A la recherche d'Atoum
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Re: A la recherche d'Atoum
J'ai ouvert un fil comportant des extraits des livres d'Alain Ehrenberg (sociologue) sur le rapport de l'être à son environnement, et les constatations qui en découlent.
Pour les intéressés : https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lectures#358103
Bonne nuit
Pour les intéressés : https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lectures#358103
Bonne nuit
Dernière édition par Qilin le Jeu 3 Jan 2013 - 20:25, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Comme je me focalise en ce moment sur la sociologie, je continue à poster là :
https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lectures#358273
Bonne journée
https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lectures#358273
Bonne journée
Dernière édition par Qilin le Jeu 3 Jan 2013 - 20:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Je crois qu'il est quelque chose qui nous dépasse, un mécanisme qui est global et que nous ressentons intuitivement à la lisière de notre conscience. Nous sommes tous, semble-t-il, en train de faire les test de notre autonomie et de notre autogénèse et nous nous apercevons tous encore, peu ou prou, qu'il nous faut la présence des autres pour nous "alimenter".
Nous nous apercevons ensuite qu'il y a des impondérables qui viennent se mettre "en travers", et que ces derniers phénomènes ne sont pas liés au décisions communes prises par les différents protagonistes alors impactés.
Ces bouleversements ne sont pas forcément à disséquer logiquement, mais à accepter pour ce qu'ils sont. A partir de ces instants, l'énergie ainsi épargnée peut servir à construire et non plus à ressasser un événement. L'accepter c'est en tirer leçon, donc "outil", sans oublier que le contexte peut encore interagir dans l'avenir de manière aussi subite qu'il l'a fait par le passé.
Nous nous apercevons ensuite qu'il y a des impondérables qui viennent se mettre "en travers", et que ces derniers phénomènes ne sont pas liés au décisions communes prises par les différents protagonistes alors impactés.
Ces bouleversements ne sont pas forcément à disséquer logiquement, mais à accepter pour ce qu'ils sont. A partir de ces instants, l'énergie ainsi épargnée peut servir à construire et non plus à ressasser un événement. L'accepter c'est en tirer leçon, donc "outil", sans oublier que le contexte peut encore interagir dans l'avenir de manière aussi subite qu'il l'a fait par le passé.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Méditer m'aide.
A comprendre que les différences des uns sont à un autre endroit que les miennes, que leurs aspirations le sont aussi. Que leurs manques encore ailleurs. Que se construire seul est difficile tellement les repères autrefois communs ont tendance à se déliter, à s'éparpiller, à se réduire.
A comprendre que ce qui est parti est à reconstruire et que cela prend du temps. Que cela ne peut venir que d'un être mais seulement de plusieurs.
Que cette reconstruction ne peut se faire que sur des dénominateurs partagés, tels une langue, une croyance, une association, un chemin ...
Que ce dénominateur doit être suffisamment prégnant pour faire balance à ce qui divise, oppose, sépare ... et conduire à l'acceptation de ces différences. Que sinon c'est aller vers des déconvenues.
Qu'il est illusion de croire pouvoir apporter quoi que ce soit de soit si l'acceptation de cet apport n'est pas compris, inutile aux êtres en face de soi.
Que le refus de ce qui est apporté par quiconque n'enlève pas de valeur au donneur ni au receveur. Que cela fait partie du chemin.
Je me libère, suis plus moi, plus apte à continuer ainsi. En ne remettant sur l'ouvrage que ce qui vient de moi.
A comprendre que les différences des uns sont à un autre endroit que les miennes, que leurs aspirations le sont aussi. Que leurs manques encore ailleurs. Que se construire seul est difficile tellement les repères autrefois communs ont tendance à se déliter, à s'éparpiller, à se réduire.
A comprendre que ce qui est parti est à reconstruire et que cela prend du temps. Que cela ne peut venir que d'un être mais seulement de plusieurs.
Que cette reconstruction ne peut se faire que sur des dénominateurs partagés, tels une langue, une croyance, une association, un chemin ...
Que ce dénominateur doit être suffisamment prégnant pour faire balance à ce qui divise, oppose, sépare ... et conduire à l'acceptation de ces différences. Que sinon c'est aller vers des déconvenues.
Qu'il est illusion de croire pouvoir apporter quoi que ce soit de soit si l'acceptation de cet apport n'est pas compris, inutile aux êtres en face de soi.
Que le refus de ce qui est apporté par quiconque n'enlève pas de valeur au donneur ni au receveur. Que cela fait partie du chemin.
Je me libère, suis plus moi, plus apte à continuer ainsi. En ne remettant sur l'ouvrage que ce qui vient de moi.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
En continuant mon chemin de réflexion, je m'aperçois que :
Vouloir aider les autres est prétentieux car je ne suis qu'un parmi les autres.
Juger et accuser est prétentieux car je ne suis qu'un parmi les autres.
Refuser l'état de fait est prétentieux car je suis un parmi les autres.
Prétendre donner la liberté est prétentieux car je suis un parmi les autres.
J'existe sans ça, et j'existe mieux ainsi. C'est ce que je deviens qui donnera lieu à partage, à partir du moment où je partagerai en connaissance de moi et de mes limites.
Vouloir aider les autres est prétentieux car je ne suis qu'un parmi les autres.
Juger et accuser est prétentieux car je ne suis qu'un parmi les autres.
Refuser l'état de fait est prétentieux car je suis un parmi les autres.
Prétendre donner la liberté est prétentieux car je suis un parmi les autres.
J'existe sans ça, et j'existe mieux ainsi. C'est ce que je deviens qui donnera lieu à partage, à partir du moment où je partagerai en connaissance de moi et de mes limites.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
La suite là (faut pas tout mélanger quand même ) :
https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lectures#358325
https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lectures#358325
Dernière édition par Qilin le Jeu 3 Jan 2013 - 20:24, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
EXPRESSION
« Une victoire à la Pyrrhus »
SIGNIFICATION
Une victoire chèrement acquise, au résultat peu réjouissant.
ORIGINE
En 280 avant J.C., Pyrrhus (Lien externe), roi d'Epire, mit une sévère raclée aux Romains à Héraclée.
Il y disposait d'une armée composée de 20 000 à 25 000 hommes et d'une vingtaine d'éléphants venus d'Inde. Au cours de cette bataille, ce sont ces derniers qui furent décisifs car ils semèrent la panique dans les rangs romains.
Une nouvelle bataille victorieuse de Pyrrhus eut lieu en 279 avant J.C. à Ausculum.
Ces deux victoires lui ont coûté très cher, car Pyrrhus y perdit la majeure partie de ses soldats, au point qu'il s'écria : "Encore une autre victoire comme celle-là et je rentrerais seul en Épire !".
Les enregistrements de l'époque étant de piètre qualité, certains prétendent qu'il aurait dit : "Encore une autre victoire comme celle-là et nous sommes perdus !".
Quelle que soit la phrase qu'il a réellement prononcée, si Pyrrhus avait effectivement battu les Romains, il ne se retrouvait plus qu'avec des lambeaux de son armée et il n'avait pas de quoi s'en réjouir.
« Une victoire à la Pyrrhus »
SIGNIFICATION
Une victoire chèrement acquise, au résultat peu réjouissant.
ORIGINE
En 280 avant J.C., Pyrrhus (Lien externe), roi d'Epire, mit une sévère raclée aux Romains à Héraclée.
Il y disposait d'une armée composée de 20 000 à 25 000 hommes et d'une vingtaine d'éléphants venus d'Inde. Au cours de cette bataille, ce sont ces derniers qui furent décisifs car ils semèrent la panique dans les rangs romains.
Une nouvelle bataille victorieuse de Pyrrhus eut lieu en 279 avant J.C. à Ausculum.
Ces deux victoires lui ont coûté très cher, car Pyrrhus y perdit la majeure partie de ses soldats, au point qu'il s'écria : "Encore une autre victoire comme celle-là et je rentrerais seul en Épire !".
Les enregistrements de l'époque étant de piètre qualité, certains prétendent qu'il aurait dit : "Encore une autre victoire comme celle-là et nous sommes perdus !".
Quelle que soit la phrase qu'il a réellement prononcée, si Pyrrhus avait effectivement battu les Romains, il ne se retrouvait plus qu'avec des lambeaux de son armée et il n'avait pas de quoi s'en réjouir.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Et hop ... ça continue là-bas : https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lectures#358343
Dernière édition par Qilin le Jeu 3 Jan 2013 - 20:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
N'est-ce point dur de se regarder soi par rapport au monde ?
Si, si ... et pourtant il le faut un jour ou l'autre. Grande tentative de s'exposer pour ce que l'on est, n'est-ce pas ? Fragilisante certes, constructive aussi. C'est accepter d'avoir des retours négatifs, parce que ces retours là, il y en a toujours. C'est donc accepter de prendre de risques, de faillir. Une autre manière de se connaitre cependant
Est-ce pour autant qu'il faut manquer de confiance en soi ? Je dirais que non. Ce n'est pas parce que je me trompe de voie que cela sera toujours le cas. Ce n'est pas parce que je tente quelque chose que d'autres regrettent que je dois ne pas le faire si je sens que cela m'appelle.
L'individualisation est recherchée, demandée, proposée, poussée en avant. Elle est donc valable pour tous et souvent réclamée comme un droit.
Alors, elle est "jouissance" quand elle va dans le sens désiré, puis perçue comme blessure quand elle se produit à contrario des désirs. Il semble alors de bon aloi de comprendre que :
1/ La décision, le choix sont des paramètres à exercer et à ne pas subir. Si je les exerce, je me dois d'accepter que les autres fassent de même sans me plaindre.
2/ Si cela ne me va pas, je peux essayer de trouver un terrain d'entente, mais je me dois, là encore, tenir compte de l'individuation de l'autre et donc de laisser monter la pression, arqué sur mes certitudes.
C'est manichéen n'est-ce pas ? Et c'est là que je remarque le dualisme mortifère de nos sociétés ...
Si, si ... et pourtant il le faut un jour ou l'autre. Grande tentative de s'exposer pour ce que l'on est, n'est-ce pas ? Fragilisante certes, constructive aussi. C'est accepter d'avoir des retours négatifs, parce que ces retours là, il y en a toujours. C'est donc accepter de prendre de risques, de faillir. Une autre manière de se connaitre cependant
Est-ce pour autant qu'il faut manquer de confiance en soi ? Je dirais que non. Ce n'est pas parce que je me trompe de voie que cela sera toujours le cas. Ce n'est pas parce que je tente quelque chose que d'autres regrettent que je dois ne pas le faire si je sens que cela m'appelle.
L'individualisation est recherchée, demandée, proposée, poussée en avant. Elle est donc valable pour tous et souvent réclamée comme un droit.
Alors, elle est "jouissance" quand elle va dans le sens désiré, puis perçue comme blessure quand elle se produit à contrario des désirs. Il semble alors de bon aloi de comprendre que :
1/ La décision, le choix sont des paramètres à exercer et à ne pas subir. Si je les exerce, je me dois d'accepter que les autres fassent de même sans me plaindre.
2/ Si cela ne me va pas, je peux essayer de trouver un terrain d'entente, mais je me dois, là encore, tenir compte de l'individuation de l'autre et donc de laisser monter la pression, arqué sur mes certitudes.
C'est manichéen n'est-ce pas ? Et c'est là que je remarque le dualisme mortifère de nos sociétés ...
Dernière édition par Qilin le Mer 2 Jan 2013 - 17:25, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
J'écris là comme dans un blog. Je me fais, je me crée parmi vous.
Le fait que je pose sans réponse ne me surprend pas, ne me choque pas, ne me dérange pas.
Je me sens comme un écrivaillon qui pose des lignes ici qui partiront à tout vent. Je participe en tant que moi indivis à ce bouillonnement d'individualités qui se croisent, qui regardent, qui s'échelonnent au beau milieu du courant de la vie.
Nous sommes tous devenus des personnages publics depuis que nous postons peu ou prou ici, là ou ailleurs, et cela quelque soient les images qui en ressortent.
C'est une trace de notre existence au milieu de la multitude, appel pour les uns, constatation pour les autres. Oui.
On peut prendre cette expression comme un partage, comme une main tendue, ou encore comme un fait. Le simple fait d'être au monde, sans rien de plus derrière. Et c'est ainsi que je la prend. Être. Moi. Simplement.
Le fait que je pose sans réponse ne me surprend pas, ne me choque pas, ne me dérange pas.
Je me sens comme un écrivaillon qui pose des lignes ici qui partiront à tout vent. Je participe en tant que moi indivis à ce bouillonnement d'individualités qui se croisent, qui regardent, qui s'échelonnent au beau milieu du courant de la vie.
Nous sommes tous devenus des personnages publics depuis que nous postons peu ou prou ici, là ou ailleurs, et cela quelque soient les images qui en ressortent.
C'est une trace de notre existence au milieu de la multitude, appel pour les uns, constatation pour les autres. Oui.
On peut prendre cette expression comme un partage, comme une main tendue, ou encore comme un fait. Le simple fait d'être au monde, sans rien de plus derrière. Et c'est ainsi que je la prend. Être. Moi. Simplement.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Michel Authier (Mathématicien, philosophe et sociologue) a écrit:
Alors que la méfiance, forçant au contrôle permanent et terriblement coûteux, est devenue une preuve de bêtise, la confiance résultant de mon intelligence, de ma capacité à créer du lien, est devenue un égoïsme, une économie de mon rapport au monde. Elle résulte de mes intérêts, de l’effort que je fais pour maintenir le plus longtemps possible les liens qui me mettent en valeur. Mes amis, mes savoirs, ma culture, mes propriétés. Moi, moi, moi répliqué le plus possible dans une multitude d’êtres dans lesquels je place mes liens, mes intérêts, ma confiance ; moi, petit capital d’intérêts qui m’assure que je suis bien là, qui garantit mon « bien-être ». Confiance qui, grâce aux ruses de la morale, pourrait presque faire croire que je suis un ' être bien".
Vu ainsi, quand un départ se produit, d'aucuns se sentent dépossédés de leur valeur ... Eh bien non. Ils existent néanmoins. Et peuvent continuer à exister. Ceux qui prennent la décision de poursuivre leur chemin d'eux-même le savent.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
« Il y a des étoiles mortes qui brillent encore parce que leur éclat est pris au piège du temps. » Don DeLillo
Avec 'Cosmopolis', Don Delillo organise une plongée en apnée dans le monde de la finance, des gratte-ciel, des caméras de surveillance dont les yeux de verre sont les témoins d'une déshumanisation en marche. Eric Packer est un nabab de l'économie, un monarque moderne, traversant New York dans des voitures blindées, regardant la population des laissés-pour-compte à travers les vitres. Jusqu'au jour où le crash sera inévitable, où les deux mondes se rencontreront en une terrible mise en abîme.
Avec 'Cosmopolis', Don Delillo organise une plongée en apnée dans le monde de la finance, des gratte-ciel, des caméras de surveillance dont les yeux de verre sont les témoins d'une déshumanisation en marche. Eric Packer est un nabab de l'économie, un monarque moderne, traversant New York dans des voitures blindées, regardant la population des laissés-pour-compte à travers les vitres. Jusqu'au jour où le crash sera inévitable, où les deux mondes se rencontreront en une terrible mise en abîme.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
AHH Quilin... tu es bien nez, tu as du flaire....
Que 2013 t'apporte que du bonheur...
Que 2013 t'apporte que du bonheur...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Localisation : Gard
Re: A la recherche d'Atoum
Juste te saluer au passage.
Te dire mon respect et mon affection.
Te dire mon respect et mon affection.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Hello Lemniscate
Quel jeu de mots ^^ ."
« Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... oh ! Dieu !... bien des choses en somme... En variant le ton - par exemple, tenez :
Agressif : "Moi, monsieur, si j'avais un tel nez, il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse !"
Amical : "Mais il doit tremper dans votre tasse ! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap !"
Descriptif : "C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !"
Curieux : "De quoi sert cette oblongue capsule ? D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux "
Gracieux : "Aimez-vous à ce point les oiseaux que paternellement vous vous préoccupâtes de tendre ce perchoir à leurs petites pattes ?” »
Extraits de Cyrano de Bergerac.
Du bonheur ? Mais oui ! Et d'autres choses encore
Tout est évolution, réflexion, interpénétration. Ce n'est pas parce que cela vire au salmigondis que cela ne peut revenir au calme. J'en veux pour mémoire les conflits historiques. Combien de fois des peuples ennemis se sont retendus la main ? Combien de fois des gens qui se sont cotoyés sans se voir se découvrent-ils tout à coup ? Combien encore d'autre fois, passant toujours par le même chemin, avons-nous découvert une chose posée, là depuis tant de temps, et à laquelle que nous n'avions jamais prêté attention ?
La route peut être belle, j'y crois ...
Quel jeu de mots ^^ ."
« Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... oh ! Dieu !... bien des choses en somme... En variant le ton - par exemple, tenez :
Agressif : "Moi, monsieur, si j'avais un tel nez, il faudrait sur-le-champ que je me l'amputasse !"
Amical : "Mais il doit tremper dans votre tasse ! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap !"
Descriptif : "C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !"
Curieux : "De quoi sert cette oblongue capsule ? D'écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux "
Gracieux : "Aimez-vous à ce point les oiseaux que paternellement vous vous préoccupâtes de tendre ce perchoir à leurs petites pattes ?” »
Extraits de Cyrano de Bergerac.
Du bonheur ? Mais oui ! Et d'autres choses encore
Tout est évolution, réflexion, interpénétration. Ce n'est pas parce que cela vire au salmigondis que cela ne peut revenir au calme. J'en veux pour mémoire les conflits historiques. Combien de fois des peuples ennemis se sont retendus la main ? Combien de fois des gens qui se sont cotoyés sans se voir se découvrent-ils tout à coup ? Combien encore d'autre fois, passant toujours par le même chemin, avons-nous découvert une chose posée, là depuis tant de temps, et à laquelle que nous n'avions jamais prêté attention ?
La route peut être belle, j'y crois ...
Dernière édition par Qilin le Mer 2 Jan 2013 - 19:03, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Bonjour Ours et merci pour tes vœux. Je te les retourne avec affection, avec respect également.
J'espère que ces fêtes se sont bien déroulées pour toi, et que la vie te permettra de découvrir en toi de quoi la trouver belle.
Amicalement
J'espère que ces fêtes se sont bien déroulées pour toi, et que la vie te permettra de découvrir en toi de quoi la trouver belle.
Amicalement
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Et voilà. J'ai compris que pardonner c'est autant un geste vers soi que vers l'autre. Une libération. Et j'en sors apaisé, prêt à repartir vers l'avant
Olivier Clerc a écrit:
Le Don du Pardon : une douche d’amour pour le cœur
Nous trouvons normal de prendre une douche et de nous laver quotidiennement, ou presque, n’est-ce pas ? L’hygiène corporelle est devenue quelque chose de si naturel pour nous, depuis un siècle environ, que nous en avons oublié que ce n’était pas le cas auparavant. Saviez-vous, par exemple, que les magnifiques palaces construits en France au XIXe, qu’on discerne parfois au-dessus de certains lacs ou dans d’autres sites magnifiques, n’avaient généralement qu’une seule salle de bain par étage, à l’époque ?...
Si donc l’hygiène physique est devenue tout à fait normale, de nos jours, qu’en est-il de l’hygiène émotionnelle ?
Nous a-t-on jamais dit que notre cœur a autant besoin de propreté et de pureté que notre corps, sinon davantage ? Oui, on nous dit effectivement que le mauvais cholestérol peut encrasser nos artères et entraîner diverses pathologies cardiaques, dont certaines sont d’ailleurs mortelles. Mais qu’en est-il de notre cœur émotionnel, de ces « canaux subtils » par lesquels s’échange l’amour entre notre cœur et celui dese autres ? Nous a-t-on enseigné que des doses quotidiennes de sentiments négatifs – la colère, la haine, le ressentiment, les rumeurs, les jugements, etc. – finissent par laisser des dépôts toxiques sur les parois de notre système circulatoire émotionnel, empêchant notre cœur d’aimer à plein régime ? Il en résulte ensuite toutes sortes de déséquilibres et de maladies, y compris physiques.
En 1999, j’ai eu la chance de rencontrer un maître toltèque de l’amour : Don Miguel Ruiz. J’avais déjà traduit et publié en français ses best-sellers Les Quatre Accords Toltèques et La Maîtrise de l’Amour, à cette époque. Mais je ne me doutais pas, au moment de le rencontrer à Teotihuacan, qu’en l’espace de 24h, il me ferait don d’un rituel tout simple, en quatre étapes, destiné à laver le cœur de tout ce qui l’empêche d’aimer à pleine puissance.
Avec Don Miguel Ruiz, j’ai découvert que l’équivalent de la douche pour le corps physique est le pardon pour le cœur. Le pardon lave le cœur de tous les sentiments négatifs que nous avons accumulés durant des mois et des années, au point où seul un petit flot d’amour parvient encore à s’en écouler. Le pardon ouvre grand les portes de notre cœur, permettant à l’amour de nous traverser pleinement, sans entrave.
Mais – et c’est là un grand « mais » - Don Miguel ne m’a pas enseigné à pardonner, comme nombre d’entre nous s’y essaient en vain (le cœur « a ses raisons… » et n’obéit pas à notre volonté), s’efforçant désespérément de « pardonner à nos ennemis » ou de « tendre l’autre joue », sans y parvenir. Don Miguel m’a plutôt appris à demander pardon !
Au début, j’en ai été abasourdi. Pourquoi devrais-je demander pardon aux autres, si c’est moi qui ai souffert, moi qui ai été blessé ?
Il m’a fallu un moment pour comprendre la vérité qui sous-tend le renversement complet de la pratique du pardon que propose Miguel Ruiz. Voici la vérité spirituelle fondamentale que j’ai finalement découverte : quoi que nous ayons pu subir, quelle que soit l’intensité de nos souffrances, nous ne sommes pas obligés de fermer notre cœur, rien ne nous contraint à arrêter d’aimer et à laisser notre amour se tarir. Nous ne sommes pas des machines. Nous avons le libre arbitre. Nous pouvons faire le choix de continuer d’aimer, de rester ouverts à l’amour.
En demandant pardon, j’ai pris conscience que je jugeais les autres. J’ai réalisé que je les utilisais comme prétexte à garder mon cœur fermé, ne fût-ce qu’un peu. Par conséquent, en demandant pardon aux autres de les avoir jugés, je demandais en réalité pardon à l’amour. Oui, pardon à l’Amour, avec un grand « A ». Car j’avais rétréci ou fermé mon cœur, de sorte qu’il ne pouvait plus librement me traverser ni atteindre les autres. À cause d’une blessure, d’une atteinte à mon cœur, j’avais un jour commencé à aimer moins. Au fil des ans, après de nombreuses blessures petites et grandes, j’avais fini par me retrouver avec un cœur tout ratatiné, encrassé, désséché.
Alors, chaque fois que je demande pardon, en suivant les quatre étapes toujours plus exigeantes de ce rituel de pardon, qui aboutit au pardon de soi (la partie la plus difficile), je renonce à mon bon droit, à mon sentiment de supériorité par rapport à ceux à qui je ne parviens pas à pardonner, je me fais humble devant l’amour, et je laisse cet amour me doucher et me laver le cœur de tout ressentiment, de toute colère, de toute haine, de tout esprit de vengeance et autres sentiments négatifs.
La pratique du Don du Pardon, comme j’ai intitulé ce rituel simple et puissant que m’a offert Miguel Ruiz à Teotihuacan, est devenue depuis plus de dix ans le moyen de préserver mon hygiène émotionnelle, de garder un cœur propre, un cœur pur… autant que possible.
Vous est-il déjà arrivé de devoir rester plusieurs jours sans pouvoir vous laver (au cours d’un trek en montagne ou d’une randonnée en milieu sauvage, par exemple) ? Si oui, vous vous rappelez sans doute le bien-être que vous avez ressenti quand vous avez finalement pu prendre une douche et vous débarrasser de la crasse et des mauvaises odeurs accumulées en quelques jours. Quel bien ça fait de se sentir propre et frais ! Vous êtes sorti de la douche, et c’était un peu comme si une nouvelle vie commençait !
Eh bien, le Don du Pardon peut faire la même chose à votre cœur : il peut multiplier par dix votre capacité à aimer, à pleinement savourer la vie et à nouer et préserver les meilleures relations possible. Le pardon est la clé de la guérison du cœur.
Alors, faites-vous ce cadeau : prenez une douche de pardon et laissez à nouveau l’amour s’écouler librement à travers votre cœur tout neuf !
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Allez encore une découverte qui apporte de l'eau à ma réflexion : La vie comme une poupée gigogne. Il n'y a pas "La voie", il y a "des voies", chacune avec leur "enfermement".
André Guigot, "Petite philosophie de la passion amoureuse", 2004 a écrit:
"On dit les amants libres puisque l'amour va jusqu'à se nourrir d'une certaine désobéissance. C'est ainsi que les amoureux, sans le vouloir, mettent toujours l'ordre social en danger. C'est ce désordre potentiel qui est mal perçu, dans les entreprises, à l'école ou dans les familles. Aimer passionnément, c'est faire passer l'autre avant les intérêts du collectif. C'est aussi désobéir à la morale sociale qui protège le fonctionnement habituel de ce qui est "normal". Or cette morale sociale suppose davantage d'hétéronomie que d'autonomie. L'amoureux passionné n'est pas pour autant vraiment autonome, et sa liberté réside davantage dans l'absence d'entrave à ses désirs que dans une conduite authentique de lui-même. L'amoureux n'est donc pas si libre qu'il le croit, même lorsqu'il pense s'affranchir de la morale ; tout simplement parce que la vraie morale rend libre. Non pas la morale impliquant l'hétéronomie mais la morale supposant l'autonomie du sujet. De la même façon que Rousseau a pu dire qu' "être libre, c'est ne dépendre que des lois", nous pouvons penser qu'être moral, c'est être capable de s'imposer à soi-même ses propres principes et de les appliquer. Le passionné est davantage gouverné par ses désirs que par la loi morale. En s'affranchissant de toute morale, il ne se libère pas vraiment. Il obéit seulement à d'autres lois que la loi morale."
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Hétéronomie
Etymologie : du grec ancien heteros, autre et nomos, loi.
L'hétéronomie est le fait de ne pas être autonome, d'être influencé par des facteurs extérieurs ou par le milieu environnant. C'est l'état d'un groupe ou d'un individu qui se soumet à des règles ou à des lois extérieures.
Opposé à l'autonomie, l'hétéronomie est l'incapacité à établir ses propres lois et à se gouverner d'après elles.
En philosophie, chez Emmanuel Kant (1724-1804), l'hétéronomie est le caractère de la volonté quand elle se détermine en fonction de principes extérieurs à elle-même. Il l'oppose à l'autonomie qui est la capacité de se donner à soi-même ses propres lois, ce qu'on ne peut valablement concevoir que dans le domaine de la liberté morale.
Etymologie : du grec ancien heteros, autre et nomos, loi.
L'hétéronomie est le fait de ne pas être autonome, d'être influencé par des facteurs extérieurs ou par le milieu environnant. C'est l'état d'un groupe ou d'un individu qui se soumet à des règles ou à des lois extérieures.
Opposé à l'autonomie, l'hétéronomie est l'incapacité à établir ses propres lois et à se gouverner d'après elles.
En philosophie, chez Emmanuel Kant (1724-1804), l'hétéronomie est le caractère de la volonté quand elle se détermine en fonction de principes extérieurs à elle-même. Il l'oppose à l'autonomie qui est la capacité de se donner à soi-même ses propres lois, ce qu'on ne peut valablement concevoir que dans le domaine de la liberté morale.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Un truc que je viens de poster aussi sur le fil de Lemniscate
" Frederick Perls, le père de la Gestalt, disait qu'il faut d'abord être ce que l'on est si on veut changer. À première vue cela ressemble à une tautologie, mais en fait ça n'a rien d'évident. Dans les termes de cet article, on pourrait dire que pour devenir intérieurement libre, il est nécessaire d'être en contact avec soi et de se donner la liberté d'être soi. Cela signifie d'abord de s'autoriser à être atteint par les choses et les personnes comme on l'est, donc d'avoir les émotions et les besoins que l'on a réellement. Cela signifie ensuite de se vivre ouvertement tel que l'on est, car la liberté d'être est illusoire si elle s'applique seulement en catimini.
En d'autres termes je pourrais dire, "j'existe, donc j'ai le droit d'exister", "je ressens, donc j'ai le droit de ressentir", "j'ai tel besoin, donc j'ai le droit de l'avoir" car en fait, je suis la seule personne qui puisse m'octroyer ces droits et décider d'exister. "
" Frederick Perls, le père de la Gestalt, disait qu'il faut d'abord être ce que l'on est si on veut changer. À première vue cela ressemble à une tautologie, mais en fait ça n'a rien d'évident. Dans les termes de cet article, on pourrait dire que pour devenir intérieurement libre, il est nécessaire d'être en contact avec soi et de se donner la liberté d'être soi. Cela signifie d'abord de s'autoriser à être atteint par les choses et les personnes comme on l'est, donc d'avoir les émotions et les besoins que l'on a réellement. Cela signifie ensuite de se vivre ouvertement tel que l'on est, car la liberté d'être est illusoire si elle s'applique seulement en catimini.
En d'autres termes je pourrais dire, "j'existe, donc j'ai le droit d'exister", "je ressens, donc j'ai le droit de ressentir", "j'ai tel besoin, donc j'ai le droit de l'avoir" car en fait, je suis la seule personne qui puisse m'octroyer ces droits et décider d'exister. "
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Qilin a écrit:Et voilà. J'ai compris que pardonner c'est autant un geste vers soi que vers l'autre. Une libération. Et j'en sors apaisé, prêt à repartir vers l'avant
C'est drôle ça, je suis arrivée à la même conclusion hier soir! Le texte sur la douche émotionnelle tombe à pic.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Hello Amovible
Je le savais depuis longtemps et puis ... trop de passages malheureux sans l'expérience de la vie pour contrebalancer ça, donc rechute et abandon de ce processus pendant longtemps.
Et maintenant, retour aux sources
Je le fais à présent et en constate les effets sur moi. Ils sont extrêmement positifs. Après, ce sont aux autres de faire ou non le pas. Ce qui est important, c'est que pardonner, c'est ne plus être en position de victime, ne plus avoir de sentiments négatifs, ne plus chercher quoi que ce soit et aller vers la sérénité. Et cela rouvre les champs du possible ... entièrement !
Mais pardonner n'est pas rester. Pardonner c'est offrir de l'espace à soi et aux autres, et laisser son cœur ouvert aux sentiments et à la plénitude de ces derniers.
Je le savais depuis longtemps et puis ... trop de passages malheureux sans l'expérience de la vie pour contrebalancer ça, donc rechute et abandon de ce processus pendant longtemps.
Et maintenant, retour aux sources
Je le fais à présent et en constate les effets sur moi. Ils sont extrêmement positifs. Après, ce sont aux autres de faire ou non le pas. Ce qui est important, c'est que pardonner, c'est ne plus être en position de victime, ne plus avoir de sentiments négatifs, ne plus chercher quoi que ce soit et aller vers la sérénité. Et cela rouvre les champs du possible ... entièrement !
Mais pardonner n'est pas rester. Pardonner c'est offrir de l'espace à soi et aux autres, et laisser son cœur ouvert aux sentiments et à la plénitude de ces derniers.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Plus que rechute, détour, leçon de vie..
"Pardonner, c'est ne plus être en position de victime". Oui.
Ca tombe vraiment à pic, je suis en plein dedans. Pardonner pour ma paix intérieure plus que pour ma relation avec l'autre. Pardonner égoïstement. Pour arrêter de me torturer avec des pensées toxiques.
Le champ des possibles. Nous y revoilà. Sans confiance, sans foi, rien n'est possible. La peur de l'inconnu, ou du retour aux anciens schémas douloureux. Lâcher prise.
J'essaie de comprendre, je sens mes poings serrés. Olivier Clerc parle de quatre étapes pour laver son coeur.
Comment tu procèdes toi?
"Pardonner, c'est ne plus être en position de victime". Oui.
Ca tombe vraiment à pic, je suis en plein dedans. Pardonner pour ma paix intérieure plus que pour ma relation avec l'autre. Pardonner égoïstement. Pour arrêter de me torturer avec des pensées toxiques.
Le champ des possibles. Nous y revoilà. Sans confiance, sans foi, rien n'est possible. La peur de l'inconnu, ou du retour aux anciens schémas douloureux. Lâcher prise.
J'essaie de comprendre, je sens mes poings serrés. Olivier Clerc parle de quatre étapes pour laver son coeur.
Comment tu procèdes toi?
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Comment je procède ?
En pensant ainsi :
- En enlevant tout d'abord le plus possible l'égoïsme de mes pensées.
- Ensuite en me disant que si la relation a produit des cris des deux cotés, c'est que la peine, la peur ou la colère y était équitablement présente.
- Encore que les "torts" sont des deux cotés, torts qui ne sont pas forcément conscients, mais peuvent découler d'une expérience de vie malheureuse, d'un travail sur soi non effectué, de fondamentaux très différents ...
- Enfin de la liberté que je donne, à moi, à l'autre, de passer à autre chose que du conflit.
Il ne sert à rien de faire perdurer ce type de chose, et de pardonner juste pour se libérer soi. Sinon une trace de rancœur, une dépense d'énergie que l'on ne désirait pas donner reste. Il est bien de totalement pardonner .. d'aller vers ce que les bouddhistes appellent le lâcher prise.
Voilà, c'est comme cela que je fais
En pensant ainsi :
- En enlevant tout d'abord le plus possible l'égoïsme de mes pensées.
- Ensuite en me disant que si la relation a produit des cris des deux cotés, c'est que la peine, la peur ou la colère y était équitablement présente.
- Encore que les "torts" sont des deux cotés, torts qui ne sont pas forcément conscients, mais peuvent découler d'une expérience de vie malheureuse, d'un travail sur soi non effectué, de fondamentaux très différents ...
- Enfin de la liberté que je donne, à moi, à l'autre, de passer à autre chose que du conflit.
Il ne sert à rien de faire perdurer ce type de chose, et de pardonner juste pour se libérer soi. Sinon une trace de rancœur, une dépense d'énergie que l'on ne désirait pas donner reste. Il est bien de totalement pardonner .. d'aller vers ce que les bouddhistes appellent le lâcher prise.
Voilà, c'est comme cela que je fais
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Ha oui! C'est là où j'ai commencé à serrer les poings : admettre ma part de responsabilité. Oui, je me doute bien que "pardonner égoïstement" ne peut pas vraiment marcher =)
Merci pour la marche à suivre.
J'ai rencontré un religieux la semaine dernière. Il m'a parlé des deux yeux et du pardon.
L'un tourné vers l'extérieur, qui voit les qualités des proches, ne retient que le meilleur. Et l'autre, tourné vers l'intérieur, qui voit les brèches, et travaille à les combler.
On en reparlera.
Merci pour la marche à suivre.
J'ai rencontré un religieux la semaine dernière. Il m'a parlé des deux yeux et du pardon.
L'un tourné vers l'extérieur, qui voit les qualités des proches, ne retient que le meilleur. Et l'autre, tourné vers l'intérieur, qui voit les brèches, et travaille à les combler.
On en reparlera.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Le lâché prise...quête du graal dans l'absolu...mais en ayant des pensées en arborescence, n'est ce pas plus dur à atteindre ?
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: A la recherche d'Atoum
Amovible a écrit:
J'ai rencontré un religieux la semaine dernière. Il m'a parlé des deux yeux et du pardon.
L'un tourné vers l'extérieur, qui voit les qualités des proches, ne retient que le meilleur. Et l'autre, tourné vers l'intérieur, qui voit les brèches, et travaille à les combler.
On en reparlera.
Comme c'est vrai et bien dit !
Oui cela me fera plaisir d'en reparler
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
hello Lemniscate
Les pensées en arborescence ne sont pas forcément obligées de partir vers le fantasme qui consiste à croire que l'on peut tout deviner, tout prévoir, tout mesurer à mon analyse.
Je pense juste que si je pratiquais comme cela, je me noierais, je sombrerais dans l'apathie puis la folie.
Ce à quoi j'utilise mon arborescence de pensée ? A relier des sensations que j'ai, le résultat d'une analyse, aux comportements extérieurs à moi. pour cela, je me réfère à des écrits tels que je les ai postés, à l'observation d'êtres auxquels je ne suis pas lié, et ainsi de suite.
Mon arborescence de pensée améliore donc ma grille de lecture et consolide ainsi ma structure, m'emmenant vers une toute autre autonomie ...
Les pensées en arborescence ne sont pas forcément obligées de partir vers le fantasme qui consiste à croire que l'on peut tout deviner, tout prévoir, tout mesurer à mon analyse.
Je pense juste que si je pratiquais comme cela, je me noierais, je sombrerais dans l'apathie puis la folie.
Ce à quoi j'utilise mon arborescence de pensée ? A relier des sensations que j'ai, le résultat d'une analyse, aux comportements extérieurs à moi. pour cela, je me réfère à des écrits tels que je les ai postés, à l'observation d'êtres auxquels je ne suis pas lié, et ainsi de suite.
Mon arborescence de pensée améliore donc ma grille de lecture et consolide ainsi ma structure, m'emmenant vers une toute autre autonomie ...
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Je disais ça dans le sens ou, étant presque tout le temps dans l'analyse, on en oublie d'être dans l'instant présent, dans la sensation du moment, dans le lâché prise, donc... même lorsqu'on est dans une sitution de plaisir...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: A la recherche d'Atoum
Ah ... j'ai mal compris alors, pardonnes-moi.
Oui il y a de ça certainement. Un reste de peur résiduelle qui conduit à prononcer de doutes, à vouloir garder une liberté que l'autre ne nous "vole" pas ... et qui conduit parfois à une issue non maitrisable ...
Oui il y a de ça certainement. Un reste de peur résiduelle qui conduit à prononcer de doutes, à vouloir garder une liberté que l'autre ne nous "vole" pas ... et qui conduit parfois à une issue non maitrisable ...
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Tu es tout pardonné...
La maitrise....Ahh, c'est peut être là, la clé.!!.. du non lâché....
La maitrise....Ahh, c'est peut être là, la clé.!!.. du non lâché....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: A la recherche d'Atoum
Certainement ... enfin quand je dis certainement, c'est ce que j'ai constaté pour moi auparavant
Maintenant, je sais ce que cela représente quand j'ai un être comme ça devant moi, qui désire maitriser par peur de perdre. Cela conduit au phénomène inverse ... parce qu'en fin de compte, il perd ... par lassitude et incompréhension de l'être en face ...
Maintenant, je sais ce que cela représente quand j'ai un être comme ça devant moi, qui désire maitriser par peur de perdre. Cela conduit au phénomène inverse ... parce qu'en fin de compte, il perd ... par lassitude et incompréhension de l'être en face ...
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Je crois que pour aller vers soi il est bien de regarder le plus possible ce qui incite les gens autour à se comporter ainsi. A essayer de comprendre les ressorts cachés qui s'implantent en eux, qui les font réagir d'une manière ou d'une autre.
C'est dans ce but que je relie la sociologie à la psychologie, car il me semble évident que le milieu imprègne l'être.
C'est dans ce but que je relie la sociologie à la psychologie, car il me semble évident que le milieu imprègne l'être.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Un livre magnifique de je viens de découvrir à La FNAC
http://www.larevuedesressources.org/la-force-d-avancer,2231.html
Parallèles ...
http://www.larevuedesressources.org/la-force-d-avancer,2231.html
Parallèles ...
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Oui, je sais à présent ...
Maintenant je comprend que les seules choses que je reçois ou donne sont à prendre à l'aune du vécu de chacun. Qu'il n'est pas possible de vivre pour l'autre, qu'essayer même de le faire est pratiquer à un fourvoiement mutuel.
Je peux recevoir des images, des avis, des horions, un accompagnement, etc. ... tous productifs à la mesure de ce que j'en en fais en moi, à la mesure de la pesée que j'en pratique, à la mesure des défis que je me lance, à la mesure de la liberté que je me donne, à la mesure de l'intégration que j'accepte d'en faire.
J'avais, comme la plupart d'entre nous, sans doute, bien plus d'aise à recevoir ce qui me faisait "du bien", plutôt que "d'encaisser" ce qui me blessait. Et puis ... en prenant ce recul que j'apprends à prendre, je me sens libre de me regarder au plus profond de moi. Je me sens libre des différences, libre de mes errements passés, libre de mon chemin.
Cette culture de ma liberté provient de ma déduction précédente : Je suis seul à pouvoir me construire, à pouvoir décider pour moi, à pouvoir écouter et comprendre. Cette compréhension ne peut venir seule et je le sais, par plus qu'elle ne peut être remplacée par celle d'un autre. Elle ne peut être adoptée. Elle doit venir de moi, de mon travail, de ce que j'accepte de regarder en face dans ce que me présente les autres.
Je suis "allé au charbon", voir. Voir ce que mon incompréhension de moi provoquait. Vérifier encore si le chemin que je prenais était une représentation réelle de ce que je désirais vivre. De ce que j'avais la force de vivre, de ce que je pouvais partager dans la vie. Et j'ai encore appris ...
Oui, je pense que l'on peut faire naitre en soi, pour soi, de belles tranches de rires et de partage. Mais je sais aussi que l'extérieur de soi ne le prend qu'à l'aune de ce qu'il perçoit pour lui, en lui, dans les temps impartis à sa propre avancée, à l'échelle de sa propre existence du moment, de sa propre recherche, de son propre chemin, du confort apporté par ses propres habitudes.
Quand il y a "confrontation" entre des univers "installés" de manière différente, univers dont la "mise en place" est si profonde qu'elle imprègne chaque parcelle de l'être. Seuls le temps et le voyage intérieur, la porosité au monde, la curiosité, la remise en cause ... peuvent apporter l'espoir d'un échange. Ce chemin est propre à l'être en introspection. Une forme particulière de "vouloir", une mis en abyme de soi vers soi, en pleine conscience.
Les réponses sont en moi, j'ose plus que le croire à présent. J'ose pleinement l'accepter. J'ose regarder les similarités qui réconfortent, mais qui ne donnent pas la clé, juste l'ombre de cette dernière. J'ose accepter la contradiction comme facteur d'avancée, comme preuve de moi à moi que je peux "bouger", que je suis entier, que mon expérience est mienne, intraduisible par les mots, mais démontrable par les faits.
J'ose. J'ose me regarder. J'ose me parfaire. J'ose oser. J'ose "oublier" et pardonner. J'ose être moi.
J'ose chercher, j'ose tomber, j'ose me sentir faillible (j'ose avouer l'être), j'ose me tromper, j'ose exister. J'ose ... J'ose !
Maintenant je comprend que les seules choses que je reçois ou donne sont à prendre à l'aune du vécu de chacun. Qu'il n'est pas possible de vivre pour l'autre, qu'essayer même de le faire est pratiquer à un fourvoiement mutuel.
Je peux recevoir des images, des avis, des horions, un accompagnement, etc. ... tous productifs à la mesure de ce que j'en en fais en moi, à la mesure de la pesée que j'en pratique, à la mesure des défis que je me lance, à la mesure de la liberté que je me donne, à la mesure de l'intégration que j'accepte d'en faire.
J'avais, comme la plupart d'entre nous, sans doute, bien plus d'aise à recevoir ce qui me faisait "du bien", plutôt que "d'encaisser" ce qui me blessait. Et puis ... en prenant ce recul que j'apprends à prendre, je me sens libre de me regarder au plus profond de moi. Je me sens libre des différences, libre de mes errements passés, libre de mon chemin.
Cette culture de ma liberté provient de ma déduction précédente : Je suis seul à pouvoir me construire, à pouvoir décider pour moi, à pouvoir écouter et comprendre. Cette compréhension ne peut venir seule et je le sais, par plus qu'elle ne peut être remplacée par celle d'un autre. Elle ne peut être adoptée. Elle doit venir de moi, de mon travail, de ce que j'accepte de regarder en face dans ce que me présente les autres.
Je suis "allé au charbon", voir. Voir ce que mon incompréhension de moi provoquait. Vérifier encore si le chemin que je prenais était une représentation réelle de ce que je désirais vivre. De ce que j'avais la force de vivre, de ce que je pouvais partager dans la vie. Et j'ai encore appris ...
Oui, je pense que l'on peut faire naitre en soi, pour soi, de belles tranches de rires et de partage. Mais je sais aussi que l'extérieur de soi ne le prend qu'à l'aune de ce qu'il perçoit pour lui, en lui, dans les temps impartis à sa propre avancée, à l'échelle de sa propre existence du moment, de sa propre recherche, de son propre chemin, du confort apporté par ses propres habitudes.
Quand il y a "confrontation" entre des univers "installés" de manière différente, univers dont la "mise en place" est si profonde qu'elle imprègne chaque parcelle de l'être. Seuls le temps et le voyage intérieur, la porosité au monde, la curiosité, la remise en cause ... peuvent apporter l'espoir d'un échange. Ce chemin est propre à l'être en introspection. Une forme particulière de "vouloir", une mis en abyme de soi vers soi, en pleine conscience.
Les réponses sont en moi, j'ose plus que le croire à présent. J'ose pleinement l'accepter. J'ose regarder les similarités qui réconfortent, mais qui ne donnent pas la clé, juste l'ombre de cette dernière. J'ose accepter la contradiction comme facteur d'avancée, comme preuve de moi à moi que je peux "bouger", que je suis entier, que mon expérience est mienne, intraduisible par les mots, mais démontrable par les faits.
J'ose. J'ose me regarder. J'ose me parfaire. J'ose oser. J'ose "oublier" et pardonner. J'ose être moi.
J'ose chercher, j'ose tomber, j'ose me sentir faillible (j'ose avouer l'être), j'ose me tromper, j'ose exister. J'ose ... J'ose !
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Encore un bel article qui m'aide à me situer.
Je ne mélange plus ce que je suis à ce que j'apprends, et mets donc ce qui me concerne en tant qu'être apprenant sur un fil à part :
https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lecture-des-livres-d-alain-ehrenberg#358913
Je ne mélange plus ce que je suis à ce que j'apprends, et mets donc ce qui me concerne en tant qu'être apprenant sur un fil à part :
https://www.zebrascrossing.net/t9171-fiche-de-lecture-des-livres-d-alain-ehrenberg#358913
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Les astronomes de l’Observatoire européen austral (ESO) ont assisté au repas d’une planète récemment née à plusieurs centaines d’années-lumière de la Terre, selon une étude publiée mercredi 2 janvier, dans la revue britannique Nature.
L’étoile « HD 142527» a offert une belle découverte aux astronomes postés dans le désert chilien d’Atacama pour l’observer.
« HD 142527 » pourrait alimenter une planète en pleine croissance. L’étoile entourée d’un gigantesque disque de poussières et de gaz est divisée en deux parties distinctes séparées par du vide.
Les astronomes ont observés des écoulements entre les deux disques. « Les astronomes avaient prédit l’existence de ces écoulements, mais c’est la première fois que vous avons pu les observer », a expliqué Simon Casassus, chercheur à l’Université du Chili et responsable de cette étude, dans un communiqué.
Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être à l’origine de la naissance d’une planète qui se nourri de gaz et de poussières cosmiques.
Des planètes gourmandes
Les radiotélescopes d’ALMA ont permis aux astronomes d’assister à ce repas étonnant où les écoulements de gaz et de poussières cosmiques se mêlent.
« Les planètes grossissent en absorbant le gaz du disque externe, mais elles mangent comme des sagouins : le reste du gaz déborde et alimente le disque interne autour de l’étoile », analyse Sébastian Perez, un des chercheurs ayant participé à l’étude.
Selon les chercheurs, plus les planètes seraient gourmandes et plus leur taille serait imposante. Une hypothèse qui pourrait laisser penser que « HD 142527 » cache entre ses deux disques une planète qui atteindra un jour une grande taille.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
La bipédie, la manière la moins coûteuse de se déplacer...
http://www.hominides.com/html/actualites/bipedie-depense-energetique-0059.php
http://www.hominides.com/html/actualites/bipedie-depense-energetique-0059.php
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Sérendipité
La sérendipité est le fait de réaliser une découverte inattendue grâce au hasard et à l'intelligence, au cours d'une recherche dirigée initialement vers un objet différent de cette découverte. Pour Robert King Merton, la sérendipité est l'observation surprenante suivie d'une induction correcte.
François Flahault a fréquenté les contes durant une bonne partie de sa vie afin de s'initier à une forme de pensée étrangère à la logique du concept, mais en les regardant comme une autre culture. Il existe en effet un corpus de contes qui ont circulé oralement de l’ouest à l’est de l’Europe, jusqu'en Asie.
« Dans ces contes, la notion de sérendipité joue un rôle très important, et la question essentielle qui y est traitée peut être formulée ainsi : comment faire son chemin dans la vie ? Le héros ou l’héroïne est initialement lié-e à ses parents, à la génération antérieure, et il s’agit pour lui ou pour elle de faire le chemin qui lui permettra de se faire une place dans la génération de ses contemporains. Ce parcours, tout être humain doit le faire. Ce type de contes nous concerne donc tous, quelle que soit la culture à laquelle on appartient. »
Les contes proposent toutes sortes de variations autour de ce thème de sérendipité. Ces contes mettent souvent en scène trois frères : les deux premiers ont entendu parler d’une princesse qui prendra pour époux celui qui saura répondre à toutes les questions qu’elle posera. Les deux frères aînés très instruits, sont certains de leur savoir et de leur intelligence, et ils sont certains de faire le poids. Le troisième frère n’a pas beaucoup de connaissances et paraît donc un peu simplet. Ils se mettent donc en route. Et finalement, les deux frères aînés échoueront car ils sont pris au dépourvu par les questions de la princesse. Trop sûrs d’eux, ils n'ont pas su tirer parti de l’imprévu. Le troisième frère n’est pas imbu de sa personne ni de son savoir. Tout au long du chemin qui les conduit chez la princesse, il se montre disponible. Il n’est pas obnubilé par le but à atteindre comme ses frères. Il prête attention aux personnes et aux choses qu’il rencontre en chemin. C'est ainsi qu'il partage son casse-croûte avec une vieille dame et celle-ci en échange lui donne un conseil qui se révèlera utile. Sur son chemin il ramasse aussi quelques objets dépourvus de valeur. Cette disponibilité, cette attention portée à des rencontres de hasard et cette sociabilité enrichissent son expérience. C’est cette expérience du hasard qui lui permettra de répondre du tac au tac aux questions de la princesse.
« Nombre de ces contes montrent également comment le héros ou l’héroïne est d’abord lié à ses parents, reçoit d’eux quelque chose qui peut être un viatique, mais aussi un cadeau empoisonné, et comment il en tire parti pour faire son chemin et trouver sa place dans sa propre génération. »
L'école est une institution assez curieuse car elle semble être, d'un côté, entièrement ordonnée à partir de la connaissance livresque et, de l’autre, c’est manifestement un petit monde oral, une société de face à face. C'est un lieu qui met en rapport deux générations. Comme dans les personnages des contes, les élèves sont d’abord pris dans des liens avec la génération précédente et doivent ensuite trouver leur place au sein de leur propre génération. Une place quelque part dans la grande société qui les entoure.
Jean-Louis Swiners présente ce concept sous l'angle du hasard malheureux et de l'inflexion dans la gestion de sa recherche.
S'il insiste pour définir la sérendipité comme étroitement liée au malheur, cette notion sert plus à mettre en exergue les faveurs du résultat nouveau plutôt qu'à une appréciation objective de la découverte. La sérendipité est « la compréhension instantanée et l'exploitation concomitante des conséquences heureuses et inattendues d'un concours imprévu de circonstances malheureuses. »
Il reconnait à la sérendipité, la flexibilité mentale « à reconnaître immédiatement que ce qu'on a trouvé a plus d'importance que ce qu'on cherchait et à abandonner son ancien objet de recherche pour se consacrer au nouveau. »
Cependant, la sérendipité n'est pas redevable à la simple incertitude ou au caractère accidentel et malheureux des circonstances. La sérendipité se manifeste parce qu'il y a un être humain doté de certaines qualités, dont la sagacité, le flair, la vigilance (alertness) et la perspicacité qui agit. On le nomme inventeur, aventurier, créateur ou traqueur d'indices. Il reconnait les anomalies, les différences, les inconsistances et les exceptions qui n'obéissent à aucune règle ou loi standard. Selon un dicton connu, « des milliers de gens avaient déjà vu tomber des pommes avant Isaac Newton et aucun n'en avait imaginé pour autant la gravitation universelle ». Selon Paul Valéry, « il fallait être Newton pour apercevoir que la Lune tombe, quand tout le monde voit bien qu'elle ne tombe pas. »
Faut-il en conclure au génie ou au divin ? Pas forcément selon le poète Wilhelm Willms.
"Toutes choses ne sont qu'accidents sans signification, œuvres du hasard, à moins que votre regard émerveillé qui les sonde, les connecte et les ordonne, ne les rende divines..."
Selon Yoshio Bando, créateur du nanothermomètre, « seul un chercheur avec une expérience et une connaissance appropriées peut voir au travers d'un phénomène. La capacité du chercheur doit être jugée à sa capacité à voir au travers des choses. »
La sérendipité répond à un critère de méthode. « En général, le chercheur n'obtient guère plus de ses expérimentations que ce qu'il a pu y insérer par les moyens de la pensée, de la préparation, de la performance et de l'analyse. La sérendipité est un bonus pour le scientifique préparé et perceptif, ce n'est pas un substitut pour un travail acharné. »
Les personnes qui sont les plus expérimentées en sérendipité (sans le savoir bien souvent) sont celles qui font preuve de curiosité constructive et celles qui se sentent gênées face à un manque de compréhension d'un phénomène. Comme le rappelle le psychiatre Anthony Storr, il faut se retrouver dans ces cas là dans l'inconfort de la dissonance cognitive. Tous les jours, nous sommes confrontés à une masse éparpillée d'informations. Le rôle du sérendipitant est de sélectionner parmi celles-ci celles qui sont les plus importantes et de les interpréter.
La sérendipité est le fait de réaliser une découverte inattendue grâce au hasard et à l'intelligence, au cours d'une recherche dirigée initialement vers un objet différent de cette découverte. Pour Robert King Merton, la sérendipité est l'observation surprenante suivie d'une induction correcte.
François Flahault a fréquenté les contes durant une bonne partie de sa vie afin de s'initier à une forme de pensée étrangère à la logique du concept, mais en les regardant comme une autre culture. Il existe en effet un corpus de contes qui ont circulé oralement de l’ouest à l’est de l’Europe, jusqu'en Asie.
« Dans ces contes, la notion de sérendipité joue un rôle très important, et la question essentielle qui y est traitée peut être formulée ainsi : comment faire son chemin dans la vie ? Le héros ou l’héroïne est initialement lié-e à ses parents, à la génération antérieure, et il s’agit pour lui ou pour elle de faire le chemin qui lui permettra de se faire une place dans la génération de ses contemporains. Ce parcours, tout être humain doit le faire. Ce type de contes nous concerne donc tous, quelle que soit la culture à laquelle on appartient. »
Les contes proposent toutes sortes de variations autour de ce thème de sérendipité. Ces contes mettent souvent en scène trois frères : les deux premiers ont entendu parler d’une princesse qui prendra pour époux celui qui saura répondre à toutes les questions qu’elle posera. Les deux frères aînés très instruits, sont certains de leur savoir et de leur intelligence, et ils sont certains de faire le poids. Le troisième frère n’a pas beaucoup de connaissances et paraît donc un peu simplet. Ils se mettent donc en route. Et finalement, les deux frères aînés échoueront car ils sont pris au dépourvu par les questions de la princesse. Trop sûrs d’eux, ils n'ont pas su tirer parti de l’imprévu. Le troisième frère n’est pas imbu de sa personne ni de son savoir. Tout au long du chemin qui les conduit chez la princesse, il se montre disponible. Il n’est pas obnubilé par le but à atteindre comme ses frères. Il prête attention aux personnes et aux choses qu’il rencontre en chemin. C'est ainsi qu'il partage son casse-croûte avec une vieille dame et celle-ci en échange lui donne un conseil qui se révèlera utile. Sur son chemin il ramasse aussi quelques objets dépourvus de valeur. Cette disponibilité, cette attention portée à des rencontres de hasard et cette sociabilité enrichissent son expérience. C’est cette expérience du hasard qui lui permettra de répondre du tac au tac aux questions de la princesse.
« Nombre de ces contes montrent également comment le héros ou l’héroïne est d’abord lié à ses parents, reçoit d’eux quelque chose qui peut être un viatique, mais aussi un cadeau empoisonné, et comment il en tire parti pour faire son chemin et trouver sa place dans sa propre génération. »
L'école est une institution assez curieuse car elle semble être, d'un côté, entièrement ordonnée à partir de la connaissance livresque et, de l’autre, c’est manifestement un petit monde oral, une société de face à face. C'est un lieu qui met en rapport deux générations. Comme dans les personnages des contes, les élèves sont d’abord pris dans des liens avec la génération précédente et doivent ensuite trouver leur place au sein de leur propre génération. Une place quelque part dans la grande société qui les entoure.
Jean-Louis Swiners présente ce concept sous l'angle du hasard malheureux et de l'inflexion dans la gestion de sa recherche.
S'il insiste pour définir la sérendipité comme étroitement liée au malheur, cette notion sert plus à mettre en exergue les faveurs du résultat nouveau plutôt qu'à une appréciation objective de la découverte. La sérendipité est « la compréhension instantanée et l'exploitation concomitante des conséquences heureuses et inattendues d'un concours imprévu de circonstances malheureuses. »
Il reconnait à la sérendipité, la flexibilité mentale « à reconnaître immédiatement que ce qu'on a trouvé a plus d'importance que ce qu'on cherchait et à abandonner son ancien objet de recherche pour se consacrer au nouveau. »
Cependant, la sérendipité n'est pas redevable à la simple incertitude ou au caractère accidentel et malheureux des circonstances. La sérendipité se manifeste parce qu'il y a un être humain doté de certaines qualités, dont la sagacité, le flair, la vigilance (alertness) et la perspicacité qui agit. On le nomme inventeur, aventurier, créateur ou traqueur d'indices. Il reconnait les anomalies, les différences, les inconsistances et les exceptions qui n'obéissent à aucune règle ou loi standard. Selon un dicton connu, « des milliers de gens avaient déjà vu tomber des pommes avant Isaac Newton et aucun n'en avait imaginé pour autant la gravitation universelle ». Selon Paul Valéry, « il fallait être Newton pour apercevoir que la Lune tombe, quand tout le monde voit bien qu'elle ne tombe pas. »
Faut-il en conclure au génie ou au divin ? Pas forcément selon le poète Wilhelm Willms.
"Toutes choses ne sont qu'accidents sans signification, œuvres du hasard, à moins que votre regard émerveillé qui les sonde, les connecte et les ordonne, ne les rende divines..."
Selon Yoshio Bando, créateur du nanothermomètre, « seul un chercheur avec une expérience et une connaissance appropriées peut voir au travers d'un phénomène. La capacité du chercheur doit être jugée à sa capacité à voir au travers des choses. »
La sérendipité répond à un critère de méthode. « En général, le chercheur n'obtient guère plus de ses expérimentations que ce qu'il a pu y insérer par les moyens de la pensée, de la préparation, de la performance et de l'analyse. La sérendipité est un bonus pour le scientifique préparé et perceptif, ce n'est pas un substitut pour un travail acharné. »
Les personnes qui sont les plus expérimentées en sérendipité (sans le savoir bien souvent) sont celles qui font preuve de curiosité constructive et celles qui se sentent gênées face à un manque de compréhension d'un phénomène. Comme le rappelle le psychiatre Anthony Storr, il faut se retrouver dans ces cas là dans l'inconfort de la dissonance cognitive. Tous les jours, nous sommes confrontés à une masse éparpillée d'informations. Le rôle du sérendipitant est de sélectionner parmi celles-ci celles qui sont les plus importantes et de les interpréter.
Invité- Invité
Re: A la recherche d'Atoum
Charlie Chaplin a écrit:Le jour où je me suis aimé pour de vrai…
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente,
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue
à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation,
ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien
que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts,
et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire :
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle amour-propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire des grands plans.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, j’appelle ça simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
Elle devient un allié très précieux.
Invité- Invité
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