Apprendre a mourir décontracté du string
3 participants
Page 1 sur 1
Apprendre a mourir décontracté du string
Soyez le centre d ’intérêt d’un ensemble de personne. Soyez l’idiot, le super humain, l’ami indispensable, l’etre le plus abjecte, bref celui qui est indispensable au paysage.
Et puis un jour, effacez vous de ce paysage.....
Si les pompiers ne viennent pas dans les 24h/48h/6 mois/ une éternité... c’est cool. On peut crever sans trop faire de peine.
Peut etre que mourir c’est d’accepter de ne pas faire la peine a autrui...
Moi, je ne suis pas couillu.... j’ai juste peur d ’avoir mal
Et puis un jour, effacez vous de ce paysage.....
Si les pompiers ne viennent pas dans les 24h/48h/6 mois/ une éternité... c’est cool. On peut crever sans trop faire de peine.
Peut etre que mourir c’est d’accepter de ne pas faire la peine a autrui...
Moi, je ne suis pas couillu.... j’ai juste peur d ’avoir mal
Unefoideplus- Messages : 252
Date d'inscription : 20/04/2023
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
C'est l'objectif de ma vie.
"Une journée passée sans penser au sexe ou à la mort est une journée gâchée"
Lorsque le moment sera venu, je rêve de m'étendre sur la dune ou dans tout autre lieu agréable et de dire "Je meurs".
Détendu, serein, sans amertume ni regret, surtout pas de colère ou de dépit.
Je m'y prépare, mais en serai-je capable ?
Le pentobarbital est parfait.
NE SURTOUT PAS L'ACHETER EN LIGNE !
Trop de risque de tomber sur du produit frelaté (je hais les Chinois inside).
Il existe divers moyens de s'en procurer avec une absolue certitude de la qualité.
"Une journée passée sans penser au sexe ou à la mort est une journée gâchée"
Lorsque le moment sera venu, je rêve de m'étendre sur la dune ou dans tout autre lieu agréable et de dire "Je meurs".
Détendu, serein, sans amertume ni regret, surtout pas de colère ou de dépit.
Je m'y prépare, mais en serai-je capable ?
Le pentobarbital est parfait.
NE SURTOUT PAS L'ACHETER EN LIGNE !
Trop de risque de tomber sur du produit frelaté (je hais les Chinois inside).
Il existe divers moyens de s'en procurer avec une absolue certitude de la qualité.
Confiteor- Messages : 9168
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
Je te connais un chouia Confit
Et j’adore ta reponse mais pas sur que
Tu aimes la mienne
”Il faut avoir endurer la vie pour mesurer ....
L’absence, l’abscon, l’évanescence.........je manque de mot.... de la mort
”
On ne mesure sa misere qu’au sommet sa propre plenitude.
Mathematiquement parlant c’est coherent
Et j’adore ta reponse mais pas sur que
Tu aimes la mienne
”Il faut avoir endurer la vie pour mesurer ....
L’absence, l’abscon, l’évanescence.........je manque de mot.... de la mort
”
On ne mesure sa misere qu’au sommet sa propre plenitude.
Mathematiquement parlant c’est coherent
Unefoideplus- Messages : 252
Date d'inscription : 20/04/2023
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
Ce titre est sublime.
Je me dis que c'est à ce moment là que la vie commence à être sacrément géniale !
Je me permets de vous partager mon passage préféré de "La chute" de Camus, qui me semble fort à propos :
Ps: Apparemment, j'ai terminé de lire ce livre le " 30 juillet 2021 à 17h17 au Saint Malo, brasserie au coin de la rue d'Odessa, près de la tour Montparnasse". C'est en allant rechercher ce passage, pour vous l'écrire, que j'ai trouvé cette note de première page, note que j'avais de toute évidence destinée à mon "moi futur", mais dont j'avais totalement oublié la rédaction. Sur l'instant, la raison de ce geste demeura brumeuse. Mais à présent, tout me revient: C'est parce qu'au moment où j'ai refermé le livre, j'ai éprouvé un profond chagrin. Je venais de lire les derniers mots de l'ouvrage, j'étais à présent contrainte de me séparer de Camus, qui est un si bon compagnon. C'est donc pour me rappeler de cette vague de tristesse que j'ai "marqué" le coup.
Peut-être que ce salaud est devenu écrivain exprès pour cela, pour que nous le pleurions comme des amantes et que nous regrettions de ne jamais l'avoir connu. Ou bien était-ce pour que, nous aussi, un court instant, le temps de 153 pages, nous ne nous sentions plus si seuls ? Ou même pour se tenir compagnie à lui même ?
Je me dis que c'est à ce moment là que la vie commence à être sacrément géniale !
Je me permets de vous partager mon passage préféré de "La chute" de Camus, qui me semble fort à propos :
Albert Camus a écrit: Comment je sais que je n'ai pas d'amis ? C'est très simple : je l'ai découvert le jour où j'ai pensé à me tuer pour leur jouer une bonne farce, pour les punir en quelque sorte. Mais punir qui ? Quelques-uns seraient surpris; personne ne se sentirait puni. J'ai compris que je n'avais pas d'amis. Du reste, même si j'en avais eu, je n'en serais pas plus avancé. Si j'avais pu me suicider et voir ensuite leur tête, alors, oui, le jeu en eût valu la chandelle. Mais la terre est obscure, cher ami, le bois épais, opaque le linceul. Les yeux de l'âme, oui, sans doute, voilà, on n'est pas sûr, on n'est jamais sûr. Sinon, il y aurait une issue, on pourrait enfin se prendre au sérieux. Les hommes ne sont convaincus de vos raisons, de votre sincérité, et de la gravité de vos peines, que par votre mort. Tant que vous êtes en vie, votre cas est douteux, vous n'avez droit qu'à leur scepticisme. Alors, s'il y avait une seule certitude qu'on puisse jouir du spectacle, cela vaudrait la peine de leur prouver ce qu'ils ne veulent pas croire, et de les étonner. Mais vous vous tuez et qu'importe qu'ils vous croient ou non : vous n'êtes pas là pour recueillir leur étonnement et leur contrition, d'ailleurs fugace, pour assister enfin, selon le rêve de chaque homme, à vos propres funérailles. Pour cesser d'être douteux, il faut cesser d'être, tout bellement.
Du reste, n'est-ce pas mieux ainsi ? Nous souffririons trop de leur indifférence. "Tu me le paieras !" disait une fille à son père qui l'avait empêchée de se marier à un soupirant trop bien peigné. Et elle se tua. Mais le père n'a rien payé du tout. Il adorait la pêche au lancer. Trois dimanches après, il retournait à la rivière, pour oublier, disait-il. Le calcul était juste, il oublia. A vrai dire, c'est le contraire qui eût surpris. On croit mourir pour punir sa femme, et on lui rend la liberté. Autant ne pas voir ça. Sans compter qu'on risquerait d'entendre les raisons qu'ils donnent de votre geste. Pour ce qui me concerne, je les entends déjà: "Il s'est tué parce qu'il n'a pas pu supporter de..." Ah ! cher ami, que les hommes sont pauvres en invention. Ils croient toujours qu'on se suicide pour une raison. Mais on peut très bien se suicider pour deux raisons. Non, ça ne leur entre pas dans la tête. Alors, à quoi bon mourir volontairement, se sacrifier à l'idée qu'on veut donner de soi ? Vous mort, ils en profiteront pour donner à votre geste des motifs idiots, ou vulgaires. Les martyrs, cher ami, doivent choisir d'être oubliés, raillés ou utilisés. Quant à être compris, jamais.
Et puis, allons droit au but, j'aime la vie, voilà ma vraie faiblesse. Je l'aime tant que je n'ai aucune imagination pour ce qui n'est pas d'elle. Une telle avidité a quelque chose de plébéien, vous ne trouvez pas ? L'aristocratie ne s'imagine pas sans un peu de distance à l'égard de soi-même et de sa propre vie. On meurt s'il le faut, on rompt plutôt que de plier. Mais moi, je plie, parce que je continue de m'aimer. Tenez, après tout ce que je vous ai raconté, que croyez-vous qu'il me soit venu ? Le dégoût de moi-même ? Allons donc, c'était surtout des autres que j'étais dégoûté. Certes, je connaissais mes défaillances et je les regrettais. Je continuais pourtant de les oublier, avec une obstination assez méritoire. Le procès des autres, au contraire, se faisait sans trêve dans mon coeur. (...)
Ps: Apparemment, j'ai terminé de lire ce livre le " 30 juillet 2021 à 17h17 au Saint Malo, brasserie au coin de la rue d'Odessa, près de la tour Montparnasse". C'est en allant rechercher ce passage, pour vous l'écrire, que j'ai trouvé cette note de première page, note que j'avais de toute évidence destinée à mon "moi futur", mais dont j'avais totalement oublié la rédaction. Sur l'instant, la raison de ce geste demeura brumeuse. Mais à présent, tout me revient: C'est parce qu'au moment où j'ai refermé le livre, j'ai éprouvé un profond chagrin. Je venais de lire les derniers mots de l'ouvrage, j'étais à présent contrainte de me séparer de Camus, qui est un si bon compagnon. C'est donc pour me rappeler de cette vague de tristesse que j'ai "marqué" le coup.
Peut-être que ce salaud est devenu écrivain exprès pour cela, pour que nous le pleurions comme des amantes et que nous regrettions de ne jamais l'avoir connu. Ou bien était-ce pour que, nous aussi, un court instant, le temps de 153 pages, nous ne nous sentions plus si seuls ? Ou même pour se tenir compagnie à lui même ?
Invité- Invité
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
Ou alors c'est parce que vous le pleurez comme des amantes et que vous regrettez de ne jamais l'avoir connu (sauf que si, avec ces livres...) que c'est exprès pour cela que cet écrivain est devenu un salaud.
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
Jérémy34 a écrit:Ou alors c'est parce que vous le pleurez comme des amantes et que vous regrettez de ne pas l'avoir connu que c'est exprès pour cela que cet écrivain est devenu un salaud.
- Spoiler:
Joli ^^
Je précise - sur ce site et surtout avec vous c'est nécessaire - que l'emploie ici du qualificatif "salaud" est affectueux. ^^ Pour les gens comme vous - fort soupçonneux et prompts à voir des pervers narcissiques partout, en tout individu qui n'est pas vous en somme - d'autant plus quand il s'agit de femmes ! oulàlà ! et qui a la folie de vous adresser la parole sur ce site - c'est inenvisageable, mais quand je veux insulter quelqu'un je m'y prends autrement mieux. Qui sait ? Peut-être aurez vous la chance un jour d'en avoir une démonstration personnalisée...
Invité- Invité
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
Jérémy34 a écrit:Ou alors c'est parce que vous le pleurez comme des amantes et que vous regrettez de ne jamais l'avoir connu (sauf que si, avec ces livres...) que c'est exprès pour cela que cet écrivain est devenu un salaud.
- Spoiler:
Toi ce que tu pleures c'est les chattes ou le bites qu'elles/ils ont eu et regrettent que ni tu toucheras, verras, sentiras, suceras...... Ce n'est pas grave il y en a tellement d'autres
Unefoideplus- Messages : 252
Date d'inscription : 20/04/2023
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
Et allons donc !
Je me doutais qu'avec vos épines sur le dos, vous et moi allions avoir de la difficulté à nous entendre, (étrangement ?) c'est peut-être depuis notre premier échange.
Compte tenu de votre incapacité à réfléchir à vos émotions, c'est facile de ne pas se tromper sur ce point.
Cette attaque gratuite vous fait gagner un aller simple pour l'inconscient.
Adieu.
Je me doutais qu'avec vos épines sur le dos, vous et moi allions avoir de la difficulté à nous entendre, (étrangement ?) c'est peut-être depuis notre premier échange.
Compte tenu de votre incapacité à réfléchir à vos émotions, c'est facile de ne pas se tromper sur ce point.
Cette attaque gratuite vous fait gagner un aller simple pour l'inconscient.
Adieu.
Invité- Invité
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
. (message supprimé, j'écoute Ronald et l'invitation à "prendre du recul")
Dernière édition par Porc-épic le Mar 11 Juil 2023 - 21:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Apprendre a mourir décontracté du string
@Porc-épic : il est fort possible que vous ne soyez pas l'objet du courroux de Jérémy34...
RonaldMcDonald- Messages : 11732
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Sujets similaires
» Apprendre à apprendre et à bosser dans le cadre pro, vos conseils ?
» Savoir apprendre, apprendre à apprendre ??
» La joie de mourir
» À en rire aux larmes
» Ecrire pour ne pas mourir
» Savoir apprendre, apprendre à apprendre ??
» La joie de mourir
» À en rire aux larmes
» Ecrire pour ne pas mourir
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum