Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
On dit que les français ont les hommes politiques qu'ils méritent. Moi, je veux bien.
J'avais pas vu.
+1
Un de mes collègue français s'est fait naturaliser, vous allez vous sortir, courage !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Switch71 a écrit:Numero6 a écrit:
On dit que les français ont les hommes politiques qu'ils méritent. Moi, je veux bien.
J'avais pas vu.
+1
Un de mes collègue français s'est fait naturaliser, vous allez vous sortir, courage !
Fais gaffe, j'aime bien les petits suisses, surtout ceux à l'abricot.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:C'est quand la dernière fois qu'une décision politique vous à fait dire "ah enfin, il était temps", c'est quand la dernière fois que vous avez espéré sincèrement que les choses allaient s'améliorer après une décision gouvernementale ?
Sais pas, numero6....je crois que j'étais pas né, la dernière fois que c'est arrivé. Et comme ma conscience historique, à l'instar de celle de la plupart des crétins pris dans le piège néo-libéral consumériste post-moderne fin de l'histoire bla bla bla (dont je fais partie : ma seul force, c'est la lucidité), est très limitée, j'aurais du mal à te dire quelle est la dernière bonne décision politique prise au cours de la 5ème république...
Sinon, c'est vrai que les votations, façon suisse, c'est pas mal... Peut être qu'elle n'avait pas tort, la brave ségo, en 2007, quand elle proposait une démocratie plus participative ? Il y avait peut être quelque chose à creuser de ce côté là, non ?
Enfin, de toutes les façons, faut pas se leurrer. Tout le monde sait que le pouvoir politique s'est réduit à peau de chagrin. Ce sont des clowns !!! L'économie politique, c'est à dire, in fine, le capitalisme, a phagocyté le pouvoir politique....qui ne sait plus rien faire d'autre que gesticuler en essayant de nous faire croire que cette gesticulation même est vectrice sinon de "changements sociétaux" majeurs, du moins d'une action bien réelle et concrète...
( Réflexion vachement profonde, en passant : "Quand dire - ou gesticuler, c'est faire" : nos politiques ont lu Austin, mais l'ont mal compris : ils croient que tous leurs énoncés sont de facto performatifs. Le problème c'est qu'ils confondent énoncés performatifs et pensée magique.... Faudrait penser à leur expliquer le distinguo. )
Tu me nommes empereur, suce les petits bleus ? C'est gentil, mais je refuse le poste : je suis déjà empereur de ma gamelle. C'est une lourde charge, je t'assure ! J'ai parfois du mal à gérer....alors 66 millions de péquins : ouh la la !!! Rien que d'y penser, j'en ai des boutons...
Dernière édition par nikko76 le Jeu 5 Nov 2015 - 22:44, édité 2 fois
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
nikko76 a écrit:
Tu me nommes empereur, suce les petits bleus ? C'est gentil, mais je refuse le poste : je suis déjà empereur de ma gamelle. C'est une lourde charge, je t'assure ! J'ai parfois du mal à gérer....alors 66 millions de péquins : ouh la la !!! Rien que d'y penser, j'en ai des boutons...
Ben merde, j'avais refusé le poste pour les mêmes raisons.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:
Fais gaffe, j'aime bien les petits suisses, surtout ceux à l'abricot.
Je me suis toujours posé la question, un schtroumphf passé dans un mixer, ça fait du jus bleu ou du jus rouge ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un comme... Vers la 12ème minute
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Pola, je ne comprends pas l'intérêt de cette nouvelle mini-mode de l'analogie entre physique quantique et fonctionnement cérébral.
Emmanuel Ransford est rasoir.
Je suis allé voir Joe Dispensa, son discours est moins confus.
Mais ça reste de la soupe.
On part d'un truc, la physique quantique, avec un de ses éléments clés, l'imprévisibilité. Tout de suite on extrapole. L'état normal du réel : il est imprévisible. Déjà faut oser.
On part d'une théorie complexe, parce qu'on a pas trouvé mieux pour prévoir certains phénomènes au niveau des particules, et on en fait une règle générale de l'univers.
Dés le départ c'est complètement con. La physique quantique est faite pour avoir un outil qui permet de prévoir dans l'imprévisible. Ce qui sous-entend que ce monde est prévisible, la preuve on arrive à le prévoir avec la physique quantique.
Le monde n'est imprévisible qu'en regard de nos capacités de raisonnement.
Dés le départ je coince.
Ensuite on invente le faux problème. A partir de 40 ans les gens ont établis leurs circuits cérébraux. Ils s'en contentent pour fonctionner sans avoir à modifier les câblages à chaque changement de leur environnement.
Faux problème :
1. Cool, c'est super bien foutu ces câblages. Ça continue à rester efficace même en cas de changement de décor.
2. C'est bien foutu, chaque génération, en fonction de son environnement initial, va faire évoluer l'approche du monde.
3. Je ne connais personne qui souhaite modifier ses propres câblages. Je dirais même que les gens les défendent comme un trésor.
4. Ce n'est pas pour rien, ce trésor c'est leur identité.
5. Ce qui permet de créer une unité de groupe, élaborée à partir de l'environnement initial partagée par le groupe.
Alors à qui ça pose problème ? Qui souhaite que les gens fassent l'effort de renoncer à leur identité, à leur câblage, à leurs origines ?
Les sociétés qui n'ont pas su évoluer ont disparues. Certes. Toutes le civilisations disparaissent.
Faut faire avec.
Mais prétendre à une meilleure réactivité aux changements d'environnement en supprimant la principale force des individus et des sociétés, leur identité, ça sent le méga foutage de gueule.
Ça sent la mondialisation imposée, l'adaptation à marche forcée, la soumission à l'étranger, au différent.
Mon Dieu, mon Dieu, mon cerveau est figé, je vais mourir, je ne vais pas savoir m'adapter ! On va tous mourir !
Patate ! si tu t'adaptes à tout changement, tu n'es rien, tu ne représentes rien, tu n'es plus qu'un figurant indien dans le Wild Bill Hickok Show !
Ces branlettes new age, qui se parent d'une science en la dévoyant, qui voguent sur des interrogations humaines traditionnelles, qui inventent des nécessités qui n'existent pas, je n'arrive pas à leur accorder la moindre valeur.
La science n'est pas respectée.
L'identité humaine n'est pas respectée.
L'origine commune liée à un environnement n'est pas respectée.
Le nombre de conneries que l'on tente de faire avaler avec l'aval de la science !
Un de mes anciens chefs de service un peu con me conseillait d'attribuer une valeur "nucléaire" aux médicaments que les vieux ne voulaient pas prendre. Il ajoutait que la valeur "électrique" ne marchaient plus comme avant.
Alors la valeur "quantique" de ces foutaises, vous pouvez deviner ce que j'en pense.
Emmanuel Ransford est rasoir.
Je suis allé voir Joe Dispensa, son discours est moins confus.
Mais ça reste de la soupe.
On part d'un truc, la physique quantique, avec un de ses éléments clés, l'imprévisibilité. Tout de suite on extrapole. L'état normal du réel : il est imprévisible. Déjà faut oser.
On part d'une théorie complexe, parce qu'on a pas trouvé mieux pour prévoir certains phénomènes au niveau des particules, et on en fait une règle générale de l'univers.
Dés le départ c'est complètement con. La physique quantique est faite pour avoir un outil qui permet de prévoir dans l'imprévisible. Ce qui sous-entend que ce monde est prévisible, la preuve on arrive à le prévoir avec la physique quantique.
Le monde n'est imprévisible qu'en regard de nos capacités de raisonnement.
Dés le départ je coince.
Ensuite on invente le faux problème. A partir de 40 ans les gens ont établis leurs circuits cérébraux. Ils s'en contentent pour fonctionner sans avoir à modifier les câblages à chaque changement de leur environnement.
Faux problème :
1. Cool, c'est super bien foutu ces câblages. Ça continue à rester efficace même en cas de changement de décor.
2. C'est bien foutu, chaque génération, en fonction de son environnement initial, va faire évoluer l'approche du monde.
3. Je ne connais personne qui souhaite modifier ses propres câblages. Je dirais même que les gens les défendent comme un trésor.
4. Ce n'est pas pour rien, ce trésor c'est leur identité.
5. Ce qui permet de créer une unité de groupe, élaborée à partir de l'environnement initial partagée par le groupe.
Alors à qui ça pose problème ? Qui souhaite que les gens fassent l'effort de renoncer à leur identité, à leur câblage, à leurs origines ?
Les sociétés qui n'ont pas su évoluer ont disparues. Certes. Toutes le civilisations disparaissent.
Faut faire avec.
Mais prétendre à une meilleure réactivité aux changements d'environnement en supprimant la principale force des individus et des sociétés, leur identité, ça sent le méga foutage de gueule.
Ça sent la mondialisation imposée, l'adaptation à marche forcée, la soumission à l'étranger, au différent.
Mon Dieu, mon Dieu, mon cerveau est figé, je vais mourir, je ne vais pas savoir m'adapter ! On va tous mourir !
Patate ! si tu t'adaptes à tout changement, tu n'es rien, tu ne représentes rien, tu n'es plus qu'un figurant indien dans le Wild Bill Hickok Show !
Ces branlettes new age, qui se parent d'une science en la dévoyant, qui voguent sur des interrogations humaines traditionnelles, qui inventent des nécessités qui n'existent pas, je n'arrive pas à leur accorder la moindre valeur.
La science n'est pas respectée.
L'identité humaine n'est pas respectée.
L'origine commune liée à un environnement n'est pas respectée.
Le nombre de conneries que l'on tente de faire avaler avec l'aval de la science !
Un de mes anciens chefs de service un peu con me conseillait d'attribuer une valeur "nucléaire" aux médicaments que les vieux ne voulaient pas prendre. Il ajoutait que la valeur "électrique" ne marchaient plus comme avant.
Alors la valeur "quantique" de ces foutaises, vous pouvez deviner ce que j'en pense.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
De toute façon pour tout ce qui est physique ce qui compte c'est pas la quantiqué c'est la qualité
d'écoute aussi et non pas des gouttes
d'écoute aussi et non pas des gouttes
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
quantique quanta cantique
cantique mécanique
cantique mécanique
Dernière édition par zebulonlezebre le Ven 6 Nov 2015 - 19:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je me suis mis au régime depuis longtemps.
La connaissance me donne de l'embonpoint, c'est mauvais pour mon image épurée.
Quand je vois ce que déclenche cinq minutes (bah oui, hein, je fais comme les journaleux) d'une vidéo qui ne m'intéresse pas, je ne veux pas même pas savoir ce que me couterait en calories de lire sur la théorie quantique.
Et encore, j'ai un moulinage en cours, en tache de fond, sur la notion de fierté, ça m'échappe complètement en approche directe.
Sinon, j'aurais pu en sortir 3 fois plus au sujet de la vidéo.
Je suis au régime. Je profite trop, comme on disait au siècle dernier. Sinon, il ne me reste plus rien pour digérer ce qui me tient à cœur.
" J'ai appris à ne plus me laisser aller à certains appétits "
You see, I... I am crazy.
I take the newer medications...but I still see things that are not here.
I just choose not to acknowledge them. Like a diet of the mind, I choose not to indulge certain appetites.
Like my appetite for patterns. Perhaps my appetite to imagine and to dream.
Cette scène de A Beautiful Mind m'a troué le cul. Je ne suis pas schizophrène. Je ne vois pas de fantômes. Mais la moindre petite idée me rebondit dans la tête, elle me coute l'effort énorme de l'analyser pour qu'elle se calme.
Alors je me mets au régime. J'ai appris à ne plus rassasier certains appétit.
La connaissance me donne de l'embonpoint, c'est mauvais pour mon image épurée.
Quand je vois ce que déclenche cinq minutes (bah oui, hein, je fais comme les journaleux) d'une vidéo qui ne m'intéresse pas, je ne veux pas même pas savoir ce que me couterait en calories de lire sur la théorie quantique.
Et encore, j'ai un moulinage en cours, en tache de fond, sur la notion de fierté, ça m'échappe complètement en approche directe.
Sinon, j'aurais pu en sortir 3 fois plus au sujet de la vidéo.
Je suis au régime. Je profite trop, comme on disait au siècle dernier. Sinon, il ne me reste plus rien pour digérer ce qui me tient à cœur.
" J'ai appris à ne plus me laisser aller à certains appétits "
You see, I... I am crazy.
I take the newer medications...but I still see things that are not here.
I just choose not to acknowledge them. Like a diet of the mind, I choose not to indulge certain appetites.
Like my appetite for patterns. Perhaps my appetite to imagine and to dream.
Cette scène de A Beautiful Mind m'a troué le cul. Je ne suis pas schizophrène. Je ne vois pas de fantômes. Mais la moindre petite idée me rebondit dans la tête, elle me coute l'effort énorme de l'analyser pour qu'elle se calme.
Alors je me mets au régime. J'ai appris à ne plus rassasier certains appétit.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Question: à qui profite le crime?Numero6 a écrit:@Pola, je ne comprends pas l'intérêt de cette nouvelle mini-mode de l'analogie entre physique quantique et fonctionnement cérébral.
...
Alors à qui ça pose problème ? Qui souhaite que les gens fassent l'effort de renoncer à leur identité, à leur câblage, à leurs origines ?
...
Mais prétendre à une meilleure réactivité aux changements d'environnement en supprimant la principale force des individus et des sociétés, leur identité, ça sent le méga foutage de gueule.
...
Si les gens deviennent adaptables, "modelables", il y a bien un avantage pour quelqu'un/quelque chose?
zeHibou- Messages : 254
Date d'inscription : 12/02/2015
Age : 59
Localisation : location unknown
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ben oui, zeHibou, ben oui, c'est tout le problème.
Derrière le gloubiboulga du discours, je vois la logique sous-jacente, l'idéologie qui la porte.
Mais c'est difficile de donner trop souvent la seule explication qui s'impose "mais tais-toi, t'en as pas marre de dire n'importe quoi ? T'es mignon, mais tu me fatigues'.
Derrière le gloubiboulga du discours, je vois la logique sous-jacente, l'idéologie qui la porte.
Mais c'est difficile de donner trop souvent la seule explication qui s'impose "mais tais-toi, t'en as pas marre de dire n'importe quoi ? T'es mignon, mais tu me fatigues'.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
The only way I can help him, is to show him the difference... between what is real and what is in his mind.
.../...
You see, the nightmare of schizophrenia... is not knowing what's true.
Imagine if you had suddenly learned that the people and the places and the moments most important to you were not gone, not dead...
but worse, had never been.
What kind of hell would that be?
Faut me comprendre, les gens. Toute la journée j'entends des choses fausses. Toute la journée je dois dialoguer avec des personnes qui utilisent des choses fausses, illogiques.
Je ne leur en veux pas, mais ils m'épuisent. Je dois toujours remettre les choses dans le bon sens, deviner l'intention, supposer les influences, évaluer l'état de vigilance, pondérer par l'état de tension, les autres personnes présentes, sont-elles elles aussi une cible ?
Quand je suis seul, je range ma chambre. Je passe mon temps à remettre dans l'ordre tout ce phrases sans logiques. Je me sens l'âme d'un prof en charge de démontrer à chacun de ses élèves en quoi son raisonnement, c'est rien que de la bouillie fait avec la bouche. Parfois, il faut que j'invente des trucs, des nouveaux schémas pour soutenir ma démonstration.
Je suis entouré par des personnes qui ont l'air de vivre très bien en utilisant des choses fausses.
Les phrases qu'ils emploient sont illogiques. Une même phrase peut contenir une chose et son contraire. Même pas besoin de deux phrases pour constater une contradiction. Les mots ne sont plus que des onomatopées, à croire que le sens des mots n'intéresse personne.
Et ils arrivent à se mettre d'accord !
Mais sur quoi, bordel, sur quel point se sont-ils mis d'accord ?
Je n'ai même pas compris la nature du désaccord initial.
J'ai depuis longtemps abandonné la moindre prétention à disposer d'une opinion, ce truc m'est inaccessible. Pour moi une opinion n'est pas un luxe, c'est un effort de plus, une taxe supplémentaire à abonder. Je voudrais juste comprendre ce que les gens disent. Je les envie, putain que je les envie. Mais comment font-ils pour s'en sortir ?
Je les vois, ils ont l'air plutôt bien dans leurs peaux, ils échangent. Avec des phrases à haute teneur en trucs parfaitement illogiques.
Et le plus dingue c'est qu'ils se comprennent !
Alors j'emploie toujours les mêmes phrases. Je ne les trouve pas forcément logiques, mais en récompense j'ai un sourire en face. Et c'est assez répétitif, ça marche souvent bien.
Un jour, je sors une phrase habituelle. En face les sourcils se froncent, on me demande "mais pourquoi tu dis ça", "qu'est-ce que tu veux dire par là ?". Oh putain, le cauchemar.
Je ne me vois pas lui dire que je puise dans le stock des phrases qui marchent sans savoir pourquoi. Je regarde au fond du sac et je me dis "tiens, elle devrait marcher celle-là".
Mais putain, pourquoi celle-là et pas une autre ? Mais qu'est-ce que j'en sais, moi ? Elles sont toutes débiles. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment une bonne "phrase toute faite" déclenche une réaction de défense ?
Mais dis-moi, bordel, dis-moi quelle phrase te plairait, je m'en fous complétement moi, c'est une phrase parmi tant d'autres, j'en ai plein mon sac. Tiens, elle te plait celle-là ? Elle a beaucoup de succès à Aix-en-Provence. Sinon j'en ai une autre marrante, elle fait sourire même en Valais.
Fais pas ton étroite, vas-y, fais péter, tu veux quoi comme phrase ? Tu m'emmerdes, chérie, tu m'emmerdes.
Mon coiffeur conclue son art par cette phrase "Aaahh, une bonne chose de faite, ma foi". Je me suis dit voilà une phrase qu'elle est bien. Alors je lui ai dit que je l'avais employée, et qu'elle marchait super bien. C'était faux, elle marchait pas du tout, et pourtant je l'avais utilisé plusieurs fois son fameux "Aaaah, une bonne chose de faite".
Et il enchaine "...ma foi" en rigolant il a précisé que tout est dans le "ma foi". Putain, le con, il avait raison.
J'ai réessayé en n'oubliant pas le "ma foi". Impeccable. Ça marche. Sourires.
Et hop, une de plus dans mon sac.
J'attends avec appréhension la personne qui va s'indigner et me demander une explication à la livraison de "Aaahh, une bonne chose de faite, ma foi". Par exemple, je suppose qu'elle est à éviter pour conclure un rapport sexuel. Mais quid des autres situations ?
Comme dans le film A Beautiful Mind, j'ai la hantise de me réveiller un jour avec la révélation subite que la logique que j'ai dans la tête n'a jamais existé, qu'elle n'est qu'une construction intime. Ce qui rendrait le comportement de ceux qui m'entourent enfin cohérent.
Je suis à la recherche de deux choses.
Ceux qui causent logiques. Pendant quelques temps l'angoisse s'atténue. Déjà, je me repose, plus besoin de reconstruire chaque phrase.
Ceux qui vont mettre à terre ma logique. Je suis prêt à l'abandonner, elle me saoule, elle me coupe des autres. Je leur demande beaucoup. Je leur demande du temps et de la patience. Amis, camarades, débarrassez-moi de mes chaines, de ma logique. Ami, entends-tu les corbeaux dans la plaine ?
Les plus observateurs pourront relever que c'est en totale contradiction avec la logique que j'ai utilisé pour parler de la vidéo.
Logique ? Quelle logique ?
.../...
You see, the nightmare of schizophrenia... is not knowing what's true.
Imagine if you had suddenly learned that the people and the places and the moments most important to you were not gone, not dead...
but worse, had never been.
What kind of hell would that be?
Faut me comprendre, les gens. Toute la journée j'entends des choses fausses. Toute la journée je dois dialoguer avec des personnes qui utilisent des choses fausses, illogiques.
Je ne leur en veux pas, mais ils m'épuisent. Je dois toujours remettre les choses dans le bon sens, deviner l'intention, supposer les influences, évaluer l'état de vigilance, pondérer par l'état de tension, les autres personnes présentes, sont-elles elles aussi une cible ?
Quand je suis seul, je range ma chambre. Je passe mon temps à remettre dans l'ordre tout ce phrases sans logiques. Je me sens l'âme d'un prof en charge de démontrer à chacun de ses élèves en quoi son raisonnement, c'est rien que de la bouillie fait avec la bouche. Parfois, il faut que j'invente des trucs, des nouveaux schémas pour soutenir ma démonstration.
Je suis entouré par des personnes qui ont l'air de vivre très bien en utilisant des choses fausses.
Les phrases qu'ils emploient sont illogiques. Une même phrase peut contenir une chose et son contraire. Même pas besoin de deux phrases pour constater une contradiction. Les mots ne sont plus que des onomatopées, à croire que le sens des mots n'intéresse personne.
Et ils arrivent à se mettre d'accord !
Mais sur quoi, bordel, sur quel point se sont-ils mis d'accord ?
Je n'ai même pas compris la nature du désaccord initial.
J'ai depuis longtemps abandonné la moindre prétention à disposer d'une opinion, ce truc m'est inaccessible. Pour moi une opinion n'est pas un luxe, c'est un effort de plus, une taxe supplémentaire à abonder. Je voudrais juste comprendre ce que les gens disent. Je les envie, putain que je les envie. Mais comment font-ils pour s'en sortir ?
Je les vois, ils ont l'air plutôt bien dans leurs peaux, ils échangent. Avec des phrases à haute teneur en trucs parfaitement illogiques.
Et le plus dingue c'est qu'ils se comprennent !
Alors j'emploie toujours les mêmes phrases. Je ne les trouve pas forcément logiques, mais en récompense j'ai un sourire en face. Et c'est assez répétitif, ça marche souvent bien.
Un jour, je sors une phrase habituelle. En face les sourcils se froncent, on me demande "mais pourquoi tu dis ça", "qu'est-ce que tu veux dire par là ?". Oh putain, le cauchemar.
Je ne me vois pas lui dire que je puise dans le stock des phrases qui marchent sans savoir pourquoi. Je regarde au fond du sac et je me dis "tiens, elle devrait marcher celle-là".
Mais putain, pourquoi celle-là et pas une autre ? Mais qu'est-ce que j'en sais, moi ? Elles sont toutes débiles. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment une bonne "phrase toute faite" déclenche une réaction de défense ?
Mais dis-moi, bordel, dis-moi quelle phrase te plairait, je m'en fous complétement moi, c'est une phrase parmi tant d'autres, j'en ai plein mon sac. Tiens, elle te plait celle-là ? Elle a beaucoup de succès à Aix-en-Provence. Sinon j'en ai une autre marrante, elle fait sourire même en Valais.
Fais pas ton étroite, vas-y, fais péter, tu veux quoi comme phrase ? Tu m'emmerdes, chérie, tu m'emmerdes.
Mon coiffeur conclue son art par cette phrase "Aaahh, une bonne chose de faite, ma foi". Je me suis dit voilà une phrase qu'elle est bien. Alors je lui ai dit que je l'avais employée, et qu'elle marchait super bien. C'était faux, elle marchait pas du tout, et pourtant je l'avais utilisé plusieurs fois son fameux "Aaaah, une bonne chose de faite".
Et il enchaine "...ma foi" en rigolant il a précisé que tout est dans le "ma foi". Putain, le con, il avait raison.
J'ai réessayé en n'oubliant pas le "ma foi". Impeccable. Ça marche. Sourires.
Et hop, une de plus dans mon sac.
J'attends avec appréhension la personne qui va s'indigner et me demander une explication à la livraison de "Aaahh, une bonne chose de faite, ma foi". Par exemple, je suppose qu'elle est à éviter pour conclure un rapport sexuel. Mais quid des autres situations ?
Comme dans le film A Beautiful Mind, j'ai la hantise de me réveiller un jour avec la révélation subite que la logique que j'ai dans la tête n'a jamais existé, qu'elle n'est qu'une construction intime. Ce qui rendrait le comportement de ceux qui m'entourent enfin cohérent.
Je suis à la recherche de deux choses.
Ceux qui causent logiques. Pendant quelques temps l'angoisse s'atténue. Déjà, je me repose, plus besoin de reconstruire chaque phrase.
Ceux qui vont mettre à terre ma logique. Je suis prêt à l'abandonner, elle me saoule, elle me coupe des autres. Je leur demande beaucoup. Je leur demande du temps et de la patience. Amis, camarades, débarrassez-moi de mes chaines, de ma logique. Ami, entends-tu les corbeaux dans la plaine ?
Les plus observateurs pourront relever que c'est en totale contradiction avec la logique que j'ai utilisé pour parler de la vidéo.
Logique ? Quelle logique ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:The only way I can help him, is to show him the difference... between what is real and what is in his mind.
.../...
You see, the nightmare of schizophrenia... is not knowing what's true.
Imagine if you had suddenly learned that the people and the places and the moments most important to you were not gone, not dead...
but worse, had never been.
What kind of hell would that be?
Faut me comprendre, les gens. Toute la journée j'entends des choses fausses. Toute la journée je dois dialoguer avec des personnes qui utilisent des choses fausses, illogiques.
Je ne leur en veux pas, mais ils m'épuisent. Je dois toujours remettre les choses dans le bon sens, deviner l'intention, supposer les influences, évaluer l'état de vigilance, pondérer par l'état de tension, les autres personnes présentes, sont-elles elles aussi une cible ?
Quand je suis seul, je range ma chambre. Je passe mon temps à remettre dans l'ordre tout ce phrases sans logiques. Je me sens l'âme d'un prof en charge de démontrer à chacun de ses élèves en quoi son raisonnement, c'est rien que de la bouillie fait avec la bouche. Parfois, il faut que j'invente des trucs, des nouveaux schémas pour soutenir ma démonstration.
Je suis entouré par des personnes qui ont l'air de vivre très bien en utilisant des choses fausses.
Les phrases qu'ils emploient sont illogiques. Une même phrase peut contenir une chose et son contraire. Même pas besoin de deux phrases pour constater une contradiction. Les mots ne sont plus que des onomatopées, à croire que le sens des mots n'intéresse personne.
Et ils arrivent à se mettre d'accord !
Mais sur quoi, bordel, sur quel point se sont-ils mis d'accord ?
Je n'ai même pas compris la nature du désaccord initial.
J'ai depuis longtemps abandonné la moindre prétention à disposer d'une opinion, ce truc m'est inaccessible. Pour moi une opinion n'est pas un luxe, c'est un effort de plus, une taxe supplémentaire à abonder. Je voudrais juste comprendre ce que les gens disent. Je les envie, putain que je les envie. Mais comment font-ils pour s'en sortir ?
Je les vois, ils ont l'air plutôt bien dans leurs peaux, ils échangent. Avec des phrases à haute teneur en trucs parfaitement illogiques.
Et le plus dingue c'est qu'ils se comprennent !
Alors j'emploie toujours les mêmes phrases. Je ne les trouve pas forcément logiques, mais en récompense j'ai un sourire en face. Et c'est assez répétitif, ça marche souvent bien.
Un jour, je sors une phrase habituelle. En face les sourcils se froncent, on me demande "mais pourquoi tu dis ça", "qu'est-ce que tu veux dire par là ?". Oh putain, le cauchemar.
Je ne me vois pas lui dire que je puise dans le stock des phrases qui marchent sans savoir pourquoi. Je regarde au fond du sac et je me dis "tiens, elle devrait marcher celle-là".
Mais putain, pourquoi celle-là et pas une autre ? Mais qu'est-ce que j'en sais, moi ? Elles sont toutes débiles. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment une bonne "phrase toute faite" déclenche une réaction de défense ?
Mais dis-moi, bordel, dis-moi quelle phrase te plairait, je m'en fous complétement moi, c'est une phrase parmi tant d'autres, j'en ai plein mon sac. Tiens, elle te plait celle-là ? Elle a beaucoup de succès à Aix-en-Provence. Sinon j'en ai une autre marrante, elle fait sourire même en Valais.
Fais pas ton étroite, vas-y, fais péter, tu veux quoi comme phrase ? Tu m'emmerdes, chérie, tu m'emmerdes.
Mon coiffeur conclue son art par cette phrase "Aaahh, une bonne chose de faite, ma foi". Je me suis dit voilà une phrase qu'elle est bien. Alors je lui ai dit que je l'avais employée, et qu'elle marchait super bien. C'était faux, elle marchait pas du tout, et pourtant je l'avais utilisé plusieurs fois son fameux "Aaaah, une bonne chose de faite".
Et il enchaine "...ma foi" en rigolant il a précisé que tout est dans le "ma foi". Putain, le con, il avait raison.
J'ai réessayé en n'oubliant pas le "ma foi". Impeccable. Ça marche. Sourires.
Et hop, une de plus dans mon sac.
J'attends avec appréhension la personne qui va s'indigner et me demander une explication à la livraison de "Aaahh, une bonne chose de faite, ma foi". Par exemple, je suppose qu'elle est à éviter pour conclure un rapport sexuel. Mais quid des autres situations ?
Comme dans le film A Beautiful Mind, j'ai la hantise de me réveiller un jour avec la révélation subite que la logique que j'ai dans la tête n'a jamais existé, qu'elle n'est qu'une construction intime. Ce qui rendrait le comportement de ceux qui m'entourent enfin cohérent.
Je suis à la recherche de deux choses.
Ceux qui causent logiques. Pendant quelques temps l'angoisse s'atténue. Déjà, je me repose, plus besoin de reconstruire chaque phrase.
Ceux qui vont mettre à terre ma logique. Je suis prêt à l'abandonner, elle me saoule, elle me coupe des autres. Je leur demande beaucoup. Je leur demande du temps et de la patience. Amis, camarades, débarrassez-moi de mes chaines, de ma logique. Ami, entends-tu les corbeaux dans la plaine ?
Les plus observateurs pourront relever que c'est en totale contradiction avec la logique que j'ai utilisé pour parler de la vidéo.
Logique ? Quelle logique ?
Ben v'là une bonne chose de faite, ma foi.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ben v'là une bonne chose de faite, ma foi.
Faux. Archi-faux. fais le test. Si tu rajoutes "ben v'là" au début, ça s'entend comme si tu étais content de t'en être débarrasser.
L'original permet de signaler qu'on se réjouit du résultat.
Suis un peu, merde, une phrase qui marche faut pas en changer une seule virgule.
Une de mes préférés, une des plus absurdes, qui marche très bien : "ne t'inquiète pas, tout va bien se passer".
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon, après elles crient et se débattent. C'est trop tard. Fallait pas me croire. Houp-là, tout doux bijou.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi, c'est le mot "voilà", que l'on vous dit sans rien d'autre, j'ai l'impression que la personne me donne sa merde, qu'elle est très fière de s'en être débarassée, et qu'il n'y a pas lieu à discussion.
"ne t'inquiète pas, tout va bien se passer" suivi après par l'injonction "T'as pas mal !"
"ne t'inquiète pas, tout va bien se passer" suivi après par l'injonction "T'as pas mal !"
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
OK! J'vais arrêter de poster des videos et juste demander au monsieur :
Mais alors, t'es rouge ou bleu ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parce que le truc du t'es bleu à l'exterieur et rouge à l'interieur c'est trop pas logique...
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Qu'est-ce que tu en penses ?
Houla, piège. Tu peux préciser la question ?
Déjà le malaise s'installe. Je peux me tromper mais j'ai l'impression que, pour beaucoup, "ce qu'ils pensent" est une entité inaltérable, transparente et incompressible, un totem.
Normalement, aucune précision n'est nécessaire. Chaque personne est censé se promener dans la rue avec "ce qu'il pense", toujours à portée de la main.
Signalons dés le départ que pour la plus grande partie de l'univers connu, je ne pense rien. Absolument rien. Le nombre de voitures, de cailloux, de théories ou de footballeurs sur lesquels je n'ai strictement aucun avis, il y a de quoi remeubler Vulcain La Ravagée.
En théorie, si on me pose la question "Qu'est-ce que tu en penses ?", on me soupçonne d'abriter en moi un truc bizarre, un avis divergent, dont on souhaite évaluer l'anormalité.
Je comprends des questions comme " est-ce que tu as vu que... ? ". L'autre a vu quelque chose d'inhabituel, il vérifie.
Je reprends l'exemple de la vidéo sur la physique quantique et le fonctionnement cérébral.
Qu'est-ce que tu en penses ?
Par ordre d'entrée en scène :
1. Rien, je l'ai pas vue.
2. Qu'est-ce que t'en as à foutre ?
3. Le titre respire l'arnaque. Ça intéresse une zebrette qui s'ennuie. Comme ça, à première vue, je pense que ça doit être chiant à mourir, avec un emballage suffisant pour distraire les Bovarismes.
4. Quel lien avec les posts qui précèdent ? A priori rien, un truc de feignant. Aucun commentaire. Aucun lien qui pointe sur un moment précis de la vidéo. Fortes chances que la vidéo n'ait même pas été visionnée par celui qui l'a postée.
5. On sait jamais, sur un malentendu, il y a peut-être un truc intéressant. Des fois que ça puisse me servir à clouer le bec d'un mec qui va se risquer à me frimer la tête sur le sujet.
6. Je voudrais pas passer pour un con.
7. Mais putain qu'il est chiant ce mec, sa voix est encore plus monocorde que la mienne. A l'évidence, il ne comprend pas ce qu'il dit, il fait semblant d'y croire. Il doit vendre des vidéos ou des bouquins sur la nouvelle connerie en vogue. Allez, fais un effort, une phrase, une seule petite phrase qui ressemble à du français.
8. On laisse sa chance au produit. Je vais en trouver un autre qui maitrise le langage articulé.
9. Au bout de cinq minutes, je vois que c'est absolument n'importe quoi. L'économiste Charles Gave a une formule très intéressante sur les valeurs de court terme. Si le résultat final, le résultat de long terme est bon, c'est que les résultats de court terme dont il est constitué sont bons. Si un résultat de court terme est mauvais, on ne peut espérer un bon résultat à long terme. Une chaine et son maillon le plus faible.
Trois concepts incohérents plus loin, vais-je faire l'effort de prendre connaissance de la conclusion. Non, à l'évidence, non. J'ai déjà largement de quoi démonter le truc.
Puis-je avec ces 5 minutes repérer la logique cachée, celle qu'on veut nous faire avaler sans le dire ? Bof, oui, c'est pas trop compliqué. Ceux qui tiennent les médias distillent seulement trois ou quatre idéologies. Toujours les mêmes.
Ce coup-ci c'est l'appel au mondialisme, la faiblesse du terroir, le danger de l'identité, s'adapter au monde qui bouge et laisser la place à des Pakistanais qui coutent moins cher. Nous sommes tous frères, toussa, toussa.
10. D'un autre coté, certains y trouvent de l'intérêt, ils se frottent à l'idée comme une plume sur un clitoris, ça leur fait du bien. Qui suis-je pour les décourager de cet onanisme gratuit ?
Quand je vois ce que contiennent certains livres, je me demande souvent pourquoi il est tentant de se tourner vers des trucs aussi foireux.
Je ne sais pas. Question de paresse peut-être. Une petite vidéo, deux ou trois mots captés, pas de logique à décrypter (forcément, y en a pas), l'apparence mollassonne de l'intelligence, le tout exprimé avec le ventre mou de la pensée moderne, rien ne dépasse, les épices sont douces.
Ça nourrit la bête. Le développement de pleine conscience. La libération de l'esprit. L'harmonie interne à la sauce quantique. Il arrive un moment où c'est tellement n'importe quoi que la méfiance s'endort. Plus besoin de déglutir, avaler suffit.
11. On t'explique qu'il serait bien que tu libères le lit pour laisser la place au roumain, et toi tu penses y découvrir une voie de ton développement personnel. Pourquoi pas ? Peut-être que ça te fait du bien. Peut-être que le roumain stimule ta libido en sommeil. Va savoir. Qui suis-je pour juger ? Tu t'emmerdes à ce point dans la vie ? Ah ouais, quand même... Dis, chérie d'amour, tant qu'à avaler... non ? désolé, je me mépris.
12. Si je vois les conséquences à long terme de ce type de fadaises, va savoir, ce n'est peut-être pas le plus important. Y en a qui se valorisent à broder sur ce thème. Respect. Y en a qui se stimulent à faire semblant d'y trouver de l'intérêt. Respect. Y en a même qui réussissent à être contre, ils sont contre, toujours, pour eux l'important c'est d'être contre. Respect. Y en a qui se font un devoir de lutter contre ceux qui sont toujours contre. Respect.
Toute une dynamique, de nombreux échanges, des agacements, des traités de paix, everyone want to have fun.
Va savoir c'est peut-être ça vivre.
On ne consacre pas autant d'énergie sans y trouver du plaisir.
13. Bon finalement, avant de sortir des conneries, les gens qui aiment croire qu'ils pensent devraient tous lire le fil le plus essentiel de ce forum unique : " C'est en postant n'importe quoi qu'on augmente sa capacité de MP "
14. Les gens adorent le n'importe quoi. Faut pas les emmerder avec des trucs sérieux. Plus c'est complètement con plus ils peuvent s'éclater comme des coyottes les nuits de pleine lune. Et si ça peut énerver cette pétasse, je vais me déclarer contre son idée parce qu'elle se la pète avec cette théorie.
15. Logique ? Quelle logique ?
Alors quand on me demande "Qu'est-ce que tu en penses ?", je réponds, "chai pas, et toi ?"
Ce n'est qu'après que je choisis dans quel sac je vais tendre la main pour fournir une réponse.
Mais, en général, je ne pense rien, rien de rien. La plupart du temps je m'en fous.
Houla, piège. Tu peux préciser la question ?
Déjà le malaise s'installe. Je peux me tromper mais j'ai l'impression que, pour beaucoup, "ce qu'ils pensent" est une entité inaltérable, transparente et incompressible, un totem.
Normalement, aucune précision n'est nécessaire. Chaque personne est censé se promener dans la rue avec "ce qu'il pense", toujours à portée de la main.
Signalons dés le départ que pour la plus grande partie de l'univers connu, je ne pense rien. Absolument rien. Le nombre de voitures, de cailloux, de théories ou de footballeurs sur lesquels je n'ai strictement aucun avis, il y a de quoi remeubler Vulcain La Ravagée.
En théorie, si on me pose la question "Qu'est-ce que tu en penses ?", on me soupçonne d'abriter en moi un truc bizarre, un avis divergent, dont on souhaite évaluer l'anormalité.
Je comprends des questions comme " est-ce que tu as vu que... ? ". L'autre a vu quelque chose d'inhabituel, il vérifie.
Je reprends l'exemple de la vidéo sur la physique quantique et le fonctionnement cérébral.
Qu'est-ce que tu en penses ?
Par ordre d'entrée en scène :
1. Rien, je l'ai pas vue.
2. Qu'est-ce que t'en as à foutre ?
3. Le titre respire l'arnaque. Ça intéresse une zebrette qui s'ennuie. Comme ça, à première vue, je pense que ça doit être chiant à mourir, avec un emballage suffisant pour distraire les Bovarismes.
4. Quel lien avec les posts qui précèdent ? A priori rien, un truc de feignant. Aucun commentaire. Aucun lien qui pointe sur un moment précis de la vidéo. Fortes chances que la vidéo n'ait même pas été visionnée par celui qui l'a postée.
5. On sait jamais, sur un malentendu, il y a peut-être un truc intéressant. Des fois que ça puisse me servir à clouer le bec d'un mec qui va se risquer à me frimer la tête sur le sujet.
6. Je voudrais pas passer pour un con.
7. Mais putain qu'il est chiant ce mec, sa voix est encore plus monocorde que la mienne. A l'évidence, il ne comprend pas ce qu'il dit, il fait semblant d'y croire. Il doit vendre des vidéos ou des bouquins sur la nouvelle connerie en vogue. Allez, fais un effort, une phrase, une seule petite phrase qui ressemble à du français.
8. On laisse sa chance au produit. Je vais en trouver un autre qui maitrise le langage articulé.
9. Au bout de cinq minutes, je vois que c'est absolument n'importe quoi. L'économiste Charles Gave a une formule très intéressante sur les valeurs de court terme. Si le résultat final, le résultat de long terme est bon, c'est que les résultats de court terme dont il est constitué sont bons. Si un résultat de court terme est mauvais, on ne peut espérer un bon résultat à long terme. Une chaine et son maillon le plus faible.
Trois concepts incohérents plus loin, vais-je faire l'effort de prendre connaissance de la conclusion. Non, à l'évidence, non. J'ai déjà largement de quoi démonter le truc.
Puis-je avec ces 5 minutes repérer la logique cachée, celle qu'on veut nous faire avaler sans le dire ? Bof, oui, c'est pas trop compliqué. Ceux qui tiennent les médias distillent seulement trois ou quatre idéologies. Toujours les mêmes.
Ce coup-ci c'est l'appel au mondialisme, la faiblesse du terroir, le danger de l'identité, s'adapter au monde qui bouge et laisser la place à des Pakistanais qui coutent moins cher. Nous sommes tous frères, toussa, toussa.
10. D'un autre coté, certains y trouvent de l'intérêt, ils se frottent à l'idée comme une plume sur un clitoris, ça leur fait du bien. Qui suis-je pour les décourager de cet onanisme gratuit ?
Quand je vois ce que contiennent certains livres, je me demande souvent pourquoi il est tentant de se tourner vers des trucs aussi foireux.
Je ne sais pas. Question de paresse peut-être. Une petite vidéo, deux ou trois mots captés, pas de logique à décrypter (forcément, y en a pas), l'apparence mollassonne de l'intelligence, le tout exprimé avec le ventre mou de la pensée moderne, rien ne dépasse, les épices sont douces.
Ça nourrit la bête. Le développement de pleine conscience. La libération de l'esprit. L'harmonie interne à la sauce quantique. Il arrive un moment où c'est tellement n'importe quoi que la méfiance s'endort. Plus besoin de déglutir, avaler suffit.
11. On t'explique qu'il serait bien que tu libères le lit pour laisser la place au roumain, et toi tu penses y découvrir une voie de ton développement personnel. Pourquoi pas ? Peut-être que ça te fait du bien. Peut-être que le roumain stimule ta libido en sommeil. Va savoir. Qui suis-je pour juger ? Tu t'emmerdes à ce point dans la vie ? Ah ouais, quand même... Dis, chérie d'amour, tant qu'à avaler... non ? désolé, je me mépris.
12. Si je vois les conséquences à long terme de ce type de fadaises, va savoir, ce n'est peut-être pas le plus important. Y en a qui se valorisent à broder sur ce thème. Respect. Y en a qui se stimulent à faire semblant d'y trouver de l'intérêt. Respect. Y en a même qui réussissent à être contre, ils sont contre, toujours, pour eux l'important c'est d'être contre. Respect. Y en a qui se font un devoir de lutter contre ceux qui sont toujours contre. Respect.
Toute une dynamique, de nombreux échanges, des agacements, des traités de paix, everyone want to have fun.
Va savoir c'est peut-être ça vivre.
On ne consacre pas autant d'énergie sans y trouver du plaisir.
13. Bon finalement, avant de sortir des conneries, les gens qui aiment croire qu'ils pensent devraient tous lire le fil le plus essentiel de ce forum unique : " C'est en postant n'importe quoi qu'on augmente sa capacité de MP "
14. Les gens adorent le n'importe quoi. Faut pas les emmerder avec des trucs sérieux. Plus c'est complètement con plus ils peuvent s'éclater comme des coyottes les nuits de pleine lune. Et si ça peut énerver cette pétasse, je vais me déclarer contre son idée parce qu'elle se la pète avec cette théorie.
15. Logique ? Quelle logique ?
Alors quand on me demande "Qu'est-ce que tu en penses ?", je réponds, "chai pas, et toi ?"
Ce n'est qu'après que je choisis dans quel sac je vais tendre la main pour fournir une réponse.
Mais, en général, je ne pense rien, rien de rien. La plupart du temps je m'en fous.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un schtroumpf digne de ce nom est rouge et puis c'est tout.
Le dessus, c'est de la bouillie bordelaise pour pas attraper du parasite !
Le dessus, c'est de la bouillie bordelaise pour pas attraper du parasite !
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
On tient tellement à sa bouillie, qu'on a honte de rougir comme une tomate
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Qu'est ce qui nous fait rougir ? Un mot doux, un tout petit mot dous
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ecoutez, dès que vous trouvez un mixer assez grand, on fait l'expérience, j'adore servir la science, en attendant je boie du bleu de méthylène.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je plussoie.Numero6 a écrit:
...
J'attends avec appréhension la personne qui va s'indigner et me demander une explication à la livraison de "Aaahh, une bonne chose de faite, ma foi". Par exemple, je suppose qu'elle est à éviter pour conclure un rapport sexuel. Mais quid des autres situations ?
...
Je ne connais pas les phrases qui marchent, je suis encore plus démuni que N6, je ne pense même pas à les collectionner. Par contre j'en connais une qui ne marche pas.
Un copain m'avait raconté qu'après un rapport sexuel sa partenaire d'un soir lui avait dit: "Aaahh, ça fait du bien par où ça passe!"
Eh ben le copain, il avait pas du tout aimé. Moi je me disais que même avec la phrase qui marche pas, j'aurais bien voulu être à sa place, parce qu'elle était plutôt canard la poulette.
Comme quoi les phrases qui marchent ou pas, ça dépend d'où on les regarde.
zeHibou- Messages : 254
Date d'inscription : 12/02/2015
Age : 59
Localisation : location unknown
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Monsieur alleeeeez, sois cool...
Rouge ou bleu ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je suis super mauvaise à ce jeu.
Tu me dis Rouge en pensant Bleu, moi je suis toute déboussolée
Tu me dis Rouge en pensant Bleu, moi je suis toute déboussolée
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je vais me reposer et penser Vert
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Pola, ça y est, je comprends pourquoi je me demande régulièrement de quoi vous parlez sur ce fil : je ne me souviens pas de ce que j'écris.
La semaine dernière, un type pas con m'a dit que mon post qui utilisait le tonneau des Danaïdes comme métaphore du désir féminin était intéressant. Dans sa bouche, intéressant ça veut dire hyper-méga-super-génial-ta-race-elle-déchire. Il m'a proposé de rencontrer un éditeur.
Mais du diable si je me souvenais de quoi il parlait ! J'étais en train de rater une flatterie, la misère de l'instant. J'ai tout fait pour me souvenir du texte, juste pour faire mon faux modeste, juste pour répondre à sa proposition " t'es sur ? tu sais j'ai pondu ça sur le moment, il faudrait le travailler", pour obtenir une deuxième fois son sublime " non, c'est intéressant ".
Ça datait de deux semaines et je ne m'en souvenais absolument plus.
J'avais déjà noté le truc. J'ai appris à ne pas nier quand quelqu'un me cite une de mes phrases. (parce que quand même, c'est parfois tellement particulier qu'il me parait impossible d'avoir dit un truc pareil. Je me console, je me dis que sur le moment ça devait avoir un sens).
Pola, c'est officiel, je viens de comprendre pourquoi tu parles du rouge et du bleu.
La semaine dernière, un type pas con m'a dit que mon post qui utilisait le tonneau des Danaïdes comme métaphore du désir féminin était intéressant. Dans sa bouche, intéressant ça veut dire hyper-méga-super-génial-ta-race-elle-déchire. Il m'a proposé de rencontrer un éditeur.
Mais du diable si je me souvenais de quoi il parlait ! J'étais en train de rater une flatterie, la misère de l'instant. J'ai tout fait pour me souvenir du texte, juste pour faire mon faux modeste, juste pour répondre à sa proposition " t'es sur ? tu sais j'ai pondu ça sur le moment, il faudrait le travailler", pour obtenir une deuxième fois son sublime " non, c'est intéressant ".
Ça datait de deux semaines et je ne m'en souvenais absolument plus.
J'avais déjà noté le truc. J'ai appris à ne pas nier quand quelqu'un me cite une de mes phrases. (parce que quand même, c'est parfois tellement particulier qu'il me parait impossible d'avoir dit un truc pareil. Je me console, je me dis que sur le moment ça devait avoir un sens).
Pola, c'est officiel, je viens de comprendre pourquoi tu parles du rouge et du bleu.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Vous pouvez pas savoir le bien-être qui m'envahit quand je comprends pourquoi les gens font ce qu'ils font.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:@Pola, ça y est, je comprends pourquoi je me demande régulièrement de quoi vous parlez sur ce fil : je ne me souviens pas de ce que j'écris.
Si tu veux, je te fais un prix dans mon cabinet libéral pour un bilan mémoire. A défaut de connaitre ton qi, tu sauras si t'as l'hippocampe paresseux ou le lobe frontal hypoperfusé. Tu sais, N6, t'arrives à un âge où les troubles peuvent commencer, surtout avec certains facteurs de risque comme le tabac.... Faut pas rigoler avec sa santé !! Surtout si le risque c'est de se transformer en baveux déambulant et incontinent
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Faut pas rigoler avec sa santé !! Surtout si le risque c'est de se transformer en baveux déambulant et incontinent.
Peut-on encore parler de risque quand l'inévitable est survenu ?
J'ai senti les ralentissements de ma mémoire depuis longtemps. Je commence une phrase et hop, il y a un trou au milieu. Ce qu'il y a de bien c'est que j'ai environ une dizaine de trucs de consonance proche à proposer, le tout c'est que ceux à qui je m'adresse ne s'arrête pas au sens des mots. Les autistes sont très chiants pour ça, chaque mot à sa réalité indépassable.
On m'a demandé de servir de sujet témoin pour une étude des déficits cognitifs chez les schizophrènes. Il leur fallait un bac + beaucoup. Parmi les tests, un consistait à relier des nombres par un trait dans l'ordre arithmétique, l'autre consistait à répéter une suite de chiffres en respectant un délai de 10 secondes avant de répondre. Après il fallait faire les deux en même temps.
J'avais perdu cinq séries de chiffres avant de comprendre que je ne pouvais pas retenir une série. Chaque chiffre mémorisé poussait l'autre dans les limbes. Au 6°, j'ai pigé qu'il ne fallait pas que je fasse fuir les premiers chiffres d'une série en leur imposant les suivants. J'ai arrêté l'effort de mémorisation. Je me suis contenté de retenir la musique des séries énoncées par le testeur.
C'était beaucoup plus facile. Je chantonnais les séries pour ainsi dire.
Ce qui fait que j'ai eu un meilleur résultat en combinant les deux tests. Parce que je connaissais le truc dés le départ, et parce que relier les nombres par des traits dans l'ordre arithmétique en même temps me facilitait la tache, j'étais occupé, moins tenté de mémoriser.
Ce qui me passionne dans le fonctionnement cérébral, ce n'est pas son état initial, génétique ou familial, mais ce que les gens sont capables d'en faire, de le contourner, de compenser, de surpasser.
Les histoires de QI m'intéressent mais dans leur aspect descriptif c'est plat, savoir qu'une personne avec un QI élevé fait ci ou ça plus ou moins que la moyenne, c'est bien gentil, mais c'est moins passionnant par exemple que la schizophrénie.
Par contre, les stratégies mises en place pour s'y adapter, gérer son environnement, le faux-self, voilà qui m'intéresse.
Par exemple, mon ascendant baveux déambulant et incontinent, ah que voilà un challenge !
Peut-on encore parler de risque quand l'inévitable est survenu ?
J'ai senti les ralentissements de ma mémoire depuis longtemps. Je commence une phrase et hop, il y a un trou au milieu. Ce qu'il y a de bien c'est que j'ai environ une dizaine de trucs de consonance proche à proposer, le tout c'est que ceux à qui je m'adresse ne s'arrête pas au sens des mots. Les autistes sont très chiants pour ça, chaque mot à sa réalité indépassable.
On m'a demandé de servir de sujet témoin pour une étude des déficits cognitifs chez les schizophrènes. Il leur fallait un bac + beaucoup. Parmi les tests, un consistait à relier des nombres par un trait dans l'ordre arithmétique, l'autre consistait à répéter une suite de chiffres en respectant un délai de 10 secondes avant de répondre. Après il fallait faire les deux en même temps.
J'avais perdu cinq séries de chiffres avant de comprendre que je ne pouvais pas retenir une série. Chaque chiffre mémorisé poussait l'autre dans les limbes. Au 6°, j'ai pigé qu'il ne fallait pas que je fasse fuir les premiers chiffres d'une série en leur imposant les suivants. J'ai arrêté l'effort de mémorisation. Je me suis contenté de retenir la musique des séries énoncées par le testeur.
C'était beaucoup plus facile. Je chantonnais les séries pour ainsi dire.
Ce qui fait que j'ai eu un meilleur résultat en combinant les deux tests. Parce que je connaissais le truc dés le départ, et parce que relier les nombres par des traits dans l'ordre arithmétique en même temps me facilitait la tache, j'étais occupé, moins tenté de mémoriser.
Ce qui me passionne dans le fonctionnement cérébral, ce n'est pas son état initial, génétique ou familial, mais ce que les gens sont capables d'en faire, de le contourner, de compenser, de surpasser.
Les histoires de QI m'intéressent mais dans leur aspect descriptif c'est plat, savoir qu'une personne avec un QI élevé fait ci ou ça plus ou moins que la moyenne, c'est bien gentil, mais c'est moins passionnant par exemple que la schizophrénie.
Par contre, les stratégies mises en place pour s'y adapter, gérer son environnement, le faux-self, voilà qui m'intéresse.
Par exemple, mon ascendant baveux déambulant et incontinent, ah que voilà un challenge !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En parlant de QI, on se gargarise avec nos 135, 140 ou 145 de QI, notre souffrance existentielle, nos émois sociétaux, nos envies de tout foutre en l'air, surtout le monde du travail....et en face, on a cela :
http://www.dailymail.co.uk/news/article-3304659/Schoolboy-genius-17-develops-maths-theory-calculates-problems-faster-COMPUTER-idea-did-it.html
Voilà des petits jeunes qui savent quoi faire de leurs neurones... cela fait un peu freaks, bien sûr. En même temps, ni plus ni moins qu'un Evariste Galois ou un Gauss à leur époque.
Y en a sans doute qui sont déjà en train de plancher pour voir combien de pognon on pourra tirer de leur "super théorème" qui permet de démontrer en 4 lignes ce qui nécessitait auparavant 20 pages d'équations.... Enfin, c'est une autre histoire, qui m'intéresse encore moins que les deux génies en herbe.
"He also would like to fully understand the brain so he can improve on his own, so humans are capable of finding the answers to the universe. "
je suis désolé, mais cela fait longtemps que l'on sait que c'est 42, la réponse...pas si malins que cela, les petits !!!
http://www.dailymail.co.uk/news/article-3304659/Schoolboy-genius-17-develops-maths-theory-calculates-problems-faster-COMPUTER-idea-did-it.html
Voilà des petits jeunes qui savent quoi faire de leurs neurones... cela fait un peu freaks, bien sûr. En même temps, ni plus ni moins qu'un Evariste Galois ou un Gauss à leur époque.
Y en a sans doute qui sont déjà en train de plancher pour voir combien de pognon on pourra tirer de leur "super théorème" qui permet de démontrer en 4 lignes ce qui nécessitait auparavant 20 pages d'équations.... Enfin, c'est une autre histoire, qui m'intéresse encore moins que les deux génies en herbe.
"He also would like to fully understand the brain so he can improve on his own, so humans are capable of finding the answers to the universe. "
je suis désolé, mais cela fait longtemps que l'on sait que c'est 42, la réponse...pas si malins que cela, les petits !!!
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Nikko, les surdoués ça m'a toujours fasciné. Ce qui m'attirait c'était leurs réalisations. Plus jeune, un surdoué n'avait de sens à mes yeux qu'à condition de faire quelque chose d'inaccessible aux autres personnes.
En tant qu’État, ça ne m'intéresse que modérément. La douance se décrit en détail sur moins d'une page, nœuds de lacets compris.
Les premières émissions de Rémy Chauvin consacrés aux surdoués dans les années 70 me mettaient mal à l'aise. Le prétexte était de révéler au grand public ces grands surdoués qui finissaient avec des vies médiocres dans des emplois subalternes. Mais venant d'un entomologiste la démarche était anormale. Sa manière de parler aux surdoués en échec était condescendante, il leur parlait comme à des sujets d'expérience, il n'y avait aucune empathie.
Maintenant, quand à savoir le bénéfice qu'il en tirait... Je pense que ce cabot brillant à eu plus droit aux médias en parlant d'un sujet qu'il n'a fait qu'effleurer qu'en trente ans à analyser la vie amoureuse des hannetons.
Je crois que la très grande intelligence fascine. Comme la magie, comme le cul, comme le pognon.
Et c'est comme pour l'Art, on peut admirer Léonard de Vinci sans avoir la Joconde dans son salon. Et comme pour l'Art, un peintre "potentiel" ne me fascinera jamais. Je ne pourrais jamais dissocier surdoué et réalisations de surdoué.
Dans mon panthéon, il y a sur ce forum des gens beaucoup plus intelligents que la moyenne, certains hommes plus sensibles que la moyenne, mais aucun surdoué. On reconnait l'arbre à ses fruits.
Il ne s'agit que de mon point de vue.
Ici la maison de retraite d'Aubepine-sur-Coudre, à vous les studios.
En tant qu’État, ça ne m'intéresse que modérément. La douance se décrit en détail sur moins d'une page, nœuds de lacets compris.
Les premières émissions de Rémy Chauvin consacrés aux surdoués dans les années 70 me mettaient mal à l'aise. Le prétexte était de révéler au grand public ces grands surdoués qui finissaient avec des vies médiocres dans des emplois subalternes. Mais venant d'un entomologiste la démarche était anormale. Sa manière de parler aux surdoués en échec était condescendante, il leur parlait comme à des sujets d'expérience, il n'y avait aucune empathie.
Maintenant, quand à savoir le bénéfice qu'il en tirait... Je pense que ce cabot brillant à eu plus droit aux médias en parlant d'un sujet qu'il n'a fait qu'effleurer qu'en trente ans à analyser la vie amoureuse des hannetons.
Je crois que la très grande intelligence fascine. Comme la magie, comme le cul, comme le pognon.
Et c'est comme pour l'Art, on peut admirer Léonard de Vinci sans avoir la Joconde dans son salon. Et comme pour l'Art, un peintre "potentiel" ne me fascinera jamais. Je ne pourrais jamais dissocier surdoué et réalisations de surdoué.
Dans mon panthéon, il y a sur ce forum des gens beaucoup plus intelligents que la moyenne, certains hommes plus sensibles que la moyenne, mais aucun surdoué. On reconnait l'arbre à ses fruits.
Il ne s'agit que de mon point de vue.
Ici la maison de retraite d'Aubepine-sur-Coudre, à vous les studios.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
numero 6 "Quoi que tu fasses zebulonlezebre, je ferais mieux que toi. Toujours. Adrian Username Bigbollok"
une journée c'est de l'humour, trois c'est une agression
je venais ici pour échanger
échange terminé, problème résolu
une journée c'est de l'humour, trois c'est une agression
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échange terminé, problème résolu
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Lyhan a écrit:
C'est toi Lyhan le petit malin qui me met en signature "Quoi que tu fasses Numero6, je ferais mieux que toi. Toujours. Adrian Username Bigbollok" ?
T'es pas gonflé déjà !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
63-Surdouance et hyperphrénie
Par Zapar dans Accueil le 8 Novembre 2015 à 07:43
Manifeste
Oligophrènes et hyperphrènes, nous sommes les débiles et les surdoués. Les attardés et les précoces. Les déficients et les surefficients mentaux. Les sombres idiots et les illuminés. Les imbéciles heureux et les tristes phénomènes. Les petits crétins et les gros malins. Les neuneus gueulards et les intellos ringards. Les simplets et les compliqués. Les faibles d’esprit et les fortes têtes. Les demeurés et les agités du bocal. Les petites cervelles et les grosses têtes.
Nous sommes les têtes-à-claques, les niais, les cancres, les fayots, ceux à qui on fait des blagues, ceux dont on se moque, ceux qu’on appelle "Dugland". Nous sommes ceux qui ne jouent pas à la récréation, ceux qui n’aiment pas l’école. Nous sommes ceux qu’on n’invite pas en discothèque, ceux qui mangent tous seuls.
Nous sommes ceux qui ne comprennent rien aux usages, ceux qui ne parlent pas pour ne rien dire. Nous sommes ceux qui appellent un chat "un chat", ceux qui s’habillent pour avoir chaud, ceux qui ne perçoivent pas les habits du roi tout nu, ceux qui mettent les pieds dans le plat.
Nous sommes ceux qui rient tous seuls, ceux qui pleurent pour un rien. Nous sommes ceux qui aiment les autres. Nous sommes ceux qui craignent les autres. Nous sommes les affectueux que l’on repousse.
Nous sommes les esprits les moins nombreux. Nous sommes les deux extrêmes de la courbe de Gauss. Nous sommes les QI périphériques. Nous sommes 4% de la population. Nous sommes deux minorités invisibles. Nous sommes deux minorités mentales. Nous sommes phrénominoritaires dans une société phrénocentriste.
Les minorités mentales et la courbe de Gauss (cliquer pour agrandir)
[size=36]Oligophrénie et hyperphrénie: une analogie incontournable[/size]
Oligophrénie: du grec oligos (peu, petit) et phrên (esprit). Ensemble des déficiences intellectuelles, de la débilité mentale à l’idiotie.
Synonyme: hypophrénie, retard mental.
Hyperphrénie: du grec hyper (au-dessus, au-delà) et phrên (esprit). Capacités mentales les plus élevées de la population.
Synonymes: haut potentiel intellectuel, douance, surdouement, précocité intellectuelle, haut quotient intellectuel, profil atypique en intelligence et en émotion, surefficience mentale, surcapacité mentale, zébritude… ((et je rajouterais zaparité!)).
-----
Ce texte a été copié tel quel du blog: https://hyperphrenes.wordpress.com/ de Pèire Frinc où il y a un lien pour acheter le petit livre de 64 pages à 6,50 euros H.T.
http://surdouee-haut-potentiel.eklablog.net/
Par Zapar dans Accueil le 8 Novembre 2015 à 07:43
Ce manifeste est un exercice de style servant de contexte pour présenter l’articulation d’une terminologie qui permette de questionner la dimension sociale et politique d’une singularité mentale jusqu’à présent abordée avant tout sous l’angle psychologique ou pédagogique.
Manifeste
Nous sommes les minorités mentales
Nous sommes les têtes-à-claques, les niais, les cancres, les fayots, ceux à qui on fait des blagues, ceux dont on se moque, ceux qu’on appelle "Dugland". Nous sommes ceux qui ne jouent pas à la récréation, ceux qui n’aiment pas l’école. Nous sommes ceux qu’on n’invite pas en discothèque, ceux qui mangent tous seuls.
Nous sommes ceux qui ne comprennent rien aux usages, ceux qui ne parlent pas pour ne rien dire. Nous sommes ceux qui appellent un chat "un chat", ceux qui s’habillent pour avoir chaud, ceux qui ne perçoivent pas les habits du roi tout nu, ceux qui mettent les pieds dans le plat.
Nous sommes ceux qui rient tous seuls, ceux qui pleurent pour un rien. Nous sommes ceux qui aiment les autres. Nous sommes ceux qui craignent les autres. Nous sommes les affectueux que l’on repousse.
Nous sommes les esprits les moins nombreux. Nous sommes les deux extrêmes de la courbe de Gauss. Nous sommes les QI périphériques. Nous sommes 4% de la population. Nous sommes deux minorités invisibles. Nous sommes deux minorités mentales. Nous sommes phrénominoritaires dans une société phrénocentriste.
Les minorités mentales et la courbe de Gauss (cliquer pour agrandir)
[size=36]Oligophrénie et hyperphrénie: une analogie incontournable[/size]
Oligophrénie: du grec oligos (peu, petit) et phrên (esprit). Ensemble des déficiences intellectuelles, de la débilité mentale à l’idiotie.
Synonyme: hypophrénie, retard mental.
Hyperphrénie: du grec hyper (au-dessus, au-delà) et phrên (esprit). Capacités mentales les plus élevées de la population.
Synonymes: haut potentiel intellectuel, douance, surdouement, précocité intellectuelle, haut quotient intellectuel, profil atypique en intelligence et en émotion, surefficience mentale, surcapacité mentale, zébritude… ((et je rajouterais zaparité!)).
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Ce texte a été copié tel quel du blog: https://hyperphrenes.wordpress.com/ de Pèire Frinc où il y a un lien pour acheter le petit livre de 64 pages à 6,50 euros H.T.
http://surdouee-haut-potentiel.eklablog.net/
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
zebulonlezebre a écrit:numero 6 "Quoi que tu fasses zebulonlezebre, je ferais mieux que toi. Toujours. Adrian Username Bigbollok"
une journée c'est de l'humour, trois c'est une agression
je venais ici pour échanger
échange terminé, problème résolu
Bah...c'est dommage de se vexer ! J'ai eu droit à la même chose y a quelque jours. Faut laisser croire à N6 qu'il a la plus grosse et que c'est lui qui pisse le plus loin : tu sais, il vieillit. Cela lui fait plaisir ! Et cela ne mange pas de pain...
C'est le côté café du commerce franchouillard (mais un peu plus élaboré intellectuellement.) de cette file (qui reste la plus sympa du forum, l'une des seules où on ne se prend presque pas au sérieux - ce qui est une immense qualité !!! ). Manque plus que les bières et le comptoir virtuel....Non, franchement, faut se décentrer un peu de son ego hypersensible / hypersusceptible et prendre les choses à la rigolade. On vit bien mieux après !
@N6 : Je me rappelle du bouquin de Remy Chauvin, sur les surdoués, découvert à 12 13 ans. Ce genre de précocité et de talents exceptionnels m'a toujours fasciné. Et m'a permis de relativiser ma propre intelligence ( qui est plutôt bonne, mais pas extraordinaire : moi, en terme de réalisations exceptionnelles, je me contentais à 15 ans d'écrire des poèmes potables et de fabriquer des explosifs - fulminates, iodures d'azote et autres conneries dangereuses- ainsi que des fusées au chlorate dans ma cave. J'étais assez doué, du reste. Aujourd'hui, j'aurais la section anti-terroriste de la PJ sur le dos si je m'y remettais...Dommage, c'était marrant !)
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour zebulon, j'étais emmerdé, je ne savais pas s'il était sérieux ou pas. J'ai préféré répondre indirectement en passant par Lyhan.
Elle est vraiment incroyable cette balise USERNAME, même quand on signale sa présence elle continue à faire de l'effet. Faudrait vraiment creuser le sujet.
Et puis même si Numero6, Connard Premier, prétend qu'il fera toujours mieux que Bip.., ça veut juste dire qu'il est un peu con. M'enfin, c'est comme ça que je j'aurais compris. Je ne connais pas aveu plus sincère de connerie que de se prétendre au-dessus de n'importe qui.
ZebulonZebre, ou tu plaisantais et bien joué, ou tu plaisantais pas, et je te présente mes excuses. Quand on blesse, on blesse, c'est non discutable. J'ai changé la signature.
Elle est vraiment incroyable cette balise USERNAME, même quand on signale sa présence elle continue à faire de l'effet. Faudrait vraiment creuser le sujet.
Et puis même si Numero6, Connard Premier, prétend qu'il fera toujours mieux que Bip.., ça veut juste dire qu'il est un peu con. M'enfin, c'est comme ça que je j'aurais compris. Je ne connais pas aveu plus sincère de connerie que de se prétendre au-dessus de n'importe qui.
ZebulonZebre, ou tu plaisantais et bien joué, ou tu plaisantais pas, et je te présente mes excuses. Quand on blesse, on blesse, c'est non discutable. J'ai changé la signature.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai retrouvé le test utilisé pour l'inhibition cognitive, le Stroop test, c'est le test avec des mots en couleurs, avec des noms de couleurs, mais sans concordance entre le mot et la couleur du mot.
Le cerveau lit sans réfléchir, il est très rapide pour ça. Identifier la couleur demande un certain effort. Il faut en quelque sorte inhiber l'information fournie automatiquement par le sens du mot.
J'adore ces conneries. J'adore biaiser mon cerveau. Quand je sens que je parviens à ne plus voir que les couleurs, que j'ai niqué mon cerveau et sa foutue tendance à lire le mot, je suis content. Je sais pas pourquoi, mais je suis content.
Je sais pas. J'aime bien quand c'est moi qui commande. On va pas se laisser emmerder par un cerveau, nanmého, qui c'est qui commande, ici ?
Cognitive control and schizophrenia: The greatest reliability of the Stroop task
Three components of cognitive inhibition were compared in patients with schizophrenia and healthy controls. Nineteen patients with schizophrenia were compared to 30 healthy controls, matched for age, sex, and educational level. Cognitive inhibition was examined by (i) access to relevant information (Reading with distraction task), (ii) suppression of no longer relevant information (Trail Making Test B), and (iii) restraint of cognitive resources to relevant information (Stroop Test, Hayling Sentence Completion Test, Go/No-Go Test). Beck Depression Inventory, and Positive and Negative Syndrome Scale were also used. Compared to healthy controls, patients with schizophrenia and stabilized for at least 6 months were slower in the inhibition condition at the Stroop task, read more distractors at the RWD, and made more perseverative errors at the TMT, even after controlling for age, Mini-Mental State Examination score, information speed processing, and accuracy. This difference remained significant after taking into account the level of depressive symptoms and the severity of psychotic symptoms. In multivariate analyses, only the Stroop interference index explained cognitive inhibition deficit in patients with schizophrenia. The abnormal cognitive inhibition process observed in patients with schizophrenia could therefore concerns the ability to restraint, rather than the access or the suppression processes.
Le cerveau lit sans réfléchir, il est très rapide pour ça. Identifier la couleur demande un certain effort. Il faut en quelque sorte inhiber l'information fournie automatiquement par le sens du mot.
J'adore ces conneries. J'adore biaiser mon cerveau. Quand je sens que je parviens à ne plus voir que les couleurs, que j'ai niqué mon cerveau et sa foutue tendance à lire le mot, je suis content. Je sais pas pourquoi, mais je suis content.
Je sais pas. J'aime bien quand c'est moi qui commande. On va pas se laisser emmerder par un cerveau, nanmého, qui c'est qui commande, ici ?
Cognitive control and schizophrenia: The greatest reliability of the Stroop task
Three components of cognitive inhibition were compared in patients with schizophrenia and healthy controls. Nineteen patients with schizophrenia were compared to 30 healthy controls, matched for age, sex, and educational level. Cognitive inhibition was examined by (i) access to relevant information (Reading with distraction task), (ii) suppression of no longer relevant information (Trail Making Test B), and (iii) restraint of cognitive resources to relevant information (Stroop Test, Hayling Sentence Completion Test, Go/No-Go Test). Beck Depression Inventory, and Positive and Negative Syndrome Scale were also used. Compared to healthy controls, patients with schizophrenia and stabilized for at least 6 months were slower in the inhibition condition at the Stroop task, read more distractors at the RWD, and made more perseverative errors at the TMT, even after controlling for age, Mini-Mental State Examination score, information speed processing, and accuracy. This difference remained significant after taking into account the level of depressive symptoms and the severity of psychotic symptoms. In multivariate analyses, only the Stroop interference index explained cognitive inhibition deficit in patients with schizophrenia. The abnormal cognitive inhibition process observed in patients with schizophrenia could therefore concerns the ability to restraint, rather than the access or the suppression processes.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Quand la star à des chips, faut pas avoir trop peur ?
(comment tu passes du strip ou stroop avec une aisance nonchalante, ça me fascine me subjugue
- euh là tu me le mets sur un piédestal pour avoir ta fessée ?
- euh non j'ai déjà du mal à rester sur le mien des fois, donc chacun sur son piédestal, et le mien moins il est haut, moins je risque la chute et comme en plus j'ai le vertige ah ah la verte tige, faudrait penser à faire des tests des tests oui mais des tests..... ?.......
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'était pas le but initial quand j'ai recherché cette étude, mais l'analogie possible avec la balise USERNAME me vient.
Quand l'émotion consécutive à la lecture de son pseudo à un endroit imprévu domine, je me demande si ça ne masque pas le reste de la phrase, son contexte, sa cohérence.
A titre personnel, les quelques fois où je me suis fait piéger par cette foutue balise, c'était sur des fils que je ne lisais pas, écrite par des personnes avec qui je n'avais jamais échangé, et c'est vrai qu'en général, que le commentaire soit élogieux ou critique, il m'a fallu un certain temps pour faire taire l'émotion et revenir à la logique.
Je me suis demandé pourquoi.
La réponse la plus évidente qui me vienne c'est qu'il m'est très difficile de renoncer au plaisir de croire que l'on parle de moi, en bien ou en mal. Il me faut du temps pour renoncer à ça. C'est trop bon.
Quand l'émotion consécutive à la lecture de son pseudo à un endroit imprévu domine, je me demande si ça ne masque pas le reste de la phrase, son contexte, sa cohérence.
A titre personnel, les quelques fois où je me suis fait piéger par cette foutue balise, c'était sur des fils que je ne lisais pas, écrite par des personnes avec qui je n'avais jamais échangé, et c'est vrai qu'en général, que le commentaire soit élogieux ou critique, il m'a fallu un certain temps pour faire taire l'émotion et revenir à la logique.
Je me suis demandé pourquoi.
La réponse la plus évidente qui me vienne c'est qu'il m'est très difficile de renoncer au plaisir de croire que l'on parle de moi, en bien ou en mal. Il me faut du temps pour renoncer à ça. C'est trop bon.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Putain le cabot !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Vive la balise username, sans elle je ne t'aurai parlé
Pas certaine que de penser d'abord à soi soit un énorme défaut.
Pas certaine que de prendre soi comme point de départ soit une mauvaise idée.
Pas certaine que de faire profiter les autres de ces théories fumeuses ou pas fameuses soit un énorme défaut voire même le plus terrible.
ah bon tu ne parlais pas qu'à moi ? et uniquement de moi ? oups je t'ai répondu quand même, confuse
Pas certaine que de penser d'abord à soi soit un énorme défaut.
Pas certaine que de prendre soi comme point de départ soit une mauvaise idée.
Pas certaine que de faire profiter les autres de ces théories fumeuses ou pas fameuses soit un énorme défaut voire même le plus terrible.
ah bon tu ne parlais pas qu'à moi ? et uniquement de moi ? oups je t'ai répondu quand même, confuse
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ouais, c'est bien le stroop...et l'autre (relié d'abord des chiffres entre eux, puis dans un second temps associer en alternance chiffre et lettre : tu as fait la première partie, on dirait) c'est le TMT (trail making test.) Ce sont des tests utilisés en neuropsychologie, qui permettent d'évaluer l'efficience des fonctions exécutives ( planification, adaptation à une nouvelle situation, flexibilité mentale, inhibition d'une réponse "dominante" : exemple : "A bon chat...bon rat ! "Maintenant, essaye d'inhiber "bon rat après avoir prononcé la première partie du proverbe, et produis une réponse différente, sans rapport sémantique aucun avec le proverbe, genre "à bon chat, apéro foireux"..tu verras, c'est pas évident.) Or, il me semble bien qu'à une époque les neuropsycho se penchaient justement sur l'hypothèse d'un déficit des fonctions exécutives chez les schizophrènes...ce qui n'est pas sans pertinence.
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le test de la balise USERNAME.
C'est trop dingue ce truc.
Petit test. Sous le spoiler ci-dessous, je vais écrire Balise USERNAME, je t'aime. Vous allez voir "votre pseudo", je t'aime.
Même informé du truc, même prévenu qu'il n'y a rien de personnel, comme ça, à première vue, je pense qu'il n'est pas si facile que ça d'échapper au pouvoir des mots.
Ça pourrait peut-être expliquer certaines réactions automatiques sur certains fils. Sans parler de la fameuse balise, dés que certains mots sont présents dans un texte, je vois certains réagir sans réfléchir, et réagir de manière stéréotypée. J'ai toujours été étonné de ce phénomène.
Certains mots ont des pouvoirs sur notre cerveau.
Mettre en marche l'inhibition cognitive semble dans ces situations réclamer un effort important, quasiment douloureux.
Je pourrais aussi mieux comprendre l'efficacité des médias. Pas besoin d'un discours qui se tient, pas besoin d'arguments logiques. Quelques mots ont suffisamment de pouvoirs sur notre esprit pour obtenir l'effet escompté. Tout le reste n'est que l'emballage pour nous faire croire que nous sommes sensibles à un discours cohérent. C'est plus acceptable que de se dire qu'on réagit au quart de tour à la lecture de certains mots, de certaines formules.
C'est trop dingue ce truc.
Petit test. Sous le spoiler ci-dessous, je vais écrire Balise USERNAME, je t'aime. Vous allez voir "votre pseudo", je t'aime.
Même informé du truc, même prévenu qu'il n'y a rien de personnel, comme ça, à première vue, je pense qu'il n'est pas si facile que ça d'échapper au pouvoir des mots.
- Test:
- USERNAME, je t'aime.
- Vrai test:
- Invité, je t'aime.
Ça pourrait peut-être expliquer certaines réactions automatiques sur certains fils. Sans parler de la fameuse balise, dés que certains mots sont présents dans un texte, je vois certains réagir sans réfléchir, et réagir de manière stéréotypée. J'ai toujours été étonné de ce phénomène.
Certains mots ont des pouvoirs sur notre cerveau.
Mettre en marche l'inhibition cognitive semble dans ces situations réclamer un effort important, quasiment douloureux.
Je pourrais aussi mieux comprendre l'efficacité des médias. Pas besoin d'un discours qui se tient, pas besoin d'arguments logiques. Quelques mots ont suffisamment de pouvoirs sur notre esprit pour obtenir l'effet escompté. Tout le reste n'est que l'emballage pour nous faire croire que nous sommes sensibles à un discours cohérent. C'est plus acceptable que de se dire qu'on réagit au quart de tour à la lecture de certains mots, de certaines formules.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
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