Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

C'est même plus drôle !

Ce matin, on nous annonce qu'un dangereux djihadiste ganté et cagoulé s'en est pris violemment à un enseignant de maternelle, en le pointant au cutter.

Bon déjà, "enseignant" et "maternelle", on pouvait se méfier.

Le type il est bizarre quand même, il se déguise en Fantomas et vient les mains vides, ils utilisent un cutter et un ciseau trouvés dans la salle de classe pour agresser l'enseignant coupable de ... ? De quoi au fait ? D'être con ? De voter socialiste ? D'avoir mal noté son gamin ?

Je vérifie même plus, à ce niveau de connerie ma volonté maniaque de comprendre mouline à vide.

Encore une fois c'était bien une connerie, l'enseignant a tout inventé. La gendarmerie se perd en conjectures. Il est con ou bien il est con ?

Selon des sources sures, Son Excellence Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères de la France une et indivisible, aurait renoncé à porter à la connaissance des français que Bachar El Assad mangeait des enfants vivants.

Mais il s'en est fallu de pas beaucoup...

Ça devient marrant finalement, de vivre dans le pays du Grand n'Importe Quoi. Un jour sans mensonge officiel, c'est tout juste si on s'emmerderait pas un tout petit peu.

"A chaque fois que disparaît un peu de ce que l'on aime, on perd une partie de soi"

Et qui retrouve t-elle à la fin du film ????

Je déteste Jodie Foster ... je la déteste

Elle est belle, elle est smart, elle parle français mieux que beaucoup de français, elle vieillit pas, elle a joué dans des tas de films géniaux, elle est bien fringuée.

Elle doit sentir des pieds c'est pas possible

c'est vrai qu'elle a du chien la chienne

Mily a écrit:Je déteste Jodie Foster ... je la déteste

Elle est belle, elle est smart, elle parle français mieux que beaucoup de français, elle vieillit pas, elle a joué dans des tas de films géniaux, elle est bien fringuée.

Elle doit sentir des pieds c'est pas possible

Oh, c'est pas compliqué, depuis Taxi Driver elle dégage toujours ce même mépris. Elle fait partie ce des gens qui ont en eux la profonde justification de leur mépris.

Elle a le droit ! Si j'étais Jodie Foster, je ferais ma biatch je vous raconte même pas.

Ahhhh ! Enfin des sujets qui me parlent !

Dabrowsky, un vrai faux mensonge qui vous veut du bien:

Saint-John Perse, ce que j'en pense en tant que lettreuse:

Tourne-toi, Fernande.


J'ai passé une grande partie de ma vie à penser que je faisais les choses par défaut, parce que je n'étais pas foutu de faire aussi bien que les autres. Ou comme les autres. Le truc qui me manquait c'était l'énergie, l'envie.
J'avais bien envie de danser, de me frotter contre les gazelles énervées, de me gaver de leur présence, d'en dévorer le dernier éclat. J'avais conclu à une misanthropie bien trop profonde pour m'accorder l'effort de m'agiter sur la piste de danse, ou de baratiner n'importe quoi pour dire simplement " on baise ? ".
Je me retrouvais sur les routes d'Europe à sillonner les vallées en deux roues motorisés, la pluie dans les yeux, les coucougnettes humides de crachin.

Un mauvais génie m'interdisait de profiter de la chaleur femelle, et d'y consacrer mon enthousiasme. Alors j'ai sillonné l'Europe, à défauts de sillons plus charnels et tout aussi humides lorsque bien employés.
Une rage cataplismique m'extrayait du giron bienfaisant pour me laisser solitaire, avaleur de bitume.
Cette colère avait un nom, surement, je ne le connais toujours pas. J'en connaissais les prémices, j'en sentais sourdre les remugles quand dans ma tête naissait son slogan ravageur : " putain, mais elle me fait chier cette conne ! C'est-y pas dieu possible d'être aussi conne." Vavavroum.

De tous mes comportements par défaut, celui qui me laisse serein tant il me domine de la tête et des épaules, c'est le besoin de ne jamais faire comme tout le monde. C'est une pure obsession. Elle me domine, je me soumets.
Gamin, les adultes tiennent absolument à leurs marottes. On m'avait demandé de choisir un animal fétiche, un chiffre, une couleur, toutes ces babioles futiles dont les grandes personnes ne sauraient se priver. La deuxième étape insupportable que vous inflige ces supposés adultes, une fois satisfaite leur volonté de ces choix essentiels, c'est de vous demander de justifier votre choix.
Encore maintenant j'aimerais pouvoir gifler à ma guise.

Comprenez-moi bien, je me fous éperdument de choisir un nombre, une couleur, un animal. C'est une corvée qu'il semble nécessaire d'infliger aux enfants, une sorte d'apprentissage de la vie, de la notion de choix. Certains enseignants sont peut-être capable d'en imaginer les vertus, identitaires, un effet positif sur l'image de soi.
J'avais donc choisi le cerf, le deux, le jaune. Ça ou autre chose...
L'adulte est magique, l'adulte est fou, de ce choix l'adulte extrapolait la puissance, le soleil, les cornes, le combat...
Et il me demandait de me soumettre à la prise de conscience de la signification de ces choix.

Je dépassais largement mes limites à les supporter. Cela m'était totalement insupportable cette manie qu'ils avaient de s'ingénier à me définir, à préciser ma place, au travers de symboles aussi basiques.
Déjà à l'époque je m'étais réfugié dans la méthode de la " tête de con ". J'ai choisi le jaune, PARCE QUE. Oui, mais pourquoi, il doit forcément y avoir une raison ?
Comme la seule bonne raison à l'origine de cette option c'était qu'on m'avait obligé à choisir, je sentais bien que cette réponse n'aurait pas suffi à tempérer leurs ardeurs divinatoires.
PARCE QUE.

L'adulte est rassuré. Ce choix est MON choix, solide comme le roc, ferme et définitif. J'avais compris le truc. L'adulte est soulagé de son devoir d'aider l'enfant à se définir. Next.

Mais quand même, ça finissait par me définir pour de bon, leurs conneries. Lorsqu'à la fête foraine il me fallait choisir une case pour parier sur la loterie à venir, je cherchais ce qui contenait le plus de jaune, et le plus de deux.
Mon pari posé sur la case adéquate, la roue s'est mise à tourner.
C'est à cet instant tragique qu'un monstre surgi de la nuit à posé ses jetons sur la même case, une tendance suicidaire sans doute.
Je n'avais pas encore, j'étais jeune, très jeune, ma Licence to Kill.
Le souffle de la colère et le vent de la liberté se sont affrontés dans ma tête.
Si je changeais les jetons de place, mes parents risquaient de remettre le couvert, ils auraient pu avoir des soupçons quand à mes accointances radicales avec le jaune et le deux.
Si je les changeait pas... j'allais mourir, c'était garanti. Mon véritable maitre s'est contenté d'un petit raclement de gorge, cela s'est avéré suffisant pour me rappeler à l'ordre, ne jamais faire comme tout le monde.

J'ai changé mes jetons de place. Sinon mon pari n'avait plus aucun sens. J'ai perdu. Le Deux, Jaune, est sorti. Je suis gouverné par des forces mauvaises.

C'est pourquoi, ce fut un soulagement de lire que le grand mystique allemand, Jacob Boehme, replaçait cet instinct pervers dans un équilibre théologique : « Pour être sûr d’agir toujours conformément à la loi divine, imaginez ce que ferait l’homme du commun à votre place, et faites l’inverse ».


Il faut concevoir que cette contrainte de ne pas faire comme tout le monde peut se réduire en apparence, pour l'homme du commun, à de l'opposition systématique. Ce qui n'est pas faux. Pas vrai non plus. Dans le domaine politique, je n'irais pas à droite pour être distingué des communistes, ou chez les trotskos pour faire chier les bourgeois, être différent c'est ne pas voter. J'attends toujours le plus petit début de preuve que voter change quoi que ce soit.


N'allez pas croire que cette différence s'accompagne de la moindre satisfaction personnelle, c'est une caractéristique, sans plus.

C'est ainsi qu'après mai 68, la psychanalyse avait commencé son travail de sape du langage populaire, remplaçant " jouer du piano " par " sublimer son énergie sexuelle par une activité artistique " et " connard de première " par " maso, mytho, parano ".
La mode du féminisme battait son plein, aussi, du jour au lendemain les femmes étaient devenues les victimes éternelles du patriarcat, elles devenaient de plus en plus chiantes, de moins en moins séduisantes, toutes obsédées qu'elles étaient à traquer toute trace suspecte d'affirmation virile, donc guerrière, donc nazie, donc l'excision, donc l'exploitation. On ne connaissait pas encore le tchador à l'époque.

C'est ainsi que des universitaires par ailleurs brillantes ne pouvaient traverser une cité sans se faire devoir de dénoncer toutes les manifestations odieuses de cette virilité blasphématoire, chaque tour, chaque colonne, chaque réverbère, n'était qu'un symbole phallique.
Comme j'ai toujours su rester con, je pensais in petto qu'une colonne horizontale perd de son emphase, qu'un réverbère au niveau du sol c'est moins efficace, et que bâtir une tour plus haute que les autres, c'est plus une démonstration de pouvoir et de richesse qu'autre chose.
Et toujours avec cette manie de penser à l'envers, j'étais capable de dégoter des foultitudes de symboles des orifices féminins. Mettons qu'une tour soit un symbole phallique. Vous imaginez la partouze avec tout ses orifices, les portes et les fenêtres ?

C'était la mode de voir des symboles phalliques partout. C'est comme le trou dans la couche d'ozone, la mode est passée. J'étais à un âge où suivre la mode est la deuxième condition essentielle pour espérer niquer, juste après se laver les pieds. J'avais bien choisi le jaune, le deux et le cerf à la demande générale, s'il suffisait de repérer du phallique dans tout ce qui rapproche de la verticale pour s’enivrer du contenu des culottes, je n'étais vraiment pas à ça près. Il me reste des priorités dans la vie.

Récemment, j'ai lu ça :

Sir Richard Payne Knight a démontré jadis que toutes les religions du monde procèdent d’un culte phallique initial, qui n’a, dans son principe, rien d’agraire, ni de freudien. Si le sexe est, évidemment, la condition première à l’existence, alors la toute première condition à l’existence est l’érection : la condition indispensable à la condition indispensable à la survie de l’espèce est que l’homme bande – Au commencement était la gaule.

Ce petit coup de nostalgie ! Je ne suis pas plus convaincu qu'à l'époque que construire une tour permet de magnifier sa bite. La constance de l'idée m'interpelle. Plus haut, plus gros, plus cher que les petits copains, ça je connais, plus phallique... faut voir.
Après tout, pourquoi pas. J'aimerais interroger des architectes, déterrer des tailleurs de menhir, torturer des sculpteurs, leur brancher des électrodes partout, savoir si, même à leur insu, dés qu'ils attaquent une verticale c'est sous l'impulsion de leur gaule matinale.

Je peux imaginer des cultes païens, révérant le soleil, les moissons, la renaissance des saisons, et oui, pourquoi pas, tout ce qui est en rapport avec la fécondité. Alors pourquoi pas une bite en pierre trônant au milieu du village. Pourquoi pas, peut-être qu'ils savaient encore rigoler à l'époque.
Faut savoir que le grand problème de l'humanité depuis toujours n'est pas d'éviter les grossesses, non, non, mais de prier pour qu'elles démarrent, notre espèce est si peu féconde.
Il faut être con comme un mari pour croire que son enfant à venir est le résultat de l'oubli d'un seul comprimé de pilule contraceptive, un jour. Je crois que Dieu a fait l'homme con, et Darwin a sélectionné les plus cons pour la reproduction.


Et là, j'ai eu un flash, une illumination, les choses derrière les choses, avec la vénération de la gaule, de l'érection comme symbole de l'éternité de la fragile humanité.

Et si par hasard nous étions en mesure d'exprimer la réalité, mais que nous en fassions une interprétation systématiquement fausse. Si la vérité sortait de la bouche des femmes comme les traits de génies de celles de notre progéniture, mais que nous soyons incapables d'en saisir le sens primitif ?

Ainsi quand une érection se fait mollassonne, aussi tiède que la pensée d'un technocrate, aussi peu réjouissante que l'aggravation des taxes, quand madame a l'impression de mâcher du chewing-gum, qu'elle renonce à lutter contre ses crampes mandibulaires, sommes-nous bien surs d'interpréter correctement son " c'est pas grave, chéri, tu sais, ça arrive à tout le monde " ?

Déjà que ça fait vraiment chier de pas pouvoir tirer son coup, il faut en plus supporter leurs consolations maternantes. Messieurs, enfin s'il en reste, je ne crois pas déformer la réalité en affirmant que le sentiment qui domine est la rogne. Grrrmmll.

Et si notre traduction était erronée ? Comparons. Messieurs les hommes, sondez vos reins, ravivez votre mémoire, combien de fois avez-vous entendu " c'est pas grave, chéri " lorsque vous avez oublié la Saint-Valentin, l'anniversaire de madame, de descendre la poubelle, d'aller chercher le petit dernier à la crèche et d'enlever vos groles de retour du chantier ? Hmmmm ? Nous sommes d'accord.
La locution " c'est pas grave, chéri " est aussi naturelle à la femme qu'une paire de Stiletto à un valaisan sur la face Nord de l'Eiger.

En poursuivant ma lecture, j'ai trouvé cette autre phrase (c'est fou le nombre de phrases que peut contenir un texte !) :

Plus répugnant encore : le désir d’obvier à ses fonctions natives et aux efforts imposés par la séduction, qui pousse la femme blanche à se laisser couvrir par un Skrealing.

Fin du flash, je peux relever mes paupières, le schéma est en place.

De par les soubresauts de l'histoire et des idéologies fluctuantes, nous sommes passés de l'impérative nécessité de magnifier l'aléatoire érection par toutes les stratégies nécessaires, de la feinte soumission femelle à l'usage de fards fallacieux et jusqu'à l'insondable connerie masculine, nous avons abandonné la mission de la gaule, et nous lui avons substituer la menace du phallus.
Il faut vraiment avoir totalement abandonné à l’État la violence légitime pour oublier que, de tous temps, les femmes étaient des épouses, des sœurs, des mères, des tantes. Et que le viol a toujours été moyennement apprécié à travers l'histoire. Si je virais psychopathe, ce n'est pas à Kaboul que j'irais violer une moukère.

La forteresse assiégée par la barbarie phallique s'est cru dispensée du sens de l'hospitalité.

Mais voici que tombe la sentence. La bandaison ne se décide pas, elle se provoque, elle s'élabore, elle se mérite. Tel le pouce de César, quand la bite est dirigée vers le plancher, l'énoncé du jugement est sans appel : " tu plies les gaules, et tu dégages ".

Ce n'est pas une consolation, c'est un appel à la clémence que tente une femme en plaidant sa cause par : " c'est pas grave, chéri, tu sais, ça arrive à tout le monde ". Ce n'est pas au conjoint qu'elle adresse sa supplique, c'est à Xochiquetzal, déesse de la fertilité, de la beauté et du pouvoir sexuel féminin chez les chicanos.

En toute modestie, je pense par cette réflexion apporter réconfort à la moitié de l'humanité. Quand l'homme se trouvera d'humeur chamallow, soumis à l'assaut de ce contre-sens historique faussement réconfortant, il saura retrouver le sourire en pensant très fort dans sa tête " tu plies les gaules, et tu dégages ".


Vive la Gaule ! Vive la Raie Publique ! Vive la France !

Centaure, t'es mignonne quand tu t'énerves, ça te va bien au teint.


C'est amusant cette tendance à la pensée foutraque quand on aborde les tourments intérieurs. A croire qu'au désordre intérieur ne peut répondre qu'une approche théorique encore plus bordélique.

Le SSPT je connais par cœur, des bêta-bloquants jusqu'à la testostérone, la distorsion cognitive c'est élémentaire à saisir, la dissonance tout autant, voici des théories qui tiennent la route sans problème à mes yeux.

Tu interprètes " décompensation " comme tout le monde, pas comme un médecin. Pour un toubib, décompensation ça veut dire qu'un état pathologique préalable s'aggrave brutalement. Ça veut pas dire que c'est foutu de chez foutu pour toujours.

Tu ne fais que souligner les risques sémantiques quand se mêlent le langage courant et le langage médical. Il vaut mieux employer un langage simple, il vaut mieux dire "vous pétez les plombs" que "vous êtes en train de décompenser". C'est un problème de communication, important, je te l'accorde.

Qu'au moment où tu avais la tête en vrac la théorie de Dabrowski ait pu t'apporter un réconfort, et bien tant mieux. Mais la théorie n'a servi que de support, le boulot c'est toi qui l'a fait, où le temps, ou je ne sais quoi d'autre...

Réaliser que sa tête puisse partir dans tous les sens n'a rien de rassurant. Ça c'est produit une fois, c'est le signe qu'on est pas à l'abri à l'avenir. Et c'est parfaitement vrai. C'est un signal. Survivre implique d'en tenir compte.

Quand tu signales que la théorie de Dabrowski peut donner l'espoir d'éviter une rechute, et ainsi de limiter l'angoisse de retomber, de réduire ainsi le risque de suicide, je retrouve là ton talent pour narrer l'émotion et ce sens de l'exagération qui fait tout ton charme.

Mais une mauvaise théorie est une mauvaise théorie. La renaissance du Phoenix est une mauvaise théorie. Tout simplement parce que ça ne marche pas comme ça.
La machine humaine a été soumise à une contrainte qu'elle ne savait pas identifier. Les dégâts se sont accumulés jusqu'à aboutir à un point de rupture.
Placée dans les mêmes conditions, la machine humaine va à nouveau se trouver en rupture.
Quand tu te prends le TGV de face, tu n'es pas plus fort après. Tu évites de marcher sur les rails par la suite.

Une fois passé le cap de la phase aiguë de "décompensation", quand la machine a pu récupérer, si elle a pu récupérer, il est faux, il est mauvais, il est illusoire, de croire que cette machine a acquis des performances supérieures. C'est ça qui est dangereux. Et qui expose au suicide.

Quand on est perché il y a moyen de s'en sortir. La preuve, tu l'as fait. Mais tu n'as acquis aucune compétence particulière de résilience. Placée dans les mêmes conditions, tu subiras les mêmes dégâts.

Je trouve agréable cette idée de reconnaissance du ventre envers une théorie qui a pu t'aider à traverser une période difficile. Ce n'est pas un argument pour la valider.

La désintégration positive est une mauvaise théorie. C'est pas compliqué, c'est juste comme ça. Elle n'est pas bonne.

Et merci pour le " s " à bordel à culs, c'est si rare...

Je suis d'accord, c'est une mauvaise théorie, surtout qu'elle distille une croyance débile dans l'esprit de personne plus ou moins saine d'esprit... qu'il faille péter un plomb pour évoluer... c'est complètement con. Je ne la valide certainement pas, j'explique dans quel cas précis elle a du sens, même si ça reste un procédé fallacieux.

Par contre, je pense tout de même que l'introspection que j'ai commencé à faire par la suite peut me permettre d'éviter une rechute dans les mêmes conditions. En effet, il m'a fallu des mois pour comprendre pourquoi j'ai pété un plomb, mais j'y vois assez clair maintenant et j'ai pu éliminer certaines des croyances qui m'ont menée à ça. Si j'étais replacée dans les mêmes circonstances, ça serait difficile certes, mais pas autant, étant donné que j'ai construit du sens autour de cette expérience et que j'ai commencé à multiplier les systèmes de défenses.

En gros, j'ai pris conscience de mes faiblesses et des moyens d'y pallier. C'est plus facile d'affronter un monstre en plein jour et quand on connaît ses points faibles.

Donc Dabrowski, c'est un doudou pour adultes ?

Bah, tant qu'il s'agit de se faire plaisir avec la prise de tête zébresque, tous les prétextes sont bons.

L'Übermensch, c'est toujours passionnant. Il se trouve que sans le savoir nous sommes tous des Übermensch, des systèmes complexes, performants, incroyablement résistants, avec des capacités d'adaptation phénoménales, surtout dans l'enfance.
Je pense que c'est parce que nous sous-évaluons ce que nous sommes que nous pouvons être séduits par l'espoir d'être meilleur.

Un autre qui n'aime pas faire comme tout le monde ^^

Pourquoi l’homme est-il spécialement digne et respectable ?


http://institutdeslibertes.org/la-notion-de-dignite-humaine-en-philosophie-contemporaine/


C'est un exercice auquel je tente de m'astreindre depuis longtemps, trouver une raison incontournable de m'obliger à respecter le crétin pétomane alcoolique dont je dois supporter la proximité.
Pas par grandeur d'âme, je ne me fais aucune illusion à ce sujet, mais par intérêt bien compris. C'est fou ce que les crétins pétomanes s'autorisent comme vengeance quand ils se sentent méprisés.
Je me suis entrainé à tenir compte de leur dignité, pour éviter de m'en prendre plein la gueule. J'étais resté sur un aphorisme simple " on a beau être con, on a sa dignité ". Je m'en suis servi dans l'autre sens, quand je sentais un manque de respect à mon égard.

C'était même une de mes attentes en arrivant sur ce forum. C'est ce que j'ai le plus exploré dans les bouquins consacrés aux surdoués : comment ça fonctionne quand ça fonctionne pas comme chez moi ?

J'ai bien dégagé quelques rares observations. Après avoir épluché plusieurs milliers de pages, j'ai appris que si un mail pose trois questions, le mail de retour ne répondra qu'à la dernière. Trois questions, trois mails. Sinon, on s'énerve et on a le poil tout terne.
Et chez Petitcollin, j'ai relevé que la marque la plus sincère de l'intérêt à une personne reste la critique.
Quand tu causes à un surdoué, il te répond en partant sur son propre trip, avec ce que ça déclenche en lui. Sinon, la réaction la plus normale est de rechercher l'erreur ou l'incohérence, le décalage par rapport au connu. D'où cette impression de parler à un mur.

A force d'entrainements répétés depuis de longues années, j'ai été capable de trouver des explications très simples à quasiment toutes les situations du fil consacré aux comportements absurdes des normo-pensants. Sur plusieurs dizaines d'exemples, seuls deux ou trois me paraissaient devoir faire appel à l'insondable connerie comme seule explication.
Bouffée d'angoisse niaise. Si je suis capable de comprendre le comportement des normo-pensants, est-ce que, par hasard...
Les boules ! Je préfère encore me croire PN !

Depuis deux ans que je tente de comprendre ce qu'est devenu le monde en mon absence, je ne vois pas comment endiguer la folie actuelle. Je ne sais pas comment on peut encore se supporter les uns les autres. Je n'ai rien contre le narcissisme en soi, j'adore l'élitisme, je suis un foutu individualiste. Je suis donc bien placé pour en connaitre les limites.
J'ai fini par croire que le seul moyen de respecter le crétin pétomane n'était pas de le respecter lui mais la part divine en lui.


En lisant l'article dont je vous indique le lien (plutôt chiant à lire je l'admets, c'est de la pensée à la truelle), j'ai beaucoup pensé à vous les enfants, refus d'une transcendance et identification victimaire. J'aime bien cette synthèse des deux.


Autrement dit, la souffrance des victimes est le seul critère du respect que nous devons aux êtres : le mal que nous pouvons leur faire est évalué en fonction de leur malheur ressenti et/ou exprimé. Ils sont respectables au regard de ce qu’ils souffrent, et non au regard de ce qu’ils sont (origine, substance, être, concept, destination etc), car ils ne relèvent de rien de tel.

Sans déconner, vous ne trouvez pas que ça décrit bien certains fils où la modération se fait prendre à partie ? Tu me blesses, DONC, je ne peux pas te laisser dire ça. J'appelle ça la rhétorique WTF : ton point de vue me blesse, donc il est faux. WTF de WTF de WTF. Le zéro degré Kevin de l'argumentation (note aux correcteurs, ne me rajoutez pas de l à Kevin, thanks).
Tu peux penser comme une merde, refuser de t'astreindre à la moindre logique, changer le sens des mots, n'avoir aucune culture sur le sujet, mais si mes arguments blessent, ils sont obligatoirement faux. Génération WTF. Je souffre donc je le vaux bien.

Il faut préciser que la morale de la modernité tardive, fondée sur la souffrance, est en réalité une morale fondée sur le désir, voire le caprice. Car la souffrance apparaît bien souvent comme un paravent visant à occulter le simple désir. Comme si, au lieu de dire d’un enfant : donnez-lui ce bonbon, il en a tellement envie – ce qui ne convaincrait pas vraiment-, on disait : donnez-lui ce bonbon, il souffre tant de ne pas l’avoir –argument déjà plus persuasif. Le caprice n’a pas bonne presse et ne pas pouvoir assouvir un caprice ne fait pas de vous une victime que l’on plaint. Mais la souffrance, si. Il semble bien que la morale de l’envie et du caprice individuel ait acheté sa légitimité en ne laissant apparaître que son envers : la souffrance devant le désir inassouvi.

Et quoi qu'on vient chercher sur ZC à part du bogoss ? Du respect et de l'estime de soi. Et à quoi on réduit la part divine en nous, celle qui mérite le respect au-delà de tout argumentaire ? Le résultat à un test de QI. Je suis intelligent, donc je suis.
Je suis supérieurement intelligent, donc je mérite le respect, donc mes idées méritent le respect, donc ta gueule.

"Quand l'homme cesse de croire en Dieu, ça n'est pas pour croire en rien mais pour croire à n'importe quoi."


La dignité sans définition émane d’un mystère. L’être humain est digne parce que mystérieux. Ce qui signifie qu’il n’épuise jamais ses caractéristiques, qu’il ne peut pas être contourné par une science. Si l’on pense que la science suffit à dire l’humain, alors l’humain ne sera pas respecté. C’est là l’incohérence de la modernité tardive : nous réduisons la pensée à des neurones, le corps à de la chimie, mais nous voulons une dignité inaliénable : et les deux sont incompatibles. Il faut une spiritualité pour que la dignité s’établisse sans condition (ce qui ne veut pas dire qu’elle sera toujours respectée ! mais au moins on saura qu’il faut la respecter, et l’on se repentira de ne l’avoir pas fait).

Face à ce Tsunami dévastateur de l'esprit, il ne me reste plus comme repli défensif que le verset 125 du Havamal, dans l'edda poétique :



Mais pourquoi je vous parle de tout ça, moi ? C'est souvent le plus difficile quand je pars en vrille, me souvenir de la liste des courses et de ma motivation initiale.
Si je ne dis pas de bêtises, c'était en réaction à l'étonnement de la Vierge Mily : le bénéfice absurde de se présenter comme une merde.

Sans déconner, je me suis astreint à m'imposer des défauts pour parfaire ma qualité. Moi qui ne suis que pureté et quête d'absolu, il me manquait une qualité indispensable : avoir des défauts. Ce qui, jusqu'à présent, ne servait qu'à vous rendre supportable aux yeux de vos contemporains, est devenu un argument de séduction.

« Lis ce que tweetent aujourd’hui, d’instinct, les « spécimens intellectuels blancs » en quête d’amitié online : « Je suis un sociopathe au RSA qui n’a personne à baiser » (authentique !)… « J’ai pas d’amis, j’ai 32 ans et un vieux fond de jalousie haineuse envers le autres » (authentique !)… « Tout ce qui me dépasse est fake, etc. sinon ce serait trop cruel » (authentique !)…

Toi, tu arrives en proclamant : « je suis jeune, beau, riche, heureux, monté comme un cheval, j’écris merveilleusement bien et je vous emmerde tous ! »… Non !

« Axiome : si tu veux être aimé de gens dont, par ailleurs, le respect t’indiffère, invente-toi des failles. Orne ton visage de verrues, répand des pellicules dans tes cheveux. Les médiocres aiment se sentir supérieurs. Cela les repose d’eux-mêmes. »


Se réclamer vieux, s'affirmer génie, humilier les manants, les étroits, les femmes, les surdoués, les hystériques, les sentencieux, les dépressifs, j'ai tout fait pour me rendre odieux. Je suis une merde arrogante qui décrète qui est surdoué et qui ne l'est pas.

Tout mensonge procède d’un renoncement à l’unicité. Le mensonge est, par définition, multiplicité. L’homme se met instantanément à mentir dès qu’il varie de son point de vue propre. Les êtres sensibles, pleins d’empathie et de compassion, sont donc, en général, des menteurs pathologiques – et c’est tout le problème : j’aime naturellement mieux un beau menteur, une belle intrigante, qu’un thrall sincère dans ses haines d’esclave – Hélas ! en vertu du principe énoncé plus haut, les menteurs ont invariablement des têtes-à-claques, et les menteuses sont toutes des cassos de type Marie Trintignant, exclusivement pétries de carences affectives.


J'ai tout fait sur ce forum pour mériter le statut privilégié de tête-à-claques. J'énonce des horreurs qui en ont fait bannir plus d'un. J'ai mérité de haute lutte la clémence de la modo : " laisse tomber, il est trop con ".


Et, ici, le pire, c'est moi.

Accepter d'avoir un défaut, c'est aussi accepter de s'aimer quoi qu'on soit, non ? La dignité, c'est pas simplement le respect de la vie ? Pourquoi est-ce qu'on parle toujours de la dignité des hommes ? Y'en a un, il y a peu, qui m'a dit "dans la Bible, c'est écrit "La dignité des hommes ET la dignité des bêtes", ce n'est donc pas la même." Je n'ai toujours pas compris.

suis-je digne ? il, elle est-elle digne ? je m'en tape
pour moi la dignité ne se situe pas dans ces questions

pour moi, la dignité c'est lorsque l'autre la donne , l'offre

la dignité ne nous appartient pas
c'est à celui qui est en face de moi qu'appartient ma propre dignité :
je rends sa dignité à un adversaire mis à terre en le relevant
c'est là que se situe la dignité
non pas dans ma hauteur mais dans le fait que je le je le remets à un niveau égal

tout comme j'attends bien sur que "l'adversaire" fasse de même avec moi
ce qui 'n'arrive jamais , mais , ça , je m'en tape aussi

la dignité ? c'est le code de l'honneur des chevaliers

signée : une indigne

la désintégration positive ?

foutaise
à chaque désintégration l'humain y laisse des plumes jusqu'à y laisser sa peau

si tu te sors d'un de ces noeuds qui s'est formé dans ta vie , tu es plus fort ?
oui , ça marche un temps

un temps à durée élastique selon les tempéraments

le QI là dedans ? ne sert pas à grand chose

faudrait inventer le QT (coeff. de tempérament)

pis le tempérament c'est quoi ? c'est très général comme définition
c'est une poubelle de qualificatifs sur l'humain
(tempérament artistique, romantique, ou = forte personnalité...)

alors il faudrait un QP (coeff. poubelle) pour chacun

la désintégration positive ? c'est faire le tri dans ses poubelles

Un test de tempérament complet existe ici

Où-est-la-question a écrit:tout comme j'attends bien sur que "l'adversaire" fasse de même avec moi
ce qui 'n'arrive jamais , mais , ça , je m'en tape aussi

Et si leur façon à eux, de te laisser ta dignité, c'était de te laisser une chance de te relever seule ?

excellent Mily : l'éthologie et le tempérament chevaleresque !

Mily a écrit : "la dignité c'est l'attente du miroir , Et si leur façon à eux, de te laisser ta dignité, c'était de te laisser une chance de te relever seule "

me relever seule ce n'est pas du domaine de ma dignité que me rend l'autre ...ou pas

me relever seule c'est mon seul combat
nul besoin de reconnaissance là dedans

je me disais en effet que la dignité avait des liens avec la reconnaissance

non seulement par rapport à l'exemple sus-cité mais aussi parce que la dignité
sans "autrui" , elle n'existe pas pour soi

de là à dire qu'elle n'existe pas en soi....

se sentir digne c'est l'image du reflet que l'on aura de soi dans les yeux d'un ou plusieurs autres

c'est donc biaisé par le regard de l'autre
donc ça ne compte pas

signée : la reine du raccourci

pardon me suis gourrée

merci Centaure et Mily
je vous ai répondu et cité toutes les 2 à la fois

Bah oui, mais en fait, je comprend pas. Je vais tout relire, il y a peut être quelque chose qui m'a échappé, soit dans ce qu'a écrit Numéro6 soit dans ce que tu dis toi.

Et alors si ça mélange avec ce que dit Centaure, ben je suis perdue.
Repartir aux bases... aux définitions ... essayez pas de m'expliquer, si je comprend pas toute seule, ça va pas marcher.

Voilà, je crois que je l'ai

CNTRL a écrit:Sentiment de la valeur intrinsèque d'une personne ou d'une chose, et qui commande le respect d'autrui.
1. Prérogative ou prestige inaliénables dont jouit une personne en raison de son comportement, ou qui sont attachés à une chose, et qui leur valent considération et respect ou y donnent droit.
2. Attitude de respect de soi-même, fierté

Le respect de l'autre se gagne avec sa propre dignité.
La dignité est la valeur intrinsèque et inaliénable de l'humain, qui se manifeste dans son comportement.
La dignité c'est se comporter comme un roi quand on a été roulé dans la boue.

Comme dirait une grande philosophe (AKA Maman): " si tu veux du respect, tu te le procures "

EDIT : je crois bien que s'il y a un sujet à propos duquel ma compréhension se heurtera toujours, c'est bien cela.

A vous lire je me rends compte que je ne suis pas vraiment capable de formuler mon interrogation.

Il me semble comprendre que vous parlez de la dignité que peuvent vous accorder les autres, soit en vous faisant confiance, soit en vous l'offrant.

Je pensais à quelque chose de plus général, un éther que nous partageons tous, un sentiment de l'humain qui peut se dessiner par différentes approches.

L'image qui me vient est celle du film Avatar. Toutes les plantes, tous les animaux, sont reliés entre eux par un esprit, dont Sigourney Weaver mesure la traduction électrique en plantant ses sondes dans les racines des arbres. Toute la forêt communique.

Dans les conversations, dans les relations, on peut avoir le sentiment d'être branché sur cette pensée, que chacun se trouve en harmonie avec elle, par différentes approches, différentes capacités.

Cela échappe à la raison pure, cela ne peut rester qu'un sentiment, un doute. Suis-je bien en résonance avec cet éther, est-ce que ma pensée sonne juste ?

Je vous donne un exemple. Une fois, j'avais affaire à deux gros ploucs, il me fallait leur expliquer un traitement complexe. J'ai expliqué, j'ai expliqué et rien, aucune réaction. Tant pis, le temps pressait, il me fallait en venir aux faits. Je leur ai dit que, malgré les normes et ce qui est écrit dans les livres ou sur Internet, ce n'est pas ça que j'allais leur proposer.
Je n'avais pas du tout réussi à leur expliquer le classique, j'étais persuadé d'aller à l'échec en leur expliquant pourquoi je n'allais pas faire du classique.
Quand je me suis enfin décidé à leur dire ce que je prévoyais, j'ai vu tout de suite leur méfiance s'envoler, j'ai compris qu'ils venaient de me valider, de m'accorder leur confiance. Les questions pratiques ont commencé.
L'un des deux m'a dit " oui, on fait exactement la même chose pour les bêtes, on comprend. "

Voilà, quinze ans à apprendre des protocoles, et autant d'années pour adapter sa pratique au réel. J'avais l'impression que mes ploucs et moi on parlait le même langage, qu'on partageait le même savoir. J'avais réussi à atteindre le général en étant le plus personnel que je pouvais.

Si je ne les avais pas respectés, si j'avais considéré qu'ils étaient incapables de comprendre, j'aurais pu être tenté de me faciliter la vie en leur proposant le traitement classique, celui que je n'aime pas. Mais en me dépouillant de la paresse et de l'orgueil, j'avais émis la note juste. Celle que tout le monde reconnait d'instinct.

Et je préfère affronter le front barré de l'hystérique quand j'annonce du bizarre que de m'éloigner de la note juste, parce que sinon je n'ai plus aucun repère. Je déteste les hystériques.

Respecter la dignité des autres pour moi c'est ça. Pas un respect individuel, moral ou social, mais le respect d'un fond commun de l'humain, quelque chose que nous partageons tous, les plus cons et les plus intelligents.

Je me sens respecté quand je suis en présence de qui respecte l'humain en général, ses faiblesses, ses aspirations, ses besoins, son besoin de considération. Si je sens qu'il fait un effort pour moi, déjà j'ai un doute.

J'ai remarqué qu'en étant le plus sincère possible, le plus chrétien possible, le plus catholique possible, c'est la meilleure garantie pour espérer communiquer avec un musulman. Pour respecter l'autre, je crois ne pas avoir trouvé meilleure solution que d'être moi jusqu'à l'excès.

Tout cela part de l'idée que nous partageons tous une part humaine, subtile, impalpable, changeante, qu'il convient de cerner au plus près, à chaque fois, avec chaque personne, comme si c'était toujours la première fois, comme si on tombait dessus par hasard à chaque fois.

Patate a écrit que l'autre a écrit:je préfère bavasser avec une vraie personne, c'est tellement plus vivant et sympa, même quand t'es au fond du trou.

surtout quand t'es au fond du trou

On peut savoir de quel trou on parle ?

Bonne remarque, j'ai repéré un trou où que quand j'étais au fond j'avais toujours de grosses difficultés à entretenir une conversation suivie.

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:On peut savoir de quel trou on parle ?

bah du trou normand couillon !

Je m'auto-cite et m'auto-apporte des précisions pour moi même et m'en vais pas trop loin, comme une princesse...

Centaure Z'ailée a écrit:Accepter d'avoir un défaut, c'est aussi accepter de s'aimer soi-même quoi qu'on soit, non ? La dignité, c'est pas simplement le respect de la vie quelle qu'elle soit, la mienne, la tienne, celle de mon chien qui roupille sur son fauteuil ? Pourquoi est-ce qu'on parle toujours de la dignité des hommes d'ailleurs ? Y'en a un, il y a peu, qui m'a dit "dans la Bible, c'est écrit "La dignité des hommes ET la dignité des bêtes", ce n'est donc pas la même." Je n'ai toujours pas compris, je ne vois toujours pas en quoi ma dignité est différente de celle de mon chien... Elle n'a pas la même couleur peut être ?

NumeroSex a écrit:A vous lire je me rends compte que je ne suis pas vraiment capable de formuler mon interrogation.

t'inkékette on a la bite rude !

NumeroSex a écrit: blablabla...

Je me sens respecté quand je suis en présence de qui respecte l'humain en général, ses faiblesses, ses aspirations, ses besoins, son besoin de considération. Si je sens des pieds et de la bouche, mieux vaut m'éloigner et fermer maggle.

aaaaaaaaaaaaah enfin, un truc n'intelligent ^^

NumeroSex a écrit:J'ai remarqué qu'en étant le plus sincère possible, le plus chrétien possible, le plus catholique possible, c'est la meilleure garantie pour espérer communiquer avec un musulman. Pour respecter l'autre, je crois ne pas avoir trouvé meilleure solution que d'être moi jusqu'à l'excès.

Tout cela part de l'idée que nous partageons tous une part humaine, subtile, impalpable, changeante, qu'il convient de cerner au plus près, à chaque fois, avec chaque personne, comme si c'était toujours la première fois, comme si on tombait dessus par hasard à chaque fois.

je résume pour le commun des mortels (!) aimer toi et tu aimeras les z'gens, respecte-toi et tu respecteras les z'gens

j'ai bon NuméroNonattribué ?

Et ben moi je trouve que c'est super cool de reconnaitre un film de Buster Keaton dans le gif animé de l'avatar de Patate.
Et quand Google confirme, quel pied !

A chaque fois je trouve que c'est magique ce truc.

Chaque jour je me dis que ça peut pas durer, qu'on va m'enlever mon jouet.

Centaure Z'ailée a écrit:Je m'auto-cite et m'auto-apporte des précisions pour moi même et m'en vais pas trop loin, comme une princesse...

Centaure Z'ailée a écrit:Accepter d'avoir un défaut, c'est aussi accepter de s'aimer soi-même quoi qu'on soit, non ? La dignité, c'est pas simplement le respect de la vie quelle qu'elle soit, la mienne, la tienne, celle de mon chien qui roupille sur son fauteuil ? Pourquoi est-ce qu'on parle toujours de la dignité des hommes d'ailleurs ? Y'en a un, il y a peu, qui m'a dit "dans la Bible, c'est écrit "La dignité des hommes ET la dignité des bêtes", ce n'est donc pas la même." Je n'ai toujours pas compris, je ne vois toujours pas en quoi ma dignité est différente de celle de mon chien... Elle n'a pas la même couleur peut être ?

si tu ne te différencies pas d'une chienne, t'as toutes tes chances avec l'ami qui gît-ici

PépéNumero6 a écrit:Et ben moi je trouve que c'est super cool de reconnaitre un film de Buster Keaton dans le gif animé de l'avatar de Patate.
Et quand Google confirme, quel pied !

A chaque fois je trouve que c'est magique ce truc.

Chaque jour je me dis que ça peut pas durer, qu'on va m'enlever mon jouet.

j'adore le playback pourave !!!

les joies du printemps:

Patate a écrit:

Centaure Z'ailée a écrit:Je m'auto-cite et m'auto-apporte des précisions pour moi même et m'en vais pas trop loin, comme une princesse...

Centaure Z'ailée a écrit:Accepter d'avoir un défaut, c'est aussi accepter de s'aimer soi-même quoi qu'on soit, non ? La dignité, c'est pas simplement le respect de la vie quelle qu'elle soit, la mienne, la tienne, celle de mon chien qui roupille sur son fauteuil ? Pourquoi est-ce qu'on parle toujours de la dignité des hommes d'ailleurs ? Y'en a un, il y a peu, qui m'a dit "dans la Bible, c'est écrit "La dignité des hommes ET la dignité des bêtes", ce n'est donc pas la même." Je n'ai toujours pas compris, je ne vois toujours pas en quoi ma dignité est différente de celle de mon chien... Elle n'a pas la même couleur peut être ?

si tu ne te différencies pas d'une chienne, t'as toutes tes chances avec l'ami qui gît-ici

Je ne suis pas de la même espèce (que mon chien), c'est ça qui nous différencie, pas la dignité.

Rrrrrrooooo pour une fois que quelqu'un parle d'un sujet dont personne ne veut discuter avec moi...

Penser à mettre mon joujou extra au freezer.

Centaure Z'ailée a écrit:Rrrrrrooooo pour une fois que quelqu'un parle d'un sujet dont personne ne veut discuter avec moi...

attends je te rassure tud'suite, j'aime tellement les bêtes que je n'en veux pas chez moi !

Centaure Z'ailée a écrit:

mon coyote dans le fauteuil de Kalthu:

Très digne dans son fauteuil.

Et Kalthu dans le panier de Coyote, t'as pas ??

Patate a écrit:Et Kalthu dans le panier de Coyote, t'as pas ??

Je vois la photo.

Centaure Z'ailée a écrit:Rrrrrrooooo pour une fois que quelqu'un parle d'un sujet dont personne ne veut discuter avec moi...

Ah, t'es ben une fille, va, de l'émotion, de l'émotion et encore de l'émotion.

Si le sujet t'intéresse, la réflexion reste possible. Dans le lien que j'avais indiqué, on trouve ceci :

La sensibilité représente, on le voit, déjà depuis Augustin, le critère non pas de la dignité, mais de la nécessité de protéger : on ne doit pas traiter un animal comme un objet, pour la raison qu’il est sensible. Cependant, avec l’abandon de la foi religieuse, la sensibilité va devenir l’unique critère valable pour l’homme lui-même, au-delà de la tentative de Kant. Le précédent kantien se poursuit – la dignité réclame un critère puisqu’elle n’est plus inconditionnelle comme issue d’une transcendance – mais le critère change : il ne s’agit plus de l’autonomie, il s’agit de la sensibilité.

Comme dirait Patate, j'aurais un peu tendance à me mettre sur la défensive si ma copine tentait de m'expliquer que son chien mérite autant le respect que moi. J'ai rien contre les sacs à puces. Je suis jaloux. De base. Clébard ou humain.
Et comme un chien sera toujours plus affectueux que moi, plus docile que moi, il y a des demandes d'équivalences qui me sont suspectes d'emblée. J'aime pas la concurrence déloyale.

et comme tu es le roi des paradoxes, tu recherches une brave chienne ^^

et Centaure : je ne ferai jamais de mal à une bête (enfin, jamais plus.... hum, gamine, j'ai tué mes tortues sans faire exprès, OUI j'avoue, presque..). J'ai la phobie des chiens mais je fus la seule locataire de ma barre hlm à contacter l'office quand le gros connard voisin du d'ssous tabassait son grosclebsquejedétestaiscroiserdanslesescaliersoulascenceur Rottweiler, parce que tout être vivant mérite le respect EFFECTIVEMENT et les bons soins de son proprio, demande à mes chiots gosses, ils seront bien d'accord !