mieux.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Pour ce qui est du "psychotraumatisme" je ne connais pas vraiment le sujet donc je vais m'interdire d'en parler. Cependant, j'irais m'informer.
Je vous remercie tous pour votre soutiens et pour avoir pris le temps de m'écrire.
Je vous remercie tous pour votre soutiens et pour avoir pris le temps de m'écrire.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Hello madison88, merci pour ta réponse.
Il est connu (même si les mécanismes en jeu échappent encore à la science) qu'un début de traitement antidépresseur s'accompagne d'un risque de passage à l'acte suicidaire, en particulier chez les jeunes.
Pour en avoir discuté avec quelqu'un qui avait discuté de ce phénomène avec un infirmier en psychiatrie, le pic de risque pourrait être à environ cinq semaines de prise d'antidépresseur. Mais ce n'est pas une donnée scientifique, juste une moyenne des observations par un intervenant sur le terrain.
Je colle ci-dessous un extrait d'une notice d'une préparation de fluoxétine, mais si tu lis la notice d'accompagnement qui est dans la boîte de ton médicament, tu trouveras un message un peu équivalent, avec des variantes mineures dans la formulation du message :
J'entends ton désarrois, tu as ma compassion. C'est compliqué, la santé mentale. Je trouve étrange qu'on t'ait collé des étiquettes aussi rapidement. Par contre, les étiquettes peuvent être utiles, quand elles correspondent à la bête. Est-ce que tu te retrouves dans certaines descriptions ? Tu n'es pas obligée de répondre.
Un bon psychothérapeute, c'est quelqu'un avec qui tu te sens en confiance. Quand on est étudiant, on va un peu là où on nous accepte (permanence, hôpital universitaire,...). Si on a beaucoup de chance, on tombe rapidement sur quelqu'un de bien pour nous, un traitement qui nous convient,... Souvent, on galère à trouver la bonne personne et le bon traitement. C'est affreux parce que quand on va mal et qu'on essaie de s'en sortir c'est le pire moment pour se prendre des murs, mais c'est humain. Le thérapeute est souvent assez démuni. Son humilité est en général un signe que c'est un bon thérapeute. Si un thérapeute semble très content de lui et pense tout savoir et tout comprendre, je me méfie. Dans le domaine de la santé mentale, s'il se demande s'il sert à quelque chose, en général c'est un bon.
Courage
Il est connu (même si les mécanismes en jeu échappent encore à la science) qu'un début de traitement antidépresseur s'accompagne d'un risque de passage à l'acte suicidaire, en particulier chez les jeunes.
Pour en avoir discuté avec quelqu'un qui avait discuté de ce phénomène avec un infirmier en psychiatrie, le pic de risque pourrait être à environ cinq semaines de prise d'antidépresseur. Mais ce n'est pas une donnée scientifique, juste une moyenne des observations par un intervenant sur le terrain.
Je colle ci-dessous un extrait d'une notice d'une préparation de fluoxétine, mais si tu lis la notice d'accompagnement qui est dans la boîte de ton médicament, tu trouveras un message un peu équivalent, avec des variantes mineures dans la formulation du message :
Tu n'es plus une enfant, mais tu es jeune, donc la vigilance s'impose. N'hésite pas à appeler un numéro d'urgence si un nouvel épisode difficile à vivre, avec envie d'en finir ou de te faire du mal, survenait dans les premières semaines de traitement. La maladie et la souffrance font voir la vie tout en noir, ce n'est pas la vie qui est tout en noire. Il y a des nuances, des gris, des couleurs, mais parfois on porte des lunettes qui font voir trop noir ou trop rose, mais ça passe. Le début de traitement antidépresseur peut accentuer cette 'vision déformée', avec une levée d'inhibition (et donc de frein) qui augmente le risque de passage à l'acte (agressif contre soi ou contre un autre, tentative de suicide,...). Le savoir peut aider à dédramatiser. En général, il est conseillé de parler du traitement et de ses risques au début avec les personnes qui pourraient détecter un changement d'humeur et/ou de comportement (famille si on vit en famille, colocataires si on vit en colocation, prof si on va à l'école,...). Il faut être vigilant. Mais la dépression doit être soignée et la médication est un outil qui a fait ses preuves, en particulier lorsqu'elle est accompagnée d'un suivi par des séances régulières avec un psychothérapeute, psychiatre ou psychologue clinicien.Fluoxétine
...
Posologie/Mode d’emploi
...
Enfants et adolescents
Le traitement des enfants et des adolescents de moins de 18 ans n'est pas recommandé (voir «Mises en garde et précautions»).
...
Mises en garde et précautions
Dans les cas de dépression, le risque de pensées suicidaires, d'automutilation et de suicide (ou d'événements liés à une tentative de suicide) est plus élevé. Le risque reste présent jusqu'à rémission complète. Un risque accru de comportements suicidaires peut aussi être associé à d'autres pathologies psychiatriques pour le traitement desquelles Fluoxétine [marque] peut être utilisé.
Le traitement des enfants et des adolescents de moins de 18 ans par Fluoxétine Sandoz 20 n'est pas recommandé car les comportements suicidaires (tentatives de suicide et pensées suicidaires) et hostiles (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère), au cours des études cliniques, ont été observés plus souvent chez les enfants et les adolescents traités par des antidépresseurs que chez les sujets sous placebo.
Bien qu'on n'ait pas pu prouver jusqu'ici l'existence d'une relation causale entre la fluoxétine et l'apparition de ces événements, les évaluations de données d'études groupées ont montré que les pensées et/ou comportements suicidaires étaient accrus chez les enfants et les jeunes adultes (moins de 25 ans) sous antidépresseurs comparativement au placebo. Au risque de suicide dû au traitement s'oppose le risque connu d'une dépression insuffisamment traitée.
En accompagnement de la pharmacothérapie, les patients doivent être étroitement surveillés. Quel que soit l'âge des patients, ils doivent être encouragés par les médecins à discuter avec eux de l'apparition de pensées ou de sentiments déprimants.
...
Une modification du schéma thérapeutique, y compris l'arrêt possible du médicament, doit être envisagée pour les patients dont l'état s'aggrave de manière constante ou chez lesquels le risque suicidaire émergent est marqué, apparaît soudainement ou ne faisait pas partie des symptômes initiaux. Il convient d'attirer l'attention des patients et des personnes qui les soignent sur la survenue possible d'une tendance suicidaire dans le cadre d'un traitement antidépresseur et sur la nécessité absolue de consulter le médecin traitant dans ce cas.
Les patients doivent être bien surveillés également après l'arrêt du traitement car ces symptômes peuvent apparaître à ce moment-là, aussi bien sous forme de signes de sevrage que de début de rechute.
...
https://compendium.ch/fr/product/1018091-fluoxetin-sandoz-disp-tabl-20-mg/mpro
J'entends ton désarrois, tu as ma compassion. C'est compliqué, la santé mentale. Je trouve étrange qu'on t'ait collé des étiquettes aussi rapidement. Par contre, les étiquettes peuvent être utiles, quand elles correspondent à la bête. Est-ce que tu te retrouves dans certaines descriptions ? Tu n'es pas obligée de répondre.
Un bon psychothérapeute, c'est quelqu'un avec qui tu te sens en confiance. Quand on est étudiant, on va un peu là où on nous accepte (permanence, hôpital universitaire,...). Si on a beaucoup de chance, on tombe rapidement sur quelqu'un de bien pour nous, un traitement qui nous convient,... Souvent, on galère à trouver la bonne personne et le bon traitement. C'est affreux parce que quand on va mal et qu'on essaie de s'en sortir c'est le pire moment pour se prendre des murs, mais c'est humain. Le thérapeute est souvent assez démuni. Son humilité est en général un signe que c'est un bon thérapeute. Si un thérapeute semble très content de lui et pense tout savoir et tout comprendre, je me méfie. Dans le domaine de la santé mentale, s'il se demande s'il sert à quelque chose, en général c'est un bon.
Courage
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
J'aurais pu proposer la bonne notice, j'imagine que cet extrait correspond à ta boîte de Prozac :
...
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou présentez un trouble anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d’un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament met du temps à agir, parfois 2 semaines ou plus [TT précise : beaucoup plus en général, genre deux mois].
Vous êtes particulièrement susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :
· si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé.
· si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.
En cas de survenue d’idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à l’hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d’un trouble anxieux et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s’il pense que votre dépression ou votre anxiété s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un changement dans votre comportement.
...
https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=61885224&typedoc=N
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Merci Topsy pour ta réponse.
En effet, le psychiatre m'avait informé qui pouvait avoir une accentuation de la dépression les premières semaines du traitement.
Néanmoins, j'ai toujours eu une certaine réticence envers les "pilule du bonheur", à croire qu'un état aussi complexe comme la dépression puisse être réglé en avalant une pastille tous les matins. Réticence qui s'est renforcée après avoir vu ce reportage très intéressant :
https://youtu.be/TNzcOcRnPgo
Effectivement, les étiquettes qu'on me colle me dérange. Mon psychologue actuel est plutôt bon, je me sens bien avec lui. On a fait 5 séances d'évaluation avant de pouvoir commencer le traitement. Pour ce qui est du TSA je m'y retrouve sur certains point mais je ne pense pas du tout l'être. Cependant, je me reconnais totalement dans le trouble évitant. Pour ce qui est d'être borderline, ça peut être possible puisque je coche la moitié des cases.
Je n'aime pas vraiment l'idée d'avoir une étiquette. Ça ne change rien à ma vie et ça ne m'aide en rien. De plus, en ce moment il y a une certaine "glamourisation" (ou banalisation ??) des troubles psychiques que je trouve très malsain et qui pour moi, nous pousse à "être fière" d'avoir une pathologie. Tout ça pour se sentir différent et unique. Sauf que personne ne l'est.
En effet, le psychiatre m'avait informé qui pouvait avoir une accentuation de la dépression les premières semaines du traitement.
Néanmoins, j'ai toujours eu une certaine réticence envers les "pilule du bonheur", à croire qu'un état aussi complexe comme la dépression puisse être réglé en avalant une pastille tous les matins. Réticence qui s'est renforcée après avoir vu ce reportage très intéressant :
https://youtu.be/TNzcOcRnPgo
Effectivement, les étiquettes qu'on me colle me dérange. Mon psychologue actuel est plutôt bon, je me sens bien avec lui. On a fait 5 séances d'évaluation avant de pouvoir commencer le traitement. Pour ce qui est du TSA je m'y retrouve sur certains point mais je ne pense pas du tout l'être. Cependant, je me reconnais totalement dans le trouble évitant. Pour ce qui est d'être borderline, ça peut être possible puisque je coche la moitié des cases.
Je n'aime pas vraiment l'idée d'avoir une étiquette. Ça ne change rien à ma vie et ça ne m'aide en rien. De plus, en ce moment il y a une certaine "glamourisation" (ou banalisation ??) des troubles psychiques que je trouve très malsain et qui pour moi, nous pousse à "être fière" d'avoir une pathologie. Tout ça pour se sentir différent et unique. Sauf que personne ne l'est.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
L'expression 'pilule du bonheur' est trompeuse, mais c'est une expression qu'on utilise pour tourner en dérision les antidépresseurs. Elle ne me dérange pas tant qu'on prend de la distance avec le raccourci qui en est fait. Le prozac est particulièrement associé à cette idée de 'bonheur sur ordonnance', c'est le titre d'un livre, avec un point d'interrogation :
https://www.amazon.fr/Prozac-bonheur-ordonnance-Peter-Kramer/dp/2876912414
Oui, l'industrie pharmaceutique est un business juteux, aux pratiques très contestables, voire immorales et illégales. La crise des opioîdes aux USA en est une illustration. Ça ne veut pas dire que toutes les préparations pharmaceutiques ne servent qu'à faire du fric. Mais le laboratoire à l'origine du Prozac peut jouer à ce jeu de con, en effet. Par exemple en faisant passer la fluoxétine pour un autre trouble (la dysphonie prémenstruelle) juste avant l'échéance du brevet lié au traitement de la dépression majeure :
La médication est plus qu'une 'béquille', autre image souvent employée à tort. Si je devais faire une image, je combinerais celle du plâtre et des produits laitiers pour les os, pour qu'ils puissent bien se remettre en place et se renforcer. Mais elle ne remplace pas le travail sur soi, elle en favorise les capacités et les progrès, en compensant transitoirement le déficit de neurotransmetteurs (souvent par l'inhibition de recapture de ceux-ci, sérotonine surtout, mais aussi noradrénaline par exemple). C'est le cas de la fluoxétine, qui est un psychotrope de type inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Je recycle un message sur la combinaison de l'approche bio et psycho :
en ce moment il y a une certaine "glamourisation" (ou banalisation ??) des troubles psychiques que je trouve très malsain et qui pour moi, nous pousse à "être fière" d'avoir une pathologie. Tout ça pour se sentir différent et unique. Sauf que personne ne l'est.
Chacun est différent et unique. Par contre, les classifications de troubles mentaux, ainsi que les 'pathologies' considérées et leur description, dépendent de la société et de l'époque. L'homosexualité n'est plus considérée comme une maladie. Plus tard, peut-être que la dysphonie de genre sortira aussi de la liste.
Je considérerais deux mouvements qui contribuent à ton impression de banalisation et de glamourisation.
D'une part, la souffrance psychique est encore très taboue, il y a donc un réel travail de mise en lumière des troubles pas seulement organiques, pour que ce ne soit plus synonyme de honte et de stigmatisation, la libération de la parole permettant la prise de conscience, la prise en charge et l'accompagnement (par exemple, en particulier, de la dépression au masculin ou de l'addiction à l'alcool au féminin).
D'autre part, des associations de personnes concernées et/ou de familles militent pour la reconnaissance de certains troubles (par exemple les troubles du spectre autistique ou les troubles de l'attention), pour une meilleure prise en charge et/ou des adaptations scolaires ou professionnelles, par exemple.
Ce sont des associations de ce genre qui ont bataillé avant elles pour promouvoir l'accessibilité, qu'on parle d'accessibilité motrice avec des rampes ou ascenseurs pour les chaises roulantes et les poussettes, ou d'accessibilité sensorielle avec des indications sonores ou tactiles pour les personnes malvoyantes, par exemple.
https://www.amazon.fr/Prozac-bonheur-ordonnance-Peter-Kramer/dp/2876912414
Oui, l'industrie pharmaceutique est un business juteux, aux pratiques très contestables, voire immorales et illégales. La crise des opioîdes aux USA en est une illustration. Ça ne veut pas dire que toutes les préparations pharmaceutiques ne servent qu'à faire du fric. Mais le laboratoire à l'origine du Prozac peut jouer à ce jeu de con, en effet. Par exemple en faisant passer la fluoxétine pour un autre trouble (la dysphonie prémenstruelle) juste avant l'échéance du brevet lié au traitement de la dépression majeure :
...
Aux États-Unis, Eli Lilly commercialise aussi la fluoxétine sous le nom Sarafem pour le traitement du trouble dysphorique prémenstruel (TDPM). Le Sarafem a été approuvé par la FDA en novembre 1999. Le brevet du Prozac expirant en 2001 et dans le but de compenser la baisse de la part de marché5 du Prozac, Eli Lilly demande alors que la fluoxétine soit commercialisée sous le nom commercial Sarafem au lieu de Prozac6,7. La molécule, qui était majoritairement à destination du traitement de la dépression, devient une molécule à destination du trouble dysphorique prémenstruel.
...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fluoxétine
La médication est plus qu'une 'béquille', autre image souvent employée à tort. Si je devais faire une image, je combinerais celle du plâtre et des produits laitiers pour les os, pour qu'ils puissent bien se remettre en place et se renforcer. Mais elle ne remplace pas le travail sur soi, elle en favorise les capacités et les progrès, en compensant transitoirement le déficit de neurotransmetteurs (souvent par l'inhibition de recapture de ceux-ci, sérotonine surtout, mais aussi noradrénaline par exemple). C'est le cas de la fluoxétine, qui est un psychotrope de type inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Je recycle un message sur la combinaison de l'approche bio et psycho :
Topsy Turvy a écrit:La dépression, ça se soigne mieux par un traitement psycho-pharmacologique intégré.
Cuijpers P, Noma H, Karyotaki E, Vinkers CH, Cipriani A, Furukawa TA. A network meta-analysis of the effects of psychotherapies, pharmacotherapies and their combination in the treatment of adult depression. World Psychiatry. 2020 Feb;19(1):92-107. doi: 10.1002/wps.20701. PMID: 31922679; PMCID: PMC6953550.
https://doi.org/10.1002/wps.20701Accessoirement, il n'y a pas d'influx électrique dans le corps. On parle influx nerveux. Il s'agit un niveau cellulaire de la propagation d'un potentiel d'action, c'est-à-dire d'un signal qui se propage sous forme d'inversion momentanée du potentiel électrique de membrane, et au niveau intercellulaire de l'action de molécules spécifiques libérées et re-captées par le neurone en amont.Traduction rapide a écrit:Méta-analyse en réseau des effets des psychothérapies, des pharmacothérapies et de leur association dans le traitement de la dépression chez l'adulte
Résumé :
Aucune méta-analyse en réseau n'a examiné les effets relatifs des psychothérapies, des pharmacothérapies et de leur association dans le traitement de la dépression chez l'adulte, alors qu'il s'agit d'un problème clinique très important. Nous avons effectué des recherches systématiques dans des bases de données bibliographiques pour identifier des essais randomisés dans lesquels une psychothérapie et une pharmacothérapie pour le traitement aigu ou à long terme de la dépression ont été comparées, ou dans lesquels l'association d'une psychothérapie et d'une pharmacothérapie a été comparée à l'une ou l'autre. seul. Le résultat principal était la réponse au traitement (amélioration de 50% entre la valeur initiale et le point final). La rémission et l'acceptabilité (définies comme l'abandon de l'étude pour quelque raison que ce soit) ont également été examinées. Les modérateurs possibles qui ont été évalués comprenaient la dépression chronique et résistante au traitement et la gravité initiale de la dépression. Les données ont été regroupées sous forme de risque relatif (RR) à l'aide d'un modèle à effets aléatoires. Un total de 101 études portant sur 11 910 patients ont été inclus. La dépression dans la plupart des études était modérée à sévère. Dans la méta-analyse en réseau, le traitement combiné a été plus efficace que la psychothérapie seule (RR = 1,27; IC à 95%: 1,14-1,39) et la pharmacothérapie seule (RR = 1,25; IC à 95%: 1,14-1,37) pour obtenir une réponse à la fin de traitement. Aucune différence significative n'a été trouvée entre la psychothérapie seule et la pharmacothérapie seule (RR = 0,99; IC à 95%: 0,92-1,08). Des résultats similaires ont été trouvés pour la rémission. Le traitement combiné (RR = 1,23; IC à 95%: 1,05-1,45) et la psychothérapie seule (RR = 1,17; IC à 95%: 1,02-1,32) étaient plus acceptables que la pharmacothérapie. Les résultats étaient similaires pour la dépression chronique et résistante au traitement. L'association psychothérapie et pharmacothérapie semble être le meilleur choix pour les patients souffrant de dépression modérée. Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur les effets à long terme des traitements (y compris la rentabilité), sur l'impact d'approches pharmacologiques et non pharmacologiques spécifiques et sur les effets sur des populations spécifiques de patients.
Le neurone en amont agit sur le neurone en aval par la libération de neurotransmetteurs dans l'espace synaptique (espace de communication entre deux neurones), molécules qui vont agir sur des canaux ioniques du neurones en aval, et donc sur son potentiel de membrane.
Les neurotransmetteurs n'entrent pas dans le neurone en aval, ils sont re-captés par le neurone en amont. Certaines familles d'antidépresseurs sont justement des inhibiteurs de la recapture de neurotransmetteurs (sérotonine et noradrénaline en particulier). D'autres antidépresseurs inhibe la destruction du neurotransmetteur re-capté. Par exemple.
https://www.zebrascrossing.net/t41053-guerir-du-mal-etre-sans-medicaments-possible#1777234
en ce moment il y a une certaine "glamourisation" (ou banalisation ??) des troubles psychiques que je trouve très malsain et qui pour moi, nous pousse à "être fière" d'avoir une pathologie. Tout ça pour se sentir différent et unique. Sauf que personne ne l'est.
Chacun est différent et unique. Par contre, les classifications de troubles mentaux, ainsi que les 'pathologies' considérées et leur description, dépendent de la société et de l'époque. L'homosexualité n'est plus considérée comme une maladie. Plus tard, peut-être que la dysphonie de genre sortira aussi de la liste.
Je considérerais deux mouvements qui contribuent à ton impression de banalisation et de glamourisation.
D'une part, la souffrance psychique est encore très taboue, il y a donc un réel travail de mise en lumière des troubles pas seulement organiques, pour que ce ne soit plus synonyme de honte et de stigmatisation, la libération de la parole permettant la prise de conscience, la prise en charge et l'accompagnement (par exemple, en particulier, de la dépression au masculin ou de l'addiction à l'alcool au féminin).
D'autre part, des associations de personnes concernées et/ou de familles militent pour la reconnaissance de certains troubles (par exemple les troubles du spectre autistique ou les troubles de l'attention), pour une meilleure prise en charge et/ou des adaptations scolaires ou professionnelles, par exemple.
Ce sont des associations de ce genre qui ont bataillé avant elles pour promouvoir l'accessibilité, qu'on parle d'accessibilité motrice avec des rampes ou ascenseurs pour les chaises roulantes et les poussettes, ou d'accessibilité sensorielle avec des indications sonores ou tactiles pour les personnes malvoyantes, par exemple.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Madison, le problème est psychotraumatique, ne pas réagir négativement à une agression sexuelle par votre père est la manifestation d'une dissociation.
Vous auriez dû vous défendre, défendre votre corps et votre esprit, si vous ne l'avez pas fait c'est soit que vous l'aviez déjà vécu et donc cela s'est répété à l'identique dans votre esprit, soit que vous l'avez vécu pour la première fois et que votre esprit s'est sidéré puis dissocié.
Les émotions, les ressentis, ce que votre corps a vécu, sont à réparer.
Votre père (et peut-être aussi votre mère) était un pervers, sa conscience était altérée. L'alcool tel qu'il était employé par votre père n'est pas une excuse, c'est une manifestation du problème plus profond ancré dans l'esprit dont l'alcool est la quête désespérée de s'en dégager par une dissociation artificielle, et cela ne fonctionne pas, parce que ce n'est pas une plus grande dissociation qui fonctionne mais une association qui va amener des changements importants dans la vie, pour ne plus la subir mais la décider et l'agir.
L'anamnèse, la prise de conscience, sont des points importants de reconstruction psychologique.
Bonne chance.
Vous auriez dû vous défendre, défendre votre corps et votre esprit, si vous ne l'avez pas fait c'est soit que vous l'aviez déjà vécu et donc cela s'est répété à l'identique dans votre esprit, soit que vous l'avez vécu pour la première fois et que votre esprit s'est sidéré puis dissocié.
Les émotions, les ressentis, ce que votre corps a vécu, sont à réparer.
Votre père (et peut-être aussi votre mère) était un pervers, sa conscience était altérée. L'alcool tel qu'il était employé par votre père n'est pas une excuse, c'est une manifestation du problème plus profond ancré dans l'esprit dont l'alcool est la quête désespérée de s'en dégager par une dissociation artificielle, et cela ne fonctionne pas, parce que ce n'est pas une plus grande dissociation qui fonctionne mais une association qui va amener des changements importants dans la vie, pour ne plus la subir mais la décider et l'agir.
L'anamnèse, la prise de conscience, sont des points importants de reconstruction psychologique.
Bonne chance.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Bonjour Madison88, et bienvenue à toi,
Je te souhaite de retrouver le goût de vivre, et malheureusement, je ne peux pas t'aider, juste compatir, car je n'ai pas de solutions à proposer. Mais il faut que tu te fasse aider sérieusement.
Oui, la Fluoxétine et le Prozac sont la même molécule, y 'a que le nom qui change, ce sont des "pilules du bonheur" dont il faut se passer, mais tout doucement à cause des effets secondaires en début de traitement, et à l'arrêt, qui, normalement, ne s'effectue qu'avec l'avis du médecin.
Je pense que les causes de ton mal-être sont très anciennes, peut-être depuis l'enfance, mais toi seule peut décrypter ce qui n'a pas fonctionner. Ce serait déjà une grande avancée, mais avant, il faut que tu reprennes des forces, alors, n'abandonnes pas.
Une petite vidéo sur le trouble "borderline" (il y en a plein d'autres, sur d'autres troubles psy, et si ça ne te parle pas, cela peut te changer les idées).
https://www.youtube.com/watch?v=ICSWs7PlN4g&t=5s
Bon courage et rétablissement.
Je te souhaite de retrouver le goût de vivre, et malheureusement, je ne peux pas t'aider, juste compatir, car je n'ai pas de solutions à proposer. Mais il faut que tu te fasse aider sérieusement.
Oui, la Fluoxétine et le Prozac sont la même molécule, y 'a que le nom qui change, ce sont des "pilules du bonheur" dont il faut se passer, mais tout doucement à cause des effets secondaires en début de traitement, et à l'arrêt, qui, normalement, ne s'effectue qu'avec l'avis du médecin.
Je pense que les causes de ton mal-être sont très anciennes, peut-être depuis l'enfance, mais toi seule peut décrypter ce qui n'a pas fonctionner. Ce serait déjà une grande avancée, mais avant, il faut que tu reprennes des forces, alors, n'abandonnes pas.
Une petite vidéo sur le trouble "borderline" (il y en a plein d'autres, sur d'autres troubles psy, et si ça ne te parle pas, cela peut te changer les idées).
https://www.youtube.com/watch?v=ICSWs7PlN4g&t=5s
Bon courage et rétablissement.
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
le problème est psychotraumatique
Nous ne savons pas, nous ne pouvons pas le savoir, nous ne sommes pas formés à la psychiatrie ni à la psychologie clinique et nous n'avons comme aperçu que quelques messages en ligne, en public ou en privé. Peut-être y a-t-il UN problème, peut-être y a-t-il plusieurs aspects à considérer, la maltraitance parentale en étant un, parmi d'autres.
Un harcèlement hors de la famille peut être directement lié à une maltraitance parentale. Par exemple du fait d'une négligence, même relative, au niveau des soins corporels ou de l'apparence (vêtements, cheveux, etc.). Ou par la visibilité de défauts d'un parent ou des parents, voire le soupçon seulement, par des voisins ou camarades. Un harcèlement scolaire ou extrascolaire peut aussi être plus ou moins indépendant d'une maltraitance familiale. En fait, il arrive que des enfants maltraités à la maison trouvent refuge à l'école et/ou dans leur activité de loisir, ces enfants se trouvant plus en sécurité physique comme psychique hors de la maison, hors de la famille.
Nous ne savons pas ce que vit madison88, ni 'pourquoi', ni ''comment', ni rien, en fait.
Du peu que je me représente la situation, forcément très complexe, je trouve la combativité de madison88 remarquable et d'une certaine manière rassurante. J'ai l'impression qu'elle ne se laisse pas faire. Par exemple, madison88 pose un regard critique sur le personnel soignant qu'elle a rencontré ces derniers mois, ce que je trouve plutôt sain, si la déception ne renforce pas définitivement un manque de confiance en l'autre, voire une défiance envers toute personne 'responsable' ou censée l'être (parent, soignant, prof,...).
Mon psychologue actuel est plutôt bon, je me sens bien avec lui.
Je n'ai pas commenté ce passage, mais j'y ai vu un signe positif. Je ne dis pas que 'yaka', 'yolo', 'youpie tout va bien'. Mais c'est déjà beaucoup de se poser la question de comment on perçoit un thérapeute et de comment on se sent avec. Si en plus les ressentis ne sont pas mauvais, on peut espérer faire un bout de chemin. Il faudra peut-être s'y reprendre à plusieurs fois, le chemin peut être long et sinueux, mais un premier point d'appui est déjà beaucoup, surtout quand on est à ramasser à la petite cuillère.
Nous ne savons pas, nous ne pouvons pas le savoir, nous ne sommes pas formés à la psychiatrie ni à la psychologie clinique et nous n'avons comme aperçu que quelques messages en ligne, en public ou en privé. Peut-être y a-t-il UN problème, peut-être y a-t-il plusieurs aspects à considérer, la maltraitance parentale en étant un, parmi d'autres.
Un harcèlement hors de la famille peut être directement lié à une maltraitance parentale. Par exemple du fait d'une négligence, même relative, au niveau des soins corporels ou de l'apparence (vêtements, cheveux, etc.). Ou par la visibilité de défauts d'un parent ou des parents, voire le soupçon seulement, par des voisins ou camarades. Un harcèlement scolaire ou extrascolaire peut aussi être plus ou moins indépendant d'une maltraitance familiale. En fait, il arrive que des enfants maltraités à la maison trouvent refuge à l'école et/ou dans leur activité de loisir, ces enfants se trouvant plus en sécurité physique comme psychique hors de la maison, hors de la famille.
Nous ne savons pas ce que vit madison88, ni 'pourquoi', ni ''comment', ni rien, en fait.
Du peu que je me représente la situation, forcément très complexe, je trouve la combativité de madison88 remarquable et d'une certaine manière rassurante. J'ai l'impression qu'elle ne se laisse pas faire. Par exemple, madison88 pose un regard critique sur le personnel soignant qu'elle a rencontré ces derniers mois, ce que je trouve plutôt sain, si la déception ne renforce pas définitivement un manque de confiance en l'autre, voire une défiance envers toute personne 'responsable' ou censée l'être (parent, soignant, prof,...).
Mon psychologue actuel est plutôt bon, je me sens bien avec lui.
Je n'ai pas commenté ce passage, mais j'y ai vu un signe positif. Je ne dis pas que 'yaka', 'yolo', 'youpie tout va bien'. Mais c'est déjà beaucoup de se poser la question de comment on perçoit un thérapeute et de comment on se sent avec. Si en plus les ressentis ne sont pas mauvais, on peut espérer faire un bout de chemin. Il faudra peut-être s'y reprendre à plusieurs fois, le chemin peut être long et sinueux, mais un premier point d'appui est déjà beaucoup, surtout quand on est à ramasser à la petite cuillère.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Topsy Turvy, vous n'avez aucune formation en psychothérapie, restez à votre domaine de connaissances et laissez les autres dirent ce qu'ils disent.
Je ne suis pas vous et vous n'êtes pas moi.
Je ne m'inclus certainement pas dans le "Nous" que vous employez abondamment la plupart du temps, parce qu'en réalité vous parlez de vous et de personne d'autre, et certainement pas de moi.
J'en ai assez que vous utilisiez des arguments pour manipuler l'opinion en invalidant les autres pour mettre la votre en valeur.
Écrivez ce que vous voulez, votre opinion n'a de valeur que pour les gens qui pensent qu'elle en a une, ce qui n'est pas mon cas.
Vous passez à l'Inconscient.
Adieu.
Je ne suis pas vous et vous n'êtes pas moi.
Je ne m'inclus certainement pas dans le "Nous" que vous employez abondamment la plupart du temps, parce qu'en réalité vous parlez de vous et de personne d'autre, et certainement pas de moi.
J'en ai assez que vous utilisiez des arguments pour manipuler l'opinion en invalidant les autres pour mettre la votre en valeur.
Écrivez ce que vous voulez, votre opinion n'a de valeur que pour les gens qui pensent qu'elle en a une, ce qui n'est pas mon cas.
Vous passez à l'Inconscient.
Adieu.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
madison88 a écrit:Bonjour,
Ça fait un bout de temps que je ne suis pas venu sur ce forum.
Il y a deux semaines, j’ai fait une tentative de suicide dans le parc en face de chez moi. Je me suis réveillée de mauvaise humeur, avec mes pensées négatives habituelles et je n’avais envie qu’une chose: Disparaitre. Pour essayer de me changer les idées et éviter d'agir de manière impulsive comme j'ai l'habitude de faire, je m’étais baladé en écoutant de la musique. Evidemment, ça ne m’a pas aidé à changer mon état d’ame donc j’ai fini par avalé 17 pastilles de fluoxetine. Je ne me souviens de pas grand chose, je me rappelle seulement avoir trouvé 50 euros par terre avant de me coucher sur l’herbe et attendre patiemment que mon coeur s’arrête.
J’ai été hospitalisée 24 heures avant d’être de nouveau jeté dans la nature sans aucune aide et sans aucun suivi. Depuis je squatte chez une amie car je suis incapable de revivre seule au risque de reproduire la même chose. Je ne vais plus en cours, je n’arrive plus, je n’ai plus la motivation ni la force de faire quoi que ce soit. J’étais dans une filière qui me plaisait et pour la première fois de ma vie j’obtenais des excellents résultats. Maintenant, mes journées se résument à me coucher sur le canapé et écouter les mêmes musiques en boucle en essayant de retenir mes larmes de couler. Je n’ai même plus la capacité de penser ou de bouger, tout me parait insignifiant et fade, le moindre effort physique ou mental m’épuise et me semble insurmontable. Depuis que j’ai foiré mon suicide je me sens tellement vide, je ne serais comment expliquer cette sensation, c’est comme ci que j’étais morte de l’intérieur. Je me sens comme un extraterrestre au milieu des humains, inadapté pour la vie en société et inapte à developper n’importe quelle activité professionnelle, scolaire ou récréative.
Je suis totalement brisée autant mentalement que physiquement.../...
Je ne sais pas ce que j’attends avec ce post. J’ai seulement besoin d’évacuer mes pensées et de raconter ce qui se passe dans ma vie puisque personne (à part l’amie chez laquelle je squatte) et au courant de mon suicide raté et des mes potentiels troubles psychiatriques.
Merci de m’avoir lu.
Madison
https://www.filsantejeunes.com/jai-des-idees-suicidaires-12626
https://www.lapresse.ca/vivre/societe/201802/13/01-5153675-suicide-retrouver-le-gout-a-la-vie.php
https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/sante-mentale/la-prevention-du-suicide/article/que-faire-et-a-qui-s-adresser-face-a-une-crise-suicidaire
https://rachelgalerme.com/retrouver-son-elan-de-vie-apres-le-deuil/
https://www.zebrascrossing.net/t5344-trousse-a-outils-prevention-de-la-detresse-morale-ou-emotionnelle-depression-deuil-suicide-etc#201874
https://www.zebrascrossing.net/t38291-le-vide-l-ennemi-interieur#1588894
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
https://www.parler-peut-sauver.ch/je-minquiete-pour-quelquun/tentative-de-suicide
https://www.leconservatoiredesarts.com/single-post/2018/09/27/ce-que-la-danse-ma-apport%C3%A9e-dans-la-vie-de-tous-les-jours
https://prayana.fr/la-methode-des-petits-pas/
Je suis venue faire mon "fond de dossier sur le sujet dans votre fil, comme ça si j'ai une idée de ce que vous êtes venu faire ici et de ce que vous attendez de votre post, je vous la transmets
PS : c'est votre pseudo qui m'a inspirée.
https://www.leconservatoiredesarts.com/single-post/2018/09/27/ce-que-la-danse-ma-apport%C3%A9e-dans-la-vie-de-tous-les-jours
https://prayana.fr/la-methode-des-petits-pas/
Je suis venue faire mon "fond de dossier sur le sujet dans votre fil, comme ça si j'ai une idée de ce que vous êtes venu faire ici et de ce que vous attendez de votre post, je vous la transmets
PS : c'est votre pseudo qui m'a inspirée.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Courage Madison !
Et ne te supprime pas s'il te plait. Tes posts m'ont vraiment touché : lucidité, honnêteté intellectuelle, etc etc.
Sache que je t'admire d'avoir réussi à triompher de tant de difficultés. Réussir à faire des études après une enfance si hostile ça mérite une médaille d'or de la vie.
Je ne suis pas psy, mais je ne vois pas comment après ça tu pourrais ne pas avoir de traumatismes. Ce n'est pas toi qui fonctionne mal, c'est ce que tu a vécu qui n'aurait jamais du avoir lieu. Tu n'es pas tes cicatrices.
Saches que quand je te lis ça me donne envie de te serrer dans mes bras.
C'est une réflexion assez égocentrée de ma part, mais si toi tu ne mérites plus de vivre, alors moi encore moins.
Et ne te supprime pas s'il te plait. Tes posts m'ont vraiment touché : lucidité, honnêteté intellectuelle, etc etc.
Sache que je t'admire d'avoir réussi à triompher de tant de difficultés. Réussir à faire des études après une enfance si hostile ça mérite une médaille d'or de la vie.
Je ne suis pas psy, mais je ne vois pas comment après ça tu pourrais ne pas avoir de traumatismes. Ce n'est pas toi qui fonctionne mal, c'est ce que tu a vécu qui n'aurait jamais du avoir lieu. Tu n'es pas tes cicatrices.
Saches que quand je te lis ça me donne envie de te serrer dans mes bras.
C'est une réflexion assez égocentrée de ma part, mais si toi tu ne mérites plus de vivre, alors moi encore moins.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
*SoSûre* a écrit:https://www.parler-peut-sauver.ch/je-minquiete-pour-quelquun/tentative-de-suicide
https://www.leconservatoiredesarts.com/single-post/2018/09/27/ce-que-la-danse-ma-apport%C3%A9e-dans-la-vie-de-tous-les-jours
https://prayana.fr/la-methode-des-petits-pas/
Je suis venue faire mon "fond de dossier sur le sujet dans votre fil, comme ça si j'ai une idée de ce que vous êtes venu faire ici et de ce que vous attendez de votre post, je vous la transmets
PS : c'est votre pseudo qui m'a inspirée.
Merci beaucoup pour tout ces liens j'ai pris le temps de les consulter.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
bepo a écrit:Courage Madison !
Et ne te supprime pas s'il te plait. Tes posts m'ont vraiment touché : lucidité, honnêteté intellectuelle, etc etc.
Sache que je t'admire d'avoir réussi à triompher de tant de difficultés. Réussir à faire des études après une enfance si hostile ça mérite une médaille d'or de la vie.
Je ne suis pas psy, mais je ne vois pas comment après ça tu pourrais ne pas avoir de traumatismes. Ce n'est pas toi qui fonctionne mal, c'est ce que tu a vécu qui n'aurait jamais du avoir lieu. Tu n'es pas tes cicatrices.
Saches que quand je te lis ça me donne envie de te serrer dans mes bras.
C'est une réflexion assez égocentrée de ma part, mais si toi tu ne mérites plus de vivre, alors moi encore moins.
Merci beaucoup pour votre message. Pour ce qui est des études j'ai une nouvelle fois abandonné, mon parcours académique à toujours été médiocre et pitoyable. Je crois que je ne suis pas faite pour les études, il est tant que je me trouve un travail.
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
madison88 a écrit:*SoSûre* a écrit:https://www.parler-peut-sauver.ch/je-minquiete-pour-quelquun/tentative-de-suicide
https://www.leconservatoiredesarts.com/single-post/2018/09/27/ce-que-la-danse-ma-apport%C3%A9e-dans-la-vie-de-tous-les-jours
https://prayana.fr/la-methode-des-petits-pas/
Je suis venue faire mon "fond de dossier sur le sujet dans votre fil, comme ça si j'ai une idée de ce que vous êtes venu faire ici et de ce que vous attendez de votre post, je vous la transmets
PS : c'est votre pseudo qui m'a inspirée.
Merci beaucoup pour tout ces liens j'ai pris le temps de les consulter.
Re-bonjour,
Comme vous n'aviez pas encore mis votre ville :
https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20221008-espagne-hausse-du-nombre-de-suicides-chez-les-jeunes?amp_gsa=1&amp_js_v=a9&usqp=mq331AQIUAKwASCAAgM%3D#amp_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&aoh=16818099710686&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.rfi.fr%2Ffr%2Fpodcasts%2Freportage-international%2F20221008-espagne-hausse-du-nombre-de-suicides-chez-les-jeunes
https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-l-espagne-se-dote-d-un-numero-de-prevention-du-suicide-1-000-appels-en-une-journee
https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2022/11/30/en-espagne-l-ambitieux-plan-de-sante-mentale-lance-par-barcelone-fait-des-emules_6152279_4811534.html
https://faq.whatsapp.com/1417269125743673/?locale=fr_FR
Si vous avez déjà ce courage et cette motivation bravo et je pense que c'est une bonne idée le fait de chercher un emploi de vrais logiquement vous remettre en route et si vous avez la chance de trouver quelque chose qui vous donnerai une impulsion et une envie, vu de chez moi avec les quelques détails que vous avez donné vous devriez passer d'un cercle vicieux ou d'un espèce de vortex dans lequel vous êtes tombée pour repartir donc ce qu'on appelle une spirale dynamique, et la possibilité de vous faire votre petit carré de vie.
https://www.florenceservanschreiber.com/outils/carre-de-vie/
Je vous souhaite de trouver de fil en aiguille et peut-être rapidement 🧶🧵🪡🪡🧵🧶️️ des contacts et un environnement qui vous apportera de l'énergie et du goût à la vie. Déjà je vous trouve surprenant de puisque comme le dit expression vous remontez à cheval tout de suite.
Et j'ai préféré passer par le biais de professionnel de façon à ce que vous puissiez rapidement vous sentir moins seul et constaté comme moi que beaucoup de personnes malheureusement ne se sentent pas très bien, et pour en arriver à ce qu'on appelle des extrêmes, et que donc ce n'est pas de votre fait, c'est plutôt général et vous vous êtes trouvé et vous vous trouvez dans des mauvais contacts sur lesquels vous ne pouvez agir que comme vous semblez avoir l'intention de le faire, prendre soin de vous, et vous remettre autant que possible en route
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Bonjour,
Je n'ai jamais dit que j'avais été violé... Se frotter le pénis, reste une agression sexuelle... Et j'ai déjà expliqué que ça ne m'avais pas traumatisée et je le maintiens.
Pour les diagnostics, j'ai aussi dit que je n'aimais pas ça et je n'y prête pas plus attention que ça car je déteste qu'on mette les gens dans des cases. Mais j'ai l'impression que les psys se centrent uniquement sur ça.
Pour les amis, j'ai eu du mal à m'en faire et le sentiment de solitude est quelque chose que tout le monde peut ressentir même les personnes les plus entourées.
Je ne comprends pas le but de votre message.
Si ça peut vous consoler, je vais bientôt quitter le forum (et je vous promets que je ne reviendrais plus).
Je n'ai jamais dit que j'avais été violé... Se frotter le pénis, reste une agression sexuelle... Et j'ai déjà expliqué que ça ne m'avais pas traumatisée et je le maintiens.
Pour les diagnostics, j'ai aussi dit que je n'aimais pas ça et je n'y prête pas plus attention que ça car je déteste qu'on mette les gens dans des cases. Mais j'ai l'impression que les psys se centrent uniquement sur ça.
Pour les amis, j'ai eu du mal à m'en faire et le sentiment de solitude est quelque chose que tout le monde peut ressentir même les personnes les plus entourées.
Je ne comprends pas le but de votre message.
Si ça peut vous consoler, je vais bientôt quitter le forum (et je vous promets que je ne reviendrais plus).
Invité- Invité
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Ne laisse pas des avis contrariants décider de ton départ de zc... Si tu souhaites quitter le forum parce que tu n'y trouves pas ton compte, c'est évidemment ton choix et il est à respecter. Mais si tu souhaites rester et qu'un post inconvenant te fait douter du bien-fondé de ta présence zici, je me permets de protester (pas contre toi hein).
Comment vas-tu ?
Comment vas-tu ?
L'effet-mère- Messages : 2515
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Comment reprendre sa vie après une tentative de suicide
Gone.
J'espère que c'est pour le mieux pour Madison.
J'espère que c'est pour le mieux pour Madison.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
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