Présentation sur soir...

Em'
Je trouve très juste le ''cheminement ''de la violence morale reçue en fatigue puis en inhibition puis en douleur puis en chagrin et enfin en larmes pour finir ............pour l' avoir déjà vécue .....face à certaines 'normaux pensant'' qui me jalousée............
iEt , adopter le faux self en toute conscience !!!!pour se protéger, et s' entourer de gens et ami(e)s sincères ......
Cela m "a peinée pour Toi !

Merci les amis : je largue les amarres, avec si peu dans la baluchon. Mais je me dis : t'as connu pire, tellement pire. Mais quel dénuement, tout un poème ! Aujourd'hui c'était du grand art, ou comment tout faire avec rien de rien. Tout ce que je voulais, c'est être tranquille, ben on dirait que ça vient... juste, ne pas confondre paix et mort. Aller, j'suis cap', j'suis pas si fragile si je ne m'appuie 'que' sur mes propres ailes, même toutes fanées, même toutes mouillées.
Bon, je vais créer un chef-d'oeuvre et je reviens... ! (ça peut prendre un peu de temps ) ça fait du bien de dire des conneries, de faire des conneries, et de ne plus se sentir si coupaaaaaaaaaaaaaaable, en danger de mort sociaaaaaaaaaaaaale, et profesionelllllllllllllllllllllllllllllllllllllle. Est-ce que je vais savoir retenir l'insolence qui repousse longtemps ?!! Je ne crois pas, je ne crois pas !!! Les pires jurons italiens poussent sous mes lèvres... je les adore ces jurons ! Ils sont si drôles !!!
Je vous aime...........................................................
Em'

Em'
Sois Insolente !!!!!!Diis des conneries !!!!!!!!!!!!!Jures en italien!!!!!!Défoules toi!!!!!!!!!!!!




Aerienne

Hi ! Hi ! Hi !
Je viens d'avoir ma soeur au tel, dans le même mood que moi : elle a réussi à dire merdre à son père, je l'ai vivement félicitée !!!

@ ours
J'ai une chance pour ce 'lâcher-prise-je-m'envoie-en-l'air-quitte-à-me toller-j'en-ai-trop-marre-c'est-tellement-chouette-de-pouvoir-le-dire', je m'en suis vraiment rendue compte, ce soir encore : ils étaient là, le grand et le petit de ma vie. Leur simple présence, wahouh. C'est eux ma base, j'ai tellement ramé pour restaurer la relation avec eux. Maintenant, restaurer la relation avec moi. Cette idée, de ne pas partir de rien, c'est nouveau, c'est loin des têtes brûlés et autres tabula rasa. La base donc, et le filet, le filet tissé d'or, très très rare, d'une classe absolu, le filet des zèbres que vous êtes, la plus belle des sociétés secrètes.
Ne pas se laisser 'avoir' par les peurs qui inhibent, noircissent mais surtout masquent le tableau : il y a quelque chose en dessous. Des personnes que l'on avait perdues de vue, d'autres que l'on ne laissait pas prendre leur place, on peut prendre le temps de regarder le puzzle. Le théâtre devient plus facile à 'servir' quand il ne prend qu'un tout petit bout de ton temps. C'est possible pour toi au travail ? Comme dit Aérienne, un faus-self bien senti et en conscience laisse ensuite la marge plus large pour les relations vraies. Le faux-self conscient, c'est déjouer les jugements du style : tu es vraiment un ours insupportable, etc, etc, dont j'ai laissé trop longtemps les NT se repaître me concernant, à tenter de mille façon de les 'convaincre' que j'étais gentille. Jusqu'au moment où... mais merdre alors, c'est eux qui sont vraiment odieux, et ils ne compensent pas en inventant mille petites attentions comme moi !!! Maintenant ce sera : ça va ? ça va ! Et le petit ? Bien merci ! Et le boulot : ça peut aller, c'est facile pour personne, surtout en ce moment !!! (oui, qd on est artiste, faut jamais dire que ça va bien, c'est comme une insulte, ou ça veut dire qu'on a plein de thune et que c'est dégueulasse parce qu'après tout on ne 'travaille' pas vraiment hein ?! Faut jamais dire non plus que ça va pas su tout : ben avec le métier que t'as choisi, faut pas t'étonner non plus... t'as pensé à prendre un petit boulot ?!! ) L'idée nouvelle, c'est que je peux parfaitement faire les deux, maintenant que c'est cohérent pour moi. Pour les grands regroupements NT, je me ferai porter pâle, j'ai toujours été très pâle de toute façon... (le mélange avec les germains dans le Sud de l'Italie ) Je sais que tu as du génie, tu vas trouver ta cohérence selon ton pollen propre, et ton vent à toi.
Un bacio caro

Très vrai : il est des personnes qui irritaient parce qu'elles nous mettaient en cause. Maintenant, ce n'est plus le cas, leur remarques ou leur présence n'est pas indifférente mais n'est plus perçue comme agressive.
Il est vrai comme tu le soulignes que les rassemblements où l'on se doit d'être à l'unisson, par contre, non merci.

Merci pour les bons auguri de cohérence. J'y crois et y travaille chaque jour.
C'est même mon objectif prioritaire.

Belle nuit à toi et aux tiens.

juste le temps d'un passage, toujours pas de mots ...
me donnez envie de pleurer. à la BU.



dfqpdfnqofneoier^b,vlc,pojrzf^d,cv,dfgijprgege^ncisdfp

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Je ne comprends pas ton post... tu réponds à quoi ?

J'ai eu la malheureuse idée de m'endormir dans des peurs de confrontations... avec une 'amie' : stérilité totale.
Et le cauchemar qui en a découlé me laisse sur le carreau.
Je ne peux pas le raconter, tant il est dur et intime, il parlait de ma féminité et de l'argent - avec un psy qui m'a répété des séances durant que l'argent, l'affect, et le féminin appartenait à la même famille.
Mais ce qui en ressort, c'est mon attitude complètement... absurde, débile, en dehors de tout bon sens dans le rêve. A l'image, oui, des années de coups encaissés pour des raisons à l'époque obscures. ça bouge tellement en ce moment, en moi, avec mon fils, mon homme, mon entourage. Dans le rêve, je finissais par vouloir mettre le traître à la porte - en pensant, mais bien sûr, c'est ce que j'aurais du faire depuis le début, pourquoi ai-je attendu ? Je suis ridicule, ma latence me trahit - . Il revenait s'asseoir à ma table (sic), très sûr de lui, et me provoquer : combien de temps tu vas tenir ? Et l'entourage de ne pas me soutenir, et de se moquer de ma colère impuissante. Je ne faisais pas le poids, c'était patent. Dieu, la violence de ces images, de cette situation. J'avais lu dans la journée tout un fil de zèbres qui s'affrontent, se font des procès d'intention, l'intervention des modos, etc, etc. Et j'avais posté une intervention qui ferait polémique sur un autre fil, je le savais, mais je ne pouvais pas laisser faire. Les réponses furent... très NT. Et puis j'ai eu un mail de Pyg-pyg, que j'ai très bien géré. Et un autre important, que j'ai balayé. Mais c'était très nouveau.
Je vis un tremblement de terre............... au secours !!!!!!!!
Baci
Em'

Je viens de finir un pensum professionnel. Je regarde mes mails et te voilà.
Toujours aussi passionnée, tu n'aurais pas du sang italien par hasard ?

J'ai l'impression que tu as fait comme moi : croire que ZC était un monde protégé et bien intentionné. Si c'est vrai globalement, chacun y apporte ses peurs, ses doutes et ses colères. Alors, certains expriment cette colère vers eux d'autre vers les autres et s'invectivent volontiers, simplement parce qu'ils n'arrivent pas à s'invectiver eux-mêmes, ce qui en passant pourrait bien ne pas leur faire de mal.
Tes "retrouvailles" t'ont mis la peau et le cœur à vif. Et pleine de cette nouvelle énergie tu es allée par mont et par vaux pour clamer ton enthousiasme. Vers ton monde habituel mais aussi ici. Et qu'as-tu trouvé ? plus ou moins les même choses qu'avant ! C'est normal, après le up voilà le down : "à quoi cela sert tout ce que je viens de comprendre si c'est pareil qu'avant ?". Je l'ai vécu comme tous les zèbres sincères. Tu n'as qu'à relire les c..... que j'ai rédigé à ce moment, mais surtout les réponses qui m'ont été faites.
Effectivement, la découverte que la zébritude n'apporte pas toutes les solutions est un tremblement de terre. On croit avoir trouvé la solution et le premier pas dehors (et même dedans) et paf ! le manche du râteau. Oh mais si c'était si simple, il y longtemps que ce serait remboursé par la sécurité sociale, non ?
Cette révélation et la réconciliation que tu as vécue t'apporte des clefs pour comprendre et te comprendre, ré-orienter ta vie et tes rencontres. Mais ce n'est pas un vaccin contre les personnes NT : Neuro Typiques ET Neuro Toxiques.
Tu dois te souvenir mes fin de messages avec "prend soin de toi". C'est à cela que je faisais référence. Je ne pouvais t'éviter ce down, car il est constructif mais essayer de l'atténuer.
Garde toi de vouloir rayonner au monde entier, désolé de ce manque d'ambition, mais rayonne d'abord sur ton monde. Le reste s’agrègera naturellement. Et puis, en forme de boutade : à quoi sert de prouver à tous que l'on a raison si ce n'est bien souvent à se prouver à soi que l'on a pas tord. Évite les toxiques, les diptérosodomites, les ayatollah de la vérité, ce sont des générateurs de cauchemars, parce que crois-tu : un fois qu'ils ont bien emboucané leurs lecteurs ou auditeurs, eux, ils vont dormir sur leurs deux oreilles !
Prend le temps de souffler, prend le temps de relire ce qu'Éclaircie a écrit sur mon fil et ce que je lui ai chipé : patience, apprendre à Inattendre, vider le vide.

Je t'embrasse, ma belle.

A te lire dès que tu le veux.

Et très hype(ment) : we keep in touch !

Em,
Je viens de prendre connaissance de ton post : toute cette activité sur zc (affrontement, procès d' intention, interventions des modos etc......) a joué sur ton inconscient et est ressorti dans ton cauchemar - où est venue se calquer ton amie .... cerrtains éléments de ta psy ..c' est une synthèse d' une partie de ce que tu vis actuellement - le présent le passé - un réajustement - qui va te pemettre de mieux t' épanouir !!!!! te comprendre !C' est sur c' est un tremblement de terre !
Je reprends le propos d' Ours : Portes toi bien ! Prends bien soin de toi !
Un abbraccio

Ben c'est bien, ça bouge

Affronter, ressentir, observer ce qui se passe, mais ne pas être le tremblement de terre, et souffler de temps en temps dans un endroit calme et protecteur. Et puis tu sais écrire, parler, réfléchir, alors ça va aller...

Désolée, je ne voulais pas être alarmiste, seulement spontanée ! D'où mon au secouuuurs !
Je ne suis pas dans le down, c'est ça qui a justement changé. Je décrivais les influences diurnes du rêve, mais je ne me sens pas vulnérable, ni traumatisée. J'ai simplement pris la mesure et la force des changements engagés : un tremblement de terre !
Je sais que les rêves sont des indices précieux, qu'ils n'arrivent pas par hasard, ni pour nous casser.
Ce qui s'est joué là parle aussi de la petite fille que j'étais, que je suis en train de réhabiliter, via les témoignages d'Aspie, et la lecture de l'enfant surdoué de JSF (juste avant de m'endormir... !) C'est effectivement un réajustement : mais pas prémonitoire, au contraire, qui acte les prises de conscience, et m'indique la violence introjectée encore bien refoulée. C'est remonté comme ça, ça m'a fait un choc, dont j'avais besoin, et le profond malaise, il était important que je le recontacte. Mais il ne m'a pas emportée : ma colère, ma nouvelle réactivité (oui Eclair, d'écrire, de dire) me protège d'une nouvelle façon.
Le rayonnement est une bonne piste : je cultive le rayonnement souterrain, j'ai rarement été tant en retrait, même si mes interventions sur ZC peuvent faire penser le contraire. Aller fréquenter les écueils de ZC c'était important, ça ne m'a pas mise à mal, je l'ai fait dans un moment où je pouvais l'entendre, j'avais même besoin de m'y confronter, 'm'invectiver moi-même' comme dirait ours. Et ce que j'ai lu n'avais rien de comparable avec le petit échange un peu stérile que j'avais eu. Cela a résonné avec l'ensemble de mes nouvelles prises de positions. J'avais bien compris tes mises en garde ours, je les ai entendu, vraiment.

Comment dire ? Dans ce rêve, ce sont des jeux de valeurs qui ont été mis en perspectives. La remonté du refoulé c'est : maintenant que tu es équipée, regarde. Regarde se qui se passe quand tu es de l'endroit de l'enfant. J'ai recontacté le fait que les autres 'savaient' comment faire pour m'atteindre, dans mes particularités. C'est une info importante : s'ils sont assez intelligents et attentifs pour savoir comment faire mal à cet animal bizarre, c'est qu'il le considère, l'observe, et qu'il a une espèce d'importance. Ici, ressort la notion de choix chez les NT, que l'on ne peut pas tous mettre dans le même sac. Ils ne sont pas tous malveillants, mais ils ne sont pas non plus tous inconscients et complètement largués face à nous. Mon fils m'a parlé d'un copain zèbre de son école qui a de grosses difficultés d'apprentissages et qui est en plus stigmatisé par les autres. Mon fils m'a dit : tu sais quel est son point faible ? ... Son point faible ?! Ben oui !... Lui : Son point faible, ben c'est la moquerie, il ne résiste pas à ça - qu'on se 'paye' sa tête... Les autres enfants avaient ainsi statué sur ce 'point faible' et en jouaient démesurément. Mon fils a compris a 8 ans la part de responsabilité qu'ils ont, là où j'ai élaboré 35 ans durant des stratégies de dédouanement des agresseurs. Syndrome de Stockholm ?!

L'argent, la valeur
Autant que sur ma personnalité, j'ai entendu un paquet de conneries sur l'argent et les artistes, j'y ai déjà fait allusion ici.
Et voilà qu'en ce moment, vous le savez, je remets ma vie au propre. Et 'gagner' sa vie, quand on est une artiste, une femme artiste, et une femme artiste zèbre, c'est particulier. Pas impossible, mais à aménager, vraiment.
'J'ai payé', 'on s'est payé ma tête', voilà les expressions qui me sont venues après le rêve. Quand j'étais plus jeune, dans les moments d'abondance, je payais : je payais pour avoir la paix - factures avec erreurs, pourboires abusifs, etc. J'ai fait plein de conneries comme ça. On me demandait des choses injustes ? Je me bradais, en payant. Toujours très attentive à ne rien 'devoir'. Je me donnais l'impression de m'arnaquer moi-même, ça ne me dérangeait pas plus que ça - est-ce que j'existe vraiment moi, plutôt, est-ce que je 'compte' ?! Plus récemment, j'ai vécu une agression délirante - au sens propre, irrationnelle et de l'ordre de la pathologie - pendant un projet. Heureusement, l'équipe était claire, vraiment soutenante. Moi, j'étais prête à dédommager un des partenaires. Mon équipe a dit STOP ! J'ai compris que je ne devais pas brader ma dignité à cause de cette agression calomnieuse et envieuse, que je n'avais rien à me reprocher, sauf d'être moi-même.... tiens-tiens, nous y voilà.
La dette, rembourser (je n'ai AUCUN emprunt à la banque, ne suis propriétaire de rien, dans mon entourage, je passe vraiment pour un OVNI), je regarde ça d'un autre oeil maintenant. Mon psy parlait toujours de la dette d'être en vie. OK, mais pour un zèbre, il y a autre chose. Je pense aux transferts d'énergie : on pense quelqu'un fragile, jusqu'au jour où l'on découvre qu'il luttait en réalité depuis des années et avec une force extraordinaire contre une maladie rare. Il nous semble alors caustaud d'avoir tenu si bon (ça, ça m'est arrivé aussi, j'ai découvert l'intolérance au gluten adulte, et tout un pan de mon histoire s'est réécrite). Et bien tout comme je suis en train de récupérer de l'énergie 'mal placée' socialement, je suis en route pour récupérer de 'l'argent', qui est une forme d'énergie, une énergie d'échange au départ, en arrêtant de 'payer'. On dit bien pour quelqu'un dont on s'est beaucoup moqué, ou encore pour qqn qui s'est fait souffler dans les bronches : il a payé dis-donc ! Bordel, j'ai tant payé !!!! Je ne mesurais pas à quel point, et en sous-titre : je ne veux pas que mon fils paye comme ça. Voilà donc, viola donc j'avais écrit (à poil la fauchée), le dernier dérushage en cours, encore des flash-backs, encore à réécrire, ok, ok, les événements sont des informations sur le chemin de notre découverte.
Se désendetter, se désentêter, arrêter la spirale infernale de la culpabilité d'être soi, tout plein qu'on est de ces donc inexplicables. On en a déjà parlé ici, la dette envers les dons : niet, ils sont, et c'est tout. Mais dans le monde Neuro Toxique comme dit ours, il y a à comprendre. Je ne paierai plus cette dette, ce n'est 'qu'un' engagement vis à vis de moi : je découvre que que ce n'est pas 'rien'.
Ma folie ? Je ne bouge pas, je ne m'agite pas, je veux comprendre. J'ai cru l'espace dégager pour l'action aujourd'hui, puis j'ai senti, j'ai senti la présence, par la colère, des résistances. Me souvenir que le travail, l'engagement ne m'a jamais fait peur - une pensée pour la parole très récente d'un ami qui 'me' collectionne : et dire qu'avec ces handicapes tu t'es engagée dans la voie artistique, où tu es constamment exposée au jugement. C'est bien moi ça, aller chercher l'info là où elle est, même si ça peut paraître dangereux : participer pour comprendre, m'engager. J'ai dit à mon homme ce soir (nos discussions nocturnes deviennent des rdv): nous ne sommes pas prêts pour le grand saut, nous ne sommes pas prêts à faire feu, de tous nos bois : cherchons où, pourquoi, et comment. Parce qu'il est inutile de forcer, c'est maintenant inscrit en nous comme un pacte. La NON-VIOLENCE, une vraie école de la rigueur !!!

Pardon pour cet étalage de réflexions/précisions, j'espère simplement avoir mis un peu de sens. Vos réactions ont permis, comme d'hab, un dialogue affiné avec moi-même.

Mille merci pour vos soutiens, je vais mettre un panneau sur ma vie/atelier : restructuration en cours, équipe en chantier !

Mille abbracci

Your Em'


@siamois
Pourquoi tu as disparu ? Ma question t'a blessé ?

Bonjour Emilie. Salut les hype !

ca me parle beaucoup tout ça, ah aaaah .... [auto-ironie]
culpabilité, complexe de Stockholm.... auto-mutilation ? mais en même temps colère envers les autres et espèce de moi idéalisé...
(je parle plutôt de ce qui me vient de moi)

Pourquoi ce Stockholm ?
~ Je me dis bien que rien ne m'oblige (même MORALEMENT) à chercher la considération du système normal/normatif, il n'y a même pas de légitimité profonde à ce pliage que l'on fait de soi-même pour correspondre à l'attente extérieure. C'est vrai, quand on s'y prend à 25fois, on finit par se rendre compte qu'être soi même si c'est différemment, voire marginalement par rapport à la fosse (!) c'est ce qu'il y a de plus sain pour soi et AUSSI pour l'humanité. Parce que quand on est soi on n'en veut pas aux autres (consciemment ou pire, inconsciemment) de nous v(i)oler à nous-memes, avec tous les désagréments qu'on met en place en conséquence de cette souffrance.

~pourtant je n'assume pas encore beaucoup concrètement cette différence, cette révolte, cette colère, cette envie de faire tout péter, de claquer cette put*** de porte, pourquoi, parce que je n'ai pas tout l'amour donc je ressens encore le besoin aujourd'hui. c'est malfoutu c't'affaire. ..............
Alors Payer, c'est pour recevoir qqch quand meme...
aujourd'hui tu es prête à ne plus payer ?

Quand je dis amour, je pense à quoi exactement... il y a dans ce mot la Permission d'être tout ce que je suis. il y a la considération de moi comme étant aussi intéressante et aussi chère que chacun des autres qui gravitent.
On tourne en rond, la permission je l'ai, comme fleurblanche le disait il y a qq jours, la permission elle est dans l'existence de facto de ce qu'on est ! on a la permission de la nature ! mais voilà, c'est ça, c'est la permission de nos 'semblables' dont on a aussi besoin.... suffit-il de trouver une permission de certains semblables ? les plus semblables..... (entre zèbres par exemple.) ou a-t-on besoin de tenir une place légitime aux yeux de tous ?
Personnellement je crois que l'on recherche l'approbation de personnes ou systèmes que l'on apparente, soi, à des personnes ou systèmes dans lesquels on s'est senti inconsidéré. ..
mais aura-t-on un jour réparé cette blessure ?
pitié, je ne veux pas de cette foutue dépendance toute ma vie. Du vent !!!!!!!!!!!

je suis peut-etre à coté de ta plaque Emilie... je ne crois pas être à côté de la mienne. j'espère que cela vous désintéressera pas.



carotte.

Que de prises de consciences positives là-dedans! Je viens de tout lire et je me dis, bah, plus grand chose à dire pour moi.

Les tremblements de terre et le mouvement des plaques tectoniques ont fait les MONTAGNES majestueuses que l'ont contemple aujourd'hui.

Merci Carotte, plein de choses qui me parlent et m'éclairent dans ce que tu écris...
Cathoo, le flair du sensitif-récéptif (!!!) : j'ai raconté l'histoire des montagnes hier soir à mon fils... !!!

J'ai passé l'après-midi à l'hôpital avec ma mère, à la faire rire en lui racontant des bêtises. Elle m'a aussi posé beaucoup de questions sur les zèbres et les aspies, je me suis entendue lui dire des choses que je n'aurai jamais osé lui dire avant. C'était tellement vrai, facile, beau ce moment. Je lui ai dit ce qui m'avait toujours terrorisée, toute la pression que je me mettais... son regard, son regard, son regard... de l'or en barre, pour la redresser cette barre, armé de... quoi ? D'amour c'est ça ? D'amour ?!

Je rentre et trouve un mail tatillon qui m'explique une fois de plus que je dois fermer ma gueule et être déjà bien contente que l'on m'expose... Va fan culo ! Porco Dio !!! Et là, scan grande vitesse : toutes les alimentations ouvertes, analyse en trois minutes, stop. Stop cette expo là, l'autre aussi tiens, et celle-là je t'en parle même pas. Et dire que j'ose chipoter : hôpital psychiatrique ou pas ?!! Stop. Travaillerons avec moi ceux qui sauront en être heureux et honnêtes, stop. Oui, je vais pleurer un coup, mais pas de panique, c'est le système d'épuration naturelle de mon écosystème.

Et vive la vie !!! Bordel !!!!

@Emilie : je trouve ton paragraphe lumineux quant à l'argent qui "rachète" l’inexistence, qui rachète la culpabilité d'être, la fausse culpabilité d'être.
JE NE SUIS PAS COUPABLE D’ÊTRE, JE SUIS ET C'EST DÉJÀ BEAUCOUP !

@Carotte rose : "la permission de nos semblables". Etre reconnus, c'est à dire, croiser des personnes qui font écho, qui connaissent à nouveau. Est-ce forcément être reconnu de tous ? Tous sont-ils nos semblables ? Serions-nous des clones sans le savoir ? Personnellement, je n'ai pas envie d'être reconnus par des gens que je trouve Neuro-Toxiques. D'abord cela voudrait dire qu'ils me trouvent semblables à eux et cela me déplairait. Avant toute chose, se protéger, ne pas s'obliger à avoir raison contre tout et tout le monde

Bonsoir Em,
C'est formidable cet am avec ta Mère !!!!!

VIVE LA VIE !!!!!
VIVE L' AMOUR !!!!!!!!
Tonnerre de Zeus !!!!!!!
Abbracci

@ ours : merci ours. oui, tu as raison..

@ Em : comment j'ai kiffé [sa mère ] l'expo de bonhommes. et tout !!

@ Aerienne : mercii réponse bientot !

des

@ Em : Bon courage !

@ Carotterose : coucou !

des

Coucou.. Emilievole

pensée intense et 'soutien' envoyé par je ne sais pas quel chemin extra-connu-de-la-science-dite-exacte..................... Sincèrement... Bien à toi..

Et b'jour chers chacuns.

Opération, sortie d'hôpital et puis hier soir... ma mère fait un oedème de Quincke. Nuit aux urgences... Dur dur dur dur.

Em, je suis de tout coeur avec toi !!!!!!Je te comprends et ressent !!!!!!
Comment va ta mère, now ?
Bon courage !!!!

Et bien, j'ai loupé un épisode.
Opération ?
Apparemment tu es entrée et sortie aussitôt, donc peut-être pas trop grave ?

En tout cas,

Bonne chance.

Emilie, une pensée affectueuse pour toi

@ours
C'est ma mère qui est allée à l'hosto, pas moi. Moi j'ai bloqué ma semaine pour l'accompagner, et il y a eu des complications hier soir.
@ours et éclaircie
Merci pour le soutien, 'j'en reviens'.
Plein, plein de choses autour de tout ça, grosse convocation, à comprendre.
Baci a tutti

Alala, c'est dur de vous laisser, je vous vois en ligne... argh.
A presto, pour de nouvelles aventures, abbracci.

A presto ! Em'
Abbracci !!!!!

Abbracci!!!!

Ciao ragazzi...

Le point d'exclamation ne vient pas.
Beaucoup de choses, et pas grand chose.
Le temps joue avec.
Le temps joue.
Les portes se ferment, claquent.
Les bruits.
Dénuement.

Vous m'avez manqué.

Em'

Humilité
"'je n'ai pas les moyens, et maintenant je vais le dire'
Donc en réalité, être moi-même, c'est aussi ne pas avoir les moyens, et arrêter de faire des miracles pour 'faire avec'. ça provoque des jalousies sans nom, et ça me coince. J'ai envie d'assumer, et de laisser les pas clairs dans leur indicible : ce que je fais est souvent invisible, c'est pas pour ça que je n'existe pas, que je n'impacte pas le monde, que je n'aide pas les autres ou que je ne sers à rien." Ecrit à ma soeur hier soir...

Des mots me touchent dans ceux que tu écris.

Merci.

Une pensée pour ce que tu vis, pour ceux qui t'entourent et pour celle que tu soutiens, le temps d'un moment volé au planning professionnel.

Ciao Em' !!!!

Que d' émotions !
De tout coeur avec Toi !

Passeur... est passé par là, ça me fait du bien de te 'voir'.
Ours est toujours là, ouf.
Aérienne est aussi dans le Salon, ça va !

Suite en MP.

Emilievole a écrit:
Humilité
"'je n'ai pas les moyens, et maintenant je vais le dire'

Alors, ça, tu vois, j'adore ! C'est une très bonne définition de l'humilité, et aussi une excellente définition de l'affirmation de soi face aux contraintes et exigences extravagantes qu'on ne peut et ne veut plus assumer. C'est d'une très grande force. Humble et indéboulonnable. On sent que ce qui va se dire va être le point de départ d'une histoire nouvelle.

D'accord avec Eclaircie!

Et en plus: ce que je fais est souvent invisible, c'est pas pour ça que je n'existe pas, que je n'impacte pas le monde, que je n'aide pas les autres ou que je ne sers à rien

Ça, j'ai dû passé par là aussi dans mes moments où j'étais furieuse du mépris de mon entourage.
Une bonne claque dans le dos!

Ciao...
Merci pour les claques dans le dos...
P**** je manque d'humour ce matin, encore une mauvaise nouvelle hier soir... p**** je craque, c'est trop dur...
Me mets sur off, j'y arrive plus là...

'Le temps joue'...



Un bisou de pensée.

Em,

Je viens de prendre connaissance de ton fil après ton mp !

Je t' envoie des ondes bénéfiques !!!

Abbracio !!!

Oui le bouton off t'aidera. T'inquiète pas, il ne restera pas off longtemps, mais quand tu redeviendras On, tu auras toute l'énergie nécessaire que le bouton off t'aura donné. Bon courage!

Ragazzi.

Je me tourne, à nouveau.
J'ai pu, parci-parlà, poster deux trois trucs
- me retiens d'écrire 'réussi à', c'est plus d'actualité, la réussite.
Toujours ce grand vide, qui me maintient dans le présent.
De la seconde à la minute, à l'heure, à la demi-journée.
Pas encore à la journée, ou au lendemain, mais ça évolue.
Le stricte nécessaire m'est imposé.
Je m'applique à y voir mes choix.
Je m'applique à dire, mes limites, à dire non.
Je fais le compte : mon amie d'enfance, mon ami politique, mon amie de tous les jours, ma voisine.
Ma 'collègue' photographe, ma collègue historienne, mon mentor du patrimoine.
Ma mère, ma soeur, ma famille.
J'ai dis, sans culpabilité, une nécessité : non, je ne déjeunerai plus avec toi, non, je ne déposerai pas ce dossier, non, je ne viendrai pas pour les vacances, non, je ne même pas te voir pour te rassurer. C'est un seul mouvement. Je n'ai plus de quoi faire avec votre monde. J'ai déclaré une allergie grave : la moindre particule me met en danger, je ne peux pas risquer ma vie bêtement, j'ai des responsabilité, je suis mère de famille...
La souffrance au travail... la souffrance qui fait son travail... des lois sont en train de se mettre en place n'est-ce pas pour protéger les salariés du suicide ? Dans mon monde, il n'y a aucun député qui planche ma question. Alors oui, je dois être présidente, première ministre, syndicaliste, gardienne de la paix, sage femme et infirmière.
Non, je ne déprime pas : je souffre. Oui, on m'appuie sur le nez comme dit Iza, et je pleure.
Oui, j'ai des moments de grands bonheurs, presque enfantins, gratuits. Non, je ne les recyclerai pas.
Ma voisine comédienne dit : mais nous, les artistes, on se sert de tout, dans tous ces moments-là, on s'inspire, on sait que l'on va en faire quelque chose. Je lui dit non. Je sais que c'est fort de lui dire ça. Je lui dit que je ne me raconte plus ça : je ne me projette plus là-dedans pour garder la tête hors de l'eau.
Sans objectifs professionnels, je dirai même plus, en démontant mes objectifs professionnels, je me sens mieux. Le vide, pour la première fois, est mieux... une toute petite envie, une toute petite intuition, et je la suis, et c'est beaucoup. Ce n'est pas petit, c'est grand. Je passe chercher des citrons, je discute en regardant au delà, je me fiche du regard qui le voit, et tiens : c'est le livre, l'article dont tu lui as parlé, il l'a commandé. Mets-toi là pour le feuilleter si tu veux, nous on a juste un truc à voir, après on ira faire des courses - tu avais raison, il a été bouleversé, alors qu'il n'a lu que quelques pages... Je lis l'intro, la conclusion, et deux trois chapitres. Comme dans le livre sur les petits, mes intuitions sont écrites noir sur blanc : ça, c'est simplement le laisser-passer, pour me laisser-lire. Et autre chose. De ces choses qui changent une vie... non, je ne peux pas m'en souvenir, ça m'effleure, puis ça repart. Je ne peux pas l'écrire ici sans doute, parce que ce serait ironique, pas sur ZC où tout le monde l'a lu ce bouquin. Moi, j'en avais lu d'autres, si sommaires à côté de celui-là, c'est ridicule, alors ça se cache.
Hier soir, j'ai cherché un Simenon, mon pêché mignon dans la bibli de mon mec, il déteste que je lui prenne ses bouquins. Bing, non, bang : le livre sur les 7 plumes qqchose me saute aux yeux, celui-là même que les copines ont mis dans le salon des intuitifs. Celui que ma première psy m'avait recommandé et que je n'avais jamais lu. C'est dingue ce truc qu'il a mon mec, de me trouver les bouquins qu'il me faut.
Paradoxale, je me suis vue. Je me suis vue dans Son regard. J'ai regardé le paradoxe que j'exprime de tout mon être pour Lui. Et j'ai commencé d'entre-voir, juste entre-voir, mais entendez, rien que de l'écrire, rien que d'écrire cette infime éclaircie... Si seulement Emilie pouvait avoir confiance, si elle pouvait voir tout ce qu'elle a déjà laissé comme traces, derrière elle. Derrière elle... ça y est ça me revient. Le passage sur les éclaireurs, les pionniers, les inventeurs dans le bouquin de JSF : une des 'positions' pressentie pour avancer, acter pour ne pas subir, une autre manière de parler du harcèlement de l'initiation. C'est vrai, en dehors de toutes les difficultés provoquées et ancrées dans ma vie dans les choix successifs dont je suis responsable, la période est inestimablement bardée d'embûches (à ce point là il y a un avantage : prendre le temps de s'arrêter pour regarder n'est plus risqué, disons que tout se relativise - oui, je sens ma pensée partir en plusieurs lieux, mais pas n'importe comment). En d'autre termes, réussir à avancer dans ce marasme, ce serait surhumain. Ou... surdoué. Put***, c'est sorti tout seul.
L'autre pan, ce sont les histoires de rythmes. Bordel, je le sentais, le disais à mes étudiants, parlait des cycles, de profiter des temps soit-disants morts, comme des cadeaux, pour réfléchir, analyser, projeter, rêver. La preuve ? Quand on est dans l'action, on les attends ces moments-là, certains ont même eu l'idée de les ériger en lois : les vacances, les congés payés ! Mais je flanchais pour moi-même : tu te racontes des histoires-là, tu n'as quand même pas besoin de TOUT ce temps. Tout ce temps, depuis le temps. A chaque pause, un point d'orgue. Je remets tout en perspective : je prends un moment T dans l'avenir, et je le regarde à nouveau. Je m'y vois, et je m'y vois changée, encore, encore, recommence, retourne-z-y, et reviens, et regarde, ça change encore, un peu, tu te rapproches. Le moment va même peut-être disparaître, ce ne sera plus une 'référence'... Être synchro, une obsession, dans le rythme, dans le tempo, j'en hurlerais, sur mes années de solfège, d'orchestre, de danse. Rien de plus déchirants pour moi qu'un contre-temps qui n'est pas voulu, qu'une syncope ratée, qu'un enchaînement trop précipité. Son passage sur le temps à elle, est magnifique. (Le temps, et, l'intimité du petit zèbre avec sa maman... O dio. Mon combat, avec moi-même, avec les autres, pour la défendre, cette intimité magnifique et vitale pour mon petit. Que de jugements, de jalousies, de haines.)
Et ce post, lu hier, cette femme qui disait que c'était fa-ci-le, que tout était tellement fa-ci-le, qu'elle... s'ennuyait. Et une seule réponse, une seule toute petite réponse pour un forum de 3000 zèbres, une seule, et pas la mienne, que j'emportais la journée durant dans mon coeur.
J'ai dit, un jour, à mon amie zèbre : un jour, j'ai découvert que ce que je me proposais foirais non pas parce que j'étais nulle, mais parce que je proposais était trop fort pour les costards qu'on me proposait. Que si je tapais plus haut, beaucoup plus haut, je pourrais réussir. J'ai tapé au firmament, et je l'ai eu, l'étoile dans mon ciel d'artiste, l'année la plus riche de ma vie. Mais comment dire, faire comprendre que ce truc, là, le must, est en réalité tout petit ? Tout ce que j'ai fait, est tout petit à mes yeux, à côté de ce que je sens en moi, de ce que je pourrais être si je pouvais non pas réussir, mais... aller bien. J'ai longtemps cru que c'était là une parole de folle en sursit, de sa TS ratée il y a 17 ans de cela. Aller bien. Qui pourrait me croire ?

Moi qui suis la femme du passage, celle qui pensait porter la poisse pendant des années tant j'ai été là à des moments clés de la vie de grands hommes, de grandes femmes, moi, cette femme de l'entre-deux, je vous dédie, mes hypes angels, ce passage si délicat, baigné de larmes, brûlantes, mais pas de désespoir. Je sais que vous pourrez l'entendre, le recevoir, et je ne saurai vous dire, parce que vous le savez, ce que cela permet dans ma vie : ça fait 'pousser des enfants dans le ventre'. Et qu'on ne vienne plus me bassiner avec les relations soit-disants virtuelles, dans cette putain de réalité de merde, pas plus réelle qu'un verre d'eau planté droit dans le sable du désert. Oui, voilà que même les morts-vivants se mettent à écrire, oui, c'est le début de la fin.
Et l'attendant, qui sait combien de temps ça va prendre, en attendant, on se prive de rien, en attendant donc... un ABBRACCIO.
Em'

Aller bien ? Je te crois, moi
En somme, tu es là, à un moment clé de ta vie. Belle et vivante, voilà les mots qui me viennent.

Em, en ce moment tout con de la nuit, je pense à toi.

.....

Merci carotte

Prendre le temps d' aimer, le temps de vivre, d' être Soi, de redéfinir ses choix, ses priorités : pour être bien !!!!!!
Alterner les moments d' action, d' adrénaline et les moments avec soi-même, d' ennui constructive, de blues !!!! avec la lecture et les dialogues comme alliées-

Comme tout cela me parle ! et je partage avec toi !!!

BEL ENVOL !

Merci de tes posts!!!

UN ABBRACCIO

Bonjour Emilievole. Je lis ton texte à l'instant. J'en ai la chair de poule! Les poils au garde-à-vous comme on dit par chez nous. J'ai le goût de te raconter le geste que j'ai posé cette semaine et qui, à mon sens, va amener un retournement de situation énorme dans ma vie. Je suis du genre à faire cavalière seule, à me défendre seule dans des situations de grave adversité même parfois. Et là, j'ai dit stop! Un thème de très grave abus de pouvoir qui se mettait en place par un con fini de chez fini! (pardonne-moi l'expression). Et le fait d'oser admettre que je ne pouvais rien devant ce malade mégalomane, que je risquais de me faire gravement blesser, d'oser demander de l'aide que j'ai reçue et d'oser ENFIN déposer plainte. C'est juste énorme l'effet que ça donne. L'issue de la situation, je n'en ai aucune idée. Par contre, de poser ce geste a eu un effet que je n'aurais jamais cru! D'autres personnes, et un nombre conséquent, on aussi agit. Je n'en reviens pas. Et je n'ai pas porté personne sur mon dos, ni tiré aucun. Chacun a agi de manière autonome et ensemble. Epoustouflant!
Je te remercie pour ton texte, chère Emlie et une magnifique journée à toi!

Bravo Orchidée !

La plupart du temps, laisser faire empire la situation, et les abus de pouvoir se répercutent sur d'autres aussi. J'ai appris que le plus souvent il valait mieux dire, refuser, porter plainte s'il le faut plutôt que laisser faire par peur d'être dépassée ou par peur des conséquences. Poser des gestes, curieusement, ouvre à d'autres conséquences inattendues, mais aussi à celles qu'on a évaluées et qu'on assume. Ce n'est jamais simple, on n'a pas forcément envie, ça ne résout rien dans l'immédiat. Mais je préfère toujours passer à l'action que de subir. C'est une façon de se maintenir droit et de dépasser la peur.