Je venais du fond des temps
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Re: Je venais du fond des temps
Coucou tout le monde ! Et bonne journée !
Grosses bises à Ours !
( Hier soir, j'ai ressenti un sentiment bizarre devant ta photo de la Roche Ecrite, sans pouvoir vraiment identifier. Ce matin j'ai affiné la chose : beaucoup de gens ont vu la Roche Ecrite mais qu'on l'ait vu tous les deux comme le bord du monde et qu'on le découvre ici, sur ce forum, je trouve ça juste magique. Inespéré ! )
Grosses bises à Ours !
( Hier soir, j'ai ressenti un sentiment bizarre devant ta photo de la Roche Ecrite, sans pouvoir vraiment identifier. Ce matin j'ai affiné la chose : beaucoup de gens ont vu la Roche Ecrite mais qu'on l'ait vu tous les deux comme le bord du monde et qu'on le découvre ici, sur ce forum, je trouve ça juste magique. Inespéré ! )
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Re: Je venais du fond des temps
C'est ainsi que je l'ai vu. Les nuages se moulant sur le bord, les cloches des ilets sonnant doucement au loin.
Le bruit des pas étaient eux même ouatées, comme si le moindre son ne pouvait se propager normalement, comme si l'air venait à manquer.
Le bruit des pas étaient eux même ouatées, comme si le moindre son ne pouvait se propager normalement, comme si l'air venait à manquer.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Oui, c'est tout à fait ça, dans la lumière pure et le vertige.
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Chaque cerveau est unique
La façon dont sont organisées les connexions dans le cortex cérébral déterminerait nos différences – et notre unicité.
S. Mueller et al., Individual variability in functional connectivity architecture of the human brain, Neuron, vol. 77, pp. 586-595, à paraitre.
L'auteur
Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau&Psycho
Pourquoi sommes-nous uniques ? Pourquoi deux individus sont-ils toujours différents ? Pour les neurosciences, le fait que mon esprit soit différent des autres ne signifie rien d’autre que le fait que mon cerveau est différent des autres. Et le facteur clé qui fonde ces différences, c’est la façon dont le cerveau est connecté intérieurement, dans sa structure fine. Au niveau microscopique, nous ne sommes pas câblés de la même façon. C’est ce qu’ont observé des neuro-scientifiques américains, allemands et chinois en mesurant ce qu’on appelle la connectivité fonctionnelle de vingt-cinq cerveaux humains vivants. Schématiquement, pour en avoir une image, il faut imaginer dans le cerveau de chaque personne une sorte de toile d’araignée en trois dimensions, comportant des fils tendus en tous sens qui relient les différentes zones d’activité ; et la configuration de ces connexions diffère d’une personne à l’autre, ce qui crée un fonctionnement mental à chaque fois différent.
Les neuro-scientifiques ont découvert que les différences de configuration cérébrale sont les plus fortes dans une série de zones cérébrales notamment frontales qui sont apparues le plus récemment dans notre histoire évolutive. On pourrait dire qu’elles sont le propre de l’homme. Ce sont des zones qu’on appelle associatives, parce qu’elles combinent les informations issues des zones sensorielles. Nous différons ainsi dans la façon de transformer le réel, de le modeler, de réfléchir à des stratégies pour résoudre les problèmes qu’il nous pose. En revanche, dans les zones sensorielles brutes, comme les zones de la vision, s’observe peu de variabilité. Nous voyons tous le monde, physiquement, à peu près de la même façon.
Ces zones cérébrales qui nous permettent d’être fondamentalement distincts les uns des autres ont une particularité biologique : elles sont le siège, pendant un à deux ans après la naissance, d’une création colossale de connexions entre neurones, de l’ordre d’un million à chaque seconde. On sait aujourd’hui que ce qui nous permet d’acquérir des compétences, des savoirs, une culture, un vécu, c’est cet excès initial de connexions qui sont ensuite « épurées », élaguées pour ne laisser que celles correspondant à notre parcours de vie. Voilà qui fonde en partie notre singularité, l’autre partie étant d’ordre génétique : notre patrimoine génétique façonne aussi notre cerveau d’une façon bien particulière, différente d’une personne à l’autre.
D'ici à ce que la définition d'un zèbre évolue entre d'une part la capacité intellectuelle (QI) et la richesse de situations vécues en enfance y compris dans la force et la variété des traumatismes subis... En d'autres termes, un zèbre serait-il un surdoué blessé, en double condition "sine qua non" ? Cette lecture permettrait alors de réconcilier Quotient Intellectuel et Sensibilité. Si bon nombre de connexions n'ont pas pu être épurées, parce qu'utilisées en réaction à des situations stressantes nombreuses et variées dans une prime enfance (<10ans - ), on peut imaginer que celles-ci ait été affectées à d'autres tâches, au gré des besoins, pour au final donner le cocktail plus ou moins explosif que nous vivons. Et que nous vivons chacun à notre manière, hétérogénéïté zébresque sur un modèle d'ontogénèse identique.
La façon dont sont organisées les connexions dans le cortex cérébral déterminerait nos différences – et notre unicité.
S. Mueller et al., Individual variability in functional connectivity architecture of the human brain, Neuron, vol. 77, pp. 586-595, à paraitre.
L'auteur
Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau&Psycho
Pourquoi sommes-nous uniques ? Pourquoi deux individus sont-ils toujours différents ? Pour les neurosciences, le fait que mon esprit soit différent des autres ne signifie rien d’autre que le fait que mon cerveau est différent des autres. Et le facteur clé qui fonde ces différences, c’est la façon dont le cerveau est connecté intérieurement, dans sa structure fine. Au niveau microscopique, nous ne sommes pas câblés de la même façon. C’est ce qu’ont observé des neuro-scientifiques américains, allemands et chinois en mesurant ce qu’on appelle la connectivité fonctionnelle de vingt-cinq cerveaux humains vivants. Schématiquement, pour en avoir une image, il faut imaginer dans le cerveau de chaque personne une sorte de toile d’araignée en trois dimensions, comportant des fils tendus en tous sens qui relient les différentes zones d’activité ; et la configuration de ces connexions diffère d’une personne à l’autre, ce qui crée un fonctionnement mental à chaque fois différent.
Les neuro-scientifiques ont découvert que les différences de configuration cérébrale sont les plus fortes dans une série de zones cérébrales notamment frontales qui sont apparues le plus récemment dans notre histoire évolutive. On pourrait dire qu’elles sont le propre de l’homme. Ce sont des zones qu’on appelle associatives, parce qu’elles combinent les informations issues des zones sensorielles. Nous différons ainsi dans la façon de transformer le réel, de le modeler, de réfléchir à des stratégies pour résoudre les problèmes qu’il nous pose. En revanche, dans les zones sensorielles brutes, comme les zones de la vision, s’observe peu de variabilité. Nous voyons tous le monde, physiquement, à peu près de la même façon.
Ces zones cérébrales qui nous permettent d’être fondamentalement distincts les uns des autres ont une particularité biologique : elles sont le siège, pendant un à deux ans après la naissance, d’une création colossale de connexions entre neurones, de l’ordre d’un million à chaque seconde. On sait aujourd’hui que ce qui nous permet d’acquérir des compétences, des savoirs, une culture, un vécu, c’est cet excès initial de connexions qui sont ensuite « épurées », élaguées pour ne laisser que celles correspondant à notre parcours de vie. Voilà qui fonde en partie notre singularité, l’autre partie étant d’ordre génétique : notre patrimoine génétique façonne aussi notre cerveau d’une façon bien particulière, différente d’une personne à l’autre.
D'ici à ce que la définition d'un zèbre évolue entre d'une part la capacité intellectuelle (QI) et la richesse de situations vécues en enfance y compris dans la force et la variété des traumatismes subis... En d'autres termes, un zèbre serait-il un surdoué blessé, en double condition "sine qua non" ? Cette lecture permettrait alors de réconcilier Quotient Intellectuel et Sensibilité. Si bon nombre de connexions n'ont pas pu être épurées, parce qu'utilisées en réaction à des situations stressantes nombreuses et variées dans une prime enfance (<10ans - ), on peut imaginer que celles-ci ait été affectées à d'autres tâches, au gré des besoins, pour au final donner le cocktail plus ou moins explosif que nous vivons. Et que nous vivons chacun à notre manière, hétérogénéïté zébresque sur un modèle d'ontogénèse identique.
Dernière édition par ours le Mer 6 Fév 2013 - 17:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Je crois que oui Ours
Et que ces blessures pilotent à la fois l'inflorescence des idées et des recherches, tout autant qu'un certain déterminisme dans ses actions.
Cette force, cette rage mise à vaincre son état, par sublimation de souvenirs délétères, par aspiration à vivre autre chose qu'il soupçonne intuitivement, me semble provoquer le déchirement peu ou prou constaté, et que tu relèves si bien.
Ces souffrances, n'empêchent-elles pas de tendre la main sans vraiment la tendre, ou encore d'aller chercher chez l'autre plutôt que de regarder en soi, ou même de se perdre à tourner en rond par crainte de recroiser des situations similaires au vécu de nos jeunes années ?
Ces questions restent posées. J'y pense, les compulse, les confronte.
Je finirai bien par les prendre comme parachute un jour ... et me lancer dans le vide pour aller vérifier
Et que ces blessures pilotent à la fois l'inflorescence des idées et des recherches, tout autant qu'un certain déterminisme dans ses actions.
Cette force, cette rage mise à vaincre son état, par sublimation de souvenirs délétères, par aspiration à vivre autre chose qu'il soupçonne intuitivement, me semble provoquer le déchirement peu ou prou constaté, et que tu relèves si bien.
Ces souffrances, n'empêchent-elles pas de tendre la main sans vraiment la tendre, ou encore d'aller chercher chez l'autre plutôt que de regarder en soi, ou même de se perdre à tourner en rond par crainte de recroiser des situations similaires au vécu de nos jeunes années ?
Ces questions restent posées. J'y pense, les compulse, les confronte.
Je finirai bien par les prendre comme parachute un jour ... et me lancer dans le vide pour aller vérifier
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Bon, bon, y a un truc qu'est pas faux par là.
J'ai un tout petit peu complété pendant que tu réagissais.
J'ai un tout petit peu complété pendant que tu réagissais.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
J'ai vu
Tu sais ... je crois qu'il faut des tripes pour regarder ça en face !
Ça fout les jetons à plus d'un titre, parce que l'on peut s'apercevoir qu'une partie de nos actions nous échappent pendant un temps, que ces dernières ont presque été "câblées", "programmées" en quelque sorte, et cela comme une réaction défensive ou offensive. cela ne te fait-il pas faire un parallèle avec l'expérience de Pavlov, toute proportion gardée ?
Les animaux conservent dans leur limbique des stimuli qui déclenchent par la suite un réaction au travers de leur reptilien. leur comportement peut alors être prévisible, tout au moins plus que celui d'un humain à ce qu'il me semble.
Nous, hominidés, avons de plus le cortex pré-frontal, qui surcharge le stockage des données dans le limbique, et ce fameux limbique, siège des ressentis, qui l'influence à son tour.
Je ne sais pas en quelle mesure ce feed-back croisé et perpétuel n'est pas exacerbé dans son fonctionnement chez lee Z, de part même les situations stressantes que tu évoques.
J'ai lu et relu le livre de Jacques Fradin intitulé " l'intelligence du stress ". Eh bien, à chaque lecture, il me montre quelque chose d'autre en moi.
Je crois maintenant que notre "conditionnement" ne peut s'extraire qu'en "pelure d'oignon" (et pourtant, qu'est-ce que j'aimerais me tromper là !) ... dur constat, continuellement confronté à l'impatience de vivre ...
Tu sais ... je crois qu'il faut des tripes pour regarder ça en face !
Ça fout les jetons à plus d'un titre, parce que l'on peut s'apercevoir qu'une partie de nos actions nous échappent pendant un temps, que ces dernières ont presque été "câblées", "programmées" en quelque sorte, et cela comme une réaction défensive ou offensive. cela ne te fait-il pas faire un parallèle avec l'expérience de Pavlov, toute proportion gardée ?
Les animaux conservent dans leur limbique des stimuli qui déclenchent par la suite un réaction au travers de leur reptilien. leur comportement peut alors être prévisible, tout au moins plus que celui d'un humain à ce qu'il me semble.
Nous, hominidés, avons de plus le cortex pré-frontal, qui surcharge le stockage des données dans le limbique, et ce fameux limbique, siège des ressentis, qui l'influence à son tour.
Je ne sais pas en quelle mesure ce feed-back croisé et perpétuel n'est pas exacerbé dans son fonctionnement chez lee Z, de part même les situations stressantes que tu évoques.
J'ai lu et relu le livre de Jacques Fradin intitulé " l'intelligence du stress ". Eh bien, à chaque lecture, il me montre quelque chose d'autre en moi.
Je crois maintenant que notre "conditionnement" ne peut s'extraire qu'en "pelure d'oignon" (et pourtant, qu'est-ce que j'aimerais me tromper là !) ... dur constat, continuellement confronté à l'impatience de vivre ...
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Le lien entre "souffrance" et "douance" a souvent été pressenti, évoqué de façon empirique. Il me semble même que quelqu'un a ouvert un topic là-dessus ici ou un sondage. Le voilà démontré scientifiquement peut-être ( si j'ai bien compris?). Ce qui expliquerait peut-être aussi pourquoi le doué est autant préoccupé par/sensible à la douleur. Surtout morale.
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Hmmm, la poule ou l'oeuf ? (pour changer...). N'est-ce pas plutôt (aussi ?) parce que le zèbre est zèbre que des situations de vie difficiles vont être vécues de manières plus fortes et s'imprimer de manière plus durable dans son cerveau ?
Un bébé naît surdoué (Voir Arielle Adda)...
EDIT : je te relis et je vois la distinction que tu fais entre surdoué et zèbre, je ne comprends pas vraiment... Le zèbre serait pour toi un surdoué qui souffre ?
Un bébé naît surdoué (Voir Arielle Adda)...
EDIT : je te relis et je vois la distinction que tu fais entre surdoué et zèbre, je ne comprends pas vraiment... Le zèbre serait pour toi un surdoué qui souffre ?
Malheureusement, je le crois oui : chaque couche ne peut-être vue que lorsque la précédente a été retirée...Mjöllnir a écrit:Je crois maintenant que notre "conditionnement" ne peut s'extraire qu'en "pelure d'oignon" (et pourtant, qu'est-ce que j'aimerais me tromper là !)
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Pour ceux qui lisent l'anglais
http://giftedkids.about.com/
@ Mog*why : Il me semble qu'Ours pense que le Z est un soudoué qui a rencontré pas mal de problèmes oui. Je ne suis pas loin de penser la même chose.
http://giftedkids.about.com/
@ Mog*why : Il me semble qu'Ours pense que le Z est un soudoué qui a rencontré pas mal de problèmes oui. Je ne suis pas loin de penser la même chose.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Mog*why a écrit:
.../...
Un bébé naît surdoué
.../...
EDIT : je te relis et je vois la distinction que tu fais entre surdoué et zèbre, je ne comprends pas vraiment... Le zèbre serait pour toi un surdoué qui souffre ?
.../...
Justement, pas certain d'après cet article :
Ces zones cérébrales qui nous permettent d’être fondamentalement distincts les uns des autres ont une particularité biologique : elles sont le siège, pendant un à deux ans après la naissance, d’une création colossale de connexions entre neurones, de l’ordre d’un million à chaque seconde. On sait aujourd’hui que ce qui nous permet d’acquérir des compétences, des savoirs, une culture, un vécu, c’est cet excès initial de connexions qui sont ensuite « épurées », élaguées pour ne laisser que celles correspondant à notre parcours de vie
Paraphrase :
Tous les bébés naitrait globalement égaux puis passeraient par une phase d'intense développement de connexion. En fait, ils deviendraient tous surdoués. Et puis, selon l'environnement culturel (au sens large du terme), il ne conserveraient que les connexions culturellement utiles.
Libre digression :
Je dis qu'on pourrait supposer que plus l'environnement est riche de situations et impactant en terme de stress (tout stress confondu, pas que des pains dans la gueule... ), alors moins de connexions seraient épurées pour permettre au cortex frontal de faire toutes les associations nécessaires. En d'autres termes : non stimulé=épuré, stimulé=conservé. Il viendrait alors, qu'en fonction de la richesse culturelle, le jeune puis l'adolescent, serait dans ce cas plus connecté, plus doué. Supposons que dans certains cas, l'environnement de développement psycho ne soit pas favorable malgré une richesse culturelle. Alors, on peut imaginer qu'une partie supplémentaire des connexions ne soient pas épurées et stockent des informations fragmentaires de stress psycho. On retrouve notre jeune doué/très doué (voir supra) mais souffrant = surdoué, zébré, ...
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
A rapprocher de la plasticité neuronale
http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=understanding-the-brains
http://www.florey.edu.au/research/neural-plasticity
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16186046
http://www.hindawi.com/journals/np/
http://neuroscience.stanford.edu/research/programs/nprpage.html
http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=understanding-the-brains
http://www.florey.edu.au/research/neural-plasticity
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16186046
http://www.hindawi.com/journals/np/
http://neuroscience.stanford.edu/research/programs/nprpage.html
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
et aussi en français
http://www.univ-bordeauxsegalen.fr/fr/recherche/acteurs-de-la-recherche/fnba/physiopathologie-de-la-plasticite-neuronale.html
http://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2001-1-page-11.htm
Pffff ... trop de bookmarks !
http://www.univ-bordeauxsegalen.fr/fr/recherche/acteurs-de-la-recherche/fnba/physiopathologie-de-la-plasticite-neuronale.html
http://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2001-1-page-11.htm
Pffff ... trop de bookmarks !
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Avant novembre 2012, mon cerveau était une grosse Bête tapie dans l'ombre, au fonctionnement vaguement mystérieux. Je ne me serais jamais autant documentée de toute ma vie qu'en ces deux derniers mois On dirait que c'est pas fini.
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Eh bien j'aurais bien du mal à étayer mon assertion avec des faits scientifiques, mais je n'y crois pas une seule seconde.ours a écrit:Tous les bébés naîtrait globalement égaux .../...
Dans son livre, Arielle Adda évoque des différences dès la naissance, et la rapidité supérieure à la moyenne de tous les apprentissages, par exemple du regard qui suit les objets bien plus tôt. Ces différences s'expliqueraient par l'environnement ? J'en doute beaucoup... A creuser
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Mjöllnir a écrit:Pour ceux qui lisent l'anglais
L'article original :
http://dl.free.fr/ne805BGWc
Mjöllnir a écrit:
.../...
Tu sais ... je crois qu'il faut des tripes pour regarder ça en face !
Ça fout les jetons à plus d'un titre, parce que l'on peut s'apercevoir qu'une partie de nos actions nous échappent
.../...
Cette force, cette rage mise à vaincre son état, par sublimation de souvenirs délétères
.../...
Je crois maintenant que notre "conditionnement" ne peut s'extraire qu'en "pelure d'oignon"
.../...
Et c'est autour de là que nous divergeons, comme nous divergions avec Loïc.
Enfin pas tant que cela.
Vous avez tous les deux une approche analytique, c'est à dire qu'il me semble que vous découpez en morceaux de plus en plus petits, à la recherche du fait générateur.
Ma formation m'a "déformé" par rapport à vous. J'ai une solide formation Bio et Ecolo et pas loin de 30 ans de PME. Pour moi, l'important n'est pas de faire juste, d'avoir raison, mais de ne pas faire faux et d'arriver à survivre dans son environnement. J'ai donc une approche systémique. Je veux comprendre la globalité du fonctionnement et faire avec.
Je sais que mon cerveau trébuche sur un mot, un geste, une odeur : j’expérimente en "impressionniste", file me calmer quand c'est trop fort, me faire consoler si c'est possible et tente d'élaborer une stratégie pour ne pas souffrir à nouveau. Tôt ou tard, la nature, l'expérience, le raisonnement quasi instinctif me proposera une solution acceptable. J'inattends.
Je sais que mon cerveau possède des réactions "reptiliennes". Celles-ci me sont précieuses, c'est ce qui reste de mon animalité profonde pour percevoir l'entireté d'une situation potentiellement dangereuse. Ces réactions reptiliennes passent par une analyse "éthique" (bien-pas bien) et j'applique une version socialisée de ces réactions. Exemple : historiquement, pour moi, mâle = danger et danger = fuite ou mise à distance. Désolé, tu en as fait les frais et d'autres aussi. Peu à peu, je corrige. Mais il n'est pas question de bloquer ces réactions. Ce serait sur-stressant. J'ai des canaux d'expression qui permettent l'expression des ces "conditionnements", je les réanalyse et essaie d'en faire quelque chose d'acceptable et d'humain.
Tout cela n'est que charabia, plus simplement : "Chassez le naturel il revient au galop", "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder".
Peut me chaut de savoir pourquoi "le comment" je vis, j'essaie de vivre globalement.
Je suis un gourmand et un sensuel et s'il me reste de la ressource, alors je ferai intellectuel....
Mais, chacun sa stratégie, du moment que celle-ci n'est pas préjudiciable à qui que ce soit, y compris soi même.
Je t'embrasse mon poulet (expression technique sudestiste qui veut dire que je t'apprécie)
Dernière édition par ours le Mer 6 Fév 2013 - 22:00, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Mjöllnir a écrit:Eh moi je casse la poésie d'Ours avec mes liens
+
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Loïc et moi avons deux métiers qui se "ressemblent" :
L'un soigne les hommes, l'autre les ordinateurs. D'un fait avéré, nous cherchons à en tirer les différents composant, pour agir le plus "économiquement" possible, être les moins intrusifs possibles.
Il est fort probable qie notre cerveau se soit adapté à ce fonctionnement, une sorte de spécialisation, parfois outrancière ...
Je ne crois pas non plus au fait d'avoir raison à tout crin, en dépit de ce qui se produit autour, et c'est justement ce qui me fait tant chercher à comprendre d'où viennent mes blocages, mes œillères.
Tu sais, Ours ... moi aussi je réanalyse, avec d'autres outils. Parce que je sens bien qu'il y a toujours une voie, une issue à tout. Mais, parfois, je me sens impuissant. Je sais qu'il y a une brèche dans le mur mais je ne la vois pas. Ou encore mon instinct me dit que je devrais emprunter un chemin, chemin que je ne sais trouver ...
Pour moi aussi danger supposé = mise à distance. Comme pour toi, certains en ont fait les frais et j'en suis pareillement désolé.
Je remarque juste que nos comportements suivent des parcours similaires dans les explications des réactions plus ou moins épidermiques, et je me demande bien si ce n'est pas l'expérience, le regard sur soi (avec ce foutu formatage personnel), couplé à l'humilité qui apparait avec l'age, qui nous permet de nous libérer de pas mal de fardeaux.
J'aime rire aussi, boire en compagnie, faire la fête. ce sont des choses qui remontent en moi, par bouffée, en cascade.
Chacun de nous converge vers un équilibre ce me semble, à la mesure de sa route.
Moi aussi je t'apprécie Ours
L'un soigne les hommes, l'autre les ordinateurs. D'un fait avéré, nous cherchons à en tirer les différents composant, pour agir le plus "économiquement" possible, être les moins intrusifs possibles.
Il est fort probable qie notre cerveau se soit adapté à ce fonctionnement, une sorte de spécialisation, parfois outrancière ...
Je ne crois pas non plus au fait d'avoir raison à tout crin, en dépit de ce qui se produit autour, et c'est justement ce qui me fait tant chercher à comprendre d'où viennent mes blocages, mes œillères.
Tu sais, Ours ... moi aussi je réanalyse, avec d'autres outils. Parce que je sens bien qu'il y a toujours une voie, une issue à tout. Mais, parfois, je me sens impuissant. Je sais qu'il y a une brèche dans le mur mais je ne la vois pas. Ou encore mon instinct me dit que je devrais emprunter un chemin, chemin que je ne sais trouver ...
Pour moi aussi danger supposé = mise à distance. Comme pour toi, certains en ont fait les frais et j'en suis pareillement désolé.
Je remarque juste que nos comportements suivent des parcours similaires dans les explications des réactions plus ou moins épidermiques, et je me demande bien si ce n'est pas l'expérience, le regard sur soi (avec ce foutu formatage personnel), couplé à l'humilité qui apparait avec l'age, qui nous permet de nous libérer de pas mal de fardeaux.
J'aime rire aussi, boire en compagnie, faire la fête. ce sont des choses qui remontent en moi, par bouffée, en cascade.
Chacun de nous converge vers un équilibre ce me semble, à la mesure de sa route.
Moi aussi je t'apprécie Ours
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Mjöllnir a écrit:
Je remarque juste que nos comportements suivent des parcours similaires dans les explications des réactions plus ou moins épidermiques, et je me demande bien si ce n'est pas l'expérience, le regard sur soi (avec ce foutu formatage personnel), couplé à l'humilité qui apparait avec l'age, qui nous permet de nous libérer de pas mal de fardeaux.
Hum, hum !
Pauvre Loïc qui est parti trop tôt.
J'espère simplement qu'en douce, il nous lit de temps en temps.
A bientôt !
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
ours a écrit:Et que nous vivons chacun à notre manière, hétérogénéïté zébresque sur un modèle d'ontogénèse identique.
Re: Je venais du fond des temps
"Loïc qui est parti trop tôt.
J'espère simplement qu'en douce, il nous lit de temps en temps.
A bientôt !"
Je le souhaite aussi ardemment,
5 mai 2012 une rencontre qui me tient à coeur ....
J'espère simplement qu'en douce, il nous lit de temps en temps.
A bientôt !"
Je le souhaite aussi ardemment,
5 mai 2012 une rencontre qui me tient à coeur ....
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
"La maladie de la mort" _ M. Duras
"Vous devriez ne pas la connaître, l'avoir trouvée partout à la fois,
dans un hôtel, dans une rue, dans un train, dans un bar, dans un livre, dans un film, en vous-même, en vous, en toi, au hasard de
ton sexe dressé dans la nuit qui appelle où se mettre,
où se débarrasser des pleurs qui le remplissent.
Vous pourriez l'avoir payée.
Vous auriez dit : Il faudrait venir chaque nuit pendant plusieurs jours.
Elle vous aurait regardé longtemps, et puis elle vous aurait dit que dans ce cas c'était cher.
Et puis elle demande : Vous voulez quoi ?
Vous dites que vous voulez essayer, tenter la chose, tenter connaître ça, vous habituer à ça, à ce corps, à ces seins,
à ce parfum, à la beauté, à ce danger de mise au monde d'enfants que représente ce corps, à cette forme imberbe sans accidents musculaires ni de force, à ce visage, à cette peau nue,
à cette coïncidence entre cette peau et la vie qu'elle recouvre.
Vous lui dites que vous voulez essayer, essayer plusieurs jours peut-être.
Peut-être plusieurs semaines.
Peut-être même pendant toute votre vie.
Elle demande : Essayer quoi ?
Vous dites: d'aimer."
Publié par Collisions sur FB
Cela me parle, je ne sais pas pourquoi.
Ivresse, vertige.
"Essayer d'aimer", ce n'est pas cela qu'il y a en creux dans ce texte.
"Vous devriez ne pas la connaître, l'avoir trouvée partout à la fois,
dans un hôtel, dans une rue, dans un train, dans un bar, dans un livre, dans un film, en vous-même, en vous, en toi, au hasard de
ton sexe dressé dans la nuit qui appelle où se mettre,
où se débarrasser des pleurs qui le remplissent.
Vous pourriez l'avoir payée.
Vous auriez dit : Il faudrait venir chaque nuit pendant plusieurs jours.
Elle vous aurait regardé longtemps, et puis elle vous aurait dit que dans ce cas c'était cher.
Et puis elle demande : Vous voulez quoi ?
Vous dites que vous voulez essayer, tenter la chose, tenter connaître ça, vous habituer à ça, à ce corps, à ces seins,
à ce parfum, à la beauté, à ce danger de mise au monde d'enfants que représente ce corps, à cette forme imberbe sans accidents musculaires ni de force, à ce visage, à cette peau nue,
à cette coïncidence entre cette peau et la vie qu'elle recouvre.
Vous lui dites que vous voulez essayer, essayer plusieurs jours peut-être.
Peut-être plusieurs semaines.
Peut-être même pendant toute votre vie.
Elle demande : Essayer quoi ?
Vous dites: d'aimer."
Publié par Collisions sur FB
Cela me parle, je ne sais pas pourquoi.
Ivresse, vertige.
"Essayer d'aimer", ce n'est pas cela qu'il y a en creux dans ce texte.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Hello Ours
Je ne crois pas non plus qu'il y ai cela dans le creux de ce texte.
Je crois plus que c'est la peur d'être seul, couplé à de l'animalité.
Aimer, ce n'est pas ça, au fond de moi. Aimer, c'est construire à quatre mains. C'est le seul choix raisonné d'une vie, le seul chemin que l'on peut parcourir ensemble, la seule part de certitude que l'on puisse avoir pendant un temps.
Et cela ne ressort pas ici ...
Je ne crois pas non plus qu'il y ai cela dans le creux de ce texte.
Je crois plus que c'est la peur d'être seul, couplé à de l'animalité.
Aimer, ce n'est pas ça, au fond de moi. Aimer, c'est construire à quatre mains. C'est le seul choix raisonné d'une vie, le seul chemin que l'on peut parcourir ensemble, la seule part de certitude que l'on puisse avoir pendant un temps.
Et cela ne ressort pas ici ...
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
"Essayer d'aimer ... "
Chaque histoire est unique et singulière, chaque ressenti aussi ...
Peut importe ce que l'auteur a mis dans ses mots, il les livre aux lecteurs qui les réinventent, les incarnent de leurs propres émotions ...
Donc chacun de vos ressentis vous est propre, vous appartient, vous correspond ... ils ne peuvent s'opposer, à mon sens ...
Chaque histoire est unique et singulière, chaque ressenti aussi ...
Peut importe ce que l'auteur a mis dans ses mots, il les livre aux lecteurs qui les réinventent, les incarnent de leurs propres émotions ...
Donc chacun de vos ressentis vous est propre, vous appartient, vous correspond ... ils ne peuvent s'opposer, à mon sens ...
Re: Je venais du fond des temps
Dites, là, maintenant, je peux partir ?
Mettre les clefs dans le contact et
laisser cette voix de fond d'abbaye glacée,
oublier cette morgue genre je suis la femme humiliée qui a raison et je te tiens par les gosses, tu seras bien obligé de plier quand tu seras grand père...
P...., j'en ai marre !
J'ai pas de piaule à moi, pas d'endroit où la porte fermée, il n'y a plus rien ni personne, pas d'espace, pas de volume, pas d'air qui ne soit respiré par autrui avec qui je ne veux plus partager.
Oui, je sais, je ne suis pas le plus malheureux : la maison de ville, la grosse voiture, le sud, .... Mais là, ce soir, retour avant que Mme prenne ses quartiers de nuit, c'est à dire avant 21h00, cela me pète les c.... d'une force !
Et si je me barre, je me retrouve sans ressources et avec des dettes. En clair, il reste Euromillions.
Encore une fois, j'ai le verre et l'estomac plein.
Mais b...., ce qu'elle est couteuse la liberté de ses enfants.
Pas de commentaires, pas de pitié, pas d'apitoiement, ce n'est que de la colère pure et de la fatigue ! Cela m’empêche de penser ou de laisser flotter les neuronnes.
Mettre les clefs dans le contact et
laisser cette voix de fond d'abbaye glacée,
oublier cette morgue genre je suis la femme humiliée qui a raison et je te tiens par les gosses, tu seras bien obligé de plier quand tu seras grand père...
P...., j'en ai marre !
J'ai pas de piaule à moi, pas d'endroit où la porte fermée, il n'y a plus rien ni personne, pas d'espace, pas de volume, pas d'air qui ne soit respiré par autrui avec qui je ne veux plus partager.
Oui, je sais, je ne suis pas le plus malheureux : la maison de ville, la grosse voiture, le sud, .... Mais là, ce soir, retour avant que Mme prenne ses quartiers de nuit, c'est à dire avant 21h00, cela me pète les c.... d'une force !
Et si je me barre, je me retrouve sans ressources et avec des dettes. En clair, il reste Euromillions.
Encore une fois, j'ai le verre et l'estomac plein.
Mais b...., ce qu'elle est couteuse la liberté de ses enfants.
Pas de commentaires, pas de pitié, pas d'apitoiement, ce n'est que de la colère pure et de la fatigue ! Cela m’empêche de penser ou de laisser flotter les neuronnes.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Ouais je sais qu'elle est couteuse la liberté des gosses. J'ai tenu jusqu'à ce que le dernier puisse commencer sa route. Ça a failli me finir ! En partant, j'ai tout perdu, "tout le matériel". Pas grave ! Plaie d'argent n'est pas mortelle. La liberté n'a que le prix qu'on accepte de lui payer ...
Bises mon pote !!!
Bises mon pote !!!
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Ce qu'il y avait, dans le texte de Marguerite Duras
(à mon sens (de pas la moyenne au bac en commentaire de texte, hein, cela relativise le surdoué, hein !!!...))
la rencontre, ce n'est pas de l'amour, c'est l'accoutumance à la mort. Il n'y a pas d'amour, il n'y a qu'un contrat vénal. Pas d'amour = s'habituer à la mort et essayer de l'aimer.
C'est cela que j'ai vu ce matin. Allez hop, soyons gai et léger !
Bon, je vais ré-enfiler un masque et publier quelques images humoristiques suisses, donc à l'humour complètement décalé. Je ne peux quand même pas les mettre sur FB !
(à mon sens (de pas la moyenne au bac en commentaire de texte, hein, cela relativise le surdoué, hein !!!...))
la rencontre, ce n'est pas de l'amour, c'est l'accoutumance à la mort. Il n'y a pas d'amour, il n'y a qu'un contrat vénal. Pas d'amour = s'habituer à la mort et essayer de l'aimer.
C'est cela que j'ai vu ce matin. Allez hop, soyons gai et léger !
Bon, je vais ré-enfiler un masque et publier quelques images humoristiques suisses, donc à l'humour complètement décalé. Je ne peux quand même pas les mettre sur FB !
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Y'a de l'amour Ours !!! Y'en a !!!
La seule chose à comprendre, c'est qu'on peut laisser à l'autre la liberté de le chercher où il veut et de rester en silence. C'est pas ce que tu fais pour tes gosses ?
L'amour de soi compte aussi bordel !!!
La seule chose à comprendre, c'est qu'on peut laisser à l'autre la liberté de le chercher où il veut et de rester en silence. C'est pas ce que tu fais pour tes gosses ?
L'amour de soi compte aussi bordel !!!
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
copyright : Plonk et Replonk - La Chaux de Fond - www.plonkreplonk.ch
Éditeur en expo en ce moment au musée de la Poste, rue de Vaugirard - Paris
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Vous vous imaginez une visite comme cela ?
http://vimeo.com/57078160
http://vimeo.com/57078160
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
(C'est un scandale, ton fil m'était perdu, ces quinze nouvelles pages n'ayant jamais été foulées par mes pieds virtuels. Je répare donc.)
Des bisous en passant, Ours.
Des bisous en passant, Ours.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Je venais du fond des temps
J'aime les cloches, les carillons, les gongs. Je trouve que cela fait partie des sons que l'on peut voir grâce à leur battements vibratoire (le ouing-ouing-ouing - Je fais bien la cloche, hein. C'est naturel chez moi, je résonne, je suis THQR à défaut de.... (mais chutt, la polémique pourrait inonder ce fil...)).
J'aime les cloches parce qu'elles sont énormes (enfin elles peuvent l'être) et qu'on les accroche au sommet de tours séculaires (à propos desquelles je me demande encore pourquoi elles ne sont pas tombées).
J'aime les cloches parce qu'elles nous font vibrer de la tête au pied et moi j'aime bien qu'on me fasse vibrer.
J'aime bien Paris (mon pays) et Notre Dame (sa reine), alors j'aime bien les cloches de Notre Dame.
Si vous êtes comme moi, le 23 mars les nouvelles cloches sonneront à Notre Dame, si vous êtes comme mi, alors allez-y !
J'aime les cloches parce qu'elles sont énormes (enfin elles peuvent l'être) et qu'on les accroche au sommet de tours séculaires (à propos desquelles je me demande encore pourquoi elles ne sont pas tombées).
J'aime les cloches parce qu'elles nous font vibrer de la tête au pied et moi j'aime bien qu'on me fasse vibrer.
J'aime bien Paris (mon pays) et Notre Dame (sa reine), alors j'aime bien les cloches de Notre Dame.
Si vous êtes comme moi, le 23 mars les nouvelles cloches sonneront à Notre Dame, si vous êtes comme mi, alors allez-y !
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Wouaaaaaah !!! Tu crois que le 23 mars elles sonneront si fort que je les entendrai du haut de mon Piton ?
C'est chouette comme tu en parles !!
J'aime les cloches, les carillons, les gongs. Je trouve que cela fait partie des sons que l'on peut voir grâce à leur battements vibratoire (le ouing-ouing-ouing - Je fais bien la cloche, hein. C'est naturel chez moi, je résonne, je suis THQR à défaut de.... (mais chutt, la polémique pourrait inonder ce fil...)).
J'aime les cloches parce qu'elles sont énormes (enfin elles peuvent l'être) et qu'on les accroche au sommet de tours séculaires (à propos desquelles je me demande encore pourquoi elles ne sont pas tombées).
J'aime les cloches parce qu'elles nous font vibrer de la tête au pied et moi j'aime bien qu'on me fasse vibrer.
J'aime bien Paris (mon pays) et Notre Dame (sa reine), alors j'aime bien les cloches de Notre Dame.
C'est chouette comme tu en parles !!
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je venais du fond des temps
Par le cœur, on entend tout ce que l'on veut.
C'est niais comme remarque, mais j'assume.
(Prière de ne pas inonder mon fil de bisous émus et de cœurs miellés)
C'est niais comme remarque, mais j'assume.
(Prière de ne pas inonder mon fil de bisous émus et de cœurs miellés)
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
J'ai eu la grande chance de visiter la fonderie dont est issue la majeure partie de ces cloches. C'est assez impressionnant, toute la technique (les techniques, en fait) que ça requiert. Ils utilisent notamment de la cire pour mouler les reliefs. Et il y a tout un processus de cuisson, avec de la brique réfractaire et du crottin de cheval (véridique). Je te conseille fortement d'aller la visiter aussi un jour ! :3 D'autant que le cœur historique de la vieille ville de Villedieu-les-Poêles est très sympa à visiter. Et puis y'a le restaurant La Baleine pas très loin, sur la Route de Villedieu, qui propose le meilleur jambon fumé du monde. Et puis aussi, y'a le Mont Saint-Michel à moins d'une heure de route.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Je venais du fond des temps
Ah ? Jambon fumé ?....
Il est temps de faire du tourisme industrialo-culturel....
Il est temps de faire du tourisme industrialo-culturel....
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
..............preeeeuuuumm'sss !!!
CUMPLEAÑOS FELIZ OSITO !!!
Plein de poutoux depuis Buenos Aires
Plein de poutoux depuis Buenos Aires
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je venais du fond des temps
Bon anniversaire, Ours! Profites bien de la journée!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je venais du fond des temps
Joyeux anniversaire cher ami !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Joyeux anniversaire
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 12 Fév 2013 - 12:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Joyeux anniversaire Ours !
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Je venais du fond des temps
JOYEUX ANNIVERSAIRE, OURS !
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
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