Rêves d'Ours

C'est celui qui a perdu son chapeau qui pleure ?

Je finis par ne voir effectivement que des similitudes, y compris dans l'énergumène qui a perdu sa calotte (EMP Bienvenus) et qui en pleure.

J'ai envie de partager avec vous 3 chansons de ma petite enfance. C'était les seuls disques de ma mère.
Il y avait un combiné radio à lampe, avec un "œil vert" qui marquait la précision de la syntonisation et un tourne disque "automatique" au dessus !

Quelque chose comme cela :



Là dessus, ma mère écoutait France Inter. Je me souviens être effrayé par la musique des "Tréteaux de la Nuit", le samedi soir.

Dans mon souvenir, j'avais le droit de passer ses 3 disques 45T.

L'un d'entre eux, m'emplissait d'une ferveur patriotique toute enfantine, mais qui n'était sans doute pas sans rapport avec la figure paternelle du "libérateur de la France" que fut De Gaulle, qui se substituait au père "abandonneur".
1966

Spoiler:

L'autre, m'évoquait les pleurs de ma mère, même plus, ses sanglots. Je ne sais pas pourquoi, puisque c'est un homme qui chantait cela à destination d'une femme. Mais c'était à champs inversés (je ne sais plus si c'est comme cela qu'on dit...). Ce chanteur de l'époque, Richard Anthony, m'évoquait physiquement mon père. "Et ce train qui siffle dans la nuit", plus de 50 ans après, me hante encore. Que je promène à proximité auditive d'une voie ferrée, la passage d'un train me plonge dans une faille mélancolique dont je peine toujours à en sortir.
Ce soir, le relecture des paroles me plonge dans des affres.......... Oups, j'aurai peut-être pas du y aller par là !

Le son est pourri, mais j'ai préféré une version "d'époque".
1962

Spoiler:

Je vais peut-être aller faire un tour.... mais d'abord, je finis.

Le dernier était d'Alain Barrière, dont ma mère devait être secrètement amoureuse. Moi, je ne savais pas trop ce que cela voulait dire.
1963 :

Spoiler:

A y repenser, je construisais sans le savoir l'image de femmes inaccessibles, tellement belles qu'elles en devenaient des mythes, tellement belles qu'il ne fallait pas les faire pleurer, tellement belles qu'il fallait être à la hauteur du Général et sauver la France et surtout Paris pour l'offrir à leurs beaux yeux.
Leur beauté était leur force et leur tendresse, enfant, seul le cœur compte.
Non, je ne l'ai pas dit et encore moins écrit, mais je crois bien qu'il reste une bonne couche de cela au fond de ma marmite, et en réalité, je ne suis pas sûr de vouloir la perdre : après tout c'est mon histoire. Je me suis construit à partir de cela. Il ne reste plus personne ni plus rien de cette époque. Quelques photos échappées des déménagements, divorces et incendies dont plus personne ne reconnait les personnages. C'est bizarre, vous savez, de voir des familles évoquer leurs temps passés, sortir les photos, identifier chacun, dire "ils habitaient dans la rue principale, là en bas à droite", "ils avaient un commerce, tu sais c'est maintenant un petit Casino, juste après le pont de chemin de fer".
Seuls ces grains de souvenir, enrobés d'émotions aux teintes passées, coulent encore dans le sablier. 50 ans après, 1/2 siècle et c'était hier.

Sans commentaire, que chacun se positionne.

Bonjour au lève tôt....

Et bonjour.

Une petite info :



et un lien :

http://www.franceinfo.fr/societe/les-choix-de-france-info/hugo-horiot-938117-2013-04-02

Pour souligner aussi l'intérêt de ce Blog : http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/

Coucou Ours !

Bien que ce soit des photo, ne cherchez pas, cet immeuble n'existe pas,



Ni ce pont,



Encore moins cette invasion de pingouins,



Pas plus que cette Méga IRL



J'avais déjà signalé le travail de cet artiste, mais une petite révision ne fait pas de mal...

http://www.fubiz.net/2013/04/03/hyperphotos-series/

http://www.rauzier-hyperphoto.com/

Les mégas IRL existent bien pourtant

Trouvé sur ma route un Ours de printemps !

J'espère pour toi qu'il a été comme l'un des monstres de ces vers :

Guillevic – Monstres (1942)

Il y a des monstres qui sont très bons,
Qui s'assoient contre vous les yeux clos de tendresse
Et sur votre poignet
Posent leur patte velue.

Un soir -
Où tout sera pourpre dans l'univers,
Où les roches reprendront leurs trajectoires de folles,

Ils se réveilleront.

***

http://schabrieres.wordpress.com/2013/04/04/guillevic-monstres-1942/

Anne de Namur sur FB groupe : Zébraland.

"Aujourd'hui, on fait l'éloge de la différence, c'est un concept à la con la différence, .. on est tous singuliers !"

J'aime beaucoup ! comme on dit là-bas...

A propos d'Alexandre Jollien, écrivain, philosophe :

N'oubliez pas, c'est ce soir (si cela vous intéresse... bien sûr)

Les robots et nous : une histoire de science et de fiction
Dossier | Sur Arte, la série “Real Humans” interroge avec malice notre rapport aux humanoïdes. Mais si les robots n'ont jamais été aussi proches, ils viennent pourtant de très loin.

Article de Télérama : http://television.telerama.fr/television/les-robots-et-nous-1-2-une-histoire-de-science-et-de-fiction,95136.php

Hal 9000 VS Dave - Ontological scene in 2001:

Une de mes scènes de cinéma préférée ! J'ai toujours les larmes aux yeux quand Dave lui retire petit à petit les cartes mémoire, et que HAL retombe en enfance avant de s'éteindre.

Ours a écrit:J'espère pour toi qu'il a été comme l'un des monstres de ces vers :

Guillevic – Monstres (1942)

Il y a des monstres qui sont très bons,
Qui s'assoient contre vous les yeux clos de tendresse
Et sur votre poignet
Posent leur patte velue.

Un soir -
Où tout sera pourpre dans l'univers,
Où les roches reprendront leurs trajectoires de folles,

Ils se réveilleront.

***

http://schabrieres.wordpress.com/2013/04/04/guillevic-monstres-1942/

J'adore ce texte, il est magnifique, mais où donc as tu vu un monstre ???

http://www.fubiz.net/usersstuff/two-becomes-one-2/

Suggestion : suivre ce lien ; une série de quelques photos, saisissantes de "proximité".

Comme celle-là :



Le site de l'artiste : http://www.timmacpherson.com/

renarde20 a écrit: J'adore ce texte, il est magnifique, mais où donc as tu vu un monstre ???

Là :



et



Bonne journée !

Moi je vois un Ours, pas un monstre

Bonjour cher Ours,
je revenais te secouer les puces pour que tu sortes de ta tanière après le long hiver que nous avons connu cette année et v'lâ tit pâs que je te retrouve déjà tout bien réveillé! Les liens pour les photos surréalistes sont splendides.
Autrement, je me demandais si tu te rappelais des mots que tu m'avais dit lorsque t'avais vu le tableau que j'ai fait à la mémoire de mon frère? Tu avais entre autre dit les mots ''cadre'', ''hors limites'', ''éclatement''. J'm'en mords les quatr' doigts pis l'pouce de ne pas avoir noté sur le moment et j'te promets de de réserver les droits d'auteur sur celle-là!
Big hug, my friend!

Oh une Orchidée ! Long time no see, mes salutations du matin
Et une bise sur la truffe au maître de céans !

Bonjour belle Mog*why!
Tiens, quel hasard! Ma blonde est en train de me préparer une omelette à la truffe pour dîner! !!!
Et merci de me rappeler: j'ai oublié de saluer le maître des séants et shus débarquée comme un ch'veu sur la soupe! Mais shus sûr qui m'en voudra pâs!

J'ai posté mes notes de l'Eloge de la différence par Albert Jacquard dans "La société idéale en recommençant à zéro".
"....La reproduction a ensuite été remplacée par la procréation.
Avec la procréation, on fait toujours du neuf. Elle oblige par la méïose d’avoir plusieurs individus pour en faire un.
Chaque spermatozoïde et chaque ovule est un objet nouveau.
La reproduction des êtres sexués permet la production d’être totalement nouveaux."
De quel concept parles-tu ?

Suggestion : suivre ce lien ; une série de quelques photos, saisissantes de "proximité".

Et le fameux mot ''proximité'' qui déambule dans mon décor en cafouillant avec ''promiscuité'' et que j'ai observé sur tes bons conseils. Eh bien! Résultat des courses, ici dans l'coin, c'est utilisé indépendamment sans différentiation. Donc mon latin que j'ai déjà perdu depuis belle lurette continue à s'enfoncer dans les sombres profondeurs de mon abyssal inconscient!

Mélodie c a écrit:J'ai posté mes notes de l'Eloge de la différence par Albert Jacquard dans "La société idéale en recommençant à zéro".
"....La reproduction a ensuite été remplacée par la procréation.
Avec la procréation, on fait toujours du neuf. Elle oblige par la méïose d’avoir plusieurs individus pour en faire un.
Chaque spermatozoïde et chaque ovule est un objet nouveau.
La reproduction des êtres sexués permet la production d’être totalement nouveaux."
De quel concept parles-tu ?

Là, comme cela, d'un coup, hum.
J'ai du boire trop de rhum...
j'ai du mal à voir la référence de ton intervention, mais pas de problème !

Orchidée a écrit:

Suggestion : suivre ce lien ; une série de quelques photos, saisissantes de "proximité".

Et le fameux mot ''proximité'' qui déambule dans mon décor en cafouillant avec ''promiscuité'' et que j'ai observé sur tes bons conseils. Eh bien! Résultat des courses, ici dans l'coin, c'est utilisé indépendamment sans différentiation. Donc mon latin que j'ai déjà perdu depuis belle lurette continue à s'enfoncer dans les sombres profondeurs de mon abyssal inconscient!

Ah, pas de doute c'est bien le temps du printemps, les fleurs sont de retour.
Bien le bonjour, chère cousine !
Si je m'attendais à te voir débarquer par ici, je dois dire que cela fait bien plaisir.
Je rodais, ce WE, du coup, je ne répond que maintenant.

Bonne semaine à toi !

Cher Ours,
ouf! tu m'as fait peur! N'ayant pas de réponse de ta part dans la minute qui suivait l'envoi de mon message, j'ai cru que tu m'avais oubliée !!!
Donc soupir, abyssal bien entendu, de voir ton mot au moment où j'ai un court break au boulot.
J'avais arrêté d'écrire sur le site en août, n'ayant plus rien à dire d'une part, et d'autre part, je réalise maintenant que tellement de choses s'y étaient passées, de prises de conscience profondes, que j'avais besoin de temps pour digérer. Je revenais régulièrement y jeter un coup d'oeil mais rien à écrire. Puis ces derniers jours, c'était différent. Et tout à coup, un texte est apparu sous mes doigts. Donc très contente d'être de retour et de continuer à gambader et galoper dans cette belle savane! À+!

Alors simplement plonger dans cette magnifique Nuit Noire et tu y seras aimé. C'est la profondeur des profondeurs. C'est l'endroit le plus accueillant que j'aie jamais rencontré. Et j'y dois ma survie dans les deux première décennies de ma courte vie.

Johannes Bobrowski

Sur ta tempe
je veux vivre ce peu de temps,
sans mémoire, sans bruit
laissant errer
mon sang au travers de ton cœur. (Le temps sarmate).

Les mots ne valent plus rien,
mais un effleurement, des salutations,
éclair sous l’obscure paupière
et dans la poitrine cette douleur :
bien plus forte que les étreintes. (Est, Dans les buissons du vent)

Un jour je m’envolerai
avec les dictons des oiseaux des feuillages
dans les années tardives,
quand leur cœur, un grêlon, blanchit. (Chanson lituanienne).

Spoiler:

Qui sommes-nous ?

Corvette, cap-hornier, steamer,
Marathonien des mers
Caboteur, vraquier, péniche,
Humbles bêtes de somme
Chaland, pirogue, chaloupe,
Espérance de noyés
Radeau, Flotteur, Tronc,
Rien,
Mais qui flotte encore

Qui sommes-nous,
Tendant vers l'horizon,
Avançant, reculant, soumis à la houle,
Arrosés d'embruns, rongés par le sel,

Qui sommes-nous,
Tendant le cou, les bras, essayant au sextant,
Simplement d'être là, dessinant dans nos yeux,
Ce phare au loin, ce havre, cette rade,

Qui sommes-nous
Reportant au compas une impossible route
Cartographie illusoire d'un monde multipolaire
Planisphère hésitant d'une planète mouvante

Qui sommes-nous,
Parcelles d'étoiles en route vers le grand soir,
Espérant l'inabsurde, le dessein, le vouloir,
Le but, la paix,… et l'engloutissement.

Qui sommes-nous,
Bardés de connaissances, armés de théories,
Parcourant les livres, enivrés de mots,
Soumettant la nature à l'humaine analyse

Qui sommes-nous,
Avons-nous le droit d'être ?

Il n'y a pas de hasard, que des rendez-vous.
Il n'y a pas de hasard, que des nécessités.
Il n'y a pas de hasard, que ce qui doit arriver.

Qui sommes-nous,
Devons-nous nous soumettre ?

L'un arrive, l'autre part,
Tectonique des âmes,
Maelström des cœurs.

Qui sommes-nous ?

Le dernier texte, c'est de toi?
Tu connais Léonard Cohen?

Orchidée a écrit:Le dernier texte, c'est de toi?
Tu connais Léonard Cohen?

1/Oui
2/Non

Difficile de faire plus binaire :

1/ Très beau
2) Je te le conseille

À binaire, binaire et demi

;

Magnifique texte en effet.

Pas de hasard et pourtant, le libre arbitre nous est laissé ,de prendre nos propres décisions, à la croisée des chemins ...

Asperge,
ce Léonard Cohen, c'est jouissance cosmique assurée!!!

Ours,
faut qu't'aille voir son ''Hallelujah''! Tu vas tout bonnement collapser!

Je fais l'âne.
J'en connais un peu quand même : Hallelujah (mais sans oublier Jeff Buckley!), Suzanne qui montre les fleurs au milieu des détritus, ...
Bonne journée

.

Présentations (nouveaux venus, anciens venus,...)


Le quagga ou couagga (Equus quagga quagga) était une sous-espèce de zèbre d’Afrique du Sud. De couleur beige, il fut chassé par les colons pour faire des sacs et être mangé. Le dernier individu est mort au zoo d’Amsterdam en 1883.

26 espèces éteintes candidates à la résurrection :
La fondation LongNow a proposé une liste de 26 espèces emblématiques candidates à la résurrection grâce à des techniques de clonage.

http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20130405.OBS6893/26-especes-eteintes-candidates-a-la-resurrection.html

Ce n'est pas toujours bon d'être minoritaire....

Z'Ours :



"Dis Papa quand je s'rai grand je sais ce que je veux faire, je veux être minoritaire !
.../... J'ai pas peur, j'ai pas peur, j'ai pas peur ... et le droit à l'erreur !"

Abraser,
Décrouter,
Décaper,
Cureter,
Débourber,
Décrotter,
Dégraisser,
Dérocher,
Déterger,
Ébrancher,
Lessiver,
Nettoyer,
Purifier,
Racler,
Récurer,
Rapproprier,
Rétamer,
Rincer,
Tailler.

Tenter un renouveau

Proximité de sens et brutalité des verbes.
Ainsi se justifierait la souffrance,
Espérer la douleur, pour y trouver la vie ?
Ce ne peut être, c'est illogique.

Etre,
Exister,
Réaliser,
Respirer,
Coexister,
Cohabiter,
Demeurer,
Fréquenter,
Habiter,
Loger,
Résider
Entretenir,
Subvenir
Apprendre,
Nourrir,
Conduire,
Tenir,
Durer,
Perdurer,
Résister,
Aboucher,
Approcher,
Serrer

Trop sympa ta machine à laver, elle me tente, besoin d'un bon décapage émotionnel !

Comme chez les homards la mue est une étape délicate, grande vulnérabilité entre l'ancienne et la nouvelle carapace, plus aucune protection ... chaque coup peut être fatal ...

Tes mots résonnent si fort ...

Nous sommes construit sur notre structure et pas engoncés à l'intérieur de celle-ci.
Or notre iconographie, notre vocabulaire, notre sens commun évoque cet arrachement. (tiens, "arracher" et "muer" manque à ma liste).
Vie - Violence.

Peut-être n'est-ce que de la fatigue...

euh ...