Un Arkange se présente
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Re: Un Arkange se présente
Spéciale dédicace.
Allez, petite explication sur le comment du pourquoi.
Invité- Invité
Z Pokémon Evolution
kasha, sur son fil, le 19 février 2013 a écrit:Tu ne peux aider quelqu'un contre son grès
Il ne peut aider quelqu'un contre son grès
Nous ne pouvons aider quelqu'un contre son grès
Vous ne pouvez aider quelqu'un contre son grès
Ils ne peuvent aider quelqu'un contre son grès
JE NE PEUX AIDER QUELQU'UN CONTRE SON GRES ................. mantra du jour ahummmmmmmmmmm mais rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa qu'est-ce que c'est dur et combien je me sens impuissante mais bon ... pas aider contre grès ... c'est comme ça ;-)
Pokemons série Z, type : Alphabétique & Electro-chimiqueFaiblesse : PN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Résistance : BN
Pokémon de base : « Z'aide pas »
Sous sa forme basique, le pokémon doit avant tout comprendre ce que c'est que ce bazar, où il s'y situe et ce qu'il peut bien y faire.
A ce stade d'évolution, même si le pokémon accède à la conscience que l'autre est son semblable, il n'est pas encore en mesure de pouvoir apporter de l'aide. La plupart du temps, c'est d'ailleurs lui qui en reçoit.
Points de vie : 50 PV
Attaques :
- Repli « tout pour ma pomme » : – 10 (l'autre perd 10 PV en même temps que disparaît son espoir d'être aidé)
- Repousse « Dégages, je m'en fout de ta pomme » : – 30 (l'autre perd 30 PV en même temps que disparaît son espoir d'être aidé et que se renforce son idée qu'il est perçu comme de trop)
Pokémon niveau 1 : « Z'aide »
Plein de la conscience de l'autre comme semblable, ou simplement de celle que l'autre fait partie intégrante de son propre environnement, le pokémon de base évolue grâce à son implication aidante auprès des autres.
Points de vie : 80 PV
Attaques :
- Coup de pouce : 10
- Coup de main : 20
- Coup de pied au fesses : 5
Pokémon niveau 2 : « Z'aide + »
Réalisant qu'aider l'autre fait non seulement du bien à l'autre mais aussi à lui, le pokémon niveau 1 évolue de par l'amplification son implication aidante auprès de l'autre.
Points de vie : 120 PV
Attaques :
- Coups de pouce multiples : 15
- Coups de main nombreux : 30
- Coups de pied au fesses innombrables : 7
Si les deux pièces sont « piles », alors l'attaque est efficace et l'aide apportée prend une valeur positive.
Si une pièce est « pile » et l'autre « face », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Si les deux pièces sont « faces », alors l'attaque est contre-productive et l'aide apportée prend une valeur négative.
Pokémon niveau 3 : « Z'aide – »
Réalisant qu'aider l'autre l'amène parfois à soit délaisser de manière importante l'implication dans sa vie propre, soit à se laisser abuser par l'autre qui en demande trop, le pokémon niveau 2 évolue de par la réduction de sa trop grande implication aidante auprès de l'autre.
Points de vie : 160 PV
Attaques :
- Coups de pouce : 20
- Coups de main : 40
- Coups de pied au fesses : 10
Si les deux pièces sont « piles », alors l'attaque est efficace et l'aide apportée prend une valeur positive.
Si une pièce est « pile » et l'autre « face », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Si les deux pièces sont « faces », alors l'attaque est contre-productive et l'aide apportée prend une valeur négative.
Pokémon niveau 4 : « Z'aide sélectif »
Réalisant que certain autres sont nuisibles, le pokémon niveau 3 évolue de par le développement de ses capacités de discrimination. Réalisant que les amis de ses amis sont ses amis, il prête foi à l'idée que les ennemis de ses amis sont ses ennemis. Il adapte donc son aide en ne la prêtant qu'à ses amis.
Points de vie : 200 PV
Attaques :
- Coups de pouce amicaux : 30
- Coups de main amicaux : 60
- Coups de pied au fesses amicaux : 15
Si trois ou deux pièces sont « piles », alors l'attaque est efficace et l'aide apportée prend une valeur positive.
Si une pièce est « pile » et les autres « faces », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Si les trois pièces sont « faces », alors l'attaque est contre-productive et l'aide apportée prend une valeur négative.
Pokémon niveau 5 : « Z'aide sélectif + »
Réalisant qu'il n'y a pas que des amis ou des ennemis dans la vie, le pokémon niveau 4 évolue de par le développement de ses capacités à aider aussi les autres considérés comme neutres. Il accède au principe que si l'autre n'a rien fait, ni à ses amis ni à lui, alors il peut faire quelque chose pour l'autre.
Points de vie : 240 PV
Attaques :
- Coups de pouce amicaux : 40
- Coups de main amicaux : 80
- Coups de pied au fesses amicaux : 20
- Coups de pouce fraternels : 50
- Coups de main fraternels : 100
- Coups de pied au fesses fraternels : 30
Si trois ou deux pièces sont « piles », alors l'attaque est efficace et l'aide apportée prend une valeur positive.
Si une pièce est « pile » et les autres « faces », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Si les trois pièces sont « faces », alors l'attaque est contre-productive et l'aide apportée prend une valeur négative.
Pokémon niveau 6 : « Z'aide relatif »
Réalisant que sont semblable est aussi altérité, et qu'il semble donc consécutivement parfois impossible d'aider certains autres, le pokémon niveau 5 évolue de par son adhésion à l'idée que l'on ne peut pas aider l'autre contre son gré.
Points de vie : 280 PV
Attaques :
- Coups de pouce amicaux : + 40
- Coups de main amicaux : + 80
- Coups de pied au fesses amicaux : + 20
- Coups de pouce fraternels : + 50
- Coups de main fraternels : + 100
- Coups de pied au fesses fraternels : + 30
- Rétention: suppression des possibilités de valeurs négatives.
Si trois ou deux pièces sont « piles », alors l'attaque est efficace et l'aide apportée prend une valeur positive.
Si une pièce est « pile » et les autres « faces », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Si les trois pièces sont « faces », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Pokémon niveau 7 : « Z'aide absolu – »
Réalisant que ne pas aider l'autre contre son gré, c'est respecter le gré de l'autre, le pokémon niveau 6 évolue en réalisant que ne pas aider l'autre contre son gré, c'est donc l'aider.
Points de vie : 320 PV
Attaques :
- Coups de pouce amicaux : + 40
- Coups de main amicaux : + 80
- Coups de pied au fesses amicaux : + 20
- Coups de pouce fraternels : + 50
- Coups de main fraternels : + 100
- Coups de pied au fesses fraternels : + 30
- Rétention: suppression des possibilités de valeurs négatives.
- Abstention : réduction des possibilités de valeurs neutres
Si trois, deux ou une pièces sont « piles », alors l'attaque est efficace et l'aide apportée prend une valeur positive.
Si les trois pièces sont « faces », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Pokémon niveau 8 : « Z'aide absolu »
Réalisant qu'il peut faire plus qu'aider l'autre en ne l'aidant pas contre son gré, le pokémon niveau 7 évolue par le développement de sa capacité à produire, non pas de l'inquiétude, mais de la confiance en l'autre et dans le gré de celui-ci.
Points de vie : 360 PV
Attaques :
- Coups de pouce amicaux : + 60
- Coups de main amicaux : + 100
- Coups de pied au fesses amicaux : + 40
- Coups de pouce fraternels : + 70
- Coups de main fraternels : + 120
- Coups de pied au fesses fraternels : + 50
- Rétention: suppression des possibilités de valeurs négatives.
- Abstention : réduction des possibilités de valeurs neutres
- Veille bienveillante : + 60
Si quatre, trois, deux ou une pièces sont « piles », alors l'attaque est efficace et l'aide apportée prend une valeur positive.
Si les quatre pièces sont « faces », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Pokémon niveau 9 : « Z'aide absolu + »
Réalisant que les concepts d'ami, d'ennemi ou d'élément neutre sont relatifs, et que dans l'absolu l'autre son semblable, est de par l'existence même de sa propre altérité son semblable, le pokémon niveau 8 évolue en s'appliquant à ne plus s'inquiéter de l'autre et à produire de la confiance en cet autre.
Points de vie : 360 PV
Attaques :
- Coups de pouce amicaux : + 80
- Coups de main amicaux : + 120
- Coups de pied au fesses amicaux : + 60
- Coups de pouce fraternels : + 90
- Coups de main fraternels : + 140
- Coups de pied au fesses fraternels : + 70
- Rétention: suppression des possibilités de valeurs négatives.
- Abstention : réduction des possibilités de valeurs neutres
- Veille bienveillante : + 80
- Veille neutre et bienveillante transcendante : + 60
Si quatre, trois, deux ou une pièces sont « piles », alors l'attaque est efficace et l'aide apportée prend une valeur positive.
Si les quatre pièces sont « faces », alors l'attaque est inefficace et l'aide apportée est égale à 0.
Avertissement : S'il venait à une ou un autre (euh, au hasard Nouménie ?) l'envie de réaliser les illustrations de ces Pokémons Z, Z, Z+, Z– , Zs, Zs+, Zr, Za – , Za, et/ou Za+, cela ne
serait aucunement contre mon gré.
L'UNICEM (Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction), fédération regroupant la quasi-totalité des industries extractives de minéraux ainsi
que les fabricants de divers matériaux de construction, rappelle qu'il est de plus, parfaitement possible de dessiner contre son grès.
Dernière édition par Arkange le Lun 25 Fév 2013 - 18:18, édité 5 fois (Raison : Entre "prévisualiser" et "envoyer", des erreurs de mise en page sont apparues, j'ai donc fait ce que j'ai pu pour y remédier)
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Haha, c'est ça Mis En Pate Unchained, just respect au grand maître de jeu
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Un Arkange se présente
Gaffe au gré ment quand même!
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Re: Un Arkange se présente
Je croyais que les Pokemon étaient des personnages... Je vois bien l'idée, mais je ne comprends strictement rien à ce jeu !
Re: Un Arkange se présente
mèzondirèbien que cette histoire de mantra inspire l'arkange ;-)
Bon, je reviens quand même un peu sur ce surgissement mantralement libératoire (merci Bliss de m'avoir fait comprendre l'aspect cathartique du forum ;-) .....
Origine du mantralala ?
Une connaissance est atteinte de la maladie de Parkinson, elle a moins de 40 ans et craquait car la maladie est en train de prendre le dessus, elle ne dort presque pas à cause de ses tremblements, mais elle est "une superwoman" (à ses dires). Elle s'est donc effondrée et m'a expliqué tout ce qu'elle entreprenait pour "contrer" la maladie. Me rendant compte qu'elle n'investissait que son corps (gym, danse, ...), je lui demandait si elle avait un espace de parole pour elle et si son compagnon avait de même ... réponse : "pas question d'aller m'épancher, si j'ouvre le robinet à mes émotions, si je parle, je cède et la maladie gagne" (en bref et résumé hein, la discussion à duré 3h) ... voilà ;-)
@Lafox :
- 1.:
- dis tu vas arrêter d'exposer irréprochable orthograve à la face du monde tidjû ;-)
- 2.:
- je t'envoie mon numéro de compte par MP pour les droits d'auteur ... qui a dit "y'a pas de petit profit ? gnignigni
Bon, je reviens quand même un peu sur ce surgissement mantralement libératoire (merci Bliss de m'avoir fait comprendre l'aspect cathartique du forum ;-) .....
- @Ferdi'z si tu passes par là :-):
- merci de venir mettre ton grain de sel si tu passes par ici pour digresser sur "cathartique" :-)
Origine du mantralala ?
Une connaissance est atteinte de la maladie de Parkinson, elle a moins de 40 ans et craquait car la maladie est en train de prendre le dessus, elle ne dort presque pas à cause de ses tremblements, mais elle est "une superwoman" (à ses dires). Elle s'est donc effondrée et m'a expliqué tout ce qu'elle entreprenait pour "contrer" la maladie. Me rendant compte qu'elle n'investissait que son corps (gym, danse, ...), je lui demandait si elle avait un espace de parole pour elle et si son compagnon avait de même ... réponse : "pas question d'aller m'épancher, si j'ouvre le robinet à mes émotions, si je parle, je cède et la maladie gagne" (en bref et résumé hein, la discussion à duré 3h) ... voilà ;-)
@Lafox :
Invité- Invité
Re: Un Arkange se présente
Si seulement tu savais la taille de ton âme...
"Je suis pas belle je suis vivante c'est tous..."
Poisson vol
Poisson nage
Poisson bulle
Poisson vie
Retourne à l'eau et recommence une nouvelle vie...
"Je suis pas belle je suis vivante c'est tous..."
Poisson vol
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Poisson bulle
Poisson vie
Retourne à l'eau et recommence une nouvelle vie...
Dernière édition par Mis En Pate Unchained le Lun 25 Fév 2013 - 23:58, édité 1 fois (Raison : Poissonade)
Invité- Invité
Re: Un Arkange se présente
@Kashoune - tu n'as pas idée à quel point tu es à propos, gré mis à part...
J'étais justement en train d'écrire un mail à un ami à propos du mensonge!
@Kange - une petite bagarre de flingues à eau en passant
J'étais justement en train d'écrire un mail à un ami à propos du mensonge!
@Kange - une petite bagarre de flingues à eau en passant
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Harpo's Pokémons
Les pokémons sont en effet des personnages de dessin animé. Je ne les connais pas directement, puisque je n'ai jamais vu un épisode, mais indirectement au travers de ma clinique.Harpo a écrit:Je croyais que les Pokemon étaient des personnages... Je vois bien l'idée, mais je ne comprends strictement rien à ce jeu !
C'est un petit peu passé de mode, mais il y a peu d'années, c'était vraiment un truc qui marchait très fort sur et pour les enfants. Plusieurs d'entre eux m'en ont parlé et m'ont donné l'occasion d'y jouer à plusieurs reprises, soit dans sa version jeu vidéo sur console portative « DS » de Nintendo, soit dans sa version jeu de cartes.
Dans le dessin animé, et de même dans toutes les déclinaisons, l'histoire est celle d'enfant qui sont dits « dresseurs ».
Dans le jeu vidéo, il s'agit pour le joueur incarnant un « dresseur » d'arpenter un territoire à la recherche d'êtres, nommés « pokémons », qui vivent à l'état sauvage. Le dresseur doit les capturer et les loger dans une « pokéball ». Le dresseur dispose ainsi d'un pokémon qu'il pourra utiliser lors de « duels » le confrontant à d'autres dresseurs. On peut ainsi disposer de nombreux pokémons, qui ont chacun leurs caractéristiques et qualités.
La particularité de cet univers, c'est que ces pokémons, dits « de base », vont pouvoir, au gré de leurs combats et victoires, « évoluer ». En passant du niveau de base au niveau un, puis deux, etc, ils vont voir se modifier leur nom, leur niveau de points de vie, leurs attaques, etc.
Dans le jeu de cartes, il s'agit d'une confrontation entre deux joueurs incarnant chacun un dresseur. On s'affronte donc en face à face, chacun en utilisant ses cartes, et donc en utilisant ses pokémons et en les faisant évoluer au cours du jeu en fonction des cartes dont on dispose.
Une rapide analyse permet d'envisager les pokémons comme des pulsions à l'état sauvage qu'il s'agit pour l'enfant de cerner comme objet conceptuel afin de pouvoir les canaliser et donc les utiliser. A la mesure du travail subjectif, ces pulsions vont subir une succession de sublimations, pour devenir de plus en plus pertinentes. Ainsi, l'idée-même des pokémons est très intéressante et se prête très facilement à un investissement subjectif. Lorsque l'on est enfant, on doit prendre conscience et investir successivement de nombreux objets de corps et de pensée, et on est confronté à une succession de conflit subjectifs qu'il s'agit de devoir dépasser pour pouvoir évoluer (investissement de la sphère orale, maitrise sphinctérienne, confrontation aux règles et au déclenchement des hormones et neurotransmetteurs de la colère, de la frustration, etc).
Et dans les pokémons, c'est comme dans la vie : on ne change pas complètement, mais on évolue progressivement à partir de ce que l'on est de base.
Toutefois, au delà de ces raisons générales, les enfants qui ont amené des cartes pokémons dans ma salle, l'ont fait pour des raisons qui leurs sont propres et singulières. Pour certains, il s'agissait juste de me montrer leur collection, et à travers cela, leur capacité à « avoir », à « obtenir », « à détenir ». Je devait alors me faire le témoin confirmant la taille importante de leur « deck » (et oui c'était tous des garçons...). Pour d'autres, c'était de leur savoir, de leur capacité de retenir et d'ordonner des connaissances, que je devais témoigner après les avoir, donc, écouté réciter les noms de tous les pokémons, de toutes leurs évolutions, de toutes leurs attaques, etc.
Et bien tu n'es pas le seul ! Car c'est ce qui est rigolo et significatif, c'est que les enfants-même qui m'amenaient ce jeu de cartes pokémons, non pas seulement pour me les montrer ou réciter mais pour y jouer avec moi, n'en maitrisait même pas la règle. C'est cela même qu'ils venait mettre à jour auprès de moi, cette significative non-prise en compte des règles du jeu. Deux niveaux apparaissant de manière systématique et systémique :Harpo a écrit:je ne comprends strictement rien à ce jeu !
- Le premier a à voir avec la difficulté moderne de la transmission intergénérationnelle, puisqu'avec l'accélération technotrucbidulechouette de la société, les parents d'aujourd'hui ne maitrisent pas les outils auxquels les enfants sont confrontés, et sont donc en peine de pouvoir leur apprendre à les maitriser. Normalement, quand un enfant ne sait pas, il demande à l'adulte, puisque l'adulte, le grand, le responsable, et bien il sait. Mais voilà, le problème, c'est que l'adulte, bein il sait pas. D'ailleurs, ça fait longtemps que c'est le petit qui programme le magnétoscope ou dépanne l'ordiplanteur, vu que maman elle dit qu'elle y comprend rien. En plus, c'est pareil avec papy. Quand papa voulait apprendre à jouer aux osselets, papy lui avait montré comment y faire preuve de dextérité, puisque lui-même, petit, y avait excellé. Mais papy, il veut même pas poser les doigts sur la manette, et puis en plus, faut lui montrer comment se servir d'une souris pour aller sur internet. Donc le petit, quand il sait pas, il y a beau avoir tout un tas d'adultes autour de lui, et bein comme aucun d'entre eux ne sait, c'est comme s'il était tout seul. Il y a beau avoir du monde, y'a beau avoir des grands, et bein y'a personne en fait. Y'a personne, et quand on est grand se retrouver tout seul confronté à ses problèmes c'est dur, mais quand en plus on est petit, et bein c'est encore plus dur. Alors, là, en séance, avec moi, ils rejouent cela. Ils me sortent un jeu de carte et leur désir d'y jouer en même temps qu'ils me laisse découvrir qu'il ne savent pas y jouer. C'est comme un défi : est-ce que toi l'adulte, toi le grand, toi sur lequel on peut s'appuyer, tu va savoir ? Et évidemment, je ne sais pas... comme tous les autres grands. Mais moi, au contraire des autres grands, je ne dis pas non au savoir, je ne refuse pas de savoir, je ne refuse pas d'apprendre, je ne refuse pas de me confronter à la complexité. Moi, j'accepte le pari et j'accepte de jouer le jeu. Alors, avec l'enfant, on cherche. On réfléchit à partir des bribes de ce que l'on a entendu, à partir de la lecture et de l'analyse des cartes. Souvent, cela prend plusieurs séances. L'enfant amène des trucs qu'il a imprimé sur internet ou dégoté à l'école, et ensemble on regarde, on lit, on essaye de comprendre, puis on expérimente, etc. Bref, on traverse ensemble cet espace de non-savoir jusqu'au savoir et au savoir-faire, et quand on y arrive, c'est gagné.
- Le deuxième a à voir avec le refus de cession de sa propre jouissance, puisqu'il est après tout bien normal de vouloir le beurre et l'argent du beurre (trop petits encore pour vouloir aussi la crémière), le problème étant tout de même de savoir y faire avec cela et notamment avec le fait que le monde ne tourne pas comme ça. Ceux-là donc, se présentent comme « sâchants ». Ils connaissent la règle, puisqu'ils y jouent à l'école. Alors, ils partagent généreusement avec moi leur pile de cartes et installent le jeu pour commencer rapidement, tout en m'expliquant extrêmement brièvement. Nous commençons à jouer, et je constate que la règle qu'ils utilisent n'est pas la « vraie ». Face à la complexité, ils ont tout bêtement fait le choix de ne tenir compte que des grandes lignes de la règle du jeu, et donc de jouer sous une forme extrêmement simplifiée. Et systématiquement, les règles omises sont celles qui consistent à « payer le prix ». Ils jouent d'une manière infantile et non pas enfantine, faisant fi de la nécessité d'utilisation des cartes énergies à posséder et dépenser pour pouvoir mettre en jeu et utiliser ses pokémons. De même, ils les placent de tous niveaux, sans tenir compte de la règle qui exige une évolution à partir de leur état de base. En bref, ils jouent à la « tout tout de suite ». C'est très contemporain, c'est très logique de vouloir fonctionner comme ça, mais le problème c'est que ça marche pas comme ça, en tout cas, pas dans la vraie vie. Alors, à force de se prendre des murs dans la vraie vie, cet enfant-là il fini par en avoir marre. Alors, en séance, il amène tout ça pour apprendre à supporter de devoir « jouer le jeu pour jouer le jeu »,. Il apprend à se référer à des règles écrites et établies pour trouver un partenaire qui accepte de jouer avec lui, plutôt que de sortir les règles de sa tête au gré de ses envies à lui qui ne sont pas celles de l'autre. Et quand ça marche, quand enfin on arrive à faire une vraie partie de pokémons, et bein c'est gagné.
Arkange- Messages : 734
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Une bande de fous
Flute pour le papillange retenue pour piquer, mais youpi pour le pourquoi qui s'ajoute !Mog*why a écrit:Et une boule de pluche ! Ça fait longtemps que j'ai très envie d'aller au TEDx... Bon, c'est un budget et une organisation. Tenez-moi au courant si quelque chose se monte, je verrai si je peux me joindre à vousArkange a écrit:A défaut de savoir comment, voir même où et quand, y aller, j'ai déjà une bonne amorce de réponse à ma question originelle : un papillange, une renarde et un marteau...
Arkange- Messages : 734
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Kashe-Kache
- 1.:
- Bein à l'école j'ai toujours eu zéro en dictée (sauf une fois 19, 5/20), donc du coup, j'espère que non...
- 2.:
- Dac, je te donne 10% de la somme que ce post m'a rapporté. Et pas besoin de ton numéro de compte, je viens juste d'y placer ta part. (le virement le plus rapide du monde, juste par la pensée!)
Flute et zut pour ta pote.
Mettre son corps en jeu par la danse et toussa, ça l'aide très certainement à aimer son corps, et c'est ça qui compte. Qu'elle passe par la parole ou pas, que le corps ou l'esprit soit visé ou pas, toussa ça va ensemble.
En tout cas c'est chouette que tu aies pu aussi parler avec elle, parce que dans ces moments-là, quand le quelqu'un qui sait écouter est un ami, bein ça compte carrément. Alors je sais pas où ça compte, mais ça compte, ça c'est sur.
D'où je suis, j'ai fait ce que j'ai pu et, je crois, un peu ôté, même si...
Mettre son corps en jeu par la danse et toussa, ça l'aide très certainement à aimer son corps, et c'est ça qui compte. Qu'elle passe par la parole ou pas, que le corps ou l'esprit soit visé ou pas, toussa ça va ensemble.
En tout cas c'est chouette que tu aies pu aussi parler avec elle, parce que dans ces moments-là, quand le quelqu'un qui sait écouter est un ami, bein ça compte carrément. Alors je sais pas où ça compte, mais ça compte, ça c'est sur.
D'où je suis, j'ai fait ce que j'ai pu et, je crois, un peu ôté, même si...
Arkange- Messages : 734
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Gréement
Le gréement d'un navire à voile est l'ensemble du matériel situé sur le pont permettant sa propulsion par la force du vent.
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
kasha a écrit::
- @Ferdi'z si tu passes par là :-):
merci de venir mettre ton grain de sel si tu passes par ici pour digresser sur "cathartique" :-)
A ton service ,
- grain de sel cathartique:
Sulfate de magnésie : L'acide sulfurique uni à la magnésie forme le sel d'Epsom, sel d'Epsom anglais, sel de Canal, sel de Seddlitz ou sel cathartique amer. Ce sel se prépare dans les pharmacies, et on le tire aussi des sources d'Epsom en angleterre, de Seddlitz en Bohême, où il est en grande quantité. Sa saveur est amère et fraiche, c'est un des sulfates dont l'amertume est la plus forte et la plus désagréable. Il a les mêmes propriétés et les mêmes usages que les sulfates de potasse et de soude : il se donne aux mêmes doses.
Invité- Invité
Re: Un Arkange se présente
- Epsom:
- 'tention avec le sel d'Epsom, ça "ouvre" tous les canaux... ! J'ai testé, ça marche du tonnerre, me suis vidée pendant plusieurs heures
Avalé avec un jus de pamplemousse, on ne sent pas du tout son mauvais goût. (précisons que je l'ai pris en grande quantité dans le cadre d'une catharsis visant à expulser les calculs de ma vésicule et toutes les colères accumulées par la même occasion)
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Un Arkange se présente
bonjour Arkange,
je n'ai pas lu tout le fil. t'ayant plusieurs fois rencontré sur d'autres fils l'idee de savoir qui tu etais m'a seduite.
c'est un peu tard pour une bienvenue (encore que tu es plus ancien que moi^^), je te fais donc un coucou!
je n'ai pas lu tout le fil. t'ayant plusieurs fois rencontré sur d'autres fils l'idee de savoir qui tu etais m'a seduite.
c'est un peu tard pour une bienvenue (encore que tu es plus ancien que moi^^), je te fais donc un coucou!
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Un Arkange se présente
J'ai failli oublier, je kiffe trop ton avatar, en accord avec ton pseudo. J'adore!
Entrée d'Encre
Et voilà qu'après m'avoir
Sur d'autres fils rencontré
L'encre se voit séduite par l'idée
De savoir qui je suis
Retenant sa bienvenue
Elle m'envoie un coucou
Puis remarque un accord
Kiffe et adore
La voici donc, la bienvenue
Souhaitée à cette Encre Sombre
Par l'Arkange sur son fil
Sur d'autres fils rencontré
L'encre se voit séduite par l'idée
De savoir qui je suis
Retenant sa bienvenue
Elle m'envoie un coucou
Puis remarque un accord
Kiffe et adore
La voici donc, la bienvenue
Souhaitée à cette Encre Sombre
Par l'Arkange sur son fil
Arkange- Messages : 734
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Age : 49
Localisation : Orléans
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Plumes d'Arkange
Voyant l'encre s'approcher
Ses ailes se mirent à frétiller
C'était pourtant bien sûr
Voir même évident
Elles étaient toutes là
Serrées les unes contre les autres
Espérant chacune être choisie
Elles se rêvaient déjà
Biseautées par l'âme d'un apôtre
Ciselées de ses gestes précis
Sentant l'encre s'approcher
Les plumes se mirent à la rêver
Glisser en elles et sur
Délicatement
Ses ailes se mirent à frétiller
C'était pourtant bien sûr
Voir même évident
Elles étaient toutes là
Serrées les unes contre les autres
Espérant chacune être choisie
Elles se rêvaient déjà
Biseautées par l'âme d'un apôtre
Ciselées de ses gestes précis
Sentant l'encre s'approcher
Les plumes se mirent à la rêver
Glisser en elles et sur
Délicatement
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
- Spoiler:
Yop, en dédicace.
"Elle avait des yeux amandes ou bleus
verts ou rouges, je ne sais plus
moi la myxomatose en érection
je me disais vas-y, vas-y
comme un tilt un soir de flipper
Go go go
la boule roule
et je pars en flip
Go go go
un coup à droite
un coup à gauche
j'le défonce et il Tilt en plein combo
Go go go.
Je renfonce une pièce dans la fente et la partie reprends."
Puis je te donne l'histoire de ma vie... en chanson, quitte à faire des conneries, autant les faire en musique.
verts ou rouges, je ne sais plus
moi la myxomatose en érection
je me disais vas-y, vas-y
comme un tilt un soir de flipper
Go go go
la boule roule
et je pars en flip
Go go go
un coup à droite
un coup à gauche
j'le défonce et il Tilt en plein combo
Go go go.
Je renfonce une pièce dans la fente et la partie reprends."
Puis je te donne l'histoire de ma vie... en chanson, quitte à faire des conneries, autant les faire en musique.
Invité- Invité
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Re: Un Arkange se présente
Arkange a écrit:Flute pour le papillange retenue pour piquer, mais youpi pour le pourquoi qui s'ajoute !Mog*why a écrit:Et une boule de pluche ! Ça fait longtemps que j'ai très envie d'aller au TEDx... Bon, c'est un budget et une organisation. Tenez-moi au courant si quelque chose se monte, je verrai si je peux me joindre à vousArkange a écrit:A défaut de savoir comment, voir même où et quand, y aller, j'ai déjà une bonne amorce de réponse à ma question originelle : un papillange, une renarde et un marteau...
Finalement le papillange a pu se libérer et pourra être avec vous dans la capitale..pour plusieurs jours en plus....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: Un Arkange se présente
Hello Arkange
J'ai fini par lire ton allégorie sur les pokémons (au demeurant parfaitement écrite et suggestive au possible). Je m'en suis même avoué sidéré devant sa finesse.
J'irai, liminairement, à l'essence qui depuis longtemps, constitue mon regard sur cela :
Parfois, et même très souvent, aider c'est ne rien faire. Seulement évoquer puis rester en silence.
- L'aide prive souvent de l'expérience si elle est acceptée pour le " faire" à sa place.
- L'aide " imposée " peut être un repoussoir par peur de l'inconnu et va à l'encontre d'une évolution autonome
- L'aide quémandée à tout crin affaiblit le demandeur en sclérosant sa volonté s'il l'obtient souvent
Il m'apparait donc que le temps permet à celui qui demande de l'aide de se murir, d'essayer par lui-même. De tester ses choix en changeant sa demande d'aide en demande d'avis. Et c'est à ce moment qu'un partage réel s’installe.
Au plaisir
J'ai fini par lire ton allégorie sur les pokémons (au demeurant parfaitement écrite et suggestive au possible). Je m'en suis même avoué sidéré devant sa finesse.
J'irai, liminairement, à l'essence qui depuis longtemps, constitue mon regard sur cela :
Parfois, et même très souvent, aider c'est ne rien faire. Seulement évoquer puis rester en silence.
- L'aide prive souvent de l'expérience si elle est acceptée pour le " faire" à sa place.
- L'aide " imposée " peut être un repoussoir par peur de l'inconnu et va à l'encontre d'une évolution autonome
- L'aide quémandée à tout crin affaiblit le demandeur en sclérosant sa volonté s'il l'obtient souvent
Il m'apparait donc que le temps permet à celui qui demande de l'aide de se murir, d'essayer par lui-même. De tester ses choix en changeant sa demande d'aide en demande d'avis. Et c'est à ce moment qu'un partage réel s’installe.
Au plaisir
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 6 Mar 2013 - 17:18, édité 2 fois (Raison : Grrrrrr de clavier d'iPhone)
Invité- Invité
Re: Un Arkange se présente
"Vous désirez sincèrement aider les autres à s’améliorer ?
Évitez de les critiquer et ne leur faites pas la morale, mais commencez par vous améliorer vous-même. Seul votre exemple leur montrera qu’ils se trompent, qu’ils se conduisent mal. Oui, votre exemple. Car en travaillant sur soi-même, on travaille sur les autres : ils s’aperçoivent que vous possédez des qualités qu’ils ne possèdent pas, et c’est cela qui les améliore, parce qu’ils comprennent les avantages qu’ils auraient à vous imiter. Ceux qui s’occupent des faiblesses et des vices des autres, deviennent ternes, antipathiques, comme si ces défauts dont ils parlent finissaient par déteindre sur eux, et c’est lamentable, ils sont à plaindre.
Commencez donc par vous améliorer, et laissez les autres tranquilles. Acceptez-les, soyez patient, travaillez jour et nuit d’arrache-pied pour leur montrer tout ce que des efforts sincères permettent d’acquérir.
Puisqu’ils ne le savent pas encore, ce n’est pas par des paroles que vous le leur apprendrez, mais par votre exemple."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Évitez de les critiquer et ne leur faites pas la morale, mais commencez par vous améliorer vous-même. Seul votre exemple leur montrera qu’ils se trompent, qu’ils se conduisent mal. Oui, votre exemple. Car en travaillant sur soi-même, on travaille sur les autres : ils s’aperçoivent que vous possédez des qualités qu’ils ne possèdent pas, et c’est cela qui les améliore, parce qu’ils comprennent les avantages qu’ils auraient à vous imiter. Ceux qui s’occupent des faiblesses et des vices des autres, deviennent ternes, antipathiques, comme si ces défauts dont ils parlent finissaient par déteindre sur eux, et c’est lamentable, ils sont à plaindre.
Commencez donc par vous améliorer, et laissez les autres tranquilles. Acceptez-les, soyez patient, travaillez jour et nuit d’arrache-pied pour leur montrer tout ce que des efforts sincères permettent d’acquérir.
Puisqu’ils ne le savent pas encore, ce n’est pas par des paroles que vous le leur apprendrez, mais par votre exemple."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Re: Un Arkange se présente
Oh combien suis-je d'accord avec ce que tu as souligné ci-dessus, renarde20 !!!
Invité- Invité
Re: Un Arkange se présente
Pour faire suite à ce qu'a posté renarde20, et qui, à mon sens, fait complément :
La solitude positive
À mesure que nous avançons en maturité, la solitude devient positive. Nous sommes de plus en plus conscients que les déceptions et les joies sont des réalités de la vie, que les barrières du chemin peuvent être enlevées et que l’autre n’est pas une menace pour nous. L’apprentissage de vivre avec nous-mêmes nous permet d’accepter l’autre dans sa réalité à lui sans vouloir la changer.
La solitude est souvent perçue comme une épreuve quand on l’expérimente après une rupture, un abandon, un deuil. Alors plutôt que de tenter de la fuir, il faut faire face et traverser cette épreuve. En se disant que c’est l’occasion d’une rencontre avec soi et une ouverture sur tous les possibles. Au lieu de penser que l’on ne peut plus rien faire, que l’on devient inutile parce que l’on est seul, il faut au contraire plonger au plus profond de soi pour découvrir toutes les richesses que l’on possède.
Nous avons besoin de solitude pour intégrer un à un les événements de notre vie et pour les intérioriser. Nous avons la liberté de bien profiter de nos sentiments de solitude pour nous recréer intérieurement.
La solitude qui s’offre à nous est un nouvel apprentissage de la vie, dans ses limites comme dans ses moments de grande plénitude. Même si notre besoin de l’autre est très grand, il ne peut remplir notre vide et nous apporter la sécurité que nous recherchons.
Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser force et inspiration.
C’est bien souvent le regard des autres qui nous culpabilise en imaginant qu’il nous prennent pour égoïstes. Prenons alors conscience que c’est nous qui créons notre vie, qui en sont responsables et non les autres.
La solitude nous offre cette belle leçon : il faut d’abord attendre de soi et non des autres. Il faut d’abord savoir compter sur soi et s’aider soi-même. Et les autres viendront vers nous car ils ne seront pas là pour, en premier lieu, combler notre manque et animer notre vie car ils ont les leurs.
La solitude positive
À mesure que nous avançons en maturité, la solitude devient positive. Nous sommes de plus en plus conscients que les déceptions et les joies sont des réalités de la vie, que les barrières du chemin peuvent être enlevées et que l’autre n’est pas une menace pour nous. L’apprentissage de vivre avec nous-mêmes nous permet d’accepter l’autre dans sa réalité à lui sans vouloir la changer.
La solitude est souvent perçue comme une épreuve quand on l’expérimente après une rupture, un abandon, un deuil. Alors plutôt que de tenter de la fuir, il faut faire face et traverser cette épreuve. En se disant que c’est l’occasion d’une rencontre avec soi et une ouverture sur tous les possibles. Au lieu de penser que l’on ne peut plus rien faire, que l’on devient inutile parce que l’on est seul, il faut au contraire plonger au plus profond de soi pour découvrir toutes les richesses que l’on possède.
Nous avons besoin de solitude pour intégrer un à un les événements de notre vie et pour les intérioriser. Nous avons la liberté de bien profiter de nos sentiments de solitude pour nous recréer intérieurement.
La solitude qui s’offre à nous est un nouvel apprentissage de la vie, dans ses limites comme dans ses moments de grande plénitude. Même si notre besoin de l’autre est très grand, il ne peut remplir notre vide et nous apporter la sécurité que nous recherchons.
Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser force et inspiration.
C’est bien souvent le regard des autres qui nous culpabilise en imaginant qu’il nous prennent pour égoïstes. Prenons alors conscience que c’est nous qui créons notre vie, qui en sont responsables et non les autres.
La solitude nous offre cette belle leçon : il faut d’abord attendre de soi et non des autres. Il faut d’abord savoir compter sur soi et s’aider soi-même. Et les autres viendront vers nous car ils ne seront pas là pour, en premier lieu, combler notre manque et animer notre vie car ils ont les leurs.
Invité- Invité
Re: Un Arkange se présente
Bonsoir Renarde 2 et Mjollnir : comme je partage vos derniers messages
Aerienne- Messages : 1063
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Localisation : GOLFE JUAN
Re: Un Arkange se présente
Oh y'a plein de choses bien qui se passent sur vos fils, pendant que je me cache sous mon oreiller...
Ceci dit, je ne vois pas très bien le lien avec la solitude concrète... On peut tout à fait vivre dans la solitude sans jamais accéder à soi. Et à l'inverse, je ne pense pas que l'autre, nécessairement, nous empêche d'y accéder...
Tout ça c'est question de ce qu'on fait de nous-mêmes, n'est-ce pas...
Ce qui est un peu ce que tu dis, d'ailleurs...
Le solitude n'est bonne que si l'on n'a pas été assez seul.
Ou quand on la choisit, ce qui est encore une autre configuration. Il faudrait deux mots différents pour parler de la solitude, un pour celle qui témoigne d'un équilibre et un pour celle qui témoigne d'un déséquilibre
Bon, ceci étant dit, Omraam Mikhaël Aïvanhov doit être un grand monsieur, et ce n'est probablement pas de ça qu'il parle
Mais spagrav, j'ai donné mon petit avis que personne ne m'a demandé
Tout à fait d'accord jeune homme.Mjöllnir a écrit:Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser force et inspiration.
La solitude nous offre cette belle leçon : il faut d’abord attendre de soi et non des autres. Il faut d’abord savoir compter sur soi et s’aider soi-même. Et les autres viendront vers nous car ils ne seront pas là pour, en premier lieu, combler notre manque et animer notre vie car ils ont les leurs.
Ceci dit, je ne vois pas très bien le lien avec la solitude concrète... On peut tout à fait vivre dans la solitude sans jamais accéder à soi. Et à l'inverse, je ne pense pas que l'autre, nécessairement, nous empêche d'y accéder...
Tout ça c'est question de ce qu'on fait de nous-mêmes, n'est-ce pas...
Ce qui est un peu ce que tu dis, d'ailleurs...
Le solitude n'est bonne que si l'on n'a pas été assez seul.
Ou quand on la choisit, ce qui est encore une autre configuration. Il faudrait deux mots différents pour parler de la solitude, un pour celle qui témoigne d'un équilibre et un pour celle qui témoigne d'un déséquilibre
Ca aussi j'aime bien. Mais si j'avais été Omraam Mikhaël Aïvanhov, je me serais arrêtée là. Je ne pense pas qu'on puisse trouver chez l'autre l'image de ce qui nous manque, et inversement. L'autre ne peut jamais être un exemple; on ne peut pas recopier ce que font les autres, et ça ne sert à rien d'essayer, même si le manteau leur va drôlement bien. On ne peut pas porter les fringues des autres. Nous devons inventer notre façon à nous de trouver la paix. J'aurais presque tendance à dire : c'est quand on cherche à faire comme les autres qu'on se perd soi-même...Renarde20 a écrit:Commencez donc par vous améliorer, et laissez les autres tranquilles.
Bon, ceci étant dit, Omraam Mikhaël Aïvanhov doit être un grand monsieur, et ce n'est probablement pas de ça qu'il parle
Mais spagrav, j'ai donné mon petit avis que personne ne m'a demandé
colargolle- Messages : 1068
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Re: Un Arkange se présente
Salut Colargolle
Je crois que la seule solitude réellement porteuse introspection est la solitude choisie. Elle peut, tout au début, comme ce qui qu'il en fut pour moi, être le reflet de ma différence aux yeux des autres, donc être prise pour un fardeau. Puis, chemin faisant, essais après essai, devenir d'une criante évidence pour enfin se recentrer et se connaitre, bien au delà des efforts d'éponge que je manifestais pour " coller " à celui-ci ou à celle-là, à chercher au dehors ce qui aurait pu me constituer.
Effectivement, je n'ai pas été assez seul. Et souvent pris pour un refuge ou un amer, celui qui indique la proximité d'une cote. Ceci étant, je le désirais. Je le désirais pour " apprendre " ce que j'étais. Pour être reconnu, pour adopter une position ' ressemblante ". Et j'ai fini par comprendre que je faisais fausse route. Que ce que j'étais devait venir du fond de moi. C'est alors que je l'ai découvert dans le choix conscient que j'ai fait de la solitude.
Ceci n'est que mon chemin cependant. Comme tu le soulignes, je ne crois pas qu'il puisse devenir un exemple passe-partout. Alors, effectivement, deux mots seraient nécessaires à définir si cette solitude est ou contrainte ou choix.
J'aurais de mon coté une autre lecture de l'extrait posé par renarde20. Je le lirais comme référentiel d'un parcours dans une action précise et pas comme symbole d'un être à imiter. Par exemple, J'aime à lire Gandhi, ou encore Jiddhu Krisnamurti, ou même Mevlana. Ces auteurs, penseurs, hommes d'influence, etc. paraissent à mes yeux comme livrant des matériaux de construction venant rassembler ou compléter la structure interne que j'essaye, jour après jour, de me construire. En aucun cas comme des voies à parcourir telles quelles. D'une part parce que je n'ai aucune prétention à pouvoir aboutir à ce qu'ils ont réalisés (ni même l'envie de le faire), d'autre part parce que, si tant est que j'y rêvasse un jour, cela serait, en quelque sorte, nier l'essence profonde de ce que je suis.
Ce que je retire à présent de ma solitude, c'est la possibilité d'accepter les êtres tels qu'ils sont. Pourquoi ? Parce que je recherche interaction avec eux uniquement à partir du moment où j'en éprouve l'envie. Cette interaction vise seulement à l’échange, et non à une quelconque possession, profit ou affirmation de quelque supériorité que ce soit, etc.
Cette interaction est dénuée de besoin parce que la solitude que je vis est totalement acceptée. Je peux donc la retrouver quand je le désire. Et qui dit " il n'y a plus de manque " dit aussi plus de sérénité, plus d’acception du moment présent, plus de " vérité " de soi envers l'instant, plus de patience, plus d'écoute, disparition de l'envie, de la haine, des conflits, des comparaisons entre êtres foncièrement différents (non pas en surface mais dans leur for intérieur). Cela dit aussi que le chemin des autres peut me recroiser sans que je porte les cicatrices ou joies du passé. La solitude possède intrinsèquement (à mon sens) cette merveilleuse faculté de faire comprendre, en la fréquentant, que chaque instant est père de tous les possibles à venir et que je peux en être l'auteur en en sortant quand j'en exprime le souhait.
Alors, je suis, simplement. Différent au milieu des autres. Et je me vis.
Au plaisir de tous vous lire
Je crois que la seule solitude réellement porteuse introspection est la solitude choisie. Elle peut, tout au début, comme ce qui qu'il en fut pour moi, être le reflet de ma différence aux yeux des autres, donc être prise pour un fardeau. Puis, chemin faisant, essais après essai, devenir d'une criante évidence pour enfin se recentrer et se connaitre, bien au delà des efforts d'éponge que je manifestais pour " coller " à celui-ci ou à celle-là, à chercher au dehors ce qui aurait pu me constituer.
Effectivement, je n'ai pas été assez seul. Et souvent pris pour un refuge ou un amer, celui qui indique la proximité d'une cote. Ceci étant, je le désirais. Je le désirais pour " apprendre " ce que j'étais. Pour être reconnu, pour adopter une position ' ressemblante ". Et j'ai fini par comprendre que je faisais fausse route. Que ce que j'étais devait venir du fond de moi. C'est alors que je l'ai découvert dans le choix conscient que j'ai fait de la solitude.
Ceci n'est que mon chemin cependant. Comme tu le soulignes, je ne crois pas qu'il puisse devenir un exemple passe-partout. Alors, effectivement, deux mots seraient nécessaires à définir si cette solitude est ou contrainte ou choix.
J'aurais de mon coté une autre lecture de l'extrait posé par renarde20. Je le lirais comme référentiel d'un parcours dans une action précise et pas comme symbole d'un être à imiter. Par exemple, J'aime à lire Gandhi, ou encore Jiddhu Krisnamurti, ou même Mevlana. Ces auteurs, penseurs, hommes d'influence, etc. paraissent à mes yeux comme livrant des matériaux de construction venant rassembler ou compléter la structure interne que j'essaye, jour après jour, de me construire. En aucun cas comme des voies à parcourir telles quelles. D'une part parce que je n'ai aucune prétention à pouvoir aboutir à ce qu'ils ont réalisés (ni même l'envie de le faire), d'autre part parce que, si tant est que j'y rêvasse un jour, cela serait, en quelque sorte, nier l'essence profonde de ce que je suis.
Ce que je retire à présent de ma solitude, c'est la possibilité d'accepter les êtres tels qu'ils sont. Pourquoi ? Parce que je recherche interaction avec eux uniquement à partir du moment où j'en éprouve l'envie. Cette interaction vise seulement à l’échange, et non à une quelconque possession, profit ou affirmation de quelque supériorité que ce soit, etc.
Cette interaction est dénuée de besoin parce que la solitude que je vis est totalement acceptée. Je peux donc la retrouver quand je le désire. Et qui dit " il n'y a plus de manque " dit aussi plus de sérénité, plus d’acception du moment présent, plus de " vérité " de soi envers l'instant, plus de patience, plus d'écoute, disparition de l'envie, de la haine, des conflits, des comparaisons entre êtres foncièrement différents (non pas en surface mais dans leur for intérieur). Cela dit aussi que le chemin des autres peut me recroiser sans que je porte les cicatrices ou joies du passé. La solitude possède intrinsèquement (à mon sens) cette merveilleuse faculté de faire comprendre, en la fréquentant, que chaque instant est père de tous les possibles à venir et que je peux en être l'auteur en en sortant quand j'en exprime le souhait.
Alors, je suis, simplement. Différent au milieu des autres. Et je me vis.
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Invité- Invité
Re: Un Arkange se présente
Bizous....... furtifs..... à tir d'ailes, je les dépose dans ton nid cousu de fils.... d'ange...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Help & sharing
Je plussoie. J'écrirais même presque que très souvent, aider c'est faire « rien ». Ce rien qui peut s'écrire sous la forme d'un ensemble vide, ce rien donné à l'autre comme un espace, un espace des possibles.Mjöllnir a écrit:Parfois, et même très souvent, aider c'est ne rien faire. Seulement évoquer puis rester en silence.
Evoquer puis rester en silence, ou plutôt laisser évoquer, accuser réception, puis rester en silence, est un des ressorts princeps de la praxis analytique.
Le faire à la place de l'autre ne trouve, me semble-t-il, sa légitimité que dans la présence de l'incapacité de l'aidé. Qu'il s'agisse d'un nourrisson transitoirement dépendant du pouvoir de l'autre à assurer ses besoins, où d'un sujet qui l'est provisoirement ou définitivement, l'aide consiste en grande partie à faire à sa place ce que l'autre ne peux pas faire, puisqu'il n'est pas en capacité d'agir de cette place. Toutefois, et même dans ces cas, faire à la place de l'autre c'est justement prendre la place de l'autre, l'occuper et donc l'en priver. Contradictoire donc, si on se targue de vouloir aider l'autre, que de le priver de sa place puisque c'est de sa place propre que l'on peut agir. Alors, même lorsque l'autre paraît pratiquement incapable, on se doit de lui laisser la possibilité de faire/agir/participer au maximum de ses possibilités, et ce même si elles ne sont qu'infimes en valeur comptable, puisqu'en valeur humaine, elles sont énormes. Bon, en même temps, tout ça revient tout bêtement à ce proverbe de cours d'école en forme de question sur le meilleur choix à faire entre donner un poisson à quelqu'un qui souffre de la faim ou bien lui apprendre à pêcher.Mjöllnir a écrit:L'aide prive souvent de l'expérience si elle est acceptée pour le " faire" à sa place.
Il me semble que l'aide imposée doit uniquement être réservée aux cas les plus extrêmes, je pense là aux moments qu'un sujet peut traverser et pendant lesquels sa conscience et son appréhension de la réalité le conduisent à produire les actes les plus graves. Suicides directs ou indirects... En cas concrets, ça donne mon petit cousin qui décroche son frère de la corde à laquelle il venait de se pendre, contre son gré peut-être, mais heureusement suffisamment tôt pour qu'il n'y ait pas de séquelles physiologiques. Ou alors ça donne un ami, m'assurant qu'il est parfaitement en état, et prêt à se battre avec moi pour que je le laisse conduire sa voiture... mais que j'ai quand même ramené chez lui.Mjöllnir a écrit:L'aide " imposée " peut être un repoussoir par peur de l'inconnu et va à l'encontre d'une évolution autonome
Après, dans les autres cas, les moins extrêmes j'entends, il me semble que l'écueil essentiel d'une aide qui serait imposée est le fait même de ne pas respecter le gré du sujet, de l'en priver donc en même temps que de l'exercice de sa responsabilité consécutive. C'est souvent parce qu'il y a d'abord une demande que l'aide montre sa pertinence.
C'est rigolo ça parce qu'en fait c'est à la fois vrai et complètement faux en fonctions des situations. Enfin, je m'amuse là, puisque le choix que tu as fait du terme « quémandée », qualifie bien la demande d'une façon péjorative. Quémander serait, si on en croit Wiki, solliciter, mendier avec insistance et importunité. Et on peut donc fort bien imaginer qu'à force de solliciter les autres de manière importune et insistante et d'en recevoir sa propre subsistance, on puisse se laisser aller à une forme de complaisance vis à vis de la dépendance que cela suscite. Cette fois, ce n'est pas à un proverbe de cours d 'école que cela renvoie mais plutôt à des feuillets de lycéens sur la philosophie du maître et de l'esclave.Mjöllnir a écrit:- L'aide quémandée à tout crin affaiblit le demandeur en sclérosant sa volonté s'il l'obtient souvent
Et lorsqu'on prend cette demande sous un autre angle, on constate que cette aide souvent obtenue renforce au contraire la volonté du sujet. C'est le cas pour le bébé qui, de constater que ces demandes sous formes de cris trouvent des réponses adaptées de son environnement, va persister, (puis bien plus tard signer), s'affiner et renforcer et développer sa confiance et sa volonté. Et puis c'est aussi le cas pour le tétraplégique qui, de voir ce qu'il ne peut pas faire par lui-même être assurés par d'autres, va pouvoir trouver sa volonté renforcée que de savoir que, même dans son état, il compte.
Et puis finalement, la demande d'aide c'est aussi le principe même que de l'échange constitutif de toutes les systèmes sociaux. On fait que ça de demander de l'aide toute la journée : au boulanger, au mécanicien, au pote informaticien, à la copine cuisinière, et puis on fait que ça aussi d'en donner, ne serait-ce qu'en échange de menue monnaie à travers notre activité professionnelle.
Il me semble vraiment qu'au delà de la question de l'aide en tant que telle, il s'agit plutôt de celle des dettes réelles, symboliques et imaginaires qu'elles génèrent ou non, et surtout de ce qu'on en fait. Elle est jolie cette histoire que B. Cyrulnik raconte de l'aide qu'ont apportée ces « Justes » au petit orphelin menacé de mort qu'il était. La dette générée a été telle, que ce petit garçon a passé sa vie à aider les autres et à théoriser, démontrer et répéter que, même dans, ou depuis, la pire mouise, il est potentiellement possible de brillamment s'en sortir, voir même de s'en grandir. Bien sûr, ça ne se fait que très rarement sans aide et seul. Et finalement à quoi bon, puisque nous sommes des animaux sociaux dont l'une des particularités est de partager intra et trans-générationnellement les savoirs acquis. C'est humain quoi, que de s'appuyer les uns sur les autres.
En tout cas pour la plupart des bébés c'est carrément vrai.Mjöllnir a écrit:Il m'apparait donc que le temps permet à celui qui demande de l'aide de se murir, d'essayer par lui-même.
Bein là je ne suis pas sûr. Clairement je préfère l'aide de mon garagiste... son avis, je ne crois pas lui demander souvent (dois-je préciser que les mains dans le cambouis ce n'est pas vraiment mon truc). J'adore échanger, donner et recevoir des idées, des opinions, des points de vus, des avis, mais j'aime aussi échanger, donner et recevoir de l'aide. Et je sais, pour l'avoir vécu à de nombreuses reprises, qu'un partage réel peut s'installer autant à partir d'une situation « d'aide » que « d'avis ».Mjöllnir a écrit:De tester ses choix en changeant sa demande d'aide en demande d'avis. Et c'est à ce moment qu'un partage réel s’installe.
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
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L'homme rame
renarde20 a écrit:"Vous désirez sincèrement aider les autres à s’améliorer ?
Évitez de les critiquer et ne leur faites pas la morale, mais commencez par vous améliorer vous-même. Seul votre exemple leur montrera qu’ils se trompent, qu’ils se conduisent mal. Oui, votre exemple. Car en travaillant sur soi-même, on travaille sur les autres : ils s’aperçoivent que vous possédez des qualités qu’ils ne possèdent pas, et c’est cela qui les améliore, parce qu’ils comprennent les avantages qu’ils auraient à vous imiter. Ceux qui s’occupent des faiblesses et des vices des autres, deviennent ternes, antipathiques, comme si ces défauts dont ils parlent finissaient par déteindre sur eux, et c’est lamentable, ils sont à plaindre.
Commencez donc par vous améliorer, et laissez les autres tranquilles. Acceptez-les, soyez patient, travaillez jour et nuit d’arrache-pied pour leur montrer tout ce que des efforts sincères permettent d’acquérir.
Puisqu’ils ne le savent pas encore, ce n’est pas par des paroles que vous le leur apprendrez, mais par votre exemple."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
C'est toujours difficile de prendre la mesure d'un texte dont on ne connait ni le contexte, ni l'auteur, ni celui à qui il s'adresse. Mais pris tel quel, je dois avouer que la lecture de ces quelques lignes ne m'a pas été très agréables. J'ai détesté le ton, me donnant l'impression que ces paroles provenait d'un gourou psychopathe s'adressant à sa cohorte de vils suiveurs. Bien sûr, puisqu'il s'agit d'une traduction les termes choisis n'ont pas la même connotation ni la même étymologie qu'en français, mais quand même : il suggère de « travailler sur les autres », de leur « montrer qu'ils se trompent », « qu'il se conduisent mal », il parle de « posséder » et d'envie de posséder, d' « imitation ». Pas très joli, non ?! En tout cas, ça produit des grésillements désagréables sur les ondulations de mon âme.
En plus, l'auteur commence par dire de ne pas critiquer les autres, mais le fait lui-même à la fin du paragraphe en parlant de « ceux qui s'occupent des faiblesses et des vices des autres » comme « ternes » et « antipathiques ». J'aurais nettement préféré qu'il choisisse de mettre la forme et l'accent sur l'idée d'une relation délétère entre un comportement et ses conséquences plutôt que sur sur les sujets s'y livrant.
Et cette contradiction redouble celle-là même qu'il fait de sa thèse, puisqu'il met en avant « l'exemple » comme seule possibilité d'enseignement au détriment de la paroles tout en tentant d'enseigner cette idée non pas par l'exemple mais par ses mots.
Evidemment, j'adhère depuis bien longtemps à l'idée gandhienne que nous changerons le monde en nous changeant nous-même, mais cela ne me semble pas pour autant une raison judicieuse et logique que de s'en appuyer pour opposer l'exemple et la parole comme le fait l'auteur.
Il me semble plutôt que l'idée importante est celle de viser à une cohérence entre actes et discours. Que cette cohérence doit être recherchée en tant que telle, et non pas pour viser à donner l'exemple ou pour servir de support d'imitation ou d'identification. Après, si en plus ça fait des émules, dans le sens positif du terme bien-sûr, bein tant mieux.
Arkange- Messages : 734
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Solitudes
J'ai du mal à suivre cela pour ce qui est de mon cas. La solitude, il me semble la vivre sous ses deux faces depuis le début de ma conscience, et je ne suis pas vraiment sur d'avancer en maturité sur ces questions-là. Il me semble avoir su très tôt que les déceptions et les joies étaient des réalités de la vie, que les barrières du chemin peuvent être enlevées (et pas que) et que l'autre n'est pas nécessairement une menace. De même, s'il est très vrai que la connaissance de soi-même permet d'accepter l'autre dans sa réalité sans vouloir le changer, je ne pourrais pas vraiment dire que c'est la solitude qui me l'a appris, même si des moments de solitude (réelle et/ou au milieu d'autres) sont pour cela nécessaires.Mjöllnir a écrit:Pour faire suite à ce qu'a posté renarde20, et qui, à mon sens, fait complément :
La solitude positive
À mesure que nous avançons en maturité, la solitude devient positive. Nous sommes de plus en plus conscients que les déceptions et les joies sont des réalités de la vie, que les barrières du chemin peuvent être enlevées et que l’autre n’est pas une menace pour nous. L’apprentissage de vivre avec nous-mêmes nous permet d’accepter l’autre dans sa réalité à lui sans vouloir la changer.
Là-dessus je suis bien d'accord. Mais le plus difficile, c'est de supporter les émotions que cela génère, car même en s'appliquant à percevoir plus justement la situation, même en lui faisant face plutôt que de la fuir, même en sachant que c'est une opportunité, cela n'empêche en rien les pensées et pulsions de mort qui peuvent l'accompagner et la dévastation possiblement consécutive.Mjöllnir a écrit:La solitude est souvent perçue comme une épreuve quand on l’expérimente après une rupture, un abandon, un deuil. Alors plutôt que de tenter de la fuir, il faut faire face et traverser cette épreuve. En se disant que c’est l’occasion d’une rencontre avec soi et une ouverture sur tous les possibles. Au lieu de penser que l’on ne peut plus rien faire, que l’on devient inutile parce que l’on est seul, il faut au contraire plonger au plus profond de soi pour découvrir toutes les richesses que l’on possède.
Oui, et c'est pour moi ce qui rend cette notion de solitude si particulière. Puisqu'elle m'est à la fois vitale et parfois absolument insupportable, ne serait-ce qu'intellectuellement dans sa représentation de totalité. Il me faut à la fois être seul et ne pas l'être, alternativement et simultanément. J'ai besoin de plusieurs heures quotidiennes de solitude réelle, mais besoin aussi de savoir et de sentir dans ma tête et mon cœur que je ne suis pas seul.Mjöllnir a écrit:Nous avons besoin de solitude pour intégrer un à un les événements de notre vie et pour les intérioriser. Nous avons la liberté de bien profiter de nos sentiments de solitude pour nous recréer intérieurement.
Encore une fois, cela me semble vrai dans l'idée des bienfaits que la solitude peut apporter, et ce même dans les plus dures difficultés auxquelles elle peut nous confronter, mais je pense que l'ouverture à l'extérieur et aux autres est aussi possiblement moyen de connaissance de soi-même et source de force et d'inspiration.Mjöllnir a écrit:La solitude qui s’offre à nous est un nouvel apprentissage de la vie, dans ses limites comme dans ses moments de grande plénitude. Même si notre besoin de l’autre est très grand, il ne peut remplir notre vide et nous apporter la sécurité que nous recherchons.
Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser force et inspiration.
Cela ne me dérange aucunement d'assumer mon égoïsme qui ne me fait en rien culpabiliser tout bêtement parce qu'il me semble que l'altruisme n'est finalement qu'un haut degré de l'égoïsme. Il me semble que c'est juste faire preuve d'intelligence que d'agir sur son environnement afin qu'il soit agréable et joyeux. L'égo c'est bien, mais pour faire un truc plusieurs Légos c'est mieux. Les moments de communion avec les autres sont aussi importants que ceux de communion avec soi-même,et il en va de même pour les moments de confrontation. Est-ce nous qui sommes responsable de nos vie ? Assurément ! Mais est-ce nous qui créons notre vie ? A priori, ce qui nous fait commence d'abord par ce qu'on fait d'autres qui a conduit à la réunion des gamètes à l'origine de notre organisme. Et ensuite ? Combien de déterminismes, d'influences, d'aides nécessaires ? Alors oui, on participe à la création de sa vie, mais vraiment pas originellement, et vraiment pas seul. Carrément que l'on doit y participer au maximum, exercer au maximum ce que l'on nomme libre-arbitre et de faire de notre mieux pour tenir les rennes de notre existence et de notre évolution, mais je crois que cela ne se fait pas nécessairement tout-seul (dans les deux sens du terme).Mjöllnir a écrit:C’est bien souvent le regard des autres qui nous culpabilise en imaginant qu’il nous prennent pour égoïstes. Prenons alors conscience que c’est nous qui créons notre vie, qui en sont responsables et non les autres.
Je finis par me trouver redondant dans mes commentaires, mais il me semble qu'il n'est pas judicieux d'opposer le soi et les autres. Il me semble que c'est plutôt dans un traitement équivalent que se situe la clé. Donc ça donnerait : Savoir attendre de soi et des autres, pour soi et pour les autres. Savoir compter sur soi et sur les autres et savoir y faire avec le fait que les autres puissent pouvoir avoir à compter sur nous, et s'aider soi comme aider les autres. Et les autres viendront vers nous comme nous irons vers les autres, ce qui parfois comblera leur manque et/ou le notre et parfois animera leur vie et/ou la notre, car parfois nos vies se croisent.Mjöllnir a écrit:La solitude nous offre cette belle leçon : il faut d’abord attendre de soi et non des autres. Il faut d’abord savoir compter sur soi et s’aider soi-même. Et les autres viendront vers nous car ils ne seront pas là pour, en premier lieu, combler notre manque et animer notre vie car ils ont les leurs.
Arkange- Messages : 734
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Simplicité
Et bein c'était sûr que t'allais te faire trouver, c'est nul comme cachette l'oreiller, y'a tes fesses qui dépassent ! (du coup, elles se sont ramenées...)colargolle a écrit:Oh y'a plein de choses bien qui se passent sur vos fils, pendant que je me cache sous mon oreiller...
Tout à fait d'accord jeune femme.colargolle a écrit:Tout à fait d'accord jeune homme.Mjöllnir a écrit:Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser force et inspiration.
La solitude nous offre cette belle leçon : il faut d’abord attendre de soi et non des autres. Il faut d’abord savoir compter sur soi et s’aider soi-même. Et les autres viendront vers nous car ils ne seront pas là pour, en premier lieu, combler notre manque et animer notre vie car ils ont les leurs.
Ceci dit, je ne vois pas très bien le lien avec la solitude concrète... On peut tout à fait vivre dans la solitude sans jamais accéder à soi. Et à l'inverse, je ne pense pas que l'autre, nécessairement, nous empêche d'y accéder...
Tout ça c'est question de ce qu'on fait de nous-mêmes, n'est-ce pas...
Ce qui est un peu ce que tu dis, d'ailleurs...
Le solitude n'est bonne que si l'on n'a pas été assez seul.
Ou quand on la choisit, ce qui est encore une autre configuration. Il faudrait deux mots différents pour parler de la solitude, un pour celle qui témoigne d'un équilibre et un pour celle qui témoigne d'un déséquilibre
Bein heureusement (ou pas) que j'ai écrit mes réponses à Renarde et Mjollnir avant d'avoir lu la tienne parce que je constate que je n'ai pas su mieux dire. Tu as réussi à écrire en bien moins de mots que moi ce que j'ai essayé de dire (bon, à par sur le « devoir être un grand monsieur » que tu évoques alors que je ne vois pas ce qui te permets de supposer si effrontément qu'Omraam n'était pas atteint de nanisme (moi j'ai pas eu envie de regarder sur wiki, toi si ?!).colargolle a écrit:Ca aussi j'aime bien. Mais si j'avais été Omraam Mikhaël Aïvanhov, je me serais arrêtée là. Je ne pense pas qu'on puisse trouver chez l'autre l'image de ce qui nous manque, et inversement. L'autre ne peut jamais être un exemple; on ne peut pas recopier ce que font les autres, et ça ne sert à rien d'essayer, même si le manteau leur va drôlement bien. On ne peut pas porter les fringues des autres. Nous devons inventer notre façon à nous de trouver la paix. J'aurais presque tendance à dire : c'est quand on cherche à faire comme les autres qu'on se perd soi-même...Renarde20 a écrit:Commencez donc par vous améliorer, et laissez les autres tranquilles.
Bon, ceci étant dit, Omraam Mikhaël Aïvanhov doit être un grand monsieur, et ce n'est probablement pas de ça qu'il parle
Mais spagrav, j'ai donné mon petit avis que personne ne m'a demandé
De mon côté la prise de méninges (normal quoi) et de ton côté la simplicité (euh …) C'est la méditation pleine conscience ou l'irradiation qui te fait ça ?
Arkange- Messages : 734
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Solitudes, deuxième
Mjöllnir a écrit:Salut Colargolle
Je crois que la seule solitude réellement porteuse introspection est la solitude choisie. Elle peut, tout au début, comme ce qui qu'il en fut pour moi, être le reflet de ma différence aux yeux des autres, donc être prise pour un fardeau. Puis, chemin faisant, essais après essai, devenir d'une criante évidence pour enfin se recentrer et se connaitre, bien au delà des efforts d'éponge que je manifestais pour " coller " à celui-ci ou à celle-là, à chercher au dehors ce qui aurait pu me constituer.
Effectivement, je n'ai pas été assez seul. Et souvent pris pour un refuge ou un amer, celui qui indique la proximité d'une cote. Ceci étant, je le désirais. Je le désirais pour " apprendre " ce que j'étais. Pour être reconnu, pour adopter une position ' ressemblante ". Et j'ai fini par comprendre que je faisais fausse route. Que ce que j'étais devait venir du fond de moi. C'est alors que je l'ai découvert dans le choix conscient que j'ai fait de la solitude.
Ceci n'est que mon chemin cependant. Comme tu le soulignes, je ne crois pas qu'il puisse devenir un exemple passe-partout. Alors, effectivement, deux mots seraient nécessaires à définir si cette solitude est ou contrainte ou choix.
J'aurais de mon coté une autre lecture de l'extrait posé par renarde20. Je le lirais comme référentiel d'un parcours dans une action précise et pas comme symbole d'un être à imiter. Par exemple, J'aime à lire Gandhi, ou encore Jiddhu Krisnamurti, ou même Mevlana. Ces auteurs, penseurs, hommes d'influence, etc. paraissent à mes yeux comme livrant des matériaux de construction venant rassembler ou compléter la structure interne que j'essaye, jour après jour, de me construire. En aucun cas comme des voies à parcourir telles quelles. D'une part parce que je n'ai aucune prétention à pouvoir aboutir à ce qu'ils ont réalisés (ni même l'envie de le faire), d'autre part parce que, si tant est que j'y rêvasse un jour, cela serait, en quelque sorte, nier l'essence profonde de ce que je suis.
Ce que je retire à présent de ma solitude, c'est la possibilité d'accepter les êtres tels qu'ils sont. Pourquoi ? Parce que je recherche interaction avec eux uniquement à partir du moment où j'en éprouve l'envie. Cette interaction vise seulement à l’échange, et non à une quelconque possession, profit ou affirmation de quelque supériorité que ce soit, etc.
Cette interaction est dénuée de besoin parce que la solitude que je vis est totalement acceptée. Je peux donc la retrouver quand je le désire. Et qui dit " il n'y a plus de manque " dit aussi plus de sérénité, plus d’acception du moment présent, plus de " vérité " de soi envers l'instant, plus de patience, plus d'écoute, disparition de l'envie, de la haine, des conflits, des comparaisons entre êtres foncièrement différents (non pas en surface mais dans leur for intérieur). Cela dit aussi que le chemin des autres peut me recroiser sans que je porte les cicatrices ou joies du passé. La solitude possède intrinsèquement (à mon sens) cette merveilleuse faculté de faire comprendre, en la fréquentant, que chaque instant est père de tous les possibles à venir et que je peux en être l'auteur en en sortant quand j'en exprime le souhait.
Alors, je suis, simplement. Différent au milieu des autres. Et je me vis.
Au plaisir de tous vous lire
Re Mjollnir,
Je t'avais répondu (ainsi qu'à Renarde) avant de voir le post de Collargole et ta réponse. J'ai publié quand même parce que je n'aime pas jeter, mais je n'aurais pas écrit la même chose si j'avais lu tes explicitations. Je perçois, là, très bien à quel point c'est aussi cet équilibre à trouver, entre la prise en compte de soi même et celle des autres, que tu mets en avant.
Et ce témoignage de ce que la solitude a pu t'apporter dans ton parcours, de la manière dont tu parviens à en tirer bénéfice pour te construire et grandir, bein c'est chouette je trouve. Et d'autant plus que ce n'est, généralement, pas si facile.
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Furtifs bien reçus !
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Re: Un Arkange se présente
Re Arkange,
Je mets ici une image que renarde20 a posté su mon fil, et qui va certainement éclairer mon propos en réponse à ce que les tiens ont appelé en moi. Je continuerai à poster plus en détail par après, mais désirais te livrer cela tout de suite
J'ai toujours en moi cette notion du poids versus la masse.
Un corps, que cela soit un astre, une planète ou bien encore un être humain, possède une masse. L’environnement, l'écosystème dans lequel il gravite, lui attribue un poids. Eh bien, vois-tu, j'établis la même correspondance entre valeur et prix.
- Masse correspond à valeur
- Poids correspond à prix
L'écosystème lié au vécu personnel associera à un moment un prix à une valeur. Mais est-ce bien là que la recherche de la stabilité et du bonheur est à effectuer ? D'où la référence que je fais à l'image qu'à postée renarde20 (à laquelle j'adresse mon merci au passage ).
Ce que j'en déduis personnellement, c'est que le changement d'écosystème fait varier le prix attaché à la valeur. Que ce changement d'écosystème peut à la fois être déstabilisant, frustrant, heurtant durement parfois la constitution de l'être.
Il me semble alors que le référentiel commun ne pourrait être " unifiant " qu'à partir du moment où le prix devient une notion périmétrique et secondaire, et que la valeur est mise en avant, ou tout au moins prise comme indice principal de référence.
En en revenant à l'enfance ou encore au handicap physique, je suis tout à fait d'accord avec le besoin d'aide et le fait même que les êtres sollicitent cette dernière. Puis je mettrai ensuite en jeu (à la mesure de chacun bien évidemment) la prise en compte de l'expérience et son intégration dans les prochaines demande d'aides (car je te rejoins là-dessus, l'aide la plus efficace n'est pas celle offerte spontanément, c'est celle qui réponds à une demande exprimée, et celle également qui demande à l'aidant une conscience aiguë des limites qu'ils ne doit pas dépasser), non pas comme étant " faire à la place de " mais collaborer à (puisqu'il me semble que la demande acceptée forme équipe : " Je te décris ce que je veux faire" (données et contexte) d'une part, et " je fais un partie fonctionnelle " (traitement) d'autre part, " tout en te laissant par la suite refaire de toi-même ").
Ce qui revient bien à " Ne me donnes pas du poisson, apprends-moi à pêcher " Lao Tseu.
Pour moi, l'aide apportée est en quelque sorte un marche-pied. Elle part aussi, pour l'offreur, de la croyance qu'il a en l'autre et en ses potentialités. Elle est là pour propulser à la demande de l'autre, en aucun cas, vu de ma porte, pour assujettir ou rendre dépendant.
Bon, je m’étale, je m’étale
Je revendrai plus tard, j'ai encore beaucoup de choses à partager avec vous
Je mets ici une image que renarde20 a posté su mon fil, et qui va certainement éclairer mon propos en réponse à ce que les tiens ont appelé en moi. Je continuerai à poster plus en détail par après, mais désirais te livrer cela tout de suite
J'ai toujours en moi cette notion du poids versus la masse.
Un corps, que cela soit un astre, une planète ou bien encore un être humain, possède une masse. L’environnement, l'écosystème dans lequel il gravite, lui attribue un poids. Eh bien, vois-tu, j'établis la même correspondance entre valeur et prix.
- Masse correspond à valeur
- Poids correspond à prix
L'écosystème lié au vécu personnel associera à un moment un prix à une valeur. Mais est-ce bien là que la recherche de la stabilité et du bonheur est à effectuer ? D'où la référence que je fais à l'image qu'à postée renarde20 (à laquelle j'adresse mon merci au passage ).
Ce que j'en déduis personnellement, c'est que le changement d'écosystème fait varier le prix attaché à la valeur. Que ce changement d'écosystème peut à la fois être déstabilisant, frustrant, heurtant durement parfois la constitution de l'être.
Il me semble alors que le référentiel commun ne pourrait être " unifiant " qu'à partir du moment où le prix devient une notion périmétrique et secondaire, et que la valeur est mise en avant, ou tout au moins prise comme indice principal de référence.
En en revenant à l'enfance ou encore au handicap physique, je suis tout à fait d'accord avec le besoin d'aide et le fait même que les êtres sollicitent cette dernière. Puis je mettrai ensuite en jeu (à la mesure de chacun bien évidemment) la prise en compte de l'expérience et son intégration dans les prochaines demande d'aides (car je te rejoins là-dessus, l'aide la plus efficace n'est pas celle offerte spontanément, c'est celle qui réponds à une demande exprimée, et celle également qui demande à l'aidant une conscience aiguë des limites qu'ils ne doit pas dépasser), non pas comme étant " faire à la place de " mais collaborer à (puisqu'il me semble que la demande acceptée forme équipe : " Je te décris ce que je veux faire" (données et contexte) d'une part, et " je fais un partie fonctionnelle " (traitement) d'autre part, " tout en te laissant par la suite refaire de toi-même ").
Ce qui revient bien à " Ne me donnes pas du poisson, apprends-moi à pêcher " Lao Tseu.
Pour moi, l'aide apportée est en quelque sorte un marche-pied. Elle part aussi, pour l'offreur, de la croyance qu'il a en l'autre et en ses potentialités. Elle est là pour propulser à la demande de l'autre, en aucun cas, vu de ma porte, pour assujettir ou rendre dépendant.
Bon, je m’étale, je m’étale
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Invité- Invité
Un peu d'humour couleur d'ailes pour leur journée à elles
Chers amis,
Aujourd’hui, c’est la Journée Internationale des Femmes !
Convaincue de leur rôle déterminant, MARE (Masochiste Action Républicaine Egalitaire) place les femmes au cœur de son action.
Les violences à l’égard des femmes constituent la violation la plus fréquente des droits humains, les statistiques sont terribles : 1 femme sur 3 sera victime de coups, d’abus, de viol ou d’autres formes de violences au cours de sa vie, soit un milliard de femmes à travers le monde et ce alors même que de nombreuses femmes masochistes ne le sont pas assez alors même qu'elles le réclament.
MARE (Masochiste Action Républicaine Egalitaire) lutte contre les inégalités sociales, culturelles et économiques qui sont à l’origine de l'insuffisance des violences faites aux femmes masochistes demandeuses.
Découvrez la campagne MARE (Masochiste Action Républicaine Egalitaire) sur les violences faites aux femmes masochiste demandeuses en cliquant ici.
A cette occasion, Démonia s’engage aux côtés de MARE (Masochiste Action Républicaine Egalitaire), pour le respect des droits des femmes en mettant en vente un t-shirt original. L’intégralité des ventes sera reversée à MARE (Masochiste Action Républicaine Egalitaire) pour le développement de ses donjons et autres lieux d'exercice sadomasochiste partout où cela est nécessaire.
Ensemble, pour les violences faites aux femmes masochistes demandeuses.
Démonia et MARE (Masochiste Action Républicaine Egalitaire) vous proposent de créer un t-shirt virtuel pour mettre à la mode le droit des femmes. Du 8 au 31 mars inclus, affichez votre engagement et votre créativité : inscrivez une phrase symbolisant le droit des femmes masochistes sur un t-shirt virtuel. Vous pourrez ainsi gagner le t-shirt Démonia pour MARE (Masochiste Action Républicaine Egalitaire) et un sac Démonia de la collection Printemps-Eté 2013 !
Je crée mon t-shirt virtuel
Arkange- Messages : 734
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Re: Un Arkange se présente
Bonsoir l'Ange....
C'est ma journée... alors viens j'offre ma tournée...
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Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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