Rêves d'Ours
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Re: Rêves d'Ours
c'est certain...
je suis très très touchée par tout ce que tu écris ces jours sur ton fil, Ours.
je suis très très touchée par tout ce que tu écris ces jours sur ton fil, Ours.
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: Rêves d'Ours
Je ne l'ai pas trouvé en écoute gratuite, donc :
Le fichier mp3 est à télécharger là, : http://dl.free.fr/kwRgWgCVO
Ou à écouter sur Spotify.
On vit tous la même histoire - William Sheller
Je n'ai jamais vu le monde
Comme on me l'avait promis
Y a rien qui corresponde
A ce qu'on m'en avait dit
C'est peut-être à cause
De quelqu'un qui m'a menti
Y a peut-être eu quelque chose
Que j'ai pas bien compris
Tout ce que je sais seulement
C'est que j'ai dans la poitrine là-dedans
Un truc qui vous fait mal
Comme une drôle de machine
Qui cogne tout le temps
Bang bang bang
Hey hey
Mais si je te reste en mémoire
Là,
C'est que
Hey hey
J'existe quelque part
Hey hey
Si je viens par hasard
Là,
C'est que
Hey hey
On vit tous la même histoire
Je t'ai trouvée dans l'ombre
En me cherchant dans la nuit
Comme font le plus grand nombre
Des gens d'aujourd'hui
Je ne demande plus grand chose
J'attends pas beaucoup de la vie
Y a des jours où je me demande
Ce que je suis venu faire ici
Tout ce que je sais seulement
C'est que j'ai au fond de la poitrine là-dedans
Un truc qui vous fait mal
Comme une drôle de machine
Qui cogne tout le temps
Bang bang bang
Hey hey
Mais si je te reste en mémoire
Là,
C'est que
Hey hey
J'existe quelque part
Hey hey
Si je viens par hasard
Là,
C'est que
Hey hey
On vit tous la même histoire
Hey hey
Mais si je te reste en mémoire
Là,
C'est que
Hey hey
J'existe quelque part
Hey hey
Si je viens par hasard
Là,
C'est que
Hey hey
On vit tous la même histoire.
Le fichier mp3 est à télécharger là, : http://dl.free.fr/kwRgWgCVO
Ou à écouter sur Spotify.
On vit tous la même histoire - William Sheller
Je n'ai jamais vu le monde
Comme on me l'avait promis
Y a rien qui corresponde
A ce qu'on m'en avait dit
C'est peut-être à cause
De quelqu'un qui m'a menti
Y a peut-être eu quelque chose
Que j'ai pas bien compris
Tout ce que je sais seulement
C'est que j'ai dans la poitrine là-dedans
Un truc qui vous fait mal
Comme une drôle de machine
Qui cogne tout le temps
Bang bang bang
Hey hey
Mais si je te reste en mémoire
Là,
C'est que
Hey hey
J'existe quelque part
Hey hey
Si je viens par hasard
Là,
C'est que
Hey hey
On vit tous la même histoire
Je t'ai trouvée dans l'ombre
En me cherchant dans la nuit
Comme font le plus grand nombre
Des gens d'aujourd'hui
Je ne demande plus grand chose
J'attends pas beaucoup de la vie
Y a des jours où je me demande
Ce que je suis venu faire ici
Tout ce que je sais seulement
C'est que j'ai au fond de la poitrine là-dedans
Un truc qui vous fait mal
Comme une drôle de machine
Qui cogne tout le temps
Bang bang bang
Hey hey
Mais si je te reste en mémoire
Là,
C'est que
Hey hey
J'existe quelque part
Hey hey
Si je viens par hasard
Là,
C'est que
Hey hey
On vit tous la même histoire
Hey hey
Mais si je te reste en mémoire
Là,
C'est que
Hey hey
J'existe quelque part
Hey hey
Si je viens par hasard
Là,
C'est que
Hey hey
On vit tous la même histoire.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Claude ESTEBAN - Le jour à peine écrit, éd.Gallimard
Lumière qui va toujours
Devant, je te prendrai
Par la main, ce sera soudain
Plus simple, les choses
Et les gens, les mots qui durcissaient
Sous la langue, tout
Sera transparent pour nous, lumière
Qui n'as pas de lieu, voilà que tu t'arrêtes
Et que mon mal
S'arrête aussi et que tu m'attends.
…/…
Donnez-moi ce matin, ces heures
Encore du petit matin
Quand tout commence,
Donnez-moi, je vous prie,
Ce mouvement léger des branches,
Un souffle, rien de plus,
Et que je sois comme quelqu'un
Qui se réveille dans le monde et qui ne sait
Ni ce qui vient ni ce qui va
Mourir, donnez-moi
Juste un peu de ciel, ou ce caillou.
…/…
Cette voix qui vient
De nulle part, comment faire, dites-moi,
Pour ne pas l'entendre, toutes
Les choses se sont tues,
D'abord les grandes, celles qui nous
Blessaient, puis les petites,
Et c'est dans le silence de la nuit
De l'âme, soudain la voix.
Comme un effroi puis comme une allégresse
Et puis la mort, simplement.
…/…
Une femme a souri
Dans son sommeil et dehors
Le premier oiseau commence à dire
Que c'est l'aube et cette femme
Bouge un peu, elle a des seins
Qu'il faudrait caresser, je crois, pour
Vivre encore, un peu
De temps encore et je suis
Là, près d'elle, comme
Une pierre et cette femme qui sourit
Existe au loin.
…/…
J'aimais la mort. Je le disais. Je l'écrivais sur chaque
Feuille blanche. La mort était un mot, rien d'autre.
Un mot très pur.
Je l'écrivais sans que mon corps comprenne.
Quand il a vu, il a crié. Il a chassé ce qui
N'était pas lui, les mots, les fables.
Le soir venait.
…/…
On m'emportera sans me voir.
On dira qu'il fait jour, que la pluie tombe.
On laissera sous la table un vieux soulier.
Qui d'autre pour se souvenir?
Mon souffle ne sera plus moi.
Tout le reste appartient aux arbres.
…/…
On n'a pas eu le temps, pas
Tout à fait, on
Avait cru qu'une minute pouvait
Suffire, une main
Sur un bras, on n'a pas eu l'idée
Que c'était fini;
Quelque part, écrit peut-être
Dans un livre qu'on n'aurait jamais lu
Surtout s'il parlait
D'une femme, d'un homme, d'un jardin.
…/…
Une fois, une
Fois encore, je m'avance
Vers la muraille, je
T'appelle, je ne sais plus
Ton nom, je crie
Juste un mot, celui qui vient,
Soleil, et le soleil
Est sans chaleur, maison,
Et la maison se referme, je reviendrai,
Je trouverai le mot qui t'apaise.
…/…
Lumière qui va toujours
Devant, je te prendrai
Par la main, ce sera soudain
Plus simple, les choses
Et les gens, les mots qui durcissaient
Sous la langue, tout
Sera transparent pour nous, lumière
Qui n'as pas de lieu, voilà que tu t'arrêtes
Et que mon mal
S'arrête aussi et que tu m'attends.
…/…
Donnez-moi ce matin, ces heures
Encore du petit matin
Quand tout commence,
Donnez-moi, je vous prie,
Ce mouvement léger des branches,
Un souffle, rien de plus,
Et que je sois comme quelqu'un
Qui se réveille dans le monde et qui ne sait
Ni ce qui vient ni ce qui va
Mourir, donnez-moi
Juste un peu de ciel, ou ce caillou.
…/…
Cette voix qui vient
De nulle part, comment faire, dites-moi,
Pour ne pas l'entendre, toutes
Les choses se sont tues,
D'abord les grandes, celles qui nous
Blessaient, puis les petites,
Et c'est dans le silence de la nuit
De l'âme, soudain la voix.
Comme un effroi puis comme une allégresse
Et puis la mort, simplement.
…/…
Une femme a souri
Dans son sommeil et dehors
Le premier oiseau commence à dire
Que c'est l'aube et cette femme
Bouge un peu, elle a des seins
Qu'il faudrait caresser, je crois, pour
Vivre encore, un peu
De temps encore et je suis
Là, près d'elle, comme
Une pierre et cette femme qui sourit
Existe au loin.
…/…
J'aimais la mort. Je le disais. Je l'écrivais sur chaque
Feuille blanche. La mort était un mot, rien d'autre.
Un mot très pur.
Je l'écrivais sans que mon corps comprenne.
Quand il a vu, il a crié. Il a chassé ce qui
N'était pas lui, les mots, les fables.
Le soir venait.
…/…
On m'emportera sans me voir.
On dira qu'il fait jour, que la pluie tombe.
On laissera sous la table un vieux soulier.
Qui d'autre pour se souvenir?
Mon souffle ne sera plus moi.
Tout le reste appartient aux arbres.
…/…
On n'a pas eu le temps, pas
Tout à fait, on
Avait cru qu'une minute pouvait
Suffire, une main
Sur un bras, on n'a pas eu l'idée
Que c'était fini;
Quelque part, écrit peut-être
Dans un livre qu'on n'aurait jamais lu
Surtout s'il parlait
D'une femme, d'un homme, d'un jardin.
…/…
Une fois, une
Fois encore, je m'avance
Vers la muraille, je
T'appelle, je ne sais plus
Ton nom, je crie
Juste un mot, celui qui vient,
Soleil, et le soleil
Est sans chaleur, maison,
Et la maison se referme, je reviendrai,
Je trouverai le mot qui t'apaise.
…/…
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Coucou par ici.... avec des bizzzzzzzz en prime.
j'adore tes photos..!!!! quel type d'appareil utilises tu ? ça m'intêresse pour un achat futur...
j'adore tes photos..!!!! quel type d'appareil utilises tu ? ça m'intêresse pour un achat futur...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Rêves d'Ours
Et puis à Toulon, on a une réputation à tenir en matière de poissons : morues, maquereaux, girelles voire même quelques murènes !
C'est dire !
C'est dire !
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Et les autres à la Mairie, .... ah, quelle belle époque !
Bon, j'arrête, je ne voudrais pas qu'il arrive un accident à ma voiture...
Bon, j'arrête, je ne voudrais pas qu'il arrive un accident à ma voiture...
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Une question : Est-ce de la science, du juridique, du sport ou alors une énième navigation dans les eaux glauques des inclinaisons mal assumées, à l'instar de celles qui ont eu lieu lors des pseudo-débats sur le mariage homosexuel.
Une suggestion : Aller faire un tour au musée du Louvre. Il y a une très belle sculpture taille réelle qui pour le coup questionne intégralement les rapports que nous pouvons entretenir entre notre corps, notre cœur et notre identité. Y aller modestement et prendre le temps de bien tout observer, ce qui est visible et ce qui ne se voit qu'à l'intérieur de soi. Il y a là à recevoir un acte artistique complet, au sens du questionnement social et individuel en plus d'une qualité esthétique indéniable.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
j'suis fan de cette superbe violoncelliste, beauté, passion, c'est beau et c'est même plusseque beau.
Suffit d'écouter et de se laisser transporter ....
Suffit d'écouter et de se laisser transporter ....
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
J'ai eu la chance incroyable de l'entendre avec Hélène Grimaud à Lyon.
Elles ont joué leur disque "DUO".
J'ai encore le souvenir des attaques du piano et des brutalités du violoncelle. Oui, son violoncelle peut-être brutal.
Elles ont joué leur disque "DUO".
J'ai encore le souvenir des attaques du piano et des brutalités du violoncelle. Oui, son violoncelle peut-être brutal.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
- Tiens, tiens, Monsieur Ours, vous avez publié quoi au dessus ?
- Un publicité, quoi. Je suis très sportif, alors j'aime bien les pubs de sport.
- Ah oui, et depuis quand ?
- ...
- Et bien oui, depuis quand un ours est-il sportif, à part dans une rivière pour quelque saumon bien gras ?
- En tout cas, moi, je suis sportif et puis.... Vous ne pouvez pas passer à quelqu'un d'autre non !
C'est vrai quoi, à tout le temps poser des questions, il n'a vraiment que cela à faire, s'occuper les circonvolutions... Je ne sais pas s'il a été dupe de l'ours sportif. Allez, se lever et choisir un arbre : le matin la progratination du dos, il n'y a que cela de vrai !
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
coucou Ours,
une bonne journée à toi et quand tu auras assez progratiné ton dos, tu peux faire des bulles, retour en enfance assuré
buller, c'est bon des jours...
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Rêves d'Ours
Vu cela par là :
https://www.facebook.com/pages/La-souffrance-des-envahis/101031640033988
J'y ai compris quelque chose (je sais, c'est rare, mais cela arrive).
"Si tu veux parler avec moi, met ta langue au bout de tes doigts."
Alors je le partage.
Ce n'est qu'un conte, la réalité est autre, bien sur, pour autant, faites-en bon usage.
Le conteur et l'autiste
Texte écrit et interprété par Moussa Lebkiri, conteur humoriste berbère,
- Je suis autiste, dit l'autiste.
- Et moi je suis conteur, dit le conteur.
- Je ne parle pas, dit l'autiste.
- Et moi je parle, dit le conteur, et ma parole a fait le tour du monde.
- Moi, elle n'a fait que le tour de mon corps.
- Si tu veux, dit le conteur, je peux te donner quelques mots à dire, à vivre.
- Tu peux me donner tous les mots que tu veux, de la Terre jusqu'au Ciel, ma langue se taira et les mots resteront prisonniers dans ma chair. Ils voudront sortir, prendre l'air, mais une chose plus forte qu'un bourreau les empêchera.
Alors, de rage, je m'agiterai comme s'agite un vent, une branche de roseau.
Je voudrais dire, mais mon dire se mettra à crier et les mots me cogneront, se cogneront aux parois de tout mon moi.
Ca fera de l'orage, ça fera du bruit et le monde croira que je râle, que je boude, que je grogne, que je suis mauvais...
Sache, conteur, que nous vivons, que nous respirons et si tu crois que je fabrique des secrets dans ma tour de silence, il n'en est rien, je ne cache rien.
Conteur, roi de la parole, il te faudra dire à ceux qui ont encore oreilles et coeur que nous, nous vivons d'amour et de douleur.
Notre silence est notre cri et notre cri est l'expression d'urgence de notre vie.
Parce que pour nous comprendre, il faudrait que le monde parle autiste.
Si tu veux parler avec moi, met ta langue au bout de tes doigts.
Le conteur a pris cette parole avec respect, l'a mise dans sa bouche, dans ses voyages, dans ses histoires...
Le conteur vient de comprendre que c'est l'autiste qui venait de lui donner la parole !
https://www.facebook.com/pages/La-souffrance-des-envahis/101031640033988
J'y ai compris quelque chose (je sais, c'est rare, mais cela arrive).
"Si tu veux parler avec moi, met ta langue au bout de tes doigts."
Alors je le partage.
Ce n'est qu'un conte, la réalité est autre, bien sur, pour autant, faites-en bon usage.
Le conteur et l'autiste
Texte écrit et interprété par Moussa Lebkiri, conteur humoriste berbère,
- Je suis autiste, dit l'autiste.
- Et moi je suis conteur, dit le conteur.
- Je ne parle pas, dit l'autiste.
- Et moi je parle, dit le conteur, et ma parole a fait le tour du monde.
- Moi, elle n'a fait que le tour de mon corps.
- Si tu veux, dit le conteur, je peux te donner quelques mots à dire, à vivre.
- Tu peux me donner tous les mots que tu veux, de la Terre jusqu'au Ciel, ma langue se taira et les mots resteront prisonniers dans ma chair. Ils voudront sortir, prendre l'air, mais une chose plus forte qu'un bourreau les empêchera.
Alors, de rage, je m'agiterai comme s'agite un vent, une branche de roseau.
Je voudrais dire, mais mon dire se mettra à crier et les mots me cogneront, se cogneront aux parois de tout mon moi.
Ca fera de l'orage, ça fera du bruit et le monde croira que je râle, que je boude, que je grogne, que je suis mauvais...
Sache, conteur, que nous vivons, que nous respirons et si tu crois que je fabrique des secrets dans ma tour de silence, il n'en est rien, je ne cache rien.
Conteur, roi de la parole, il te faudra dire à ceux qui ont encore oreilles et coeur que nous, nous vivons d'amour et de douleur.
Notre silence est notre cri et notre cri est l'expression d'urgence de notre vie.
Parce que pour nous comprendre, il faudrait que le monde parle autiste.
Si tu veux parler avec moi, met ta langue au bout de tes doigts.
Le conteur a pris cette parole avec respect, l'a mise dans sa bouche, dans ses voyages, dans ses histoires...
Le conteur vient de comprendre que c'est l'autiste qui venait de lui donner la parole !
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
ici : http://hossein-zare.500px.com/#/0
et
là : http://500px.com/Hossein-zare
et
là : https://www.facebook.com/HosseinZarePhotography
et
là : http://500px.com/Hossein-zare
et
là : https://www.facebook.com/HosseinZarePhotography
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
“I’m sorry, but there’s not enough air in here for everyone. I’ll tell them you were a hero”
Je trouve que cela illustre parfaitement cette phrase de Deleuze qui me sert de signature.
Je trouve que cela illustre parfaitement cette phrase de Deleuze qui me sert de signature.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
De Tobie NATHAN (Professeur émérite de psychologie clinique et de psychopathologie) et de Catherine GRANDSARD (Maître de conférence en psychologie clinique et de psychopathologie) dans Philosophie Magazine - Avril 2013 - Enquête.
A propos des mineurs étrangers errant sans papiers en France.
La conclusion de l'article est bien plus générale qu'attendue et ouvre un champ de réflexion et d'action pour tout individu qui a eu la force et la chance et la bonne fée ou le bon génie ou le bon ange ou la bonne étoile, ... enfin qui vous voulez..., , après avoir été bafoué, de rencontrer d'autres et de "renaître" en quelque sorte.
Je fais bien entendu référence aux zèbres, dont la révélation et la plongée à la découverte de soi a renversé la vie. En ne partant que de mon expérience, ce qui est une hérésie scientifique, je vous l'accorde, mais qui a quand même valeur de témoignage, je ne peux pas croire à une zébritude de confort, sociale ou de surface. Pas plus à un décor dans lequel promener sa tristesse, sa mélancolie ou sa dépression. Je commence à comprendre le sens et la portée vitale du processus de la désintégration positive de Dabrowski, dont on m'a rebattu les oreilles (Merci Loïc) et qui me paraissait séduisante mais... théorique et que j'ai critiqué sans vergogne du haut de mon incompétence.
Sans ce renversement, la découverte de la douance comme facteur explicatif ne suffit pas. Il ne s'agit pas d'ostraciser ceux d'entre nous qui ne poursuive pas la démarche, chacun n'a pas nécessairement les mêmes besoins. Mais la persistance de la douleur ou du mal-être est un indicateur d'un chemin incomplet.
Alors, pourquoi cette douleur, pourquoi continuer ? Il y a peu, à l'instar des philosophes qui ne cessaient de philosopher, j'avais établi un parallèle avec des "psychosophes" qui ne cesseraient de chercher leur vérité intime.. Belle affaire mais pas de cohérence, le pourquoi reste entier !
Et puis cette article, un petit tour de Sérendipité qui fera plaisir à Mjöllnir s'il le lit : et si, à l'instar des civilisation africaines citées par les auteurs de l'article, L’IDENTITÉ N'EST PAS L’ÉTABLISSEMENT D'UN PASSE MAIS LE DESSIN D'UN DEVENIR.
Et que voila une idée, une hypothèse salvatrice et optimisante. Nous forgeons notre identité profonde en vivant pour partie en projection de notre devenir et non pas uniquement en référence à notre passé. Nous ne sommes pas statiques à lire notre histoire pour savoir qui l'on est, mais constructeur de ce que nous sommes et serons, en nous tournant vers l'avenir. En d'autres mots, à "charcuter" notre intimité à la recherche de cet autre (personne, situation, évènement, ...) que nous sommes et ignorons, nous faisons en partie fausse route. Relevons la tête, l'autre (personne, situation, évènement, ...) qui sera une partie de nous est devant nous et pas en nous. Et cette douleur, nous n'en sommes victime que parce que nous voulons bien nous l'infliger, égocentriquement. L'autre (personne, situation, évènement, ...) s'en fout, il nous renverra simplement ce que nous sommes, puisque nous sommes lui.
Il me vient un reliquat d'avant "Z" que je viens tout fier et ridicule d'enfoncer une porte ouverte et que vous, vous le saviez depuis bien longtemps. Mais je réagis, en tant que Z, je suis bien content de moi, nah :
Allez, assez bavardé, la conclusion de l'article :
Une identité après coup
Toutes les pratiques des professionnels que rencontrent les mineurs isolés sont basées sur le principe de la recherche de « la vérité ». On peut légitimement redouter l'effet pathogène de l'obligation de mentir sur le développement de son identité, notamment à un âge critique. Par le passé, on a pu constater des troubles durables chez les enfants juifs cachés en France pendant l'Occupation et contraints de travestir la leur pour survivre.
« Qui es-tu vraiment? » demande-t-on aux mineurs isolés. Ils savent que répondre à cette question sera source de tous leurs ennuis. Effet en miroir: les professionnels éprouvent le sentiment d'être instrumentalisés, manipulés et niés — dans l'incapacité d'exprimer leur identité professionnelle.« Qui es-tu ? »... Car si tu ne me réponds pas, « je ne suis plus rien! »... Assaillis, sommés « d'avouer », certains jeunes deviennent comme fous. Ils sont, c'est tout ! Pour-quoi leur faudrait-il avouer par-dessus le marché?
Cette question en rappelle une autre, identique. « Qui est-il ? » demandait-on, bien avant la naissance, dès la conception — qui est cet enfant qui s'annonce? Depuis les premières consultations d'ethnopsychiatrie, voilà plus de trente ans, lorsque nous nous enquérions du nom de l'enfant, nous constations que, dans les populations dont étaient originaires les familles que nous prenions en charge, on ne nommait pas un nouveau-né, on découvrait son nom. Durant cette période critique — en général les huit premiers jours —, il fallait établir l'identité de cet « étranger », afin de ne pas se tromper, de l'appeler par « son nom », de peur qu'il tourne les talons. Mais comment faire lorsque le « visiteur » ne parle pas... du moins pas la langue de ses hôtes ? On interroge alors les éléments et en premier lieu l'environnement, comme s'il était évident que l'apparition de cet être, sa « personnalité », imprimait sa marque sur le cours des événements. Qu'est-il arrivé dans la famille durant la grossesse? dans le village, peut-être ?Y-a-t-il eu des morts ?des maladies graves? des accidents? Et c'est de cette enquête que découlait la désignation. Ainsi, existe-t-il encore des personnes en Afrique centrale, au Congo, au Cameroun, au Rwanda qui se nomment : « On a beaucoup souffert » ou bien « Tant de fois on a creusé la terre ». Dans ces univers, la question « Qui est-il? » précède la nomination. Et cette première question est suivie de deux autres: « D'où vient-il? » et « Pourquoi vient-il ici? plus précisément: qui l'envoie? avec quelle mission ? » Dans le cas des enfants d'Afrique, la réponse était le plus souvent: c'est tel ancêtre réincarné, l'envoyé de telle divinité, ou de tel esprit. Ce sont donc les mêmes questions que l'on pose aujourd'hui aux mineurs isolés étrangers, mais de manière objective.
Ces procédures de nomination traditionnelles, extrêmement répandues naguère, découlent d'un postulat philosophique que l'on pourrait exprimer ainsi : l'identité d'une personne est constituée des réponses aux questions ontologiques posées par un collectif intéressé. En d'autres mots, l'identité d'une personne est son destin. L'expliciter n'est jamais une information sur sa nature, mais une sorte de divination, pas l'établissement de son passé, mais le dessin de son devenir. Un tel postulat n'est pas dénué de fondements. Les théories du destin que recelaient les anciennes procédures africaines de nomination contenaient une sagesse dont il est urgent de se souvenir. Il est inutile de rechercher l'identité d'une personne dans des classifications objectives. Les questions, l'établissement des faits, la recherche de « la vérité », ne parviennent qu'à la déstabiliser. L'identité se révèle toujours après coup, comme l'action que cette personne exerce sur le monde. Du fond de leur détresse, les mineurs isolés étrangers nous ont fait parvenir le message. Alors, au lieu de leur demander qui ils sont, mieux vaudrait sans doute se prononcer sur leur avenir. Mais qui, parmi tous les professionnels qu'ils rencontrent, aurait le courage de leur inventer une trajectoire future et de se livrer, ainsi à une sorte de divination moderne?
Je suis ce que je suis et ne suis pas coupable de l'être, parce que je suis là avec un devenir que je vais assumer et qui me réalisera, sans pour autant savoir ce qu'il sera.
A propos des mineurs étrangers errant sans papiers en France.
La conclusion de l'article est bien plus générale qu'attendue et ouvre un champ de réflexion et d'action pour tout individu qui a eu la force et la chance et la bonne fée ou le bon génie ou le bon ange ou la bonne étoile, ... enfin qui vous voulez..., , après avoir été bafoué, de rencontrer d'autres et de "renaître" en quelque sorte.
Je fais bien entendu référence aux zèbres, dont la révélation et la plongée à la découverte de soi a renversé la vie. En ne partant que de mon expérience, ce qui est une hérésie scientifique, je vous l'accorde, mais qui a quand même valeur de témoignage, je ne peux pas croire à une zébritude de confort, sociale ou de surface. Pas plus à un décor dans lequel promener sa tristesse, sa mélancolie ou sa dépression. Je commence à comprendre le sens et la portée vitale du processus de la désintégration positive de Dabrowski, dont on m'a rebattu les oreilles (Merci Loïc) et qui me paraissait séduisante mais... théorique et que j'ai critiqué sans vergogne du haut de mon incompétence.
Sans ce renversement, la découverte de la douance comme facteur explicatif ne suffit pas. Il ne s'agit pas d'ostraciser ceux d'entre nous qui ne poursuive pas la démarche, chacun n'a pas nécessairement les mêmes besoins. Mais la persistance de la douleur ou du mal-être est un indicateur d'un chemin incomplet.
Alors, pourquoi cette douleur, pourquoi continuer ? Il y a peu, à l'instar des philosophes qui ne cessaient de philosopher, j'avais établi un parallèle avec des "psychosophes" qui ne cesseraient de chercher leur vérité intime.. Belle affaire mais pas de cohérence, le pourquoi reste entier !
Et puis cette article, un petit tour de Sérendipité qui fera plaisir à Mjöllnir s'il le lit : et si, à l'instar des civilisation africaines citées par les auteurs de l'article, L’IDENTITÉ N'EST PAS L’ÉTABLISSEMENT D'UN PASSE MAIS LE DESSIN D'UN DEVENIR.
Et que voila une idée, une hypothèse salvatrice et optimisante. Nous forgeons notre identité profonde en vivant pour partie en projection de notre devenir et non pas uniquement en référence à notre passé. Nous ne sommes pas statiques à lire notre histoire pour savoir qui l'on est, mais constructeur de ce que nous sommes et serons, en nous tournant vers l'avenir. En d'autres mots, à "charcuter" notre intimité à la recherche de cet autre (personne, situation, évènement, ...) que nous sommes et ignorons, nous faisons en partie fausse route. Relevons la tête, l'autre (personne, situation, évènement, ...) qui sera une partie de nous est devant nous et pas en nous. Et cette douleur, nous n'en sommes victime que parce que nous voulons bien nous l'infliger, égocentriquement. L'autre (personne, situation, évènement, ...) s'en fout, il nous renverra simplement ce que nous sommes, puisque nous sommes lui.
Il me vient un reliquat d'avant "Z" que je viens tout fier et ridicule d'enfoncer une porte ouverte et que vous, vous le saviez depuis bien longtemps. Mais je réagis, en tant que Z, je suis bien content de moi, nah :
Allez, assez bavardé, la conclusion de l'article :
Une identité après coup
Toutes les pratiques des professionnels que rencontrent les mineurs isolés sont basées sur le principe de la recherche de « la vérité ». On peut légitimement redouter l'effet pathogène de l'obligation de mentir sur le développement de son identité, notamment à un âge critique. Par le passé, on a pu constater des troubles durables chez les enfants juifs cachés en France pendant l'Occupation et contraints de travestir la leur pour survivre.
« Qui es-tu vraiment? » demande-t-on aux mineurs isolés. Ils savent que répondre à cette question sera source de tous leurs ennuis. Effet en miroir: les professionnels éprouvent le sentiment d'être instrumentalisés, manipulés et niés — dans l'incapacité d'exprimer leur identité professionnelle.« Qui es-tu ? »... Car si tu ne me réponds pas, « je ne suis plus rien! »... Assaillis, sommés « d'avouer », certains jeunes deviennent comme fous. Ils sont, c'est tout ! Pour-quoi leur faudrait-il avouer par-dessus le marché?
Cette question en rappelle une autre, identique. « Qui est-il ? » demandait-on, bien avant la naissance, dès la conception — qui est cet enfant qui s'annonce? Depuis les premières consultations d'ethnopsychiatrie, voilà plus de trente ans, lorsque nous nous enquérions du nom de l'enfant, nous constations que, dans les populations dont étaient originaires les familles que nous prenions en charge, on ne nommait pas un nouveau-né, on découvrait son nom. Durant cette période critique — en général les huit premiers jours —, il fallait établir l'identité de cet « étranger », afin de ne pas se tromper, de l'appeler par « son nom », de peur qu'il tourne les talons. Mais comment faire lorsque le « visiteur » ne parle pas... du moins pas la langue de ses hôtes ? On interroge alors les éléments et en premier lieu l'environnement, comme s'il était évident que l'apparition de cet être, sa « personnalité », imprimait sa marque sur le cours des événements. Qu'est-il arrivé dans la famille durant la grossesse? dans le village, peut-être ?Y-a-t-il eu des morts ?des maladies graves? des accidents? Et c'est de cette enquête que découlait la désignation. Ainsi, existe-t-il encore des personnes en Afrique centrale, au Congo, au Cameroun, au Rwanda qui se nomment : « On a beaucoup souffert » ou bien « Tant de fois on a creusé la terre ». Dans ces univers, la question « Qui est-il? » précède la nomination. Et cette première question est suivie de deux autres: « D'où vient-il? » et « Pourquoi vient-il ici? plus précisément: qui l'envoie? avec quelle mission ? » Dans le cas des enfants d'Afrique, la réponse était le plus souvent: c'est tel ancêtre réincarné, l'envoyé de telle divinité, ou de tel esprit. Ce sont donc les mêmes questions que l'on pose aujourd'hui aux mineurs isolés étrangers, mais de manière objective.
Ces procédures de nomination traditionnelles, extrêmement répandues naguère, découlent d'un postulat philosophique que l'on pourrait exprimer ainsi : l'identité d'une personne est constituée des réponses aux questions ontologiques posées par un collectif intéressé. En d'autres mots, l'identité d'une personne est son destin. L'expliciter n'est jamais une information sur sa nature, mais une sorte de divination, pas l'établissement de son passé, mais le dessin de son devenir. Un tel postulat n'est pas dénué de fondements. Les théories du destin que recelaient les anciennes procédures africaines de nomination contenaient une sagesse dont il est urgent de se souvenir. Il est inutile de rechercher l'identité d'une personne dans des classifications objectives. Les questions, l'établissement des faits, la recherche de « la vérité », ne parviennent qu'à la déstabiliser. L'identité se révèle toujours après coup, comme l'action que cette personne exerce sur le monde. Du fond de leur détresse, les mineurs isolés étrangers nous ont fait parvenir le message. Alors, au lieu de leur demander qui ils sont, mieux vaudrait sans doute se prononcer sur leur avenir. Mais qui, parmi tous les professionnels qu'ils rencontrent, aurait le courage de leur inventer une trajectoire future et de se livrer, ainsi à une sorte de divination moderne?
Je suis ce que je suis et ne suis pas coupable de l'être, parce que je suis là avec un devenir que je vais assumer et qui me réalisera, sans pour autant savoir ce qu'il sera.
Dernière édition par Ours le Sam 4 Mai 2013 - 9:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Je rêve mon égale, mon alter égo,
L’indomptable, l’insoumise.
Celle qu’il faut patiemment adoucir,
Qu’il faut apprivoiser et non s’approprier.
La rivière le sait, le temps qu’il a fallu
Pour que de ce caillou, toutes arêtes blessantes,
Dans les flots du printemps, force chocs, force heurts
Naisse un galet, au galbe féminin.
Sa douceur, sa finesse, une peau de satin,
Du caillou, il reste la dureté,
Les zébrures, les veinures forment chevelure,
Et dans le creux de la main, il évoque le sein.
Une femme caillou se peut-il ?
Une femme au cœur de pierre ?
Une statue, une icône, une madone,
Des bons apôtres, j’ai tout entendu.
Savaient-ils les blessures dont je devais guérir !
Parbleu non, ils se seraient enfuis.
Un âne chargé de sel et l’autre d’éponges,
Que valaient les conseils puisque demain est moi.
Au seuil d’une rencontre, au seuil d’un moment doux,
Qu’y a-t-il de normal, qu’y a-t-il de banal.
Quelle est la recette,
Quel est le mode d’emploi.
S’embarquer, yeux ouverts,
Hors de ces journées grises.
Certains disent « lâcher prise »,
Certains ne s‘y résolvent pas.
Séduction et maîtrise,
« Emballer » et soumettre,
L’autre demande-il évidemment cela ?
Je suis un insoumis et j'appelle l’insoumise.
L’indomptable, l’insoumise.
Celle qu’il faut patiemment adoucir,
Qu’il faut apprivoiser et non s’approprier.
La rivière le sait, le temps qu’il a fallu
Pour que de ce caillou, toutes arêtes blessantes,
Dans les flots du printemps, force chocs, force heurts
Naisse un galet, au galbe féminin.
Sa douceur, sa finesse, une peau de satin,
Du caillou, il reste la dureté,
Les zébrures, les veinures forment chevelure,
Et dans le creux de la main, il évoque le sein.
Une femme caillou se peut-il ?
Une femme au cœur de pierre ?
Une statue, une icône, une madone,
Des bons apôtres, j’ai tout entendu.
Savaient-ils les blessures dont je devais guérir !
Parbleu non, ils se seraient enfuis.
Un âne chargé de sel et l’autre d’éponges,
Que valaient les conseils puisque demain est moi.
Au seuil d’une rencontre, au seuil d’un moment doux,
Qu’y a-t-il de normal, qu’y a-t-il de banal.
Quelle est la recette,
Quel est le mode d’emploi.
S’embarquer, yeux ouverts,
Hors de ces journées grises.
Certains disent « lâcher prise »,
Certains ne s‘y résolvent pas.
Séduction et maîtrise,
« Emballer » et soumettre,
L’autre demande-il évidemment cela ?
Je suis un insoumis et j'appelle l’insoumise.
Dernière édition par Ours le Sam 4 Mai 2013 - 9:38, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
merci pour ces partages.
L'article est vraiment très bien.
le poème est très beau, très touchant, très fort, merci
L'article est vraiment très bien.
le poème est très beau, très touchant, très fort, merci
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Rêves d'Ours
L’ours gronde, griffe
et se retrouve seul, isolé
il s’ennuie et petit à petit, s’endort
Il hiberne et rêve de rencontre, d’insoumise
L’ours se réveille après un sommeil profond, très profond
il a dormi longtemps, très longtemps
il est maigre, tellement que ça fait peur
il a faim, il est affamé même
Il se nourrit de cailloux car dans la pierre est la force de la sagesse
dans la pierre est la chair de toute chair
mais il ne grossit pas
parce qu’il est insoumis
Ses yeux sont grands ouverts
mais après tout ce temps endormi
aveuglés par le passé, les blessures
ils larmoient, les larmes coulent et l’aveuglent
Il tempête, il grogne
cherche la maitrise, le paquet cadeau
et oublie que la rencontre est une surprise
que seuls ceux qui ne cherchent pas trouvent
et se retrouve seul, isolé
il s’ennuie et petit à petit, s’endort
Il hiberne et rêve de rencontre, d’insoumise
L’ours se réveille après un sommeil profond, très profond
il a dormi longtemps, très longtemps
il est maigre, tellement que ça fait peur
il a faim, il est affamé même
Il se nourrit de cailloux car dans la pierre est la force de la sagesse
dans la pierre est la chair de toute chair
mais il ne grossit pas
parce qu’il est insoumis
Ses yeux sont grands ouverts
mais après tout ce temps endormi
aveuglés par le passé, les blessures
ils larmoient, les larmes coulent et l’aveuglent
Il tempête, il grogne
cherche la maitrise, le paquet cadeau
et oublie que la rencontre est une surprise
que seuls ceux qui ne cherchent pas trouvent
Dernière édition par Factotum le Dim 5 Mai 2013 - 12:10, édité 1 fois
Le Breton Furieux- Messages : 289
Date d'inscription : 10/06/2011
Age : 62
Localisation : J'sais pas trop, elle est bien là la question
Re: Rêves d'Ours
En guise de joute "aphoristique", on peut dire plein de choses...
Qu'en cherchant l'autre on se trouve soi,
Que ne trouvent que ceux qui se mettent en situation de recevoir,
Je pensais ce matin en triant du recyclable, qu'à part la mauvaise ambiance à la maison (mais une solution est envisagée), je ne m'en sors pas si mal....
Je ne suis pas fou, j'ai quelques amis dont les qualités m'étonnent encore et toujours, avec qui je partage quelques activités quand les conditions se trouvent réunies, un endroit où brailler mes colère, mes inquiétudes, l'expression de mes prétendus talents, un blog où afficher des images, un toit, un job (là je ne sais pas jusqu'à quand), ...
Finalement, si la relation conjugale et physique trouve sa pleine cohérence dans la reproduction de l'espèce, à ce sujet je n'ai plus qu'à "me ranger des voitures".
Chercher autre chose est une vaine quête. De toutes façons, pour au final affronter seul le grand passage...
Peut-être que c'est cela la solution : ne pas aimer, ne pas céder à cette illusion relationnelle qui au fond du fond, est en partie la conjugaison des égoïsmes. Cynique ?, pas sur !
Qu'en cherchant l'autre on se trouve soi,
Que ne trouvent que ceux qui se mettent en situation de recevoir,
Je pensais ce matin en triant du recyclable, qu'à part la mauvaise ambiance à la maison (mais une solution est envisagée), je ne m'en sors pas si mal....
Je ne suis pas fou, j'ai quelques amis dont les qualités m'étonnent encore et toujours, avec qui je partage quelques activités quand les conditions se trouvent réunies, un endroit où brailler mes colère, mes inquiétudes, l'expression de mes prétendus talents, un blog où afficher des images, un toit, un job (là je ne sais pas jusqu'à quand), ...
Finalement, si la relation conjugale et physique trouve sa pleine cohérence dans la reproduction de l'espèce, à ce sujet je n'ai plus qu'à "me ranger des voitures".
Chercher autre chose est une vaine quête. De toutes façons, pour au final affronter seul le grand passage...
Peut-être que c'est cela la solution : ne pas aimer, ne pas céder à cette illusion relationnelle qui au fond du fond, est en partie la conjugaison des égoïsmes. Cynique ?, pas sur !
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Factotum a écrit:Que la rencontre est une surprise
que seul ceux qui ne cherchent pas trouvent
Re: Rêves d'Ours
mais alors
j'aime
j'aimais
j'avais aimé
j'eus aimé
j'aimai
j'aimerai
j'aurai aimé
que j'aime
aime
aie aimé
aimant ...
et l'amour où est-il ?
quand vient-il ?
EXISTE-IL ?
j'aime
j'aimais
j'avais aimé
j'eus aimé
j'aimai
j'aimerai
j'aurai aimé
que j'aime
aime
aie aimé
aimant ...
et l'amour où est-il ?
quand vient-il ?
EXISTE-IL ?
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Re: Rêves d'Ours
"Ne soyez pas satisfaits des histoires que vous rencontrez.
Déployez votre propre mythe."
Rumi
Déployez votre propre mythe."
Rumi
Re: Rêves d'Ours
"Le pervers ne supporte pas l’œil du témoin"
Entendu dans une vidéo d'une personne très controversée.
Ma fois, cette phrase là, elle a le goût du vrai !
Entendu dans une vidéo d'une personne très controversée.
Ma fois, cette phrase là, elle a le goût du vrai !
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
"La vérité, c’est qu’elle avait aimé à en mourir. Et qu’à présent, malgré les apparences, elle était morte."
Très, trop court extrait.
Aimer à en mourir, c'est peut être aimer la force et la spécificité avec laquelle on a aimé. Alors oui, cet amour là est mort et l'on est mort à cet amour, jamais le temps ne reviendra. Mais nous ne sommes que des hommes. De même la réification de l'autre, de même sa sacralisation revient à lui ôter toute vie, à le tuer une seconde fois.
Aimer ne se décide pas et à notre temps d'ampoules à LED ou Fluo, mettre un boisseau autour de la lampe ne la fait pas s'éteindre.
L'amour/l'amitié/la relation, c'est comme la lumière d’une bougie : plus on la partage, plus il y en a.
Très, trop court extrait.
Aimer à en mourir, c'est peut être aimer la force et la spécificité avec laquelle on a aimé. Alors oui, cet amour là est mort et l'on est mort à cet amour, jamais le temps ne reviendra. Mais nous ne sommes que des hommes. De même la réification de l'autre, de même sa sacralisation revient à lui ôter toute vie, à le tuer une seconde fois.
Aimer ne se décide pas et à notre temps d'ampoules à LED ou Fluo, mettre un boisseau autour de la lampe ne la fait pas s'éteindre.
L'amour/l'amitié/la relation, c'est comme la lumière d’une bougie : plus on la partage, plus il y en a.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Un peu de musique Malienne.
Et à partir de 30', violoncelle+guitare acoustique 12 cordes+cora : alliance surprenante
http://liveweb.arte.tv/fr/video/Ballake_Sissoko_Vincent_Segal_Centquatre_Africolor/
Et d'une manière générale, ce site est une mine d'or musicale !
Et à partir de 30', violoncelle+guitare acoustique 12 cordes+cora : alliance surprenante
http://liveweb.arte.tv/fr/video/Ballake_Sissoko_Vincent_Segal_Centquatre_Africolor/
Et d'une manière générale, ce site est une mine d'or musicale !
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Re: Rêves d'Ours
Derrières les dunes - Landes de Gironde
Genets :
Orobanches parasitant probablement les genets :
Chêne :
Graminée :
Mousses :
Sélaginelles :
Genets :
Orobanches parasitant probablement les genets :
Chêne :
Graminée :
Mousses :
Sélaginelles :
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Re: Rêves d'Ours
De loin on dirait bien Iris pseudacorus (voir lien ci dessous) :
https://www.kuleuven-kulak.be/kulakbiocampus/lage%20planten/Iris%20pseudacorus%20-%20Gele%20lis/gele%20lis.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_pseudacorus
Et au dessus un petit bout d'une floraison magnifique (mais qui coupée pue la pisse de chat) que j'ai sur le bout de ma langue/de mes doigts... grrrr !
Dès que cela revient, je te le dis !
https://www.kuleuven-kulak.be/kulakbiocampus/lage%20planten/Iris%20pseudacorus%20-%20Gele%20lis/gele%20lis.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_pseudacorus
Et au dessus un petit bout d'une floraison magnifique (mais qui coupée pue la pisse de chat) que j'ai sur le bout de ma langue/de mes doigts... grrrr !
Dès que cela revient, je te le dis !
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Une vesce, probablement commune ou des champs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vesce_commune
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vesce
Plante très utile. Par association symbiotique racinaire avec un champignon, elles captent l'azote de l'aire et en délivre dans le sol, permettant de se passer partiellement des engrais. Etudiant, je rêvais de transférer cette propriété sur le blé, le mil ou le riz (on dirait maintenant créer des OGM) pour rendre inutile l'usage d'engrais.
Petit topo sur les phénomènes de la mycorhization :
http://www.ithec.fr/web/FR/43-mycorhization-des-plantes.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vesce_commune
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vesce
Plante très utile. Par association symbiotique racinaire avec un champignon, elles captent l'azote de l'aire et en délivre dans le sol, permettant de se passer partiellement des engrais. Etudiant, je rêvais de transférer cette propriété sur le blé, le mil ou le riz (on dirait maintenant créer des OGM) pour rendre inutile l'usage d'engrais.
Petit topo sur les phénomènes de la mycorhization :
http://www.ithec.fr/web/FR/43-mycorhization-des-plantes.php
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