[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
+58
'C.Z.
Allegrina
Arnachist
Swiming pool
louise
Ardel
Zébrérôspinal
RadioZC
https://www.google.fr
dedezhu
Abekucc imegget
Tennessee
Hashirama
Carla de Miltraize VI
Numero6
Arizona782
Boitachat
EmiM
Solasido
May Lee
Kalimsha
Renarde20
Luscinia
Prisca
Arkange
Lemniscate le papillon
♥ El Castor ♥
Free
Le terrible
dessein
La Pâle copie
Dr Yueh
Gasta
lili372
fleur_bleue
Saphodane
ΣΦ
Anubis
Dark La Sombrissime Encre
Dauphin
Sam54
Darth Lord Tiger Kalthu
SoleilSombre
Fa
Mitrouille la Saumure
⚡ Foxy Charlie ⚡
siamois93
Bliss
doom
toxic-paradise
alea
Harpo
Waka
Mor_IsH
celimarty
Lysange
Zébu
Fata Morgana
62 participants
Page 5 sur 20
Page 5 sur 20 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 12 ... 20
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Si je pouvais écrire ma vie au lieu de la vivre.
Ici à défaut, je vais vous la décrire.
Alors je suis assis sur une chaise en bois dans un bar ou on passe le chanteur Arno au moment ou je débute cette description.
A ma droite, deux jeunes hommes viennent de récolter le numéro de portable de deux jeunes filles.
Ils étaient tous souriants.
Ces deux hommes sont anglais.
Le premier est légèrement « enrobé »...ils se lèvent et s'en vont.
Mon oreille se retourne vers moi même.
Mon sac de voyage est posé à mes côtés. Il ne me quitte plus.
Sur la table, la Guillotine triple est posée en 50 centilitres.
Un carnet avec mes notes sur mon sevrage et dessus un crayon pilot à encre bleu..
Bon, en voilà un petit extrait de ce carnet.
Rien n'est vrai et rien n'est faux quand je me relis.
J'y crée un personnage qui n'est pas moi, qui a des bouts de moi, juste des bouts de moi, pas plus ni moins. Comme un puzzle, sauf que j'essaye de les emboîter dans un autre jeu que celui auxquelles les pièces doivent correspondre. Par moment cela marche, fonctionne. Par moment non.
Dans les meilleurs cas de figure, les gens regardent mon puzzle émerveillé et à la place de mon vide, ils voient ce qu'ils veulent voir au travers de moi.
La plupart du temps c'est eux qu'ils y voient.
Changer de peau, changer de vie.
Créer des liens humains et ne pas les dénouer.
Quand je suis là, assis sur cette chaise dans ce café que je connais hyper bien, je me sens mal pour le coup.
On est mardi soir, les gens qui attendaient le mardi avec impatience ne m'intéressent pas.
Je n'aurai rien à leur dire, rien à répondre à leurs rires.
Alors pourquoi je suis là, pour ne pas être seul.
Simplement.
Tous comme le fait que je tape ces mots sur ce forum fait que je me sais lu, et donc moins seul.
« Notre besoin de consolation est impossible à rassasier ».
J'offre un exemplaire des « Noces » de Camus au premier/e qui pourra m'écrire un poème sur mon personnage. Edition 1960.
Mis en Pate me déplaît.
Et il est « Unchained ».
On s'enferme dans nos personnages et on peut s'y perdre.
Slap shot, « Killer », « call me now killer... »
Une image...
Mais on me dira, certains me disent que les gens se confortent tous dans leurs images.
Peu sont vraiment la somme d'idée ou de personnage qu'ils sont vraiment.
Personae, le terme vient du latin.
Il veut dire masque.
Du masque à la mascarade il n'y a qu'un pas.
On se caresse le sexe avec douceur et l'on passe ensuite rapidement d'un lobe d'oreille à un autre.
Voyage, je devrais dire plutôt parcours...
Le temps est là, il reste et passe en planant sur nos ombres.
Il ne suspends pas son envol et nous changeons tous.
Nous le subissons sans rien dire, à la manière d'une statue oubliée dans un parc.
D'une statue oubliée dans un parc...
Et cela en gardant notre peau.
Elle ne bouge pas trop notre peau.
Quelques rides ça et là, rien de grave.
Les cheveux tombes, les poitrines sont moins serrées et les yeux portent moins loin... Mêmes nos oreilles, organes internes, pont vers l'extérieur changent et dépérissent tout en restant les mêmes. Ce qui fait que l'on dit posément, en rencontrant nos frères humains que le temps passe...
Que nous voyageons dans la vie. Pardon, que nous la parcourons...
Les histoires sont moins drôles, pas qu'elles ne nous fassent plus rire, mais c'est qu'il en faut de plus en plus pour rire. Avant, on se contentait d'un petit accident de vie pour rire. Maintenant, il faut une syncope pour rire...
Et là, ce nain jaune aux lèvres noires qui me regarde... Chaque personne passe près de lui afin de lui glisser bien en bouche un morceau de papier qu'il se hâte d'avaler...de recracher, un petit mot en encre dessus...
Et après, la marche reprends, le parcours qui n'est plus un voyage...
On passe la porte, être humain en uniforme pour nous glisser dans la peau d'un train...
Et on y retourne mon cœur, mon cœur et mon cœur, dans ce lac asséché ou barbotent en pleurant des oiseaux tous aussi beaux et multiples qu'un paon s'accouplant avec un dragon. Les larmes de cristal qui tombent de ces yeux déchirés lui donnent un air angélique. Et nous passons d'un coma à un autre sans bouger ni rien dire, sans parler ni chanter, sans parler.
On me dit que j'ai une belle âme, je finis par le croire. Je devient aussi bivalent que bipolaire dans les mots qui sortent de mon cerveau. Ce soir un appel anonyme.
Demain des rencontres, des regards, des visions.
Et ce soir, le noir, le silence, la bière et surtout pas de rêves...
Ici à défaut, je vais vous la décrire.
Alors je suis assis sur une chaise en bois dans un bar ou on passe le chanteur Arno au moment ou je débute cette description.
A ma droite, deux jeunes hommes viennent de récolter le numéro de portable de deux jeunes filles.
Ils étaient tous souriants.
Ces deux hommes sont anglais.
Le premier est légèrement « enrobé »...ils se lèvent et s'en vont.
Mon oreille se retourne vers moi même.
Mon sac de voyage est posé à mes côtés. Il ne me quitte plus.
Sur la table, la Guillotine triple est posée en 50 centilitres.
Un carnet avec mes notes sur mon sevrage et dessus un crayon pilot à encre bleu..
« Sevrage » - 01 – Solitude
Bon, elle est partie. C'est un fait et cela ne sert à rien de revenir là-dessus.
Elle est partie sans demander son reste et au final je me retrouve là à boire et à fumer pour tenter de l'oublier.
Comme-ci on pouvait oublier douze années de vie commune.
Comme-ci on pouvait oublier une petite tête blonde de trois ans qui courre partout en se prenant pour Robin des Bois..
Elle m'a volé ma vie, triste constat.
Et je me dois d'être juste, elle ne m'a pas volé tant de choses que cela.
Y'a beaucoup de choses que j'ai perdu par moi-même, par fainéantise.
Comme à mon habitude.
Il faut que je me remette dans le bain quoi.
En parlant de bain, y'en a un qui va devoir y passer sous peu. Que je le rende propre à sa mère.
Non, non, non, je ne veux pas me laver qu'il hurle.
Et aller à la piscine, ça te branche ?
Ouiiiiiiiiiiiii.
Et voilà, il prendra sa douche là-bas. Il est à peine dix sept-heures et elle ne ferme qu'à dix-neuf.
Je repose ma manette de jeu-vidéo..
Je viens encore de me faire balader sur un jeu en ligne.
Mon équipe que j'ai baptisé « Société » vient d'être démise quatre buts à trois.
(A chacune de mes défaites, j'ai l'impression que c'est la société entière qui perd...)
Je porte à mes lèvres mon verre de thé.
Ahhhh le thé ; une belle découverte que je ramène de mon voyage en Écosse.
Là-bas, je m'en suis nourris du thé.
Faut dire que leur bière était infecte. La fine tranche de citron que j'ai posé dedans vient comme un navire échoué s'ébrouer sur mes dents.
J'hume la légère odeur de rhum ambré qui s'en échappe.
Ah oui, j'avais oublié de vous le préciser.
Depuis qu'elle m'a quitté je l'ai remplacé pour quelque chose d'aussi nocif qu'elle, l'alcool.
Bon, en voilà un petit extrait de ce carnet.
Rien n'est vrai et rien n'est faux quand je me relis.
J'y crée un personnage qui n'est pas moi, qui a des bouts de moi, juste des bouts de moi, pas plus ni moins. Comme un puzzle, sauf que j'essaye de les emboîter dans un autre jeu que celui auxquelles les pièces doivent correspondre. Par moment cela marche, fonctionne. Par moment non.
Dans les meilleurs cas de figure, les gens regardent mon puzzle émerveillé et à la place de mon vide, ils voient ce qu'ils veulent voir au travers de moi.
La plupart du temps c'est eux qu'ils y voient.
Changer de peau, changer de vie.
Créer des liens humains et ne pas les dénouer.
Quand je suis là, assis sur cette chaise dans ce café que je connais hyper bien, je me sens mal pour le coup.
On est mardi soir, les gens qui attendaient le mardi avec impatience ne m'intéressent pas.
Je n'aurai rien à leur dire, rien à répondre à leurs rires.
Alors pourquoi je suis là, pour ne pas être seul.
Simplement.
Tous comme le fait que je tape ces mots sur ce forum fait que je me sais lu, et donc moins seul.
« Notre besoin de consolation est impossible à rassasier ».
J'offre un exemplaire des « Noces » de Camus au premier/e qui pourra m'écrire un poème sur mon personnage. Edition 1960.
Mis en Pate me déplaît.
Et il est « Unchained ».
On s'enferme dans nos personnages et on peut s'y perdre.
Slap shot, « Killer », « call me now killer... »
Une image...
Mais on me dira, certains me disent que les gens se confortent tous dans leurs images.
Peu sont vraiment la somme d'idée ou de personnage qu'ils sont vraiment.
Personae, le terme vient du latin.
Il veut dire masque.
Du masque à la mascarade il n'y a qu'un pas.
On se caresse le sexe avec douceur et l'on passe ensuite rapidement d'un lobe d'oreille à un autre.
Voyage, je devrais dire plutôt parcours...
Le temps est là, il reste et passe en planant sur nos ombres.
Il ne suspends pas son envol et nous changeons tous.
Nous le subissons sans rien dire, à la manière d'une statue oubliée dans un parc.
D'une statue oubliée dans un parc...
Et cela en gardant notre peau.
Elle ne bouge pas trop notre peau.
Quelques rides ça et là, rien de grave.
Les cheveux tombes, les poitrines sont moins serrées et les yeux portent moins loin... Mêmes nos oreilles, organes internes, pont vers l'extérieur changent et dépérissent tout en restant les mêmes. Ce qui fait que l'on dit posément, en rencontrant nos frères humains que le temps passe...
Que nous voyageons dans la vie. Pardon, que nous la parcourons...
Dès lors, touriste que nous sommes dans l'existence, nous essayons de rendre moins disgracieux aux yeux des autres nos bout de vie.
On embellit la réalité.
On se crée des histoire pour vivre, pour justifier le fait de respirer. Certains travaillent. D'autres ont des enfants. Peu sont là, sans rien faire, le sourire aux lèvres.
On embellit la réalité.
On se crée des histoire pour vivre, pour justifier le fait de respirer. Certains travaillent. D'autres ont des enfants. Peu sont là, sans rien faire, le sourire aux lèvres.
Les histoires sont moins drôles, pas qu'elles ne nous fassent plus rire, mais c'est qu'il en faut de plus en plus pour rire. Avant, on se contentait d'un petit accident de vie pour rire. Maintenant, il faut une syncope pour rire...
Et là, ce nain jaune aux lèvres noires qui me regarde... Chaque personne passe près de lui afin de lui glisser bien en bouche un morceau de papier qu'il se hâte d'avaler...de recracher, un petit mot en encre dessus...
Et après, la marche reprends, le parcours qui n'est plus un voyage...
On passe la porte, être humain en uniforme pour nous glisser dans la peau d'un train...
Et on y retourne mon cœur, mon cœur et mon cœur, dans ce lac asséché ou barbotent en pleurant des oiseaux tous aussi beaux et multiples qu'un paon s'accouplant avec un dragon. Les larmes de cristal qui tombent de ces yeux déchirés lui donnent un air angélique. Et nous passons d'un coma à un autre sans bouger ni rien dire, sans parler ni chanter, sans parler.
On me dit que j'ai une belle âme, je finis par le croire. Je devient aussi bivalent que bipolaire dans les mots qui sortent de mon cerveau. Ce soir un appel anonyme.
Demain des rencontres, des regards, des visions.
Et ce soir, le noir, le silence, la bière et surtout pas de rêves...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Une syncope pour rire ?
Pas tant que ca.
Comme le nain, tu peux aussi avaler un morceau de papier et le recracher
Oui bon, ca va !
Pas tant que ca.
Comme le nain, tu peux aussi avaler un morceau de papier et le recracher
Oui bon, ca va !
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'avais vu juste pour l'améthyste (la violette).
Tu te souviens ?
Dans la boutique je t'ai posé une question, tu m'as répondu : "Non".
Ensuite, cette pierre t'a vraiment attiré.
Et qu'est ce que je lis maintenant ?
Mais ca aussi je le savais. Je t'ai même dit que ca avait recommencé à Orléans
Pas de hasard !!!
Sers toi de cette pierre
Mais n'oublies pas les autres
Tu te souviens ?
Dans la boutique je t'ai posé une question, tu m'as répondu : "Non".
Ensuite, cette pierre t'a vraiment attiré.
Et qu'est ce que je lis maintenant ?
Mais ca aussi je le savais. Je t'ai même dit que ca avait recommencé à Orléans
Pas de hasard !!!
Sers toi de cette pierre
Mais n'oublies pas les autres
Invité- Invité
Domino Fox
Il parait qu'un jour j'ai passé "Creep" en plein cours... comme ça...
Je l'ai mérité ma croix.
Y'a des guerres dont on ne se relève heureusement pas.
Un, deux, trois...
Je finis ma bière et j'y vais.
L'accroche coeur en bandoulière et un pistolet à bouchon à la main.
Une Jojo la frite en guise de baïonnette et une fraise Tagada à la place du coeur.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mis en pate, je voudrais m'excuser pour un post depuis bien longtemps enfoui désormais ou je me moquais des fautes que tu avais faites dans un message. C'était petit petit, pas vraiment drôle, enfin ça fait un bail que je veux te le dire mais que je repousse. Maintenant que je viens de soulager ma conscience, je peux de nouveau voler.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pas de soucis Ygor, pas de soucis.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La souris est là Ygor et elle t'a à l'oeil
Celui là n'est pas pour toi.
Au fait, Dan m'a appelé ce matin
Celui là n'est pas pour toi.
Au fait, Dan m'a appelé ce matin
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
For sold out
INTRODUCTION
Il n’y a qu’un pas entre réalité et la fiction
Quatre extraits choisis, quatre extraits dont le langage marque à la fois le réalisme et la fiction de la littérature dans le roman qu’il soit autobiographique, qu’il soit un témoignage, un récit de voyage ou un récit descriptif de la réalité sociale.
Nous tenterons de démontrer dans quelle mesure les auteurs de ces différents genre de roman mettent en scène leur récit de sorte que la fiction participe à construire un écrit réalité-fiction ?
C’est ce que nous essayerons de montrer à travers notre étude des quatre extraits suivants tirés de l’œuvre:
1) Emile Zola : Germinal.
2) Primo Lévi : Si c’est un homme.
3) Jonathan Swith : Les Voyages de Gulliver.
4) H.G Wells : La guerre des mondes.
Leucosélophobie
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bon, on rouvre le bar...
Vous allez voir, toujours le même sang et la même merde.
Sauf que, vous êtes plus que prévenus...
Maintenant y'a plus de place pour la pitié ni les bons sentiments.
On en est là.
Tiens, on me voit filmer sur cette vidéo... Come as you are...
Ou je voulais en venir, là.
On a mécanisé la
Blam, blam...
Les coups étaient sourds, mais multiples.
Couché sous les couvertures, Ian tentait de retenir ses larmes.
Les mains encastrées sur ses oreilles, il fermait les yeux et essayait de ne pas pleurer.
Le temps est semblable à la respiration.
Il peut s'étendre en infini comme il peut se restreindre en un léger souffle.
Sous l'eau, une bouffée d’oxygène peut prendre l'apparence d'une vie entière.
Derrière son masque, le grand brûlé goutte le temps et l’oxygène pur insufflé par une machine à ses poumons secondes après seconde comme étant l'expression d'un bonheur extrême.
Aspirant ainsi sa vie tout en essayant de la retenir, il connaît sa fin sans espérer un avenir vain.
Ian était à la fois dans ces deux positions.
Noyé et grand brûlé de l'existence à la fois.
Pour lui la vie était ainsi, une violence sourde. Une douleur présente à longueur de temps et de respiration, d'expiration.
R.E.S. - R.E.X. -... Quelle nuance donner à un « S » pour un « X »?
Pas de répits entre les coups qui parvenaient à ses oreilles et les sanglots étouffés qui lui montaient aux yeux.
Presque inaudibles, ces « blams » étouffés lui parvenaient de l'autre monde.
Malgré sa tête enfouit sous une couette de laine, il entendait sa mère les encaisser en silence.
- « Sale putain ».
Les mots perdaient leurs sens.
Seuls les coups traduisaient dans son esprit un langage primaire.
Un alphabet qui avaient du prendre naissance dans des temps reculés et archaïques.
Pas cabalistique et encore moins mystique, juste primaire. Sans verbe...
Et encore, si les coups avaient été seuls, il aurait pu fermer ses yeux et imaginer qu’ils n’étaient que le prolongement des pulsations de son cœur.
Un « blam » qui correspondait simplement à une projection du sang de l’aorte dans le cœur, puis d’un ventricule à un autre…pas d’un visage contre un mur…ou coup après coup des ecchymoses formeraient au regard de tous la carte des souffrances propre à ce type d’existence.
- « Cesse de geindre sale pute ».
Au commencement était le verbe. Cesser. Oui, il fallait que cela cesse...
Encore un cris guttural dont le sens lui était inconnu.
Comme il aurait aimé écrire sur une feuille avec des mots ce qui se passait dans la pièce d'à côté. Comme il aurait aimé ensuite effacer cette feuille de papier avec les larmes qui coulaient sur ses joues pour faire que cela n'aie jamais existé.
Comme il aurait voulu ardemment être maître de sa destinée...
Des larmes coulaient sur les joues de Ian.
Advienne que pourra au final, il ne faut pas trop en demander à la vie.
S’il la frappe, pourquoi ne deviendrais-je pas comme lui.
La violence est en moi comme en lui.
Non.
Pourtant, accepter cela c’est lui rendre grâce.
Reconnaître le père.
N’y tenant plus, Ian se leva d’un bond de son lit.
Dieu ne joue pas aux dés.
La plus grande malice du diable est de faire croire qu'il n'existe pas.
Si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu
Pourquoi me fais tu vivre cela ? Pourquoi m'as tu abandonné?
Les gens se disent merci pour l’amour…merci pour ceci mon cœur…et PAF… Au premier dérapage, la première pensée baveuse de pustule et de venin, aucun ne referme la page, ne conclu le livre… On s’enferme un peu plus dans un méandre et un cloaque de pensées plus ou moins puant selon la grandeur d’âme que l’on possède.
Et plus ça pue et mieux cela est au total… Cela effraie… Cela repousse…
Cela fait que seuls des semblables viennent à nous… Et dire qu’un autre…loin dans notre temps a osé dire… vomir…gémir…cette dysenterie du cerveau ; cette vérole de l’âme…
Aimez-vous les uns les autres…à défaut de vous aimez vous même aurait-il dût rajouter à son dithyrambe ce pauvre bougre…
La couverture mitée de laine qui lui servait de pagne tomba.
Il marcha dessus et attacha en tremblant ses chaussures.
Ne pas penser ; ne plus penser…
Ian se leva lentement.
Avec la même vitesse il ferma son esprit au monde et se dirigea vers la porte.
Un corps venait de s’écraser contre cette dernière, suivit d’invectives obscènes qui pour une fois, il arrivait à ne pas entendre.
Sourd au monde, il porta la main à la cliche, la tourna, ouvrit la porte en repoussant avec douceur ce qui lui obstruait le passage.
Devant lui, un homme lui tournait le dos.
Sans réfléchir, il se jeta dessus et planta son couteau.
Le corps tomba face à terre.
Ian laissa son couteau plonger une nouvelle fois dans le dos de ce corps.
Sur le parquet, une flasque de sang commença à se former.
En rigole, elle rejoignait une autre qui s’était formée au pied de la porte.
Dans une mare de sang, les deux anciens amants se retrouvaient.
A leur pied, un petit enfant à jamais n'aller cesser de pleurer.
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
En suspens
Divin instant
la plèvre de ses poumons
se détache
L'air consumé se détache
gonfle et dégonfle sa poitrine
portant en elle une suave odeur de souffre
Charmant parfum des temps anciensComme l'odeur de la rosée sur l'herbe coupée
Nous sommes à l'orée du bois
Dans une clairière des petits enfants jouent au loup
De leur jeu innocent je ne garde en mémoire qu'une photographie
Nous sommes à la sortie du bois
La foret est pleine de loups croquant au fusain ces chérubins
De leurs concupiscences je ne garde en mémoire que leur désespoir
(Pour ceux qui s'en foutent, j’espère crever comme un loup hors de la meute.)
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il faut suivre son instinct ; il nous pousse à la vie.
Quand on sort la tête de l'eau, naturellement on respire.
L'instinct naturel prend ses marques.
Et si on a instinct naturel, on peut en envisager un culturel.
Conditionnement ?
Nous verrons.
Le monde ou elle vit n'est plus pour moi.
Elle en rit et elle le vit sans les incidences et les conséquences qui de cadavres en macchabés me transforment.
Et là encore dans ma voiture, son parfum envoûte mes narines. Elle ne m’appelait pas "me amor" mais "mon ange", comme ci j'en étais ou pouvais en être un...
Je me souviens de la froideurs de nos dernières nuits luxuriantes... celles ou les drames se sont joués.
Et là j'erre en supermarché pour trouver une substantielle nourriture à ingérer.
Avez vous déjà croisé un type qui pleure en marchant dans les rayons d'un supermarché ?
Oui, non ?
Les gens ont peur de moi quand ils me croisent ainsi dans ces parcs d'attractions modernes.
Deux litres de bières en caddie et une bouteille de vin, des épinards et de la ratatouille en boite pour alimenter la machine.
Vivement que l'on vende des xanax, prosacs ou du lithium dans les grandes surfaces.
On joue le jeu, fait semblant pour maintenir la machine en route, mais rien n'y fait...
Et là, le regard brouillé je vois le calice, une petite voiture de course pour un petit être pour qui je ne suis rien qu'un père/papa...
" Ne pas savoir qui est son père, c'est ça qui guérit de la peur de lui ressembler. "
Notion entendue hier à la radio.
Le père/géniteur qui n'a plus aucun pouvoir éducatif, qui est comme une ligne pointillée sur l'autoroute, inutile...
Cette ligne définie un couloir parallèle sur une même route.
Y'en a des lignes qui sont "fixes", que l'on ne franchit pas et que l'on respecte.
Je ne vaux même pas une bande d'arrêt d'urgence.
J'en suis là.
Alors dans ma voiture j'ouvre ma première canette. 50 centilitres en "Rince cochon".
J'essuie mes larmes.
Je monte le son.
Aspire une bouffée de tabac.
Porte aux commissures la carcasse de bière froide et passe la première vitesse pour rentrer dans un chez moi qui n'est plus le miens.
"J'ai l'a triste impression que l'on m'a jeté en dehors de ma propre vie".
Point positif, personne ne peut plus rien contre/pour moi.
Je n'en suis plus de ce monde.
Comme le dit Michniak ; "Personne ne m'arrêtera car je vis nul part."
Puis faire feu de son corps en plein bûcher, comme ci nos membres éraient tous composés d'un carbone incandescent.
Mettre le feu aux poudres de l'amour et regarder notre être s'en consumer.
Ne jamais, jamais se T U E R, non le suicide est un luxe réservé aux dieux.
Seuls eux le peuvent, ils sont sur de leur puissance.
Moi je ne peux m'y résoudre, Pascal et son pari son passé par ici.
« Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »
— Blaise Pascal, Pensées (1670)
Et voyez le pire, que je me retrouve au ciel avec 70 vierges!!!
Que faire moi qui n'ai qu'une verge ?
Et la virginité ne m'excite pas, c'est comme les femmes sans poils, j'aime pas...
C'est pas naturel, c'est pas humain.
Dans ma voiture, mes lunettes de soleil cachent mes larmes mais les passants me voient hurler des choses incompréhensibles.
Pas de purgatoire non plus, je crache à la gueule de Shaytan. Et avec mon, zippo je brûle les ailes de l'ange Gabriel.
Ces chiens ne sont rien face à mon entreprise de déconstruction, de démolition.
Atome par atome, je veux que mon corps se désagrège.
Que je le sente s'enfuir dans des au-delà impénétrables. Cellules par cellules.
La vie est un cancer sans fin ; une maladie sexuellement transmissible.
Et les bouddhistes en horreur, ces nouveaux chanoines du 21es qui sous le couvert d'une réincarnation s'évertuent à vivre en concept alors que ma vie est brute de violence.
Claquement de ma tête sur la vitre de ma voiture. Je la reclaque trois fois. Mourir pour revivre, je n'en vois nullement le sens et moins encore la morale.
C'est un foutage de gueule inconcevable.
Brûlez vos sens, vos mains, crevez vos yeux et hurlez aux gens vos douleurs.
Ceux qui comme vous sont abandonnés par la meute viendront lécher vos blessures.
Quelques hyènes viendront se pourlécher de votre sang. Mais une meute de loups qui n'a plus rien à gagner ni à perdre survivra plus longtemps qu'un troupeau de zèbres ou se cachent quelques hyènes.
Mon amour est partie.
Mes amours impurs se sont enfuis...
Mon corps se manque à la lui même.
Et moi, moi, moi, je n'existe pas.
Ouverture de la seconde bière.
Ingestion du xanax.
A 800 mètres de moi il y a le cirque Arelette Gruss.
La vie n'est qu'un cirque ou les trapézistes devraient faire leur numéro au dessus de la fosse aux lions.
Fin de la transcription.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Alcooliser sa vie, c'est comme colorier un arc-en-ciel avec un seul feutre.
Mais même avec un seul feutre l'on peut imprimer sur l'arc des nuances.
Créer un spectre de nuances... Quelle magnifique phrase !!!
Spectre et nuances...
Je suis un spectre emplis de nues et de hanches, de haches et de lances, de hanses, de nuances.
Je peux appuyer sur le gris et le faire "noircir' comme je peux en tenant mon crayon comme nuage rendre ce gris plus que transparent.
Il en va de même avec les êtres.
Nos êtres sont selon nos impulsions et la force que nous donnons aux actions "appuyés" ou "transparents".
Mais sous une pluie moqueuse, j'ai vu mon amoureuse s'éloigner et j'ai pu selon mon impression accentuer ou ralentir ce sentiment absurde d'une ivresse plus qu'écarlate.
Mon coeur saigne.
Au sens propre comme figuré.
J'en ai même un souffle qui le rend à mes yeux attachant.
Mais être attaché à son coeur n'est pas être libre.
Être attaché à l'alcool comme aux couleurs de l'arc-en-ciel n'est pas synonyme de liberté.
Pourtant selon que j'appuie plus ou moins fort sur mon crayon, voyez la projection phallique de cette phrase, je ne peux m'empêcher de m’illusionner en me voyant libre et responsable de mes actes.
L'amour est une sentiment qui plus le temps passe, plus se dilue en moi et devient aussi insoluble que la multitudes de couleurs uniformes qui composent mon arc-en-ciel.
Et encore, j'utilise ce verbe.
Cette action.
J'aime et je fais l'amour.
N'en déplaise à Stendhal, la cristallisation est devenu cryogénisation et d'un beau et réel cristal j'ai obtenu un bout de glace qui inlassablement ne fait que fondre au soleil de mes amours.
Et il m'en faudrai peur pour que l'on tatoue sur le corps de mes pensées des mots un peu moins sanguinolents, moins sanglotant, moins branlochant. "Les êtres vont d'une comédie vers une autre. Entre-temps la pièce n'est pas montée, ils n'en discernent pas encore les contours, leur rôle propice, alors ils restent là, les bras ballants, devant l'événement, les instincts repliés comme un parapluie, branlochant d'incohérence, réduits à eux-mêmes, c'est-à-dire à rien. Vaches sans train. "
Leopoldine me manque. Qui est-elle. La dernière qui a joué au dés sur la table de chevet de ma chambre ?
La prochaine qui verra l’infirmité de mon corps et les difformités de mon âme?
Si l'amour est énergie et que je pense aux tensions et joies que ce sentiment à développé au cours de l'humanité, je me dis qu'Hiroshima fut bien un amour, et encore de puissance légère, aussi moindre que l'amour d'un chat pour sa souris.
Léo à prit un pôle qui n'est ni au nord ni au sud.
Et finalement elle est partie comme elle parte tous, me méprisant un peu plus par raison, m'aimant toujours par le corps mais voyant consciemment l'aqueduc reliant ces deux sentiments s'ébrouer, s'affaisser un peu plus année par année, saison par saison, temps en temps., larmes en sang, sans l'espoir d'une nouvelle Catalogne!!!
A Dunkerque aussi brille le soleil d'Espagne.
Il est comme mon verre d'alcool, caché dans des nuages, un peu appuyé et tapant en enclume sur le sol comme sur ma peau par moment.
Un peu transparent en
Sur le front du sud une putain infirmière embrassait l'effort militaire et renseignait le militant.
- Spoiler:
- Et retour à la Catalogne et la défaite républicaine
Réus et vécu de fin de monde à l'arrivée de Francisco.
L'histoire du POUM est dans les corps
Le schizophrène dans la tranchée
Embrassait l'effort militaire et renseignait le militant
Sur l'écrasement de nos fantasmes.
Et s'éloigner de l'Espagne, franchir les Pyrénées
Se réfugier en Lozère et retrouver le marginal.
Politique à la folie, transformer les asiles
Assurer la survie au malade, un rôle primordial.
Se réunir encore, vagabonder encore
Devenir une équipe plus collective que Barcelone.
Et retour à la catalogne à l'institut Père Mata,
À l'unification marxiste et l'ombre du professeur Mira
Sur le front du sud une putain infirmière
Embrassait l'effort militaire et renseignait le militant.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ce matin, le réveil à sonné vers les six heures.
Je me suis levé avec difficulté…
J’ai encore rêvé d’elle… Une nuit torride… Je me lève le sexe dressé.
Ma nuit a été agitée par un rêve étrange.
Elles étaient deux à s'occuper de moi.
Elles m'avaient sucé jusqu'à ce que je cède dans leur bouche...
Puis, tour à tout, je m'étais évertuer à leur rendre leur pareil... Langue à sexe...
Tout ébouriffé, je mettais donc levé au son du bip bip de mon réveil, direction la douche...
J’enfile une robe de chambre et me dirige vers la salle de bain.
Je mets en route ma douche pour faire chauffer l’eau.
Aujourd’hui, je dois prendre le train à 08h00 pour Paris.
Mon ticket est réservé, mais je ne dois pas traîner…
L’eau est tiède, j’entre endouche…
Au moment ou je commence à me laver, les images de mon rêve me reviennent en tête.
Je revois ses seins… Mon sexe légèrement bouge…
Là, mes mains caressent mes cheveux couverts de mousse.
Puis dans mon esprit, sa bouche vient sur moi, elle me lèche le torse…
Je me reprends alors en tirant sur l’eau froide… Un train, un train à prendre…
Alors, les habits préparés de la veille, je mets un pantalon en jean noir, un tee short de même couleur…
Me sèche en évitant de repenser à ce rêve…
Avant de partir, j’allume le pc et regarde mes mails.
Erreur…
Je coupe tout rapidement pour ne pas être repris par une pulsion et descend prendre ma voiture.
Dix minutes de route et j’arrive à la gare mon billet en main.
J’entre dans le premier wagon, sans hâte.
Là, elle est devant moi…
Elle même ne le sait pas, ne le remarque pas.
Je pose mon sac, sort un livre… Branche mon baladeur sur les oreilles…
Mais ne cesse de la déshabiller du regard…
Je me suis levé avec difficulté…
J’ai encore rêvé d’elle… Une nuit torride… Je me lève le sexe dressé.
Ma nuit a été agitée par un rêve étrange.
Elles étaient deux à s'occuper de moi.
Elles m'avaient sucé jusqu'à ce que je cède dans leur bouche...
Puis, tour à tout, je m'étais évertuer à leur rendre leur pareil... Langue à sexe...
Tout ébouriffé, je mettais donc levé au son du bip bip de mon réveil, direction la douche...
J’enfile une robe de chambre et me dirige vers la salle de bain.
Je mets en route ma douche pour faire chauffer l’eau.
Aujourd’hui, je dois prendre le train à 08h00 pour Paris.
Mon ticket est réservé, mais je ne dois pas traîner…
L’eau est tiède, j’entre endouche…
Au moment ou je commence à me laver, les images de mon rêve me reviennent en tête.
Je revois ses seins… Mon sexe légèrement bouge…
Là, mes mains caressent mes cheveux couverts de mousse.
Puis dans mon esprit, sa bouche vient sur moi, elle me lèche le torse…
Je me reprends alors en tirant sur l’eau froide… Un train, un train à prendre…
Alors, les habits préparés de la veille, je mets un pantalon en jean noir, un tee short de même couleur…
Me sèche en évitant de repenser à ce rêve…
Avant de partir, j’allume le pc et regarde mes mails.
Erreur…
Je coupe tout rapidement pour ne pas être repris par une pulsion et descend prendre ma voiture.
Dix minutes de route et j’arrive à la gare mon billet en main.
J’entre dans le premier wagon, sans hâte.
Là, elle est devant moi…
Elle même ne le sait pas, ne le remarque pas.
Je pose mon sac, sort un livre… Branche mon baladeur sur les oreilles…
Mais ne cesse de la déshabiller du regard…
Invité- Invité
Artaud, un chaman venu d'un autre monde...
Saisissez moi, vous ne m'aurez pas.
Je triche sur mon identité, non je n'en suis pas, je ne suis pas saisissable.
Anguille sans électricité qui ne peut que glisser au delà des faits.
Comme j'aimerai serrer dans mes bras celui qui écrira ma biographie.
Nous avons un inconscient que nous nommons consciemment (ha ha ha) inconscient mais qui n'en est pas un.
Cet U N I V E R S est plus qu'immense.
Long, loin et froid.
Mes ailleurs se perdent et en ces moments de perdition, mon corps prends le dessus sur mon M O I.
Précisons, sur un de mes M O I.
Car ce corps qui me contrôle, n'est pas mon tous ni mon absolu.
Je lui commande de taper ces mots sur ce pc
mais l'électricité qui agite mon cerveau,
je ne la contrôle pas.
Comme les bras de la femme sont plus apaisant que les bras de mer.Et même l'air iodé qui nous fait dormir ne prolonge pas plus loin ces rêves.
Robes, robe, aube qui au vent d'un sein renaissant se lève.
(Je pleure en écrivant ces mots...)
Je n'en puis pleure et tombe sur ma joue des larmes de verres.Fascination.
Je ferai ma R E V O L U T I O N en lettres majuscule couleur sang.
Les microbes de dieu composent nos atomes, on a réinventé les microbes pour imposer une nouvelle idée de Dieu.
Dieu, je suis un dieu.
Pas le plus fort, loin du plus beau... mais dans les étoiles éthérées de mon Olympe, vous êtes tous les bienvenues...
Coupons nous les veines comme on poinçonne des tickets de métro.
- Spoiler:
- Antonin Artaud - Prière :
"Ah donne-nous des crânes de braises
Des crânes brûlés aux foudres du ciel
Des crânes lucides, des crânes réels
Et traversés de ta présence
Fais-nous naître aux cieux du dedans
Criblés de gouffres en averses
Et qu'un vertige nous traverse
Avec un ongle incandescent
Rassasie-nous nous avons faim
De commotions inter-sidérales
Ah verse-nous des laves astrales
A la place de notre sang
Détache-nous, Divise-nous
Avec tes mains de braises coupantes
Ouvre-nous ces voûtes brûlantes
Où l'on meurt plus loin que la mort
Fais vaciller notre cerveau
Au sein de sa propre science
Et ravis-nous l'intelligence
Aux griffes d'un typhon nouveau"
Le Pèse-nerfs
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Hier par la poste j'ai reçu une drôle de lettre. Elle était envoyée à mon adresse mais il n'y avait pas mon nom dessus.
Le timbre était à l’effigie de Staline et on pouvait lire cela dessus.
Lettre du soldat seconde classe Vladioubov Maïakovski à sa femme Katia Brick, ouvrière dans l’usine de cartouche située au lieu dit ‘Plesetsk’
L’hiver est blanc et silencieux dans mes souvenirs…
Ici, il est rouge de sang et noir de boue…teinté en gris de poussières…
Ma chère Katia, coincé dans cette tranchée je me demande ce que je peu bien faire pour stopper ce massacre.
Hier, nous en avons encore fusillés trente…
Tu te rends compte…trente…et pas des leurs…des nôtres !!!
Ils avaient refusé d’obéir aux ordres du camarade commissaire et par cela, ils avaient de fait selon les dires du camarade commissaire passé à l’ennemi et déserté !!!
Vladimir qu'il s'appelle ce type, j'ai presque honte de porter le même nom que lui !!!
Il est venu directement de Kiev et il nous a demandé de sortir de la tranchée pour aller débusquer les allemands sur la colline en face.
Un suicide.
Pour lui, pendant qu'une partie des hommes se feraient faucher par les Maschinegewehr 42 allemandes, d'autres unités (dont la mienne) devaient les contourner par les flans pour les prendre ensuite à revers.
Cela fait trois mois que l'on est dans cet enfer. Les hommes ont refusé. Et ils ont de fait été exécuté.
Stephan et Kalianev sont ainsi tombés…sous mes propres balles…des balles soviétiques, pas des balles nazies !!!
Celles que peut être tu fabriques dans ton usine ma douce Katia.
Ah comme j’ai du mal à te retranscrire cette douleur…leur agonie…leur mort…et cette froideur avec laquelle le camarade commissaire leur a froidement donné la rédemption d’une balle dans la nuque.
Non, je n’y arrive pas… Douce Katia… Je ne peu pas…
Et dire qu'il s'appelle Vladimir ce maudit caucasien.
Celui là !!! Le jour ou les allemands le tueront ils rendront un fier service à notre mère patrie.
Un drame ne venant pas seul, il a poussé le vice à décréter que les balles et les douilles qui allaient servir à exécuter ces « traîtres » devaient être payées avec les soldes du bataillons.
Que si cela ne tenait qu'à lui il nous aurait tous passer par les armes.
Et sans balles, d'un coup de bannette dans le cœur.
Voilà qu'en plus de tuer d'honnêtes camarades, on verse à l’État 5 kopecks par douilles sur notre solde !!! Ici la mort à un prix... 5 kopecks...
Comme ci j’avais moi même choisit de faire parti de ce foutu peloton, de cette foutue guerre… Mais j’ai rien choisis moi !!! Pas à en faire partie de ce peloton !!!
Encore moins d’y jouer moi à cette guerre…
Ils m’avaient rien fait moi Stephan et Kalianev…rien de rien…
Les camarades et moi on lui a dit à ce caucasien que la prochaine fois, il n'avait cas se porter lui-même volontaire pour ce travail.
Il nous a regardé d'un air méprisant et il nous à dit avec plaisir. Toutefois le Soviet s'est réuni et on décidé que pour la prochaine fois, on tirera aussi au sort parmi nous une personne qui ne sera pas du peloton pour qu'on garde tous les mains blanches…rouges devrai-je dire…couleur du Parti…
Et dire que si je ne connaissais pas Ivan, que si je ne lui avait pas remis quotidiennement une partie de tes maigres colis, il y a fort à parier que moi aussi, j’aurais fais parti de ces trente cochons de traîtres impérialistes…pan pan…pan et point…
Oui, il y a fort à le parier…
(C'est lui qui m'a affecté au peloton des réservistes qui devait attaquer le flanc droit.)
Qu’est ce qu’un ouvrier comme moi peut donc bien foutre dans cet enfer ?
Je n’ai pas ma place ici !!!
Non, pas ma place ici…
Mis à part dans tes bras qui sont dans un nul part, je n'ai plus ma place ici.
N’oublies pas la Vodka dans tes colis. Ici, elle nous est rationnée et j’en ai marre de cet alcool distillé à base de pomme de terre. Ça me bouffe la cervelle !!!
Ton tendre qui t’aime et qui évite les balles.
Vladioubov.
Note de l'éditeur ; Mains blanches ; les blancs sont des « contre-révolutionnaires » dans la culture soviétique.
-----------------------------------------------------------------------------
Cette lettre m'a beaucoup perturbée car j'aurai pu l'écrire.
Quoique je ne m'appelle pas Vladioubov et que dans celleS qui ont hanté mon cœur il y a déjà eu une Katia...
Puis même si je connais une Debbie (qui danse sur les bars), j'ai eu deux Charlies (chantant au son des gyrophares)... Trop pour un seul homme.
Alors là, j'écris des lettres en ce moment pour crystaliser tous ces échecs, car se furent des échecs... tous aussi beaux qu'ils furent.
Paradoxalement, je me rends compte que je n'y crois plus à tous cela.
Moi à la place de Vladioubov je pense que j'aurai tiré dans le tas de mes "camarades", eux, moi, vous, dites moi la différence quand on est plus de ce côté du miroir ?
J'en reviens aux fondamentaux.
On a que ce que l'on mérite.
"Un chien mérite une mort de chien..."
Donc si elles me fuient c'est que je porte en moi cette peste, ce choléra ou alors cette lèpre qui fait que oui, un homme comme moi n'existe pas. Juste en rêve, mais pas une réalité.
Car mes tares de pourceaux sont lourdes.
Je bois plus que vous et cela sans être saoul.
Entendons nous, je vomis en souriant ma bière mais jamais, jamais je ne tiendrai de propos incohérents ou ferai acte de violence sous alcool.
Une copine patronne de bar et lesbienne par l'occasion ma dit un jour, "toi c'est bien, tu bois et quand tu es 'carvé' (expression du nord de la France), tu te fous dans un coin et tu regardes sans parler...
Je ne supporte pas l'injustice à un point chronique.
Je n'aime pas le travail.
Je conchie la hiérarchie !!!
Je suis mégalo et j'ai une grande opinion de moi tout en sachant que je suis une merde des plus malodorante. (Maldoror...)
Allez, je regarde mon ombre dans le miroir et je me dis que je ferai bien de me raser.
Les poils poussent sans que je le désire.
Je n'ai aucun contrôle sur le fond de mon corps, il est comme il est, et il vit par delà-moi.
Celle qui décidera de tordre le coup au serpent qui à prit place dans ma verge et qui lavera mon esprit de son venin insane guérira toutes les plaies de mon corps, recoudra les écorchures de ma peau par le simple baume de ses baisers aura accès aux abcès [a-b-c] de mon âme...
(pour peu que j'en ai une...)
J'ai couché il y a peu avec la réincarnation de la Vierge et j'ai pris soin de mettre une capote!!!Au réveil, un chat noir se nommant Matrix gisait aux pieds du lit éventré. Des plumes d'anges ornaient son corps et il prit feu dès l'instant ou mon regard se pencha sur lui. Un phénix le remplaça. De son bec il me lacera les yeux et pour ma plus grande damnation me rendit aveugle.
Puis une voix s'ébroua des cieux sur la terre, elle me dit en substance ceci...
"Vu que tu as un troisième œil sur le sexe, je te prive de ces deux ci.
Que le rôle de Cyclope te rende heureux et que tu comprennes le bonheur dans lequel jusque là tu vivais..."
Damné et maudit, à mon réveil je compris alors que je vivrai la vie que je vis car plus encore, ce n'est que lors de ma mort que ce que vous nommez paradis m'apparaitra.
L'enfer ce n'est pas les autres, l'enfer est ici.
"Qu'il n'arrive pas le jour où, Lohengrin et moi, nous passerons dans la rue, l'un à côté de l'autre, sans nous regarder, en nous frôlant le coude, comme deux passants pressés ! Oh ! qu'on me laisse fuir à jamais loin de cette supposition ! l'Éternel a créé le monde tel qu'il est : il montrerait beaucoup de sagesse si, pendant le temps strictement nécessaire pour briser d'un coup de marteau la tête d'une femme, il oubliait sa majesté sidérale, afin de nous révéler les mystères au milieu desquels notre existence étouffe, comme un poisson au fond d'une barque."
"Car mon être est beau et affreux. Et il n'est beau que parce qu’il est affreux..."
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pour vous aider à passer un bon moment.
Allumez des bougies, coupez la lumière.
Servez vous selon les humeur un verre d'alcool fort, là, j'ai opté pour du rhum.
Puis, mettez un casque sur vos oreilles.
Bon là, on a un léger malaise qui nous prends... Alors pas fou le pou, je passe à la seconde salve sans avoir finit mon verre.
Bon, là, j'ai, finis, mon, verre, de, rhum.
Alors je me ressers 5 petits shooteurs.
Les shooteurs sont tous passés dans mon gosier à la façon d'une machine gun.
Pour s’assommer, alors là, on fait une pause.
Je file au toilettes et je lis "Lucky Luke contre Pinkerton".
Là, je reviens et je me sers un verre d’absinthe. Oui, on en revend de nouveau en France.
La cuillère, le sucre et tout le toutim.
On est remit dans le bain. L'absinthe n'est pas vidée entièrement. Au trois quart. Je la recharge directement. Au deux quart.
Un coup de sifflet crisse dans la nuit, on sort des tranchées.
Cul sec!!!
Là, y'a des morts. Des larmes coulent.
On se ressert un verre d'absinthe et là on flambe le sucre.
Dans le noir et les bougies on voit la fée verte tomber goutte à goutte comme du sang dans une perfusion.
Mes yeux sont bleus, cherchez l'erreur...
Je relance un verre, un sucre et je pose un xanax dessus.
Je lance la zic de la dernière charge. Et quand j'entends le mot poésie je ne sors pas mon révolver mais je met le feu au sucre.
La vie du corps envahie toute la vie c'est ainsi...
Et je me sirote.
Za zdorove...
Puis on tombe au champ d'horreur ou d'honneur (rayez la mention inutile).
Il est des guerres dont on se relève pas.
N'est-ce pas papi ?
Mais bon, on obtient des diplômes, c'est déjà ça...
Allumez des bougies, coupez la lumière.
Servez vous selon les humeur un verre d'alcool fort, là, j'ai opté pour du rhum.
Puis, mettez un casque sur vos oreilles.
1ere salve
Bon là, on a un léger malaise qui nous prends... Alors pas fou le pou, je passe à la seconde salve sans avoir finit mon verre.
2nd salve
Bon, là, j'ai, finis, mon, verre, de, rhum.
Alors je me ressers 5 petits shooteurs.
3eme salve
Les shooteurs sont tous passés dans mon gosier à la façon d'une machine gun.
Pour s’assommer, alors là, on fait une pause.
Je file au toilettes et je lis "Lucky Luke contre Pinkerton".
Là, je reviens et je me sers un verre d’absinthe. Oui, on en revend de nouveau en France.
La cuillère, le sucre et tout le toutim.
Armistice
On est remit dans le bain. L'absinthe n'est pas vidée entièrement. Au trois quart. Je la recharge directement. Au deux quart.
Un coup de sifflet crisse dans la nuit, on sort des tranchées.
Cul sec!!!
1ere charge
Là, y'a des morts. Des larmes coulent.
On se ressert un verre d'absinthe et là on flambe le sucre.
Dans le noir et les bougies on voit la fée verte tomber goutte à goutte comme du sang dans une perfusion.
Mes yeux sont bleus, cherchez l'erreur...
2nd charge, on met les baïonnettes au canon
Je relance un verre, un sucre et je pose un xanax dessus.
Je lance la zic de la dernière charge. Et quand j'entends le mot poésie je ne sors pas mon révolver mais je met le feu au sucre.
La vie du corps envahie toute la vie c'est ainsi...
Et je me sirote.
Za zdorove...
Dernière charge, on sort le revolver et on achève les blessés d'une balle dans la nuque.
Thanks Gwen pour cette dernière...
Puis on tombe au champ d'horreur ou d'honneur (
Il est des guerres dont on se relève pas.
N'est-ce pas papi ?
Mais bon, on obtient des diplômes, c'est déjà ça...
Ne pas se tuer, se détruire
J'ai trouvé un nouveau jeu...un sucre, une cuillére, une bouteille d'absynthe, de ricard ou alors si y'a rien d'autre de Vodka. On pose un valium sur le sucre, on en trouve partout des Valium, suffit de savoir chez qui chercher...où alors, on peut prendre un xanax à la place du Valium...bref, on va pas chipoter là dessus...
On pose le Valium sur le sucre qui lui même est posé sur la cuillére. On verse ladite boisson avec douceur et volupté. Sensuellement, avec amour... Puis, une fois 1/3 du volume versé, on craque une allumette et on fait flamber le sucre et le valium enssemble, dans une petite flambée d'alcool. Puis, on laisse goutte à goutte tomber dans le fond du verre cette petite mixture.
Il se peu que l'alcool du verre flambe. Ne pas paniquer et en profiter pour avaler cul sec la mixture. Un, deux, trois verres ainsi et l'on se détruit sans se tuer. Plus de problémes, plus de corps, plus d'âme...rien que des sensations...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et bé,quel programme.....!!!!!
Et toi qui me parlait de mon délire alcoolisé d'hier.....
c'est l'hopital qui se fout de la charité là....!!!!!
c'est pas moi qui te jetterais la pierre,ça c sur!!!!
mais doux doux quand meme avec tout ça!!!....... car après====
et.....
mais bon trip quand meme!!!
qui fait "presque pareil ce soir"
Et toi qui me parlait de mon délire alcoolisé d'hier.....
c'est l'hopital qui se fout de la charité là....!!!!!
c'est pas moi qui te jetterais la pierre,ça c sur!!!!
mais doux doux quand meme avec tout ça!!!....... car après====
et.....
mais bon trip quand meme!!!
qui fait "presque pareil ce soir"
Anubis- Messages : 2012
Date d'inscription : 20/01/2013
Age : 46
Localisation : Dimensions parallèles
Chapitre Zéro ; "Par-là ou coule l'eau"
- Spoiler:
- Éros, invincible Éros,
Toi qui fonds sur nos troupeaux
Et la nuit demeure à l'affût
Sur les tendres joues d'une jeune fille,
Toi qui vole au dessus des mers
Et te glisses dans les tanières,
Ni les dieux immortels,
Ni les hommes éphémères,
Pas un qui ne délire, sous ton emprise.
A l'injustice tu entraînes les justes,
A la violence les hommes de bon sens,
Entre père et fils
Le lien du sang rompu,
C'est toi qui l'a voulu.
Éros, toi qui préside aux lois de l'univers
Éros, ton charme éblouissant triomphe
Par les yeux de la jeune aimée
La divine Aphrodite à qui nul ne résiste
Se joue ainsi de nous.
Et le marquis s’éveilla dans un état de torpeur par delà toute imagination.
Il était secoué d’une envie qui lui triturait à la fois le corps et l'esprit.
Lui, qui reniait avec vigueur l'Esprit Céleste, le petit Robespierre d'argile, n’arrivait pas à comprendre pourquoi son esprit, plus encore les pensées de son cerveau, trahissaient ainsi son corps.
-« Naturellement, ‘un’ additionné à ‘un’ faisant deux… », il ne concevait pas que l’un puisse se soustraire à l’autre.
- « Si mon esprit nie mon corps, je ne suis qu’un être de néant !!! Hors le néant ne peut être… ».
Et ainsi, il tournait en rond dans sa cellule en maugréant.
Rien ne pouvait être impossible à ses yeux.
Et pourtant la limite apparaissait.
ll ne pouvait pas sortir de son corps. Plus que les murs, sa prison était intime.
Elle était de chair et de sang.
Et condamné de droit civil, il était damné à y vivre perpétuellement…
- « Même l’autre, Jean Henri dit Latude, à réussit à s’enfuir… ».
La rancune était tenace, il cherchait, cherchait comment se délivrer. Quoiqu’il fasse, pense et dise, il se sentait alors limité de feu en brut.
- « Il y a une solution !!! Papier, crayon !!! Vite !!! ».
Un garde le regarda avec soupçon.
- « S'enfuir dans le rêve...
Une pensée simple qui ne toucherait que le corps.
Mais cela n'entrerait-il pas alors en contradiction avec mes dogmes… et comment en jouir !!!
Ahhhhhhh mortel paradoxe…»
Le marquis arracha sa chemise de coton et la posa à terre. Il prit une plume qu’il trempa dans les excréments d’un de ses anciens compagnons et commença à écrire.
Au bout de quelques sigles il s’écria.
- « Créer s'est s'inscrire dans la réalité. Moi je veux juste rêver. »
- « Fermer les yeux et voir le corps d'une femme » continua t’il.
- « Deux seins en forme de B coller sur mon Torse. », il marqua une pause puis reprit en chuchotant.
- « Les lettres s'enchevêtreront alors comme des corps dans une orgie de mots.
Et ces mots enfanteront des enfants, des enfants qui seront les projections de mes pensées. »
- « Je vais vous casser la mâchoire... vous mordre...séparer une a unes vos dents de vos gencives.
-Avec mes ongles je vais vous crever les yeux, sortir votre pupille de sa cornée et la sucer à même vos paupières écorchées.
Vos rêves rejoindront la réalité et le sang qui donne la vie lavera votre corps...
Peindre une nature vivante pour donner du sens à ma mort.
Vous lisez mes mots, vous me laissez entrer dans votre âme.
OUI ? CONSTANCE* ? C'EST A TOI QUE ? J'ADRESSE CET OUVRAGE ; A LA FOIS L'EXEMPLE ET L'HONNEUR DE TON SEXE, RÉUNISSANT A L’ÂME LA PLUS SENSIBLE L'ESPRIT LE PLUS JUSTE ET LE PLUS ÉCLAIRE, CE N'EST QU'A TOI QU'IL APPARTIENT DE CONNAITRE LA DOUCEUR DES LARMES QU'ARRACHE LA VERTU MALHEUREUSE. »
Le garde entra dans la cellule et le frappa avec rugosité.
- « Sade, retirez vos mains de là. Bête à foutre que vous êtes, même dans un cloaque vous ne pensez qu’à vous agiter le guignon. Parmi les excréments, vous continuez vos singeries !!! La veuve aura raison de vous !!! Et maître Charles-Henri Sanson s’en délectera !!! Ceci est de salut public !!! »
Nouveau coup sur le marquis.
Celui ci était à terre, recroquevillé sur lui-même il riait comme un nouveau-né.
Agiter le guignon… Le mot fit rire le marquis.
Il éructa et le son de son rôt lié à la flatulence de l’endroit, se transforma en une lueur blanche qui par delà ses vêtements, illumina un court instant les ténèbres de sa prison, le délivrant de son corps et lui provoquant un plaisir au-delà de toute jouissance.
- « Et je suis sur que même en enfer, il y a toujours de la vie » dit-il alors en ramassant sa chemise et en la reboutonnant comme on ferme un livre, la collant ainsi à sa peau.
* Justine ou Les malheurs de la vertu est dédié à Marie-Constance Renelle (Mme Quesnet) avec qui Sade était lié depuis août 1790. Cette liaison dura jusqu'à sa mort. Marie-constance était une comédienne surnommée « Sensible ».
- Spoiler:
- Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût!
Comme quand la houle du grnad large,
Remue les fonds les noirs limons,
Soulevée par les vents de Thrace,
Elle roule à l'assaut du rivage.
Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût!
Sur la maison des Labdacides
Je vois dès l'origine s'abattre le malheur,
Un mal qui sans relâche aucune
Frappe les morts et les vivants.
Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût!
Celui chez qui se glisse
Le leurre de ses désirs déments
Ne sort de l'ignorance que lorsque sous ses pieds
Brûle déjà le feu.
Heureux sont ceux qui, du malheur
N'ont pas connu, leur vie durant, le goût!
-----------------------------------------------------------------
Et moi dans tous cela... De vieilles lettres retrouvées m'ont ramenées à l'esprit qu'une femme m’appelait un jour "Marquis"...
J'aimais cela, car dans mon oreille, Marquis rime avec exquis. Tous comme le Laudanum que j'affectionne (merci Artaud), il faut m'utiliser avec substance et délicatesse... au risque d'y trouver un repos plus qu'éternel.
Et j'y mêle des "infiniment petit" (la taille de mon sexe) à des "infiniment grands" (la taille de mon âme).
Fine et féline
elle n'est qu'une ombre dans la cavité
qui habite mon cœur,
l'antre de mes palpitations.
Car il ne faut pas l'oublier,
l'Amour est la petite mort
qui sous l'effet de la prostitution
a troqué un T contre un U,
ce U à qui il manque un C
racolé et noyé dans une autre consonne,
le glas qui sonne la mort.
elle n'est qu'une ombre dans la cavité
qui habite mon cœur,
l'antre de mes palpitations.
Car il ne faut pas l'oublier,
l'Amour est la petite mort
qui sous l'effet de la prostitution
a troqué un T contre un U,
ce U à qui il manque un C
racolé et noyé dans une autre consonne,
le glas qui sonne la mort.
Paradoxalement, j'ai écris le texte d'en haut sur FAD (
Le projet s'inscrit dans l'histoire de Françoise Donatienne, une religieuse enfermée dans un 'In Pace' à la même époque que Sade.
J'en mettrai des extraits ça et là.
La société du vol de Sade m'a toujours fasciné et j'avoue sans rougir que je voue au Marquis, une admiration sans bornes.
Quoique les libertins me plaisent plus que les libertaires, je ne courre pas les boites à partouze et n'est pas Casanova qui veut. Je laisse ce rôle à mon frère qui ho joie du hasard se prénomme "Damien".
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est chouette que ta présentation ne soit finalement pas que musicale.
Te lire egale écouter.
Je ne pensais pas pouvoir découvrir autant de bon sons sur un seul fil... certes je n'ai pas encore tout parcouru.
Je peux ?
Te lire egale écouter.
Je ne pensais pas pouvoir découvrir autant de bon sons sur un seul fil... certes je n'ai pas encore tout parcouru.
Je peux ?
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Non, tu peux poster ce que tu veux, ce lieu ne m'appartient pas. Il n'est pas moi, il est Vous, Nous, Ils et Elles.
A white rabbit is runing in a plain.
Dans les nuages un aigle royal vol et plane.
Ses serres sont aussi coupantes que son regard est perçant.
Et il plonge tête première dans la matière éthérée que sont les nuages.
Il courre.
Il plane.
Le vol les emmène plus haut et plus fort le plus vite possible.
Un crotale qui observe la scène sur un rocher se met à rire de cette scène.
Dès le départ ce vieux sage savait que la course était inégale.
Il l’avait dit haut et fort.
Elle se finira dans un amas de chair et de sang.
Cela était couru d’avance.
En un battement d’ailes, le papillon se brûle aux Lumières.
Il emporte sa proie avec lui, plus haut, plus fort, plus vite…
Il voit ce que jamais aucun lapin ne verra.
Des hauteurs des cimes vertigineuses aux cercle des six croix, du fin fond du détroit de Béring au rite du peyotl chez les Tarahumaras , il sait qu’il participe à un sabbat d’Amour sans fin.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et sinon ca va bien ?
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
tiens, ça a sa place ici!
ΣΦ- Messages : 210
Date d'inscription : 13/03/2013
Localisation : ici même
Chapitre Un ; "Alcmène et Jupiter"
Je suis étendue sur un drap de verdure.
Lorsque je ferme les yeux, je peu entendre, à la hauteur de mes tempes, le sang jaillir de mon cœur vers mon cerveau.
Puis, si je les ouvre brutalement, une lumière jaillit et vient m’assaillir. Elle m’aveugle.
Je suis obligé de lever la main pour ombrager mon regard.
A peine aie-je fais cela que je sens son corps couché tout à côté de moi.
Son corps est aussi chaud que les rayons du soleil qui dardent la peau découverte de mes bras.
Un léger frémissement parcourt mon corps.
Il doit aussi le ressentir car soudain, alors que quelques nuages passent au-dessus de nous, que le vent se met à faire frémir légèrement les foins qui nous entourent, je sens sa main se poser sur mon ventre.
Comme s’il était Jupiter et moi Alcmène, je le laisse me tromper ainsi par l’artifice délicat et enivrant de ses caresses.
Mon ventre est alors en feu.
J’ai fermé les yeux pour me cacher dans l’obscurité.
L’intensité de ses baisers m’a rendu fiévreuse.
Au lieu et place d’un magma de noir, c’est un halètement de couleurs qui sort de ma bouche embrasée.
Une alchimie s’opère en moi.
Les nymphes protectrices de ce champ se jouent de moi. L’une d’elle titille délicatement le bout d’un de mes seins alors qu’une autre descend non moins lascivement, vers le centre de mon être. Tout est concentré en cette partie de mon cœur ou un volcan semble prendre naissance.
Je sens une ondine submerger la dentelle de ma culotte.
Elle me l’enlève à la manière d’une lune qui par son pouvoir sur les marées, pourrait à sa guise faire monter ou descendre le niveau d’une mer.
Puis d’un coup, comme si un océan venait à prendre naissance en moi, sans crier garde, je sens le rivage situé entre mes cuisses perdre des terres et s’ouvrir de plus en plus en deux.
Mon corps frémit à l’image d’un séisme qui ouvrirait la terre et qui déverserait sur le monde le flot incessant de son magma aqueux et sulfureux.
Un halo de soleil éclate dans ma tête.
Mon ventre est en feu.
J’ouvre de nouveau les yeux et le ciel me submerge.
Il se mélange à la terre et me donne l’impression d’être noyé par mes sens.
Le va et vient d’une mer en furie me fait haleter et perdre le souffle.
Mon cœur s’accélère et des petits cris sortent involontairement de ma bouche.
Comme un noyé qui cherche à happer l’air, je geins doucement à l’oreille de celui qui me semble être le seul rocher ou m’agripper.
L’orage passe.
Je sens une écume chaude me pénétrer.
J’ouvre la bouche et fais descendre mes mains le long de son bassin.
D’un geste lent il se libère du havre de mon corps pour me laisser caresser le lieu qu’il vient de quitter. Un sourire arbore comme un soleil nos deux lèvres.
Comme dans un rêve, une réalité plus terre à terre vient alors me tirer des nues pour me réveiller.
Rien n’a changé.
On est toujours dans cette cellule de l’hôpital de Charenton.
On est encore dans l’aile des aliénés pour femmes troublées.
-----------------------------------------
Et demain on reprends la route.
Pour aller voir Marie ou Marilyne ?
La Vierge ou la Putain ?
Et moi, je suis le maquereau de mes émotions.
Heureusement qu'il y a des choses autour de moi qui me semblent plus que biens et justes.
Si j'ai sauvé une vie, une âme je peux bien en tuer d'autres.
Camus l'a dit, "une vie est égale à une vie".
Faut être Juste avec le diable et payer ses dettes.
Nous voguons dans une vie réchauffée au soleil de l'enfer.
Dante elle adore celle qui est pour moi Béatrice.
Sans parler de Giacomo que je prends au mots dans des froufrous de dentelles rouges et blanches.
J'ai un troisième œil sur le sexe, je radote. Comme il est une extension de mon stylo, j'écris à même le foutre et le sang.
Du blanc et du rouge...
Je vous l'avais dit, je fais dans la dentelle.
Et même si on prends une version éthérée de mon existence, que l'on essaye de la compresser entre deux étaux pour en sortir l'essence, le jus de vie qui électrise mon cerveau, peu de monde aura assez de la sienne pour vivre pleinement ma vie.
Dans le jardin d'Eden j'ai fauté.
Et dans ma chute j'ai lâché la main de celle que j'aimais, de peur de l'entrainer avec moi dans le Royaume de Pluton.
N'est pas Proserpine qui veut...
Pour Zofie et Manouchca, place à Giacomo...
Lorsque je ferme les yeux, je peu entendre, à la hauteur de mes tempes, le sang jaillir de mon cœur vers mon cerveau.
Puis, si je les ouvre brutalement, une lumière jaillit et vient m’assaillir. Elle m’aveugle.
Je suis obligé de lever la main pour ombrager mon regard.
A peine aie-je fais cela que je sens son corps couché tout à côté de moi.
Son corps est aussi chaud que les rayons du soleil qui dardent la peau découverte de mes bras.
Un léger frémissement parcourt mon corps.
Il doit aussi le ressentir car soudain, alors que quelques nuages passent au-dessus de nous, que le vent se met à faire frémir légèrement les foins qui nous entourent, je sens sa main se poser sur mon ventre.
Comme s’il était Jupiter et moi Alcmène, je le laisse me tromper ainsi par l’artifice délicat et enivrant de ses caresses.
Mon ventre est alors en feu.
J’ai fermé les yeux pour me cacher dans l’obscurité.
L’intensité de ses baisers m’a rendu fiévreuse.
Au lieu et place d’un magma de noir, c’est un halètement de couleurs qui sort de ma bouche embrasée.
Une alchimie s’opère en moi.
Les nymphes protectrices de ce champ se jouent de moi. L’une d’elle titille délicatement le bout d’un de mes seins alors qu’une autre descend non moins lascivement, vers le centre de mon être. Tout est concentré en cette partie de mon cœur ou un volcan semble prendre naissance.
Je sens une ondine submerger la dentelle de ma culotte.
Elle me l’enlève à la manière d’une lune qui par son pouvoir sur les marées, pourrait à sa guise faire monter ou descendre le niveau d’une mer.
Puis d’un coup, comme si un océan venait à prendre naissance en moi, sans crier garde, je sens le rivage situé entre mes cuisses perdre des terres et s’ouvrir de plus en plus en deux.
Mon corps frémit à l’image d’un séisme qui ouvrirait la terre et qui déverserait sur le monde le flot incessant de son magma aqueux et sulfureux.
Un halo de soleil éclate dans ma tête.
Mon ventre est en feu.
J’ouvre de nouveau les yeux et le ciel me submerge.
Il se mélange à la terre et me donne l’impression d’être noyé par mes sens.
Le va et vient d’une mer en furie me fait haleter et perdre le souffle.
Mon cœur s’accélère et des petits cris sortent involontairement de ma bouche.
Comme un noyé qui cherche à happer l’air, je geins doucement à l’oreille de celui qui me semble être le seul rocher ou m’agripper.
L’orage passe.
Je sens une écume chaude me pénétrer.
J’ouvre la bouche et fais descendre mes mains le long de son bassin.
D’un geste lent il se libère du havre de mon corps pour me laisser caresser le lieu qu’il vient de quitter. Un sourire arbore comme un soleil nos deux lèvres.
Comme dans un rêve, une réalité plus terre à terre vient alors me tirer des nues pour me réveiller.
Rien n’a changé.
On est toujours dans cette cellule de l’hôpital de Charenton.
On est encore dans l’aile des aliénés pour femmes troublées.
-----------------------------------------
Et demain on reprends la route.
Pour aller voir Marie ou Marilyne ?
La Vierge ou la Putain ?
Et moi, je suis le maquereau de mes émotions.
Heureusement qu'il y a des choses autour de moi qui me semblent plus que biens et justes.
Si j'ai sauvé une vie, une âme je peux bien en tuer d'autres.
Camus l'a dit, "une vie est égale à une vie".
Faut être Juste avec le diable et payer ses dettes.
Nous voguons dans une vie réchauffée au soleil de l'enfer.
Dante elle adore celle qui est pour moi Béatrice.
Sans parler de Giacomo que je prends au mots dans des froufrous de dentelles rouges et blanches.
J'ai un troisième œil sur le sexe, je radote. Comme il est une extension de mon stylo, j'écris à même le foutre et le sang.
Du blanc et du rouge...
Je vous l'avais dit, je fais dans la dentelle.
Et même si on prends une version éthérée de mon existence, que l'on essaye de la compresser entre deux étaux pour en sortir l'essence, le jus de vie qui électrise mon cerveau, peu de monde aura assez de la sienne pour vivre pleinement ma vie.
Dans le jardin d'Eden j'ai fauté.
Et dans ma chute j'ai lâché la main de celle que j'aimais, de peur de l'entrainer avec moi dans le Royaume de Pluton.
N'est pas Proserpine qui veut...
Pour Zofie et Manouchca, place à Giacomo...
La vie fugitive (1824)
Chose humaine dure si peu de temps,
Et l’aveugle de Chio
L’a dit en vérité,
L’homme et la feuille d’arbre
Ont le même destin
Mais cette voix, bien peu
L’accueillent dans leur âme. A l’inquiète espérance
Fille de la jeunesse,
Nous prêtons tous asile.
Tant que la fleur est vermeille
De la verte saison,
L’âme vide et superbe
Nourrit en vain mille tendres pensées
Et n’attend la vieillesse ou la mort: jeune et vif,
L’homme n’a pas souci des maux.
Mais bien sot qui ne voit
Combien la jeunesse a des ailes rapides
Et comme du berceau
Est proche le bûcher.
Toi, prêt à poser le pied
Sur le fatal passage
Du règne de Pluton,
Aux douceurs d’aujourd’hui
Confie ta vie si brève.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est beau et fort quand tu fais dans la dentelle dis.
Emouvant...Dans le jardin d'Eden j'ai fauté.
Et dans ma chute j'ai lâché la main de celle que j'aimais, de peur de l'entrainer avec moi dans le Royaume de Pluton.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
en réponse... de Marina Zvétaéva...
Dédicace
Que tu trésailles -
Et tombent des montagnes,
Et monte - l'âme !
Laisse mon chant monter :
Chant de l'entraille,
De ma montagne.
Je ne pourrai
Ni là, ni désormais
Combler l'entraille.
Laisse mon chant monter
Tout au sommet
De la montagne...
Ni erreur - que la passion, ni conte,
Et nul mentir, mais : d'un jour !
Ah ! Si nous étions venus au monde
En terrestres de l'amour !
Ah ! Si tout bonnement, d'un sens sûr :
Ca ? - colline ! Mamelon !
(A l'attrait pour le gouffre on mesure,
Dit-on, le niveau des monts.)
Dans les touffes de bruyère fauve,
Les souffrants îlots de pins...
- Prends, je suis tien !
Hélas ! La famille douce, ronde,
Les gazouillis qu'eux savourent...
Puisque nous sommes venus au monde
En célestes de l'amour !
Que tu trésailles -
Et tombent des montagnes,
Et monte - l'âme !
Laisse mon chant monter :
Chant de l'entraille,
De ma montagne.
Je ne pourrai
Ni là, ni désormais
Combler l'entraille.
Laisse mon chant monter
Tout au sommet
De la montagne...
Ni erreur - que la passion, ni conte,
Et nul mentir, mais : d'un jour !
Ah ! Si nous étions venus au monde
En terrestres de l'amour !
Ah ! Si tout bonnement, d'un sens sûr :
Ca ? - colline ! Mamelon !
(A l'attrait pour le gouffre on mesure,
Dit-on, le niveau des monts.)
Dans les touffes de bruyère fauve,
Les souffrants îlots de pins...
- Prends, je suis tien !
Hélas ! La famille douce, ronde,
Les gazouillis qu'eux savourent...
Puisque nous sommes venus au monde
En célestes de l'amour !
ΣΦ- Messages : 210
Date d'inscription : 13/03/2013
Localisation : ici même
Tribute to Ygor Ra(gon)d(a)in
Tribute to the cat
- « As-tu déjà pensé au suicide » quémanda Ygor Ra(gon)d(a)in à dieu pendant sa semi-inconscience.
- « Je me tuerai avant que cela n’arrive !!! » rétorqua alors ce dernier.
Dieu tira une nouvelle bouffée de cigare. Il attendit quelques seconde avant de demander à Ygor ce qu’il comptait mettre en place pour arriver à stopper définitivement le temps et écrire enfin son premier roman.
Ce dernier haussa les épaules, prit un air assez niait et sourit béatement.
Cela exaspéra au plus au point le pontife qui décida qu’il était temps de le renvoyer sur terre.
Ce qui en passant, allait nous permettre, à moi d’écrire, à vous de lire et de connaître la suite des aventures passionnantes et enivrantes que vécurent ensemble Victor Mégot et Ygor Ra(gon)d(a)in.
- « Bon, ce n’est pas tout. C’est pas que je m’ennuie, mais je vais te réanimer là.
On t’attend en bas et j’ai un brain-trust dans quinze minutes. Je dois me concerter avec quelques seins…euh… », dieu sembla assez gêné par cette dernière révélation, mais dans son infinie puissance, il fit tout pour qu’il n’en parut rien.
Ygor se laissa donc berner et il ne perçut pas volontairement le sens caché de ces derniers mots…
- « …et faut que tu rentres, tu vas être en retard. N’oublie pas le service que tu dois rendre à Victor!!! »
A peine ces derniers mots étaient-ils prononcés qu’il renvoya dans une gerbe de lumière Ygor sur terre. Ce dernier se réveilla alors au pied du réverbère qu’il venait de percuter. Un chien était entrain d’uriner sur ledit bec de gaz.
En un quart de seconde montre en main, Ygor se leva et évita le pire.
- « Le temps, le temps… ».
A peine réveillé, Ygor avait déjà ce mot à la bouche.
- « Le temps, le temps…vite, il faut que je le rattrape.»
Cela décidément tournait à l’obsession chez lui !!!
S’il continuait ainsi à fréquenter assidûment Victor Mégot, lui aussi serait en passe de devenir comptable au ‘Ministère du Temps’.
Qui sait même, par son embonpoint et sa bonhomie, il prendrait peut être la place de Victor !!!
Quoiqu’il en soit, pendant que je vous exposais cette digression cher lecteur, une bosse venait de prendre naissance sur le crane de notre ami. Elle avait la forme d’un œuf et faisait apparaître une légère protubérance sur le haut de son chapeau.
- « Non plus et pourtant encore. Il s’en faudrait de peu. Ou aie-je mit ce mandat foutriquet de foutriquet (j'ai pas écris Fourniret!!!)!!! Le voilà, il faut que je me dépêche !!!»
Et Ygor reprit la route en courant à son habitude à l’envers sur les trottoirs, pour une raison que je vous ai déjà explicité précédemment ami lecteur… (page 03, alinéa 5 selon les différentes éditions…).
Le mandat qu'Ygor devait porter était d’une importance capitale.
Il émanait du Commissariat à la Censure (le C.C. pour les intimes).
Il semblait selon ce dernier, qu’une lettre diffamatoire était entrain de ravager les esprits dans la région XvyZ02 de la cité.
Pour stopper l’épidémie, il fallait mettre au plus vite la main sur la personne qui avait rédigé ce courrier. Dans cet optique, le Ministère du Temps (et c’est là que Victor Mégot entre en scène) devait négocier avec les pointeuses et trotteuses des horloges un arrêt du temps.
Ou si cela n’était pas possible, faire que que ces dernières ralentissent leur activité dans les zones contaminées le temps que les équipes du C.C. fassent leur travail.
Bref, il fallait gagner du temps sur le temps, tout mettre en place pour que la contamination ne se propage pas.
Seul Victor Mégot pouvait au Ministère réussir cet exploit. Et Ygor était missionné pour lui porter au plus vite cette missive !!! Encore une fois pour le bien collectif, l’ami Ygor se devait d’aller plus vite que le temps.
De sa prestance et de la rapidité de ses actions dépendait le bon fonctionnement de la société.
Il devait porter au plus vite ce mandat à son ami Victor pour qu’il le mette en l’instant en application.
C’est dire si la ville était dans de ‘beaux draps’ (ironie non feinte du narrateur)…
Mais de quoi parlait cette lettre au fait ?
Vous comme moi lecteur êtes bien curieux !!! La curiosité est une qualité rare en nos temps de transparence et il faut l’entretenir !!! Voilà pourquoi je vais vous informer de ce que contenait cette lettre qui était, il faut le dire, nullement top secret, vu que le commissariat à la censure en avait eu vent et qu’elle était placardée ça et là sur certains murs de la cité.
Pour sa part, notre ami Ygor l’avait reçu la veille sur son livre électronique à purulence solaire. Il s’était comme chaque matin branché sur l’espace réservé au ‘Ministère du Temps qui Passe’ pour parler à son ami Victor Mégot. Il avait eu alors son œil attiré, que dis-je titillé (le terme est plus juste) par un message qui lui était destiné et qui portait comme titre licencieux : ‘Clique sur mon minou avec ta souris et tu verras ma grosse chatte...’
Comme tout le monde le pense, il cliqua sur le lien, l’œil vitreux et la salive à la main pour prendre à sa plus grande stupeur et aussi dans un cris de désespoir connaissance de ce message.
A défaut de voir une chatte obèse comme le laissait entendre le titre mensonger de ce message attrape gogos, Ygor Ra(gon)d(a)in lu ces mots…
« Dieu est infini. Il se confond avec un zéro comme avec sa propre ombre qui elle-même est infinie. Et s’il fallait s’arracher notre cœur que resterait-il donc pour faire marcher notre mâchoire et ainsi mastiquer le temps… »
Du reste, ce message était aussi placardé sur des affiches format A5 qui étaient collées sur de nombreux murs et corridors de la cité. Le commissaire à la censure en avait été informé et il avait envoyé ses forces pour les faire arracher et mettre en état d’arrestation post-circulaire son prétendu auteur.
Si le message qu'Ygor venait de lire ne vous a été transmit qu’en partie sur le texte que vous êtes entrain de lire, c’est qu’au moment ou je vous le retranscrivais, la suite a été brûlée sous mes yeux par l’équipe 491, corps d’élite des extincteurs de pensées.
Alors que Victor Mégot venait de s’installer tranquillement dans le fauteuil gras du tramway 194 qui l’amenait tranquillement à son bureau, il ne savait pas encore quelle était la nouvelle que lui portait à grande enjambée son ami Ygor.
Des oiseaux fluorescents étaient perchés sur les paraboles des buildings et Victor les regardait avec étonnement. Il avait toujours rêvé d’être un oiseau pour se mettre à l’abri du temps.
Il se mit alors à penser à Victoria. La belle Victoria…
A cette heure de la matinée, elle devait déjà faire du patin à roulette sur le toit de son immeuble.
Qu’elle femme sensationnelle elle était !
---------------------------------------------------------------
Voilà, vous allez tous savoir de la vie du chat.
Et oui, c'est moi qui ai en mes mains sa dixième vie.
Celle de papier.
Car les chats n'ont pas neuf vies, mais dix !!!
Ils laissent penser aux humains que c'est neuf, mais non, c'est dix.
- « As-tu déjà pensé au suicide » quémanda Ygor Ra(gon)d(a)in à dieu pendant sa semi-inconscience.
- « Je me tuerai avant que cela n’arrive !!! » rétorqua alors ce dernier.
Dieu tira une nouvelle bouffée de cigare. Il attendit quelques seconde avant de demander à Ygor ce qu’il comptait mettre en place pour arriver à stopper définitivement le temps et écrire enfin son premier roman.
Ce dernier haussa les épaules, prit un air assez niait et sourit béatement.
Cela exaspéra au plus au point le pontife qui décida qu’il était temps de le renvoyer sur terre.
Ce qui en passant, allait nous permettre, à moi d’écrire, à vous de lire et de connaître la suite des aventures passionnantes et enivrantes que vécurent ensemble Victor Mégot et Ygor Ra(gon)d(a)in.
- « Bon, ce n’est pas tout. C’est pas que je m’ennuie, mais je vais te réanimer là.
On t’attend en bas et j’ai un brain-trust dans quinze minutes. Je dois me concerter avec quelques seins…euh… », dieu sembla assez gêné par cette dernière révélation, mais dans son infinie puissance, il fit tout pour qu’il n’en parut rien.
Ygor se laissa donc berner et il ne perçut pas volontairement le sens caché de ces derniers mots…
- « …et faut que tu rentres, tu vas être en retard. N’oublie pas le service que tu dois rendre à Victor!!! »
A peine ces derniers mots étaient-ils prononcés qu’il renvoya dans une gerbe de lumière Ygor sur terre. Ce dernier se réveilla alors au pied du réverbère qu’il venait de percuter. Un chien était entrain d’uriner sur ledit bec de gaz.
En un quart de seconde montre en main, Ygor se leva et évita le pire.
- « Le temps, le temps… ».
A peine réveillé, Ygor avait déjà ce mot à la bouche.
- « Le temps, le temps…vite, il faut que je le rattrape.»
Cela décidément tournait à l’obsession chez lui !!!
S’il continuait ainsi à fréquenter assidûment Victor Mégot, lui aussi serait en passe de devenir comptable au ‘Ministère du Temps’.
Qui sait même, par son embonpoint et sa bonhomie, il prendrait peut être la place de Victor !!!
Quoiqu’il en soit, pendant que je vous exposais cette digression cher lecteur, une bosse venait de prendre naissance sur le crane de notre ami. Elle avait la forme d’un œuf et faisait apparaître une légère protubérance sur le haut de son chapeau.
- « Non plus et pourtant encore. Il s’en faudrait de peu. Ou aie-je mit ce mandat foutriquet de foutriquet (j'ai pas écris Fourniret!!!)!!! Le voilà, il faut que je me dépêche !!!»
Et Ygor reprit la route en courant à son habitude à l’envers sur les trottoirs, pour une raison que je vous ai déjà explicité précédemment ami lecteur… (page 03, alinéa 5 selon les différentes éditions…).
Le mandat qu'Ygor devait porter était d’une importance capitale.
Il émanait du Commissariat à la Censure (le C.C. pour les intimes).
Il semblait selon ce dernier, qu’une lettre diffamatoire était entrain de ravager les esprits dans la région XvyZ02 de la cité.
Pour stopper l’épidémie, il fallait mettre au plus vite la main sur la personne qui avait rédigé ce courrier. Dans cet optique, le Ministère du Temps (et c’est là que Victor Mégot entre en scène) devait négocier avec les pointeuses et trotteuses des horloges un arrêt du temps.
Ou si cela n’était pas possible, faire que que ces dernières ralentissent leur activité dans les zones contaminées le temps que les équipes du C.C. fassent leur travail.
Bref, il fallait gagner du temps sur le temps, tout mettre en place pour que la contamination ne se propage pas.
Seul Victor Mégot pouvait au Ministère réussir cet exploit. Et Ygor était missionné pour lui porter au plus vite cette missive !!! Encore une fois pour le bien collectif, l’ami Ygor se devait d’aller plus vite que le temps.
De sa prestance et de la rapidité de ses actions dépendait le bon fonctionnement de la société.
Il devait porter au plus vite ce mandat à son ami Victor pour qu’il le mette en l’instant en application.
C’est dire si la ville était dans de ‘beaux draps’ (ironie non feinte du narrateur)…
Mais de quoi parlait cette lettre au fait ?
Vous comme moi lecteur êtes bien curieux !!! La curiosité est une qualité rare en nos temps de transparence et il faut l’entretenir !!! Voilà pourquoi je vais vous informer de ce que contenait cette lettre qui était, il faut le dire, nullement top secret, vu que le commissariat à la censure en avait eu vent et qu’elle était placardée ça et là sur certains murs de la cité.
Pour sa part, notre ami Ygor l’avait reçu la veille sur son livre électronique à purulence solaire. Il s’était comme chaque matin branché sur l’espace réservé au ‘Ministère du Temps qui Passe’ pour parler à son ami Victor Mégot. Il avait eu alors son œil attiré, que dis-je titillé (le terme est plus juste) par un message qui lui était destiné et qui portait comme titre licencieux : ‘Clique sur mon minou avec ta souris et tu verras ma grosse chatte...’
Comme tout le monde le pense, il cliqua sur le lien, l’œil vitreux et la salive à la main pour prendre à sa plus grande stupeur et aussi dans un cris de désespoir connaissance de ce message.
A défaut de voir une chatte obèse comme le laissait entendre le titre mensonger de ce message attrape gogos, Ygor Ra(gon)d(a)in lu ces mots…
« Dieu est infini. Il se confond avec un zéro comme avec sa propre ombre qui elle-même est infinie. Et s’il fallait s’arracher notre cœur que resterait-il donc pour faire marcher notre mâchoire et ainsi mastiquer le temps… »
Du reste, ce message était aussi placardé sur des affiches format A5 qui étaient collées sur de nombreux murs et corridors de la cité. Le commissaire à la censure en avait été informé et il avait envoyé ses forces pour les faire arracher et mettre en état d’arrestation post-circulaire son prétendu auteur.
Si le message qu'Ygor venait de lire ne vous a été transmit qu’en partie sur le texte que vous êtes entrain de lire, c’est qu’au moment ou je vous le retranscrivais, la suite a été brûlée sous mes yeux par l’équipe 491, corps d’élite des extincteurs de pensées.
Alors que Victor Mégot venait de s’installer tranquillement dans le fauteuil gras du tramway 194 qui l’amenait tranquillement à son bureau, il ne savait pas encore quelle était la nouvelle que lui portait à grande enjambée son ami Ygor.
Des oiseaux fluorescents étaient perchés sur les paraboles des buildings et Victor les regardait avec étonnement. Il avait toujours rêvé d’être un oiseau pour se mettre à l’abri du temps.
Il se mit alors à penser à Victoria. La belle Victoria…
A cette heure de la matinée, elle devait déjà faire du patin à roulette sur le toit de son immeuble.
Qu’elle femme sensationnelle elle était !
---------------------------------------------------------------
Voilà, vous allez tous savoir de la vie du chat.
Et oui, c'est moi qui ai en mes mains sa dixième vie.
Celle de papier.
Car les chats n'ont pas neuf vies, mais dix !!!
Ils laissent penser aux humains que c'est neuf, mais non, c'est dix.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Lettre trouvée sur le corps d'un pauvre bougre pendu à une plaque d'égout rue de la rue de la Vieille-Lanterne un soir de printemps.
Un frère de corde qui sut "délier son âme dans la rue la plus noire qu’il pût trouver" comme l'a dit un autre ami de longue date.
Crénom.
Une bague plantée en bout de doigt, sur le sourire d'une sirène maritime.
Elle est noyée de flot qui en larme font que les marins rament jusqu'à elle.
-----------------------------
De mes 33 ans je peux m'arrêter posément et jeter un œil amusé sur ma vie passée.
Un tiers de vie déjà consumé...fatalement, cela laisse une part de regrets...mais de joies aussi.
Un monde qui ne correspond pas à ce que je désirerais, des ennuis abscons à répétitions...et le sentiment de n'être que de passage...
Bref que du bonheur.
Pourtant, la nuit surtout, quand je ferme les yeux dans le noir ambiant, quand je me dis que finalement la mort n'est pas loin, je me met étrangement à sourire. Pourquoi ?
Une petite voix me tire de ma morosité, un petit mot à répétition apparaît...discret dans les ténèbres ambiants...'je t'aime', comme un soufflement de vent sur une flamme vacillante.
J'ai dis la nuit surtout, en fait non, ce petit mot apparaît aussi la matinée, à l'aurore en guise de petit déjeuner. Le matin il m'aide à me lancer sur les routes, un 'je t'aime' accompagné d'un baisé me permet de passer une bonne journée.
Le soir, le matin...et même le midi grâce à cette petite invention bénite par tout les dieux.
Ta voix n'est plus voix, elle devient pour moi mélopée.
Ce chant pareil à celui des sirènes me fait dire que finalement des jours meilleurs existent car tu es là.
Cette petite voix qui d'un sourire se transforme en rire, qui une nuit d'un 19 mai 2009 s'est mise à hurler, se déchirer pour donner la vie, cette voix qui est comme l'eau pour la fleur, l'ivresse pour l'ivrogne...cette voix qui pour moi respire la vie...
Dès lors, pourquoi me marier.
Pour te dire combien ton rire finalement est plus fort que le reste.
Combien le plaisir que tu me donnes à chaque réveil, à chaque couché, à chaque midi efface tous les malheur du monde.
Entre nous une alchimie s’opère.
Un enfant est né.
Pour certain cela s'appelle l'amour.
Si cela est vrai, je peux donc dire que je t'aime.
Je t'aime ma bienaimée.
Pour te dire combien ton rire finalement est plus fort que le reste.
Combien le plaisir que tu me donnes à chaque réveil, à chaque couché, à chaque midi efface tous les malheur du monde.
Entre nous une alchimie s’opère.
Un enfant est né.
Pour certain cela s'appelle l'amour.
Si cela est vrai, je peux donc dire que je t'aime.
Je t'aime ma bienaimée.
Comme quoi quitte à faire une connerie, autant la faire en chanson !!!
Et qui saura m'aimer dans cette vie noire emplie d'étoiles.
Les soleils s'éteignent en ce début de siècle.
Elle nous vous ils, je choisis toujours des histoires sans sens.
Reprenons.
ELLE, elle n'est plus. Et pourtant elle fut mariée et oups, elle n'est plus là.
Fane le lit...
Ensuite, L n'est plus là non plus.L'orée du lit...
Pourquoi, circonstances atténuantes.Ensuite, là, Mail lu et envie de soleil, mais elle aussi n'est pas.
Mêle le lit.
Non de non. En plein dans le milles d’Émile. J'ai le cœur atrophié en perfusion d'amour. Bière et bière et bière. Sarah ou Manon, la liste est longue comme un bras de mer.
Sans parler des peaux qui en pinceau "eyelinent" les yeux du vent d'un trait de volupté couvert de sable.
Trop de parfums,
trop d'illusions
pour parer et farder
nos fins.
La faim
qui fait qu'en ce moment,
cet instant,
j'ai envie de te pétrir
d'adoucir la pâte
de ta vie.
qui fait qu'en ce moment,
cet instant,
j'ai envie de te pétrir
d'adoucir la pâte
de ta vie.
Et que tu me manges
en sang,
sans fin,
toi qui là
hante mon esprit.
en sang,
sans fin,
toi qui là
hante mon esprit.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
.
Dernière édition par doom le Sam 27 Juil 2013 - 0:14, édité 1 fois
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La Morale se moque de la morale.
La colère est mauvaise conseillère.
Je ne suis pas un satyre et je n'ai violé personne.
Quand au reste, je l'ai déjà dis, crachez sur moi, vomissez sur moi, violez moi, malmenez moi, inondez moi de sperme et d'excréments, faites, faites, faites le avec volupté et satisfaction.
Je ne suis plus de ce monde et les mots ou coups que vous porterez à mon encontre vous permettrons d'atteindre les Cieux. Hier j'ai pleuré avec les anges et j'ai compris le malheur qui était le miens.
Ma vie est en hic hoc, elle crapahutera et had en hoc et je mourrai avant vous.
Tout est écris.
Je crache du sang par la bouche et pleure des larmes sans sel, sans saveurs.
Abject, je le suis et je le revendique.
Nihiliste est un métier et ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu.
Lisez moi, détruisez moi, déstructurez moi mais par pitié, ne vous plaigniez pas de moi, je vous avais prévenu.
D'ailleurs, ma signature le dis ; "Vous qui entrez ici laissez toute espérance..."
PS ; j'aime d'amour une personne qui ne me le rends pas,
d'autre sont "physiquement intelligentes"... (je l'ai placé celle là) et elles cèdent à mes avances.
Enfin, d'autres ne font rien car on a beau dire, on a beau faire, je ne force personne à coucher avec moi, ni plus ni moins...
Dernière citation ; "Celui qui croit tromper sa maîtresse est bien trompé".
Et prenez moi pour un P.N., un B.N. si le coeur vous en dit, si vous voulez me voir comme cela, en un sens cela me donnera consistance. Gonflera le vide de ma baudruche d'une haine qui me donnera des ailes ou alors, qui provoquera au plus vite ma chute.
C'était à la moitié du trajet de la vie;
Je me trouvais au fond d'un bois sans éclaircie,
Comme le droit chemin était perdu pour moi.
Ah ! que la retracer est un pénible ouvrage,
Cette forêt épaisse, âpre à l'œil et sauvage,
Et dont le seul penser réveille mon effroi !
Tâche amère ! la mort est plus cruelle à peine;
Mais puisque j'y trouvai le bien après la peine,
Je dirai tous les maux dont j'y fus attristé.
Je ne sais plus comment j'entrai dans ce bois sombre,
Tant pesait sur mes yeux le sommeil chargé d'ombre,
Lorsque du vrai chemin je m'étais écarté.
Mais comme j'atteignais le pied d'une colline,
Au point où la vallée obscure se termine,
Qui d'un si grand effroi m'avait poigné le cœur,
Je levai mes regards : sur son épaule altière
Le mont portait déjà le manteau de lumière
De l'astre qui partout guide le voyageur.
Alors fut apaisée en mon âme inquiète,
Dans le lac agité de mon cœur, la tempête
Que cette affreuse nuit avait fait y gronder.
Et tel un malheureux échappé du naufrage,
Sorti tout haletant de la mer au rivage,
Se retourne en tremblant et reste à regarder;
A peine de mes sens je recouvrais l'usage,
Je me tournais pour voir encore ce passage
D'où personne jamais n'est revenu vivant.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
.
Dernière édition par doom le Sam 27 Juil 2013 - 0:15, édité 1 fois
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J’ai besoin d’un petit éclaircissement, car, étant assez limité, je ne comprends pas tout.
Si je lis le post de MEP, c’est juste un mec sans intérêt pour moi dont la fréquentation m’importe peu. J’imagine qu’il en a autant à mon service et c’est très bien ainsi.
Je vois qu’il lui est reproché d’avoir couché avec la femme d’un z qu’il doit rencontrer prochainement. Je suis assez partisan de garder ce qui se passe dans les lits à l’abri des chambres à coucher, mais il semble dans ce cas de bon aloi d’y faire participer le public. Puisqu’il en est ainsi, je m’immisce.
Je reprends donc : « il lui est reproché d’avoir couché avec la femme d’un z qu’il doit rencontrer prochainement ».
Ceci soulève quelques questions :
- Si ce n’avait été la femme d’un z, l’événement aurait-il pu passer sous silence ?
- S’il n’avait pas du rencontrer le z en question par après, en aurait-il été de même ?
- La femme en question n’était-elle pas majeure et en possession de son libre-arbitre ?
- S’il s’avère que la question du libre-arbitre peut être débattue dans la mesure où la donzelle aurait été manipulée par MEP, je me demande alors combien d’écrits de MEP il vous faudra encore pour vous rendre compte que ce mec est un manipulateur ?
Vous voudrez dans vos réponses faire preuve d’un minimum de raison en vous abstenant de toute compromission affective. Je vous en remercie.
MEP, si je dois te reconnaître un talent, c’est celui de te victimiser. J’aurais un semblant de cœur, il n’est pas impossible qu’un de mes cheveux puisse avoir l’idée de te plaindre. Heureusement, il n’en est rien.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
MEP, si je dois te reconnaître un talent, c’est celui de te victimiser. J’aurais un semblant de cœur, il n’est pas impossible qu’un de mes cheveux puisse avoir l’idée de te plaindre. Heureusement, il n’en est rien.
Gimli, bien heureux de te le lire.
Il faut dire ensuite que comme le dit Dana Scully ; "La vérité est ailleurs" et que mon self-estime n'en est plus là ou il doit se placer.
Pour le reste, c'est comme le feu, il faut s'y brûler pour savoir ne plus mettre la main sur la plaque chauffante.
Admettons.
Posons.
Osons.
- Si ce n’avait été la femme d’un z, l’événement aurait-il pu passer sous silence ?
Oui, est reste à voir ce que l'on appelle être "la femme de". Déjà, comme je l'ai dis je ne suis pas un "serial violeur". Et encore, comme je ne force personne à coucher avec ma putride personne je ne vois pas l'autre comme un objet mais plutôt comme un être doué de conscience et qui est responsable de ses actes.
- S’il n’avait pas du rencontrer le z en question par après, en aurait-il été de même ?
Euh, il faut dire que lors de mes ébats sous la couette, je ne savais pas qu'elle était "la femme" de celui qui est. Puis bon, parlons, parlons, effeuillons les fleurs de la marguerite. Admettons que je couche, copule, déverse mon sperme dans les cons de toutes celles qui passent à ma portée. Si elles sont consentantes, majeures et épanouies, dites moi ou est le mal.
Des années de puanteur catholique font que depuis que je n'existe plus, je fais mienne la phrase de Pascal.
"La morale se moque de la morale".
Et encore, quitte à déchirer mes livres de philo, le brave Emmanuel (le philosophe, pas le film érotique...), "Un ciel étoilé au dessus de moi et la Morale Universelle en moi"... j'lai détourné cette phrase, dans ma voix elle donne ; "Un ciel sans étoile au dessus de moi et la morale universelle en dehors de moi".
- La femme en question n’était-elle pas majeure et en possession de son libre-arbitre ?
Déjà répondu plus haut. Et après, si on est des machines à reproduction chromosomique, de un, heureusement que je n'ai pas la garde de mon enfant, j'en ferai un monstre. De deux, (j'en retiens trois), heureusement que je met toujours des capotes pour me protéger et protéger l'autre!!!
- S’il s’avère que la question du libre-arbitre peut être débattue dans la mesure où la donzelle aurait été manipulée par MEP, je me demande alors combien d’écrits de MEP il vous faudra encore pour vous rendre compte que ce mec est un manipulateur ?
Et si l'inverse était vrai. Et si en fait la donzelle en question était la femme de personne et que la personne qui souffre, car on a beau dire, on a beau faire j'aime pas la douleur et faire souffrir les gens... et si donc, cette donzelle avait juste utilisé mon corps comme un "gode humain" pour signaler à des personnes qui fantasment au lieu de vivre qu'elle n'était pas à eux, qu'elle était libre et qu'elle n'était pas leur femme.
Bref, si pour un coup le P.N. que je suis, (En fait, je préfère P.M. ; prostate magnifique) avait été le dindon de la farce...
Oui écrire est mon métier... Alors rêvons...
Quand même hier, et là je n'invente rien.
Une personne m'a appellé à 3h30 du matin, je ne dormais pas et j'étais seul chez moi.
Pour me demander si cette zebrette n'était pas sa femme.
Je connais un ange qui si il lit cela va exploser de rire.
Oui comme me l'a dit une amante, "je ne suis pas romantique, je suis romanesque!!!"
Et hier avec Orlando de Rudder on se disait que l'on regrettait l'époque des duels.
http://www.gallimardmontreal.com/catalogue/livre/le-traite-des-traites-rudder-de-orlando-9782709616027
Ben je relance la mode.
Allez, si j'ai bafoué l'honneur d'une dame, lancez moi un duel.
Peut importe l'arme, moi qui rêve d'un "Suicide by cop", je serai heureux que l'on me perfore la peau.
Pour une fois que ce n'est pas moi qui pénétrerai un être, mais qu'un bout de fer me pénétrera, que dire sinon ; "Ultime jouissance".
Si duel il y a, je prends Mjöllnir et Gimli comme témoin, j'aime les handicap, qu'on ne dise pas que même au sabre, au fleuret, le combat était truqué.
Ou même au poings, cela ne me dérange pas.
Merci à ceux qui prennent le temps de m'appeler pour prendre de mes nouvelles, je vais bien.
Et oui, encore une fois des parties de ma vie "on the plazza publica".
N'est pas MEPU(te) qui veut.
Quoique j'ai vécu pire...
Un loulou qui appelle mon ex-femme dans le but de coucher avec elle et qui lui explique mes frasques sexuelles... classe non comme comportement. Mais oui, c'est moi le P.N., je suis con!!!
Yeah, sex, drugs and rock & roll.Je suis assez partisan de garder ce qui se passe dans les lits à l’abri des chambres à coucher, mais il semble dans ce cas de bon aloi d’y faire participer le public.
Mon lit est une arène en fait ou viennent se déchiqueter les fauves.
(Le pire c'est que je n'ai pas de lit, mais un hamac...)
Et pour ceux qui doutent encore, regardez mon avatar... Pas de couleurs, du noir, du blanc... le bébé est translucide, il accroche un message en lui.
Dernière édition par Mis En Pate Unchained le Dim 28 Avr 2013 - 16:45, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
- Si tu ne sais pas quoi faire
Tu n’as qu’à faire le chat
Tu n’as qu’à perdre un bras
Sauter dans un fossé
T’engager dans l’armée
Te prendre pour un bourreau
Ou te laisser crever
Si tu ne sais pas quoi faire
Fais donc n’importe quoi
Fais des tours sur toi
Si tu ne sais pas quoi faire
Si tu ne sais pas quoi faire
Fonce dans un trottoir
Gratte tes doigts jusqu’à sang
Rase ta tête à blanc
Va voler des vieillards
Va donc violer des gens
Si tu ne sais pas quoi faire
Du mal autour de toi
Tout ça t’occupera
Si tu ne sais pas quoi faire
Tu n'as qu'à tuer ta mère,
Si tu ne sais pas quoi faire,
Tu n'as qu'à te flinguer.
Si tu ne sais pas quoi faire
Tape ton prof de yoga
Bouffe de la mort aux rats
Défais tout un canevas
Si t’es assez stupide
Tu peux faire le malheur
Des gens autour de toi
Tout ça t’occupera
Si tu ne sais pas quoi faire
Tu n’as qu’à rire de toi
Si tu ne sais pas quoi faire
Bloque les ascenseurs
Simule Alzheimer
Dors sous une voiture
Plonge sur du béton
Si t’as la tête dure
Il restera ton menton
Pour crier des injures
Si tu ne sais pas quoi faire
Va brûler en enfer
Si tu ne sais pas quoi faire
Attache toi aux poteaux
Refais tout comme hier
Noie toi dans un sceau
Bois l’eau du pédiluve
Bois l’eau des pissotières
Fais naître le mépris
Dans les yeux de tes frères
Si tu ne sais pas quoi faire
À tords ou à raison
Prends- moi pour un con
Tu n'as qu'à tuer ta mère,
Si tu ne sais pas quoi faire,
Tu n'as qu'à te flinguer.
Tu n'as qu'à tuer ta mère,
Si tu ne sais pas quoi faire,
Tu n'as qu'à te flinguer.
Personnages par ordre d’entré en scène.
Premier Conspirateur ; Caïn.
Second Conspirateur ; S’hala.
Troisième Conspirateur ; Safo.
Voix off derrière le rideau ; Abel.
Abel.
Béatrice.
Béatrice.
Première Ménade.
Deuxième Ménade.
Troisième Ménade.
Le maître de cérémonie ; Zagreus.
Deuxième Ménade.
Troisième Ménade.
Le maître de cérémonie ; Zagreus.
Une voix inconnue.
Premier Chef de clan.
Deuxième Chef de clan.
Troisième Chef de clan.
Acte I ; L’enfer, c’est les autres…
L’annonce ; scène 01
Le rideau est tiré et la salle est plongée dans le noir complet.
Pendant que le premier conspirateur parle la lumière revient petit à petit. Au fur et à mesure qu’elle monte, l’on aperçoit dans la pénombre deux autres conspirateur encapuchonnés.
Premier Conspirateur ; Abel est mort
Second Conspirateur ; Comment cela se peut-il ?
Premier Conspirateur ; Peu importe, il est mort.
Second Conspirateur ; Non, cela ne se peut pas, c’est sûrement un mensonge pour nous affaiblir.
Nos ennemis sont assez fourbes pour ce genre de rumeur.
Premier Conspirateur ; Et aussi assez nombreux pour y arriver.
Certains des nôtres racontent qu’il est mort assassiné, d’autres empoisonné.
Dans le fond la forme importe peu. Seul le drame compte…
Second Conspirateur ; Je ne peux croire ces mots.
Te rends tu bien compte de leur portée.
Leur apporter confiance c’est donner la mort à notre mouvement.
Premier Conspirateur ; La mort, la belle affaire…
Le mouvement reste intact, l’action continuera avec ou sans Abel. Avec ou sans Toi. Avec ou sans Moi.
L’action est en dehors du temps ; là n’est pas la question.
Abel est mort.
La vie a une fin et Abel en est le début.
Là est la seule question, le seul véritable problème.
Arrive en courant un autre conspirateur, il s’arrête au niveau des deux autres et parle au premier en haletant, du moins au début pour reprendre de plus en plus son souffle..
Troisième Conspirateur ; Abel est mort, Abel est mort.
Entends tu cela Caïn, entends tu mes paroles, il est mort ; notre chef n’est plus pour poursuivre le combat.
Premier Conspirateur ; Je le sais, je le sais.
Mais toi, comment le sais tu ?
Troisième Conspirateur ; Lors de la grande embuscade, j’ai tout vue de mes propres yeux .
Morza lui a planté son couteau dans le dos avant de retourner l’arme contre lui-même.
J’entends encore le cri sourd d’Abel quand l’arme s’est plantée en lui ; j’en ai encore l’échine toute bourdonnante de douleur.
Second Conspirateur ; Et tu n’as rien pu faire pour empêcher ce malheur ?
Troisième Conspirateur ; Je tenais mon poste d’observateur.
C’est juste au moment ou l’Empereur allait entrer dans l’avenue que je me suis retourné pour les prévenir et que j’ai vue Morza planter son poignard dans le dos D’Abel ; je me suis précipité sur eux mais le drame était déjà noué. Les autres gars ont à ce moment quitté leur poste pour mener l’attaque ; moi, je n’ai eut le temps que de frapper le traître au visage, et encore, je doute qu’il ait senti la colère de mon coup, son poignard s’était déjà retourné contre lui, siégeant dans le creux de son ventre.
Second Conspirateur ; Qu’allons nous donc devenir, qu’allons nous donc devenir sans Abel.
Voix Off de derrière le rideau ; (Les conspirateurs ne l’entendent pas.)
Vous allez devenir ce que vous êtes.
Pas grand chose.
Poussière dans le vent, mouvement inconstant de Révolution. Âmes en délire. Cela est vrai, je suis mort.
Mort tué par mon frère Morza.
Ils parlent d’assassinat et de trahison, les pauvres vers, n’ont-ils pas encore compris que la vie dans toute sa fourberie est la seule coupable, la seule traîtresse.
Morza n’a fait qu’accélérer mon destin.
Mais, que se passe t-il, je suis mort, mon corps est froid et je peut encore agiter mon âme.
Qu’elle est donc cette diablerie.
Le repos, le repos, je me suis battu toute ma vie pour le repos et la tranquillité mais même dans l’au-delà je ne peu y aspirer ; qu’elle est donc cette malédiction, cette chaleur, ce…?
Premier Conspirateur ; L’action doit continuer. Abel étant mort, Gorza sera notre chef.
C’est à lui que revient le pouvoir de nous mener à la victoire.
Allons, rejoignons les autres et tenons la séance plénière de succession.
(Désignant le troisième Conspirateur.) Safo, dépêche toi à Drohan et averti les nôtres de cette grande tristesse, informe les de la tenue d’une séance plénière et rejoins nous au grand dolmen avec les sages de leur tribu, cela à l’heure de la tristesse ; mot de passe 143, alphabet kola. Va, il n’y a plus de temps à perdre, la Conspiration est en route et elle n’attend pas.
Le Troisième Conspirateur sort discrètement mais rapidement.
Second Conspirateur ; Je vais réunir nos hommes et leurs apprendre cette sombre nouvelle. Par la suite je vais organiser la cérémonie des trois jours afin de pleurer le sacrifice d’Abel et de contacter les saboteurs pour mettre au point une action de repentir ; que nous fassions payer à l’Empire et à son peuple de fourbes le prix du sang injustement et ignoblement versé.
Premier Conspirateur ; Bien parlé S’hala. Va sur le temps exécuter ces nobles paroles et n’oublie pas que ta vie et que ton action n’ont qu’un seul et unique maître ; la Conspiration.
Pour la Conspiration Abel est mort, il est Elle et en Elle il est vivant dans nos cœurs ; à jamais et dans l’oubli.
Le second conspirateur sort, seul reste le premier conspirateur.
Premier Conspirateur ; La machine n’est pas cassée, juste un peu grippée. La mort de leur chef ne leurs a pas fait prendre conscience du prix de leur vie. Parfais, pendant un instant j’ai douté de la survie de notre mouvement. Non, non, la Conspiration est éternelle et même la mort d’un homme ne peut en venir à bout. Abel en sera un martyr, un héros ou au pire un pion.
Il ne faut pas que la roue cesse de tourner, cela même si le grain qu’elle doit broyer s’avère un jour être le levain de l’humanité.
( Caïn sort doucement de la scène en parlant sur un ton triste.)
Adieu Abel, mon frère, mon ami, mon amant. Je t’efface de mon souvenir. Le combat doit continuer et ton image ne ferait que de m’en détourner. Nous continuerons l’œuvre commune, la révolution à laquelle tu croyais, que tu servais et pour laquelle tu es mort.
Adieu. Adieu. Trois fois Adieu et surtout ; bon séjour en enfer, dans le néant des âmes.
Sur ces derniers mots le rideau s’ouvre et l’on voit un corps allongé par terre.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
.
Dernière édition par doom le Sam 27 Juil 2013 - 0:11, édité 1 fois
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Soit, l'affaire est close et il n'y a pas eu de morts.
J'accepte ton accusation.
Reste plus qu'à ouvrir un tribunal d'inquisition. Brûlez moi, écorchez moi vivant, face à mon être abject une crevette aurait plus de charisme.
Entends tu au loin les chiens hurler et courir après le cerf.
La biche se repose près du lac et elle se baigne doucement, lascivement pour panser ses blessures.
Merci, pour les mots, ils résonnent comme il le faut en moi.
Au bémol.
Ne t'abaisse pas a moi, élève toi camarade.
Même si j'aurai bien aimé un duel, j'avais la chemise en flanelle prête pour l'occasion, celle de mon mariage.
Puis tu aurai forcément gagné.
Mourir en martyr pour une histoire de cœur, comme j'aimerai ça...
Quoiqu'il en soit ce sont mes derniers mots sur ces sombres coups de sexe un soir d’inexistence sur une terre que j'aime au tant que mes prochains m'aiment.
Comme on le dit si bien par chez moi, 'le spectacle est terminé'.
Regardez et vous en apprendrez plein sur moi en défaut ou en contrepartie.
Quand à mon comportement... comme le dit Gimli, je me suis jamais caché. Et plus je recule dans la vie, plus je me sens décomplexé...
J'accepte ton accusation.
Reste plus qu'à ouvrir un tribunal d'inquisition. Brûlez moi, écorchez moi vivant, face à mon être abject une crevette aurait plus de charisme.
Entends tu au loin les chiens hurler et courir après le cerf.
La biche se repose près du lac et elle se baigne doucement, lascivement pour panser ses blessures.
Merci, pour les mots, ils résonnent comme il le faut en moi.
Au bémol.
Ne t'abaisse pas a moi, élève toi camarade.
Même si j'aurai bien aimé un duel, j'avais la chemise en flanelle prête pour l'occasion, celle de mon mariage.
Puis tu aurai forcément gagné.
Mourir en martyr pour une histoire de cœur, comme j'aimerai ça...
Quoiqu'il en soit ce sont mes derniers mots sur ces sombres coups de sexe un soir d’inexistence sur une terre que j'aime au tant que mes prochains m'aiment.
Comme on le dit si bien par chez moi, 'le spectacle est terminé'.
Regardez et vous en apprendrez plein sur moi en défaut ou en contrepartie.
Quand à mon comportement... comme le dit Gimli, je me suis jamais caché. Et plus je recule dans la vie, plus je me sens décomplexé...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Oh zut je n'ai pas réussi à m'empecher de répondre
moi j'te connais pas comme on dit MEP ( j'aime pas le u que t'as rajouté )
j'avais l'impression de te voir déclamer sur une scène Depardieu en action avec des gestes grandiloquents et des phrases du genre " ohhhh ouiiiii punissezzz moaaaa parce que j'ai pechéééé!" ( tiens s'est rajouté un zeste de belmondo)
ca m'a arraché un sourire c'est très bien fait.
Moi j'aime bien le principe du " je vous avais prévenu je suis un odieux personnage bouhhh" qui ouvre la porte à toutes les fenêtres
Exemple: " bonjour madame, bonjour monsieur: regardez moi je suis un méchant garcon".
madame et monsieur, charmés par cette bouille et ces expressions, passent outre l avertissement. N'en croient rien. Cet homme affable au charme ravageur un brin original les fait rêver. Eux si tristes, si perdus dans leurs vies, ils voient la une occasion de vivre pleinement, entrainés dans le sillage dudit cyclone. Heureux aveuglés par toutes les poussières, voitures et maisons, ils tournent parmi eux dans ce qu'ils prennent pour la vie la vraie.
Puis les voilà expulsés d'un coup d'un seul du cyclone quand le charmant homme se lasse d'eux. Comprenez-le il a envie d'autres aventures!
Les laissant là, pantelants, les yeux embués de gratitude envers ce sauveur, ce souffleur de vie, ils ne comprendront ensuite, que trop tard, que ce cyclone les a enfoncés un peu plus dans leur vie miséreuse à laquelle ils ne tenaient déjà plus tant.
certains viveront dans le déni, remerciant encore et encore le cyclone qui les a detruits un peu plus. Parce qu'ils entendent encore au loin, le " je vous l'avais bien dit", honteux et coupables de ne pas l'avoir cru...
Sauront-ils un jour à quel point ce cyclone n'avait d'amour que pour lui? qu'il n'est formé que de vent, et que sa consistance vient de ce qu'il enleve aux autres?
coupables, honteux, courbés ils essaient de s'en retourner à leur point d'origine duquel ils ont été arrachés. certains peut être, pour leur plus grand bien. Indépendamment de la volonté de l'Autre.
Moi aussi je veux arriver devant des âmes esseulées, tout sourire, dans une danse des 7 voiles, leur lancer un " attention je suis une meurtrière ahahaha" dans une candy face
Puis les tuer, les violer, les voler pendant que sous le charme ils consentent à tout... et m'en repartir heureuse et légère, leur laissant l’entière responsabilité d'avoir été hypnotisés et de ne m'avoir pas écoutée...
Bien choisir ses victimes: attention les personnes biens dans leur vie, équilibrées cohérentes, intuitives ne doivent pas être approchées. Seules les jeunes femmes jolies un brin intelligentes ( c'est plus drôle, plus valorisant) en quête d'une raison de vivre, perdues à un moment de leur vie, sont concernées.
Puisse cette expérience être prise pour ce qu'elle est: du vent, leur ayant peut être permis de se déplacer dans leur vie. Une chance sur 3 pour que ce soit pour "leur bien"
le cyclone lui, se gonfle encore d'autres objets qu'il arrache.
Voilà la petite histoire que tout cela m'inspire : tes propos, ceux des autres. zut me serais-je créé une image sans même en avoir vu le support?
peu importe, j'avais prévenu
la ou je ne puis qu’être d'accord avec toi mepu, c'est lorsque tu parle d’être aussi, parfois, l'instrument utilisé..
A chaque fois aussi peut être, qui sait.
Si chacun y trouve son compte, qu'aucun cœur n'est brisé, la vie reprends.
Quand les cœurs se brisent, a qui la responsabilité? mot que tu excecres surement... mais qui existe bien...car ce n'est pas parce qu'on se détourne d'une chose, qu'elle n'est pas sur ton dos ( je viens de l'inventer celle la faut que je la note.)
J'ai envie de dire Amen, le cyclone est passé et peut être a-t-il eclairci une situation trop poussiéreuse à la base.
je t'aime doom
moi j'te connais pas comme on dit MEP ( j'aime pas le u que t'as rajouté )
j'avais l'impression de te voir déclamer sur une scène Depardieu en action avec des gestes grandiloquents et des phrases du genre " ohhhh ouiiiii punissezzz moaaaa parce que j'ai pechéééé!" ( tiens s'est rajouté un zeste de belmondo)
ca m'a arraché un sourire c'est très bien fait.
Moi j'aime bien le principe du " je vous avais prévenu je suis un odieux personnage bouhhh" qui ouvre la porte à toutes les fenêtres
Exemple: " bonjour madame, bonjour monsieur: regardez moi je suis un méchant garcon".
madame et monsieur, charmés par cette bouille et ces expressions, passent outre l avertissement. N'en croient rien. Cet homme affable au charme ravageur un brin original les fait rêver. Eux si tristes, si perdus dans leurs vies, ils voient la une occasion de vivre pleinement, entrainés dans le sillage dudit cyclone. Heureux aveuglés par toutes les poussières, voitures et maisons, ils tournent parmi eux dans ce qu'ils prennent pour la vie la vraie.
Puis les voilà expulsés d'un coup d'un seul du cyclone quand le charmant homme se lasse d'eux. Comprenez-le il a envie d'autres aventures!
Les laissant là, pantelants, les yeux embués de gratitude envers ce sauveur, ce souffleur de vie, ils ne comprendront ensuite, que trop tard, que ce cyclone les a enfoncés un peu plus dans leur vie miséreuse à laquelle ils ne tenaient déjà plus tant.
certains viveront dans le déni, remerciant encore et encore le cyclone qui les a detruits un peu plus. Parce qu'ils entendent encore au loin, le " je vous l'avais bien dit", honteux et coupables de ne pas l'avoir cru...
Sauront-ils un jour à quel point ce cyclone n'avait d'amour que pour lui? qu'il n'est formé que de vent, et que sa consistance vient de ce qu'il enleve aux autres?
coupables, honteux, courbés ils essaient de s'en retourner à leur point d'origine duquel ils ont été arrachés. certains peut être, pour leur plus grand bien. Indépendamment de la volonté de l'Autre.
Moi aussi je veux arriver devant des âmes esseulées, tout sourire, dans une danse des 7 voiles, leur lancer un " attention je suis une meurtrière ahahaha" dans une candy face
Puis les tuer, les violer, les voler pendant que sous le charme ils consentent à tout... et m'en repartir heureuse et légère, leur laissant l’entière responsabilité d'avoir été hypnotisés et de ne m'avoir pas écoutée...
Bien choisir ses victimes: attention les personnes biens dans leur vie, équilibrées cohérentes, intuitives ne doivent pas être approchées. Seules les jeunes femmes jolies un brin intelligentes ( c'est plus drôle, plus valorisant) en quête d'une raison de vivre, perdues à un moment de leur vie, sont concernées.
Puisse cette expérience être prise pour ce qu'elle est: du vent, leur ayant peut être permis de se déplacer dans leur vie. Une chance sur 3 pour que ce soit pour "leur bien"
le cyclone lui, se gonfle encore d'autres objets qu'il arrache.
Voilà la petite histoire que tout cela m'inspire : tes propos, ceux des autres. zut me serais-je créé une image sans même en avoir vu le support?
peu importe, j'avais prévenu
la ou je ne puis qu’être d'accord avec toi mepu, c'est lorsque tu parle d’être aussi, parfois, l'instrument utilisé..
A chaque fois aussi peut être, qui sait.
Si chacun y trouve son compte, qu'aucun cœur n'est brisé, la vie reprends.
Quand les cœurs se brisent, a qui la responsabilité? mot que tu excecres surement... mais qui existe bien...car ce n'est pas parce qu'on se détourne d'une chose, qu'elle n'est pas sur ton dos ( je viens de l'inventer celle la faut que je la note.)
J'ai envie de dire Amen, le cyclone est passé et peut être a-t-il eclairci une situation trop poussiéreuse à la base.
je t'aime doom
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La nuance est là.Puis les voilà expulsés d'un coup d'un seul du cyclone quand le charmant homme se lasse d'eux. Comprenez-le il a envie d'autres aventures!
Je ne désire pas moult aventures, non, je désire qu'un cœur qui saura raccommoder le miens.
Je désire celle à qui je pourrai dire impunément ; "Les gens me font chier, j'aimerai que cela soit toi qui me fasse chier et pas eux..."
Bizarrerie de ma vie.
Puis je désire une passionnée, une femme qui vive non pas pour moi ou par moi, qui vive pour elle. Qui je ne sais, fasse oeuvre de peinture, d'écriture et qui je pourrai porter encore plus haut qu'elle n'est.
Et si elle aime coudre, si elle aime cuisiner, si elle aime théâtrer, ou partir sur un front de guerre journaliser, faire que je ne lui dirai pas non, reste, mais oui, vis ta passion a fond et plus encore, je vais t'aider à t'épanouir en elle et non pas en moi.
Je suis idéaliste...
Je désire ardemment rencontrer une couturière aux doigts d'or et d'argent. Une qui me dira, tu me fais chier!!! T'es un gros con!!! Que je regarderai en rigolant et à qui je dirai, et plus je ferai, changement de mœurs et de valeurs. Une mère pour un enfant en devenir.
Et là, je vous le jure, non de non, je ne courre plus la gueuze et ses jupons.
Je suis l'homme d'une seule femme qui elle peut avoir plusieurs hommes, qui suis-je pour lui interdire cela ?
L'image du cyclone est belle, pas bonne mais belle.
Idem, en œdème. Dis moi qui ici est cohérent et équilibré ?Bien choisir ses victimes: attention les personnes biens dans leur vie, équilibrées cohérentes, intuitives ne doivent pas être approchées.
Je n'y crois pas, je n'aime que les femmes en caractère. Et ma pudeur m'interdit de donner le nom de celle que j'ai aimé, que j'aime... qui porte en elle plus de force que moi lors de mes sombres desseins...
Le cyclone est passé, reste à en accepter les dégâts. Car il y en a toujours...
Et dans mes sentiments de confusions et d'anéantissement, je le redis, n'est pas nihiliste qui le veux, et encore moins par moments.
"Melody voulut revoir le ciel de Sunderland
Elle prit le sept cent sept, l'avion cargo de nuit
Mais le pilote automatique aux commandes
De l'appareil fit une erreur fatale à Melody."
Elle prit le sept cent sept, l'avion cargo de nuit
Mais le pilote automatique aux commandes
De l'appareil fit une erreur fatale à Melody."
Je ne dis plus Amen mais "So be it", ça fait plus dandy maudit...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je peux me permettre de poster sur ton mur ?
C'est un putain de bon son... et si tu comprends l'anglais alors tu iras au dela !
C'est un putain de bon son... et si tu comprends l'anglais alors tu iras au dela !
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je rêve d'elle en dentelle ensommeilée
Et moi réveillé
sa douce poitrine charnelle
à peine révélée
et mon sexe légérment relevé
Tableau idylique de la femme que j'aime
et qui en dormant me parle
des rêves qu'elle fait
Salut Prisca, écris ce que tu veux.
Ici, tu es chez vous, pas chez moi.
Personne ne m'arrêtera car je vais nul part.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Si tu vas nul part, pour sur on ne sait pas tres bien où tu veux aller.
Tout ca semble n'être que phantasme.
"Le nom phantasme vient du grec phantasma qui signifie apparition, fantôme, hallucination visuelle et qui est dérivé de phainein signifiant rendre visible, faire briller"
Tu semble etre en deperdition ... tu n'as pas froid aux yeux en tout cas !
Tout ca semble n'être que phantasme.
"Le nom phantasme vient du grec phantasma qui signifie apparition, fantôme, hallucination visuelle et qui est dérivé de phainein signifiant rendre visible, faire briller"
Tu semble etre en deperdition ... tu n'as pas froid aux yeux en tout cas !
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Email envoyé un soir de décembre huit jours avant un anniversaire.
Le 17 décembre 2012 23:17, D******* H****-j***** <d*********@yahoo.fr> a écrit :
Le hic du hoc est que l'on est humain et qu'il faut s'exercer à détruire en nous cette humanité.
Le but de cette destruction est de toucher le plus profondément possible notre divinité !!!
Comme on écrase le raisin pour faire le vin, nous nous devons de nous compresser pour nous détruire de l'intérieur.
Pour extirper de notre corps cette substance vitale, celle qui donnera l'ivresse aux vins de nos vies.
Car les vendanges seront multiples.
Devenirs divins ma diva, toi et moi en contre bras, nous sommes tous deux des remparts à la mort ambiante, mais pour cela il ne faut rien relâcher car les fauves sont tous autour de nous, ils ne veulent qu'une chose, se repaître de notre cadavre.
Vois, vois ma belle, tu es femme et moi homme ; Luce Irigaray n'irait nullement se noyer dans la rivière de foutre que le père Freud blasphémerait si il l'avait connu pour la perdre.
Il en va de toi et de nous.
Moi je ne suis plus de ce monde et ma condition fait que je ne peux espérer en de meilleurs jours.
D'autres bourdons eux veulent butiner ton miel.
Je sais ma chance et le luxe. Tu me fais entrer dans l’arène.
Mais je suis guêpe aussi et je fais du miel.
Certes par moment il a le goût de fiel mais il ressemble en cela à la vie.
Que celui qui ne défèque pas me jette la première pierre !!!
Je retire mes chaussures dès les premiers pas dans l'alvéole et je répare ce que je peux, je ne suis pas roi du désordre.
Mais si nous courrons après vous, vous vous efforcez de nous détruire.
La nature a horreur du vide et des déséquilibres.
Je sens en moi les électrochocs qu'à subit Artaud.
Cela me tAraud (e).
Oui on rajoute un féminin à Artaud et le voilà tarauder, le vieux moine ne se refait pas.
Ni fromage ni bière chez lui, juste un os.
Un os qu'il faut toucher jusqu'à l'explosion.
Et il ne reste plus qu'à espérer que dans l'explosion ma cervelle volera en une myriade d'étoiles et que ma mort sera consommée.
Rien n'est plus triste qu'un vivant à moitié mort.
Rien n'est plus beau qu'un mort à moitié vivant.
Je suis de la troisième catégorie.
Mort et n'espérant rien ; « Le suicide, c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus »
-------------------------------------------------------
Note pour vous, le fabuliste n'est pas mort et il ne se tuera surement jamais.
Invité- Invité
Nouveau départ
Quand on est tout seul, parfois on s'emmerde, parfois on se raconte des histoires...
…
… une idée qui germe
…
« Je suis une Mandragore! »
Petit cours pratique : la mandragore est une plante aux propriétés magiques. Le cri d'une mandragore est mortel pour quiconque l'entend.
« Laissez-moi ou je hurle! »
Ben je me dis que des comme moi on en voit pas à tout bout de champs. Je ressemble à un bébé trop vieux. La naissance de Benjamin Button. Sauf que pour moi après c'est pire.
« Y a une couille dans le potage! »
Je sais ce que je dis là ça vient se poser là comme un cheveux dans la soupe. Les miens de cheveux, y sont un peu stylés grunge années 70, l'air louche qui va avec.
« On en a gros! » (alimentaire)
Je suis leader d'un groupe de rock. Mac and the Cains. Quand on a la patate on envoie la purée. Mais le chanteur est pas dans son assiette. Il est plutôt pa(ta)traque ces temps-ci.
« Quel g'Hachis! »
La vérité, c'est que je ne suis qu'une pomme de terre oubliée au fond d'un frigo.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
hello Mepu....
Ptit koukou rapidos...espère que tu passes un bon weekend.....
Bizzzz
Ptit koukou rapidos...espère que tu passes un bon weekend.....
Bizzzz
Anubis- Messages : 2012
Date d'inscription : 20/01/2013
Age : 46
Localisation : Dimensions parallèles
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le pavillon papillon
Et des vies en fin de cycle il devait y en avoir un bon paquet dans ce pavillon appelé pour la circonstance ‘le pavillon papillon‘.
Ouaip, ça c’était bien trouvé comme nom pour un mouroir…
Mais bon, même si les ailes du papillon étaient censées le porter vers des nues, elles étaient quand même multicolores, pas vert monochrome…
Tristesse de l’unique couleur, cela s’accordait bien à la tristesse de nos vies iniques…
Sans sens et sans couleurs… alors à quoi bon…
Dominique Ainé à 39 ans et il est en parfaite santé. Il ne fume ni trop ni pas assez… seul l’alcool pourrait être chez lui un pêché mais en ce jour de circonstance, nul n’a trouvé quoi lui dire pour le refréner dans ce pêché…
Dans le ‘pavillon des papillons’ il se dirige d’un pas sur vers la chambre 367.
Derrière la porte de cette chambre ce trouve son grand-père Léopold.
Celui qui lui a coloré ses premières années de vie… celui qui lui a fait fumer sa première cigarette… goûter son premier verre d'alcool… celui qui l’emmenait le dimanche après-midi jouer au football… celui qui allait être dans son esprit le premier mort dont il verrait véritablement la couleur.
Pour son premier vis à vis avec la mort Dominique s’attendait à voir devant lui un corps verdâtre, pourrit pas la maladie et peu à peu décoloré par les médicaments. Il n’en était rien.
Au contraire, son grand-père lisait le journal paisiblement installé dans son lit en regardant les informations. La télévision était allumée et les chaînes défilaient en mitraillette… preuve qu’il n’était pas encore véritablement mort le bougre.
Dominique s’assit près de son grand-père et il l’embrassa avec répugnance sur la joue.
La joue de son grand-père était craquelée de partout… remplies de sillons que les années avaient creusées dessus…
La 'gérontochronologie' n’était pas encore inventée à cette époque. Dominique savait que son grand-père s’en allait vers ses 97 ans et il ne comprenait pas pourquoi le vieux gâteux avait des couleurs de jeune nourrisson.
Il semblait resplendir la vie.
Pas l’allure d’un vieux chêne malgré ses joues striées par le temps.
Et sa peau quant à elle n’était pas couleur vermoulue… non rien de cela…
Tout était dans l’éclat de ses yeux… Ils semblaient leur dire qu’il allait à la mort le sourire en porte croix…
Dominique s’attarda sur la vision que lui offrait son grand-père dans ce lit de mort.
Le blanc immaculé des draps 's’alloué' mal avec l’acre mais persistante odeur d’excréments et de paraffine qui entourait ce corps allongé.
Un spectre comme les autres mais en fin de parcours… Qui allait disparaître pour de bon dans une indifférence collective.
Enfermé dans un trou sans fond...
Une infirmière venait d’entrer.
Un léger courant d’air se fit ressentir.
Oui, c’était cela.
Le vieux était là afin que l’on ne ternisse pas nos souvenirs de lui avec le léger filtre du corps qui pourrit. C’était pas sa mort que l’on voyait et que l’on pleurait en cela… mais la notre… La couleur de sa peau et ses striures s’accordaient plus ou moins avec notre être qu’avec son spectre. Lui, il n’était plus de notre monde déjà. Il était parti de l’autre côté et c’était cela qui nous effrayait. On s’imaginait voir un corps verdâtre en décomposition avec des vers qui sortiraient ça et là de nos orifices… mais non… rien de tous cela dans l’hôpital…
Les fantasmes pouvaient encore avoir lieu.
Les yeux du vieux étaient toujours bleu océan mais les vagues de sa jeunesse y étaient absentes.
Vous allez bien monsieur… Rien de cela… Une mort insipide et sans couleurs… comme notre vie… Une vie à mourir pour disparaître sans avoir un jour vécu… Et pis voilà, ça n’allait pas haut la forme… de quoi déjà… on s’en souvient plus… ça ne vaut rien… pas de pain et de sourire dans ce monde là… Juste une amnésie collective en guise de drapeau… et encore… et encore… J’ai le cœur en diamant pourfendu d’étoiles… Rien dans le cigare et dans le ciboulot… Faut pas croire que c’est venu seul comme cela… d’un coup en seul… non… loin de là cela… C’est travaillé comme douleur… Pas de la bourgeoisie en vaseline ou de la crème miracle à 5 centimes sur le marché… Rien et rien… Néant et silence dans ma basse-cours… Des morts et moi qui ferme les yeux autour d’eux… Ch’suis pas crédible en victime et encore moins en juge… Ni l’un ni l’autre… Rien et toujours rien… Du noir sur du noir dans un océan filamenteux de noir… Une nébulosité dans un hôpital opaque de douceur humaine.
Vous allez bien monsieur…
Dominique sursauta… L’infirmière venait de lui parler. Oui…c’était mon grand-père… A… Vous savez il ne nous entend plus, son cancer s’est généralisé et il ne lui reste plus beaucoup de moyens de communiquer avec ses proches…
Oui je sais…
Et encore… Voilà que ça recommencé, les mots et les mots insipides… Elle était pourtant mignonne cette fille. Les yeux noisettes et une coupe à la garçonne qui lui convenait parfaitement. Et pourtant elle puait à cent pas la mort de cet hôpital. Et de surcroît elle en avait la couleur… La sécheresse et la pâleur… C’était à mourir et le vieux allait bientôt le faire…
La télé déblatérait de manière anodine ses conneries quotidiennes et une speakerine parlait à Dominique.
Un ange de la mort que c’était en quelque sorte cette fille…
Pas Saint-Pierre pour deux sous…et encore moins Satan…
Vide et mort…
Sur l’écran de la télévision un champignon nucléaire apparu. Il était d’un rouge écarlate et s’étendait sur deux étages avec une corolle grisâtre de brumes et de poussières. Son sommet avait beau être blanc, sa colonne était quant à elle complètement de feu.
Rouge de peur et de mort.
Et après rien que des ruines et de la cendre.
C’est affreux comme maladie…
Pas plus affreux comme maladie que la mort qui rôde ici… dans cet hôpital… Un peu plus beau et brillant de couleur comme mort… mais quant au reste… des ruines et des cendres au total… comme le grand-père…
Léopold se mit alors à grogner et à cracher du sang.
L’infirmière mit fin à son palabre et appuya sur une sonnette d’alarme.
En quelques secondes d’autres archanges apparurent vêtu de blanc dans la pièce et emportèrent le mourant.
Je vais prévenir votre famille, vous pouvez rester la…
Preste et rapide. Propre et compatissant. Dominique sentit les larmes venir à lui. Ce n’étais pas son grand-père ni la vision de sa propre mort qu’il pleurait… non… c’était autre chose.
L’absence de vie propre à ce lieu l’écœurait.
Au moins on ne mentait pas aux clients en les enfermant dans cet anti-chambre de la mort… mais enfin…
La couleur de la pièce était trop terne pour que l’espoir renaisse en ce lieu. Et dans les derniers jours d'une vie cela pouvait être bien... mais enfin…
C’était l’absence de vie qui le faisait pleurer. Les cailloux de sang qu’avait dégluti avec peine son grand-père étaient déjà nettoyé. Le paquet était de nouveau blanc et aucune trace de sang ne le souillé. C’était cela qui faisait pleurer Dominique.
Les limbes. Ce lieu était un limbe, une sorte de Léthé ou la couleur de la vie et des gens qui la portaient en eux étaient totalement absorbés afin d’y être annihilés.
Dominique se dit que s’il devait un jour mourir il ne voulait pas mourir dans un lieu pareil.
Qu’il souhaitait voir son corps écrasé et broyé dans une bouillit de sang.
Que son sang gicle en un arc-en-ciel et qu’il laisse à la terre des traces indélébiles de son passage.
Qu’il souffre si il le fallait mais qu’il sente sa mort afin de pouvoir enfin dire je suis en vie.
La nausée lui montait à la gorge.
Il courut au toilette et déglutit avant de s’évanouir. Quelques secondes après il se réveilla assit sur un siège avec l’ange de son grand-père devant lui. Ça va monsieur… vous vous sentez bien… Dominique s’était vomit dessus et l’odeur de ses sucs gastriques lui brûlaient la trachée.
On est parti vous chercher des affaires propres…
Et voilà que le cauchemar continuait… même se vomir dessus était interdit…
Dominique changeât d’affaires sans protester.
Il sourit même à l’infirmière pour la convenance.
Son grand-père venait de mourir à l’instant.
Dans deux heures on allait lui présenter en avant première le cadavre car ses parents étaient bloqués dans les embouteillages.
Il demanda le prénom à l’infirmière.
Et encore, il fallait que les pompes funèbres habillent le corps du mort, qu’il le lave et le rase, le vide de son sang pour ralentir le temps d'une cérémonie le processus de dépérissement…
Sarah, et vous…
Une mort sans couleur pour une existence sans vie, voilà le lot commun…
Moi je m’appelle Dominique…et Léopold était mon…votre grand-père… Oui… Si vous le souhaitez je peux vous aider à traverser cette épreuve…
Et moi qui vous écrit ces mots qui suis-je… Vous le devinez…
Voici mon numéro de portable, vous n’avez qu’à m’appeler ver 17hs je finit mon service…
Allez, faite preuve d’imagination que diantre…
Tenez voici de l’eau, il faut que j’y aille, à tout à l’heure… Non, vous ne voyez vraiment pas… D’accord…
De toute façon cela ne compte plus maintenant alors à quoi bon ce petit jeu de cache-cache.
Je suis Dominique.
Mon âme est en cette heure ou j’écris délavée et je suis dans un lit d’hôpital…
Je ne me fait toujours pas d’illusion sur le sens et l’importance de la vie mais je tiens à laisser ce petit papier en témoignage de mon insignifiante existence.
Lorsque j’étais jeune et que je possédais en moi encore un semblant de fierté, une étincelle d’amour propre… que je m’intéressais aux autres et que je me questionnais sur le sens de la vie, il m’était prit une folle idée…
Je voulais réaliser un tableau intitulé la couleur de la mort…
Maintenant j’y suis…
Comble de l’ironie et de la vie je suis aveugle…
Pour un peintre en fin de vie ne plus voir la lumière et ses spectres pourrait être douloureux mais je vous rassure, je ne me plein pas…
Je pense maintenant la couleur en concept et en souvenirs… C’est mieux ainsi car je ne suis plus déçu par l’image que je me fais des autres.
Je vais mourir dans quelques heures, je le sais …
Ma famille, les lambeaux de vie que j’ai engendré plutôt… vont venir me veiller et me pleurer… je le sais…
Pas d’illusions en cela…
Enfin, le mot de la fin à la mort hein…la belle et douce… faucheuse au sourire en croix… Elle n’a pas de couleur et est aussi insipide que le fut ma vie. Voilà, tout est dit…
Plus rien et que le silence et la force de me taire pour les quelques instants qu’il me reste à souffrir.
Silence dans les futurs morts… tout est vide et mort…
Ténèbres et silence à jamais…
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
...
Dernière édition par Mis En Pate Unchained le Jeu 9 Mai 2013 - 8:21, édité 2 fois (Raison : Un peu de pudeur B O R D E L !!!)
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Un koukou , et un oui et merde à ce fric qui rend fou les gens...et à tout ceux qui nous baisent!!!!!
Bizzzz
Bizzzz
Anubis- Messages : 2012
Date d'inscription : 20/01/2013
Age : 46
Localisation : Dimensions parallèles
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Nous courrons, nous courrons
Elle est à nos trousse
pour nous détrousser et nous empêcher de rêver
arc-en-ciel et coulées de lave se déversant sur ma peau grisâtre
nous sourions devant l'étendu des dégâts
et les bras en croix
et le sourire en voix
nous chantons un nouveau départ.
Il me fallait un repos sans cendres
Baigné du sourire de la vierge
Mes vêtements sont trop larges pour porter ma peau
et en oripeau je chante la cantique de Saint-Guy
sur les remparts ensoleillés de Saint-Malo
Elle est à nos trousse
pour nous détrousser et nous empêcher de rêver
arc-en-ciel et coulées de lave se déversant sur ma peau grisâtre
nous sourions devant l'étendu des dégâts
et les bras en croix
et le sourire en voix
nous chantons un nouveau départ.
Il me fallait un repos sans cendres
Baigné du sourire de la vierge
Mes vêtements sont trop larges pour porter ma peau
et en oripeau je chante la cantique de Saint-Guy
sur les remparts ensoleillés de Saint-Malo
Maldoror est dans un parc.
Autour de lui, les tramways dispersent de la poussière aux horizons.
Il ressemble à un fantôme dans ces nuées de particules spectrales. Il avance alors à taton sur l'herbe légèrement mouillée par la rosée matinale. Des couples d'enfants sont posés à terre et ils étendent des carrés immaculés de tissu pour manger dessus. Maldoror les regarde avec un sourire carnassier. Il se veut pour le coup fourmis alors qu'il n'est que bactérie. Et de narine en narines il passe et pénètre leurs âmes pour les contaminer. La grippe espagnole vient en ce jour et dans ce parc de Bruxelles de commencer.
- Spoiler:
- Chemicals (Les Substances Chimiques)
Just another party where the people dance alone
Encore une soirée où les gens dansent tous seuls
Everybody's trying to have some fun
Tout le monde essaie de s'amuser un peu
Neonlights are buzzing around my head
La lumière des néons pèse (1) autour de ma tête
I feel the sense of "me"
Je perçois le sens de mon "moi"
The sublime after-glow of inner peace
Après ce sublime éclat de paix intérieur
Just a tiny point lost in the universe
Juste un petit point perdu dans l'univers
Shaking my knees
Qui fait trembler mes genoux
Your turn me on, oh my... ! I still have a body
Tu m'excites, oh mon... ! J'ai toujours un corps !
I come to see the world inside
Je viens pour voir le monde de l'intérieur
Where I won't feel the breeze
Là où je ne sentirai pas la brise
But there's one thing I don't believe in
Mais il y a une chose en laquelle je ne crois pas
And it's you...
Et c'est toi...
'Cause I feel like I'm nothing in the world
Car j'ai l'impression de n'être rien, dans ce monde
Maybe...
Peut être que...
Chemicals, chemicals
Les substances chimiques
Are losing...
Perdent...
Maybe...
Peut être que
Chemicals, chemicals
Les substances chimiques
Are losing you
Te perdent.
Somewhere in my head there is a little crack
Quelque part dans ma tête, il y a une petite fissure
The painful track of what I could have done before you came along
La trace douloureuse de ce que j'aie pu faire avant que tu ne m'approches
A strange regret is what I get
J'obtiens un regret étrange
The tables are turned
Les rôles sont inversés
We're all gonna burn
Nous allons tous brûler
I breathe no air
Je ne respire pas d'air
And everyone is there for me
Et tout le monde est là pour moi
If only I could see, please let me see again
Si seulement je pouvais voir, s'il te plait, laisse moi voir encore une fois
When trouble comes I know for sure
Quand les ennuis viennent, je sais avec certitude
The distance in your eye
D'après l'éloignement dans ton oeil
I should be on your side
Que je devrais être de ton côté
And you're cold, cold like death
Mais tu es froide, froide comme la mort
I opened the door
J'ai ouvert la porte
This time
Cette fois
Let us shine
Laisse nous briller
(1) : Littéralement : s'affairer.
Invité- Invité
Page 5 sur 20 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 12 ... 20
Sujets similaires
» [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
» [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
» Présentation musicale
» Solfège et théorie musicale
» Le burn out parental
» [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
» Présentation musicale
» Solfège et théorie musicale
» Le burn out parental
Page 5 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum