Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Numero6
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oups...
Me sens cheveu sur la soupe...
Je me retire sur la pointe des pieds...
Un jour je reviendrai te dire le pourquoi de mon merci...
Me sens cheveu sur la soupe...
Je me retire sur la pointe des pieds...
Un jour je reviendrai te dire le pourquoi de mon merci...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
alloooooooooooooooooooooo ???? y'a quelqu'un ?!!!
reviens, nous autres on s'inquéquette !!!
reviens, nous autres on s'inquéquette !!!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mon gout pour l'aventure a repris le dessus. Une fois terminée la dernière boite de maquereaux aux vin blanc qui n'était périmée que depuis 2012, j'ai pris la ferme résolution de me rendre à la grande surface. Qu'est-ce que ça a pu changer depuis l'introduction de l'euro.
Manger des produits frais a eu des conséquences fâcheuses dont je vous épargnerais les détails.
Ma cave est à nouveau remplie de boites de pâté Hénaff, de cassoulet et de saucisse-lentilles, je peux tenir 17 mois sans m'exposer à l'air libre.
Manger des produits frais a eu des conséquences fâcheuses dont je vous épargnerais les détails.
Ma cave est à nouveau remplie de boites de pâté Hénaff, de cassoulet et de saucisse-lentilles, je peux tenir 17 mois sans m'exposer à l'air libre.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
j'ai l'impression de lire Houellebecq, les gaz en plus...
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
L'a pas mourru le jeune homme?
Quel sang d'encre qu'on s'est fait!
Bon, sais plus quoi dire, là, je seiche.
Quel sang d'encre qu'on s'est fait!
Bon, sais plus quoi dire, là, je seiche.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le citron c'est bon contre le scorbut.
A ce propos je vais me faire un petit rhum à la santé du Commandant Numéro6
A ce propos je vais me faire un petit rhum à la santé du Commandant Numéro6
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit: je peux tenir 17 mois sans m'exposer à l'air libre.
Mais de quoi a tu peur ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@ offset : MDR la wii déo
Oui N6 ! je vais venir taper dans ta saucisse aux lentilles, moi que ça va te faire tout bizarre !
Ouvre cette porte c'est un ordre !!
Non ?
Bon bin NTM alors ...
Oui N6 ! je vais venir taper dans ta saucisse aux lentilles, moi que ça va te faire tout bizarre !
Ouvre cette porte c'est un ordre !!
Non ?
Bon bin NTM alors ...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Quand je pense c'est moi qui t'ai dit de t'inquiéter de ce crétin.
mais laisse-le, tu vois pas il t'évite il en a sa claque il te le dira jamais mais tu l'horrifies...
mais laisse-le, tu vois pas il t'évite il en a sa claque il te le dira jamais mais tu l'horrifies...
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Abekucc imegget a écrit:Quand je pense c'est moi qui t'ai dit de t'inquiéter de ce crétin.
mais laisse-le, tu vois pas il t'évite il en a sa claque il te le dira jamais mais tu l'horrifies...
absolument !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
eh l'homme brulant,
c'était pour le plaisir de te parler
eh l'homme libre,
bisou
c'était pour le plaisir de te parler
eh l'homme libre,
bisou
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le crétin fait une cure de désintox ZC, il s'oblige au sevrage de la publication de ses post interminables lus en diagonal malgré leur richesse sociologique indéniable.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est pas notre faute, c'est à cause de nos hormones...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'adore.
Uccen, tu adorerai en concert, ils sont furieux.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bonsoir Number6
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Désolé mes chéries, je vous délaisse un peu ces temps-ci, je reviens du docteur. Je viens de faire une travaillite aiguë. Je n'ai pas vu le coup arriver, peut-être un effet secondaire des aliments frais, et au moment où je m'y attendais le moins, une violente envie de bosser m'a saisi.
J'étais prêt à coucher avec la première DRH venue pour obtenir un poste.
Je suis sorti de chez le toubib avec une chimiothérapie d'urgence : du paressofuge en lavement, du procrastinum 15 CH et du zebrum crossinigus en patch.
Et pourtant la veille, je me portais bien, j'ai glandé, j'ai baillé, je me suis tripoté l'intime avec nonchalance, c'est dingue, je me croyais autant à l'abri d'Ebola que d'une crise de travaillite paroxystique.
Demain, le grand jeu. Lever à 13 heures, pas de toilettes, journée en pyjama, dans la baignoire pendant trois heures à regarder le papier-peint décollé, faut pas plaisanter avec ces trucs-là.
J'étais prêt à coucher avec la première DRH venue pour obtenir un poste.
Je suis sorti de chez le toubib avec une chimiothérapie d'urgence : du paressofuge en lavement, du procrastinum 15 CH et du zebrum crossinigus en patch.
Et pourtant la veille, je me portais bien, j'ai glandé, j'ai baillé, je me suis tripoté l'intime avec nonchalance, c'est dingue, je me croyais autant à l'abri d'Ebola que d'une crise de travaillite paroxystique.
Demain, le grand jeu. Lever à 13 heures, pas de toilettes, journée en pyjama, dans la baignoire pendant trois heures à regarder le papier-peint décollé, faut pas plaisanter avec ces trucs-là.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bonne nuit Mr le génie des mots
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Possibilité de réponse et début de rien du tout.:
ça fait quand même peur
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Supercali, on peut poster pendant des jours, tant que Mr Numero6 n'aura pas fini d'hiberner on ne saura pas ce qu'il pense
Number6, tu es prié de tenir ton fil à jour sous risque de perdre les meilleures
Number6, tu es prié de tenir ton fil à jour sous risque de perdre les meilleures
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un essai de phase II semble prometteur chez l'animal. Une cage de faraday portable permet une amélioration notable de la régulation de l'activité neuronale incessante.
- Les premiers essais en images:
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu es revenu ? Je passe te dire bonsoir
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'adore tes premiers essais !!
Si tu fais une rechute appelle moi... j'ai un deal à te proposer !!
Si tu fais une rechute appelle moi... j'ai un deal à te proposer !!
- Classique...:
- « Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. »
de Oscar Wilde
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Complètement d'accord avec Oscar Wilde, c'est devenu ma philosophie de vie.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Envie de surfer sur la wave.
Tu avais raison coco, cela est étrange d'avoir moins mal.
Et il faut s'occuper le temps, finalement, c'est cool.
Fatiguant, mais cool.
Tu avais raison coco, cela est étrange d'avoir moins mal.
Et il faut s'occuper le temps, finalement, c'est cool.
Fatiguant, mais cool.
- On the road again...:
- I won't be long, I won't be long
I was layind down there on the London clouds
I won't be long, I won't be long,
I was wandering as I'm wondering
What will we do there in the breech
Or when the sun comes through ?
Where will you be when I'm all done, all chased away
All chased away ? ... anyway ...
I might be late, I might be late,
I was laying down in a Berlin park,
I might be late, I might be late,
Paris is calling me, Paris is calling me,
What will you do there in the breech
Or when the sun comes through ?
Where will you be when I'm all alone, all chased away,
All chased away ? ...anyway ...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah Ugly, oui, ça crée un vide l'absence de douleur, c'est comme s'arrêter de fumer, il faut occuper deux heures vides dans une journée.
Moi, j'ai un autre problème, plus de douleur, plus de stress, plus d'angoisse, et bien, je n'arrive pas à bosser. Sans ces moteurs, je n'arrive pas à flipper suffisamment pour me remettre au boulot. Va falloir que j'apprenne le plaisir.
Moi, j'ai un autre problème, plus de douleur, plus de stress, plus d'angoisse, et bien, je n'arrive pas à bosser. Sans ces moteurs, je n'arrive pas à flipper suffisamment pour me remettre au boulot. Va falloir que j'apprenne le plaisir.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
The Barber Shop and The Art of Wet Shaving
Il fut une époque où certains objets perpétuaient une symbolique masculine. La montre, la pipe, le rasoir. Ces trois objets furent le seul héritage de mon grand-père.
La montre était morte de chez morte, la pipe complètement desséchée. Restait le coupe-choux, le sabre à l'ancienne, un truc qui vous arrache la gueule si vous ne connaissez pas la technique.
En bon scanneur, j'ai scanné. Documentation, forum internet, j'ai commandé des dizaines de rasoirs sur Internet, des pierres pour les aiguiser, des cuirs pour les affuter. Les sites étaient japonais, américains, allemands, et ebay me livrait chaque semaine une pièce différente. Des heures passées à maitriser le honing and stropping, à découvrir l'efficacité cicatrisante des colles epoxy (quand ça pisse le sang il n'y a pas mieux).
En ces temps reculés, les rares documentations étaient américaines. Je ne saurais pas traduire les techniques du "free hand", du "back and forth", du "moisturiser", et puis j'ai une cerebral palsy, quand une image est associée à un mot, aucun autre terme ne saura prendre sa place. Je suis un monogame langagier, je me souviendrais toujours de votre pseudo, rarement de votre véritable nom.
J'ai passé des heures à fusiller des rasoirs couteux parce que je ne les trouvais jamais assez aiguisés. J'en ai observé le tranchant au microscope, les micro-serrations annonciatrices d'une peau en feu. Bien que disposant d'un pelage étendu, il était bien rare qu'il me resta un poil disponible pour évaluer le fil du nouveau rasoir.
Trouvez une information à l'époque relevait du parcours du combattant. J'avais été fasciné par une vidéo sur Youtube où un voyageur anglais avait filmé sa séance chez un barbier turque. Le coiffeur était bedonnant, des bras comme mes cuisses, des paluches de déménageur, et des gestes d'une grande délicatesse, d'une précision sans faille.
J'ai tenté de retrouver cette vidéo. Encore une fois, papy6 subissait de plein fouet la réalité : times are changing. La mode des métrosexuels étaient passée par là. Des flopées de vidéos des techniques de rasage dans le monde entier, surtout turques, japonaises et indiennes. Il y a même une série intitulée "The Nomad Barber". Le monde a vraiment changé.
Avant, c'était un truc d'homme, une tradition, les passionnés étaient des vrais geeks, des mecs quoi. La visite d'une coutellerie, l'aiguisage par le craftman un moment de silence absolu, un barbier professionnel qui vous révélait sa technique, c'était comme être admis dans un bloc opératoire. Les lotions les plus traditionnelles, les eaux de Cologne les plus vintage comme la 4711 (la même que buvait Napoléon), les gritstones japonaises de synthèse, la très célèbre coticule belge dont le pouvoir abrasif parfait est recherché par les puristes.
Tout ça c'est le passé. Les métrosexuels sont passés par là. Les marchands aussi, avec leurs lotions à base de vitamine E et B9, d'Aloe Vera, et leur maniérisme précieux. Même les femmes s'y sont mises. D'un art plus que masculin, l'époque a fait du rasage une nouvelle aire de la féminisation. Une de plus. Je ne saurais disconvenir que la contemplation des jambes ou du cul d'une coiffeuse mérite bien de se faire énucléer par une capilliculteuse perverse qui a déclaré la guerre à mes oreilles.
Mais je voudrais vous expliquer en quelques vidéos pourquoi un barbier gavé à la testostérone reste irremplaçable.
Il fut une époque où certains objets perpétuaient une symbolique masculine. La montre, la pipe, le rasoir. Ces trois objets furent le seul héritage de mon grand-père.
La montre était morte de chez morte, la pipe complètement desséchée. Restait le coupe-choux, le sabre à l'ancienne, un truc qui vous arrache la gueule si vous ne connaissez pas la technique.
En bon scanneur, j'ai scanné. Documentation, forum internet, j'ai commandé des dizaines de rasoirs sur Internet, des pierres pour les aiguiser, des cuirs pour les affuter. Les sites étaient japonais, américains, allemands, et ebay me livrait chaque semaine une pièce différente. Des heures passées à maitriser le honing and stropping, à découvrir l'efficacité cicatrisante des colles epoxy (quand ça pisse le sang il n'y a pas mieux).
En ces temps reculés, les rares documentations étaient américaines. Je ne saurais pas traduire les techniques du "free hand", du "back and forth", du "moisturiser", et puis j'ai une cerebral palsy, quand une image est associée à un mot, aucun autre terme ne saura prendre sa place. Je suis un monogame langagier, je me souviendrais toujours de votre pseudo, rarement de votre véritable nom.
J'ai passé des heures à fusiller des rasoirs couteux parce que je ne les trouvais jamais assez aiguisés. J'en ai observé le tranchant au microscope, les micro-serrations annonciatrices d'une peau en feu. Bien que disposant d'un pelage étendu, il était bien rare qu'il me resta un poil disponible pour évaluer le fil du nouveau rasoir.
Trouvez une information à l'époque relevait du parcours du combattant. J'avais été fasciné par une vidéo sur Youtube où un voyageur anglais avait filmé sa séance chez un barbier turque. Le coiffeur était bedonnant, des bras comme mes cuisses, des paluches de déménageur, et des gestes d'une grande délicatesse, d'une précision sans faille.
J'ai tenté de retrouver cette vidéo. Encore une fois, papy6 subissait de plein fouet la réalité : times are changing. La mode des métrosexuels étaient passée par là. Des flopées de vidéos des techniques de rasage dans le monde entier, surtout turques, japonaises et indiennes. Il y a même une série intitulée "The Nomad Barber". Le monde a vraiment changé.
Avant, c'était un truc d'homme, une tradition, les passionnés étaient des vrais geeks, des mecs quoi. La visite d'une coutellerie, l'aiguisage par le craftman un moment de silence absolu, un barbier professionnel qui vous révélait sa technique, c'était comme être admis dans un bloc opératoire. Les lotions les plus traditionnelles, les eaux de Cologne les plus vintage comme la 4711 (la même que buvait Napoléon), les gritstones japonaises de synthèse, la très célèbre coticule belge dont le pouvoir abrasif parfait est recherché par les puristes.
Tout ça c'est le passé. Les métrosexuels sont passés par là. Les marchands aussi, avec leurs lotions à base de vitamine E et B9, d'Aloe Vera, et leur maniérisme précieux. Même les femmes s'y sont mises. D'un art plus que masculin, l'époque a fait du rasage une nouvelle aire de la féminisation. Une de plus. Je ne saurais disconvenir que la contemplation des jambes ou du cul d'une coiffeuse mérite bien de se faire énucléer par une capilliculteuse perverse qui a déclaré la guerre à mes oreilles.
Mais je voudrais vous expliquer en quelques vidéos pourquoi un barbier gavé à la testostérone reste irremplaçable.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un peu de technique d'abord.
Ce gros ricain n'est franchement pas bon. Il a le coté showman et vendeur de lotions comme tout bon américain, mais pour la gestuelle c'est limite. Cette vidéo est destiné à des débutants. Vous y remarquerez les gestes considérés comme basique, pour attaquer dans le sens du poil. Un coupe-choux est beaucoup plus efficace qu'un Gillette à cinq lames, mais les débutants commencent impérativement par un premier passage dans le sens du poil. Si l'on est perfectionniste, un deuxième rasage à contre-poil achève le travail.
Passons maintenant à la réalisation pratique dans les rues de Bombay. Le Barber Shop se résume à un bout de trottoir. Malgré l'utilisation d'une shavette avec des "disposable blades", instrument moins noble qu'un straight razor, la gestuelle est parfaite, la lame glisse sans hésitation.
Passons maintenant au Japon, haut lieu de la sidérurgie et de la coutellerie. Les rasoirs japonais, appelés Kamisori, sont techniquement originaux. Dans le reste du monde, le top du coupe-choux reste le double évidé chantant, technique qui permet au fil du rasoir de vibrer lors de la coupe. Le kamisori est unique au monde, sa lame est épaisse, et n'est aiguisé que dans un sens, ce qui rend son usage si spécial. Vous noterez également que les japonais rasent le front et les sourcils. Ce service est également disponible pour les femmes.
Pour les plus ataviquement testostéronisé de nos lecteurs, vous remarquez le détail masculin qui tue : la vieille page de manga pour essuyer le rasoir. Voilà, on est chez nous. C'est le genre de détail qui fait qu'on peut se sentir parfaitement à l'aise. Un vrai pro, pas de chichi, la technique, rien que la technique. Ce qu'on pense, il s'en fout, seuls nos poils l'intéressent, on peut complètement se désinvestir.
Notez également le fond sonore débile. Mon coiffeur diffuse "les grosses têtes" en continu. Le transfuge de Ruquier à RTL a été l'objet de débats de fond. L'unique serviette est utilisée toute la journée. Le linoleum décollé permet de fixer son regard. On est pas là pour faire de la philosophie, on est là pour se faire poupougner par des gestes précis, et on peut balancer des bonnes grosses plaisanteries masculines, bien respectueuses et correctes si on les comparent aux insanités que j'ai pu entendre dans les salons féminins. Contre tout préjugé, les salons masculins sont bien plus pudiques.
Vous avez vu la tronche du rasé. Un électro-encéphalogramme n'aurait montré que des ondes alpha. Un bon barbier vaut toutes les méditations en plongée profonde.
Ce gros ricain n'est franchement pas bon. Il a le coté showman et vendeur de lotions comme tout bon américain, mais pour la gestuelle c'est limite. Cette vidéo est destiné à des débutants. Vous y remarquerez les gestes considérés comme basique, pour attaquer dans le sens du poil. Un coupe-choux est beaucoup plus efficace qu'un Gillette à cinq lames, mais les débutants commencent impérativement par un premier passage dans le sens du poil. Si l'on est perfectionniste, un deuxième rasage à contre-poil achève le travail.
Passons maintenant à la réalisation pratique dans les rues de Bombay. Le Barber Shop se résume à un bout de trottoir. Malgré l'utilisation d'une shavette avec des "disposable blades", instrument moins noble qu'un straight razor, la gestuelle est parfaite, la lame glisse sans hésitation.
Passons maintenant au Japon, haut lieu de la sidérurgie et de la coutellerie. Les rasoirs japonais, appelés Kamisori, sont techniquement originaux. Dans le reste du monde, le top du coupe-choux reste le double évidé chantant, technique qui permet au fil du rasoir de vibrer lors de la coupe. Le kamisori est unique au monde, sa lame est épaisse, et n'est aiguisé que dans un sens, ce qui rend son usage si spécial. Vous noterez également que les japonais rasent le front et les sourcils. Ce service est également disponible pour les femmes.
Pour les plus ataviquement testostéronisé de nos lecteurs, vous remarquez le détail masculin qui tue : la vieille page de manga pour essuyer le rasoir. Voilà, on est chez nous. C'est le genre de détail qui fait qu'on peut se sentir parfaitement à l'aise. Un vrai pro, pas de chichi, la technique, rien que la technique. Ce qu'on pense, il s'en fout, seuls nos poils l'intéressent, on peut complètement se désinvestir.
Notez également le fond sonore débile. Mon coiffeur diffuse "les grosses têtes" en continu. Le transfuge de Ruquier à RTL a été l'objet de débats de fond. L'unique serviette est utilisée toute la journée. Le linoleum décollé permet de fixer son regard. On est pas là pour faire de la philosophie, on est là pour se faire poupougner par des gestes précis, et on peut balancer des bonnes grosses plaisanteries masculines, bien respectueuses et correctes si on les comparent aux insanités que j'ai pu entendre dans les salons féminins. Contre tout préjugé, les salons masculins sont bien plus pudiques.
Vous avez vu la tronche du rasé. Un électro-encéphalogramme n'aurait montré que des ondes alpha. Un bon barbier vaut toutes les méditations en plongée profonde.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un petit gout de merde
Attaquons, à ma profonde désolation, la transformation de cet art viril par la maniérisation tafiolisante de notre société de hipsters métrosexuels.
Première vidéo de cette déchance lamentable, Mustach Jim. Rien que le nom, on dirait un acteur de films X des années 60. Décorum outrancier, conversation insupportable, trémolo dans la voix, un peu plus et il partirait sur un yodl. Et maintenant, regardez le "Patron", c'est ainsi que les anciens traités de Shaving désignait le client, tout l'enseignement mettait le patron au centre de la technique, il y avait même des conseils selon le besoin de conversation ou de silence du client.
Le centre de cette vidéo est le barbier à la moustache grotesque. Le client est flatté comme une pouliche avide mais il est obligé de suivre le cirque de son matador. Je suis prêt à parier qu'il a très peur de péter. Il n'est question que des produits à base de graisse de phoque et d'huiles essentielles. Il n'est pas détendu, il est soumis, il subit. La gazelle à moustache l'a tellement saturé de compliments qu'il est obligé de se montrer satisfait, mais on le sent absent. Moi je dirais qu'il s'est payé très cher un moment désagréable.
Mais putain, regardez cette gestuelle de tafiole, cette peau à peine effleurée, ces gazouillis de Salvador Dali du pauvre.
Pour se détendre, il faut de la paluche d'homme, de la main qui vous dirige la tête avec la délicatesse et la fermeté d'un tailleur de pierre. Vous accordez à cette main virile et précise le droit de faire filer le tranchant d'une lame sur votre gorge. C'est comme ça qu'on se déconnecte. Le coiffeur fait son boulot, vous n'êtes plus qu'un crane ou une mâchoire où exercer son talent, vous lui appartenez. Il ne vous demande rien, il bosse.
A Paris, un des rares barbiers de la capitale m'a affirmé que je pouvais bouger, parler pendant qu'il passait le rasoir, cela ne lui posait aucun problème, ses mains contrôlaient tout. Il ne s'agit pas de rudesse, bien au contraire, les gestes sont précis, et le rasoir passent sans provoquer la moindre gène. En bon pleutre, je me suis figé quand même.
Attaquons, à ma profonde désolation, la transformation de cet art viril par la maniérisation tafiolisante de notre société de hipsters métrosexuels.
Première vidéo de cette déchance lamentable, Mustach Jim. Rien que le nom, on dirait un acteur de films X des années 60. Décorum outrancier, conversation insupportable, trémolo dans la voix, un peu plus et il partirait sur un yodl. Et maintenant, regardez le "Patron", c'est ainsi que les anciens traités de Shaving désignait le client, tout l'enseignement mettait le patron au centre de la technique, il y avait même des conseils selon le besoin de conversation ou de silence du client.
Le centre de cette vidéo est le barbier à la moustache grotesque. Le client est flatté comme une pouliche avide mais il est obligé de suivre le cirque de son matador. Je suis prêt à parier qu'il a très peur de péter. Il n'est question que des produits à base de graisse de phoque et d'huiles essentielles. Il n'est pas détendu, il est soumis, il subit. La gazelle à moustache l'a tellement saturé de compliments qu'il est obligé de se montrer satisfait, mais on le sent absent. Moi je dirais qu'il s'est payé très cher un moment désagréable.
Mais putain, regardez cette gestuelle de tafiole, cette peau à peine effleurée, ces gazouillis de Salvador Dali du pauvre.
Pour se détendre, il faut de la paluche d'homme, de la main qui vous dirige la tête avec la délicatesse et la fermeté d'un tailleur de pierre. Vous accordez à cette main virile et précise le droit de faire filer le tranchant d'une lame sur votre gorge. C'est comme ça qu'on se déconnecte. Le coiffeur fait son boulot, vous n'êtes plus qu'un crane ou une mâchoire où exercer son talent, vous lui appartenez. Il ne vous demande rien, il bosse.
A Paris, un des rares barbiers de la capitale m'a affirmé que je pouvais bouger, parler pendant qu'il passait le rasoir, cela ne lui posait aucun problème, ses mains contrôlaient tout. Il ne s'agit pas de rudesse, bien au contraire, les gestes sont précis, et le rasoir passent sans provoquer la moindre gène. En bon pleutre, je me suis figé quand même.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Les derniers cercles de l'enfer
Je suis désolé de vous infliger ce qui va suivre, mais soyons moderne, soyons égaux, laissons les blondasses tatouées s'imiscer dans cet univers si masculin.
Catastrophe des catastrophes, la technique est affligeante. Du "free hand" uniquement, l'équivalent du coup droit en tennis. Un coup dans le sens du poil, un autre à contre-poil, du travail de salaud. Des petits gestes rugueux où l'on entend le fil du rasoir entamer le gras de la peau. Les mains sont magnifiques, les ongles vermillons, le bustier bien garni, mais quel travail de merde. Il suffit d'entendre les poils récaltritrants lorsqu'elle passe ses mains de haut en bas du menton à la fin de la vidéo.
Mais il y a pire, il y a infiniment pire, le non-sens total du plaisir du rasage. Tout d'abord, le "Wet Shaving" commence par l’application de serviettes chaudes sur le visage, et le barbier enserre le bas du visage comme pour plaquer la serviette sur la gorge. C'est le premier étage de la fusée "fly me to the moon", l'ostéopathie du poil, la pression exercée par des paluches viriles et délicates vous place dans l'orbite de la soumission à l'homme de l'art. Non mais regardez-moi cette pression merdique que la fille exerce : il ne se passe rien. Elle reproduit le geste bêtement comme on lui a appris, mais ne semble pas en saisir le sens. Il faut dominer le Patron. Il faut qu'il sente cette pression contrôlante, sure d'elle-même sans ostentation.
Le signe rédhibitoire de cette mascarade est le sourire du customer à la fin. Quand on se relève du fauteuil d'un vrai barbier, on plane encore comme si des nymphéas continuaient de vous taquiner le Nestor avec des duvets légers, encore, encore, c'est trop bon. Le mec sourie. Le mec sourie. Il n'est pas du tout détendu, il n'a pas du tout été envoyé en orbite, et comme un con de mec devant une femme il sourit dans une affirmation de son status de mec. Mais c'est tout sauf un bonheur pour un mec, c'est, encore une fois, chiant. Rappelez-vous les visages merveilleusement détendus des clients des barbiers indiens et japonais. Aucune tension, libres de toute émotion crispante et parasite.
Finissons-en avec des images de cauchemar : du rasage par des gonzesses, sur des gonzesses, par des gonzesses, le niveau zéro de l'art du rasage. Ça cause de flavor, de consistance des crêmes, ça rase à l'envers du poil, ça cause de trucs chiatiques, je vais être honnête, je n'ai pas pu regarder la vidéo en entier. On voit les gros doigts de pied de ses dames au premier plan, les gestes sont grossiers, les considérations grotesques, et le pire, c'est qu'elles ont l'air de se trouver subtiles, ces baleines, dans leur univers consumériste.
Mais qu'est-ce ces connes viennent se mêler de l'art ancestral du rasage ? Je ne sais pas ce qui me révulse le plus, l'outrecuidance de ces bas-bleus, ou cette auto-satisfaction à vomir.
Je suis désolé de vous infliger ce qui va suivre, mais soyons moderne, soyons égaux, laissons les blondasses tatouées s'imiscer dans cet univers si masculin.
Catastrophe des catastrophes, la technique est affligeante. Du "free hand" uniquement, l'équivalent du coup droit en tennis. Un coup dans le sens du poil, un autre à contre-poil, du travail de salaud. Des petits gestes rugueux où l'on entend le fil du rasoir entamer le gras de la peau. Les mains sont magnifiques, les ongles vermillons, le bustier bien garni, mais quel travail de merde. Il suffit d'entendre les poils récaltritrants lorsqu'elle passe ses mains de haut en bas du menton à la fin de la vidéo.
Mais il y a pire, il y a infiniment pire, le non-sens total du plaisir du rasage. Tout d'abord, le "Wet Shaving" commence par l’application de serviettes chaudes sur le visage, et le barbier enserre le bas du visage comme pour plaquer la serviette sur la gorge. C'est le premier étage de la fusée "fly me to the moon", l'ostéopathie du poil, la pression exercée par des paluches viriles et délicates vous place dans l'orbite de la soumission à l'homme de l'art. Non mais regardez-moi cette pression merdique que la fille exerce : il ne se passe rien. Elle reproduit le geste bêtement comme on lui a appris, mais ne semble pas en saisir le sens. Il faut dominer le Patron. Il faut qu'il sente cette pression contrôlante, sure d'elle-même sans ostentation.
Le signe rédhibitoire de cette mascarade est le sourire du customer à la fin. Quand on se relève du fauteuil d'un vrai barbier, on plane encore comme si des nymphéas continuaient de vous taquiner le Nestor avec des duvets légers, encore, encore, c'est trop bon. Le mec sourie. Le mec sourie. Il n'est pas du tout détendu, il n'a pas du tout été envoyé en orbite, et comme un con de mec devant une femme il sourit dans une affirmation de son status de mec. Mais c'est tout sauf un bonheur pour un mec, c'est, encore une fois, chiant. Rappelez-vous les visages merveilleusement détendus des clients des barbiers indiens et japonais. Aucune tension, libres de toute émotion crispante et parasite.
Finissons-en avec des images de cauchemar : du rasage par des gonzesses, sur des gonzesses, par des gonzesses, le niveau zéro de l'art du rasage. Ça cause de flavor, de consistance des crêmes, ça rase à l'envers du poil, ça cause de trucs chiatiques, je vais être honnête, je n'ai pas pu regarder la vidéo en entier. On voit les gros doigts de pied de ses dames au premier plan, les gestes sont grossiers, les considérations grotesques, et le pire, c'est qu'elles ont l'air de se trouver subtiles, ces baleines, dans leur univers consumériste.
Mais qu'est-ce ces connes viennent se mêler de l'art ancestral du rasage ? Je ne sais pas ce qui me révulse le plus, l'outrecuidance de ces bas-bleus, ou cette auto-satisfaction à vomir.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Les termitières du Botswana
Papy6 il pourrait vous faire un cours entier sur les proportions de carbone dans les aciers suédois ou japonais, l'aspect des aciers damassés (belle connerie marketing qui mêle deux aciers de dureté différente, mais que "ça fait joli"), l'impact des lunes sur le tranchant des rasoirs, les heures de la journée propices aux barbes dociles, la dureté d'un poil de barbe comparable à celle d'un fil de cuivre de même diamètre, parce qu'un mec qui se lance dans un truc, il veut tout savoir, tout connaitre, il recherche les leçons des maitres, il écoute humblement.
Là, j'ai l'impression qu'elles viennent chier dans ma salle de bain. Elles me propulsent leur vulgarité satisfaite comme leurs nibards imposants. Sortez de chez moi, viles créatures, allez faire vos papouilleries obscènes ailleurs, et utilisez l'instrument fait pour vous, le Venus de Gillette, copie presque conforme du Mach3 de Gillette, sauf qu'on y a rajouté un manche en couleur pastel (très important pour une gonzesse la couleur, très, bien plus important que les techniques des haut-fourneaux artisanaux en Afrique (oui, je m'étais aussi intéressé au génie masculin nécessaire pour fabriquer en Afrique des aciers de bonne qualité avec des trucs qui ressemblent à des termitières, savoir monopolisé par la caste des forgerons), et qu'on a rendu les lames moins tranchantes, ben oui, c'est pour les filles.
Arrêtez de m'engueuler, si Gillette vend des rasoirs qui coupent moins, c'est que le marché s'y prête, ils ne sont pas idiots chez Gillette.
Papy6 il pourrait vous faire un cours entier sur les proportions de carbone dans les aciers suédois ou japonais, l'aspect des aciers damassés (belle connerie marketing qui mêle deux aciers de dureté différente, mais que "ça fait joli"), l'impact des lunes sur le tranchant des rasoirs, les heures de la journée propices aux barbes dociles, la dureté d'un poil de barbe comparable à celle d'un fil de cuivre de même diamètre, parce qu'un mec qui se lance dans un truc, il veut tout savoir, tout connaitre, il recherche les leçons des maitres, il écoute humblement.
Là, j'ai l'impression qu'elles viennent chier dans ma salle de bain. Elles me propulsent leur vulgarité satisfaite comme leurs nibards imposants. Sortez de chez moi, viles créatures, allez faire vos papouilleries obscènes ailleurs, et utilisez l'instrument fait pour vous, le Venus de Gillette, copie presque conforme du Mach3 de Gillette, sauf qu'on y a rajouté un manche en couleur pastel (très important pour une gonzesse la couleur, très, bien plus important que les techniques des haut-fourneaux artisanaux en Afrique (oui, je m'étais aussi intéressé au génie masculin nécessaire pour fabriquer en Afrique des aciers de bonne qualité avec des trucs qui ressemblent à des termitières, savoir monopolisé par la caste des forgerons), et qu'on a rendu les lames moins tranchantes, ben oui, c'est pour les filles.
Arrêtez de m'engueuler, si Gillette vend des rasoirs qui coupent moins, c'est que le marché s'y prête, ils ne sont pas idiots chez Gillette.
Dernière édition par Numero6 le Mar 21 Oct 2014 - 4:38, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Touche pas à mon rasoir, je toucherais pas à ton fils
Comme tout bon scanneur, mes rasoirs ont fini au placard, tous merveilleusement aiguisés, huilés, dans leur enveloppe de cellophane d'origine et leur étui en cuir. Parce que le Mach3, c'est quand même beaucoup moins fatiguant et infiniment plus rapide, alors que ses performances sont en retrait par rapport à un coupe-choux à une lame. Je suis allé jusqu'à prévenir les risques d'inflammation des manches en bakélite conservé en milieu clos. Un geek.
Quand celle dont je me désespère chaque jour de ne pas avoir pu partager le destin constata mes coupe-choux dans ma salle de bain, elle eut cette réplique merveilleuse de connerie féminine assumée avec un sourire moqueur "tiens, tu joues à l'homme avec tes vieux rasoirs". Putain de connasse de merde, quand tu fais la cuisine je te demande si tu joues à faire ta fille ? Si j'avais été juste et magnanime je lui aurais collé ma main dans la gueule séance tenante, mais ce jour-là Salomon avait le courage de Woody Allen et il se contenta de sourire bêtement à cette délicieuse plaisanterie. Ben oui, moi petit garçon, moi faire joujou avec machins qui coupent.
A un certain niveau ce n'est plus de la connerie ou du féminisme, c'est de la méchanceté gratuite. Oh, le pauvre petit bonhomme, mais c'est qu'il se vexerait, comme c'est touchant. Quand je pense que cette conne m'a par la suite jeté au visage mon manque de respect dans des larmes de douleurs tonitruantes.
Mais il y a pire, parce que moi c'est pas grave, je suis vieux, des occasions d'être follement amoureux, c'était sans doute la dernière. Quelques conneries sont supportables. D'autres sont beaucoup plus terribles. Définitives. Partager son destin, c'était partager son rôle de mère, ses enfants resteraient toujours la priorité numéro un, c'était à prendre ou à laisser. Bon, moi, je suis un con de mec, madame me donne le chemin vers elle, je le suis, et jusqu'au bout, à fond. Je suis en mission pour le seigneur, j'avais bien prévenu que les enfants sortaient de mon domaine de compétence mais c'était du non négociable.
Son fils a une page Facebook pleine de poils. De la moustache cosaque, de la barbe tyrolienne, du collier d'instituteur de sous-préfecture, du poil, du poil et encore du poil. Pour notre première rencontre, cet émasculé avait osé se laisser pousser la barbe, bien taillée ma foi, discrète, je n'y avais pas prêté attention, moi j'étais là pour sa mère, le grand nigaud je m'en foutais un peu. A peine salué, le gamin fut attaqué à l'arme blanche par sa mère sur son ornement pileux. C'était moche, ça ne lui allait pas du tout. J'ai tenté de faire comprendre à cette furie qu'il ne fallait jamais s'attaquer à la fragile virilité masculine. Elle me consentit un "bon, ben, en tout cas, moi, je n'aime pas". Sympa pour le minot. Par contre, que sa fille s'habille en pute et se tape tous les rebeus du lycée, ça, pas de problème, c'est son choix.
Comment vous dire ? Je ne crois pas que le système de double contrainte a été inventé rien que pour me faire chier, mais là, c'était redoutable. Le plus gros problème de ce garçon très doué et très sensible était sa mère castratrice au-delà de toute logique. Quand les choses se sont envenimées, j'ai lancé un "mais tu as vraiment un problème avec les hommes" qui ne fut pas apprécier à sa juste mesure.
J'eus le droit à de la psychologie de gonzesse mal digérée, avec accusation de transfert et de préférence masculine, enfin, manifestement j'hébergeais en moi un truc vachement hostile. Pour m'occuper de son garçon, il aurait fallu que je commence par le protéger de sa mère, avant de tenter une greffe de couilles de la dernière chance. La vie a parfois un petit gout de merde.
Comme tout bon scanneur, mes rasoirs ont fini au placard, tous merveilleusement aiguisés, huilés, dans leur enveloppe de cellophane d'origine et leur étui en cuir. Parce que le Mach3, c'est quand même beaucoup moins fatiguant et infiniment plus rapide, alors que ses performances sont en retrait par rapport à un coupe-choux à une lame. Je suis allé jusqu'à prévenir les risques d'inflammation des manches en bakélite conservé en milieu clos. Un geek.
Quand celle dont je me désespère chaque jour de ne pas avoir pu partager le destin constata mes coupe-choux dans ma salle de bain, elle eut cette réplique merveilleuse de connerie féminine assumée avec un sourire moqueur "tiens, tu joues à l'homme avec tes vieux rasoirs". Putain de connasse de merde, quand tu fais la cuisine je te demande si tu joues à faire ta fille ? Si j'avais été juste et magnanime je lui aurais collé ma main dans la gueule séance tenante, mais ce jour-là Salomon avait le courage de Woody Allen et il se contenta de sourire bêtement à cette délicieuse plaisanterie. Ben oui, moi petit garçon, moi faire joujou avec machins qui coupent.
A un certain niveau ce n'est plus de la connerie ou du féminisme, c'est de la méchanceté gratuite. Oh, le pauvre petit bonhomme, mais c'est qu'il se vexerait, comme c'est touchant. Quand je pense que cette conne m'a par la suite jeté au visage mon manque de respect dans des larmes de douleurs tonitruantes.
Mais il y a pire, parce que moi c'est pas grave, je suis vieux, des occasions d'être follement amoureux, c'était sans doute la dernière. Quelques conneries sont supportables. D'autres sont beaucoup plus terribles. Définitives. Partager son destin, c'était partager son rôle de mère, ses enfants resteraient toujours la priorité numéro un, c'était à prendre ou à laisser. Bon, moi, je suis un con de mec, madame me donne le chemin vers elle, je le suis, et jusqu'au bout, à fond. Je suis en mission pour le seigneur, j'avais bien prévenu que les enfants sortaient de mon domaine de compétence mais c'était du non négociable.
Son fils a une page Facebook pleine de poils. De la moustache cosaque, de la barbe tyrolienne, du collier d'instituteur de sous-préfecture, du poil, du poil et encore du poil. Pour notre première rencontre, cet émasculé avait osé se laisser pousser la barbe, bien taillée ma foi, discrète, je n'y avais pas prêté attention, moi j'étais là pour sa mère, le grand nigaud je m'en foutais un peu. A peine salué, le gamin fut attaqué à l'arme blanche par sa mère sur son ornement pileux. C'était moche, ça ne lui allait pas du tout. J'ai tenté de faire comprendre à cette furie qu'il ne fallait jamais s'attaquer à la fragile virilité masculine. Elle me consentit un "bon, ben, en tout cas, moi, je n'aime pas". Sympa pour le minot. Par contre, que sa fille s'habille en pute et se tape tous les rebeus du lycée, ça, pas de problème, c'est son choix.
Comment vous dire ? Je ne crois pas que le système de double contrainte a été inventé rien que pour me faire chier, mais là, c'était redoutable. Le plus gros problème de ce garçon très doué et très sensible était sa mère castratrice au-delà de toute logique. Quand les choses se sont envenimées, j'ai lancé un "mais tu as vraiment un problème avec les hommes" qui ne fut pas apprécier à sa juste mesure.
J'eus le droit à de la psychologie de gonzesse mal digérée, avec accusation de transfert et de préférence masculine, enfin, manifestement j'hébergeais en moi un truc vachement hostile. Pour m'occuper de son garçon, il aurait fallu que je commence par le protéger de sa mère, avant de tenter une greffe de couilles de la dernière chance. La vie a parfois un petit gout de merde.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le bonheur existe
Tout cela n'était que pour vous préparer à l'apothéose, au divin, à la vidéo du sublime, un soin du visage complet, avec épilation au cordon, cire sur l'arête du nez, cramage des poils des oreilles avec le Q-Tip enflammé, massage du dos, des bras, des mains, tout un corps qui s'abandonne entre des mains expertes. Les gamins circulent dans le salon, il y a toujours une musique de merde, on penche la tête bêtement face au fond du lavabo, on se fait rincer la tronche à grand coup de paluche, putain le pied, un putain de bonheur masculin, l'extase, en visionnant cette vidéo, je me sentais contaminé par la quiétude du Patron. Putain, quel pied.
Ne me dites pas que vous ne rêveriez pas de pouvoir vous offrir ces soins merveilleux !
Tout cela n'était que pour vous préparer à l'apothéose, au divin, à la vidéo du sublime, un soin du visage complet, avec épilation au cordon, cire sur l'arête du nez, cramage des poils des oreilles avec le Q-Tip enflammé, massage du dos, des bras, des mains, tout un corps qui s'abandonne entre des mains expertes. Les gamins circulent dans le salon, il y a toujours une musique de merde, on penche la tête bêtement face au fond du lavabo, on se fait rincer la tronche à grand coup de paluche, putain le pied, un putain de bonheur masculin, l'extase, en visionnant cette vidéo, je me sentais contaminé par la quiétude du Patron. Putain, quel pied.
Ne me dites pas que vous ne rêveriez pas de pouvoir vous offrir ces soins merveilleux !
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Comme toujours j'ai fait un peu long, désolé.
Mon intention initiale se résumait à quelque chose de très modeste. Expliquer à une charmante forumeuse pourquoi un homme, en l’occurrence votre serviteur, pouvait avoir une influence particulière sur son forumeur de conjoint. Influence que l'utilisation de ses immenses qualités féminines ne parvenait pas à obtenir, malgré des efforts constants.
Sur la vidéo précédente, le petit gamin au débardeur qui tend la serviette, vous le sentez prêt à nous faire une crise de TDAH ? Il n'en a aucune envie, il ne veut pas se dévaloriser, tout ce qu'il veut c'est être barbier à la place du barbier.
C'est des trucs d'homme. Des trucs poussés à la perfection, où la technique et l'effort sont invisibles. Pour se tenir droit, un mec a besoin d'un autre mec en face. Pas besoin de jouer au mac, pas besoin de gonfler ses pectoraux, pas besoin de faire dans l'outrance virile, on peut sans problème avoir les cheveux dans le cou et avoir des gestes délicats et raffinés.
Mon intention initiale se résumait à quelque chose de très modeste. Expliquer à une charmante forumeuse pourquoi un homme, en l’occurrence votre serviteur, pouvait avoir une influence particulière sur son forumeur de conjoint. Influence que l'utilisation de ses immenses qualités féminines ne parvenait pas à obtenir, malgré des efforts constants.
Sur la vidéo précédente, le petit gamin au débardeur qui tend la serviette, vous le sentez prêt à nous faire une crise de TDAH ? Il n'en a aucune envie, il ne veut pas se dévaloriser, tout ce qu'il veut c'est être barbier à la place du barbier.
C'est des trucs d'homme. Des trucs poussés à la perfection, où la technique et l'effort sont invisibles. Pour se tenir droit, un mec a besoin d'un autre mec en face. Pas besoin de jouer au mac, pas besoin de gonfler ses pectoraux, pas besoin de faire dans l'outrance virile, on peut sans problème avoir les cheveux dans le cou et avoir des gestes délicats et raffinés.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La virilité d'un mec est plus fragile que la morale d'un homme politique. Un commentaire désobligeant sur sa bite ou ses poils au menton, et hop, l'homme moderne se retrouve comme Samson trahi par Dalila, la tonsure de moine, et la faiblesse soumise.
Le Samson c'était pas une gerbille.
Il tue un lion à mains nues.
Il tue trente hommes d'Ashkelon.
Il capture trois cents renards, les lie deux par deux par la queue et fixant un flambeau entre chaque paire de renards. Il les lâche ainsi dans les champs des Philistins, qui sont ravagés par le feu
Armé d'une mâchoire d'âne, il défait les 1 000 Philistins venus se venger.
Lors d'un sacrifice au dieu Dagon, alors que ses cheveux ont commencé à repousser, il est placé entre deux colonnes et implore Dieu de le rendre assez fort. Il écarte alors les colonnes du palais à mains nues afin de le faire s'écrouler. Il tue ainsi plusieurs milliers de Philistins. Samson ayant été tué aussi dans l'effondrement, son corps est retrouvé dans les décombres et enterré auprès de sa famille.
Après son premier exploit, des abeilles ont commencé à fabriquer du miel dans le cadavre du lion (ouais, faut pas chercher, les trucs bibliques c'est toujours un peu zarbi, je soupçonne les traducteurs d'avoir été des gros dépressifs shootés à la liqueur de palmier).
De cette ruche improbable il improvisa cette énigme : «De celui qui mange est issu ce qui se mange, et du fort est issu le doux.»
Du fort est issu le doux. Des grosses paluches et un geste parfait, un rasage indolore. Du poil, du poil, je veux du poil, j'ai encore trois rasoirs à tester.
Le Samson c'était pas une gerbille.
Il tue un lion à mains nues.
Il tue trente hommes d'Ashkelon.
Il capture trois cents renards, les lie deux par deux par la queue et fixant un flambeau entre chaque paire de renards. Il les lâche ainsi dans les champs des Philistins, qui sont ravagés par le feu
Armé d'une mâchoire d'âne, il défait les 1 000 Philistins venus se venger.
Lors d'un sacrifice au dieu Dagon, alors que ses cheveux ont commencé à repousser, il est placé entre deux colonnes et implore Dieu de le rendre assez fort. Il écarte alors les colonnes du palais à mains nues afin de le faire s'écrouler. Il tue ainsi plusieurs milliers de Philistins. Samson ayant été tué aussi dans l'effondrement, son corps est retrouvé dans les décombres et enterré auprès de sa famille.
Après son premier exploit, des abeilles ont commencé à fabriquer du miel dans le cadavre du lion (ouais, faut pas chercher, les trucs bibliques c'est toujours un peu zarbi, je soupçonne les traducteurs d'avoir été des gros dépressifs shootés à la liqueur de palmier).
De cette ruche improbable il improvisa cette énigme : «De celui qui mange est issu ce qui se mange, et du fort est issu le doux.»
Du fort est issu le doux. Des grosses paluches et un geste parfait, un rasage indolore. Du poil, du poil, je veux du poil, j'ai encore trois rasoirs à tester.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mon Fan-Club me signale une certaine tendance masculine dans les propos qui précèdent.
- Comme je n'ai jamais compris l'hypocrisie des spoilers, je signale que le texte suivant peut revêtir un certain aspect sexuel. Ben, oui, hein, que vouliez-vous que je vous rasasse. :
- Afin de rétablir l'équilibre, chère lectrice, imagine-toi confortablement installée, les jambes écartées en pleine lumière. La rasage sera foufounesque.
Il conviendra de s'assurer que la pièce est chauffée comme une serre tropicale, que Madame est détendue, que les enfants sont chez la belle-mère, le téléphone éteint, des massages appuyés dans le dos auront commencé à libérer les tensions. Je recommande la percussion. Ces pressions répétées arrivent à dénouer les muscles les plus récalcitrants, surtout après un long bain chaud et parfumé.
Premier passage au gant chaud savonné, avec un geste désérotisé, mais bien insistant sur les parties en creux. Il convient de retirer le maximum de sébum pour laisser le poil s'hydrater à la perfection. Le geste sera aussi neutre que pour les fesses d'un bébé.
Premier badigeonnage à l'aide d'un blaireau enduit d'une mousse onctueuse au santal. L'index et le majeur appliqué sur les poils du blaireau permettent de rigidifier l'ensemble et d'exercer une pression ferme et bienvenue. Réserver la mousse, et maintenez-là au chaud.
Première application d'une serviette chaude, maintenue fermement d'une poigne négligente, la chaleur aura été testé sur l'avant-bras comme les biberons des enfants. Il conviendra de recouvrir tout le bas-ventre et l'intérieur des cuisses pour limiter la sensation de fraicheur autour de la serviette.La mousse est retirée.
Deuxième badigeonnage au blaireau. Le travail est plus long, une foufoune bien hydratée est la garantie d'un rasage délicat. Ne pas hésiter à insister sur les endroits inutiles au rasage, mais qui s’accommodent parfaitement de ces multiples passages chauds et humides. Un bon professionnel saura paraitre aveugle à certaines manifestations turgescentes.
Premier passage du rasoir dans le sens du poil. Des soubresauts craintifs sont inévitables, le rasage de foufoune ne permet pas de neutraliser la tension en contrôlant la tête, au contraire, il exacerbe la sensibilité au toucher. Heureusement les petites lèvres sont indemnes de poils. Les poils pubiens sont autrement moins durs que les poils de barbe, quelques gestes suffisent à dégarnir le mont de Vénus en douceur.
Il faut bien insister sur le fait que le rasage lui-même ne représente qu'une petite partie du processus. C'est le frisson, mais les préliminaires et les soins après-rasages restent l'essentiel du travail de l'artiste.
Dernière application de serviette chaude, qui permet de retrouver le confort enveloppant et un peu de pudeur. La foufoune se relâche, la foufoune s'abandonne.
Les différentes lotions ou le sel d'Alun seront à utiliser avec précautions, les muqueuses sont proches. Le talc pourra être utilisé avec bénéfice, je recommande la marque Chanel dont la finesse des grains et la délicatesse des parfums accentuent la douceur de la peau débarrassée de sa toison d'or.
Pour les plus habituées, la totale est possible. Il convient d'envisager le passage en sens contre-poilesque, et de dégarnir le pourtour de l'orifice que Dieu dans sa grande sagesse n'avait pas prévu d'inclure dans les jeux amoureux.
Messieurs, cet exercice qui n'est jamais recommandé pour les premiers rasages de barbe, vous sera souvent demandé, car madame va passer sa main sur son intimité et, au lieu de s'extasier de la qualité de votre gestuelle, trouvera le travail bâclé en le comparant au résultat d'une bonne épilation à la cire.
Non contente de voir traiter leur foufoune comme une petite princesse, leur éternel sens pragmatique ne s'attachera qu'au résultat.
Là, nous atteignons les limites de l'Art, les deux gros trucs qui gênent de chaque coté, les jambes, laissent peu d'espace pour la lame virevoltante, et la finition au Venus est un terrible aveu d'impuissance. Soit Madame est une gymnaste Ukrainienne, soit elle s'engage dans des postures indécentes quoique quadrupédiques. Ne préjugez pas de votre talent, Madame ne verra pas de différence si la finition nécessite le recours à un instrument vulgaire.
Plein d'huiles essentielles, d'herbes de Provence ou d'ailleurs, de vitamines salvatrices, de co-enzyme Q10, pourront précéder les bisous portés sur le fruit de votre travail pour récompenser Madame de vous avoir confier son intimité.
Après c'est vous qui voyez.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je ne suis pas qu'un grand pervers sexuel, je suis aussi un grand paranoïaque.
Comme en 68, être maoïste vous situait dans les héros de l'époque entre Saint-Germain-des-Prés et la brasserie Lipp, parachevant avec une ferveur jamais démentie le travail du KGB contre les nations affiliées à l'OTAN. Cette stratégie qui monopolisait 85% des ressources des services secrets soviétiques, a été parfaitement décrite par Yuri Bezmenov : "Deception was my job". Deception est un faux ami, il faut l'entendre au sens de supercherie.
Dans le but de détruire toutes les structures qui laissent aux individus leur dignité et le gout du combat, la religion fut la première victime, ont suivi toutes les représentations de l'autorité, police, justice, enseignants. Le travail portait ses fruits au bout de 20 ans, le temps d'une génération soumise à nos chers enseignants tous de gauche. Pourquoi transmettre le savoir ne saurait s’accommoder que d'un esprit kolkhozien ?
Puis se fut le tour de la famille, la déstabilisation du rôle paternel. Les féministes étaient les idiotes utiles, ils suffisaient de leur agiter sous le nez les odieux privilèges masculins, ça marchait à tous les coups.
La société capitaliste a enchainé avec efficacité en reprenant les mêmes principes. Des individus isolés, sans repère, sacrifiant leur vie de famille pour la production, avec toujours ce chiffon rouge de l'égalité homme-femme. La firme Apple lance un vaste programme de congélation d'ovocytes pour que ces dames bossent à l'âge où elles sont le plus performantes, en leur faisant croire à une maternité garantie quand l'âge les poussera vers la sortie, laissant leur place à de plus jeunes et plus performantes.
Mais il y eut un effet secondaire imprévu, cette féminisation de la société a conduit à une génération de mâles démissionnaires. Les divorces, les familles en rupture, tout cela ne poserait pas de problème si la production suivait. Or que se passe-t-il : les hommes démissionnent. Bosser toute sa vie pour payer une pension alimentaire et une indemnité compensatoire alors que le droit de voir ses enfants et d'influencer leur éducation devient si aléatoire. Et pour leur transmettre quoi ? Que les femmes sont plus intelligentes, meilleures à gérer les entreprises ?
La multiplication des larves sans ambition pose un énorme problème. Les ingénieurs masculins préfèrent se branler la couenne plutôt que de conquérir des parts de marché, or, dans ce domaine, les femmes se refusent à accéder à ces formations, c'est comme éboueur, ingénieur n'est pas très demandé dans la population féminine.
Le féminisme ne continue à avoir de sens que pour les idiotes utiles ringardisées, celles qui ne savent pas regarder autour d'elles, regarder leur vie, voir que ce qui leur manque le plus dans la vie, c'est un vrai mec, le futur père de leurs enfants. Le féminisme est allé au bout de sa logique, la castration est globale. Les mecs ont baissé les bras, ils n'ont plus grand chose à gagner à s'activer dans ce système pervers. Pour la baise, ils peuvent niquer sans problème, pourquoi se faire chier ? Ce qu'ils étaient, qu'ils ont complètement perdu de vue, est mort de chez mort.
Alors quand je vois l'information qui m'inondent sur les réseaux sociaux, les blogs, les fora, de cet indispensable retour au valeur masculine, je me demande d'où vient la manipulation. J'ai cru qu'il s'agissait d'une révolte légitime de la population qui est méprisée comme une sous-race, des barbares, des violeurs en puissance, des lâches, des sans-moelle. Cette "propagande" parait subversive parce qu'elle est combattue bec et ongles par les harpies qui craignent d'être renvoyées dans leur cuisine, alors qu'elles ne l'ont jamais quittée.
Et puis me vient un gros doute de paranoïaque. Et si le marché du travail n'avait pas d'autre solution que de redonner une place aux hommes, de les remotiver pour qu'ils se mettent au boulot, qu'ils arrêtent d'écouter les discours féministes. On nous montre des vidéos où la gifle d'une hystérique agressive fait rire tout le monde, et sa réponse masculine entraine l'intervention frappantes des autres hommes, de la police, de la juge. On nous démonte le discours féministe et ses effets dévastateurs. On nous montre aussi cette banlieue de Londres où se concentre les familles mono-parentales et ces gamins qui n'auront aucune image masculine référente dans toutes leur enfance.
Et si par hasard, l'industrie avait besoin que les mecs se réveillent pour aller conquérir des parts de marché ?
Et si je n'étais qu'un idiot utile ?
Putain, demain je m'achète du lin déstructuré, un T-Shirt I Elisabeth Badinter, des chaussettes oranges, et je me met une crème de nuit. Et je continue à glander chez moi comme un bon blaireau qui a compris qu'il n'avait aucun intérêt à se bouger le cul. Tiens, je vais aller me resservir une bière tant que ce n'est pas encore interdit.
Comme en 68, être maoïste vous situait dans les héros de l'époque entre Saint-Germain-des-Prés et la brasserie Lipp, parachevant avec une ferveur jamais démentie le travail du KGB contre les nations affiliées à l'OTAN. Cette stratégie qui monopolisait 85% des ressources des services secrets soviétiques, a été parfaitement décrite par Yuri Bezmenov : "Deception was my job". Deception est un faux ami, il faut l'entendre au sens de supercherie.
Dans le but de détruire toutes les structures qui laissent aux individus leur dignité et le gout du combat, la religion fut la première victime, ont suivi toutes les représentations de l'autorité, police, justice, enseignants. Le travail portait ses fruits au bout de 20 ans, le temps d'une génération soumise à nos chers enseignants tous de gauche. Pourquoi transmettre le savoir ne saurait s’accommoder que d'un esprit kolkhozien ?
Puis se fut le tour de la famille, la déstabilisation du rôle paternel. Les féministes étaient les idiotes utiles, ils suffisaient de leur agiter sous le nez les odieux privilèges masculins, ça marchait à tous les coups.
La société capitaliste a enchainé avec efficacité en reprenant les mêmes principes. Des individus isolés, sans repère, sacrifiant leur vie de famille pour la production, avec toujours ce chiffon rouge de l'égalité homme-femme. La firme Apple lance un vaste programme de congélation d'ovocytes pour que ces dames bossent à l'âge où elles sont le plus performantes, en leur faisant croire à une maternité garantie quand l'âge les poussera vers la sortie, laissant leur place à de plus jeunes et plus performantes.
Mais il y eut un effet secondaire imprévu, cette féminisation de la société a conduit à une génération de mâles démissionnaires. Les divorces, les familles en rupture, tout cela ne poserait pas de problème si la production suivait. Or que se passe-t-il : les hommes démissionnent. Bosser toute sa vie pour payer une pension alimentaire et une indemnité compensatoire alors que le droit de voir ses enfants et d'influencer leur éducation devient si aléatoire. Et pour leur transmettre quoi ? Que les femmes sont plus intelligentes, meilleures à gérer les entreprises ?
La multiplication des larves sans ambition pose un énorme problème. Les ingénieurs masculins préfèrent se branler la couenne plutôt que de conquérir des parts de marché, or, dans ce domaine, les femmes se refusent à accéder à ces formations, c'est comme éboueur, ingénieur n'est pas très demandé dans la population féminine.
Le féminisme ne continue à avoir de sens que pour les idiotes utiles ringardisées, celles qui ne savent pas regarder autour d'elles, regarder leur vie, voir que ce qui leur manque le plus dans la vie, c'est un vrai mec, le futur père de leurs enfants. Le féminisme est allé au bout de sa logique, la castration est globale. Les mecs ont baissé les bras, ils n'ont plus grand chose à gagner à s'activer dans ce système pervers. Pour la baise, ils peuvent niquer sans problème, pourquoi se faire chier ? Ce qu'ils étaient, qu'ils ont complètement perdu de vue, est mort de chez mort.
Alors quand je vois l'information qui m'inondent sur les réseaux sociaux, les blogs, les fora, de cet indispensable retour au valeur masculine, je me demande d'où vient la manipulation. J'ai cru qu'il s'agissait d'une révolte légitime de la population qui est méprisée comme une sous-race, des barbares, des violeurs en puissance, des lâches, des sans-moelle. Cette "propagande" parait subversive parce qu'elle est combattue bec et ongles par les harpies qui craignent d'être renvoyées dans leur cuisine, alors qu'elles ne l'ont jamais quittée.
Et puis me vient un gros doute de paranoïaque. Et si le marché du travail n'avait pas d'autre solution que de redonner une place aux hommes, de les remotiver pour qu'ils se mettent au boulot, qu'ils arrêtent d'écouter les discours féministes. On nous montre des vidéos où la gifle d'une hystérique agressive fait rire tout le monde, et sa réponse masculine entraine l'intervention frappantes des autres hommes, de la police, de la juge. On nous démonte le discours féministe et ses effets dévastateurs. On nous montre aussi cette banlieue de Londres où se concentre les familles mono-parentales et ces gamins qui n'auront aucune image masculine référente dans toutes leur enfance.
Et si par hasard, l'industrie avait besoin que les mecs se réveillent pour aller conquérir des parts de marché ?
Et si je n'étais qu'un idiot utile ?
Putain, demain je m'achète du lin déstructuré, un T-Shirt I Elisabeth Badinter, des chaussettes oranges, et je me met une crème de nuit. Et je continue à glander chez moi comme un bon blaireau qui a compris qu'il n'avait aucun intérêt à se bouger le cul. Tiens, je vais aller me resservir une bière tant que ce n'est pas encore interdit.
Dernière édition par Numero6 le Mar 21 Oct 2014 - 6:03, édité 1 fois
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci pour les textes, j'ai bien ri, puis à la fin j'ai pleuré.
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