Je venais du fond des temps
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Re: Je venais du fond des temps
Merci merci ! Belle journée à toi aussi !
Oh ! Tiens, un ptit truc inspiré par ta signature sur Blade Runner.
Blade Runner ... Si je dis que c'est mon film , non, un de mes films cultes, ça fait tarte ? Ok je suis tarte. Blade Runner, je l'ai découvert longtemps après sa sortie au cinéma. Le choc. ça t'est déjà arrivé de voir un film ( ou une peinture, un dessin d'ailleurs) et d'avoir l'impression qu'il dépeint une époque/des personnages/un monde que tu connais ou as connu(s) ? Blade Runner et en particulier le personnage de Sebastian m'ont renvoyée dans un quelque part qui m'était familier. J'aurais donné cher pour avoir deux petits compagnons qui m'auraient attendue à la sortie de l'école comme les petits automates de Sebastian
Oh ! Tiens, un ptit truc inspiré par ta signature sur Blade Runner.
Blade Runner ... Si je dis que c'est mon film , non, un de mes films cultes, ça fait tarte ? Ok je suis tarte. Blade Runner, je l'ai découvert longtemps après sa sortie au cinéma. Le choc. ça t'est déjà arrivé de voir un film ( ou une peinture, un dessin d'ailleurs) et d'avoir l'impression qu'il dépeint une époque/des personnages/un monde que tu connais ou as connu(s) ? Blade Runner et en particulier le personnage de Sebastian m'ont renvoyée dans un quelque part qui m'était familier. J'aurais donné cher pour avoir deux petits compagnons qui m'auraient attendue à la sortie de l'école comme les petits automates de Sebastian
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Des couleurs qui bougent,
Rose ou rouge
Le temps passe,
A chaque soleil sa couleur
Moi je suis et je change
Car tout change
.../...
On a beau être riche et puissant
On ne l'est que par rapport aux autres
Même pauvre, totalement démuni
On est utile aux autres
Le monde est ainsi fait
On est pour les autres, on est par rapport aux autres
Extrait de "Château de sable" Rokia Traoré.
Rose ou rouge
Le temps passe,
A chaque soleil sa couleur
Moi je suis et je change
Car tout change
.../...
On a beau être riche et puissant
On ne l'est que par rapport aux autres
Même pauvre, totalement démuni
On est utile aux autres
Le monde est ainsi fait
On est pour les autres, on est par rapport aux autres
Extrait de "Château de sable" Rokia Traoré.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Bonjour toi....
Je vois que ça va un peu mieux ???
Milliard de bizousss
Je vois que ça va un peu mieux ???
Milliard de bizousss
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Je venais du fond des temps
Bah dis donc, vous avez commencé tôt ! Très bonne semaine à toi aussi nours
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
J'en profite.... de te voir ici, Mog... pour te faire
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Je venais du fond des temps
Hello Lemni ! du matin à toi aussi !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Ohhh trop chouette toutes ces couettes....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Je venais du fond des temps
Excellent !!!!!
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Je venais du fond des temps
Wouah la classe le tag !!
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Huhuhu, Renarde est en train de redécorer l'appart d'ours !!
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Merci, pour le cadeau... je prends !!!
il manque plus qu'à le faire pour Ours...
il manque plus qu'à le faire pour Ours...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Je venais du fond des temps
Eh bien, Mogwhy-berg, Renarde20-stein, Levy-scate en train de jouer chez moi, tranquilles.
C'est bien !
ET LE MAGASIN, IL EST OUVERT AU MOINS ! ET QUI C'EST QUI S'OCCUPE DES CLIENTS.
Non mais !
C'est bien !
ET LE MAGASIN, IL EST OUVERT AU MOINS ! ET QUI C'EST QUI S'OCCUPE DES CLIENTS.
Non mais !
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
ours a écrit:Eh bien, Mogwhy-berg, Renarde20-stein, Levy-scate en train de jouer chez moi, tranquilles.
C'est bien !
ET LE MAGASIN, IL EST OUVERT AU MOINS ! ET QUI C'EST QUI S'OCCUPE DES CLIENTS.
Non mais !
Ah ouiiiiiiiii !!! Elle est drôle cette blague !!
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Et oui, il faut la raconter avec l'accent et un peu de faconde.
(Euh, si c'est moi, c''est moins drôle que dans mes souvenirs)
A défaut :
C'est un homme que j'ai toujours trouvé génial.
Comment arrive-t-il à garder son sérieux ?
(Euh, si c'est moi, c''est moins drôle que dans mes souvenirs)
A défaut :
C'est un homme que j'ai toujours trouvé génial.
Comment arrive-t-il à garder son sérieux ?
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Une réplique Popeckienne célèbre à faire au restaurant rien que pour voir la tête du serveur : "La carafe d'eau est gratuite. Je vais commencer par prendre une carafe d'eau..." huhuhuhu
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Il arrive un moment où je m'étrange,
Il arrive un moment où le monde grise,
Il arrive un moment où je me dévisage,
Il arrive un moment où le train fantôme m'appelle,
Et le cauchemar se marre
Et le songe me ronge
Il n'y a plus personne
Étranger aux évènements,
Étranger aux temps,
Étranger aux gens,
Étranger.
Disparu.
Dans un bruit blanc.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/66/Whitenoisesound.ogg
Dernière édition par ours le Mar 5 Fév 2013 - 10:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Il arrive un moment où le soleil prend le pas
Où le parapluie se transforme en ombrelle
Où les pas de celle que tu trouve belle
Accompagnent les tiens dans la sente, là-bas
Où vous vous réfugiez. Et le printemps qui pointe
Alterne. Après l'hiver vient une floraison lente
Qui révèle les grains autrefois endormis. Ointe
L'âme à appris que le temps qui passe, l'attente
N'est parfois que la trace d'un doux compromis.
Où le parapluie se transforme en ombrelle
Où les pas de celle que tu trouve belle
Accompagnent les tiens dans la sente, là-bas
Où vous vous réfugiez. Et le printemps qui pointe
Alterne. Après l'hiver vient une floraison lente
Qui révèle les grains autrefois endormis. Ointe
L'âme à appris que le temps qui passe, l'attente
N'est parfois que la trace d'un doux compromis.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
http://www.fubiz.net/2013/02/04/white-silence/
http://www.tereshkovets.com/Nowhere-land
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
- Étonnant hommage à Gilles DELEUZE:
- Lorsqu'on fait quelque chose, il s'agit d'y rester et d'en sortir. Lorsqu'on fait quelque chose, il s'agit d'en sortir et d'y rester.
Gilles il est pas laid, il a les cheveux mi-longs et il est plus tout jeune ça s'voit. Il aime pas les animaux non, mais il est tapi chez lui comme un chat, avec des livres, avec le souvenir d'avoir été ivre mais pas que de joie. Ses yeux vitreux posent leur doigt sur cette vie qui est d'venue une vitrine juste comme ça. Il sort encore, se mélange toujours aux autres. Même s'il gueule, même s'il insulte, ne vous y trompez pas, il sait toujours reconnaitre le beau dans le langage surtout quand il déplie et redéploie d'façon neuve c'qui à toujours été là. C'est vrai qu'il pose et qu'il se pose beaucoup de question Gilles. Il trouve que tout est bien tant que ça fait pas de nous des loques c'est déjà ça.
Lorsqu'on fait quelque chose, il s'agit d'y rester et d'en sortir. Lorsqu'on fait quelque chose il s'agit d'en sortir et d'y rester.
Gilles, il s'en tape d'être beau, il s'dit le plus important c'est de rester fidèle à soi et surtout de ne pas tout faire tourner autour de soi. Il aime comme un animal qui dans un lieu qu'il ne connaitrait pas, chercherait l'endroit où il se dirait "j'suis chez moi". Avec des livres, se souv'nant avoir parlé dans une autre vie le hollandais et s'être app'lé Spinoza. Ses yeux s'aggripent aux p'tites choses, celles qui permettent de comprendre que p'têt' pas tout à fait comme ça, mais il a su rester un mec simple, un parmi tout les autres, parce que tendre et fraternel c'est à c'prix là. Il le sait comme son pote Félix, comme son gars Michel, parce que pour lui se sont des types qui pensent droit. C'est vrai qu'il trouve cette époque naze, mais, il s'dit que ceux qui la vivent, ils s'en rendent pas vraiment compte alors c'est p'tet pas si grave que ça.
Lorsqu'on fait quelque chose, il s'agit d'y rester et d'en sortir. Lorsqu'on fait quelque chose il s'agit d'en sortir et d'y rester.
Gilles, il est élégant à sa manière, c'est pas une gravure de mode, non, c'est juste lui quoi. Il aime comme un bête curieuse, c'est c'qui l'a poussé à acheter ce disque de rap je crois. Avec des livres, parce qu'écrire -et les rappeurs écrivent, c'est se lancer dans une affaire universelle, dit-il à haute voix. Ses yeux restèrent figés sur la pochette du CD, il s'gratta la tête et se dit " pourquoi pas?". Mais au fait, saviez-vous qu'il habitait non loin de la rue Nollet, la rue où Verlaine vivait, plein d'absinthe et de vodka? Il s'apprêtait à écouter un disque de rap classique au sens de consternant, égotripé, bourré d'clichés, victimaire, de lieux communs, d'attitude pseudo-gangsta mais à c'moment là d'l'histoire il ne le savait pas encore. "C'est vrai qu'on à les poètes qu'on mérite", pensa-t-il, mais, quand la platine s'arrêta, il éclata en sanglots.
Lorsqu'on fait quelque chose, il s'agit d'y rester et d'en sortir. Lorsqu'on fait quelque chose il s'agit d'en sortir et d'y rester. C'est mon cheikh, au Maroc, qui, un jour me l'a dit.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Au fait, merci.
Par téléphone, par FB, par MP, par d'autres fils et ici aussi, ..., c'est bon de savoir qu'on peut compter sur des amis fidèles et aussi quelques anges qui posent un coup d'aile, l'air de rien.
Par téléphone, par FB, par MP, par d'autres fils et ici aussi, ..., c'est bon de savoir qu'on peut compter sur des amis fidèles et aussi quelques anges qui posent un coup d'aile, l'air de rien.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Merci à toi, ours. Sincèrement. Pour tes mots, et aussi pour "Gilles". Ça fait du bien "tout ça".
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
- LES QUATRE SAISONS MAIS PAS DE VIVALDI:
- A l'arrivée du mois de décembre
j'ai bien regardé,
la hauteur de ciel descendre
et l'hiver arriver
j'étais presque content de le voir
en l'observant se déployer
j'ai mis une veste au-dessus de ma veste
pour pas trop cailler
j'ai vu la nuit qui tombait tôt
mais les gens qui marchaient plus vite
j'ai vu la chaleur des bistrots
avec de la buée sur les vitres
là dessus la nature est fidèle
j'ai vu le jour se lever tard
j'ai vu les guirlandes de Noël
qui me foutent le cafard ?
j'ai aimé avoir les mains gelées
pour les mettre au fond de mes poches
j'ai adoré marcher dehors
quand tu sais que la maison est proche
j'ai souris bêtement
en voyant qu'il n'y avait plus
de fleurs sur les balcons
j'ai regardé le ciel tout blanc
y avait même des flocons
certains matins j'ai vu que le givre
avait squatté derrière les fenêtres
j'ai vu les gens revenir du ski
avec la marque des lunettes
je commençais juste à m'y habituer
mais les jours ont rallongé
j'ai compris que le printemps
allait emménager
le mois de mars avait tracé
en un battement de cils
et on m'a dit qu'en avril
faut pas se découvrir d'un fil
mas moi j'ai peur de rien
alors malgré les dictons vieillots
j'ai enlevé une de mes deux vestes
pour pas avoir trop chaud
j'ai vu les arbres avoir des feuilles
et les filles changer de godasses
j'ai vu les bistrots ouvrir plus tard
avec des tables en terrasses
y avait pleins de couples qui s'embrassaient
c'est les hormones, ça réagit
c'est la saison des amours
et la saison des allergies
c'est vrai qu j'ai eu le nez qui coule
et je me suis frotté les yeux
mais j'ai aimé la chair de poule
pendant un coup de vent affectueux
sur les balcons ça bourgeonnait
j'ai ri bêtement à cette vision
j'ai regardé le ciel bleu-pâle
y avait même des avions
ma factrice a ressorti le vélo
j'étais content pour elle
content aussi pour le daron
qui aime le retour des hirondelles
je commençais juste à m'y habituer
mais le thermomètre a augmenté
j'ai compris ce qui nous pendait au nez
c'était l'été
au mois de juin an change de teint
fini d'être albinos
c'est la période des examens
et puis celle de Roland Garros
ça sent les vacances à plein nez
il va être l'heure de se tirer
moi j'ai enlevé ma dernière veste
pour pas transpirer
j'ai vu qu'il faisait encore jour
même après le début du film
pour ceux qui ont des poignées d'amour
il est trop tard pour le régime
les mecs sont assez excités
et ça les préoccupe
que les filles sortent leurs décolletés
et leurs mini-jupes
j'ai aimé rechercher l'ombre
quand il y avait trop de soleil
j'ai aimé dormir sans la couette
pour rafraîchir le sommeil
sur les balcons c'était la jungle
il y avait plein de fleur et de feuillage
j'ai regardé le ciel tout bleu
il y avait même pas de nuages
j'ai adoré conduire la nuit
la vitre ouverte en grand
avec le bras gauche de sorti
qui fait un bras de fer contre le vent
je commençais juste à m'y habituer
mais j'ai vu une fleur fanée
j'ai compris que l'automne
était déterminé
c'est surtout à partir d'octobre
c'est la saison la plus austère
moi bizarrement je la trouve noble
c'est celle qui a le plus de caractère
j'ai vu les feuilles qui tournoyaient
comme des ballons de baudruche
j'ai remis une de mes vestes
avec une capuche
j'ai vu la pluie, j'ai vu le vent
les rayons de soleil malades
j'ai vu les K-ways des enfants
qui partent aux châtaignes en ballade
j'ai marché dans les feuilles mortes
et sur les trottoirs mouillés
j'ai vu les parcs changer de couleurs
ils étaient tout rouillés
j'ai aimé les lumières de la ville
qui se reflètent dans les flaques
et les petites bourrasques de vent
qui mettent les brushings en vrac
sur les balcons y avait que des branches
sans feuilles et sans raisons
j'ai regardé le ciel tout gris
y avait même plus d'horizon
et puis l'hiver est revenu
puis les saisons se sont perpétuaient
les années passent, la vie aussi
on commençait juste à s'y habituer
on est les témoins impuissants
du temps qui trace, du temps qui veut
que les enfants deviennent des grands
et que les grands deviennent des vieux.........
- Entendu sur ZC, mais je voulais le publier aussi ici. Paroles qui peuvent s'approcher par divers chemins:
- Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées,
Certaines circonstances qui nous stoppent nette dans notre lancé,
Il est de ces réalités qu'on n'était pas près à recevoir,
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur,
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur,
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre,
Où tes espoirs brulant ont laissé place à des cendres.
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable,
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable,
Je n'ai trouvé que ma main pour poser sur ton épaule,
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.
J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine,
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent,
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir,
Et constater dans ce silence que ta tristesse m'a fait grandir.
J'ai pas trouvé le remède pour réparer un cur brisé,
Il faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser,
Avoir vécu avec elle et apprendre à survivre sans,
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang.
Tu as su rester debout et je t'admire de ton courage,
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage,
A coté de ton épreuve, tout me semble dérisoire,
Tous comme ces mots qui pleuvent que j'écris sans espoir.
Pourtant les saisons s'enchaineront saluant ta patience,
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance,
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel dès demain,
Son étoile t'éclairera pour te montrer le chemin
Dernière édition par ours le Mar 5 Fév 2013 - 19:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Toujours aussi poétique Ours ... tu sais bien mieux manifester des choses qui restent enfouies chez moi.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Voui, merci Ours, pour ces deux-là, que j'aime bien, et que tu me fais redécouvrir.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Je ne sais pas, Ours, on dirait que tu contemples l'abime, que tu expérimentes le calme blanc, une sorte de silence. Tout ce gris, ce gris bleu et ces silhouettes uniques aux bords ...
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Peut être en fait que j'y suis depuis toujours,
Au bord du monde,
Contemplant le monde et ses fonds blancs et noir.
As tu remarqué les ciels d'hiver,
Uniformément blanc,
Aspirant, étourdissant, déstabilisant.
Ces jours là, plus de repères.
Plus de haut ni de bas, plus d'avant ni d'après, plus d'heures.
J'ai besoin d'un nord, d'un sud, d'un est et d'un ouest.
J'ai besoin d'horizon,
J'ai besoin de route
Pour espérer l'atteindre.
J'ai besoin d'aller au bout,
Au bout du bout de la terre.
J'ai besoin de ressentir, d'imaginer, de percevoir
La limite du monde, le bord du monde,
Et de savoir, avec certitude,
Que je ne l'atteindrai pas.
L'infini est devenu une banalité,
Un mot marketing
Un concept pornographique.
Tout devient infini.
L'infini reste vertige pour moi,
Vertige de trop d'oxygène,
Vertige du funambule.
Il y a un tout.
Et je sais totalement que mon tout ne pourra s'en saisir.
Non que le savoir ne puisse se projeter infiniment,
Non que mon tout ne soit pas assez infini,
Non que cet infini du monde soit trop infini,
Non !
Ces trois infinis ontologiques du savoir, de l'être et du monde
Se croisent, s'opèrent, se mathématisent, se condensent
En un lieu, en un temps,
Celui de l'instant de la conscience,
Matérialisation de trois dimensions,
Moi
Tête d'épingle, homuncule, poux de vie,
En cet instant précis.
Un jour de grand blanc ou de trou noir,
J'avais créé un autre profil.
J'y ai publié l'image ci dessous.
Un zèbre m'avait demandé ce que je voyais dans ce blanc.
Je ne pouvais y répondre,
C'est chose faite, ce soir.
Au bord du monde,
Contemplant le monde et ses fonds blancs et noir.
As tu remarqué les ciels d'hiver,
Uniformément blanc,
Aspirant, étourdissant, déstabilisant.
Ces jours là, plus de repères.
Plus de haut ni de bas, plus d'avant ni d'après, plus d'heures.
J'ai besoin d'un nord, d'un sud, d'un est et d'un ouest.
J'ai besoin d'horizon,
J'ai besoin de route
Pour espérer l'atteindre.
J'ai besoin d'aller au bout,
Au bout du bout de la terre.
J'ai besoin de ressentir, d'imaginer, de percevoir
La limite du monde, le bord du monde,
Et de savoir, avec certitude,
Que je ne l'atteindrai pas.
L'infini est devenu une banalité,
Un mot marketing
Un concept pornographique.
Tout devient infini.
L'infini reste vertige pour moi,
Vertige de trop d'oxygène,
Vertige du funambule.
Il y a un tout.
Et je sais totalement que mon tout ne pourra s'en saisir.
Non que le savoir ne puisse se projeter infiniment,
Non que mon tout ne soit pas assez infini,
Non que cet infini du monde soit trop infini,
Non !
Ces trois infinis ontologiques du savoir, de l'être et du monde
Se croisent, s'opèrent, se mathématisent, se condensent
En un lieu, en un temps,
Celui de l'instant de la conscience,
Matérialisation de trois dimensions,
Moi
Tête d'épingle, homuncule, poux de vie,
En cet instant précis.
Un jour de grand blanc ou de trou noir,
J'avais créé un autre profil.
J'y ai publié l'image ci dessous.
Un zèbre m'avait demandé ce que je voyais dans ce blanc.
Je ne pouvais y répondre,
C'est chose faite, ce soir.
Dernière édition par ours le Mar 5 Fév 2013 - 20:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
ours a écrit:
Peut être en fait que j'y suis depuis toujours,
Au bord du monde,
Contemplant le monde et ses fonds blancs et noir.
As tu remarqué les ciels d'hiver,
Uniformément blanc,
Aspirant, étourdissant, déstabilisant.
Ces jours là, plus de repères.
Plus de haut ni de bas, plus d'avant ni d'après, plus d'heures.
[...]
L'infini reste vertige pour moi,
On peut, sans aller bien loin, voyager dans les fonds blancs et noirs infinis que l'on porte en soi-même : il suffit de se comprimer les yeux. Fiat lux. Et la lumière fut.
ours a écrit:
C'est chez moi
Tu sais comment j'appelais la Roche Ecrite quand j'étais petite ? "Le bord du monde" ...
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Qu'est ce qu'elle est belle, cette musique !
Avec tes mots en plus...
Bon. Ben, je chiale. De beau.
Ci-mer' (pour changer de "merci", quoi).
Avec tes mots en plus...
Bon. Ben, je chiale. De beau.
Ci-mer' (pour changer de "merci", quoi).
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
J'adore les passages de Slam, merci. Je vais en parler un peu plus sur mon fil dans pas longtemps normalement.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Je venais du fond des temps
"Un ami est un homme devant lequel on peut penser à haute voix." Ralph Waldo Emerson
Re: Je venais du fond des temps
renarde20 a écrit:En version GPS pour mieux te trouver toi-même
De toutes les couleurs, de tous les pays, celui là, il se pourrait bien qu'en j'en fasse un avatar....
En attendant, autoportrait (excusez mes références datées).
- Je l'avais déjà publié, mais je vérifie régulièrement que je suis toujours moi-même, des fois qu'un alien en mal d'incorporation s'installe . On n'est jamais trop prudent... Vous me croyiez fou, et bien, vous aviez raison ! :
- Il est jamais bien rasé, il est toujours fatigué
Il dit toujours oui à un bon verre de vin
Il cache souvent sa tendresse, par pudeur ou par paresse
Il est sûr de n'avoir jamais peur de rien
Il a toujours voulu les filles et toutes celles qu'il déshabille
Ne restent jamais le lendemain matin
Mais s'il a tort, s'il a raison
C'est vraiment pas la question, n'en parlons pas
Il n'a pas de frontières et il n'a même pas de pays et il n'est pas d'ici
Il n'a pas de père à prévenir de son départ, il n'est de nulle part
Il a plusieurs paires de lunes qui s'éteignent et qui s'allument
Il voyage dans le vide et dans le temps
Mais il est toujours prêt à rire pour le meilleur et pour le pire
Je crois bien qu'il rôde la nuit de temps en temps
Il n'a pas de vraie prison, il ne voit que l'horizon
A travers les brumes du petit matin
Mais s'il a tort, s'il a raison
C'est vraiment pas la question, n'en parlons pas
Il n'a pas de frontières et il n'a même pas de pays et il n'est pas d'ici
Comme il n'en a pas l'air, moi je vous jure qu'il est bizarre
Il n'est de nulle part
Il n'a pas de frontières et il n'a même pas de pays
Et il n'en a pas l'air mais je vous jure qu'il est bizarre
Il n'est de nulle part.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Coucou tout le monde ! Et bonne journée !
Grosses bises à Ours !
( Hier soir, j'ai ressenti un sentiment bizarre devant ta photo de la Roche Ecrite, sans pouvoir vraiment identifier. Ce matin j'ai affiné la chose : beaucoup de gens ont vu la Roche Ecrite mais qu'on l'ait vu tous les deux comme le bord du monde et qu'on le découvre ici, sur ce forum, je trouve ça juste magique. Inespéré ! )
Grosses bises à Ours !
( Hier soir, j'ai ressenti un sentiment bizarre devant ta photo de la Roche Ecrite, sans pouvoir vraiment identifier. Ce matin j'ai affiné la chose : beaucoup de gens ont vu la Roche Ecrite mais qu'on l'ait vu tous les deux comme le bord du monde et qu'on le découvre ici, sur ce forum, je trouve ça juste magique. Inespéré ! )
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
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