Rêves d'Ours
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Re: Rêves d'Ours
Prochaine rencontre, je te fais danser, foi de Renard!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Re: Rêves d'Ours
Je suis entièrement d'accord avec cette définition de demain. D'ailleurs, la ou les personnes à l'origine de cette image devraient carrément faire un dico dans ce genre.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Rêves d'Ours
Ruby My Dear est la merveille du Coltrane / Monk, tout comme In A Sentimental Mood est la merveille du Coltrane / Ellington
Et ceci s'écoute à toute heure de la journée ! Il n'y a pas d'heure pour la beauté.
Et ceci s'écoute à toute heure de la journée ! Il n'y a pas d'heure pour la beauté.
Re: Rêves d'Ours
J'ai cru rejoindre par instants une réalité plus profonde comme un fleuve la mer, occuper un lieu, du moins y accéder de manière furtive, y laisser une empreinte, y voler un tison, un lieu où l'opacité du monde semblait s'ouvrir au ruissellement confondu de la parole, de la lumière et du sang.
J'ai cru traverser vivant, les yeux ouverts, le nœud dont je naissais. Une souffrance morne et tolérable, un confort étouffant se trouvaient d'un coup abolis, et justifiés, par l'illumination fixe de quelques mots inespérément accordés.
Nous coïncidions hors du temps mais le temps pliait les genoux et si je ne le maîtrisais pas dans sa course, du moins commandais-je alors à ses fulgurantes éclipses...
Je l'ai cru.
Le battement de l'abîme scandait abusivement l'offrande de rosée au soleil, dehors, sur chaque ronce.
Jacques Dupin – Poème (1969)
J'ai cru traverser vivant, les yeux ouverts, le nœud dont je naissais. Une souffrance morne et tolérable, un confort étouffant se trouvaient d'un coup abolis, et justifiés, par l'illumination fixe de quelques mots inespérément accordés.
Nous coïncidions hors du temps mais le temps pliait les genoux et si je ne le maîtrisais pas dans sa course, du moins commandais-je alors à ses fulgurantes éclipses...
Je l'ai cru.
Le battement de l'abîme scandait abusivement l'offrande de rosée au soleil, dehors, sur chaque ronce.
Jacques Dupin – Poème (1969)
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Un bisou pour Ours aussi. J'espère que tu vas bien.
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Rêves d'Ours
Oui, RAS, quasiment parfait.... dans la théorie
Et toi, il me semble qu'il y a longtemps que je ne t'ai vu passer par ZC....
Et toi, il me semble qu'il y a longtemps que je ne t'ai vu passer par ZC....
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Salut Ours,
Un passage éclair pour te faire mes amitiés. Je n'ai que peu de temps, ma retraite spirituelle consomme presque toute mon énergie, et je vais lui donner de plus en plus de place.
Je m'aperçois, chemin faisant, que je suis le seul à pouvoir m'apporter ce que je désire vraiment, et que la source de la plus grande des découvertes est en moi. C'est fantastique !
A bientôt IRL, si l'occasion se présente.
Un passage éclair pour te faire mes amitiés. Je n'ai que peu de temps, ma retraite spirituelle consomme presque toute mon énergie, et je vais lui donner de plus en plus de place.
Je m'aperçois, chemin faisant, que je suis le seul à pouvoir m'apporter ce que je désire vraiment, et que la source de la plus grande des découvertes est en moi. C'est fantastique !
A bientôt IRL, si l'occasion se présente.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Oh, Angie, oh, Angie, when will those dark clouds disappear
Oh, Angie, oh, Angie, quand-est-ce que ces nuages sombres disparaîtront
Angie, Angie, where will it lead us from here
Angie, Angie, où cela va-t-il nous mener
With no loving in our souls and no money in our coats
Sans amour dans nos âmes ni argent dans nos manteaux
You can't say we're satisfied
Tu ne peux pas dire que nous sommes satisfaits
But Angie, Angie, you can't say we never tried
Mais Angie, Angie, tu ne peux pas dire que nous n'avons jamais essayé
Angie, you're beautiful, but ain't it time we said goodbye
Angie, tu es belle, mais n'est-ce pas l'heure de nous dire au revoir
Angie, I still love you, remember all those nights we cried
Angie, je t'aime toujours, souviens-toi de toutes ces nuits où nous avons pleuré
All the dreams we held so close seemed to all go up in smoke
Tous ces rêves que nous avions à notre portée semblent tous être partis en fumée
Let me whisper in your ear
Laisse-moi chuchoter à ton oreille
Angie, Angie, where will it lead us from here
Angie, Angie, où cela va-t-il nous mener
Oh, Angie, don't you weep, all your kisses still taste sweet
Oh, Angie, ne pleure pas, tes baisers sont toujours aussi doux
I hate that sadness in your eyes
Je hais cette tristesse dans tes yeux
But Angie, Angie, ain't it time we said goodbye
Mais Angie, Angie, n'est-ce pas l'heure de nous dire au revoir
With no loving in our souls and no money in our coats
Sans amour dans nos âmes ni argent dans nos manteaux
You can't say we're satisfied
Tu ne peux pas dire que nous sommes satisfaits
But Angie, I still love you baby, ev'rywhere I look I see your eyes
Mais Angie, je t'aime toujours bébé, partout où je regarde je vois tes yeux
There ain't a woman that comes close to you, come on baby, dry your eyes
Il n'y a pas deux filles comme toi, viens bébé, sèche tes yeux
But Angie, Angie, ain't it good to be alive
Mais Angie, Angie, n'est-ce pas merveilleux de vivre
Angie, Angie, they can't say we never tried
Angie, Angie, ils ne peuvent pas dire que nous n'avons pas essayé
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Interprétations :
Marlène Dietrich
Sting
Frank Sinatra
Madonna
.............
Jacques Brel
Non, s'il te plait, ma vie, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas.
Oui, c'est vrai, je t'ai longtemps étouffé, je t'ai souvent renié, j'ai toujours cherché à te mettre au pli.
J'ai mis des costumes. Je me suis fait catholique puis manager puis financier puis négociateur.
Je me suis fait mari, je me suis fait bon père, j'ai tenté aussi le bon fils, mais sans succès.
Non, s'il te plait, ma vie, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas.
Et voilà que maintenant, maintenant que je commence à peine à comprendre qui tu es vraiment en moi, arrive le temps où tu voudrais partir ?
Remarque, ma vie, ce n'est que justice !
J'ai fais exactement le contraire de ce dont tu avais envie, je m'étonne même de n'en être pas crevé.
J'ai oublié ce que j'aimais, j'ai dédaigné ceux que j'aimais, j'ai abandonné ceux qui m'aimaient.
Non, s'il te plait, ma vie, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas.
Tu étais si différente de celles que je voyais chez les autres, tu semblais bizarre, hésitante, malingre, maladroite.
Tu sonnais si faux en société que je préférais encore compter les heures moi-même que te laisser les sonner.
Même ce corps que tu habites m’écœurait, il n'était pas moi.
Mais je ne te promets rien, non, je ne jure de rien. Non, rien.
Mais,
Mais si tu ne me quitte pas tout de suite, ma vie, la vie, l'envie,
Maintenant, je voudrais bien passer de bons moments ensemble.
L'automne est une belle saison et les étés sont indiens.
Et on pourra peut-être
"Oublier ces heures, qui tuaient parfois à coups de pourquoi le cœur du bonheur"
Oui,
Oui, ma vie, la vie, l'envie,
On a rencontré beaucoup de vies depuis un an et plus.
Au début, je n'ai rien compris, toi non plus d'ailleurs.
On n'avait pas l'habitude, hein, on se pardonne ?
On va se rattraper et même si on est un peu différent, l'un de l'autre, tu m'aideras, hein ?
"Et quand vient le soir pour qu'un ciel flamboie le rouge et le noir ne s´épousent-ils pas" ?
Oui,
Oui, ma vie, la vie, l'envie,
On va s'habiller des parfums des fleurs, de la lumière du soleil, de la force des vagues, du chant du vent.
On va prendre la force de l'ours et la rage du loup, la ruse du renard et la grâce de l'aigle.
"Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas"
Et je suis certain, ma vie, la vie, l'envie,
Qu'on croisera encore d'autres vies, d'autres envies,
De celles qui donnent la joie, de celles qui fortifient,
Et on donnera de même, du plus qu'on pourra.
Oui,
Oui, ma vie, la vie, l'envie,
Ce corps, abandonné, pillé, souillé.
Je sais c'est un peu tard, mais j'ai déjà enlevé le tabac,
"Il est paraît-il des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril"
Je vais tenter de le préserver, pour toi,
Pour que tu n'aies plus honte de l'habiter,
Pour que tu puisses accueillir, le temps venu,
Une autre vie, une autre envie.
Oui, j'en suis certain,
Alors,
Tu ne pars plus, hein?
Tu ne pars plus ?
Ma vie, la vie, l'envie.
Allez,
Viens,
Reste.
Tu sais, il y a longtemps, quelqu'un chantait :
"On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l´ancien volcan
Qu´on croyait trop vieux...."
Souvenir et partage d'une soirée belge.
Marlène Dietrich
Sting
Frank Sinatra
Madonna
.............
Jacques Brel
- Paroles, mais est-il encore nécessaire de les citer:
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s´oublier
Qui s´enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Moi je t´offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu´après ma mort
Pour couvrir ton corps
D´or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l´amour sera roi
Où l´amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je t´inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s´embraser
Je te raconterai
L´histoire de ce roi
Mort de n´avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l´ancien volcan
Qu´on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu´un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu´un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s´épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je n´vais plus pleurer
Je n´vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t´écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L´ombre de ton ombre
L´ombre de ta main
L´ombre de ton chien
Mais
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas.
Non, s'il te plait, ma vie, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas.
Oui, c'est vrai, je t'ai longtemps étouffé, je t'ai souvent renié, j'ai toujours cherché à te mettre au pli.
J'ai mis des costumes. Je me suis fait catholique puis manager puis financier puis négociateur.
Je me suis fait mari, je me suis fait bon père, j'ai tenté aussi le bon fils, mais sans succès.
Non, s'il te plait, ma vie, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas.
Et voilà que maintenant, maintenant que je commence à peine à comprendre qui tu es vraiment en moi, arrive le temps où tu voudrais partir ?
Remarque, ma vie, ce n'est que justice !
J'ai fais exactement le contraire de ce dont tu avais envie, je m'étonne même de n'en être pas crevé.
J'ai oublié ce que j'aimais, j'ai dédaigné ceux que j'aimais, j'ai abandonné ceux qui m'aimaient.
Non, s'il te plait, ma vie, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas.
Tu étais si différente de celles que je voyais chez les autres, tu semblais bizarre, hésitante, malingre, maladroite.
Tu sonnais si faux en société que je préférais encore compter les heures moi-même que te laisser les sonner.
Même ce corps que tu habites m’écœurait, il n'était pas moi.
Mais je ne te promets rien, non, je ne jure de rien. Non, rien.
Mais,
Mais si tu ne me quitte pas tout de suite, ma vie, la vie, l'envie,
Maintenant, je voudrais bien passer de bons moments ensemble.
L'automne est une belle saison et les étés sont indiens.
Et on pourra peut-être
"Oublier ces heures, qui tuaient parfois à coups de pourquoi le cœur du bonheur"
Oui,
Oui, ma vie, la vie, l'envie,
On a rencontré beaucoup de vies depuis un an et plus.
Au début, je n'ai rien compris, toi non plus d'ailleurs.
On n'avait pas l'habitude, hein, on se pardonne ?
On va se rattraper et même si on est un peu différent, l'un de l'autre, tu m'aideras, hein ?
"Et quand vient le soir pour qu'un ciel flamboie le rouge et le noir ne s´épousent-ils pas" ?
Oui,
Oui, ma vie, la vie, l'envie,
On va s'habiller des parfums des fleurs, de la lumière du soleil, de la force des vagues, du chant du vent.
On va prendre la force de l'ours et la rage du loup, la ruse du renard et la grâce de l'aigle.
"Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas"
Et je suis certain, ma vie, la vie, l'envie,
Qu'on croisera encore d'autres vies, d'autres envies,
De celles qui donnent la joie, de celles qui fortifient,
Et on donnera de même, du plus qu'on pourra.
Oui,
Oui, ma vie, la vie, l'envie,
Ce corps, abandonné, pillé, souillé.
Je sais c'est un peu tard, mais j'ai déjà enlevé le tabac,
"Il est paraît-il des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril"
Je vais tenter de le préserver, pour toi,
Pour que tu n'aies plus honte de l'habiter,
Pour que tu puisses accueillir, le temps venu,
Une autre vie, une autre envie.
Oui, j'en suis certain,
Alors,
Tu ne pars plus, hein?
Tu ne pars plus ?
Ma vie, la vie, l'envie.
Allez,
Viens,
Reste.
Tu sais, il y a longtemps, quelqu'un chantait :
"On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l´ancien volcan
Qu´on croyait trop vieux...."
Souvenir et partage d'une soirée belge.
Dernière édition par Ours le Ven 31 Mai 2013 - 8:26, édité 4 fois (Raison : Ajustements, compléments et "tribute" comme on dit mais je préfère dédicace...)
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Ours a écrit:... mais doit-on être normal !
... je l'aime tant le temps qui reste ;-)
- Spoiler:
- Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps...
Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste
Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps...
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c'est comme ton pain...
Gardes-en pour demain...
J'ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...
Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages...
J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses...
Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Bien que quelque fois ce soit tellement douloureux qu'on voudrait bien le gommer d'un geste !
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
"Dîtes moi d’où vient ce phénomène qui mène tout droit à l’impasse
Qu’est-ce qui se passe, je vois plus les traces, je reconnais plus mon espace
Espacez-vous, écartez-vous, dîtes moi où est la lumière
J’ai besoin d’aide encore une fois et ce sera pas la dernière
Je ne vois plus où je mets les pieds, ne me dîtes pas que c’est normal
Tout ce que je respire est inquiet, je sais plus ce qu’est bien et ce qu’est mal
C’est la pénombre qui règne comme si le soleil était mort-né
Messieurs Dames aujourd’hui, il a fait nuit toute la journée
Je n’ai pas senti de chaleur s’épanouir au-dessus de nos têtes
Je n’ai vu aucune lueur venir frapper à nos fenêtres
Je ne sais pas si je dois attendre que la nuit se lève ou que le jour tombe
Mais depuis 24 heures, il fait nuit comme dans une tombe
Je vois plus les oiseaux s’envoler, tous ces petits trucs qui m’émerveillent
Je sens plus les nuages s’enrouler, le soleil a perdu son réveil
Si ça se trouve c’est grave la terre s’est peut-être arrêtée de tourner
Messieurs Dames aujourd’hui, il a fait nuit toute la journée
Pourtant les gens autour de moi n’ont pas l’air d’être étonnés
Comment ça se fait, réagissez mais arrêtez de déconner
Suis-je le seul à me rendre compte de la hauteur du danger
La lune nous nargue en plein midi ça n’a pas l’air de vous déranger
Est-ce que ça se passe vraiment ou est-ce seulement dans mon cerveau
Tout ça me paraît bien réel mais je ne sais plus ce que ça vaut
Est-ce un voile devant mes yeux, est-ce qu’il fait nuit dans ma tête
J’ai l’impression que le monde est vieux et qu’y a que moi que ça inquiète
Est-ce le prix du quotidien et le poids de la lassitude
Il a fait nuit toute la journée mais ce n’est plus une certitude
Peut-être que tout va bien et que l’instant n’a rien de fatal
Et qu’il y a simplement un peu trop de poussière dans mon mental
Maintenant il faut que je me reprenne et que j’arrête mes histoires
J’attends que le soleil se lève à nouveau dans mon espoir
Mais je n’oublie pas qu’il est possible que ce soit l’hiver toute l’année
Comme il se peut que ce jour là, il ait fait nuit toute la journée.
Le poète est un grand mytho qui s’invente des thèmes
Pour faire rire, pour faire pleurer, pour qu’on lui dise je t’aime
Pour un bon mot il est prêt à tout, le poète est un malade
Ne le croyez pas surtout, il ne raconte que des salades
Moi je me prends pour un poète parce que je rappe sans instru
Il a fait nuit toute la journée, j’espère que vous ne m’avez pas cru
Ce n’est qu’un thème de plus pour mentir impunément
Je pense donc je suis, j’écris donc je mens
Y’a plus de repères dans mes histoires et tout ce que je dis peut être factice
Dans mon prochain texte, je vous ferai croire que je courre plus vite que Carl Lewis
Mais attention, soyez prudents, car si jamais vous m’applaudissez
C’est que ça vous plaît quand je mens… donc je vais sûrement recommencer"
Dernière édition par Ours le Lun 3 Juin 2013 - 8:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Humilité, ouverture, accueil mais pas abandon, en conscience.
"Lâcher prise"....
Un peu de Deleuze,
Deleuze sensible, affectueux,
Deleuze ne revendiquant rien ou si peu,
Deleuze citant Miller :
Il y a tout un système social qu'on pourrait appeler système mur blanc — trou noir.
Nous sommes toujours épinglés sur le mur des significations dominantes, nous sommes toujours enfoncés dans le trou de notre subjectivité,
le trou noir de notre Moi qui nous est cher plus que tout.
Mur où s'inscrivent toutes les déterminations objectives qui nous tuent, nous quadrillent, nous identifient et nous font reconnaitre ; Trou où nous nous logeons, avec notre conscience, nos sentiments, nos passions, nos petits secrets trop connus, notre envie de les faire connaitre.
Même le visage est un produit de ce système, c'est une production sociale large visage aux joues blanches, avec le trou noir des yeux. Nos sociétés ont besoin de produire du visage. Le Christ a inventé le visage.
Le problème de Miller (déjà celui de Lawrence) :
Comment défaire le visage, en libérant en nous les têtes chercheuses qui tracent des lignes de devenir ?
Comment passer le mur, en évitant de rebondir sur lui, en arrière, ou d'être écrasés ?
Comment sortir du trou noir, au lieu de tournoyer au fond, quelles particules faire sortir du trou noir?
Comment briser même notre amour pour devenir enfin capable d'aimer ?
Comment devenir imperceptible ?
« Je ne regarde plus dans les yeux de la femme que je tiens dans mes bras, mais je les traverse à la nage, tête, bras et jambes en entier, et je vois que derrière les orbites de ces yeux s'étend un monde inexploré, monde des choses futures, et de ce monde toute logique est absente... L'œil, libéré du soi, ne révèle ni n'illumine plus, il court le long de la ligne d'horizon, voyageur éternel et privé d'informations... J'ai brisé le mur que crée la naissance, et le tracé de mon voyage est courbe et fermé, sans rupture... Mon corps entier doit devenir rayon perpétuel de lumière toujours plus grande... Je scelle donc mes oreilles, mes yeux, mes lèvres. Avant de redevenir tout à fait homme, il est probable que j'existerai en tant que parc » (Henry MILLER – Tropique du Capricorne)
Ton secret, on le voit toujours sur ton visage et dans ton œil.
Perds le visage.
Deviens capable d'aimer sans souvenir, sans fantasme et sans interprétation, sans faire le point.
Qu'il y ait seulement des flux, qui tantôt tarissent, se glacent ou débordent, tantôt se conjuguent ou s'écartent.
Un homme et une femme sont des flux.
Tous les devenirs qu'il y a dans faire l'amour, tous les sexes, les n sexes en un seul ou dans deux, et qui n'ont rien voir avec la castration. Sur les lignes de fuite, il ne peut plus y avoir qu'une chose, l'expérimentation-vie.
On ne sait jamais d'avance, parce qu'on n'a pas plus d'avenir que de passé.
« Moi, voilà comme je suis », c'est fini tout ça.
Il n'y a plus de fantasme, mais seulement des programmes de vie, toujours modifiés à mesure qu'ils se font, trahis à mesure qu'ils se creusent, comme des rives qui défilent ou des canaux qui se distribuent pour que coule un flux.
Il n'y a plus que des explorations où l'on trouve toujours à l'ouest ce qu'on pensait être à l'est, organes inversés.
"Lâcher prise"....
Un peu de Deleuze,
Deleuze sensible, affectueux,
Deleuze ne revendiquant rien ou si peu,
Deleuze citant Miller :
Il y a tout un système social qu'on pourrait appeler système mur blanc — trou noir.
Nous sommes toujours épinglés sur le mur des significations dominantes, nous sommes toujours enfoncés dans le trou de notre subjectivité,
le trou noir de notre Moi qui nous est cher plus que tout.
Mur où s'inscrivent toutes les déterminations objectives qui nous tuent, nous quadrillent, nous identifient et nous font reconnaitre ; Trou où nous nous logeons, avec notre conscience, nos sentiments, nos passions, nos petits secrets trop connus, notre envie de les faire connaitre.
Même le visage est un produit de ce système, c'est une production sociale large visage aux joues blanches, avec le trou noir des yeux. Nos sociétés ont besoin de produire du visage. Le Christ a inventé le visage.
Le problème de Miller (déjà celui de Lawrence) :
Comment défaire le visage, en libérant en nous les têtes chercheuses qui tracent des lignes de devenir ?
Comment passer le mur, en évitant de rebondir sur lui, en arrière, ou d'être écrasés ?
Comment sortir du trou noir, au lieu de tournoyer au fond, quelles particules faire sortir du trou noir?
Comment briser même notre amour pour devenir enfin capable d'aimer ?
Comment devenir imperceptible ?
« Je ne regarde plus dans les yeux de la femme que je tiens dans mes bras, mais je les traverse à la nage, tête, bras et jambes en entier, et je vois que derrière les orbites de ces yeux s'étend un monde inexploré, monde des choses futures, et de ce monde toute logique est absente... L'œil, libéré du soi, ne révèle ni n'illumine plus, il court le long de la ligne d'horizon, voyageur éternel et privé d'informations... J'ai brisé le mur que crée la naissance, et le tracé de mon voyage est courbe et fermé, sans rupture... Mon corps entier doit devenir rayon perpétuel de lumière toujours plus grande... Je scelle donc mes oreilles, mes yeux, mes lèvres. Avant de redevenir tout à fait homme, il est probable que j'existerai en tant que parc » (Henry MILLER – Tropique du Capricorne)
Ton secret, on le voit toujours sur ton visage et dans ton œil.
Perds le visage.
Deviens capable d'aimer sans souvenir, sans fantasme et sans interprétation, sans faire le point.
Qu'il y ait seulement des flux, qui tantôt tarissent, se glacent ou débordent, tantôt se conjuguent ou s'écartent.
Un homme et une femme sont des flux.
Tous les devenirs qu'il y a dans faire l'amour, tous les sexes, les n sexes en un seul ou dans deux, et qui n'ont rien voir avec la castration. Sur les lignes de fuite, il ne peut plus y avoir qu'une chose, l'expérimentation-vie.
On ne sait jamais d'avance, parce qu'on n'a pas plus d'avenir que de passé.
« Moi, voilà comme je suis », c'est fini tout ça.
Il n'y a plus de fantasme, mais seulement des programmes de vie, toujours modifiés à mesure qu'ils se font, trahis à mesure qu'ils se creusent, comme des rives qui défilent ou des canaux qui se distribuent pour que coule un flux.
Il n'y a plus que des explorations où l'on trouve toujours à l'ouest ce qu'on pensait être à l'est, organes inversés.
Dernière édition par Ours le Lun 3 Juin 2013 - 8:13, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
It seems strange that my life should end in such a terrible place, but for three years, I had roses, and apologized to no one. I shall die here. Every inch of me shall perish. Every inch, but one. An inch, it is small and it is fragile, but it is the only thing in the world worth having. We must never lose it or give it away. We must never let them take it from us. I hope that whoever you are, you escape this place. I hope that the world turns and that things get better. But what I hope most of all is that you understand what I mean when I tell you that even though I do not know you, and even though I may never meet you, laugh with you, cry with you, or kiss you, I love you. With all my heart, I love you.
Alan Moore, V for Vendetta
Alan Moore, V for Vendetta
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
celui- là pour toi..
Quête
J’ai faim
d’un moment d’attention
m’ouvrant un horizon
que je mendie sans fin.
J’ai faim
de ce regard d’autrui
m’offrant comme un crédit
lorsque tout tourne à rien
J’ai faim
J’ai faim et je m’emplis
d’un rêve inaccompli.
Mon espoir est-il vain ?
J’ai faim
Et ma faim ne s’apaise.
Et mon air très à l’aise
ne me trahira point.
Esther Granek, Synthèses, 2009
Quête
J’ai faim
d’un moment d’attention
m’ouvrant un horizon
que je mendie sans fin.
J’ai faim
de ce regard d’autrui
m’offrant comme un crédit
lorsque tout tourne à rien
J’ai faim
J’ai faim et je m’emplis
d’un rêve inaccompli.
Mon espoir est-il vain ?
J’ai faim
Et ma faim ne s’apaise.
Et mon air très à l’aise
ne me trahira point.
Esther Granek, Synthèses, 2009
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Rêves d'Ours
Tout commentaire serait pour le moins exhibition...
Merci de cette finesse de perception.
Merci de cette finesse de perception.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Faire le constat de la différence, c'est aussi faire le constat de la richesse de l'autre. Et c'est ouvrir un chemin de rencontre vers l'autre. Si celui-ci ne pense pas, ne comprends pas ce qui nous anime, la primo réaction est une frustration d'autant plus intense que l'on a "investit" l'autre du statut de proche. A mon sens la suite est : oui, l'autre est autre et en cela il m'enrichit, me guide et je me construis face à lui - "face à lui", pas en regardant dans le même sens mais en confrontant ce que nous sommes, face contre face, front contre front.
Bien entendu, je ne parle là que des vrais échanges, pas des conversations de salon, zébrées ou non, pas plus des rendez-vous pugilistiques où il semble que l'affirmation de soi passe de façon perverse par l'effacement de l'autre.
Cette confrontation est un échange paisible et ferme. De même elle n'induit pas l'alanguissement amoureux, de même elle n'excuse pas la violence ou la brutalité.
L'alanguissement amoureux est prélude à l'alanguissement physique, voire immunologique pour que l'un et l'autre ne soit pas "allergiques".
Quant à la violence ou la brutalité exprimée par l'autre, elle n'est que le reflet de celle qu'il adresse à lui-même. Elle porte dans le formalisme adopté, la trace de son combat intérieur. Mais on doit être prêt à ce monde brutal car la violence est une expression sociale. Il faut arriver à se ménager un chemin rapide pour que notre sensibilité puisse instantanément s’en-coquillier comme un bernard-l'hermite.
Je crois que dès qu'on pense que l'autre est tout empathie ou tout agression, on est dans la même intensité d'erreur. Certains m'ont souvent entendu dire : je ne comprends rien, moi il faut me dire. Ce n'est qu'une façon de dire : met moi sur ta longueur d'onde, aide moi à me syntoniser, alors on pourra communiquer. Avec chacun de mes proches, j'ai un temps plus ou moins long de début de communication, temps de réglage, temps de "mire" pour essayer d'éviter les parasites. C'est la rencontre avec xxx qui m'a ouvert les yeux. Parce qu'en fine psychologue, elle a testé virtuellement sous tous les angles avant d'entrer en vrai contact, contact qui a été d'une qualité ébouriffante.
Maintenant, je voudrais en venir à la suite. Quelle suite ? Que cette confrontation suive le fil du rasoir ou bascule d'un côté ou de l'autre, là n'est pas la vraie difficulté. Dans la vraie rencontre, il y a les prémices d'une fusion. Nécessairement, Il faudra se ré-individualiser et permettre à l'autre de faire de même. Pardonner, donner au-delà de ce qu'on a reçu de l'autre, au-delà des flux, au-delà des chemins empruntés, me semble être le moyen. Bien que pardonner soit un terme moralisant, caritatif, ... c'est celui qui engage le plus, c'est pour cela que je l'utilise.
Pour paraphraser Deleuze, il faudra que les devenirs "individus" redevienne individués et reprennent leur chemin hétérochrones. Qu'il y ait eu révélation d'un devenir "rencontre de x et de y du xx/xx/xx", ce devenir indépendant de x et de y ne pourra vivre (et donc mourir) que si x et y expriment à nouveau leur individualité, leur unité, leur indivisibilité respective. C'est ce que j'appelle le pardon : donner au-delà du don mutuel qui a fait surgir ce devenir" rencontre".
Faute de pardon, l'individuation ne se fait pas ou mal, x et y ne sont pas unitaires dans chacun de leurs devenirs, la faille est en place, annonce d'une douloureuse déchirure prochaine.
Bien entendu, je ne parle là que des vrais échanges, pas des conversations de salon, zébrées ou non, pas plus des rendez-vous pugilistiques où il semble que l'affirmation de soi passe de façon perverse par l'effacement de l'autre.
Cette confrontation est un échange paisible et ferme. De même elle n'induit pas l'alanguissement amoureux, de même elle n'excuse pas la violence ou la brutalité.
L'alanguissement amoureux est prélude à l'alanguissement physique, voire immunologique pour que l'un et l'autre ne soit pas "allergiques".
Quant à la violence ou la brutalité exprimée par l'autre, elle n'est que le reflet de celle qu'il adresse à lui-même. Elle porte dans le formalisme adopté, la trace de son combat intérieur. Mais on doit être prêt à ce monde brutal car la violence est une expression sociale. Il faut arriver à se ménager un chemin rapide pour que notre sensibilité puisse instantanément s’en-coquillier comme un bernard-l'hermite.
Je crois que dès qu'on pense que l'autre est tout empathie ou tout agression, on est dans la même intensité d'erreur. Certains m'ont souvent entendu dire : je ne comprends rien, moi il faut me dire. Ce n'est qu'une façon de dire : met moi sur ta longueur d'onde, aide moi à me syntoniser, alors on pourra communiquer. Avec chacun de mes proches, j'ai un temps plus ou moins long de début de communication, temps de réglage, temps de "mire" pour essayer d'éviter les parasites. C'est la rencontre avec xxx qui m'a ouvert les yeux. Parce qu'en fine psychologue, elle a testé virtuellement sous tous les angles avant d'entrer en vrai contact, contact qui a été d'une qualité ébouriffante.
Maintenant, je voudrais en venir à la suite. Quelle suite ? Que cette confrontation suive le fil du rasoir ou bascule d'un côté ou de l'autre, là n'est pas la vraie difficulté. Dans la vraie rencontre, il y a les prémices d'une fusion. Nécessairement, Il faudra se ré-individualiser et permettre à l'autre de faire de même. Pardonner, donner au-delà de ce qu'on a reçu de l'autre, au-delà des flux, au-delà des chemins empruntés, me semble être le moyen. Bien que pardonner soit un terme moralisant, caritatif, ... c'est celui qui engage le plus, c'est pour cela que je l'utilise.
Pour paraphraser Deleuze, il faudra que les devenirs "individus" redevienne individués et reprennent leur chemin hétérochrones. Qu'il y ait eu révélation d'un devenir "rencontre de x et de y du xx/xx/xx", ce devenir indépendant de x et de y ne pourra vivre (et donc mourir) que si x et y expriment à nouveau leur individualité, leur unité, leur indivisibilité respective. C'est ce que j'appelle le pardon : donner au-delà du don mutuel qui a fait surgir ce devenir" rencontre".
Faute de pardon, l'individuation ne se fait pas ou mal, x et y ne sont pas unitaires dans chacun de leurs devenirs, la faille est en place, annonce d'une douloureuse déchirure prochaine.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Je ne suis pas fan des jeunes prodiges asiatiques, elles/ils me font un peu penser aux singes savants.
Mais Brahms rachète beaucoup de choses....
Et j'avais envie de mettre de la musique...
Et l'interprète n'est pas la première venue, même si cela manque un peu "d'imperfections", celles de la vie.
Alors, au presque hasard :
Sayaka Shoji is the first Japanese and youngest winner at the Paganini Competition in Genoa in 1999.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
solifleur a écrit:.../...
Et mon air très à l’aise
ne me trahira point.
Esther Granek, Synthèses, 2009
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Renarde, Solifleur, Ours, merci pour cette page.
remyy- Messages : 480
Date d'inscription : 27/07/2011
Age : 59
Localisation : Toulouse
Re: Rêves d'Ours
ben
En même temps, c'est une des raisons d'être de cet espace, alors quand il sert à quelqu'un, c'est bien.
Bonne suite à toi
En même temps, c'est une des raisons d'être de cet espace, alors quand il sert à quelqu'un, c'est bien.
Bonne suite à toi
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Collisions via Facebook, conseil pour les zèbres !
Étonnant, n'est-il pas ?
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Et pour les interlocuteurs obtus, donnent-ils le temps exacte d'infusion et la température de l'eau ?
Re: Rêves d'Ours
incertain temps à la température voulue
remyy- Messages : 480
Date d'inscription : 27/07/2011
Age : 59
Localisation : Toulouse
Re: Rêves d'Ours
Ours a écrit:solifleur a écrit:.../...
Et mon air très à l’aise
ne me trahira point.
Esther Granek, Synthèses, 2009
...presque tout le temps, j'en suis sûre....
Merci pour dale dunning j'ai adoré!
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Rêves d'Ours
Croisé par hasard (?) sur un mur FB de gens biZarres.
.../...
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
..../...
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
.../...
Et puis j’arrête, je surlignerai tout.
------------------------------------------
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
le silence inquiétant qui précède les rêves
quand le monde disparu, l'on est face à soi.
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.
Ces visages oubliés qui reviennet à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.
Ces solutides dignes du milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés.
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
.../...
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
..../...
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
.../...
Et puis j’arrête, je surlignerai tout.
------------------------------------------
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
le silence inquiétant qui précède les rêves
quand le monde disparu, l'on est face à soi.
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.
Ces visages oubliés qui reviennet à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.
Ces solutides dignes du milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés.
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
bliss ? - patagonie ? - 2013 ?
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Rêves d'Ours
*sourire béat et larmes d'émotions*
Merci pour cette vidéo Dessein, elle est fantastique !!
Qu'est-ce que j'aimerais vivre un moment comme ça !
Mais les phoques que j'ai vus en Patagonie, je me suis contentée de les contempler de loin...
Merci pour cette vidéo Dessein, elle est fantastique !!
Qu'est-ce que j'aimerais vivre un moment comme ça !
Mais les phoques que j'ai vus en Patagonie, je me suis contentée de les contempler de loin...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Rêves d'Ours
la vidéo est vraiment incroyable!! j'adore!!merci pour ce joli partage.
veiller tard... ma préférée..
veiller tard... ma préférée..
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Rêves d'Ours
dessein a écrit:bliss ? - patagonie ? - 2013 ?
Merci du passage, de la vidéo, bienvenue par ici...
Dernière édition par Ours le Ven 7 Juin 2013 - 11:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
"Blissou le saindoux"....
Je vais préférer la version homo-phonique à la version orthographique.
Je vais préférer la version homo-phonique à la version orthographique.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Dans le genre des mots et des images et des choses dont on finir par oublier ce qu'elles sont, noyés que nous sommes dans le brouhaha ambiant où tout et son contraire se dit en même temps, j'ai publié un texte sur FB.
Au début, il me semblait que ZC n'était pas le lieu de ce type de message, plus "politique".
Mais, en toute immodestie, je crois que par certains aspects on peut se considérer comme des veilleurs, des ferments. C'est peut-être aussi cela notre rôle.
Alors je le republie ici. Si cela vous inspire, diffusez, servez vous en...
"Quand un pays comme la France, pour lequel le sentiment d'appartenance à une communauté nationale (supra régionale et supra culturelle quoiqu'on veuille bien en dire), qui est le produit d'une centralisation multiséculaire, qui rachète son régicide révolutionnaire par un royalisme électif et laïc, qui se perçoit comme investi d'une mission culturelle et intellectuelle pour laquelle même le monde est étroit, qui…, qui …, bref qui a une identité forte, est en face d'une perte de repères et s'est choisi un roi sans charisme, le lit est fait pour voir émerger toutes les dérives politiques et sociales. Il n'y a là aucune considération politique ou partisane et je ne dénie pas à l'intéressé ses qualités que je crois nombreuses.
Mais, il est temps peut-être d'appeler les choses, les situations, les évènements, les gens par leur nom plutôt que par une périphrase, par une xyloglotie médiatico-politique qui arrange tout le monde parce qu'elle ne dit rien.
Dans un registre provocateur et sans aucun rapport à priori, dans un passage d'un gentil film rediffusé hier soir ("Le bonheur est dans le pré") le scénariste fait dire une réplique à Eddy Mitchell du genre "ta bite a comme un goût". Passons sur la portée philosophique de ceci, mais de façon extrêmement simpliste elle évoque pour moi tout ce que l'on fait, pense, imagine, dit, sans jamais l'assumer pleinement, comme si les mots, l'image même nous faisait peur.
C'est une forme de déresponsabilisation, de transfert d'humanité vers une technocratie inhumaine. Ne nous plaignons pas si celle-ci produit les abominations politiques devant qui nous tournons le dos en poussant d'inutiles cris d'orfraie, au temps de la jeunesse d'Hannah Arendt comme au long du XX° siècle et semble-t-il de nos jours également.
La machine et particulièrement la machine virtuelle dans laquelle nous nous sommes encapsulés (Internet, administration, ville) nous a écarté du réel.
"Chassez le naturel, il revient au galop" : cela a 3 siècles…
Nous pourrions dans un premier temps, nous astreindre à considérer ce que nous disons, entendons, lisons dans leur intégralité, leur profondeur et face à notre éthique personnelle. Ce pourrait être un antidote !"
Au début, il me semblait que ZC n'était pas le lieu de ce type de message, plus "politique".
Mais, en toute immodestie, je crois que par certains aspects on peut se considérer comme des veilleurs, des ferments. C'est peut-être aussi cela notre rôle.
Alors je le republie ici. Si cela vous inspire, diffusez, servez vous en...
"Quand un pays comme la France, pour lequel le sentiment d'appartenance à une communauté nationale (supra régionale et supra culturelle quoiqu'on veuille bien en dire), qui est le produit d'une centralisation multiséculaire, qui rachète son régicide révolutionnaire par un royalisme électif et laïc, qui se perçoit comme investi d'une mission culturelle et intellectuelle pour laquelle même le monde est étroit, qui…, qui …, bref qui a une identité forte, est en face d'une perte de repères et s'est choisi un roi sans charisme, le lit est fait pour voir émerger toutes les dérives politiques et sociales. Il n'y a là aucune considération politique ou partisane et je ne dénie pas à l'intéressé ses qualités que je crois nombreuses.
Mais, il est temps peut-être d'appeler les choses, les situations, les évènements, les gens par leur nom plutôt que par une périphrase, par une xyloglotie médiatico-politique qui arrange tout le monde parce qu'elle ne dit rien.
Dans un registre provocateur et sans aucun rapport à priori, dans un passage d'un gentil film rediffusé hier soir ("Le bonheur est dans le pré") le scénariste fait dire une réplique à Eddy Mitchell du genre "ta bite a comme un goût". Passons sur la portée philosophique de ceci, mais de façon extrêmement simpliste elle évoque pour moi tout ce que l'on fait, pense, imagine, dit, sans jamais l'assumer pleinement, comme si les mots, l'image même nous faisait peur.
C'est une forme de déresponsabilisation, de transfert d'humanité vers une technocratie inhumaine. Ne nous plaignons pas si celle-ci produit les abominations politiques devant qui nous tournons le dos en poussant d'inutiles cris d'orfraie, au temps de la jeunesse d'Hannah Arendt comme au long du XX° siècle et semble-t-il de nos jours également.
La machine et particulièrement la machine virtuelle dans laquelle nous nous sommes encapsulés (Internet, administration, ville) nous a écarté du réel.
"Chassez le naturel, il revient au galop" : cela a 3 siècles…
Nous pourrions dans un premier temps, nous astreindre à considérer ce que nous disons, entendons, lisons dans leur intégralité, leur profondeur et face à notre éthique personnelle. Ce pourrait être un antidote !"
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Et avec plus de sensibilité, Vanessa Paradis et Benjamin Biolay.
Un bien bel album.
J'ai déjà publié la chanson des vieux cons (je crois). Et puis ce matin, une qui m'a tiré l'oreille, l'histoire d'une histoire normale et ordinaire... Une histoire où l'autre n'est plus un délicieux mystère.
Si on devient normaux et ordinaires, si on n'est plus capable de vivre qu'une histoire normale, s'il vous plait, abattons-nous !
Hé, à quoi ça sert ?
A quoi ça sert de venir te voir ?
A quoi ça sert ?
De quoi j'ai l'air ?
Quand je frappe à ta porte ce soir
Qu'est ce que j'espère ?
Qu'est ce que j'espère ?
Oui qu'est-ce que j'espère ?
Qu'on me dise la fin de l'histoire
Qu'on me libère
Qu'on me repère
Qu'on me dise si je viens, si je pars
Que l'on m'éclaire
Que l'on me fasse voir
Ce qu'il y'a derrière
Derrière cette histoire
Derrière ce rempart
C'est un mystère
Moi j'ai peur du noir
J'ai peur de la nuit, du hasard
J'ai peur ici de ne plus savoir
J'ai peur de me perdre, il est tard
Là sans lumière, j'ai quel espoir ?
Hein qu'est ce que je dois faire ?
C'est vrai j'dois bien finir quelque part
Loin de tes terres, de ta mémoire
Je voulais juste te dire au revoir
Juste une dernière fois te revoir
Avant que j'erre, que je ne m'égare
J'aimerais qu'on se serre
Puis qu'on se sépare
Un bien bel album.
J'ai déjà publié la chanson des vieux cons (je crois). Et puis ce matin, une qui m'a tiré l'oreille, l'histoire d'une histoire normale et ordinaire... Une histoire où l'autre n'est plus un délicieux mystère.
Si on devient normaux et ordinaires, si on n'est plus capable de vivre qu'une histoire normale, s'il vous plait, abattons-nous !
Hé, à quoi ça sert ?
A quoi ça sert de venir te voir ?
A quoi ça sert ?
De quoi j'ai l'air ?
Quand je frappe à ta porte ce soir
Qu'est ce que j'espère ?
Qu'est ce que j'espère ?
Oui qu'est-ce que j'espère ?
Qu'on me dise la fin de l'histoire
Qu'on me libère
Qu'on me repère
Qu'on me dise si je viens, si je pars
Que l'on m'éclaire
Que l'on me fasse voir
Ce qu'il y'a derrière
Derrière cette histoire
Derrière ce rempart
C'est un mystère
Moi j'ai peur du noir
J'ai peur de la nuit, du hasard
J'ai peur ici de ne plus savoir
J'ai peur de me perdre, il est tard
Là sans lumière, j'ai quel espoir ?
Hein qu'est ce que je dois faire ?
C'est vrai j'dois bien finir quelque part
Loin de tes terres, de ta mémoire
Je voulais juste te dire au revoir
Juste une dernière fois te revoir
Avant que j'erre, que je ne m'égare
J'aimerais qu'on se serre
Puis qu'on se sépare
- Les vieux cons...:
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Ah ! Enfin un qui réagit ! Merci Ours de dire tout haut ce que tout le monde se contente de penser tout bas, hihi !Ours a écrit:"Blissou le saindoux"....
Je vais préférer la version homo-phonique à la version orthographique.
(je suis justement en train d'écouter le dernier album de Vanessa Paradis à l'instant... je l'adore ! Et quel génie ce Benjamin Biolay ! Un Z, c'est sûr ! Et pour Vanessa Paradis, j'ai des doutes aussi...)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Rêves d'Ours
merci Ours pour ces deux merveilleuses chansons...waouh, la deuxième...pfffff...
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Rêves d'Ours
Ours a écrit:Oui, RAS, quasiment parfait.... dans la théorie
Et toi, il me semble qu'il y a longtemps que je ne t'ai vu passer par ZC....
Comme a dit un jour mon neveu Arthur : "Je fais comme le vautour : je passe et je rapace ..."
RAS : alors c'est chouette !
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
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