Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un des best-seller dont je suis le plus fière, en effetNumero6 a écrit: Les accords toltèques de Bliss
(bon mais sinon j'ai pas compris la blagounette... remarque, ce sera pas la 1ère fois... mais quel rapport entre Les Accords Toltèques et moi ? )
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tous les post se mélangent.
"Ignorance is Bliss", ça s'étaient dans un post consacré au Dr House. Oxymore ?
Miss Bliss, dans un post vous aviez émis un doute sur le fait qu'une citation attribuée aux accords toltèques, en fasse réellement partie. Alors pour moi, accord toltèque = Bliss.
En poussant le jeu des associations, Ignorance = accords toltèques ??
Ok, je sors.
"Ignorance is Bliss", ça s'étaient dans un post consacré au Dr House. Oxymore ?
Miss Bliss, dans un post vous aviez émis un doute sur le fait qu'une citation attribuée aux accords toltèques, en fasse réellement partie. Alors pour moi, accord toltèque = Bliss.
En poussant le jeu des associations, Ignorance = accords toltèques ??
Ok, je sors.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah non, ca c'était une remarque de Fée de Boreve en réponse a un post de Soleil Sombre, sur ton topic Moi coucher, Toi coucherNumero6 a écrit:
Miss Bliss, dans un post vous aviez émis un doute sur le fait qu'une citation attribuée aux accords toltèques, en fasse réellement partie. Alors pour moi, accord toltèque = Bliss.
(désolée, je suis hypermnésique... mais a part ca je suis normale ! Enfin presque ! )
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Aïe, faute. J'avais presque préparée la réponse, car j'ai eu la flemme de retrouver le post, et j'avais un gros doute sur l'auteuse.
Vous connaissez une méthode de recherche qui explore le contenu des post ?
Que ce soit avec la recherche du forum ou la recherche avancée Google, impossible de retrouver un mot dans le contenu des post.
Vous connaissez une méthode de recherche qui explore le contenu des post ?
Que ce soit avec la recherche du forum ou la recherche avancée Google, impossible de retrouver un mot dans le contenu des post.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Fa, Mise en patte a son style à lui pour manifester son intérêt. Ça oscille entre "on n'est pas des tafioles" et "ça, c'est pour les chochottes", que je trouve bénéfique pour échapper à la mièvrerie.
Et j'apprécie tout autant ton empathie que son côté destroy.
Mise en patte said : "Mais qu'est ce qu'on peut aimer au fait d'être perdu et d'avoir peur de perdre son intelligence ?". Je répondrais : "rien". Justement, rien. Et c'est le sentiment contradictoire de faire turbiner son cerveau et d'en sentir les limites qui est angoissant.
C'est comme lancer à 180 km/h un moteur qui ronronnait à 40 km/h, je m'attends à chaque minute à péter une bielle, et de devoir continuer à pied. Mais ça va passer.
A l'aulne de vos réflexions, je reprends toutes les stratégies que j'avais élaborées de manière empirique.
Je range ma chambre.
Et j'apprécie tout autant ton empathie que son côté destroy.
Mise en patte said : "Mais qu'est ce qu'on peut aimer au fait d'être perdu et d'avoir peur de perdre son intelligence ?". Je répondrais : "rien". Justement, rien. Et c'est le sentiment contradictoire de faire turbiner son cerveau et d'en sentir les limites qui est angoissant.
C'est comme lancer à 180 km/h un moteur qui ronronnait à 40 km/h, je m'attends à chaque minute à péter une bielle, et de devoir continuer à pied. Mais ça va passer.
A l'aulne de vos réflexions, je reprends toutes les stratégies que j'avais élaborées de manière empirique.
Je range ma chambre.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mes turbines pètes seules.
Elles s'emballent quand une belle femme passe près de moi.
Heureusement, ce n'est pas tous les jours.
Je préfère mourir exécuté par peloton nazis que par un peloton de la résistance.
Et a choisir, je préfère mourir en pelotant les seins de celle que je désire.
Rien n'y fais Numéro , rien n'y fera.
Si je suis ce que je suis, c'est que j'ai été plus que trahis.
Maintenant, c'est oeil pour bras.
Et plus encore.
No pasaran.
Tu as la même fougue que moi, peut être moins brutale.
Mon corps raisonne d'une colère sourde que peu de gens peuvent entendre pleinement et encore moins de femmes apaiser.
Si je le pouvais, je ferai péter la planète.
Et personne ne m'arrêtera vu que je vais nul part.
Elles s'emballent quand une belle femme passe près de moi.
Heureusement, ce n'est pas tous les jours.
Je préfère mourir exécuté par peloton nazis que par un peloton de la résistance.
Et a choisir, je préfère mourir en pelotant les seins de celle que je désire.
Rien n'y fais Numéro , rien n'y fera.
Si je suis ce que je suis, c'est que j'ai été plus que trahis.
Maintenant, c'est oeil pour bras.
Et plus encore.
No pasaran.
Tu as la même fougue que moi, peut être moins brutale.
Mon corps raisonne d'une colère sourde que peu de gens peuvent entendre pleinement et encore moins de femmes apaiser.
Si je le pouvais, je ferai péter la planète.
Et personne ne m'arrêtera vu que je vais nul part.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A « Soldats, visez droit au cœur ! », je préfère « Français, je proteste devant Dieu et la patrie contre le jugement qui me condamne. J'en appelle aux hommes, à la postérité, à Dieu. Vive la France ! ».
Plancher vos miches, le Misenpate décanille tout azimut.
L'exaltation du dépit amoureux est un vertige définitif. J'ai accepté de vivre avec cette entaille, je l'ai revendiquée. La résilience est un macaron dans un salon de thé, une petite douceur pour frileux prudents.
Plancher vos miches, le Misenpate décanille tout azimut.
L'exaltation du dépit amoureux est un vertige définitif. J'ai accepté de vivre avec cette entaille, je l'ai revendiquée. La résilience est un macaron dans un salon de thé, une petite douceur pour frileux prudents.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mis en pate a écrit:Mes turbines pètes seules.
Elles s'emballent quand une belle femme passe près de moi.
Brothers in Arms
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La résilience est un macaron dans un salon de thé, une petite douceur pour frileux prudents.
On dirait du Lautréamont.
Toi je t'aimme!!!
Avec deux M.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
De fait, tu vas ptet me trouver mièvre, mais j'aime *aussi* le cynisme sans concession de mis en pâteNumero6 a écrit:Fa, Mise en patte a son style à lui pour manifester son intérêt.
Disons qu'il y a de nombreuses parties de moi qui le trouvent follement lucide. D'une noirceur flamboyante, et donc belle. Je dis belle comme je dirais esthétique, pour moi c'est la même chose.
Et c'est parce que finalement, je partage ses conclusions, que je crois que sa position est fondamentalement intenable. Je dis "je crois" car à ce niveau, pour moi, ça relève presque de la foi.
Y'a rien d'autre à faire qu'aimer... Je l'avais jamais encore écrit avant, mais ça m'apparait de plus en plus nettement.
Désolé pour le mièvre
Tiens, d'ailleurs, paf ! à toi.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Fa je te rassure sur un point, c'est intenable.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Alors que je m’évertue d'ignorer princièrement les "nouveaux", je vous ai trouvé sympathique Docteur siX.
Ringodes&les40bisous- Messages : 519
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bouges-pas, j'écris.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
First IRL
J'ai lu, j'ai préparu, j'ai pas prévu.
Préparé la déception. Montage à la capitale, commandage de costard. Pour coller à mon avatar, j'ai ressorti un costard à la mode en 1992. Pourquoi celui-là ? Parce que je n'en ai pas d'autre. Et comme ça fait cinq ans que j'envisage l'achat d'un costume neuf, j'ai décidé de rentabiliser ma sortie par l'achat de deux (pas d'explication valable, j'achète toujours par deux). Au moins, je redescendrais dans ma province avec un truc nouveau, sensé me faire plaisir.
Repérage GoogleEarth (c'est quoi ce bouge ?). Repérage géographique, en spirale, Beaubourg je connais, des tonnes de vide portées à bout de bras le long des escaliers mécaniques dans ma pas-du-tout-folle jeunesse. Paris a fondamentalement changé (en 20 ans c'est crédible) : les voitures laissent passer les piétons.
Arrivage à l'avance. J'ai pas pu tenir plus longtemps dans ma chambre d’hôtel. Guettage attentif au bar dans l'attitude du vieux beau qui croit encore qu'il a des chances. Repérage supposé, le bal commence. Bah non, ils s'installent en terrasse, mais à une table de quatre, pas crédible. Un maigre et un autre légèrement enveloppé. Pourtant, j'aurais bien juré que le regard... Et pis, il y en a un qui a une tronche d'avatar. Non, laisses tomber. Le plus maigre semble proche d'une fille noire sublime avec des jambes type Karambeu, mini-short, talons-vertiges. J'ai beau avoir de l'imagination, pas du tout crédible.
Et d'autres qui entrent, vite, très vite. Beaucoup trop vite. Et j'entends, dans la salle du bas, des "bonjour nouménie". Meeeerdeeee. La seule dont la photo se trouve sur le forum, je l'ai ratée.
Comment faire le mariole, comment entrer en contact avec cette bande de doux-dingues ? Régler la consommation d'un membre du club, créer un doute. Je sors, je fume. Je m'en vais ? Même pas envie. Je met la main aux fesses de la peur, elle ne bronche pas. Je pelote les seins de l'ennui, aucune réaction.
Alors j'y vais. Et là, vraiment, j'avais pas prévu : une orgie de regards.
Faut expliciter. Les regards des NP sont des trous noirs, des abîmes sans fond, que j’évite pour subsister. Mes genoux et la pointe de mes godasses sont usées à force d'être fixés. Pour ceux qui connaissent Frédérique Dard : Madeleine Moulfolle.
Une explosion de regards, un open-bar de regards, une avalanche. C'est trop beau. J'ai le droit ? Je me gave de ces regards, j'en reprends par gourmandise, on est pas loin de l'extase. Ça brille, ça vrille, que dis-je, ça vibrille. C'est pas possible, ça peut pas exister. Plus de regards en dix minutes qu'en vingt années de vie trop longue. Pire qu'un alcoolo dans les caves du Georges V. Pas le temps de déguster un Gevrey-Chambertin, qu'une Romanée-Conti se présente à moi.
Mais je vais pas tenir, moi. Heureusement, sortie, clope, re-clope. Je redescends : ils sont toujours là !!! Encore, encore, envoyez. Ça percute, ça anticipe, ça prépare. WAAAAHHHAAAA, stop, c'est trop. J'en peux plus, je vais vomir. Aucun souvenir des propos tenus, une myriade de fulgurances de regards.
Ah si, un petit carnet, avec des bites à l'envers, 8 si je dis pas de bêtises. Un collant avec des paillettes, une toile merdique pour cacher la merde au chat de ce sous-sol.
J'ai bien tenté les stratégies habituelles. Les jambes, les fesses : se concentrer sur l'essentiel. Que dalle. Une qui retrousse sa jupe jusqu'à la hanche. Rien, je m'en fous. Putain, ton regard, offres-moi ton regard. Je vais mourir.
Là où j'ai commencé à flipper, c'est en constatant que les regards des mecs étaient aussi attractifs, mais... avec une nette préférence pour celui des filles. C'est le problème des hétérosexuels, ils sont un peu limités.
Au bord de la nausée, je vais vomir mon Margaux pour reprendre un peu de Cheval Blanc. Dis, monsieur Kinder (spécial dédicace) tu pourrais faire durer le plaisir ?
Si l'ennui n'était pas venu dandiner du cul sous mon nez, j'y serais encore. Je prolonge le trip en réglant mon croque. Le serveur blondinet taillé en brosse, sa drôle de manière de dire "ils disent des choses bizarres, hein ?". Putain, il en serait pas lui aussi ? Persistance rétinienne, sans doute.
Il parait qu'on ne chevauche le dragon qu'une seule fois. Dommage.
Deux Alka-Selzter, et au lit.
J'ai lu, j'ai préparu, j'ai pas prévu.
Préparé la déception. Montage à la capitale, commandage de costard. Pour coller à mon avatar, j'ai ressorti un costard à la mode en 1992. Pourquoi celui-là ? Parce que je n'en ai pas d'autre. Et comme ça fait cinq ans que j'envisage l'achat d'un costume neuf, j'ai décidé de rentabiliser ma sortie par l'achat de deux (pas d'explication valable, j'achète toujours par deux). Au moins, je redescendrais dans ma province avec un truc nouveau, sensé me faire plaisir.
Repérage GoogleEarth (c'est quoi ce bouge ?). Repérage géographique, en spirale, Beaubourg je connais, des tonnes de vide portées à bout de bras le long des escaliers mécaniques dans ma pas-du-tout-folle jeunesse. Paris a fondamentalement changé (en 20 ans c'est crédible) : les voitures laissent passer les piétons.
Arrivage à l'avance. J'ai pas pu tenir plus longtemps dans ma chambre d’hôtel. Guettage attentif au bar dans l'attitude du vieux beau qui croit encore qu'il a des chances. Repérage supposé, le bal commence. Bah non, ils s'installent en terrasse, mais à une table de quatre, pas crédible. Un maigre et un autre légèrement enveloppé. Pourtant, j'aurais bien juré que le regard... Et pis, il y en a un qui a une tronche d'avatar. Non, laisses tomber. Le plus maigre semble proche d'une fille noire sublime avec des jambes type Karambeu, mini-short, talons-vertiges. J'ai beau avoir de l'imagination, pas du tout crédible.
Et d'autres qui entrent, vite, très vite. Beaucoup trop vite. Et j'entends, dans la salle du bas, des "bonjour nouménie". Meeeerdeeee. La seule dont la photo se trouve sur le forum, je l'ai ratée.
Comment faire le mariole, comment entrer en contact avec cette bande de doux-dingues ? Régler la consommation d'un membre du club, créer un doute. Je sors, je fume. Je m'en vais ? Même pas envie. Je met la main aux fesses de la peur, elle ne bronche pas. Je pelote les seins de l'ennui, aucune réaction.
Alors j'y vais. Et là, vraiment, j'avais pas prévu : une orgie de regards.
Faut expliciter. Les regards des NP sont des trous noirs, des abîmes sans fond, que j’évite pour subsister. Mes genoux et la pointe de mes godasses sont usées à force d'être fixés. Pour ceux qui connaissent Frédérique Dard : Madeleine Moulfolle.
Une explosion de regards, un open-bar de regards, une avalanche. C'est trop beau. J'ai le droit ? Je me gave de ces regards, j'en reprends par gourmandise, on est pas loin de l'extase. Ça brille, ça vrille, que dis-je, ça vibrille. C'est pas possible, ça peut pas exister. Plus de regards en dix minutes qu'en vingt années de vie trop longue. Pire qu'un alcoolo dans les caves du Georges V. Pas le temps de déguster un Gevrey-Chambertin, qu'une Romanée-Conti se présente à moi.
Mais je vais pas tenir, moi. Heureusement, sortie, clope, re-clope. Je redescends : ils sont toujours là !!! Encore, encore, envoyez. Ça percute, ça anticipe, ça prépare. WAAAAHHHAAAA, stop, c'est trop. J'en peux plus, je vais vomir. Aucun souvenir des propos tenus, une myriade de fulgurances de regards.
Ah si, un petit carnet, avec des bites à l'envers, 8 si je dis pas de bêtises. Un collant avec des paillettes, une toile merdique pour cacher la merde au chat de ce sous-sol.
J'ai bien tenté les stratégies habituelles. Les jambes, les fesses : se concentrer sur l'essentiel. Que dalle. Une qui retrousse sa jupe jusqu'à la hanche. Rien, je m'en fous. Putain, ton regard, offres-moi ton regard. Je vais mourir.
Là où j'ai commencé à flipper, c'est en constatant que les regards des mecs étaient aussi attractifs, mais... avec une nette préférence pour celui des filles. C'est le problème des hétérosexuels, ils sont un peu limités.
Au bord de la nausée, je vais vomir mon Margaux pour reprendre un peu de Cheval Blanc. Dis, monsieur Kinder (spécial dédicace) tu pourrais faire durer le plaisir ?
Si l'ennui n'était pas venu dandiner du cul sous mon nez, j'y serais encore. Je prolonge le trip en réglant mon croque. Le serveur blondinet taillé en brosse, sa drôle de manière de dire "ils disent des choses bizarres, hein ?". Putain, il en serait pas lui aussi ? Persistance rétinienne, sans doute.
Il parait qu'on ne chevauche le dragon qu'une seule fois. Dommage.
Deux Alka-Selzter, et au lit.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Vous avez réussi à créer le doute avec votre geste chevaleresque, agent 6. Et je n'ai même pas eu la présence d'esprit de vous remercier!
Enfin, je suis aise de voir que ta première IRL ne t'a pas traumatisé. En même temps, tu étais entouré du gratin.
(Si je puis me permettre, il n'y a pas de "s" à la deuxième personne de l'impératif des verbes du 1er groupe. On écrit donc "bouge pas!" et non "bouges pas!". Désolée mais ce combat est le cheval de bataille qui me fait vivre.)
Enfin, je suis aise de voir que ta première IRL ne t'a pas traumatisé. En même temps, tu étais entouré du gratin.
(Si je puis me permettre, il n'y a pas de "s" à la deuxième personne de l'impératif des verbes du 1er groupe. On écrit donc "bouge pas!" et non "bouges pas!". Désolée mais ce combat est le cheval de bataille qui me fait vivre.)
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
.
Dernière édition par Puzzle le Dim 5 Jan 2014 - 19:28, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Lola,
Quand on a eu un père dont le métier était de corriger les fôtes, ta remarque est pour moi plus que naturelle. Parmi les phrases qui ont bercé mon enfance, "pour l'impératif, tu fais comme si le verbe était précédé par "tu", c'est simple non ?" vient juste derrière "troisième seulement ? Sors-moi tous tes classeurs".
Bordel de merde d'enfoiré de sa race, c'est tout tes classeurs ou tous tes classeurs ???
Quand on a eu un père dont le métier était de corriger les fôtes, ta remarque est pour moi plus que naturelle. Parmi les phrases qui ont bercé mon enfance, "pour l'impératif, tu fais comme si le verbe était précédé par "tu", c'est simple non ?" vient juste derrière "troisième seulement ? Sors-moi tous tes classeurs".
Bordel de merde d'enfoiré de sa race, c'est tout tes classeurs ou tous tes classeurs ???
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
"Tous tes classeurs"
Andromaque- Messages : 674
Date d'inscription : 07/11/2012
Localisation : Paris
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il parait qu'on ne chevauche le dragon qu'une seule fois. Dommage.
Deux Alka-Selzter, et au lit.
Fais toi chevaucher par le dragon, tu verra la peur est immense et si tu t'y abandonne bien, l'état de fascination l'est aussi.
C'est pour ça que je
En plus, depuis qu'on ma fait un I.R.M., je suis super méfiant.
Dernière édition par Mis en pate le Sam 2 Fév 2013 - 10:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Yes, une orgie de regards. Tu décris très bien le premier effet, celui qui fait tourner la tête. Pour ma part, au début, je me demandais comment j'allais faire pour ne pas tomber amoureux, là, instantanément, de plusieurs à la fois . Ensuite on en veut toujours plus, les regards au petit matin, toujours lumineux alors que le soleil se lève, et ceux du réveil, embrumés mais déjà étincelants.
J'aime bien tourner autour de ton fil, number 6. A la fois agacé et séduit par ton élégance et ton cynisme. J'aime le style, et la lueur qui pointe, derrière. Le cheminement apparent sous tes mots. Et je croiserai avec plaisir le vieux beau en costume qui croit encore en ses chances
J'aime bien tourner autour de ton fil, number 6. A la fois agacé et séduit par ton élégance et ton cynisme. J'aime le style, et la lueur qui pointe, derrière. Le cheminement apparent sous tes mots. Et je croiserai avec plaisir le vieux beau en costume qui croit encore en ses chances
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Flatté, Harpo, sincèrement.
Je suis en train de revivre en accéléré les étapes franchies sur de nombreuses années. J'arrive aux mêmes conclusions, j'emploie les mêmes formules. La différence, c'est la curiosité qui remplace la rage et le goût du sang.
L'inconvénient, c'est que je suis déjà tombé dans tous les pièges, surtout celui de la Révélation, de la Solution, d'où ma distance. Il n'y a pas de miracle, il n'y a que des jours qui s'écoulent, avec ou sans moi.
Je me suis offert une nuit Kiss. Jaloux. Même si le besoin de plaire affadit le festin. Jaloux quand même.
J'ai pu découvrir la différence entre un HQI et un THQI.
Les anses métalliques d'un ciseau bien en main, les pointes insérées dans une prise électrique, le tranchant est le siège d'un arc électrique qui le fait fondre, et qui bousille définitivement l'usage de l'outil. Déçu.
Mais moi, je n'avais pas pensé aux pieds dans la bassine d'eau. Vexé. Je n'avais que 7-8 ans, mais quand même.
N'est pas THQI qui veut.
L'avantage de ZC, c'est la révélation de la banalité de nos émotions.Harpo a écrit:Pour ma part, au début, je me demandais comment j'allais faire pour ne pas tomber amoureux, là, instantanément, de plusieurs à la fois .
Je suis en train de revivre en accéléré les étapes franchies sur de nombreuses années. J'arrive aux mêmes conclusions, j'emploie les mêmes formules. La différence, c'est la curiosité qui remplace la rage et le goût du sang.
L'inconvénient, c'est que je suis déjà tombé dans tous les pièges, surtout celui de la Révélation, de la Solution, d'où ma distance. Il n'y a pas de miracle, il n'y a que des jours qui s'écoulent, avec ou sans moi.
Je me suis offert une nuit Kiss. Jaloux. Même si le besoin de plaire affadit le festin. Jaloux quand même.
J'ai pu découvrir la différence entre un HQI et un THQI.
Les anses métalliques d'un ciseau bien en main, les pointes insérées dans une prise électrique, le tranchant est le siège d'un arc électrique qui le fait fondre, et qui bousille définitivement l'usage de l'outil. Déçu.
Mais moi, je n'avais pas pensé aux pieds dans la bassine d'eau. Vexé. Je n'avais que 7-8 ans, mais quand même.
N'est pas THQI qui veut.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Putain il fait beau par ici, je reviendrai espionner depuis derrière mes rideaux en velours.
PS : Zérosix, je t'aime toujours autant.
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pourquoi ZC c'est bien, ou la précision.
Bande de petits veinards, le temps que ça vous fait gagner !
Nul besoin d'élaborer une théorie bancale à chaque incompréhension.
Si les affrontements personnels sont respectables, presque le sel de ce forum, que cela ne conduise pas à son anéantissement. Il est nécessaire parce qu'il est ouvert, et qu'un blaireau comme moi ne se serait jamais inscrit sur une épreuve Mensa.
A force de cafouillages interprétatifs, j'en suis venu à ne plus craindre une approche qu'à la condition de percevoir l'intérêt de l'autre. Que l'intention soit néfaste n'est pas un problème, l'inhibition se déclenche à l'instant où mon tableau de bord continue à sonner, malgré la pression sur la touche "alarme". Formulée par un collègue, ça donne "il n'imagine pas qu'on puisse l'aimer". un HP qui manque d'imagination, un comble.
ZC c'est bien, parce que ça remet tout en place. L'hypersensibilité, ça ne me disait rien jusqu'au post de Kiss sur sa photophobie. Toute mon enfance, ma première tâche au lever était le décollage de paupière, des grumeaux qui soudent les cils entre eux. Je garde encore maintenant ce geste de balayage des cils. La suite dans le post à venir.
La peur m'envahit si vite lors d'une agression physique, que le seul moyen de la stopper est de déclencher la rage encore plus vite. La colère se déclenche toute seule, la rage est un réflexe éduqué. Cet auto-training fonctionne si bien qu'il s'enclenche au moindre effleurement imprévu, même amoureux. A une table commune, je m'assoie toujours de manière à limiter le risque de contact. A ma seule rencontre IRL, j'ai peut-être raté des choses, mais les contacts sont surtout visuels.
ZC, c'est bien.
Bande de petits veinards, le temps que ça vous fait gagner !
Nul besoin d'élaborer une théorie bancale à chaque incompréhension.
Si les affrontements personnels sont respectables, presque le sel de ce forum, que cela ne conduise pas à son anéantissement. Il est nécessaire parce qu'il est ouvert, et qu'un blaireau comme moi ne se serait jamais inscrit sur une épreuve Mensa.
A force de cafouillages interprétatifs, j'en suis venu à ne plus craindre une approche qu'à la condition de percevoir l'intérêt de l'autre. Que l'intention soit néfaste n'est pas un problème, l'inhibition se déclenche à l'instant où mon tableau de bord continue à sonner, malgré la pression sur la touche "alarme". Formulée par un collègue, ça donne "il n'imagine pas qu'on puisse l'aimer". un HP qui manque d'imagination, un comble.
ZC c'est bien, parce que ça remet tout en place. L'hypersensibilité, ça ne me disait rien jusqu'au post de Kiss sur sa photophobie. Toute mon enfance, ma première tâche au lever était le décollage de paupière, des grumeaux qui soudent les cils entre eux. Je garde encore maintenant ce geste de balayage des cils. La suite dans le post à venir.
La peur m'envahit si vite lors d'une agression physique, que le seul moyen de la stopper est de déclencher la rage encore plus vite. La colère se déclenche toute seule, la rage est un réflexe éduqué. Cet auto-training fonctionne si bien qu'il s'enclenche au moindre effleurement imprévu, même amoureux. A une table commune, je m'assoie toujours de manière à limiter le risque de contact. A ma seule rencontre IRL, j'ai peut-être raté des choses, mais les contacts sont surtout visuels.
ZC, c'est bien.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pourquoi les NP c'est bien, ou les picousis.
Malgré ma réclusion, la fatigue radiothérapique, l'ennui écœurant, j'ai appris à respecter les Autres, où plutôt, certains d'entre eux me l'ont appris.
Parce que l'intelligence est dangereuse lorsqu'elle part en vrille. Ce sentiment de fulgurance doit être maitrisé par la rigueur de la pensée. Il est tellement plus agréable de laisser la bête virevolter. Régulièrement, des plus que normaux, des abrutis finis en quelque sorte, déboulonnent d'une simple phrase la statue gigantesque que je viens d'ériger en hommage à mon intelligence.
Je dois la vie à plusieurs normaux qui ont su déclencher leur ABS, confrontés à un grand couillon qui traverse le passage piéton au feu vert. Je maudis la faible hauteur des panneaux de signalisation dont certains gardent l'empreinte de mon crâne.
Après une moultitude de collyres (va donc appliquer cette putain de cupule sur le pourtour de l'orbite sans rien faire couler), une directrice de colonie de vacances m'a sauvé des picousis (voir post précédent) avec de l'oxyde jaune de mercure. Bon, d'accord, tu ressembles toute la matinée à un lapin atteint de myxomatose, mais enfin une solution qui marche. Cinq ans plus tard, un ophtalmo m'as prescrit de l'oxyde orange de mercure, ce qui a cristallisé ma reconnaissance pour cette brave dame, et soulagé d'une somme que je qualifierais de certaine.
La peur physique, qui vous mollusque en moins d'une seconde, est l'ultime bâillon qui vous cantonne dans votre rôle de sous-merde. Le pouvoir de l'esprit s'immole sur l'autel de la force : "Le Pape, combien de division ?". C'est un prof de judo qui m'a permis de la gérer, d'abord en effaçant la peur de la chute, puis, en me permettant d'accepter qu'un affrontement physique ne se conclue pas toujours par un anéantissement, et enfin de balayer d'un geste mes tourmenteurs traditionnels.
Bon d'accord, rétrospectivement, ce type était un pur synesthète, un artiste. Il se mettait en position de parfait équilibre pour sentir le mouvement à porter. Un des rares à avoir une prise de kimono symétrique ce qui, doublé par son équilibre parfait, masquait le sens de l'attaque jusqu'au dernier moment. Ne sous-estimez pas les sportifs, messieurs-dames, à un certain niveau la force physique n'est plus suffisante. A la remise de son septième DAN, il émettait ses interrogations sur la classification des mouvements, et il rappelait l'origine japonaise des termes, en regrettant que les français l'aient occultée. Je vois des HP partout.
Ne sous-estimons pas les Autres, ils savent mieux que nous repérer nos possibilités. Nous sommes tous des survivants, nous avons hérité de ce sens du danger, nous savons évaluer nos chances face à un adversaire, et détecter une intelligence supérieure fait partie du lot. Ils nous craignent et nous agressent physiquement, pour rétablir l'équilibre, sauf si nous acceptons d'être ce que nous sommes et leur accordons notre bienveillance.
Je me flagelle publiquement en avouant une pulsion sauvage.
Sans connaitre les écrits de Maître Kiss, son attitude, son regard, m'ont immédiatement donner envie de lui rentrer dans le lard. Par les mots, je me suicidais. Non, physiquement.
Je ne me suis calmé qu'à la vue du plaisir que distille sa TQUItude sur les autres énervés. OK, tu procures du bonheur, va, tu as ma bénédiction.
Regardez-bien le débat sur la réunion des THQI, et les réactions agressives qu'elle a provoquées, avec le bouquet final : on veut bien, mais faut définir un ordre du jour, on veut bien mais faut filmer, OK mais ça sert à quoi (pour moi, pour la communauté) ?
Les Autres sont comme nous, où plutôt, nous sommes comme les autres.
Les Autres c'est bien.
Malgré ma réclusion, la fatigue radiothérapique, l'ennui écœurant, j'ai appris à respecter les Autres, où plutôt, certains d'entre eux me l'ont appris.
Parce que l'intelligence est dangereuse lorsqu'elle part en vrille. Ce sentiment de fulgurance doit être maitrisé par la rigueur de la pensée. Il est tellement plus agréable de laisser la bête virevolter. Régulièrement, des plus que normaux, des abrutis finis en quelque sorte, déboulonnent d'une simple phrase la statue gigantesque que je viens d'ériger en hommage à mon intelligence.
Je dois la vie à plusieurs normaux qui ont su déclencher leur ABS, confrontés à un grand couillon qui traverse le passage piéton au feu vert. Je maudis la faible hauteur des panneaux de signalisation dont certains gardent l'empreinte de mon crâne.
Après une moultitude de collyres (va donc appliquer cette putain de cupule sur le pourtour de l'orbite sans rien faire couler), une directrice de colonie de vacances m'a sauvé des picousis (voir post précédent) avec de l'oxyde jaune de mercure. Bon, d'accord, tu ressembles toute la matinée à un lapin atteint de myxomatose, mais enfin une solution qui marche. Cinq ans plus tard, un ophtalmo m'as prescrit de l'oxyde orange de mercure, ce qui a cristallisé ma reconnaissance pour cette brave dame, et soulagé d'une somme que je qualifierais de certaine.
La peur physique, qui vous mollusque en moins d'une seconde, est l'ultime bâillon qui vous cantonne dans votre rôle de sous-merde. Le pouvoir de l'esprit s'immole sur l'autel de la force : "Le Pape, combien de division ?". C'est un prof de judo qui m'a permis de la gérer, d'abord en effaçant la peur de la chute, puis, en me permettant d'accepter qu'un affrontement physique ne se conclue pas toujours par un anéantissement, et enfin de balayer d'un geste mes tourmenteurs traditionnels.
Bon d'accord, rétrospectivement, ce type était un pur synesthète, un artiste. Il se mettait en position de parfait équilibre pour sentir le mouvement à porter. Un des rares à avoir une prise de kimono symétrique ce qui, doublé par son équilibre parfait, masquait le sens de l'attaque jusqu'au dernier moment. Ne sous-estimez pas les sportifs, messieurs-dames, à un certain niveau la force physique n'est plus suffisante. A la remise de son septième DAN, il émettait ses interrogations sur la classification des mouvements, et il rappelait l'origine japonaise des termes, en regrettant que les français l'aient occultée. Je vois des HP partout.
Ne sous-estimons pas les Autres, ils savent mieux que nous repérer nos possibilités. Nous sommes tous des survivants, nous avons hérité de ce sens du danger, nous savons évaluer nos chances face à un adversaire, et détecter une intelligence supérieure fait partie du lot. Ils nous craignent et nous agressent physiquement, pour rétablir l'équilibre, sauf si nous acceptons d'être ce que nous sommes et leur accordons notre bienveillance.
Je me flagelle publiquement en avouant une pulsion sauvage.
Sans connaitre les écrits de Maître Kiss, son attitude, son regard, m'ont immédiatement donner envie de lui rentrer dans le lard. Par les mots, je me suicidais. Non, physiquement.
Je ne me suis calmé qu'à la vue du plaisir que distille sa TQUItude sur les autres énervés. OK, tu procures du bonheur, va, tu as ma bénédiction.
Regardez-bien le débat sur la réunion des THQI, et les réactions agressives qu'elle a provoquées, avec le bouquet final : on veut bien, mais faut définir un ordre du jour, on veut bien mais faut filmer, OK mais ça sert à quoi (pour moi, pour la communauté) ?
Les Autres sont comme nous, où plutôt, nous sommes comme les autres.
Les Autres c'est bien.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai contrôlé le dragon pour aboutir à ça :
C'est limité, mais c'est calme. Le hic, la fatigue persiste malgré tout.
En ce moment, je cherche à réveiller le dragon en évitant le mépris et la tentation de la colère.
Avant de me rabattre sur l'étude des drapés, j'ai commencé à dessiner pour retrouver sur le papier ce souffle dans la poitrine que provoquait la vue d'une jolie femme. Ça se finissait toujours par des portraits tourmentés, des rides que je labourais, des monstres flamboyants qui empêchait ma cousine de rentrer dans ma chambre (pourquoi tu aimes ÇA ?).
Avec cette moisson de regards d'une feurstyèrelle, j'ai vu mille dragons souriants.
Je n'avais plus besoin de ça :
Et peut-être que j'aboutirais à ça :
Balthus, nu jouant avec un chat 1949
Non, je déconne.
C'est déjà fait.
Ma seule et unique peinture à l'huile.
Sans aucune technique, je vous raconte pas la difficulté des à-plats des murs et des meubles.
Les photos sont extraites de ce site : http://www.fotocommunity.fr/photographe/lode/1382968
Rien que le "A propos de moi" ressemble à une présentation sur ZC.
Il voyait des HP partout.
Bonjour chez vous.
C'est limité, mais c'est calme. Le hic, la fatigue persiste malgré tout.
En ce moment, je cherche à réveiller le dragon en évitant le mépris et la tentation de la colère.
Avant de me rabattre sur l'étude des drapés, j'ai commencé à dessiner pour retrouver sur le papier ce souffle dans la poitrine que provoquait la vue d'une jolie femme. Ça se finissait toujours par des portraits tourmentés, des rides que je labourais, des monstres flamboyants qui empêchait ma cousine de rentrer dans ma chambre (pourquoi tu aimes ÇA ?).
Avec cette moisson de regards d'une feurstyèrelle, j'ai vu mille dragons souriants.
Je n'avais plus besoin de ça :
Et peut-être que j'aboutirais à ça :
Balthus, nu jouant avec un chat 1949
Non, je déconne.
C'est déjà fait.
Ma seule et unique peinture à l'huile.
Sans aucune technique, je vous raconte pas la difficulté des à-plats des murs et des meubles.
Les photos sont extraites de ce site : http://www.fotocommunity.fr/photographe/lode/1382968
Rien que le "A propos de moi" ressemble à une présentation sur ZC.
Il voyait des HP partout.
Bonjour chez vous.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi c plutot à ça que j'aspire...
Luxe, calme et volupté...
Moi aussi je judo m'a sauvé plus d'une fois.
Dans les vestiaire de l'équipe A j'étais le numéro 6, celui que l'on place au milieu, qui construit et qui détruit le jeu.
Celui qui chope le numéro 10 adverse, qui le croc en jambe pour passer une boule de cuir au numéro 10 qui a le bon maillot, celui de son équipe.
J'ai déjà en chutant entraîné un numéro 02 avec moi dans la boue.
Prise de judo que l'arbitre n'a pas vu, car je suis HQ.
Pas THQ, j'ai joué au foot...
Au judo j'avais tellement peur de tomber que je m'appliquai à faire tomber les autres.
Jusqu'au jour ou dans un exercice on devait chuter nous même.
Comme j'ai eu mal au dos.
J’avais tellement peur de la chute que j'avais mis des bretelle a mon pantalon de kimono pour pas qu'il tombe.
J'avais 8 ans.
J'ai eu mal au dos, vraiment mal.
Et là leçon fut forte car depuis je n'ai plus peur que mon pantalon tombe.
D'ailleurs, j'ai un tic, je ne ferme jamais la braguette de mon pantalon, j'en vois pas l'utilité...
ZC, c'est comme une équipe de foot.
Luc, c'est le numéro 01, dans les buts, il garde les buts.
Moi, je me sens sur la touche, remplaçant et de temps en temps j'entre en jeu.
Siamois, je le vois numéro 05, libéro, il relance le jeu ou calme le jeu, en défense jamais en attaque.
Numéro6 est un 6, il casse le jeu tout en construisant.
Fusain, un nuémro 02 ou un numéro 03, un arrière d'aile qui de temps en temps pour le couloir pour monter à l'attaque.
Puis y'a des spectateurs.
J'adore les métaphores.
Images sans outil de comparaison.
J'adore le beurre sur le chocolat aussi.
La Vodka et la vie.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et le vin dans tout ça? Et non, je suis pas encore mort
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mise en patte, je t'aime.
Dans le rôle du casseur de jeu qui construit, t'es pas mal non plus.
Mon ego a pété son score ultime en me retrouvant associé à fusain, luc, siamois et aux autres dont je me repais des écrits depuis mon arrivée sur le forum.
Je ne suis jamais aussi performant que mis devant un défi, que lorsque j'essaye de faire aussi bien que ceux que j'admire. Depuis la lecture de Kiss, je me tape les trois volumes du Nouveau Bescherelle. Plus la barre est haute, plus j'ai besoin d'être bon. Les mises en échec sont durs à vivre, mais me remettent en bas de l'échelle pour mieux en gravir chaque échelon.
Si jamais je crois être bon, la facilité est le piège. Chaque intuition apparue devant mes yeux devient vérité absolue. Me transformer en donneur de leçons, je connais.
J'étais passionné par la rencontre entre THQI, excité comme une vierge folle à l'idée de sortir UNE phrase qui pourrait séduire l'assemblée, de me mithridatiser contre ma connerie.
Si j'ai le malheur de me croire intelligent, Joffrey Gaultier je lui place un crochet vicieux. Parler d'observation scientifique et nier l'effet de l'observateur, il y a un minimum quand même. Et je passe la soirée à me traiter de gros con.
Mise en patte, gardes-moi tes bon mots, sinon, au prochain compliment, je te soutire toutes tes bouteilles pendant deux heures.
P.S. : j'ai fait du rugby pendant 30 secondes. 90 kilos de muscles avec le ballon sous le bras qui me fonçaient dessus. L'idée de les arrêter m'a effleurer une seconde, mais vraiment pas plus. Alors, respect gamin.
Sinon, le Whisky, c'est pas mal non plus.
Dans le rôle du casseur de jeu qui construit, t'es pas mal non plus.
Mon ego a pété son score ultime en me retrouvant associé à fusain, luc, siamois et aux autres dont je me repais des écrits depuis mon arrivée sur le forum.
Je ne suis jamais aussi performant que mis devant un défi, que lorsque j'essaye de faire aussi bien que ceux que j'admire. Depuis la lecture de Kiss, je me tape les trois volumes du Nouveau Bescherelle. Plus la barre est haute, plus j'ai besoin d'être bon. Les mises en échec sont durs à vivre, mais me remettent en bas de l'échelle pour mieux en gravir chaque échelon.
Si jamais je crois être bon, la facilité est le piège. Chaque intuition apparue devant mes yeux devient vérité absolue. Me transformer en donneur de leçons, je connais.
J'étais passionné par la rencontre entre THQI, excité comme une vierge folle à l'idée de sortir UNE phrase qui pourrait séduire l'assemblée, de me mithridatiser contre ma connerie.
Si j'ai le malheur de me croire intelligent, Joffrey Gaultier je lui place un crochet vicieux. Parler d'observation scientifique et nier l'effet de l'observateur, il y a un minimum quand même. Et je passe la soirée à me traiter de gros con.
Mise en patte, gardes-moi tes bon mots, sinon, au prochain compliment, je te soutire toutes tes bouteilles pendant deux heures.
P.S. : j'ai fait du rugby pendant 30 secondes. 90 kilos de muscles avec le ballon sous le bras qui me fonçaient dessus. L'idée de les arrêter m'a effleurer une seconde, mais vraiment pas plus. Alors, respect gamin.
Sinon, le Whisky, c'est pas mal non plus.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tiens, je prends un exemple simple.
Un certain mettait en vente le bouquin de JSF, qui lui tombât des mains à la troisième page. L'apostrophe de Fusain fut classe, civile. A l'évidence, la critique du livre sautait aux yeux.
Je suis frappé par la délicatesse des réponses aux toxiques qui ne s'assument pas. Si jamais je me lâche, je vais le regretter. Alors, je vais apprendre la courtoisie. Il me faut des modèles, Fusain en est un, Always aussi, Siamois est d'une subtilité et d'une délicatesse dans ses interventions qui me font saliver.
Au départ, j'étais venu pour apprendre à mieux gérer mes relations avec les Normaux. La stimulation des membres du forum me donne envie de beaucoup plus.
Ce forum est une bénédiction.
Un certain mettait en vente le bouquin de JSF, qui lui tombât des mains à la troisième page. L'apostrophe de Fusain fut classe, civile. A l'évidence, la critique du livre sautait aux yeux.
Je suis frappé par la délicatesse des réponses aux toxiques qui ne s'assument pas. Si jamais je me lâche, je vais le regretter. Alors, je vais apprendre la courtoisie. Il me faut des modèles, Fusain en est un, Always aussi, Siamois est d'une subtilité et d'une délicatesse dans ses interventions qui me font saliver.
Au départ, j'étais venu pour apprendre à mieux gérer mes relations avec les Normaux. La stimulation des membres du forum me donne envie de beaucoup plus.
Ce forum est une bénédiction.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Tiens, je prends un exemple simple.
Un certain mettait en vente le bouquin de JSF, qui lui tombât des mains à la troisième page. L'apostrophe de Fusain fut classe, civile. A l'évidence, la critique du livre sautait aux yeux.
Cela me fait presque penser, en JDR, à un mage de niveau 30 qui se gausserait (mais attention, civilement) d'un niveau 5 venant de découvrir son premier sort de guérison... C'est presqu'anachronique.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Au risque de me faire trancher la tête, à la lecture de vos jeux, joutes et mises à nu (magnifiques, Numéro6, sincèrement) je trouve ce fil assez masculin. Simple constat, n’est-ce pas, n’y voyez pas une intention de rentrer en conflit ou de me faire remarquer. On y lit des mots comme 'les femmes' (c'est quoi, les femmes?), foot, et vodka. Mais des hommes (je crois ?) qui se disent ‘je t’aime’ … et qui métaphorisent en Jimmy Choo (c’est pas des chaussures, ça ??) J’admire cette bienveillance qui s’est affirmée au fil des posts, en dépit du début zizanesque à la ‘va-chier-enfoiré’ de Numéro6 !
Si le HP c’est ‘high levels of ability/competence in socially and culturally valued domains of human activity’, ou quelque chose dans le genre, si je résume ce qu’on peut lire un peu partout, c’est qu’être zèbre n’a rien d’absolu, ou en tout cas n’a de valeur qu’en contexte. Justement, à quoi ça nous sert d’être intelligent ? En dehors de soi, on en fait quoi ?
Je propose donc tout à fait magistralement, déjà, hein, de ***** le *** (ça fait assez masculin, comme formule ?) aux frontières traditionnelles implicites des caricatures sexuées. Et voilà, je fais l’indubitable démonstration de ma nullité, puisque c’est moi qui ai d’abord ressenti le genre de ce fil comme étant masculin, alors qu’ici tout le monde s’en fout d’être homme femme ou les deux.
Tout de même. Commençons par avoir la sagesse (que je préfère de loin à l’intelligence) de détecter les lieux communs tels que habileté cognitive > habileté affective… et vous savez à quelle sexe appartiennent soi-disant l’une et l’autre… et de s’en émanciper.
Tout ça pour dire, bêtement, ma pensée du jour : les zèbres sont moralement hermaphrodites.
Si le HP c’est ‘high levels of ability/competence in socially and culturally valued domains of human activity’, ou quelque chose dans le genre, si je résume ce qu’on peut lire un peu partout, c’est qu’être zèbre n’a rien d’absolu, ou en tout cas n’a de valeur qu’en contexte. Justement, à quoi ça nous sert d’être intelligent ? En dehors de soi, on en fait quoi ?
Je propose donc tout à fait magistralement, déjà, hein, de ***** le *** (ça fait assez masculin, comme formule ?) aux frontières traditionnelles implicites des caricatures sexuées. Et voilà, je fais l’indubitable démonstration de ma nullité, puisque c’est moi qui ai d’abord ressenti le genre de ce fil comme étant masculin, alors qu’ici tout le monde s’en fout d’être homme femme ou les deux.
Tout de même. Commençons par avoir la sagesse (que je préfère de loin à l’intelligence) de détecter les lieux communs tels que habileté cognitive > habileté affective… et vous savez à quelle sexe appartiennent soi-disant l’une et l’autre… et de s’en émanciper.
Tout ça pour dire, bêtement, ma pensée du jour : les zèbres sont moralement hermaphrodites.
Dernière édition par tytoalba le Dim 17 Fév 2013 - 12:45, édité 1 fois (Raison : C'était vulgaire, paraît qu'on n'a pas le droit)
halogène- Messages : 144
Date d'inscription : 24/01/2013
Age : 43
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un autre qui s'emmerde et qui est pas HDQI du BHV, bienvenue à moi-même alors.
Question:"jte chie dans le crâne", j'ai déjà entendu ça chez stupeflip me semble?
Question:"jte chie dans le crâne", j'ai déjà entendu ça chez stupeflip me semble?
moldamel- Messages : 76
Date d'inscription : 05/02/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
"Quand j'écoute Jeanne Siaud-Fachin, je ne la trouve pas bête, mais son discours n'éveille rien
en moi. J'ai juste envie d'aller humer son parfum que je devine délicat, sur le col de son
tailleur de vraie bourgeoise dont la bonne éducation et la délicatesse me laisse espérer des
dessous de chez La Perla. "Zèbre", tu parles d'une connerie, pourquoi pas "technicien de
surface de l'intelligence" pendant que vous y êtes."
Un peu d'indulgence ,n'oublie pas que son éditeur est le même que "Le mariage de Napoléon et Ramsès II". Un semblant d'avertissement aux lecteurs VDQI (very deep QI) aurait dû te mettre le [quote] à la balise quand dans les dernières pages de son "roman" vanté chez "Femmes menstruelles", elle indique négligemment que nombre de maladies mentales feraient ressurgir les mêmes symptômes ou preuves d'une capacité bien supérieure à la régénération de Wolverine.
moldamel- Messages : 76
Date d'inscription : 05/02/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Moldamel, l'élégante expression que tu te remémores est juste la traduction approximative de phrases entendues dans des films américains. Une de mes préférées reste : je te fais un deuxième trou de balle. Passé un certain niveau, la violence verbale devient comique.
Tu peux garder la tête sur tes épaules, ce fil est définitivement masculin. Et tu y es la bienvenue. Je sollicite juste le regard indulgent que peuvent avoir LES femmes sur leurs nigauds de compagnons, qui aiment se toiser, se rouler dans la boue et sentir leurs chaussettes fraichement ôtées.
D'abord, je tiens à signaler que mon plaisir sur ZC est de parler de choses que je ne connais pas, que je lance sur l'humeur du moment, et que les critiques sont une récompenses. Le vrai plaisir est de capter les différentes réactions, et d'évoluer avec, pour échapper à ma pensée qui a vite fait de tourner en rond.
Ce qui me permet, aussi, d'insister lorsqu'à première vue je ne sens pas les choses.
Lors de mon unique rencontre IRL, j'ai été frappé par l'absence de corrélation entre l'âge et la maturité des réflexions, j'aurais été incapable de deviner l'âge des intervenants sur le forum.
Par contre, pour le sexe, pas d'accord. Si j'ai eu la chance de croiser des zèbres de compétition, la puissance des neurones étaient harmonieusement répartie entre les sexes, mais surement pas leur expression. Le cerveau frontal n'est pas tout.
Et puis, moi, si les femmes et les hommes c'est la même chose, je me charge personnellement de me trancher la tête. Merci à toi de me prouver le contraire, ça m'évitera une migraine terrible.
Et... Bienvenue.
tytoalba a écrit:Au risque de me faire trancher la tête, à la lecture de vos jeux, joutes et mises à nu (magnifiques, Numéro6, sincèrement) je trouve ce fil assez masculin.
Tout ça pour dire, bêtement, ma pensée du jour : les zèbres sont moralement hermaphrodites.
Tu peux garder la tête sur tes épaules, ce fil est définitivement masculin. Et tu y es la bienvenue. Je sollicite juste le regard indulgent que peuvent avoir LES femmes sur leurs nigauds de compagnons, qui aiment se toiser, se rouler dans la boue et sentir leurs chaussettes fraichement ôtées.
D'abord, je tiens à signaler que mon plaisir sur ZC est de parler de choses que je ne connais pas, que je lance sur l'humeur du moment, et que les critiques sont une récompenses. Le vrai plaisir est de capter les différentes réactions, et d'évoluer avec, pour échapper à ma pensée qui a vite fait de tourner en rond.
Ce qui me permet, aussi, d'insister lorsqu'à première vue je ne sens pas les choses.
Lors de mon unique rencontre IRL, j'ai été frappé par l'absence de corrélation entre l'âge et la maturité des réflexions, j'aurais été incapable de deviner l'âge des intervenants sur le forum.
Par contre, pour le sexe, pas d'accord. Si j'ai eu la chance de croiser des zèbres de compétition, la puissance des neurones étaient harmonieusement répartie entre les sexes, mais surement pas leur expression. Le cerveau frontal n'est pas tout.
Et puis, moi, si les femmes et les hommes c'est la même chose, je me charge personnellement de me trancher la tête. Merci à toi de me prouver le contraire, ça m'évitera une migraine terrible.
Et... Bienvenue.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
tytoalba a écrit:
Tout ça pour dire, bêtement, ma pensée du jour : les zèbres sont moralement hermaphrodites.
Mais que voilà une affirmation bien péremptoire dans laquelle je me reconnais cependant, ce qui fait que pour une fois, je laisserai là le chapitre sur les généralisations abusives
Bienvenue aussi, ce n'est pas mon fil, mais j'y fus cité d'emblée, alors je m'octroie au moins le droit d'y saluer les intrerpellant(e)s dans le sens le plus positif du terme !
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
moldamel a écrit:
Question:"jte chie dans le crâne", j'ai déjà entendu ça chez stupeflip me semble?
Si si, et même que la suite est édifiante:
"c'est au p'tiot que j'cause
qui est en toi à qui j'cause
dans ton for intérieur
y a un enfant qui pleure
Toi tu t'sens plus, lui y se sent mal
Tu l'as séquestré, bâillonné, ligoté
Tu r'connais le p'tit gars qu'est en toi
Le p'tiot la p'tiote
qui chiale dans l'fond c'est toi
Tu préfères te cacher
faire le steak haché
sous vide
t'as du mal à respirer
C'est toi là-haut ?
dans la cour des grands
tu fais semblant
le coq, le fanfaron, la putain
Qui tourne en rond
Tu crois gérer
mais t'es mal digéré
il est où le p'tiot qu't'étais ?
Il est mort le p'tiot qu't'étais ?"
On voit des HP partout chez les artistes, paraîtrait qu'effectivement on soit plus nombreux parmi nous que parmi les autres, pour autant qu'on considère qu'être artiste se quantifie mais je m'égare...
Pour Stupeflip en tous cas, je n'ai quasi pas de doute sur l'un des deux...
Et j'adore.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il parait que j'ai un oeil sur la bite...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et si j'en juge par ton avatar, c'est totalement objectif, même si il faut admettre qu'au bout du compte, ça retombe...
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Always, ton poème me renvoie à un sentiment incompréhensible aux rares personnes auxquelles je l'ai signifié, celui, comment dire, d'avoir déjà mouru.
Voilà, un jour, je suis mort. Je ne sais pas quand. Ce n'est pas douloureux.
Juste comme un souvenir de vacances.
Je me souviens qu'un jour je suis mort.
Le seul point pénible, c'est qu'il n'y avait personne sur ma tombe ce jour-là. La vie a continué sans moi.
Je ne viens pas de l'inventer sur le moment. Je sais cela depuis de nombreuses années.
Voilà, un jour, je suis mort. Je ne sais pas quand. Ce n'est pas douloureux.
Juste comme un souvenir de vacances.
Je me souviens qu'un jour je suis mort.
Le seul point pénible, c'est qu'il n'y avait personne sur ma tombe ce jour-là. La vie a continué sans moi.
Je ne viens pas de l'inventer sur le moment. Je sais cela depuis de nombreuses années.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Always, ton poème me renvoie à un sentiment incompréhensible aux rares personnes auxquelles je l'ai signifié, celui, comment dire, d'avoir déjà mouru.
Voilà, un jour, je suis mort. Je ne sais pas quand. Ce n'est pas douloureux.
Juste comme un souvenir de vacances.
Je me souviens qu'un jour je suis mort.
Le seul point pénible, c'est qu'il n'y avait personne sur ma tombe ce jour-là. La vie a continué sans moi.
Je ne viens pas de l'inventer sur le moment. Je sais cela depuis de nombreuses années.
Quand je parlais de régénération je ne pensais pas tomber aussi juste...ou bas (hop). Tu anticipes peut-être au lieu de te souvenir ?
On peut faire les derniers sacrements en avance aussi, j'ai un costard pattes d'eph et ça revient à la mode, faut pas tarder
moldamel- Messages : 76
Date d'inscription : 05/02/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Aaaah… J’aurais dû lancer un ‘********** au lieu d'un ‘***** le ***’ et assurer l’éclat de ma sortie. Mais vous ne m’avez pas décapitée, vous êtes cléments, alors va pour ‘***** le ***’.
Merci, Numéro6. J’aime aussi me rouler dans la boue. LES femmes font aussi des choses hardies, sordides et inconvenables, comme vous le savez, pour votre grand bonheur ! C’est parce qu’on leur inculque très tôt le sentiment de la honte qu’elles le font habituellement à l’abri des regards.
… Je me demande comment tu es mort.
Je suis bien d’accord, on est archi sexué (pour preuve, ça ne se voit pas du tout que j’aime me rouler dans la boue). Je parie cependant que les différences ne sont pas forcément celles qu’on croit. Bien contente de ne pas avoir la réponse à la question – affaire à suivre.
Merci Always... l’artiste ?
Merci, Numéro6. J’aime aussi me rouler dans la boue. LES femmes font aussi des choses hardies, sordides et inconvenables, comme vous le savez, pour votre grand bonheur ! C’est parce qu’on leur inculque très tôt le sentiment de la honte qu’elles le font habituellement à l’abri des regards.
… Je me demande comment tu es mort.
Je suis bien d’accord, on est archi sexué (pour preuve, ça ne se voit pas du tout que j’aime me rouler dans la boue). Je parie cependant que les différences ne sont pas forcément celles qu’on croit. Bien contente de ne pas avoir la réponse à la question – affaire à suivre.
Merci Always... l’artiste ?
Dernière édition par tytoalba le Dim 17 Fév 2013 - 12:46, édité 1 fois (Raison : Une autre autocensure; trop de vulgarité...)
halogène- Messages : 144
Date d'inscription : 24/01/2013
Age : 43
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
HQI ou pas HQI, l'idée que les hommes et les femmes sont pareils aura du mal à pénétrer mes méninges sclérosées. Pour ton prochain match dans la boue, je veux des photos.
Pour l'impression d'être mort, un jour, en allongeant le pas, je me suis posé la question.
L'hypothèse que j'élabore sous vos yeux émerveillés serait une rage démesurée à préserver ce précieux, celui qui nous amène sur ZC. Je me suis fait mille promesses pour tenir le coup. En CM2, je m'étais juré d'envoyer la moitié de mon futur salaire à mon institutrice, pour lui prouver que l'on pouvait être intelligent ET réussir. J'ai oublié toutes mes failles pour ma réussite professionnelle. Je me suis juré les plus belles amours, MALGRE ma distance.
Plus tard, je vous prouverais... je vous prouverai quoi, à propos ? Quelle est cette terre dont je suis si fier, quel est ce titre de noblesse dont vous m'affublez ?
Il est possible qu'un jour je n'ai plus su ce que je devais défendre. C'est peut-être ce jour-là que je suis mort.
J'ai toujours mon précieux au creux de mon poing tétanisé depuis tant d'années. Mais je ne sais plus pourquoi. A-t-il encore la moindre utilité pour les années qui me restent à vivre ?
C'est peut-être ça, peut-être un chagrin d'amour dont je ne me suis jamais relevé, peut-être une indicible désolation intérieure selon la formule d'Adda, mais j'en suis certain, un jour, je suis mort.
Pour l'impression d'être mort, un jour, en allongeant le pas, je me suis posé la question.
L'hypothèse que j'élabore sous vos yeux émerveillés serait une rage démesurée à préserver ce précieux, celui qui nous amène sur ZC. Je me suis fait mille promesses pour tenir le coup. En CM2, je m'étais juré d'envoyer la moitié de mon futur salaire à mon institutrice, pour lui prouver que l'on pouvait être intelligent ET réussir. J'ai oublié toutes mes failles pour ma réussite professionnelle. Je me suis juré les plus belles amours, MALGRE ma distance.
Plus tard, je vous prouverais... je vous prouverai quoi, à propos ? Quelle est cette terre dont je suis si fier, quel est ce titre de noblesse dont vous m'affublez ?
Il est possible qu'un jour je n'ai plus su ce que je devais défendre. C'est peut-être ce jour-là que je suis mort.
J'ai toujours mon précieux au creux de mon poing tétanisé depuis tant d'années. Mais je ne sais plus pourquoi. A-t-il encore la moindre utilité pour les années qui me restent à vivre ?
C'est peut-être ça, peut-être un chagrin d'amour dont je ne me suis jamais relevé, peut-être une indicible désolation intérieure selon la formule d'Adda, mais j'en suis certain, un jour, je suis mort.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi aussi, et c'est extatiquement inoubliable.
Bonsoir.
Bonsoir.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
tytoalba a écrit:
Merci Always... l’artiste ?
je ne me considère pas plus que bien d'autres comme un artiste, mais entre autre oui
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La neige me tentait terriblement mais l’histoire de la mort de Numéro6 est décidemment plus intrigante. Je reste donc encore un peu ce soir.
Je connais cette mort-là, elle frappe plusieurs fois. La dernière fois que je suis morte, j’ai dit : ‘D’accord, ravageons, outrageons, faisons de chaque soir une orgie et accusons le monde du dégoût au matin. Je suis libre car je n’ai plus jamais à espérer. Ma nausée est un secret’.
Seulement voilà, l’or vibre encore au creux de la main, on ne le jette pas si facilement à la rivière comme les bagues de ces histoires d’amour foireuses qu’on s’était effectivement promis de réussir pleinement.
En vrai, il m’est arrivé de sauter volontairement dans un tas de purin. Mais je rêve d’une piscine de pâte à crêpes.
Vive les artistes.
Je connais cette mort-là, elle frappe plusieurs fois. La dernière fois que je suis morte, j’ai dit : ‘D’accord, ravageons, outrageons, faisons de chaque soir une orgie et accusons le monde du dégoût au matin. Je suis libre car je n’ai plus jamais à espérer. Ma nausée est un secret’.
Seulement voilà, l’or vibre encore au creux de la main, on ne le jette pas si facilement à la rivière comme les bagues de ces histoires d’amour foireuses qu’on s’était effectivement promis de réussir pleinement.
En vrai, il m’est arrivé de sauter volontairement dans un tas de purin. Mais je rêve d’une piscine de pâte à crêpes.
Vive les artistes.
halogène- Messages : 144
Date d'inscription : 24/01/2013
Age : 43
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
On dit qu'on nait à certaines choses : on nait à la musique, à l'amour, à la science, lorsqu'on les découvre vraiment. Peut être que l'on meurt à ces mêmes choses, qu'on ne sait plus bien identifier ?
Autre chose, un jour on peut se dire :
Qui peut encore être "je" qui fait le jeu de tant de méprises ? Un être écrasé qui meurt à l'insu de tous.
Jolie idée que celle d'être mort de ne savoir plus quoi défendre
Ce blanc après que je post... Mes mots sont peut etre glaçants ou c'est moi qui suis givrée :- (
Autre chose, un jour on peut se dire :
Qui peut encore être "je" qui fait le jeu de tant de méprises ? Un être écrasé qui meurt à l'insu de tous.
Jolie idée que celle d'être mort de ne savoir plus quoi défendre
Ce blanc après que je post... Mes mots sont peut etre glaçants ou c'est moi qui suis givrée :- (
Dernière édition par IK le Mer 6 Fév 2013 - 23:18, édité 1 fois (Raison : Le froid)
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
IK a écrit:On dit qu'on nait à certaines choses : on nait à la musique, à l'amour, à la science, lorsqu'on les découvre vraiment. Peut être que l'on meurt à ces mêmes choses, qu'on ne sait plus bien identifier ?
Autre chose, un jour on peut se dire :
Qui peut encore être "je" qui fait le jeu de tant de méprises ? Un être écrasé qui meurt à l'insu de tous.
Jolie idée que celle d'être mort de ne savoir plus quoi défendre
Ce blanc après que je post... Mes mots sont peut etre glaçants ou c'est moi qui suis givrée :- (
-message à moi-même-
On meurt peut-être à chaque apprentissage, à chaque vérité que l'on croit discerner,un peu comme une "destruction créatrice", on s'oublie soi-même (pour une fois), on est exaltés puis passé cet afflux d'émotions diverses, d'ivresse on se recentre sur nous-mêmes et l'on retombe comme une crêpe ou dans une fosse à purin (pour certaines) dans les méandres de notre conscience étriquée, bien seuls et coupables comme au fil de ces fils de messages de personnes seules, en pensant aux autres mais surtout encore et toujours à nous-mêmes. L'espoir de se comprendre efface inéluctablement la possibilité d'entendre les autres puisqu'il nous renvoie à nos difficultés de vivre de tous les jours, à un traumatisme d'enfance qui ne sait pas comment ni pourquoi il est traumatisme puisque les autres ont l'air content d'être heureux.
Etre mort depuis longtemps est un sentiment que je ne connais que trop bien, un peu comme une coquille vide inerte après le passage d'une araignée qui aurait dissout tout ce qu'il y a d'humain, de raisonnable et de sensé. Mais ce vide me renvoie encore plus cette impression permanente puisqu'à chaque coup ou chaque caresse donné sur la coquille un écho résonne et prend de plus en plus d'amplitude.
Tiens j'ai faim, j'imagine l'odeur du pain grillé, je salive, je suis heureux.
moldamel- Messages : 76
Date d'inscription : 05/02/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est quoi mourir, numéro 6 ?
Ne plus rêver ? Ne plus désirer (ou en version virile masculine, ne plus bander) ? Ne plus avoir d'illusions ? Arrêter de lutter ?
Bon, dans ta version si je comprends bien, c'est avoir abandonné son enfance...
Et le zombie qui reste après cette mort - parce qu'il faut bien continuer à vivre sa vie de mort vivant - il fait quoi ? Il traverse, témoin de sa propre inexistence ?
Cette mort peut-elle être assimilée à une longue pause ? Version optimiste de la mort précoce... ou espoir du mort vivant... Petite mort ?
Ne plus rêver ? Ne plus désirer (ou en version virile masculine, ne plus bander) ? Ne plus avoir d'illusions ? Arrêter de lutter ?
Bon, dans ta version si je comprends bien, c'est avoir abandonné son enfance...
Et le zombie qui reste après cette mort - parce qu'il faut bien continuer à vivre sa vie de mort vivant - il fait quoi ? Il traverse, témoin de sa propre inexistence ?
Cette mort peut-elle être assimilée à une longue pause ? Version optimiste de la mort précoce... ou espoir du mort vivant... Petite mort ?
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Harpo, c'est un peu tout ça.
Mais je ne sais absolument pas ce que ça veut dire. Juste comme une constatation. Comme si je savais que ma grand-mère était morte. Mais cela ne provoque aucune douleur en moi, il n'y a pas d'amertume.
Non, le truc qui m'a fait souffrir a été de constater que je n'étais que moi.
Pendant des années tu évolues, tu te confrontes, tu apprends, tu changes. Et puis un jour, tu te répètes, tes phrases ont toujours la même sonorité, tes réactions aux contraintes sont prévisibles. Si ma pratique évolue, mon esprit ne change plus, mes réactions dans vingt ans seront identiques. Sans l'esprit des autres, le mien a touché ses limites. Ça, oui, ce fut douloureux.
Un jour, une polynésienne m'a dit : "toi, tu te fous de tout, pourvu que tu vives". C'est peut-être ça mourir, vivre pour survivre. Avec comme principal espoir, l'absence de douleur. Juste, ne plus souffrir.
Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières, je n'ai pas choisi, je n'ai rien décidé. Pour reprendre une thématique de Fusain, quand j'en ai eu marre de souffrir en prétendant que la terre était ronde (voir patatoïde), je suis allé me servir une bière, et je n'ai plus désiré qu'une chose : qu'on me foute la paix avec cette connerie de terre plate.
Il n'y que sur ZC que je fais semblant de défendre des idées. Le reste du temps, je ne cherche que la posture, la réponse, la décision qui a le plus de probabilité de ne pas entrainer de souffrance. Je suis un flacon de lidocaïne ambulant.
J'ai souvenir d'un prof dont l'arrivée dans l’amphithéâtre avait provoqué l'hilarité générale. Voix fluette, gracile, petit costard, attitude figée. Et à la clef, un des meilleurs cours de toute l'année, dix ans d'avance. Il avait imposé le respect. Mais à chaque début de cours, cinq minutes de rigolade.
Avec mes gouts pour les poupées, mes gestes de gazelle, le maquillage, le tricot, tout cela sans avoir le bon gout d'être homosexuel, je vous laisse imaginer les commentaires. Un jour, je suis allé casser la gueule au plus fort, au plus vénéneux, au plus méprisant. Je me demande si ce n'est pas ce jour-là que j'ai vraiment renoncé. Une victoire à la Pyrrhus, sans doute.
Des exemples comme ça, j'en ai des pelletées. Les efforts d'adaptation sont si nombreux qu'à la fin, il ne reste plus que ça. Après tout, ce sont peut-être eux qui ont raison.
Et Harpo, oui, ta formule est bonne "il traverse, témoin de sa propre existence".
L'image que je trouve la plus approchante est celle des vétérans d'une guerre qui rentre chez eux. Je ne serais plus jamais comme vous. Je ne vous déteste pas, mais vous êtes devenus des étrangers. Juste, foutez-moi la paix.
Une sorte de syndrome de stress post-traumatique, entretenu au quotidien par d'infimes répétitions de ces agressions, et une conduite d'évitement permanente, prédominante.
Mais je ne sais absolument pas ce que ça veut dire. Juste comme une constatation. Comme si je savais que ma grand-mère était morte. Mais cela ne provoque aucune douleur en moi, il n'y a pas d'amertume.
Non, le truc qui m'a fait souffrir a été de constater que je n'étais que moi.
Pendant des années tu évolues, tu te confrontes, tu apprends, tu changes. Et puis un jour, tu te répètes, tes phrases ont toujours la même sonorité, tes réactions aux contraintes sont prévisibles. Si ma pratique évolue, mon esprit ne change plus, mes réactions dans vingt ans seront identiques. Sans l'esprit des autres, le mien a touché ses limites. Ça, oui, ce fut douloureux.
Un jour, une polynésienne m'a dit : "toi, tu te fous de tout, pourvu que tu vives". C'est peut-être ça mourir, vivre pour survivre. Avec comme principal espoir, l'absence de douleur. Juste, ne plus souffrir.
Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières, je n'ai pas choisi, je n'ai rien décidé. Pour reprendre une thématique de Fusain, quand j'en ai eu marre de souffrir en prétendant que la terre était ronde (voir patatoïde), je suis allé me servir une bière, et je n'ai plus désiré qu'une chose : qu'on me foute la paix avec cette connerie de terre plate.
Il n'y que sur ZC que je fais semblant de défendre des idées. Le reste du temps, je ne cherche que la posture, la réponse, la décision qui a le plus de probabilité de ne pas entrainer de souffrance. Je suis un flacon de lidocaïne ambulant.
J'ai souvenir d'un prof dont l'arrivée dans l’amphithéâtre avait provoqué l'hilarité générale. Voix fluette, gracile, petit costard, attitude figée. Et à la clef, un des meilleurs cours de toute l'année, dix ans d'avance. Il avait imposé le respect. Mais à chaque début de cours, cinq minutes de rigolade.
Avec mes gouts pour les poupées, mes gestes de gazelle, le maquillage, le tricot, tout cela sans avoir le bon gout d'être homosexuel, je vous laisse imaginer les commentaires. Un jour, je suis allé casser la gueule au plus fort, au plus vénéneux, au plus méprisant. Je me demande si ce n'est pas ce jour-là que j'ai vraiment renoncé. Une victoire à la Pyrrhus, sans doute.
Des exemples comme ça, j'en ai des pelletées. Les efforts d'adaptation sont si nombreux qu'à la fin, il ne reste plus que ça. Après tout, ce sont peut-être eux qui ont raison.
Et Harpo, oui, ta formule est bonne "il traverse, témoin de sa propre existence".
L'image que je trouve la plus approchante est celle des vétérans d'une guerre qui rentre chez eux. Je ne serais plus jamais comme vous. Je ne vous déteste pas, mais vous êtes devenus des étrangers. Juste, foutez-moi la paix.
Une sorte de syndrome de stress post-traumatique, entretenu au quotidien par d'infimes répétitions de ces agressions, et une conduite d'évitement permanente, prédominante.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je fais vraiment un peu trop long, va falloir que j'apprenne l'esprit de synthèse.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
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