Peur de mourir, mais peur de vivre..

Non, je ne supporte plus personne, je suis seule, à mon goût.

c'est le principal, et je ne plaisante pas.

càd ?

tu te trouve à ton gout, (si j'ai compris)
Sinon tu n'a personne "à ton gout" et ça, bien sur c'est vraiment dommage.
Mais, vraiment trouver un autre "à son gout" ça marche pas trop.
On trouve quelqu'un attirant, sans raison aucune, mais "à son gout" j'en doute.
A moins que tu ais des critères rigides

il faut que je travaille, a plus

Eiiaos a écrit:Disons qu'ils sont obnubilés par leur petite personne, moi, je suis juste la "loque sur le canapé", comme vient de dire mon père. Pour moi, lorsqu'on a un enfant, même s'il va mal, on l'accompagne, on le guide, on guide ses mains pour l'aider a tracer un chemin vers une vie aisée, on ne l'enfonce pas comme les miens le font.

Je venais te dire que je n'avais bêtement pas pris le temps de te lire jusqu'ici (mais que je n'en avais pas eu à revendre non plus, pour ma défense), et je tombe sur ce message...

Tu es en train de devenir adulte, c'est un passage à la suite duquel on arrête d'attendre quelque chose de ses parents, on devient son propre parent. Tu es déçue de la manière dont ils t'ont accompagnée, et de leur comportement actuel (je crois qu'en lisant des "loque sur le canapé" ça va m'ôter l'envie de me plaindre de mes propres parents), mais tu as les ressources pour t'en sortir sans compter sur eux. Peut-être avec une aide extérieure, peut-être pas, mais tu n'as plus besoin que tes parents fassent pour toi, tu me sembles très consciente même si tu vas mal.
Tu es capable

Bon, et donc je voulais retrouver le lien pour te lire, mais du coup je me demande : qu'attends-tu comme retour ? Des impressions, une vraie critique ? Je ne sais pas si je serais à la hauteur du rôle de lectrice de jeune auteure

Cornichon.

eiaos, j'ai lu un truc sur ton blug : c'est prometteur

Bonjour Follofficielle,

Quoi donc ?

À 23 ans j'ai décidé de passé à l'acte. Première confession de cette étape de ma vie sur ce forum (et probablement dernière fois que j'en parle).

1- Je reconnais parfaitement ces sensations que tu décris
2- Il est vrai que ça peut ne servir à rien te dire quoique ce soit mais quelque chose à fait que tu nous a écrit ici.
3- Je ne remercierai jamais assez le 'miracle' comme a dit mon psychiatre de l'époque; parce que la seule façon de savoir si ça vaut la peine ou pas de partir est de ne pas partir. Combien étrange je m'apparaîs maintenant que je me revois (sans pour autant enlever de la crédibilité à ce moment où tout a basculé).
4- J'ai réussi à me sentir soulagée d'être en vie 15 ans après!

Patience! Courage! Lumière! Parles-en! Et si tu veux m'écrire en privé je suis toute ouïe (ou vue plutôt!)

Pense à une seule chose: Comment sais-tu que tu souffres?

Cornichon.

Bonjour Eiiaos, ton sujet comme ton histoire me touchent, je m'y retrouve dedans.
Nous avons le même âge et nos parcours sont, semblent-ils similaires. Il y a encore quelques semaines, je pensais exactement comme toi... ce désir d'en terminer avec une vie où, même si rien de particulier ne va foncièrement mal, tu ne trouves pas ta place, aucune utilité de continuer cette vie pour rien qui ne mène à rien sauf à compter les jours qui nous restent à tirer. Cette impression qu'on va imploser et qu'on ne peut rien y faire, même appeler au secours ne sert à rien (mon amie la plus chère dont je suis très proche ne comprenait pas... je ressentais que pour elle j'étais temporairement démoralisée quand je mettais mon existence entière à la poubelle).
Ce qui m'empêchait de passer à l'acte, en revanche, c'était les gens. Un suicide dans ma famille m'a donné un aperçu de l'horreur permanente qui pèse et irradie plus qu'on ne pourrait le croire.
J'ai décidé de me laisser aller, de repousser mes limites dans la maltraitance de soi, mentalement comme physiquement... c'était horrible, mais bon, pas vraiment plus que d'habitude. J'avais l'impression d'être un fantôme errant, tout et l'absence de tout empiraient les choses...
Et puis un jour s'est allé mieux. Je ne sais pas si j'ai eu un déclic, mais juste comme ça, j'ai fini par retrouver l'énergie et l'espoir qui me permettent de remonter la pente. Je ne suis pas encore totalement stable, ce que je te raconte s'est passé il y a quelques semaines, j'ai encore beaucoup de noeuds à dénouer, mais je ne suis plus dans le désespoir.

Pardon, c'est trop long, je ne cherche pas à te raconter ma vie, mais à t'apporter un témoignage un tant soit peu utile, te dire que c'est possible de trouver une place, ou tout du moins de se débarrasser de la souffrance insupportable liée au simple fait d'exister.

Je ne sais pas comment je me suis retrouvée sur la bonne pente, je suis croyante, donc bien sûr pour moi cela a joué. Peut-être que je suis simplement allé trop loin dans le mal être et que j'ai véritablement touché le fond pour ensuite commencé à remonter à la surface. Je ne sais pas, ça n'a pas d'importance, mais je suis sûre que tu as cette force en toi.

Désolée pour la longueur, je t'envoie mon soutien et ma compréhension et te souhaite bon courage... aussi inutile que cela paraisse.