NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)

Un même être au monde, pourtant, non ?

Ça ne suffit ni pour être réellement ensemble, ni pour s'aimer.
Je suis très pratique: les difficultés sociales conduisent vers une solitude qui peut conduire à un assèchement. C'est un simple regard quasi médical que celui-là.

qui a la cruauté de rendre caduc toute souffrance liée à quelque identité personnelle.

Si ce n'était que ça...
Comment philosopher sur la douleur quand on a mal aux dents ? Pour le moment, je dois d'abord inverser la vapeur thymique, ensuite, on discutera de façon un peu plus théorique mon cher Phillin.

Sur son blog (trop rouge de couleur à mes yeux ) Mélenchon parle de lui parfois, avec un très grand talent. Il a une belle plume et une conviction d'une force revigorante. J'ignore s'il est "votable", mais je sais qu'il est terriblement utile pour ne pas dire indispensable. Il est la voix de tant de monde !
Notre meilleur tribun - et de loin - est enthousiasmant quand il improvise devant un micro de journaliste, pour une personne comme moi qui aime la langue et la rhétorique. Et je me dis qu'un ancien professeur de lettres doué d'un don de parole aussi considérable mérite au minimum un grand respect, y compris dans ses débordements, qui traduisent pour moi de cette saine révolte devant les situations intolérables que vivent tant de personnes sous le joug d'un capitalisme devenu extrémiste.

http://www.france.attac.org/

La vie sera une danse de printemps. La danse de corolles dans les cheveux, la danse des cœurs étincelants sous les étoiles.
Ou rien.
De qui suis-je fils ? De quel monde, de quel cœur ?
Je me traîne ici, et on peut être encombré d'amour parfois. Un amour en colère, c'est terrible, un amour bafoué, un amour tourné en ridicule...
Je me souviens d'un monde où ce qui doit être était, l'évidence de soi et l'évidence du plein être étaient la norme. Nous baignions dans une beauté de saphir et la joie était notre aliment.
Cette "folie" d'une intuition présente en moi avant que je ne vienne au monde...

L'idée -force de ma vie est "inadmise". Je ne l'ai pas inventée car la vérité n'est pas au bout de nos efforts, puisque nous ne pouvons sans risque invoquer à son sujet un droit d'auteur. Je connais la vérité ou plutôt, elle m'est venue après le long combat d'une demande entêtée et pour tout dire désespérée. J'ai perdu ensuite tous mes amis. Je les retrouve peu à peu. Les conceptions qui me sont venues sont si étrangères à ce que le mental - qui est un être de la nature - peut concevoir que de l'animosité me vient de son énoncé, cependant je ne renonce pas. Un être transcendant et tout autre - qui ne se modélise en aucune manière sur les éléments de l'univers - est bien en amont de la vie et de l'être. On ne peut pas le connaître, mais Il peut se faire connaître. Et pour demander il faut être humble, et renoncer à connaître par soi-même pour recevoir la Révélation. Il faut tout lâcher, y compris nos ambitions à une connaissance et accepter que la vérité EN PERSONNE elle-même nous instruise. Il est rare alors l'homme qui s'abaisse jusqu'à cette ultime hauteur.
Pain et vin me sont donnés. Ceux que je conquiers ne nourrissent pas. Il est plus dur de recevoir que de concevoir...Car l'homme toujours désire être l'auteur de son propre être. Quel subtil orgueil...Je ne rechigne pas pourtant à ce que l'être et la nature me soient donnés, et voilà qu'étonnamment je refuse au Donateur de m'octroyer ce supplément: la connaissance infinie, ne serait-elle qu'inchoative.
Rien n'est donné tout fait, ce qui est donné c'est la direction dans laquelle m'épanouir, je ne reçois comme réponses que de nouvelles "énigmes", mais des énigmes éclairantes, qui me pousse à rester un pérégrin sur le chemin de la découverte sans fin. Je ne rechigne pas à recevoir d'un aliment ma force, et voilà que je rechigne à recevoir de la prière l'aliment de mon esprit. Ô homme divisé par tes contradictions, combien tu préfères mourir tout à fait plutôt que de mettre un genou en terre !

https://www.dailymotion.com/video/xohsvs_paul-jorion-le-temps-qu-il-fait-le-10-fevrier-2012_newsundefined

Écrire, c'est inviter l'autre chez soi. Il y a des gens comme ça qui mettent les pieds sur la table avant de dire bonjour.
Bref.
Le but de la parole échangée est la communication non-verbale. Achèvement.
Enveloppés d'une même lumière nous entregoûtons un seul amour.
Pas un seul athée ne peut nier la puissance vivifique de l'amour. Il lui manque ce pas de se dire qu'il est tout, qu'il vaut tout, mérite, tout conclue tout, et est tout ce qui vaut d'être.
je préfère parler d'une communication réussie en termes de chaleur cordiale, plutôt qu'en termes d'énergie. Rencontrons-nous du dedans. Transvaser nos ressentis.