Présentation sur soir...

Bonjour Emilievole. Que je suis contente pour toi!!!

Quelle bonne nouvelle!

Ragazzi,
Je vous lis avec émotion.
Mais je me mets 24h en suspend. L'énergie qui m'emporte vers ce rendez-vous est très forte, et exclusive : elle sait que je ne suis pas toujours si disponible, et elle en profite ! Résultat ? Deuxième nuit blanche cette nuit. Sans l'avoir décidé, un enchaînement simple de ce qui demande justement à s'enchaîner pour faire sens. Epure d'un côté, densification de l'autre. Passeur, je travaille à la cardinalité, je te le jure !!! L'accrochage définitif commence de se faire jour, et avec lui l'univers horiszontal original qui lui correspond (cardinalité, horizontalité, et verticalité !). Et puis de nouvelles invités se sont présentées : les plantes et les fleurs (rituel de vie obligatoire autour de ces moments), et la lumière.
Abbracci à tous

Et la pluie aussi qui s'invite :-)

A te lire je me sens confiant pour toi. Cardinalité ou pas

Em', je les envie un peu ceux qui vont découvrir ou redécouvrir ton travail. Il y a là quelque chose d'intemporel, du mystère voilé, et du silence qui chuchote (tu vois les efforts inconsidérés que je produis pour ne pas dire "j'aime beaucoup...", mais voilà, il y a des espaces où je ne sais pas dire les choses. Toujours pas. Tant mieux. Et bon, voilà, voilà, hum). J'ai l'impression d'être encore un peu là, dans cet atelier.

je leur souhaite un aussi vivant moment que celui qu'on a passé tous les quatre... et à toi aussi .
Bonjour Eclaircie bonjour passeur Bonjour chers autres ragazzi. Belles 24heures prochaines Em'...

Eclaircie a écrit:Il y a là quelque chose d'intemporel, du mystère voilé, et du silence qui chuchote

Je suis obligé de reconnaître qu'il y en a qui seront toujours plus fort et plus forte que moi avec un clavier...

@Emilie : pense aux 30 silencieux, ils te portent, des anges gardiens (bon quelques fois un peu grassouillets ou poilus comme anges...) et surveille ta boîte aux lettres, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles.

Bien quoi, vous autres, chacun a le droit à ses petits secrets... !

Pffffuit

Coucou Em',

Très belle journée demain
Abbracci

Et puis de nouvelles invités se sont présentées : les plantes et les fleurs (rituel de vie obligatoire autour de ces moments), et la lumière.

tu as réussi à me transporter à ce lieu et à ce moment

Bonjour Emilievole!

ECCO FATTO !
ça y est !!!!!!!

Je suis épuisée, mais avant d'aller dormir : moment simple, facile, ouvert.
Ils 'ont beaucoup aimé', le travail, l'atelier... les chats !!!
Ils ont presque tout vu (ce qui n'est pas peu dire), posé beaucoup de questions, et étudié longtemps la liste des prix et des formats.
Coups de coeur divers, que je ne peux pas commenter ici !
Maintenant, wait hope and see : leur émissaire m'a donné le mode d'emploi, ils vont en parler autour d'eux, entre eux, puis me rappeler.

Voilà, c'était le lancement officiel de ce mois de juin porte ouverte.
Nous sommes très heureux tous les trois de cette nouvelle maison, de la nouvelle vie qu'elle augure, aussi.

Merci à vous tous de vous être penchés sur cette renaissance : le bébé va bien, la maman aussi !

ABBRACCI CARISSIMI


Em'

ABBRACCI CARISSIMA AU BEBE ET A LA MAMAN

Bonne nuit ! fait des beaux rêves!!

Aerienne

J' ai hâte d' être au 5/06

ouah
yihaaaaaaaa !
nouvelle vie ?
. . ..

smileyquisouritavecdanslecoeurcecalmejoyeuxdepenséesémuesdetendresseinexplicableetdevraiejoiedelirecesmotslà.

First :
Vos messages... vos pensées... vos smileys si particuliers...

1 milliard de questions se sont données rendez-vous dans ma tête depuis ce virage d'hier après-midi.
Ce sont toutes les données de la nouvelle feuille de route après ce tournant, qui file le tourni.
J'avais même du mal à en formuler ne serait-ce qu'une petite hier soir : chaque phrase me semble dévoiler beaucoup de moi-même.

Je me suis endormie avec une ombre, en fait plusieurs, mais une en particulier : je m'en voulais. Si je me suis libérée sur bien des plans, je me suis suradaptée à un endroit très particulier, très intime. ça parait dingue, mais je sais que vous pouvez comprendre ce type d'ombre. Cette renaissance est exigente, et libre : elle indique les ombre plus clairement que jamais, parce qu'elle me sait disponible, ouverte, prête au changement. Les codes, j'ai encore abusé de ce poison. ça n'a eu aucune conséquence grave sur la rencontre, heureusement, c'était dans le monde subtile. Mais pour moi, envers moi, encore de la violence, encore un manque de confiance. J'ai regardé ça de plus près, avec toute la nouvelle bienveillance zébresque : si tu n'avais pas de reproche à faire à cette jeune femme qui fait ta vie, si c'était ton amie, qu'est-ce que tu lui dirais ? Et ça s'est apaisé, d'un bloc. Les mots justes sont venus se poser, expliquer, orienter.
Et puis mon mec, très investi dans la dernière ligne droite, était ravi hier soir, heureux, souriant. Ben ça c'est du scoop ! Pas d'envie larvée, pas de reproches déguisés, j'ai l'impression qu'on a traversé quelque chose, à voir, à suivre.

Les autres ombres, ce sont les amis qui continuent de se scinder en deux clans : ceux qui suivent, et ceux qui plongent dans l'envie la plus crasse. Une chance qu'il y ait deux camps : ceux qui suivent sont là, droits dans leurs bottes, dans la joie simple du partage, de la vie qui avance, quand on se mobilise avec les moyens que l'on a, le plaisir de faire avec, de voir la créativité au sens large se développer. Les autres sont impitoyables, d'un coup, ce ne sont plus des amis, leur mémoire devient diaboliquement sélective, la mise en perspective n'existe plus. C'est petit coup bas sur petit coup bas, sans jamais d'excuses, ainsi si j'en parle c'est moi qui cherche la merde. Je sais que c'est fichtrement banal et plat ce que j'étale là, surtout ici. Ce que je pense profondément, c'est qu'ils y perdent eux, pas moi, que moi je suis déjà partie, que leur vie est triste. Que les histoires commencent puis se finissent, qu'il n'y a pas lieu de mettre forcément de la violence dans ce qui s'achève - apprendre à finir, si seulement nous savions. Mais quelle méchanceté. Au delà de l'intelligence, au delà de la créativité, c'est la pulsion de vie qui est attaquée, c'est elle qui les pousse dans cette envie hors la loi. Je cherche encore comment faire, trouver la bonne posture NT...

L'amie qui m'a parrainée pour cette rencontre est arrivée avec 40 minutes de retard, et est venue raconter ses malheurs d'artistes bafouée. C'était tout à fait gérable, ça ne m'a même pas mise en stress tellement j'étais concentrée. J'ai regardé après coup ce qu'elle avait emmené avec elle dans ses bagages : la victimisation (victimi-station), et insufflé l'atmosphère du triangle, comme tu dirais Passeur (bourreau-victime-sauveur, je ne sais plus dans quel ordre). Ce souffle elle l'a répandu dans mon atelier, et j'ai compris qu'elle avait réussi à faire passer le message au groupe. Putain ! J'étais pas la dedans, ce qui se jouait n'était pas une question de vie ou de mort. J'avais fait le job, le reste ne m'appartenait pas, mais ne lui appartenait pas à elle non plus. Je ne suis pas de cette famille, je ne l'ai jamais été, même avec les huissiers sur le dos. Cette pression dans ses yeux, si je disais blanc, si je disais noir : c'était nul, au sens improductif, totalement. Elle sait pertinemment que ça lui échappe, elle sait que je le fais le job, et ça fait tant bouger ses lignes, qu'elle les agite. C'est fatiguant. Je disais avant la rencontre : j'ai hâte de passer à autre chose. Elle l'a bien senti, ce 'détachement', qui n'est en réalité qu'un engagement, un engagement pour la vie, pour la vie vivante, pas pour l'art mort du petit milieu parisien et ses commissions hypocrites dont elle parlait souffrir. Et puis, je l'ai vue comme une balise, là pour indiquer ce que j'étais en train de dépasser. OK, message reçu.

J'ai vu tellement nettement tout ce que cette préparation avait bougé, c'est énorme au regard de ces trois heures, qui se sont bien passées, mais qui n'étaient pas exaltantes. J'ai tellement mieux compris mes erreurs de jugement, en contradiction apparente avec mon ressenti des années durant. C'est comme le Prix de R***, ce n'est pas lui compte, lui il est là en plus, ce qui compte c'est la résidence, l'apprentissage immense de travailler à l'étranger, et tout ce qui va avec. Je suis en train de reprendre mes droits d'exaltation, bien à leur place, c'est bon. Et vous exprime toute ma gratitude pour savoir les partager avec moi.

unénormesmileyauxyeuxrieursquiprendtoutelapagetellementilestheureuxdecetteviequinousinonde

With love

Emilie

Ce 'détachement', qui n'est en réalité qu'un engagement, un engagement pour la vie, pour la vie vivante,

C'est également un ressenti très fort dans mon contexte.

J'ai tellement mieux compris mes erreurs de jugement, en contradiction apparente avec mon ressenti des années durant.

Je suis en train de reprendre mes droits d'exaltation, bien à leur place, c'est bon.

Un soleil qui traverse la nuit d'une ermite.

Bon jour

Emilievole a écrit: Cette renaissance est exigente, et libre : elle indique les ombre plus clairement que jamais, parce qu'elle me sait disponible, ouverte, prête au changement.

... ?

Emilievole a écrit: Les codes, j'ai encore abusé de ce poison.
pour moi, envers moi, encore de la violence, encore un manque de confiance.

........ ces limites à trouver sont tellement enfouies sous plein d'affaires. c'est lent, lent, leeent, d'arriver au point de les sentir tout ajustées à soi, juste soi.

Emilievole a écrit: Ce que je pense profondément, c'est qu'ils y perdent eux, pas moi, que moi je suis déjà partie, que leur vie est triste.

Au delà de l'intelligence, au delà de la créativité, c'est la pulsion de vie qui est attaquée, c'est elle qui les pousse dans cette envie hors la loi.

Emilievole a écrit:Et puis, je l'ai vue comme une balise, là pour indiquer ce que j'étais en train de dépasser. OK, message reçu.

Emilievole a écrit: Je suis en train de reprendre mes droits d'exaltation, bien à leur place, c'est bon. Et vous exprime toute ma gratitude pour savoir les partager avec moi.

............................ Je réalise l'importance de votre 'fonction' (Passeur,... même si tu ne parlais pas de la fonction des Personnes, car ça fait moche.. Mais c'est puissant aussi!!!! quand on perçoit de quelle nature elle est...) dans ce que je suis, tends à/tente d' être.
fonction secrète, dont personne de ma vie connue ne connait l'existence. Un autre terrain de développement (et heureusement qu'il est là.. que vous êtes là..), de rencontre (et leur profondeur de vie, purée, mais où serais-je si je ne vous avais pas perçu comme faisant partie de l'humanité et même potentiellement pourquoi pas prenant part (juste pour l'allitération...ahah non... à mes à venir ?), de,.. deeeee.....


Emilie .

toi et vous.

carotte

victimisation (victimi-station)

J'adore le jeu de mot. Ha ces gens qui n'évoluent pas en même temps que nous peuvent en effet être des éclairages sur notre passé. Faut juste apprendre à se pardonner d'avoir stationné aussi longtemps à la même place comme eux en se disant "si je m'en suis sortie, c'est parce que j'ai voulu et tout fait pour! Alors des félicitations au lieu de la honte!" Je parle pour moi en tout cas.

J'suis heureuse que ça marche mieux avec ton homme. Je me doutais qu'il lui fallait juste du temps! C'est magique comme ta volonté et ton enthousiasme et ton réalisme influencent ton entourage et déteignent même sur eux!

Mais pourquoi je ne reçois plus d'alerte quand vous écrivez sur mon fil ?!!!
Aaaah ! ça m'énerve !

@
'le soleil qui traverse la vie d'une hermite'

@ (carotte !)
Je traite ces ombres comme une à une, même si la réalité est plus proche de dire que ça se fait aussi simultanément.
Mais disons que c'est exactement comme dans un visuel, dans une pièce par exemple. On voit les grosses pierres à déplacer, et une fois que c'est fait, on se rend compte combien la petite là en bas à gauche parasite l'ensemble, lutte littéralement avec l'harmonie. il est difficile de la percevoir sans avoir bougé le reste : on sait que ces petites pierres ont de l'importance, mais on a du mal à les hiérarchiser.
Et bienheureuse d'être là pour toi, comme toi pour nous.

@ hoo (cathoo ! Qu'est-ce que je suis drôle aujourd'hui !?!)
La copine m'a rappelée ce matin justement, pour s'excuser, tiens-tiens, les inconscients continuent de communiquer...
Pour mon homme j'ai l'impression d'être en répét', ou plutôt à l'entraînement. Parce que ce qui est indéniablement positif, remarquable dans le sens de notable, c'est justement ce que nous avons réussi à faire ensemble autour de cette dead-line. Je trouve cette aventure-là beaucoup plus intéressante pour l'instant que mes aventures artistiques. C'est très perso, ça me fait du bien de pouvoir le partager avec vous, parce pour 'le monde', ça paraîtrait immature. Seulement voilà, une fois que tout est là, en place, et qu'en plus il donne signe qu'il peut se consolider, le reste devient effectivement accessible.
Nous avons rendez-vous demain pour le gros point sous/administration, et il y a travaillé hier jusqu'à deux heures du mat, c'est une première !...


Mon bras gauche a dit

J'ai mal au bras gauche, depuis des semaines il ne fonctionne plus normalement. Le soir, il répond mal, comme s'il était épuisé comme après un déménagement, ma main tombe inerte sur mes genoux quand je m'assoie. ça m'a fait très peur (côté du coeur, j'ai eu une arthrite de l'épaule gauche quand j'étais enfant). Mon mec l'a regardé, et m'a massé l'articulation du coude : j'ai hurlé. Il a massé tout doucement, et le soir même, mon bras fonctionnait beaucoup mieux. Je me suis mise alors à l'observer ce bras 'gauche' : je suis droitière. Et j'hallucine : je mange, quand je prends qqch à la main, toujours de la main gauche. Je me lave de la main gauche. Je fume de la main gauche. J'appuie ma tête (très souvent, je dois avoir une 'grosse tête' ?!) sur ma main gauche, appuyée sur mon coude. Je me gratte de la main gauche ! Et je tiens les objets 'en transit' de la main gauche - et j'écris sur le clavier des deux mains, et je joue de la guitare des deux mains, ben oui, c'est dur avec une seule !
Cette découverte me fait tellement buguer que j'ai l'impression de 'mentir' quand je le dis. Comme si ce n'était pas moi qui faisait ça, comme ça. Et puis je me suis souvenue que j'aimais m'entraîner à écrire de la main gauche enfant, que ça ne se passait pas trop mal. ça a déclenché la prise de conscience suivante : j'avais décidé de m'occuper de ce bras là aussi, pour 'soulager l'autre', quand j'ai eu 18 ans, environ. A tel point que je le surmène, parce que je considère qu'il n'existe pas !!! Je sais que ça parait énorme, débile je dirais même. En fait c'est mon bras 'préféré', je sais, ça aussi ça parait bête, de préférer un bras plutôt qu'un autre, mais je sens que j'ai eu une attention particulière pour lui parce que je le considérais 'défaillant'. Le pacte établi, j'ai oublié, et je redécouvre tout ça très étonnée aujourd'hui, un peu comme si c'était mon bras 'inconscient'. Je ne m'étais jamais posé la question d'être ambidextre, parce que pour moi les ambidextres savent écrire parfaitement des deux mains. Mais de fait, les tâches sont réparties sur les deux bras. Symboliquement, pour moi qui cherche à rétablir, récupérer les énergies inconsciemment dépensées dans ma vie, c'est fort. Quand je n'utilise pas mon bras gauche longtemps, ça... m'angoisse, oui, c'est ça, ça crée un malaise. Et puis ça me fait penser aussi à tous ces petits gestes que je découvre faire, depuis le test aspie. Je n'y avais jamais prêté attention : ils ne viennent pas n'importe quand, ni quand je m'ennuie forcément. Ils viennent quand j'ai besoin de palier à qqch, comme s'ils me permettaient de me mettre en double (ou plus) lecture/écoute, mais pas de l'autre, de moi-même : plier des petits papiers de sucre, jouer avec mes mains, mes cheveux, toucher mes yeux, mes oreilles, mais jamais d'objets (bout de crayon ou lunettes) à la bouche, j'ai toujours tiqué sur ceux qui faisaient ça. C'est pareil, c'est inconscient, et ça a une fonction importante. Kinesthésie, kinesthésie...
Et ça me rappelle mes débuts d'artisan : ce que j'avais besoin de conquérir comme apprentissage était lié à mon cerveau, à son fonctionnement déséquilibré (dyspraxie ?) rapport à mon corps. J'étais très douée de mes mains disons rapport à la moyenne, mais je sentais un très grand décalage entre leur dextérité et celle de ma pensée. Les plus grands artisans que j'ai vu à l'oeuvre ne semblent pas du tout travailler dans cette optique rééducative, ils travaillent, c'est tout. L'idée de la précocité qui doit disparaître tant elle induit en erreur sur les surdoués, j'ai l'impression de l'avoir mise à ma sauce inversée : je sens que je n'ai pas fini de me former, de mettre en accord, de synchroniser mon corps et ma tête, et je ne parle pas de cette idée très à la mode que l'on a jamais fini de grandir. Comme si on prenait en charge inconsciemment nos manques et que l'on décidait de se former là où l'enseignement ne viendrait jamais.
Il y a deux jours, mon mec m'a dit, ou plutôt a dit à voix haute : je déteste apprendre, tiens, c'est la première fois que je dis ça, c'est pourtant tellement vrai, et ça sort pile au moment où je vais m'autoriser à apprendre de nouveau des choses essentielles pour moi. Et ça me renvoie à la nuance autour de l'inhibition. Aujourd'hui, je voudrais danser. J'ai dansé adolescente (classique, moderne jazz, contemporain, et affricaine, et seule, la salsa). J'étais douée, mais j'avais d'énormes difficultés à mémoriser les enchaînements. Ce n'est pas que je n'y arrivais pas, j'en étais capable, mais une fois appris, ça repartait très vite, trop vite, et ça agaçait les prof' qui pensaient que je me foutais d'eux, que je ne voulais pas avancer (ça m'avait fait ça au ski : partie avec des pro - des anciens mono' - pour un week-end, j'étais la seule néophyte. Et j'ai su skier en skis parallèles et à bonne vitesse en une journée. Ils n'en revenaient pas, ils avaient bien vu que je ne faisais pas semblant le matin de ne pas savoir skier, et le soir, je les suivais, et avec style ! Le lendemain, tout avait disparu, et ils m'ont bien sûr copieusement soufflé dans les bronches... ). Je sens que c'est en partie pour cette raison que je veux me remettre à la danse, parce que j'ai des choses à découvrir de ce côté encore. Idem pour la musique et pour le chant : faire sortir par des voix(es) qui sont encore trop ignorées pour libérer des parties endormies.
Je vais essayer de remettre davantage mon bras droit (dirigé par le cerveau gauche ?!) dans la boucle, voir si ça va mieux.
Et remettre mon cerveau droit dirigé par ma pensée gauche (dans la bouche ?!), voir si ça va mieux !!!

Un abbraccio, con il sole, finalmente !


Em'

(j'ai pas l'afro, OK, mais j'ai les lunettes, mais oui !)

Ha ça c'est drôle. Il y a des jours en équitation où on dirais que j'oublie comment ça marche et je régresse de quelques niveaux... jusqu'à ce que je me rende compte que c'était parce que je n'étais pas encore habituée aux premières chaleurs ou parce j'avais un peu plus mal aux genoux que d'habitude etc. Bref, je dois réapprendre moi aussi parfois et en vitesse.

Avancer dans l'apprentissage? C'est danser: un pas en avant, deux pas en arrière, 4 pas en avant, 1 pas sur le côté, etc.

Coucou Em', Cathoo, Carrotterose
De même je n' aimes pas les apprentissages car ils sont rarement adaptés aux zèbres, par contre j' aime apprendre ! Le paradoxe !!!!
Em' : la synchronocité entre le coprs et l' esprit : tout un art !!!
A mon avis , dans la danse les enchainements bridés ta créativité au lieu de la libérer.......idem pour le ski .......d' où blocage d' un côté et excellence de l' autre ..........
Des anecdotes me reviennent à l' esprit : en danse , ski et équitation - mais ce n' est pas l' objet ici...
Abbraccio

@aerienne
Oui, tu as parfaitement raison, le noeud est bien situé autour de la créativité ! Si seulement on nous ouvrait la moitié des cours pour les impro' !
Baci bella

@cathoo
ça me fait de l'effet de t'imaginer si près des chevaux... faudrait que je vois ça de mes yeux un jour... J'ai commencé de regarder les billets pr NY : c'est très très loin de chez toi ?!!
@autres : nan, chuis pas cinglée, je sais que je peux pas partir tout de suite, mais j'ai toujours besoin de savoir de quoi je parle pour rêver correctement !!!

PS : aujourd'hui à Paris, quelqu'un a mis le chauffage dehors... très mauvaise idée pour la planète ça !!!! (Désolée, c'était plus fort que moi !)

Emilie qui fait de l'humour, enfin ! Quel retour :-)
Pour tes bras, parfois un bras qui reçoit et un bras qui donne, et tu peux alterner. Ce petit jeu se joue essentiellement au niveau des poignets.
Balaise ta façon d'apprendre à skier. Est-ce du mimétisme ? C'est très surprenant, j'aimerais que tu m'en parles plus quand tu pourras.
Cet après-midi j'ai refait un peu de t'aï-chi-chuan en extérieur, ça n'a quand même rien à voir avec ce que je peux pratiquer dans mon studio. Vraiment rien à voir. Je me déforme trop dans mon petit lieu de vie !
Après la Pentecôte ça ira mieux.

NY? New York? Oui c'est très loin de chez moi. Peut-être plus de 6 heures de route en train. Peut-être plus.

Pour moi et les chevaux, je pourrais t’envoyer une vidéo... mais c'est loin d'être la meilleure parce que c'est justement en plein moment où j'avais mal aux genoux et que je me tenais mal en suspension pour l'obstacle... Pourquoi la caméra n'est jamais là quand on réussi à faire quelque chose de WOW en équipe avec notre bébé?
Mais je t'enverrai bien une nouvelle et meilleure vidéo un de ces jours.

Coucou Aérienne et les autres!

@cathoo
C'est bien ce qui me semblait, au regard du continent, c'est pas loin de chez toi !!!

@siamois
Merci pour le mimétisme, je crois que c'est le mot que je cherchais depuis... des années. Oui, c'est exactement comme ça que j'apprends, j'ai besoin de pouvoir m'identifier pour apprendre, ce qui implique d'aimer beaucoup. Ce qui était le cas au ski, les copains étaient géniaux, je les adorais.
J'ai entendu parlé d'une méthode basée là dessus pour apprendre les langues : un texte en français, la traduc dans l'autre langue, et basta, tu te débrouilles.
Mimétisme. C'est quand même un peu compliqué comme processus : il faut toujours que je trouve la bonne personne comme guide. C'est flagrant quand je chante. Je peux chanter très faux, sans souffle, sans âme sans rien. Et une heure après, parce que j'entends une chanson qui me porte, ça sort tout seul, et c'est très beau.
Il faut vraiment, vraiment, inventer des cours de tout pour zèbres !!!!!! Ce serait tellement génial d'avoir des profs qui connaissent, ont réfléchi et inventé sur ce genre de fonctionnement : pour avoir accès à tous ces dons qui ont simplement besoin de formules magiques pour apparaître !

Les profs dans les écoles de Z sont-ils des Z ?

Emilievole, pour les langues, y'a aussi Rosetta Stone. Logiciel d'apprentissage intuitif. Même pas de traduction, juste des images, des comparaisons pour que le lien logique se fasse, et basta. Immédiat. Mais très TRÈS cher. J'apprends le japonais dans l'illégalité la plus totale. Mais au moins, j'apprends !

watashi wa nihongo o benkyô imasu !

Watashi quoi ?

Dans l'illégalité la plus totale, ça veut dire quoi ?! T'as réussi à craquer la méthode !!! Japonais, mais t'es géniale Saphodane !!! ça m'intéresse, je dois devenir New Yorkaise en 4 mois, jouable non ?!!!

Désolée, mes phrases sont dans le désordre... ! Mais normalement le cerveau les remet à leur place en lisant...

Si tu fais une escale au Québec, dit-le moi, si c'est à 2hrs de routes, je peux aller te visiter!

Ciao ragazzi !

Action, action, action, action, action... stooooooooop ! Réflexion !!!

J'ai une heure offerte devant moi, je pense à vous depuis plusieurs jours, sans pouvoir venir vous retrouver.
Parce que ce mois de mai truffé de vacance() se met de lui-même sous le signe familial.
Parce que notre situation demande tout cet enchaînement d'actions 'appropriées'.

Maintenant une pause, mais en fait une longue : pas de rdv jeudi, pas de rdv vendredi, même avec mes meilleurs amis.
Pause. Et reprendre le cycle, le regarder, le retrouver, le comprendre : ça marche de mieux en mieux cette reconnaissance mutuelle. Après tout ce mouvement, toutes ces rencontres, laisser infuser, au frais.

J'ai participé à un grand rassemblement d'énergies disparates : un vide-grenier ! Exercice sain que de se délester, mais quelle épreuve ces rapaces tout autour de nous ! Je sais qu'il va me falloir quelques jours pour me récupérer.
Un événement important : mon amie d'enfance est passée nous voir. Et je ne lui ai pas fait la causette. Rien. Le robinet était fermé. ça m'arrive rarement ça, j'ai pas lutté. C'est le résultat de tout un chemin, que je n'ai aucune envie de dénaturer par un babillement NT. Ses grands yeux sur moi, en attente, en détresse aussi, mais ça m'était impossible. Et ça ne m'a pas empêchée de dormir, et ça, c'est très nouveau.
Ecrit aussi un long mail à cette 'amie' qui sort de ma vie, peu à peu. Et pas envoyé. Le travail que ça a enclenché me suffit pour l'instant : j'ai déroulé ma pensée, je l'ai vue si dense à côté de la pauvreté de la relation, que j'ai besoin de temps pour contempler ce spectacle. C'est une fin de route qui se dessine. J'ai bien fait de ne pas poster. Reçu un sms ce matin : suffisait de ne pas y répondre. Aucune méchanceté dans cet acte, un mode opératoire très reconnu par mon interlocuteur, merci du tuyau, cela m'évite ce mail dont j'ai besoin, pas elle.

Mes rêves sont très forts. Un exemple ? La visite d'une expo d'art contemporain en sous-sol, belle pierre nimbée de lumière, et, et, pas une oeuvre... on descend toujours plus bas, et chaque fois, un tournant à prendre pour continuer, guidés par une lumière. Dans l'air, une de ces micro-brume des vaporisateurs des terrasses parisiennes. C'est beau, mais c'est vide, et vite, j'étouffe dans cette moiteur. Je cherche la sortie, aux personnes que je croise, je comprends que ça ne se fait pas de demander la sortie. Je vois bien les panneaux sorties de secours comme dans tous les musées, mais je ne veux pas passer par là... Et décide de me fier à mon instinct pour retrouver mon chemin en coupant court. Ce que je fais. (ces dédales sont très proches de ceux que nous avons empruntés il y a plusieurs mois de celà avec mon fils pour trouver au Louvre... la momie !) A la sortie, je rentre dans une espèce de cabine, genre asenceur début du siècle, je veus dire de l'autre siècle. Je dois donner mon nom, et au moment de le faire, je percute qu'il est grillé ce nom, du style fiché par Interpol. Trop tard, je l'ai donné, et il apparait sur une tablette graphique, manuscrit sur un papier carbonne très reconnaissable : une ordonnance. je décide de garder mon sang-froid, comme les vrais agents secrets (!), et reste. Et ça passe, mon admission est officielle, et je monte... Fin du rêve !
Il se passe de commentaires celui-là non ?
J'en ai fait un autre, qui m'a jetée en pleine confusion. J'ai cru qu'il venait d'une culpabilité, de mon incapacité à participer à la fête des 40 ans de qqn que j'aime beaucoup. Et puis la fête, ce n'est que la semaine prochaine. J'ai alors pensé qu'il devait avoir un souci. J'ai envoyé une bouteille : ça va ? Pas de réponses.

Avec les nouveaux outils ZC and co, je regarde. Et je ne vois plus une handicapée de la vie, mais une personne qui fonctionne avec ses lois propres, et qui doit les respecter sans plus les juger, au risque de perdre son temps à se demander mais pourquoi diable le ciel est venu bleu et pas rouge. Et j'ai vu ma volonté, si forte, tenter de se frayer à nouveau un chemin. Un soir de confusion, après moults réussites sur moi-même, sur nous-même, un soir qui aurait du avoir la couleur de l'apaisement. Elle est venue tenter sa chance. Quand j'ai tenté de formuler la confusion à mon homme, elle m'est apparue claire : elle vient faire ses propositions malhonnêtes quand tout est calme, tester la température de l'eau. Je l'ai repérée et elle s'est arrêtée. Mais avec ce petit mouvement, une immense perspective s'est réactivée, et c'était reparti pour des heures de relectures. Le livre ouvert qui tourne ses pages tout seul. Faire avec ce que je suis, ce qui est bon pour moi, et pas avec ce que je 'devrais' être. Pfouh.

Aussi, nous avons fait un grand point finances vendredi soir, chez cet ami collectionneur : la simplicité même, un livre de compte ouvert, où mon mec mettait toutes les cartes sur la table. Moment très important, et très ennuyeux. Là aussi, je me suis permise la part des choses. Le droit de m'ennuyer, et le droit de voir l'importance du passage en même temps. Ce passage devait se faire ensemble. Fait. Et maintenant, le suivant. Nous allons en Normandie repérer nos prochains lieux lundi, si tout se passe comme prévu, ce qui n'est jamais dit. En bref, le grand nettoyage continue, et se représente régulièrement ce qui dois suivre, tendue vers ces buts.

Jeudi prochain c'est la grande soirée préparée toute la journée avec Pyg-pyg, qui m'étonne de plus en plus, ou plutôt ce que nosu arrivons à tricoter ensemble sans le boss et sa maudite triangulation. J'apprends de ces NT à faire avec très peu d'énergie, ça me semble juste, juste pour eux, et moi ça me laisse le temps dont j'ai besoin.

Le temps de s'occuper du Petit ne vient pas encore, je le guette, mais je comprends aussi : je dois 'attendre' que son père soit prêt, ce n'est pas une démarche que je peux mener seule.
Mon mec avec qui nous avons réussi ces choses du quotidien qui se refusaient à nous depuis des mois. Comme cuisiner. Le dernier plat sorti des fourneaux m'a mis les larmes aux yeux : est remonté tout le bonheur que nous avions 'avant', quand nous le réalisions. Là, il est venu simplement. C'est la sensualité qui commence de reprendre ses droits, doucement.

J'ai envie de ce nouveau lieu, de ce nouvel environnement. J'ai envie de ce calme, pour créer, pour accueillir, pour réfléchir, pour jouer, pour méditer, comme si je l'attendais depuis longtemps. Et par petit bout, j'avance dans les plumes de l'aigle. Suis frappée par leurs mouvements fréquents, par l'accueil aléatoire et pourtant très sûr qu'il leur est fait, ça me parle tellement de ma façon de me mouvoir. J'ai encore du travail ici avant. J'ai envoyé l'invitation pour l'atelier ouvert de la mi-juin. On refera le point après.

Je crois aux miracles, je vous ai dit ?!
Je vous souhaite vos miracles.

Un abbracio, e ancora, un abbraccio

Em'

Merci Em

J'aime toujours te lire. Tes mots me parles, et j'aurais trop de comparaisons à faire avec ce que je vis parfois. Ces temps-ci j'ai l'impression de renaître. Ma vraie vie semble réellement commencer maintenant. Même si je vois les difficultés et que ce ne sera pas toujours rose, je me sens bien et à ma place pour une fois depuis... depuis... Je ne sais pas combien de temps.

Bonne chance pour la Normandie!

Bonsoir Em'

J' ai fait aussi l' expérience du 'vide -grenier ' à Golfe Juan il y a 2 ans - et le même ressenti. que toi.
Ta renaissance fait plaisir à voir je te souhaite que tes projets réussissent
Coucou Cathoo
Abbraccio

cathoo a écrit:J'aime toujours te lire. Tes mots me parles, et j'aurais trop de comparaisons à faire avec ce que je vis parfois. Ces temps-ci j'ai l'impression de renaître. Ma vraie vie semble réellement commencer maintenant. Même si je vois les difficultés et que ce ne sera pas toujours rose, je me sens bien et à ma place pour une fois depuis... depuis... Je ne sais pas combien de temps.

Bonne chance pour la Normandie!

Il y a quelque chose ces jours-ci.
Je viens d'envoyer un MP à Emilie sur ce thème.
Nouvelle vie, sérénité éprouvées moi aussi.
Orchidée a posté dans ce sens aujourd'hui.
Bizarre.

Ah! Orchidée et ''bizarre''! Salut Ours!

Tiens, te v'la, toi !
J'étais tranquillement en train de dire du mal de toi et tu débarques.

Et puis, je viens de vir que t'es "Zébrée et Vaccinée" avec 1040 messages et moi seulement 930 et encore qu'"Inconditionnel". Pourtant t'es plus jeune de 2 mois sur ZC.

Donc tu floode un max : cqfd !

Bon, à part cela, bonsoir, gente dame (révérence).

Salut Gentlema On compte les points?
T'as-tu vu que j't'ai laissé nu p'tit message sur le fil de Flowwhere?

J'y vais.

Comptage : non
Et puis quand on aime on ne compte pas...
Et puis la dernière fois qu'on a compté, tu a filé à l'anglaise(cela veut dire partir en douce) (normale pour une québécoise ), même Saphodane peut témoigner (je peux la torturer pour l'aider à se rappeler...)

Ours, j't'adore! Tes taquineries me manquaient! J'te trouvais ben tranquille ces temps!

C'est un peu vrai.

A + tard ou à demain.
Fait de beaux rêves

Sleep tight and don't let the bed bug bite!
PS Comment as-tu su que j'allais sombrer sous peu?

La sérénité signe le retour du sommeil....