Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Des nouvelles du front.
Vivie, ravi de te saluer.
Desperate tu me saoules. Je t'interdis de te montrer plus brillant que moi sur mon propre fil. Si l'intelligence a une odeur, il me semble percevoir des effluves connus sous un autre matricule.
Mais foin d'amabilités. Après que de brillants esprits m'aient fait l'honneur de s'assoir à ma table, j'ai enfin pu, pour la première fois de ma vie, m'accorder le droit de penser que ma pitance était agréable. Épicée, mais consommable.
Fort de cet adoubement, une sensation d'équilibre m'a accompagné là où je ne connaissais que le doute et la remise en cause.
J'ai retrouvé des idées de suicide, c'est bon signe, non ?
J'ai pu assumer mon insolence vis-à-vis de l'autorité, et malheureusement l'incompétence de ladite autorité me l'a rendue insupportable.
Si mes collègues viennent seulement maintenant me demander mon avis, l'éclairage des nombreuses failles de notre organisation ne les fait pas modifier leur trajectoire d'un seul degré. Sauf l'autre zèbre de la bande, qui avait déjà fait la démarche.
La réaction la plus inattendue vient d'évidents zèbres. Au lieu d'envisager leur différence comme un élément de réflexion, je constate qu'ils réagissent comme si je voulais les réduire à cette intelligence. Ben non, tu cuisines aussi très bien, je n'arrive pas à cerner la contradiction.
Je n'en suis qu'à la deuxième étape de prise de conscience décrite par Watsh, celle de la hache de bucheron pour l'entourage et de la solitude. Un texte que j'ai lu et relu. Peut-être les autres en sont déjà à la quatrième étape, celle où Watsh ne se considère pratiquement plus comme un zèbre.
Mais pour l'instant, toutes mes failles et mes vieux démons ressurgissent, tous affublés du même masque, celui de l'échec relationnel. La dissimulation des sentiments est mon activité quotidienne principale. Oui mais voilà, une zébrette voit tout, et tout de suite. Et elle me fourre sous le nez mes failles, comme on fait renifler ses déjections à un chat indélicat. Et elle en souffre, manquerait plus qu'elle fasse cela pour le plaisir.
Jeunes gens, quelqu'un ici pourrait-il m'indiquer le chemin de la litière, parce que moi, je ne demande que ça, faire comme il faut. Comment faire pour que mon visage et mon corps traduisent mon amour, alors que chacune de mes fibres musculaires est curarisée depuis si longtemps.
Je sens que ça va pas être facile.
Kiss
Vivie, ravi de te saluer.
Desperate tu me saoules. Je t'interdis de te montrer plus brillant que moi sur mon propre fil. Si l'intelligence a une odeur, il me semble percevoir des effluves connus sous un autre matricule.
Mais foin d'amabilités. Après que de brillants esprits m'aient fait l'honneur de s'assoir à ma table, j'ai enfin pu, pour la première fois de ma vie, m'accorder le droit de penser que ma pitance était agréable. Épicée, mais consommable.
Fort de cet adoubement, une sensation d'équilibre m'a accompagné là où je ne connaissais que le doute et la remise en cause.
J'ai retrouvé des idées de suicide, c'est bon signe, non ?
J'ai pu assumer mon insolence vis-à-vis de l'autorité, et malheureusement l'incompétence de ladite autorité me l'a rendue insupportable.
Si mes collègues viennent seulement maintenant me demander mon avis, l'éclairage des nombreuses failles de notre organisation ne les fait pas modifier leur trajectoire d'un seul degré. Sauf l'autre zèbre de la bande, qui avait déjà fait la démarche.
La réaction la plus inattendue vient d'évidents zèbres. Au lieu d'envisager leur différence comme un élément de réflexion, je constate qu'ils réagissent comme si je voulais les réduire à cette intelligence. Ben non, tu cuisines aussi très bien, je n'arrive pas à cerner la contradiction.
Je n'en suis qu'à la deuxième étape de prise de conscience décrite par Watsh, celle de la hache de bucheron pour l'entourage et de la solitude. Un texte que j'ai lu et relu. Peut-être les autres en sont déjà à la quatrième étape, celle où Watsh ne se considère pratiquement plus comme un zèbre.
Mais pour l'instant, toutes mes failles et mes vieux démons ressurgissent, tous affublés du même masque, celui de l'échec relationnel. La dissimulation des sentiments est mon activité quotidienne principale. Oui mais voilà, une zébrette voit tout, et tout de suite. Et elle me fourre sous le nez mes failles, comme on fait renifler ses déjections à un chat indélicat. Et elle en souffre, manquerait plus qu'elle fasse cela pour le plaisir.
Jeunes gens, quelqu'un ici pourrait-il m'indiquer le chemin de la litière, parce que moi, je ne demande que ça, faire comme il faut. Comment faire pour que mon visage et mon corps traduisent mon amour, alors que chacune de mes fibres musculaires est curarisée depuis si longtemps.
Je sens que ça va pas être facile.
Kiss
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Néant sans aucun doute.
Dernière édition par NewHope le Mer 12 Fév 2014 - 0:48, édité 2 fois
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Alors, foncez dans le décor et soyez-en détendu comme un accordéon qui n'a plus joué!
L'accordéon est un vide qui s'emplit et se vide...
Ou alors tendu comme les cordes d'un piano...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et m... je ne fréquentais plus ce forum, et voilà qu'une prose ré-attise ma curiosité de l'échange et d'une profondeur certaine, en filigrane d'une prose volontairement iconoclaste. I want more.
Sinon, number6, peux-tu m'en dire plus sur Watsh? Une référence, un lien, un indice?
Sinon, number6, peux-tu m'en dire plus sur Watsh? Une référence, un lien, un indice?
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Les étapes de la prise de conscience.
https://www.zebrascrossing.net/t5367-les-etapes-des-prises-de-conscience
Simple, clair et tellement évident que l'idée de faire confiance à un psy m'a frôlée.
https://www.zebrascrossing.net/t5367-les-etapes-des-prises-de-conscience
Simple, clair et tellement évident que l'idée de faire confiance à un psy m'a frôlée.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
il y a encore quelqu'un à ce numéro ?
si on frappe trois coups, peut-être que la bête va se réveiller
si on frappe trois coups, peut-être que la bête va se réveiller
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La bête est surprise, la bête est inquiète.
Elle ne sait comment interpréter les trois coups de la belle.
Que diantre venait-elle espérer dans cet antre, martyrisant d'autorité, interpellant sans témoin ni vergogne, et, d'une mâle assurance réclamant un 06 ?
Vous abandonnâtes votre M2, je kitty mon humide profession, notre désœuvrement commun est-il une clef ? (qui a dit USB ?).
Sinon, bonjour à mes nombreux fans.
Elle ne sait comment interpréter les trois coups de la belle.
Que diantre venait-elle espérer dans cet antre, martyrisant d'autorité, interpellant sans témoin ni vergogne, et, d'une mâle assurance réclamant un 06 ?
Vous abandonnâtes votre M2, je kitty mon humide profession, notre désœuvrement commun est-il une clef ? (qui a dit USB ?).
Sinon, bonjour à mes nombreux fans.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
3 coups suffisaient donc ?
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A mon âge, trois coups dans la même journée c'est inespéré.
Et avec IK, pas besoin de KY, c'est encore mieux. Enfin, j'imagine; enfin, je lui souhaite. Enfin, je ne voudrais pas vexer.
La vache, je me ramollis, moi.
Et avec IK, pas besoin de KY, c'est encore mieux. Enfin, j'imagine; enfin, je lui souhaite. Enfin, je ne voudrais pas vexer.
La vache, je me ramollis, moi.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pas de hic
joie et prosternation devant l'invocation réussie
je suis sans voix (comme chacun sait)
en plus je complexe sur la perfection des jeux de mots du sioux Six
trois coups tirés en l'air et les apaches apparaissent de derrière la colline
ces petits coups de théâtres trompent le désoeuvrement et puis, au fond, c'est une vraie oeuvre d'art.
joie et prosternation devant l'invocation réussie
je suis sans voix (comme chacun sait)
en plus je complexe sur la perfection des jeux de mots du sioux Six
trois coups tirés en l'air et les apaches apparaissent de derrière la colline
ces petits coups de théâtres trompent le désoeuvrement et puis, au fond, c'est une vraie oeuvre d'art.
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Carbone14, la radio-active, formule marketing que la génération Redbull ne doit pas connaitre. C'est idiot, mais à chaque fois que le jingle était diffusé, j'avais le plaisir de sourire. Carbone14, la radio-active.
Mais la situation la plus improbable qui me faisait sourire était sous-marine. Je n'ai jamais pu regarder un chien nager sans rire franchement, avec entrée immédiate d'eau sous mon masque de plongée. Même en le sachant, si un chien passe à la surface, je sais à l'avance que je vais me régaler. Comment ça c'est con ? Une fellation aussi vous en connaissez la saveur, cela ne vous empêche pas d'en saliver à l'avance. Et, en bon mufle que vous êtes, de l'accompagner de la petite prière de la goulue : "Seigneur, faites qu'elle avale pour ne pas en foutre plein mon Levis tout neuf."
Par chance, j'ai croisé la route d'une intello qui m'écrasait les doigts pour me confirmer son rire systématique, et ceci à chaque fois qu'un japonais s’assommait en tentant de fendre une noisette avec le front. Cette publicité n'était heureusement diffusée que dans les salles de cinéma distribuant les cônes glacés Gervais.
Ce que j'ai toujours apprécié chez les personnes supérieurement intelligentes, c'est qu'elles élargissent le champ socialement acceptable de ma connerie.
Certains nous ont avoué leur concupiscence, d'autres leur combat, beaucoup ont rappelé leurs compromis permanent à base de faux-self, moi j'ai découvert sur ZC le bonheur de la connerie. Facile paradoxe, me direz-vous, avec cet air suffisant de celui qui sait tout de la vie du haut de ses vingt années germanopratine. Et bien pas du tout.
J'ai passé des heures à regarder le dessin animé Daria. A qui pouvais-je confier ce vice que je classais dans la partie inexistante de ma présence sociale ? J'ai vérolé le troufignon d'un nombre exponentiel de lépidoptères (oui, exponentiel ça peut se résumer à l'unité, mais, pour mon public adoré, exponentiel ça veut dire beaucoup, j'aime mon public, une inexactitude vaut mieux qu'un reniement), j'ai perdu un temps considérable à vouloir comprendre la logique de ce que j'apprenais avant de comprendre que personne n'était parvenu à décrire cette logique jusqu'alors.
Certes, l'idée que des HQI aiment des conneries n'est pas un blanc-seing pour faire comme eux, mais, je le confesse mon père, je me sens moins coupable de perdre mon temps.
A part un malfaisant qui refuse de croire que l'on puisse l'aimer, j'ai constaté sur ZC, chez de nombreux HQI détendus du string (c'est-à-dire ceux qui ont la chance de ne pas douter de leurs capacités ou de savoir s'en foutre du moment que de frêles hétaïres s'occupe de leur deuxième (certains diraient premier) cerveau), cette nonchalance à évoquer leurs goûts plénipotentiairement indiscutables de trucs débiles.
Et il leur sera beaucoup pardonné pour avoir étendu le champ de la connerie humaine, et l'offrir comme un présent involontaire à la faune grouillante de ceux qui aiment penser que se croire intelligent soit réservé à ceux qui le sont.
Mais la situation la plus improbable qui me faisait sourire était sous-marine. Je n'ai jamais pu regarder un chien nager sans rire franchement, avec entrée immédiate d'eau sous mon masque de plongée. Même en le sachant, si un chien passe à la surface, je sais à l'avance que je vais me régaler. Comment ça c'est con ? Une fellation aussi vous en connaissez la saveur, cela ne vous empêche pas d'en saliver à l'avance. Et, en bon mufle que vous êtes, de l'accompagner de la petite prière de la goulue : "Seigneur, faites qu'elle avale pour ne pas en foutre plein mon Levis tout neuf."
Par chance, j'ai croisé la route d'une intello qui m'écrasait les doigts pour me confirmer son rire systématique, et ceci à chaque fois qu'un japonais s’assommait en tentant de fendre une noisette avec le front. Cette publicité n'était heureusement diffusée que dans les salles de cinéma distribuant les cônes glacés Gervais.
Ce que j'ai toujours apprécié chez les personnes supérieurement intelligentes, c'est qu'elles élargissent le champ socialement acceptable de ma connerie.
Certains nous ont avoué leur concupiscence, d'autres leur combat, beaucoup ont rappelé leurs compromis permanent à base de faux-self, moi j'ai découvert sur ZC le bonheur de la connerie. Facile paradoxe, me direz-vous, avec cet air suffisant de celui qui sait tout de la vie du haut de ses vingt années germanopratine. Et bien pas du tout.
J'ai passé des heures à regarder le dessin animé Daria. A qui pouvais-je confier ce vice que je classais dans la partie inexistante de ma présence sociale ? J'ai vérolé le troufignon d'un nombre exponentiel de lépidoptères (oui, exponentiel ça peut se résumer à l'unité, mais, pour mon public adoré, exponentiel ça veut dire beaucoup, j'aime mon public, une inexactitude vaut mieux qu'un reniement), j'ai perdu un temps considérable à vouloir comprendre la logique de ce que j'apprenais avant de comprendre que personne n'était parvenu à décrire cette logique jusqu'alors.
Certes, l'idée que des HQI aiment des conneries n'est pas un blanc-seing pour faire comme eux, mais, je le confesse mon père, je me sens moins coupable de perdre mon temps.
A part un malfaisant qui refuse de croire que l'on puisse l'aimer, j'ai constaté sur ZC, chez de nombreux HQI détendus du string (c'est-à-dire ceux qui ont la chance de ne pas douter de leurs capacités ou de savoir s'en foutre du moment que de frêles hétaïres s'occupe de leur deuxième (certains diraient premier) cerveau), cette nonchalance à évoquer leurs goûts plénipotentiairement indiscutables de trucs débiles.
Et il leur sera beaucoup pardonné pour avoir étendu le champ de la connerie humaine, et l'offrir comme un présent involontaire à la faune grouillante de ceux qui aiment penser que se croire intelligent soit réservé à ceux qui le sont.
Dernière édition par Numero6 le Jeu 30 Jan 2014 - 20:25, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Surdouées, surdoués, trans, bi, mais, donc, aïe, t'es con merde, pourquoi vouloir monopoliser votre attention fluctuante par l'évocation libératoire de la connerie de nos élites cérébrales, celles qui répètent à n'en plus finir que depuis qu'elles savent que leur QI dépasse nettement celui d'un professeur des écoles socialiste et qui vote écologique si les élections ne tombent pas un jour de vacances scolaires, elles sont en mesure de confirmer à la plèbe (c'est-à-dire tous les connards comme moi, oui, toi aussi qui a trouvé un pseudo que même un garçon coiffeur refuserait) que, oui, l'intelligence n'est pas une question de QI. Je leur pisse à la raie. Ma taille étant inversement proportionnelle à mon QI, il faudrait juste que je me baisse beaucoup pour ne pas manquer la cible.
C'est comme si mamie zinzin venait me démontrer que l'argent ne fait pas le bonheur. Comme l'aurait dit François dans son homélie à Sainte Marguerite, béatifiée depuis le supplice divin qu'elle infligea à Félix Faure (seule sainte du calendrier à devenir bienheureuse pour avoir pratiqué et non pas subi un supplice), d'une voix puissante et néanmoins extatique, ce qui n'est pas incompatible mais réservé à certains jésuites de bonne famille : "y'en a qui charrient quand même."
Fata si tu nous écoutes...
Or, donc, je m'incline à vos pieds et y dépose mon offrande à Sainte Connerie en vous narrant cet épisode navrant de mon heureusement précaire existence.
Dans le désert émotionnel qui m'entoure, les patrons de bistrots HQI ont sur moi une influence déterminante. Au-delà de trois "Sex on the Beach", le plus gros bourrin de patron de PMU a toute mon attention. Encore plus s'il m'offre le quatrième.
Lorsque mon dealer de Talisker s'enquit de s'offrir une motocyclette, je n'eus d'autre choix que de m'aligner sur sa décision. Quoi ? Non, la connerie n'est pas encore là.
Toujours affreusement raisonnable, je restais impressionné par les images publicitaires de la Honda Transalp, trail bicylindre, à vocation polyvalente. L'engin me paraissait démesuré par rapport à la motocyclette de 125 cc que je possédais à l'époque. Il me fallut lutter pour oser m'offrir ce monstre mécanique.
Je précise pour les pisse-froid que j'écris motocyclette au lieu de bécane, meule, titine ou moto, parce qu'il s'agit d'un forum de surdoués et que merde, quoi. Je respecte les mémoires eidétiques, les absolutistes de la belle lettre, enfin tous ceux qui remarquent que la couture du bas de Sasha Grey est inversé entre la scène initiale et la fin du film. Moi, ça fait déjà longtemps que j'ai fini de saloper mon jean tout neuf. Patron, la même chose.
La simple idée d'imaginer les branleuses interrogeant la pythie à lunettes pour savoir qui est Sasha Grey... Google, c'est bien, mais je préfère la pythie sans lunettes, celle qui vient en mangeant.
De ce destrier impressionnant, il ne serait pas dit que je ne tenterais pas une domination totale et définitive. Ce qui fut fait, à coups de fourches pliées et de chevilles absolument indolores devant les collègues qui ne supportaient pas cette prise de risque, je faisais semblant de ne pas boiter, et la douleur se montrait alors plus vive, comme pour me narguer. Un peu comme cette pythie diabolique qui m'avait annoncé la défaillance de mon érection après le 7° "Sex on the Beach". Quand les femmes comprendront-elles qu'avoir raison n'oblige personne à ouvrir son clapet ?
Marqué dans ma chair, attaqué au portefeuille (je ne voulais pas racheter la concession, je voulais juste changer la fourche de mon monstre de fer (quelques images d'une grande platitude aide mon public chéri à faire une pause bienvenue, il s'assoit sur l'herbe pour se dire : "quelle image métallique n'aurait pas surpassé ce cliché suranné prononcé pour la première fois pour monsieur Frère, victime de l'incurie de l'époque qui voulait que le premier jumeau sorti soit le dernier rentré, c'est-à-dire le cadet, c'est-à-dire celui que l'on ne doit pas voir, celui qui, voulant se montrer gentleman contrairement aux trou-du-culs actuels qui renâclent à descendre à la cave pour honorer l'entrejambe enflammée de nos chéries modernes qui savent déjà que l'éjaculation grognesque de monsieur viendra si vite que sans la dégustation préalable de leur tarte-sans-poil (j'en profite pour mettre à jour l'expression tarte-aux-poils qui a longtemps désigné un cunnilingus, en raison de cette manie moderne d'extermination totale de la pilosité pubienne qui empêche les âmes cultivées de faire rire leur entourage par d'autre formule comme ta-touffe-m'étouffe), se vit répondre que la bonne volonté ne suffisait pas à faire oublier ce masque de fer, et que la langue tendue au travers de l'orifice du masque ne permettait qu'une modeste approche du soldat clitoris.) je m'auto-adoubais du titre de Chevalier de l'Ordre de Sainte-Gamelle, un preux parmi les vaillants.
Et pendant ce temps-là, le roi, l'ainé, se faisait butiner le nestor par une perruquée de frais.
Vous ramassez les papiers gras, vous fermez vos braguettes, vous remettez vos culottes pour celles qui en avaient, et nous revenons à ce cheval d'acier (voir plus haut) dompté, dominé. Mien.
Jamais je n'aurais de mots assez terrorisants pour désigner l'humiliation qui me fut infligé en ce soir de défaite par une amoureuse HQI qui, voyant mon destrier pour la première fois, déclara : "j'avais un copain qui avait aussi une moto. Mais elle était beaucoup plus grosse."
SAAAAALOOOOOOPPPPPPEEEEEE.
J'ai failli la jeter dans le canal.
La moto.
Je sais me tenir quand même.
Je compris ce jour-là que la connerie ne m'épargnait pas. Je compris aussi qu'aucune manipulation génétique ne permettrait à une femme d'accepter qu'il ne s'agit pas "que d'une moto", mais que c'est "ma moto." HQI mes couilles.
Plus tard, j'aurais une Audi. Une grosse.
Repos.
Vous pouvez fumer.
C'est comme si mamie zinzin venait me démontrer que l'argent ne fait pas le bonheur. Comme l'aurait dit François dans son homélie à Sainte Marguerite, béatifiée depuis le supplice divin qu'elle infligea à Félix Faure (seule sainte du calendrier à devenir bienheureuse pour avoir pratiqué et non pas subi un supplice), d'une voix puissante et néanmoins extatique, ce qui n'est pas incompatible mais réservé à certains jésuites de bonne famille : "y'en a qui charrient quand même."
Fata si tu nous écoutes...
Or, donc, je m'incline à vos pieds et y dépose mon offrande à Sainte Connerie en vous narrant cet épisode navrant de mon heureusement précaire existence.
Dans le désert émotionnel qui m'entoure, les patrons de bistrots HQI ont sur moi une influence déterminante. Au-delà de trois "Sex on the Beach", le plus gros bourrin de patron de PMU a toute mon attention. Encore plus s'il m'offre le quatrième.
Lorsque mon dealer de Talisker s'enquit de s'offrir une motocyclette, je n'eus d'autre choix que de m'aligner sur sa décision. Quoi ? Non, la connerie n'est pas encore là.
Toujours affreusement raisonnable, je restais impressionné par les images publicitaires de la Honda Transalp, trail bicylindre, à vocation polyvalente. L'engin me paraissait démesuré par rapport à la motocyclette de 125 cc que je possédais à l'époque. Il me fallut lutter pour oser m'offrir ce monstre mécanique.
Je précise pour les pisse-froid que j'écris motocyclette au lieu de bécane, meule, titine ou moto, parce qu'il s'agit d'un forum de surdoués et que merde, quoi. Je respecte les mémoires eidétiques, les absolutistes de la belle lettre, enfin tous ceux qui remarquent que la couture du bas de Sasha Grey est inversé entre la scène initiale et la fin du film. Moi, ça fait déjà longtemps que j'ai fini de saloper mon jean tout neuf. Patron, la même chose.
La simple idée d'imaginer les branleuses interrogeant la pythie à lunettes pour savoir qui est Sasha Grey... Google, c'est bien, mais je préfère la pythie sans lunettes, celle qui vient en mangeant.
De ce destrier impressionnant, il ne serait pas dit que je ne tenterais pas une domination totale et définitive. Ce qui fut fait, à coups de fourches pliées et de chevilles absolument indolores devant les collègues qui ne supportaient pas cette prise de risque, je faisais semblant de ne pas boiter, et la douleur se montrait alors plus vive, comme pour me narguer. Un peu comme cette pythie diabolique qui m'avait annoncé la défaillance de mon érection après le 7° "Sex on the Beach". Quand les femmes comprendront-elles qu'avoir raison n'oblige personne à ouvrir son clapet ?
Marqué dans ma chair, attaqué au portefeuille (je ne voulais pas racheter la concession, je voulais juste changer la fourche de mon monstre de fer (quelques images d'une grande platitude aide mon public chéri à faire une pause bienvenue, il s'assoit sur l'herbe pour se dire : "quelle image métallique n'aurait pas surpassé ce cliché suranné prononcé pour la première fois pour monsieur Frère, victime de l'incurie de l'époque qui voulait que le premier jumeau sorti soit le dernier rentré, c'est-à-dire le cadet, c'est-à-dire celui que l'on ne doit pas voir, celui qui, voulant se montrer gentleman contrairement aux trou-du-culs actuels qui renâclent à descendre à la cave pour honorer l'entrejambe enflammée de nos chéries modernes qui savent déjà que l'éjaculation grognesque de monsieur viendra si vite que sans la dégustation préalable de leur tarte-sans-poil (j'en profite pour mettre à jour l'expression tarte-aux-poils qui a longtemps désigné un cunnilingus, en raison de cette manie moderne d'extermination totale de la pilosité pubienne qui empêche les âmes cultivées de faire rire leur entourage par d'autre formule comme ta-touffe-m'étouffe), se vit répondre que la bonne volonté ne suffisait pas à faire oublier ce masque de fer, et que la langue tendue au travers de l'orifice du masque ne permettait qu'une modeste approche du soldat clitoris.) je m'auto-adoubais du titre de Chevalier de l'Ordre de Sainte-Gamelle, un preux parmi les vaillants.
Et pendant ce temps-là, le roi, l'ainé, se faisait butiner le nestor par une perruquée de frais.
Vous ramassez les papiers gras, vous fermez vos braguettes, vous remettez vos culottes pour celles qui en avaient, et nous revenons à ce cheval d'acier (voir plus haut) dompté, dominé. Mien.
Jamais je n'aurais de mots assez terrorisants pour désigner l'humiliation qui me fut infligé en ce soir de défaite par une amoureuse HQI qui, voyant mon destrier pour la première fois, déclara : "j'avais un copain qui avait aussi une moto. Mais elle était beaucoup plus grosse."
SAAAAALOOOOOOPPPPPPEEEEEE.
J'ai failli la jeter dans le canal.
La moto.
Je sais me tenir quand même.
Je compris ce jour-là que la connerie ne m'épargnait pas. Je compris aussi qu'aucune manipulation génétique ne permettrait à une femme d'accepter qu'il ne s'agit pas "que d'une moto", mais que c'est "ma moto." HQI mes couilles.
Plus tard, j'aurais une Audi. Une grosse.
Repos.
Vous pouvez fumer.
Dernière édition par Numero6 le Jeu 30 Jan 2014 - 20:52, édité 3 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mis en patte, interromps pas l'athlète, je suis chaud, là, je me suis fait la plume. Mais il va bien falloir que j'avoue, que je fasse pénitence. Il n'y a qu'à vous, chers HQI, que je puis confier mes turpitudes abyssales.
Des années plus tard, pilote d'une très grosse cylindrée sur deux roues, je fus reconnaissant à la gente dame-passagère qui vécut la transition entre la Transalp et le gros quatre-cylindres-rageurs (petite concession à mes lecteurs abonnés à Moto-Journal) de s'être agrippée à moi, surprise par l'accélération au démarrage. Merci à toi d'avoir sous-estimé la bestialité de l'engin, et d'avoir accepté de baiser mon fanion (non, pas de jeu de mot foireux) en te rattrapant aux branches pour éviter la glissade sur le bitume.
Encore plus tard, une réflexion ultra désobligeante me tortura comme aux plus beaux jours. Au lieu de s'agenouiller et de baiser le carter d'embrayage, comme aurait du le faire toute femme sensée de plus de 120 de QI, elle baissa la voix, gênée, pour me confier que son ex possédait une Ducati. Avec la même voix que pour me dire, tu sais chérie ce n'est pas la taille qui compte, je t'aime, c'est le plus important. Peut-être un phénomène de seuil, puisqu'elle se promènerait sur les rives du 140. Au-delà de 132, les femelles ne peuvent plus voir les culbuteurs tricoter entre les neurones masculins. Comment décrire ce sentiment de solitude, face à ces êtres imparfaits qui n'ont aucun respect pour la beauté crépusculaire d'un double arbre à cames en tête, et qui s'encombrent l'inhibition cognitive de quatre termes abscons pour désigner la même couleur ?
Mesdames, personne ne vous demande votre avis. Personne. Tout ce qu'on vous demande c'est de nous dire que nous en avons une énorme, la plus grosse, la plus déraisonnable, que de ce coté-là vous n'avez pas à vous plaindre, et si jamais vous aviez la politesse de vous plaindre devant nos meilleurs amis des engourdissements vulvaires et fessiers déclenchés par nos assauts, oui, là, nous nous lèverions peut-être pour remonter votre fermeture éclair. Et arrêtez, mais arrêtez de nous expliquer que la taille ne compte pas.
Parce que sinon : représailles, le tapis de bombes, Dresde sous les flammes, Hanoï en 1975, les finances du parti communiste, le trou de la sécu, je vous vends des Rafales, en d'autres termes, je vous parle de :
Par chance, une bouffée délirante me poussa chez le concessionnaire Honda, et je m'offris LA PLUS GROSSE. Aucune femme au monde ne pourra me dire que son ex en avait une plus grosse. JAMAIS. La Goldwing 1800, un truc totalement inutile, conçu pour les obèses américains, aucun des avantages de la voiture, mais la même facture.
Je m'en fous. Je suis con. J'AI LA PLUS GROSSE.
Comme Christophe Colomb découvrant l’Amérique, je viens de décomplexer moult HQI (c'est bien HQI, je n'ai pas besoin de vérifier les accords), je leur offre le plus beau des cadeaux, ma profonde, intense et merveilleuse connerie. Bon, sinon, pour les filles, les vraies, celles qui savent flatter l'homme, la place passager est un fauteuil si confortable que même votre petit minou est cajolé avec un chauffage électrique délicat, réglable. Je dis ça comme ça.
Des années plus tard, pilote d'une très grosse cylindrée sur deux roues, je fus reconnaissant à la gente dame-passagère qui vécut la transition entre la Transalp et le gros quatre-cylindres-rageurs (petite concession à mes lecteurs abonnés à Moto-Journal) de s'être agrippée à moi, surprise par l'accélération au démarrage. Merci à toi d'avoir sous-estimé la bestialité de l'engin, et d'avoir accepté de baiser mon fanion (non, pas de jeu de mot foireux) en te rattrapant aux branches pour éviter la glissade sur le bitume.
Encore plus tard, une réflexion ultra désobligeante me tortura comme aux plus beaux jours. Au lieu de s'agenouiller et de baiser le carter d'embrayage, comme aurait du le faire toute femme sensée de plus de 120 de QI, elle baissa la voix, gênée, pour me confier que son ex possédait une Ducati. Avec la même voix que pour me dire, tu sais chérie ce n'est pas la taille qui compte, je t'aime, c'est le plus important. Peut-être un phénomène de seuil, puisqu'elle se promènerait sur les rives du 140. Au-delà de 132, les femelles ne peuvent plus voir les culbuteurs tricoter entre les neurones masculins. Comment décrire ce sentiment de solitude, face à ces êtres imparfaits qui n'ont aucun respect pour la beauté crépusculaire d'un double arbre à cames en tête, et qui s'encombrent l'inhibition cognitive de quatre termes abscons pour désigner la même couleur ?
Mesdames, personne ne vous demande votre avis. Personne. Tout ce qu'on vous demande c'est de nous dire que nous en avons une énorme, la plus grosse, la plus déraisonnable, que de ce coté-là vous n'avez pas à vous plaindre, et si jamais vous aviez la politesse de vous plaindre devant nos meilleurs amis des engourdissements vulvaires et fessiers déclenchés par nos assauts, oui, là, nous nous lèverions peut-être pour remonter votre fermeture éclair. Et arrêtez, mais arrêtez de nous expliquer que la taille ne compte pas.
Parce que sinon : représailles, le tapis de bombes, Dresde sous les flammes, Hanoï en 1975, les finances du parti communiste, le trou de la sécu, je vous vends des Rafales, en d'autres termes, je vous parle de :
- Non, les filles n'ouvrez pas, trop de douleurs, trop de...:
votre poids.
Ça fait mal, hein ? Chérie, tu as bonne mine aujourd'hui. J'adore tes rondeurs. Du plein-la-main, comme on aime. Reprends du cassoulet, au point où tu en es... Le docteur ne dit que des conneries, perdu pour perdu... Les vergetures, quelles vergetures ? Avec ton cul, pas de problème, il fait diversion.
Par chance, une bouffée délirante me poussa chez le concessionnaire Honda, et je m'offris LA PLUS GROSSE. Aucune femme au monde ne pourra me dire que son ex en avait une plus grosse. JAMAIS. La Goldwing 1800, un truc totalement inutile, conçu pour les obèses américains, aucun des avantages de la voiture, mais la même facture.
Je m'en fous. Je suis con. J'AI LA PLUS GROSSE.
Comme Christophe Colomb découvrant l’Amérique, je viens de décomplexer moult HQI (c'est bien HQI, je n'ai pas besoin de vérifier les accords), je leur offre le plus beau des cadeaux, ma profonde, intense et merveilleuse connerie. Bon, sinon, pour les filles, les vraies, celles qui savent flatter l'homme, la place passager est un fauteuil si confortable que même votre petit minou est cajolé avec un chauffage électrique délicat, réglable. Je dis ça comme ça.
Dernière édition par Numero6 le Jeu 30 Jan 2014 - 20:59, édité 2 fois
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Particulier vends pour pièces détachées un cerveau état neuf, peu servi, cylindrée de 142, modèle analogique, cause double emploi. Révision récente, amygdales neuves, cervelet d'origine.
Livraison possible à domicile sur région parisienne et Toulouse intra-muros.
Livraison possible à domicile sur région parisienne et Toulouse intra-muros.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Spécial dédicace à NewHope en référence à ses 99% de pyramide, une citation de Mick Doohan au sujet des courses de moto grand prix.
"Entre la première et la deuxième place, il n'y a souvent qu'une petite différence.
Alors autant être premier."
"Entre la première et la deuxième place, il n'y a souvent qu'une petite différence.
Alors autant être premier."
Numero6- Messages : 6843
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Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je flood mon fil si je veux.
Être plus de deux minutes en haut de la liste Présentation.
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Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Entre diminuer de moitié mon traitement, et apprendre à faire des cocktails, j'aurais peut-être du choisir.
Ou alors avoir des invités pour tester mes préparations.
Un mal de crâne terrible.
Ou alors avoir des invités pour tester mes préparations.
Un mal de crâne terrible.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tentative de faire partager "L'élégance du hérisson", et retour surprenant : "c'est chiant ces phrases de 6 lignes sans ponctuation."
Des fois, parfois, quelquefois, ma foi, (spéciale dédicace pour CyrilTHQI) je parviens à me convaincre que les gens ont de l'humour, non, je suis obligé de penser qu'ils ont de l'humour.
Des fois, parfois, quelquefois, ma foi, (spéciale dédicace pour CyrilTHQI) je parviens à me convaincre que les gens ont de l'humour, non, je suis obligé de penser qu'ils ont de l'humour.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
De quoi je parlais déjà ? Ah oui, de Carbone14. Je me demande si je n'ai pas un peu fait de hors-piste.
Oui, pour en revenir au Carbone14, ce n'était pour moi qu'un vieux souvenir de quai de gare, un article de Sciences et Vie, en attendant le train de banlieue. Le sujet ne m'a jamais passionné, j'ai juste compris que c'était utile et que l'on avait pas mieux en magasin pour dater les œuvres d'art.
Alors maman zèbre, et grande fille zèbre, occupées à déchiffrer un PowerPoint sur le Carbone14. La zébrette fait son blocage psychologique habituel, déclare qu'elle n'y comprend rien. Votre serviteur, fraichement débarqué au château et peu informé des mœurs familiales, est invité à se mêler de la partie, eu égard à cette image de scientifique qu'il a cru bon d'accepter.
Un cours parfait. Quatorze visuels qui se développent avec une logique, une cohérence, une simplicité exemplaires. Pour finir sur la description quasi certaine de la question à l'examen. Une merveille. Le fils de pute qui a écrit ce cours, il faisait quoi lorsque je subissais les médiocres ? Connard.
Soucieux de tenir mon rang dans cette assemblée, je me heurte à un obstacle majeur : je peux entendre que la géniale génie ne comprenne pas, mais nom de dieu de bordel de foutre de vomissure résiduelle, m'exclamais-je in petto, peux-tu tenter de t'abaisser au niveau du résidu de bidet que je suis pour lui expliquer ce que tu ne comprends pas ?
C'est comme une recette sur marmiton.com, il n'y a rien à comprendre, tu lis. C'est l'histoire du Petit Chaperon Rouge, il n'y a rien à comprendre. Un enfant de 12 ans a les ressources pour lire un cours aussi simple. Agacement, je paraphrase, je ne peux que reprendre les visuels. Par le grand Mamamouchi, daigne indiquer à ton misérable serviteur ce que tu ne parviens pas à comprendre, Connasse de merde. La mère est bleue, le steak saignant, Neo a choisi la pilule rouge, comprendre quoi ? Tu lis, tu apprends, comprendre n'est même pas nécessaire.
C'est alors que le dieu du savoir et de la bite réunis me fit entrevoir cette réalité sournoise : montrer son agacement envers zébrette butée n'est pas le meilleur moyen pour gagner les grâces de maman zèbre. Encore eut-il fallu que maman zèbre n'insiste pas pour que je poursuive mon évangélisation de la zébrette, effleurant l'espoir d'enfin pouvoir se reposer sur un autre temps de cerveau disponible. Mais n'est pas Patrick Lelay qui veut.
Des "je ne comprends pas" qui ressemblaient de plus en plus à "je t'emmerde", je tentais un repli stratégique vers les zones habituelles du cerveau au calme, de la pensée neutralisée par le soucis de ménager mes possibilités d'érection. Abandon, soumission, j'en étais à calculer de tête les demi-périodes carboniques, lorsque l'excitation amphétaminique me submergea. Saloperie de surchauffe. Je crois que la dizaine de "je ne comprends pas" m'a donné des envies de meurtre. Le cerveau en feu, la machine à comprendre en fusion, les neurones liquides, et, voilà le problème, mes capacités de Casanova restent proportionnelles à ma capacité à ne surtout pas penser. Mais va donc arrêter un Sarkosy devant un électeur, un TGV ou un TGI, lorsque la machine s'emballe, la nuit sera courte.
Pas moyen de baiser. Maman zébrette n'aime pas. Pas moyen de dormir, maman zébrette aime encore moins, séquelles probables de l'abandon du château par le seigneur précédent. Pas moyen de rester dans un lit sans bouger, direction le canapé du salon. Maman zébrette le vit comme une répudiation, un viol, un abandon en haute mer.
Merde, merde, merde, le prochain connard qui me parle de Carbone14, il a intérêt à avoir de jolies jambes et une langue agile, parce que vous ne le croirez sans doute pas, mais lorsque vous tentez de faire comprendre à l'amour de votre vie qu'il se passe quelque chose de néfaste, et qu'elle insiste pour poursuivre l'éducation de Miss zébrette, on a envie de lui dire la chose suivante :
"Ma chérie, la connerie est une belle chose, l'entêtement une force indéniable, l'amour filial une nécessité et un tourment admirable, mais je t'en prie à genoux, celle que tu considères comme le génie de la famille, qui ne t'arrive pas à la cheville pourtant, ce soir, surement seulement ce soir, a décidé de ne pas comprendre un truc basique, évident, simple, indispensable pour son DEUG d'histoire de l'art."
Parce que je suis un gentleman, et que jamais au grand jamais je ne dirais : ta gourdasse de super-HQI-que-l'important-c'est-son-bonheur-et-pas-un-chiffre-d'un-test-sans-âme puisse se comporter comme une fieffée salope et foute la merde entre toi et moi, et que tu ne vois rien. Merde.
Oui, maintenant c'est à ça que me fera penser le Carbone14.
Ouais, en fait, c'est de ça dont je voulais vous parler.
En fait.
Oui, pour en revenir au Carbone14, ce n'était pour moi qu'un vieux souvenir de quai de gare, un article de Sciences et Vie, en attendant le train de banlieue. Le sujet ne m'a jamais passionné, j'ai juste compris que c'était utile et que l'on avait pas mieux en magasin pour dater les œuvres d'art.
Alors maman zèbre, et grande fille zèbre, occupées à déchiffrer un PowerPoint sur le Carbone14. La zébrette fait son blocage psychologique habituel, déclare qu'elle n'y comprend rien. Votre serviteur, fraichement débarqué au château et peu informé des mœurs familiales, est invité à se mêler de la partie, eu égard à cette image de scientifique qu'il a cru bon d'accepter.
Un cours parfait. Quatorze visuels qui se développent avec une logique, une cohérence, une simplicité exemplaires. Pour finir sur la description quasi certaine de la question à l'examen. Une merveille. Le fils de pute qui a écrit ce cours, il faisait quoi lorsque je subissais les médiocres ? Connard.
Soucieux de tenir mon rang dans cette assemblée, je me heurte à un obstacle majeur : je peux entendre que la géniale génie ne comprenne pas, mais nom de dieu de bordel de foutre de vomissure résiduelle, m'exclamais-je in petto, peux-tu tenter de t'abaisser au niveau du résidu de bidet que je suis pour lui expliquer ce que tu ne comprends pas ?
C'est comme une recette sur marmiton.com, il n'y a rien à comprendre, tu lis. C'est l'histoire du Petit Chaperon Rouge, il n'y a rien à comprendre. Un enfant de 12 ans a les ressources pour lire un cours aussi simple. Agacement, je paraphrase, je ne peux que reprendre les visuels. Par le grand Mamamouchi, daigne indiquer à ton misérable serviteur ce que tu ne parviens pas à comprendre, Connasse de merde. La mère est bleue, le steak saignant, Neo a choisi la pilule rouge, comprendre quoi ? Tu lis, tu apprends, comprendre n'est même pas nécessaire.
C'est alors que le dieu du savoir et de la bite réunis me fit entrevoir cette réalité sournoise : montrer son agacement envers zébrette butée n'est pas le meilleur moyen pour gagner les grâces de maman zèbre. Encore eut-il fallu que maman zèbre n'insiste pas pour que je poursuive mon évangélisation de la zébrette, effleurant l'espoir d'enfin pouvoir se reposer sur un autre temps de cerveau disponible. Mais n'est pas Patrick Lelay qui veut.
Des "je ne comprends pas" qui ressemblaient de plus en plus à "je t'emmerde", je tentais un repli stratégique vers les zones habituelles du cerveau au calme, de la pensée neutralisée par le soucis de ménager mes possibilités d'érection. Abandon, soumission, j'en étais à calculer de tête les demi-périodes carboniques, lorsque l'excitation amphétaminique me submergea. Saloperie de surchauffe. Je crois que la dizaine de "je ne comprends pas" m'a donné des envies de meurtre. Le cerveau en feu, la machine à comprendre en fusion, les neurones liquides, et, voilà le problème, mes capacités de Casanova restent proportionnelles à ma capacité à ne surtout pas penser. Mais va donc arrêter un Sarkosy devant un électeur, un TGV ou un TGI, lorsque la machine s'emballe, la nuit sera courte.
Pas moyen de baiser. Maman zébrette n'aime pas. Pas moyen de dormir, maman zébrette aime encore moins, séquelles probables de l'abandon du château par le seigneur précédent. Pas moyen de rester dans un lit sans bouger, direction le canapé du salon. Maman zébrette le vit comme une répudiation, un viol, un abandon en haute mer.
Merde, merde, merde, le prochain connard qui me parle de Carbone14, il a intérêt à avoir de jolies jambes et une langue agile, parce que vous ne le croirez sans doute pas, mais lorsque vous tentez de faire comprendre à l'amour de votre vie qu'il se passe quelque chose de néfaste, et qu'elle insiste pour poursuivre l'éducation de Miss zébrette, on a envie de lui dire la chose suivante :
"Ma chérie, la connerie est une belle chose, l'entêtement une force indéniable, l'amour filial une nécessité et un tourment admirable, mais je t'en prie à genoux, celle que tu considères comme le génie de la famille, qui ne t'arrive pas à la cheville pourtant, ce soir, surement seulement ce soir, a décidé de ne pas comprendre un truc basique, évident, simple, indispensable pour son DEUG d'histoire de l'art."
Parce que je suis un gentleman, et que jamais au grand jamais je ne dirais : ta gourdasse de super-HQI-que-l'important-c'est-son-bonheur-et-pas-un-chiffre-d'un-test-sans-âme puisse se comporter comme une fieffée salope et foute la merde entre toi et moi, et que tu ne vois rien. Merde.
Oui, maintenant c'est à ça que me fera penser le Carbone14.
Ouais, en fait, c'est de ça dont je voulais vous parler.
En fait.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A la tienne aussi Ugly, t'as pas l'air en forme par les temps qui courent.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je crois que j'ai bien fait de ne pas être prof. Sinon, le boucher de Budapest pouvait aller se rhabiller.
Partout sur les murs des éclaboussures de décérébrés iphonés, des fumeurs d'herbes de Provence langoureux au tapis, du Tomato-Hipster au petit déj'.
Partout sur les murs des éclaboussures de décérébrés iphonés, des fumeurs d'herbes de Provence langoureux au tapis, du Tomato-Hipster au petit déj'.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Disons que je ne vais pas mal non plus, on coupe la poire en deux, je ne vais pas.
Prof, je pense que pour moi c'est la sinécure, je ne pourrai pas mieux faire.
Je vends du vent mais je vends.
Puis là ou je suis, en prison, je pense qu'il ne peut pas m'arriver grand chose.
Le Carbone 14, c'est bon pour dater l'age des artères.
Mais depuis on étudie les radiations inhérentes a tous corps.
Prof, je pense que pour moi c'est la sinécure, je ne pourrai pas mieux faire.
Je vends du vent mais je vends.
Puis là ou je suis, en prison, je pense qu'il ne peut pas m'arriver grand chose.
Le Carbone 14, c'est bon pour dater l'age des artères.
Mais depuis on étudie les radiations inhérentes a tous corps.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Au passage, personne ne saurait lui proposer un stage de communication en région parisienne ? Parce que je l'aime bien la gamine zébrette. Pour un éventuel employeur, c'est un super-canon, des yeux de déesse, une capacité de boulot impressionnante. Faut juste pas lui parler de Carbone14. Comme moi.
La maman ? Je l'aime ? Bah oui, quel rapport ?
La maman ? Je l'aime ? Bah oui, quel rapport ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ugly, tu veux vraiment me mettre minable ? Tu es en train de me dire que je me suis pourri la tête pour une technique périmée ? Aaarrgh.
Pour ce que ça vaut, du temps où je me suis mangé de la dépression anxieuse, j'ai découvert ce qu'était la douleur morale. C'est pas une vue de l'esprit. La douleur est telle que tu en oublies d'être déprimé. Ça fait vraiment un mal de chien. Saloperie.
Une amie m'a dit que chaque jour il y aurait cinq minutes en plus de soulagement, de petit bonheur, chaque jour un peu plus. Je n'en croyais pas mes oreilles. J'en étais arrivé à mendier quelques minutes sans souffrance. Ben oui, elle avait raison.
Pour ce que ça vaut, du temps où je me suis mangé de la dépression anxieuse, j'ai découvert ce qu'était la douleur morale. C'est pas une vue de l'esprit. La douleur est telle que tu en oublies d'être déprimé. Ça fait vraiment un mal de chien. Saloperie.
Une amie m'a dit que chaque jour il y aurait cinq minutes en plus de soulagement, de petit bonheur, chaque jour un peu plus. Je n'en croyais pas mes oreilles. J'en étais arrivé à mendier quelques minutes sans souffrance. Ben oui, elle avait raison.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je ne sais pas pourquoi, mais tes derniers mots me font penser à "coup de tête" de Jean-Jacques Annaud.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu vois que t'es pas mort, tu te remets à parler de foot.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Hé le vieux, tu dois pas connaitre ça !!!
Today
A very bad day
A day you choose to lose
The cynical way
Today
A very bad day
What do I have to prove
To give her a day
Do you understand ?
Today
A very bad day
I lose the right to choose
The very best way
Because some day
I won't be late
I'll have time on my side
To give her everyday
Do you understand ?
Someone I knew you
Someone like you
Someone I love
Someone like you
Someone I can't get over from
I can't complain
I can't deny my last regret
Oh I... lost my chance oh...
With someone I could trust
Today
A very bad day
I swear I choose to choose
...Cynical
Someday
Maybe I stay
And all the rest will fade
Because of the day
Do you understand ?
Today
A very bad day
A day you choose to lose
The cynical way
Today
A very bad day
What do I have to prove
To give her a day
Do you understand ?
Today
A very bad day
I lose the right to choose
The very best way
Because some day
I won't be late
I'll have time on my side
To give her everyday
Do you understand ?
Someone I knew you
Someone like you
Someone I love
Someone like you
Someone I can't get over from
I can't complain
I can't deny my last regret
Oh I... lost my chance oh...
With someone I could trust
Today
A very bad day
I swear I choose to choose
...Cynical
Someday
Maybe I stay
And all the rest will fade
Because of the day
Do you understand ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai une idée, tu envoies fifille chez May Lee, Docteur Es Histoire de l'art, pour la modique somme de 20 € de l'heure, forfait à la semaine avec stage de cuisine compris pour seulement 2000 €
Vu la façon dont tu le décris très justement, tu dois très bien comprendre ce sentiment d'abandon par l'homme qui quitte la couche commune
un homme à la mer, un homme a la mère...
La mutine étudiante menace le navire, les femmes sur un bateau ça porte malheur
C'est juste une idée mais entre baiser et dormir, il y a pas... comment ça s'appelle déjà, ces trucs d'amoureux... les câlins ? Une bouée pour les naufragés, deux bras entre lesquels on se sent mieux respirer
Vu la façon dont tu le décris très justement, tu dois très bien comprendre ce sentiment d'abandon par l'homme qui quitte la couche commune
un homme à la mer, un homme a la mère...
La mutine étudiante menace le navire, les femmes sur un bateau ça porte malheur
C'est juste une idée mais entre baiser et dormir, il y a pas... comment ça s'appelle déjà, ces trucs d'amoureux... les câlins ? Une bouée pour les naufragés, deux bras entre lesquels on se sent mieux respirer
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mise en patte Ugly Bratt : toi tu me comprends. Snif.
"Today, A very bad day, A day you choose to lose, The cynical way"
C'est mon quotidien depuis quatre mois. J'ai décidé de consacrer chaque jour de l'année à venir à ne rien faire d'autre que penser à Madame. Je m'ennuie. Je grossis. Je flotte, je pense à elle. Des trucs cons, j'en ai fait, et cela fait peut-être partie du lot. Je ne sais pas.
"Someday Maybe I stay"
Voilà un putain de fantasme.
"Today, A very bad day, A day you choose to lose, The cynical way"
C'est mon quotidien depuis quatre mois. J'ai décidé de consacrer chaque jour de l'année à venir à ne rien faire d'autre que penser à Madame. Je m'ennuie. Je grossis. Je flotte, je pense à elle. Des trucs cons, j'en ai fait, et cela fait peut-être partie du lot. Je ne sais pas.
"Someday Maybe I stay"
Voilà un putain de fantasme.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
May Lee chérie, merci pour la proposition de stage, je vais réfléchir.
Y cause bien le Phifou, c'est plus clair comme ça ?
Mon cerveau a deux modes de fonctionnement.
Dans le mode récréation, il flotte dans l'azur, passe des jambes dentellisées qui viennent de m'aguicher aux conséquences de la dévirilisation de nos sociétés, il finit de mouliner la question que l'on m'a posée la veille, m'envoie des images précises que je n'ai plus qu'à décrire. Les images se succèdent, je n'en retiens que très peu. Si les réponses me plaisent, la sensation d'avoir atteint mon but me prive de l'envie de les communiquer.
Dans ce mode flottant, un effleurement sur le frein de la verge peut me faire éjaculer, le glissement de ta joue sur le duvet de mon oreille me faire frissonner, ton vagin qui se tend comme un ballon que je façonnerais de l'intérieur, je peux le caresser des heures, regarder mes mails tout en continuant les caresses jusqu'à ce qu'il ne te reste plus aucun soupir à émettre.
Dans le mode réussite, ce que je ressens, ce que je crois, ce que j'aime, tout est laissé de coté pour un seul motif : aboutir. C'est ce que j’appellerais le mode conquête de la Pologne, des Sudètes et du Péloponnèse réunis. Celui qui va se mettre sur mon chemin va se faire déchirer, je n'admets plus l'esprit négatif. Ou tu me prouves que ce cours est nul, qu'il est impossible à ingérer, ou tu fermes ta putain de grande gueule, et tu bouffes, et tu apprends ce machin basique. Je t'accorde juste le droit de considérer que ce n'est pas intéressant.
Pour donner une idée de la chose, cela s'est passé il y a 7 mois, et ma colère se double de la honte de ne pas être en mesure de recracher ce cours comme si je venais de le lire.
Cette attitude extrême m'est utile dans mon métier. Dans la vie normale, je suis heureux de savoir que je ne suis pas le seul.
Si vous voulez des câlins, faut me brancher câlins. Pas de stress, des parfums délicats, de la dentelle minimaliste, exclusion de tout rapport de force, et ta foufoune peut se transformer en ninnin que je veux chérir toute la nuit.
Je dis Carbone14, mais fifounette, c'est le système solaire. Je n'ai pas à me plaindre.
♡ Kiss 4 ever ♡ a écrit:
Rien de tel qu'avaler de l'eau en ayant très soif, sur un survol de la savane africaine. Par contre, si ma lotterie s'arrête sur une araignée alors c'est le drame et je dois me faire vomir afin de recracher cet insecte diabolique !
Si j'éteins la lumière, alors cette plongée dans le noir doit être accompagnée d'une image rassurante. Les images défilent par millions, et CLIC, l'interrupteur décide avec qui je vais passer la nuit ! Nuit en 1789, Nuit pastelle aux amande, Nuit rugueuse avec tel ou tel visage de jolie fille pour veiller sur moi !
Je slalome entre mes pensées et j'essaye de faire coïncider le meilleur de la vie avec le meilleur de ces dernières...
Je suis en fait dans l'impossibilité totale de vivre véritablement puisque "penser c'est être malade des yeux" !
Comment voulez-vous faire l'amour avec une fille quand dans votre tête il y a des casseroles, votre papa, et le système solaire dans le désordre qui se balladent alternativement dans votre tête-prison ??
Y cause bien le Phifou, c'est plus clair comme ça ?
Mon cerveau a deux modes de fonctionnement.
Dans le mode récréation, il flotte dans l'azur, passe des jambes dentellisées qui viennent de m'aguicher aux conséquences de la dévirilisation de nos sociétés, il finit de mouliner la question que l'on m'a posée la veille, m'envoie des images précises que je n'ai plus qu'à décrire. Les images se succèdent, je n'en retiens que très peu. Si les réponses me plaisent, la sensation d'avoir atteint mon but me prive de l'envie de les communiquer.
Dans ce mode flottant, un effleurement sur le frein de la verge peut me faire éjaculer, le glissement de ta joue sur le duvet de mon oreille me faire frissonner, ton vagin qui se tend comme un ballon que je façonnerais de l'intérieur, je peux le caresser des heures, regarder mes mails tout en continuant les caresses jusqu'à ce qu'il ne te reste plus aucun soupir à émettre.
Dans le mode réussite, ce que je ressens, ce que je crois, ce que j'aime, tout est laissé de coté pour un seul motif : aboutir. C'est ce que j’appellerais le mode conquête de la Pologne, des Sudètes et du Péloponnèse réunis. Celui qui va se mettre sur mon chemin va se faire déchirer, je n'admets plus l'esprit négatif. Ou tu me prouves que ce cours est nul, qu'il est impossible à ingérer, ou tu fermes ta putain de grande gueule, et tu bouffes, et tu apprends ce machin basique. Je t'accorde juste le droit de considérer que ce n'est pas intéressant.
Pour donner une idée de la chose, cela s'est passé il y a 7 mois, et ma colère se double de la honte de ne pas être en mesure de recracher ce cours comme si je venais de le lire.
Cette attitude extrême m'est utile dans mon métier. Dans la vie normale, je suis heureux de savoir que je ne suis pas le seul.
Si vous voulez des câlins, faut me brancher câlins. Pas de stress, des parfums délicats, de la dentelle minimaliste, exclusion de tout rapport de force, et ta foufoune peut se transformer en ninnin que je veux chérir toute la nuit.
Je dis Carbone14, mais fifounette, c'est le système solaire. Je n'ai pas à me plaindre.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour ceux qui oublièrent que nous sommes la veille du lendemain de l'anniversaire du dictateur Nord-Coréen, je rappellerais le principe de la loterie cérébrale de l'endormissement.
C'est le même que celui de l'attendrissement, écoutez bien les filles, ça peut vous servir, si tant est que le commun masculin fonctionne selon ce mode.
En parallèle aux autres taches ménagères de mes neurones, une histoire étend son cours, inutile, comme un téléviseur allumé dans la pièce voisine. Je la perçois à peine, elle ne devient audible que dans les phases de relâchement. Ces scènes se succèdent, me prennent par la main avec douceur, me bercent, et m'accompagnent gentiment vers le sommeil.
Le rêve précède le sommeil.
Je n'ai jamais pu m'endormir sans entendre ma petite histoire, éternellement renouvelée. De toutes les activités cérébrales, par miracle, c'est cette histoire qui emmène le petit garçon de l'autre coté du miroir, celui de la réalité, celui des vrais rêves. Les quelques fois où je ne peux pas écouter ma petite mélodie, c'est parce que les autres activités de mon cerveau sont beaucoup trop bruyantes.
Mais aussi :
- Lorsque Madame veut rester collée
- Lorsque Madame frotte mon dos, au même endroit, avec le même geste, pendant des heures. Nous conviendrons que la répétition du même geste peut s'avérer utile pour bercer un bébé, pour déclencher une érection. Mais, connaissez-vous le supplice de la goutte d'eau ? Une stimulation minime qui devient une torture si elle répétée.
- Lorsqu'elle fixe ma loterie cérébrale sur le Carbone14
Toutes stimulations mortelles pour ma petite musique qui continue à se terrer dans son coin. Impossible de la suivre pour m'endormir. Le délire provoqué par la privation de sommeil devient une telle torture que votre regard courroucé lorsque je redispose avec la délicatesse de la pétale de rose effleurant le bain de lait d’ânesse votre délicate menotte sur l'épaisse couette, ce regard me donne des envies d'envahir le Bas-Berry au volant d'un Dacia Duster.
Tu m'empêche de dormir depuis deux heures, tu ronfles sur mon épaule comme une bienheureuse, et tu me joues la répudiation à la TweeterWeiller parce que je m'éloigne de 10 centimètres ?
La vie est dure avec les gueux.
C'est le même que celui de l'attendrissement, écoutez bien les filles, ça peut vous servir, si tant est que le commun masculin fonctionne selon ce mode.
En parallèle aux autres taches ménagères de mes neurones, une histoire étend son cours, inutile, comme un téléviseur allumé dans la pièce voisine. Je la perçois à peine, elle ne devient audible que dans les phases de relâchement. Ces scènes se succèdent, me prennent par la main avec douceur, me bercent, et m'accompagnent gentiment vers le sommeil.
Le rêve précède le sommeil.
Je n'ai jamais pu m'endormir sans entendre ma petite histoire, éternellement renouvelée. De toutes les activités cérébrales, par miracle, c'est cette histoire qui emmène le petit garçon de l'autre coté du miroir, celui de la réalité, celui des vrais rêves. Les quelques fois où je ne peux pas écouter ma petite mélodie, c'est parce que les autres activités de mon cerveau sont beaucoup trop bruyantes.
Mais aussi :
- Lorsque Madame veut rester collée
- Lorsque Madame frotte mon dos, au même endroit, avec le même geste, pendant des heures. Nous conviendrons que la répétition du même geste peut s'avérer utile pour bercer un bébé, pour déclencher une érection. Mais, connaissez-vous le supplice de la goutte d'eau ? Une stimulation minime qui devient une torture si elle répétée.
- Lorsqu'elle fixe ma loterie cérébrale sur le Carbone14
Toutes stimulations mortelles pour ma petite musique qui continue à se terrer dans son coin. Impossible de la suivre pour m'endormir. Le délire provoqué par la privation de sommeil devient une telle torture que votre regard courroucé lorsque je redispose avec la délicatesse de la pétale de rose effleurant le bain de lait d’ânesse votre délicate menotte sur l'épaisse couette, ce regard me donne des envies d'envahir le Bas-Berry au volant d'un Dacia Duster.
Tu m'empêche de dormir depuis deux heures, tu ronfles sur mon épaule comme une bienheureuse, et tu me joues la répudiation à la TweeterWeiller parce que je m'éloigne de 10 centimètres ?
La vie est dure avec les gueux.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et ça, c'est les bons moments du couple
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Baises là, tu dormira du sommeil du brave la bave sur l'oreiller et le cœur ailleurs.
Pour l'offre May Lee, tu peux demander plus, le bougre est friqué.
Et on ne crache pas... ben si pardon, on crache sur les thunes, mais on les prends quand même.
Pensez, je suis payé pour assurer que des individus privés de liberté ne se révoltent pas.
Je suis la pute de la paix sociale.
Aller Roger, ressers moi un verre de rouge !!!
Pour l'offre May Lee, tu peux demander plus, le bougre est friqué.
Et on ne crache pas... ben si pardon, on crache sur les thunes, mais on les prends quand même.
Pensez, je suis payé pour assurer que des individus privés de liberté ne se révoltent pas.
Je suis la pute de la paix sociale.
Aller Roger, ressers moi un verre de rouge !!!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais non, ce sont les pires, ceux où les besoins de l'un sont incompatibles avec les nécessités de l'autre. Orgueil, intransigeance, défense acharnée des obligations que l'autre devrait respecter sans appel, égoïsme aussi.
Méconnaissance de l'autre, défaut d'adaptation.
Peut-être la théorie du genre a-t-elle déjà infiltré les consciences. Le fait qu'elle ne soit théorisée que récemment n'empêche pas sa prévalence dans beaucoup d'esprit.
Les garçons sont au chocolat et les filles à la vanille. Tout le reste c'est rien que des menteries.
Madame elle dit que la Saint-Valentin c'est rien qu'un truc de commerçants. Nous sommes bien d'accord. Il faut juste savoir ne pas oublier le petit cadeau, parce que c'est encore mieux si ce n'est pas obligatoire. Donner ce qui fait plaisir, pas ce qui nous coute, pas ce qui parait important, pas ce qui est évident.
Les boucles d'oreille sont déjà emballées. Je ne sais pas pourquoi c'est important, il faut le faire, c'est comme ça. L'effort est minime, et le sourire de la gamine faussement surprise vaut tous les renoncements philosophiques (oh, mon dieu, j'avais oublié que c'était la Saint-Valentin, tu n'aurais pas du, oh, c'est exactement celle que je voulais, tu es fou mon chérie).
Non, je ne suis pas fou. De temps en temps, j'ai appris à débrancher mes neurones pour enfin me montrer intelligent. C'est très humiliant. Cette gueuse préfère deux babioles argentées plutôt que la manifestation permanente d'un esprit supérieur. N'importe Nawak.
_________________
Méconnaissance de l'autre, défaut d'adaptation.
Peut-être la théorie du genre a-t-elle déjà infiltré les consciences. Le fait qu'elle ne soit théorisée que récemment n'empêche pas sa prévalence dans beaucoup d'esprit.
Les garçons sont au chocolat et les filles à la vanille. Tout le reste c'est rien que des menteries.
Madame elle dit que la Saint-Valentin c'est rien qu'un truc de commerçants. Nous sommes bien d'accord. Il faut juste savoir ne pas oublier le petit cadeau, parce que c'est encore mieux si ce n'est pas obligatoire. Donner ce qui fait plaisir, pas ce qui nous coute, pas ce qui parait important, pas ce qui est évident.
Les boucles d'oreille sont déjà emballées. Je ne sais pas pourquoi c'est important, il faut le faire, c'est comme ça. L'effort est minime, et le sourire de la gamine faussement surprise vaut tous les renoncements philosophiques (oh, mon dieu, j'avais oublié que c'était la Saint-Valentin, tu n'aurais pas du, oh, c'est exactement celle que je voulais, tu es fou mon chérie).
Non, je ne suis pas fou. De temps en temps, j'ai appris à débrancher mes neurones pour enfin me montrer intelligent. C'est très humiliant. Cette gueuse préfère deux babioles argentées plutôt que la manifestation permanente d'un esprit supérieur. N'importe Nawak.
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Que signifie le "B" de "Benoit B. Mandelbrot" ?
"Benoit B. Mandelbrot"
"Benoit B. Mandelbrot"
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
May Lee, écoute Ugly, ce qui est pris n'est plus à prendre.
Ce monsieur se tape un Pomerol 2003 comme on sirote une petite Heineken, je serais toi, c'est à lui que je proposerais des cours de cuisine.
Ma grand-mère a commencé l'usine à l'âge de 12 ans. C'est pourquoi j'ai accepté de suivre son conseil lorsque m'a déclaré : "quand on te donne tu prends, tu réfléchis après."
Ce monsieur se tape un Pomerol 2003 comme on sirote une petite Heineken, je serais toi, c'est à lui que je proposerais des cours de cuisine.
Ma grand-mère a commencé l'usine à l'âge de 12 ans. C'est pourquoi j'ai accepté de suivre son conseil lorsque m'a déclaré : "quand on te donne tu prends, tu réfléchis après."
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
quels réglages pour que la signature apparaisse sans faire de copier-coller à chaque message ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi je dis Mala dolor; Maldoror.
C'est pas une 'théorie' du Gender qu'il faut, le Gender... tss tss
On est être, nul métaphysique dans cela ou transsubstantiation...
Je pense, donc je n'ai pas la vérité, que tu te trompes N°06.
L'enfer, c'est les autres.
On ne peut pas vivre sans...
C'est pas une 'théorie' du Gender qu'il faut, le Gender... tss tss
On est être, nul métaphysique dans cela ou transsubstantiation...
Je pense, donc je n'ai pas la vérité, que tu te trompes N°06.
L'enfer, c'est les autres.
On ne peut pas vivre sans...
Dernière édition par Mis En Pate Ugly Brat le Ven 31 Jan 2014 - 16:57, édité 1 fois (Raison : May Lee ne me suit pas, elle fait mieux, elle me parle et éclaire des lieux remplit d'ombre...)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi j'arrive pas à vous suivre.
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ben change de route !!!
Le plus marrant c'est qu'on arrivera au même endroit.
Le plus marrant c'est qu'on arrivera au même endroit.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je sais, c'est bien.
May Lee peut plus pour toi que tous mes discours déconnants. Enfin, je crois. Enfin, c'est une femme. Elles ont des trucs magiques. Un souffle, un mot, et on se sent pardonné. On se pardonnerait presque de n'être qu'une grosse merde.
Elles ont ça. Ce truc qui nous sauve la vie.
May Lee peut plus pour toi que tous mes discours déconnants. Enfin, je crois. Enfin, c'est une femme. Elles ont des trucs magiques. Un souffle, un mot, et on se sent pardonné. On se pardonnerait presque de n'être qu'une grosse merde.
Elles ont ça. Ce truc qui nous sauve la vie.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
May Lee, faut pas chercher à comprendre, quand Ugly est comme ça, il veut des câlins. C'est comme ça. Moins il maitrise son discours, plus il veut des câlins.
Fais comme moi pour la Saint-Valentin, débranche la machine à débiter du sens, et fais-lui plein de gros poutous.
Fais comme moi pour la Saint-Valentin, débranche la machine à débiter du sens, et fais-lui plein de gros poutous.
Dernière édition par Numero6 le Ven 31 Jan 2014 - 17:12, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Eh Ugly, je ne connais que la soeur de May Lee qui est déjà un canon. Il parait que sa frangine est encore mieux.
Alors tu fais ton gros malheureux que rien ne vaut la vie, mais tu fais bisous à May Lee.
Putain, je vais finir maquereau par les temps qui courent.
Alors tu fais ton gros malheureux que rien ne vaut la vie, mais tu fais bisous à May Lee.
Putain, je vais finir maquereau par les temps qui courent.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'éclaire les zones d'ombres des autres. C'est déjà ça remarque. Les gars, vous faites quoi quand un ami récemment devenu un sale type vous donne envie de l'étrangler, alors qu'il faut passer toute une soiré en sa présence ? J'ai l'impression d'avoir 11 ans en posant cette question. Qui ne redevient pas démuni comme un enfant en se sentant trahi par un proche ?
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je bois, je bois et je bois.
Puis je m'habille sexe pour le faire baver et lui dire sale con, je pourrai être ailleurs, partir ailleurs... mais je suis là et ta gueule pov con.
Puis je l'oublie dans une case de ma tête en pensant à d'autres horizons.
Moi j'y vais.
On chantera pour toi ce soir.
Puis je m'habille sexe pour le faire baver et lui dire sale con, je pourrai être ailleurs, partir ailleurs... mais je suis là et ta gueule pov con.
Puis je l'oublie dans une case de ma tête en pensant à d'autres horizons.
Moi j'y vais.
On chantera pour toi ce soir.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ce matin brumeux de janvier, ils l'emmenèrent ailleurs. Février ne tarderait pas à pointer sa petite taille, aussi discrets que monstrueux, leur routine ne souffrait pas d'improvisation, la Brigade Des Jumeaux se chargea du transfert de mon frère à-peine-né.
Dans ce décor carrelé où l'acier inoxydable soutenait la modernité et l'obsession de l'utile, l'équipe de fantôme remplissait sa mission grise.
Ils sont entrés dans la salle commune d'accouchements comme des ombres, les bruits ordinaires de leur activité ne se traduisaient par aucune réaction des humains en place, ni les futures ou déjà-mères, ni les propulseuses de grosses têtes défonceuses, ni les braillards gluants. Ils n'attiraient pas plus l'attention que l'aide-soignante obèse et antillaise n'attire le regard du professeur dell'arte, en représentation devant sa vingtaine d'étudiants. Transfert était le terme officiel.
Comment faisaient-ils pour se faufiler dans l'espace restreint de la pièce sans provoquer la moindre réaction ? Comment l'omerta s'imposait-elle à ce public involontaire et varié. Plus c'est impossible et fou, plus l'absurde s'impose. Ils ont bien gardé le corps de Ben Laden si longtemps que seul un bain aurait du masqué les traces de décongélation. Alors un nouveau-né que personne ne réclame... Surtout ses parents... Vivre et laisser mourir. Demain est un autre jour.
Je vis depuis lors dans un monde où j'accorde ma confiance sans problème, délivré du poids de devoir écarter l'hypothèse de la trahison et du meurtre, si évidents, si humains. La confiance se porte plutôt courte cette année, la couleur taupe reste une valeur sure. La libération ludique permet de s'extraire des consignes. Promouvoir l'excès, se flageller comme preuve de sa volonté, refusez le riz-au-lait et l'amour, toutes ces prisons ordinaires, ces chaines convenues, ces chantages incontournables, baptisés faim, sommeil, soif, besoin d'amour.
Je te rassure, tu me tiens sous ton emprise. Je te confirme que me priver de manger t'assurera la victoire. Me priver de télé te donnera la main-mise sur mes efforts scolaires. Faire croire que je tiens à la vie. Faire croire que la souffrance n'est pas permanente. Rassurer le tortionnaire sur la puissance de ses coups.
Toi aussi je t'aime, comme il est beau ton chagrin, comme elle est bien dessinée ta douleur, comme j'aurais aimé dessiner aussi bien. La porte du réfrigérateur s'impose comme support.
Laisse-moi regarder une dernière fois, t'accorder une dernière chance, chercher en toi un soupçon d'espoir. Non, aucun doute, tu fais partie de ceux qui n'ont rien vu, de ceux qui ne verront jamais. C'est bien, continue tes gribouillages, tu es douée, ta vie doit être passionnante. Et je t'aime.
Avec ton regard de cadavre, je t'assure ne pas ménager mes efforts pour tenter de te grimer d'une face humaine. Pourrais-tu quelques instants arrêter de me postillonner ce que tu appelles des idées au visage, je me sens devenu la victime d'un hachoir à viande devenu fou. Tes fragments d'idées vues et revues... Il ne faudrait jamais recongeler une idée décongelée. Pourquoi ne pas accorder à ce que tu crois essentiel le privilège que tu t'imposes pour un steak haché ?
Dans cette océan de zombies défraichis, des jeunes femelles se frottent à mes hanches, peut-être dans un but copulatoire inconscient, avant tout pour profiter de la fraicheur que je projette sans le vouloir. Après trois jours de travail sous terre, la première captation d'air pur doit s'approcher du plaisir que je procure. Toutes ces viandes avariées, tout ces déchets, tous ces relents dégénérés de ce qui fut jadis une pensée originale, ces panses dégueulantes d'ordinaire, de banal, de propre, d'amour, pantins informes d'une humanité perdue, et que, pour mon plus immense malheur je ne parviens pas à détester. Comment faire ? Pour moi, ils n'ont pas plus d'existence que leur soucis de paraitre, moins de présence que mon frère mort dans un combat inconnu.
Je dois les aider, les soutenir, leur garder la mandibule juste au-dessus du niveau de la fange dont ils refusent de s'extraire. Lorsqu'ils croient me mordre, je me contente de confier leur sort à leurs propres muscles misérables, image de leur volonté. Ce sont ces orgueilleux qui renouvellent le niveau de la cuve, la décomposition de leurs protéines se mêlent aux remugles des indispensables de l'histoire et des sans-grades, ceux qui ont le mérite de crever sans se vouloir différents. On en aurait l'illusion qu'ils puent moins.
Parfois, dans le reflet d'une vitrine, j'ai le fol espoir de croiser son regard. Mais non, aucune chance, celui-là aussi je vais devoir le prendre en charge, celle-là aussi je vais devoir la rassurer sur ses capacités de me séduire moi, les autres et surtout le premier aveugle venu débordant de sperme et d'alcool. Mes pas me portent quelques mètres plus loin, je reste stable, planté devant une autre vitrine. Le débardeur suspendu dissimule mon regard à la vendeuse dont les allers et retours ont le mérite de révéler ses mollets divins, la parfaite longueur des talons, la jupe droite. La chair est triste, grasse, pileuse, elle se contente de nous divertir en proposant quelques orifices nauséabonds, captant un temps considérable dans l'espoir de les travestir en objets de désir. Rendons grâce aux modestes de nous la masquer par des artifices vestimentaires et par du fond-de-teint épais.
Combien ? Je dirais entre cinq et dix secondes, avant que ce spectacle charmant retombe dans la fosse abyssale de l'ennui. Accompagné, j'aurais incité un de ceux qui se régalent à s'imaginer mon égal à rentrer dans la boutique et à tenter d'entrer dans le cercle rouge. Je suis seul, la nuit me parait plus prometteuse. Offre-moi ton pardon jusqu'à demain.
Frangin, où es-tu frangin ? Je suis sur que tu me dois une bière. Toute ma vie j'attendrais que tu me l'offres. Après ma mort, je sais bien que tu me l'apporteras, mais quelques minutes, juste quelques minutes avant de mourir, ne pas être seul. Juste quelques minutes.
Eblouis-moi frangin, fais résonner ton rire, impose aux médiocres l'originalité de ta mise, assomme les adorateurs des Converse-qui-puent de tes bouts miroirs. Décoche-leur dans un demi-sourire ce carreau parfait, cette sentence anodine, cette phrase intuitive, l'élégance discrète, laisse-moi gouter cette extase de communier avec la faune, cette sensation libératoire de partage avec ces étrangers, car tes mots m'atteignent autant qu'eux, pas plus, pas mieux.
Vous tous approchez, oui, vous les cadavres, vous les assassins, approchez, car je vous le dit : celui-ci est mon frère perdu et retrouvé.
Dans ce décor carrelé où l'acier inoxydable soutenait la modernité et l'obsession de l'utile, l'équipe de fantôme remplissait sa mission grise.
Ils sont entrés dans la salle commune d'accouchements comme des ombres, les bruits ordinaires de leur activité ne se traduisaient par aucune réaction des humains en place, ni les futures ou déjà-mères, ni les propulseuses de grosses têtes défonceuses, ni les braillards gluants. Ils n'attiraient pas plus l'attention que l'aide-soignante obèse et antillaise n'attire le regard du professeur dell'arte, en représentation devant sa vingtaine d'étudiants. Transfert était le terme officiel.
Comment faisaient-ils pour se faufiler dans l'espace restreint de la pièce sans provoquer la moindre réaction ? Comment l'omerta s'imposait-elle à ce public involontaire et varié. Plus c'est impossible et fou, plus l'absurde s'impose. Ils ont bien gardé le corps de Ben Laden si longtemps que seul un bain aurait du masqué les traces de décongélation. Alors un nouveau-né que personne ne réclame... Surtout ses parents... Vivre et laisser mourir. Demain est un autre jour.
Je vis depuis lors dans un monde où j'accorde ma confiance sans problème, délivré du poids de devoir écarter l'hypothèse de la trahison et du meurtre, si évidents, si humains. La confiance se porte plutôt courte cette année, la couleur taupe reste une valeur sure. La libération ludique permet de s'extraire des consignes. Promouvoir l'excès, se flageller comme preuve de sa volonté, refusez le riz-au-lait et l'amour, toutes ces prisons ordinaires, ces chaines convenues, ces chantages incontournables, baptisés faim, sommeil, soif, besoin d'amour.
Je te rassure, tu me tiens sous ton emprise. Je te confirme que me priver de manger t'assurera la victoire. Me priver de télé te donnera la main-mise sur mes efforts scolaires. Faire croire que je tiens à la vie. Faire croire que la souffrance n'est pas permanente. Rassurer le tortionnaire sur la puissance de ses coups.
Toi aussi je t'aime, comme il est beau ton chagrin, comme elle est bien dessinée ta douleur, comme j'aurais aimé dessiner aussi bien. La porte du réfrigérateur s'impose comme support.
Laisse-moi regarder une dernière fois, t'accorder une dernière chance, chercher en toi un soupçon d'espoir. Non, aucun doute, tu fais partie de ceux qui n'ont rien vu, de ceux qui ne verront jamais. C'est bien, continue tes gribouillages, tu es douée, ta vie doit être passionnante. Et je t'aime.
Avec ton regard de cadavre, je t'assure ne pas ménager mes efforts pour tenter de te grimer d'une face humaine. Pourrais-tu quelques instants arrêter de me postillonner ce que tu appelles des idées au visage, je me sens devenu la victime d'un hachoir à viande devenu fou. Tes fragments d'idées vues et revues... Il ne faudrait jamais recongeler une idée décongelée. Pourquoi ne pas accorder à ce que tu crois essentiel le privilège que tu t'imposes pour un steak haché ?
Dans cette océan de zombies défraichis, des jeunes femelles se frottent à mes hanches, peut-être dans un but copulatoire inconscient, avant tout pour profiter de la fraicheur que je projette sans le vouloir. Après trois jours de travail sous terre, la première captation d'air pur doit s'approcher du plaisir que je procure. Toutes ces viandes avariées, tout ces déchets, tous ces relents dégénérés de ce qui fut jadis une pensée originale, ces panses dégueulantes d'ordinaire, de banal, de propre, d'amour, pantins informes d'une humanité perdue, et que, pour mon plus immense malheur je ne parviens pas à détester. Comment faire ? Pour moi, ils n'ont pas plus d'existence que leur soucis de paraitre, moins de présence que mon frère mort dans un combat inconnu.
Je dois les aider, les soutenir, leur garder la mandibule juste au-dessus du niveau de la fange dont ils refusent de s'extraire. Lorsqu'ils croient me mordre, je me contente de confier leur sort à leurs propres muscles misérables, image de leur volonté. Ce sont ces orgueilleux qui renouvellent le niveau de la cuve, la décomposition de leurs protéines se mêlent aux remugles des indispensables de l'histoire et des sans-grades, ceux qui ont le mérite de crever sans se vouloir différents. On en aurait l'illusion qu'ils puent moins.
Parfois, dans le reflet d'une vitrine, j'ai le fol espoir de croiser son regard. Mais non, aucune chance, celui-là aussi je vais devoir le prendre en charge, celle-là aussi je vais devoir la rassurer sur ses capacités de me séduire moi, les autres et surtout le premier aveugle venu débordant de sperme et d'alcool. Mes pas me portent quelques mètres plus loin, je reste stable, planté devant une autre vitrine. Le débardeur suspendu dissimule mon regard à la vendeuse dont les allers et retours ont le mérite de révéler ses mollets divins, la parfaite longueur des talons, la jupe droite. La chair est triste, grasse, pileuse, elle se contente de nous divertir en proposant quelques orifices nauséabonds, captant un temps considérable dans l'espoir de les travestir en objets de désir. Rendons grâce aux modestes de nous la masquer par des artifices vestimentaires et par du fond-de-teint épais.
Combien ? Je dirais entre cinq et dix secondes, avant que ce spectacle charmant retombe dans la fosse abyssale de l'ennui. Accompagné, j'aurais incité un de ceux qui se régalent à s'imaginer mon égal à rentrer dans la boutique et à tenter d'entrer dans le cercle rouge. Je suis seul, la nuit me parait plus prometteuse. Offre-moi ton pardon jusqu'à demain.
Frangin, où es-tu frangin ? Je suis sur que tu me dois une bière. Toute ma vie j'attendrais que tu me l'offres. Après ma mort, je sais bien que tu me l'apporteras, mais quelques minutes, juste quelques minutes avant de mourir, ne pas être seul. Juste quelques minutes.
Eblouis-moi frangin, fais résonner ton rire, impose aux médiocres l'originalité de ta mise, assomme les adorateurs des Converse-qui-puent de tes bouts miroirs. Décoche-leur dans un demi-sourire ce carreau parfait, cette sentence anodine, cette phrase intuitive, l'élégance discrète, laisse-moi gouter cette extase de communier avec la faune, cette sensation libératoire de partage avec ces étrangers, car tes mots m'atteignent autant qu'eux, pas plus, pas mieux.
Vous tous approchez, oui, vous les cadavres, vous les assassins, approchez, car je vous le dit : celui-ci est mon frère perdu et retrouvé.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En hommage respectueux et fraternel à Miss NewHope.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ni fleur, ni couronne, ta volonté a été respectée.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
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