Admettre à défaut de comprendre
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Re: Admettre à défaut de comprendre
bonjour Ours, j'ai cru comprendre que tu aimais les fleurs au point de les photographier de très près (une particularité zébresque, la passion du détail, la capacité à s'y abstraire) alors voici un lien que tu devrais aimer http://www.boredpanda.com/flowers-look-like-animals-people-monkeys-orchids-pareidolia/
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je reviens justement d'une sortie botanique dans le centre de la France centrée sur les orchidées, mais pas que... Cela a fait 900 clics, pas 900 photos, dommage, j'ai toujours beaucoup de "déchets". Petite passion sans "gravité" !
En remerciement du lien, en voila une assez rare et une un peu moins :
Orchis mouche : Ophrys insectifera
Planthathère : Planthanthera chlorantha
En remerciement du lien, en voila une assez rare et une un peu moins :
Orchis mouche : Ophrys insectifera
Planthathère : Planthanthera chlorantha
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
L'une de celles de ce lien, (merci beaucoup, il y a quelques belles curiosités imagées - je vais quand même fouiller pour voir s'il n'y a pas trop de Photoshop) est très très proche d'une qui s'appelle en France
Orchis singe : Orchis simia
Orchis singe : Orchis simia
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je ne suis qu’une étincelle
du grand feu.
Et de même que je fus allumé dans la nuit,
je m’éteindrai un soir.
Je suis la vague qui déferle
en cet instant,
tandis que de nouvelles vagues naissent et s’emplissent
et que d’autres s’abaissent et se retirent dans le sommeil.
Je suis la feuille qui frémit
dans ce printemps.
Une autre année,
tu trembleras dans la tempête.
Je suis le veilleur, le maître du domaine
l’œil qui voit,
la goutte qui reflète
le temps du ciel.
Je vis et je me consume,
sans rien comprendre —
aujourd’hui, le monde avec ses fleurs et ses femmes
est à moi.
Tu possèderas toute la beauté
sur cette terre
quand moi je serai depuis longtemps parti
et mes traces effacées.
Olav Håkonson Hauge (Ulvik, Norvège 1908-1994) – Aujourd’hui et demain
Source : Beauty will save the world
du grand feu.
Et de même que je fus allumé dans la nuit,
je m’éteindrai un soir.
Je suis la vague qui déferle
en cet instant,
tandis que de nouvelles vagues naissent et s’emplissent
et que d’autres s’abaissent et se retirent dans le sommeil.
Je suis la feuille qui frémit
dans ce printemps.
Une autre année,
tu trembleras dans la tempête.
Je suis le veilleur, le maître du domaine
l’œil qui voit,
la goutte qui reflète
le temps du ciel.
Je vis et je me consume,
sans rien comprendre —
aujourd’hui, le monde avec ses fleurs et ses femmes
est à moi.
Tu possèderas toute la beauté
sur cette terre
quand moi je serai depuis longtemps parti
et mes traces effacées.
Olav Håkonson Hauge (Ulvik, Norvège 1908-1994) – Aujourd’hui et demain
Source : Beauty will save the world
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai l'impression qu'il y a longtemps que je n'ai pas lu quelque chose d'aussi utile :
Christian Dubuis Santini sur FB, Hier, à 11:14
Trois questions à se poser pour savoir si l'on est en train de véhiculer un message de l'idéologie dominante:
. est-ce que le simple fait d'énoncer ce message me place automatiquement du côté du Bien, c'est à dire de ce qui est médiatiquement reconnu ou reconnaissable, pouvant être ramené à un clivage d'opinion?
. le contenu du message met-il en scène une dé-discrimination lexicale débouchant d'une manière ou d'une autre sur la conclusion d'un Tout indifférencié (tout se vaut, tout est pourri, tous les mêmes, on est tous humains, on va tous s'en sortir grâce à la science, la technologie, l'art, etc.)
. le message n'offre-t-il pas la forme d'une auto-exhibition au service d'une indignation, une condamnation, une volonté de punir, etc?
Christian Dubuis Santini sur FB, Hier, à 11:14
Trois questions à se poser pour savoir si l'on est en train de véhiculer un message de l'idéologie dominante:
. est-ce que le simple fait d'énoncer ce message me place automatiquement du côté du Bien, c'est à dire de ce qui est médiatiquement reconnu ou reconnaissable, pouvant être ramené à un clivage d'opinion?
. le contenu du message met-il en scène une dé-discrimination lexicale débouchant d'une manière ou d'une autre sur la conclusion d'un Tout indifférencié (tout se vaut, tout est pourri, tous les mêmes, on est tous humains, on va tous s'en sortir grâce à la science, la technologie, l'art, etc.)
. le message n'offre-t-il pas la forme d'une auto-exhibition au service d'une indignation, une condamnation, une volonté de punir, etc?
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Pas complètement, absolument... certain. Mais, bon, admettons :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
C’est par ces mots que Yvon Le Men commence ce recueil que Bruno Doucey publie avant même sa mise en librairie à l’automne prochain. Car il y a urgence à lire les pages de ce recueil. Oui urgence d’apprendre comment Yvon s’est retrouvé radié de son statut d’intermittent du spectacle qui est le sien depuis toujours, urgence de savoir qu’un simple formulaire administratif peut réduire une existence à néant. D’autant plus urgent que ce que Yvon Le Men exprime avec les outils de la poésie, bien d’autres qui sont dans la même situation le disent également. Ce que ces pages disent, c’est la brutalité sociale d’aujourd’hui, l’indifférence des institutions, la radicalité du pouvoir face aux citoyens, le mépris des artistes.
toute cette histoire
à cause d’un mot
qui manque à ma case
à ma cause
me cause des maux
des maux de tête
des maux de ventre
des animaux sauvages
qui hurlent
dans ma tête
dans mon ventre
envie
de crier
à tue-tête
envie de tuer
ceux qui se taisent
ceux qui te taisent
ceux qui te tètent
les yeux de la tête
et même le bras
un mot que je ne suis pas
écrivent-ils
personne ne parle
personne ne m’a parlé
écouté
sauf une fois
Extrait p.14-15
Si ce livre est un cri, c’est cependant avec humour et parfois douceur que s’exprime Yvon Le Men. L’écho plus que favorable qu’il vient de rencontrer au festival des Étonnants Voyageurs à Saint-Malo prouve la rencontre de ce livre avec le public.
j’ai écrit 50 livres
et je ne sais pas
écrire une lettre
de recours
gracieux
à
Madame
La Directrice de
Pôle
Emploi
Bretagne
Madame
une femme
peut-être douce
compatissante
de gauche
de droite
mais douce
du centre
en équilibre
sur ses deux jambes
Madame
peut-être mère
grand-mère
peut-être jolie
sûrement pas jeune
car Directrice
Extrait p.25-28
Il y a quelques mois, voire années, je n'aurai pas vu l'intérêt de republier ceci.
Et puis comme d'autres sont allés voir du côté de mon monde si j'y étais, je suis allé aussi en symétrie.
Du coup, des certitudes se sont envolées. Tant mieux, tant pis !
Qu'est-il resté ?
L'humain, peut-être. L'humain incertain.
En tout cas, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis - ça me rassure, c'est déjà cela
PS : Ooouups ! la source : http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/2014/06/recueil-yvon-le-men-en-fin-de-droits.html
(c'est un super site, qui fonctionne bien en push, une vraie activités éditoriale, ..., bref : j'aime et je soutiens...)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Cela fait deux mois et demi maintenant que je suis incapable d'écrire moi aussi une "lettre de demande de recours gracieux" et que je purge des mémoires enkystées, me libérant à la fois de 10 ans de crise de folie avec ces administrations, remontant aux malversations perverses vécues après des papiers signés qui m'ont menés à la ruine ...
Chercher les implicites, les contextes, encore une fois sur des fonctionnements personnels si complexes et si fins ! C'est le prix à payer pour ne pas devenir folle au contact de la maison qui rend fou !
Heureusement que mon côté sociologue m'avait fait investiguer dans les années 95 les tournants administratifs concernant les secteurs dans lesquels j'étais impliquée !
Heureusement qu'un contact personnel laissé en Savoie me racontais ce qu'il s'y passait !
Heureusement que j'ai continué mes mini enquêtes ensuite sur internet,
sinon ma raison aurait sombré entre l'exclusion générale des "certains" et les autoritarismes menteurs et pervers des services sociaux ...
Tiens je vais aller lire ce blog ! Y'a pas de hasard
Merci le passeur de blog
Chercher les implicites, les contextes, encore une fois sur des fonctionnements personnels si complexes et si fins ! C'est le prix à payer pour ne pas devenir folle au contact de la maison qui rend fou !
Heureusement que mon côté sociologue m'avait fait investiguer dans les années 95 les tournants administratifs concernant les secteurs dans lesquels j'étais impliquée !
Heureusement qu'un contact personnel laissé en Savoie me racontais ce qu'il s'y passait !
Heureusement que j'ai continué mes mini enquêtes ensuite sur internet,
sinon ma raison aurait sombré entre l'exclusion générale des "certains" et les autoritarismes menteurs et pervers des services sociaux ...
Tiens je vais aller lire ce blog ! Y'a pas de hasard
Merci le passeur de blog
Re: Admettre à défaut de comprendre
Plume Latraverse, rien que son nom est un poème.
Je l'avais oublié, cela date...
Ah, il y avait déjà Drucker à la télé !
Je l'avais oublié, cela date...
Ah, il y avait déjà Drucker à la télé !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Paroles:
- J’me suis fait retirer les yeux
J’veux pas me voir devenir vieux
J’me suis fait retirer les poumons
Je fumais plus de toutes façons
J’me suis fait retirer le sang
Toutes les saloperies qu’y a là-dedans
J’me suis fait retirer le sourire
A cause des autres que ça attire
Tiens j’me ferais bien retirer les autres
Tout c’qui fait mal ça viEnt des autres
J’me suis fait retirer les mains
Comme ça j’touche plus à mon destin
J’me suis fait retirer les crocs
J’mange tout mixé dilué dans l’eau
J’me suis fait retirer les pieds
Y’a tellement de risques d’être estropié
[Refrain] :
J’veux pas mourir
J’fais des efforts
J’veux pas mourir
J’suis déjà mort
J’me suis fait enlever le sexe
C’est pas propre et c’est trop complexe
J’me suis fait enlever le corps
J’peux pas mourir j’suis déjà mort
J’me suis fait retirer le courage
Le cœur l’envie l’espoir la rage
Ca sert à rien et c’est dangereux
C’est comme d’essayer d’être heureux
Essayer d’être heureux
J’vais me faire retirer le monde
Puisqu’y a partout la guerre qui gronde
J’vais me faire enlever le ciel
C’est bien trop grand j’ai même pas d’ailes
Y en a qui s’font rajouter des morceaux
Du gras de fesses des seins plus gros
Moi j’aurais tendance à me réduire
Ca c’est tendance ça c’est l’avenir
[Refrain]
C’est l’avenir
L’avenir
J’peux plus mourir
J'suis déjà mort
Bien mort.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Y-a-t-il une fin ?
Au vertige,
A l'espoir,
Au désir,
A l'amour.
Y-a-t-il une paix
Qui ne soit la nuit ?
Y-a-t-il une fin,
Qui ne soit la fin ?
Dernière édition par Ours le Jeu 12 Juin 2014 - 14:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai envie de dire oui, mais même ce "oui" risque d'être trop connoté...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Admettre à défaut de comprendre
Déjà faire ce jeux de tunnel vertigineux la nuit sous un ciel étoilé c'est plus porteur
je dois masquer l'écran pour ne pas avoir mal au coeur,
et puis dans les rêves éveillé faire le jeux du couloir avec des portes que l'on ouvre et qui dévoilent une pièce que l'on investigue, ou celui de la grotte que l'on traverse et d'où l'on sort au grand jour puis contempler le paysage qui se montre... enfin moi je me rend compte que ce genre de choses vécus en pleines crises à l'époque m'avait bien aidé à "finir" avec le flirt avec la folie...
C'est marrant parceque cela m'avait été offert par ma mutuelle et mes premiers voyages en rêve éveillé guidés je les ai fait dans un centre de soins, sais pu si c'était un hopital ou autre... je me demande si ça existe encore ça... il y avait dans cette région (Digne) une culture médicale très ouverte et performante pour mon genre d'approche du corps...
J'en ai gardé l'habitude les yeux fermés de nettoyer ce que je vois sur l'écran de mes paupières en respirant l'amour, jusqu'à ce qu'un bleu ciel s'installe dans l'ovale bordé de sombre et que clignotent les mini lumières qui signalent pour moi l'approche de mon âme liée à mon corps, et je fais attention à ce que je ressent...
Chaque fin sur ce plan, n'est après tout qu'un nouveau commencement sur un autre, oui? non?
je dois masquer l'écran pour ne pas avoir mal au coeur,
et puis dans les rêves éveillé faire le jeux du couloir avec des portes que l'on ouvre et qui dévoilent une pièce que l'on investigue, ou celui de la grotte que l'on traverse et d'où l'on sort au grand jour puis contempler le paysage qui se montre... enfin moi je me rend compte que ce genre de choses vécus en pleines crises à l'époque m'avait bien aidé à "finir" avec le flirt avec la folie...
C'est marrant parceque cela m'avait été offert par ma mutuelle et mes premiers voyages en rêve éveillé guidés je les ai fait dans un centre de soins, sais pu si c'était un hopital ou autre... je me demande si ça existe encore ça... il y avait dans cette région (Digne) une culture médicale très ouverte et performante pour mon genre d'approche du corps...
J'en ai gardé l'habitude les yeux fermés de nettoyer ce que je vois sur l'écran de mes paupières en respirant l'amour, jusqu'à ce qu'un bleu ciel s'installe dans l'ovale bordé de sombre et que clignotent les mini lumières qui signalent pour moi l'approche de mon âme liée à mon corps, et je fais attention à ce que je ressent...
Chaque fin sur ce plan, n'est après tout qu'un nouveau commencement sur un autre, oui? non?
Re: Admettre à défaut de comprendre
Il n'y a pas que cela, Mag.
J'aspire à ce que tu dis quand "les yeux fermés [..] de nettoyer ce que je vois sur l'écran de mes paupières en respirant l'amour, jusqu'à ce qu'un bleu ciel s'installe dans l'ovale bordé de sombre et que clignotent les mini lumières qui signalent pour moi l'approche de mon âme liée à mon corps, et je fais attention à ce que je ressent...".
Il y a aussi ce que tu suggères et que j'ai bien entendu Fata (et je te remercie de t'exprimer ainsi, la connotation n'est pas, ce que tu dis est toi, libre à chacun de l'accepter ou de fermer les yeux et les oreilles), n'oublions pas que de ce côté nous en avons une culture proche et profonde. Mais j'ai trop d'orgueil pour accepter une transcendance active ou tout au moins scrutatrice et plus encore : de la rancoeur pour des institutions politiques qui se sont drapées dans cette rhétorique pour mieux assurer leur main mise. Enfin, ..., peut-être était-ce nécessaire.
Que mon avenir débouche sur une sorte d'ataraxie dont je mesurerais les effets quasi somatiques ou sur l'acceptation d'une métaphysique dont je ne pourrais faire l'expérience, il n'en reste pas moins vrai que je me morigène à propos de mes réactions et qu'il n'est plus un jour où je me partage entre une "posture" partiellement vécue de sage (?) et des élans qui m'ont maintes fois prouvés leurs force d'illusion.
Succession d'accélérations brutales et de stases, ..., c'est déroutant.
Au fond en y réfléchissant, il y a la solitude subie et choisie. Celle qui mord parce que je n'ai pas une estime de moi suffisante et que je me dis que ce que je fais est insuffisant, immature, incomplet, inopérant et que je me berce d'illusions quant à "Moooaaah". Mais aussi celle qui apaise et montre combien une proximité quotidienne est devenue quasiment inimaginable. Telle ou telle se présenterait en situation qu'il monte alors dans le scénario envisagé une montagne de difficultés, de peurs, d'angoisses, de choses délétères trop souvent respirées et consommées dans une précédente vie.
Et pourtant, la tendresse frappe toujours à la porte, l'amour soulève une paupière comme un gros chat qui surveille l'air de rien, l'ambition enfourche son gros cube, ... mais au moment idoine : le mur !
J'ai de la chance, je le sais. Je sais ou crois (non, je sais) être sur mon bon chemin.Tout ce parcours mental en 18 mois, ces rencontres formidables que j'ai du mal à entretenir, ces gestes, ces mains, ces mots, ces musiques, ces images, cela n'aurait aucun sens si cela ne produisait pas d'effets positifs.
J'aspire à ce que tu dis quand "les yeux fermés [..] de nettoyer ce que je vois sur l'écran de mes paupières en respirant l'amour, jusqu'à ce qu'un bleu ciel s'installe dans l'ovale bordé de sombre et que clignotent les mini lumières qui signalent pour moi l'approche de mon âme liée à mon corps, et je fais attention à ce que je ressent...".
Il y a aussi ce que tu suggères et que j'ai bien entendu Fata (et je te remercie de t'exprimer ainsi, la connotation n'est pas, ce que tu dis est toi, libre à chacun de l'accepter ou de fermer les yeux et les oreilles), n'oublions pas que de ce côté nous en avons une culture proche et profonde. Mais j'ai trop d'orgueil pour accepter une transcendance active ou tout au moins scrutatrice et plus encore : de la rancoeur pour des institutions politiques qui se sont drapées dans cette rhétorique pour mieux assurer leur main mise. Enfin, ..., peut-être était-ce nécessaire.
Que mon avenir débouche sur une sorte d'ataraxie dont je mesurerais les effets quasi somatiques ou sur l'acceptation d'une métaphysique dont je ne pourrais faire l'expérience, il n'en reste pas moins vrai que je me morigène à propos de mes réactions et qu'il n'est plus un jour où je me partage entre une "posture" partiellement vécue de sage (?) et des élans qui m'ont maintes fois prouvés leurs force d'illusion.
Succession d'accélérations brutales et de stases, ..., c'est déroutant.
Au fond en y réfléchissant, il y a la solitude subie et choisie. Celle qui mord parce que je n'ai pas une estime de moi suffisante et que je me dis que ce que je fais est insuffisant, immature, incomplet, inopérant et que je me berce d'illusions quant à "Moooaaah". Mais aussi celle qui apaise et montre combien une proximité quotidienne est devenue quasiment inimaginable. Telle ou telle se présenterait en situation qu'il monte alors dans le scénario envisagé une montagne de difficultés, de peurs, d'angoisses, de choses délétères trop souvent respirées et consommées dans une précédente vie.
Et pourtant, la tendresse frappe toujours à la porte, l'amour soulève une paupière comme un gros chat qui surveille l'air de rien, l'ambition enfourche son gros cube, ... mais au moment idoine : le mur !
J'ai de la chance, je le sais. Je sais ou crois (non, je sais) être sur mon bon chemin.Tout ce parcours mental en 18 mois, ces rencontres formidables que j'ai du mal à entretenir, ces gestes, ces mains, ces mots, ces musiques, ces images, cela n'aurait aucun sens si cela ne produisait pas d'effets positifs.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
C'est Jung qui parlait de la fonction transcendante du cerveau ou c'est Stanislav Grof, je ne sais plus... les mots que j'ai mis sur mes expérience sont des mots que j'ai trouvé en fouillant partout mais surtout ils me viennent maintenant comme des repères compris sur des expériences sensorielles pour lesquelles les endroits où je fouillais me confusionnaient !
J'ai tout démonté, les religions du livre, les gnostiques, les mystiques, pour revenir à ce que me montrait mon enfance : le divin est dans le corps c'est à nous d'en trouver l'expression transcendante... et la vie qui va avec !
... et 100 fois sur le métier remettre notre ouvrage
Et si ce p... de mur n'était que la condition normale de cette vie sur terre ?
Et si la solution était de changer de paradigme et de fonctionnement avec ?
Je sais pas, pourtant je sais quand même... il est là mon mur à moi, je l'ai déjà fait disparaître plusieurs fois, et je veux recommencer pour apprendre définitivement à le dissoudre à volonté !
Ben tiens, je viens de trouver mon prochain but à long terme
(Retourne sous les arbres avec Vadim Zeland, tant pis pour le dossier...)
Et excuse moi peut être que je n'ai pas compris ton mur à toi en croyant que c'est le même que mon mur à moi
J'ai tout démonté, les religions du livre, les gnostiques, les mystiques, pour revenir à ce que me montrait mon enfance : le divin est dans le corps c'est à nous d'en trouver l'expression transcendante... et la vie qui va avec !
... et 100 fois sur le métier remettre notre ouvrage
Et si ce p... de mur n'était que la condition normale de cette vie sur terre ?
Et si la solution était de changer de paradigme et de fonctionnement avec ?
Je sais pas, pourtant je sais quand même... il est là mon mur à moi, je l'ai déjà fait disparaître plusieurs fois, et je veux recommencer pour apprendre définitivement à le dissoudre à volonté !
Ben tiens, je viens de trouver mon prochain but à long terme
(Retourne sous les arbres avec Vadim Zeland, tant pis pour le dossier...)
Et excuse moi peut être que je n'ai pas compris ton mur à toi en croyant que c'est le même que mon mur à moi
Re: Admettre à défaut de comprendre
Non, non. Je crois bien qu'il s'agit du même mur.
"le divin est dans le corps c'est à nous d'en trouver l'expression transcendante... et la vie qui va avec !"
Je lisais ce matin un entretien avec un spécialiste d'Epicure.
Cela résonne ensemble tout cela, moi, je dissone encore.
"le divin est dans le corps c'est à nous d'en trouver l'expression transcendante... et la vie qui va avec !"
Je lisais ce matin un entretien avec un spécialiste d'Epicure.
Cela résonne ensemble tout cela, moi, je dissone encore.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je n'en ai pas l'impression vu de loin !
Moi aussi je crois dissoner, la différence maintenant c'est que je perçois des harmoniques à ces dissonances et que je suis attirée par elles... sais pas encore bien dire...
En tout cas j'ai pris l'habitude de respirer la gratitude et la joie à fond la caisse quand je sent la moindre harmonique et je commence à me foutre royalement des dissonances...
c'est encore mal dit tout ça
http://www.leyogaduson.com/
voilà en son l'impression que tu me fais vu de loin
Moi aussi je crois dissoner, la différence maintenant c'est que je perçois des harmoniques à ces dissonances et que je suis attirée par elles... sais pas encore bien dire...
En tout cas j'ai pris l'habitude de respirer la gratitude et la joie à fond la caisse quand je sent la moindre harmonique et je commence à me foutre royalement des dissonances...
c'est encore mal dit tout ça
http://www.leyogaduson.com/
voilà en son l'impression que tu me fais vu de loin
- Spoiler:
- ..//..CES SONS SACRES NOUS HARMONISENT ET NOUS ACCORDENT A LA VIBRATION DE L'UNIVERS.
PRINCIPE
Lorsque l'on parle ou que l'on chante un son, il s'agit du son fondamental. Dans une modulation-voyelles, ce son génère d'autres sons : les résultantes basses (sons graves) et plusieurs harmoniques (hautes fréquences).
Les harmoniques constituent l'enveloppe vibratoire du son, elles colorent le son, lui donnent une amplitude, de l'espace et de la verticalité.
Bien prononcées, ces modulations de voyelles dégagent plusieurs fréquences harmoniques en même temps. Avec une seule voix, on obtient une fourchette audible de fréquences entre 30 Hz et 20 000 Hz dans une même modulation !
Dans de nombreuses traditions (soufie, indienne, tibétaine...), ces vibrations-voyelles et leurs harmoniques sont utilisées pour guérir le corps et équilibrer les énergies. Les organes retrouvent ainsi leur vibration originelle, et les chakras sont harmonisés.
Ceci se confirme par les études et les expériences menées par des spécialistes en neuro-physiologie dans les traitements par les sons. Ils pensent que ce sont en particulier les harmoniques dans le chant sacré qui alimentent le cortex, les connexions neurologiques et équilibrent les systèmes nerveux et endocrinien.
Par leurs vibrations sur plusieurs niveaux de fréquences, les chants harmoniques sacrés viennent résonner dans tout le corps. Ils entrent en résonance avec les organes, les systèmes ciculatoires, et aussi avec la structure osseuse. Les cellules sont mises en vibration, elles ont ainsi la possibilité de mieux se coordonner entre elles vibratoirement, ce qui va favoriser les soins, l'accompagnement thérapeutique et les guérisons...//..
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai trouvé cela sur FB. C'est d'un charabia tout anglo-saxon, cela mériterait un brin de Descartes...
Mais enfin, pour quelqu'un comme moi qui est souvent empêtré dans ces incompréhensions et qui oscille toujours d'un côté ou de l'autre, le tout mâtiné d'une certaine mélancolie (cela donne envie, hein ?...), lire un texte simple mais qui reprend des éléments déjà acquis, expérimentés et donc avérés dans la vraie vie et de plus qui montre par quelques phrases la différence entre relations et dépendances (je vais peut-être arriver à la finir cette phrase), cela m'éclaircit les idées.
Oui, je pense que bon nombre d'entre vous connaissent déjà cela par cœur. Pourtant, à picorer quelques interventions sur ce forum, je crois bien ne pas être le seul dans le bas du tableau, en d'autres termes, relégables.
Alors je republie.
Je republie en graissant quelques phrases qui correspondent bien, maintenant à ce que je découvre pour la première fois de ma vie. Il y a 18 mois, je disais, "je ne suis pas coupable d'être", puis j'ai dit "je suis". Maintenant je suis tout près de dire "très immodestement, tout en faisant de mon mieux, ce que je suis, n'est pas trop mal". Il reste encore à faire sauter quelques mots qui sont en trop.
Mais chaque chose en son temps.
Pourtant une chose est à faire ce soir. Un rappel, qui n'appelle pas de commentaire : je dois dire merci. Merci à vous, personnalités dématérialisées, certains connus dans la réalité physique, merci donc parce du fait que vous lisez mes élucubrations et en le faisant savoir de temps à autres, je m'impose en retour l'exploration d'un vieil ours. Un ours qui pensait sincèrement que la vie lui coulait peu à peu entre les doigts (Fata et Gasta il me semble, m'avaient repris à ce sujet). Je ne rajeunirai pas, ce n'est pas possible, mais je pense que Baloo(rd) n'a pas fini de promener sa couenne au soleil.
Comment en finir avec la dépendance affective et émotionnelle
Par : Maxime
La dépendance est un sentiment de manque puissant. Un besoin « douloureux » qu’il est nécessaire d’assouvir. C’est également un manque en nous que nous cherchons à combler par l’extérieur. Une fois trouvée cette chose à l’extérieur, elle nous est indispensable et nous en sommes dépendant !
Cela devient nécessaire pour ne pas dire vital. On ne pense qu’à ça, elle nous hante ! Il existe différentes formes de dépendance : le sport, le sexe, la nourriture…., c’est une addiction, une drogue plus ou moins dure.
Si ce manque est affectif, sentimental ou sexuel, il nous faut trouver une personne capable de combler au mieux ce manque.
Cela semble tout à fait légitime de vouloir se débarasser de ses souffrances, seulement voilà, une relation amoureuse N’est PAS faites pour combler un vide en nous !
Si c’est un scoop pour vous, je suis content de vous l’apprendre et je vous explique pourquoi ;-)
La seule et unique solution pour se débarrasser d’une dépendance est d’aller voir dans notre propre inconscient, ce manque. Plus exactement de voir l’idée que nous nous faisons de ce manque.
Il est parfaitement illusoire de vivre pleinement heureux(se) en utilisant l’autre afin de combler ses vides. Pourtant, cela peut même se faire à notre insu, si nous ne sommes pas conscient nous-même que notre motivation à entrer en relation est de combler un vide.
Et c’est en cela que les relations amoureuses sont excessivement efficaces et croissantes pour nous, car l’amour et la dépendance n’ont rien à voir et vous saurez très vite de quoi est fait votre couple !! C’est une question de temps…..
D’où vient la dépendance affective ?
La dépendance se trouve en nous, et non à l’extérieur de nous, si vous considérez que l’autre a le rôle de combler votre vide et donc de vous rendre heureux(se), vous êtes alors en attente que cette même personne fasse quelque chose pour vous ! A savoir combler votre vide ou votre manque. C’est une chose impossible bien sûr puisqu’il est en vous et non à l’extérieur. L’autre aura beau faire tout ce qu’il pourra, ce ne sera jamais assez pour remplir votre vide !
Une personne viendra me sauver de ma dépendance !
De plus cela veut dire que votre bonheur dépend de quelqu’un d’autre ! Et si votre bonheur dépend de ce quelqu’un, vous avez donc besoin de lui ?!
Vous êtes à ce moment dépendant et votre bonheur ne vous appartient plus. Si l’autre vous donne ce que vous attendez, vous êtes heureux(se), si il ou elle ne vous le donne pas, vous êtes alors malheureux(se)….
L’autre devient alors à la fois votre bol d’air, votre équilibre, la raison de votre bonheur et en même temps votre pire ennemi et la raison de vos souffrances !
Et vous constaterez aisément que nous n’avons pas parlé une seule fois d’amour jusqu’ici !!!
La recherche de quelque chose chez l’autre et le fait de trouver en l’autre ce qui temporairement nous comble N’est PAS de l’amour mais bien de la dépendance !! C’est là, la très grande différence : La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour. Cela n’a pourtant rien à voir. !
La différence est donc énorme et pourtant, il faut un minimum de travail sur soi pour faire cette distinction. La dépendance est motivée par la peur et non par l’amour.
Visiblement, seules les expériences nous permettent de vérifier si nos relations sont motivées par l’amour ou par la dépendance (besoin de combler un vide, un manque, une solitude…) car effectivement, nous-même pouvons ne pas nous en apercevoir !!
Si vos relations se passent mal, commencez par vérifier si votre propre intention avant de commencer cette relation était motivée par de l’amour ou si, consciemment ou inconsciemment, vous ne cherchiez pas à combler quelque chose.
Votre relation a sûrement dû bien se passer tant que ce vide était comblé jusqu’au jour ou l’autre a cessé (en tout cas c’est comme cela que vous l’avez interprété) de remplir votre vide.
Et c’est bien normal, encore une fois, l’autre n’est pas là pour ça !!
L’attachement à quelque chose ou quelqu’un, c’est de vouloir posséder, tenir ou maintenir quelque chose ou quelqu’un car cela nous remplit, nous aide ou nous comble (remplir le vide). C’est donc maintenir par « peur de perdre » et non par « amour de l’autre » !!
Soyez tranquille, vous saurez vite si vous êtes en couple par amour ou si vous y êtes par dépendance. L’amour dure, tandis que la dépendance fait souffrir. C’est alors la résistance à la douleur qui fait la durée de la relation…. !!!!!!!
Ainsi, ce manque est compensé et comblé par l’autre, telle une drogue. Mais inévitablement, et notamment après la période plus fusionnelle des débuts de relation, vient le moment où les effets de la drogue s’estompent. L’euphorie du début de la relation se tasse et nous finissons par retomber sur ce que nous cherchions à compenser désespérément et/ou inconsciemment depuis le début : Notre dépendance et la souffrance qu’elle nous procure.
L’autre devient alors responsable de cette souffrance puisqu’il était le responsable de notre bonheur…
Sans conscience sur ces mécanismes, la séparation est inévitable ou, dans certaines situations, nous finirons par nous convaincre que la vie à deux est ainsi faites !
« Si dans vos relations, vous connaissez aussi bien l’amour que son opposé, c’est à dire l’hostilité, la violence émotionnelle, etc., il est alors fort probable que vous confondiez amour et attachement de l’égo, amour et dépendance affective. Il est impossible que vous aimiez votre partenaire à un moment et l’agressiez l’instant d’après. » Eckhart Tolle
Ce n’est évidemment pas cela l’amour, et je vous souhaite bien mieux ! Ceci est une vie dans la dépendance et dans la peur. C’est également de la résignation au véritable bonheur à deux. C’est de l’attachement, l’habitude de l’autre.
La culpabilité peut également se trouver à cet endroit. « Avec tout ce qu’il ou elle a fait pour moi, je ne peux pas lui faire ça » ou encore « il ou elle a besoin de moi, je ne peux pas lui faire ça » ou encore pour des soucis d’image « je ne peux pas me permettre, qu’est-ce-qu’on va dire » etc… De l’attachement, de la pitié, de la compassion, de la culpabilité, de la honte, de la peur….
Quoiqu’il en soit, pas de l’amour, ni pour soi, ni pour l’autre !!!
Mais c’est difficile également car dans ces moments-là, on a tendance à penser aux bons moments. Oui, bien sûr, il y a eu des bons moments et sûrement qu’il y en a encore, certes… Ceci dit, si vous êtes vraiment honnête avec vous-même, ces bons moments ne seraient-ils pas moins nombreux que les mauvais ?!
Vous pouvez aussi faire partie des couples qui « s’aiment » uniquement après les disputes… La réconciliation sous l’oreiller. L’amour n’étant plus, il faut bien trouver des raisons pour faire durer la relation. Le sexe peut être une raison très suffisante…
Quoi qu’il en soit, tous ces exemples sont issus de la dépendance et non de l’amour, de la peur et non de l’amour.
La psychologie de la dépendance
ECKHART TOLLE, dans son livre « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent » N° 4 nous dit : Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre.
Psychologie par Profound Whatever dit d’une autre façon : La dépendance est un manque en nous que nous cherchons à combler par l’autre.
Pourquoi cherchons-nous tant à combler par l’autre ce vide ou ce manque ?
Tout simplement parce que ça fait peur ! Peur de qui, on ne sait pas, mais ça fait peur. C’est irrationnel et inconscient, c’est une peur. Cela ne s’explique pas de façon rationnelle, avec logique et raison. C’est une sensation, un puissante émotion.
Pourtant, la seule et unique façon pour stopper la dépendance est de trouver ce qui nous rend dépendant et par conséquent de visiter ce vide en nous !
Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant où nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur.
L’aide d’un thérapeute est souvent nécessaire..
Plus nous mettons de la conscience sur nos dépendances et moins nous nous retrouvons dans ces situations « inconfortables » que nous avons nous-même générées. Ce processus est donc croissant en nous, permettant d’y « voir » plus clair.
Ainsi, plus nous mettons de la conscience sur nous-même et moins nous souffrons, et plus nous sommes heureux !
Les relations amoureuses ne sont donc pas la cause de tant de tourments et de souffrances. Les relations amoureuses se contentent de mettre en lumière les manques et les souffrances déjà présents en nous. Et plutôt que de vouloir les regarder en face et de les régler, nous cherchons de manière plus ou moins inconsciente à les nier et/ou les éviter.
Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur ! Nous ne sommes pas au paradis, nous sommes sur la planète Terre et sur cette planète nous avons à « grandir », à nous « élever », pour être plus conscient et plus heureux(se)…
La dépendance est donc une blessure ou une souffrance qui s’arrêtera dès lors que nous serons en mesure de les reconnaître en nous et de les accepter pleinement sans chercher à les compenser ou à les combler par une autre personne.
Les relations humaines (et encore plus dans les relations amoureuses), ont pour vertu de nous montrer ce que nous ne voyons pas, en appuyant là où ça fait mal ! Si ça fait mal, c’est que c’est inconscient. Si c’était conscient, cela ne nous atteindrait pas.
La présence à nous-même, le fait d’être présent et d’inclure tout ce qui « est » permet d’accueillir les émotions et donc nos peurs. Cet exercice (pas simple) d’observation et de présence permet de faire émerger nos vraies motivations.
En creusant le « pourquoi » entrer en relation, nous tombons inévitablement sur nos manques, nos peurs que vous cherchions à combler ;-)
C’est là une formidable opportunité de faire la paix avec elles et nous-même car une fois la lumière faites sur celles-ci, nous ne cherchons plus à les combler. Elles seront accueillies et acceptées. Les expériences amoureuses suivantes ne seront plus jamais les mêmes et certains schémas de répétition se termineront ici également ! ;-)
Mettre fin à sa dépendance affective est tout à fait possible puisque ce n’est qu’une question de présence, d’inconscience et d’égo ;-)
Autrement dit, une fois conscient de ses propres manques et en paix avec eux, la rencontre de l’autre prend une tout autre dimension !
L’autre n’est plus là pour vous rendre heureux(se), puisque vous l’êtes déjà !!!
Une relation éclairée est donc une relation d’amour. Chacun est responsable de soi-même émotionnellement parlant. Aucune des deux personnes ne cherche à combler le vide de l’autre ou à compenser ou combler son propre vide.
A la place, il y a naissance d’une contribution. Les deux personnes s’aiment et à ce titre, contribuent à la relation qu’ils créent ensemble.
C’est l’amour inconditionnel :
« j’aime ce que nous créons ensemble »
« Je ne t’aime pas parce que tu me donnes quelque chose, je t’aime parce que je m’épanouis dans notre relation »
« Tu n’es pas le responsable de mon bonheur, je suis le responsable de mon bonheur que je partage à tes cotés »
« Tu es épanouis, je suis épanouis et ensemble nous créons une troisième entité qu’est la relation dans laquelle nous nous épanouissons »
« J’aime ce que nous devenons ensemble au-delà de qui nous sommes »
Il n’y a pas ici de dépendance mais une pleine acceptation de qui est l’autre sans chercher à le ou la changer. Sans chercher à le rendre à son image.
Il n’y a pas non plus de peur de perdre l’autre car il est de toutes façons impossible de s’épanouir à coté de quelqu’un qui est malheureux. La meilleure chose que nous puissions faire au nom de notre amour est de quitter cette relation pour que chacun puisse continuer son épanouissement.
Et vous serez alors heureux de la rendre heureuse puisque vous l’aimez. Vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à vous aimer ?!
C’est un processus de croissance, chaque relation nous permet de mettre plus de conscience sur nous-même. Les relations suivantes n’en sont que plus belles.
De plus, la séparation n’est qu’un changement de « forme » de relation qui peut parfaitement se faire dans l’amour. Ne connaissez-vous pas certaines personne aimant toujours leur ancien partenaire et avec lequel tout se passe bien ?
Seules la dépendance et la peur de perdre quelque chose nous met dans ces états de tristesse intenses voir même de violences selon les cas. Ils sont provoqués par la peur du vide, la sensation que l’autre nous prend quelque chose, la trahison….. La dépendance s’arrête de force et ça fait mal… ! A ce moment-là, l’autre est identifié comme étant le responsable de cette douleur.
Pourtant, le seul responsable n’est absolument pas l’autre mais bien notre dépendance à l’autre. Et cela NOUS appartient.
Qu’est-ce-que cela change finalement : Votre amour ? Non, vous vous aimez toujours en tant que personne. La présence ? Non, rien ni personne ne vous interdit de vous voir. Faire l’amour ensemble ? Dans l’absolu non plus si vous êtes profondément clair avec vous-même et avec l’autre et que faire l’amour n’est pas un moyen pour vous de compenser un vide.
Donc, la seule chose qui change vraiment, c’est la « forme » de la relation : Vous aimez l’autre, sans vivre avec et sans faire de projets de « relation amoureuse » mais seulement des projets de « relation humaine ». Vous conservez donc ce qui fonctionne, à savoir votre amour réciproque, et vous arrêtez la « forme » (relation amoureuse) qui elle, ne vous comble pas pleinement. Vous la transformez alors en relation amicale, professionnelle, sexuelle, humaine, relationnelle, sportive, festive….. Quelle est la partie de vous que ça gêne ?
Il existe des tonnes de formes de relations, rien n’est blanc ou noir, laissez vos relations naître d’elles-mêmes.
Plus nous sommes nous-même, en conscience, et plus nous attirons l’équivalent chez l’autre : Une autre personne elle-même et consciente ;-)
L’amour à deux ne serait-il pas une alliance de deux personnes conscientes de qui elles sont, libres de leurs émotions et autonomes dans leur bonheur, contribuant par des actes et une intention d’amour, à la réussite de la relation qu’ils forment à deux ???
En résumé
Tout ce dont nous avons besoin se trouve en nous
Etre dépendant c’est ne plus être responsable de son bonheur
La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour
La dépendance est motivée par la peur et non par l’amour
Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre
Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant ou nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur
Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur
La dépendance affective est une question d’inconscience et d’égo
Conclusion
La dépendance s’arrête le jour où nous sommes capables de regarder en nous, nos peurs, nos manques et ainsi reconnaître notre complétude personnelle. Tant que ce n’est pas fait, nous cherchons à l’extérieur de quoi nous remplir !
C’est vain !
Nous devons être la seule personne à pouvoir nous donner de l’amour. Dans le sens que notre bonheur ne soit pas dépendant de quelqu’un d’autre.
La dépendance mène inexorablement à soi-même et nous oblige à être plus conscient(te).
Si nous devions être seul(e), notre amour pour nous-même serait suffisamment grand pour nous combler pleinement.
Source : http://heureux-dans-sa-vie.com/comment-en-finir-avec-la-dependance-affective-et-emotionnelle/#sthash.96dwxS4o.dpuf
Mais enfin, pour quelqu'un comme moi qui est souvent empêtré dans ces incompréhensions et qui oscille toujours d'un côté ou de l'autre, le tout mâtiné d'une certaine mélancolie (cela donne envie, hein ?...), lire un texte simple mais qui reprend des éléments déjà acquis, expérimentés et donc avérés dans la vraie vie et de plus qui montre par quelques phrases la différence entre relations et dépendances (je vais peut-être arriver à la finir cette phrase), cela m'éclaircit les idées.
Oui, je pense que bon nombre d'entre vous connaissent déjà cela par cœur. Pourtant, à picorer quelques interventions sur ce forum, je crois bien ne pas être le seul dans le bas du tableau, en d'autres termes, relégables.
Alors je republie.
Je republie en graissant quelques phrases qui correspondent bien, maintenant à ce que je découvre pour la première fois de ma vie. Il y a 18 mois, je disais, "je ne suis pas coupable d'être", puis j'ai dit "je suis". Maintenant je suis tout près de dire "très immodestement, tout en faisant de mon mieux, ce que je suis, n'est pas trop mal". Il reste encore à faire sauter quelques mots qui sont en trop.
Mais chaque chose en son temps.
Pourtant une chose est à faire ce soir. Un rappel, qui n'appelle pas de commentaire : je dois dire merci. Merci à vous, personnalités dématérialisées, certains connus dans la réalité physique, merci donc parce du fait que vous lisez mes élucubrations et en le faisant savoir de temps à autres, je m'impose en retour l'exploration d'un vieil ours. Un ours qui pensait sincèrement que la vie lui coulait peu à peu entre les doigts (Fata et Gasta il me semble, m'avaient repris à ce sujet). Je ne rajeunirai pas, ce n'est pas possible, mais je pense que Baloo(rd) n'a pas fini de promener sa couenne au soleil.
Comment en finir avec la dépendance affective et émotionnelle
Par : Maxime
La dépendance est un sentiment de manque puissant. Un besoin « douloureux » qu’il est nécessaire d’assouvir. C’est également un manque en nous que nous cherchons à combler par l’extérieur. Une fois trouvée cette chose à l’extérieur, elle nous est indispensable et nous en sommes dépendant !
Cela devient nécessaire pour ne pas dire vital. On ne pense qu’à ça, elle nous hante ! Il existe différentes formes de dépendance : le sport, le sexe, la nourriture…., c’est une addiction, une drogue plus ou moins dure.
Si ce manque est affectif, sentimental ou sexuel, il nous faut trouver une personne capable de combler au mieux ce manque.
Cela semble tout à fait légitime de vouloir se débarasser de ses souffrances, seulement voilà, une relation amoureuse N’est PAS faites pour combler un vide en nous !
Si c’est un scoop pour vous, je suis content de vous l’apprendre et je vous explique pourquoi ;-)
La seule et unique solution pour se débarrasser d’une dépendance est d’aller voir dans notre propre inconscient, ce manque. Plus exactement de voir l’idée que nous nous faisons de ce manque.
Il est parfaitement illusoire de vivre pleinement heureux(se) en utilisant l’autre afin de combler ses vides. Pourtant, cela peut même se faire à notre insu, si nous ne sommes pas conscient nous-même que notre motivation à entrer en relation est de combler un vide.
Et c’est en cela que les relations amoureuses sont excessivement efficaces et croissantes pour nous, car l’amour et la dépendance n’ont rien à voir et vous saurez très vite de quoi est fait votre couple !! C’est une question de temps…..
D’où vient la dépendance affective ?
La dépendance se trouve en nous, et non à l’extérieur de nous, si vous considérez que l’autre a le rôle de combler votre vide et donc de vous rendre heureux(se), vous êtes alors en attente que cette même personne fasse quelque chose pour vous ! A savoir combler votre vide ou votre manque. C’est une chose impossible bien sûr puisqu’il est en vous et non à l’extérieur. L’autre aura beau faire tout ce qu’il pourra, ce ne sera jamais assez pour remplir votre vide !
Une personne viendra me sauver de ma dépendance !
De plus cela veut dire que votre bonheur dépend de quelqu’un d’autre ! Et si votre bonheur dépend de ce quelqu’un, vous avez donc besoin de lui ?!
Vous êtes à ce moment dépendant et votre bonheur ne vous appartient plus. Si l’autre vous donne ce que vous attendez, vous êtes heureux(se), si il ou elle ne vous le donne pas, vous êtes alors malheureux(se)….
L’autre devient alors à la fois votre bol d’air, votre équilibre, la raison de votre bonheur et en même temps votre pire ennemi et la raison de vos souffrances !
Et vous constaterez aisément que nous n’avons pas parlé une seule fois d’amour jusqu’ici !!!
La recherche de quelque chose chez l’autre et le fait de trouver en l’autre ce qui temporairement nous comble N’est PAS de l’amour mais bien de la dépendance !! C’est là, la très grande différence : La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour. Cela n’a pourtant rien à voir. !
La différence est donc énorme et pourtant, il faut un minimum de travail sur soi pour faire cette distinction. La dépendance est motivée par la peur et non par l’amour.
Visiblement, seules les expériences nous permettent de vérifier si nos relations sont motivées par l’amour ou par la dépendance (besoin de combler un vide, un manque, une solitude…) car effectivement, nous-même pouvons ne pas nous en apercevoir !!
Si vos relations se passent mal, commencez par vérifier si votre propre intention avant de commencer cette relation était motivée par de l’amour ou si, consciemment ou inconsciemment, vous ne cherchiez pas à combler quelque chose.
Votre relation a sûrement dû bien se passer tant que ce vide était comblé jusqu’au jour ou l’autre a cessé (en tout cas c’est comme cela que vous l’avez interprété) de remplir votre vide.
Et c’est bien normal, encore une fois, l’autre n’est pas là pour ça !!
L’attachement à quelque chose ou quelqu’un, c’est de vouloir posséder, tenir ou maintenir quelque chose ou quelqu’un car cela nous remplit, nous aide ou nous comble (remplir le vide). C’est donc maintenir par « peur de perdre » et non par « amour de l’autre » !!
Soyez tranquille, vous saurez vite si vous êtes en couple par amour ou si vous y êtes par dépendance. L’amour dure, tandis que la dépendance fait souffrir. C’est alors la résistance à la douleur qui fait la durée de la relation…. !!!!!!!
Ainsi, ce manque est compensé et comblé par l’autre, telle une drogue. Mais inévitablement, et notamment après la période plus fusionnelle des débuts de relation, vient le moment où les effets de la drogue s’estompent. L’euphorie du début de la relation se tasse et nous finissons par retomber sur ce que nous cherchions à compenser désespérément et/ou inconsciemment depuis le début : Notre dépendance et la souffrance qu’elle nous procure.
L’autre devient alors responsable de cette souffrance puisqu’il était le responsable de notre bonheur…
Sans conscience sur ces mécanismes, la séparation est inévitable ou, dans certaines situations, nous finirons par nous convaincre que la vie à deux est ainsi faites !
« Si dans vos relations, vous connaissez aussi bien l’amour que son opposé, c’est à dire l’hostilité, la violence émotionnelle, etc., il est alors fort probable que vous confondiez amour et attachement de l’égo, amour et dépendance affective. Il est impossible que vous aimiez votre partenaire à un moment et l’agressiez l’instant d’après. » Eckhart Tolle
Ce n’est évidemment pas cela l’amour, et je vous souhaite bien mieux ! Ceci est une vie dans la dépendance et dans la peur. C’est également de la résignation au véritable bonheur à deux. C’est de l’attachement, l’habitude de l’autre.
La culpabilité peut également se trouver à cet endroit. « Avec tout ce qu’il ou elle a fait pour moi, je ne peux pas lui faire ça » ou encore « il ou elle a besoin de moi, je ne peux pas lui faire ça » ou encore pour des soucis d’image « je ne peux pas me permettre, qu’est-ce-qu’on va dire » etc… De l’attachement, de la pitié, de la compassion, de la culpabilité, de la honte, de la peur….
Quoiqu’il en soit, pas de l’amour, ni pour soi, ni pour l’autre !!!
Mais c’est difficile également car dans ces moments-là, on a tendance à penser aux bons moments. Oui, bien sûr, il y a eu des bons moments et sûrement qu’il y en a encore, certes… Ceci dit, si vous êtes vraiment honnête avec vous-même, ces bons moments ne seraient-ils pas moins nombreux que les mauvais ?!
Vous pouvez aussi faire partie des couples qui « s’aiment » uniquement après les disputes… La réconciliation sous l’oreiller. L’amour n’étant plus, il faut bien trouver des raisons pour faire durer la relation. Le sexe peut être une raison très suffisante…
Quoi qu’il en soit, tous ces exemples sont issus de la dépendance et non de l’amour, de la peur et non de l’amour.
La psychologie de la dépendance
ECKHART TOLLE, dans son livre « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent » N° 4 nous dit : Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre.
Psychologie par Profound Whatever dit d’une autre façon : La dépendance est un manque en nous que nous cherchons à combler par l’autre.
Pourquoi cherchons-nous tant à combler par l’autre ce vide ou ce manque ?
Tout simplement parce que ça fait peur ! Peur de qui, on ne sait pas, mais ça fait peur. C’est irrationnel et inconscient, c’est une peur. Cela ne s’explique pas de façon rationnelle, avec logique et raison. C’est une sensation, un puissante émotion.
Pourtant, la seule et unique façon pour stopper la dépendance est de trouver ce qui nous rend dépendant et par conséquent de visiter ce vide en nous !
Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant où nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur.
L’aide d’un thérapeute est souvent nécessaire..
Plus nous mettons de la conscience sur nos dépendances et moins nous nous retrouvons dans ces situations « inconfortables » que nous avons nous-même générées. Ce processus est donc croissant en nous, permettant d’y « voir » plus clair.
Ainsi, plus nous mettons de la conscience sur nous-même et moins nous souffrons, et plus nous sommes heureux !
Les relations amoureuses ne sont donc pas la cause de tant de tourments et de souffrances. Les relations amoureuses se contentent de mettre en lumière les manques et les souffrances déjà présents en nous. Et plutôt que de vouloir les regarder en face et de les régler, nous cherchons de manière plus ou moins inconsciente à les nier et/ou les éviter.
Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur ! Nous ne sommes pas au paradis, nous sommes sur la planète Terre et sur cette planète nous avons à « grandir », à nous « élever », pour être plus conscient et plus heureux(se)…
La dépendance est donc une blessure ou une souffrance qui s’arrêtera dès lors que nous serons en mesure de les reconnaître en nous et de les accepter pleinement sans chercher à les compenser ou à les combler par une autre personne.
Les relations humaines (et encore plus dans les relations amoureuses), ont pour vertu de nous montrer ce que nous ne voyons pas, en appuyant là où ça fait mal ! Si ça fait mal, c’est que c’est inconscient. Si c’était conscient, cela ne nous atteindrait pas.
La présence à nous-même, le fait d’être présent et d’inclure tout ce qui « est » permet d’accueillir les émotions et donc nos peurs. Cet exercice (pas simple) d’observation et de présence permet de faire émerger nos vraies motivations.
En creusant le « pourquoi » entrer en relation, nous tombons inévitablement sur nos manques, nos peurs que vous cherchions à combler ;-)
C’est là une formidable opportunité de faire la paix avec elles et nous-même car une fois la lumière faites sur celles-ci, nous ne cherchons plus à les combler. Elles seront accueillies et acceptées. Les expériences amoureuses suivantes ne seront plus jamais les mêmes et certains schémas de répétition se termineront ici également ! ;-)
Mettre fin à sa dépendance affective est tout à fait possible puisque ce n’est qu’une question de présence, d’inconscience et d’égo ;-)
Autrement dit, une fois conscient de ses propres manques et en paix avec eux, la rencontre de l’autre prend une tout autre dimension !
L’autre n’est plus là pour vous rendre heureux(se), puisque vous l’êtes déjà !!!
Une relation éclairée est donc une relation d’amour. Chacun est responsable de soi-même émotionnellement parlant. Aucune des deux personnes ne cherche à combler le vide de l’autre ou à compenser ou combler son propre vide.
A la place, il y a naissance d’une contribution. Les deux personnes s’aiment et à ce titre, contribuent à la relation qu’ils créent ensemble.
C’est l’amour inconditionnel :
« j’aime ce que nous créons ensemble »
« Je ne t’aime pas parce que tu me donnes quelque chose, je t’aime parce que je m’épanouis dans notre relation »
« Tu n’es pas le responsable de mon bonheur, je suis le responsable de mon bonheur que je partage à tes cotés »
« Tu es épanouis, je suis épanouis et ensemble nous créons une troisième entité qu’est la relation dans laquelle nous nous épanouissons »
« J’aime ce que nous devenons ensemble au-delà de qui nous sommes »
Il n’y a pas ici de dépendance mais une pleine acceptation de qui est l’autre sans chercher à le ou la changer. Sans chercher à le rendre à son image.
Il n’y a pas non plus de peur de perdre l’autre car il est de toutes façons impossible de s’épanouir à coté de quelqu’un qui est malheureux. La meilleure chose que nous puissions faire au nom de notre amour est de quitter cette relation pour que chacun puisse continuer son épanouissement.
Et vous serez alors heureux de la rendre heureuse puisque vous l’aimez. Vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à vous aimer ?!
C’est un processus de croissance, chaque relation nous permet de mettre plus de conscience sur nous-même. Les relations suivantes n’en sont que plus belles.
De plus, la séparation n’est qu’un changement de « forme » de relation qui peut parfaitement se faire dans l’amour. Ne connaissez-vous pas certaines personne aimant toujours leur ancien partenaire et avec lequel tout se passe bien ?
Seules la dépendance et la peur de perdre quelque chose nous met dans ces états de tristesse intenses voir même de violences selon les cas. Ils sont provoqués par la peur du vide, la sensation que l’autre nous prend quelque chose, la trahison….. La dépendance s’arrête de force et ça fait mal… ! A ce moment-là, l’autre est identifié comme étant le responsable de cette douleur.
Pourtant, le seul responsable n’est absolument pas l’autre mais bien notre dépendance à l’autre. Et cela NOUS appartient.
Qu’est-ce-que cela change finalement : Votre amour ? Non, vous vous aimez toujours en tant que personne. La présence ? Non, rien ni personne ne vous interdit de vous voir. Faire l’amour ensemble ? Dans l’absolu non plus si vous êtes profondément clair avec vous-même et avec l’autre et que faire l’amour n’est pas un moyen pour vous de compenser un vide.
Donc, la seule chose qui change vraiment, c’est la « forme » de la relation : Vous aimez l’autre, sans vivre avec et sans faire de projets de « relation amoureuse » mais seulement des projets de « relation humaine ». Vous conservez donc ce qui fonctionne, à savoir votre amour réciproque, et vous arrêtez la « forme » (relation amoureuse) qui elle, ne vous comble pas pleinement. Vous la transformez alors en relation amicale, professionnelle, sexuelle, humaine, relationnelle, sportive, festive….. Quelle est la partie de vous que ça gêne ?
Il existe des tonnes de formes de relations, rien n’est blanc ou noir, laissez vos relations naître d’elles-mêmes.
Plus nous sommes nous-même, en conscience, et plus nous attirons l’équivalent chez l’autre : Une autre personne elle-même et consciente ;-)
L’amour à deux ne serait-il pas une alliance de deux personnes conscientes de qui elles sont, libres de leurs émotions et autonomes dans leur bonheur, contribuant par des actes et une intention d’amour, à la réussite de la relation qu’ils forment à deux ???
En résumé
Tout ce dont nous avons besoin se trouve en nous
Etre dépendant c’est ne plus être responsable de son bonheur
La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour
La dépendance est motivée par la peur et non par l’amour
Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre
Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant ou nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur
Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur
La dépendance affective est une question d’inconscience et d’égo
Conclusion
La dépendance s’arrête le jour où nous sommes capables de regarder en nous, nos peurs, nos manques et ainsi reconnaître notre complétude personnelle. Tant que ce n’est pas fait, nous cherchons à l’extérieur de quoi nous remplir !
C’est vain !
Nous devons être la seule personne à pouvoir nous donner de l’amour. Dans le sens que notre bonheur ne soit pas dépendant de quelqu’un d’autre.
La dépendance mène inexorablement à soi-même et nous oblige à être plus conscient(te).
Si nous devions être seul(e), notre amour pour nous-même serait suffisamment grand pour nous combler pleinement.
Source : http://heureux-dans-sa-vie.com/comment-en-finir-avec-la-dependance-affective-et-emotionnelle/#sthash.96dwxS4o.dpuf
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Oh la la, quelle tartine finalement !
Plus simple, presque un Haïku, tellement c'est ciselé :
Marwan Hoss, Né à Beyrouth de père libanais et de mère italienne, grand amateur d’art qui a dirigé la Galerie de France avant de créer sa propre galerie, Marwan Hoss est aussi un poète. Il vient de publier, aux éditions Arfuyen, « La Lumière du soir ». Le livre s’ouvre sur l’évocation presque paradisiaque d’un souvenir d’enfance ou d’adolescence
C’était l’aube
Les bédouins sortaient de leurs tentes noires
Les alouettes vrillaient sur le sable rose
Les chiens aboyaient
Tandis qu’une frêle gerboise
Scrutait les alentours escarpés
C’était un jour de septembre
Il faisait froid, j’étais heureux
et aussi
L’amour, quelques joies
La beauté, un corps
Ce que j’appelle le vent
Écrire l’inquiétude, le désarroi
L’urgence, la solitude
Les restes d’une vie
Ce que j’appelle la mort.
et enfin
Ce soir j’ai décidé
De photographier ton absence.
Marwan Hoss
Plus simple, presque un Haïku, tellement c'est ciselé :
Marwan Hoss, Né à Beyrouth de père libanais et de mère italienne, grand amateur d’art qui a dirigé la Galerie de France avant de créer sa propre galerie, Marwan Hoss est aussi un poète. Il vient de publier, aux éditions Arfuyen, « La Lumière du soir ». Le livre s’ouvre sur l’évocation presque paradisiaque d’un souvenir d’enfance ou d’adolescence
C’était l’aube
Les bédouins sortaient de leurs tentes noires
Les alouettes vrillaient sur le sable rose
Les chiens aboyaient
Tandis qu’une frêle gerboise
Scrutait les alentours escarpés
C’était un jour de septembre
Il faisait froid, j’étais heureux
et aussi
L’amour, quelques joies
La beauté, un corps
Ce que j’appelle le vent
Écrire l’inquiétude, le désarroi
L’urgence, la solitude
Les restes d’une vie
Ce que j’appelle la mort.
et enfin
Ce soir j’ai décidé
De photographier ton absence.
Marwan Hoss
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Comment on fait dis Ours pour photographier une absence ?
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
C'est un secret, ..., chuuuuut !
- secret à ne pas ouvrir :
On photographie des fleurs
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Quelques fois, il s'agit d'une pensée une peu malmenée par la vie, un peu passée au soleil. C'est peut-être une idée fixe :
D'autres fois, ce sont des pensées échevelées par le vent. C'est l'enthousiasme de la vie :
D'autre fois encore, il y en a tant que je doute qu'elles soient de moi. J'en déduis qu'à ce moment là, ce doit être une réunion..., une "communion" de pensées..., ou une bibliothèque..., ou encore le scintillement de quand on est amoureux. Mais cela c'est très rare. Heureusement, parce que cela fatigue et l'oncroisse croise des pierres en courant d'une pensée à l'autre :
D'autres fois, ce sont des pensées échevelées par le vent. C'est l'enthousiasme de la vie :
D'autre fois encore, il y en a tant que je doute qu'elles soient de moi. J'en déduis qu'à ce moment là, ce doit être une réunion..., une "communion" de pensées..., ou une bibliothèque..., ou encore le scintillement de quand on est amoureux. Mais cela c'est très rare. Heureusement, parce que cela fatigue et l'on
Dernière édition par Ours le Ven 13 Juin 2014 - 18:32, édité 1 fois (Raison : un "s" excédentaire et toute la phrase s'en trouve modifiée. Là voila revenue comme je voulais l'écrire.)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
le scintillement de quand on est amoureux. Mais cela c'est très rare. Heureusement, parce que cela fatigue et l'on croisse des pierres en courant d'une pensée à l'autre :
Que les obstacles croissent n'impose pas de porter cette croix sans croire que sa pensée croisera la tienne un jour ^^
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
La croissance des obstacles doit elle faire renoncer? Mououiiiiiin
(joli Parisouillette)
(joli Parisouillette)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Puissance de l'image : quand l'imaginaire se sert du souvenir et de l'affectif pour bâtir une légende.
J'ai rarement vu d'images dégageant une telle sensibilité, illustrant aussi fortement le dépouillement matériel et affectif qui va avec le "pèlerinage", fut-il laïc et en partie sans espérance.
Il y a dans ces photos comme un regard intérieur, l'expression d'une déraison que je retrouve ici, dans la mât du tarot de Marseille ou de celui des Visconti :
-
Source ; http://www.fubiz.net/2014/06/13/road-trip-photography/
J'ai rarement vu d'images dégageant une telle sensibilité, illustrant aussi fortement le dépouillement matériel et affectif qui va avec le "pèlerinage", fut-il laïc et en partie sans espérance.
Il y a dans ces photos comme un regard intérieur, l'expression d'une déraison que je retrouve ici, dans la mât du tarot de Marseille ou de celui des Visconti :
-
Source ; http://www.fubiz.net/2014/06/13/road-trip-photography/
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
C'est bon les légendes elles sont une aide pour l'inconscient
J'ai été aidée par les photos que je prenais de mon ombre dans des périodes difficiles, la légende est à l'archétype ce que l'appareil photo est à la conscience...
Mais keskej'dis encore là ???
Bon je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ce texte est en continuité avec les derniers échanges de nos post sur ton fil alors je le met en spoiler (ça fera moins tâche si je suis à côté de la plaque comme d'ab
J'ai été aidée par les photos que je prenais de mon ombre dans des périodes difficiles, la légende est à l'archétype ce que l'appareil photo est à la conscience...
Mais keskej'dis encore là ???
Bon je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ce texte est en continuité avec les derniers échanges de nos post sur ton fil alors je le met en spoiler (ça fera moins tâche si je suis à côté de la plaque comme d'ab
- Spoiler:
- http://etre-humains.over-blog.com/2014/05/plusieurs-niveaux-d-experience-de-la-spiritualite.html
extraits soulignés par moué :
et revoilà "l'intelligence du bedou"... qu'on trouve par les disciplines style : chi kung, taî chi, tao de la guérison... où les organes internes sont évoqués en même temps que les exercices donc les glandes qui vont avec...Je rappelle que la spiritualité est l’étude du rêveur et non celle du rêve, ce monde ou un autre, ce rêve ou un autre n’y a aucune importance.
Chacun son rêve, car c’est le propre de l’humain d’être unique et de vivre son propre délire.
..//..
La notion de l’être, un pas vers la vraie spiritualité.
Chaque humain est fondamentalement différent, puisque le propre de l’expérience humaine est de créer une expérience unique à chaque fois.
Accepter de trouver son soi profond, de l’incarner sans se laisser influencer par la vision du monde des autres, et d’accepter qu’on ne peut fondamentalement côtoyer tout et tout le monde, vu que chacun est différent et que nos besoins sont différents.
Dans notre monde personne ne veut être lui-même, chacun cherche une autre personne qui ‘sait’ mieux qu’elle ou la vie de quelqu’un qui a l’air mieux et qu’il faudrait s’approprier. Accepter de trouver qui on est et de le vivre complètement est au-delà de la compréhension de ceux qui sont encore en phase infantile, à savoir quasiment toute la population.
Notion de contrôle.
Chacun de nous porte une part plus ou moins importante de contrôle en lui, sur le monde qui l’entoure ou sur lui-même.
Si on essaie de contrôler les autres, c’est qu’on n’arrive pas à se contrôler soi-même, on projette donc à l’extérieur la non maitrise de soi.
Si on essaie de se contrôler soi, c’est que le système instinctif ne fait pas correctement le tri entre ce qui est bon ou mauvais pour la personne, ce qui est fondamentalement lié à notre éducation créée sur la vénération des ancêtres et l’application de directives sociales ancestrales.
Se libérer de l’influence des ancêtres et de la mère pour que le système instinctif profond puisse faire le tri lui-même, ce qui permet de ne plus avoir à le contrôler avec la volonté (la tête ne peut contrôler le ventre), et par extension d’éviter d’essayer d’imposer ses propres règles de fonctionnement aux autres, ce qui est toxique au niveau humain.
Re: Admettre à défaut de comprendre
La notion de l’être, un pas vers la vraie spiritualité.
Chaque humain est fondamentalement différent, puisque le propre de l’expérience humaine est de créer une expérience unique à chaque fois.
Accepter de trouver son soi profond, de l’incarner sans se laisser influencer par la vision du monde des autres, et d’accepter qu’on ne peut fondamentalement côtoyer tout et tout le monde, vu que chacun est différent et que nos besoins sont différents.
Dans notre monde personne ne veut être lui-même, chacun cherche une autre personne qui ‘sait’ mieux qu’elle ou la vie de quelqu’un qui a l’air mieux et qu’il faudrait s’approprier. Accepter de trouver qui on est et de le vivre complètement est au-delà de la compréhension de ceux qui sont encore en phase infantile, à savoir quasiment toute la population.
Notion de contrôle.
Chacun de nous porte une part plus ou moins importante de contrôle en lui, sur le monde qui l’entoure ou sur lui-même.
Si on essaie de contrôler les autres, c’est qu’on n’arrive pas à se contrôler soi-même, on projette donc à l’extérieur la non maitrise de soi.
Si on essaie de se contrôler soi, c’est que le système instinctif ne fait pas correctement le tri entre ce qui est bon ou mauvais pour la personne, ce qui est fondamentalement lié à notre éducation créée sur la vénération des ancêtres et l’application de directives sociales ancestrales.
Se libérer de l’influence des ancêtres et de la mère pour que le système instinctif profond puisse faire le tri lui-même, ce qui permet de ne plus avoir à le contrôler avec la volonté (la tête ne peut contrôler le ventre), et par extension d’éviter d’essayer d’imposer ses propres règles de fonctionnement aux autres, ce qui est toxique au niveau humain.
Tu vois, je le "dé-spoiler-ise" !
On parle aussi de cela et du chemin qui se déroule et de l'espace insoupçonné qui s'ouvre à nos yeux quand intervient graduellement la libération des chaînes.
Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes
Sans autres limites que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace
Daran - Une sorte d'église (extrait)
Chaque humain est fondamentalement différent, puisque le propre de l’expérience humaine est de créer une expérience unique à chaque fois.
Accepter de trouver son soi profond, de l’incarner sans se laisser influencer par la vision du monde des autres, et d’accepter qu’on ne peut fondamentalement côtoyer tout et tout le monde, vu que chacun est différent et que nos besoins sont différents.
Dans notre monde personne ne veut être lui-même, chacun cherche une autre personne qui ‘sait’ mieux qu’elle ou la vie de quelqu’un qui a l’air mieux et qu’il faudrait s’approprier. Accepter de trouver qui on est et de le vivre complètement est au-delà de la compréhension de ceux qui sont encore en phase infantile, à savoir quasiment toute la population.
Notion de contrôle.
Chacun de nous porte une part plus ou moins importante de contrôle en lui, sur le monde qui l’entoure ou sur lui-même.
Si on essaie de contrôler les autres, c’est qu’on n’arrive pas à se contrôler soi-même, on projette donc à l’extérieur la non maitrise de soi.
Si on essaie de se contrôler soi, c’est que le système instinctif ne fait pas correctement le tri entre ce qui est bon ou mauvais pour la personne, ce qui est fondamentalement lié à notre éducation créée sur la vénération des ancêtres et l’application de directives sociales ancestrales.
Se libérer de l’influence des ancêtres et de la mère pour que le système instinctif profond puisse faire le tri lui-même, ce qui permet de ne plus avoir à le contrôler avec la volonté (la tête ne peut contrôler le ventre), et par extension d’éviter d’essayer d’imposer ses propres règles de fonctionnement aux autres, ce qui est toxique au niveau humain.
Tu vois, je le "dé-spoiler-ise" !
On parle aussi de cela et du chemin qui se déroule et de l'espace insoupçonné qui s'ouvre à nos yeux quand intervient graduellement la libération des chaînes.
Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes
Sans autres limites que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace
Daran - Une sorte d'église (extrait)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Pour une fois que je lis quelque chose relatif à la communication qui exprime parfaitement et synthétiquement ce que je ressens !
Si je devais caractériser par un mot le thème de tous mes films — ce que je ne fais qu'à contrecoeur —, je dirais : la communication.
Jusqu'à quel point sommes-nous capables ou non de communiquer ? Je ne parle pas que de la communication verbale, mais aussi de la capacité à entrer en communication les uns avec les autres. Car elle est bien là, la difficulté : je dis « bleu » et vous comprenez « rouge ». C'est quotidien et incessant. C'est quelque chose dont j'ai fait l'expérience toute ma vie, et qu'on retrouve justement dans tous mes films.
Nous ne pouvons entrer ni dans la peau ni dans la tête d'autrui. Nous avons déjà bien du mal à entrer dans notre propre tête. Voilà une expérience à laquelle chacun est confronté.
Dès qu'on met le langage sur le tapis, c'est la porte grande ouverte aux malentendus.
On communique mieux dans la musique. Là nous avons une respiration commune. Ou dans les relations sexuelles — si on a de la chance. Là, il y a une communication — elle peut être aussi source de violence, ou de masochisme, ou tout simplement affectueuse; là, en tout cas, une communication s'opère automatiquement. Parce que le sexe a affaire avec moi, avec ce que j'éprouve.
Je peux parler avec détachement, pendant des heures, sur des choses qui ne m'intéressent tout simplement pas. Je peux me cacher derrière des milliers de mots qui, pour ainsi dire, me tombent de la bouche.
Mais je ne communique réellement que lorsque je prends la main de quelqu'un, que je ressens physiquement sa chaleur — ou, au contraire, sa froideur. Ça, c'est de la communication. Et elle n'est que là.
Mickael Heineke - Rencontre, Philosophie Magazine, Mai 2014
Si je devais caractériser par un mot le thème de tous mes films — ce que je ne fais qu'à contrecoeur —, je dirais : la communication.
Jusqu'à quel point sommes-nous capables ou non de communiquer ? Je ne parle pas que de la communication verbale, mais aussi de la capacité à entrer en communication les uns avec les autres. Car elle est bien là, la difficulté : je dis « bleu » et vous comprenez « rouge ». C'est quotidien et incessant. C'est quelque chose dont j'ai fait l'expérience toute ma vie, et qu'on retrouve justement dans tous mes films.
Nous ne pouvons entrer ni dans la peau ni dans la tête d'autrui. Nous avons déjà bien du mal à entrer dans notre propre tête. Voilà une expérience à laquelle chacun est confronté.
Dès qu'on met le langage sur le tapis, c'est la porte grande ouverte aux malentendus.
On communique mieux dans la musique. Là nous avons une respiration commune. Ou dans les relations sexuelles — si on a de la chance. Là, il y a une communication — elle peut être aussi source de violence, ou de masochisme, ou tout simplement affectueuse; là, en tout cas, une communication s'opère automatiquement. Parce que le sexe a affaire avec moi, avec ce que j'éprouve.
Je peux parler avec détachement, pendant des heures, sur des choses qui ne m'intéressent tout simplement pas. Je peux me cacher derrière des milliers de mots qui, pour ainsi dire, me tombent de la bouche.
Mais je ne communique réellement que lorsque je prends la main de quelqu'un, que je ressens physiquement sa chaleur — ou, au contraire, sa froideur. Ça, c'est de la communication. Et elle n'est que là.
Mickael Heineke - Rencontre, Philosophie Magazine, Mai 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
D'accord avec toi Ours.. si cela n'est pas émotionnel, je ne parle pas de moi vraiment, je ne ressens rien du tout, ce sont (pour moi) des péroraisons, des postures intellectuelles qui n'ont rien d'authentique
Sachant que je ne peux le faire qu'avec des personnes capables d'encaisser sans juger/mésestimer/condamner/étiqueter sur les 4 premiers mots de ma phrase.. ça limite les échanges (tu n'as pas remarqué ça ? lorsqu'on parle, les autres s'arrêtent à la première idée de la phrase, ou aux premiers mots, alors que pour nous, c'était juste le moment d'expression du contexte et qu'on allait parler plus tard dans la phrase de ce qui était important.. avec ça, tu m'étonnes que la communication passe mal !).
Des bises à toi
Sachant que je ne peux le faire qu'avec des personnes capables d'encaisser sans juger/mésestimer/condamner/étiqueter sur les 4 premiers mots de ma phrase.. ça limite les échanges (tu n'as pas remarqué ça ? lorsqu'on parle, les autres s'arrêtent à la première idée de la phrase, ou aux premiers mots, alors que pour nous, c'était juste le moment d'expression du contexte et qu'on allait parler plus tard dans la phrase de ce qui était important.. avec ça, tu m'étonnes que la communication passe mal !).
Des bises à toi
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Mickael Heinekel a écrit:Mais je ne communique réellement que lorsque je prends la main de quelqu'un, que je ressens physiquement sa chaleur — ou, au contraire, sa froideur. Ça, c'est de la communication. Et elle n'est que là.
Cela revient à supposer qu'il ne peut exister de communication "brute", d'être à être, en passant par nos media sociaux et en premier lieu la parole. Cela revient à dire que ce qui compte c'est la réaction à la stimulation de nos 5 sens en tant que voie d'accès à l'autre et à soi. Et pas uniquement la perception sensitive initiale et massive de l'autre mais les modulations de celle-ci.
La vue : les expressions
Le toucher : la température, le grain, l'humidité, l'élasticité
L'ouie : la mélodie, les harmoniques, les variations de gamme
Le goût : les bébés le savent inconsciemment et nos relations sensuelles l'exprime souvent
L'olfaction : puissance du monde olfactif, potentialisation des individus en réaction aux phéromones
D'autres sens aussi, vibrations dont nous n'avons pas une conscience claire
Cela veut dire qu'attacher au sens construit (si le media supporte une construction) du message n'a que peu de sens, ce qui compterai le plus c'est la forme. Et surtout ses variations au sein d'un même corpus qui porterait signification. Et revoilà la forme.
La forme : on constate par la société du spectacle, annoncée par Guy Debord, combien le marketing la met en scène et quelle importante création de valeur cette mise en scène réalise - prix d'un soda/cola entrée de gamme versus prix du même volume en Coca-Cola.
La forme : éléments de psychologie Jungienne (?) dont j'ignore presque tout.
La forme : modulation voire transformation du fond selon le référentiel utilisé, domaine de la sémiologie (Merci Mjöllnir de m'avoir ouvert cette porte).
Cela veut dire aussi que si la relation avec un ou plusieurs sens est dysfonctionnelle, alors il y a déficit de communicabilité malgré la compensation opérée par les autres sens. Marcher dans l'obscurité la plus noire dans son lieu de vie, amène à ressentir les objets d'une tout autre façon : c'est faire ainsi l'expérience de l'écart qu'il peut exister entre une perception "normale" et une perception "autistique", l'expérience de la saturation d'un ou de plusieurs sens ou de l'inexploitabilité totale ou partielle du message sensitif, donc du message tout court.
De là à prétendre que la perturbation des variations sensorielles en tant qu'accès au monde est une facteur déterminant de la prétendue déficience mentale d'un grand nombre d'autistes, que les stéréotypés sont des tentatives de retrouver toujours et encore un point central de coordonnées sensorielles... Au fond de moi, je le pense.
Et si l'on "dézoome", que penser et que dire de nos relations interpersonnelles et dans nos échanges, qu'est-ce qui fait vraiment sens ?
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Kaori Makimura a écrit:D'accord avec toi Ours.. si cela n'est pas émotionnel, je ne parle pas de moi vraiment, je ne ressens rien du tout, ce sont (pour moi) des péroraisons, des postures intellectuelles qui n'ont rien d'authentique .../...
Dans le même sens que ce que je rédigeai quand tu postas (c'est rigolo, le passé simple ; on l'oublie un peu trop, comme le point virgule).
Péroraison et posture car absence de sens(ualité), de (res)sentis.
Au fait, toi qui est une vraie fille (c'est à dire que ce que tu aimes n'est pas inféodé à une condition de genre) il y a cela, dimanche. Peut-être ne l'as-tu pas vu.
https://www.zebrascrossing.net/t12506p320-fil-de-la-maz#717005
Bises !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Kaori Makimura a écrit:D'accord avec toi Ours.. si cela n'est pas émotionnel, je ne parle pas de moi vraiment, .../...
C'est peut-être pour cela que si je suis en confiance, une certaine hypersensibilité m'entraine à tant de paroles :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours et Kaori, je vous rejoint comme ça dans ce que vous exprimez :
tout en sachant maintenant (travaille avec mon profil infp/t) que mon analyse mentale viendra s'interposer sur mes perceptions,
mon feeling, pour reprendre ce mot anglais qui recouvre pour moi intuition, perceptions sensorielles, ressentis internes divers et variés pas toujours en relation avec vous, mes réactions internes, imaginaire construit sur mon expérience propre etc
Tout ça en provenance de mon domaine intérieur et de ce que je capte de l'extérieur, va être ma base de traitement des informations.
Si pour répondre par écrit je butte sur des mots en provenance soit d'une illustration sonore, soit d'une image postée, soit d'un texte d'un autre copié collé, dont l'emploi est faux pour mon expérience vécue,
je vais "m'empapouter les neurones avec mes doigts sur le clavier" à tenter de vous rejoindre en vous disant tout !!!
Alors qu'une simple marche dans la nature avec vous, un repas partagé, un petit déjeuner au réveil, un travail ensemble
auraient calé tout mon monde interne, pour qu'en deux mots je puisse le faire, et que cela nourrisse mutuellement notre communication !
Puis que je puisse avec vous partager, ou pas, des moments de "logoorée ping-pong" !
La sémantique de Korsinsky (skuz : je met le nom de mémoire visuelle sans auditif ) était quand même, si mon souvenir est juste, accompagnée d'un contexte assez "psychédélique" pour que la totalité des mondes de la conscience soit prise en compte avec la totalité des fonctionnements du cerveau, dans leurs communications.
De même pour moi.
Et je reviens alors à ce qui me fait "tiquer" dans un des extraits que tu as posté Ours, ayant découvert le ressenti de la Joie sans rien d'objectif ou de matériel pour ça, vivant l'énergie de l'orgasme en dehors de la sexualité, les émotions comme n'étant pas moi, je vais sentir un décalage (j'en prend conscience maintenant) qui va me gêner dans mon approche spontanée du postage sur ce site avec beaucoup de pseudos !
Dônque, ce matin, dans mon contexte, que vous ne pouvez pas connaître,
ce sont les effluves du parfum des fleurs de Sureau,
captées dans l'ombre froide alors que j'allais sur la route, en pyjama, baigner mes yeux dans les rayons du soleil se levant à l'horizon,
qui m'ont reliés sensoriellement et paisiblement à toi l'Ours : j'ai compris ta communication avec les fleurs et la nature par les photos que tu fais et nous poste !
Et c'est vrai que de ce côté là je me suis laissée biaisée par ma logistique matérielle : je n'y ai pas répondu par mes photos !
Ce sont les limites de ma communication virtuelle.
En plus, pendant que j'ai pris je ne sais combien de longues minutes à taper tout ça sur mon clavier, ( et bhou en plus je trouve moche ce que j'écris)
je sais bien que toi, Kaori ou d'autres, serez rendus bien ailleurs, car justement vous vous connaissez autrement que par des gribouillages clavier,
et que je vais encore avoir un post qui tombe plat et lourd, sur un léger et fluide échange complice dont j'adore le parfum sans me sentir jalouse ou envieuse !
s'pas grav' je poste quand même, na !
Et merci de m'avoir permis par vos échanges sur ton fil personnel d'Ours,
de larguer dans la joie un paquet de ressentiments que j'avais depuis des mois sur le boucan du forum que je lis bêtement pour comprendre, alors qu'il n'y a rien à comprendre !
Les z'amis c'est à ça que ça sert : on est à l'aise dans la glaise, autant que dans les hauteurs insondables !
Beau ouikande à toustes
tout en sachant maintenant (travaille avec mon profil infp/t) que mon analyse mentale viendra s'interposer sur mes perceptions,
mon feeling, pour reprendre ce mot anglais qui recouvre pour moi intuition, perceptions sensorielles, ressentis internes divers et variés pas toujours en relation avec vous, mes réactions internes, imaginaire construit sur mon expérience propre etc
Tout ça en provenance de mon domaine intérieur et de ce que je capte de l'extérieur, va être ma base de traitement des informations.
Si pour répondre par écrit je butte sur des mots en provenance soit d'une illustration sonore, soit d'une image postée, soit d'un texte d'un autre copié collé, dont l'emploi est faux pour mon expérience vécue,
je vais "m'empapouter les neurones avec mes doigts sur le clavier" à tenter de vous rejoindre en vous disant tout !!!
Alors qu'une simple marche dans la nature avec vous, un repas partagé, un petit déjeuner au réveil, un travail ensemble
auraient calé tout mon monde interne, pour qu'en deux mots je puisse le faire, et que cela nourrisse mutuellement notre communication !
Puis que je puisse avec vous partager, ou pas, des moments de "logoorée ping-pong" !
La sémantique de Korsinsky (skuz : je met le nom de mémoire visuelle sans auditif ) était quand même, si mon souvenir est juste, accompagnée d'un contexte assez "psychédélique" pour que la totalité des mondes de la conscience soit prise en compte avec la totalité des fonctionnements du cerveau, dans leurs communications.
De même pour moi.
Et je reviens alors à ce qui me fait "tiquer" dans un des extraits que tu as posté Ours, ayant découvert le ressenti de la Joie sans rien d'objectif ou de matériel pour ça, vivant l'énergie de l'orgasme en dehors de la sexualité, les émotions comme n'étant pas moi, je vais sentir un décalage (j'en prend conscience maintenant) qui va me gêner dans mon approche spontanée du postage sur ce site avec beaucoup de pseudos !
Dônque, ce matin, dans mon contexte, que vous ne pouvez pas connaître,
ce sont les effluves du parfum des fleurs de Sureau,
captées dans l'ombre froide alors que j'allais sur la route, en pyjama, baigner mes yeux dans les rayons du soleil se levant à l'horizon,
qui m'ont reliés sensoriellement et paisiblement à toi l'Ours : j'ai compris ta communication avec les fleurs et la nature par les photos que tu fais et nous poste !
Et c'est vrai que de ce côté là je me suis laissée biaisée par ma logistique matérielle : je n'y ai pas répondu par mes photos !
Ce sont les limites de ma communication virtuelle.
En plus, pendant que j'ai pris je ne sais combien de longues minutes à taper tout ça sur mon clavier, ( et bhou en plus je trouve moche ce que j'écris)
je sais bien que toi, Kaori ou d'autres, serez rendus bien ailleurs, car justement vous vous connaissez autrement que par des gribouillages clavier,
et que je vais encore avoir un post qui tombe plat et lourd, sur un léger et fluide échange complice dont j'adore le parfum sans me sentir jalouse ou envieuse !
s'pas grav' je poste quand même, na !
Et merci de m'avoir permis par vos échanges sur ton fil personnel d'Ours,
de larguer dans la joie un paquet de ressentiments que j'avais depuis des mois sur le boucan du forum que je lis bêtement pour comprendre, alors qu'il n'y a rien à comprendre !
Les z'amis c'est à ça que ça sert : on est à l'aise dans la glaise, autant que dans les hauteurs insondables !
Beau ouikande à toustes
Re: Admettre à défaut de comprendre
(Post synthétique qui veut dire j'ai lu, je plussoie et bises)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/jazz-blues/la-mort-du-chanteur-de-jazz-jimmy-scott-157951
C'est beau.
Si vous ne connaissiez pas (comme moi), voila de quoi faire une séance de rattrapage, un peu tardive, certes. Dommage qu'il faille attendre l'extinction d'une étoile pour en voir le dernier éclat.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Autistes :
Autistes: l'intelligence autrement
Une équipe de l'Université de Montréal démontre que les méthodes couramment employées pour évaluer l'intelligence des autistes sont inadéquates
20 février 2006 |Pauline Gravel | Science et technologie
Michelle Dawson, une chercheuse autiste, et le Dr Laurent Mottron, professeur au département de psychiatrie de l’Université de Montréal. Photo : Annik MH De Carufel Michelle Dawson, une chercheuse autiste, et le Dr Laurent Mottron, professeur au département de psychiatrie de l’Université de Montréal.
Tout est faux. La plupart des scientifiques sont partiaux. Les mesures qu'ils ont effectuées jusqu'à maintenant ne sont pas représentatives et contribuent à entretenir le mythe que les autistes sont en majorité des déficients intellectuels, ou exceptionnellement des «idiots» savants.
L'équipe du Dr Laurent Mottron, professeur au département de psychiatrie de l'Université de Montréal, a jeté un pavé dans la mare de ce consensus trop longtemps entretenu, hier dans le cadre du congrès de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) à Saint-Louis au Missouri. En collaboration avec Michelle Dawson, une chercheuse autiste, le Dr Mottron a démontré que les méthodes couramment employées pour évaluer l'intelligence des autistes étaient inadéquates et ne permettaient pas de révéler le réel niveau d'intelligence de ces personnes parfois muettes et dont le comportement bizarre à certains égards a souvent conduit à une sous-estimation de leurs capacités intellectuelles.
Pour apprécier adéquatement l'intelligence des autistes, le Dr Mottron souligne aussi le fait que celle-ci est souvent évaluée à l'âge de 4 ou 5 ans, soit bien avant qu'un enfant autiste atteigne son plein potentiel intellectuel, lequel n'apparaît souvent que vers six ans. Or, cette estimation précoce entraînerait la plupart du temps une sous-évaluation de leur niveau d'intelligence. «Un tel jugement erroné aura des conséquences désastreuses sur l'enfant qui sera diagnostiqué autiste de bas niveau, car on ne lui offrira pas le matériel et les occasions dont il aurait besoin pour apprendre et se développer», dit Michelle Dawson, qui souligne le fait qu'il y a eu un temps dans sa vie où elle présentait le tableau d'un autiste de bas niveau.
Vision négative
Dans la plupart des centres de recherche et des cliniques du monde, le quotient intellectuel (QI) des autistes est mesuré à l'aide des échelles Wechsler qui sont constituées de 11 sous-tests censés composer un échantillon représentatif des différentes caractéristiques de la cognition humaine. Les autistes maîtrisant le langage oral sont plutôt médiocres aux sous-tests verbaux, en particulier ceux dits de compréhension, mais ils excellent littéralement aux tests de dessins avec blocs contrairement aux non-autistes qui présentent invariablement le même niveau moyen à cette dernière tâche. «Les autistes ont clairement un pic d'habileté à ce sous-test particulier qui consiste à reproduire un dessin géométrique avec des faces de cubes», souligne le Dr Mottron, qui dirige la clinique spécialisée de l'autisme à l'Hôpital Rivière-des-Prairies. «Or depuis, une trentaine d'années, une hypothèse dominante dans le monde scientifique disait que si les autistes étaient bons pour faire des dessins avec blocs, c'était forcément parce qu'ils avaient un déficit du traitement des formes globales. Partant d'un dogme absolument non contesté que l'autisme est une maladie, les scientifiques cherchent ce qui ne marche pas chez les autistes. Ils cherchent des déficits qu'ils rêvent d'apparier avec des anomalies génétiques ou cérébrales.»
«Il n'y avait pourtant aucune évidence que ce pic d'habileté pour les dessins avec blocs était causé par une faiblesse, ce n'était qu'une présomption, et nous l'avons démontré dans une précédente publication», ajoute la cosignataire de l'article présenté à l'AAAS, Michelle Dawson, qui déplore avec force cette vision trop souvent négative de l'autisme.
Un cerveau différent
Partant de l'idée que les autistes, avec un cerveau différent de celui de la majorité d'entre nous — que Michelle Dawson désigne comme des «typiques» —, pouvaient réussir certaines tâches beaucoup mieux que nous, les chercheurs de l'Université de Montréal se sont appliqués à rechercher ces forces que détiennent la plupart des autistes. Car en effet, presque tous les autistes présentent des pics d'habileté: certains sont des musiciens prodiges, d'autres sont dotés d'une orientation spatiale exceptionnelle, une certaine proportion sont des calculateurs de calendrier, ils arrivent à trouver le nom du jour correspondant à une date donnée dans le futur juste en regardant un calendrier de l'année en cours, une prouesse qui nécessite un algorithme très puissant.
Les chercheurs ont ainsi découvert que ces mêmes autistes verbaux réussissaient beaucoup mieux (ils atteignaient 30 centiles de plus qu'au Wechsler) au test des matrices progressives de Raven, un test de résolution de problèmes impliquant un haut niveau de raisonnement abstrait, mais qui ne comporte aucune instruction verbale. Qui plus est, certains autistes muets qui avaient été catégorisés comme déficients moyens en raison de leur très faible performance sur les échelles de Wechsler atteignaient des scores exceptionnels (parfois le 95e centile) au test de Raven, alors que certaines épreuves du test sollicitent la logique du langage pour être résolues chez les sujets typiques ou non-autistes. «Cela prouve donc que les autistes ne fonctionnent pas comme nous, qu'ils ne résolvent pas les problèmes par la même trajectoire que nous», affirme Laurent Mottron. Et pourtant, les non-autistes obtiennent des résultats équivalents aux deux tests (Wechsler et Raven).
John Raven a construit ce test pour mesurer l'habileté d'apprentissage et évaluer l'intelligence indépendamment du niveau de culture, souligne le Dr Mottron. Les armées du monde entier l'utilisent pour connaître la «comprenette» des engagés, compte tenu que le recrutement s'effectue souvent dans des milieux socioculturels défavorisés. Comme il est complètement dépourvu d'instructions verbales, le test de Raven a aussi servi dans un but anti-raciste à montrer que des populations qui avaient peu accès au code écrit étaient du même niveau d'intelligence que d'autres plus scolarisées.
Une force interprétée comme un déficit
De nombreux scientifiques associent les pics d'habileté des autistes à une intelligence strictement perceptive, qu'ils considèrent souvent comme une faculté cognitive peu évoluée. Pourtant, certaines tâches du test de Raven semblent nécessiter un traitement cognitif plus complexe que la simple perception, relève Laurent Mottron. Or, les autistes utilisent la perception autrement que nous le faisons, et ce, pour résoudre des tâches dites d'intelligence. «La perception est surfonctionnelle chez les autistes qui discriminent mieux que nous tant sur le plan visuel qu'auditif. Elle joue probablement un rôle plus important et plus efficace dans la résolution de tâches faisant appel à l'intelligence que chez les typiques», souligne-t-il.
Lorsqu'ils regardent un objet, les autistes catégorisent et généralisent beaucoup moins que les typiques. Ils explorent toutefois minutieusement la physique de l'objet, sa brillance, sa forme, et en font un traitement très approfondi qui leur ouvre de nombreuses portes, explique le chercheur. Les autistes semblent apprendre beaucoup plus de choses que nous par simple exposition. «Nous assimilons les informations sans faire d'effort intellectuel, de façon moins volontaire que les typiques, et sans vraiment savoir quoi en faire», précise l'autiste Michelle Dawson. «Cette connaissance reste là sans rien faire dans mon cerveau jusqu'à ce que je me retrouve devant une tâche dans laquelle cette information s'intègre et sert à résoudre l'interrogation.»
Par contre, quand Laurent Mottron lit un article scientifique, c'est pour chercher une certaine information qui confirmera ou infirmera son hypothèse de départ. «Je ne mémorise pas tout, j'élague tout ce qui ne concerne pas cette information pour ne pas me laisser distraire. Et si plus tard, j'ai besoin d'une autre information qui se trouvait dans le même article, je le relis», précise à son tour le psychiatre qui ne cesse de souligner l'apport incroyable de Michelle Dawson qui est devenue sa collègue de travail il y a près de trois ans. Or, on peut interroger Michelle après qu'elle a fait la lecture d'un article de la même façon qu'on interroge une base de données, car Michelle n'a pas de préférences dans ce qu'elle mémorise. Elle assimile maintes informations même si elle ne sait pas si celles-ci lui serviront. Mais ensuite, elle connecte ces informations avec ce qu'elle entend ou voit et cela lui donne nombre d'idées nouvelles et inattendues pour appréhender un problème. Qui plus est, sa pensée n'est jamais partiale alors que la nôtre l'est constamment puisque nous cherchons pendant des années à défendre les hypothèses que nous avons développées.»
Pour Michelle Dawson et Laurent Mottron, l'intelligence perceptive des autistes est sans conteste de l'intelligence vraie. La chercheuse autistique croit qu'«il faudrait évaluer l'intelligence à la capacité d'un individu d'effectuer ou non une tâche plutôt qu'au fait qu'il y arrive par des moyens typiques ou atypiques».
Évaluer l'autre et le tout autre à l'aune de "soi" ou d'une moyenne de "sois", "Moi" ou la moyenne des "mois" comme étalon universel. Chercher une moyenne humaine c'est un raisonnement sophistique faux. En cherchant le plus grand dénominateur commun, il faut élaguer ce qui constitue la personne : la somme de ses originalités. C'est un raisonnement de gestionnaire théorique. Comme si dans le commerce on réussissait en ne vendant que le 20/80, les 20% d'articles qui font 80% du Chiffre d'affaire. C'est oublier un peu vite que ce sont les 80% d'articles qui attirent le client et lui font acheter en même temps le standard, soit les 20% d'articles communs. Pour revenir au QI et à l'humanité, tester les 20% de caractéristiques communes, en déduire une mesure, c'est oublier, effacer, tenir pour nul les 80% de l'humain.
Exemple : Qu'est-ce qui est la moyenne des caractéristiques de l'Emmenthal par rapport aux autres sortes de fromages : les trous, n'est-ce pas ? Alors écrivons :
Dans l'emmental, il y a des trous.
Plus il y a d'emmental, plus il y a de trous.
Or, plus il y a de trous, moins il y a d'emmental.
Donc plus il y a d'emmental, moins il y a d'emmental.
Faire de ses défauts une force
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours a écrit:Mickael Heinekel a écrit:Mais je ne communique réellement que lorsque je prends la main de quelqu'un, que je ressens physiquement sa chaleur — ou, au contraire, sa froideur. Ça, c'est de la communication. Et elle n'est que là.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
http://www.qobuz.com/fr-fr/album/last-dance-keith-jarrett-charlie-haden/0060253780526
Entendu sur Qobuz des extraits de ce disque qui sort lundi. 40 à 50 ans plus tard, après The Koln Concert, c'est toujours un génie.
Voila 10mn de cette géniale improvisation de 1975.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Très choquée émue de l'extrait sur le fonctionnement autistique...
je te poste ça pour rebondir sur les trous de from âges
Nassim Harramein dans sa longue conférence que j'ai aidé à traduire un peu tant elle m'a fascinée au début lorsqu'il raconte comment dans son camping car il visualisait au plafond ses hypothèses géométriques...
disait qu'à l'intérieur de chacune de nos cellules il y a un trou noir...
La danse des Derviches tourneurs, je l'ai faite spontanément,
joue pour "voir" aux 5 tibétains : le premier exercice dans la nature et tu comprendra par l'intérieur le mouvement et verra à l'extérieur son reflet...
les orientaux ont utilisé cette connaissance pour remettre le corps en santé dans leurs gymnastiques taoïste ou yogique…
nous sommes des êtres électromagnétique dans un cosmos électromagnétique
un tableau de Blaque d'un ouvrage trouvé dans une poubelle et offerte par un ami m'en avait fait "voir" le système solaire en mouvement dans l'espace
ce sont mes pas dans la montagne qui m'ont fait comprendre les liens magnétiques entre nos actes et la nature...
et en ce moment ça tangue… erruption de plasma solaire il y a 3 jours
Belle journée dans la tempête,, je vais écouter Keith Jarret
Merci
je te poste ça pour rebondir sur les trous de from âges
Nassim Harramein dans sa longue conférence que j'ai aidé à traduire un peu tant elle m'a fascinée au début lorsqu'il raconte comment dans son camping car il visualisait au plafond ses hypothèses géométriques...
disait qu'à l'intérieur de chacune de nos cellules il y a un trou noir...
La danse des Derviches tourneurs, je l'ai faite spontanément,
joue pour "voir" aux 5 tibétains : le premier exercice dans la nature et tu comprendra par l'intérieur le mouvement et verra à l'extérieur son reflet...
les orientaux ont utilisé cette connaissance pour remettre le corps en santé dans leurs gymnastiques taoïste ou yogique…
nous sommes des êtres électromagnétique dans un cosmos électromagnétique
un tableau de Blaque d'un ouvrage trouvé dans une poubelle et offerte par un ami m'en avait fait "voir" le système solaire en mouvement dans l'espace
ce sont mes pas dans la montagne qui m'ont fait comprendre les liens magnétiques entre nos actes et la nature...
et en ce moment ça tangue… erruption de plasma solaire il y a 3 jours
Belle journée dans la tempête,, je vais écouter Keith Jarret
Merci
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ce post est un double de celui que j'ai rédigé sur le fil de présentation de Zébravalia.
Je double pour 2 raisons : je suis certain de le retrouver plus facilement et ensuite il me semble que cela peut servir à d'autres. Donc :
Je rebondis (eh oui, la rondeur cela aide au rebond.... ) sur tes propos.
Oui ZC aide, aide à voir ce qu'on ne veut pas voir ; mais ce n'est rien sans un cheminement personnel.
Ce cheminement se fait accompagné pour la plupart. Pour moi il a été guidé par une forme d'instinct de survie : celle de vouloir savoir in fine si j'étais quelqu'un ou rien qu'une bête. La confiance et la proximité de certaines m'ont permis cette progression.
Mon histoire s'est construite sur l'abandon. A partir de ces abandons successifs et de ces vaisseaux brûlés, j'ai cherché la salvatrice, la rédemptrice absolue, installant ainsi un régime de dépendance à l'autre. Et je m'y suis enterré.
Puis, un jour, une amie m'a offert un petit bouquin. J'en avais entendu parlé de loin, considérant le thème comme fillasseries de salon de thé, psychologie prédigérée type New Age ethnique, bref, .... Mais, je respecte cette amie et par respect pour elle, j'ai lu. Cela a été une révélation, dans la mesure où ce petit livre (qui ne fera ni un Goncourt, ni un Pulitzer, ni ...) m'a apporté une série de 4 solutions simples et applicables. L'une d'elle, et c'est ce pourquoi j'en parle ici en réaction à tes mots, est "N'en faites pas une affaire personnelle".
Vous me pensez un peu simplet, ..., tout cela pour cela ? En fait cette phrase, je la dégaine instantanément dès que je crois me sentir concerné par une remarque qui me touche. Manquant de repères personnel du fait de ma complexion psychologique, l'agression, réelle ou imaginaire, par l'autre m'ont toujours servi de balise, mais m'a mené sur des écueils.
Alors, cette simple phrase me sert de bouclier à ma réaction instinctive, le temps que ma raison se mette en marche et démonte ce qu'il se passe.
Et cela marche !!!!!!!!!!!! Je suis toujours aussi susceptible mais je distancie la réaction et m'en sert pour tenter de comprendre.
Ce petit bouquin s'appelle "Les 4 accords Toltèques" et bien qu'il m'ait servi et me serve encore, je continue à le juger comme fillasseries ....
Il y a un second point sur lequel je voudrais témoignersur ce fil où je me manifeste depuis 2-3 jours (ce qui est loin de mes habitudes) et où je ressens bien des difficultés de vie ; qui n'en a pas à résoudre mais à petit QI petits soucis, à .... (je vous laisse compléter). Dans ce régime de dépendance installé à mon insu en décembre 1967 et persistant jusqu'il y a peu, la principale source de frustration et de malheur (mot un peu grandiloquent) est la relation amoureuse. Les accords Toltèques m'ont donné des outils de pacification, certes, mais là........ je les ai considéré comme "improductifs". Il me semblait que "Quel homme femme comprendrait qu’elle il détourne sa tête parce qu’elle il ne se sent pas aussi amoureusex qu’elle il l’aurait voulu ou qu’elle il ne parvient pas à se trouver grandie dans son intérieur ou qu’elle il s’impatiente de découvrir en elle lui cet embrasement et cette fulgurance de l’extraordinaire ?" (Merci NewHope d'avoir mis des mots si justes, que je masculinise pour les besoins de la cause : https://www.zebrascrossing.net/t15011p320-surmontant-ma-melancolie-je-vous-offre-a-lire-quelques-doses-de-prose-poetique-tome-ii-ca-s-voit#730428 ).
Et oui, l'âme apaisée et la relation amoureuse passionnée, cela ne fait pas bon ménage. Mais en trainant un peu partout, j'ai croisé ces mots :
« j’aime ce que nous créons ensemble »
« Je ne t’aime pas parce que tu me donnes quelque chose, je t’aime parce que je m’épanouis dans notre relation »
« Tu n’es pas le responsable de mon bonheur, je suis le responsable de mon bonheur que je partage à tes cotés »
« Tu es épanouis, je suis épanouis et ensemble nous créons une troisième entité qu’est la relation dans laquelle nous nous épanouissons »
« J’aime ce que nous devenons ensemble au-delà de qui nous sommes »
Je ne crois pas que la source soit passionnante. Cependant exprimé comme cela, j'en éprouve de la sérénité et de la liberté :
"Je n'en fait pas une affaire personnelle (massive et brutale et réactive et génératrice de dépendance) mais j'aime..., je partage..., je ressens un "devenir" qui pourrait bien nous transcender"....
J'arrête là ce déballage. Je crois cependant qu'il peut servir et c'est dans cet esprit que je l'ai fait.
Je double pour 2 raisons : je suis certain de le retrouver plus facilement et ensuite il me semble que cela peut servir à d'autres. Donc :
zebravalia sur son fil de présentation a écrit:je crois qu'on doit partir du principe qu'on est trop susceptibles ici, tous et l'accepter : c'est structurel.
en étant artiste, j'ai choisi d'en faire un atout mais certains jours je m'en passerai bien car tout en étant trop susceptible, j'ai conscience de l'être, je ne peux donc y échapper d'aucune façon.
on va aller sur bout d'rime de tourner des amours de petites phrases qui effaceront tout ça, en essayant que la personne soupçonnée ne sache pas qu'on l'a suspectée de vilénie claudanienne.
car j'ai souvent vu de ces angoisses inutiles sur zc.
peut-être qu'elles servent quand même, par d'autres canaux, puisque tout le monde s'accorde, moi la 1ère, pour dire que zc ça aide bien, quand même.
j'aime décidément beaucoup les textes de fauve.
Je rebondis (eh oui, la rondeur cela aide au rebond.... ) sur tes propos.
Oui ZC aide, aide à voir ce qu'on ne veut pas voir ; mais ce n'est rien sans un cheminement personnel.
Ce cheminement se fait accompagné pour la plupart. Pour moi il a été guidé par une forme d'instinct de survie : celle de vouloir savoir in fine si j'étais quelqu'un ou rien qu'une bête. La confiance et la proximité de certaines m'ont permis cette progression.
Mon histoire s'est construite sur l'abandon. A partir de ces abandons successifs et de ces vaisseaux brûlés, j'ai cherché la salvatrice, la rédemptrice absolue, installant ainsi un régime de dépendance à l'autre. Et je m'y suis enterré.
Puis, un jour, une amie m'a offert un petit bouquin. J'en avais entendu parlé de loin, considérant le thème comme fillasseries de salon de thé, psychologie prédigérée type New Age ethnique, bref, .... Mais, je respecte cette amie et par respect pour elle, j'ai lu. Cela a été une révélation, dans la mesure où ce petit livre (qui ne fera ni un Goncourt, ni un Pulitzer, ni ...) m'a apporté une série de 4 solutions simples et applicables. L'une d'elle, et c'est ce pourquoi j'en parle ici en réaction à tes mots, est "N'en faites pas une affaire personnelle".
Vous me pensez un peu simplet, ..., tout cela pour cela ? En fait cette phrase, je la dégaine instantanément dès que je crois me sentir concerné par une remarque qui me touche. Manquant de repères personnel du fait de ma complexion psychologique, l'agression, réelle ou imaginaire, par l'autre m'ont toujours servi de balise, mais m'a mené sur des écueils.
Alors, cette simple phrase me sert de bouclier à ma réaction instinctive, le temps que ma raison se mette en marche et démonte ce qu'il se passe.
Et cela marche !!!!!!!!!!!! Je suis toujours aussi susceptible mais je distancie la réaction et m'en sert pour tenter de comprendre.
Ce petit bouquin s'appelle "Les 4 accords Toltèques" et bien qu'il m'ait servi et me serve encore, je continue à le juger comme fillasseries ....
Il y a un second point sur lequel je voudrais témoigner
Et oui, l'âme apaisée et la relation amoureuse passionnée, cela ne fait pas bon ménage. Mais en trainant un peu partout, j'ai croisé ces mots :
« j’aime ce que nous créons ensemble »
« Je ne t’aime pas parce que tu me donnes quelque chose, je t’aime parce que je m’épanouis dans notre relation »
« Tu n’es pas le responsable de mon bonheur, je suis le responsable de mon bonheur que je partage à tes cotés »
« Tu es épanouis, je suis épanouis et ensemble nous créons une troisième entité qu’est la relation dans laquelle nous nous épanouissons »
« J’aime ce que nous devenons ensemble au-delà de qui nous sommes »
Je ne crois pas que la source soit passionnante. Cependant exprimé comme cela, j'en éprouve de la sérénité et de la liberté :
"Je n'en fait pas une affaire personnelle (massive et brutale et réactive et génératrice de dépendance) mais j'aime..., je partage..., je ressens un "devenir" qui pourrait bien nous transcender"....
J'arrête là ce déballage. Je crois cependant qu'il peut servir et c'est dans cet esprit que je l'ai fait.
Dernière édition par Ours le Mar 17 Juin 2014 - 10:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours, j'aimerais revenir sur le premier point que tu évoques, concernant la susceptibilité.
Tout se mélange pour moi: susceptibilité, hypersensibilité, hyperémotivité.
Je viens de lire un article intéressant sur Planete-douance.com
http://www.planete-douance.com/douance/06/2014/lhypersensibilite-lhyperemotivite/
L’hypersensibilité concerne nos 5 sens. Ca doit être une force quand elle n’est pas subit. Devenir un nez sensible, un gouteur expert, ou une oreille absolue.
Pour reprendre la phrase de Zebravalia
Qui doit l’accepter ? soi même ? Ou bien les autres membres ? parce que dans notre individualité de surdoué, nous sommes tous différents et nous ne nous comprenons pas toujours entre nous. En tout cas, il faut se justifier, s’expliquer comme ailleurs n’est ce pas ?
Tout se mélange pour moi: susceptibilité, hypersensibilité, hyperémotivité.
Je viens de lire un article intéressant sur Planete-douance.com
http://www.planete-douance.com/douance/06/2014/lhypersensibilite-lhyperemotivite/
L’hypersensibilité concerne nos 5 sens. Ca doit être une force quand elle n’est pas subit. Devenir un nez sensible, un gouteur expert, ou une oreille absolue.
Pour reprendre la phrase de Zebravalia
je crois qu'on doit partir du principe qu'on est trop susceptibles ici, tous et l'accepter :
Qui doit l’accepter ? soi même ? Ou bien les autres membres ? parce que dans notre individualité de surdoué, nous sommes tous différents et nous ne nous comprenons pas toujours entre nous. En tout cas, il faut se justifier, s’expliquer comme ailleurs n’est ce pas ?
Dernière édition par x le Mer 25 Juin 2014 - 10:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
C'est une zone très complexe, cette sensibilité, pour moi en tout cas !
J'ai trois traitements du sujet, selon la situation dans laquelle je suis.
En entreprise, en public, ..., je shunte systématiquement tout débordement, au point de sembler plus technocrate qu'un énarque refoulé. Enfin, shunter, shunter, .... cela revient mais sous une autre forme. Cela me permet la survie. Je ne sais pas si tu as lu Le voile noir d'Annie DUPERRAY, mêmes causes, mêmes effets - c'est devenue ma réaction instinctive en société.
En solitude, je laisse l'imaginaire cultiver et explorer toutes les possibilités, je laisse la colère gronder, la violence aussi, et je me garde bien de réagir.
En zébritude, c'est à dire quand je suis à un niveau de défense faible, là il y a danger. La relaxe est complète, l'ouverture est totale et il arrive ce qu'il arrive. Ce n'est pas très glorieux, mais au moins, il m'arrive de temps à autres d'être moi. Mon "enfant intérieur" s'exprime comme un enfant. Et c'est d'ailleurs pour cela que je crains les rencontres ou échanges "hérisson", parce que je les prends au pied de la lettre.
Mais d'une manière générale, je cherche à utiliser l'énergie de l'émotion pour intellectualiser l'agression. Celui qui agresse touche bien souvent ce qu'on lui renvoie comme image de lui-même. La difficulté, est qu'on n'a que peu d'altérités au quotidien. C'est plus simple de se modeler, se rassurer, se ... quand on fait partie des 98% de la population. Le jugement de l'autre nous impacte parce que c'est l'un des rares à notre disposition. Quand tu as le frigo plein, s'il y a un truc mauvais, bon, ce n'est pas bien grave, tu prends autre chose. Mais si le frigo est quasi vide et que tu tombes sur un truc mauvais, alors, ton repas est "pourri".
Quant à l'estime de soi, elle se construit avec les autres, à mon sens, pas en valeur absolue. C'est toi qui posta des extraits de Mon Oncle d'Amérique. Vers le premier tiers du premier extrait, Jean Louis Laborit dit que l'enfant se construit dès sa situation de fœtus par l'impact des autres. Il nait donc avec une personnalité composée des autres. Si dès enfant, puis jeune, on constate que "l'enfer c'est les autres"... que devient-on. On ne peut accepter de vivre une sous vie et en même temps ne pas la vivre, c'est ne pas "exister". Double négation mortifère. "Je suis nul(le) comme ce que je vois, qui est nul. Et comme je suis nul(le), je nullifie ce que je touche" : L'une de mes filles est comme cela, la dernière.
L'estime de soi. Il m'a fallu les rencontres ZC pour commencer à redresser la tête.
Ma sœur : "Dis-moi, à la Fac, en botanique et en physio, tu passais les serpillères, n'est-ce pas ?" (J'ai été major de promo)
Une amie THQI, à qui je dis souvent, moi j'ai un petit QI : "Je te rappelle que tu fais partie des 2% .... alors petit, petit..."
Et c'est grâce à elles et aux défis que je me lance de tenter de comprendre et d'écrire (pataudement) sur tous les sujets qui m'intéresse que peu à peu, je me dis : "Oui, la mécanique marche, le 12 cylindres ronronne comme un tigre" même si je suis conscient de la grande imperfection de tout ce que je fais.
Mais tant pis, il y a 98% de plus imparfaits, donc, pourquoi m'empêcherai-je d'exister ?
Enfin pour évoquer la relation aux autres : Est-ce que, parce que nous ne nous comprenons pas à la hauteur de notre exigence naturelle, nous n'aurions pas le devoir d'expliquer ce que nous avons dit et qui reste incompréhensible à l'autre. De ce fait, toute coopération devrait-elle nous être interdite. Ce que je veux, vis, dis, choisis, décide est la meilleures chose pour moi, parce que c'est moi qui le décide et l'assume. Mais ce n'est pas la vie de l'autre, quand bien même cet autre serait un(e) tout proche. 1 + 1 = 3 : équation de la relation - 1 + 1 = 1 : équation de la fusion. La relation crée une unité, elle-même, la fusion en consomme une : cqfd non ?
J'ai trois traitements du sujet, selon la situation dans laquelle je suis.
En entreprise, en public, ..., je shunte systématiquement tout débordement, au point de sembler plus technocrate qu'un énarque refoulé. Enfin, shunter, shunter, .... cela revient mais sous une autre forme. Cela me permet la survie. Je ne sais pas si tu as lu Le voile noir d'Annie DUPERRAY, mêmes causes, mêmes effets - c'est devenue ma réaction instinctive en société.
En solitude, je laisse l'imaginaire cultiver et explorer toutes les possibilités, je laisse la colère gronder, la violence aussi, et je me garde bien de réagir.
En zébritude, c'est à dire quand je suis à un niveau de défense faible, là il y a danger. La relaxe est complète, l'ouverture est totale et il arrive ce qu'il arrive. Ce n'est pas très glorieux, mais au moins, il m'arrive de temps à autres d'être moi. Mon "enfant intérieur" s'exprime comme un enfant. Et c'est d'ailleurs pour cela que je crains les rencontres ou échanges "hérisson", parce que je les prends au pied de la lettre.
Mais d'une manière générale, je cherche à utiliser l'énergie de l'émotion pour intellectualiser l'agression. Celui qui agresse touche bien souvent ce qu'on lui renvoie comme image de lui-même. La difficulté, est qu'on n'a que peu d'altérités au quotidien. C'est plus simple de se modeler, se rassurer, se ... quand on fait partie des 98% de la population. Le jugement de l'autre nous impacte parce que c'est l'un des rares à notre disposition. Quand tu as le frigo plein, s'il y a un truc mauvais, bon, ce n'est pas bien grave, tu prends autre chose. Mais si le frigo est quasi vide et que tu tombes sur un truc mauvais, alors, ton repas est "pourri".
Quant à l'estime de soi, elle se construit avec les autres, à mon sens, pas en valeur absolue. C'est toi qui posta des extraits de Mon Oncle d'Amérique. Vers le premier tiers du premier extrait, Jean Louis Laborit dit que l'enfant se construit dès sa situation de fœtus par l'impact des autres. Il nait donc avec une personnalité composée des autres. Si dès enfant, puis jeune, on constate que "l'enfer c'est les autres"... que devient-on. On ne peut accepter de vivre une sous vie et en même temps ne pas la vivre, c'est ne pas "exister". Double négation mortifère. "Je suis nul(le) comme ce que je vois, qui est nul. Et comme je suis nul(le), je nullifie ce que je touche" : L'une de mes filles est comme cela, la dernière.
L'estime de soi. Il m'a fallu les rencontres ZC pour commencer à redresser la tête.
Ma sœur : "Dis-moi, à la Fac, en botanique et en physio, tu passais les serpillères, n'est-ce pas ?" (J'ai été major de promo)
Une amie THQI, à qui je dis souvent, moi j'ai un petit QI : "Je te rappelle que tu fais partie des 2% .... alors petit, petit..."
Et c'est grâce à elles et aux défis que je me lance de tenter de comprendre et d'écrire (pataudement) sur tous les sujets qui m'intéresse que peu à peu, je me dis : "Oui, la mécanique marche, le 12 cylindres ronronne comme un tigre" même si je suis conscient de la grande imperfection de tout ce que je fais.
Mais tant pis, il y a 98% de plus imparfaits, donc, pourquoi m'empêcherai-je d'exister ?
Enfin pour évoquer la relation aux autres : Est-ce que, parce que nous ne nous comprenons pas à la hauteur de notre exigence naturelle, nous n'aurions pas le devoir d'expliquer ce que nous avons dit et qui reste incompréhensible à l'autre. De ce fait, toute coopération devrait-elle nous être interdite. Ce que je veux, vis, dis, choisis, décide est la meilleures chose pour moi, parce que c'est moi qui le décide et l'assume. Mais ce n'est pas la vie de l'autre, quand bien même cet autre serait un(e) tout proche. 1 + 1 = 3 : équation de la relation - 1 + 1 = 1 : équation de la fusion. La relation crée une unité, elle-même, la fusion en consomme une : cqfd non ?
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
"En tout cas, il faut se justifier, s’expliquer comme ailleurs n’est ce pas ?"
coucou Parisette
j'aime bien beaucoup la réponse détaillée que Ours te fais elle m'est porteuse
j'apprends moi aussi beaucoup de ce forum :
chaque être est unique dans son choix de regard sur ce monde
même si l'on a tous deux yeux et certains trois
juste je dépose ça qui m'a fait "tilt" hier
"Selon les Mohawks, « owisko » est le nom d’une maladie de l’esprit implantée par les Jésuites, dans laquelle le « nous » est remplacée par le « moi ». -"
lu sur un site qui m'a fait disjoncter à une époque et m'intéresse beaucoup
quelqu'un "incapable de se taire" qui vit au Québec et croise ses regards avec les traces des anciens des anciens...
j'y ai trouvé des perles historiques et un nouvel ancien re-gard
le regard pour qu'il ne soit pas un nouveau "prend garde à toi... lalalala, ...un oeil noir te regarde" ?
... sais pas
en tout cas avec Mjö j'ai accépté qu'"enpather" ne signifiait pas "sympather" toujours,
et que cela ne changeait rien à mon amour pour l'humanité de chacun
bon j'ai fais de mon mieux
coucou Parisette
j'aime
j'apprends moi aussi beaucoup de ce forum :
chaque être est unique dans son choix de regard sur ce monde
même si l'on a tous deux yeux et certains trois
juste je dépose ça qui m'a fait "tilt" hier
"Selon les Mohawks, « owisko » est le nom d’une maladie de l’esprit implantée par les Jésuites, dans laquelle le « nous » est remplacée par le « moi ». -"
lu sur un site qui m'a fait disjoncter à une époque et m'intéresse beaucoup
quelqu'un "incapable de se taire" qui vit au Québec et croise ses regards avec les traces des anciens des anciens...
j'y ai trouvé des perles historiques et un nouvel ancien re-gard
le regard pour qu'il ne soit pas un nouveau "prend garde à toi... lalalala, ...un oeil noir te regarde" ?
... sais pas
en tout cas avec Mjö j'ai accépté qu'"enpather" ne signifiait pas "sympather" toujours,
et que cela ne changeait rien à mon amour pour l'humanité de chacun
bon j'ai fais de mon mieux
Dernière édition par Mag le Mar 17 Juin 2014 - 13:48, édité 1 fois
Re: Admettre à défaut de comprendre
illustration en action réaction directe :
je suis harcellée par des appels téléphoniques de boites de propection par tel
(logique vous me direz !)
or je souffre de mon isolement où plus aucun ami ou connaissance ne me tél
j'ai donc été longtemps tendue de ce que je vivais comme une ironie méchante de la part de la société,
jusqu'à ce que encore plus tendue par mes réactions
j'ai commencé à parler en direct à ces voix étrangères qui me demandent si je suis bien Mag !
sous arrière fond sonore de standard bruyant
je sais que ces gens travaillent et gagnent leur vie pourtant offerte gratuitement par la Vie en faisant sans doute avec beaucoup de désagrément ce job
alors je leur racontais ma vie avant de raccrocher et leur souhaiter bonne journée
puis j'ai commencé à recevoir des mots agressifs et méprisant comme ceux qui prétendent que c'est écologique de me tel plutôt que de m'envoyer par la poste leurs prospect or cela venait d'EDF et j'ai hurlé ma colère
agression délibérée de ma vie privée sous régime de multinationales tuant la vie de la planète et la nôtre avec pour leurs jeux d'argent dette et de néoconnerie = balancier d'une horloge dont je ne reconnais pas l'heuristique
et je devrais me soumettre ??
Non, mais là je me démolissais le foie et c'est pas juste !
Alors j'ai posé tout à mon coeur
et un forum que je suis m'a détendu, car des membres partagent à ce sujet et se racontent comme je viens de le faire leurs trouvailles et leurs déboires
donque, le coup de fil,
la voix à l'accent,
l'arrière fond d'usine à tel,
et le blanc maintenant de la machine qui note l'heure pour cibler la bête, c'est à dire moi
après mon joyeux "allo?", je répond par le même silence et m'intériorise tranquille
la question arrive :
moi : Koi? (sans dentier et en déformant ma bouche)
répète la question
moi reprenant la phrase d'une amie avec son accent
aaah! yé vé chercher la madam'
réponse interrogative et mot magique :
"pardon?"
j'ai répété ma phrase encore plus fort, et tranquillement apprécié le silence stupeur choqué au bout du fil suivit du racrochage et de mon éclat de rire
on fait comme on peu du moment qu'on fait de son mieux : je me sent en paix
... comme dit Vadim Zéland "l'incongru" est un bon moyen de réponse en décrochant les balanciers négatifs qui veulent nous prendre en otage
clin d'oeil à un sceau pas sot
je suis harcellée par des appels téléphoniques de boites de propection par tel
(logique vous me direz !)
or je souffre de mon isolement où plus aucun ami ou connaissance ne me tél
j'ai donc été longtemps tendue de ce que je vivais comme une ironie méchante de la part de la société,
jusqu'à ce que encore plus tendue par mes réactions
j'ai commencé à parler en direct à ces voix étrangères qui me demandent si je suis bien Mag !
sous arrière fond sonore de standard bruyant
je sais que ces gens travaillent et gagnent leur vie pourtant offerte gratuitement par la Vie en faisant sans doute avec beaucoup de désagrément ce job
alors je leur racontais ma vie avant de raccrocher et leur souhaiter bonne journée
puis j'ai commencé à recevoir des mots agressifs et méprisant comme ceux qui prétendent que c'est écologique de me tel plutôt que de m'envoyer par la poste leurs prospect or cela venait d'EDF et j'ai hurlé ma colère
agression délibérée de ma vie privée sous régime de multinationales tuant la vie de la planète et la nôtre avec pour leurs jeux d'argent dette et de néoconnerie = balancier d'une horloge dont je ne reconnais pas l'heuristique
et je devrais me soumettre ??
Non, mais là je me démolissais le foie et c'est pas juste !
Alors j'ai posé tout à mon coeur
et un forum que je suis m'a détendu, car des membres partagent à ce sujet et se racontent comme je viens de le faire leurs trouvailles et leurs déboires
donque, le coup de fil,
la voix à l'accent,
l'arrière fond d'usine à tel,
et le blanc maintenant de la machine qui note l'heure pour cibler la bête, c'est à dire moi
après mon joyeux "allo?", je répond par le même silence et m'intériorise tranquille
la question arrive :
moi : Koi? (sans dentier et en déformant ma bouche)
répète la question
moi reprenant la phrase d'une amie avec son accent
aaah! yé vé chercher la madam'
réponse interrogative et mot magique :
"pardon?"
j'ai répété ma phrase encore plus fort, et tranquillement apprécié le silence stupeur choqué au bout du fil suivit du racrochage et de mon éclat de rire
on fait comme on peu du moment qu'on fait de son mieux : je me sent en paix
... comme dit Vadim Zéland "l'incongru" est un bon moyen de réponse en décrochant les balanciers négatifs qui veulent nous prendre en otage
clin d'oeil à un sceau pas sot
Re: Admettre à défaut de comprendre
Vous vous pensiez structurés ? Vous pensez être en mesure de trouver une logique entre toutes choses ?
Ce gars là nous bat tous !
Things Organized Neatly - Curated by Austin Radcliffe. ©
http://thingsorganizedneatly.tumblr.com/
"Canon digital ixus 65 taken apart"
Le plus savoureux est son commentaire : "From a blog called bad textures, but I think this is a good texture."
Enfin de l'ordre au sortir de la douche !
Celle-là c'est presque ma préférée, mon passe temps favori avec les bobinos de ma mère.
Ce gars là nous bat tous !
Things Organized Neatly - Curated by Austin Radcliffe. ©
http://thingsorganizedneatly.tumblr.com/
"Canon digital ixus 65 taken apart"
Le plus savoureux est son commentaire : "From a blog called bad textures, but I think this is a good texture."
Enfin de l'ordre au sortir de la douche !
Celle-là c'est presque ma préférée, mon passe temps favori avec les bobinos de ma mère.
Invité- Invité
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