Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci Milly, tu avais mis le lien sur le site Porteno, ou bien je l'avais trouvé dans les commentaires de la vidéo youtube (oui, je crois que c'est plutôt ça).
Pourquoi j'adore les Louboutin :
- Parce que c'est un objet qui ne devrait pas exister. Excessif, arrogant, et finalement peu adapté pour le plus grand spectacle du monde, la souplesse animale du pas d'une élégante.
- Parce que la semelle rouge est un code pour parvenue de mauvais gout, négligeant l'objet pour en afficher le prix indécent.
- Parce que l'aplomb du talon est tracé avec un fil à plomb, dictateur de l'équilibre, tyrannie de l'esthétique.
- Parce que c'est l'objet pour l'objet, parce qu'il est absurde, parce qu'il faut être une femme pour s'imposer ça. Parce qu'il garde son insolence quelle que soit la séductrice qui le porte. Les Pigalle resteront toujours des Pigalle.
Pourquoi j'adore les Porteno :
- Parce que c'est une pièce de connaisseur traduisant un savoir-faire remarquable dans le domaine du bottier. La pointe du talon se rapproche du centre de gravité, la cambrure est conçue pour soutenir la voute plantaire, les contreforts à la pointe du soulier offrent un appui suffisant. En les regardant, on voit le pied. C'est un soulier au service du pied. Avec malgré tout un talon délirant de 9,5 cm. Du vrai travail d'orfèvre.
Moitié moins cher que les Louboutin.
- Parce que toutes ces contraintes lui interdisent l'extravagance intransigeante des Louboutin, il se met au service du pied, il est conçu pour les plus exigeants des pieds, celui des danseuses. Il se fait humble serviteur, au service de sa majesté le petit peton. Moitié moins cher que des Louboutin.
- Parce qu'il ne devient superfétatoire que par celle qui le chausse, parce que son attrait est dépendant de celle qui le porte. Il ne devient sexuel qu'animé par sa marionnettiste. C'est un soulier qui limite ses effluves dans le temps, son existence est danseuse-dépendant.
Par schéma pré-cablé, les Louboutin ont le mérite de déclencher l'attrait par leur simple présence. Les Porteno n’enivrent que le temps d'un tango.
Un peu la même différence qu'entre une actrice et un metteur en scène. L'une se montre, l'autre met en valeur.
Et sinon, tes poissons panés palmés vont bien dans tout ça ?
Pourquoi j'adore les Louboutin :
- Parce que c'est un objet qui ne devrait pas exister. Excessif, arrogant, et finalement peu adapté pour le plus grand spectacle du monde, la souplesse animale du pas d'une élégante.
- Parce que la semelle rouge est un code pour parvenue de mauvais gout, négligeant l'objet pour en afficher le prix indécent.
- Parce que l'aplomb du talon est tracé avec un fil à plomb, dictateur de l'équilibre, tyrannie de l'esthétique.
- Parce que c'est l'objet pour l'objet, parce qu'il est absurde, parce qu'il faut être une femme pour s'imposer ça. Parce qu'il garde son insolence quelle que soit la séductrice qui le porte. Les Pigalle resteront toujours des Pigalle.
Pourquoi j'adore les Porteno :
- Parce que c'est une pièce de connaisseur traduisant un savoir-faire remarquable dans le domaine du bottier. La pointe du talon se rapproche du centre de gravité, la cambrure est conçue pour soutenir la voute plantaire, les contreforts à la pointe du soulier offrent un appui suffisant. En les regardant, on voit le pied. C'est un soulier au service du pied. Avec malgré tout un talon délirant de 9,5 cm. Du vrai travail d'orfèvre.
Moitié moins cher que les Louboutin.
- Parce que toutes ces contraintes lui interdisent l'extravagance intransigeante des Louboutin, il se met au service du pied, il est conçu pour les plus exigeants des pieds, celui des danseuses. Il se fait humble serviteur, au service de sa majesté le petit peton. Moitié moins cher que des Louboutin.
- Parce qu'il ne devient superfétatoire que par celle qui le chausse, parce que son attrait est dépendant de celle qui le porte. Il ne devient sexuel qu'animé par sa marionnettiste. C'est un soulier qui limite ses effluves dans le temps, son existence est danseuse-dépendant.
Par schéma pré-cablé, les Louboutin ont le mérite de déclencher l'attrait par leur simple présence. Les Porteno n’enivrent que le temps d'un tango.
Un peu la même différence qu'entre une actrice et un metteur en scène. L'une se montre, l'autre met en valeur.
Et sinon, tes poissons panés palmés vont bien dans tout ça ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Avec un talon de 8,5 cm, je trouve qu'on atteint un bon équilibre, suffisamment haut pour être excessif, mais pas trop pour ne pas voler la vedette à El Signor Pedibus.
Je trouve qu'au-dessus, c'est Red Carpet et chevilles en danger.
7 cm et on retombe dans l'élégance.
5 cm dans la discrétion et la classe.
En dessous, je regarde même pas.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tout à l'heure dans le métro, y a un gentil neuneu d'une école de commerce qui m'a déclaré tout de go qu'il n'aimait pas le forum des zèbres. Il m'a dit que ça le saoulait tous ces gens qui se la pètent en n'abordant que des sujets complexes et chiants.
J'ai immédiatement pensé à mes interventions philosophiques sur les talons et les bas.
J'ai pas démenti. Je l'aime bien. Ce qu'il pense des zèbres, je n'en ai à peu près rien à foutre. Mon attention était de toute façon monopolisée par une charmante personne assise à proximité. VRRROUOUOU, qu'elle était mignonne... Ce qu'il croyait devoir penser des zèbres... C'est son problème à ce gentil garçon, il se sent l'obligation d'avoir un avis sur tout.
Il est bizarre, il attend toujours de moi que je prononce la phrase lourde de sens qui l'aidera à progresser. C'est peut-être pour ça que je l'aime bien. Et qu'il me gonfle en même temps.
J'ai immédiatement pensé à mes interventions philosophiques sur les talons et les bas.
J'ai pas démenti. Je l'aime bien. Ce qu'il pense des zèbres, je n'en ai à peu près rien à foutre. Mon attention était de toute façon monopolisée par une charmante personne assise à proximité. VRRROUOUOU, qu'elle était mignonne... Ce qu'il croyait devoir penser des zèbres... C'est son problème à ce gentil garçon, il se sent l'obligation d'avoir un avis sur tout.
Il est bizarre, il attend toujours de moi que je prononce la phrase lourde de sens qui l'aidera à progresser. C'est peut-être pour ça que je l'aime bien. Et qu'il me gonfle en même temps.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:- Parce que la semelle rouge est un code pour parvenue de mauvais gout, négligeant l'objet pour en afficher le prix indécent.
Faut traduire " Louboutin, ça fait cagole " ?
Parce que j'avoue, je pourrais mal le prendre
Je crois que pour négliger l'objet et vouloir afficher une semelle rouge comme un signe extérieur de richesse, il ne faut jamais avoir entendu Christian Louboutin parler de son art.
Mais ça doit être mon côté collectionneuse qui parle.
C'est un soulier au service du pied. Avec malgré tout un talon délirant de 9,5 cm. Du vrai travail d'orfèvre.
Moitié moins cher que les Louboutin.
Entre les 2, il y a Repetto. Moitié moins cher que Louboutin, avec l'expertise du chausseur de danseuse, avec des modèles ville.
En plus c'est français. Voui Mossieur.
- Spoiler:
Je suis accro au 10cm je crois. Mon côté maniaque, quand tout est posé sur le rack, j'aime pas voir des longueurs qui dépassent. Faut que ce soit aligné.
Ou alors il faudrait que je sépare. Mais ça nécessiterait de racheter des racks. Et j'aime pas les racks vides. Donc il faudrait que j'achète plus de chaussures ...
- Spoiler:
- Au quotidien, c'est épuisant, je vous assure.
Sinon, ça dépend du modèle, de la morphologie, de l'habitude, du rétrécissement du tendon (au bout de plusieurs jours de talons, ça peut faire mal de marcher à plat).
EDIT: de la longueur de la jupe, ouh la la, très important. 7 + et jupe trop courte, c'est la catastrophe !
Louboutin propose ses modèles avec différentes hauteurs de talons. Repetto aussi. Et certaines marques de souliers de danse pro. Chez les autres, il n'y a pas forcément le choix. C'est 4 ou 5 pouces.
Jimmy Choo est connu pour l'escarpin bout poignard et talon de 8.5, réédité à chaque saison, souvent imité. C'est un style. Ca va à un certain style de femmes.
Ce n'est pas la femme qui choisit ses souliers, ce sont les souliers qui choisissent la femme.
Bon sinon, il reste les Converses.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah, enlever ses Converses portées pieds nus l'été, c'est comme soulever la cloche à fromages.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
quand je passe que je passe l'essentiel de ma vie en chaussons fourrés
j'aime bien ce terme "l'essentiel de ma vie"....
- [url=https://servimg.com/view/17711948/117][img]https://i.servimg.com/u/f68/17/71/19/48/chauss10.jpg[/img][/url]:
j'aime bien ce terme "l'essentiel de ma vie"....
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais où-est-la-question, où est la photo ?
Petit bleus
Petit bleus
- Spoiler:
- je-ne-sens-jamais-des-pieds-je-suis-une-princesse
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@numéro6: Courtoisie oblige ou réel envie d'aider ? Est ce de la suffisance ou de la compassion que tu as à son égard? Peus t-il vraiment le comprendre?
euriri- Messages : 72
Date d'inscription : 09/12/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
azerti1304 a écrit:@numéro6: Courtoisie oblige ou réel envie d'aider ? Est ce de la suffisance ou de la compassion que tu as à son égard? Peus t-il vraiment le comprendre?
Et ça changerait quoi selon toi ?
Et ça changerait quoi pour toi ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je ne sais pas trop enfaite.
euriri- Messages : 72
Date d'inscription : 09/12/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'était un peu mon impression.
Sinon, t'es gay ?
Sinon, t'es gay ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
"Et ça changerait quoi selon toi ?
Et ça changerait quoi pour toi ?"
Et ça changerait quoi pour toi ?"
euriri- Messages : 72
Date d'inscription : 09/12/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pareil. Rien.
Et pour toi ?
Et pour toi ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
The same thing.
euriri- Messages : 72
Date d'inscription : 09/12/2015
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Message personnel :
@Kass, tes musiques sur les fils d'humeur me manquent
@Kass, tes musiques sur les fils d'humeur me manquent
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
Il est bizarre, il attend toujours de moi que je prononce la phrase lourde de sens qui l'aidera à progresser. C'est peut-être pour ça que je l'aime bien. Et qu'il me gonfle en même temps.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je sais pas pourquoi, j'ai plus envie. J'ai jamais compris pourquoi je postais sur ce forum, mais il devait bien y avoir une raison. Tout ce que je savais c'est que j'en avais envie.
Bon, là, j'ai pu envie.
Je vous avais concocté deux belles tartines.
Quatorze pages Word pour la première, essentielle, pour bien vous faire comprendre à quel point je ne suis pas parano, mais que c'est bien vous qui êtes tous de sacrés enculés. Philosophie du sensible, traits d'esprit, auto-dérision, la totale.
Cinq autres pages à broder sur ce couple de haute technicité réciproque qui frôle l'artistique, la cheville d'une femme et ses escarpins.
Mais là j'ai pu envie. Et je ne sais pas non plus pourquoi. Ce n'est pas une question de sens, poster ici n'en a jamais eu le soupçon d'un début.
J'ai beau me gratter, j'ai même pas la possibilité de supposer une illusion de plaisir à poster quoi que ce soit.
Je fais pas la gueule, j'ai rien de spécial à dire, j'ai juste pas envie.
Si ça revient je vous tiens au courant.
C'était un message du Ministère de ceux qui n'ont rien à dire.
Bon, là, j'ai pu envie.
Je vous avais concocté deux belles tartines.
Quatorze pages Word pour la première, essentielle, pour bien vous faire comprendre à quel point je ne suis pas parano, mais que c'est bien vous qui êtes tous de sacrés enculés. Philosophie du sensible, traits d'esprit, auto-dérision, la totale.
Cinq autres pages à broder sur ce couple de haute technicité réciproque qui frôle l'artistique, la cheville d'une femme et ses escarpins.
Mais là j'ai pu envie. Et je ne sais pas non plus pourquoi. Ce n'est pas une question de sens, poster ici n'en a jamais eu le soupçon d'un début.
J'ai beau me gratter, j'ai même pas la possibilité de supposer une illusion de plaisir à poster quoi que ce soit.
Je fais pas la gueule, j'ai rien de spécial à dire, j'ai juste pas envie.
Si ça revient je vous tiens au courant.
C'était un message du Ministère de ceux qui n'ont rien à dire.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Espérons quand même que ça va revenir, c'est qu'on y prend goût aux tartines de Numéro6.
C'était un message du Ministère de ceux qui ont rien à lire ...
C'était un message du Ministère de ceux qui ont rien à lire ...
Invité- Invité
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ben nous on a envie de te lire... à plus tard alors.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu n'as plus envie de poster.....(tu n'avais peut-être qu'une seule envie : recevoir).
Ou,vas savoir,tu as peut-être déjà reçu.....
Tout çà,c'est ta RL(real life).
Bonne route Numéro 6
Tu nous as bien charmé(e)s.
Ou,vas savoir,tu as peut-être déjà reçu.....
Tout çà,c'est ta RL(real life).
Bonne route Numéro 6
Tu nous as bien charmé(e)s.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Alors comme ça tu t’en va Mr l’homme libre ? Tu voudrais me faire croire que la pensée arborescente n’a pas besoin de nid pour s’exprimer et s'étaler ? Tu n’as plus envie de faire parler tes pensées mais en as-tu causé avant avec elles ?
Je reste persuadé que le hqi, surdoué, zèbre...(j’ai du en oublier, il faut dire qu'il y'a tellement d’animaux sur ce forum )
a un énorme besoin de s’exprimer.
Numero6, tu m’enverras ton nouveau pseudo secret en mp
Je reste persuadé que le hqi, surdoué, zèbre...(j’ai du en oublier, il faut dire qu'il y'a tellement d’animaux sur ce forum )
a un énorme besoin de s’exprimer.
Numero6, tu m’enverras ton nouveau pseudo secret en mp
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Je vous avais concocté deux belles tartines.
Si elles sont écrites les tartines, pourquoi ne pas nous les balancer quand même ?
Un petit coup de mou, du ras-le-bol ? l'impression de tourner en rond peut-être ?
Ecrire sans plaisir n'aurait vraiment aucun sens.
Ca va revenir, obligé, on va te manquer, avec nos remarques à la con ^^
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate a écrit:
Top ton navatar, chère Offset !
Il plaît aussi à d’autres, j’en suis un peu fière, je dois avoir une fibre militante
Ce qui m’inquiète un peu quand même. Ne rien faire ce n'est pas bien mais militer
peut avoir des ricochets dont on ignore l'impact.
Patate, contente de te revoir
Numero6, je peux mettre le bazar sur ton fil ?
(Ne t'inquiète pas c'est une blagounette)
Bon repos
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ça y est ! J'ai envie !
Je chercher une chienne !
J'ai redéfini mes objectifs. Belle, élégante, cultivée, tout ça, c'est de la merde, on bâtit pas un projet avec des clichés éculés.
Attention ! je vous vois venir avec vos a priori. J'ai pas dit une salope, une avaleuse de sabre, une gourgandine, une affolée du paf, j'ai dit une chienne. Un hybride avec un look féminin suffisant pour éviter le suicide et la nausée, et avec le cerveau d'une chienne, une vraie.
Parce qu'enfin, il y a un truc étonnant en ce bas monde. Chez nous, les clébards se sont succédés et j'ai toujours eu d'excellentes relations affectives avec eux. La juste distance. Ils étaient contents de me voir, j'étais content qu'ils soient là. Une longue succession d'affects qui se sont mis en place à chaque fois comme par magie. C'est d'autant plus surprenant que pas un ne ressemblait au précédent.
Le premier bâtard dont je me souvienne, c'était quelque chose, un queutard de première. A l'époque des chaleurs, il revenait régulièrement la gueule en sang, on soignait ses plaies à l'eau oxygénée. Le soir, on descendait dans le square pour souffler pendant des heures dans le sifflet à ultra-sons. C'était comme un sifflet, à la modulation étouffée pour dire de pas faire comme un sifflet normal, vendu pour calmer l'impuissance des propriétaires de bâtards à les ramener dans le giron familial. Il a du transmettre ses gênes, celui-là ! Et pas qu'une fois.
Le deuxième c'était un pur race, le standing de la famille avait progressé. Du Plessis aux Tournelles, sans déconner, j'ai fricoté avec la noblesse canine. Un tueur, une masse de muscle, il fonçait sur le premier qui bougeait dans le square, complétement névrosé, le parfait couard, il repartait en couinant dés que sa cible le regardait méchamment, une lopette de chez lopette. Une fin de race, quoi. Eczéma, troubles du comportement, se planquant derrière mes jambes à la vue de la première femelle.
Il y en a eu d'autres, c'était plus tout à fait pareil, j'avais perdu la magie de l'unique.
Mais quel que soit leurs caractères, leurs tailles, leurs petites manies, globalement, l'affection a toujours été présente. Il y avait des règles incontournables, fallait les nourrir, fallait les sortir, fallait les attacher, c'était plus ou moins facile. C'est malin un clebs, celui qui m'arrachait les bras en promenade à tendre sa laisse, le même laissait ma petite frangine le mener sans lui imposer le moindre effort.
Tu veux faire plaisir à un chien ? Clic ! Tu défais le loquet du collier. Il prend pas la peine de t'adresser un regard reconnaissant, il est déjà à l'autre bout du square, la langue pendante comme pour mettre son clignotant.
Un clébard, faut le dresser. C'est en tout cas l'opinion définitive de tous ceux qui aiment dresser les chiens. Assis-Debout-Couché, ça leur plait, aux maitres. A croire qu'ils s'entrainent pour leurs gosses. Mais sinon, dressé ou pas dressé, un chien fonctionne comme il était à la naissance, ni plus ni moins.
On a eu une chienne que mon moniteur d'auto-école nous avait refourguée. Recueillie sur le bord de la route, il ne savait pas quoi en faire. Bon, ben... Craintive, grognant à l'approche de la main, mon père n'était plus là pour la "dresser", pour corriger son comportement de chien battu, abandonné. On a fait comme on savait faire, la bouffe, les sorties dans le square, ma mère se tapait la corvée quand la chienne se chiait dessus de trouille. Rien, aucune technique, aucune stratégie.
Impossible de vous dire comment ça c'est fait, quand ça s'est produit, je crois qu'on y a même pas fait attention. Chez nous, un clébard qui vient poser sa tête sur notre cuisse pendant qu'on regarde l'inspecteur Columbo, c'est pas vraiment un scoop. C'est comme ça que c'est normal.
Personne n'a applaudi. Personne n'a pensé à y adjoindre un renforcement positif, une sucrerie ou un câlin. La vie c'est comme ça, on va pas poster sur Facebook pour si peu.
Le câlin c'était pas une tactique. La grosse tête du chien sur tes genoux, tu réfléchis pas, tu grattes entre les oreilles. Et tu la repousses quand ça commence à te gonfler ou que ta vessie fait du scandale.
Rétrospectivement je trouve tout ça fantastique. Quand je vois la prise de tête que c'est de vivre avec quelqu'un... Tu achètes ou tu adoptes un chien, et ça se passe bien, le clebs et toi y trouvez votre compte.
Il y a quelques exceptions, les bêtes tarées, au sens premier de tare. On a eu un cocker à l'époque où c'était la mode, forte consanguinité dans les chenils, il mordait les gamins. Piqué. J'ai un hamster qui parvenait à me mordre à travers mes gants de cuir. Noyé.
Mais sinon c'est magique, la mayonnaise prend à chaque fois, malgré des caractères bien différents.
Juste histoire de glisser une petite note de misanthropie, ce que je trouve extraordinaire avec un chien c'est qu'aucun ne porte réclamation si tu n'es pas comme ils aimeraient. Ils vivent leur vie. Clic ! Parti à galoper au fond du square. Tu l'oublies au supermarché, il te fait la fête quand tu viens le récupérer à la nuit tombante, il ne pense pas à te faire la gueule.
Faudrait que les enculés du téléthon se sortent les doigts du cul. Déjà qu'ils n'ont jamais traité la moindre petite maladie avec leurs centaines de millions de dollars, rapport cout/efficacité proche de l'infini, il serait temps qu'ils justifient ces dimanches passés à supporter les filets de bave en fauteuil roulant. I want my money back.
Sortez-nous l'hybride définitive, Sofia Loren avec la tolérance et l'affection d'un clébard. Je vous annonce une chute significative du taux de divorce, une natalité en flèche.
Et puis tiens, je lui mettrais même une laisse si elle aime ça. Chui pas chien.
Je chercher une chienne !
J'ai redéfini mes objectifs. Belle, élégante, cultivée, tout ça, c'est de la merde, on bâtit pas un projet avec des clichés éculés.
Attention ! je vous vois venir avec vos a priori. J'ai pas dit une salope, une avaleuse de sabre, une gourgandine, une affolée du paf, j'ai dit une chienne. Un hybride avec un look féminin suffisant pour éviter le suicide et la nausée, et avec le cerveau d'une chienne, une vraie.
Parce qu'enfin, il y a un truc étonnant en ce bas monde. Chez nous, les clébards se sont succédés et j'ai toujours eu d'excellentes relations affectives avec eux. La juste distance. Ils étaient contents de me voir, j'étais content qu'ils soient là. Une longue succession d'affects qui se sont mis en place à chaque fois comme par magie. C'est d'autant plus surprenant que pas un ne ressemblait au précédent.
Le premier bâtard dont je me souvienne, c'était quelque chose, un queutard de première. A l'époque des chaleurs, il revenait régulièrement la gueule en sang, on soignait ses plaies à l'eau oxygénée. Le soir, on descendait dans le square pour souffler pendant des heures dans le sifflet à ultra-sons. C'était comme un sifflet, à la modulation étouffée pour dire de pas faire comme un sifflet normal, vendu pour calmer l'impuissance des propriétaires de bâtards à les ramener dans le giron familial. Il a du transmettre ses gênes, celui-là ! Et pas qu'une fois.
Le deuxième c'était un pur race, le standing de la famille avait progressé. Du Plessis aux Tournelles, sans déconner, j'ai fricoté avec la noblesse canine. Un tueur, une masse de muscle, il fonçait sur le premier qui bougeait dans le square, complétement névrosé, le parfait couard, il repartait en couinant dés que sa cible le regardait méchamment, une lopette de chez lopette. Une fin de race, quoi. Eczéma, troubles du comportement, se planquant derrière mes jambes à la vue de la première femelle.
Il y en a eu d'autres, c'était plus tout à fait pareil, j'avais perdu la magie de l'unique.
Mais quel que soit leurs caractères, leurs tailles, leurs petites manies, globalement, l'affection a toujours été présente. Il y avait des règles incontournables, fallait les nourrir, fallait les sortir, fallait les attacher, c'était plus ou moins facile. C'est malin un clebs, celui qui m'arrachait les bras en promenade à tendre sa laisse, le même laissait ma petite frangine le mener sans lui imposer le moindre effort.
Tu veux faire plaisir à un chien ? Clic ! Tu défais le loquet du collier. Il prend pas la peine de t'adresser un regard reconnaissant, il est déjà à l'autre bout du square, la langue pendante comme pour mettre son clignotant.
Un clébard, faut le dresser. C'est en tout cas l'opinion définitive de tous ceux qui aiment dresser les chiens. Assis-Debout-Couché, ça leur plait, aux maitres. A croire qu'ils s'entrainent pour leurs gosses. Mais sinon, dressé ou pas dressé, un chien fonctionne comme il était à la naissance, ni plus ni moins.
On a eu une chienne que mon moniteur d'auto-école nous avait refourguée. Recueillie sur le bord de la route, il ne savait pas quoi en faire. Bon, ben... Craintive, grognant à l'approche de la main, mon père n'était plus là pour la "dresser", pour corriger son comportement de chien battu, abandonné. On a fait comme on savait faire, la bouffe, les sorties dans le square, ma mère se tapait la corvée quand la chienne se chiait dessus de trouille. Rien, aucune technique, aucune stratégie.
Impossible de vous dire comment ça c'est fait, quand ça s'est produit, je crois qu'on y a même pas fait attention. Chez nous, un clébard qui vient poser sa tête sur notre cuisse pendant qu'on regarde l'inspecteur Columbo, c'est pas vraiment un scoop. C'est comme ça que c'est normal.
Personne n'a applaudi. Personne n'a pensé à y adjoindre un renforcement positif, une sucrerie ou un câlin. La vie c'est comme ça, on va pas poster sur Facebook pour si peu.
Le câlin c'était pas une tactique. La grosse tête du chien sur tes genoux, tu réfléchis pas, tu grattes entre les oreilles. Et tu la repousses quand ça commence à te gonfler ou que ta vessie fait du scandale.
Rétrospectivement je trouve tout ça fantastique. Quand je vois la prise de tête que c'est de vivre avec quelqu'un... Tu achètes ou tu adoptes un chien, et ça se passe bien, le clebs et toi y trouvez votre compte.
Il y a quelques exceptions, les bêtes tarées, au sens premier de tare. On a eu un cocker à l'époque où c'était la mode, forte consanguinité dans les chenils, il mordait les gamins. Piqué. J'ai un hamster qui parvenait à me mordre à travers mes gants de cuir. Noyé.
Mais sinon c'est magique, la mayonnaise prend à chaque fois, malgré des caractères bien différents.
Juste histoire de glisser une petite note de misanthropie, ce que je trouve extraordinaire avec un chien c'est qu'aucun ne porte réclamation si tu n'es pas comme ils aimeraient. Ils vivent leur vie. Clic ! Parti à galoper au fond du square. Tu l'oublies au supermarché, il te fait la fête quand tu viens le récupérer à la nuit tombante, il ne pense pas à te faire la gueule.
Faudrait que les enculés du téléthon se sortent les doigts du cul. Déjà qu'ils n'ont jamais traité la moindre petite maladie avec leurs centaines de millions de dollars, rapport cout/efficacité proche de l'infini, il serait temps qu'ils justifient ces dimanches passés à supporter les filets de bave en fauteuil roulant. I want my money back.
Sortez-nous l'hybride définitive, Sofia Loren avec la tolérance et l'affection d'un clébard. Je vous annonce une chute significative du taux de divorce, une natalité en flèche.
Et puis tiens, je lui mettrais même une laisse si elle aime ça. Chui pas chien.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ça me rappelle une chanson d'Iggy Pop ^^
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tiens, pendant que j'y pense ...
- cadeau:
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oh c'est vrai ?
Moi aussi j'ai une copine qui veut te souhaiter un joyeux anniversaire.
Elle correspond à ( presque ) tous tes critères
Moi aussi j'ai une copine qui veut te souhaiter un joyeux anniversaire.
Elle correspond à ( presque ) tous tes critères
- Happy B'Day:
- Elle coute cher en bouffe :
- Et pour les talons, on oublie:
- Mais bon:
- En fait c'est un male
- Nés un 14/12:
Paul Eluard
Henri IV
Georges VI
Chris Wadle
Jane Birkin
Mickael Owen
Et Henri Dès
Dernière édition par Mily le Lun 14 Déc 2015 - 5:16, édité 1 fois (Raison : balises)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci les filles. Appréciate.
Faudra qu'on se fasse une boum un de ces jours avec Michele. Ça vous embête pas si on invite la petite Lisa ?
Faudra qu'on se fasse une boum un de ces jours avec Michele. Ça vous embête pas si on invite la petite Lisa ?
- Spoiler:
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'adorerais rencontrer Michele O.
Je l'ai toujours trouvé sympathique. Assez pour que je gobe sans broncher la légende de la First Lady qui serait en fait plus brillante que son Mr President.
De toutes façons le résultat est là.
Les américains voudraient virer Barack, mais garder Michele. Pas sûre qu'elle va accepter de vivre avec D. Trump.
Lisa, elle doit gagner à être connue aussi.
Sinon, t'as vu, t'as un message de fan. Sous le coup de l'émotion il a pas osé venir crier sa joie directement ici.
https://www.zebrascrossing.net/t24744-ca-y-est-il-a-eu-envie-de-nouveau
Un nouveau topic à la gloire de Numéro6. La classe !
Je l'ai toujours trouvé sympathique. Assez pour que je gobe sans broncher la légende de la First Lady qui serait en fait plus brillante que son Mr President.
De toutes façons le résultat est là.
Les américains voudraient virer Barack, mais garder Michele. Pas sûre qu'elle va accepter de vivre avec D. Trump.
Lisa, elle doit gagner à être connue aussi.
Sinon, t'as vu, t'as un message de fan. Sous le coup de l'émotion il a pas osé venir crier sa joie directement ici.
https://www.zebrascrossing.net/t24744-ca-y-est-il-a-eu-envie-de-nouveau
Un nouveau topic à la gloire de Numéro6. La classe !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Joyeux anniversaire Numero6
Quand une personne manque d’envie, elle ne vit plus, alors fais-toi plaisir
Quand une personne manque d’envie, elle ne vit plus, alors fais-toi plaisir
offset- Messages : 7540
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Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
- Spoiler:
Blanche Naine au pays des O'Barack...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Ça y est ! J'ai envie !
Je chercher une chienne !
- Bref, une bonne ménagère de - 50 !! :
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Happy B-day !:
'C.Z.- Messages : 2910
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Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mily a écrit:Un nouveau topic à la gloire de Numéro6. La classe !
I'm a Legend !!!
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate a écrit:Numero6 a écrit:Ça y est ! J'ai envie !
Je chercher une chienne !
- Bref, une bonne ménagère de - 50 !! :
J'ai bien supposé que réclamer une chienne pouvait prêter à confusion auprès des membres patatoïdes de ZC...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mily a écrit:Un mec qui se comporte comme une merde, jusqu'à preuve du contraire, c'est une merde. Physique ou pas physique, pognon ou pas pognon, sincère ou pas sincère, QI ou pas QI, souffrance ou pas souffrance ...
C'est pas à moi d'aller fouiller pour voir s'il n'y aurait pas un lingot d'or dans le tas de fumier.
Voilà ce que j'appellerais la magnifique démonstration de l'esprit de synthèse...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais qui est le génie qui a pondu ça ?
C'est marrant à 5h30 du mat heure du New Jersey, j'avais l'impression de découvrir le 6ème axiome de Hilbert ...
C'est marrant à 5h30 du mat heure du New Jersey, j'avais l'impression de découvrir le 6ème axiome de Hilbert ...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Samtroulecul !
Juste pour montrer que je ne suis pas totalement abruti, je cite régulièrement le fil initié par Luc, Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale. Zici.
Je l'utilise pour induire une nuance dans la tête de ceux qui me regardent bizarrement quand j'avoue m'intéresser aux zèbres.
Non, je ne suis pas complètement crétin, je sais bien que le QI n'explique pas tout, et le texte de Luc me permet d'indiquer la distance que je prends avec l'équation intelligent = malheureux.
Pour que le QI soit l'origine principale d'une difficulté de sociabilité, il faut qu'il atteigne des chiffres stratosphériques. Les personnes avec 130 de QI n'ont pas de raison statistique d'être coupées des autres. Se trouver dans les 2 % des QI les élevés permet de communiquer sans problème avec 25 % de la population. Ce qui représente 12 millions de personnes en France, ça laisse de la marge.
Les 75 % qui restent on peut quand même leur demander le sel. Ils vont dire une connerie, certes, ils vont vous faire répéter, c'est garanti, mais à la fin ils finissent quand même par vous passer la salière.
Un autre article me plait bien. Celui-là, je l'indique aux zèbres seulement, car il reste tout empreint de cette base de réflexion qui voudrait que le QI vous coupe des autres. Mais il a le mérite de proposer une gestion raisonnée de cette idée fausse.
Ça reste typiquement zèbre comme conclusion :
" La simplicité est l'essence même de l'harmonie. Aujourd'hui, je ne me considère pratiquement plus comme un zèbre. Je suis juste là, présent, attentif, toujours aussi affuté et observateur, mais je ne me pose plus toutes ces questions qui parasitent la réflexions. "
Malgré la démarche courageuse, être "zèbre" lui reste une caractéristique réelle. Gérable, atténuable, mais qui existe.
https://www.zebrascrossing.net/t5367-les-etapes-des-prises-de-conscience
Tout cela m'intéresse énormément. Parce que je reste passionné par cette capacité à s'aveugler soi-même. Et j'ai l'impression que plus on est intelligent, plus cette capacité est élevée.
Plus une personne est intelligente, plus elle est capable d'envisager l'impossible. Il lui manque cette solide assise qui permet de balayer le plus talentueux des argumentaires par une réponse basique : "ouais, bon, peut-être, c'est possible, m'enfin chez nous, on fait pas comme ça."
Donc, pour en revenir à l'article traduit par Luc, il existe sur le Net des sources disponibles, les plus solides sur le plan des études scientifiques, qui montrent que ce concept de zèbre repose sur du sable.
Mais je les trouve beaucoup moins fun.
Moi aussi je préfère l'image du génie incompris, errant au milieu des âmes simples, cherchant inlassablement son semblable, retournant dans sa grotte par lassitude.
Mais alors là, y a des jours, franchement, tu te demandes !
Je veux bien qu'on néglige les publications qui vont à l'encontre de nos illusions, qu'on préfère se croire incompris plutôt que casse-couille de première, qu'on cherche dans le geste le plus anodin du quotidien la traduction de la zèbritude, moi aussi, j'adore ça. Douance et clitoris, qu'en pensez-vous ?
Mais qu'on se serve d'un texte qui précise que le QI n'est pas la cause de l'inadaptation sociale pour broder sur l'isolement du zèbre, là, j'ai des bouffées de chaleur. A croire qu'un zèbre ça ose tout.
Y a plus moyen de déconner, là, ça va trop loin. A quoi me sert-il de disposer d'une mauvaise foi colossale ? Pour être de mauvaise foi, faut au moins faire semblant de croire à ce qu'on dit, c'est le jeu.
Dabrowski et Joyce.
Je crois qu'il existe chez l'homme l'espoir d'une vérité révélée, d'un éblouissement des sens.
Il existe quelque part un truc magique qui va changer notre destin de chiotte.
Et on peut nous en faire bouffer des conneries grâce à ça ! C'est peut-être ce qui explique notre capacité à fouailler des textes pour faire jaillir de leurs tripes encore fumantes le diamant de la Connaissance.
C'est comme ça que je me suis forcé à saisir la poésie de Saint-John Perse, le sens de l'Ulysse de James Joyce et de bien étaler dans ma tête les différentes étapes de la désintégration positive.
Et je n'y suis jamais parvenu.
J'ai lu, j'ai relu, j'ai pas pu.
J'avais une case en moins, celle qui m'aurait permis de saisir l'Essence Ultime.
Je rends grâce à celui qui a écrit "L'Ulysse de Joyce, c'est imbitable". Il faut des esprits supérieurs pour vous soulager de l'hypothèse de la "case en moins".
J'ai souri aux écrits de Mily quand elle taille un short à Dabrowski. Houlà, fifille, tu t'aventures, tu t'attaques au totem, déconne pas, Dabrowski c'est niveau talisman sur ZC. La Mily, elle a de sacrés paires, et pas seulement d'escarpins.
Parce que si on tente de comprendre ce que les zèbres retiennent de la fumeuse théorie de la désintégration positive, c'est qu'il faut s'étaler au sol comme une merde pour mieux s'envoler. C'est chaud comme concept. C'est magique. Tu te vautres total DONC à toi les lendemains qui chantent, l'ouverture des chakras, le renoncement à l'ego et les 72.000 vierges.
Si j'étais moins con, je me serais contenté de la conclusion normale "mais... c'est de la merde ce truc !", mah non, méthode Pitbull, je déteste pas comprendre, je gratte, je cherche, j'ai lu la version en anglais, la biographie du Dabrow. Et comme je ne sais pas dire "c'est de la daube", j'avais rangé la désintégration dans le placard réservé à mes "cases en moins".
Et pourtant... Et pourtant... Il suffit de lire.
Quelle est la probabilité pour que certains arrangements de mots tirés au hasard puissent avoir le moindre rapport avec une théorie qui tienne la route ? Par exemple la description du niveau trois, la Phase de désintégration spontanée à niveaux multiples :
Phase dont le trait principal consiste en la hiérarchisation de valeurs et en l'opération de dynamismes tels que "l'étonnement envers soi-même", "le mécontentement de soi", "l'inquiétude envers soi-même", "la mésadaptation à soi-même et à l'environnement".
Niveau branlette, au-dessus, c'est le soleil. On est bien d'accord ? Ça ne veut absolument rien dire. J'ai essayé en anglais, pareil. Je suis totalement incapable de comprendre de quoi ça parle. Jusqu'à "Phase dont le trait principal consiste en la hiérarchisation de valeurs", je capte encore, c'est encore du langage articulé. Mais après...
Alors quand tu vas vite, parce que ça ne veut quand même absolument rien dire, que tu cherches à capter le sens sans passer par les mots, il reste à peu près "quand t'es mal, tu fais le tri".
Juste pour vous donner une petite idée de ce qu'on peut faire avec ce même sujet, mais en mots qui veulent dire quelque chose, je vous invite à lire cet article de l' Ingénieur Chamane :
C’est donc ici que la mélancolie prend le relais. Cette humeur qui exacerbe toutes les émotions va, ce faisant, peser, comme le plomb de Saturne, sur tous les aspects de notre vie. Ceux qui sont solides s’en trouveront renforcés, ceux qui sont fragiles s’effondrent sur eux-mêmes, sous le poids de leurs propres contradictions.
C'est ce que j'adore avec l'Astrologie. Rien n'est bon ni mauvais en soi, c'est une autre vision du monde, chaque force a son sens, la bile noire comme les autres.
Retour au glandu.
Bon. Quand t'es mal, tu fais le tri. Dis comme ça, tout le monde s'en fout, parce que tout le monde le fait sans recourir à une théorie.
Le glandu prétend en avoir fait une théorie.
Une théorie, normalement, ça sert à comprendre le monde qui nous entoure ou notre monde intérieur. Mais faut que ça serve.
Donc, j'y retourne. Et j'affronte chaque mot. Chacun a forcément un sens. Oui, chacun a un sens. Mais mis ensemble, ils ne veulent plus rien dire.
Je teste ma supposition avec le niveau 4, la Phase organisée de désintégration à niveaux multiples.
Phase caractérisée par son rôle d'organisation et de systématisation de la désintégration, par l'augmentation de la conscience et du contrôle de soi, par l'expérience systématique et la séparation des différents niveaux en soi ("sujet-objet", "troisième facteur-émergence)"
C'est bien ça, Dabrowki a collé ensemble des mots pour dire de faire semblant. C'est ma théorie à moi. Vous pouvez l'essayer sur toutes les étapes, elle marche à chaque fois.
Putain, ah, mais je lâcherais pas comme ça. Y a un sens, je vais le trouver. Dabrowski, pollak, si ça se trouve on peut espérer retrouver une influence de la pensée Talmudique, le messie qui se pointe quand l'apocalypse a tout nettoyé, liquidation totale avant ré-ouverture du magasin.
Je peux même tenter de retrouver l'élitisme propre à une certaine communauté puisque sa théorie semble trouver sa pertinence surtout chez les surdoués.
Vous direz pas que j'ai pas essayé !
Et bien, même sous cet angle très partial, ça ne veut toujours rien dire !
Moi, j'arrive pas à croire qu'un brillant professeur, vachement intelligent et tout, puisse oser pondre une théorie, la divulguer au public, alors que c'est pure daube de chez n'importe quoi.
Et bien si ! C'est possible !
Rigolez pas, à chaque fois je suis émerveillé, ébloui. A chaque fois je reste admiratif, scotché, pantois : on peut écrire absolument n'importe quoi.
C'est bon, c'est bon, vous fâchez pas, elle vient ma vanne de clôture. Rhoo, c'est mon anniv', j'ai le droit de faire durer, non ?
Moi, à mon avis, Dabrowski, il devait être zèbre.
Si, si.
Les zèbres, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait.
Juste pour montrer que je ne suis pas totalement abruti, je cite régulièrement le fil initié par Luc, Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale. Zici.
Je l'utilise pour induire une nuance dans la tête de ceux qui me regardent bizarrement quand j'avoue m'intéresser aux zèbres.
Non, je ne suis pas complètement crétin, je sais bien que le QI n'explique pas tout, et le texte de Luc me permet d'indiquer la distance que je prends avec l'équation intelligent = malheureux.
Pour que le QI soit l'origine principale d'une difficulté de sociabilité, il faut qu'il atteigne des chiffres stratosphériques. Les personnes avec 130 de QI n'ont pas de raison statistique d'être coupées des autres. Se trouver dans les 2 % des QI les élevés permet de communiquer sans problème avec 25 % de la population. Ce qui représente 12 millions de personnes en France, ça laisse de la marge.
Les 75 % qui restent on peut quand même leur demander le sel. Ils vont dire une connerie, certes, ils vont vous faire répéter, c'est garanti, mais à la fin ils finissent quand même par vous passer la salière.
Un autre article me plait bien. Celui-là, je l'indique aux zèbres seulement, car il reste tout empreint de cette base de réflexion qui voudrait que le QI vous coupe des autres. Mais il a le mérite de proposer une gestion raisonnée de cette idée fausse.
Ça reste typiquement zèbre comme conclusion :
" La simplicité est l'essence même de l'harmonie. Aujourd'hui, je ne me considère pratiquement plus comme un zèbre. Je suis juste là, présent, attentif, toujours aussi affuté et observateur, mais je ne me pose plus toutes ces questions qui parasitent la réflexions. "
Malgré la démarche courageuse, être "zèbre" lui reste une caractéristique réelle. Gérable, atténuable, mais qui existe.
https://www.zebrascrossing.net/t5367-les-etapes-des-prises-de-conscience
Tout cela m'intéresse énormément. Parce que je reste passionné par cette capacité à s'aveugler soi-même. Et j'ai l'impression que plus on est intelligent, plus cette capacité est élevée.
Plus une personne est intelligente, plus elle est capable d'envisager l'impossible. Il lui manque cette solide assise qui permet de balayer le plus talentueux des argumentaires par une réponse basique : "ouais, bon, peut-être, c'est possible, m'enfin chez nous, on fait pas comme ça."
Donc, pour en revenir à l'article traduit par Luc, il existe sur le Net des sources disponibles, les plus solides sur le plan des études scientifiques, qui montrent que ce concept de zèbre repose sur du sable.
Mais je les trouve beaucoup moins fun.
Moi aussi je préfère l'image du génie incompris, errant au milieu des âmes simples, cherchant inlassablement son semblable, retournant dans sa grotte par lassitude.
Mais alors là, y a des jours, franchement, tu te demandes !
Je veux bien qu'on néglige les publications qui vont à l'encontre de nos illusions, qu'on préfère se croire incompris plutôt que casse-couille de première, qu'on cherche dans le geste le plus anodin du quotidien la traduction de la zèbritude, moi aussi, j'adore ça. Douance et clitoris, qu'en pensez-vous ?
Mais qu'on se serve d'un texte qui précise que le QI n'est pas la cause de l'inadaptation sociale pour broder sur l'isolement du zèbre, là, j'ai des bouffées de chaleur. A croire qu'un zèbre ça ose tout.
Y a plus moyen de déconner, là, ça va trop loin. A quoi me sert-il de disposer d'une mauvaise foi colossale ? Pour être de mauvaise foi, faut au moins faire semblant de croire à ce qu'on dit, c'est le jeu.
Dabrowski et Joyce.
Je crois qu'il existe chez l'homme l'espoir d'une vérité révélée, d'un éblouissement des sens.
Il existe quelque part un truc magique qui va changer notre destin de chiotte.
Et on peut nous en faire bouffer des conneries grâce à ça ! C'est peut-être ce qui explique notre capacité à fouailler des textes pour faire jaillir de leurs tripes encore fumantes le diamant de la Connaissance.
C'est comme ça que je me suis forcé à saisir la poésie de Saint-John Perse, le sens de l'Ulysse de James Joyce et de bien étaler dans ma tête les différentes étapes de la désintégration positive.
Et je n'y suis jamais parvenu.
J'ai lu, j'ai relu, j'ai pas pu.
J'avais une case en moins, celle qui m'aurait permis de saisir l'Essence Ultime.
Je rends grâce à celui qui a écrit "L'Ulysse de Joyce, c'est imbitable". Il faut des esprits supérieurs pour vous soulager de l'hypothèse de la "case en moins".
J'ai souri aux écrits de Mily quand elle taille un short à Dabrowski. Houlà, fifille, tu t'aventures, tu t'attaques au totem, déconne pas, Dabrowski c'est niveau talisman sur ZC. La Mily, elle a de sacrés paires, et pas seulement d'escarpins.
Parce que si on tente de comprendre ce que les zèbres retiennent de la fumeuse théorie de la désintégration positive, c'est qu'il faut s'étaler au sol comme une merde pour mieux s'envoler. C'est chaud comme concept. C'est magique. Tu te vautres total DONC à toi les lendemains qui chantent, l'ouverture des chakras, le renoncement à l'ego et les 72.000 vierges.
Si j'étais moins con, je me serais contenté de la conclusion normale "mais... c'est de la merde ce truc !", mah non, méthode Pitbull, je déteste pas comprendre, je gratte, je cherche, j'ai lu la version en anglais, la biographie du Dabrow. Et comme je ne sais pas dire "c'est de la daube", j'avais rangé la désintégration dans le placard réservé à mes "cases en moins".
Et pourtant... Et pourtant... Il suffit de lire.
Quelle est la probabilité pour que certains arrangements de mots tirés au hasard puissent avoir le moindre rapport avec une théorie qui tienne la route ? Par exemple la description du niveau trois, la Phase de désintégration spontanée à niveaux multiples :
Phase dont le trait principal consiste en la hiérarchisation de valeurs et en l'opération de dynamismes tels que "l'étonnement envers soi-même", "le mécontentement de soi", "l'inquiétude envers soi-même", "la mésadaptation à soi-même et à l'environnement".
Niveau branlette, au-dessus, c'est le soleil. On est bien d'accord ? Ça ne veut absolument rien dire. J'ai essayé en anglais, pareil. Je suis totalement incapable de comprendre de quoi ça parle. Jusqu'à "Phase dont le trait principal consiste en la hiérarchisation de valeurs", je capte encore, c'est encore du langage articulé. Mais après...
Alors quand tu vas vite, parce que ça ne veut quand même absolument rien dire, que tu cherches à capter le sens sans passer par les mots, il reste à peu près "quand t'es mal, tu fais le tri".
Juste pour vous donner une petite idée de ce qu'on peut faire avec ce même sujet, mais en mots qui veulent dire quelque chose, je vous invite à lire cet article de l' Ingénieur Chamane :
C’est donc ici que la mélancolie prend le relais. Cette humeur qui exacerbe toutes les émotions va, ce faisant, peser, comme le plomb de Saturne, sur tous les aspects de notre vie. Ceux qui sont solides s’en trouveront renforcés, ceux qui sont fragiles s’effondrent sur eux-mêmes, sous le poids de leurs propres contradictions.
C'est ce que j'adore avec l'Astrologie. Rien n'est bon ni mauvais en soi, c'est une autre vision du monde, chaque force a son sens, la bile noire comme les autres.
Retour au glandu.
Bon. Quand t'es mal, tu fais le tri. Dis comme ça, tout le monde s'en fout, parce que tout le monde le fait sans recourir à une théorie.
Le glandu prétend en avoir fait une théorie.
Une théorie, normalement, ça sert à comprendre le monde qui nous entoure ou notre monde intérieur. Mais faut que ça serve.
Donc, j'y retourne. Et j'affronte chaque mot. Chacun a forcément un sens. Oui, chacun a un sens. Mais mis ensemble, ils ne veulent plus rien dire.
Je teste ma supposition avec le niveau 4, la Phase organisée de désintégration à niveaux multiples.
Phase caractérisée par son rôle d'organisation et de systématisation de la désintégration, par l'augmentation de la conscience et du contrôle de soi, par l'expérience systématique et la séparation des différents niveaux en soi ("sujet-objet", "troisième facteur-émergence)"
C'est bien ça, Dabrowki a collé ensemble des mots pour dire de faire semblant. C'est ma théorie à moi. Vous pouvez l'essayer sur toutes les étapes, elle marche à chaque fois.
Putain, ah, mais je lâcherais pas comme ça. Y a un sens, je vais le trouver. Dabrowski, pollak, si ça se trouve on peut espérer retrouver une influence de la pensée Talmudique, le messie qui se pointe quand l'apocalypse a tout nettoyé, liquidation totale avant ré-ouverture du magasin.
Je peux même tenter de retrouver l'élitisme propre à une certaine communauté puisque sa théorie semble trouver sa pertinence surtout chez les surdoués.
Vous direz pas que j'ai pas essayé !
Et bien, même sous cet angle très partial, ça ne veut toujours rien dire !
Moi, j'arrive pas à croire qu'un brillant professeur, vachement intelligent et tout, puisse oser pondre une théorie, la divulguer au public, alors que c'est pure daube de chez n'importe quoi.
Et bien si ! C'est possible !
Rigolez pas, à chaque fois je suis émerveillé, ébloui. A chaque fois je reste admiratif, scotché, pantois : on peut écrire absolument n'importe quoi.
C'est bon, c'est bon, vous fâchez pas, elle vient ma vanne de clôture. Rhoo, c'est mon anniv', j'ai le droit de faire durer, non ?
Moi, à mon avis, Dabrowski, il devait être zèbre.
Si, si.
Les zèbres, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour vous expliquer à quel point j'ai toujours la conviction d'être un gagne-petit du bulbe, je blêmis à l'idée qu'un membre du forum vienne m'expliquer la poésie de Saint-John Perse.
Parce que le gars, c'est pas n'importe qui, prix Nobel de littérature en 1960, né à Pointe-à-Pitre d'un avocat et de l'héritière d'une plantation, café et canne à sucre (c'est pas con, ça, c'est complémentaire). Il sera le conseiller avisé de Léon Blum, qualifié par Hitler de « petit martiniquais sautillant », deviendra à Washington, avec Jean Monnet peut-être, le seul Français qu'accepte d'écouter le président Roosevelt, c'était pas du débile de base, c'est sur.
Heureusement, sur Wiki, je trouve des arguments de suspicion. Il a bidonné sa correspondance privée avec sa mère, en rajoutant, entre 1917 et 1920, des prophéties politiques concernant la Chine et l'Union Soviétique.
Et ce qui retient mon attention, c'est ça :
La poésie de Saint-John Perse est couramment réputée pour sa difficulté d'accès. Le vocabulaire, parfois technique, peut rebuter les lecteurs, mais pour certains, son appréhension n'est pas indispensable pour une première imprégnation de la puissance des images et de la richesse du rythme qui caractérisent le poème persien.
"Son appréhension n'est pas indispensable."
T'as pas besoin de comprendre. Tu bouffes et tu t'extasies. Puisqu'on te dit que c'est génial.
Je trouve qu'un des nombreux avantages de se savoir intelligent c'est de s'épargner la fausse pudeur de prétendre tout comprendre. Je suis con, je suis borné, je suis insensible, je suis ce que tu veux, mais je sais que je ne suis pas trop con et quand je comprends pas, je m'accorde cet avantage monarchique d'oser écrire : "je ne comprends pas".
Et quand je me trouve adoubé par un mes pairs qui me confirme tout de go "t'as raison, c'est nul", je parviens à me soulager de la culpabilité odieuse de négliger un prix Nobel de littérature.
Malgré tout, je l'avoue, je l'admets, ça me ferait profondément chier que quelqu'un comprenne.
Finalement, pour embrouiller quelqu'un, il suffit de lui faire croire qu'il est plus intelligent que les autres. Qu'il ne peut pas ne pas comprendre. Il ne va pas comprendre, c'est au départ incompréhensible. Mais il peut se croire contraint de faire comme s'il comprenait.
Je suis beaucoup trop intelligent pour me servir du "ouais, bon, peut-être, c'est possible, m'enfin chez nous, on fait pas comme ça."
Alors je me rabats sur ce que je connais : "je ne comprends pas". Parce que ça c'est une vérité absolue et intangible, que personne ne peut balayer d'un revers de main d'une rhétorique implacable, c'est gravé dans le marbre, ils peuvent toujours chercher à me prouver le contraire, certains ont essayé, ils ont eu des problèmes, la seule chose dont je sois absolument certain, c'est que quand je ne comprends pas, je vous assure que "je ne comprends pas".
Et c'est pas faute d'essayer.
Parce que le gars, c'est pas n'importe qui, prix Nobel de littérature en 1960, né à Pointe-à-Pitre d'un avocat et de l'héritière d'une plantation, café et canne à sucre (c'est pas con, ça, c'est complémentaire). Il sera le conseiller avisé de Léon Blum, qualifié par Hitler de « petit martiniquais sautillant », deviendra à Washington, avec Jean Monnet peut-être, le seul Français qu'accepte d'écouter le président Roosevelt, c'était pas du débile de base, c'est sur.
Heureusement, sur Wiki, je trouve des arguments de suspicion. Il a bidonné sa correspondance privée avec sa mère, en rajoutant, entre 1917 et 1920, des prophéties politiques concernant la Chine et l'Union Soviétique.
Et ce qui retient mon attention, c'est ça :
La poésie de Saint-John Perse est couramment réputée pour sa difficulté d'accès. Le vocabulaire, parfois technique, peut rebuter les lecteurs, mais pour certains, son appréhension n'est pas indispensable pour une première imprégnation de la puissance des images et de la richesse du rythme qui caractérisent le poème persien.
"Son appréhension n'est pas indispensable."
T'as pas besoin de comprendre. Tu bouffes et tu t'extasies. Puisqu'on te dit que c'est génial.
Je trouve qu'un des nombreux avantages de se savoir intelligent c'est de s'épargner la fausse pudeur de prétendre tout comprendre. Je suis con, je suis borné, je suis insensible, je suis ce que tu veux, mais je sais que je ne suis pas trop con et quand je comprends pas, je m'accorde cet avantage monarchique d'oser écrire : "je ne comprends pas".
Et quand je me trouve adoubé par un mes pairs qui me confirme tout de go "t'as raison, c'est nul", je parviens à me soulager de la culpabilité odieuse de négliger un prix Nobel de littérature.
Malgré tout, je l'avoue, je l'admets, ça me ferait profondément chier que quelqu'un comprenne.
Finalement, pour embrouiller quelqu'un, il suffit de lui faire croire qu'il est plus intelligent que les autres. Qu'il ne peut pas ne pas comprendre. Il ne va pas comprendre, c'est au départ incompréhensible. Mais il peut se croire contraint de faire comme s'il comprenait.
Je suis beaucoup trop intelligent pour me servir du "ouais, bon, peut-être, c'est possible, m'enfin chez nous, on fait pas comme ça."
Alors je me rabats sur ce que je connais : "je ne comprends pas". Parce que ça c'est une vérité absolue et intangible, que personne ne peut balayer d'un revers de main d'une rhétorique implacable, c'est gravé dans le marbre, ils peuvent toujours chercher à me prouver le contraire, certains ont essayé, ils ont eu des problèmes, la seule chose dont je sois absolument certain, c'est que quand je ne comprends pas, je vous assure que "je ne comprends pas".
Et c'est pas faute d'essayer.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
http://www.lepoint.fr/culture/pleiadises-vivants-3-le-chef-d-oeuvre-mythomane-de-saint-john-perse-18-04-2015-1922494_3.php
Le volume débute par une biographie non signée, que le poète a lui-même rédigée ; il y reconstruit sa vie comme Chateaubriand fait avec la sienne dans les Mémoires d'outre-tombe : un simple voyage en Argentine devient une épopée, un séjour sur une île américaine se transforme en aventure à la Robinson, etc. Il y a aussi les lettres de la correspondance dont quelques pièces sont "fictives". C'est lui encore qui rédige toutes les notes. Il y récupère des passages des Énigmes de Perse de Jean Paulhan ou de la Poétique de Saint-John Perse de Roger Caillois, lesquels avaient été tour à tour pressentis pour la préface. Saint-John Perse tire orgueil de ces textes qui lui rendent hommage, mais il veut que le volume s'ouvre sur lui, et sur lui seul. Tout est exceptionnel du reste dans cette Pléiade ; par exemple, la couverture blanche de l'ouvrage ne porte, contrairement à l'usage, ni photographie de l'auteur ni dessin ; c'est un masque de Saint-John Perse qui y figure, un masque aux proportions démesurées, exécuté par un sculpteur hongrois.
Eh, John-John, gros mytho, arrête de t'inventer une vie !
Je lui en veux à mort à ce gusse. J'ai beau savoir que c'est du n'importe quoi, je garde au cœur un langueur monotone de pas piger ce qu'il raconte.
Le volume débute par une biographie non signée, que le poète a lui-même rédigée ; il y reconstruit sa vie comme Chateaubriand fait avec la sienne dans les Mémoires d'outre-tombe : un simple voyage en Argentine devient une épopée, un séjour sur une île américaine se transforme en aventure à la Robinson, etc. Il y a aussi les lettres de la correspondance dont quelques pièces sont "fictives". C'est lui encore qui rédige toutes les notes. Il y récupère des passages des Énigmes de Perse de Jean Paulhan ou de la Poétique de Saint-John Perse de Roger Caillois, lesquels avaient été tour à tour pressentis pour la préface. Saint-John Perse tire orgueil de ces textes qui lui rendent hommage, mais il veut que le volume s'ouvre sur lui, et sur lui seul. Tout est exceptionnel du reste dans cette Pléiade ; par exemple, la couverture blanche de l'ouvrage ne porte, contrairement à l'usage, ni photographie de l'auteur ni dessin ; c'est un masque de Saint-John Perse qui y figure, un masque aux proportions démesurées, exécuté par un sculpteur hongrois.
Eh, John-John, gros mytho, arrête de t'inventer une vie !
Je lui en veux à mort à ce gusse. J'ai beau savoir que c'est du n'importe quoi, je garde au cœur un langueur monotone de pas piger ce qu'il raconte.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ce que ça peut me faire chier quand je comprends pas !
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
N6 a écrit:Les zèbres, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait.
Non, pas tout quand même :
- Spoiler:
- JSF à propos de Nicolas Sarkozy a écrit:Plus récemment, le livre que la dramaturge Yasmina Reza a consacré à Nicolas Sarkozy l’a fascinée. Surdoué, le président ? « J’avais l’impression de lire la description d’un cas clinique, raconte Jeanne Siaud-Facchin. Presque tous les indicateurs que nous retenons s’y trouvaient : le fait de faire dix choses à la fois avec la conviction extrême que l’on agit au mieux, l’absence d’anticipation de la réaction de l’autre, en décalage avec l’intelligence, l’accélération des idées, l’impatience difficile à contenir, la profonde dépendance affective, l’angoisse de rester seul, de s’ennuyer, la vulnérabilité psychologique et la volonté sincère, et vaine en même temps, de vouloir sauver le monde. »
Je n'ai pas encore lu de revendication sur le sujet. De Vinci, Astier ... mais ça bizarrement ...
- Et pourtant ...:
- N. Sarkozy a écrit:passe moi la salade, je t'envoie la rhubarbeJe voudrais leur dire qu'on a reçu un coup de pied au derrière, mais que c'est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur.
Y'a quelque chose non ?
M'dame Siaud-Facchin, M'dame sSiaud Facchin, un avis sur Marion Maréchal ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Chacun ses chimères !
J'en ai une qui me colle aux bombons depuis toujours : faut que je comprenne. Je ne sais pas pourquoi, souvent ça ne me sert à rien, mais faut que je comprenne.
Pareil avec les énigmes. Tu me mets une énigme sous le nez, je la lâcherais pas, pire qu'une entrecôte coincée dans la mâchoire d'un Pit, t'as pas intérêt à prétendre me l'arracher de la gueule.
Des gens très intelligents ont tenté de me faire comprendre qu'une énigme, moins tu y passes de temps, plus il t'en reste pour lutiner les donzelles ou boire des bières entre potes. A la rigueur lors d'un entretien d'embauche, ça peut encore se comprendre. Mais tout juste, puisque le véritable test porte sur ta réaction à l'énigme.
Si tu la résous en trois coups les gros, c'est que tu n'es pas trop con.
Si tu t'en branles au bout de deux minutes, c'est que tu as des choses plus intéressantes en tête.
Si tu t'acharnes comme un con, c'est mauvais signe, soit t'es un peu con, soit tu manques vachement de confiance en toi.
Je le sais. Ça m'aide pas. C'est presque une revendication. Je veux être une machine à comprendre. C'est comme ça et je lâcherais pas le morceau.
Et ça me fait ça tout le temps. Avec les zèbres, avec les gens, avec les femmes, je n'ai qu'une idée en tête : comprendre.
Peu importe si je ne baise pas, peu importe si je n'en tire aucun bénéfice, c'est très secondaire pour moi. Je ne suis pas né un 4 juillet, je suis né pour comprendre.
Et si on veut me rendre aussi psychopathe qu'un caméléon sur un tartan, c'est pas compliqué, il suffit de me soumettre un truc où il n'y a rien à comprendre. Un truc totalement con. Des nuits, des semaines à hurler à la lune, meuglant la souffrance de ne pas comprendre.
On m'a déjà expliqué en long, en large et en travers, que le concept du zèbre, c'était de la roupette de Samsonite. Donc, forcément, je ne comprends pas. Pourquoi y en autant qui s'acharnent ? Y a forcément une raison, merde !
Et pourtant, on m'a filé la soluce dés le départ. Un vieux pote m'a dit "les zèbres, c'est un bon truc pour se valoriser, quand on est moins con que la moyenne". Vous direz pas qu'on m'a pas aidé.
Et j'en suis là, à faire comme Uccen ou Stauk, et bien d'autres encore, à chercher pourquoi donc certains s'acharnent à accorder du crédit à ce qui ne sert qu'à se valoriser, à se décerner le sentiment de cette valeur si nécessaire à chaque être humain. Je conspue la théorie des zèbres, et je continue à m'agiter comme un damné pour comprendre sur quoi repose cette attraction. Alors que j'ai déjà la solution. Il n'y a rien à comprendre.
J'aimerais bien y parvenir. Comprendre qu'il n'y a rien à comprendre. Que c'est comme ça. Qu'y a des gens que ça leur fait du bien de se penser zèbres. A croire que je ne serais jamais plus en paix tant que je n'aurais pas convaincu l'humanité entière que la zèbritude c'est une impasse. Sinon, je reste condamné à comprendre pourtant certains s'y accrochent.
Tu vis seul, t'as pas de potes, tu picoles, t'as pas de boulot, les filles te calculent pas, et t'es malheureux parce que t'as un QI à plus de 130, ben vouichtre, ben bien sur, bah c'est logique tout ça.
T'as plein de potes, une gonzesse adorable, un boulot intéressant, qui rapporte, tu t'éclates dans la vie, ET tu as un QI à 130, DONC tu es malheureux.
Mais putain que c'est con !
Je dois aimer ça, c'est pas possible autrement.
J'en ai une qui me colle aux bombons depuis toujours : faut que je comprenne. Je ne sais pas pourquoi, souvent ça ne me sert à rien, mais faut que je comprenne.
Pareil avec les énigmes. Tu me mets une énigme sous le nez, je la lâcherais pas, pire qu'une entrecôte coincée dans la mâchoire d'un Pit, t'as pas intérêt à prétendre me l'arracher de la gueule.
Des gens très intelligents ont tenté de me faire comprendre qu'une énigme, moins tu y passes de temps, plus il t'en reste pour lutiner les donzelles ou boire des bières entre potes. A la rigueur lors d'un entretien d'embauche, ça peut encore se comprendre. Mais tout juste, puisque le véritable test porte sur ta réaction à l'énigme.
Si tu la résous en trois coups les gros, c'est que tu n'es pas trop con.
Si tu t'en branles au bout de deux minutes, c'est que tu as des choses plus intéressantes en tête.
Si tu t'acharnes comme un con, c'est mauvais signe, soit t'es un peu con, soit tu manques vachement de confiance en toi.
Je le sais. Ça m'aide pas. C'est presque une revendication. Je veux être une machine à comprendre. C'est comme ça et je lâcherais pas le morceau.
Et ça me fait ça tout le temps. Avec les zèbres, avec les gens, avec les femmes, je n'ai qu'une idée en tête : comprendre.
Peu importe si je ne baise pas, peu importe si je n'en tire aucun bénéfice, c'est très secondaire pour moi. Je ne suis pas né un 4 juillet, je suis né pour comprendre.
Et si on veut me rendre aussi psychopathe qu'un caméléon sur un tartan, c'est pas compliqué, il suffit de me soumettre un truc où il n'y a rien à comprendre. Un truc totalement con. Des nuits, des semaines à hurler à la lune, meuglant la souffrance de ne pas comprendre.
On m'a déjà expliqué en long, en large et en travers, que le concept du zèbre, c'était de la roupette de Samsonite. Donc, forcément, je ne comprends pas. Pourquoi y en autant qui s'acharnent ? Y a forcément une raison, merde !
Et pourtant, on m'a filé la soluce dés le départ. Un vieux pote m'a dit "les zèbres, c'est un bon truc pour se valoriser, quand on est moins con que la moyenne". Vous direz pas qu'on m'a pas aidé.
Et j'en suis là, à faire comme Uccen ou Stauk, et bien d'autres encore, à chercher pourquoi donc certains s'acharnent à accorder du crédit à ce qui ne sert qu'à se valoriser, à se décerner le sentiment de cette valeur si nécessaire à chaque être humain. Je conspue la théorie des zèbres, et je continue à m'agiter comme un damné pour comprendre sur quoi repose cette attraction. Alors que j'ai déjà la solution. Il n'y a rien à comprendre.
J'aimerais bien y parvenir. Comprendre qu'il n'y a rien à comprendre. Que c'est comme ça. Qu'y a des gens que ça leur fait du bien de se penser zèbres. A croire que je ne serais jamais plus en paix tant que je n'aurais pas convaincu l'humanité entière que la zèbritude c'est une impasse. Sinon, je reste condamné à comprendre pourtant certains s'y accrochent.
Tu vis seul, t'as pas de potes, tu picoles, t'as pas de boulot, les filles te calculent pas, et t'es malheureux parce que t'as un QI à plus de 130, ben vouichtre, ben bien sur, bah c'est logique tout ça.
T'as plein de potes, une gonzesse adorable, un boulot intéressant, qui rapporte, tu t'éclates dans la vie, ET tu as un QI à 130, DONC tu es malheureux.
Mais putain que c'est con !
Je dois aimer ça, c'est pas possible autrement.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
M'dame Siaud-Facchin, M'dame sSiaud Facchin, un avis sur Marion Maréchal ?
Mais t'es t-y pas folle ? Trouver de l'intelligence et de la sensibilité au ventre fécond de la bête toujours prête à surgir quand la vigilance armée des forces de progrès font la sieste, mais tu blasphèmes, Mily !
Génial le coup de Sarkosy, ce type totalement déclassé après La Princesse de Clèves, la rhubarbe et le séné, en fait, il est des nôtres sans le savoir, c'est son TDAH qui l'empêche de se penser zèbre.
A moins qu'il n'en est strictement rien à foutre de ces conneries.
Bon, dépêche-toi de faire péter les scores en passant ton test de QI, qu'on puisse déconner comme les vieux du Muppet Show. J'aimerais bien que tu m'aides à me désintoxiquer. T'as intérêt de pas mollir, je veux du sang, j'exige de l'exceptionnel, pense à moi quand tu te demanderas ce que tu fous là pendant la passation. Je veux le maximum, sors-toi les tripes, fais exploser les scores, déchire ta race, détruis, affronte, absous, régule, en dessous de 140 je t'adresse même plus la parole. Fais-le pour moi.
Voilà, t'es prévenue.
Mais t'es t-y pas folle ? Trouver de l'intelligence et de la sensibilité au ventre fécond de la bête toujours prête à surgir quand la vigilance armée des forces de progrès font la sieste, mais tu blasphèmes, Mily !
Génial le coup de Sarkosy, ce type totalement déclassé après La Princesse de Clèves, la rhubarbe et le séné, en fait, il est des nôtres sans le savoir, c'est son TDAH qui l'empêche de se penser zèbre.
A moins qu'il n'en est strictement rien à foutre de ces conneries.
Bon, dépêche-toi de faire péter les scores en passant ton test de QI, qu'on puisse déconner comme les vieux du Muppet Show. J'aimerais bien que tu m'aides à me désintoxiquer. T'as intérêt de pas mollir, je veux du sang, j'exige de l'exceptionnel, pense à moi quand tu te demanderas ce que tu fous là pendant la passation. Je veux le maximum, sors-toi les tripes, fais exploser les scores, déchire ta race, détruis, affronte, absous, régule, en dessous de 140 je t'adresse même plus la parole. Fais-le pour moi.
Voilà, t'es prévenue.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est même plus drôle !
Ce matin, on nous annonce qu'un dangereux djihadiste ganté et cagoulé s'en est pris violemment à un enseignant de maternelle, en le pointant au cutter.
Bon déjà, "enseignant" et "maternelle", on pouvait se méfier.
Le type il est bizarre quand même, il se déguise en Fantomas et vient les mains vides, ils utilisent un cutter et un ciseau trouvés dans la salle de classe pour agresser l'enseignant coupable de ... ? De quoi au fait ? D'être con ? De voter socialiste ? D'avoir mal noté son gamin ?
Je vérifie même plus, à ce niveau de connerie ma volonté maniaque de comprendre mouline à vide.
Encore une fois c'était bien une connerie, l'enseignant a tout inventé. La gendarmerie se perd en conjectures. Il est con ou bien il est con ?
Ce matin, on nous annonce qu'un dangereux djihadiste ganté et cagoulé s'en est pris violemment à un enseignant de maternelle, en le pointant au cutter.
Bon déjà, "enseignant" et "maternelle", on pouvait se méfier.
Le type il est bizarre quand même, il se déguise en Fantomas et vient les mains vides, ils utilisent un cutter et un ciseau trouvés dans la salle de classe pour agresser l'enseignant coupable de ... ? De quoi au fait ? D'être con ? De voter socialiste ? D'avoir mal noté son gamin ?
Je vérifie même plus, à ce niveau de connerie ma volonté maniaque de comprendre mouline à vide.
Encore une fois c'était bien une connerie, l'enseignant a tout inventé. La gendarmerie se perd en conjectures. Il est con ou bien il est con ?
Numero6- Messages : 6843
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