Admettre à défaut de comprendre
+26
Woban
Free
ou-est-la-question
guyom zigre doUx
Carla de Miltraize VI
so scellée
Zwischending
siamois93
Sneglia
Lemniscate le papillon
zebravalia
sylveno
Ise
Fata Morgana
le navet
Mag
Basilice
Bliss
Arizona782
Harpo
mrs doubtfull
Ainaelin
Gasta
Kalimsha
meï
Renarde20
30 participants
Page 13 sur 19
Page 13 sur 19 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 19
Re: Admettre à défaut de comprendre
Quel beau solstice pour ce parcours,
quelle joie pour moi de te lire là maintenant
Dans les temps anciens j'allumais un feu à cette date et ainsi faisait chaque lieu, de loin on pouvait voir le feu des voisins, merci pour ce feu que tu allume de chez toi : je t'ai vu
quelle joie pour moi de te lire là maintenant
Dans les temps anciens j'allumais un feu à cette date et ainsi faisait chaque lieu, de loin on pouvait voir le feu des voisins, merci pour ce feu que tu allume de chez toi : je t'ai vu
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bon, tout cela vaut 2 post séparés.
Tout d'abord, un petit Daran !
En réponse à Mag, spécifiquement et à "toi" dont le sens et la réalité reste incertain.
Allez, ce n'est pas pire que l'huile de foie de morue...
"Au sommet d'une colline, j'allume une flamme
Pour qu'on sache qu'un homme et une femme
Fêteront sous la lune la nuit de l'origine
Un sacrifice au bonheur de leurs âmes
Au futur de leurs fils
Ici les dieux s'adorent sans aucun artifice"
Belle convergence, n'est-ce pas ?
Tout d'abord, un petit Daran !
En réponse à Mag, spécifiquement et à "toi" dont le sens et la réalité reste incertain.
Allez, ce n'est pas pire que l'huile de foie de morue...
"Au sommet d'une colline, j'allume une flamme
Pour qu'on sache qu'un homme et une femme
Fêteront sous la lune la nuit de l'origine
Un sacrifice au bonheur de leurs âmes
Au futur de leurs fils
Ici les dieux s'adorent sans aucun artifice"
- Spoiler:
- Je voulais pour nous deux bien mieux qu'une croyance
Alors je t'ai trouvé une sorte d'église
Dont les murs ne sont pas couverts de faïence, ni de marbre
Les vitraux je les brise, les piliers sont des arbres
L'autel est un rocher tapissé de lichen
On n'y parle ni pardon ni péché
On n'y fait pas commerce de douleur et de peine
On n'y adore ni Dieu ni Diable
Mais la beauté des corps
Et le sort qui a mis ton amour dans mes veines
Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas
Nous deux nous méritons bien plus haut qu'une voûte
Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes
Sans autres limites que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace
Au sommet d'une colline, j'allume une flamme
Pour qu'on sache qu'un homme et une femme
Fêteront sous la lune la nuit de l'origine
Un sacrifice au bonheur de leurs âmes
Au futur de leurs fils
Ici les dieux s'adorent sans aucun artifice
Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas
Belle convergence, n'est-ce pas ?
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
fine a écrit:.../...
Beuacoup de bonheur à vous deux
.../...
Merci de ton passage.
J'ai voulu témoigner parce que j'ai le sentiment d'un dénouement de beaucoup de choses. Et que s'il s'agit d'un dénouement, je voudrais dire qu'on en sort. Mon chemin n'est pas fini et sur cette longue montée, il n'y a pas de pause, pas de palier.
Le "tu" cité est un "tu" d'altérité. C'est à la fois quelqu'un, mais personne ne peut savoir qui c'est à mon propos et à la fois le "tu " de chacun. Ce que j'ai voulu exprimer, c'est "je ne suis pas responsable de ton bonheur pas plus que tu n'es responsable du mien".
Cependant, en italien on parle d'auguri équivalents aux souhaits en français. Alors, j'accepte tes vœux et t'en remercie beaucoup, comme augures de moments à venir.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je préparais un post sur Heidegger et le dasein, la définition du soi (personalité intime ou sociale - Loin de Moi de Christian Rousset) en rapport avec le fascisme mais aussi l'émission autour de l'état de l'Etat et la position vis à vis de l'émigration ce matin chez Alian Finkelkraut.
Euh, j'ai peut-être eu l'idée plus grosse que le cerveau...
Alors, en attendant, j'ai lu quelque chose. Alors pour se coucher les neurones pleins d'idées et de rêves, les yeux pleins d'étoiles et le visage apaisé sur le sable doré (un peu ce que Mag dit faire) :
Roule les étoiles dans ta main,
jette-les au loin, au fond
de ton esprit, où elles brûlent
et se dissipent en poussière d’or
colorant les galaxies.
D’où vient l’odeur d’une rose jaune,
et quel est le lien entre
cette senteur frêle, orangée,
qui s’épuise, voluptueusement,
quand elle expire,
et l’alchimie des astres.
.../...
Jean Mambrino – Poème (2006)
Euh, j'ai peut-être eu l'idée plus grosse que le cerveau...
Alors, en attendant, j'ai lu quelque chose. Alors pour se coucher les neurones pleins d'idées et de rêves, les yeux pleins d'étoiles et le visage apaisé sur le sable doré (un peu ce que Mag dit faire) :
Roule les étoiles dans ta main,
jette-les au loin, au fond
de ton esprit, où elles brûlent
et se dissipent en poussière d’or
colorant les galaxies.
D’où vient l’odeur d’une rose jaune,
et quel est le lien entre
cette senteur frêle, orangée,
qui s’épuise, voluptueusement,
quand elle expire,
et l’alchimie des astres.
.../...
Jean Mambrino – Poème (2006)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
comme je le "disais" là :
https://www.zebrascrossing.net/t16871p260-j-ai-croise-votre-route#736940
je crois qu'on a peut être un peu trop chargé le feu de la St Jean : ça s'est réveillé jusqu'à la Réunion !!
http://volcan.reunion.fr/actualites/voir-larticle/detail/eruption-piton-de-la-fournaise-21-juin-2014-a-1-heure-35.html?cHash=ed11c5016668e406f1e2e384be455aa5
https://www.zebrascrossing.net/t16871p260-j-ai-croise-votre-route#736940
je crois qu'on a peut être un peu trop chargé le feu de la St Jean : ça s'est réveillé jusqu'à la Réunion !!
http://volcan.reunion.fr/actualites/voir-larticle/detail/eruption-piton-de-la-fournaise-21-juin-2014-a-1-heure-35.html?cHash=ed11c5016668e406f1e2e384be455aa5
Re: Admettre à défaut de comprendre
Quand tu sais qu'un simple battement d'ailes de papillon peut declencher une tornade à l'autre bout du monde...après plus rien ne t'étonne
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Serait-ce la victoire du papillon de la conscience avec la planète comme partenaire ?
Avatar story...
J'aime toujours à m'étonner et ne manque pas d'air pour ça
Avatar story...
J'aime toujours à m'étonner et ne manque pas d'air pour ça
Re: Admettre à défaut de comprendre
« Ne jamais perdre de vue le graphique d'une vie humaine, qui ne se compose pas, quoi qu'on dise, d'une horizontale et de deux perpendiculaires, mais bien plutôt de trois lignes sinueuses, étirées à l'infini, sans cesse rapprochées et divergeant sans cesse : ce qu'un homme a cru être, ce qu'il a voulu être, et ce qu'il fut. »
Marguerite Yourcenar
Marguerite Yourcenar
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
En période de troubles, revenir aux sources, la musique malienne par sa lancinante répétition rythmique est apaisante pour moi.
Je vous laisse découvrir des morceaux inspirés de la tradition et une femme sublime, moderne sans oublier ses sources.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Spoiler:
- J’ai tant escamoté, l’angle des parapets
De mes incontournables et de mes indomptables
Dédicacé mes nuits, et levé les poignets
Sur les comptoirs luisants de flaques innombrables
De chagrins sans marée, de mensonges enjambés.
Des marais de promesses, non moi je n’en veux plus
Juste que disparaisse, le goût du survécu
Et que des alibis, je me déshabitue.
Et pour qu’on intoxique mes veines assoiffées,
Je vous tends ma chemise, baisse mon pantalon,
Je suis nue comme un vers, et je remplis d’hiver,
Cette folle tentation, qui gèle mes frissons.
Aux phares sans lumière, je me suis accrochée
Et gravée sur ma chair au cuir désespéré,
L’encre de mes chimères, celle de vos baisers
Tarie dans les ornières de mon identité,
Les fugues sans frontière, les refuges obtus
L’alphabet du bréviaire, non, moi je n’en veux plus
Je confesse à ma bière tous ces malentendus,
J’avoue à la kermesse mon paradis perdu.
Et pour qu’on intoxique mes veines assoiffées,
Je vous tends ma chemise, baisse mon pantalon,
Je suis nue comme un vers, et je remplis d’hiver,
Cette folle tentation, qui gèle mes frissons.
J’ai tant escamoté l’ange de ma liberté
De mes incontournables et de mes indomptables
Que les angles du ciel, ceux de la charité
Ont lu dans mon regard l’aurore insurmontable.
De mes lambeaux de larmes, de mon coeur ébréché
Du souffle et de sa panne, non, moi je n’en veux plus
Je dissous mon absence, je renais en silence
Je serre tout contre moi, les saints du porte-clé.
Et pour qu’on intoxique mes veines assoiffées,
Je vous tends ma chemise, baisse mon pantalon,
Je suis nue comme un vers, et je remplis d’hiver,
Cette folle tentation, qui gèle mes frissons.
Et pour qu’on intoxique mes veines assoiffées
Je vous rends ma chemise ivre de liberté
Je délaisse l’hiver, je laisse à l’abandon
Cette folle tentation qui gèle mes frissons.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Certes c'est une chanson triste, c'est peut-être ce qui rend touchante cette artiste.
Sa voix, me fait penser à Irma, qui d'ailleurs vient de sortir son second disque.
Mais le temps n'est pas à la tristesse, plutôt aux villes du Sud de l'Italie.
Comme Alberobello, trop touristique, bien sur, mais si lumineuse, saluer Castel del Monte et son château fort isolé et énigmatique avant de plonger vers l'Adriatique, hésiter entre la noix de coco rafraichie ou une autre douceur, se poser sur la plage et se demander pourquoi, ce n'est pas que cela la vie.
Et encore, je vous réserve le menu du repas du soir.
En attendant il est un peu tôt pour un Vermentino rafraichi, je le mets au frais pour tout à l'heure (je vous laisse google-iser Vermentino, c'est toujours mieux quand on en a envie)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Castel_del_Monte
Sa voix, me fait penser à Irma, qui d'ailleurs vient de sortir son second disque.
Mais le temps n'est pas à la tristesse, plutôt aux villes du Sud de l'Italie.
Comme Alberobello, trop touristique, bien sur, mais si lumineuse, saluer Castel del Monte et son château fort isolé et énigmatique avant de plonger vers l'Adriatique, hésiter entre la noix de coco rafraichie ou une autre douceur, se poser sur la plage et se demander pourquoi, ce n'est pas que cela la vie.
Et encore, je vous réserve le menu du repas du soir.
En attendant il est un peu tôt pour un Vermentino rafraichi, je le mets au frais pour tout à l'heure (je vous laisse google-iser Vermentino, c'est toujours mieux quand on en a envie)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Castel_del_Monte
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et si tout recommençait
malgré le silence du vent
et la honte des étoiles ?
Des pas dans la poussière
pour témoigner d'une vie respirante
Des regards dans la maison
pour aimer le corps des survivants
Le rideau des larmes
pour cacher les déroutes
pour faire éclater l'absence
et le regard équivoque
d'une nuit hors d'haleine
sous le masque réconcilié
des aubes
Jean-Luc Wauthier – Poème (1999)
Source : Beauty will save the world
malgré le silence du vent
et la honte des étoiles ?
Des pas dans la poussière
pour témoigner d'une vie respirante
Des regards dans la maison
pour aimer le corps des survivants
Le rideau des larmes
pour cacher les déroutes
pour faire éclater l'absence
et le regard équivoque
d'une nuit hors d'haleine
sous le masque réconcilié
des aubes
Jean-Luc Wauthier – Poème (1999)
Source : Beauty will save the world
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Si vous avez envie de plonger dans la truculence des femmes du sud, de celles qui ont fait la légende du sud et aussi le talent, allez écouter l'insubmersible Mme la Maire d'Aix En Provence. Il ne s'agit pas de politique, mais d'humanité.
http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-maryse-joissains-maire-d%E2%80%99aix-en-provence-2014-06-25
Sa biographie et sa photo : http://www.aixenprovence.fr/Biographie
http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-maryse-joissains-maire-d%E2%80%99aix-en-provence-2014-06-25
Sa biographie et sa photo : http://www.aixenprovence.fr/Biographie
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Dans la famille jolies vieilleries, douces et sucrées de si longtemps qu'il ne faut plus y réfléchir, je voudrais :
Ce doit être la pluie, ce matin.
Oui, c'est cela, la pluie de ce matin.
"-Bonjour, ça va ?
-Impeccable, bonne journée !
-Merci toi aussi !"
Ce doit être la pluie, ce matin.
Oui, c'est cela, la pluie de ce matin.
"-Bonjour, ça va ?
-Impeccable, bonne journée !
-Merci toi aussi !"
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Retour aux habitudes : émettre des messages, partager des impressions, comme des bouteilles à la mer. Tiens si un jour je recommence ici, je m’appellerai Robinson.
En novembre 2012, j'avais assisté à une série de conférences à Marseille sur la Pop Philosophie. Il y avait eu une conférence un peu hésitante à propos du rétrofuturisme, assemblage d'éléments graphiques anciens et imaginaires futuristes.
Le Steampunk est à mon sens proche de cela.
Là c'est autour des Citroën des années 60-70 d'en faire des voitures "volantes" (source Fubiz.net) :
Sans aucun doute, la DS décapotable carossée par Chapron : la classe !
Cela me fait penser à cela :
"Comment frimer les gonzesses,
Y a plus de belles automobiles,
Lui il a gardé sa DS
Et tous les gens l'appellent vieux style"
Michel Jonasz
En novembre 2012, j'avais assisté à une série de conférences à Marseille sur la Pop Philosophie. Il y avait eu une conférence un peu hésitante à propos du rétrofuturisme, assemblage d'éléments graphiques anciens et imaginaires futuristes.
Le Steampunk est à mon sens proche de cela.
Là c'est autour des Citroën des années 60-70 d'en faire des voitures "volantes" (source Fubiz.net) :
Sans aucun doute, la DS décapotable carossée par Chapron : la classe !
Cela me fait penser à cela :
"Comment frimer les gonzesses,
Y a plus de belles automobiles,
Lui il a gardé sa DS
Et tous les gens l'appellent vieux style"
Michel Jonasz
Dernière édition par Ours le Mer 25 Juin 2014 - 18:57, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Extraordinaire et superbe vidéo derrière ce lien : http://www.llapse.net/
Dont est extraite cette image
Comment ne pas penser à 2001 Odyssée de l'espace (dailymotion) :
Dont est extraite cette image
Comment ne pas penser à 2001 Odyssée de l'espace (dailymotion) :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Toujours sur Fubiz.net, 3 images, de nuit.
La première est hiératique, angoissante.
Les 2 autres "appellent" :
L'une à l'intimité, à la source cachée, aux brumes odorantes, à rejoindre un centre ; l'autre éblouit, incite à s’agréger autour d'un centre. Peut-être y-a-t-il une photo femme et une photo homme.
L'auteur : Lukas Furlan - http://500px.com/looki
La première est hiératique, angoissante.
Les 2 autres "appellent" :
L'une à l'intimité, à la source cachée, aux brumes odorantes, à rejoindre un centre ; l'autre éblouit, incite à s’agréger autour d'un centre. Peut-être y-a-t-il une photo femme et une photo homme.
L'auteur : Lukas Furlan - http://500px.com/looki
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je coupe et j'en rejoue...
J'ai pas la règle du jeu.
Je ne comprend rien.
Alors, ma vraie place est derrière le comptoir.
J'aurai dû m'appeler Sisyphe, c'eut été plus juste.
"Et pourtant, il faut imaginer Sisyphe heureux"
Ben voyons !
Imagine ! Cela ne te coute rien à toi, scribouillard théorique et désincarné, moi c'est ma vie que cela me coute.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Incompréhension.
Je ne suis pas un incompris, ma compréhension n'est pas une question de moi pour moi, c'est une question vers l'extérieur.
C'est peut-être ce pourquoi je n'arrive pas à aimer le théâtre. J'y suis déjà et cette distance à la scène reste pour le moment irréductible. Allez au théâtre consiste à doubler cette distance.
Je vois les gens quelque fois comme des ombres chinoises silencieuses. Je m'écarquille mais leurs agitations sont source de confusion. Et quand le son me parvient, il me surprend (quasi la bouche ouverte) et je ne sais plus que faire de ce qui arrive.
En temps ordinaire, un part de moi est à la vie en situation de passivité par incompréhension. L'autre s'agite, tente de raccorder les morceaux pour faire sens. De temps à autre ça marche. En entreprise, si l'on considère la devise "marge ou crève" comme référente, alors il y a une sorte de logique, sauf si un tissu de relations politiques ou obscures guide le comportement.
En relation, amitié et encore plus en amour, c'est proprement infernal. Durant les fractions de relation que je comprends (ou crois comprendre) j'accélère comme un fou et je déborde. Et celles que je ne comprends pas, je m'effondre, imagine instantanément le pire, d'autant plus pire que l'accélération a été intense.
Comme de plus ma compréhension ne suit pas une logique conventionnelle, mais est diablement efficace (quand cela marche), cela fait de moi un étrange étranger. On me dit peu sociable : je trouve cela logique ; bien souvent, j'en suis réduis à faire le pot de fleur souriant ou triste, mais c'est souvent tout ce que je peux faire. Juste que je ne comprends pas la pièce qui se joue.
Je retrouve un peu de ce fonctionnement dans l'autobiographie de Daniel Tammet, je suis né un jour bleu.
Au fond, cela ne me rassure pas vraiment.
Ça use l'autre et ça m'use.
Je ne suis pas un incompris, ma compréhension n'est pas une question de moi pour moi, c'est une question vers l'extérieur.
C'est peut-être ce pourquoi je n'arrive pas à aimer le théâtre. J'y suis déjà et cette distance à la scène reste pour le moment irréductible. Allez au théâtre consiste à doubler cette distance.
Je vois les gens quelque fois comme des ombres chinoises silencieuses. Je m'écarquille mais leurs agitations sont source de confusion. Et quand le son me parvient, il me surprend (quasi la bouche ouverte) et je ne sais plus que faire de ce qui arrive.
En temps ordinaire, un part de moi est à la vie en situation de passivité par incompréhension. L'autre s'agite, tente de raccorder les morceaux pour faire sens. De temps à autre ça marche. En entreprise, si l'on considère la devise "marge ou crève" comme référente, alors il y a une sorte de logique, sauf si un tissu de relations politiques ou obscures guide le comportement.
En relation, amitié et encore plus en amour, c'est proprement infernal. Durant les fractions de relation que je comprends (ou crois comprendre) j'accélère comme un fou et je déborde. Et celles que je ne comprends pas, je m'effondre, imagine instantanément le pire, d'autant plus pire que l'accélération a été intense.
Comme de plus ma compréhension ne suit pas une logique conventionnelle, mais est diablement efficace (quand cela marche), cela fait de moi un étrange étranger. On me dit peu sociable : je trouve cela logique ; bien souvent, j'en suis réduis à faire le pot de fleur souriant ou triste, mais c'est souvent tout ce que je peux faire. Juste que je ne comprends pas la pièce qui se joue.
Je retrouve un peu de ce fonctionnement dans l'autobiographie de Daniel Tammet, je suis né un jour bleu.
Au fond, cela ne me rassure pas vraiment.
Ça use l'autre et ça m'use.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Les mots me manquent, mais en espérant t'apporter une brise de légèreté:
Re: Admettre à défaut de comprendre
Mentalou m'a rappelé ce matin sa petite liste que je lui ai demandé de faire au fur et à mesure que j'avance en bonheur :
Quand ta tête ne comprends pas cause à tes pieds,
quand le faux rhume bugue sans arrêt plein de faux selfs en délire ferme ton ordi,
quand l'éléctromagnétisme est perturbé que tu le sent et le vérifie prend du chlorure de magnésium et du foie de morue et prie pour quoi soit sorti très vite de l'Otan
quand t'a rien à quoi te raccrocher regarde les plantes qui t'ont déjà tout montré...
tiens elle était pour toi aussi :
t'a pas une petite liste dans ton Mentalou à toué ?
écrit elle en vitesse entre deux bugs histoire de solidariser virtuellement
Quand ta tête ne comprends pas cause à tes pieds,
quand le faux rhume bugue sans arrêt plein de faux selfs en délire ferme ton ordi,
quand l'éléctromagnétisme est perturbé que tu le sent et le vérifie prend du chlorure de magnésium et du foie de morue et prie pour quoi soit sorti très vite de l'Otan
quand t'a rien à quoi te raccrocher regarde les plantes qui t'ont déjà tout montré...
tiens elle était pour toi aussi :
t'a pas une petite liste dans ton Mentalou à toué ?
écrit elle en vitesse entre deux bugs histoire de solidariser virtuellement
Re: Admettre à défaut de comprendre
à Ours .
"En relation, amitié et encore plus en amour, c'est proprement infernal. Durant les fractions de relation que je comprends (ou crois comprendre) j'accélère comme un fou et je déborde. Et celles que je ne comprends pas, je m'effondre, imagine instantanément le pire, d'autant plus pire que l'accélération a été intense."
2 choses que j'entends, comprends:
-c'est quoi des fractions de relation ? le problème n'est il pas dans ta définition : ce terme de fraction ??
- concernant le pire, et de le prévoir tout le temps, personnellement le fait de savoir que c'est une des "caractéristiques" z, jaime pas trop caractéristique mais bon, me permet aujourd'hui de le savoir, comme quand on navigue avec un bateau qui a plus de tyran d'eau ou plus de voile , ou qui dérive plus sous le courant, ety donc d'anticiper d'anticiper et de classer cette information du PIRE dans le dossier "en cas d'accident" sans mettre le cap dessus. pardon si je ne suis pas clair ... bonne journée ours
"En relation, amitié et encore plus en amour, c'est proprement infernal. Durant les fractions de relation que je comprends (ou crois comprendre) j'accélère comme un fou et je déborde. Et celles que je ne comprends pas, je m'effondre, imagine instantanément le pire, d'autant plus pire que l'accélération a été intense."
2 choses que j'entends, comprends:
-c'est quoi des fractions de relation ? le problème n'est il pas dans ta définition : ce terme de fraction ??
- concernant le pire, et de le prévoir tout le temps, personnellement le fait de savoir que c'est une des "caractéristiques" z, jaime pas trop caractéristique mais bon, me permet aujourd'hui de le savoir, comme quand on navigue avec un bateau qui a plus de tyran d'eau ou plus de voile , ou qui dérive plus sous le courant, ety donc d'anticiper d'anticiper et de classer cette information du PIRE dans le dossier "en cas d'accident" sans mettre le cap dessus. pardon si je ne suis pas clair ... bonne journée ours
Re: Admettre à défaut de comprendre
Merci des petits mots et idées.
Je retiens notamment l'idée de liste... cela me parle.
Je sais que ces exagérations autistiques me prennent par moments quand tout se complexifie. C'est important pour moi de les exprimer et également de recevoir des commentaires, des soutiens, et de légers dérivatifs musicaux.
Cela passe ensuite.
Mais cela use.
Je retiens notamment l'idée de liste... cela me parle.
Je sais que ces exagérations autistiques me prennent par moments quand tout se complexifie. C'est important pour moi de les exprimer et également de recevoir des commentaires, des soutiens, et de légers dérivatifs musicaux.
Cela passe ensuite.
Mais cela use.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Dans un autre registre.
Entendu ce matin sur le chemin du travail :
Une société de données, ce n'est pas comme une société de statistiques
(A écouter plutôt que lire : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4873930)
26.06.2014 - 08:45
Les ordinateurs, les algorithmes et les bases de données pourraient-ils nous aider à penser différemment notre société ?
Lev Manovich est un chercheur russe émigré aux Etats-Unis. Depuis la fin des années 90, et grâce à plusieurs livres dont le classique Le Langage des nouveaux médias, il s’est imposé comme l’un des penseurs les plus importants du numérique. Interrogé longuement par Claire Richard pour « Place de la toile » (l’entretien sera diffusé samedi 5 juillet, c’est donc une primeur ce matin), répond à cette question de manière convaincante.
Depuis le 19ème siècle et jusqu’à récemment, explique Manovich, on se représentait notre société via les statistiques. Or les statistiques s’intéressent à la moyenne. Quand dans les années 1830, Adolphe Quételet mesure la taille des soldats de l’armée française, ce qui l’intéresse, c’est l’homme moyen. Et notre société moderne, en accord avec les outils de description que sont les statistiques, s’est constituée autour de ce paradigme de la normalité… Tout ça, depuis Foucault, on le sait bien.
Mais depuis les années 1960 et les progrès de l’informatique, sont apparues les bases de données. Puis aujourd’hui, la possibilité offerte par Internet de remplir ces bases d’un nombre incalculables de données, toujours plus fines. Quand on veut étudier une population, ce ne sont plus quelques milliers de chiffres que l’on peut manier, mais des millions, voire des milliards. Et, selon, Manovich, cela change tout. Avant, quand l’informatique était inexistante ou encore rudimentaire, on ne pouvait classer la population qu’en quelques catégories : homme/femme, normal/anormal, en bonne santé/malades, français/étranger etc. Aujourd’hui, si vous vous intéressez à la population d’une grande ville, vous pouvez jouer un nombre incalculable de variables. Vous pouvez donc créer des catégories qui obéissent à des critères infinis, et nouveaux. Pourquoi est-ce important ? Pour Manovich, avoir la possibilité de regrouper et de diviser selon un nombre presque infini de critères fragilise les représentations classiques les populations. Que valent encore les vieilles catégories de classe, de genre ou d’ethnie quand on peut avoir une représentation beaucoup plus précise, beaucoup plus granulaire des populations qui habitent une ville ? Car désormais, ce qu’on peut travailler ce sont d’autres données : les goûts, les déplacements, les pratiques culturelles, les temporalités, et l’on peut croiser tout ça dans tous les sens.
Imaginez un instant que Lev Manovich ait raison. Imaginez que de nouveaux outils fassent apparaître de nouvelles représentations, imaginez que ces nouvelles représentations fassent apparaître de nouveaux groupes qui ne se composent plus selon les vieux critères (genre, classe, ethnie…) mais selon d’autres critères… Est-ce qu’on pourrait espérer que notre représentation de la société en soit changée ? Est-ce qu’on pourrait espérer, en nous apercevant que ces nouveaux groupes dépassent les critères anciens, qu’ils abolissent les vieilles altérités ?
« Et la hiérarchie entre les critères, me direz-vous, il y a des critères qui sont plus déterminants que les autres : être un homme ou une femme, c’est plus déterminant que préférer le bleu au rouge ! ». A cela, Manovich répond : « mais la hiérarchie est un concept de l’ancien monde ». D’abord, les bases de données rompent la hiérarchie en mettant tous les chiffres au même niveau. Mais, au-delà, le Web abolit les hiérarchies. En nous permettant de passer d’un contenu à l’autre, d’une publicité à Proust, de Proust à un roman populaire, d’un roman populaire à Barack Obama, le Web nous prépare, en quelque sorte à accueillir ces nouvelles représentations de notre société, où les hiérarchies anciennes n’ont plus cours. Tout converge donc à l’avènement d’une société qui ne soit plus la société disciplinaire des statistiques, mais une société des données, qui reste à caractériser.
Bon, je suis tout à fait conscient des problèmes que cela pose. Et notamment du point de vue politique. Parce que tant que ces vieux critères sont opérants dans le réel (le fait d’avoir un nom arabe, d’être une femme, d’être handicapé, ça veut encore dire quelque chose), ces vieux critères sont aussi des leviers de lutte. Mais quand même, si les ordinateurs, les bases de données et les algorithmes pouvaient nous convaincre enfin que l’altérité n’est pas là où on la pense, s’ils pouvaient faire apparaître des proximités incongrues et des ressemblances profondes et essentielles, ça nous avancerait un peu.
Xavier de La Porte
(http://www.franceculture.fr/personne-xavier-de-la-porte.html)
Bien souvent la forme nous guide pour l'analyse du fond. Et en particulier les statistiques qui sous une forme qui imite la rigueur mathématique, ne sont que l'assemblage subjectif de données à propos desquelles il convient en plus d'avoir un regard critique.
La hiérarchie des critères d'analyse est sociale et non ontologique de l'objet observé. Je suis un homme est un critère. Mais celui-ci prévaut-il en toute circonstance ? Je suis hétéro sexuel ? Est-ce une donnée pertinente à propos mes modes de consommation.
Les Genders Studies nous ont montrées combien était mouvante la perception du genre et de ses attributs dans les diverses sociétés du monde, voire à l'intérieur et/ou transversalement à celles-ci. C'est à mon sens un témoignage de la fragilité de la hiérarchie des critères, telle que nous l'admettions couramment. Sans être spécialiste de la question, ces mouvances" sociales sont la raison d'être de l'ethnologie.
Si la richesse des bases de données et la puissance de calcul afférente nous ouvre des champs d'exploration de la nature humaine et nous incline à nous penser différemment de ce se pensaient nos aïeux au XIX° siècle et avant, cela me semble conforme à l'évolution de la connaissance et l'amélioration de nos connaissances sociales.
Je crois avoir compris qu'il s'agira du sujet principal de son émission de samedi.
Entendu ce matin sur le chemin du travail :
Une société de données, ce n'est pas comme une société de statistiques
(A écouter plutôt que lire : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4873930)
26.06.2014 - 08:45
Les ordinateurs, les algorithmes et les bases de données pourraient-ils nous aider à penser différemment notre société ?
Lev Manovich est un chercheur russe émigré aux Etats-Unis. Depuis la fin des années 90, et grâce à plusieurs livres dont le classique Le Langage des nouveaux médias, il s’est imposé comme l’un des penseurs les plus importants du numérique. Interrogé longuement par Claire Richard pour « Place de la toile » (l’entretien sera diffusé samedi 5 juillet, c’est donc une primeur ce matin), répond à cette question de manière convaincante.
Depuis le 19ème siècle et jusqu’à récemment, explique Manovich, on se représentait notre société via les statistiques. Or les statistiques s’intéressent à la moyenne. Quand dans les années 1830, Adolphe Quételet mesure la taille des soldats de l’armée française, ce qui l’intéresse, c’est l’homme moyen. Et notre société moderne, en accord avec les outils de description que sont les statistiques, s’est constituée autour de ce paradigme de la normalité… Tout ça, depuis Foucault, on le sait bien.
Mais depuis les années 1960 et les progrès de l’informatique, sont apparues les bases de données. Puis aujourd’hui, la possibilité offerte par Internet de remplir ces bases d’un nombre incalculables de données, toujours plus fines. Quand on veut étudier une population, ce ne sont plus quelques milliers de chiffres que l’on peut manier, mais des millions, voire des milliards. Et, selon, Manovich, cela change tout. Avant, quand l’informatique était inexistante ou encore rudimentaire, on ne pouvait classer la population qu’en quelques catégories : homme/femme, normal/anormal, en bonne santé/malades, français/étranger etc. Aujourd’hui, si vous vous intéressez à la population d’une grande ville, vous pouvez jouer un nombre incalculable de variables. Vous pouvez donc créer des catégories qui obéissent à des critères infinis, et nouveaux. Pourquoi est-ce important ? Pour Manovich, avoir la possibilité de regrouper et de diviser selon un nombre presque infini de critères fragilise les représentations classiques les populations. Que valent encore les vieilles catégories de classe, de genre ou d’ethnie quand on peut avoir une représentation beaucoup plus précise, beaucoup plus granulaire des populations qui habitent une ville ? Car désormais, ce qu’on peut travailler ce sont d’autres données : les goûts, les déplacements, les pratiques culturelles, les temporalités, et l’on peut croiser tout ça dans tous les sens.
Imaginez un instant que Lev Manovich ait raison. Imaginez que de nouveaux outils fassent apparaître de nouvelles représentations, imaginez que ces nouvelles représentations fassent apparaître de nouveaux groupes qui ne se composent plus selon les vieux critères (genre, classe, ethnie…) mais selon d’autres critères… Est-ce qu’on pourrait espérer que notre représentation de la société en soit changée ? Est-ce qu’on pourrait espérer, en nous apercevant que ces nouveaux groupes dépassent les critères anciens, qu’ils abolissent les vieilles altérités ?
« Et la hiérarchie entre les critères, me direz-vous, il y a des critères qui sont plus déterminants que les autres : être un homme ou une femme, c’est plus déterminant que préférer le bleu au rouge ! ». A cela, Manovich répond : « mais la hiérarchie est un concept de l’ancien monde ». D’abord, les bases de données rompent la hiérarchie en mettant tous les chiffres au même niveau. Mais, au-delà, le Web abolit les hiérarchies. En nous permettant de passer d’un contenu à l’autre, d’une publicité à Proust, de Proust à un roman populaire, d’un roman populaire à Barack Obama, le Web nous prépare, en quelque sorte à accueillir ces nouvelles représentations de notre société, où les hiérarchies anciennes n’ont plus cours. Tout converge donc à l’avènement d’une société qui ne soit plus la société disciplinaire des statistiques, mais une société des données, qui reste à caractériser.
Bon, je suis tout à fait conscient des problèmes que cela pose. Et notamment du point de vue politique. Parce que tant que ces vieux critères sont opérants dans le réel (le fait d’avoir un nom arabe, d’être une femme, d’être handicapé, ça veut encore dire quelque chose), ces vieux critères sont aussi des leviers de lutte. Mais quand même, si les ordinateurs, les bases de données et les algorithmes pouvaient nous convaincre enfin que l’altérité n’est pas là où on la pense, s’ils pouvaient faire apparaître des proximités incongrues et des ressemblances profondes et essentielles, ça nous avancerait un peu.
Xavier de La Porte
(http://www.franceculture.fr/personne-xavier-de-la-porte.html)
Bien souvent la forme nous guide pour l'analyse du fond. Et en particulier les statistiques qui sous une forme qui imite la rigueur mathématique, ne sont que l'assemblage subjectif de données à propos desquelles il convient en plus d'avoir un regard critique.
La hiérarchie des critères d'analyse est sociale et non ontologique de l'objet observé. Je suis un homme est un critère. Mais celui-ci prévaut-il en toute circonstance ? Je suis hétéro sexuel ? Est-ce une donnée pertinente à propos mes modes de consommation.
Les Genders Studies nous ont montrées combien était mouvante la perception du genre et de ses attributs dans les diverses sociétés du monde, voire à l'intérieur et/ou transversalement à celles-ci. C'est à mon sens un témoignage de la fragilité de la hiérarchie des critères, telle que nous l'admettions couramment. Sans être spécialiste de la question, ces mouvances" sociales sont la raison d'être de l'ethnologie.
Si la richesse des bases de données et la puissance de calcul afférente nous ouvre des champs d'exploration de la nature humaine et nous incline à nous penser différemment de ce se pensaient nos aïeux au XIX° siècle et avant, cela me semble conforme à l'évolution de la connaissance et l'amélioration de nos connaissances sociales.
Je crois avoir compris qu'il s'agira du sujet principal de son émission de samedi.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
-Une société de données, ce n'est pas comme une société de statistiques-
oui miam, sur ce sujet ou pas loin il ya un mec que je suis pas mal, disons beaucoup qui s'appelle Roland Gori
books pas mal : la folle évaluation, et plus recemment "la fabrique des imposteurs"
j'ai pas encore lu ou entendu un truc con sortant de sa bouche. pour moi c'est du good food et je ne parle pas de son action humaniste...
je suis un peu speed je dois bouger mais on peut parler de ce gazier un jour plus trankill.
oui miam, sur ce sujet ou pas loin il ya un mec que je suis pas mal, disons beaucoup qui s'appelle Roland Gori
books pas mal : la folle évaluation, et plus recemment "la fabrique des imposteurs"
j'ai pas encore lu ou entendu un truc con sortant de sa bouche. pour moi c'est du good food et je ne parle pas de son action humaniste...
je suis un peu speed je dois bouger mais on peut parler de ce gazier un jour plus trankill.
Re: Admettre à défaut de comprendre
Cela use que si l'on s'en sert
Aujourd'hui je me suis coltinée avec une débrousailleuse... ça m'a calmée… c'est sur le même sujet pourtant
==
je vais voir... hmm... ça date de 2009...
De l’extension sociale de la norme à la servitude volontaire
Roland Gori
« L’époque qui ose se dire la plus révoltée n’offre à choisir que des conformismes. La vraie passion du XXe siècle, c’est la servitude. » Albert Camus, L’Homme révolté, p. 293.
http://rased-en-lutte.net/2009/03/intervention-de-roland-gori-lappel-des-appels-paris-le-dimanche-2-mars-2009/
Aujourd'hui je me suis coltinée avec une débrousailleuse... ça m'a calmée… c'est sur le même sujet pourtant
==
je vais voir... hmm... ça date de 2009...
De l’extension sociale de la norme à la servitude volontaire
Roland Gori
« L’époque qui ose se dire la plus révoltée n’offre à choisir que des conformismes. La vraie passion du XXe siècle, c’est la servitude. » Albert Camus, L’Homme révolté, p. 293.
http://rased-en-lutte.net/2009/03/intervention-de-roland-gori-lappel-des-appels-paris-le-dimanche-2-mars-2009/
Re: Admettre à défaut de comprendre
Mag tu es une géante !
« L’époque qui ose se dire la plus révoltée n’offre à choisir que des conformismes. La vraie passion du XXe siècle, c’est la servitude. » Albert Camus, L’Homme révolté, p. 293.
Si j'avais le droit de centrer, de mettre en gras et en petite police, je m'en servirai comme signature. Mais comme j'accepte la servitude de la forme ....
« L’époque qui ose se dire la plus révoltée n’offre à choisir que des conformismes. La vraie passion du XXe siècle, c’est la servitude. » Albert Camus, L’Homme révolté, p. 293.
Si j'avais le droit de centrer, de mettre en gras et en petite police, je m'en servirai comme signature. Mais comme j'accepte la servitude de la forme ....
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Mon mètre 53 et demi s'offusque de ton adjectif ! mais mon Ixquick t'en remercie
Pi tu sais presque 3 ans de perlage en shémas heuristique ça fait trouver vite...
Par contre je te dis pas les remontées de pensées difficile à avaler pendant ce dernier quart d'heure à la débroussailleuse ! paf et entre temps je vois que ce p... d'ordi. s'est encore déconnecté ! nondidiou ça va barder ... heu non tranquille je copiecolle j'attends pour envoyer, et je vais pas me bousiller ma période hypnagogique du soir : trop lourdes les prises de conscience visionnaires pour ma petite personne faut que j'envoie à Pote en Ciel en décrochant des balanciers là !! Parceque "le champ des possibles" je vais pas pouvoir l'atteindre si je transmute pas ce que je viens de recevoir dans la tronche...
T'a lu Vadim Zeland ?
Hop j'ai un créneau j'envoie !
Pi tu sais presque 3 ans de perlage en shémas heuristique ça fait trouver vite...
Par contre je te dis pas les remontées de pensées difficile à avaler pendant ce dernier quart d'heure à la débroussailleuse ! paf et entre temps je vois que ce p... d'ordi. s'est encore déconnecté ! nondidiou ça va barder ... heu non tranquille je copiecolle j'attends pour envoyer, et je vais pas me bousiller ma période hypnagogique du soir : trop lourdes les prises de conscience visionnaires pour ma petite personne faut que j'envoie à Pote en Ciel en décrochant des balanciers là !! Parceque "le champ des possibles" je vais pas pouvoir l'atteindre si je transmute pas ce que je viens de recevoir dans la tronche...
T'a lu Vadim Zeland ?
Hop j'ai un créneau j'envoie !
Re: Admettre à défaut de comprendre
En vacances dans 8 jours et pour 20 jours. Premières vacances sans famille. Je reste ici, pas loin de cette plage et d'autres. Comme l'impression qu'il va s'agir de mes premières vacances.
Sensation paradoxale
(Un paradoxe, d'après l'étymologie (du grec paradoxos, « παράδοξος » : « contraire à l'opinion commune », de para : « contre », et doxa : « opinion »), est une idée ou une proposition à première vue surprenante ou choquante, c'est-à-dire allant contre le sens commun - Wikipédia)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Judicieux choix, bravo !
La tentation est forte..., alors je vais y céder :
Pour le thème général, pour les paroles et pour .... ma "mono manie"
La tentation est forte..., alors je vais y céder :
Pour le thème général, pour les paroles et pour .... ma "mono manie"
- Paroles:
- Tu vois le jour descend sur la rivière de sang
Pour qu’elle s’efface il en faudra du temps
A pêcher des cailloux
Tu vois le soir s’embrase sur l’horizon de phrases
Que tu répands pour deviner comment
Je pêche des cailloux sur le fond des rivières
[Refrain] :
J’apprends à voir sans lumière
Je suis un pêcheur de pierres
J’apprends à voir sans lumière
Je suis de la tribu des pêcheurs de pierres…
Tu vois la nuit se fige sur ton corps qui exige
Qu’on t’offre des promesses et surtout que je cesse
de pêcher des cailloux
Et si tu trouves ta place dans aussi peu d’espace
Même si tu me laisse nu tant pis je continue
A pêcher des cailloux sur le fond des rivières
[Refrain]
Je suis de la tribu des pêcheurs de pierres
....
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
la transparence de l'eau de cette plage j'en ferai bien un dogme. ça va etre bien ces vacs paradoxées
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et si on se faisait une sorte de généalogie musicale (1 DM et 2 YT) :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Les années 70. Rock progressif.
Une chansonnette comme dit Wikipedia, avec une guitare 12 cordes qui sonne presque comme un instrument baroque ou quasi moyenâgeux. Cela s'écoute encore facilement.
Et puis celle-là, plus progressive-rock. Presqu'un monument, mais probablment inaudible pour les "non-initiés"
Une chansonnette comme dit Wikipedia, avec une guitare 12 cordes qui sonne presque comme un instrument baroque ou quasi moyenâgeux. Cela s'écoute encore facilement.
- Paroles:
Here am I
While away the mornings, since you've gone
Too long have I layed alone
Not knowing which way to turn
And there you are
Quite sure that you were right
Knowing full well
That I'd be the first one to go down
And you'd be the one who was laughing
Except when things weren't going your way
And then the lady would say that she's had enough
Wandering around on her own
The day you left
Well, I think you knew you'd not be back
Well, at least it would seem that way
Because you never said goodbye
When it comes 'round to you and me
I'm sure it will work out alright
And you'd be the one who was laughing
Giving me something I don't need
And you know, I'd always hold you and keep you warm
Oh, more fool me
When it comes around to you and me
I ask myself, do I really believe in your love?
Yes, I'm sure it will work out alright
Et puis celle-là, plus progressive-rock. Presqu'un monument, mais probablment inaudible pour les "non-initiés"
- Paroles:
Play me old King Cole
That I may join with you
All your hearts now seem so far from me
It hardly seems to matter now
And the nurse will tell you lies
Of a kingdom beyond the skies
But I am lost within this half world
It hardly seems to matter now
Play me my song
Here it comes again
Play me my song
Here it comes again
Just a little bit
Just a little bit more time
Time left to live out my life
Play me my song
Here it comes again
Play me my song
Here it comes again
Old King Cole was a merry old soul
And a merry old soul was he
So he called for his pipe
And he called for his bowl
And he called for his fiddlers three
The clock, tick-tock
On the mantelpiece
And I want and I feel
And I know and I touch the wall
She's a lady, she's got time
Brush back your hair
And let me get to know your face
She's a lady, she is mine
Brush back your hair
And let me get to know your flesh
I've been waiting here for so long
And all this time that passed me by
It doesn't seem to matter now
You stand there with your fixed expression
Casting doubt on all I have to say
Why don't you touch me, touch me?
Why don't you touch me, touch me?
Touch me now
Now, now, now
Dernière édition par Ours le Ven 27 Juin 2014 - 15:31, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
http://www.amazon.com/gp/product/1849057575/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=1849057575&linkCode=as2&tag=08282012-20&linkId=K6QYSZCEOHNDNAWG
Non, non, je ne fais pas de pub pour Amazon. (avec leurs mégacentres de distribution de tout, ce sont des tueurs de commerce local)
Cependant, leurs pages de présentation sont souvent bien faites, alors, j'utilise.
Je signale à celles et ceux que cela intéresse, les livres qu'a publiés cette femme extraordinaire. Elle anime un blog, "musings of an aspie" très pertinent sur le sujet, comme l'a été et le reste d'ailleurs le blog "52 semaines avec une autiste asperger", cette fois en français de Marie José Cordier.
Non, non, je ne fais pas de pub pour Amazon. (avec leurs mégacentres de distribution de tout, ce sont des tueurs de commerce local)
Cependant, leurs pages de présentation sont souvent bien faites, alors, j'utilise.
Je signale à celles et ceux que cela intéresse, les livres qu'a publiés cette femme extraordinaire. Elle anime un blog, "musings of an aspie" très pertinent sur le sujet, comme l'a été et le reste d'ailleurs le blog "52 semaines avec une autiste asperger", cette fois en français de Marie José Cordier.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Chipé sur FB :
« Le monde appartient à ceux qui ne ressentent rien. La condition essentielle pour être un homme pratique, c’est l’absence de sensibilité. La qualité principale, dans la conduite de la vie, est celle qui mène à l’action, c’est-à-dire la volonté. Or il est deux choses qui entravent l’action : la sensibilité et la pensée analytique, qui n’est elle-même rien d’autre, en fin de compte, qu’une pensée douée de sensibilité. »
Fernando Pessoa - Le livre de l'Intranquillité
« Le monde appartient à ceux qui ne ressentent rien. La condition essentielle pour être un homme pratique, c’est l’absence de sensibilité. La qualité principale, dans la conduite de la vie, est celle qui mène à l’action, c’est-à-dire la volonté. Or il est deux choses qui entravent l’action : la sensibilité et la pensée analytique, qui n’est elle-même rien d’autre, en fin de compte, qu’une pensée douée de sensibilité. »
Fernando Pessoa - Le livre de l'Intranquillité
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Moins..., enfin plus lourd.
Je connais bien personnellement ce qui est dit dans cet article.
J'ai fait mettre en place "par mentalou", des listes automatiques de réponses à ces effondrements réguliers. Cela marche. Exemple de mes fiches automatiques : "Cela fait 20 fois que tu est dans cet état. Mais tu le sais, demain existe et s'il y a 2/3 jours cela allait bien, pourquoi cela n'irai pas bien dans 2/3 jours. Tu serais con de louper cela. Et puis imagine que tu croises de beaux yeux, ..;, ce serait encore plus con". OK, c'est simpliste. Mais je suis encore là.
Tu vois, Mag, je fais pareil, finalement
Je connais bien personnellement ce qui est dit dans cet article.
J'ai fait mettre en place "par mentalou", des listes automatiques de réponses à ces effondrements réguliers. Cela marche. Exemple de mes fiches automatiques : "Cela fait 20 fois que tu est dans cet état. Mais tu le sais, demain existe et s'il y a 2/3 jours cela allait bien, pourquoi cela n'irai pas bien dans 2/3 jours. Tu serais con de louper cela. Et puis imagine que tu croises de beaux yeux, ..;, ce serait encore plus con". OK, c'est simpliste. Mais je suis encore là.
Tu vois, Mag, je fais pareil, finalement
- Le risque de tentative de suicide augmente lorsqu’un syndrome d’Asperger est diagnostiqué tard:
- Comparé aux autres troubles du spectre autistique, le syndrome d’Asperger est souvent diagnostiqué plus tard, à l’âge de 11 ans en moyenne, voire à l’âge adulte dans certains cas. Ce diagnostic plus tardif a un impact important sur le risque de dépression et de mauvaise qualité de vie. Afin de quantifier l’impact du syndrome d’Asperger sur le risque suicidaire, Sarah Cassidy, de l’université de Cambridge, et ses collègues, se sont livrés à une analyse rétrospective d’une étude de cohorte menée sur des adultes anglais nouvellement diagnostiqués pour un syndrome d’Asperger. Leurs résultats ont été publiés mercredi dans le « Lancet Psychiatry ».
Près de 10 fois plus de risque que la population générale
Chaque patient devait remplir un auto-questionnaire sur leurs événements dépressifs, leurs idéations suicidaires et leurs éventuelles tentatives de suicide. Sur les 367 patients qui ont répondu, 66 % avouaient avoir eu des idéations suicidaires, et 35 % rapportaient avoir envisagé, voire tenté, de se suicider. Enfin, 31 % répondaient avoir connu un ou plusieurs épisodes dépressifs. Ces pourcentages augmentaient avec l’âge des participants. Ainsi 78 % des plus de 55 ans avaient déjà eu des idéations suicidaires contre 62 % des jeunes de 16 à 24 ans. Comparés à un groupe contrôle issu de la population générale ayant répondu au même questionnaire, les patients atteints du syndrome d’Asperger avaient 9,6 fois plus de risque d’idéations suicidaires.
Les Asperger plus à risque que les psychotiques
En comparant leurs résultats à ceux d’études plus anciennes, les auteurs ont constaté que le syndrome d’Asperger était également significativement associé à une hausse de 30 % du risque d’idéation suicidaire comparé à un groupe de patients souffrant de troubles psychotiques. De même, ils avaient plus fréquemment expérimenté des idéations suicidaires que des patients soufrant d’au moins une maladie chronique. Les patients les plus à risque étant bien sûr ceux qui cumulaient syndrome d’Asperger et une dépression : 49 % d’entre eux avaient déjà envisagé ou tenter de se suicider. « Les patients qui ont ce syndrome cumulent souvent d’autres facteurs de risque comme l’isolement social », avancent les auteurs en guise d’explication. En outre, ils estiment également qu’il peut y avoir une différence de prise en charge de la dépression chez de tels patients associés aux problèmes de diagnostics inhérents à leurs difficultés à décrire leurs troubles dépressifs.
Le quotidien du médecin - 26/06/2014 via Anne Fabienne B-Vinson via Catherine Boutten sur FB
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Titre contestable, certes.
Mais j'aime bien les albums de Camille. Is sont comme des lieux d'expérimentation musicale.
Mais j'aime bien les albums de Camille. Is sont comme des lieux d'expérimentation musicale.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Merde.
Plus envie, plus en vie.
Cela reviendra, je sais d'expérience que les sentiments les plus forts deviennent pastel avec le temps. C'est irrespectueux de ce que l'on a vécu. Hum, le temps est moche, je suis moche, l'homme est moche, l'humanité est moche.
Nous ne sommes que des machines thermodynamiques qui ont l'audace de se penser et de se penser être destinées à aller au delà du bouffer, chier, se reproduire. Plus on est équipé, plus on pense, c'est dire comme on est malin !
"vanitas vanitatum omnia vanitas", cela fait 3 000 ans qu'on devrait le savoir.
Bien sur, je dis cela "parce que je suis en colère".
Demain, mon bel orgueil de surdoué trouvera un autre sujet. Un autre sujet ; traiter de sujet, pourquoi pas de chose tant qu'à faire.
Plus envie, plus en vie.
Plus envie, plus en vie.
Cela reviendra, je sais d'expérience que les sentiments les plus forts deviennent pastel avec le temps. C'est irrespectueux de ce que l'on a vécu. Hum, le temps est moche, je suis moche, l'homme est moche, l'humanité est moche.
Nous ne sommes que des machines thermodynamiques qui ont l'audace de se penser et de se penser être destinées à aller au delà du bouffer, chier, se reproduire. Plus on est équipé, plus on pense, c'est dire comme on est malin !
"vanitas vanitatum omnia vanitas", cela fait 3 000 ans qu'on devrait le savoir.
Bien sur, je dis cela "parce que je suis en colère".
Demain, mon bel orgueil de surdoué trouvera un autre sujet. Un autre sujet ; traiter de sujet, pourquoi pas de chose tant qu'à faire.
Plus envie, plus en vie.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Psst et ton paradoxe alors !?!?
relis toi : https://www.zebrascrossing.net/t13833p640-retour-aux-sources-oui-finalement-c-est-cela#740618
et plonge ! c'est un bon plan pour se centrer les pardoxes, mais faut les marcher, les nager, les respirer !! Moi j'y ai même construit des cabanes mes cabanes paradoxales
ça m'a bien fait tourner la tête dans le bon sens et retrouver mes pieds mon soufle pour accompagner le haut potentiel du chapeau
C'est bon le vide mental, et ça rend pas bête
J'arrête : mon ordi va dé-réseauter...
relis toi : https://www.zebrascrossing.net/t13833p640-retour-aux-sources-oui-finalement-c-est-cela#740618
et plonge ! c'est un bon plan pour se centrer les pardoxes, mais faut les marcher, les nager, les respirer !! Moi j'y ai même construit des cabanes mes cabanes paradoxales
ça m'a bien fait tourner la tête dans le bon sens et retrouver mes pieds mon soufle pour accompagner le haut potentiel du chapeau
C'est bon le vide mental, et ça rend pas bête
J'arrête : mon ordi va dé-réseauter...
Re: Admettre à défaut de comprendre
Paradoxe : à l'opposé de la doxa, à l'opposé du sens commun. Hum, cela me parle.
Bien vu.
Je suis fatigué, cela me rend instable.
Bien vu.
Je suis fatigué, cela me rend instable.
Dernière édition par Ours le Sam 28 Juin 2014 - 23:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
tiens pour te changer les idées
http://www.eden-saga.com/fr/initiation-arcane-treize-petits-mysteres-clan-du-loup-stef-kervor-regle-orale-passeur.html
c'est le pays des contes des mythes et des étoiles... un pays que je parcours
http://www.eden-saga.com/fr/initiation-arcane-treize-petits-mysteres-clan-du-loup-stef-kervor-regle-orale-passeur.html
c'est le pays des contes des mythes et des étoiles... un pays que je parcours
Re: Admettre à défaut de comprendre
Allez, j'écoutais ça à l'instant, cela redonne la pêche, de la puissance de coeur, je dépose cela dans ta tanière, que j'aime bien fréquenter de temps à autres, en bonne oursonne grognante que je suis aussi parfois, dans ce monde de zdingues....
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Admettre à défaut de comprendre
Il a été beaucoup critiqué, probablement parce qu'il a utilisé le système pour ses objectifs.
Mais c'est un homme que j'aime bien à priori.
Je crois qu'il a fait partie de ceux qui sont passé par Peter Gabriel dans son "...école..." autour de la world music. (mais pas certain, ce serait à vérifier).
La première version avec la belle et toute jeune (à l'époque) Neneh Cherry, il y a tout juste 20 ans. Comme toute les belles chansons, elle ne prends pas de ride.
Autour de Peter Gabriel, ex leader de Genesis et l'un des shows men et musiciens les plus inventifs de sa génération, une chanson que j'aime beaucoup :
Merci de ton passage, les temps sont agités pour moi en ce moment. Mais quelque part, c'est bon signe, c'est que cela bouge et avance. Heureusement que les visiteurs de ce fils sont des gens amicaux et gentils.
Mais c'est un homme que j'aime bien à priori.
Je crois qu'il a fait partie de ceux qui sont passé par Peter Gabriel dans son "...école..." autour de la world music. (mais pas certain, ce serait à vérifier).
La première version avec la belle et toute jeune (à l'époque) Neneh Cherry, il y a tout juste 20 ans. Comme toute les belles chansons, elle ne prends pas de ride.
Autour de Peter Gabriel, ex leader de Genesis et l'un des shows men et musiciens les plus inventifs de sa génération, une chanson que j'aime beaucoup :
Merci de ton passage, les temps sont agités pour moi en ce moment. Mais quelque part, c'est bon signe, c'est que cela bouge et avance. Heureusement que les visiteurs de ce fils sont des gens amicaux et gentils.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Autiste ?
Dans les commentaires politiques que je lis depuis quelque temps un mot revient sans cesse, un mot qui me trouble, me dérange : lorsqu'un éditorialiste ou un analyste qualifie quelqu'un - prenons le président de la République, par exemple - d'autiste. Cet agacement m'est venu il y a deux ans à la lecture, sur un grand site d'informations, d'un post de blog : "François Hollande est-il (quelque part) autiste ?" Depuis, je remarque que ce qualificatif revient dans des centaines de titres : "M. Hollande et l'autisme français", "Hollande autiste face à l'économie", "L'autisme comme ligne politique", et même "François Hollande autiste sur l'entrepreneuriat" !
Je sais. C'est une hyperbole, une exagération de sens, une figure d'emphase. Je sais aussi que, si l'on commence à interdire d'utiliser les mots que l'on veut quand on veut, on tombe dans la caricature du politiquement correct. Mais "traiter" une personne d'autiste me choque. Que veut-on souligner exactement ? Il s'agit de quelqu'un qui a du mal à saisir son environnement, à communiquer, à parler, à écouter, à "capter" comme on dit souvent aujourd'hui. Quelqu'un de fermé, de renfermé. On comprend.
Mais pourquoi utiliser le nom d'une maladie si complexe, un handicap si lourd qui touche environ 1 % des nouveau-nés (1 pour 68 aux Etats-Unis) pour parler de tel ou tel personnage public ? On pourrait se contenter de décrire qu'il fait la sourde oreille face à tout ce qui le dérange. Qu'il paraît indifférent à ce qui l'entoure. Qu'il est sans voix face aux vrais problèmes, qu'il se réfugie dans son mutisme, etc. Sourd et muet sont des handicaps pénibles utilisés au figuré depuis des siècles. De même, dit-on d'un maladroit, en plaisantant, qu'il est manchot. Mais faut-il étendre cet usage aux maladies neurologiques ?
"SIDA MENTAL"
Certes, depuis la fin des années 1960 et la popularisation de la psychologie et de la psychanalyse, on s'est mis à utiliser les termes cliniques de ces disciplines comme s'il s'agissait de légères affections passagères. On entend qu'untel est complètement "névrosé" parce qu'il s'agite ou qu'il s'enferme ; celui-là est "parano" car trop précautionneux ; celle-ci est "schizo" : elle a deux maisons ou des intérêts divergents ; "mytho" est devenu le synonyme d'affabulateur de comptoir ou de cour de récré. Et, si l'on en croit les couvertures des hebdomadaires, nous sommes entourés de passifs-agressifs et de pervers narcissiques. Pour couronner tout cela, voilà maintenant que le président est autiste. Diable !
Tout se passe comme si ces maladies n'en étaient pas vraiment. On peut utiliser leur nom comme des caricatures, des exagérations aimables, des propos de salon. Pas grave. Pourtant, il ne viendrait à personne l'idée de traiter quelqu'un de cancéreux, de cardiaque... ou de séropositif, au figuré. Rappelons-nous le scandale provoqué en 1986 par l'éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro Magazine lorsqu'il écrivit que la jeunesse de gauche défilant contre la loi Devaquet était atteinte de "sida mental".
Ou lorsque Jean-Marie Le Pen désigne "Monseigneur Ebola" comme solution à la question de la surpopulation africaine. Les épidémies, les graves maladies, semblent taboues (ou presque : on parle quand même de "peste brune"). Comment se fait-il, alors, qu'on puisse sans ciller qualifier un président de la République du nom d'un trouble du développement ? Je suis sans doute bouché à l'émeri (tiens, elle n'est pas mal cette expression), mais je ne comprends pas.
Didier Pourquery - "M" le magazine du Monde "
Source : L'étoile d'Asperger - FB
Dans les commentaires politiques que je lis depuis quelque temps un mot revient sans cesse, un mot qui me trouble, me dérange : lorsqu'un éditorialiste ou un analyste qualifie quelqu'un - prenons le président de la République, par exemple - d'autiste. Cet agacement m'est venu il y a deux ans à la lecture, sur un grand site d'informations, d'un post de blog : "François Hollande est-il (quelque part) autiste ?" Depuis, je remarque que ce qualificatif revient dans des centaines de titres : "M. Hollande et l'autisme français", "Hollande autiste face à l'économie", "L'autisme comme ligne politique", et même "François Hollande autiste sur l'entrepreneuriat" !
Je sais. C'est une hyperbole, une exagération de sens, une figure d'emphase. Je sais aussi que, si l'on commence à interdire d'utiliser les mots que l'on veut quand on veut, on tombe dans la caricature du politiquement correct. Mais "traiter" une personne d'autiste me choque. Que veut-on souligner exactement ? Il s'agit de quelqu'un qui a du mal à saisir son environnement, à communiquer, à parler, à écouter, à "capter" comme on dit souvent aujourd'hui. Quelqu'un de fermé, de renfermé. On comprend.
Mais pourquoi utiliser le nom d'une maladie si complexe, un handicap si lourd qui touche environ 1 % des nouveau-nés (1 pour 68 aux Etats-Unis) pour parler de tel ou tel personnage public ? On pourrait se contenter de décrire qu'il fait la sourde oreille face à tout ce qui le dérange. Qu'il paraît indifférent à ce qui l'entoure. Qu'il est sans voix face aux vrais problèmes, qu'il se réfugie dans son mutisme, etc. Sourd et muet sont des handicaps pénibles utilisés au figuré depuis des siècles. De même, dit-on d'un maladroit, en plaisantant, qu'il est manchot. Mais faut-il étendre cet usage aux maladies neurologiques ?
"SIDA MENTAL"
Certes, depuis la fin des années 1960 et la popularisation de la psychologie et de la psychanalyse, on s'est mis à utiliser les termes cliniques de ces disciplines comme s'il s'agissait de légères affections passagères. On entend qu'untel est complètement "névrosé" parce qu'il s'agite ou qu'il s'enferme ; celui-là est "parano" car trop précautionneux ; celle-ci est "schizo" : elle a deux maisons ou des intérêts divergents ; "mytho" est devenu le synonyme d'affabulateur de comptoir ou de cour de récré. Et, si l'on en croit les couvertures des hebdomadaires, nous sommes entourés de passifs-agressifs et de pervers narcissiques. Pour couronner tout cela, voilà maintenant que le président est autiste. Diable !
Tout se passe comme si ces maladies n'en étaient pas vraiment. On peut utiliser leur nom comme des caricatures, des exagérations aimables, des propos de salon. Pas grave. Pourtant, il ne viendrait à personne l'idée de traiter quelqu'un de cancéreux, de cardiaque... ou de séropositif, au figuré. Rappelons-nous le scandale provoqué en 1986 par l'éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro Magazine lorsqu'il écrivit que la jeunesse de gauche défilant contre la loi Devaquet était atteinte de "sida mental".
Ou lorsque Jean-Marie Le Pen désigne "Monseigneur Ebola" comme solution à la question de la surpopulation africaine. Les épidémies, les graves maladies, semblent taboues (ou presque : on parle quand même de "peste brune"). Comment se fait-il, alors, qu'on puisse sans ciller qualifier un président de la République du nom d'un trouble du développement ? Je suis sans doute bouché à l'émeri (tiens, elle n'est pas mal cette expression), mais je ne comprends pas.
Didier Pourquery - "M" le magazine du Monde "
Source : L'étoile d'Asperger - FB
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Coucou ours....
Je suis tombée sur ça l'autre jour je ne sais pas si tu connais ?
Cette méthode permet de " contourner " les défaillances de notre cerveau ... y compris la dépression et l'autisme...
Voici un lien pour connaitre les praticiens en France, si ça peut t'aider,
http://adnf.org/neurofeedback_directory.htm#france
Des bises.
Je suis tombée sur ça l'autre jour je ne sais pas si tu connais ?
Cette méthode permet de " contourner " les défaillances de notre cerveau ... y compris la dépression et l'autisme...
Voici un lien pour connaitre les praticiens en France, si ça peut t'aider,
http://adnf.org/neurofeedback_directory.htm#france
Des bises.
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Page 13 sur 19 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 19
Sujets similaires
» Ce que NOUS ne parvenons pas à comprendre et admettre des non-Z
» La curiosité est un vilain défaut
» J’écris une nouvelle comique, je la poste sur ce topic (c’est très long), des remarques ?
» Un pt'it gars de Paris a envie de découvrir Orléans...
» La bulle d'Austraelle [V2.0]
» La curiosité est un vilain défaut
» J’écris une nouvelle comique, je la poste sur ce topic (c’est très long), des remarques ?
» Un pt'it gars de Paris a envie de découvrir Orléans...
» La bulle d'Austraelle [V2.0]
Page 13 sur 19
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum