Flying on the other side ;)
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Re: Flying on the other side ;)
Salut koroko
Merci de ta visite.
Une autre alors
- Mon premier est ce que disait les Corses en voyant Napoléon
- Mon deuxième est ce que disait Napoléon en voyant des Corses
- Mon troisième est ce que disait la mère de Napoléon à son fils enfant en le couchant
- Mon quatrième est ce que disait Napoléon enfant à sa mère quand elle le couchait
Le tout est une boisson rafraîchissante.
Merci de ta visite.
Une autre alors
- Mon premier est ce que disait les Corses en voyant Napoléon
- Mon deuxième est ce que disait Napoléon en voyant des Corses
- Mon troisième est ce que disait la mère de Napoléon à son fils enfant en le couchant
- Mon quatrième est ce que disait Napoléon enfant à sa mère quand elle le couchait
Le tout est une boisson rafraîchissante.
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- - Mon premier : Sire
- Mon second : Oh ! Des corses !
- Mon troisième : Dors ange
- Mon quatrième : Ah mère !
- Mon tout : Schwepps (Sirop d'écorce d'orange amère)
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
tiens une tite charade aussi
-mon premier est un cuisinier suisse
-mon second est un signe diacritique
-mon troisième est un plat préparé par mon premier
-mon tout est un philosophe français
-mon premier est un cuisinier suisse
-mon second est un signe diacritique
-mon troisième est un plat préparé par mon premier
-mon tout est un philosophe français
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mon premier c'est con parce que con fait des rations helvétiques
mon second c'est dill
mon troisième c'est ac parce que ac c'est les rations helvétiques
et mon tout c'est condillac
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Salut semama
On continue alors
Mon 1er est scié par un perroquet
Mon 2ème est scié par un perroquet
Mon tout, ce que vous ne sauriez devenir...
On continue alors
Mon 1er est scié par un perroquet
Mon 2ème est scié par un perroquet
Mon tout, ce que vous ne sauriez devenir...
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- Réponse : GAGA.
Mon premier (ainsi que mon deuxième d'ailleurs) est GA car : CAL scie Homme (calcium) et Homme est GA (oméga). Donc CAL scie GA
Reste a démontrer que CAL est un perroquet :
- CAL fait matière parce que matière fécale
- Matière = Ma + Thiers
- Thiers est mort, reste donc Ma
- Ma c'est Doine (Macédoine)
- Doine c'est DO + INE
- DO vaut NI parce que niveau d'eau ; INE fait ÇA parce que caféine
- Donc DOINE = DO + INE = NI + ÇA = NICA = NIC + A
- NIC vaut AR parce que arsenic (AR c'est NIC)
- Donc NICA = Ara qui est bien un perroquet ! ... CQFD ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
bonjour mjöllnir
une autre
-mon 1er est une étendue d'eau plate
-mon 2ème est le cri que poussait mon ami après avoir perdu son billet de 10 francs dans la bouche d'égout
-mon 3ème est très étroit
Mon tout est une troupe de théâtre
une autre
-mon 1er est une étendue d'eau plate
-mon 2ème est le cri que poussait mon ami après avoir perdu son billet de 10 francs dans la bouche d'égout
-mon 3ème est très étroit
Mon tout est une troupe de théâtre
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Mon 1er c'est LAC
Mon 2ème c'est oh mes dix francs
mon 3ème c'est 13 et 3 c'est 16
et mon tout c'est La comédie française
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Se laisser à tous le temps de " s'accorder "
http://www.youtube.com/watch?v=Vgz0Bfjeucc
http://www.youtube.com/watch?v=Vgz0Bfjeucc
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Merci semama !
Encore une autre
Mon premier va çà et là,
Mon deuxième est employé des Postes,
Mon troisième ne rit pas jaune,
Mon quatrième n'est pas pressé,
Mon tout est le plus célèbres des auteurs des charades à tiroir.
Encore une autre
Mon premier va çà et là,
Mon deuxième est employé des Postes,
Mon troisième ne rit pas jaune,
Mon quatrième n'est pas pressé,
Mon tout est le plus célèbres des auteurs des charades à tiroir.
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- Réponse : Victor Hugo
- Mon premier va çà et là: Vic car Vicaire (Vic erre)
- Mon deuxième est employé des Postes: Tor car Torréfacteur (Tor est facteur)
- Mon troisième ne rit pas jaune: U, car U rit noir
- Mon quatrième n'est pas pressé: Go, car Go est lent.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Mon premier m'a abreuvé.
mon second m'as fait mal.
mon tout se fait mal à s'abreuver de connaissance.
mon second m'as fait mal.
mon tout se fait mal à s'abreuver de connaissance.
Dernière édition par koroko le Jeu 31 Jan 2013 - 17:42, édité 2 fois
koroko- Messages : 84
Date d'inscription : 05/01/2012
Age : 37
Re: Flying on the other side ;)
Le Démon
Alexandre Pouchkine
Dans les jours où étaient nouvelles pour moi
Toutes les impressions de l'Être -
Et les regards des jeunes filles,
Et le bruissement des forêts,
Et le chant du rossignol la nuit, -
Où les hauts sentiments,
La liberté, la gloire et l'amour,
Et l'inspiration des arts
Troublaient mon sang si fort,
Un mauvais esprit vint me trouver en secret,
Ombrageant d'une mélancolie soudaine
Les heures d'espoirs et de plaisirs.
Ces rencontres étaient tristes :
Son sourire mystérieux,
Ses paroles cyniques,
Versaient un poison glacé dans mon âme.
Par ses mensonges perpétuels
Il bravait le destin ;
Il appelait illusion le Beau ;
Il méprisait l'inspiration ;
Il ne croyait ni en l'amour ni en la liberté -
Il regardait la vie en se moquant
Et rien dans la Nature ne trouvait grâce à ses yeux.
Alexandre Pouchkine
Dans les jours où étaient nouvelles pour moi
Toutes les impressions de l'Être -
Et les regards des jeunes filles,
Et le bruissement des forêts,
Et le chant du rossignol la nuit, -
Où les hauts sentiments,
La liberté, la gloire et l'amour,
Et l'inspiration des arts
Troublaient mon sang si fort,
Un mauvais esprit vint me trouver en secret,
Ombrageant d'une mélancolie soudaine
Les heures d'espoirs et de plaisirs.
Ces rencontres étaient tristes :
Son sourire mystérieux,
Ses paroles cyniques,
Versaient un poison glacé dans mon âme.
Par ses mensonges perpétuels
Il bravait le destin ;
Il appelait illusion le Beau ;
Il méprisait l'inspiration ;
Il ne croyait ni en l'amour ni en la liberté -
Il regardait la vie en se moquant
Et rien dans la Nature ne trouvait grâce à ses yeux.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Dunes....
une autre alors
-mon premier est un protège lampe
-mon 2ème est la coiffure de tintin
-mon 3ème coiffe un biberon
-mon 4ème est le contraire de jour
Mon tout est une chanson de barbara
une autre alors
-mon premier est un protège lampe
-mon 2ème est la coiffure de tintin
-mon 3ème coiffe un biberon
-mon 4ème est le contraire de jour
Mon tout est une chanson de barbara
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
- mon 1er c'est abat jour le protège lampe
mon 2ème c'est houppette
mon 3ème c'est tétine
mon 4ème c'est nuit
le tout c'est la chanson de barba
Un beau jour ou peut-être une nuit... juste un peu arrangé
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je donne ma langue au chat koroko
semama !
Je vais essayer de m'en remémorer quelques unes de ce style !
semama !
Je vais essayer de m'en remémorer quelques unes de ce style !
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Combien de temps avons-nous mis pour couper la poire en deux
Dévoration de notre intérieur pour avoir croqué trop fort la pomme
Laissant traîner derrière soi ce trait sanguinolent
Retraçant à la fois un chemin de honte, une route à ne plus suivre
Menant à ce cœur laissé entrouvert, déchiré, fuyant
A même le sol, écrasé à terre, alourdi par le poids de la question
Courir à tombeau ouvert, vers une fin salutaire
Marcher, piétiner, marquer le pas, vers un renouveau, une nouvelle chance
Nous avions tant cherché, pour la trouver, elle, devenue réponse
Elle se trouvait être, mon orgueil, ma fierté perdue
A double tranchant, la morsure du froid m'a fait sienne
Encore une fois nous perdons le fil sans l'avoir brisé
Combien de temps avons-nous mis pour couper la poire en deux
Dévorer de l’intérieur pour avoir croqué trop longtemps la pomme
Mêlant la sucré et l'amertume, brisant les barrières
Creusant de ci de là des gouffres de douleur
Où viennent chuter, se perdre, jouissances, bien-être
Aspiré par nos propre failles, faiblesses de nos âmes
Combien de temps avons-nous mis pour couper la poire en deux ...
Dévoration de notre intérieur pour avoir croqué trop fort la pomme
Laissant traîner derrière soi ce trait sanguinolent
Retraçant à la fois un chemin de honte, une route à ne plus suivre
Menant à ce cœur laissé entrouvert, déchiré, fuyant
A même le sol, écrasé à terre, alourdi par le poids de la question
Courir à tombeau ouvert, vers une fin salutaire
Marcher, piétiner, marquer le pas, vers un renouveau, une nouvelle chance
Nous avions tant cherché, pour la trouver, elle, devenue réponse
Elle se trouvait être, mon orgueil, ma fierté perdue
A double tranchant, la morsure du froid m'a fait sienne
Encore une fois nous perdons le fil sans l'avoir brisé
Combien de temps avons-nous mis pour couper la poire en deux
Dévorer de l’intérieur pour avoir croqué trop longtemps la pomme
Mêlant la sucré et l'amertume, brisant les barrières
Creusant de ci de là des gouffres de douleur
Où viennent chuter, se perdre, jouissances, bien-être
Aspiré par nos propre failles, faiblesses de nos âmes
Combien de temps avons-nous mis pour couper la poire en deux ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Elle m’a montré le chemin
Et quant tout était dans le noir
Elle brillait au lointain
Comme l’étoile du matin.
Pourquoi mon cœur cette tristesse
Cette blessure dans le regard ? (...)
Tu lèves les yeux vers les étoiles
Cherchant en vain ta vraie patrie
Là où serait ton idéal,
Tes racines et ta vraie vie.
Je veux écrire des mots
Beaux comme une nuée
D’oiseaux en plein vol
Comme un prisme géant
Où crépitent des arcs-en-ciel
Comme une pluie d’été
Sur un champ de blé.
La vie ...
Laisse-moi durer
Juste un peu plus
Flotter dans les nues
Sur cette bulle minuscule
Dont je ne serai
Jamais repu ...
Je veux respirer la fleur d’ambre
L’ivresse poivrée de l’œillet.
Bouche ailée
Semant des baisers
Sur des rêves dorés.
Loin de l'ennui, ce Sphinx noir
Loin des hommes tristes et résignés
Dont les rêves sont en acier
La pensée comme un serpent glacé
Lové dans le giron de l’absence
Laisse-moi vivre, laisse-moi aimer
Laisse-moi savoir pourquoi j’existe
Laisse-moi une heure oublier
Que devant toi rien ne résiste.
Et quant tout était dans le noir
Elle brillait au lointain
Comme l’étoile du matin.
Pourquoi mon cœur cette tristesse
Cette blessure dans le regard ? (...)
Tu lèves les yeux vers les étoiles
Cherchant en vain ta vraie patrie
Là où serait ton idéal,
Tes racines et ta vraie vie.
Je veux écrire des mots
Beaux comme une nuée
D’oiseaux en plein vol
Comme un prisme géant
Où crépitent des arcs-en-ciel
Comme une pluie d’été
Sur un champ de blé.
La vie ...
Laisse-moi durer
Juste un peu plus
Flotter dans les nues
Sur cette bulle minuscule
Dont je ne serai
Jamais repu ...
Je veux respirer la fleur d’ambre
L’ivresse poivrée de l’œillet.
Bouche ailée
Semant des baisers
Sur des rêves dorés.
Loin de l'ennui, ce Sphinx noir
Loin des hommes tristes et résignés
Dont les rêves sont en acier
La pensée comme un serpent glacé
Lové dans le giron de l’absence
Laisse-moi vivre, laisse-moi aimer
Laisse-moi savoir pourquoi j’existe
Laisse-moi une heure oublier
Que devant toi rien ne résiste.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Alain Morin a écrit:Le manuscrit du royaume qui y songe ?
Pages foulées par des doigts toujours semblables
O fruit d'encre dorée
O majesté des feuilles inscrites de rébus gaufrés
Une à une pages d'espace
Si vivantes à la lumière
Que la lumière les brasse sans les voir.
Les mondes la portent cette veillée de signes
Quelle feuille en soufflet d'ivoire
Qu'un doux hasard aplanira?
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Pas perdus
Pas pour tout le monde
À qui sait regarder marcher.
Alain Morin
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Alain Morin a écrit:J'ai tenté de surprendre
Les signes éclairés de ces vies.
Il n'est pas toujours nécessaire
De toucher pour connaitre
Les corps circulant
Dans le moins d'espace possible.
Gâchis de regards.
Clous arrachés des yeux.
Pyramide de visages dans les camions bâchés
Il pleure.
Des femmes en robe de papier
Lèvent des bras de buis.
Les camions s'en vont.
Il continue de marcher
Sur une boue
Qui n'est pas de la terre.
La patine des sacrifices.
Le sol où les pieds s'allongent
Par la torture.
Les pieds sur le sol
Tout est encore possible.
Sentir le sol dans la plombée des jambes
Avant l'interrogatoire.
L'interrogatoire du jeune homme
Qui a oublié son nom.
Il pose son pied sur une tache.
Sa réponse est la même à toutes les questions ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je remet ici ce que j'ai posté chez mumu117
----------------------------------
Entrer en contact avec son entité intérieure
Il est plusieurs méthodes pour entrer en contact avec des entités. Cependant, celle qui nous habite et qui nous accompagne tout au long de notre vie peut se montrer plutôt encombrante si on ne fait pas équipe avec. C'est pourquoi, il faut l'apprivoiser.
Alors si nous commencions par un geste qui pourra nous aider à apprivoiser notre "démon" intérieur ?
1. Appelons ce "démon" intérieur, "entité".
Apprivoiser son entité ne se fait pas en la rejettant et en la traitant de démon. Un "démon" qui n'est pas apprivoisé peut s'avérer une source de danger très importante tant pour soi que pour les gens de notre entourage. Pour pouvoir avoir un contrôle sur notre entité, il faut d'abord l'appeler par son véritable nom, soit "entité".
2. L'entité établit un contact.
Apprivoiser un entité ne se fait pas sans entrer en contact avec lui. Il est plusieurs façons qui peuvent nous permettre de faire contact avec notre entité. Elles peuvent se manifester de plusieurs façons différentes. Les rêves, les flashs, l'intuition, une sensation physique sur le corps alors qu'il n'est rien qui puisse la causer, un geste fait automatiquement sans même s'en rendre compte, un son que l'on peut entendre, il peut s' agir d'une voix dans notre tête, d'une voix que l'on entend comme si quelqu'un nous parlait de vive voix, ce peut être une apparition... peu importe la méthode utilisée par l'entité, elle veut que vous sachiez qu'elle est présente et qu'elle souhaite se manifester.
3. Faire le choix de son destin.
Votre entité s'est manifesté à vous et souhaite vous parler. Elle vous l'a fait clairement comprendre. Maintenant, vous avez deux options. Continuez à subir ses manifestations et ne rien pouvoir y faire, ou, tenter d'établir un contact avec cet être et communiquer avec lui pour mieux le comprendre. C'est bien sûr à vous de prendre cette décision et de choisir si vous voulez, ou non, être maître de votre destin. Si vous décidez d'établir le contact, vous mettez toutes les chances de votre côté. Sinon, vous ratez une chance incroyable.
4. Le choix de la méthode.
C'est facile de dire que l'on veut établir le contact avec son entité mais encore faut-il savoir comment entrer en contact. Il va de soit que la méthode instinctive est la meilleure. Cependant, si vous décidez de lui parler à voix haute, particulièrement lorsque vous êtes dans un lieu public, vous risquez de passer pour un schizophrène et de devoir aller passer quelques temps dans un hôpital psychiatrique. Vous voulez éviter cela... Croyez-moi... Alors il existe une autre méthode moins compliquée pour entrer en contact avec son entité qui soit moins risquée pour vous et moins suspecte pour les gens de votre entourage.
5. La méthode douce, la méditation.
La méditation est sans aucun doute la meilleure méthode pour entrer en contact avec son entité. Elle permet d'avoir une conversation stable et d'aller au fond des choses. C'est comme d'avoir une conversation avec un autre humain dans un lieu calme. C'est plus facile de comprendre lorsque les deux parties sont calmes et ouvertes, prêtes à s'écouter et travailler ensemble.
6. Comment entrer en contact avec son entité par la méditation
Premièrement, isolez-vous dans un lieu où personne n’ira vous déranger. Fermez les lumières, ne gardez que très peu d'éclairage. Asseyez-vous en indien soit sur le sol ou sur un lit. Fermez les yeux et détendez-vous. Faites le vide dans votre esprit. Puis, demandez, dans votre tête, à votre entité de se manifester à vous par la manière qui lui conviendra le mieux. Elle peut se manifester de plusieurs manières différentes. Flash, intuition, sensation, paroles, pensées etc... Ne vous inquiétez pas, peu importe la méthode qu'utilisera l'entité pour entrer en contact avec vous. Elle ne veut que communiquer et s'exprimer. Parlez dans votre tête, ainsi vous ne dérangerez ni surprendrez personne. L'entité vous comprendra de toute manière, elle entend vos pensées comme s'il s' agissait de vos paroles. Parlez-lui, posez lui les questions qui vous passent par l'esprit, dites-lui ce que vous diriez à un ami proche... Si vous le pouvez, demandez-lui son nom. Si l'entité ne vous donne aucun nom, baptisez-la. Lorsque la conversation sera terminée, remerciez votre entité pour la conversation, peu importe la durée de celle-ci.
7. Identifier par un nom notre entité.
Pour faciliter le contact, il est recommandé de lui donner un nom si cet entité ne vous en a pas déjà donné un pour l'identifier. Ce nom doit être facile à retenir pour vous. Il est préférable de bien se familiariser avec son entité avant de donner son nom à d'autres personnes. Cela vous évitera de vous faire ridiculiser. Si vous en parlez en conversation mais que vous ne voulez pas que les gens se doutent qu'il s'agit d'un entité, parlez-en comme d'un ami que vous connaissez depuis votre enfance mais que vous venez de revoir. Vous avez beaucoup de choses à vous dire et d'une certaine façon, ce n'est pas un mensonge puisque vous aviez un contact avec cette manifestation lorsque vous étiez enfant, avant même de savoir parler... Si vous ne croyez pas cela, demandez à votre mère s'il vous arrivait de parler tout seul ou s'il vous arrivait de rire tout seul sans raisons apparente lorsque vous étiez seul dans votre berceau.
8. Reprendre contact avec son entité.
Notre entité nous a donné un nom sinon vous l'avez baptisé. Quelques jours plus tard, vous sentez le besoin de parler à quelqu'un mais comme par hasard, personne n'entre en contact avec vous, vous appelez vos amis mais ils ne sont pas là, bref, vous vous sentez isolé. Pourquoi ne pas faire appel à notre entité ? Vous pouvez bien entendu refaire la méthode méditative mais il est également d'autres méthodes que vous pouvez utiliser. Je parle là bien entendu de la pensée. Vous parliez à votre entité par la pensée. Pourquoi ne pas le faire ? Alors vous êtes en train de marcher, vous êtes seul, vous vous ennuyez et là vous décidez de parler à votre entité. Vous lui parlez dans votre tête. Au début, cette manifestation semble hésiter puis vous avez une conversation. Vous lui dites ce qui vous tracasse, comment vous vous sentez, comment vous aimeriez que les choses se passent, pourquoi... etc... et en retour, elle vous aide à trouver des solutions... Ne serait-ce pas merveilleux ? Vous cherchez quelque chose, vous ne connaissez pas les gens, les lieux et vous tombez sur ce que vous cherchez comme par hasard. Le hasard ? Vraiment ? N'ayez pas peur de "déranger" votre entité. Ces êtres sont là pour nous aider à faire notre chemin. Ils ne sont là que pour ça.
9. L'entité vs l'amitié.
Ces entités peuvent vous aider à comprendre vos amis mais ne les remplaceront jamais. N'allez pas abandonner vos amis pour cet entité. Ne les rejetez pas pour ne compter que sur votre entité. Parfois votre entité vous parlez via vos amis et vous ne pouvez vous permettre de vous passer de cette méthode de communication. Parfois vous serez en colère contre vos amis et ne voudrez plus leur parler. Parfois vous croirez qu'ils ne valent pas la peine mais croyez-moi. Rien ne remplace un ami véritable. Toutefois, il est des fois où votre entité vous mettra en garde contre vos amis. Parfois même à tort. Il faut toujours prendre le temps de vérifier les faits avant d'accuser quelqu'un. Il arrive souvent qu'ils testent notre jugement. L'amitié ne remplace pas votre entité. Votre entité fait partie de vous. Vous ne pouvez vous en défaire... mais, elle peut à la fois être une paire d'ailes et un boulet. Elle vous aide et parfois elle vous met au défi et c'est à vous de choisir si vous relevez ou non ce défi.
10. Contrôler son entité.
Contrôler son entité se fait principalement en communiquant avec. Pour éviter qu'elle nous mette dans des situations embarrassantes, il faudrait donc lui accorder un peu d'attention et apprendre à faire des choses ensemble, comme s'il s'agissait d'un ami. En fait, cet être peut être tant votre meilleur ami que votre plus grand ennemi. Seul dépend la façon dont vous entrez en contact avec. Si vous êtes à l'écoute, dans les situations d'urgence, l'entité peut faire en sorte que vous fassiez les bons gestes, au bon moment. Si vous n'êtes pas à l'écoute, la panique s'emparera de vous et vous ferez les mauvais choix. Dans une situation normale, si vous êtes à l'écoute, vous pourrez conseiller les gens. Si vous ne l'êtes pas, vous direz des bêtises et risquez de vous attirer des ennuis.
11. Les leçons de vie.
Malgré cela, il se peut que votre entité vous fasse faire des choses que vous ne comprendrez pas. À ce moment là, retirez-vous et méditez. Remerciez votre entité de sa présence et essayez de comprendre pourquoi les choses se sont produites comme tel et qu'est-ce qui a pu influencer votre entité à vous faire réagir de façon néfaste. Le hasard n'existe pas. Tout arrive pour une raison. Chaque évènement qui se produit a sa raison d'être et il en est de même pour chaque être humain. Il est des choses que vous pourriez ne pas comprendre dans l'immédiat. Dans ce cas, acceptez simplement de ne pas savoir pour le moment et laissez l'univers se charger de vous instruire. Essayez de voir, si vous aviez à faire de nouveau face à une situation semblable, comment réagiriez-vous ?
Plus vous traiterez votre entité comme un ami, un allié, plus vous serez en mesure de faire face à des situations tendues et moins vous vous attirerez d'ennuis.
C'est l'une des raisons pour laquelle on dit souvent ;
" Vous n'êtes jamais seuls..."
Sachez saisir la chance qui passe de découvrir des trésors qui ne sont accessibles qu'à vous... Faites de votre entité un allié et il vous apportera toute les beautés cachées au fond de vous...
Si vous avez toujours voulu aider les gens, vous pourrez le faire et ce, de manière consciente. Le seul fait d'être conscient de votre pouvoir vous donne une force que personne ne pourra vous enlever. Vous ne faites pas qu'y croire, vous le savez...
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Entrer en contact avec son entité intérieure
Il est plusieurs méthodes pour entrer en contact avec des entités. Cependant, celle qui nous habite et qui nous accompagne tout au long de notre vie peut se montrer plutôt encombrante si on ne fait pas équipe avec. C'est pourquoi, il faut l'apprivoiser.
Alors si nous commencions par un geste qui pourra nous aider à apprivoiser notre "démon" intérieur ?
1. Appelons ce "démon" intérieur, "entité".
Apprivoiser son entité ne se fait pas en la rejettant et en la traitant de démon. Un "démon" qui n'est pas apprivoisé peut s'avérer une source de danger très importante tant pour soi que pour les gens de notre entourage. Pour pouvoir avoir un contrôle sur notre entité, il faut d'abord l'appeler par son véritable nom, soit "entité".
2. L'entité établit un contact.
Apprivoiser un entité ne se fait pas sans entrer en contact avec lui. Il est plusieurs façons qui peuvent nous permettre de faire contact avec notre entité. Elles peuvent se manifester de plusieurs façons différentes. Les rêves, les flashs, l'intuition, une sensation physique sur le corps alors qu'il n'est rien qui puisse la causer, un geste fait automatiquement sans même s'en rendre compte, un son que l'on peut entendre, il peut s' agir d'une voix dans notre tête, d'une voix que l'on entend comme si quelqu'un nous parlait de vive voix, ce peut être une apparition... peu importe la méthode utilisée par l'entité, elle veut que vous sachiez qu'elle est présente et qu'elle souhaite se manifester.
3. Faire le choix de son destin.
Votre entité s'est manifesté à vous et souhaite vous parler. Elle vous l'a fait clairement comprendre. Maintenant, vous avez deux options. Continuez à subir ses manifestations et ne rien pouvoir y faire, ou, tenter d'établir un contact avec cet être et communiquer avec lui pour mieux le comprendre. C'est bien sûr à vous de prendre cette décision et de choisir si vous voulez, ou non, être maître de votre destin. Si vous décidez d'établir le contact, vous mettez toutes les chances de votre côté. Sinon, vous ratez une chance incroyable.
4. Le choix de la méthode.
C'est facile de dire que l'on veut établir le contact avec son entité mais encore faut-il savoir comment entrer en contact. Il va de soit que la méthode instinctive est la meilleure. Cependant, si vous décidez de lui parler à voix haute, particulièrement lorsque vous êtes dans un lieu public, vous risquez de passer pour un schizophrène et de devoir aller passer quelques temps dans un hôpital psychiatrique. Vous voulez éviter cela... Croyez-moi... Alors il existe une autre méthode moins compliquée pour entrer en contact avec son entité qui soit moins risquée pour vous et moins suspecte pour les gens de votre entourage.
5. La méthode douce, la méditation.
La méditation est sans aucun doute la meilleure méthode pour entrer en contact avec son entité. Elle permet d'avoir une conversation stable et d'aller au fond des choses. C'est comme d'avoir une conversation avec un autre humain dans un lieu calme. C'est plus facile de comprendre lorsque les deux parties sont calmes et ouvertes, prêtes à s'écouter et travailler ensemble.
6. Comment entrer en contact avec son entité par la méditation
Premièrement, isolez-vous dans un lieu où personne n’ira vous déranger. Fermez les lumières, ne gardez que très peu d'éclairage. Asseyez-vous en indien soit sur le sol ou sur un lit. Fermez les yeux et détendez-vous. Faites le vide dans votre esprit. Puis, demandez, dans votre tête, à votre entité de se manifester à vous par la manière qui lui conviendra le mieux. Elle peut se manifester de plusieurs manières différentes. Flash, intuition, sensation, paroles, pensées etc... Ne vous inquiétez pas, peu importe la méthode qu'utilisera l'entité pour entrer en contact avec vous. Elle ne veut que communiquer et s'exprimer. Parlez dans votre tête, ainsi vous ne dérangerez ni surprendrez personne. L'entité vous comprendra de toute manière, elle entend vos pensées comme s'il s' agissait de vos paroles. Parlez-lui, posez lui les questions qui vous passent par l'esprit, dites-lui ce que vous diriez à un ami proche... Si vous le pouvez, demandez-lui son nom. Si l'entité ne vous donne aucun nom, baptisez-la. Lorsque la conversation sera terminée, remerciez votre entité pour la conversation, peu importe la durée de celle-ci.
7. Identifier par un nom notre entité.
Pour faciliter le contact, il est recommandé de lui donner un nom si cet entité ne vous en a pas déjà donné un pour l'identifier. Ce nom doit être facile à retenir pour vous. Il est préférable de bien se familiariser avec son entité avant de donner son nom à d'autres personnes. Cela vous évitera de vous faire ridiculiser. Si vous en parlez en conversation mais que vous ne voulez pas que les gens se doutent qu'il s'agit d'un entité, parlez-en comme d'un ami que vous connaissez depuis votre enfance mais que vous venez de revoir. Vous avez beaucoup de choses à vous dire et d'une certaine façon, ce n'est pas un mensonge puisque vous aviez un contact avec cette manifestation lorsque vous étiez enfant, avant même de savoir parler... Si vous ne croyez pas cela, demandez à votre mère s'il vous arrivait de parler tout seul ou s'il vous arrivait de rire tout seul sans raisons apparente lorsque vous étiez seul dans votre berceau.
8. Reprendre contact avec son entité.
Notre entité nous a donné un nom sinon vous l'avez baptisé. Quelques jours plus tard, vous sentez le besoin de parler à quelqu'un mais comme par hasard, personne n'entre en contact avec vous, vous appelez vos amis mais ils ne sont pas là, bref, vous vous sentez isolé. Pourquoi ne pas faire appel à notre entité ? Vous pouvez bien entendu refaire la méthode méditative mais il est également d'autres méthodes que vous pouvez utiliser. Je parle là bien entendu de la pensée. Vous parliez à votre entité par la pensée. Pourquoi ne pas le faire ? Alors vous êtes en train de marcher, vous êtes seul, vous vous ennuyez et là vous décidez de parler à votre entité. Vous lui parlez dans votre tête. Au début, cette manifestation semble hésiter puis vous avez une conversation. Vous lui dites ce qui vous tracasse, comment vous vous sentez, comment vous aimeriez que les choses se passent, pourquoi... etc... et en retour, elle vous aide à trouver des solutions... Ne serait-ce pas merveilleux ? Vous cherchez quelque chose, vous ne connaissez pas les gens, les lieux et vous tombez sur ce que vous cherchez comme par hasard. Le hasard ? Vraiment ? N'ayez pas peur de "déranger" votre entité. Ces êtres sont là pour nous aider à faire notre chemin. Ils ne sont là que pour ça.
9. L'entité vs l'amitié.
Ces entités peuvent vous aider à comprendre vos amis mais ne les remplaceront jamais. N'allez pas abandonner vos amis pour cet entité. Ne les rejetez pas pour ne compter que sur votre entité. Parfois votre entité vous parlez via vos amis et vous ne pouvez vous permettre de vous passer de cette méthode de communication. Parfois vous serez en colère contre vos amis et ne voudrez plus leur parler. Parfois vous croirez qu'ils ne valent pas la peine mais croyez-moi. Rien ne remplace un ami véritable. Toutefois, il est des fois où votre entité vous mettra en garde contre vos amis. Parfois même à tort. Il faut toujours prendre le temps de vérifier les faits avant d'accuser quelqu'un. Il arrive souvent qu'ils testent notre jugement. L'amitié ne remplace pas votre entité. Votre entité fait partie de vous. Vous ne pouvez vous en défaire... mais, elle peut à la fois être une paire d'ailes et un boulet. Elle vous aide et parfois elle vous met au défi et c'est à vous de choisir si vous relevez ou non ce défi.
10. Contrôler son entité.
Contrôler son entité se fait principalement en communiquant avec. Pour éviter qu'elle nous mette dans des situations embarrassantes, il faudrait donc lui accorder un peu d'attention et apprendre à faire des choses ensemble, comme s'il s'agissait d'un ami. En fait, cet être peut être tant votre meilleur ami que votre plus grand ennemi. Seul dépend la façon dont vous entrez en contact avec. Si vous êtes à l'écoute, dans les situations d'urgence, l'entité peut faire en sorte que vous fassiez les bons gestes, au bon moment. Si vous n'êtes pas à l'écoute, la panique s'emparera de vous et vous ferez les mauvais choix. Dans une situation normale, si vous êtes à l'écoute, vous pourrez conseiller les gens. Si vous ne l'êtes pas, vous direz des bêtises et risquez de vous attirer des ennuis.
11. Les leçons de vie.
Malgré cela, il se peut que votre entité vous fasse faire des choses que vous ne comprendrez pas. À ce moment là, retirez-vous et méditez. Remerciez votre entité de sa présence et essayez de comprendre pourquoi les choses se sont produites comme tel et qu'est-ce qui a pu influencer votre entité à vous faire réagir de façon néfaste. Le hasard n'existe pas. Tout arrive pour une raison. Chaque évènement qui se produit a sa raison d'être et il en est de même pour chaque être humain. Il est des choses que vous pourriez ne pas comprendre dans l'immédiat. Dans ce cas, acceptez simplement de ne pas savoir pour le moment et laissez l'univers se charger de vous instruire. Essayez de voir, si vous aviez à faire de nouveau face à une situation semblable, comment réagiriez-vous ?
Plus vous traiterez votre entité comme un ami, un allié, plus vous serez en mesure de faire face à des situations tendues et moins vous vous attirerez d'ennuis.
C'est l'une des raisons pour laquelle on dit souvent ;
" Vous n'êtes jamais seuls..."
Sachez saisir la chance qui passe de découvrir des trésors qui ne sont accessibles qu'à vous... Faites de votre entité un allié et il vous apportera toute les beautés cachées au fond de vous...
Si vous avez toujours voulu aider les gens, vous pourrez le faire et ce, de manière consciente. Le seul fait d'être conscient de votre pouvoir vous donne une force que personne ne pourra vous enlever. Vous ne faites pas qu'y croire, vous le savez...
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Re: Flying on the other side ;)
Déjà posé chez semama
http://www.youtube.com/watch?v=ccmRrTXuNRs
http://www.youtube.com/watch?v=ccmRrTXuNRs
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Re: Flying on the other side ;)
Alain Morin : http://leshommessansepaules.com/auteur-Alain%C2%A0MORIN-402-1-1-0-1.html
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Re: Flying on the other side ;)
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 31 Jan 2013 - 17:50, édité 1 fois
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Re: Flying on the other side ;)
Mjöllnir a écrit:Je donne ma langue au chat koroko
semama !
Je vais essayer de m'en remémorer quelques unes de ce style !
J'essayais de faire Zebre mais me suis raté.....j'avais pensé Zé comme j'ai Zébu, Bre comme Bredouille pour faire Zebre :'(
koroko- Messages : 84
Date d'inscription : 05/01/2012
Age : 37
Re: Flying on the other side ;)
Quelques " éclats " de Diogène
A ceux qui lui disaient : " Tu es vieux, repose-toi ", Diogène répliqua : " Pourquoi donc ? Si je courais au stade la course longue, faudrait-il que je me repose tout près du but, au lieu de bander davantage mes muscles ? ".
Ayant vu un jour un jeune enfant qui buvait dans ses mains, il sortit son gobelet de sa besace et le jeta, en disant : " Un jeune enfant m'a battu sur le chapitre de la frugalité ". Il jeta également son écuelle, parce qu'il avait vu de la même façon un jeune enfant qui, parce qu'il avait brisé sa gamelle, recueillait ses lentilles dans le creux de son petit morceau de pain.
Un jour, il demandait l'aumône à une statue. Comme on l'interrogeait sur la raison qui le poussait à agir ainsi : " Je m'exerce, dit-il, à essuyer des échecs ". Demandant l'aumône à quelqu'un - car au début, il mendiait à cause de son indigence - il dit " Si tu as déjà donné à quelqu'un d'autre, donne-moi également. Si tu n'as donné à personne, commence par moi ".
Un méchant homme avait mis cette inscription sur sa maison : " Que rien de mauvais n'entre ici ". " Mais le propriétaire de la maison, dit Diogène, par où donc rentrera-t-il ?" .
Comme on lui demandait si les sages mangeaient des gâteaux, il répondit : " Ils mangent de tout comme les autres hommes ". Comme on lui demandait pourquoi les gens faisaient l'aumône aux mendiants et non aux philosophes, il répondit : " Parce qu'ils craignent de devenir un jour boiteux et aveugles, jamais ils ne craignent de devenir philosophes ". Un jour, il demandait l'aumône à un avare ; comme celui-ci tardait à donner, Diogène lui dit : " Mon ami, c'est pour ma nourriture que je te demande l'aumône, pas pour ma sépulture ".
Comme on lui reprochait de boire dans une taverne, il dit : " De même que chez le barbier, je me fais couper les cheveux ".
Comme on lui demandait ce qu'il y avait de plus beau au monde, Diogène répondit : " Le franc-parler ".
Diogène aimait à dire : " C'est la peine qui est bonne. La peine choisie et voulue s'entend ; car, pour la peine subie, personne ne l'aime. "
A ceux qui lui reprochaient d'avoir rogné les espèces, Diogène répondait : " Il est vrai : ce que tu es à présent, je le fus autrefois ; mais tu ne deviendras jamais ce que je suis ".
Un jour qu'il était en train de manger des lentilles pour souper, il fut aperçu par le philosophe Aristippe. Celui-ci menait une existence confortable parce qu'il adulait le roi. Aristippe lui dit : " Si tu apprenais à flatter le roi, tu n'en serais pas à te contenter de lentilles ". Diogène lui répondit : " Si tu avais appris à te contenter de lentilles, tu n'aurais pas à ramper devant le roi ".
A ceux qui lui disaient : " Tu es vieux, repose-toi ", Diogène répliqua : " Pourquoi donc ? Si je courais au stade la course longue, faudrait-il que je me repose tout près du but, au lieu de bander davantage mes muscles ? ".
Ayant vu un jour un jeune enfant qui buvait dans ses mains, il sortit son gobelet de sa besace et le jeta, en disant : " Un jeune enfant m'a battu sur le chapitre de la frugalité ". Il jeta également son écuelle, parce qu'il avait vu de la même façon un jeune enfant qui, parce qu'il avait brisé sa gamelle, recueillait ses lentilles dans le creux de son petit morceau de pain.
Un jour, il demandait l'aumône à une statue. Comme on l'interrogeait sur la raison qui le poussait à agir ainsi : " Je m'exerce, dit-il, à essuyer des échecs ". Demandant l'aumône à quelqu'un - car au début, il mendiait à cause de son indigence - il dit " Si tu as déjà donné à quelqu'un d'autre, donne-moi également. Si tu n'as donné à personne, commence par moi ".
Un méchant homme avait mis cette inscription sur sa maison : " Que rien de mauvais n'entre ici ". " Mais le propriétaire de la maison, dit Diogène, par où donc rentrera-t-il ?" .
Comme on lui demandait si les sages mangeaient des gâteaux, il répondit : " Ils mangent de tout comme les autres hommes ". Comme on lui demandait pourquoi les gens faisaient l'aumône aux mendiants et non aux philosophes, il répondit : " Parce qu'ils craignent de devenir un jour boiteux et aveugles, jamais ils ne craignent de devenir philosophes ". Un jour, il demandait l'aumône à un avare ; comme celui-ci tardait à donner, Diogène lui dit : " Mon ami, c'est pour ma nourriture que je te demande l'aumône, pas pour ma sépulture ".
Comme on lui reprochait de boire dans une taverne, il dit : " De même que chez le barbier, je me fais couper les cheveux ".
Comme on lui demandait ce qu'il y avait de plus beau au monde, Diogène répondit : " Le franc-parler ".
Diogène aimait à dire : " C'est la peine qui est bonne. La peine choisie et voulue s'entend ; car, pour la peine subie, personne ne l'aime. "
A ceux qui lui reprochaient d'avoir rogné les espèces, Diogène répondait : " Il est vrai : ce que tu es à présent, je le fus autrefois ; mais tu ne deviendras jamais ce que je suis ".
Un jour qu'il était en train de manger des lentilles pour souper, il fut aperçu par le philosophe Aristippe. Celui-ci menait une existence confortable parce qu'il adulait le roi. Aristippe lui dit : " Si tu apprenais à flatter le roi, tu n'en serais pas à te contenter de lentilles ". Diogène lui répondit : " Si tu avais appris à te contenter de lentilles, tu n'aurais pas à ramper devant le roi ".
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Re: Flying on the other side ;)
Je reposte aussi ce que je viens de poser chez lemniscate (quel spammeur je fais )
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Nadir
Peu usité ce terme venant de l’arabe « nazir », point de la verticale descendante, en quelque sorte le centre de la terre pour nous … c’est celui qui est le « plus bas » d’une certaine manière … on peut dire que c’est la position du soleil à minuit ….. étrange non ?
Ce mot est assez peu employé .. pourtant il contient une profonde richesse dans le fond .. si l’on peut dire. N’est-il pas un point remarquable, n’est-il pas une source de facto, n’est-il pas aussi vital que d’autres points cardinaux ? Aussi .. plus peut être car une source, une base sont des lieux fondamentaux à l’édifice d’un ensemble, me semble-t-il.
Nous ne sommes pas habitués au « Nadir », nous avons plutôt le réflexe de chercher les quatre points d’orientation « traditionnels », voire celui qui peut nous dominer à l’aplomb .. mais celui qui est en dessous de nous …. négatif. En voici donc six .. sans oublier le plus important : Nous, au centre ! L’explication du sept est peut-être dans cette disposition spatiale ….
Or donc le Nadir est un point pouvant nous indiquer le centre de la terre, c’est physique, c’est scientifique, c’est déroutant …. déroutant car le centre de la terre, pour un homme moyen comme je puis l’être, est un magma de feu, une fournaise contenu par des forces que j’appréhende mal, que je peux ressentir de façon plutôt intuitive que rationnelle. Mais la « rationalité » est-elle vitale ?
Le Nadir est sous mes pieds, suis-je devenu pour cela un dominateur ? Suis-je ainsi un « sur-homme » ? Suis-je alors l’équivalent d’un Dieu ?
Mais ce seul point d’ancrage me suffit-il pour m’orienter, me situer dans l’espace cosmique et dans l’espace de mon intimité ? En fait il doit me pousser, si nécessaire, à poursuivre ma réflexion sur mon positionnement spatial, voire spatio-temporel.
C’est compliqué, c’est complexe, c’est ardu …. je sais, enfin il en est ainsi pour moi, je peux deviner que pour toi il en est de même, grosso-modo.
Une image, voire une allégorie me vient à ce qui me tient lieu d’esprit : un volcan peut-il être considéré comme un lien entre le nadir et le zénith, en passant par nous ? L’éruption de la lave, du magma primal provenant du coeur de notre planète doit-il être regardé comme la poussée fantastique, et l’expression puissante de l’existence du nadir ?
Mais pour l’humain n’est-ce pas aussi, éventuellement, l’emblème des forces « sataniques », la visualisation maléfique de l’anti-Dieu, la destruction et le chaos ….
L’esprit est parfois, lui aussi, étrange d’apercevoir l’invisible là où le visible se terre et fait croire à son absence .. ici pourtant il s’agit d’une réalité concrète, physique, scientifique même (pour les plus « douteurs ») .. il n’empêche que nous pouvons rester sceptique car notre vision est altérée par des strates de préjugés et de « fausses connaissances » mal digérées qui plus est.
Nadir.
Dessous, sombre, caverneux … mais aussi miroir des cieux par les étincelles de lave qui reflètent les étoiles … Enfer, peut être, mais là il s’agit de notre « nadir » intime plutôt que celui autre. Ce point sans consistance est surprenant, je le sais là, je ne le vois, je le sens …. Oui sens comme une fragrance imperceptible dans l’obscurité de mon être.
L’opposé d’un haut in-atteignable … pôle « négatif » d’un aimant « positif », quasiment une représentation cosmique d’un pavé mosaïque où errent une foultitude de doutes et de certitudes erronées …. un « négatif » indispensable à l’existence d’un « positif », presque un symbole duel sur lequel je me déplace avec l’assurance vacillante d’un homme ivre de sa propre suffisance….
Ce lieu sans existence avérée, mais pourtant d’une évidence mathématique et physique indéniable, peut me dérouter en mes pensées embrouillée soudainement face à cet espace infini et cependant ordonné par … par qui ?
Et voilà, un point d’orientation me désoriente …!
Une réalité, invisible à mes yeux, me déroute …. et m’entraine donc sur des chemins de traverses que je ne voulais percevoir avec lucidité, pour lesquels mes réflexions s’évaporaient devant l’indicible, m’égarait dans des questionnement qui m’effraient par le vertige qu’ils me donnent …. et les maux de tête qu’ils me procurent.
Que faire ?
Perdre mon regard dans les myriades de diamants qui scintillent, là haut, dans le velours d’une voûte souriante, en sachant, comme Hermes, que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas …
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Nadir
Peu usité ce terme venant de l’arabe « nazir », point de la verticale descendante, en quelque sorte le centre de la terre pour nous … c’est celui qui est le « plus bas » d’une certaine manière … on peut dire que c’est la position du soleil à minuit ….. étrange non ?
Ce mot est assez peu employé .. pourtant il contient une profonde richesse dans le fond .. si l’on peut dire. N’est-il pas un point remarquable, n’est-il pas une source de facto, n’est-il pas aussi vital que d’autres points cardinaux ? Aussi .. plus peut être car une source, une base sont des lieux fondamentaux à l’édifice d’un ensemble, me semble-t-il.
Nous ne sommes pas habitués au « Nadir », nous avons plutôt le réflexe de chercher les quatre points d’orientation « traditionnels », voire celui qui peut nous dominer à l’aplomb .. mais celui qui est en dessous de nous …. négatif. En voici donc six .. sans oublier le plus important : Nous, au centre ! L’explication du sept est peut-être dans cette disposition spatiale ….
Or donc le Nadir est un point pouvant nous indiquer le centre de la terre, c’est physique, c’est scientifique, c’est déroutant …. déroutant car le centre de la terre, pour un homme moyen comme je puis l’être, est un magma de feu, une fournaise contenu par des forces que j’appréhende mal, que je peux ressentir de façon plutôt intuitive que rationnelle. Mais la « rationalité » est-elle vitale ?
Le Nadir est sous mes pieds, suis-je devenu pour cela un dominateur ? Suis-je ainsi un « sur-homme » ? Suis-je alors l’équivalent d’un Dieu ?
Mais ce seul point d’ancrage me suffit-il pour m’orienter, me situer dans l’espace cosmique et dans l’espace de mon intimité ? En fait il doit me pousser, si nécessaire, à poursuivre ma réflexion sur mon positionnement spatial, voire spatio-temporel.
C’est compliqué, c’est complexe, c’est ardu …. je sais, enfin il en est ainsi pour moi, je peux deviner que pour toi il en est de même, grosso-modo.
Une image, voire une allégorie me vient à ce qui me tient lieu d’esprit : un volcan peut-il être considéré comme un lien entre le nadir et le zénith, en passant par nous ? L’éruption de la lave, du magma primal provenant du coeur de notre planète doit-il être regardé comme la poussée fantastique, et l’expression puissante de l’existence du nadir ?
Mais pour l’humain n’est-ce pas aussi, éventuellement, l’emblème des forces « sataniques », la visualisation maléfique de l’anti-Dieu, la destruction et le chaos ….
L’esprit est parfois, lui aussi, étrange d’apercevoir l’invisible là où le visible se terre et fait croire à son absence .. ici pourtant il s’agit d’une réalité concrète, physique, scientifique même (pour les plus « douteurs ») .. il n’empêche que nous pouvons rester sceptique car notre vision est altérée par des strates de préjugés et de « fausses connaissances » mal digérées qui plus est.
Nadir.
Dessous, sombre, caverneux … mais aussi miroir des cieux par les étincelles de lave qui reflètent les étoiles … Enfer, peut être, mais là il s’agit de notre « nadir » intime plutôt que celui autre. Ce point sans consistance est surprenant, je le sais là, je ne le vois, je le sens …. Oui sens comme une fragrance imperceptible dans l’obscurité de mon être.
L’opposé d’un haut in-atteignable … pôle « négatif » d’un aimant « positif », quasiment une représentation cosmique d’un pavé mosaïque où errent une foultitude de doutes et de certitudes erronées …. un « négatif » indispensable à l’existence d’un « positif », presque un symbole duel sur lequel je me déplace avec l’assurance vacillante d’un homme ivre de sa propre suffisance….
Ce lieu sans existence avérée, mais pourtant d’une évidence mathématique et physique indéniable, peut me dérouter en mes pensées embrouillée soudainement face à cet espace infini et cependant ordonné par … par qui ?
Et voilà, un point d’orientation me désoriente …!
Une réalité, invisible à mes yeux, me déroute …. et m’entraine donc sur des chemins de traverses que je ne voulais percevoir avec lucidité, pour lesquels mes réflexions s’évaporaient devant l’indicible, m’égarait dans des questionnement qui m’effraient par le vertige qu’ils me donnent …. et les maux de tête qu’ils me procurent.
Que faire ?
Perdre mon regard dans les myriades de diamants qui scintillent, là haut, dans le velours d’une voûte souriante, en sachant, comme Hermes, que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas …
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
koroko a écrit:Mjöllnir a écrit:Je donne ma langue au chat koroko
semama !
Je vais essayer de m'en remémorer quelques unes de ce style !
J'essayais de faire Zebre mais me suis raté.....j'avais pensé Zé comme j'ai Zébu, Bre comme Bredouille pour faire Zebre :'(
En tout cas tu m'as fait chercher Et cela se suffit à soi-même.
Au plaisir de te lire.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Bon premier est l'instrument de l'amour
Le deuxième est une entité maléfique que personne n'apprécie
Mon troisième brille sans elle, car il sait qu'elle lui reviendra
Mon tout est semblable au navire d'Ulysse.
Le deuxième est une entité maléfique que personne n'apprécie
Mon troisième brille sans elle, car il sait qu'elle lui reviendra
Mon tout est semblable au navire d'Ulysse.
Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
Date d'inscription : 30/01/2013
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Re: Flying on the other side ;)
Réflexions sur le pardon
Le pardon n'est pas dans l'air du temps. Et lorsqu'il y est, c'est rarement à son avantage. Cette mauvaise presse est le plus souvent due à des visions simplificatrices, dépourvues de profondeur, de l'acte de pardonner. Les uns l'assimilent à un oubli, voire à une négation du caractère délictueux de la faute - confiscation du passé contre laquelle victimes, et parfois coupables, s'insurgent légitimement au nom du droit et du devoir de mémoire. Les autres, dans des relents de critique nietzschéenne du christianisme, le taxent de misérabilisme, de complaisance à l'avilissement; accusent ses défenseurs d'abdication de tempérament ou de comptabilité sordide de fautes et d'expiations - permettant de « dormir tranquilles ». Or, c'est le pardon même qui fonde l'inquiétude pour l'autre, la prière pour son salut et la promesse d'un renouveau, d'une résurrection. Mais ici survient un écueil plus subtil : l'offensé, en pardonnant, ne renforce-t-il pas chez l'autre le poids de sa propre faute ? Il apparaît alors qu'un pardon qui ne serait point humble ne serait qu'une sorte d'affirmation de sa propre grandeur d'âme, introduisant un rapport de supériorité et de manière inévitable, un ressentiment accru.
Le pardon outrepasse toutes les catégories dans lesquelles on voudrait l'enfermer. Il n'est pas insensibilité hautaine, car celle-ci le rendrait inutile : il est au contraire, reconnaissance de sa propre fragilité aimante, et renouement d'une relation de confiance. Il va également bien au-delà de la compréhension, qui ne mène qu'à l'excuse; et ne la suppose d'ailleurs pas. Enfin, il n'est ni oubli, ni négation; car l'aveu de la faute est sa condition; et un de ses effets est la mémoire saine, non morbide de celle-ci. Le pardon est la seule voie, tant au niveau personnel qu'au niveau collectif, permettant de briser la dialectique de la violence et de reconstruire les personnes et leurs relations. Il évite à l'offenseur de s'enfermer dans un remords maladif, pétrifiant; il brise les engrenages pathologiques et les réactions violentes : il est plus que ré-action, il est création, résurrection. Néanmoins, et c'est sans doute une des causes de sa relative obsolescence actuelle, le pardon n'est pas « rentable » immédiatement. Il ne présuppose rien et n'exige rien en « retour »; il est à la fois grâce et gratuité. Il coule de sa propre source, n'a d'autre cause que lui-même. Cependant, si le vécu du pardon est âpre à la fois pour l'offensé et pour l'offenseur, il est le seul chemin permettant de vivre la vérité paradoxale du fardeau léger, de la peine heureuse. « ... mais maintenant ces souvenirs ne le tourmentaient plus guère : il savait de quel amour infini il rachèterait maintenant tout ce qu'il lui avait fait souffrir ... »
Face à ces divers dangers menaçant la piste étroite du pardon véritable, il est bon de répéter que le pardon vrai n'est pas « facile »; il n'est pas une « grâce au rabais » : « Normalement, il est impossible de pardonner. » Le pardon est sacrement, en tant que mystère dépassant infiniment nos médiocrités humaines. Le pardon est d'abord grâce. Voilà qui est bon à rappeler pour maintenir nos pardons dans la simplicité qui doit être la leur.. La grâce de pardonner ne peut nous être accordée que s'il y a en nous-mêmes aspiration à sortir de la logique de la vengeance et de la rancœur, non par refus de juger, mais plutôt par conscience que la justice nous est inaccessible.
Ce n'est à mon sens que par cette référence que nous pouvons pardonner humblement, sans « souiller notre cœur par le bien que nous faisons », selon la formule de Dietrich Bonhoeffer. L'expérience de ce pardon nous montre que, ainsi que partout où agit la grâce, le pardon est régi par une « loi de surabondance » (Ricoeur). Ainsi le pardon s'inscrit dans la démesure; au-delà de tout calcul; au-delà de la justice. Et à ce sur-don de grâce peut correspondre une démesure d'affection.
Cette grâce nous permet une sublimation de nos « pulsions de justice », et en cela le pardon nous invite à penser un autre monde. Il est don de sens par delà la faute, ouverture d'un espace de liberté; et pour nous qui pardonnons, il est source de fraîcheur pour l'âme.
Pour pouvoir vivre pleinement l'acte de pardonner, il convient de réfléchir à la manière dont nous sommes pardonnés. Lorsque l'on nous pardonne, comme dans la parabole du fils prodigue, on ne nie pas nos actes, on ne nous invite aucunement à recommencer, (« Va, et désormais, ne pêche plus »), mais on rétablit une relation de confiance avec nous, basée non sur nos péchés mais sur notre dignité irréductible. Il s'agit bien pour moi, non seulement de miséricorde paternelle, mais également de réaffirmation d'un amour maternel : quoique nous ayons fait, nous conservons notre caractère de personne aimée. C'est un regard qui n'est ni indulgence, ni complaisance; mais qui relève d'un amour connaissant, conscient de nos péchés, de nos manques et de nos désirs. Et c'est ce flot infini de tendresse qui déborde de nous et nous permet de pardonner.
Lorsque nous pardonnons, nous reconnaissons en l'autre l'homme que nous sommes, en même temps que son irréductible altérité; et cette humanité commune fonde la possibilité de compassion. Ainsi, au sein du pardon, la « compréhension » consiste également en la reconnaissance en l'autre de ce « nuage d'inconnaissance » (selon l'expression de Stanislas Breton) enveloppant tout acte humain. Ce pardon humain, en tant que reconnaissance d'une faiblesse, et d'une dignité communes, est illustré magnifiquement par le roman de Dostoïevski : Les frères Karamazov. Le pardon et l'amour qui nous sont accordés nous aident également à renoncer à l'esprit de puissance lorsque nous pardonnons : car « seule la Toute-Puissance de l'Amour peut vouloir cette limitation de la puissance même. »
Je me suis surtout consacré à l'acte de celui qui pardonne, mais le pardon est rarement unilatéral... Et c'est dans les relations avec l'autre - la « suite » du pardon - que réside sans doute la plus grande difficulté. En effet, il peut parfois y avoir violence à imposer une continuation à la relation. Bien sûr il ne s'agit pas de se retrancher derrière la facilité, et ne plus vouloir entendre parler de celui qui nous a offensé, mais d'être conscient des difficultés de l'autre. Pardonner à un ami peut à la fois être le plus facile, et paraître insurmontable; mais c'est souvent le plus fécond. En effet, c'est dans ce cas que le miracle véritable est le plus visible, en la reprise de la vie ensemble; souvent bien plus dense qu'auparavant. « Ils auraient voulu parler, mais ne le pouvaient point. Des larmes brillaient dans leurs yeux. Ils étaient tous deux pâles et maigres ; mais dans ces visages pâles et malades rayonnait déjà l'aube d'un avenir rénové, d'une résurrection totale à une nouvelle vie. L'amour les avait ressuscités. Le cœur de l'un renfermait des sources infinies de vie pour le cœur de l'autre. «
En ce qui concerne la renaissance du pêcheur, rendue possible par le pardon, je voudrais vous citer Les Misérables de Victor Hugo, mais il me faudrait transcrire plusieurs chapitres, tant ils sont une démonstration magistrale de l'effet que le pardon fou, déraisonnable, peut avoir sur le fautif. Je ne retranscrirai que le passage où Jean Valjean, à peine sorti du bagne, est trouvé en possession de couverts en argent qu'il avait volé à l'évêque et est amené à celui-ci, flanqué de trois gendarmes : « -Ah ! vous voilà !, s'écria-t-il en regardant Jean Valjean. Je suis aise de vous voir. Eh bien, mais ! Je vous avais donné les chandeliers aussi, qui sont en argent comme le reste et dont vous pourrez bien avoir deux cents francs. Pourquoi ne les avez-vous pas emporté avec vos couverts ? Jean Valjean ouvrit les yeux et regarda le vénérable évêque avec une expression qu'aucune langue humaine ne pourrait rendre. »
Le pardon est pour moi, dans ce monde de violence, une parole de rupture, qui est en elle-même folie, démesure, mais qui seule permet de sortir de l'engrenage de la vengeance et de la logique de crimes, de réparations et de peines. La grâce est la seule alternative à l'absurde. Cependant le pardon est une « porte étroite », un chemin exigeant, qui doit être parcouru en toute gratuité et en toute humilité. Le pardon humain, en sa signification et en ses effets, est pour moi, dans sa beauté inhérente, une des plus belles manifestations terrestres de l'amour.
Le pardon n'est pas dans l'air du temps. Et lorsqu'il y est, c'est rarement à son avantage. Cette mauvaise presse est le plus souvent due à des visions simplificatrices, dépourvues de profondeur, de l'acte de pardonner. Les uns l'assimilent à un oubli, voire à une négation du caractère délictueux de la faute - confiscation du passé contre laquelle victimes, et parfois coupables, s'insurgent légitimement au nom du droit et du devoir de mémoire. Les autres, dans des relents de critique nietzschéenne du christianisme, le taxent de misérabilisme, de complaisance à l'avilissement; accusent ses défenseurs d'abdication de tempérament ou de comptabilité sordide de fautes et d'expiations - permettant de « dormir tranquilles ». Or, c'est le pardon même qui fonde l'inquiétude pour l'autre, la prière pour son salut et la promesse d'un renouveau, d'une résurrection. Mais ici survient un écueil plus subtil : l'offensé, en pardonnant, ne renforce-t-il pas chez l'autre le poids de sa propre faute ? Il apparaît alors qu'un pardon qui ne serait point humble ne serait qu'une sorte d'affirmation de sa propre grandeur d'âme, introduisant un rapport de supériorité et de manière inévitable, un ressentiment accru.
Le pardon outrepasse toutes les catégories dans lesquelles on voudrait l'enfermer. Il n'est pas insensibilité hautaine, car celle-ci le rendrait inutile : il est au contraire, reconnaissance de sa propre fragilité aimante, et renouement d'une relation de confiance. Il va également bien au-delà de la compréhension, qui ne mène qu'à l'excuse; et ne la suppose d'ailleurs pas. Enfin, il n'est ni oubli, ni négation; car l'aveu de la faute est sa condition; et un de ses effets est la mémoire saine, non morbide de celle-ci. Le pardon est la seule voie, tant au niveau personnel qu'au niveau collectif, permettant de briser la dialectique de la violence et de reconstruire les personnes et leurs relations. Il évite à l'offenseur de s'enfermer dans un remords maladif, pétrifiant; il brise les engrenages pathologiques et les réactions violentes : il est plus que ré-action, il est création, résurrection. Néanmoins, et c'est sans doute une des causes de sa relative obsolescence actuelle, le pardon n'est pas « rentable » immédiatement. Il ne présuppose rien et n'exige rien en « retour »; il est à la fois grâce et gratuité. Il coule de sa propre source, n'a d'autre cause que lui-même. Cependant, si le vécu du pardon est âpre à la fois pour l'offensé et pour l'offenseur, il est le seul chemin permettant de vivre la vérité paradoxale du fardeau léger, de la peine heureuse. « ... mais maintenant ces souvenirs ne le tourmentaient plus guère : il savait de quel amour infini il rachèterait maintenant tout ce qu'il lui avait fait souffrir ... »
Face à ces divers dangers menaçant la piste étroite du pardon véritable, il est bon de répéter que le pardon vrai n'est pas « facile »; il n'est pas une « grâce au rabais » : « Normalement, il est impossible de pardonner. » Le pardon est sacrement, en tant que mystère dépassant infiniment nos médiocrités humaines. Le pardon est d'abord grâce. Voilà qui est bon à rappeler pour maintenir nos pardons dans la simplicité qui doit être la leur.. La grâce de pardonner ne peut nous être accordée que s'il y a en nous-mêmes aspiration à sortir de la logique de la vengeance et de la rancœur, non par refus de juger, mais plutôt par conscience que la justice nous est inaccessible.
Ce n'est à mon sens que par cette référence que nous pouvons pardonner humblement, sans « souiller notre cœur par le bien que nous faisons », selon la formule de Dietrich Bonhoeffer. L'expérience de ce pardon nous montre que, ainsi que partout où agit la grâce, le pardon est régi par une « loi de surabondance » (Ricoeur). Ainsi le pardon s'inscrit dans la démesure; au-delà de tout calcul; au-delà de la justice. Et à ce sur-don de grâce peut correspondre une démesure d'affection.
Cette grâce nous permet une sublimation de nos « pulsions de justice », et en cela le pardon nous invite à penser un autre monde. Il est don de sens par delà la faute, ouverture d'un espace de liberté; et pour nous qui pardonnons, il est source de fraîcheur pour l'âme.
Pour pouvoir vivre pleinement l'acte de pardonner, il convient de réfléchir à la manière dont nous sommes pardonnés. Lorsque l'on nous pardonne, comme dans la parabole du fils prodigue, on ne nie pas nos actes, on ne nous invite aucunement à recommencer, (« Va, et désormais, ne pêche plus »), mais on rétablit une relation de confiance avec nous, basée non sur nos péchés mais sur notre dignité irréductible. Il s'agit bien pour moi, non seulement de miséricorde paternelle, mais également de réaffirmation d'un amour maternel : quoique nous ayons fait, nous conservons notre caractère de personne aimée. C'est un regard qui n'est ni indulgence, ni complaisance; mais qui relève d'un amour connaissant, conscient de nos péchés, de nos manques et de nos désirs. Et c'est ce flot infini de tendresse qui déborde de nous et nous permet de pardonner.
Lorsque nous pardonnons, nous reconnaissons en l'autre l'homme que nous sommes, en même temps que son irréductible altérité; et cette humanité commune fonde la possibilité de compassion. Ainsi, au sein du pardon, la « compréhension » consiste également en la reconnaissance en l'autre de ce « nuage d'inconnaissance » (selon l'expression de Stanislas Breton) enveloppant tout acte humain. Ce pardon humain, en tant que reconnaissance d'une faiblesse, et d'une dignité communes, est illustré magnifiquement par le roman de Dostoïevski : Les frères Karamazov. Le pardon et l'amour qui nous sont accordés nous aident également à renoncer à l'esprit de puissance lorsque nous pardonnons : car « seule la Toute-Puissance de l'Amour peut vouloir cette limitation de la puissance même. »
Je me suis surtout consacré à l'acte de celui qui pardonne, mais le pardon est rarement unilatéral... Et c'est dans les relations avec l'autre - la « suite » du pardon - que réside sans doute la plus grande difficulté. En effet, il peut parfois y avoir violence à imposer une continuation à la relation. Bien sûr il ne s'agit pas de se retrancher derrière la facilité, et ne plus vouloir entendre parler de celui qui nous a offensé, mais d'être conscient des difficultés de l'autre. Pardonner à un ami peut à la fois être le plus facile, et paraître insurmontable; mais c'est souvent le plus fécond. En effet, c'est dans ce cas que le miracle véritable est le plus visible, en la reprise de la vie ensemble; souvent bien plus dense qu'auparavant. « Ils auraient voulu parler, mais ne le pouvaient point. Des larmes brillaient dans leurs yeux. Ils étaient tous deux pâles et maigres ; mais dans ces visages pâles et malades rayonnait déjà l'aube d'un avenir rénové, d'une résurrection totale à une nouvelle vie. L'amour les avait ressuscités. Le cœur de l'un renfermait des sources infinies de vie pour le cœur de l'autre. «
En ce qui concerne la renaissance du pêcheur, rendue possible par le pardon, je voudrais vous citer Les Misérables de Victor Hugo, mais il me faudrait transcrire plusieurs chapitres, tant ils sont une démonstration magistrale de l'effet que le pardon fou, déraisonnable, peut avoir sur le fautif. Je ne retranscrirai que le passage où Jean Valjean, à peine sorti du bagne, est trouvé en possession de couverts en argent qu'il avait volé à l'évêque et est amené à celui-ci, flanqué de trois gendarmes : « -Ah ! vous voilà !, s'écria-t-il en regardant Jean Valjean. Je suis aise de vous voir. Eh bien, mais ! Je vous avais donné les chandeliers aussi, qui sont en argent comme le reste et dont vous pourrez bien avoir deux cents francs. Pourquoi ne les avez-vous pas emporté avec vos couverts ? Jean Valjean ouvrit les yeux et regarda le vénérable évêque avec une expression qu'aucune langue humaine ne pourrait rendre. »
Le pardon est pour moi, dans ce monde de violence, une parole de rupture, qui est en elle-même folie, démesure, mais qui seule permet de sortir de l'engrenage de la vengeance et de la logique de crimes, de réparations et de peines. La grâce est la seule alternative à l'absurde. Cependant le pardon est une « porte étroite », un chemin exigeant, qui doit être parcouru en toute gratuité et en toute humilité. Le pardon humain, en sa signification et en ses effets, est pour moi, dans sa beauté inhérente, une des plus belles manifestations terrestres de l'amour.
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Re: Flying on the other side ;)
Ainsi, je pardonne ... car telle est la voie que j'ai choisie.
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Re: Flying on the other side ;)
Pardon, mais non, ça n'est pas ça... Ça ne tourne pas rond? Satané âpre don...
- Spoiler:
- Euh... Je peux supprimer ce message idiot sur simple demande. "A votre place" (...), c'est ce que je ferai, huhu!
Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
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Re: Flying on the other side ;)
Pas de problème 2.0
J'étais plongé dans mes pensées ...
Je cherche toujours à résoudre le rébus qui tu as posé ici. Merci de ta visite !
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Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Ah oui, je croyais qu'il était évident et je n'ai pas jugé utile de spoiler la solution. Dois-je? (avant de décamper?)
Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
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Re: Flying on the other side ;)
Non pourquoi ? Je te la demanderai quand je n'en pourrai plus
Et pourquoi devrais-tu décamper ?
Et pourquoi devrais-tu décamper ?
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Pour que les cars te puissent arriver, plein de neveux, tontons et tatas, bien sûr!
Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
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Re: Flying on the other side ;)
Il arrivera ce qui arrivera, 2.0. On verra de quoi sont faites les découvertes futures, ce que le temps apportera.
Si tu te sens bien là, à lire mes trouvailles et mes mots, mes contradictions, mes joies et mes peines, mes erreurs et mes rires, mes colères et mes coups de cœur, et toutes celles de ceux qui viennent ici à partager en table commune, tu es libre d'y rester le temps que tu veux
Si tu te sens bien là, à lire mes trouvailles et mes mots, mes contradictions, mes joies et mes peines, mes erreurs et mes rires, mes colères et mes coups de cœur, et toutes celles de ceux qui viennent ici à partager en table commune, tu es libre d'y rester le temps que tu veux
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Re: Flying on the other side ;)
Finalement, j'enfonce des portes ouvertes, moi. Il est toujours temps de s'en rendre compte!
Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
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Re: Flying on the other side ;)
Il y a chez tous un temps pour tout. La porte qui semble ouverte à l'un est parfois fermée chez l'autre, pour des raisons que nous ne connaissons pas.
" L'apparence n'est rien, c'est au fond du cœur qu'est la plaie " Euripide
" L'apparence n'est rien, c'est au fond du cœur qu'est la plaie " Euripide
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
"Il est parfois utile de remuer le couteau, pour l'ôter." Un personnage hotte
Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
Date d'inscription : 30/01/2013
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Localisation : dans le passé
Re: Flying on the other side ;)
En faisant bien attention qu'il n'ait pas tranché une artère, sinon il vaut mieux se faire assister ^^
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
" "Ah, r'tirez-moi ça!" Me criait-il. Et n'ayant pas vu l'écharde, je lui ôtais la vie."
La Mort, confidences de bistrot.
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Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
Date d'inscription : 30/01/2013
Age : 29
Localisation : dans le passé
Re: Flying on the other side ;)
Cela fait partie des choses que le temps peut apporter Ygor
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
"Ne m'en parlez pas..." Aurore, la Belle au Bois Dormant
Ygor est mort, vive Ygor!- Messages : 301
Date d'inscription : 30/01/2013
Age : 29
Localisation : dans le passé
Re: Flying on the other side ;)
Si elle est encore capable d'exprimer ça, c'est que la vie ne l'a pas quittée
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
l'hermite carte n°9 DU TAROT DE MARSEILLE......
c'est marrant je trouve que cette carte te represente bien
le cheminement interieur entre les emotions,les intuitions,le savoir ,et la sagesse acquise par l'experience!
personnage sensible et solitaire en quête de la revelation du MOI et du TOUT!
celui qui chemine....
celui qui détiens les clefs ,le philosophe.......
c'est marrant je trouve que cette carte te represente bien
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MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
Re: Flying on the other side ;)
Je suis ce que je suis, ou du moins essayerai-je encore de le devenir plus ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
tu ne pouvais pas mieux choisir comme image......la quête perpetuelle et l'evolution personnelle.....sans oublier le partage du savoir .....
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
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