Enième cycle végétatif du Fusain

Il n'y a pas de bibliothèque dans le coin? Il y a aussi des sites où on peut avoir des livres électroniques gratuits, mais ce sont plutôt les classiques (en légal).

.

C'est un argument en effet. Je pensais de toute façon à la bibliothèque plutôt pour les lectures "loisirs", mais peut-être qu'on n'a pas la même compréhension du terme, pour moi ça englobe les romans etc., des livres qu'on ne lira pas nécessairement deux fois.

.

.

.

.

.

Ça me fait plaisir de te revoir .

.

Salut vieille branche !

.

Magnifique ! On va aller loin là.

Je passe de temps en temps, mais pas trop, car j'ai continué à évoluer. Et le mode de discussion du forum ne me convient pas tout à fait.
Et toi ? De bonnes découvertes ?

.

Fusain d'Europe
Les fruits sont délicats et d'une douce couleur.

Le Fusain d'Europe peut aussi être l'hôte des œufs du puceron noir de la fève (Aphis fabae). En effet, à la fin de l'automne les pucerons viennent s'y reproduire. Des œufs naîtront les fondatrices de l'année suivante, qui migreront vers une espèce de fabacée pour s'y nourrir.

Ce qui en fait un auxiliaire précieux pour les premières colonies de syrphes au printemps et permet leur développement pour les futures « invasions » de pucerons.

Cependant.....
Toutes les parties de la plante sont toxiques, en particulier le fruit, qui peut renfermer jusqu'à 0,1 % d'un mélange d'hétérosides cardiotoniques et d'alcaloïdes sesquiterpéniques.

Mais comme à toutes choses malheur est bon:
Le fusain, en raison de sa toxicité naturelle résiste à la plupart des phytophages, mais il peut néanmoins être attaqué par les chenilles de trois petits papillons de nuit du genre Yponomeuta (attaques non graves pour la plante, mais spectaculaires en raison d'une forte ou totale défoliation, et de l'entoilement de l'arbuste par les chenilles fileuses d'une solide soie. Le phénomène ne dure que quelques semaines, avant que les feuilles du fusain ne repoussent quelques semaines après (fin mai, début juin)

( Wikipedia)

.

Je suis hélas assez d'accord. Toutes les pires options sont choisies systématiquement, les pires en soi, comme les pires en fonction de la situation réelle du globe. De partout des excités sous perfusion de chiffres se masturbent avec un jargon de traders, de banksters, de voleurs, d'exploiteurs.
Je ne sais pas quoi faire. Ni dire.
Sinon comme une employée Allemande: "Je vais tout foutre en l'air et chier sur le capitalisme."

C'est ce qu'on fait sur nos sites, blogs, revues.
ça ne suffit pas.
Même pas à donner bonne conscience. Surtout pas, même.
On passe notre temps à se battre et chaque minute ajoute dix combats à la liste.

Nos maîtres sont lancés dans une hallucinante entreprise de liquidation du monde. Tout ce qui durait depuis 400 000 ans et souvent bien plus est tout juste bon à être brûlé en quelques décennies, voire quelques années, sans même plus cacher le fait qu'ensuite il n'y aura plus d'avenir.

je suis d'accord avec vous, mais il ne sert à rien de ressasser le mal

je ne vais pas pouvoir discuter longtemps et ça m'attriste, j'ai rendez vous avec une psychologue dans pas longtemps et j'ai deux trois trucs à faire avant.

ça va péter dans peu de temps, du côté des normo pensants, et nous on n'est même pas prêts

va y avoir une grosse manif en mars, faut surtout pas que ça tourne mal, faut juste profiter de cet élan et de l'inertie,

faut pas que les erreurs passées fassent penser que c'est impossible, un bébé s'il se relève pas il marche à quatre pattes toute sa vie.

Prenez soin de vous, j'en fais de même pour moi.

Le 9 mars, une belle éclipse de soleil est prévue.

Les nouveaux maîtres du monde ont des enfants et des petits-enfants. Il ne veulent pas la liquidation du monde même s'ils font tout pour cela. Ils doivent penser qu'il y aura toujours un monde où leur progéniture dominera tout autant ou davantage qu'eux.

Pieyre a écrit:Les nouveaux maîtres du monde ont des enfants et des petits-enfants. Il ne veulent pas la liquidation du monde même s'ils font tout pour cela. Ils doivent penser qu'il y aura toujours un monde où leur progéniture dominera tout autant ou davantage qu'eux.

Quoiqu'ils puissent en croire et aussi dangereux qu'ils puissent devenir, ils ne font pas le poids.

siamois93 a écrit:Le 9 mars, une belle éclipse de soleil est prévue.

à tout à l'heure ou à demain en tout cas, le 9 je serais là pour ne pas voir le soleil

même si je suis un fan de Pierre Desprosges (PD pour les intimes)

.

.

voilà, c'est fait, j'ai effacé les vidéos

je comprends

ok

.

.

Je te le crois sans problème!

.

Ces moments sans envie de rien, de rien d'accessible.

Etre ailleurs, quelque part où c'est beau. Ailleurs qu'au premier étage sur une avenue grise d'une banlieue grise. Fin de la saison de bureau: cette envie de marcher, sortir, être dehors, face aux arbres, aux prés. Et non, on est encore vissé à ces foutues chaises bancales et décrépites devant un écran moucheté de café froid.

J'ai eu l'occasion de passer au Mont Ventoux au printemps dernier, quel bonheur, tempête de neige au col, et un peu plus bas l'opportunité d'une petite balade à travers les odeurs des cailloux et des plantes d'altitude.
Et de temps en temps écouter une excellente artiste jouer du piano à un ou deux mètres de soi, quel bonheur. Depuis je n'écoute quasiment plus de musique enregistrée.

.

J'y étais en avril ou mai de l'année dernière. Grignan c'est très mignon, et il y a plein d'anciens rosiers avec des odeurs bien agréables. J'ai préféré ceux le long du cimetière à côté du grand parking à une des entrées du village. Ils poussent tranquillement.
Dans le Var il y a 15 jours les amandiers commençaient à fleurir, mais le temps est redevenu plus frais depuis.

.

J'ai découvert sur place aussi, rien préparé. En attendant voici leur site, mais pas de toucher, pas d'odeur, http://www.grignan-rosesanciennes.com/

.
Il n'y a plus aucun lieu dans ce monde qui ne soit pas un champ de bataille, alors forcément je m'effondre, voilà.

Je vais peut-être dire une chose complètement à côté de la plaque. Alors ne le prends pas comme une incitation à en faire davantage, en sous-entendant que tu n'en fais pas assez. J'ai bien compris que tu agissais bien plus que d'autres qui seraient dans la même situation que toi.

Alors, voici. J'ai l'impression que tu es dans une position intermédiaire, entre l'exécutant qui fait son travail, sans plus, et le responsable qui dirige l'exécution des tâches, deux rôles bien définis, qui correspondent à un certain équilibre personnel. Tu es comme l'ouvrier accompli, voire stakhanoviste que, dans une organisation bien faite, on remarque non pas tant pour lui donner du travail en plus que pour lui accorder une promotion, parce que faire davantage ou mieux que les autres, c'est souvent l'indice d'une volonté de mieux faire, ce qui correspond à un niveau supérieur du faire.

Alors ne pourrais-tu pas sortir de ta situation par le haut, non en te chargeant de responsabilités épuisantes, mais en occupant une position plus élevée dans la chaîne des responsabilités ? Du côté de ta profession, ce n'est peut-être pas possible; mais, du côté de tes engagements associatifs, peut-être l'est-ce davantage; ou alors même pourrais-tu t'engager en politique ?

Ce que je veux dire, c'est que la volonté de bien faire s'épuise dans les tâches de bas niveau, parce qu'il y en a toujours où s'investir, et parce que les gens qui ont davantage de besoin de reconnaissance que de volonté pour la mériter repèrent facilement ceux qu'ils peuvent faire travailler pour eux. Mais, à un certain niveau de responsabilité, on est déchargé de ces tâches, parce qu'elles interféreraient avec une exigence de disponibilité du responsable, que tout le monde comprend. Il doit tracer des lignes mais aussi être à l'écoute, c'est-à-dire qu'il ne peut être surchargé de travail. Aussi les responsabilités de haut niveau, pour ceux qui sont capables de les assumer, me semblent délivrer la personne plutôt que l'aliéner davantage. Il n'est plus question de s'investir personnellement en tout, parce que ce serait contraire au rôle de dirigeant, c'est-à-dire contraire à l'intérêt collectif. Il s'agit de commander ou d'inciter les autres à faire ce qui doit être fait, mais sinon juste d'être conscient des enjeux importants.

.

.

.

Il n'y en a qu'Un qui sert, et nous, nous sommes juste ces andouilles qui attendons qu'Il nous lave les pieds. A part ça, rien

C'est vrai de telle sorte que logiquement tu devrais t'en réjouir.
C'est "marrant" ce découplage chez toi qui te pousse à détruire d'une main ce que tu as construit de l'autre. Je parle dans le vide: on jurerait les effets d'une éducation toxique...

Moi je me suis aujourd'hui retrouvé avec un troupeau d'autistes énervés qui me bavaient dessus. Comme je suis incapable de prévoir leurs réactions, j'étais très mal à l'aise. Dès qu'on entre, ils et elles débarquent tous, te collant leurs "dessins" devant le visage, et baragouinant des trucs incompréhensibles, parfois avec la culotte sur les talons...Pff...Pas évident, surtout qu'ils sont nombreux(ses)
Ça a vraiment un coté film d'horreur chez les fous...Mon fils est dans ce chaudron pour encore au moins un mois...

.

Les choses ne se comparent jamais. Je disais juste ça pour donner des nouvelles. En fait on soupçonne mon fils d'être en dépression.
On va donc lui filer un équivalent quelconque du prozac...

.

En fait ça a commencé avec 11 ans sans une seule nuit complète. Donc on finit par vivre avec. Souvent, on projette les problèmes des autres sur notre réalité actuelle, et bien sûr, ça paraît absolument insurmontable. Mais bon. Il y a Dieu, (et mon fils prie !!!) et c'est ça qui change tout. Je pense que je suis tout de même fatigué, à la longue. Avec une sorte de désintérêt général. Mais c'est notre lot.
Ma vie a été une belle dinguerie qui donnerait un bien beau livre. Mais par où le commencer ?

EDIT. Cela dit, je ne pourrais pas de mon coté travailler comme tu le fais. Ça serait la dépression assurée. Chacun vit ce qu'il a à vivre, on ne peut pas trop se transposer dans les difficultés des autres. J'observe que tu es très sensible à ce qui se passe à l'intérieur de toi. Perso j'étais comme ça, mais avec les années de spiritualité, le miroir grâce auquel je me regardais a été brisé. Je suis devenu plus extraverti en fait, plus sensible aux problèmes extérieurs et globaux de la société qu'aux mouvements de mon âme en quelque sorte.
J'ai été beaucoup plus renfermé que je ne le suis. (Je ne dis pas que tu l'es). Continue ton chemin. Peut-être un jour trouveras-tu une certaine ataraxie, une plus grande capacité à relativiser, je sais pas.

.

.

.