Présentation sur soir...
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Re: Présentation sur soir...
J'ai tenu la ligne des hypes angels, je ne suis plus la même, simplement moi davantage.
L'atelier est sec, tout est bien.
Un abbraccio
Em'
merci pour la traversée de Paris, merci d'être toi, tu m'a chauffé le coeur à blanc
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Présentation sur soir...
Emilievole a écrit: ...parler de sa douleur, c'est se situer, se situer par rapport à l'Autre, dont on ignore tout.
L'Autre aujourd'hui, c'est Lui.
c'est encore la vie que je vois, encore et toujours. Je sais que chaque solution que je trouverais contiendra une invention, parce qu'une comme moi, un comme toi, c'est unique, et pour toujours.
Je dois réussir à dire qui je suis, ce dont j'ai besoin, en me respectant ET en Le respectant.
Ma famille, nous trois, sont mes véritables premières racines, ce n'est pas ce que je pense, c'est ce que je vis.
Me battre pour l'amour des autres oui, mille fois, mais pour mon amour-propre... jamais pensé que je devrais réellement m'y coller.
...tant de limites, qu'il a fini par respecter, alors que tous m'avaient dit que c'était impossible
Foi !!!
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: Présentation sur soir...
Putain c'est dur !!!!!!!! Me suis encore pris un skud hier soir... comme dans un procès, où je devais être l'avocate de fer.
Je sais, vais devoir trouver vite comment me sortir de là, ça devient trop dur.
A tutti
Je sais, vais devoir trouver vite comment me sortir de là, ça devient trop dur.
A tutti
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
Et qu'arrive-t-il exactement?
Orchidée- Messages : 1800
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Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: Présentation sur soir...
J'te raconte dimanche soir après la vague l'amie ! Mes aides de camp viennent d'arriver pour organiser l'atelier ouvert...
Un bacio
Un bacio
Envol- Messages : 489
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Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
Ok! À+!
Orchidée- Messages : 1800
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Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: Présentation sur soir...
A tutti ! Em'
Aerienne- Messages : 1063
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Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Présentation sur soir...
Pienso en ti
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: Présentation sur soir...
Et puis? Comment ça s'est passé?
Relaxe cathoo, laisse-la faire dodo, elle doit en avoir besoin:
Relaxe cathoo, laisse-la faire dodo, elle doit en avoir besoin:
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Présentation sur soir...
!!!!!!! C'est pas fini !!!!!! Encore demain !!!!!!
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
Ha ben oui c'est vrai, j'avais oubliée lol
Je veux un compte rendu chaque soir! C'est un ordre sergent!
lol J'aurais pas dû écouter "Il faut sauver le soldat Ryan" hier soir.
Bonne chance pour la fin de semaine!
Je veux un compte rendu chaque soir! C'est un ordre sergent!
lol J'aurais pas dû écouter "Il faut sauver le soldat Ryan" hier soir.
Bonne chance pour la fin de semaine!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Présentation sur soir...
Hey ragazzi...
Oui Cathoo, j'ai eu envie de vous faire le journal de bord en direct, mais je voulais l'événement en entier, pas envie de "m'entendre" dans l'entre-deux !
Donc voilà, c'est fini, et bien fini : j'ai réintégré ma vie depuis dimanche soir. Et enchaîné : journée anniversaire de ma soeur hier, journée anniversaire de mon homme aujourd'hui.
Tout ça après cette fin de semaine aux mille désespoirs autour de moi : j'ai reçu des SOS de toutes parts, impressionnant.
L'atelier était sur son 31, le jardin et l'allée fleuris, et les visiteurs, absents. Ben oui, j'avais senti que ce serait dur, ce le fut.
Un petit vernissage aux couleurs politiques de mes anciens compères de route, en petit comité : ils sont venus me dire au revoir sans savoir qu'ils le faisaient, c'était juste.
On avait fait équipe avec ma mère et ma soeur, briqué, organisé, décoré, rangé, comme des dingues le vendredi.
Le bon vin au frais, les délices grecs en place, c'était... au poil, et j'étais bien avec ça, être allée jusqu'au bout.
Le samedi, il a flotté, flotté, flotté. Pas l'ombre d'une éclaircie (qui est venue, avec petit et grand E, le lendemain).
Le samedi, 3 visiteurs, 3. Dont une des mes principales collectionneuses, on a beaucoup parlé, elle venait me dire, entre autre, qu'elle renonçait à un projet d'archi qui comprenait trois grandes oeuvres à moi, merci, mais j'avais compris depuis longtemps. Elle a pris une toute petit oeuvre, comme on achète une carte postale, pour se dédouaner. Encore une fois, elle venait, comme tant d'autres, parler d'elle, pour que je la valide... touchant, pathétique.
Dimanche fut la journée des bons amis, qui se dessinent tout seuls. Venir se mettre là, pour dire nous sommes là, ça m'a fait du bien, sans parler des rencontres entre ceux qui s'ignoraient et qui ont bien prises.
La nuit de samedi à dimanche a été dense : le travail de deuil opérait déjà, j'ai compris tant de choses, les souvenirs de toutes les violences affluaient, surtout, celles dont j'avais été témoin. Et de comprendre que j'avais participé aussi comme témoin... J'ai ouvert la bouche vers minuit, pour parler de mes découvertes à mon mec, je reconnaissait à peine ma voix, comme si ça sortait des profondeurs. Il me regardait d'une drôle de couleur, saisi par mes propos, les liens, et il avait du mal à répondre. Parce qu'il n'y avait rien à répondre, et que cette sortie était comme un phénomène.
Et puis dimanche, à 19H45, visite d'une amie de ma mère, qui connaissait mon fils, moi pas. Elle entre sur la pointe des pieds, toute ronde, avec un sourire timide et gourmand à la fois. Et le Petit se sent en responsabilité de lui faire la visite guidée. Il était très en forme, fort d'une journée à un barbec chez des amis de son père, où il avait trouvé des gens à son goût. Je l'écoute ce petit lui faire la visite, je le revois à 5 ans, à Rome, faire la même chose dans l'atelier pour un groupe de visiteurs qui s'en souviennent encore, magique. Et puis vient mon tour : je pourrais écrire dans dans les présentations de ZC... Elle parle 8 langues, se désespère d'un travail alimentaire et comptable pour la bibli des langues O, sait broder, coudre, sérigraphier, elle est modiste ausi. Elle a voyagé partout mais ne peut quitter Paris tant elle y est attachée. Parle de Berlin, Copenhague, Amsterdam. Nous partageons l'amour rare du néerlandais, de cette langue cryptée et guturale. Elle me prend à part, parle tout bas pour me dire son émerveillement devant le Petit, rare aussi, les 'grandes personnes' qui ont la délicatesse de ne pas commenter devant eux ce qu'ils pensent des enfants... 20H15 elle s'en va, et c'est sous ce signe zébré, que je sens la libération éclatée en moi.
Je devais finir proprement, pas comme lorsque j'ai quitté mon premier métier la dernière fois. Alors je l'ai fait , je suis allée jusqu'au bout. Finir, ça prend du temps (trois ans que j'ai ça en tête, depuis mon retour de Rome). ça prend du temps de sortir de toute la mécanique d'un milieu, des engagements. Fini, plus aucun engagement, plus d'entrave.
Alors que j'étais rincée, j'ai senti la montée de sève, énorme. Ce serait long à décrire, expliquer, expliciter, mettre en perspective, mais une révolution intérieure, je sais qu'ici, vous comprenez parfaitement ce que cela sous-tend.
Mon ami tuteur-collectionneur est passé aussi, prendre la température, se mettre en colère devant le manque de savoir-vivre savoir-faire des autres personnes qui me soutiennent soit-disant depuis des années, et il est passé pour choisir une oeuvre grand format, pour me soutenir, lui. Son geste m'a touchée, et nous soutient vraiment.
Le petit est allé au lit, et j'ai plongé dans les repérages de sites immobiliers, besoin d'air, besoin d'air. J'ai élargi les recherches, dans plusieurs distorsions. Première conclusion, une petite bicoque en Normandie oui, mais un lieu vraiment inspirant pour y développer une activité et un projet non. Et j'ai trouvé, dans le Nord, à Saint Quentin, 1H13 de Paris en train, une 'maison de maître'. Assez destroye pour y inventer son nid, mais assez solide pour ne pas se ruiner, et 300 m2 avec jardin... Elle est à 75 000 euros, c'est plus que ce que j'imaginais pouvoir réunir. Mais ça nous donne grain à moudre : même flash pour le Petit et pour le Grand, grande discussion hier soir, inspirations, perspectives, solutions. C'est exactement ce que j'appelle une motivation qui appelle mobilisation. Par des partenariats déco en bio (toute une partie de ma famille trempe là-dedans), par des stages et séminaires artistiques in situ, et voilà que le projet professionnel se formule au regard du 'projet immobilier'. J'ai une tante qui ne porte pas le même nom que moi et qui pourrait faire la fausse acheteuse pour tenter de faire baisser le prix. Bref, ça cogite. Sans bruit, sans stress.
Je vais dérouler ma pelote cette semaine, continuer de boucler les affaires courantes, la paperasse, etc. Et fêter mon homme aujourd'hui, à qui j'ai choisi de ne pas parler durant l'événement, pour que l'événement fasse justement effet en moi d'abord, j'ai bien fait. Je me sens transformée, j'avais des objectifs, je les ai atteint, et je me sens mieux, beaucoup, beaucoup mieux. C'est à dire qu'il peut maintenant compter sur moi, pas parce que je vais mieux, mais parce que j'ai montré qu'en suivant mon objectifs propres je sais aller mieux. Je le sens aussi libéré que moi, si ce n'est plus. Lui si bousillé narcissiquement, lui pour qui c'est si difficile de dire je, le vrai je, me parle de ses envies, de ses inspirations, de ses désirs.
Mes zèbres, je ne suis pas euphorique, loin de là, mais je suis là, avec toutes ces difficultés à saisir, mais je ne me sens plus coupable. J'ai envie de faire mille choses, ai déjà commencé par cette belle journée à célébrer ma petite soeur.
Je vais maintenant chercher le petit pour le déjeuner, nous partons à la chasse des dernières surprises pour son père.
Je vais avoir un peu plus de disponibilités pour revenir sur le forum.
Merci les amis, pour votre soutien, vos sensibilités si riches, votre aide.
Un abbraccio forte,
Em'
PS : j'ai besoin de changer de pseudo : comment on fait ?!
Oui Cathoo, j'ai eu envie de vous faire le journal de bord en direct, mais je voulais l'événement en entier, pas envie de "m'entendre" dans l'entre-deux !
Donc voilà, c'est fini, et bien fini : j'ai réintégré ma vie depuis dimanche soir. Et enchaîné : journée anniversaire de ma soeur hier, journée anniversaire de mon homme aujourd'hui.
Tout ça après cette fin de semaine aux mille désespoirs autour de moi : j'ai reçu des SOS de toutes parts, impressionnant.
L'atelier était sur son 31, le jardin et l'allée fleuris, et les visiteurs, absents. Ben oui, j'avais senti que ce serait dur, ce le fut.
Un petit vernissage aux couleurs politiques de mes anciens compères de route, en petit comité : ils sont venus me dire au revoir sans savoir qu'ils le faisaient, c'était juste.
On avait fait équipe avec ma mère et ma soeur, briqué, organisé, décoré, rangé, comme des dingues le vendredi.
Le bon vin au frais, les délices grecs en place, c'était... au poil, et j'étais bien avec ça, être allée jusqu'au bout.
Le samedi, il a flotté, flotté, flotté. Pas l'ombre d'une éclaircie (qui est venue, avec petit et grand E, le lendemain).
Le samedi, 3 visiteurs, 3. Dont une des mes principales collectionneuses, on a beaucoup parlé, elle venait me dire, entre autre, qu'elle renonçait à un projet d'archi qui comprenait trois grandes oeuvres à moi, merci, mais j'avais compris depuis longtemps. Elle a pris une toute petit oeuvre, comme on achète une carte postale, pour se dédouaner. Encore une fois, elle venait, comme tant d'autres, parler d'elle, pour que je la valide... touchant, pathétique.
Dimanche fut la journée des bons amis, qui se dessinent tout seuls. Venir se mettre là, pour dire nous sommes là, ça m'a fait du bien, sans parler des rencontres entre ceux qui s'ignoraient et qui ont bien prises.
La nuit de samedi à dimanche a été dense : le travail de deuil opérait déjà, j'ai compris tant de choses, les souvenirs de toutes les violences affluaient, surtout, celles dont j'avais été témoin. Et de comprendre que j'avais participé aussi comme témoin... J'ai ouvert la bouche vers minuit, pour parler de mes découvertes à mon mec, je reconnaissait à peine ma voix, comme si ça sortait des profondeurs. Il me regardait d'une drôle de couleur, saisi par mes propos, les liens, et il avait du mal à répondre. Parce qu'il n'y avait rien à répondre, et que cette sortie était comme un phénomène.
Et puis dimanche, à 19H45, visite d'une amie de ma mère, qui connaissait mon fils, moi pas. Elle entre sur la pointe des pieds, toute ronde, avec un sourire timide et gourmand à la fois. Et le Petit se sent en responsabilité de lui faire la visite guidée. Il était très en forme, fort d'une journée à un barbec chez des amis de son père, où il avait trouvé des gens à son goût. Je l'écoute ce petit lui faire la visite, je le revois à 5 ans, à Rome, faire la même chose dans l'atelier pour un groupe de visiteurs qui s'en souviennent encore, magique. Et puis vient mon tour : je pourrais écrire dans dans les présentations de ZC... Elle parle 8 langues, se désespère d'un travail alimentaire et comptable pour la bibli des langues O, sait broder, coudre, sérigraphier, elle est modiste ausi. Elle a voyagé partout mais ne peut quitter Paris tant elle y est attachée. Parle de Berlin, Copenhague, Amsterdam. Nous partageons l'amour rare du néerlandais, de cette langue cryptée et guturale. Elle me prend à part, parle tout bas pour me dire son émerveillement devant le Petit, rare aussi, les 'grandes personnes' qui ont la délicatesse de ne pas commenter devant eux ce qu'ils pensent des enfants... 20H15 elle s'en va, et c'est sous ce signe zébré, que je sens la libération éclatée en moi.
Je devais finir proprement, pas comme lorsque j'ai quitté mon premier métier la dernière fois. Alors je l'ai fait , je suis allée jusqu'au bout. Finir, ça prend du temps (trois ans que j'ai ça en tête, depuis mon retour de Rome). ça prend du temps de sortir de toute la mécanique d'un milieu, des engagements. Fini, plus aucun engagement, plus d'entrave.
Alors que j'étais rincée, j'ai senti la montée de sève, énorme. Ce serait long à décrire, expliquer, expliciter, mettre en perspective, mais une révolution intérieure, je sais qu'ici, vous comprenez parfaitement ce que cela sous-tend.
Mon ami tuteur-collectionneur est passé aussi, prendre la température, se mettre en colère devant le manque de savoir-vivre savoir-faire des autres personnes qui me soutiennent soit-disant depuis des années, et il est passé pour choisir une oeuvre grand format, pour me soutenir, lui. Son geste m'a touchée, et nous soutient vraiment.
Le petit est allé au lit, et j'ai plongé dans les repérages de sites immobiliers, besoin d'air, besoin d'air. J'ai élargi les recherches, dans plusieurs distorsions. Première conclusion, une petite bicoque en Normandie oui, mais un lieu vraiment inspirant pour y développer une activité et un projet non. Et j'ai trouvé, dans le Nord, à Saint Quentin, 1H13 de Paris en train, une 'maison de maître'. Assez destroye pour y inventer son nid, mais assez solide pour ne pas se ruiner, et 300 m2 avec jardin... Elle est à 75 000 euros, c'est plus que ce que j'imaginais pouvoir réunir. Mais ça nous donne grain à moudre : même flash pour le Petit et pour le Grand, grande discussion hier soir, inspirations, perspectives, solutions. C'est exactement ce que j'appelle une motivation qui appelle mobilisation. Par des partenariats déco en bio (toute une partie de ma famille trempe là-dedans), par des stages et séminaires artistiques in situ, et voilà que le projet professionnel se formule au regard du 'projet immobilier'. J'ai une tante qui ne porte pas le même nom que moi et qui pourrait faire la fausse acheteuse pour tenter de faire baisser le prix. Bref, ça cogite. Sans bruit, sans stress.
Je vais dérouler ma pelote cette semaine, continuer de boucler les affaires courantes, la paperasse, etc. Et fêter mon homme aujourd'hui, à qui j'ai choisi de ne pas parler durant l'événement, pour que l'événement fasse justement effet en moi d'abord, j'ai bien fait. Je me sens transformée, j'avais des objectifs, je les ai atteint, et je me sens mieux, beaucoup, beaucoup mieux. C'est à dire qu'il peut maintenant compter sur moi, pas parce que je vais mieux, mais parce que j'ai montré qu'en suivant mon objectifs propres je sais aller mieux. Je le sens aussi libéré que moi, si ce n'est plus. Lui si bousillé narcissiquement, lui pour qui c'est si difficile de dire je, le vrai je, me parle de ses envies, de ses inspirations, de ses désirs.
Mes zèbres, je ne suis pas euphorique, loin de là, mais je suis là, avec toutes ces difficultés à saisir, mais je ne me sens plus coupable. J'ai envie de faire mille choses, ai déjà commencé par cette belle journée à célébrer ma petite soeur.
Je vais maintenant chercher le petit pour le déjeuner, nous partons à la chasse des dernières surprises pour son père.
Je vais avoir un peu plus de disponibilités pour revenir sur le forum.
Merci les amis, pour votre soutien, vos sensibilités si riches, votre aide.
Un abbraccio forte,
Em'
PS : j'ai besoin de changer de pseudo : comment on fait ?!
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
PS 2 : c'est fait !
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
J'adore ce genre de "conspiration".J'ai une tante qui ne porte pas le même nom que moi et qui pourrait faire la fausse acheteuse pour tenter de faire baisser le prix.
Je suis tellement contente de voir que ton homme se sent libéré lui aussi! Tellement contente de voir ce progrès, cet envol, le vrai! D'autres difficultés viendront, mais tu es plus forte maintenant et ta à la fois famille solidifiée et souple!
Em'Vole:
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Présentation sur soir...
J'ai passé un très bon moment, à papoter, être là.
Oui, il te fallait quitter ce milieu, lourd, violent, beaucoup de similitudes avec la politique, d'ailleurs, tout en rapports de force, aucune sincérité possible, et que d'angoisse sourde...
Il y a un mot qui me vient souvent en ce moment, paisible. La paix, le calme, la force de ce qui n'a plus besoin d'agitation pour être. C'est ce que m'évoque ton projet normand. Alors je vote pour, à fond, la maison de maître t'ira très bien. C'est important, les maisons...
Oui, il te fallait quitter ce milieu, lourd, violent, beaucoup de similitudes avec la politique, d'ailleurs, tout en rapports de force, aucune sincérité possible, et que d'angoisse sourde...
Il y a un mot qui me vient souvent en ce moment, paisible. La paix, le calme, la force de ce qui n'a plus besoin d'agitation pour être. C'est ce que m'évoque ton projet normand. Alors je vote pour, à fond, la maison de maître t'ira très bien. C'est important, les maisons...
Invité- Invité
Re: Présentation sur soir...
Tu sais comment on fait pour qu'une maison nous porte chance?
Certains utilise ce truc pour nettoyer des ondes négatives inscrites dans l'histoire de cette maison, et d'autres l'utilisent pour la bénir...
Certains utilise ce truc pour nettoyer des ondes négatives inscrites dans l'histoire de cette maison, et d'autres l'utilisent pour la bénir...
- "vous ne devinez pas?":
On fait l'amour dans tous les coins.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Sur la route du Tour
Cathoo a écrit : 'D'autres difficultés viendront'
Oui, comme dans tout projet, comme dans toute vie.
Ici, ce qui a été 'nettoyé', ce sont les peurs irrationnelles, ou plutôt non identifiées, qui enclenchaient un mécanisme de défense sur le mode 'tête brûlée' chez moi : n'écoute pas ta peur, regarde, 'tout le monde' y arrive, alors vas-y. Sans écouter réellement ce que mes sens me disaient, les mises en garde importantes. C'est vraiment un rapport biaisé aux NT. Et justement, sans pouvoir me faire confiance, et pétrie de mimétisme comme source d'apprentissage favorite, je me basais souvent sur l'image : ça devrait ressembler à ça pour marcher... Et faire semblant, copier pour apprendre, c'est pas si inefficace. Ma voisine qui a pété un plomb dans la nuit de jeudi justement, est comédienne. Elle est écrasée par l'absence de son homme en tournée, qui ne se comporte pas bien, et elle reste là avec les 2 enfants, et sans un rond. Elle devait enchaîner avec un mariage en province, impossible à annuler, parce qu'elle l'animait. Comment tu vas faire alors ? Ben je vais faire semblant, tu sais je suis comédienne, donc je sais très bien faire, et de le faire si bien - semblant de me la kiffer - qu'au bout d'un moment, je me la kiffe vraiment, et le tour est joué... C'est drôle que je vous parle d'elle justement, j'ai beaucoup appris dans ce moment difficile pour elle, à la soutenir. En gros, je l'ai entendue hurler, j'en ai eu les poils dressés sur la tête. J'ai eu peur, une peur physique, mais pour son âme, et surtout, pour ses enfants. Je lui ai téléphoné, puis je l'ai guettée : elle est arrivée à 10h du mat, suante, elle était allée courir. C'était stupéfiant, elle avait complètement déraillé, et elle était là, à me parler tranquillement, dans une force - de déni - incroyable, mais qui ne m'a pas surprise : je suis aussi capable de beaucoup de sang froid dans les crises. Et elle a lâché, petit à petit, mais sans jamais lever complètement le masque. Elle m'a demandé de garder son chaton en son absence, j'ai accepté et elle m'en a vivement remercié, mais pas pour le reste, l'écoute, le soutien, je voyais que ça lui était très difficile, de reconnaître son immense détresse, la très grosse connerie qu'elle avait faite (trop attendre, trop encaisser, et puis faire payer les mômes témoins d'une scène d'une violence extrême), et d'avoir eu besoin d'aide. On se sonnait depuis 4 ans, et c'est toute une histoire, tout un travail d'approche, épuisant, surtout au début. Jeux de concurrences (drague mon mec, tente de me rabaisser dans mes limites), et à la fois, des zones franches, vraiment appréciables. Elle fait un très beau travail d'auteur, de mise en scène, et je la respecte pour ça, sûrement plus qu'elle-même.
Et sa reconnaissance est venue le soir, par SMS : merci pour aujourd'hui, ET, merci pour le chat. Je lui ai dit combien elle se mettait hors la loi en acceptant l'inacceptable de son mec, et combien c'était inadmissible de faire payer les enfants comme ça. Je lui a avait raconté qu'après avoir craqué devant le Petit, il m'avait demandé deux jours plus tard l'autorisation de m'imiter ! J'avais pris un recul fou. Et le soir de sa crise justement, elle est allée chez le psy de l'aîné, avec le petit, et le psy a demandé aux enfants d'imiter leur mère pendant sa crise ! Et ils ont commencé par se laver les dents... ! Oui, elle se lavait les dents quand ça a commencé, elle a donc braillé pendant une heure, la brosse à la main, et l'écume du dentifrice aux lèvres ! La méthode a bien marché, les gamins y sont allés à fond, et le psy a eu tous les détails que le mère n'aurait pu donner.
Bref, comprendre ma façon d'apprendre, sans me couper de cette faculté mimétique, tout en sortant de 'l'image' me fait aussi réfléchir sur mon rapport au public, pour construire mon projet professionnel plus cohérent avec ce que je suis. J'ai pensé un moment que je ne supporterais plus l'exposition au public, en réalité, je l'affine : j'aime soit le grand public, soit la relation de personne à personne. Par exemple je n'ai pas été du tout gênée de passer à la télé (Envoyé Spécial), d'être reconnue ensuite dans la rue pas ma boulangère ou ma pharmacienne. Je suis bien aussi avec le petit groupe où l'on peut considérer chaque personne, sans être forcément dans la relation d'intimité professionnelle (concept hollandais) ou thérapeutique. Là, je me tâte encore un peu, je ne sais pas si reprendre le consulting individuel comme je le faisais avant. Ou alors en le calibrant : 5 séances, 10 séances, je ne sais pas, je ne suis pas encore assez solide je pense. Dans le groupe les appuis sont différents. Mais ce que je ne veux plus, ce sont ces petits (moyens) cercles fermés, ces bulles comme celle VIP de l'art contemporain, qui ne sert rien d'intéressant que les égos et les portes-feuilles des autres.
Je l'entends d'autant mieux lorsque tu me l'écris Eclaircie, ce milieu était très violent, et il est vraiment bon que j'en sorte, même si ce n'est que le début et que les deuils vont être successifs, c'était vital : arrêter de m'infliger ça, pour paraître aussi costaude que les autres, stop, c'était une lourde erreur de jugement. Se fixer des objectifs qui comprennent la violence c'est non seulement se tirer une balle dans le pied, mais avancer fermement avec, en prenant soin de ne pas tâcher sa route de sang, parce que ça fait peur aux autres, que ce n'est pas propre, que ça fait 'tâche'. Parce que je ne parle de que ça finalement, de ces fameuses étapes de la prise de conscience depuis ZC et de toute la reconstruction qui en découle, de fait, parce qu'il est impossible de rester passif vraiment quand on sait... Mais qu'est-ce qu'on sait exactement ? Il y a tout ce qui a été écrit dans les livres, tout ce qui a été écrit ici ou ailleurs, tout ce qui s'est dit, et toutes les relectures qui se font par vagues pour ne pas devenir fou d'avoir toutes les info' en même temps.
Je regarde la violence, à l'échelle d'une journée, ne serait-ce, celle que je m'inflige, celle que m'infligent les autres, et celle infligée par l'environnement. J'essaie de comprendre où je peux intervenir pour rétablir le courant. Comme dimanche soir, la libération a été, entre autres, de me dire que j'allais pouvoir écouter mon intuition, toute mon intuition. L'intuition ce ne sont pas que ces éclaires de génie, ce sont aussi les choses douloureuses à écouter, regarder, comprendre. Défendre, aller, c'est devenir plus ferme face à ces décisions d'écouter ce qui me traverse vraiment.
Comme par hasard ma mère va dans le Nord demain, et elle a un changement à Saint Quentin (qui n'est pas encore le Nord je vous le concède ! Mais disons que c'est diablement sur la route : une partie de ma famille est dans l'Avesnois, c'est à dire le Sud du Nord - oui, le concept est de moi !!! -, alors Saint-Quentin c'est encore un peu de tout ça pour moi). Pour l'instant la famille réagit bien, sauf l'aînée de mes tantes, qui est une femme avec une personnalité exemplaire : d'une méchanceté inégalée dans mes annales, et, d'une gentillesse inégalée dans mes annales aussi ! Avec les enfants par exemple, ce qu'elle développe avec eux est d'une intelligence et d'une sensibilité dingue. Et quand elle est fâché, c'est vraiment l'envers du décors : d'un machiavélisme horrible. Maintenant que chacun a pris son envol, elle a beaucoup moins de pouvoir dans la famille, et c'est devenu gérable. Mais on a une blague avec ma soeur et mon mec, on prend la voix de cette tata-là quand on veut figurer la fée de mauvaise augure. Et justement lundi devant les annonces immobilières, on a commencé à délirer un peu "Mais kes' tu vas faire à t'installer là-bas ? Mais t'es pas bien ?!' tout ça avec l'accent du Nord bien appuyé, et de broder sur toutes ses objections les plus tordues. Et le midi, déjeuner avec ma mère et ma soeur, je leur raconte le petit passage. Ma mère : c'est exactement ça, c'est exactement ce qu'elle a dit ! ... ?! Nous : mais comment ça, tu lui en a déjà parlé ?!!! Ben... oui, elle a dit que tu m'abandonnais et qu'on n'avait pas idée d'aller habiter à une heure de chez sa mère ! Voilà, la preuve : le coup de l'aîné démissionnaire, je n'y avais pas pensé, elle oui...
Et pour arriver, enfin, dans le vif du sujet, répondre à Orchidée entre autres (!), j'en chie tous les jours avec mon mec. Et j'ai plus envie de longues ecplications, ni de récriminations, je passe à autre chose. Après les thérapies, les discussions, les lettres, les liens, je prends le temps avant de parler. Je ne veux plus expliquer, il a le mode d'emploi maintenant. Lui ai dit tout à l'heure : je dois te dire que je suis très heureuse de ce qui avance de nouveau, ensemble, et dois te dire aussi que je me fais encore beaucoup de souci pour nous, notre relation me fait quotidiennement souffrir. Et je suis partie. A table, il m'a dit que l'on devrait en reparler. Tout à l'heure, je lui ai dit que parler c'était long, que techniquement, je ne me sentais ni abattue ni déprimée, et que nous n'avions que peu de temps pour nous. Il insisté (l'avait jamais fait ça ce gars-là d'insister pour parler avec mi), je lui ai proposé 10 minutes. Il pense qu'avec tous les projets que l'on a, il était bon de savoir si notre relation allait devenir strictement pro ou aussi amoureuse. Je lui ai dit sincèrement que je n'avais pas les moyens de pouvoir lui répondre pour le moment : parce qu'il a une personnalité très particulière dont il ne me donne pas le mode d'emploi (s'il ne l'a pas, à chercher donc, suivez mon regard), et parce que sans volonté de faire mal, son attitude, de fait, me blessait quotidiennement (Son attitude, sous-titre donc, est celle typique du NT qui se sent agressé et en concurrence avec le zèbre qui traîne par là). Là dessus je suis montée voir le Petit, qui plus ça va et plus il me traite comme une vieille chaussette. J'y ai pensé ces derniers jours : il grandit, tend tous les jours un peu plus à devenir un homme, un homme comme son père, qui ne montre pas un respect extravagant pour moi, ni une tendresse, ni un amour, ni une admiration, cqfd. J'ai donc mis les points sur les I du petit aussi : le plan maman se tape tout le sale boulot, donc elle est chiante, donc je préfère papa qui est plus rigolo (qui ne me dit pas d'aller au lit, de faire mes devoirs, de me laver, etc), c'est injuste et ça me gave. Je lui ai dit ma peine, lui ai dit en quoi je trouvais son attitude injuste, et l'ai laissé à réfléchir là. L'a pigé au quart de tour, un peu gêné d'avoir obéi à des règles qu'il n'approuve pas vraiment, et s'est excusé...
J'arrête-là pour aller m'en griller une et me faire un déca.
Un abbraccio
Em' sur la route du Grand Tour
Oui, comme dans tout projet, comme dans toute vie.
Ici, ce qui a été 'nettoyé', ce sont les peurs irrationnelles, ou plutôt non identifiées, qui enclenchaient un mécanisme de défense sur le mode 'tête brûlée' chez moi : n'écoute pas ta peur, regarde, 'tout le monde' y arrive, alors vas-y. Sans écouter réellement ce que mes sens me disaient, les mises en garde importantes. C'est vraiment un rapport biaisé aux NT. Et justement, sans pouvoir me faire confiance, et pétrie de mimétisme comme source d'apprentissage favorite, je me basais souvent sur l'image : ça devrait ressembler à ça pour marcher... Et faire semblant, copier pour apprendre, c'est pas si inefficace. Ma voisine qui a pété un plomb dans la nuit de jeudi justement, est comédienne. Elle est écrasée par l'absence de son homme en tournée, qui ne se comporte pas bien, et elle reste là avec les 2 enfants, et sans un rond. Elle devait enchaîner avec un mariage en province, impossible à annuler, parce qu'elle l'animait. Comment tu vas faire alors ? Ben je vais faire semblant, tu sais je suis comédienne, donc je sais très bien faire, et de le faire si bien - semblant de me la kiffer - qu'au bout d'un moment, je me la kiffe vraiment, et le tour est joué... C'est drôle que je vous parle d'elle justement, j'ai beaucoup appris dans ce moment difficile pour elle, à la soutenir. En gros, je l'ai entendue hurler, j'en ai eu les poils dressés sur la tête. J'ai eu peur, une peur physique, mais pour son âme, et surtout, pour ses enfants. Je lui ai téléphoné, puis je l'ai guettée : elle est arrivée à 10h du mat, suante, elle était allée courir. C'était stupéfiant, elle avait complètement déraillé, et elle était là, à me parler tranquillement, dans une force - de déni - incroyable, mais qui ne m'a pas surprise : je suis aussi capable de beaucoup de sang froid dans les crises. Et elle a lâché, petit à petit, mais sans jamais lever complètement le masque. Elle m'a demandé de garder son chaton en son absence, j'ai accepté et elle m'en a vivement remercié, mais pas pour le reste, l'écoute, le soutien, je voyais que ça lui était très difficile, de reconnaître son immense détresse, la très grosse connerie qu'elle avait faite (trop attendre, trop encaisser, et puis faire payer les mômes témoins d'une scène d'une violence extrême), et d'avoir eu besoin d'aide. On se sonnait depuis 4 ans, et c'est toute une histoire, tout un travail d'approche, épuisant, surtout au début. Jeux de concurrences (drague mon mec, tente de me rabaisser dans mes limites), et à la fois, des zones franches, vraiment appréciables. Elle fait un très beau travail d'auteur, de mise en scène, et je la respecte pour ça, sûrement plus qu'elle-même.
Et sa reconnaissance est venue le soir, par SMS : merci pour aujourd'hui, ET, merci pour le chat. Je lui ai dit combien elle se mettait hors la loi en acceptant l'inacceptable de son mec, et combien c'était inadmissible de faire payer les enfants comme ça. Je lui a avait raconté qu'après avoir craqué devant le Petit, il m'avait demandé deux jours plus tard l'autorisation de m'imiter ! J'avais pris un recul fou. Et le soir de sa crise justement, elle est allée chez le psy de l'aîné, avec le petit, et le psy a demandé aux enfants d'imiter leur mère pendant sa crise ! Et ils ont commencé par se laver les dents... ! Oui, elle se lavait les dents quand ça a commencé, elle a donc braillé pendant une heure, la brosse à la main, et l'écume du dentifrice aux lèvres ! La méthode a bien marché, les gamins y sont allés à fond, et le psy a eu tous les détails que le mère n'aurait pu donner.
Bref, comprendre ma façon d'apprendre, sans me couper de cette faculté mimétique, tout en sortant de 'l'image' me fait aussi réfléchir sur mon rapport au public, pour construire mon projet professionnel plus cohérent avec ce que je suis. J'ai pensé un moment que je ne supporterais plus l'exposition au public, en réalité, je l'affine : j'aime soit le grand public, soit la relation de personne à personne. Par exemple je n'ai pas été du tout gênée de passer à la télé (Envoyé Spécial), d'être reconnue ensuite dans la rue pas ma boulangère ou ma pharmacienne. Je suis bien aussi avec le petit groupe où l'on peut considérer chaque personne, sans être forcément dans la relation d'intimité professionnelle (concept hollandais) ou thérapeutique. Là, je me tâte encore un peu, je ne sais pas si reprendre le consulting individuel comme je le faisais avant. Ou alors en le calibrant : 5 séances, 10 séances, je ne sais pas, je ne suis pas encore assez solide je pense. Dans le groupe les appuis sont différents. Mais ce que je ne veux plus, ce sont ces petits (moyens) cercles fermés, ces bulles comme celle VIP de l'art contemporain, qui ne sert rien d'intéressant que les égos et les portes-feuilles des autres.
Je l'entends d'autant mieux lorsque tu me l'écris Eclaircie, ce milieu était très violent, et il est vraiment bon que j'en sorte, même si ce n'est que le début et que les deuils vont être successifs, c'était vital : arrêter de m'infliger ça, pour paraître aussi costaude que les autres, stop, c'était une lourde erreur de jugement. Se fixer des objectifs qui comprennent la violence c'est non seulement se tirer une balle dans le pied, mais avancer fermement avec, en prenant soin de ne pas tâcher sa route de sang, parce que ça fait peur aux autres, que ce n'est pas propre, que ça fait 'tâche'. Parce que je ne parle de que ça finalement, de ces fameuses étapes de la prise de conscience depuis ZC et de toute la reconstruction qui en découle, de fait, parce qu'il est impossible de rester passif vraiment quand on sait... Mais qu'est-ce qu'on sait exactement ? Il y a tout ce qui a été écrit dans les livres, tout ce qui a été écrit ici ou ailleurs, tout ce qui s'est dit, et toutes les relectures qui se font par vagues pour ne pas devenir fou d'avoir toutes les info' en même temps.
Je regarde la violence, à l'échelle d'une journée, ne serait-ce, celle que je m'inflige, celle que m'infligent les autres, et celle infligée par l'environnement. J'essaie de comprendre où je peux intervenir pour rétablir le courant. Comme dimanche soir, la libération a été, entre autres, de me dire que j'allais pouvoir écouter mon intuition, toute mon intuition. L'intuition ce ne sont pas que ces éclaires de génie, ce sont aussi les choses douloureuses à écouter, regarder, comprendre. Défendre, aller, c'est devenir plus ferme face à ces décisions d'écouter ce qui me traverse vraiment.
Comme par hasard ma mère va dans le Nord demain, et elle a un changement à Saint Quentin (qui n'est pas encore le Nord je vous le concède ! Mais disons que c'est diablement sur la route : une partie de ma famille est dans l'Avesnois, c'est à dire le Sud du Nord - oui, le concept est de moi !!! -, alors Saint-Quentin c'est encore un peu de tout ça pour moi). Pour l'instant la famille réagit bien, sauf l'aînée de mes tantes, qui est une femme avec une personnalité exemplaire : d'une méchanceté inégalée dans mes annales, et, d'une gentillesse inégalée dans mes annales aussi ! Avec les enfants par exemple, ce qu'elle développe avec eux est d'une intelligence et d'une sensibilité dingue. Et quand elle est fâché, c'est vraiment l'envers du décors : d'un machiavélisme horrible. Maintenant que chacun a pris son envol, elle a beaucoup moins de pouvoir dans la famille, et c'est devenu gérable. Mais on a une blague avec ma soeur et mon mec, on prend la voix de cette tata-là quand on veut figurer la fée de mauvaise augure. Et justement lundi devant les annonces immobilières, on a commencé à délirer un peu "Mais kes' tu vas faire à t'installer là-bas ? Mais t'es pas bien ?!' tout ça avec l'accent du Nord bien appuyé, et de broder sur toutes ses objections les plus tordues. Et le midi, déjeuner avec ma mère et ma soeur, je leur raconte le petit passage. Ma mère : c'est exactement ça, c'est exactement ce qu'elle a dit ! ... ?! Nous : mais comment ça, tu lui en a déjà parlé ?!!! Ben... oui, elle a dit que tu m'abandonnais et qu'on n'avait pas idée d'aller habiter à une heure de chez sa mère ! Voilà, la preuve : le coup de l'aîné démissionnaire, je n'y avais pas pensé, elle oui...
Et pour arriver, enfin, dans le vif du sujet, répondre à Orchidée entre autres (!), j'en chie tous les jours avec mon mec. Et j'ai plus envie de longues ecplications, ni de récriminations, je passe à autre chose. Après les thérapies, les discussions, les lettres, les liens, je prends le temps avant de parler. Je ne veux plus expliquer, il a le mode d'emploi maintenant. Lui ai dit tout à l'heure : je dois te dire que je suis très heureuse de ce qui avance de nouveau, ensemble, et dois te dire aussi que je me fais encore beaucoup de souci pour nous, notre relation me fait quotidiennement souffrir. Et je suis partie. A table, il m'a dit que l'on devrait en reparler. Tout à l'heure, je lui ai dit que parler c'était long, que techniquement, je ne me sentais ni abattue ni déprimée, et que nous n'avions que peu de temps pour nous. Il insisté (l'avait jamais fait ça ce gars-là d'insister pour parler avec mi), je lui ai proposé 10 minutes. Il pense qu'avec tous les projets que l'on a, il était bon de savoir si notre relation allait devenir strictement pro ou aussi amoureuse. Je lui ai dit sincèrement que je n'avais pas les moyens de pouvoir lui répondre pour le moment : parce qu'il a une personnalité très particulière dont il ne me donne pas le mode d'emploi (s'il ne l'a pas, à chercher donc, suivez mon regard), et parce que sans volonté de faire mal, son attitude, de fait, me blessait quotidiennement (Son attitude, sous-titre donc, est celle typique du NT qui se sent agressé et en concurrence avec le zèbre qui traîne par là). Là dessus je suis montée voir le Petit, qui plus ça va et plus il me traite comme une vieille chaussette. J'y ai pensé ces derniers jours : il grandit, tend tous les jours un peu plus à devenir un homme, un homme comme son père, qui ne montre pas un respect extravagant pour moi, ni une tendresse, ni un amour, ni une admiration, cqfd. J'ai donc mis les points sur les I du petit aussi : le plan maman se tape tout le sale boulot, donc elle est chiante, donc je préfère papa qui est plus rigolo (qui ne me dit pas d'aller au lit, de faire mes devoirs, de me laver, etc), c'est injuste et ça me gave. Je lui ai dit ma peine, lui ai dit en quoi je trouvais son attitude injuste, et l'ai laissé à réfléchir là. L'a pigé au quart de tour, un peu gêné d'avoir obéi à des règles qu'il n'approuve pas vraiment, et s'est excusé...
J'arrête-là pour aller m'en griller une et me faire un déca.
Un abbraccio
Em' sur la route du Grand Tour
Dernière édition par Em'vole le Mer 20 Juin 2012 - 16:55, édité 1 fois
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Re: Présentation sur soir...
PS : comment ai-je pu oublier ?!!! MERCI Cathoo pour la colombe, et, et, he, he, he, ta bénédiction !!!!!!
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Re: Présentation sur soir...
C’est drôle que tu me parles de ça Em'vole : imiter l’autre pour que l’autre se voie… Et regarder l’autre pour se voir soi-même.
Parce que cette semaine, il est arrivé une affaire où normalement je me serais prise la tête avec. Une niaiserie où ce qu’une personne pense de moi peut influencer les autres à me mettre à l’écart. Le genre de niaiseries de coups bas et d’hypocrisie que j’ai vécu longtemps dans les bureaux d’entreprises. Cette fois-ci, je ne me suis pas prise la tête avec ça la première journée et demi. Ensuite je me suis remise à ruminer ça et à me demander pourquoi je n’arrive plus à m’en foutre?! J’ai envie de m’en foutre et j’en ai la capacité… alors qu’est-ce qui me retient? Une dernière chose. J’ai trouvé.
Je sais maintenant pourquoi. Je connais quelqu’un de stressée à qui ça arrive tellement souvent ce genre de ruminage-là… Probablement une zèbre elle aussi. Et je me suis dit « tiens, je vais me confier à elle, lui dire ce que je ressens à propos de ce qui s’est passé et ajouter combien j’aimerais me foutre de ce qu’on pense de moi et que je suis pleinement consciente que ce sont des niaiseries et que tant mieux si les hypocrites et les « pas de colonne » me mettent à l’écart, car je ne mérite pas leur compagnie ». Et j’ajoute que je pense qu’elle me comprend là-dessus et aussi sur le fait que c’est dur de changer.
C’est à moitié la vérité donc. Alors maintenant, je sais qu’elle se voit un peu à ma place dans cette situation (pas complètement, attention quand même à la projection et au clivage, mais je la connais quand même assez pour savoir que ce message va lui servir un peu de miroir en un sens).
C’est facile d’être le confident de quelqu’un et de lui dire « mais voyons ne t’en fais pas avec ça », pour après se rendre compte que ça lui arrive aussi, et qu’en donnant la solution à l’autre pour arrêter de s’en faire, elle vient par la même occasion de se permettre d’arrêter de s’en faire elle-même.
Donc c’était peut-être parce que je voulais l’aider que je suis revenue sur cette histoire, et non pas parce que je rumine comme avant. C’est une évolution dans mon cheminement personnel.
Nous avançons mais les autres plafonnent? Soit. Rien ne nous empêche de continuer d’avancer. Mais rien ne nous empêche non plus de leur donner des clés.
Sur ce, BIsous!
Parce que cette semaine, il est arrivé une affaire où normalement je me serais prise la tête avec. Une niaiserie où ce qu’une personne pense de moi peut influencer les autres à me mettre à l’écart. Le genre de niaiseries de coups bas et d’hypocrisie que j’ai vécu longtemps dans les bureaux d’entreprises. Cette fois-ci, je ne me suis pas prise la tête avec ça la première journée et demi. Ensuite je me suis remise à ruminer ça et à me demander pourquoi je n’arrive plus à m’en foutre?! J’ai envie de m’en foutre et j’en ai la capacité… alors qu’est-ce qui me retient? Une dernière chose. J’ai trouvé.
Je sais maintenant pourquoi. Je connais quelqu’un de stressée à qui ça arrive tellement souvent ce genre de ruminage-là… Probablement une zèbre elle aussi. Et je me suis dit « tiens, je vais me confier à elle, lui dire ce que je ressens à propos de ce qui s’est passé et ajouter combien j’aimerais me foutre de ce qu’on pense de moi et que je suis pleinement consciente que ce sont des niaiseries et que tant mieux si les hypocrites et les « pas de colonne » me mettent à l’écart, car je ne mérite pas leur compagnie ». Et j’ajoute que je pense qu’elle me comprend là-dessus et aussi sur le fait que c’est dur de changer.
C’est à moitié la vérité donc. Alors maintenant, je sais qu’elle se voit un peu à ma place dans cette situation (pas complètement, attention quand même à la projection et au clivage, mais je la connais quand même assez pour savoir que ce message va lui servir un peu de miroir en un sens).
C’est facile d’être le confident de quelqu’un et de lui dire « mais voyons ne t’en fais pas avec ça », pour après se rendre compte que ça lui arrive aussi, et qu’en donnant la solution à l’autre pour arrêter de s’en faire, elle vient par la même occasion de se permettre d’arrêter de s’en faire elle-même.
Donc c’était peut-être parce que je voulais l’aider que je suis revenue sur cette histoire, et non pas parce que je rumine comme avant. C’est une évolution dans mon cheminement personnel.
Nous avançons mais les autres plafonnent? Soit. Rien ne nous empêche de continuer d’avancer. Mais rien ne nous empêche non plus de leur donner des clés.
Sur ce, BIsous!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Présentation sur soir...
Mais de rien voyons! Merci de tes confidences!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Présentation sur soir...
'Imiter l'autre pour que l'autre se voie...' quand je l'ai lu la première fois, je l'ai compris dans le sens 'pour que l'autre, l'Autre, l'autrement, se voie SUR nous : porter l'autre, le costume, le masque pour se fondre dans la masse... ! Intéressant non bande de zèbres !!!??? Ben oui, porter un peu de l'autre sur soi, pour le rassurer, comme les signes de ralliements pour pouvoir commencer les négociations ! Ah ! Quelle bande d'agents secrets on fait !!!!
@cathoo Et l'épisode que tu décris me parle beaucoup d'une façon que j'ai eu de faire, je pense ton analyse très pertinente. ça c'est de la route de chaman contemporain pour moi... J'ai souvent utilisé cette technique pour aider les autres. Ma nouvelles limite, c'est de le faire vraiment en conscience, et dans les deux sens : faire ça, c'est donner de soi, beaucoup. Ce n'est pas ce qui me gêne. Ce qui me gêne c'est de me retrouver sur le carreau alors que je me raconte que je me fais des journées pépères alors qu'en réalité à agir comme ça, je bosse comme une malade ! Et dans les deux sens, parce ne pas en avoir pleinement conscience c'est être dans un deal confus avec l'autre, même si c'est moi que je vole et pas lui, il y a quand même qqn de lésé. Mais j'entends bien que ce n'est justement pas ce que tu décris : avancer, c'est aussi comprendre quels sont les besoins qui nous poussent à agir, au lieu d'être dans la suspicion. Tu grandis dans ta relation à ton intuition, et elle grandit face à ses difficultés. Bello.
@cathoo Et l'épisode que tu décris me parle beaucoup d'une façon que j'ai eu de faire, je pense ton analyse très pertinente. ça c'est de la route de chaman contemporain pour moi... J'ai souvent utilisé cette technique pour aider les autres. Ma nouvelles limite, c'est de le faire vraiment en conscience, et dans les deux sens : faire ça, c'est donner de soi, beaucoup. Ce n'est pas ce qui me gêne. Ce qui me gêne c'est de me retrouver sur le carreau alors que je me raconte que je me fais des journées pépères alors qu'en réalité à agir comme ça, je bosse comme une malade ! Et dans les deux sens, parce ne pas en avoir pleinement conscience c'est être dans un deal confus avec l'autre, même si c'est moi que je vole et pas lui, il y a quand même qqn de lésé. Mais j'entends bien que ce n'est justement pas ce que tu décris : avancer, c'est aussi comprendre quels sont les besoins qui nous poussent à agir, au lieu d'être dans la suspicion. Tu grandis dans ta relation à ton intuition, et elle grandit face à ses difficultés. Bello.
Envol- Messages : 489
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Re: Présentation sur soir...
Oui on est capable de comprendre la façon de voir de l'autre face à une expression tout en la regardant de notre façon... et on échange. C'est vraiment génial!
Une bande de zèbres, hypes angels, chamanes occidentaux, qui se ressemblent s'assemblent!
ÉDIT: Quand je parlais d'imitation, oui j'avais compris l'imitation de porter le masque pour se fondre la masse, mais c'est surtout l'histoire des enfants qui imitent leur mère devant le psy qui m'a interpelé. Ces deux façons, plus mienne conjugué... bof peu importe.
Une bande de zèbres, hypes angels, chamanes occidentaux, qui se ressemblent s'assemblent!
ÉDIT: Quand je parlais d'imitation, oui j'avais compris l'imitation de porter le masque pour se fondre la masse, mais c'est surtout l'histoire des enfants qui imitent leur mère devant le psy qui m'a interpelé. Ces deux façons, plus mienne conjugué... bof peu importe.
Dernière édition par cathoo le Mer 20 Juin 2012 - 17:40, édité 2 fois
Catre- Messages : 1984
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Re: Présentation sur soir...
Coucou Em'
Un nouveau Livre de Vie s' offre et s' ouvre à toi plus en accord avec Toi et ton évolution et ta zébritude
Cathoo et Em' je vous rejoints dans ce rapport à L' Autre....
Baccio Em', Cthoo et Eclaircie
Un nouveau Livre de Vie s' offre et s' ouvre à toi plus en accord avec Toi et ton évolution et ta zébritude
Cathoo et Em' je vous rejoints dans ce rapport à L' Autre....
Baccio Em', Cthoo et Eclaircie
Dernière édition par Aerienne le Mer 20 Juin 2012 - 17:45, édité 1 fois (Raison : supprime)
Aerienne- Messages : 1063
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Re: Présentation sur soir...
Coucou Cathoo
Aerienne- Messages : 1063
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A voix haute
Ciao...
Moins d'une semaine depuis le 'décrochage', et déjà tant de mouvement, pourtant pas assez : les exclus, reclus, frappent à ma porte, ils attendent depuis trop longtemps.
Il y a tellement de vent ces jours-ci, les gens, les automibilistes surtout sont si énervés.
L'été qui ne vient pas, à l'image du repos impossible, de la relâche introuvable, c'est signe qu'il faut encore travailler.
Pondu aujourd'hui une synthèse de tout ce qui a émergé depuis l'idée de départ pour le nord : le projet, et ses satellites pour le nourrir. Le sens émerge, concret, c'est frappant. Et loin d'être fini, dans la réflexion.
J'avance par strate, forte des info' maintenant plus claires sur les zèbres et les scanneurs.
J'ai déjà trouvé trois modules différents pour le nourrir, et je compte : ça ne me prendra pas plus d'une semaine par mois, et encore, en comptant large. J'ai alors réfléchi au quatrième, que je rumine depuis longtemps : il s'est formalisé très clair lors d'une discussion.
Je dois le mettre lui aussi par écrit : je ne sais pas encore si c'est de la communication ou de la formation.
Ce modules-là prendra une semaine maxi.
Me restent donc deux semaines : les travaux et aménagements de la maison vont justement m'occuper à mi temps je pense, mais mes journées vraies sont faites de 24H, pas de 8. On se rapproche donc du coeur : la création.
Je dois d'abord mettre le reste à plat, je sais qu'elles n'émergeront, elle et sa joie, qu'ensuite.
La joie, je l'entends, je la sens autour de moi par ce mouvement, je les vois réjouis par ce que je produis comme sens, idées, liens.
Et moi je suis très tendue.
Parce que je ne veux pas faire ma rentrée ici, et que pourtant, à deux mois de septembre et les dettes, ça semble inévitable.
J'ai appris que j'avais deux mois de préavis à poser, et pas trois, il me reste donc une semaine.
Je n'ai pas peur de la magie, je sais qu'elle existe, mais je suis frappée par ma solitude.
Je pense qu'elle est normale à ce niveau, je traite avec mes forces profondes, sans doute ai-je à les affirmer, pas à les dire, ni à les discuter.
Je pense au petit, qui est devenu Chouchou de sa maîtresse, un chouchou triste, peu créatifs, mais très bon élève. Son père dit qu'il est en pleine forme, inutile de discuter ça. Aujourd'hui si je le retirais de cette école, il ferait une crise de nerf... entendu.
Il faut donc construire différemment la relation de famille, entendu, entendu.
J'ai parlé direct à son père : ma relation avec le petit change, se détériore, tu ne sembles pas en faire cas, c'est étrange.
Pas de partage, pas de proposition de partage.
Bien sûr, ça peut être un passage, où on a tous besoin d'air, voyons voir alors.
J'ai besoin d'aller sur place, j'aurais aimé y aller demain, voilà, c'est un peu comme ça heure par heure, mes intuitions deviennent des imminences : je n'aurai pas de repos, inutile de le chercher, tant que je n'aurai pas accompli.
Il y a tant de trahisons dont je ne vous ai pas parlé, tant de trahisons dans cette ville autour de moi. Quand je pense que j'ai attendu tant pour me décider à partir, cela me donne un information importante sur mes seuils fous de tolérances. Alors maintenant je bous.
Quand je pense à tout ce que je mets en place : je suis capable de formuler, repérer ce qui va marcher avec moi ou pas, la fréquence, le cadre, le public, les partenaires. Tout ça c'est grâce au travail fait avec vous, depuis vous.
Aussi, je n'arrive pas à revenir sur le forum, j'essaie de participer, je tombe à côté, je ne poste pas.
J'espère ne pas vous heurter de mon silence, ce n'est pas de l'indifférence.
Impossible pour moi de rester dans les projections plates de mon entourage, j'ai d'abord angoissé, puis enragé, et ça a commencé de monter comme ça.
Je commence aussi de dire mon ennui chez moi, c'est nouveau de le faire comme ça, je suis entendue, pas comprise, mais entendue.
J'ai eu une idée : je crois que je suis en train de devenir quelqu'un de normal... !!! Non, pas d'adaptation ni de faux-self, quelqu'un de normal pour moi est quelqu'un qui va d'instinct sans se poser la question du regard des autres vers ce qui est bon pour lui.
J'ai pondu un topo pour ma famille, enfin la partie qui m'intéresse. Je l'ai trouvé très clair, très riche, très... zébré. Et assumé.
J'entends leurs objections, dites, et je leur réponds : vous vous inquiétez ? Ce qui est vraiment inquiétant, c'est d'arriver à 35 ans, avec tant de dons, un parcours si prestigieux, et d'être encore en train de pleurer pour savoir comment payer mon loyer tu ne penses pas ? A moins que tu ne penses que je mérites tout ça ? Et les autres, les objections qui se parlent sans moi : mais qu'est-ce qu'ils vont encore inventer ? Justement, j'ai écrit un paragraphe, en fin de mail détaillé avec plan et grandes lignes, sur 'Pour être fiables, nous avons besoin de :', et d'aligner mes limites, et mes valeurs. Et de conclure en précisant : ces éléments ne sont pas des contraintes, c'est ce que nous sommes, cet arc tendu qui va faire naître notre plus intime créativité.
En début de semaine, j'ai eu un peu l'impression de vivre dans une tombe, dans cet atelier. Aujourd'hui, je le vois davantage comme un dépôt, un lieu de transit pour ces oeuvres et pour cette vie. J'ai décroché, emballé, réparti des oeuvres : à livrer, à offri à des personnes qui m'ont soutenues. Elles n'imaginent pas que chaque jour depuis 6 mois je regarde ces ouvres en pensant à elles, elles n'imaginent pas que je vais me pointer avec, et combien c'est important pour moi aller de l'avant.
On prépare l'entretien skype avec le galeriste de New-York, et ça m'a traversé : mais Saint Quentin à côté de NY c'est quoi ? C'est se faire une belle vie, voilà ce qui m'est venu, une vie douce, prendre l'air, en tout simplicité, pas un truc de prestige, ou de pouvoir, ou de réussite, c'est juste ma vie. Se donner le droit d'une vie juste et simple. ça m'a traversé, maintenant, chaque minute, je construis le lien avec ça, qui ne m'est pas évident, mais dont j'ai eu la chance d'être concrètement visitée.
L'émancipation d'un milieu, c'est simplement reprendre sa route, mais que de combats pour pouvoir le faire.
Je pense à vous,
Em'
Moins d'une semaine depuis le 'décrochage', et déjà tant de mouvement, pourtant pas assez : les exclus, reclus, frappent à ma porte, ils attendent depuis trop longtemps.
Il y a tellement de vent ces jours-ci, les gens, les automibilistes surtout sont si énervés.
L'été qui ne vient pas, à l'image du repos impossible, de la relâche introuvable, c'est signe qu'il faut encore travailler.
Pondu aujourd'hui une synthèse de tout ce qui a émergé depuis l'idée de départ pour le nord : le projet, et ses satellites pour le nourrir. Le sens émerge, concret, c'est frappant. Et loin d'être fini, dans la réflexion.
J'avance par strate, forte des info' maintenant plus claires sur les zèbres et les scanneurs.
J'ai déjà trouvé trois modules différents pour le nourrir, et je compte : ça ne me prendra pas plus d'une semaine par mois, et encore, en comptant large. J'ai alors réfléchi au quatrième, que je rumine depuis longtemps : il s'est formalisé très clair lors d'une discussion.
Je dois le mettre lui aussi par écrit : je ne sais pas encore si c'est de la communication ou de la formation.
Ce modules-là prendra une semaine maxi.
Me restent donc deux semaines : les travaux et aménagements de la maison vont justement m'occuper à mi temps je pense, mais mes journées vraies sont faites de 24H, pas de 8. On se rapproche donc du coeur : la création.
Je dois d'abord mettre le reste à plat, je sais qu'elles n'émergeront, elle et sa joie, qu'ensuite.
La joie, je l'entends, je la sens autour de moi par ce mouvement, je les vois réjouis par ce que je produis comme sens, idées, liens.
Et moi je suis très tendue.
Parce que je ne veux pas faire ma rentrée ici, et que pourtant, à deux mois de septembre et les dettes, ça semble inévitable.
J'ai appris que j'avais deux mois de préavis à poser, et pas trois, il me reste donc une semaine.
Je n'ai pas peur de la magie, je sais qu'elle existe, mais je suis frappée par ma solitude.
Je pense qu'elle est normale à ce niveau, je traite avec mes forces profondes, sans doute ai-je à les affirmer, pas à les dire, ni à les discuter.
Je pense au petit, qui est devenu Chouchou de sa maîtresse, un chouchou triste, peu créatifs, mais très bon élève. Son père dit qu'il est en pleine forme, inutile de discuter ça. Aujourd'hui si je le retirais de cette école, il ferait une crise de nerf... entendu.
Il faut donc construire différemment la relation de famille, entendu, entendu.
J'ai parlé direct à son père : ma relation avec le petit change, se détériore, tu ne sembles pas en faire cas, c'est étrange.
Pas de partage, pas de proposition de partage.
Bien sûr, ça peut être un passage, où on a tous besoin d'air, voyons voir alors.
J'ai besoin d'aller sur place, j'aurais aimé y aller demain, voilà, c'est un peu comme ça heure par heure, mes intuitions deviennent des imminences : je n'aurai pas de repos, inutile de le chercher, tant que je n'aurai pas accompli.
Il y a tant de trahisons dont je ne vous ai pas parlé, tant de trahisons dans cette ville autour de moi. Quand je pense que j'ai attendu tant pour me décider à partir, cela me donne un information importante sur mes seuils fous de tolérances. Alors maintenant je bous.
Quand je pense à tout ce que je mets en place : je suis capable de formuler, repérer ce qui va marcher avec moi ou pas, la fréquence, le cadre, le public, les partenaires. Tout ça c'est grâce au travail fait avec vous, depuis vous.
Aussi, je n'arrive pas à revenir sur le forum, j'essaie de participer, je tombe à côté, je ne poste pas.
J'espère ne pas vous heurter de mon silence, ce n'est pas de l'indifférence.
Impossible pour moi de rester dans les projections plates de mon entourage, j'ai d'abord angoissé, puis enragé, et ça a commencé de monter comme ça.
Je commence aussi de dire mon ennui chez moi, c'est nouveau de le faire comme ça, je suis entendue, pas comprise, mais entendue.
J'ai eu une idée : je crois que je suis en train de devenir quelqu'un de normal... !!! Non, pas d'adaptation ni de faux-self, quelqu'un de normal pour moi est quelqu'un qui va d'instinct sans se poser la question du regard des autres vers ce qui est bon pour lui.
J'ai pondu un topo pour ma famille, enfin la partie qui m'intéresse. Je l'ai trouvé très clair, très riche, très... zébré. Et assumé.
J'entends leurs objections, dites, et je leur réponds : vous vous inquiétez ? Ce qui est vraiment inquiétant, c'est d'arriver à 35 ans, avec tant de dons, un parcours si prestigieux, et d'être encore en train de pleurer pour savoir comment payer mon loyer tu ne penses pas ? A moins que tu ne penses que je mérites tout ça ? Et les autres, les objections qui se parlent sans moi : mais qu'est-ce qu'ils vont encore inventer ? Justement, j'ai écrit un paragraphe, en fin de mail détaillé avec plan et grandes lignes, sur 'Pour être fiables, nous avons besoin de :', et d'aligner mes limites, et mes valeurs. Et de conclure en précisant : ces éléments ne sont pas des contraintes, c'est ce que nous sommes, cet arc tendu qui va faire naître notre plus intime créativité.
En début de semaine, j'ai eu un peu l'impression de vivre dans une tombe, dans cet atelier. Aujourd'hui, je le vois davantage comme un dépôt, un lieu de transit pour ces oeuvres et pour cette vie. J'ai décroché, emballé, réparti des oeuvres : à livrer, à offri à des personnes qui m'ont soutenues. Elles n'imaginent pas que chaque jour depuis 6 mois je regarde ces ouvres en pensant à elles, elles n'imaginent pas que je vais me pointer avec, et combien c'est important pour moi aller de l'avant.
On prépare l'entretien skype avec le galeriste de New-York, et ça m'a traversé : mais Saint Quentin à côté de NY c'est quoi ? C'est se faire une belle vie, voilà ce qui m'est venu, une vie douce, prendre l'air, en tout simplicité, pas un truc de prestige, ou de pouvoir, ou de réussite, c'est juste ma vie. Se donner le droit d'une vie juste et simple. ça m'a traversé, maintenant, chaque minute, je construis le lien avec ça, qui ne m'est pas évident, mais dont j'ai eu la chance d'être concrètement visitée.
L'émancipation d'un milieu, c'est simplement reprendre sa route, mais que de combats pour pouvoir le faire.
Je pense à vous,
Em'
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
Em' je reviens en mp demain
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Présentation sur soir...
Justement, j'ai écrit un paragraphe, en fin de mail détaillé avec plan et grandes lignes, sur 'Pour être fiables, nous avons besoin de :', et d'aligner mes limites, et mes valeurs. Et de conclure en précisant : ces éléments ne sont pas des contraintes, c'est ce que nous sommes, cet arc tendu qui va faire naître notre plus intime créativité.
C'est bien. Pour l'instant, peut-être que ça ne leur dit rien. Mais je crois que tu leur donnes le bon exemple... et qu'ils s'en inspirerons au moment où ils en auront le plus besoin.
Aussi, je n'arrive pas à revenir sur le forum, j'essaie de participer, je tombe à côté, je ne poste pas.
J'espère ne pas vous heurter de mon silence, ce n'est pas de l'indifférence.
Don't worry Madame! Tu en as besoin et moi aussi d'ailleurs... je poste de moins en moins comparé à avant. Mais la présence est sentie quand même. Et notre vie, notre émancipation, notre créativité est dans notre vie active ou passive de tous les jours... et où ZC n'en est qu'une petite branche même si importante. BIsous!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Présentation sur soir...
Je suis frappée par ma solitude.
Je pense qu'elle est normale à ce niveau, je traite avec mes forces profondes.
Mes intuitions deviennent des imminences
Se donner le droit d'une vie juste et simple.
L'émancipation d'un milieu, c'est simplement reprendre sa route
Pour ne pas paraphraser, je cite.
Et je fais mienne tes phrases, celles-là et bien d'autres de ton message.
Je pense qu'elle est normale à ce niveau, je traite avec mes forces profondes.
Mes intuitions deviennent des imminences
Se donner le droit d'une vie juste et simple.
L'émancipation d'un milieu, c'est simplement reprendre sa route
Pour ne pas paraphraser, je cite.
Et je fais mienne tes phrases, celles-là et bien d'autres de ton message.
Invité- Invité
Re: Présentation sur soir...
coucou..
j'ai regardé ta date.. le jour de ton vrai up, ça l'était aussi pour moi!! à quelques heures d'écart. un Vrai. Mais c'est retombé. genre bas. j'espère que pas toi Emilie ! A bientot..........
Gros bisou.
carotte
j'ai regardé ta date.. le jour de ton vrai up, ça l'était aussi pour moi!! à quelques heures d'écart. un Vrai. Mais c'est retombé. genre bas. j'espère que pas toi Emilie ! A bientot..........
Gros bisou.
carotte
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Deux jolies surprises dans le monde invisible, c'est déjà ça
@carotte
Jolie synchronicité, je te souhaite le re-up alors...
Ciao a tutti,
Récolter ce que l'on sème, aussi dans le monde invisible.
1 Samedi soir, chez les parents du copains de mon fils, qui ont tellement, surtout elle en fait, détérioré la relation : chacun leur tour, de venir me confier, comme à un référent. Ils ont trouvé 'par hasard' une méthode de communication non-violente avec leur fils, et ils ont décidé aussi de changements très importants dans leur vie, pour leur équilibre individuel, de couple, et de famille. Ils étaients très heureux de nous voir, comme heureux aussi d'être à la hauteur de mes attentes. ça m'a énormément surprise, je n'aurai jamais pensé que les heures d'écoutes et de partage auraient fini par agir, et agir si bien.
2 Ma soeur m'attendait ce matin, pour recevoir son cadeau d'anniversaire, autour d'un rituel bien à nous. Mais ce matin, elle avait aussi une surprise pour moi : deux heures d'exposé sur un sujet qui m'était très cher, ma soeur a fait philo, c'était top, très à propos dans ce que je traverse. Et très surprenant là aussi.
Pour le reste, je dois beaucoup recadrer, et me recadrer. Impossible de bouger 'en l'état', pas le mien, mais celui de mon couple et de ma famille. Famille dans laquelle je ne trouve plus mes repères. Soit. Je dois continuer de bouger pour moi, me libérer des contraintes familiales que je pensais être de l'ordre de la responsabilité. Sans amour, pas d'énergie, normal.
Au moins, j'ai dis, c'est déjà nouveau, parce que c'est arrivé plus vite que d'habitude : je ne suis plus bien avec vous, nous ne pouvons pas faire ensemble, avec les contraintes de chacun, je vais donc faire seule beaucoup de choses. Sans l'affection du petit, le vide devient criant, à entendre donc. Mon homme m'a dit, oui, nous allons nous aimer maintenant. Ah.
Je ne veux pas de lutte, ce n'est plus mon style.
Je sens l'amour autour de moi, pour moi, en moi aussi, et pas entre nous. Re-soit.
Je lis un peu sur le forum Aspie, mon trouble continue. Aujourd'hui, je commence d'avoir envie de me faire tester Zèbre (mon fils va le faire, je n'assume pas de ne pas m'y coller à mon tour) et Aspie. Je lis plusieurs témoignages de personnes qui disent que l'un peut 'compenser' l'autre, et je ne comprends pas ce que cela implique.
Un abbraccio a tutti, en espérant que ce vent vous emporte là où vous voulez aller.
Em'
Jolie synchronicité, je te souhaite le re-up alors...
Ciao a tutti,
Récolter ce que l'on sème, aussi dans le monde invisible.
1 Samedi soir, chez les parents du copains de mon fils, qui ont tellement, surtout elle en fait, détérioré la relation : chacun leur tour, de venir me confier, comme à un référent. Ils ont trouvé 'par hasard' une méthode de communication non-violente avec leur fils, et ils ont décidé aussi de changements très importants dans leur vie, pour leur équilibre individuel, de couple, et de famille. Ils étaients très heureux de nous voir, comme heureux aussi d'être à la hauteur de mes attentes. ça m'a énormément surprise, je n'aurai jamais pensé que les heures d'écoutes et de partage auraient fini par agir, et agir si bien.
2 Ma soeur m'attendait ce matin, pour recevoir son cadeau d'anniversaire, autour d'un rituel bien à nous. Mais ce matin, elle avait aussi une surprise pour moi : deux heures d'exposé sur un sujet qui m'était très cher, ma soeur a fait philo, c'était top, très à propos dans ce que je traverse. Et très surprenant là aussi.
Pour le reste, je dois beaucoup recadrer, et me recadrer. Impossible de bouger 'en l'état', pas le mien, mais celui de mon couple et de ma famille. Famille dans laquelle je ne trouve plus mes repères. Soit. Je dois continuer de bouger pour moi, me libérer des contraintes familiales que je pensais être de l'ordre de la responsabilité. Sans amour, pas d'énergie, normal.
Au moins, j'ai dis, c'est déjà nouveau, parce que c'est arrivé plus vite que d'habitude : je ne suis plus bien avec vous, nous ne pouvons pas faire ensemble, avec les contraintes de chacun, je vais donc faire seule beaucoup de choses. Sans l'affection du petit, le vide devient criant, à entendre donc. Mon homme m'a dit, oui, nous allons nous aimer maintenant. Ah.
Je ne veux pas de lutte, ce n'est plus mon style.
Je sens l'amour autour de moi, pour moi, en moi aussi, et pas entre nous. Re-soit.
Je lis un peu sur le forum Aspie, mon trouble continue. Aujourd'hui, je commence d'avoir envie de me faire tester Zèbre (mon fils va le faire, je n'assume pas de ne pas m'y coller à mon tour) et Aspie. Je lis plusieurs témoignages de personnes qui disent que l'un peut 'compenser' l'autre, et je ne comprends pas ce que cela implique.
Un abbraccio a tutti, en espérant que ce vent vous emporte là où vous voulez aller.
Em'
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
Sans amour, pas d'énergie, normal
C'est obstinément ce que je viens chercher ici : de l'énergie, de l'amour.
J'en reçois souvent, par moments j'arrive à le ressentir. Il prend de multiples formes mais il surprend toujours : suis-je aimable ? Surprenant comme sensation. Moi qui en faisait toujours trop pour y accéder en vain, plus cela va, moins j'en fais et il me semble qu'il pourrait arriver en flots, simplement.
Continuer, assumer ses choix, compenser un réel par un autre réel sans se perdre, sans renoncer et espérer au final l'équilibre.
Une certaine fleur m'a appelé funambule.
Prendre patience, prendre confiance, prendre conscience.
C'est obstinément ce que je viens chercher ici : de l'énergie, de l'amour.
J'en reçois souvent, par moments j'arrive à le ressentir. Il prend de multiples formes mais il surprend toujours : suis-je aimable ? Surprenant comme sensation. Moi qui en faisait toujours trop pour y accéder en vain, plus cela va, moins j'en fais et il me semble qu'il pourrait arriver en flots, simplement.
Continuer, assumer ses choix, compenser un réel par un autre réel sans se perdre, sans renoncer et espérer au final l'équilibre.
Une certaine fleur m'a appelé funambule.
Prendre patience, prendre confiance, prendre conscience.
Invité- Invité
Morne plaine du terrain à bâtir
Ciao ragazzi,
rien d'intéressant ces derniers jours : pétage de plomb en mode pleurs, clôture qui continue, livraisons d'oeuvres, discussions abstraites avec mon homme... !!!!!! Je parle d'amour, comme une... éclopée. Un peu moins triste aujourd'hui, mais que de colère/chagrin ces derniers jours (j'ai cru que j'allais bouffer les gens dans les magasins hier, pas mon genre pourtant, mais j'étais limite, j'avais peur du moindre frôlement, et qu'un mauvais coup parte d'un coup !!!!! ).
Alors je retiens l'idée que la synchro est un mystère, que je ne dois pas sousestimer mes actions, paroles, prise de position, faut le temps que le monde infuse....
Je dois me préparer pour un déjeuner avec un ami, je n'y arrive pas, vais y aller en pyjama sans doute !
Demi journée avec l'amie artiste de Normandie à l'atelier, sans faux-self, ouf, puis demi journée de ravitaillement avec le petit, dur. Soirée plus douce, lui ai dit que si j'étais pas cool en ce moment, c'est que j'étais très triste. Il a cherché à me poser des questions très alambiquées pour quelque chose qui me semblait très précis : as-tu vécu une journée pire que celle-là par exemple (il s'est pris un sale coup d'un sale môme, vraiment très méchant) ? Oui... Quand ton grand-père est mort ? Par exemple... Mais qu'est-ce que tu cherches à savoir exactement Petit ? Je cherche à savoir... tout ce que tu as enduré dans ta vie...................
Je pense à Kara, à Carotte, à Eclaircie, à Cathoo... oui, je pense aux femmes ces jours-ci, j'ai même fait une constellation. Je pense que nous avons à faire ensemble.
Un abbraccio, a tutti
Em'
rien d'intéressant ces derniers jours : pétage de plomb en mode pleurs, clôture qui continue, livraisons d'oeuvres, discussions abstraites avec mon homme... !!!!!! Je parle d'amour, comme une... éclopée. Un peu moins triste aujourd'hui, mais que de colère/chagrin ces derniers jours (j'ai cru que j'allais bouffer les gens dans les magasins hier, pas mon genre pourtant, mais j'étais limite, j'avais peur du moindre frôlement, et qu'un mauvais coup parte d'un coup !!!!! ).
Alors je retiens l'idée que la synchro est un mystère, que je ne dois pas sousestimer mes actions, paroles, prise de position, faut le temps que le monde infuse....
Je dois me préparer pour un déjeuner avec un ami, je n'y arrive pas, vais y aller en pyjama sans doute !
Demi journée avec l'amie artiste de Normandie à l'atelier, sans faux-self, ouf, puis demi journée de ravitaillement avec le petit, dur. Soirée plus douce, lui ai dit que si j'étais pas cool en ce moment, c'est que j'étais très triste. Il a cherché à me poser des questions très alambiquées pour quelque chose qui me semblait très précis : as-tu vécu une journée pire que celle-là par exemple (il s'est pris un sale coup d'un sale môme, vraiment très méchant) ? Oui... Quand ton grand-père est mort ? Par exemple... Mais qu'est-ce que tu cherches à savoir exactement Petit ? Je cherche à savoir... tout ce que tu as enduré dans ta vie...................
Je pense à Kara, à Carotte, à Eclaircie, à Cathoo... oui, je pense aux femmes ces jours-ci, j'ai même fait une constellation. Je pense que nous avons à faire ensemble.
Un abbraccio, a tutti
Em'
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
Une constellation ? Voilà qui m'intéresse, il faudra que nous en parlions. Que nous ayons à faire ensemble, je l'ai toujours su, je suis contente d'une relation qui s'approfondit.
Invité- Invité
Re: Présentation sur soir...
Holà
A bien tôt
++++ confiance patience....... haut-bas-haut-bas-haut-bas-haut ! suis sûre, le dernier est en haut !!!Em'vole a écrit: je ne dois pas sousestimer mes actions, paroles, prise de position, faut le temps que le monde infuse....
eh bé.....Em'vole a écrit: Mais qu'est-ce que tu cherches à savoir exactement Petit ? Je cherche à savoir... tout ce que tu as enduré dans ta vie...................
yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiEm'vole a écrit:
Je pense à Kara, à Carotte, à Eclaircie, à Cathoo... oui, je pense aux femmes ces jours-ci, j'ai même fait une constellation. Je pense que nous avons à faire ensemble.
A bien tôt
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: Présentation sur soir...
Ton petit veut savoir tout ce que tu as enduré dans la vie? C'est bien. Changeons ça en positif: tout ce que tu as gagné à apprendre de tes succès et échecs dans la vie. Gagné. N'ait pas peur mon petit, tu ne fais pas qu'endurer, il y a des moments d'extases aussi.
My gosh, j'ai envie de le prendre dans mes bras ton bébé! Je vais me mêler de mes affaires ouais! Je suis une maman de chats, pas une maman d'humains!
C'est bien la première fois que j'entends ça "faire une constellations". Moi la seule chose que je comprenais c'était une constellation d'étoiles
Mais je viens de me renseigner et en effet, je trouve que c'est une excellente idée. Je ne pourrai pas y participer mais je suis contente pour vous les filles. Cool j'ai encore appris quelque chose aujourd'hui.
Em'vole! Courage, confiance et patience comme dit Carotterose.
My gosh, j'ai envie de le prendre dans mes bras ton bébé! Je vais me mêler de mes affaires ouais! Je suis une maman de chats, pas une maman d'humains!
C'est bien la première fois que j'entends ça "faire une constellations". Moi la seule chose que je comprenais c'était une constellation d'étoiles
Mais je viens de me renseigner et en effet, je trouve que c'est une excellente idée. Je ne pourrai pas y participer mais je suis contente pour vous les filles. Cool j'ai encore appris quelque chose aujourd'hui.
Em'vole! Courage, confiance et patience comme dit Carotterose.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Présentation sur soir...
Bonsoir Em', Carotte, Eclaircie et Catre
Moi aussi c' est la première fois que j' entends ''faire une constellation'' de femmes : j' en ferais partie avec plaisir.........
Em je continue en mp
Moi aussi c' est la première fois que j' entends ''faire une constellation'' de femmes : j' en ferais partie avec plaisir.........
Em je continue en mp
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Présentation sur soir...
Un tout petit mot rapide : vzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !
ça va vite, ça speed dans tous les sens des sens des 5, c'est fort, dur, endurant, mais bien vivant.
Si ça tient, je déménage au premier août, et la nouvelle pas n'attend même pas ça pour s'écrire.
Je pense à vous, vous espère tous avec un coin de lumière dans la tête
Un abbraccio
ça va vite, ça speed dans tous les sens des sens des 5, c'est fort, dur, endurant, mais bien vivant.
Si ça tient, je déménage au premier août, et la nouvelle pas n'attend même pas ça pour s'écrire.
Je pense à vous, vous espère tous avec un coin de lumière dans la tête
Un abbraccio
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
C' est trop génial pour cette nouvelle vie en Normandie
Je t' envoie de la lumière et du soleil
Je t' envoie de la lumière et du soleil
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Présentation sur soir...
Une amicale salutation à tous les 3 et pleins d'encouragements.
Invité- Invité
ça déménage !
Ragazzi,
Ours, Passeur,
Je trouve aujourd'hui vos messages, sans alerte, avec l'impression de revenir de trop loin !
Merci pour les clin-d'oeil, vous me manquez, vous me manquez tous...
J'ai signé pour la nouvelle vie, dans un très bel endroit, tant l'appart' que la ville, et je déménage la semaine prochaine.
J'ai abattu un travail monstre, mais ce n'est pas fini, les difficultés sont encore là sur tous les plans, mais je suis émue de la majesté de ce mouvement qui va vers l'avant, et du soutien que nous avons reçu pour ça.
Mes (nos) traits d'aspie cognent de plus en plus fort, il y a tant à comprendre.
Je me sens déjà mieux de trouver ce petit temps pour être 'avec' vous.
Un abbraccio forte
E'
Ours, Passeur,
Je trouve aujourd'hui vos messages, sans alerte, avec l'impression de revenir de trop loin !
Merci pour les clin-d'oeil, vous me manquez, vous me manquez tous...
J'ai signé pour la nouvelle vie, dans un très bel endroit, tant l'appart' que la ville, et je déménage la semaine prochaine.
J'ai abattu un travail monstre, mais ce n'est pas fini, les difficultés sont encore là sur tous les plans, mais je suis émue de la majesté de ce mouvement qui va vers l'avant, et du soutien que nous avons reçu pour ça.
Mes (nos) traits d'aspie cognent de plus en plus fort, il y a tant à comprendre.
Je me sens déjà mieux de trouver ce petit temps pour être 'avec' vous.
Un abbraccio forte
E'
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
Coucou Em
Contente de te revoir sur les lignes et surtout avec une embellie, une
nouvelle vie
Good Luck pour la suite....
A bientôt.....
Un abbraccio forte
Contente de te revoir sur les lignes et surtout avec une embellie, une
nouvelle vie
Good Luck pour la suite....
A bientôt.....
Un abbraccio forte
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Présentation sur soir...
Oui courage pour le déménagement et pour tout!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Présentation sur soir...
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeem
Bonjour tout le monde !!!
Em tu es dans ma tete-coeur, pas qu'en pensée, en profondeur. Je suis heureuse de ton enthousiasme ! Et si je suis encore á Lille l'annee qui vient, on ne sera pas bien loin !!!
Je quitte cette terre gersoise le weekend prochain... triste d'avance, mais envie de croquer tout á pleines dents, les tomates, la chevre, les pousses de basilic, le compost, le gamin, la connexion exultoire (?) avec M**, Florence and the Machine qui dechire á mes oreilles lá tout de suite, les fleurs de bach walnut,.... squattage de file
et donc une semaine dans les alpes, et rien entre le 15 et le 24...
Je t'embrasse fort dans ma tete.
Se voir en aout ?
ciao super gens d'iciiiiiiiiiii
Bonjour tout le monde !!!
Em tu es dans ma tete-coeur, pas qu'en pensée, en profondeur. Je suis heureuse de ton enthousiasme ! Et si je suis encore á Lille l'annee qui vient, on ne sera pas bien loin !!!
Je quitte cette terre gersoise le weekend prochain... triste d'avance, mais envie de croquer tout á pleines dents, les tomates, la chevre, les pousses de basilic, le compost, le gamin, la connexion exultoire (?) avec M**, Florence and the Machine qui dechire á mes oreilles lá tout de suite, les fleurs de bach walnut,.... squattage de file
et donc une semaine dans les alpes, et rien entre le 15 et le 24...
Je t'embrasse fort dans ma tete.
Se voir en aout ?
ciao super gens d'iciiiiiiiiiii
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: Présentation sur soir...
Merci les amis, c'est si bon de vous entendre zébrer !!!!
A bientôt alors...
A bientôt alors...
Envol- Messages : 489
Date d'inscription : 02/03/2012
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Présentation sur soir...
Tu crois que c'est en changeant de pseudo que tu éviteras les joyeux n'anniversaires ?...
C'est loupé
C'est loupé
BON ANNIVERSAIRE
Invité- Invité
Re: Présentation sur soir...
Bon anniversaire !
Saphodane- Messages : 3002
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