Famille qui tire vers le bas et culpabilise
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Famille qui tire vers le bas et culpabilise
Bonsoir,
J'ai une vie familiale chaotique.
Non je ne viens pas pour me plaindre, mais pour demander conseil sur un problème dont j'ignore vraiment à qui parler si ce n'est vous, et trouver des gens qui ont connu ça peut-être (dans mon entourage, connais pas) pour m'aiguiller, car il y a des fois ou avancer seul a tatons ne conduit pas aux bons choix, surtout lorsqu'ils s'avèrent importants.
Père absent depuis ma petite enfance. Famille du côté paternel presque aussi absente (sauf grands-parents que je vois une fois par an m'enfin c'est pas la vie familiale épanouie non plus quoi \o/).
Famille côté maternelle (donc ma quasi-unique influence familiale) "toxique". Des grand-parents bornés, étroits d'esprit, comportement bourgeois, omniscience, n'acceptent pas l'individualité d'esprit, vision unique. Ennuyeux aussi, mais ça c'est moins grave me direz vous. Pas l'impression de recevoir de l'amour de leur part à part lorsque je vais dans leur sens de pensée et de faire (quand je me renie quoi).
Ma mère est au summum de la négativité, peut pas faire pire. L'art de toujours voir le verre a moitié vide. Tout est grave, tout est triste, tout soule, déprimer et avoir toujours les yeux rivés sur le seul et unique petit nuage au milieu du ciel bleu. Tout est nul et on y peut rien la vie est nulle et s'acharne sur nous. Très solitaire (je sais pourquoi). Vous avez peut-être quelqu'un dans votre entourage de comme ça. Enfin si c'est le cas vous evitez surement sa compagnie.
Je pense que vivre avec cette éducation a pas mal été à l'origine de mes difficultés à l'adolescence, lorsqu'il s'agissait de s'affirmer en tant qu'homme, assumer mes choix ma vision, et simplement me faire ma place dans la société. Loin de moi l'idée de rejeter la faute de mon manque d'adaptation sur quelqu'un, je travaille justement a assumer le maximum de responsabilité dans chaque chose qui m'arrive.
M'enfin bref. Jusqu'à il y a peu de temps je ne me posais pas la question parce que ça m'arrangeais faut le dire aussi, mais je réalise aujourd'hui que les choix d'orientation que je fait depuis la fin du collège n'ont toujours été que pour faire plaisir à ma mère.
Je ne savais pas quoi faire, alors je ne me posais pas la question et ça mévitait de m'en poser. Ma mère, appuyée par mes grands parents, ne voyait pas mon avenir autrement qu'en faisant des grandes études scientifiques. Comme je n'avait pas d'autre idée beaucoup plus pertinente et que de toute façon je pensais que je n'aurait pas réussit à la faire accepeter à ma famille, j'ai suivit ce qu'on voulait pour moi.
J'ai su rapidement que ce que je faisais ne me plaisait pas. Mais ma mère a eu le don de toujours me faire culpabiliser de ne pas réussir et me pousser dans la voie malgrès moi. J'ai choisit après le lycée la "voie qui me déplaisait le moins", toujours dans le domaine que ma famile espérait de moi.
Aujourd'hui je ne suis ni sûr de détester ce que je fais, ni sûr d'aimer. Mais ce que je sais c'est que au moindre signe de faiblesse qui sous-entends à ma famille que je pourrait vouloir me réorienter, s'abat sur moi un flot de culpabilité. En plus cette année il y a plein de nouveaux arguments imparables: "je t'ai payé un logement", "j'ai sacrifié mes loisirs pour toi", et les pleurs et les scènes de désespoir arrivent.
Je ne pense pas que ça soit une technique volontaire et c'est pour ça que je refuse de d'envoyer tout ballader, mais ça me bouffe.
Je n'ai strictement aucun soutien dans ma vie de la part de ma famille. Au contraire, dans un sens elle me renie en tant qu'individualité. j'estime que j'ai eu la chance de limiter les dégats et de m'en sortir sans problème mental grave jusque là, mais aujourd'hui je me sens bloqué dans mon développement.
Comment gérer ça? Comment contrer cette culpabilité qu'on m'inflige sans faire de dégats?
J'ai une vie familiale chaotique.
Non je ne viens pas pour me plaindre, mais pour demander conseil sur un problème dont j'ignore vraiment à qui parler si ce n'est vous, et trouver des gens qui ont connu ça peut-être (dans mon entourage, connais pas) pour m'aiguiller, car il y a des fois ou avancer seul a tatons ne conduit pas aux bons choix, surtout lorsqu'ils s'avèrent importants.
Père absent depuis ma petite enfance. Famille du côté paternel presque aussi absente (sauf grands-parents que je vois une fois par an m'enfin c'est pas la vie familiale épanouie non plus quoi \o/).
Famille côté maternelle (donc ma quasi-unique influence familiale) "toxique". Des grand-parents bornés, étroits d'esprit, comportement bourgeois, omniscience, n'acceptent pas l'individualité d'esprit, vision unique. Ennuyeux aussi, mais ça c'est moins grave me direz vous. Pas l'impression de recevoir de l'amour de leur part à part lorsque je vais dans leur sens de pensée et de faire (quand je me renie quoi).
Ma mère est au summum de la négativité, peut pas faire pire. L'art de toujours voir le verre a moitié vide. Tout est grave, tout est triste, tout soule, déprimer et avoir toujours les yeux rivés sur le seul et unique petit nuage au milieu du ciel bleu. Tout est nul et on y peut rien la vie est nulle et s'acharne sur nous. Très solitaire (je sais pourquoi). Vous avez peut-être quelqu'un dans votre entourage de comme ça. Enfin si c'est le cas vous evitez surement sa compagnie.
Je pense que vivre avec cette éducation a pas mal été à l'origine de mes difficultés à l'adolescence, lorsqu'il s'agissait de s'affirmer en tant qu'homme, assumer mes choix ma vision, et simplement me faire ma place dans la société. Loin de moi l'idée de rejeter la faute de mon manque d'adaptation sur quelqu'un, je travaille justement a assumer le maximum de responsabilité dans chaque chose qui m'arrive.
M'enfin bref. Jusqu'à il y a peu de temps je ne me posais pas la question parce que ça m'arrangeais faut le dire aussi, mais je réalise aujourd'hui que les choix d'orientation que je fait depuis la fin du collège n'ont toujours été que pour faire plaisir à ma mère.
Je ne savais pas quoi faire, alors je ne me posais pas la question et ça mévitait de m'en poser. Ma mère, appuyée par mes grands parents, ne voyait pas mon avenir autrement qu'en faisant des grandes études scientifiques. Comme je n'avait pas d'autre idée beaucoup plus pertinente et que de toute façon je pensais que je n'aurait pas réussit à la faire accepeter à ma famille, j'ai suivit ce qu'on voulait pour moi.
J'ai su rapidement que ce que je faisais ne me plaisait pas. Mais ma mère a eu le don de toujours me faire culpabiliser de ne pas réussir et me pousser dans la voie malgrès moi. J'ai choisit après le lycée la "voie qui me déplaisait le moins", toujours dans le domaine que ma famile espérait de moi.
Aujourd'hui je ne suis ni sûr de détester ce que je fais, ni sûr d'aimer. Mais ce que je sais c'est que au moindre signe de faiblesse qui sous-entends à ma famille que je pourrait vouloir me réorienter, s'abat sur moi un flot de culpabilité. En plus cette année il y a plein de nouveaux arguments imparables: "je t'ai payé un logement", "j'ai sacrifié mes loisirs pour toi", et les pleurs et les scènes de désespoir arrivent.
Je ne pense pas que ça soit une technique volontaire et c'est pour ça que je refuse de d'envoyer tout ballader, mais ça me bouffe.
Je n'ai strictement aucun soutien dans ma vie de la part de ma famille. Au contraire, dans un sens elle me renie en tant qu'individualité. j'estime que j'ai eu la chance de limiter les dégats et de m'en sortir sans problème mental grave jusque là, mais aujourd'hui je me sens bloqué dans mon développement.
Comment gérer ça? Comment contrer cette culpabilité qu'on m'inflige sans faire de dégats?
rebloch- Messages : 21
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: Famille qui tire vers le bas et culpabilise
J'ai un peu le même problème, quoique plus avancé dans le temps... Du coup, je n'ose rien dire car je n'aurais peut-être pas les réponses pertinentes, mais je suis fortement touché par ton témoignage...
Je pense, malgré tout, que tu ne risques pas grand-chose à t'affirmer. Tu es central dans son système (sacrifices machin), elle ne va pas te renier parce que tu veux suivre ta voie tout d'un coup, mais ça va lui faire drôle.
Je pense, malgré tout, que tu ne risques pas grand-chose à t'affirmer. Tu es central dans son système (sacrifices machin), elle ne va pas te renier parce que tu veux suivre ta voie tout d'un coup, mais ça va lui faire drôle.
Invité- Invité
Re: Famille qui tire vers le bas et culpabilise
J'éprouve moi aussi de la compassion a ton égare vis a vis de tes dire , Je n'ai pas le même parcourt que toi cela vas sans dire mais par contre je ne concidère pas avoir de famille ( je pense l'avoir perdu a l'adolescence )...
Mon père en tant que médecin n'a était la que budgétairement parlant pour moi , il ne connais toujour pas ma date de naissance ni aucun de mes gouts mais bon je ne lui en veus pas car il y trouve certainement un bonheur ... Ma mère est elle plus particulièrement critique et conventionel mais par contre elle fait tout de même des éfforts de compréhention (ce qui ne l'a pas empécher de me dire que je ne les aimer pas ... et que j'était un délirant qui avait souvent de grosse cheville pour imposer les gros pas assourdissant de mes idées inconventionel ...
Je m'éforce de vouloir partager avec les gens que j'aime mais quant il me comprennent pas , je ne veus plus aller dans leurs sens et m'oublier . alors maintenant je ne m'impose pas mais je vis , et je sais très bien qu'un jour je m'engoufrerai dans ce puis sans fond qu'est l'incompréhention de mon être par autruis !Comme je sais qu'un jour je devrai mettre fin a ma vie (métaphore)!
Que faire ? que penser ? Comment être ? tant de question qui ne devrais pour ma part pas exister mais bon elles sont bien là
Mon père en tant que médecin n'a était la que budgétairement parlant pour moi , il ne connais toujour pas ma date de naissance ni aucun de mes gouts mais bon je ne lui en veus pas car il y trouve certainement un bonheur ... Ma mère est elle plus particulièrement critique et conventionel mais par contre elle fait tout de même des éfforts de compréhention (ce qui ne l'a pas empécher de me dire que je ne les aimer pas ... et que j'était un délirant qui avait souvent de grosse cheville pour imposer les gros pas assourdissant de mes idées inconventionel ...
Je m'éforce de vouloir partager avec les gens que j'aime mais quant il me comprennent pas , je ne veus plus aller dans leurs sens et m'oublier . alors maintenant je ne m'impose pas mais je vis , et je sais très bien qu'un jour je m'engoufrerai dans ce puis sans fond qu'est l'incompréhention de mon être par autruis !Comme je sais qu'un jour je devrai mettre fin a ma vie (métaphore)!
Que faire ? que penser ? Comment être ? tant de question qui ne devrais pour ma part pas exister mais bon elles sont bien là
Dernière édition par 8gseagffs le Ven 23 Nov 2012 - 9:02, édité 1 fois
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: Famille qui tire vers le bas et culpabilise
Pareil pour moi, je me reconnais bien dans ce que tu décris, je ne connais pas vos âges, mais à la moitié de ma vie, cette douleur lancinante lorsque tu penses à cela (ce gouffre qui se trouve entre les "tiens" et toi).
Une chose qui aide, mon frère et ma soeur (et même encore d'autres gens que j'ai connu et qui, pareillement furent "étouffés" par les "leurs") ont fait pareil : déménager assez loin pour que leur influence s'estompe.
Acquérir autonomie en cherchant petits boulots, pour fuir les tentatives "d'achat" de ton libre arbitre.
Les quelques exemple que j'ai pu voir autour de moi, ainsi que le mien, vont dans le sens d'une distance à mettre entre eux et toi.
Attention ! il ne s'agit pas de couper les ponts ou de partir en claquant la porte..doucement, mais sûrement.
Et là, ce sera à eux de s'ajuster ou pas.
Mais nourir l'espoir qu'ils t'entendent un jour, juste comme ça,sans "pousser un peu"...c'est, à mon humble avis, une perte de temps et d'énergie.
Ne sais pas où tu en es dans tes études, mais si tu es assez avancé, continuer et trouver un job dans ce domaine, sans trop augmenter tes "besoins" matériels pour garder une marge de liberté pour lorsque tu auras trouvé...on peut reprendre des études à tout âge....
La vie est un océan.
Une chose qui aide, mon frère et ma soeur (et même encore d'autres gens que j'ai connu et qui, pareillement furent "étouffés" par les "leurs") ont fait pareil : déménager assez loin pour que leur influence s'estompe.
Acquérir autonomie en cherchant petits boulots, pour fuir les tentatives "d'achat" de ton libre arbitre.
Les quelques exemple que j'ai pu voir autour de moi, ainsi que le mien, vont dans le sens d'une distance à mettre entre eux et toi.
Attention ! il ne s'agit pas de couper les ponts ou de partir en claquant la porte..doucement, mais sûrement.
Et là, ce sera à eux de s'ajuster ou pas.
Mais nourir l'espoir qu'ils t'entendent un jour, juste comme ça,sans "pousser un peu"...c'est, à mon humble avis, une perte de temps et d'énergie.
Ne sais pas où tu en es dans tes études, mais si tu es assez avancé, continuer et trouver un job dans ce domaine, sans trop augmenter tes "besoins" matériels pour garder une marge de liberté pour lorsque tu auras trouvé...on peut reprendre des études à tout âge....
La vie est un océan.
Invité- Invité
Re: Famille qui tire vers le bas et culpabilise
Bonjour,
pour la famille je n'ai rien à dire, j'ai envie de commenter "je ne suis ni sûr de détester ce que je fais, ni sûr d'aimer"
J'ai aussi fait des études scientifiques, un peu poussée par ma mère parce que je ne savais pas trop quoi faire. Je ne pense pas avoir suivi de chantage particulier. A un moment pendant mes études j'ai failli arrêter. Sûrement parce que je me torturais trop l'esprit à savoir si c'était ce que je voulais vraiment.
J'ai réfléchi à plein de voies à suivre, mais en regardant les métiers qui pouvaient se trouver derrière. Et puis finalement j'ai continué mes études, parce que je pensais qu'elles pouvaient me permettre d'être autonome. Et j'ai été autonome rapidement, et j'ai pu partir de chez mes parents dès la fin de mes études, et je pense que j'en avais besoin.
Si tu n'es pas vraiment sûr de vouloir autre chose, je t'invite juste à considérer les débouchés de ce que tu fais. L'objectif à mon avis est de pouvoir trouver un travail. Si tu as un niveau d'études suffisant, tu pourras quelques années après mieux trouver ta voie en connaissance de cause. C'est plus facile que si tu n'as pas de diplome, du moins de ce que je vois autour de moi
pour la famille je n'ai rien à dire, j'ai envie de commenter "je ne suis ni sûr de détester ce que je fais, ni sûr d'aimer"
J'ai aussi fait des études scientifiques, un peu poussée par ma mère parce que je ne savais pas trop quoi faire. Je ne pense pas avoir suivi de chantage particulier. A un moment pendant mes études j'ai failli arrêter. Sûrement parce que je me torturais trop l'esprit à savoir si c'était ce que je voulais vraiment.
J'ai réfléchi à plein de voies à suivre, mais en regardant les métiers qui pouvaient se trouver derrière. Et puis finalement j'ai continué mes études, parce que je pensais qu'elles pouvaient me permettre d'être autonome. Et j'ai été autonome rapidement, et j'ai pu partir de chez mes parents dès la fin de mes études, et je pense que j'en avais besoin.
Si tu n'es pas vraiment sûr de vouloir autre chose, je t'invite juste à considérer les débouchés de ce que tu fais. L'objectif à mon avis est de pouvoir trouver un travail. Si tu as un niveau d'études suffisant, tu pourras quelques années après mieux trouver ta voie en connaissance de cause. C'est plus facile que si tu n'as pas de diplome, du moins de ce que je vois autour de moi
fenotte- Messages : 126
Date d'inscription : 10/09/2012
Localisation : Rhône
Re: Famille qui tire vers le bas et culpabilise
je compatis et partage quelques similitudes avec ton histoire.
Le carcan dans lequel tu te sens opprimé est trop lourd? Pose le à coté, et vis ta vie! Facile à dire? oui et non: adulte, il te faut avoir un soucis de survie. Ce qui te ralenti, ou te tire vers le bas, il faut savoir s'en défaire! le fameux, "savoir dire non, je ne veux pas ça"!
Moi, je vis ma vie, et je fréquente toujours ma famille, mais j'ai appris à ne pas donner d'avis approfondi,de me contenter de conversations légères, et pour moi, et pour eux, car si je commençais à étayer mes propos et user d'un vocabulaire étendu et spécifique (j'adore les mots et la littérature), au mieux ils se désintéressaient, au pire il "nourrissaient" le débat de banalités faites de préjugés généraux en une phrase! Navrant. Ma soeur ayant pris l'habitude de systematiquement vouloir prendre le dessus dans la moindre de mes interventions, quitte à user et abuser de syllogismes à s'en arracher les cheuveux de la tête! Face à ça: sereinité, gandhi quoi! lol je les aime, et je me suis fait à l'idée qu'ils ne me connaitront jamais que partiellement dans ma vie d'adulte. Je m'interresse beaucoup plus à mes nieces et neveux, car eux n'ont pas encore de préjugés qui maintiennent au fond du trou tout esprit critique et l'acceptation d'opinions différentes.
Sûr que je ressens un petit "spleen" de cette situation: on idéalise la perfection de relations familliales enrichissantes. Mais pour être vraiment soi-même, il faut se fixer des barrières de protection. Le comble, c'est que ces barrières protègent la liberté d'être et de penser.
J'espère avoir contribué au début d'une solution pour toi.
bonne année 2013!
Le carcan dans lequel tu te sens opprimé est trop lourd? Pose le à coté, et vis ta vie! Facile à dire? oui et non: adulte, il te faut avoir un soucis de survie. Ce qui te ralenti, ou te tire vers le bas, il faut savoir s'en défaire! le fameux, "savoir dire non, je ne veux pas ça"!
Moi, je vis ma vie, et je fréquente toujours ma famille, mais j'ai appris à ne pas donner d'avis approfondi,de me contenter de conversations légères, et pour moi, et pour eux, car si je commençais à étayer mes propos et user d'un vocabulaire étendu et spécifique (j'adore les mots et la littérature), au mieux ils se désintéressaient, au pire il "nourrissaient" le débat de banalités faites de préjugés généraux en une phrase! Navrant. Ma soeur ayant pris l'habitude de systematiquement vouloir prendre le dessus dans la moindre de mes interventions, quitte à user et abuser de syllogismes à s'en arracher les cheuveux de la tête! Face à ça: sereinité, gandhi quoi! lol je les aime, et je me suis fait à l'idée qu'ils ne me connaitront jamais que partiellement dans ma vie d'adulte. Je m'interresse beaucoup plus à mes nieces et neveux, car eux n'ont pas encore de préjugés qui maintiennent au fond du trou tout esprit critique et l'acceptation d'opinions différentes.
Sûr que je ressens un petit "spleen" de cette situation: on idéalise la perfection de relations familliales enrichissantes. Mais pour être vraiment soi-même, il faut se fixer des barrières de protection. Le comble, c'est que ces barrières protègent la liberté d'être et de penser.
J'espère avoir contribué au début d'une solution pour toi.
bonne année 2013!
Dernière édition par jibus le Mar 1 Jan 2013 - 3:19, édité 1 fois
jibus- Messages : 278
Date d'inscription : 14/11/2012
Re: Famille qui tire vers le bas et culpabilise
ah oui! et coté études, hormis le fait d'avoir eut mon père qui me traita de feignant toute mon enfance jusqu'à 13 ans, âge où un psychologue spécialisé et mondialement connu me diagnostiqua ma zebritude, j'ai laissé glisser, comme toi! Car moi aussi, je ne savais pas quoi faire dans la société! Et me voilà en fin de 3ème, brevet en poche, dans le bureau de la directrice d'école qui ne m'aimait pas beaucoup, assis entre mes deux parents qui buvaient ses paroles dénigrantes, pour au final, arriver à me proposer 3 choix: BEP menuiserie, electronique ou cuisine! Rien ne me plaisait dans ces choix! mais je n'avais ni soutien de mes parents, ni d'autres issues! donc, une année pour rien en electronique, puis BEP cuisine, mon métier principal aujourd'hui, sur CV.
Mais j'ai été 2 fois élut président d'associations, jury européen, secrétaire générale et fondateur d'une ONG, j'ai passé un DAEU littéraire et une licence de médiation culturelle à la Sorbonne, au sortir, j'avais un "pont" vers science po, mais j'ai preferé retourner en cuisine, j'ai été prof de tennis (j'ai adoré), et aujourd'hui, j'étudie la comptabilité au CNAM. Parcours d'un zèbre, quoi! en zig zag! lol Mais j'assume à fond! j'ai failli faire une école de commerce et aussi du journalisme! Et j'ai travaillé avec de grands cuisiniers, dans les plus fameux restaurants de la capitale. De manière officieuse, par amitié, j'ai corrigé deux livres d'opposants africains (un était le père d'un voisin, l'autre, rencontré en cuisine car en fuite de son pays, menacé de mort), écris des discours, et conseille en protocole.
Tout ça pour te dire, comme un autre te l'a dit plus haut, qu'on a la chance de vivre dans un pays où quand tu veux reprendre tes études, tu le peux! le reste n'est qu'une question de volonté et de motivation.
Chacune de mes expériences à été enrichissante pour moi, je me suis gavé de tout Paris culturel avec ma carte étudiant passe partout gratos (lol), à aider les autres dans les associations, à porter des projets très haut, à enseigner un sport et un état d'esprit aux enfants, à rencontrer diverses cultures en cuisine aussi! Je pense que tu as là, un exemple de liberté d'être, sans prétentions. Mais c'est à toi de faire tes choix et de définir ce que tu veux faire, et ce que tu veux être. Comme tu le vois, moi, j'y suis allé au feeling, et je ne le regrette pas.
Kiff ta life, tu n'en a qu'une, alors fonce!
Mais j'ai été 2 fois élut président d'associations, jury européen, secrétaire générale et fondateur d'une ONG, j'ai passé un DAEU littéraire et une licence de médiation culturelle à la Sorbonne, au sortir, j'avais un "pont" vers science po, mais j'ai preferé retourner en cuisine, j'ai été prof de tennis (j'ai adoré), et aujourd'hui, j'étudie la comptabilité au CNAM. Parcours d'un zèbre, quoi! en zig zag! lol Mais j'assume à fond! j'ai failli faire une école de commerce et aussi du journalisme! Et j'ai travaillé avec de grands cuisiniers, dans les plus fameux restaurants de la capitale. De manière officieuse, par amitié, j'ai corrigé deux livres d'opposants africains (un était le père d'un voisin, l'autre, rencontré en cuisine car en fuite de son pays, menacé de mort), écris des discours, et conseille en protocole.
Tout ça pour te dire, comme un autre te l'a dit plus haut, qu'on a la chance de vivre dans un pays où quand tu veux reprendre tes études, tu le peux! le reste n'est qu'une question de volonté et de motivation.
Chacune de mes expériences à été enrichissante pour moi, je me suis gavé de tout Paris culturel avec ma carte étudiant passe partout gratos (lol), à aider les autres dans les associations, à porter des projets très haut, à enseigner un sport et un état d'esprit aux enfants, à rencontrer diverses cultures en cuisine aussi! Je pense que tu as là, un exemple de liberté d'être, sans prétentions. Mais c'est à toi de faire tes choix et de définir ce que tu veux faire, et ce que tu veux être. Comme tu le vois, moi, j'y suis allé au feeling, et je ne le regrette pas.
Kiff ta life, tu n'en a qu'une, alors fonce!
jibus- Messages : 278
Date d'inscription : 14/11/2012
Re: Famille qui tire vers le bas et culpabilise
je vais pas tout developper mais j'ai le meme genre de relations, surtout avec ma mere
je ne veux surtout pas non plus transposer mon vecu au votre, mais je viens a l'instant de mettre le doigt sur une piste interessante, ce pourquoi je suis venu voir le theme"famille". La perversion narcissique parentale, certes difficile a accepter, mais pour ma part, je dois me rendre a l'evidence; c'est l'hypothese le plus coherente;
je ne veux surtout pas non plus transposer mon vecu au votre, mais je viens a l'instant de mettre le doigt sur une piste interessante, ce pourquoi je suis venu voir le theme"famille". La perversion narcissique parentale, certes difficile a accepter, mais pour ma part, je dois me rendre a l'evidence; c'est l'hypothese le plus coherente;
spoooky- Messages : 58
Date d'inscription : 18/12/2012
Age : 50
Localisation : ardeche
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