Enième cycle végétatif du Fusain
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Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Et bien moi non plus ça va pas. Après un an et demi en maisons de redressement et de familles d'accueil entre 7 et 10, après dix ans au bas mot de clinique psy, quinze de consos illégales, trois centres de réinsertion sociales et des week-ends entiers de comas éthyliques, sans scolarité, 52 ans de dépression et tout du long des prises massives de médocs, avec incapacité totale de tavailler, un fils autiste et diabetique insulino-dépendant et une surdouée explosive, voilà que je dois en plus assumer une révélation qui me dépasse et dont les effets "dévasteurs" (Hé toi là-haut, merci quand même ! :)ne cessent de me mettre dans tous mes états et à me mettre tout un fuckin' forum à dos... Donc gna gna, je râle aussi. Et bien je vais te dire un truc: aux chiottes mon bien-être ! aux chiottes le statut social et les tunes, aux chiottes la "valorisation" des diplômes et de la profession, aux chiottes les décennies passée à me croire fou, alors que je ne l'étais pas plus que n'importe quel zèbre d'ici (je précise quand même), aux chiottes le fait que je ne vois que d'un œil et que j'ai un handicap moteur de la main droite - à cause des mauvais taitements d'une enfance martyre à une époque où il n'y avait pas de numéros verts - oui, aux chiottes même mes jérémiades, ce que j'ai vécu, ça fout la merde, ça crée du malaise, ça déglingue aussi un destin bien plus profondément que les fumeries et les beuveries, mais je sais qui tient dans sa main ma consolation. Et à cause de ça, rien qu'à cause de ça, si c'était à refaire, je le referais ! Je referais les alertes à cause des effets secondaires des médocs et les trous de mémoire (amnésie antérograde) causés par la came et les nuits blanches (comme cette nuit, la blancheur, pas la came) je referais même les hurlements haineux de ma mère en délire. Et tu sais pourquoi ? Parce que mon rédempteur est vivant ! "Il m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi". Que des gamins précoces... surtout pour radoter, y trouvent à redire, je m'en fous, ce ne sont que des mioches gâtés qui jouent au grands esprits libres. Non vraiment, même si je fais chier tout le monde avec ça, mordel de berde, ça valait vraiment le coup !
Je suis fier de mon dieu et fier de ma foi ! Autour de moi je vois gésir tous mes anciens détracteurs, et je me tiens debout avec mon ridicule petit bouquet d'amour au dieu à qui j'ai sacrifié tous mes biens, tout mon bien et toute mon âme, et quand je regarde vers lui, je me sens un cœur de gosse éberlué devant l'amour qu'un père qui ne défaille jamais. Beau, vrai et bon. Alors au diable la vie et la mort, car je l'ai trouvé lui, mon seul bien ! Oui je m'y prends comme un branquignolle, mais que dieu nous préserve d'un amour raisonnable ! La stratégie, il l'a pratiquée lui-même: il a dit ce qu'il y avait à dire, que ça plaise ou pas, "à temps et à contetemps" et on l'a tué. Voilà le chemin.
Quel honneur ! Quelle joie qu'une telle existence si la sanction de cette déroute est une pareille grâce, l'amitié d'un tel être ! Alors oui j'ai des raisons de râler, mais que sont-elles par rapport aux raisons que j'ai de chanter ?
Quoi, il y a des "écueils à nos agapes" ? Mais les géneurs passeront et avec eux leurs fadaises, quant aux agapes, elles, elles ne passeront jamais.
Je suis fier de mon dieu et fier de ma foi ! Autour de moi je vois gésir tous mes anciens détracteurs, et je me tiens debout avec mon ridicule petit bouquet d'amour au dieu à qui j'ai sacrifié tous mes biens, tout mon bien et toute mon âme, et quand je regarde vers lui, je me sens un cœur de gosse éberlué devant l'amour qu'un père qui ne défaille jamais. Beau, vrai et bon. Alors au diable la vie et la mort, car je l'ai trouvé lui, mon seul bien ! Oui je m'y prends comme un branquignolle, mais que dieu nous préserve d'un amour raisonnable ! La stratégie, il l'a pratiquée lui-même: il a dit ce qu'il y avait à dire, que ça plaise ou pas, "à temps et à contetemps" et on l'a tué. Voilà le chemin.
Quel honneur ! Quelle joie qu'une telle existence si la sanction de cette déroute est une pareille grâce, l'amitié d'un tel être ! Alors oui j'ai des raisons de râler, mais que sont-elles par rapport aux raisons que j'ai de chanter ?
Quoi, il y a des "écueils à nos agapes" ? Mais les géneurs passeront et avec eux leurs fadaises, quant aux agapes, elles, elles ne passeront jamais.
Dernière édition par Fata Morgana le Mar 17 Sep 2013 - 11:44, édité 3 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Vous en avez déjà parlé, de tout ça? A mon avis, ce serait important, pas que ça continue et qu'un jour, tu pètes un câble... Tu sais, Fusain, bien sûr que tu dois la soutenir, mais si c'est pour t'oublier derrière et t'enfoncer toi-même, tu ne seras pas d'un grand soutien. Et tu as le droit à prendre soin de toi aussi. Toi aussi, tu en as bavé, alors, ne t'oublie pas! (Je suis dans un forum d'entraide sur des problèmes psychologiques, notamment dépression, et c'est toujours la première chose qu'on dit aux proches de personnes ayant des difficultés psy, de dire aussi quand c'en est trop et de respecter leurs limites.)Fus... a écrit:J'ai l'impression de ne pas être entendu, en fait. Qu'elle ne mesure pas qu'une demande que je formule est réellement importante, et que le "coût", pour moi, qu'elle n'y accède pas, est incomparablement supérieur au coût, pour elle, d'y accéder (pour autant que je puisse juger de ce dernier d'après ce qu'elle m'en dit)... Et quand, pour finir, elle y accède, elle attend de moi que je "reconnaisse qu'elle a fait un effort" alors que bon, trois mois pour ranger une pièce qui était dans un état indescriptible, quand enfin elle s'y attelle et constate qu'en moins d'une heure et demie c'est fini (il va de soi que je propose mon aide), j'ai du mal à considérer qu'elle a fait un effort pour accéder à une demande importante pour moi...
J'ai l'impression qu'elle a parfois du mal à apprécier ce qui compte réellement à mes yeux, ou à en tenir compte... Bon, c'est une THQI, qui a toujours eu une pression d'enfer sur le seul scolaire, et un manque absolu de confiance en elle... avec tout ce que ça implique...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Fata: nous en avons déjà parlé, tu sais bien que je n'en suis pas là. Bien que "la parole chaque matin me réveille", me nourrisse et me mette en mouvement, elle ne suffit pas encore à combler tous mes besoins au quotidien. Peut-être qu'un palier va se débloquer en spiritualité, mais je ne connais ni le jour ni l'heure...
fleur bleue : oui, on en a parlé de tout ça, et elle me dit qu'elle comprend, mais ça ne se traduit pas vraiment en actes et là, ça me laisse désemparé. Surtout que je sais qu'elle en souffre, de cette situation (ce qui m'incite à abaisser encore mes demandes), elle est aux prises avec un tyran intérieur qui lui commande de s'auto-saboter pour coller à l'image qu'il lui projette d'elle-même...
Sinon, plutôt que de jouer d'un instrument clavier, je m'oriente vers le luth Renaissance, j'ai pris des contacts.
fleur bleue : oui, on en a parlé de tout ça, et elle me dit qu'elle comprend, mais ça ne se traduit pas vraiment en actes et là, ça me laisse désemparé. Surtout que je sais qu'elle en souffre, de cette situation (ce qui m'incite à abaisser encore mes demandes), elle est aux prises avec un tyran intérieur qui lui commande de s'auto-saboter pour coller à l'image qu'il lui projette d'elle-même...
Sinon, plutôt que de jouer d'un instrument clavier, je m'oriente vers le luth Renaissance, j'ai pris des contacts.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Sentiment persistant de "tout faire sans arriver à rien".
Et doutes croissants sur la douance, le QI, le test, en fait.
Des fulgurances, on a il paraît. Moi pas.
Et doutes croissants sur la douance, le QI, le test, en fait.
Des fulgurances, on a il paraît. Moi pas.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
luth Renaissance : tu nous fais un mauvais jeu de mot là ou c'est moi qui déraille ?
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Lutter pour une renaissance, voilà à quoi j'ai pensé en te lisant . Alors oui je trouve le nom de cet instrument en parfaite concordance avec ce que ta femme et toi vivez.
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Ce n'est pas fait exprès. C'est peut-être ce qu'on appelle un clin-Dieu alors.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Quel week-end de merde. 2 repas de famille à écouter celles de mes belles-soeurs qui ont une réussite professionnelle bien standard se pavaner de leur argent et de leur shopping de luxe. Quant à nous, c'est simple, on ne nous demande même pas comment ça va. On ne risque pas d'étaler nos égos, on n'a pas l'occasion de dire trois mots, conscients que rien de ce qu'on pourrait dire ne présentera d'intérêt (et puis, pensez donc, si on se met à dire qu'on est très contents des circuits courts qu'on a trouvés pour manger local, que les tomates du maraîcher du coin ont bon goût, ça sera pris comme une agression par ces demoiselles qui ne se nourrissent que de surgelé. Car elles aussi susceptibles qu'un chef de clan corse.) En gros, depuis que Madame a soutenu sa thèse, comme elle n'a pas trouvé de super-poste dans la recherche ou ailleurs, elle ne constitue plus, aux yeux de sa famille, un étendard de valorisation sociale, donc, plus aucun intérêt.
Mais là, "aucun intérêt", c'est genre se sentir transparent pendant 4 heures.
Pour ça, on a sacrifié notre week-end, annulé des trucs pour se rendre disponible, faire le taxi, etc. Pour ça. On doit être les gentils qui disent oui à tout, sont serviables, silencieux, en prennent plein la tronche sans rien dire - surtout ne rien dire, sinon c'est nous qui nous ramassons la leçon de morale comme quoi, quand même, on peut bien, etc.
Alors je sais qu'on n'est pas censé accorder d'intérêt au jugement des autres, mais là, les boules quoi. Les sacrifices qu'on fait pour "bien faire" - et l'absence de respect le plus élémentaire. Merde quoi.
Mais là, "aucun intérêt", c'est genre se sentir transparent pendant 4 heures.
Pour ça, on a sacrifié notre week-end, annulé des trucs pour se rendre disponible, faire le taxi, etc. Pour ça. On doit être les gentils qui disent oui à tout, sont serviables, silencieux, en prennent plein la tronche sans rien dire - surtout ne rien dire, sinon c'est nous qui nous ramassons la leçon de morale comme quoi, quand même, on peut bien, etc.
Alors je sais qu'on n'est pas censé accorder d'intérêt au jugement des autres, mais là, les boules quoi. Les sacrifices qu'on fait pour "bien faire" - et l'absence de respect le plus élémentaire. Merde quoi.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Et pourquoi y aller ? Si vous êtes là pour servir de "faire-valoir" et être transparents, rendre service sans avoir un minimum de retour, pourquoi ne pas dire non ? "Non, aucun intérêt" et pour toutes les raisons que tu évoques. Je ne comprends pas pourquoi vous vous infligez ça...
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Re: Enième cycle végétatif du Fusain
D'une part, c'est la première fois que ça ressemble à ça. La situation des belles-soeurs a changé récemment, ce qui leur permet, maintenant, de s'en prévaloir.
Ensuite, on a déjà, par le passé, tenté des... prises de distance. Hou le drame. Le grondement du canon. La guerre. On en entendrait parler pendant des années, sans avoir l'ombre d'une chance de faire valoir nos arguments, justement parce que notre rôle, c'est d'être les faire-valoir. Les gens qui vivent dans le paraître ne tolèrent pas que les faire-valoir s'en aillent.
Ensuite, on a déjà, par le passé, tenté des... prises de distance. Hou le drame. Le grondement du canon. La guerre. On en entendrait parler pendant des années, sans avoir l'ombre d'une chance de faire valoir nos arguments, justement parce que notre rôle, c'est d'être les faire-valoir. Les gens qui vivent dans le paraître ne tolèrent pas que les faire-valoir s'en aillent.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Hummm... Puis-je traduire par un sentiment de non reconnaissance de la part de gens que tu estimes peu ?
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Fusain, évidemment que ceux qui vous utilisent comme faire-valoir ne vont pas vous laisser partir comme ça. Mais le grondement du canon, le son du drame, sont-ils si insupportables que vous ne puissiez pas attendre que la tempête se passe ? Sans retour de votre part sur votre décision, elle passera forcément. Et ensuite, vos arguments auront peut-être plus de chance d'être examinés. Les arguments ne sont pas audibles s'ils ne s'accompagnent pas de faits indiscutables. "Tant que vous vous comporterez de cette manière, vous ne nous verrez pas". Et s'y tenir. Et puis, à te lire, vous ne perdez pas beaucoup, dans l'histoire, vous avez tout à gagner, ne serait-ce que vivre vos week-ends comme vous l'entendez.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Gallinago: en fait, avec des personnes toxiques, il faut avoir conscience que dès lors qu'on cherchera à s'affirmer, si peu que ce soit, ça virera au duel de cuirassés tirant de toutes leurs pièces. Il ne faut pas s'imaginer qu'il existe des solutions alternatives. C'est se soumettre ou se démettre, si tu veux. Autrement dit, devant nous, il y a quelque chose de radical.
Pour le reste, je ferai une réponse qui pourra aussi s'adresser à Harpo: en théorie, on perd peu, en pratique, vous comprendrez, je pense, que ce n'est pas anodin de rompre en bloc, et au son du canon, avec toute la famille d'un coup. D'autant plus que des parents toxiques, on les a intériorisés et que même si on rompt avec les personnes physiques, on les emportera avec nous. Avec le dépit de n'avoir pas su placer les vrais le nez dans leurs contradictions. C'est difficile de renoncer à ça, surtout quand l'injustice est flagrante jusqu'au grotesque.
Cela dit, la prochaine fois qu'ils nous solliciteront, on ouvrira le feu. Là, maintenant, c'est évident qu'il n'y a plus rien d'autre à faire.
Si tu savais combien on en a alignés, des faits. C'est vrai, là, c'est pire et on en aurait davantage à pointer du doigt, mais peu importe.Et ensuite, vos arguments auront peut-être plus de chance d'être examinés. Les arguments ne sont pas audibles s'ils ne s'accompagnent pas de faits indiscutables. "Tant que vous vous comporterez de cette manière, vous ne nous verrez pas".
Pour le reste, je ferai une réponse qui pourra aussi s'adresser à Harpo: en théorie, on perd peu, en pratique, vous comprendrez, je pense, que ce n'est pas anodin de rompre en bloc, et au son du canon, avec toute la famille d'un coup. D'autant plus que des parents toxiques, on les a intériorisés et que même si on rompt avec les personnes physiques, on les emportera avec nous. Avec le dépit de n'avoir pas su placer les vrais le nez dans leurs contradictions. C'est difficile de renoncer à ça, surtout quand l'injustice est flagrante jusqu'au grotesque.
Cela dit, la prochaine fois qu'ils nous solliciteront, on ouvrira le feu. Là, maintenant, c'est évident qu'il n'y a plus rien d'autre à faire.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Il y a des gens qui ne nous laissent pas le choix. Il faut soit combattre avec leurs armes, soit se soumettre. Dans tous les cas, on perd et on se perd soi-même.
Si vous avez "intériorisé" ces personnes toxiques, la seule façon de les sortir de vos têtes est la prise de distance radicale. Mais si non seulement elle sont intérieures et vous obligent à les voir, c'est double-peine et jamais de répit. Personne n'a à subir ce que tu décris.
Si vous avez "intériorisé" ces personnes toxiques, la seule façon de les sortir de vos têtes est la prise de distance radicale. Mais si non seulement elle sont intérieures et vous obligent à les voir, c'est double-peine et jamais de répit. Personne n'a à subir ce que tu décris.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Ben c'est vivre de façon authentique... ce qu'elles ne savent pas faire !Fus... a écrit:pensez donc, si on se met à dire qu'on est très contents des circuits courts qu'on a trouvés pour manger local, que les tomates du maraîcher du coin ont bon goût, ça sera pris comme une agression
Ouais.. m^^de ! c'est ce que j'ai dis à ce qui me servait de famille... mais je reconnais que c'est pas facile, pas "politiquement correct" mais bon, ce qu'ils faisaient non plus hein... mais eux, "avaient le droit". Jusqu'au jour, où j'ai décidé de faire sans eux. Et je m'en porte très bien.. orpheline, mais bien.Fus... a écrit: c'est genre se sentir transparent pendant 4 heures. Pour ça, on a sacrifié notre week-end, annulé des trucs pour se rendre disponible, faire le taxi, etc. Pour ça. On doit être les gentils qui disent oui à tout, sont serviables, silencieux, en prennent plein la tronche sans rien dire - surtout ne rien dire, sinon c'est nous qui nous ramassons la leçon de morale comme quoi, quand même, on peut bien, etc. Alors je sais qu'on n'est pas censé accorder d'intérêt au jugement des autres, mais là, les boules quoi. Les sacrifices qu'on fait pour "bien faire" - et l'absence de respect le plus élémentaire. Merde quoi.
Tout à fait... c'est pour ça que j'ai radicalement mis fin à cette non-relation avec ma famille.Fus... a écrit:Gallinago: en fait, avec des personnes toxiques, il faut avoir conscience que dès lors qu'on cherchera à s'affirmer, si peu que ce soit, ça virera au duel de cuirassés tirant de toutes leurs pièces. Il ne faut pas s'imaginer qu'il existe des solutions alternatives. C'est se soumettre ou se démettre, si tu veux. Autrement dit, devant nous, il y a quelque chose de radical..
Il faut déjà en prendre conscience (c'est fait là, je pense) et .. décider d'aller jusqu'au bout : soit on vous prend en considération, on vous aime et vous le montre, soit
Mon ex avait fait ça avec son père, il a fallu 6 mois de silence radio total pour qu'il reçoive un jour un appel de lui, larmoyant et prêt à "enfin" se remettre en question et reconnaître qu'il avait un fils formidable et qu'il ne voulait pas perdre.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Le vrai lâcher-prise, avec une personne toxique, ce n'est pas la prise de distance géographique. Du moins, c'est une condition peut-être nécessaire mais jamais suffisante. C'est, l'ayant identifiée comme toxique, c'est-à-dire nous enchaînant dans un système 1/ nuisible 2/ qui s'auto-nourrit 3/ incohérent, de s'en détacher au point de ne même plus désirer leur faire entendre raison, leur faire prendre conscience de leurs incohérences. Et c'est difficile parce qu'elles sont criantes, hurlantes. Ou plutôt, la véritable cohérence est inavouable: par exemple, défendre tout et son contraire, pourvu que cela permette de dénigrer nos choix, notre vie.
Ils veulent nous faire comprendre par des manières pas vraiment subtiles qu'ils sont fâchés de nous voir faire des choix de vie pas du tout carriéristes, qui ne nous donnent ni pouvoir, ni argent, ni titres ronflants, et cela leur déplaît, car ils ont envie de se réaliser à travers leurs enfants, que ceux-ci accomplissent le beau cursus honorum qu'eux, n'ont pas eu. Ce modèle, nous nous en fichons complètement. Nous n'éprouvons aucune forme de mauvaise conscience de leur déplaire. C'est une première étape. De toute façon, de même que les tomates du panier sont réellement meilleures que leurs tomates de supermarché, notre chemin du moment nous rend heureux, donc, pas de doutes. Par contre, notre colère a deux motivations: premièrement, la contradiction flagrante entre les valeurs qu'ils professent, et leur exigence d'avoir des enfants qui Réussissent bien, d'une manière socialement bankable; deuxièmement, le fait que ce qui nous rend heureux (ou, le cas échéant, malheureux) les indiffère totalement, au point qu'ils ne nous demandent même pas comment ça va: uniquement où nous en sommes du point de vue qui les intéresse ("tu comptes publier ta thèse quand ? pourquoi t'as pas postulé au poste de directeur, t'as pas envie de progresser en salaire et en responsabilités ?") Quand des parents ont envie de voir leurs enfants "réussir brillamment" pour s'en vanter eux-mêmes, mais se foutent de savoir s'ils sont heureux ou pas, on doit bien constater une absence d'amour, comme on disait sur le tchat tout à l'heure.
Et c'est difficile de couper les ponts au point de renoncer à leur faire prendre conscience de ce comportement odieux. Et c'est dur à avaler, quelque part, l'idée que: heureux, malheureux, nos parents s'en foutent, ils n'attendent de nous qu'une carte de visite ronflante.
Mais bon, à ce rythme, on va y arriver tout naturellement, parce qu'on n'aura rien à leur dire, et eux, rien à nous demander, puisqu'on aura définitivement quitté la voie qui rapporte argent et honneurs, même incidemment. Et comme mes belles-soeurs, elles, répondront aux attentes, et bien, tout se focalisera sur elles, comme ce week-end.
Quant à l'éloignement géographique, c'est le plan dès que possible (ie dès que Madame aura trouvé du taf); pas pour ces raisons, mais c'est le plan.
Ils veulent nous faire comprendre par des manières pas vraiment subtiles qu'ils sont fâchés de nous voir faire des choix de vie pas du tout carriéristes, qui ne nous donnent ni pouvoir, ni argent, ni titres ronflants, et cela leur déplaît, car ils ont envie de se réaliser à travers leurs enfants, que ceux-ci accomplissent le beau cursus honorum qu'eux, n'ont pas eu. Ce modèle, nous nous en fichons complètement. Nous n'éprouvons aucune forme de mauvaise conscience de leur déplaire. C'est une première étape. De toute façon, de même que les tomates du panier sont réellement meilleures que leurs tomates de supermarché, notre chemin du moment nous rend heureux, donc, pas de doutes. Par contre, notre colère a deux motivations: premièrement, la contradiction flagrante entre les valeurs qu'ils professent, et leur exigence d'avoir des enfants qui Réussissent bien, d'une manière socialement bankable; deuxièmement, le fait que ce qui nous rend heureux (ou, le cas échéant, malheureux) les indiffère totalement, au point qu'ils ne nous demandent même pas comment ça va: uniquement où nous en sommes du point de vue qui les intéresse ("tu comptes publier ta thèse quand ? pourquoi t'as pas postulé au poste de directeur, t'as pas envie de progresser en salaire et en responsabilités ?") Quand des parents ont envie de voir leurs enfants "réussir brillamment" pour s'en vanter eux-mêmes, mais se foutent de savoir s'ils sont heureux ou pas, on doit bien constater une absence d'amour, comme on disait sur le tchat tout à l'heure.
Et c'est difficile de couper les ponts au point de renoncer à leur faire prendre conscience de ce comportement odieux. Et c'est dur à avaler, quelque part, l'idée que: heureux, malheureux, nos parents s'en foutent, ils n'attendent de nous qu'une carte de visite ronflante.
Mais bon, à ce rythme, on va y arriver tout naturellement, parce qu'on n'aura rien à leur dire, et eux, rien à nous demander, puisqu'on aura définitivement quitté la voie qui rapporte argent et honneurs, même incidemment. Et comme mes belles-soeurs, elles, répondront aux attentes, et bien, tout se focalisera sur elles, comme ce week-end.
Quant à l'éloignement géographique, c'est le plan dès que possible (ie dès que Madame aura trouvé du taf); pas pour ces raisons, mais c'est le plan.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
C'est vrai que c'est décevant de voir que ce n'est pas notre bonheur qui compte à leurs yeux (voire pire, aux yeux de ma mère, je n'existais que si j'étais malheureuse ! dès que le bonheur pointait son nez, elle disparaissait et ne voulait plus me voir prétextant n'importe quoi).
L'éloignement géographique a du bon : tu peux tout lui mettre sur le dos (on est loin, c'est cher de venir souvent, etc.. et comme "vous vous obstinez à vivre chichement au lieu de réussir votre vie" ben vous ne pouvez rien payer, normal) sinon il te reste : je suis malade (ou elle est malade pour partager les rôles ou mieux : le gamin est malade si tu es père indigne). A force, ça fait louche mais tant pis (et surtout souffreteux mais bon.. vu que vous mangez des "trucs de la campagne", pas lavés, c'est normal aussi d'être malade, rien ne vaut la salade ensachée tout le monde le sait !).
L'éloignement géographique a du bon : tu peux tout lui mettre sur le dos (on est loin, c'est cher de venir souvent, etc.. et comme "vous vous obstinez à vivre chichement au lieu de réussir votre vie" ben vous ne pouvez rien payer, normal) sinon il te reste : je suis malade (ou elle est malade pour partager les rôles ou mieux : le gamin est malade si tu es père indigne). A force, ça fait louche mais tant pis (et surtout souffreteux mais bon.. vu que vous mangez des "trucs de la campagne", pas lavés, c'est normal aussi d'être malade, rien ne vaut la salade ensachée tout le monde le sait !).
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Le bonheur, le chemin qu'on vit. On se dit que s'il n'y a pas de reconnaissance de leur part, on ne sait plus trop de qui on peut en espérer. Avec le déficit affectif qu'on se trimballe, ce n'est pas évident d'en conclure simplement "on s'en fout, on les voit plus basta".
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Je suis ce fil parce que quand on pénètre ici, on l'impression d'entrer dans un salon, non, une terrasse avec plein d'arbre pour contrecarrer les rayons du soleil ou il y a plein de belles personnes assises, une tasse de thé à la main à discuter de choses sérieuses.
Coucou a notre hote Fus...! Une excellente journée avec toute l'énergie positive dont tu peux en avoir besoin!
Bonjour également aux autres.
Et gentiment maintenant je me retire en laissant continuer les grandes personnes.
Coucou a notre hote Fus...! Une excellente journée avec toute l'énergie positive dont tu peux en avoir besoin!
Bonjour également aux autres.
Et gentiment maintenant je me retire en laissant continuer les grandes personnes.
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Arf, les grandes personnes...
Celui qui souffre n'a plus rien de grand. Il est de facto plus petit que tous ceux qui vont bien.
A part ça, la réflexion du jour sera que traiter tout le monde de con, de menteur ou d'incapable ne suffit pas à prouver son intelligence.
Celui qui souffre n'a plus rien de grand. Il est de facto plus petit que tous ceux qui vont bien.
A part ça, la réflexion du jour sera que traiter tout le monde de con, de menteur ou d'incapable ne suffit pas à prouver son intelligence.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Sauf contrordre, 1er cours de luth lundi dans 2 semaines.
Dernière édition par Fus... le Lun 23 Sep 2013 - 20:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Chouette!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Texte du jour.
Pour moi aussi en tout cas cette famille-là est moins toxique que la biologique.Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu'à lui à cause de la foule.
On le fit savoir à Jésus : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »
Il leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
C'est la grosse déprime, impossible de se dégager d'un ennui mortel, et pourtant pas faute de "faire des trucs". Je n'aligne plus trois idées.
On court. Impossible d'avoir du temps vraiment à nous. La pause de midi au boulot ? ben oui, mais la pièce est trop petite, donc certains doivent aller manger sur leurs bureaux, et donc, en bossant, ça va de soi. Le soir ? Mails, réunions, cuisine, sollicitations extérieures. Notre maîtrise du temps et de l'espace, en ce moment, est nulle. Oui, je sais. Faut se résigner. Faut attendre. Faut gnagnagna. A en devenir dingue, dingue de tous les bien-pensants qui vous serinent leurs morales de résignation de merde, qui la serinent à tous ceux à qui il manque quelque chose, sous prétexte qu'il ne leur manque rien.
On court. Impossible d'avoir du temps vraiment à nous. La pause de midi au boulot ? ben oui, mais la pièce est trop petite, donc certains doivent aller manger sur leurs bureaux, et donc, en bossant, ça va de soi. Le soir ? Mails, réunions, cuisine, sollicitations extérieures. Notre maîtrise du temps et de l'espace, en ce moment, est nulle. Oui, je sais. Faut se résigner. Faut attendre. Faut gnagnagna. A en devenir dingue, dingue de tous les bien-pensants qui vous serinent leurs morales de résignation de merde, qui la serinent à tous ceux à qui il manque quelque chose, sous prétexte qu'il ne leur manque rien.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Je pense que tu te trompes Fus... sur les «bien-pensants qui vous serinent leurs morales de résignation de merde, qui la serinent à tous ceux à qui il manque quelque chose, sous prétexte qu'il ne leur manque rien.»
Ces bien-pensants (?) qui essayent de t'aider, ils sont aussi dans la merde parfois, et tu ne la connais pas leur merde, tu ne sais pas à quel point elle est pire que la tienne, et ils essayent de s'en sortir aussi.
« Que la lumière soit ! »
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1004756/jewish/Lumire.htm
Ces bien-pensants (?) qui essayent de t'aider, ils sont aussi dans la merde parfois, et tu ne la connais pas leur merde, tu ne sais pas à quel point elle est pire que la tienne, et ils essayent de s'en sortir aussi.
« Que la lumière soit ! »
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/1004756/jewish/Lumire.htm
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Non, je ne crois pas qu'on parle des mêmes personnes; si c'était le cas, ils sauraient que "mange ta merde et ferme ta gueule" n'est pas une réponse à faire. Pas productive, en aucune manière. Qu'est-ce qui arriverait sur ce forum d'ailleurs si à tous les topics de présentation on répondait "si tu trouves pas de solution, c'est que t'as pas de problème" ou encore "cherche tout seul". C'est pas le but.
Par définition, le bien-pensant qui veut que tu te résignes, il n'essaie pas de t'aider: il essaie de te dire qu'il ne veut pas t'aider, et qu'il ne veut pas que quiconque t'aide, car s'il te voyait avancer, ça ne lui plairait pas.
Si quelqu'un essaie d'en aider un autre, alors il ne relève pas de cette classe. Par définition.
Par définition, le bien-pensant qui veut que tu te résignes, il n'essaie pas de t'aider: il essaie de te dire qu'il ne veut pas t'aider, et qu'il ne veut pas que quiconque t'aide, car s'il te voyait avancer, ça ne lui plairait pas.
Si quelqu'un essaie d'en aider un autre, alors il ne relève pas de cette classe. Par définition.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Justement, il ne faut pas se résigner - même si parfois c'est difficile. Par exemple, depuis mon retour de vacances, je pars une fois par semaine une demie-heure plus tôt que d'habitude, et le plus étrange, c'est que mon chef ne semble même pas s'en rendre compte! Et faut aussi savoir refuser des choses, des fois. Genre c'est pas la peine de planifier une réunion à 18h30, je ne suis plus disponible. Mais je sais que ce n'est pas évident du tout du tout... Mais peu de choses sont si urgent que ça ne puisse pas attendre une heure ou deux, surtout si on n'est pas pompier ou médecin urgentiste.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Oh, ce ne sont pas des réunions de boulot. Je crois que mon message du haut était mal formulé. Mais tout se brouille. Je n'arrive plus à démêler correctement ce que je ressens: un ennui, un manque, une lassitude, et impossible de visualiser ce que serait une "vie idéale", et donc de savoir quoi changer, même par petits pas, même par étapes. Et puis une immense fatigue. Là, je voudrais dormir, dormir, dormir.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Ah ouais quand même.Fus... a écrit: Là, je voudrais dormir, dormir, dormir.
Pensée.
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
ça a l'avantage d'être accessible et réaliste à moyen terme.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Il semblerait que le problème de fond soit l'incapacité à être, même quelques heures, en paix avec le sentiment du devoir accompli. Car le non accompli est immense. "Pourquoi n'as-tu pas fait ça ? et ça ? et ça ? Il faudrait faire ça, écrire ça, te documenter sur ça, prendre contact avec untel, monter tel projet..."
De quoi remplir plusieurs vies, alors comme je n'y parviens pas, ça ne va pas.
En effet, c'est une chose de reconnaître qu'on n'est pas tout-puissant, ça ne dispense pas de culpabiliser: sans toute-puissance, on n'en a pas moins des milliers de façons possibles de faire davantage et mieux.
De quoi remplir plusieurs vies, alors comme je n'y parviens pas, ça ne va pas.
En effet, c'est une chose de reconnaître qu'on n'est pas tout-puissant, ça ne dispense pas de culpabiliser: sans toute-puissance, on n'en a pas moins des milliers de façons possibles de faire davantage et mieux.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Ou de pas faire parce qu'on a une bonne raison : on n'a pas envie.
S'interroger, si les conseils sont bons, sur le pourquoi on ne le fait pas... pourquoi on résiste à de si bonnes idées ?
S'interroger, si les conseils sont bons, sur le pourquoi on ne le fait pas... pourquoi on résiste à de si bonnes idées ?
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Mais j'ai envie. Je manque simplement d'énergie, de temps, je ne veux pas non plus m'engager sur des trucs dont je sais qu'il faudra les faire vivre dans la durée, quand je pressens que ça fera trop. D'autant plus que je préfère les projets qu'on démarre, développe, et achève, et on passe à autre chose, plutôt que ceux qu'il faut faire vivre indéfiniment.
Soit elles sont pleines de bonnes intentions, mais, en fait, à côté de la plaque.
Je dirais: soit elles sont bonnes, mais il faut que quelque chose mûrisse.S'interroger, si les conseils sont bons, sur le pourquoi on ne le fait pas... pourquoi on résiste à de si bonnes idées ?
Soit elles sont pleines de bonnes intentions, mais, en fait, à côté de la plaque.
Dernière édition par Fus... le Jeu 26 Sep 2013 - 23:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Ca me rappelle ma mère qui me disait «mange des carottes, ça rend aimable».
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Y'en a des tas. Taka faire du sport. Taka faire ci. Taka faire ça.
- J'ai essayé. ça marche pas.
- Oui ben si tu fais pas d'effort aussi.
- J'ai essayé. ça marche pas.
- Oui ben si tu fais pas d'effort aussi.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Tout le problème, c'est peut-être d'accepter qu'on ne peut pas tout faire, qu'on est juste humain, qu'on a des limites et qu'il n'y a pas de mal à cela. Accepter et intégrer ces limites et apprendre à ne pas en culpabiliser. C'est difficile, surtout quand les enjeux sont forts, mais probablement indispensable...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Oui, c'est tout le problème, parce qu'on a vite fait de dire "oh, là je m'arrête, je suis humain, j'ai atteint mes limites, je le reconnais humblement gnagnagna" alors qu'en fait, on a fait le minimum pour soulager notre conscience; et inversement, de dire "je peux encore faire mieux, je n'ai pas atteint ma limite voyons, il faut bien que je me sorte un peu de ma zone de confort" et d'attendre un signe tangible, généralement un pépin de santé grave, pour comprendre ce qu'on était vraiment en train de faire.
Et ce sans même faire intervenir l'influence manipulatrice des personnes toxiques qui seront toujours là pour abonder dans le deuxième des sens susmentionnés.
Et ce sans même faire intervenir l'influence manipulatrice des personnes toxiques qui seront toujours là pour abonder dans le deuxième des sens susmentionnés.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Fus... a écrit: je ne veux pas non plus m'engager sur des trucs dont je sais qu'il faudra les faire vivre dans la durée, quand je pressens que ça fera trop. D'autant plus que je préfère les projets qu'on démarre, développe, et achève, et on passe à autre chose, plutôt que ceux qu'il faut faire vivre indéfiniment.
Tu parles du forum ?
Taka faire une pause.
Une pause avec efforts, aussi.
(c'était l'intervention bête et inutile d'un toxique animal nuisible,
mais qui se demande ce qui lui arrive car il a presque envie de mettre des smileys avec des poutous, et pas des patous parce que j'ai peur des moutons qui aboient)
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Non, je ne parle pas du forum, et faire une pause est un effort.
Les moutons aboient, le chacal passe, alors pendant que vous y êtes, mettez-m'en deux.
Les moutons aboient, le chacal passe, alors pendant que vous y êtes, mettez-m'en deux.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Comment dire..Quand je m'intéresse à une activité au long court, qui vue du dehors pourrait sembler trop répétitive et perdre de l'intérêt par rapport au moment de sa découverte, j'ai là-dessus un regard "fractal". Si je parle de musique (encore que j'ai arrêté de me prendre la tête là-dessus) les exercices semblent toujours les mêmes, mais à l'intérieur de chaque segment de répétition, il y a des micro-ajustements à faire, et donc si grossièrement c'est une morne répétition, dans le détail il y a mille et mille nuances, mille et mille petits challenges presque imperceptibles. C'est ainsi que finalement ces toutes petites variations que je suis le seul à percevoir empêchent la lassitude. De plus cela améliore beaucoup la concentration qui est elle un vecteur de paix intérieure, d'équlibre.D'autant plus que je préfère les projets qu'on démarre, développe, et achève, et on passe à autre chose, plutôt que ceux qu'il faut faire vivre indéfiniment.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Il y a des activités qui sont répétitives dans l'absence de challenge, justement. Par exemple analyser des jeux de données qui se ressemblent tous et sont tous trop légers pour pouvoir se prêter à une analyse approfondie qui ne soit pas un bancal échafaudage d'hypothèses. Même s'ils ne sont pas tous identiques, même si à chaque fois je me casse la tête pour trouver quand même quelque chose à en faire (sinon, je m'enfuirais), c'est la déception à chaque fois.
Mais là, je faisais allusion non pas à des tâches répétitives, mais à des projets "à animer". Relancer sans cesse les mêmes personnes pour refaire les mêmes choses; cela me pèse, parce que c'est la réussite initiale qui est, à chaque instant, remise en cause. Je préfère refaire la même chose ailleurs, et me dire que "là, c'est fait". Celui qui a construit une maison n'a pas à craindre qu'elle disparaisse dès qu'il se retourne, dans mon boulot, avec nos projets, si, et c'est assez usant.
Mais là, je faisais allusion non pas à des tâches répétitives, mais à des projets "à animer". Relancer sans cesse les mêmes personnes pour refaire les mêmes choses; cela me pèse, parce que c'est la réussite initiale qui est, à chaque instant, remise en cause. Je préfère refaire la même chose ailleurs, et me dire que "là, c'est fait". Celui qui a construit une maison n'a pas à craindre qu'elle disparaisse dès qu'il se retourne, dans mon boulot, avec nos projets, si, et c'est assez usant.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Peut-être que dans ma prés, je n'ai pas assez évoqué le problème posé par l'état de santé de Madame (Z testée); grosse phobie sociale, petits progrès, mais "blocages" et un tyran intérieur XXL qui lui commande de saboter tout ce qui la conduirait à être heureuse...
Et donc notamment d'attaquer de temps en temps notre relation par des comportements qui me mettent en rogne - elle le sait, mais elle ne réagit que "juste trop tard". De même, si j'ai cette impression de "penser pour 2", c'est, entre autres, parce qu'elle, ben... elle bloque, à cause de ça.
De mon côté, ben, je vis "normalement"... avec un boulot, avec nos investissements associatifs, paroissiaux, etc... ce rôle "moteur" que je prends bien à mon corps défendant (déséquilibre)... mais pour évoluer dans le monde "normal", je consomme plus d'énergie que les gens "normaux", bien plus, et, ne trouvant pas le soutien espéré en couple, à cause de ces blocages chez elle, je commence à fatiguer sec. Par exemple, je ne supporte plus du tout la foule et le vacarme des transports en commun; donc je me déplace beaucoup à pied; c'est sain, mais fatiguant aussi (question vacarme c'est gratiné); et je vois que ma tolérance aux klaxons, sirènes, etc... devient très basse. Par contre, l'envie de me replier dans un refuge, elle, croît. Mais c'est impossible, car les sujets de préoccupation viennent toujours nous y retrouver. Prendre du temps pour moi, c'est un peu comme si on me disait "tu n'as qu'à t'asseoir tranquillement dans ton fauteuil avec un bon bouquin" alors que le voisin du dessus fait des travaux jour et nuit à grand renfort de perceuse ! Et puis, nos activités, elles nous plaisent, elles me plaisent, bien plus que de rester assis à ruminer, c'est le fait de "tout porter", qui ne va plus, car couplé au surcoût d'énergie représenté par le fait de vivre normal avec ce fichu cerveau rayé, on aboutit à un déficit qui se creuse.
Et je redoute d'autant plus l'effondrement que je sais qu'il ne serait porteur d'aucune solution.
Et donc notamment d'attaquer de temps en temps notre relation par des comportements qui me mettent en rogne - elle le sait, mais elle ne réagit que "juste trop tard". De même, si j'ai cette impression de "penser pour 2", c'est, entre autres, parce qu'elle, ben... elle bloque, à cause de ça.
De mon côté, ben, je vis "normalement"... avec un boulot, avec nos investissements associatifs, paroissiaux, etc... ce rôle "moteur" que je prends bien à mon corps défendant (déséquilibre)... mais pour évoluer dans le monde "normal", je consomme plus d'énergie que les gens "normaux", bien plus, et, ne trouvant pas le soutien espéré en couple, à cause de ces blocages chez elle, je commence à fatiguer sec. Par exemple, je ne supporte plus du tout la foule et le vacarme des transports en commun; donc je me déplace beaucoup à pied; c'est sain, mais fatiguant aussi (question vacarme c'est gratiné); et je vois que ma tolérance aux klaxons, sirènes, etc... devient très basse. Par contre, l'envie de me replier dans un refuge, elle, croît. Mais c'est impossible, car les sujets de préoccupation viennent toujours nous y retrouver. Prendre du temps pour moi, c'est un peu comme si on me disait "tu n'as qu'à t'asseoir tranquillement dans ton fauteuil avec un bon bouquin" alors que le voisin du dessus fait des travaux jour et nuit à grand renfort de perceuse ! Et puis, nos activités, elles nous plaisent, elles me plaisent, bien plus que de rester assis à ruminer, c'est le fait de "tout porter", qui ne va plus, car couplé au surcoût d'énergie représenté par le fait de vivre normal avec ce fichu cerveau rayé, on aboutit à un déficit qui se creuse.
Et je redoute d'autant plus l'effondrement que je sais qu'il ne serait porteur d'aucune solution.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Et quelle médication a-t-elle pour l'aider à se défaire de ce tyran XXL ?
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Un traitement de type classique mais surtout une thérapie analytique qui va commencer. Le problème, c'est que c'est enraciné profond (une enfance à être "la supermégatronche" de qui on attendait la réussite glorieuse, sans se préoccuper de comment elle le vivait. 3 ans d'avance en classe par ex.)
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Fusain, ce que tu fais pour ta femme est énorme - mais il y a un moment, et tu le sais d'ailleurs, où ça ne va plus. Pour une personne en difficulté psychologique, l'entourage ne peut généralement pas faire ce qu'il faut pour que la personne aille vraiment mieux. C'est pour ça qu'il y a des gens formés à ce genre de choses. Si ta femme va entamer une thérapie, c'est très bien. Cela devrait te permettre de te décharger un peu (sur le/la thérapeute) et de te sentir moins obligé de porter ta femme à bout de bras. Parce que là, j'ai l'impression que c'est toi qui vas être à bout...
Avec le début de la thérapie de ta femme, crois-tu que tu pourrais te donner tout seul le droit de souffler et de te décharger comme ça? Sinon, as-tu pensé à chercher un soutien psychologique de ton côté, au moins de manière ponctuelle? Il y a probablement des associations de soutien aux personnes dépressives etc. qui peuvent aussi soutenir l'entourage. Je te conseille en tout cas de faire une recherche là-dessus. Parfois, juste parler une ou deux fois à quelqu'un d'extérieur, pour expliquer combien ça pèse, que l'autre soit comme ça, ça peut énormément aider. Un pro peut ainsi donner des conseils sur comment mieux gérer la situation, histoire de ne pas craquer, et remettre un peu en place les responsabilités qu'on a ou qu'on n'a pas.
pour toi.
Avec le début de la thérapie de ta femme, crois-tu que tu pourrais te donner tout seul le droit de souffler et de te décharger comme ça? Sinon, as-tu pensé à chercher un soutien psychologique de ton côté, au moins de manière ponctuelle? Il y a probablement des associations de soutien aux personnes dépressives etc. qui peuvent aussi soutenir l'entourage. Je te conseille en tout cas de faire une recherche là-dessus. Parfois, juste parler une ou deux fois à quelqu'un d'extérieur, pour expliquer combien ça pèse, que l'autre soit comme ça, ça peut énormément aider. Un pro peut ainsi donner des conseils sur comment mieux gérer la situation, histoire de ne pas craquer, et remettre un peu en place les responsabilités qu'on a ou qu'on n'a pas.
pour toi.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
Fus..., au niveau du couple, j'étais exactement dans le même cas de figure. Epuisé de faire face sur les multiples fronts, je n'ai plus pu donner le change et le couple s'est effondré. Et j'ai compris après qu'une partie de la cause de ce déséquilibre relationnel était que ce système relationnel m'empêchait de voir mon propre tyran intérieur et de voir, de gérer et lui faire part de mes propres besoins.(besoins que je transformais directement en attentes en fonction de l'exigence de mon propre tyran intérieur. Dont la substance était en gros "n'agir que par amour"-> voie royale pour la négation de mes besoins)
Par contre je ne crois plus que l'effondrement n'est pas porteur de solution, dieu merci. Et je pense à la possibilité que cette croyance(que l'effondrement n'est pas porteur de solution) peut empêcher de voir le système de l'extérieur pour en voir le côté vicieux, étouffant.
Et je crois que le salut pour le couple passerait par le fait d'avoir le courage d'examiner ensemble ce système dans ce qu'il a de fermé.
Par contre je ne crois plus que l'effondrement n'est pas porteur de solution, dieu merci. Et je pense à la possibilité que cette croyance(que l'effondrement n'est pas porteur de solution) peut empêcher de voir le système de l'extérieur pour en voir le côté vicieux, étouffant.
Et je crois que le salut pour le couple passerait par le fait d'avoir le courage d'examiner ensemble ce système dans ce qu'il a de fermé.
Invité- Invité
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
où on revient au transfert au triangle et a la megalo (terme affectueux pour peu qu'on veuille bien s'y interesser)
l'amour est caché dessous
l'amour est caché dessous
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Enième cycle végétatif du Fusain
mégalo pour moi: pour sur. comme dit miller: grandiosité pour compenser une estime de soi défaillante.
Invité- Invité
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