Paramètres Polyvalents et Modèle de Base

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Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Empty Re: Paramètres Polyvalents et Modèle de Base

Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 14:11

[size=30]Quelques traits du zèbre, comment vivre et réagir avec un Haut Potentiel, comprendre le HP[/size]


Je suis tombée sur ces infographies chez Les tribulations d'un petit zèbre, je comptais juste les partager sur ma page Facebook en premier lieu, puis comme d'habitude ça a fait bouillonner des choses dans mon esprit, du coup... j'ai eu envie de les commenter. Ces infographies résument bien pas mal de choses sur le fonctionnement de l'esprit du zèbre, ses traits dominants, elles sont utiles pour les HP qui ont besoin de temps en temps de se remémorer leurs caractéristiques pour mieux faire face au quotidien, mais aussi pour expliquer facilement à son entourage certaines réactions et certains sentiments.


Besoin de cadre




Il a besoin d'un cadre, pourtant il supporte mal les contraintes. Une contradiction totale que je vis pourtant au quotidien. Je me souviens lors d'un test chez la psychologue HP durant mon diagnostique, je devrais répondre vrai, faux ou je ne sais pas : "Je préfère quand il y a plusieurs solutions possibles - (après hésitation) Oui - Je préfère quand il n'y a qu'une solution - (après hésitation) C'est plus facile. Dans certains cas, oui."

Besoin d'objectifs clairs, c'est sûr, je n'arrive jamais à cerner la demande précise des gens, je trouve qu'ils ne vont jamais droit au but, j'ai besoin de connaître la question finale, le but du questionnement, je n'arrive pas à donner une réponse concrète à la question qui permet pourtant à l'autre de cerner un peu mieux la situation. Et généralement je m'énerve parce que j'ai l'impression de tourner en bourrique pour une question simple mais qui n'a aucun sens pour moi.

Et en même temps peu à l'aise avec la hiérarchie, je supporte mal les entraves à la liberté effectivement.



Sens de la justice





Depuis quelques temps, je ne consulte plus les médias "d'information", j'ai décidé d'ignorer l'actualité. Les injustices dans le monde me plongent dans un profond malaise, et comme on sait tous que la vie est injuste... j'essaie de me détacher au maximum et d'apporter ma pierre à mon niveau, sans prendre en compte toutes les choses où je suis impuissante.



Peine à s'auto-motiver





Il peut passer des heures à faire une chose qu'il aime : c'est vrai, des heures, ça m'est encore arrivé récemment, impossible de m'arrêter, je ne vois pas le temps passer.

Il fuit les activités vides de sens : vrai, au boulot j'ai un mal terrible à me concentrer sur les tâches concernant les ventes, les chiffres... car ça ne m'intéresse pas.

Redoute les projets de trop longue haleine : conseil si vous devez travailler un HP, il vaut mieux présenter un projet sur le long terme en une succession de petits projets sur le court ou moyen terme avec des échéances précises, les plus courtes possibles.

Besoin de pression extérieure, à l'approche des délais il ressent ses forces se décupler, il travaille mieux dans l'urgence : ça a toujours été comme ça, depuis mes études jusqu'à aujourd'hui, ça me réussi très bien, je suis toujours dans les délais, mais ça fait paniquer les collègues qui sont rassurés de constater l'avancement d'une tâche. C'est difficile de leur expliquer, c'est pourquoi le travail d'équipe est souvent une plaie pour un HP.



Estime de soi fragile





Paralysé par la peur de l'échec, il préfère s'abstenir : vrai, mais j'essaie de me faire violence là-dessus car ça me bloque même pour faire des rencontres par exemple, j'ai peur du rejet des gens, peur de le vivre comme une tragédie, il faut encore que j'apprenne à dédramatiser et à prendre du recul, un ami m'a très justement dit un jour "Qu'est-ce que tu as a à perdre?" et j'essaie de me répéter ce motto régulièrement, mais le problème est que j'ai développé des réflexes en la matière qui sont très bloquants.

Sensible au regard des autres, leurs remarques ou jugements les touchent beaucoup : plus la personne m'est proche, plus c'est vrai. Les zèbres sont très susceptibles, ce qui est source de complexe chez moi car je n'aime pas ce sentiment, et surtout que les gens s'en rendent compte, ça me rend d'autant plus vulnérable.



Hyperesthésie





Je le ressens plus certains jours que d'autres, c'est bizarre. Certains jours, je ne supporte absolument aucun bruit minime, je sens mes vêtements sur ma peau, tout me démange. Certains jours, j'ai un odorat différent. Les jours les plus agréables sont ceux où j'ai les papilles gustatives très réactives et que je ressens toutes les nuances des plats que je mange.


Besoin de reconnaissance




Modeste, tendance même à me dévaloriser, j'ai énormément besoin de reconnaissance, ce trait est très présent chez moi, et en même temps j'ai beaucoup de mal à accepter les compliments. J'ai besoin que les gens formulent les choses positives qu'ils pensent sur moi, un besoin très urgent, très présent, très peu comblé car énorme. Puis notre société n'a pas appris à dire aux gens le positif qu'on pense d'eux, généralement on ne formule que les critiques.

Entretenir une relation amoureuses avec une personne peu démonstrative est excessivement pénible pour moi au quotidien, les doutes m'assaillent sans cesse.
Le feu des projecteurs l'attire : très vrai, j'ai toujours rêvé de célébrité. J'ai toujours pris mon pied pendant les galas et autres prestations de danse, j'adore chanter et danser, j'aimerais être connue et reconnue.

Originalité, préfère déplaire que passer inaperçue : tout à fait vrai, ça se traduit entre autres dans mon style vestimentaire.



Empathie




Ressentir les émotions des autres, c'est horrible. Enfin, comme tout n'est pas tout noir quand même, il faut quand même souligner que cela permet de se nourrir également du bonheur, de la joie, de la jouissance des autres, mais la plupart du temps, ça veut dire absorber le stress, la tristesse, la peine, les doutes, des personnes qui nous entourent. Ça doit être difficile à comprendre pour quelqu'un qui n'est pas empathique, mais c'est un réel sentiment d'éponger sans rien contrôler.



Ascenseur émotionnel 





Ressentir les émotions de manière très intense, ça veut dire rire de bon cœur et être capable de plonger dans un état de déprime profond deux minutes plus tard car une remarque aura blessé notre ego (le retour de la susceptibilité...), créant la confusion parmi son entourage.


Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Infographie-grand-zebre1_XL


Très rapide



Du coup ça nous permet de travailler dans des délais très courts, sinon on s'ennuie.



En activité permanente / Pensée en arborescence





La pensée en toile d'araignée, ou le petit vélo : une pensée en entraîne 50 autres en cascade, en arrière-plan, et soudainement on se retrouve à penser à une quiche aux poireaux alors que deux minutes plus tôt, on visionnait nos dernières photos de vacances. C'est très fatiguant, de ne jamais réussir à raccrocher ses pensées, ça fait oublier beaucoup de choses sur le court terme, ça rend distrait, ça fait perdre le fil des conversations, ça empêche de se concentrer, c'est fatiguant, ça empêche de dormir souvent. Et quand on a le malheur de laisser une petite pensée négative s'installer, on cogite pendant des heures parfois sans réussir à arrêter la machine à penser.

La seule solution que j'ai trouvée pour l'instant, c'est d'essayer de se distraire avec quelque chose de complètement futile, voire abrutissant. Un dessin animé c'est bien pour endormir son cerveau.

Mais attention, les pensées sont fortes, elles peuvent venir nous hanter à nouveau même en plein milieu d'une activité et alors que tout allait bien. 



Besoin de stimulation



Besoin de multiplier les centres d'intérêt, les tâches, les hobbys... l'ennuie nous tue



Besoin de comprendre





Grande source de frustration pour moi, qui entraîne les pensées noires incessantes citées plus haut, quand je ne comprends pas quelque chose naturellement, que je ne l'accepte pas dans mon système logique ou que je ne le trouve pas concevable, je me torture l'esprit pour essayer de comprendre, je cherche sur Internet. Et si je n'y arrive pas, je suis dans une impasse et j'y tourne en rond. Mon problème est que je trouve rarement des personnes avec qui débattre de ces sujets qui m'obsèdent car en discuter avec un normopensant pourrait être source de pire frustration.



Clairvoyant





Je pense que j'arrive vite à cerner les gens, comprendre les problèmes qui les bloquent dans la vie, comprendre leurs réactions. Par contre quand il s'agit d'auto-analyse, je suis nulle. Mes conseils ne sont jamais appréciés à leur juste valeur, énième source de frustration, du coup je parle de moins en moins aux gens car je ne supporte pas qu'on mette ma parole et mes conseils en doute, c'était très douloureux dans ma relation amoureuse précédente.



Neurodroitier





Domination des émotions, de l'intuition et de la pensée globale, simultanément. Pensées désorganisées. Tout comme dans la vie, j'aime penser que mes pensées fonctionnent selon un bordel organisé.



Les sens des mots





Difficile de converser avec la plupart des gens, c'est pourquoi j'ai développé une très grande introversion alors que j'aimerais être plus entourée et sociable. Mais même quand j'essaie, je finis la plupart du temps par me lasser, je déteste devoir m'expliquer, surtout sur ce qui me paraît logique.


Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Le-cerveau-du-grand-zebre_XL
http://dialogue-zebre.blogspot.fr/

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 14:13


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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 15:52










S'inscrire ici ça me rappelle ce que m'avait dit un éducateur de ma façon d'être avec un jeune qui était là en TIG.... "que je validais son existence".. Ca aide vachement d'avoir croisé plein de personnes dans la vie.



les vilains PN ?











L'arrivée d'un doué dans la famille est il comme mettre de la couleur ? beaucoup de couleurs ?





Ajoutée le 29 oct. 2015
Nous avons choisi de donner la parole à ceux qu’on appelle les « experiencers ». Ces personnes ont vécu une EMI, une expérience de mort imminente, étudiée très sérieusement par des chercheurs du monde entier depuis les années 1970. Avec les progrès de la médecine en réanimation, ces situations sont de plus en plus fréquentes et les témoignages se multiplient aux quatre coins du monde. Ceux qu’on appelle « les experiencers » se sont réveillés après s'être trouvés dans un état de mort clinique ou dans le coma. La plupart décrivent avec détails leur propre réanimation ou une scène qui s’est déroulée à distance. Tous parlent d’une sensation de décorporation, une lumière blanche, un flottement et un sentiment de plénitude avant de revenir à la vie. Certains y croient, d’autres n’y voient qu’hallucinations. Mais quelles explications scientifiques peut-on donner à ces expériences ? Un état de conscience est-il possible quand le cœur cesse de battre ? C’est ce que nous allons tenter de comprendre avec nos invités et nos spécialistes.



Attends j'écoute et je réfléchis....

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 16:29

Notion théorique : Complexité des phrases
Champ : Structure de la phrase
par : Jean Mesnager





 
Il s'agit essentiellement de la difficulté due à la construction syntaxique. On ne tiendra pas compte de la difficulté du vocabulaire (on parle de mots difficiles) dans la notion de complexité des phrases 

1) La longueur en tant que telle joue un rôle important : la phrase constituant un ensemble de sens significatif, ce sens sera d'autant plus difficile à construire par le lecteur que le nombre de sous-parties dans cette phrase sera important. Ces sous-parties, ou mini-unités de sens correspondent en partie en groupes fonctionnels. 
[Mais] [la grand-mère] [de toute façon ] [ préfère][rester à la maison] [que d'aller chercher] [des biscuits][à la supérette] 
est plus difficile à comprendre que 
[La grand-mère] [ne veut pas] [ sortir] 

2) Quelle que soit la longueur de la phrase, la façon dont les mini-unités sont organisées joue sur sa compréhensibilité. Il s'agit bien du domaine syntaxique, et l'on doit distinguer plusieurs aspects





a) la nature des relations qui lient les unités 
[Malgré ces remarques], [l'inspecteur] [continuait] [ à parler] (opposition) 
est plus difficile à comprendre que 
[Ce jour-là] [l'inspecteur] [hésitait] [à sortir] (temps) 
Cette identification des relations est liée également à la connaissance des connecteurs 
[Malgré ces remarques], est plus facile que [En dépit de ces remarques], [ Sourd à ces remarques] L'on voit ici que l'on ne peut tout à fait exclure de la syntaxe les difficultés lexicales, car certaines relations se manifestent autrement que par les mots grammaticalement voués à la connection que sont prépositions, conjonctions etc ; de plus, certaines relations s'expriment sans connecteurs annoncés : 
[Il pleuvait] [l'inspecteur] [hésitait] [à sortir] 

b) L'ordre dans lequel les éléments sont agencés 
Les exigences stylistiques, ou le travail insuffisant du rédacteur peuvent parfois nuire à la clarté, en rompant avec les phrases de base de type S V C. 
Le cavalier inquiet mit au repos le pauvre cheval harassé qui écumait sans cesse 
est plus facile à comprendre que 
Le pauvre cheval harassé écumant de façon inquiétante, il fut mis au repos par son cavalier inquiet 
Noter qu 'il y a quasi une relation causale entre "inquiet" et "mit au repos" ; ces deux unités sont proches dans le premier exemple, éloignées dans le second. Dans la seconde, l’action principale (le cavalier mit au repos) est différée 
François Richaudeau appelle "écran linguistique un segment interposé entre deux autres naturellement liés. Ex : une relative encastrée :Le chien de Pierre, qui se demandait pourquoi son maître ne le laissait pas sortir comme à l'accoutumée, le regardait en penchant la tête. 
Ce genre de construction, de par sa longueur gêne considérablement les lecteurs débutants 

c) la profondeur des emboîtements 
Enfin, la complexité des dépendances entre unités de sens peut être due à un nombre de niveaux important que le lecteur aura du mal à percevoir. 
L'inspecteur découvrit les bijoux de la grand-mère que Madame Couderc avait conservés malgré ses affirmations et qui lui semblèrent assez communs 
peut être "modélisé" ainsi : 
L'inspecteur découvrit 
       les bijoux ... 
               que Madame         et qui... 
                          malgré
 
Le lecteur pourra peiner à retrouver les éléments principaux de la phrase au milieu des éléments secondaires, tertiaires etc.3) Le raccourci de la longueur pour rendre compte de la complexité 
Les indices de lisibilité (voir l’article « lisibilité ») qui prétendent évaluer la difficulté des textes ramènent souvent la complexité de la syntaxe à la longueur moyenne des phrases. Ce raccourci simplificateur fait débat. 
Il existe bien sûr des phrases longues, mais simples ; d’autres courtes mais complexes . Mais on peut considérer que, statistiquement, plus les phrases sont longues dans un texte, plus elles ont de chance de contenir des emboîtements complexes, des relations difficiles à percevoir entre sous-parties, être le lieu des phénomènes décrits plus haut.. On attend des études exhaustives pour établir scientifiquement la corrélation
 

Jean Mesnager  (Informations auteur)
 

http://www.uvp5.univ-paris5.fr/TFL/Ac/AffFicheT.asp?CleFiche=2201&Org=QUTH
Et il a dit : éclaires moi
Et j'ai montré des trucs à la con, et il m'a dit : ça me saute aux yeux, et moi je cherchais la puce, la puce à l'oreille, avec les lobes ? christine ? oui mais lesquels ? le frontal ?

donc parfois un petit pavé simple peut faire un plus gros pont. ça me rappelle la citation sur les ... bip bip bip

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Catégorisation, stéréotypes et préjugèsParamètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 EmailButton
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 CategorisationPour mieux connaître le monde et les choses, on passe par une activité de 
Catégorisation et de comparaison. 
La catégorisation est donc un processus automatique de base bien connu des chercheurs.
Dans le contexte humain, la catégorisation tend à légitimer les catégories en leur conférant plus 
qu’une existence, une essence.
On catégorise les gens et les objets en fonction de l’idée qu’ils possèderaient la même nature.
C’est le processus de catégorisation qui préside aux Stéréotypes.
Cependant, la catégorisation est un processus majeur de la construction de l'Identité sociale.
 (voir le qui suis-je)Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Definition-stereotype
Ce qui définit le stéréotype, c’est sa dimension consensuelle. 
Pour mesurer les stéréotypes de façon concrète, on va soumettre au sujet une liste de traits 
concernant un groupe et le stéréotype sera défini à partir des items (propositions) les plus 
massivement choisis. 
On peut alors calculer le « score de stéréotypie » pour chaque personne. 

Les études sur les stéréotypes montrent qu’ils auraient une activation quasi automatique. 
Il s’agit, en effet, de croyances apprises très tôt puisque certaines études tendent à montrer que 
vers 6,8 ans, l’essentiel est acquis. 
Ces stéréotypes apparaissent comme des tendances spontanées à sur inclure et sur généraliser. 

La formation du stéréotype correspondrait à une logique essentialiste. Cela consiste à expliquer 
ce que les gens font(conduites, comportements) par ce qu’ils sont (essence, nature). 
Aussi, une logique essentialiste est-elle souvent apparentée à une logique raciste. 

Le préjugé est, quand à lui, une attitude défavorable envers une ou plusieurs personnes en raison de 
leur appartenance à un groupe particulier. 
On l’a souvent décrit comme manifestant une forte charge affective et de l’hostilité. 

Si le stéréotype est plutôt descriptif et collectif, le préjugé serait plus individuel et normatif. 

Les stéréotypes sont sensibles à l’évolution des rapports entre les groupes (notamment conflictuel ou 
de domination).C’est particulièrement visible concernant les groupes qui ont été en conflits avec 
les américains: 

  • L'allemand est travailleur en 1932, pour ne plus l'être en 1955 et le redevenir en 1967



  • Le japonais est beaucoup plus rusé avant la guerre qu'après



  • Les noirs sont de moins en moins paresseux et superstitieux et de plus en plus sportifs et 

  • musicaux


On observe que dans toutes les sociétés, il existe des groupes de personnes qui sont affublés d'un 
stéréotype d'infériorité.
Les stéréotypes apparaissent alors comme une définition du groupe, l'essence même du groupe. 
Cela nous apparaît bien souvent comme une réalité et non comme une croyance. Et cela, d'autant 
plus que la réalité semble bien confirmer la validité du stéréotype.
Pour exemple, on trouve peu de femme dans les filières scientifiques.
Ce constat peut être interprété de différentes façons. (thèse biologiste ou thèse culturelle)
Cependant certains chercheurs comme Leyens ont fait l'hypothèse suivante:
Le stéréotype, la réputation dont les groupes font l'objet, aurait un effet direct sur les performances 
du groupe et notamment quand il est rendu saillant, activé.
On appelle ce récent courant de recherche "la Menace du stéréotype".
La menace du stéréotype est contextuelle, situationnelle. Cela ne correspond pas forcément à 
une intériorisation du stéréotype en terme d'image de soi dévaluée. La personne doit avoir 
conscience de la réalité du stéréotype, par contre elle n'y adhère pas nécessairement.
La menace induirait un script d'échec dans une situation donnée.
Les Sujets du groupe stigmatisé auraient peur de confirmer le stéréotype. Cela augmenterait leur 
anxiété face à la pression évaluative de la situation. Ainsi, cela pourrait provoquer des pensées 
interférentes qui gêneraient le sujet dans ces activités. Cela pourrait également entraîner de la 
sur prudence (aller plus lentement, faire plus attention...)
Exemple d'expérience sur la menace du stéréotype 
Les expériences montrent parfois que le simple fait d'évoquer le groupe (femmes, chomeurs...) 
sur la première page du protocole va activer une menace du stéréotype. Et les sujets vont être amenés
 à se conformer au stéréotype.
La catégorisation peut donc donner lieu à de la Discrimination. Pour exemple, le fait de dire 
"les RMIstes", "les racailles", "les handicapés" est potentiellement dangereux puisqu' il se pourrait bien 
qu'ils confirment les attentes.
Les psychologues sociaux préfèrent les termes de "personnes en situation de précarité", 
"de jeunes de milieux défavorisés qui adoptent des comportements violents", "de personnes 
en situation de handicap".
Le fait de dire cela n'est pas pour jouer sur les mots, mais bien pour dénoncer des formulations 
qui naturalisent les problèmes sociaux.
Ci après une vidéo inspirée d'une procédure expérimentale de LePoultier. Elle montre les effets 
de la Catégorisation sociale
Ce film donne un compte-rendu détaillé et une interprétation des résultats de cette expérimentation:
cliquer-ici

http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=42&Itemid=84



[size=32]Les processus
psychiques
[/size]
Par Steve Abadie-Rosier
Psychanalyste - Psychothérapeute - Sexologue
Auteur en Médecine Scientifiques et Psychopathologie
Paris - France
Éditions: Les Neurones Moteurs
France
Nouvelle publication:
Construction psychologique du sujet 

Les processus psychiques
Auteur: Steve Abadie-Rosier - Éditions: Les Neurones Moteurs - Paris, France
ISBN: 978-2-918398-00-4 - PRIX DE VENTE: 15 € 
Frais de port: 4 € en France et 6 € dans les autres pays de l 'Union européenne et en Suisse. 7,50 € pour le reste du monde (Canada, USA, DOM-TOM, etc.).
Pour commander: commandes@neurones-moteurs.com  
 SOMMAIRE
Refoulement, sublimation, projection, actes manqués… : les processus psychiques sont le soubassement de l’être, et le garant de sa stabilité. Ils permettent à chaque individu de rester en harmonie avec la société.
L’omniprésence du « développement personnel », la relative banalisation de la psychanalyse et des psychothérapies, la recrudescence des maladies psychosomatiques (stress, ulcère, asthme, etc.) placent les processus psychiques au centre de la clinique et même, de la vie quotidienne. 
Dans un autre domaine, le retour en vogue de la psychiatrie asilaire et sécuritaire, la surprescription de médicaments psychotropes et l’enfermement dans une « camisole chimique » à laquelle elle conduit, les dysfonctionnements aberrants de la psychiatrie carcérale questionnent sur la place laissée à la liberté de l’individu et plaident pour une plus large utilisation des psychothérapies, notamment de la psychanalyse, donc pour une meilleure compréhension des processus psychiques.
Cet ouvrage constitue une introduction à l’étude des processus psychiques, notamment lorsqu’ils sont à l’œuvre au cours d’une psychanalyse personnelle). Les professionnels y retrouveront le condensé de leur formation ; le grand public averti, les candidats à une psychanalyse et les étudiants, des points de repère pour orienter leur questionnement.


EXTRAIT
Introduction
Le processus psychanalytique est une suite de phénomènes. Cette définition brute et froide heurtera peut-être plusieurs de mes confrères bien-pensants, déroutés par la faculté qu’ont certains patients de très facilement analyser, après un travail approfondi sur eux-mêmes, leurs propres processus analytiques pour ensuite tenter de se libérer de leur cure, vers un champ des possibles personnels, un soulagement où la tension psychologique (lieu de création névrotique) serait comme apaisée, unifiée et limpide.
J’ai toujours pris le parti de faire cavalier seul dans le petit monde de la « psy ». Trop souvent, je reçois des patients anéantis par des thérapies longues, où le mutisme du thérapeute n’a fait qu’amplifier le mal-être latent de ces personnalités en quête de vérité sur leurs modes de fonctionnement, de résistance et de défense. Trop souvent, je reçois des hommes et femmes perdus confrontés au silence persistant (j’allais dire à l’absentéisme) de leur thérapeute : nous parlons entre « psys » de neutralité bienveillante et d’écoute flottante — bien plus que cela, je dirais de l’incompétence. Les psychanalystes, qu’ils se qualifient de cliniciens ou de didacticiens se doivent de connaître leurs propres limites, et de ne pas poursuivre une analyse lorsque l’analysant touche aux limites de son être ; or, par confort et habitude, le sujet est trop fréquemment maintenu dans un rapport de dépendance face au praticien. Je me suis toujours insurgé face à ce comportement dogmatique, qui déstructure et déprogramme le travail analytique.
Cet ouvrage, que je veux synthétique et résolument didactique, dresse le portrait de tous les processus humains, des mécanismes aux résistances, en passant par la relation d’amour et les voies de l’allégement de la conscience.
Depuis mes débuts de clinicien, je suis surpris de voir la psychanalyse intégrée dans les cursus soit de psychologie clinique soit de psychiatrie, alors que la psychanalyse est bel et bien la discipline reine du carré « psy » (qui recouvre les quatre métiers de la psyché : psychanalyste, psychiatre, psychologue et psychothérapeute). En fait, la psychiatrie ou la psychologie ne sont que la formation principale et première de l’analyste, auquel il reste à parcourir un chemin de vie, une longue histoire d’amour avec soi, pour soi, afin de mieux comprendre les rouages de l’Autre… Et quelle démarche ! Se décortiquer, jusqu’aux pleurs, jusqu’à l’angoisse de mort ou d’abandon, constitue un rite de passage, une initiation dans ce face-à-face inlassablement neutre, dans cette position figée et mythique — le « psychanalyste » et l’analysant.
Mais point de pouvoir dans cette recherche de la découverte ! Au contraire, elle devrait induire une égalité du dire, une égalité de l’écoute, pour aller plus loin et dépasser ses propres défenses. L’analyse permet de transcender le réel, pour que le principe de vie, cette pulsion élémentaire, ne consiste plus uniquement à accepter une société figée par les contingences sociales et privant l’individu de sa liberté. Jamais je n’ai rencontré pareille pulsion de vie qu’au sein de mon cabinet, chez ces hommes et ces femmes qui s’enchaînent sur mon divan, qui se violentent, se tordent, se déchirent, s’étripent pour trouver, pour dévoiler… pour tout simplement exister !
Cet ouvrage pose les fondements de la clinique. Mes confrères y retrouveront de façon synthétique le condensé de notre formation, les néophytes des points de repère pour orienter leur questionnement face à ce qu’ils vivent, et pourquoi, dans une logique de répétition, l’être humain ne fait qu’alimenter sa destructivité.
Le dépassement de la clinique est pour moi un facteur essentiel. En effet, ne percevoir l’analysant/souffrant que sous l’angle de la pathologie névrotique ou border line limite les prises en charge thérapeutiques, de plus en plus performantes — citons notamment les techniques de modification de la conscience, qui peuvent être utilisées conjointement aux thérapies analytiques (cadre et cure type).
La boîte à outils du praticien de la nouvelle génération doit impérativement comporter une analyse longue et didactique, mais surtout une formation à toutes les autres pratiques du champ « psy » pour ne pas se voir dépassé ou repoussé aux confins de ses propres limites — et verser par extension dans celles du patient.
Pourquoi avoir tant travaillé sur les processus psychanalytiques ? La réponse tient en un mot : aliénation. Et pour cause : tous ces process sont communs à chacun d’entre nous, sans exception. Rouages de l’infantile, ils s’imbriquent dans notre vie d’adulte dure, lacunaire et constitutive.
Les dérives asilaires auxquelles la psychiatrie publique semble céder à nouveau, la camisole chimique où l’on enferme le sujet dans son pathos jusqu’à en déclencher d’autres troubles majeurs, le fonctionnement inadmissible de la psychiatrie carcérale où j’ai fait mes premières armes, interrogent immanquablement l’esprit curieux : qu’en est-il de la liberté du sujet ? La psychanalyse, au même titre que la philosophie, ambitionne de dévoiler l’essentiel, inaperçu. Souvent, mes analysants me demandent si la psychanalyse, discipline qui effraie et dérange — puisqu’elle dévoile — est dangereuse. Cette question légitime me fait intérieurement sourire. En effet, l’analyse confronte au risque de vivre. Elle peut temporairement déstabiliser le sujet, avec de possibles répercussions dans son couple, dans sa vie sociale et professionnelle, dans sa santé mentale et physique.
Pour réussir, une psychanalyse exige de l’analyste compétence, discernement, prudence et éthique ; du consultant, elle requiert un engagement sincère. Si ces conditions ne sont pas réunies, la cure analytique est le plus souvent inopérante, voire aggravante : il y a risque de leurre et d’imposture avec la constitution possible d’un faux « moi » illusoire, un renforcement éventuel de la pathologie ou une cristallisation des résistances psychiques.
Les processus psychanalytiques sont le fondement de l’être, et le garant de sa stabilité. Ils participent à notre maintien dans la société, et augmentent la « censure » sociale afin que chacun d’entre nous reste en harmonie avec le monde extérieur. Il est alors possible d’entreprendre la démarche de consulter et d’entamer le long chemin de l’analyse personnelle — pour construire une réponse à une interrogation en apparence simple : « Quel homme veux-tu être ? ». Petite question du « psy » au lecteur….
Steve Abadie-Rosier


TABLE DES MATIÈRES
Introduction
I. Les mécanismes de défense

  • Les mécanismes pulsionnels

  • Les mécanismes d’orientation de l’objet

  • Les mécanismes de travestissement de la réalité

  • Les mécanismes d’orientation du moi

  • L’abréaction


II. Les résistances en analyse

  • La technique et la règle

  • Les aspects théoriques de la cure

  • Les résistances en analyse
    La mise en place du mécanisme de transfert
    Les sources de la résistance
    Les manifestations des résistances
    La réaction de l’analyste face aux résistances

  • La résistance au changement

  • Un exemple d’observation par Ferenczi


III. L’amour dans le transfert

  • Dans la cure psychanalytique

  • Dans la vie amoureuse quotidienne

  • Le « coup de foudre »


IV. Les voies d’allègement de l’inconscient — Le rêve, le lapsus, l’acte manqué

  • Le rêve
    La structure de la pensée du rêve
    La dynamique du rêve au prisme de la théorie freudienne
    Le rêve d’angoisse

  • Les actes manqués

  • Les lapsus


V. La somatisation

  • Les sources du concept de somatisation

  • Les origines et les conséquences de la somatisation
    Le choix de l’organe somatisé
    Les principales localisations des maladies psychosomatiques
    Soigner l’esprit pour guérir le corps

  • Les maladies psychosomatiques et la conversion hystérique

  • Le traitement des maladies psychosomatiques


Conclusion
Glossaire
Indications bibliographiques
Index des mots-clés




http://www.psycho-ressources.com/bibli/processus-psychiques.html


http://www.steveabadierosier.com/2.aspx

Invité
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Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Empty Re: Paramètres Polyvalents et Modèle de Base

Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 16:42

Attitude et comportement  Qu’est-ce que l’attitude ?

  Quelles sont les composantes de l’attitude ?

  Quel est le lien entre attitude et comportement ? 

1) La notion d'attitude (Application 1) Dans le langage courant, l'attitude désigne la position du corps. Dans ce cours, la définition de l'attitude est très différente. Attitude : Etat d'esprit (positif ou négatif) à l'égard d'un "objet" (personne, groupe social, chose, idée,…) 

L'attitude se forme sous l’influence :  des groupes d’appartenance et de référence ; ces groupes sont eux-mêmes soumis à l'influence des mass media (télévision, radio, presse écrite,…) ;  de la personnalité de l’individu qui se nourrit de ses expériences. Les individus n’ont donc pas tous la même attitude envers un objet donné. 2) Les composantes de l'attitude (Application 

2) On distingue trois composantes de l'attitude :  la composante cognitive : elle correspond à ce que l'individu sait de l'objet (Ex : Je sais que le téléphone portable "Kiona 2000" a de nombreuses fonctions, une grande autonomie,…) ;  la composante affective : elle correspond à ce que l'individu ressent pour l'objet (Ex : J'apprécie la forme du "Kiona 2000") ;  la composante comportementale (ou conative) : elle correspond à la manière dont l'individu est prédisposé à agir face à l'objet (Ex : Si on me propose un "Kiona 2000", je suis prêt à l'acheter). 

3) Le lien entre attitude et comportement (Applications 3,4 et 5) Il faut bien différencier attitude et comportement : l’attitude n’est pas directement observable, alors que le comportement est un acte observable. Toutefois, un individu peut exprimer verbalement son attitude. L'intensité d'une attitude peut être évaluée en posant une question à un individu et en lui demandant s'il est tout à fait d'accord, plutôt d'accord, indifférent, plutôt pas d'accord, ou pas du tout d'accord. Les attitudes changent lentement : elles permettent donc souvent de prédire le comportement d'un individu envers un objet. Cependant, ce lien n'est pas automatique : un individu peut finalement agir à l'inverse de son attitude (Ex : Un individu peut avoir une attitude négative envers un produit mais finalement l'acheter car il est moins cher ou plus rapidement disponible que les produits des concurrents,…) 

2/2 Synthèse du chapitre 

L'attitude

 La dynamique comportementale 

Composante comportementale (ou conative) 

Composante cognitive 

Composante affective 

Attitude 

Attitude Perception Comportement

http://www.lyc-vangogh-ermont.ac-versailles.fr/IMG/pdf/Fiche_de_cours-7.pdf

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[size=59]Quand l'enfant doué est qualifié "d'agité"[/size]


Nous avons été intrigués plus d'une fois par des appels de parents dont un enfant avait été diagnostiqué comme hyperactif : à la question (la plus significative) sur le comportement de celui-ci lorsqu'on lui prêtait un dictionnaire ou une encyclopédie, la réponse était qu'il ne bougeait presque pas pendant deux ou trois heures d'affilée. Il y a de quoi susciter une certaine perplexité. Cela a été constaté assez souvent par des professionnels de l'enfance. Nous avons donc demandé à la psychologue Arielle Adda de rédiger le texte que voici.
J.-P. C.


QUAND L'ENFANT DOUÉ EST QUALIFIÉ " D'AGITÉ "



Arielle ADDA - Juillet 2000



Depuis quelques années un comportement agité, qu'on aurait autrefois appelé "instabilité", très fréquent chez nombre d'enfants, est désormais connu sous le vocable "d'hyperactivité ". Les symptômes en sont bien connus, répertoriés et, comble de chance, il existe un traitement. Désormais les parents peuvent vaquer en paix à leurs occupations et dormir tranquilles : leur enfant ne perturbe plus la classe, il apprend bien et il est plus calme à la maison. Il suffisait de définir correctement l'ensemble de ces troubles et de leur trouver le remède approprié.
Quand il s'agit des enfants doués, les incertitudes, les équivoques et les malentendus s'accumulent comme à plaisir : tout le monde, ou presque, a maintenant entendu dire que les enfants doués possèdent des caractéristiques qui les différencient des autres, on ne sait d'ailleurs pas très bien lesquelles, mais il est désormais facile de dire qu'un enfant un peu différent est ainsi parce qu'il est "surdoué ". Ne reste alors qu'à l'accepter comme tel et à prendre son mal en patience, ou bien on le soigne, à l'instar des autres enfants. Il ne s'agirait, après tout, que d'un syndrome comme un autre.
A la faveur de cet exemple on peut constater à quel point la notion de don intellectuel engendre d'idées fausses. On en arrive à juger qu'un enfant fait partie de cette fameuse catégorie dite de " surdoués " uniquement parce qu'il ne cesse de s'agiter et les parents perplexes subissent leur sort sans oser se rebeller, puisqu'ils ont la chance et le malheur d'avoir un enfant pas comme les autres, mais si intelligent ! Ils s'entendent dire, de façon plus ou moins explicite : " voilà ce qu'il en coûte d'avoir un enfant surdoué et vous l'avez sans doute bien voulu ! " On conseille donc de le mettre dans une "école pour surdoués ", lieu complètement mythique, car on sait qu'il n'existe pratiquement pas d'"école pour surdoués " dans le Primaire. Les parents partent à la quête de ce nouveau Graal, qui va résoudre tous leurs problèmes, puisque leur enfant y trouvera enfin la nourriture intellectuelle qui lui convient. Cette quête impossible n'aboutit qu'à des solutions approximatives, peu satisfaisantes, surtout quand cet enfant n'est pas plus doué qu'un autre, mais seulement agité pour de multiples causes, allant du problème familial non résolu à la véritable pathologie, à traiter en urgence. "Enfant doué " ferait désormais partie de la nomenclature des troubles et les enfants qui en seraient affligés ne peuvent s'adapter en milieu scolaire dit normal, malgré les efforts louables de l'Education Nationale pour intégrer dans ses classes toutes sortes d'enfants un peu différents dans cette optique, on considère qu'un enfant est intellectuellement doué s'il est très perturbé, mais on refusera de reconnaître ses dons à celui qui reste sage et calme, parce qu'il préfère éviter de se faire remarquer et de semer la zizanie au sein de la classe, même s'il n'y est pas très heureux.
Cependant, un enfant authentiquement doué peut, en effet, s'agiter en classe parce qu'il est d'un caractère impatient et qu'il connaît tout le programme alors que les autres peinent encore pour en saisir les prémices. On le juge insupportable, mal adapté, difficile, sans songer un instant qu'il puisse dire vrai quand il a l'audace de prétendre savoir lire et opérer des soustractions alors qu'il commence à peine son CP. Confronté à tant d'incompréhension, il peut se replier tristement sur lui, et se calmer enfin, dans une résignation désolée et parfois très nocive pour son évolution à venir, ou bien se mettre dans des colères folles, explosives, inquiétantes, colères qui peuvent brusquement cesser, une fois le don intellectuel reconnu et compris, par exemple en lui accordant la faveur tellement rare d'un saut de classe.
Pour eux comme pour ceux qu'on a indûment qualifiés de "surdoués " à cause de leur comportement empreint de bizarreries, un simple examen psychologique suffit pour déterminer les causes d'une attitude déviante.
Il arrive aussi qu'un enfant qui avait été dans son tout jeune âge une merveille de calme, de sagesse et de maturité commence à donner tous les signes de l'agitation la plus désordonnée peu après son entrée à la Maternelle, entrée à laquelle il aspirait de tout son être. Non seulement il est un peu déçu de ne pas encore aborder la connaissance telle qu'il la conçoit et les moyens d'y accéder, mais surtout, et pour la première fois de sa vie, il se surprend en situation d'échec et la toute-puissante maîtresse le lui fait bien sentir. Il est alors envahi par une appréhension insupportable à l'idée qu'il va se révéler défaillant, décevant, et peut-être irrémédiablement idiot, lui qui désirait tant goûter aux plaisirs dispensés par le savoir et en attendait un bonheur infini. Il croit qu'il va être obligé de renoncer à ces joies multiples pour s'enfoncer dans un terne ennui, puisqu'il se montre incapable de réussir les tâches qu'on lui propose. La pression qu'il s'impose à ce moment-là est intenable, insoutenable, si douloureuse que l'enfant dans l'angoisse ne cesse de s'agiter, comme pour échapper à cette oppression qui l'écrase : cet enfant endolori, qui remue en tout sens sans jamais trouver de repos, offre un spectacle d'autant plus pénible à contempler qu'on se souvient encore de sa sagesse admirable. Il est alors urgent de démonter avec lui le mécanisme qui l'a conduit à cette situation impossible, de le dédramatiser, si possible avec l'appui de la maîtresse, qui ne pouvait se douter des exigences perfectionnistes de cet élève ni de l'angoisse mortelle qui l'étouffe, quand il voit les plus sombres perspectives d'avenir remplacer l'image idéale d'un enfant progressant joyeusement sur les chemins de la connaissance.
Cet aperçu de situations pourtant emblématiques n'évoque pas le cas le plus fréquent et le plus délicat à cerner : celui des enfants reconnus comme doués et qui ont du mal à conserver une bonne concentration d'esprit.
Cette difficulté à rester attentif en toute occasion est d'autant moins reconnue par les parents que ces enfants sont capables de rester des heures sans bouger si une activité les passionne. Il en va ainsi pour les fameux puzzles de mille - ou de multiples de mille - pièces que certains enfants d'à peine 2 ans réussissent grâce à une attention sans égale et dont les parents parlent encore des années plus tard pour appuyer leurs dires.
Les maquettes d'autrefois, remplacées par les légos, le tout supplanté par l'omniprésent ordinateur ont toujours su mobiliser totalement un enfant, ailleurs qualifié d'agité, mais qui réussit ici à merveille, preuve irréfutable de ses qualités d'attention.
En classe, ces enfants semblent papillonner, ils comprennent immédiatement toute explication, ils réussissent quelques exercices, puis ils se désintéressent du sujet et passent à un autre, tout différent, pour suivre un processus identique. Ils ne lisent que les histoires évoquant les sujets qui les intéressent et deviennent analphabètes face aux autres livres, ils peuvent écrire sans faute quand c'est nécessaire mais usent ailleurs d'une orthographe épouvantable, ils saisissent une règle en mathématique, mais accumulent les erreurs de calcul quand il faut l'appliquer dans des exercices, ils ont compris de quoi il s'agissait, cela leur suffit, point n'est besoin alors de s'éterniser sur un sujet qui devient ennuyeux à force d'être rabâché. Cette approche trop superficielle ne tarde pas à révéler ses dangereuses failles : l'élève doué ne s'est pas constitué une "banque de données mentales " son seul projet était de comprendre et non de répondre aux exigences dans un protocole qui lui paraît extrêmement contraignant et qu'il refuse comme s'il lui était impossible de s'y soumettre. (Cette description est inspirée par les méthodes de Gestion Mentale mises au point par Antoine de la Garanderie, appliquées par Hélène Catroux). Dans ces conditions, rien n'est vraiment acquis, tout le savoir est intégré d'une façon embrouillée qui interdit de retrouver un élément dans son esprit au moment opportun. On sait qu'on a rangé quelque chose dans un tiroir, mais il est impossible de s'y retrouver dans ce fouillis. Hors de son contexte, qui facilite le mécanisme de la mémoire et l'émergence d'un souvenir, il devient trop difficile de retrouver une donnée isolée.
Cette incapacité à mobiliser son attention durant le temps nécessaire pour assimiler parfaitement une donnée nouvelle et pouvoir l'utiliser à tout moment, même longtemps après qu'elle a été abordée, fait dire que cet élève distrait est trop agité pour conserver une efficace concentration d'esprit, puisqu'il a déjà envie de passer à un autre sujet et qu'il bavarde, se dissipe et perturbe la classe studieuse qui applique les règles nouvellement découvertes dans des exercices un peu fastidieux, mais destinés à entraîner utilement l'esprit et à automatiser ce type de réflexion grammaticale, mathématique, logique, et tout ce qui s'apprend en classe pour la vie.
Ces enfants ressemblent à des boulimiques qui ne peuvent plus s'arrêter d'enfourner de la nourriture, avec un sentiment d'urgence de plus en plus contraignant, comme si la nouvelle boîte de biscuits, tout comme la découverte d'une nouvelle formule mathématique, allait enfin combler ce désir insatiable d'amasser, d'accumuler de plus en plus vite et d'une façon de plus en plus vorace, qui rend impossible toute réelle assimilation.
On pense aussi à ces lecteurs de romans policiers, incapables de contenir leur curiosité et qui ne peuvent s'empêcher de sauter à la dernière page pour éviter un insoutenable suspens.
Comment faire comprendre à un enfant à l'esprit vif, vivacité dont ceux qui savent l'apprécier le complimentent habituellement, qu'il est parfois obligatoire de se livrer à des exercices répétitifs, même s'ils lui semblent d'un mortel ennui. On peut d'ailleurs partager son point de vue et le comprendre : il est, certes, ennuyeux, lassant, d'un épouvantable manque d'intérêt de recommencer éternellement semble-t-il des exercices d'une totale facilité pour celui qui en a si bien compris le principe et qui ne peut imaginer qu'il en aura tout oublié quelque temps plus tard. Par la suite, c'est à cause de son angoisse, suscitée par la brutale découverte de son ignorance, qu'il s'agitera, comme pour se donner une contenance. On parlera alors d'un autre syndrome, celui de "déficit d'attention "conseil et tout semblera dit.
En attendant, on se trouve face à un enfant de 11, 12 ou 13 ans en grave difficulté scolaire, alors qu'il avait toujours été brillant, bien qu'un peu agité à cause de l'ennui provoqué par les longues, et même interminables, explications ressassées par la maîtresse, soucieuse d'être comprise par toute la classe.
Pour éviter cette catastrophe, on peut tenter de lui expliquer, dès son plus jeune âge, qu'il est nécessaire de s'imposer une discipline, de la même manière qu'il y consent pour son sport favori, et que les exercices sont absolument et impérativement obligatoires, parce que sa responsabilité commence déjà à ce moment-là et que son devenir est en jeu. Il aura du mal à croire que sa facilité, qui lui semble si naturelle et lui permet de se contenter d'une écoute distraite des explications, que cette facilité donc puisse l'abandonner un jour, il pensera que les règles sont pour les autres, et qu'il bénéficie d'un régime spécial, puisque l'école l'ennuie un peu, parce qu'il n'est pas très scolaire et qu'il a de bonnes raisons pour dire qu'il ne sert à rien de recommencer dix fois, cent fois le même exercice, mais un jour arrivera où il se sentira perdu et le cerveau vide face à une question que tous les autres sauront résoudre dans l'instant.
La notion d'effort est indispensable pour permettre aux enfants doués de progresser, le plus souvent un saut de classe leur permet de la découvrir, mais cet effort doit aussi porter sur l'acceptation de la contrainte si difficile à s'imposer à soi-même quand rien n'y oblige encore. Il faut apprendre à travailler, cette aptitude est encore plus rare chez les enfants doués qui se sont passés si longtemps de cette pénible obligation. Fournir un effort de longue durée oblige à acquérir une plus grande maîtrise de soi, mais les enfants doués, longtemps abusés par leur facilité, ignorent ce type de travail au long cours. Pour eux, tout doit arriver tout de suite, ici et maintenant, tout retard ou tout délai leur étant insupportable.
C'est pourtant à ce seul prix que la réussite est possible, puisqu'il s'agit des fondations d'un savoir qu'il faudra utiliser sa vie durant.
L'agitation, qualifiée le plus souvent à tort dans le cas des enfants doués, d'" hyperactivité ", n'est qu'une toute petite partie des manifestations d'un caractère impatient et passionné. Elle ne doit pas être isolée de l'ensemble de la personnalité mais elle peut être apaisée par des règles de conduite, dont on expliquera le bien-fondé, plutôt que par des médicaments. L'ignorer, en pensant qu'elle va disparaître d'elle-même, ou la subir sans la combattre parce qu'on la croit inhérente au don intellectuel, constitue une perte de temps et un gaspillage de dons.
© Arielle ADDA

http://www.mensa-france.org/en/node/82


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https://books.google.fr/books?id=5p17BgAAQBAJ&pg=PT193&lpg=PT193&dq=gaspillage+de+dons+dou%C3%A9s&source=bl&ots=tgr_5UFGQO&sig=zxbRoueWXj-txMgeoPNDJQPsMFs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi7kM7wqYzOAhUILcAKHWNTBnoQ6AEINzAD#v=onepage&q=gaspillage%20de%20dons%20dou%C3%A9s&f=false

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Quand l'enfant dou� est qualifi� d'agit�
Depuis quelques ann�es un comportement agit�, qu'on aurait autrefois appel� « instabilit� », tr�s fr�quent chez nombre d'enfants, est d�sormais connu sous le vocable « d'hyperactivit� ». Les sympt�mes en sont bien connus, r�pertori�s et, comble de chance, il existe un traitement. D�sormais les parents peuvent vaquer en paix � leurs occupations et dormir tranquilles : leur enfant ne perturbe plus la classe, il apprend bien et il est plus calme � la maison. Il suffisait de d�finir correctement l'ensemble de ces troubles et de leur trouver le rem�de appropri�.
Quand il s'agit des enfants dou�s, les incertitudes, les �quivoques et les malentendus s'accumulent comme � plaisir : tout le monde, ou presque, a maintenant entendu dire que les enfants dou�s poss�dent des caract�ristiques qui les diff�rencient des autres, on ne sait d'ailleurs pas tr�s bien lesquelles, mais il est d�sormais facile de dire qu'un enfant un peu diff�rent est ainsi parce qu'il est « surdou� ». Ne reste alors qu'� l'accepter comme tel et � prendre son mal en patience, ou bien on le soigne, � l'instar des autres enfants. Il ne s'agirait, apr�s tout, que d'un syndrome comme un autre…
� la faveur de cet exemple on peut constater � quel point la notion de don intellectuel engendre des id�es fausses. On en arrive � juger qu'un enfant fait partie de cette fameuse cat�gorie dite de « surdou�s » uniquement parce qu'il ne cesse de s'agiter et les parents perplexes subissent leur sort sans oser se rebeller, puisqu'ils ont la chance et le malheur d'avoir un enfant pas comme les autres, mais si intelligent ! Ils s'entendent dire, de fa�on plus ou moins explicite : « voil� ce qu'il en co�te d'avoir un enfant surdou� et vous l'avez sans doute bien voulu ! » On conseille donc de le mettre dans une « �cole pour surdou�s », lieu compl�tement mythique, car on sait qu'il n'existe pratiquement pas d'« �cole pour surdou�s » dans le Primaire. Les parents partent � la qu�te de ce nouveau Graal, qui va r�soudre tous leurs probl�mes, puisque leur enfant y trouvera enfin la nourriture intellectuelle qui lui convient. Cette qu�te impossible n'aboutit qu'� des solutions approximatives, peu satisfaisantes, surtout quand cet enfant n'est pas plus dou� qu'un autre, mais seulement agit� pour de multiples causes, allant du probl�me familial non r�solu � la v�ritable pathologie, � traiter en urgence. « Enfant dou� » ferait d�sormais partie de la nomenclature des troubles, et les enfants qui en seraient afflig�s ne peuvent s'adapter en milieu scolaire dit « normal », malgr� les efforts louables de l'�ducation Nationale pour int�grer dans ses classes toutes sortes d'enfants un peu diff�rents… dans cette optique, on consid�re qu'un enfant est intellectuellement dou� s'il est tr�s perturb�, mais on refusera de reconna�tre ses dons � celui qui reste sage et calme, parce qu'il pr�f�re �viter de se faire remarquer et de semer la zizanie au sein de la classe, m�me s'il n'y est pas tr�s heureux.
Cependant, un enfant authentiquement dou� peut, en effet, s'agiter en classe parce qu'il est d'un caract�re impatient et qu'il conna�t tout le programme alors que les autres peinent encore pour en saisir les pr�mices. On le juge insupportable, mal adapt�, difficile, sans songer un instant qu'il puisse dire vrai quand il a l'audace de pr�tendre savoir lire et op�rer des soustractions alors qu'il commence � peine son CP. Confront� � tant d'incompr�hension, il peut se replier tristement sur lui, et se calmer enfin, dans une r�signation d�sol�e et parfois tr�s nocive pour son �volution � venir, ou bien se mettre dans des col�res folles, explosives, inqui�tantes, col�res qui peuvent brusquement cesser, une fois le don intellectuel reconnu et compris, par exemple en lui accordant la faveur tellement rare d'un saut de classe.
Pour eux comme pour ceux qu'on a ind�ment qualifi�s de « surdou�s » � cause de leur comportement empreint de bizarreries, un simple examen psychologique suffit pour d�terminer les causes d'une attitude d�viante.
Il arrive aussi qu'un enfant qui avait �t� dans son tout jeune �ge une merveille de calme, de sagesse et de maturit� commence � donner tous les signes de l'agitation la plus d�sordonn�e peu apr�s son entr�e � la Maternelle, entr�e � laquelle il aspirait de tout son �tre. Non seulement il est un peu d��u de ne pas encore aborder la connaissance telle qu'il la con�oit et les moyens d'y acc�der, mais surtout, et pour la premi�re fois de sa vie, il se surprend en situation d'�chec et la toute-puissante ma�tresse le lui fait bien sentir. Il est alors envahi par une appr�hension insupportable � l'id�e qu'il va se r�v�ler d�faillant, d�cevant, et peut-�tre irr�m�diablement idiot, lui qui d�sirait tant go�ter aux plaisirs dispens�s par le savoir et en attendait un bonheur infini. Il croit qu'il va �tre oblig� de renoncer � ces joies multiples pour s'enfoncer dans un terne ennui, puisqu'il se montre incapable de r�ussir les t�ches qu'on lui propose. La pression qu'il s'impose � ce moment-l� est intenable, insoutenable, si douloureuse que l'enfant dans l'angoisse ne cesse de s'agiter, comme pour �chapper � cette oppression qui l'�crase : cet enfant endolori, qui remue en tout sens sans jamais trouver de repos, offre un spectacle d'autant plus p�nible � contempler qu'on se souvient encore de sa sagesse admirable. Il est alors urgent de d�monter avec lui le m�canisme qui l'a conduit � cette situation impossible, de le d�dramatiser, si possible avec l'appui de la ma�tresse, qui ne pouvait se douter des exigences perfectionnistes de cet �l�ve ni de l'angoisse mortelle qui l'�touffe, quand il voit les plus sombres perspectives d'avenir remplacer l'image id�ale d'un enfant progressant joyeusement sur les chemins de la connaissance.
Cet aper�u de situations pourtant embl�matiques n'�voque pas le cas le plus fr�quent et le plus d�licat � cerner : celui des enfants reconnus comme dou�s et qui ont du mal � conserver une bonne concentration d'esprit.
Cette difficult� � rester attentif en toute occasion est d'autant moins reconnue par les parents que ces enfants sont capables de rester des heures sans bouger si une activit� les passionne. Il en va ainsi pour les fameux puzzles de mille - ou de multiples de mille - pi�ces que certains enfants d'� peine 2 ans r�ussissent gr�ce � une attention sans �gale et dont les parents parlent encore des ann�es plus tard pour appuyer leurs dires.
Les maquettes d'autrefois, remplac�es par les l�gos, le tout supplant� par l'omnipr�sent ordinateur ont toujours su mobiliser totalement un enfant, ailleurs qualifi� d'agit�, mais qui r�ussit ici � merveille, preuve irr�futable de ses qualit�s d'attention.
En classe, ces enfants semblent papillonner, ils comprennent imm�diatement toute explication, ils r�ussissent quelques exercices, puis ils se d�sint�ressent du sujet et passent � un autre, tout diff�rent, pour suivre un processus identique. Ils ne lisent que les histoires �voquant les sujets qui les int�ressent et deviennent analphab�tes face aux autres livres, ils peuvent �crire sans faute quand c'est n�cessaire mais usent ailleurs d'une orthographe �pouvantable, ils saisissent une r�gle en math�matique, mais accumulent les erreurs de calcul quand il faut l'appliquer dans des exercices, ils ont compris de quoi il s'agissait, cela leur suffit, point n'est besoin alors de s'�terniser sur un sujet qui devient ennuyeux � force d'�tre rab�ch�. Cette approche trop superficielle ne tarde pas � r�v�ler ses dangereuses failles : l'�l�ve dou� ne s'est pas constitu� une « banque de donn�es mentales » son seul projet �tait de comprendre et non de r�pondre aux exigences dans un protocole qui lui para�t extr�mement contraignant et qu'il refuse comme s'il lui �tait impossible de s'y soumettre. (Cette description est inspir�e par les m�thodes de Gestion Mentale mises au point par Antoine de la Garanderie, appliqu�es par H�l�ne Catroux). Dans ces conditions, rien n'est vraiment acquis, tout le savoir est int�gr� d'une fa�on embrouill�e qui interdit de retrouver un �l�ment dans son esprit au moment opportun. On sait qu'on a rang� quelque chose dans un tiroir, mais il est impossible de s'y retrouver dans ce fouillis. Hors de son contexte, qui facilite le m�canisme de la m�moire et l'�mergence d'un souvenir, il devient trop difficile de retrouver une donn�e isol�e.
Cette incapacit� � mobiliser son attention durant le temps n�cessaire pour assimiler parfaitement une donn�e nouvelle et pouvoir l'utiliser � tout moment, m�me longtemps apr�s qu'elle a �t� abord�e, fait dire que cet �l�ve distrait est trop agit� pour conserver une efficace concentration d'esprit, puisqu'il a d�j� envie de passer � un autre sujet et qu'il bavarde, se dissipe et perturbe la classe studieuse qui applique les r�gles nouvellement d�couvertes dans des exercices un peu fastidieux, mais destin�s � entra�ner utilement l'esprit et � automatiser ce type de r�flexion grammaticale, math�matique, logique, et tout ce qui s'apprend en classe pour la vie.
Ces enfants ressemblent � des boulimiques qui ne peuvent plus s'arr�ter d'enfourner de la nourriture, avec un sentiment d'urgence de plus en plus contraignant, comme si la nouvelle bo�te de biscuits, tout comme la d�couverte d'une nouvelle formule math�matique, allait enfin combler ce d�sir insatiable d'amasser, d'accumuler… de plus en plus vite et d'une fa�on de plus en plus vorace, qui rend impossible toute r�elle assimilation.
On pense aussi � ces lecteurs de romans policiers, incapables de contenir leur curiosit� et qui ne peuvent s'emp�cher de sauter � la derni�re page pour �viter un insoutenable suspens.
Comment faire comprendre � un enfant � l'esprit vif, vivacit� dont ceux qui savent l'appr�cier le complimentent habituellement, qu'il est parfois obligatoire de se livrer � des exercices r�p�titifs, m�me s'ils lui semblent d'un mortel ennui. On peut d'ailleurs partager son point de vue et le comprendre : il est, certes, ennuyeux, lassant, d'un �pouvantable manque d'int�r�t de recommencer, �ternellement semble-t-il, des exercices d'une totale facilit� pour celui qui en a si bien compris le principe et qui ne peut imaginer qu'il en aura tout oubli� quelque temps plus tard. Par la suite, c'est � cause de son angoisse, suscit�e par la brutale d�couverte de son ignorance, qu'il s'agitera, comme pour se donner une contenance. On parlera alors d'un autre syndrome, celui de « d�ficit d'attention » et tout semblera dit.
En attendant, on se trouve face � un enfant de 11, 12 ou 13 ans en graves difficult�s scolaires, alors qu'il avait toujours �t� brillant, bien qu'un peu agit� � cause de l'ennui provoqu� par les longues, et m�me interminables, explications ressass�es par la ma�tresse, soucieuse d'�tre comprise par toute la classe.
Pour �viter cette catastrophe, on peut tenter de lui expliquer, d�s son plus jeune �ge, qu'il est n�cessaire de s'imposer une discipline, de la m�me mani�re qu'il y consent pour son sport favori, et que les exercices sont absolument et imp�rativement obligatoires, parce que sa responsabilit� commence d�j� � ce moment-l� et que son devenir est en jeu. Il aura du mal � croire que sa facilit�, qui lui semble si naturelle et lui permet de se contenter d'une �coute distraite des explications, que cette facilit� donc puisse l'abandonner un jour, il pensera que les r�gles sont pour les autres, et qu'il b�n�ficie d'un r�gime sp�cial, puisque l'�cole l'ennuie un peu, parce qu'il n'est pas tr�s scolaire et qu'il a de bonnes raisons pour dire qu'il ne sert � rien de recommencer dix fois, cent fois le m�me exercice, mais un jour arrivera o� il se sentira perdu et le cerveau vide face � une question que tous les autres sauront r�soudre dans l'instant.
La notion d'effort est indispensable pour permettre aux enfants dou�s de progresser, le plus souvent un saut de classe leur permet de la d�couvrir, mais cet effort doit aussi porter sur l'acceptation de la contrainte si difficile � s'imposer � soi-m�me quand rien n'y oblige encore. Il faut apprendre � travailler, cette aptitude est encore plus rare chez les enfants dou�s qui se sont pass�s si longtemps de cette p�nible obligation. Fournir un effort de longue dur�e oblige � acqu�rir une plus grande ma�trise de soi, mais les enfants dou�s, longtemps abus�s par leur facilit�, ignorent ce type de travail au long cours. Pour eux, tout doit arriver tout de suite, ici et maintenant, tout retard ou tout d�lai leur �tant insupportable.
C'est pourtant � ce seul prix que la r�ussite est possible, puisqu'il s'agit des fondations d'un savoir qu'il faudra utiliser sa vie durant.
L'agitation, qualifi�e, le plus souvent � tort dans le cas des enfants dou�s, d'« hyperactivit� », n'est qu'une toute petite partie des manifestations d'un caract�re impatient et passionn�. Elle ne doit pas �tre isol�e de l'ensemble de la personnalit� mais elle peut �tre apais�e par des r�gles de conduite, dont on expliquera le bien-fond�, plut�t que par des m�dicaments. L'ignorer, en pensant qu'elle va dispara�tre d'elle-m�me, ou la subir sans la combattre parce qu'on la croit inh�rente au don intellectuel, constitue une perte de temps et un gaspillage de dons.

http://gappesm.net/Ressources/Articles/Arielle-Adda/Enfant-Doue-Agite/


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Etrange paradoxe : ils sont là, au fond de nous. Ils nous animent, nous font avancer… Pourtant, nous ne savons pas toujours les voir. Comment repérer nos talents et nos points forts ? Pour les coachs, qui accompagnent tous ceux qui sont en recherche d’eux-mêmes, il s’agit d’abord de s’arrêter et de réfléchir vraiment à son parcours, à ses désirs et aux moyens dont on dispose pour les accomplir. Alors, libérer tout son potentiel devient possible. Nous avons donc demandé à deux d’entre eux de nous présenter chacun un exercice pour nous aider à réfléchir et à aller de l’avant. N’hésitez pas à vous plonger dans ce travail et à lui consacrer un peu de temps. Le seul risque que vous prendrez, c’est de voir vos ressources intérieures soudain révélées…

Faites votre audit social

Lancez votre mini-audit social
Un exercice proposé par Paul Pyronnet, fondateur de [size=15]L’institut de formation Cohésion internationale et auteur, avec François Roux, de La puissance de la cohérence.
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Cet exercice vous permettra de mieux vous connaître grâce aux autres.« Si vous deviez compter sur moi pour quelque chose d’important, qu’est-ce que ce serait ? » Posez cette question à cinq personnes de votre entourage – familial, amical ou professionnel. La relation doit être assez solide pour permettre à la fois un regard authentique et constructif, et ancienne pour offrir le plus d’exemples concrets possible.
En général, ces personnes se référeront soit à une sensibilité particulière, soit à une compétence professionnelle qu’elles vous reconnaissent plus particulièrement. Nos proches sont un bon miroir pour nous. Ils nous offrent des informations dégagées de nos propres filtres (autodévalorisants ou survalorisants). Essayez de multiplier les exemples, vous enrichirez ainsi votre prise de conscience sur vous-même.
Le témoignage de Laurence, 40 ans
« Par qui commencer ? Je dois appeler ma grand-mère maternelle pour prendre de ses nouvelles, alors je profite de l’occasion pour lui poser ma question. “Je compte sur toi pour me faire passer de l’autre côté si je deviens complètement gaga ou impotente”, me répond-elle. L’exercice commence très fort. “J’ai confiance en toi, je peux tout te dire, m’explique-t-elle. Tu es suffisamment libre et ouverte pour être capable d’entendre cela…”
Ensuite, Marie, ma meilleure amie, ma sœur de cœur depuis vingt ans. Elle salue mon “courage” dans l’adversité, mon “honnêteté” en affaires, ma capacité à prendre les difficultés “à bras-le-corps”… Je raccroche toute retournée…
Qui d’autre ? Sophie me connaît depuis beaucoup moins longtemps, mais elle m’héberge – provisoirement – depuis plus d’un an. Un soir, en rentrant, je lui pose la question… Elle me confierait “pas mal de choses” et, sans hésiter, la garde de son fils John, 5 ans. Elle me juge fiable (“Quand tu es en retard, tu appelles”) et “très attentionnée, tu achètes toujours le truc qui va faire plaisir”.
Angela, que j’ai connue il y a cinq ans par le travail, n’a pour sa part aucun doute : “Un déménagement ou un aménagement”, à cause de mon “sens de l’organisation et du rangement”. Que d’éloges ! L’exercice tourne à l’autosatisfaction…
David, mon ex et désormais très bon ami, me ramène à la réalité : “Si je me fais arrêter et qu’ils veulent me refouler à la frontière, c’est toi que j’appelle !” Il a un passeport libanais et une carte de séjour, mais il n’est jamais tranquille. “Tu as du sang-froid dans ce genre de situations vitales. Dans l’action, rien ne te freine, tu n’as plus aucun état d’âme.” Ah bon ?
Il me faut quelqu’un du bureau. Je choisis ma chef, qui insiste sur mon côté “pas tordu”, “transparent”, et me gratifie d’“une forme de pureté, de simplicité dans les relations”. Toujours agréables à entendre, les commentaires de mon entourage dessinent un être lumineux, fort et efficace dans l’adversité, sur qui ils peuvent compter, quoi qu’il arrive. Moi qui pensais être quelqu’un qui doute, souvent dans la réflexion, parfois fragile émotionnellement, je me découvre dans le regard des autres une force insoupçonnée. Je connaissais mes capacités d’écoute, mais je me croyais bien plus faible que je ne le suis, aux dires d’autrui. Ces travaux pratiques m’ont fait prendre conscience d’un potentiel caché, je me sens toute ragaillardie, comme renforcée. Une vraie femme d’action. Comment ai-je pu passer à côté du meilleur de moi toutes ces années ? C’est décidé : demain, j’arrête de douter ! »

Votre propre solgan

Rédigez votre propre slogan
Un exercice proposé par Suzel Gaborit-Stiffel, Membre titulaire de la Société française de coaching (SFCoach) et animatrice au [size=15]Centre européen de coaching et dialogue intérieur.
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Cet exercice vous invite à prendre conscience de tout ce que vous avez réussi par le passé, des qualités qui ont été nécessaires, et de concevoir le slogan qui vous définit le mieux.
Faites une liste de dix réussites de votre vie et numérotez-les. Un événement est une réussite lorsque vous le considérez comme tel. L’opinion des autres n’a aucun intérêt. « J’ai obtenu de mon odieuse voisine qu’elle vienne nourrir mon chat pendant mes vacances » est un exemple de réussite, tout autant que « Je suis sorti major de l’X ». Prenez-les dans tous les domaines de votre vie, à tous les âges, dans votre vie professionnelle et personnelle. Choisissez de grandes réussites, mais aussi deux ou trois petites.
Choisissez des situations précises. Pas : « Je réussis mes études de chinois », mais : « Cette année, j’ai réussi à servir d’interprète à des clients chinois. » En face de chaque réussite, faites la liste des qualités que vous avez déployées. Diplomatie, chaleur humaine, spontanéité, courage, franchise, force, intuition, persévérance, etc. Classez ces qualités par catégories.
Vous pouvez avoir une rubrique « qualités morales » pour le courage, l’abnégation, la droiture… Une rubrique « qualités relationnelles » pour la capacité d’écoute, le sens de la communication ou de la négociation… Une rubrique « qualités intellectuelles » pour le sens de l’organisation, la concentration… A vous de choisir. Ces catégories sont le reflet de votre vision du monde. Vous allez avoir des surprises : qu’est-ce qui apparaît à travers toutes ces réussites apparemment disparates ? Les piliers sur lesquels vous vous êtes toujours appuyé pour réussir.
A partir de ces exemples, cherchez les constantes.Ce sont les qualités majeures qui vous font réussir. Peut-être serez-vous étonné de constater que vous vous y prenez de la même manière dans des cas différents, que ce soit pour réussir une tarte Tatin ou faire aboutir un difficile dossier financier.
Enfin, écrivez votre slogan commençant par la phrase : « Je suis quelqu’un qui… » Cela revient à formuler précisément le meilleur de vous. Une fois identifiés, ces talents pourront être utilisés lors des nouveaux défis qui vous attendent : gestion d’un conflit, reprise d’un sport, démarrage d’une activité créatrice… Exemples : « Je suis quelqu’un qui rend simple ce qui est compliqué », « Je suis quelqu’un qui va au bout des projets », « Je suis quelqu’un qui fait grandir les autres…»
Mon slogan : Le témoignage de Béatrice, 53 ans
« J’ai eu beaucoup de mal à aller au bout de cet exercice. J’y suis arrivée en trois temps. Au début, je le trouvais difficile parce que je suis une émotionnelle et j’ai du mal à regarder avec recul ce que j’ai vécu. Puis, une fois que j’ai compris, ç’a été comme une pelote de laine que l’on dévide…Très vite, j’ai raconté certaines réussites importantes de ma vie. Notamment avoir réussi à faire marcher mon couple malgré la grande différence d’âge – vingt ans – entre mon mari et moi, ou avoir réussi à diriger une entreprise dont les six équipes sont très différentes les unes des autres… A chaque fois, il apparaissait que j’avais de grandes capacités à harmoniser, que je m’adaptais particulièrement bien lorsque j’avais un but récurrent : fluidifier les relations. Que ce soit dans ma famille, dans mon couple ou au bureau…
Mon slogan, c’est : “Je suis quelqu’un qui réunit.” Ça n’a l’air de rien, mais l’avoir conçu m’a beaucoup aidée ! J’en ai conclu que je n’ai pas intérêt à vivre ou à travailler en solo. Que le revers de cette médaille, l’envers du meilleur de moi, ce peut être mon trop grand sens de l’abnégation. Donc cet exercice m’aide aussi à être vigilante. Car je pourrais avoir tendance à vivre dans l’ombre de quelqu’un. En gros, je dirais que ce parcours m’a aidée à recentrer mes forces. Et je n’aurais pas pu prendre conscience de ces points forts sans lui. »
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Trouver-le-meilleur-de-soi/Decouvrez-vos-talents

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 16:56



http://trouver-sa-passion.com/

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Ajoutée le 16 juin 2016
Présentation : Arthur Schopenhauer est souvent considéré comme un penseur pessimiste. Le terme est discutable, mais il est vrai que son œuvre majeure, Le monde comme volonté et comme représentation, développe une réflexion sur l’existence qui assume d’en affirmer l’absurdité fondamentale. Selon Schopenhauer, c’est le « Vouloir Vivre », puissance globale et indestructible qui pousse tout être à être, qui domine le monde que nous nous représentons : celui-ci n’est que la manifestation de celui-là. Aussi est-il possible de hiérarchiser les êtres en fonction de leur degré « d’objectivation » de cette force métaphysique unique, universelle et éternelle, depuis les pierres jusqu’aux animaux et aux humains. En ce sens, comme dans l’ bouddhisme, « l’individuation » des êtres n’est qu’illusoire. La vie n’a pas de véritable fin, aux deux sens du mot fin (terme et but) pas plus qu’elle n’a pas de sens, aux deux sens du mot sens (signification et direction).

La vie est alors définie comme « souffrance et ennui », car la vie est « volonté » de satisfaire des besoins et des désirs. Or, ceux-ci renaissent sans cesse, sont potentiellement en nombre infini, parfois contradictoires ou illusoires, et souvent dérisoires. De plus, si leur non-satisfaction est frustrante, leur satisfaction nous rend souvent tristes, mélancoliques. Quant à leur absence, elle est synonyme d’ennui, ennui qui est donc l’expérience métaphysique par excellence puisqu’elle nous renvoie à l’inanité de notre existence et de celle du Monde. Certes, tous les hommes ne souffrent pas et ne s’ennuient pas, mais plus la conscience d’un être est élevée, plus il souffre. Les idées de bonheur, providence, de progrès de l’histoire, de liberté humaine ou d’amour sont également dénoncées comme de simples illusions vitales. Mais, cette situation étant généralement trop difficile à supporter, les hommes préfèrent affirmer que la vie a un sens, qu’elle vaut la peine d’être vécue, ou se contentent de la fuir par la religion, la politique, les plaisirs simples de la vie, le travail ou les loisirs. Le suicide lui-même n’est pas une solution, puisque la mort n’est peut-être qu’une illusion (car il reste possible que tous les êtres se réincarnent) et que, même si ce n’était pas le cas, mon suicide ne change rien à la situation générale de l’existence absurde du Monde. Pire : ce serait là un aveu d’échec face au Vouloir Vivre.

Dès lors, seules deux voies semblent possibles pour neutraliser ponctuellement et en partie ce Vouloir Vivre : l’art d’une part, car la création et la contemplation esthétiques possèderaient un aspect désintéressé, désincarné, qui donnerait au sujet un répit dans sa lutte avec le désir. La seconde possibilité serait la compassion, « fondement de la morale » selon Schopenhauer, car en souffrant de la souffrance même d’autrui (homme ou animal), on peut éprouver l’unité profonde de tous les êtres et, en un sens, ne plus être soumis au dictat du Vouloir Vivre.

Outre le fait que l’on peut mettre en doute le bien-fondé de ces deux prétendus échappatoires, nous pouvons nous demander s’il n’est pas possible de dépasser cette vision du Monde. Il ne s’agirait pas alors de la fuir, de refuser futilement d’en assumer la noirceur et la dureté mais, tout en reconnaissant l’absurdité de l’existence et l’omniprésence de l’injustice et la sottise dans le monde, d’opérer un dépassement de ce constat vers une philosophie capable d’affirmer la vie, mais de l’affirmer joyeusement.













Y'a des voix qui donnent pas envie dans la vie mais il y a des voies qui donnent plus envie d'y aller que d'autres.

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 16:58



Ca me fait penser à quelqu'un mais je te dirai pas qui euh Smile

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:15







Ajoutée le 14 mars 2016
l'émission du mercredi 8 juillet 2015
Au secours, je suis trop intelligent !
Ce mercredi, Ça va pas la tête ! s'intéresse aux adultes surdoués…

Dans les librairies, foisonnent quantités d’ouvrages consacrés aux adultes surdoués. Parfois trop intelligents et sensibles pour être totalement heureux…

Ces personnalités surdouées ont quelquefois du mal à trouver leur place. Au travail, dans leur famille, au sein de leur couple ou avec leurs amis.

Alors comment reconnaît-on un adulte surdoué ? Comment perçoit-il le monde ? Comment s’intègre-t-il dans un environnement parfois hostile ou indifférent ? Les enfants précoces deviennent-ils forcément des adultes surdoués et surtout, comment devenir un surdoué heureux ?

Et puis nous explorerons quelques séries télé qui mettent en scène des héros surdoués, des geeks de The Big bang Theory, aux multiples déclinaisons de Sherlock Holmes, d’Elementary à Dr House…

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:19






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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:27

Périscope numérique© : intelligent et universel

Billet de Luc Gendron paru le 14 mai 2015 | catégorie G.P.S.Intelligence
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Dreamstime_xs_39368962-300x300
Cette nouvelle approche stratégique est appréciée et qualifiée par mes clients de « flyée ».   Elle permet de sortir la tête hors de l’eau et d’observer ce qui n’est pas détecté pour faire croître les résultats et/ou établir de nouveaux objectifs.
Un périscope permet de voir et de visualiser (scope) à proximité (peri).
Sa particularité est qu’il sort momentanément d’un environnement pour en examiner un autre.  Sans être détecté par la compétition, il permet de voir et de considérer de nouvelles menaces ou opportunités pour ajuster le tir, la direction et la profondeur.
Il y a une nuance entre voir et visualiser.  Voir les opportunités et les risques permet de les considérer pour alimenter autant les cerveaux humains que numériques. Visualiserpermet de d’orienter et d’ajuster les gens, les processus et les systèmes en fonction des cibles identifiées.
Dans l’internet, la proximité qui compte n’est pas géographique, mais temporelle.  Il faut livrer des résultats aux moments et dans les canaux de communication préférés des clients.  Votre localisation n’a pas d’importance.
De plus, vos sources d’innovation et de croissance sont peut-être plus près que vous pensez et déjà à l’intérieur de votre “boîte”.
a
Numérique
Notre périscope numérique© sort de votre réalité classique pour observer ce qui existe dans cet univers numérique lié mondialement par l’internet.  Il recherche ce qui gravite autour de vous et ce qui peut se connecter à vos propres systèmes.
Il ne se contente pas d’identifier les cibles et les menaces, mais cherchent à repérer les données externes à mettre en combinaison avec celles à l’interne.  Il identifie de nouveaux paramètres à mesurer pour déterminer de nouveaux indicateurs de performance ou pour pondérer ceux que vous avez déjà.
 
Intelligent et universel
Intelligent parce qu’il permet de …

  • comprendre, synergiser et dynamiser vos actifs:  gens, processus et systèmes

  • regarder et percer les silos à l’extérieur ET à l’intérieur de la boîte

  • communiquer, calculer et capitaliser sur les données


Universel parce qu’il vise à …

  • comprendre mondialement pour s’inspirer et agir localement

  • synergiser vos affaires classiques et numériques

  • découvrir de nouvelles “planètes” et “galaxies” d’affaires dans l’espace internet


 
Concrètement
Notre périscope numérique© vous permet de voir et de visualiser ce qui vous entoure numériquement et que vous ne pouvez détecter pour le moment.  Il permet d’identifier des solutions sur ce qui vous irrite, vous questionne ou vous bloque pour avancer.  
Les résultats varient selon vos besoins: améliorer les ventes, développer de nouveaux marchés accessibles par l’internet, réduire les coûts par transaction, améliorer la productivité, stimuler la relève, stimuler l’innovation, éliminer ou automatiser les goulots.
Le principal objectif est de maximiser la conformité, l’intégrité (qualité et sécurité) et la fluidité à livrer de la valeur à vos clients au moment et à l’endroit de leur choix : physique ou numérique.
L’approche et les outils sont principalement conçus pour initier et gérer le changement de connaissances et d’habitudes des gens avant de changer les systèmes.
a
Ce que disent nos clients
« Expérience originale, très loin des sentiers battus »
« Au non-curieux s’abstenir! »
« Une occasion pour ceux qui veulent forger l’avenir »
« Une porte ouverte sur une nouvelle dimension »
« Une paire de lunette neuve, sans optométriste »
« Les résultats observables et l’énergie dégagée par nos professionnels, suivant le dit mandat, ont insufflé aux autres professionnels une volonté et un vif intérêt à expérimenter aussi cet accompagnement stratégique »
a
Réflexion ou planification stratégique
Notre périscope numérique© s’adapte autant à une brève réflexion qu’à une planification stratégique plus élaborée.  Il peut stimuler un “Think tank”, inspirer un Lac-à-l’épaule ou être au coeur d’un RebootCamp audacieux.
Selon que vous souhaitiez un survoltage momentané ou une analyse plus en profondeur, notre périscope numérique© peut vous profiter selon les formules suivantes:
“Think tank boost”          “Speed coaching”          “Hot seat” multidisciplinaire   
Vision infra-rouge          RepbootCamp G.P.S.
Le nombre et l’envergure des résultats seront fonction du temps investit ensemble et de votre côté. Vous découvrirez au moins une nouvelle idée ou une combinaison d’idées pratiques à appliquer.
http://aryane.com/2015/05/14/periscope-numerique%C2%A9-intelligent-et-universel/#more-2524

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:29

https://psychologueadosenfantsparis.files.wordpress.com/2016/05/article-ados-kezako.pdf

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:33

Quand les enfants doués paraissent s'éteindre au fil des ans



Chronique de Arielle Adda, 15/02/16 17:27Psychologue



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Des parents évoquent parfois un enfant dont les débuts dans la vie paraissaient refléter une grande vivacité d’esprit : il a parlé très tôt avec un langage précis et bien construit, il comprenait rapidement ce qui se disait autour de lui et il faisait preuve d’une grande créativité. Ses dessins lumineux démontraient son goût pour l’art et son plaisir à utiliser ces belles couleurs pour représenter l’idée qu’il commençait à se faire du monde qui l’entoure et de sa façon de le vivre.
A peine plus âgé, il déchiffre avec la joie que procure cet accès au savoir devant un entourage surpris qui se demande bien comment il a pu apprendre seul cet exercice sur lequel tant d’enfants peinent durant des mois. C’était pour lui une activité naturelle : tout le monde lit autour de lui,  il a eu envie d’être comme les autres, il a grappillé chaque fois qu’il en avait  l’occasion la façon de prononcer les lettres, les syllabes et pour finir les mots qu’il connaissait forcément déjà. Le bonheur de lire un mot connu sur un support écrit, comme les grandes personnes,  est ineffable, c’est un jeu dont on ne se lasse pas et encore moins quand on a trouvé par soi-même comment acquérir ce pouvoir. 
Le calcul est tout aussi amusant : additionner, soustraire, compter sur ses doigts, enchanté de ce matériel toujours disponible, et surtout évoluer dans un domaine où prime la pure logique puisque les résultats sont toujours identiques, quelle que soit la façon dont on a procédé, ravit cet enfant qui voit dans ces exercices intellectuels une source inépuisable de distractions.
L’entrée à l’école paraît alors le début d’une  merveilleuse aventure : on va avancer dans cette voie tellement attrayante. L’impatience est encore plus forte chez les derniers nés, fatigués de leur place humiliante d’ignorants, incapables de suivre une discussion entre « grands » puisque quantité de données leur échappent et qu’ils ne peuvent pas les découvrir par eux-mêmes.  Ils ont vraiment du mal à se résigner à la condescendance toujours plus ou moins imprégnée de moqueries de ces aînés peu charitables. Enfin, eux aussi vont « à l’école » et bientôt ils auront un cartable, ils feront sans équivoque partie de ce monde scolaire tellement important pour leur évolution.
Il est aisé d’imaginer la déception que ce jeune écolier ne tarde pas à éprouver quand il se trouve perdu parmi des enfants souvent en pleurs : il se demande bien pour quelle raison ces enfants ressentent une détresse aussi profonde que rien ne justifie : la maîtresse est une dame gentille, elle connaît maman et lui a parlé et, d’ailleurs, jamais maman n’abandonnerait son enfant  qu’elle aime tant câliner,  le laissant exposé à des dangers. Les parents, les aînés, tous sont passés par l’école, ils ne parlent pas de cauchemars.
Pourtant, l’enfant vif et curieux ne comprend pas très bien pourquoi les autres enfants ne parlent pas et encore moins pourquoi on traîne tant avant de  commencer à apprendre, à faire des choses difficiles et à réfléchir aux questions qu’il se pose en secret.
Tout d’abord, il se dit, avec sagesse, qu’il lui faut être patient, lui qui serait plutôt impatient, mais tous ces enfants et cette maîtresse doivent s’apprivoiser, et puis les semaines passent et rien ne change : il n’apprend toujours rien de nouveau et il lui déplaît de plus en plus de partager les jeux proposés avec des enfants qui ne sont même pas des interlocuteurs intéressants.
C’est peut-être dès ce moment-là, lorsqu’il découvre la déception, qu’il commence à se résigner et à se replier sur lui : il se fait alors tellement discret qu’il en devient presque invisible et, en tous cas, inaudible. « Je n’ai pas encore entendu le son de sa voix » dit la maîtresse à sa mère interloquée qui ne reconnaît pas l’enfant joueur et bavard qu’elle connaît. S’il ne parle pas, c’est sans doute qu’il n’a rien à dire, il n’a pas envie d’exprimer une pensée personnelle que personne ne comprendra sans doute, ni de poser une question  peut-être embarrassante  pour la maîtresse. A supposer qu’elle lui réponde, le sujet n’intéressera pas les autres enfants et ils le considéreront bizarrement.
Il est donc plus prudent de ne rien dire, cette attitude lui semble la plus protectrice, il n’attire pas l’attention sur lui, il donne une image d’enfant sage, lisse et calme, qui lui évite toutes les attaques, qu’elles viennent des adultes souvent distraits et encore plus souvent débordés ou des autres enfants dont certains privilégient les morsures ou les coups comme mode de contact.
Ce pourrait être dès ce moment que l’armure caractéristique des personnes douées commence à être forgée : elle apparaît vite comme indispensable et elle risque de le demeurer durant toute l’existence au point de sembler faire partie intégrante de la personne qui en est elle-même persuadée. 
A l’abri de cette armure, pourtant tellement contraignante, l’enfant doué, déçu et triste, s’évade dans des rêves plus gais et plus réconfortants que cette interminable monotonie qu’il doit supporter tous les jours. La route qu’il emprunte alors lui paraît toute tracée : il restera discret, sage et silencieux, sans attirer  l’attention. A la Grande Ecole, ses notes restent dans une moyenne sans éclat, elles sont rarement plus faibles, ou alors il s’agit manifestement d’un accident, elles ne sont jamais très  brillantes, absolument rien n’est remarquable chez cet enfant trop tranquille.
Les parents se souviennent de l’enfant gai et inventif bien différent de celui qui, même à la maison, s’éteint doucement. Pris de doute, ils font faire un examen psychologique, espérant trouver là une réponse aux interrogations qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de se poser, ils sentent que quelque chose leur échappe, avec la sensation obscure et lancinante d’un dysfonctionnement insidieux qui se serait installé sournoisement et comme tout naturellement puisqu’aucun incident notable ne l’a signalé. Le résultat du test ne constitue finalement pas une réelle surprise, si ce n’est le chiffre lui-même : ce QI très élevé permet enfin de  porter un éclairage totalement différent sur cet enfant silencieux.
Il faudrait alors s’appliquer à réveiller en lui une passion tellement profondément enfouie que de nombreux essais sont nécessaires pour trouver la bonne voie ; parfois un changement d’école serait souhaitable à cause de l’image trop terne que tout le monde a de lui et, encore une fois, la rencontre avec des enfants qui lui ressemblent s’avère toujours un bon remède.
Quand cet enfant trop discret se reconnaîtra dans une image plus brillante et aussi plus vraie, il pourra commencer à laisser s’exprimer son audace et son imagination et aura plaisir à relever les défis qu’on s’emploiera à lui trouver.
http://www.journaldesfemmes.com/maman/expert/63560/quand-les-enfants-doues-paraissent-s-eteindre-au-fil-des-ans.shtml



Maman
Enfant


Ces enfants doués dont on ne peut calculer le QI



Chronique de Arielle Adda, 14/06/16 18:17Psychologue



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Dans certains cas de doute, quand l’incertitude devient trop envahissante, les parents se décident à demander un test et attendent les résultats avec impatience, même s’ils sont persuadés d’être indifférents aux chiffres : ils veulent surtout aider leur enfant à évoluer dans la vie sans être bloqué par une éventuelle faiblesse.
En fait, ces parents attentifs subodorent une faiblesse, sans pouvoir la cerner avec précision et ils comptent sur le test pour les éclairer. 
Leur déception est alors d’autant plus grande quand le psychologue annonce qu’il n’est pas possible de calculer le QI Complet parce que les notes sont trop hétérogènes : la moyenne calculée sur des notes tellement dispersées n’aurait aucune signification.
En arrière-pensée présidant à cette demande de test il y avait bien l’hypothèse d’un don intellectuel : les parents se sont un peu documenté sur la question, ils ont reconnu leur enfant en bien des aspects évoqués dans les descriptions, ils espèrent trouver dans ce  chiffre magique de 130, ou plus, une explication globale au comportement parfois curieux de leur enfant et surtout à ses résultats scolaires de plus en plus irréguliers.  Ils se lancent, répriment la gêne qui les gagnent et demandent "mon enfant est-il doué ?".  Il leur est alors répondu, tantôt "non, pas avec ces notes" et tantôt "je ne peux pas vous répondre avec ces notes".
Commence alors la quête d’une explication cohérente de ces notes  qui le sont si peu. Généralement,  les notes obtenues à la "Compréhension Verbale" sont très élevées, sauf quelques rares exceptions : quand de jeunes enfants souffrent d’une otite séreuse, celle-ci peut passer longtemps inaperçue, car indolore, et l’enfant est alors privé du bain de langage  favorisant l’acquisition du vocabulaire qu’il utilisera sa vie durant, cette privation survenant justement à l’âge où  elle est essentielle. Ce manque est encore plus traître chez les enfants doués parce qu’ils savent mettre très tôt au point toutes sortes de stratégies pour compenser une faiblesse : ils anticipent ce qu’on va leur dire dans certaines situations bien précises et bien connues d’eux, ils copient les autres, ils deviennent en apparence encore plus rêveurs que de coutume et tout le monde se laisse prendre à ces stratagèmes jusqu’au verdict de l’oto-rhino.
A côté de cette dextérité verbale, les autres notes sont tout juste moyennes, avec des différences de 40 ou 50 points. 
Le "Raisonnement Perceptif" est médiocre, la "Mémoire de Travail" également, mais, curieusement, la "Vitesse de Traitement" est moins catastrophique que chez nombre d’enfants doués qui coulent complètement quand il s’agit de tenir un crayon pour tracer un signe ou  cocher une case. 
Pour expliquer cet immense décalage on peut imaginer que ces enfants possédaient une extrême aisance intellectuelle qui leur a vite permis de progresser de façon fulgurante dans le domaine qui leur était le plus accessible et qui ne leur demandait pas d’efforts particuliers du fait de leur dextérité.
Leur bon esprit de logique, si bien et si tôt développé au point de susciter l’admiration de leur entourage pour tant de sagacité acquise en si peu de temps leur a permis de briller de tout leur éclat dans le domaine du verbe. On pouvait alors prêter moins d’attention à quelques faiblesses qu’ils sauraient sûrement corriger plus tard, quand ils en auraient l’envie.

Non seulement cette envie n’est jamais venue, mais ces enfants doués se sont de plus en plus éloignés des domaines qui ne leur étaient pas aussi aisés d’accès. Leur virtuosité verbale leur permettait de donner le change en quelque sorte, de trouver des parades et des justifications pour expliquer leurs défauts sans jamais songer qu’ils devraient fournir de véritables efforts pour combattre leurs faiblesses.
Cette notion d’effort leur est même restée longtemps complètement étrangère, ils ne cherchaient pas à corriger leurs manques, ils s’acceptaient comme ils étaient et leur entourage également. On dit d’eux "c’est un littéraire, mais il est nul en math" comme on dirait "il est bon à la course, mais plus faible en saut" ou bien "il est excellent en dessin, mais moins adroit dans l’aquarelle". On admettrait ainsi  implicitement que les dons se répartissent différemment et qu’on ne saurait briller en tout domaine. 
Durant les premières années de scolarité, ce décalage pouvait encore rester discret, mais au collège il a commencé à constituer un réel handicap. On pourrait dire que cet enfant a été finalement victime de sa propre habileté verbale : elle a occulté ses défaillances y compris à ses propres yeux, même si, peu à peu, s’insinuait tout au fond de lui une inquiétude sournoise et permanente au constat de ses lacunes qui le laissaient impuissant.
Son aisance verbale, qu’on admirait tant, lui semblait toute naturelle, elle ne lui demandait pas le moindre effort et elle suffisait pour donner de lui l’image satisfaisante d’un enfant dont la scolarité serait facile.
En calcul, qui allait par la suite se révéler le point le plus problématique, il effectuait sans difficulté les opérations nécessaires pour résoudre des problèmes dépourvus de piège, mais c’est avec un effroi glacé qu’il découvre son incapacité totale à saisir la signification d’un énoncé un peu plus complexe.
Certains modes de raisonnement, surtout ceux qui exigent une bonne représentation mentale de l’espace échappent totalement à sa maîtrise.  Ils lui semblent relever de domaines inconnus où il ne s’est jamais aventuré, comme s’il avait toujours pensé qu’ils ne convenaient pas à sa forme d’intelligence, mais, personne n’étant parfait, il était normal qu’il présente quelques lacunes.
Quand ce décalage devient inquiétant, parents et enfants sont pris d’une angoisse qui les étouffe ; l’enfant peut se protéger derrière un masque d’indifférence, de révolte si son caractère l’y pousse, mais c’est assez rare, le plus souvent il lutte de toutes ses forces contre les idées noires qui l’envahissent puisqu’il pense avoir perdu ses dons sans savoir comment les retrouver.
Ces réactions anxieuses amoindrissent son aisance verbale, il lui semble avoir tout perdu et il plonge dans un marasme d’autant plus noir que ses parents ne peuvent plus  masquer leur inquiétude  et paraissent également impuissants à l’aider.
Les résultats de ce test dont il craignait le verdict : "enfant définitivement et irrémédiablement idiot" n’apportent finalement aucune réponse claire, l’ombre d’une pathologie dont il présenterait seulement les prémices se profile.
Pour éclaircir cet horizon orageux, il convient de travailler les domaines de raisonnement qui ont été laissés en jachère : il s’agit bien d’un enfant doué victime de son éblouissante aisance verbale,  elle a aveuglé son entourage, elle ne lui a pas permis de découvrir la notion d’effort, elle l’a incité, lui et les personnes qui le font travailler,  à ignorer ses faiblesses, négligeables au début, mais qui se sont aggravées au fil des ans. 
Un travail assidu, quasi quotidien, étayé par des méthodes solides d’apprentissage, permet de corriger ces manques, il peut être entrepris à tout âge, mais il est toujours indispensable pour éviter à cet enfant trop doué de sombrer dans un état d’impuissance totale, alors que son avenir semblait étincelant grâce à ses qualités tellement remarquables.
Devenu plus adroit, donc plus assuré, l’adolescent égaré saura tracer une voie heureuse.
http://www.journaldesfemmes.com/maman/expert/64589/ces-enfants-doues-dont-on-ne-peut-calculer-le-qi.shtml

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:34


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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:35

Les mécanismes de résilience : 
Les forces bâties par la personne peuvent se regrouper en plusieurs secteurs. 
Devant des agressions subies, le sujet se réfugie momentanément dans la maladie (processus correspondant à une somatisation du problème), et grâce aux soins que cette affection entraîne, il construit une sorte de cocon protecteur lui permettant de se mettre dans une position d’attente. 
Ainsi, il va fixer son angoisse sur le symptôme afin de lutter contre les éléments dépressifs et de parvenir à les maîtriser. Une autre des manières de lutter contre les situations traumatiques est de se forger un monde imaginaire qui permet d’échapper aux dures réalités de la vie. 
Cette fuite dans l’imaginaire peut déboucher temporairement sur des phases de coupure inquiétantes ainsi que sur des périodes de fugue inadéquate. Ce mécanisme limite provisoirement la communication avec l’entourage mais en réalité, contribue à permettre l’affrontement de difficultés apparemment insurmontables. 
D’autres phénomènes adaptatifs vont dans le sens d’une prise de distance avec l’élément pathogène, ce qui permet de relativiser les émotions soulevées en les niant. Le sujet se centre sur un détail, ce qui permet de faire le vide autour de lui… Par exemple, certains prisonniers doivent leur salut psychique à des mécanismes d’obsessionnalisation qui les amènent à rabâcher un thème ou à canaliser toute leur énergie sur l’analyse d’une craquelure du mur ou sur l’attente de l’arrivée régulière d’un insecte. 
http://www.infirmiers.com/pdf/resilience.pdf

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:36

La provocation mentale: l’origine des éclairs de génie
Comment développer des idées par la provocation
Notre cerveau n’aime pas changer ses habitudes. Mais l’habitude est l’ennemi de la créativité: c’est justement l’écueil que cherche à éviter la technique de provocation en nous catapultant hors des schémas de pensée habituels. Ces provocations sont simplement mentales, elles ne sont donc pas réelles.
Technique de provocation: comment ça marche?
La technique de provocation est une technique de créativité développée par le médecin et écrivain britannique Edward de Bono. Elle permet de penser hors des sentiers battus pour développer de nouvelles idées surprenantes. Les participants doivent envisager des situations auxquelles ils n’auraient jamais pensé, car elles sont contraires à l’expérience et au bon sens. Par exemple, c’est à partir de la phrase «Les voitures ont des roues carrées» qu’est né l’amortisseur intelligent.
1re étape: créer des provocations mentales
Tout d’abord, créez des provocations mentales sur votre thème. Plus il y en a, mieux c’est. Utilisez pour cela les approches suivantes.
Approche
Exemple
Réfuter des idées reçues
Le jus d’orange ne contient pas de vitamines.
Décrire un idéal irréaliste
Le jus d’orange est pressé sous l’arbre.
Renverser des faits ou des caractéristiques
Le jus d’orange me boit au petit-déjeuner.
Falsifier des faits ou des expertises
Le jus d’orange contient des additifs artificiels.
Exagérer
Avec le jus d’orange, on reste toujours en bonne santé.
Associer au thème un concept choisi au hasard
Jus d’orange, lune
2e étape: développer des idées
Après ces provocations, il faut développer des idées; c’est la partie la plus difficile de cette technique. Choisissez une phrase et réfléchissez-y jusqu’à ce que vous ou vos collaborateurs en soyez suffisamment imprégnés pour trouver des idées originales. Si vous travaillez en équipe, suivez les «16 principes pour un travail d’équipe créatif» (PDF, 229 ko).
Exemple de création d’idées
Dans son livre «La boîte à outils de la créativité», Edward de Bono présente l’exemple suivant. Un des participants a réagi à la phrase «Le jus d’orange me boit au petit-déjeuner » (approche par le renversement des faits) en imaginant une scène où il nagerait dans un immense verre de jus d’orange. Conséquence: après son bain, il sentirait le jus d’orange. Cela a permis d’arriver à l’idée de fabriquer des tablettes odorantes à placer dans le pommeau de douche pour diffuser une odeur agréable.
N’oubliez pas: les «questions qui tapent dans le mille» (PDF, 233 ko) de Mario Pricken sont une bonne source
PDF : 

Astuce de MD; La provocation mentale: l'origine des éclairs de génie ...

https://www.post.ch/fr/kreativitaetstechnik-provokationstechnik


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[*]
[/list]

nous catapultant hors des schémas de pensée habituels. Ces ... Elle permet de penser hors des sentiers battus pour développer de nouvelles idées .

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:37

Les tribulations d'une psychologue dans le monde des enfants et des ados

Keep calm and carry on



10/01/2013

Les amis de l’enfant « surdoué » …plus jeunes ou plus âgés ?

Selon Gross (2002), on considère en général qu’il est bénéfique pour l’enfant d’avoir des amis, pour son estime de soi, son indépendance, et sa socialisation. Les enseignants ont tendance à penser qu’il s’agit d’un processus naturel, et qu’un enfant sans amis est « coupable » d’être différent. Or, les recherches montrent que le manque d’amis ne vient pas tant de l’individu mais des différences entre celui-ci et le milieu dans lequel il interagit : « la solitude ne vient pas du fait d’être isolé, mais de l’incapacité à communiquer aux autres ce qui vous semble important, ou d’opinions que les autres considèrent comme irrecevables…si quelqu’un sait plus de choses que les autres, il devient solitaire ». (Jung, cité par Gross, 2002)
L’étude de Gross (2002) montre que la recherche d’amis durant l’enfance évolue en 5 phases : un partenaire de jeu, quelqu’un avec qui parler, quelqu’un qui aide ou qui encourage, quelqu’un avec qui on partage – intimité et empathie, et enfin ce qu’elle appelle « l’abri sûr »[1] – confiance, fidélité et acceptation inconditionnelle. D’autres études montrent que pour les enfants tout-venant, entre 4 et 7 ans, l’enfant un partenaire de jeu pour partager des jouets et des activités, et quelqu’un qui peut les aider à se défendre. Les enfants plus âgés – 10 ans et plus – recherchent des partenaires avec des centres d’intérêt communs, avec lesquels ils peuvent échanger des pensées et des sentiments intimes et qu’ils peuvent respecter et aimer. Plus les enfants grandissent, et plus ils introduisent la notion de réciprocité, d’interdépendance et de durée dans leurs amitiés (Selman, 1981). Cependant, ces différents stades sont corrélés à l’âge mental, étant atteints plus tôt par les enfants HP, la différence étant surtout marquée en maternelle et en primaire. Cette différence entre enfants HP et enfants tout venants est également plus marquée pour les QI très élevés (plus de 160) et pour les filles. (Gross, 1993)
Si l’enfant HP ne trouve pas de partenaire de communication à son niveau, il aura tendance à s’isoler ou à être considéré comme anti-social, et donc à perdre les bénéfices de l’interaction avec ses pairs. Il sera donc incapable de traduire dans son comportement les théories comprises et acquises de la socialisation (Roedell, Jackson & Robinson, 1980)
Cependant, considérer que l’enfant HP ne peut être à l’aise que avec des camarades de jeu plus âgés serait ignorer la dyssynchronie caractéristique de ces enfants. Ainsi, leurs âges intellectuels, sociaux, émotionnels, physiques et chronologiques sont différents, et par exemple, un manque de maturité émotionnel peut être un obstacle à l’amitié avec un pair plus âgé, ou un manque d’intérêts communs.
Kline et Short (1991) trouvent que la confiance en soi et l’auto-perception des capacités des filles HP chutent graduellement du primaire au lycée. Ils montrent qu’en 4ème, les adolescentes HP sont moins confiantes en elles-mêmes et moins populaires que les adolescentes tout-venant. Callahan, Cunnigham et Plucker (1994) montrent que les filles, davantage en recherche de conformité avec leurs pairs, ont tendance à cacher leurs capacités. De nombreuses recherches confirment que les filles pensent qu’être HP est un inconvénient sur le plan social, à cause de réactions négatives de leurs pairs. (Reis, 2002) Notamment, les collégiennes HP sont perçues par leurs pairs comme tristes ou de mauvaise humeur, et ont plus de problèmes psychosomatiques que les garçons HP. (Luftig, 1990)
Selon la plupart des études anglo-saxonnes (Cross & Coleman, 1993), une majorité des adolescents à haut potentiel considère leur intelligence comme un avantage pour la réussite dans leurs études, mais voit également ce potentiel comme un handicap dans leur interaction avec leurs pairs. Coleman et Cross définissent le SGP (Stigma of Gifted Paradigm/ Le paradigme du stigmate du haut potentiel). Selon ce paradigme, les adolescents à haut potentiel considèrent que ce potentiel est vu par leurs pairs comme un facteur différentiel, et donc peut devenir dans certaines circonstances un facteur de stress qui complique leurs relations sociales.
Ces adolescents  vont donc développer des stratégies pour agir sur ce facteur de stress, par exemple en choisissant de ne pas montrer leur haut potentiel. Cette stratégie est particulièrement utilisée par les pré-adolescentes HP, chez qui le désir d’être populaire prend souvent le pas sur la volonté de réussir académiquement, elles parviennent plus facilement à se faire accepter. (Silverman, 1993).Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Selfesteem
Les filles à haut potentiel se heurtent encore plus que les garçons aux stéréotypes sociaux. Ainsi, la jeune fille HP, quand elle est critiquée pour ses trop grandes sensibilité, introversion, intensité, ambition ou même aisance verbale, aura souvent honte d’elle-même et tendance à cacher ses capacités. (Noble, 1995) .Etant souvent plus douées pour traiter les informations émotionnelles de leurs pairs (Kerr, 1997), elles vont, pour pallier le risque d’être ostracisées, avoir tendance à ne pas faire preuve de capacités de leadership – admirées chez les garçons HP mais critiquées chez les filles – et à se fondre dans la masse pour être populaire. Pour être acceptées, elles vont plutôt aider leurs pairs que tenter d’assimiler de nouveaux savoirs. (Silvermann, 1993).
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Les tribulations d'une psychologue dans le monde des enfants et des ados

Keep calm and carry on



10/10/2013

Petites filles « surdouées », ados précoces – comment les accompagner pour leur permettre d’exprimer leur haut potentiel

De plus en plus, nous voyons en cabinet des petites filles « surdouées », « précoces » …Moins opposantes, moins turbulentes que les garçons « surdoués », elles manifestent leur mal-être par un effacement, voir par une absence totale – les cas de phobies scolaires sont malheureusement nombreux. Ci-dessous quelques propositions d’accompagnement de ces petites filles, puis de ces ados « hors normes » …
A la maternelle et en primaire
Une prise en charge pour des enfants de cet âge laisse entendre qu’elles ont été dépistées très tôt, souvent grâce à une maîtrise précoce du langage, de la lecture et de l’écriture dans le cas des filles.  (Silverman, 1986) En moyenne, les enfants sont testés à 6 ans et 10 mois, souvent dans des familles déjà sensibilisées à la psychologie et investies dans le développement intellectuel de leur enfant dès la naissance de celui-ci. (Lignier, 2010). Cette détection rapide des filles HP est nécessaire car à partir de l’âge de 8/9 ans, la petite fille a tendance à douter d’elle-même et à ne répondre qu’aux questions où elle est sûre d’avoir la réponse, ce qui donne un pourcentage d’environ 1/3 de filles pour 2/3 de garçons HP au niveau collège.(Silverman, 1986).
A cet âge, les petites filles ont tendance à être appréciées par leurs pairs et bien intégrées (Rimm, 2003), et donc il n’est pas nécessaire d’envisager une thérapie. Cependant, les parents peuvent avoir besoin d’un accompagnement, même s’ils sont eux-mêmes HP, car le versant « intellectuel » du haut potentiel est mieux connu que le versant « émotionnel », et des groupes de paroles ou des ateliers peuvent leur permettre de mieux connaître les spécificités de leur enfant pour les aider à se développer de manière optimale sur le plan social. Ainsi, on peut expliquer aux parents les différents stages de l’amitié définis par Gross (2002) et l’avance potentielle de leur fille sur ce déroulement. Il est également important pour les parents de savoir qu’à l’école primaire, entre sept et onze ans environ, la plupart des filles HP apprécient la solitude, surtout en compagnie d’un livre. Il ne s’agit pas de la forcer à fréquenter d’autres enfants, surtout si des camarades du même niveau intellectuel ne sont pas disponibles. Il ne s’agit probablement pas d’anxiété sociale ou de rejet, mais juste d’une préférence. (Kerr, 1994) Les parents doivent donc respecter le temps de solitude de leur enfant.
Gross (2002) souligne qu’il est important également de ne pas insister pour que l’enfant – en particulier la petite fille – ait de multiples relations d’amitié. En avance sur ses pairs d’âge – environ de cinq ou six ans – la petite fille recherche avant tout une intimité et une relation sûre et profonde. S’il n’est pas possible de faire changer l’enfant de niveau scolaire, il peut être intéressant de lui faire fréquenter des activités où elle pourra rencontrer d’autres enfants plus âgés partageant les mêmes intérêts. On peut envisager de lui demander de décrire « l’ami idéal », afin de réfléchir à comment elle pourrait le ou la rencontrer. Chez les filles à haut potentiel, on observe aussi des intérêts plus « masculins » que les filles tout-venant : elles ont tendance à aimer les jeux de garçons, les activités de plein air et à inventer des jeux complexes avec leurs jouets, comme opérer une poupée par exemple ; les filles HP auraient un côté « androgyne » (Kerr, 1997). Elles ont aussi tendance à aimer jouer avec des pairs mixtes. Aux parents de leur faciliter de telles interactions.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 GK5EB
Enfin, les parents peuvent être initiés aux notions d’hyper-sensibilité et d’intensité émotionnelle, afin de mieux accepter certains comportements de leur fille. Notamment, si l’enfant réagit de manière excessive à une contrariété ou une injustice, qu’elle fait preuve d’une timidité excessive ou se « rend malade » pour quelque chose d’anodin. (Piechowski, 1997). Cette hyper-réactivité se manifeste aussi dans les relations sociales de leur enfant – ainsi, un enfant HP peut perdre exprès à un jeu s’il sent que son adversaire attache énormément d’importance à la victoire. Ses émotions envers les autres sont intenses, ses liens d’attachement profonds et les parents doivent en être conscients.
A partir du collège
A la pré-adolescence (début du collège), les parents doivent soutenir l’adolescente HP dans son désir de devenir « comme les autres » sur le plan par exemple de la mode ou des sorties. Cependant, elle doit être encouragée à ne pas abandonner ses études et à ne pas laisser ses notes baisser (Kerr, 1997). Silverman (1995) explique que confrontée au choix entre vie sociale et performances académiques, la jeune fille HP doit pouvoir s’appuyer sur une confiance en elle-même solide. On doit aider la pré-adolescente à conserver une bonne estime d’elle-même et surtout à considérer son haut potentiel comme des forces à exploiter et non comme un handicap. La société continue à envoyer un message contradictoire aux filles, les encourageant à faire carrière, mais en véhiculant les stéréotypes féminins classiques de douceur, de soumission et de mère de famille. (Mc Cormick & Wolf, 1993) La préadolescente HP doit être encouragée à avoir une position de leader, et à faire des projets d’avenir ambitieux. Par exemple, il est important de les encourager à faire entendre leur voix et leurs idées, et à participer non seulement en cours, mais aussi aux discussions avec leurs pairs.
Les pré-adolescentes HP expriment leur besoin d’appartenir à un groupe. Pour faciliter cette appartenance, on peut leur proposer deux types d’activités. D’une part, des activités non-académiques dans lesquelles elles seront reconnues pour autre chose que leurs performances scolaires, et où elles seront « comme les autres » sans avoir besoin de minimiser leurs connaissances. (Pepperell & Rubel, 2009) D’autre part, des activités avec d’autres filles HP où cette fois elles pourront prendre confiance en elles sans avoir besoin de cacher leur potentiel, et où elles trouveront des défis motivants.
Il peut être utile de les faire participer à des activités, des ateliers, des groupes de paroles non-mixtes, dans lesquelles elles se sentiront plus à l’aise pour développer leurs idées et s’affirmer sans être jugées et évaluées par le regard des garçons. (Rakow, 1995) L’une des solutions pour que les filles à haut potentiel puisse pleinement s’épanouir dans leur scolarité, tant sur le plan scolaire que sur le plan social est de les scolariser dans des établissements non-mixtes. Aux Etats-Unis, certains établissements choisissent de créer des classes non-mixtes pour certaines matières comme les mathématiques et les sciences. (Gurian, 2008).
L’une des forces – mais aussi des faiblesses – des pré-adolescentes HP est comme nous l’avons dit précédemment l’hyper-sensibilité. Celle-ci peut s’exprimer également dans l’amitié par une intensité de sentiments souvent mal exprimée, par exemple de manière aggressive. Ces pré-adolescentes sont également souvent introverties et dans l’évitement des conflits. Il peut donc être intéressant pour elles de participer à des ateliers sur la communication inter-personnelle, en particulier sur la résolution de conflits. Lors de ces ateliers, les pré-adolescentes apprendront à exprimer ce qu’elles ressentent et ce qu’elles désirent, à comprendre les émotions qu’elles éprouvent et celles des autres et à gérer les conflits en maîtrisant leur agressivité et en communiquant leurs sentiments. Le cadre théorique de ces ateliers serait la Communication Non-Violente de Rosenberg (1980).
Un des outils pouvant être utilisé pour ces ateliers est l’écriture d’un journal intime, ces adolescentes étant souvent particulièrement à l’aide dans le domaine verbal : cette écriture permet d’exprimer les émotions et de réfléchir sur elles, mais donne également un appui pour partager ces mêmes émotions. Le psychologue animant l’atelier peut suggérer des thèmes pour l’écriture, soit des thèmes précis portant sur l’écriture du soi, soit des thèmes faisant davantage appel à la projection et à l’imagination. L’écriture permet également à la pré-adolescente de réfléchir sur son identité, et sur comment expliquer aux autres sa différence.
La famille doit être particulièrement présente à cette période, surtout lorsque la pré-adolescente se sent isolée. Les parents peuvent proposer des activités familiales, mais aussi des activités extra-scolaires avec d’autres adolescents, dans lesquelles leurs filles se sentiront valorisées dans leur différence.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Girl-scientist1
 Au niveau scolaire : l’ accélération
Plusieurs solutions existent en France et à l’étranger pour « accélérer » le parcours scolaire. On a notamment l’entrée précoce au Cours Préparatoire, le saut de classe, et des programmes d’accélération consistant à compiler le programme de plusieurs années en une seule. Les statistiques sur le saut de classe en France et en Allemagne sont rares, celles sur l’entrée précoce en CP montrent que sur le plan des performances scolaires, celles des enfants HP sont satisfaisantes dans ce cas de figure. (Lautrey, 2004).
De manière générale, l’aliénation sociale des enfants HP est en grande partie exacerbée lorsqu’ils sont forcés d’être en compagnie d’enfants du même âge chronologique. (Roedell, 1984). La plupart d’entre eux préfèrent la compagnie d’enfants plus âgés, d’âge mental similaire et formeront des amitiés avec ceux-ci. (O’Shea, 1960)
A l’étranger, notamment aux Etats-Unis, les études montrent que l’accélération a des effets très positifs sur la résolution du conflit entre acceptabilité sociale et capacités intellectuelles élevées. Cornell, Calahan et Loyd (1991) ont montré que des jeunes adolescentes qui arrivaient plus tôt que leur classe d’âge à l’université étaient plus indépendantes, plus résilientes et plus confiantes en elles-mêmes que leurs camarades plus âgées, mais aussi plus empathiques envers les autres. Richardson et Benbow (1990) ont étudié longitudinalement pendant 9 ans des adolescents de 12 à 14 ans au début de l’étude dont le parcours scolaire a été accéléré, et ont trouvé que les jeunes filles  avaient une bonne estime d’elles-mêmes, une vision optimiste de l’avenir, et surtout que leur vie sociale avait été améliorée par cette accélération, un effet plus marqué chez les filles que chez les garçons.
Une étude de Noble et Smyth (1995) effectuée dans un programme d’entrée précoce à l’Université de Washington pour des adolescentes de moins de 14 ans a montré que les jeunes filles se sentaient majoritairement plus confiantes en elles-mêmes et étaient perçues plus positivement par leurs pairs grâce à leur entrée précoce à l’université. 67% d’entre elles avaient été stigmatisées par leurs pairs à cause de leur intelligence, et 71% avaient ressenti le besoin de cacher leurs capacités pour être acceptées, alors que la majorité d’entre elles déclaraient leur joie d’être enfin populaire à cause de leur intelligence dans le programme. L’une des participantes explique « on est avec d’autres personnes du même niveau intellectuel. C’est un grand plus, cela vous donne des opportunités sociales uniques, comme de trouver votre « alter ego », quelque chose que la plupart des étudiants HP, surtout les filles, n’ont jamais connu. »
La meilleure solution pour accélérer le programme scolaire d’un enfant HP, et en particulier d’une fille, est l’entrée précoce en maternelle : ainsi, il n’y a pas de rupture dans le parcours dû à un saut de classe, et les résultats tant sur le plan scolaire que sur le plan social sont optimaux. (Silverman, 1986).
Les psychologues voient en général la partie émergée de l’iceberg, c’est-à-dire les enfants et les pré-adolescents qui vont mal. Une sensibilisation de la population en général, et des différents intervenants en milieu scolaire, enseignants, éducateurs et psychologues permettrait d’identifier plus tôt les enfants à haut potentiel en difficulté avec leurs pairs et donc de leur apporter une aide efficace avant que des troubles psycho-pathologiques s’instaurent. Il est important également de considérer la famille de l’enfant à haut potentiel dans son ensemble, les parents, mais aussi la fratrie.

https://psychologueadosenfantsparis.com/2013/01/10/les-amis-de-lenfant-surdoue-plus-jeunes-ou-plus-ages/


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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:37


L’humour, voie royale vers la créativité !




L’humour tient un rôle déterminant dans notre vie. Il nous permet non seulement de nous détendre et de passer de bons moments, mais c’est également un ciment social.
La meilleure connexion entre deux êtres humains, ça reste encore le rire !
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Sans-titre-11_kx6wvl
J’aime l’humour, et il me plaisait d’étudier son rapport avec la créativité.
En effet, imaginer une blague, sortir un bon trait d’esprit ou une remarque sarcastique fait intervenir notre esprit créatif. Presque instantanément, la connexion humoristique se fait, le bon mot vient et… le rire fuse dans l’assemblée, si vous êtes doué !

Sens de l’humour et la créativité




Selon des études, trois parties du cerveau s’activent lorsque l’on rit à une blague.
Il y a d’abord la partie de la pensée qui vous aide à comprendre la plaisanterie, puis la zone qui contrôle les mouvements de vos muscles et enfin celle liée aux émotions, qui vous fait vous sentir bien. Le mécanisme qui fait qu’on trouve quelque chose drôle n’est pas encore aussi bien compris, mais le chercheur en humour (quel travail!) John Morreall a son idée là dessus.
Il pense que le rire est une réponse à des incongruités ou à des histoires qui désobéissent aux attentes conventionnelles.
Des histoires qui vont à l’encontre des sentiers battus… Cela vous semble familier ? C’est l’essence même de la pensée latérale.
Pour rappel, la pensée latérale est un concept inventé par le spécialiste en créativité Edward de Bono. Il s’agit d’une façon de s’attaquer aux problèmes sous d’autres angles par opposition à la façon habituelle, plus logique et linéaire.
Prenons un exemple. Lorsque d’autres mathématiciens et physiciens pensaient essentiellement de manière classique et rigoureuse, Einstein, lui, s’imaginait à cheval sur un faisceau de lumière pour imaginer les prémisses de sa théorie de la relativité.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Einstein-infos-insolites_vuxixnC’est une approche imagée, totalement différente – plus proche du type de pensée qui rend possible l’humour que de la pensée analytique habituelle des mathématiciens et des physiciens.
Bien sûr, une corrélation ne prouve pas la causalité. En d’autres termes, la fantaisie d’Einstein n’est pas forcément liée à plus de créativité chez lui. Par contre, il est possible que son génie créatif et son sens de l’humour soient tous les deux causés (au moins en partie) par un mode de pensée différent.
Ainsi, pour encourager votre créativité, vous devez modifier vos schémas de pensée classiques. Et l’humour peut justement vous y aider !
Rappelez-vous que l’humour s’active en trois parties du cerveau, en commençant par celle qui vous aide à comprendre l’aspect drôle.
Considérons un petite blague classique:
« Si vous ne réussissez pas du premier coup, alors le parachutisme n’est peut être pas fait pour vous. »
Une blague comme ça commence par un dicton traditionnel (« Si vous ne réussissez pas du premier coup, essayez encore. »). Ensuite, elle vous surprend en désobéissant aux attentes conventionnelles et en allant dans une direction inattendue.
Pour comprendre la blague, votre esprit doit ainsi aller dans une direction inattendue. En d’autres termes, la création ou la compréhension de l’humour est essentiellement un processus, et une pratique de la pensée latérale.
Ainsi, cultiver son humour reviens à exercer son esprit à penser « latéralement ». Cela peut augmenter votre capacité à penser « en dehors de la boîte » et d’être plus créatif dans les résolution de vos problèmes.

Le rire, déclencheur de créativité




Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Laughing-Cat-485x728_h4hnouRire détend les nerfs. On observe qu’on se sent plus relaxé après un bon éclat de rire, et cette détente peut mener à une plus grande productivité.
Le rire peut aider à résoudre des problèmes en facilitant l’élargissement et la connexion des idées (même – et justement – les plus inattendues). De récentes recherches ont montré que les personnes d’humeur joyeuse ressentaient d’avantage d’inspiration et d’éclairs de génie que celles qui l’étaient moins.
Karuna Subramaniam, une chercheuse comportementale, a notamment découvert que booster l’humeur de ses sujets d’étude augmentait leur chances d’avoir des « flash créatifs ». Elle l’a déterminé en mesurant leur capacité à résoudre des puzzles d’associations de mots, un test standard de résolution créative de problème. Ceux qui avaient visionné une comédie avant de faire ce puzzle ont été plus performants que ceux qui avait vu un film d’horreur ou, pire, que ceux qui avaient lu des textes sur l’électronique quantique !
Cela a un sens. Il est plus facile de faire du bon travail, et avoir de bonnes idées lorsqu’on est moins stressé et de bonne humeur.
Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire pour booster votre créativité. Cultivez votre humour, riez de bon cœur et il y a de bonnes chances pour que vous ramassiez des idées à la pelle!
C’est à vous: que pensez-vous du lien entre humour et créativité? Avez-vous déjà remarqué que vous étiez plus créatif lorsque vous étiez de bonne humeur ?
Pour ma part, c’est le cas. Une bonne disposition d’esprit m’aide à faire affluer les idées et je suis plus enclin à la spontanéité.
http://www.out-the-box.fr/lhumour-voie-royale-vers-creativite/

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:41


L’amour, un coup de pouce à votre créativité !




Au cours de notre existence, nous passons beaucoup de temps à travailler, à passer du temps en famille ou entre amis, à garder la forme. Mais parmi tout ça, combien de temps accordons nous à l’exercice de notre créativité ?
Pour cela, pas besoin d’être un artiste : nous pouvons tous, chacun à notre façon, nous exprimer d’une manière unique. Ça peut-être en cuisinant, en jardinant, en décorant notre intérieur… et même en aimant.
Car oui, la science l’a récemment prouvé : l’amour encourage l’épanouissement de notre créativité ! Et pour cela, vous allez voir qu’il n’est même pas nécessaire d’être en couple ou même de chercher l’amour via un quelconque site de rencontre.
Magique ? Pas tout à fait… Explications dans les lignes qui suivent !


« La créativité est à la base de l’amour et du sens dans cette vie » – Laurence Overmire


Le pouvoir de la suggestion




Pour profiter d’un petit boost créatif, il n’est même pas obligatoire d’être effectivement en couple. Le simple fait d’imaginer être amoureux peut avoir un effet bénéfique sur notre créativité. Une nouvelle étude a démontré que le simple fait de penser être amoureux nous amène à penser plus « globalement », facilitant ainsi l’émergence de nouvelles idées.
Quand nous sommes amoureux, nous pensons ainsi réellement différemment. La recherche a montré que l’amour modifie nos pensées, et que cette profonde émotion nous affecte d’une manière tout à fait différente qu’une pensée à caractère sexuel.

Pensée « globale » vs pensée « locale »


Les chercheurs suggèrent que l’amour romantique nous projette dans une pensée à moyen / long terme, tandis que le désir sexuel nous réduit à une perspective à plus court terme.
Cela s’explique par le fait que l’amour implique généralement des souhaits et des désirs en rapport avec un attachement prolongé avec une personne. A contrario, le désir sexuel est généralement plus spontané et concentré sur quelque chose qui se passe dans l’instant.
On pourrait aussi dire que quand l’un résulte d’une émotion (le sentiment amoureux), l’autre à plus à voir avec une pulsion physique.
Des chercheurs ont demandé à un panel de sujets d’imaginer un rendez-vous romantique ou une rencontre sexy sans lendemain. Ils ont constaté que ceux qui imaginaient les rendez-vous romantiques les plaçaient naturellement dans un avenir proche.
Inversement, ceux à qui on avait demandé d’imaginer des rapports sexuels occasionnels les visualisaient d’une façon plus immédiate.


« Reste calme et sois créatif »


Or, il apparaît qu’une réflexion sur des événements situés plus loin dans l’avenir déclenche un style de pensée plus globale favorisant la créativité chez les individus testés.
Penser de façon globale favorise ainsi la pensée créative car cela participe à penser de manière plus inhabituelle et intéressante.
Par exemple, imaginez un cadeau pour votre partenaire. Si nous l’imaginons alors que nous nous trouvons dans un état d’esprit « local », nous nous concentrerons probablement sur des choses évidentes comme une boîte enveloppée dans un joli papier.
A l’intérieur de celle-ci, ce seront d’abord les choix communs qui viendront à l’esprit : une montre, un livre, des chocolats… Cependant, penser à ce cadeau de façon plus globale induit d’imaginer quelque chose qui rendra l’autre personne heureuse. Cela apportera sans doute à l’esprit plus d’idées originales et à long terme : un voyage lointain, l’écriture d’une chanson ou d’un poème, etc.
Attention, ça ne signifie pas qu’il faut toujours penser de façon globale. Si être concentré sur le présent peut interférer avec la créativité, cette façon de penser favorise aussi la pensée analytique complémentaire à l’imaginaire en matière de créativité. C’est elle qui nous oblige à appliquer des règles logiques.
On retrouve ici le même genre de dynamique que dans un brainstorming: d’abord on pense large en exploitant son imagination, puis on analyse les idées avec son esprit critique.

Réactions chimiques


Une explication physiologique pourrait aussi justifier pourquoi l’amour nous rend plus créatif. Les sentiments libérés dans le cas d’un amour romantique peuvent augmenter les niveaux de dopamine, un élément neurochimique souvent associé à la créativité.
Quant au désir sexuel, il peut augmenter les niveaux de testostérone (hormone connue pour améliorer les compétences analytiques). Ces liens chimiques peuvent avoir évolué pour nous encourager à avoir des relations sexuelles et à nous reproduire.

Canaliser l’énergie


Être amoureux (ou simplement penser à l’être), est utile lorsque vous souhaitez imaginer et créer des choses hors de portée de votre mode de pensée normal. C’est généralement dans cet état d’esprit qu’un passe-temps créatif (peut-être oublié depuis longtemps) peut apporter joie et satisfaction.
On dit que l’émotion est une énergie en mouvement dans le corps. Et de quel meilleur sentiment que celui de l’amour peut-on se remplir pour alimenter notre énergie créatrice ?
L’amour comme combustible pour votre créativité, vous y croyez ? L’avez-vous déjà expérimenté ? Partagez vos témoignages en commentaires !
http://www.out-the-box.fr/amour-coup-pouce-creativite/
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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:42

[size=30]17 raisons pour lesquelles les gens ne vous écoutent pas[/size]

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Houlà, ils font la sieste ou quoi ?…
Tout le monde, lorsqu’il prend la parole, aime être entendu, puis écouté, et si possible compris. Parfois, il peut être difficile, à l’occasion d’une prise de parole en public, d’obtenir l’attention d’un auditoire en dépit des facteurs de distraction ou de bruit environnant (et ceci quelle que soit la forme ou la nature du « bruit » en question…). Rien n’est pire qu’avoir une conversation avec plusieurs personnes et réaliser soudain que les gens ne vous écoutent pas vraiment, et qu’en définitive vous êtes la seule personne concernée par ce qui se passe.
Si vous vous avez souvent l’impression de ne parler qu’à vous-même dans les situations de conversations et de réunions, il est possible que vous soyez vous-même le problème.
Certes, très peu de gens sont d’excellents auditeurs-nés, et beaucoup décrochent facilement (il paraît que la moyenne pour un adulte est de 11 minutes !) Cela étant, vous pouvez toujours augmenter les chances d’être écouté en donnant à votre auditoire suffisamment de bonnes raisons de le faire.
Voici un certain nombre d’erreurs de communication qui font que vos interlocuteurs ferment littéralement leurs oreilles et leur cerveau à un moment de la conversation. Ces erreurs sont pour la plupart faciles à identifier… et à réparer. Si vous vous reconnaissez ici ou là, sachez que le meilleur moment pour commencer à vous occuper de cette question est… aujourd’hui ! Examinons sans plus attendre quelques-unes de ces erreurs courantes :
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 BD-please-dont-unfollow-me-704x697
1. Vous vous lamentez sur votre sort
Pleurnicher, geindre, se lamenter sur son propre sort est peut-être humain, mais totalement contre-productif en situation de communication. Si vous agissez ainsi – aussi légitimes que soient vos raisons – vous affirmez haut et fort à la face du monde que vous avez une douleur à gérer… et que les autres ont toutes les raisons du monde de se méfier de vous ! Vous auriez tout intérêt à changer d’approche pour atteindre votre but. Certes, geindre attire peut-être la compassion dans certains cas, mais cela contribue du même coup à faire de vous une personne peu fiable qu’on a (statistiquement) plus souvent envie de fuir que de secourir.
2. Vous ne parlez que de vous-même.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Tatoo-Bernard-Forever-630x412La communication est une interaction entre plusieurs personnes et vous violez les règles en étant par trop narcissique ou égocentrique. Faites en sorte que votre communication soit empathique, qu’elle permette aux autres de se projeter et de s’engager émotionnellement.
3. Vous ne savez pas vous taire.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Image-BD-bon-sang-mais-cest-bien-s%C3%BBr-GotlibSi vous êtes un moulin à paroles atteint par la redondance automitrailleuse, non seulement votre public s’ennuiera à mourir, mais vos interlocuteurs n’auront pas la possibilité de se projeter dans votre histoire ou votre démonstration. Au bout d’un moment, ils vont tout simplement faire la sourde oreille. Arrêtez donc votre bourdonnement incessant et élaguez significativement votre discours, sans oublier d’y ménager des pauses, des silences qui seront tout autant de sources de repos pour l’oreille, à l’image de ce que sont les surfaces blanches sur le papier pour les yeux. Surtout, efforcez-vous de ne jamais parler comme les fameux « petits caractères serrés des polices d’assurance » !
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2-enfants-cri-et-sourde-oreille-totoshop
4. Vous interrompez les autres
Quand les gens parlent, le fait de les couper en plein milieu d’une phrase n’est pas simplement une manière de leur faire perdre le fil, mais aussi probablement de les offenser. En pareil cas, au lieu de s’intéresser vos arguments, leur attention sera tout entière occupée par l’idée que vous êtes une personne indélicate. Et même si ce n’est pas le cas, et que vous agissez ainsi au motif que votre pensée est tout simplement ultra-rapide, ne perdez pas de vue que vous ne pouvez jamais savoir à coup sûr ce que les autres ont à dire tant qu’ils n’ont pas terminé. Et si d’aventure, pendant qu’ils s’expriment, vous craignez d’oublier de leur dire quelque-chose juste après, entraînez-vous à prendre mentalement des notes, si vous le souhaitez, mais par pitié donnez aux autres une chance de finir !
5. Vous commencez à parler en disant « …En fait, vous avez tort. »
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Shadok-coup-sur-la-tete-74x161Vous pouvez tout aussi bien mettre quelqu’un dans une cabine insonorisée, vous arriverez au même résultat. Lorsque vous rabrouez les pensées ou des idées de quelqu’un, vous déclenchez instantanément en lui, de manière quasi-automatique, une petite « voix intérieure ». Très probablement, son cerveau va se mettre illico à tenter de trouver une manière efficace de vous contredire, et de considérer à quel point vous êtes décidément une source de déception. Prenez la peine de prendre en considération les idées émises par les autres, et laissez votre point de vue reposer sur ses seuls mérites. Un « […] Je ne suis pas d’accord » coupe toujours la communication, alors que « […] Si vous le permettez, j’ai un autre point de vue » aura tendance à éveiller la curiosité !
6. Vous criez trop souvent au loup.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Avatar-Shawn-mouton-de-Wallace-Gromit-100x100Lorsque vous appelez la cavalerie de trop nombreuses fois, personne ne croit plus un mot que vous dites. Le climat mélodramatique que vous avez créé agit comme un répulsif qui éloigne les gens. Pire encore, en pareil cas vous aurez hélas probablement déjà brûlé la plupart de vos cartouches, et perdu toute crédibilité au moment où vous aurez un message vraiment important à faire passer.
 Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 On-est-bien-cest-la-fc3aate
7. Vous n’attachez pas assez d’importance à ce que vous dites.
Les gens sentent confusément quand vous êtes vous-même impliqué dans vos idées et vos pensées. Si vous ne vous sentez pas vraiment motivé par votre communication, et ne dégagez que très peu (voire pas) d’énergie à propos de ce sur quoi vous entendez communiquer, que pensez-vous qu’il va se passer en face ? Ne gaspillez donc pas vos paroles, et gardez-les donc pour les moments où vous avez-vous-même suffisamment de conviction.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Mafalda-volume-sonore
8. Vous parlez de choses que vous ne connaissez pas.
La connaissance est de plus en plus facilement accessible de nos jours. Ainsi, nombreux sont ceux qui peuvent facilement vous percer à jour quand vous communiquez en-dehors de votre propre domaine de compétence. En pareil cas, ils seront de moins en moins dupes et, parfois, ne manqueront pas de chercher une occasion de vous faire trébucher (bien entendu, pendant ce temps, ils ne vous écoutent pas vraiment…). Mais même sans cela, la plupart du temps ils vont en fait tout simplement débrancher leur sonotone intérieur, simplement par lassitude. Faites donc preuve de retenue. Soyez l’expert de votre propre domaine quand c’est le moment, et le reste du temps tâchez d’apprendre des autres.

  • Cliquez ici pour lire les 9 raisons restantes…

Texte librement traduit, interprété, remanié et commenté par Bernard Lamailloux le 07/09/2015 à partir de l’article suivant :
http://www.inc.com/kevin-daum/17-reasons-people-aren-t-listening-to-you.html
[size=30]17 raisons pour lesquelles les gens ne vous écoutent pas (suite)[/size]


Accueil → Blog pro → 17 raisons pour lesquelles les gens ne vous écoutent pas (suite)

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Deaf-project-5Norte_it [Dario J Laganà] / Foter / CC BY-NC-ND

Deuxième et dernière partie du dossier « 17 raisons pour lesquelles les gens ne vous écoutent pas ».
Les gens ne vous écoutent pas ? Ou encore pas assez ? …La semaine dernière, nous avons abordé 8 premières raisons courantes pour lesquelles les gens ne vous écoutent pas, celles qui font que nous cessons  parfois brusquement d’écouter quelqu’un qui est en train de parler. Nous avons également vu que si  d’aventure personne ne vous écoute jamais lors de vos conversations, échanges, ou prises de parole en public, il est possible que vous soyez vous-même la source du problème.
Mais nous avons également pu constater que, fort heureusement, tous les espoirs sont permis lorsque nous prenons conscience de ces phénomènes-là ! Les lignes qui suivent constituent la suite (et la fin) de ce dossier, en vous présentant « 9 autres raisons » (numérotées de 9 à 17) pour lesquelles les gens ne vous écoutent pas… avec – pour chacune d’entre elles – des pistes et conseils appropriés.

  • Cliquez ici pour lire les 8 premières raisons…

9. Vous perdez trop souvent le fil.
« Où en étais-je? Euh… oui, attendez, cela va me revenir ! ». Lorsque vous vous tenez dans le droit fil du sujet prévu, les gens vous suivent tout naturellement, sans difficulté. Mais si vous les amenez hors piste, ils vont probablement y rester. Au lieu de cela, prenez d’abord une profonde respiration, puis réfléchissez bien à ce que vous voulez dire. Ensuite seulement, dites-le succinctement et allez droit au but plutôt que de papillonner tout autour.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Sculpture-marrante-grenouille-yoga-720x720
10. Ce que vous dites est insignifiant.
Certaines personnes parlent, parlent et parlent encore, de tout et rien en particulier, juste pour entendre le son de leur propre voix. C’est très bien… uniquement pour parler à vous-même ou à un cercle de proches qui apprécient ce mode de fonctionnement. Mais gardez bien à l’esprit que dans d’autres circonstances, tout bavardage inutile va fatalement éloigner les gens qui gèrent leur temps différemment de vous. Demandez-vous si ce que vous avez à dire est vraiment important. Comme l’affirmait Gandhi,  » Ce que vous avez à dire est-il préférable au silence? » Si la réponse est non, laissez donc parler le silence à votre place…
11. Ce que vous dites n’est pas pertinent.
Si vous aimez irriter les gens, faites donc jaillir des pensées hors sujet dans les conversations importantes. En pareil cas, ils vont très vite douter de votre crédibilité à chaque fois que vous ouvrirez la bouche. Ne leur donnez pas vous-même une bonne raison de revoir à la baisse l’opinion qu’ils ont de votre personne. Contribuez à la conversation d’une manière réellement productive, qui permette une réelle hauteur de vues.
12. Vous commencez toutes vos phrases par, « Je suis désolé… »
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Main-devant-la-bouche-omg-body-painting-426-x458Si vous avez réellement offensé quelqu’un, il est bien entendu approprié de lui présenter vos excuses. Mais si vous commencez systématiquement chacune de vos déclarations par une excuse, cela revient à vous excuser tout simplement d’exister ! Statistiquement, les femmes dans les entreprises le font encore beaucoup plus que les hommes, hélas. Soyez donc plus affirmé et confiant en vous-même en situation de communication. Tâchez de vous persuader que vos mots et votre présence ajoutent réellement de la valeur à ce qui est en train de se passer. Vous n’avez alors aucune raison de présenter des excuses (Remarque : sous plusieurs latitudes, dans certaines cultures, cette façon de s’exprimer fait toutefois partie des mœurs, de la politesse, et est donc couramment employée et admise !)
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Personnage-qui-r%C3%A9fl%C3%A9chit-trait%C3%A9-BD-pour-une-illustration-931x776
13. Vous ne savez pas où vous voulez en venir
Les gens écoutent ceux en qui ils font confiance. Si vous leur dites que vous allez faire telle chose, ou arriver à telle conclusion, et qu’en définitive vous ne le faites pas, ils n’auront plus jamais la moindre raison de vous écouter dans l’avenir. Les gens qui disent une chose et en font une autre sont fatalement perçus comme des hypocrites ou des menteurs, et quoi qu’il en soit réellement, ils donnent eux-mêmes un coup d’arrêt à leur droit d’être entendus.
« Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut savoir le courage de le dire. Quand on ne dit il faut avoir le courage de le faire. Quand on le fait, il faut l’assumer » (auteur inconnu)
14. Vous ne prenez pas suffisamment part aux actions qui existent autour de vous
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Bou%C3%A9e-bienvenue-%C3%A0-bord-572x427La plupart des gens entrent volontiers en communication avec des personnes qu’ils jugent dignes de foi, des personnes cohérentes… congruentes, même. A vous de prendre votre part d’engagement. Les personnes qui ne joignent jamais le geste à la parole finissent tôt ou tard par être étiquetées comme beaux parleurs. Si ces personnes ne contribuent pas (ou trop peu) avec ceux qui agissent dans le concret autour d’elles, elles ne bénéficieront généralement pas d’autant d’attention que celles qui contribuent davantage.
15. Vous êtes toujours négatif.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Arr%C3%AAtons-de-respirer-avec-Ast%C3%A9rix-en-Hispanie-147x211Beaucoup trouvent que tout ce qui ressemble de près ou de loin à du« pessimisme rampant » est simplement démotivant et source de souffrance pour soi et pour autrui. Certes, rien ne vous oblige à être tout le temps gai comme un pinson, mais si rien de positif ne sort jamais de vos lèvres, les gens cesseront peu à peu de s’intéresser à ce que vous avez à dire. Par égard pour les autres, trouvez aussi des points positifs à partager !
 
16. Ce que vous dites est banal.
L’excellence ou l’originalité à tout prix n’est certes pas un challenge qu’il faudrait s’imposer (…au nom de quoi ?). Et il n’y a absolument rien de rédhibitoire dans le fait de proférer une banalité ou un cliché de temps à autre. En revanche, si toute votre conversation n’est faite que de poncifs et autres radotages, les gens vont simplement finir par passer leur chemin et rechercher un interlocuteur plus original. Tâchez donc de vous renouveler un peu, de trouver de nouvelles histoires à partager pour faire valoir votre point de vue. Les gens écoutent toujours plus volontiers ceux qui les mettent dans un état d’attention détendue, avec des moments de surprise, des rebondissements; et des passages intéressants.
17. Vous n’écoutez jamais les autres.
On ne le dira jamais assez : une communication efficace est un processus mutuel et réciproque. Si vous n’êtes pas vous-même un auditeur actif vis-à-vis des gens qui sont autour de vous, alors ils ne ressentiront ni besoin ni le désir de vous écouter. Faites en sorte que votre écoute soit plus active, et plus attentive aux autres. Cela doit devenir une priorité pour vous. Vous serez alors surpris de constater à quel point vous serez plus souvent invités à partager votre opinion avec un public tellement plus attentif !
 
Texte librement traduit, interprété, remanié et commenté par Bernard Lamailloux le 07/09/2015 à partir de l’article suivant :
http://www.inc.com/kevin-daum/17-reasons-people-aren-t-listening-to-you.html
http://formerplushaut.com/17-raisons-pour-lesquelles-les-gens-ne-vous-ecoutent-pas-suite/

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:55

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Ca serait céphalique aussi ?????  Question Question Question Question Question J'adore me monter des  🐱teaux d'eau.....


alien alien alien alien je continue de réfléchir... c'est fou tout ce que l'on peut trouver dans un doué et dans de l'évident, alors dans les deux .....

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 21:58

C'est l'histoire d'une chaise qui croise une table oas commode et qui lui dit : alors, tabouret ?

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Message par Invité Dim 24 Juil 2016 - 22:12

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Comment penser « out of the box » ?




Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Think-out-of-the-box

Et si on s’échappait de la boite ?


Je vous parlais la semaine dernière de ce qu’était la boite dans l’article Penser out of the box, ça veut dire quoi.
Nous avons vu qu’elle était une métaphore pour illustrer les limites que nous nous fixons nous-mêmes inconsciemment, limitant ainsi notre capacité à penser de manière efficace et critique sur le monde qui nous entoure. Ces limites sont le résultat de croyances profondes qui font obstacle à la créativité, la réalisation de soi et plus généralement, à la compréhension de la vie.
Voyons maintenant son origine ainsi que les moyens d’en sortir.

Le test des 9 points




Si l’origine de ce test est assez floue, il est utilisé depuis plusieurs décennies déjà.
John Adair (célèbre outre-atlantique pour ses théories sur le leadership) l’utilisait déjà dans les années 60, ainsi que laWalt Disney Company  mais aussi nombre d’entreprises américaines lors de tests de management.
L’idée est de présenter à un candidat un carré contenant 9 points et de lui demander de les relier… sans lever le crayon.
Impossible? Pas tout à fait… En réalité, la solution est plus simple qu’il n’y parait si l’on accepte de s’affranchir des limites psychologiques que l’on s’impose.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Test-creativite-9-points
Pour triompher de l’exercice, il faut obligatoirement briser les limites du carré, les dépasser. En un mot : sortir de la boite !
Certains diront que c’est tricher, pourtant il n’en est rien : la seule règle énoncée est de ne pas lever son crayon du papier. Le test illustre bien cette tendance que nous avons à imaginer des règles, des limitations qui n’existent pas.

S’échapper de la boite par l’ouverture d’esprit




Observez autour de vous les personnes que vous admirez pour leur sens créatif, leur originalité ou leur côté doux/dingue…
Qu’ont-elles en commun la plupart du temps ? Au bout d’un petit moment, vous vous rendrez compte qu’elles partagent généralement les qualités suivantes :
– Ouverture d’esprit
– Curiosité
– Liberté de ton : elles assument ce qu’elles pensent
– Capacité à établir des relations inattendues entre les idées.
– Humour et vivacité d’esprit…
Penser hors des sentiers battus commence simplement par l’imitation de ces qualités, en attendant de se les approprier à part entière. Il faut se forcer à se poser toujours les bonnes questions si cela n’est pas dans sa nature au départ.
D’une manière générale, le questionnement est d’ailleurs le fondement de l’esprit curieux et ouvert. Si vous ne l’avez pas déjà lu, je vous conseille de vous jeter sur cet article qui est un excellent complément à celui.

Un exemple concret




Pour illustrer cette idée, prenons l’exemple d’un produit que vous voudriez concurrencer.
Pour faire mieux que ceux qui le vendent déjà, il vous faudrait vous poser des questions du type:

  • Comment est-il fait ?
  • Pourquoi se vend-il aussi bien (ou au contraire, pourquoi ne rencontre-il pas de succès alors que vous êtes persuadé qu’il a beaucoup de potentiel)?
  • Comment faire pour l’améliorer ?
  • Qui sont ceux qui l’achètent?
  • Pour répondre à quel besoin?
  • Etc.





Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Penser-out-of-the-box1Dans cette approche, j’ai un raisonnement finalement assez « marketing » (on se refait pas!). Mais les marketers sont sans cesse à devoir trouver des concepts innovants, disruptifs, pour surprendre et prendre le public à contre-pied de ses attentes (pensez à un certain Steve Jobs).
Cela n’empêche pas de l’appliquer à tous domaines en suivant l’idée directrice, soit « comment voir cela autrement »? En quelque sorte, il s’agit d’avoir la pensée rebelle, vagabonde et qui ne se soucie pas du qu’en dira-t-on.

La disruption




Une autre technique est celle de la disruption à proprement parler.
Cette technique consiste à prendre un concept et à le tourner dans un sens surprenant, inattendu et qui va à l’encontre du sens commun. Le tout, si possible, avec une pincée d’humour. La publicité est très friande de cette technique qui, d’ailleurs, a été créée à cette fin.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Remember-to-think
Penser out of the box, c’est aussi être capable de faire des liens originaux entre les idées. Je ne reviendrai pas ici sur l’importance de la saine curiosité qui consiste à vous nourrir, à chercher à répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser.
Rappelons simplement que le commencement du processus consiste justement à se poser ces questions, qui trouveront la plupart du temps réponse grâce à Internet. Il ne reste plus ensuite qu’à laisser vagabonder votre esprit, sans restriction, et à faire parler votre spontanéité.

Faites parler l’enfant qui est en vous !




« Stay hungry, stay foolish », comme disait l’autre.


Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Penser-comme-un-enfantUne certaine dose d’impertinence est nécessaire pour permettre à vos pensées de s’épanouir, n’ayez donc pas peur de vous laisser aller. C’est justement le but!
C’est sûr, cela ne sera pas simple pour certains; mais avec de l’entrainement, vous donnerez l’habitude à votre esprit de prendre les chemins de traverse. Encore une fois, tout est question de spontanéité.
Si les enfants sont si créatifs et qu’ils raisonnent d’une manière différente des adultes, c’est aussi parce qu’ils ne se limitent pas dans leurs questionnements. On pourrait dire que leur boite à eux n’est pas encore façonnée par les expériences de la vie, ce qui leur autorise beaucoup plus de liberté de penser.
Bien, je pense avoir dit l’essentiel de ce que me dicte mon expérience en la matière. Cet article est important pour moi car il représente l’idée maîtresse sur laquelle repose ce site.
Un petit commentaire pour me donner vos avis, vos expériences ou vos pistes pour penser out of the box m’intéressent réellement, alors un petit effort svp Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 1f609

6 conseils pour développer sa curiosité et sa créativité au quotidien




Curiosité et créativité sont deux notions étroitement liées.
La semaine dernière, je vous ai parlé de l’importance de la curiosité dans votre vie. Si nous nous intéressions maintenant à comment développer sa curiosité ? Essayez tant que possible d’appliquer ces quelques conseils au quotidien et vous en constaterez les bienfaits très rapidement.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Ss-creative-design

1. Gardez l’esprit ouvert !


C’est un point essentiel. Soyez ouvert pour apprendre, désapprendre et réapprendre encore. Certaines choses que vous savez et croyez sont peut-être fausses, et vous devez être prêt à accepter cette possibilité pour changer votre point de vue. Gardez à l’esprit que seule la remise en question vous permettra d’évoluer dans le bon sens.

2. Ne prenez pas les choses pour acquises


Si vous vous contentez de voir le monde tel qu’il est, sans chercher à creuser plus profondément, vous perdrez certainement la « sainte curiosité » évoquée par Einstein. Ne considérez jamais rien comme acquis, car les idées ou les connaissances que vous possédez à un instant donné peuvent évoluer par la suite.
Votre ignorance de certains éléments ou votre humeur du moment peuvent fausser votre jugement. Essayez de creuser plus profondément sous la surface des choses et abreuvez-vous de ce qui vous entoure.

3. Ne cessez jamais de vous questionner


Pour comprendre comment booster sa créativité, il faut être prêt à creuser plus profondément sous la surface des choses. Un bon moyen de le faire est de se poser ces questions:

  • Qu’est-ce que c’est?

  • Pourquoi c’est fait de cette façon?

  • Quand cela a-t-il été créé?

  • Qui l’a inventé?

  • D’où ça vient?

  • Comment ça marche?



« Quoi », « pourquoi », « quand », « qui », « où » et « comment » sont les meilleurs amis des gens curieux.

4. Ne qualifiez pas quelque chose « d’ennuyeux » trop vite


Chaque fois qu’on définit quelque chose comme étant ennuyeux, on sabote une opportunité de développer sa curiosité. Les gens curieux ne sont pas du genre à qualifier d’emblée quelque chose de « rébarbatif ». Au lieu de ça, ils vont toujours voir ces choses comme une opportunité d’apprendre, une porte vers un nouveau monde passionnant.

5. Voyez l’apprentissage comme quelque chose d’amusant


Si vous voyez l’apprentissage comme un fardeau, il y a peu de chances que vous soyez tentés de creuser plus profondément lorsque vous découvrez quelque chose. Au contraire, si vous le voyez comme quelque chose d’amusant, vous allez naturellement vouloir approfondir le sujet.
Regardez la vie à travers le prisme du plaisir et de l’excitation, et profitez du processus d’apprentissage (ce dernier est souvent plus gratifiant que la découverte en elle-même). Les enfants sont souvent de bons exemples de ce type d’attitude.

6. Élargissez vos lectures !


Ne passez pas trop de temps sur un seul domaine. Jetez un œil à d’autre univers et souvenez-vous des premiers et quatrièmes conseils de cette liste. Un bon moyen de faire cela est de lire des magazines de vulgarisation. A titre personnel, j’aime beaucoup des magazines comme « Ça m’intéresse » ou « Sciences & avenir » ainsi que leurs dérivés, par exemple (et non, je n’ai pas d’actions chez eux ^^).
Je terminerai cet article par cette citation fort à-propos de Thomas Dewar :
« L´esprit est comme un parachute – il ne fonctionne bien que s´il est ouvert. » Pensez-y !
Et vous, quels sont vos conseils pour garder l’esprit bien ouvert ?


Continuez à lire sur : http://www.out-the-box.fr/comment-penser-out-of-the-box/#ixzz4FLnWa3oI 
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« L´esprit est comme un parachute – il ne fonctionne bien que s´il est ouvert."


Apprendre à fermer son para chute, son par à chutes, son pare à chutttttt

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 1:59

Cette semaine, j’aimerai partager avec vous un article qui m’a beaucoup intéressé, issu d’un blog américain. Il s’agit d’un exercice marrant et didactique, qui permet d’apporter un peu de profondeur à la question « suis-je quelqu’un de bien? » qui nous passe tous par la tête.
Billet original paru sur le blog Waitbutwhy.com. Merci à son auteur de m’avoir autorisé à le reproduire ici. 
Traduction approximative (mais travaillée !) par mes soins Smile

On y va !
J’aimerai partager avec vous un jeu auquel je joue depuis des années avec mes amis. En fait, il s’agit plutôt d’un test. L’objectif est d’ajouter un peu + de consistance à la question « êtes-vous quelqu’un de bien ?« .
Voilà comment se passe le test :
Imaginez chaque personne comme une pomme, avec 3 niveaux de profondeurs :

image: http://www.unevieextra-ordinaire.com/wp-content/uploads/2013/09/apple.jpg

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Apple11

L’idée est de qualifier simplement chaque personne comme « bonne » ou « mauvaise », sur chacun de ces 3 niveaux, afin de déterminer ensuite leur « Profil-Pomme », un dimensionnement de leur degré de bonté au travers des différentes couches.
Définissons précisément chacune de ces 3 couches :
 

1. La peau de la pomme



Définition : La manière dont les gens vous perçoivent au 1er contact.
Qui connait cette couche? Tous ceux qui entrent en contact avec vous, de la caissière qui vous voit passer au supermarché, au collègue de travail que vous ne connaissez pas vraiment.
Les questions à se poser pour savoir si cette couche est bonne ou mauvaise :
– Est-ce que les gens ont tendance à vous apprécier et à se sentir bien quand ils vous rencontrent pour la 1ere fois?
– Est-ce que les gens qui vous connaissent de vue pensent du bien de vous?
– Est-ce que l’on pourrait vous décrire comme amical?
– Êtes-vous aimable quand il y a du monde?
– Êtes-vous habituellement avenant avec les serveurs, chauffeurs de taxi, caissières?
 
Si vous pouvez répondre « OUI » à la plupart de ces questions, alors oui, cette couche est bonne. Sinon, elle est mauvaise.
 

2. La chair de la pomme

Définition : Comment vous êtes, une fois que l’on vous connait
Qui connait cette couche? Les amis, la famille, les proches, et tous ceux vous connaissant bien.
Les questions à se poser pour savoir si cette couche est bonne ou mauvaise :
– Parlez-vous différemment d’une personne qui n’est pas là, par rapport à ce que vous pourriez lui dire en face ? 
– Quand vous entendez quelqu’un dire du mal d’une personne que vous appréciez, restez vous silencieux la plupart du temps? (à l’opposé de prendre la défense de cette personne)
– Est-ce que ceux qui vous connaissent bien, peuvent dire que vous êtes injuste certaines fois? 
– Vous sentez-vous certaines fois heureux, quand un malheur s’abat sur une autre personne?
– Lorsque vous dinez en tête à tête avec un proche, vous arrive-t-il de parler de vous pendant plus de 50% du temps?
– Êtes-vous « moins bon que bon » pour garder des secrets?
– Est ce qu’il vous arrive d’exagérer ou même de mentir quand vous racontez certains épisodes de votre vie? 
– Êtes-vous mauvais pour rendre les choses que l’on vous a prêté, ou pour rembourser vos dettes rapidement?
 
Si vous répondez NON à la plupart de ces questions, alors cette couche est bonne. Sinon, elle est mauvaise.
 

3. Le noyau de la pomme

Définition : Comment vous êtes réellement, à l’intérieur
Qui connait cette couche? Pour certains, ce sont leurs amis très proches, leur famille, leur moitié. Pour d’autres, uniquement eux-mêmes.
Les questions à se poser pour savoir si cette couche est bonne ou mauvaise :
– Imaginez un bouton à coté de vous. Si vous appuyez dessus, 1000 personnes à travers le globe mourront instantanément, et au même moment vous trouverez l’amour de votre vie (ou le point culminant de votre carrière, au choix). Personne ne pourra jamais savoir que vous aurez pressé ce bouton si vous le faites. Vous auriez 1h de réflexion pour savoir si vous décidez d’appuyer. Au bout de cette heure, est ce que vous appuieriez ? 
– Est-ce que vous vous êtes déjà montré cruel, juste car cela vous faisait du bien?
– Êtes-vous méchant avec les personnes les + faibles de votre entourage ? 
– Est-ce que vous ressentez rarement de l’empathie pour les gens autour de vous, qui rencontrent des problèmes dans leur vie?
– Est-ce qu’il vous arrive de faire que les gens autour de vous s’en veuille, quand vous passez du temps avec eux?
 
Si vous répondez NON à la plupart de ces questions, alors cette couche est bonne. Sinon, elle est mauvaise.
 
Voici un petit schéma expliquant ce que connaissent sûrement les gens autour de vous à propos de ces différentes « couches »:

image: http://www.unevieextra-ordinaire.com/wp-content/uploads/2013/09/categories-pomme.jpg

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Apple12



Les frontières ne sont pas exactes, car des personnes de la même catégorie peuvent vous connaitre + ou – bien, et chacun peut s’ouvrir différemment selon le contexte et la personnalité.

Ce test peut aboutir à 8 résultats différents. Il suffit de déterminer pour chaque couche si elle est bonne ou mauvaise, et de lister dans l’ordre les résultats de chaque couche. Quelqu’un qui a une bonne peau, une chair mauvaise et un noyau bon aura comme résultat BON-MAUVAIS-BON.
 

Les résultats

Voyons chacun des résultats :

 

1) BON-BON-BON

Leur situation : les saints des saints. A part les MAUVAIS-BON-BON, tous les autres les rendent un peu mal à l’aise. Ils sous-estiment totalement la méchanceté des gens en ce monde. 

En quoi sont-ils cools ? Le monde a besoin de gens comme eux pour perdurer.
En quoi sont-ils des loosers ? Ils ont le potentiel de ruiner le fun de chaque journée ou soirée. Ils désapprouvent une tonne de choses.
 

2) MAUVAIS-BON-BON

Leur situation : ils étonnent leurs nouvelles connaissances, une fois qu’on a appris à les connaitre. Les BON-BON-BON les aiment bien, afin de les garder sous leurs ordres.
En quoi sont-ils cools ? Ils sont vraiment solides, ils détestent le mensonge et la mesquinerie, les gens ont tendance à les respecter. Ce sont de grands leaders.
En quoi sont-ils des loosers ? Leur égo les rend un peu trop enthousiastes, avec ce petit côté « il est brillant mais vraiment pas commode ».
 

3) BON-MAUVAIS-BON

Leur situation : Leurs amis ricanent quand de nouvelles personnes racontent combien ils sont gentils. Ils ont tendance à être amis avec beaucoup de BON-MAUVAIS-BON. Ils se sous-estiment souvent.
En quoi sont-ils cools ? Souvent drôles et amicaux. De grandes capacités sociales.
En quoi sont-ils des loosers ? Ils peuvent être ET faux, ET mesquin certaines fois, mais rien d’extrême.
 

4) MAUVAIS-MAUVAIS-BON

Leur situation : Ils intimident beaucoup de monde et ne parlent pas aux autres, mais leurs amis les défendent corps et âme. La plupart de leurs amis sont des MAUVAIS-MAUVAIS-BON comme eux, avec quelques BON-MAUVAIS-BON et un peu de MAUVAIS-MAUVAIS-MAUVAIS saupoudré par dessus.
En quoi sont-ils cools ? Ce sont des cons, mais au moins ce sont des cons gentils.
En quoi sont-ils des loosers ? Ce sont des cons.
 

5) BON-BON-MAUVAIS

Leur situation : Attention, danger. Ils intéressent beaucoup de monde, mais au final ils détruisent et déçoivent. Ils se font amis avec les BON-BON-BON, mais cela ne se termine jamais bien.
En quoi sont-ils cools ? Même si le noyau est mauvais, ils ont l’avantage de rendre le monde meilleur la plupart du temps. De bons profils pour les carrières politiques.
En quoi sont-ils des loosers ? Les personnes qu’ils manipulent le plus sont leurs proches. Ce sont de grands manipulateurs.
 

6) MAUVAIS-BON-MAUVAIS 

Leur situation : C’est un profil étrange et rare. En général, ils apparaissent après avoir été déçu. Ils pensent être des MAUVAIS-BON-BON (« les gens pensent que je suis un con, mais en fait ceux qui me connaissent savent que je suis quelqu’un de bien »), et ils réfutent toute contestation à propos de leur méchanceté. Ils brisent pas mal de coeurs.
En quoi sont-ils cools ? De bons profils pour les business extrêmes et difficiles (leur mauvaise peau les fait passer pour des durs, leur chair tendre leur permet de se construire un bon réseau, et enfin leur noyau malsain permet d’avancer coûte que coûte, sans se soucier réellement des gens)
En quoi sont-ils des loosers ? Ce sont vraiment des gens à éviter.
 

7) BON-MAUVAIS-MAUVAIS

Leur situation : Le bon copain de tout le monde, mais qui est en fait un vrai con. Beaucoup de disputes en vue avec les amis BON-MAUVAIS-BON à prévoir
En quoi sont-ils cools ? Super pour être candidat de téléréalité.
En quoi sont-ils des loosers ? Les + gros menteurs.
 

Cool MAUVAIS-MAUVAIS-MAUVAIS

Leur situation : Ce sont juste des personnes méchantes, mais à l’ancienne. Certains essayeront de dire que leurs amis MAUVAIS-MAUVAIS-MAUVAIS sont en fait des MAUVAIS-MAUVAIS-BON, mais personne n’y croit vraiment.
Ils ne comprennent pas vraiment les gens qui ont un bon fond, et détestent en même temps les BON-BON-MAUVAIS comme les MAUVAIS-BON-MAUVAIS qui croient toujours être meilleurs qu’eux.
En quoi sont-ils cools ? Ils ne déçoivent pas, ils ne mentent pas. Idéal pour des one-man-shows. Bon profil de mafioso.
En quoi sont-ils des loosers ? Vraiment, vous ne voyez pas?
 
Et vous, à quelle catégorie vous identifiez-vous? Et les gens autour de vous?

En savoir plus sur http://www.unevieextra-ordinaire.com/test-pomme-waitbutwhy-etes-vous-quelquun-de-bien#95eiGpLCvYPY7fGr.99


Popopopom  cat (joli Tetris bizarre)



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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 2:04



Au dodo ! Au dodo ! Au dodo !

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 9:45

Détails

Magritte réalise ici une pièce remplie d’objets familiers, mais donne des proportions humaines à ces accessoires de la vie quotidienne, créant un sentiment de désorientation et d’incongruité. De même, l’intérieur et l’extérieur de la pièce sont inversés avec cette représentation d’un ciel sur les murs intérieurs. Le familier devient étranger et le normal, anormal. Magritte crée ce monde paradoxal qu’il qualifie lui-même de « défi au bon sens ».

La première fois que son marchand Iolas vit cette peinture que Magritte lui avait offerte, il en fut violement bouleversé : « il me désarme, il me déroute, il me rend confus et je ne sais pas si je l’aime, soyez un ange de me l’expliquer».

La réponse ne tarda pas : « Au point de vue de l’utilité immédiate, à quoi peut bien correspondre l’idée que par exemple ce soit un ciel qui couvre les murs d’une chambre, qu’une gigantesque allumette soit sur le tapis (…) ? Une telle idée est en effet impuissante pour résoudre un problème utilitaire posé par la vie en société. L’individu social a besoin d’un répertoire d’idées où par exemple le peigne devient un symbole qui permet de combiner certains événements où lui, l’individu social, arrive à agir dans la société selon des mouvements compréhensibles par la société : le peigne séparera les cheveux, le peigne sera fabriqué, sera vendu etc. Dans mon tableau, le peigne (et les autres objets également) a perdu précisément son « caractère social », il n’est plus qu’un objet de luxe inutile, qui peut comme vous dites « désarmer » son spectateur et même le rendre malade. Et bien ceci est la preuve de l’efficacité de ce tableau
Provenance de l'oeuvre originale: Museum of Modern Art, San Francisco, USA
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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 9:55

L’intelligence le langage et la Logique
Textes connexes
L'Intelligence
L’intelligence le langage et la Logique
Confusion à propos de l'intelligence
Autre détournement: « Inventer »


Je trouvais récemment et par hasard la page de Wikipédia consacrée au 
concept d’intelligence. Je voyais dans l’introduction une première partie 
cohérente aux définitions et à l'étymologie clairement exprimée 
et sans ambiguïté: essentiellement et principalement « capacité de 
comprendre » et de manière indissociable celle d’établir des relations 
entre des éléments.
Puis la deuxième partie (aujourd'hui remplacée) était surprenante;
 il me semblait qu’elle voulait signifier qu’il s’agissait d’abord de la 
capacité de compréhension du (des) langage(s). Puis le reste était confus et incompréhensible (*)…
Bien que je pense qu’une intelligence évoluée (à l’échelle de l’Évolution) 
aille de paire avec un langage élaboré-diversifié, il y a lieu de bien clarifier 
les choses:
L’intelligence est principalement la capacité de comprendre; 
ce qui sous entend à mon sens « comprendre le réel » 
(les « choses », les « faits », la « nature »…). C’est-ce qui apparaît de 
manière particulièrement évidente dans le TLFI ( Fonction mentale 
d'organisation du réel en pensées chez l'être humain, en actes 
chez l'être humain et l'animal [...]) et le Dictionnaire Encyclopédique Alpha 
(1996) (Faculté de comprendre, de découvrir des relations (de causalité, 
d'identité, etc.) entre les faits et les choses. Intelligence pratique: 
adaptation réfléchie de moyens à des fins, observée chez certains animaux 
supérieurs et chez l'enfant. Intelligence conceptuelle: faculté de 
connaître inséparable du langage et fondée sur la raison discursive.).
La relation entre l’intelligence et le langage est implicitement contenu 
dans la notion d’ « intelligence conceptuelle » et dans toutes les définitions. 
Mais la capacité de compréhension du langage est une nécessité qui découle du premier sens… 
L’intelligence est la capacité d’interpréter les éléments de réalités
perçus ! Car un être intelligent ne se contente 
pas de simplement
percevoir, mais interprète ce qu’il voit, c’est-à-dire, essaye de le relier
 à
d’autre choses, de comprendre les relations de causes à effet
entre les différentes choses, situer la chose perçue dans un
tout plus large. Et ENSUITE, dans la mesure où cette opération est
d’un certain niveau de complexité, elle ne peut se faire
directement sur les perceptions mémorisées, mais à l’aide
des mots (qui les représentent). Et cette opération à l’aide des mots
porte le nom de « raisonnement »… 


Cette manière de voir, que j’estime remise à l’endroit, est excessivement
importante en ce sens où, effectivement la pensée (fonctionnement
mental conscient) qui consiste en l’établissement de relations entre
les mots , ne DOIT PAS se faire de manière abstraite, sous peine
d’une « évolution » perverse de la pensée humaine vers l’irréalisme.

Il est nécessaire de bien garder à l’esprit que les mots, les paroles et les
écrits, ne sont que la représentation de la Réalité. Par conséquent les
raisonnements effectués sur et à l’aide des mots et des phrases, doivent
impérativement suivre des règles (peut-être moins rigoureuses que
dans le langage mathématique) pour être adapté à ce que les mots sont
sensés représenter: le Réel. Comme par exemple la notion de cohérence,
 dont la raison est précisément que le réel EST COHERENT; contrairement
peut-être à certaines apparences pouvant amener l’idée contraire, mais ce
n’est à mon sens que le fait de la complexité de ce réel et de notre difficulté
à le comprendre, à l’analyser correctement… Les choses de la réalités
sont reliées par des relations de cause à effet, là aussi malgré
certaines apparences. Nos manières de raisonner avec les mots doivent
êtres parallèles à ce « fonctionnement » du réel… Et c’est à mon sens
ce que l’on appelle la « Logique »…

*) Il était écrit: 
Ainsi en est-il du langage qui permettrait à l'intelligence de saisir et d'exprimer le sens qui unit les mots, les phrases, les discours, etc.. 
Ce serait donc la capacité à construire et utiliser des liens entre des éléments disparates, ce serait savoir interpréter au sens le plus large : lire les signes exprimés par l'homme, mais aussi les signes inscrits dans la nature, voire des signes au-delà de la nature (intelligence métaphysique), qui sont les éléments constitutifs du langage.


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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 10:02

LE  PRISONNIER :
Il peut paraître banal de comparer l'Albatros du poète, piteusement empêtré dans ses grandes ailes blanches dès qu'il abandonne les hauteurs pour se mettre au niveau du commun des hommes, et l'enfant dit « surdoué", tellement gêné (pour ne pas dire « handicapé ») par sa haute intelligence qu’il doive parfois inhiber ses potentialités (rogner ses ailes) pour tenter de s'adapter à un système scolaire qu'il trouve souvent peu stimulant pour lui et se faire socialement accepter.
Pourtant, cette image prend un autre relief
- lorsque, d'une part on se réfère à Alice MILLER et son « pauvre enfant riche enfermé dans sa prison intérieure », et à GERAUD qui se demandait s’il fallait couper les ailes des jeunes sujets que l’on déclare géniaux et les condamner à cette prison qu'est la régression intellectuelle et mentale parce qu'ils avaient eu la chance de naître à un très haut degré d’intelligence,
- et lorsque, d'autre part, on sait que le mot « albatros » vient du vocable portugais « alcatraz » qui nous rappelle le célèbre pénitencier de San Francisco dont la réputation assurait que l’on ne pouvait s'en évader... Jusqu'au jour où trois condamnés à la réclusion à vie réussirent l'exploit de s'en échapper, ce qui condamna l’établissement.  Toutes les chroniques se rapportant à ce fait-divers mentionnent que ces trois psychopathes, qualifiés de « surdoués » et même de « génies », avaient un quotient intellectuel très au-dessus de la moyenne.  On ne les reverra jamais et on a même supposé qu’ils s’étaient fait refaire le visage et avaient changé d’identité !
Le surdoué qui s’inhibe ne cherche-t-il pas lui-même à se cacher et n’être point reconnu ? Et celui qui, au contraire, choisit d'assumer son intelligence, ne court-il pas le risque de sombrer peut-être un jour dans un état de dépersonnalisation psychotique équivalant lui aussi à une perte d'identité ?
LE  SCEAU  (SOT ?)  DU  SECRET :
Les travaux de Serge TISSERON et Claire DELASSUS, notamment, relient l'inhibition intellectuelle à la notion de secret.
Le secret est avant tout un savoir, savoir d'autant plus précieux qu'il ne doit pas être transmis.  Cette fonction de rétention d'un savoir (et par là-même d'appropriation d'un pouvoir) que représente le secret (mot qui a d'ailleurs la même racine que sécrétion ou excrément) renvoie au caractère anal de l’inhibition intellectuelle.
Celui qui veut garder pour lui tous ses secrets, toutes ses pensées, est condamné au repli sur lui-même, à la mort sociale, voire réduit à l’enfermement de la psychose, tous dangers évolutifs qui guettent un enfant précoce en situation de désadaptation et de souffrance.
Ainsi, le secret, comme l'inhibition intellectuelle, revêtent-ils un aspect mortifère que l'on retrouve dans des expressions telles que « emporter son secret dans la tombe », « être muet comme une tombe », « enfouir un secret », etc. « Espérant une vie un peu douce, Antoine prit la résolution de couvrir son cerveau du suaire de la stupidité » écrit Martin PAGE dans son roman « Comment je suis devenu stupide ».
De même, l'expression « mettre au secret » nous renvoie à la notion de prison précédemment évoquée de façon métaphorique pour l'inhibition intellectuelle qui, comme l'emprisonnement, isole le sujet et appauvrit ou annule ses échanges avec le monde extérieur.
Quant au « sceau du secret », mais tout dépend comment on écrit « sceau » (sot ?), il nous renvoie le masque de pseudo-débilité que peut revêtir un surdoué inhibé : ainsi que le dit Molière dans  Le dépit amoureux «  un sot qui ne dit mot ne se distingue pas d'un savant qui se tait ».
Sans transition, passons de Molière à Hergé et parcourons avec Serge TISSERON « Les Aventures de Tintin ».  En caricaturant un peu, c'est le cas de le dire, le Capitaine Haddock nous fournit un bon exemple de la psychopathologie du secret : troubles caractériels, éthylisme, pulsions suicidaires et meurtrières, etc. Une fois le secret de sa filiation élucidé (cf. "Le Secret de la Licorne" et "Le Trésor de Rackham le Rouge"), il ira beaucoup mieux.
TISSERON émet l'hypothèse que le Professeur Tournesol a probablement été, pendant l'enfance, confronté à un secret indicible.  Ayant perçu que la recherche de la vérité lui était définitivement interdite, il aurait sublimé dans le domaine de la recherche scientifique où la quête de la vérité devient légitimée.  Timide, introverti, docile, fantaisiste mais génial, il est devenu hermétique à toute autre vérité que la sienne par une surdité qui est, somme toute, un moyen comme un autre de se défendre.
Quant à Tintin, qui décrypte (sort de la tombe) avec brio toutes les énigmes, s'il n'est pas intellectuellement inhibé, c'est au prix d'un renoncement à une grande partie de son affectivité, n'ayant ni vie amoureuse ni enfant.
Nous ne nous attarderons pas sur les Dupont (d) qui prouvent combien la bêtise, je dirais même plus, la folie, peuvent parfois servir de paravents protecteurs.
Mais revenons aux enfants surintelligents.  Peut-on parler de liberté (puisque c'est de cela qu'il s'agit) lorsqu'ils se trouvent réduits à choisir entre deux souffrances ? Ou bien faire pénitence et purger leur peine (au sens affectif du terme) à perpétuité, en renonçant à leurs potentialités et en développant un sentiment de frustration.  Ou bien tenter de s'évader, de fuir dans la solitude, la psychose ou le suicide, de se désolidariser de leur milieu, et de paver leur pseudo-liberté au prix de la marginalisation et de la culpabilité.  S'adapter ou être exclu.
L'INHIBITION  INTELLECTUELLE :
Pour KIERKEGAARD, « l'apprentissage véritable de l'angoisse est le suprême savoir ».  Des enfants doués, riches de potentialités intellectuelles et créatives, ne réussissent pas.  Il s'agit là, en apparence, d'un paradoxe qui interroge, même s'il ne concerne qu'une relativement faible population d'enfants.  Ils ne réussissent pas et ils souffrent.  Il est dit dans L’Ecclesiaste que « qui accroît sa science, accroît sa douleur ».  Et vice versa pourrait-on ajouter. « L'indolent » (qui ne souffre pas par définition) devient « maladroit et honteux ».  Cette souffrance est parfois telle qu'il devient vital pour eux de renoncer à l'exercice de leur intelligence.  C'est l'inhibition intellectuelle.
Il ne s'agit pas là d'une perte définitive du potentiel, d'une « lampe qui s'éteint », comme on peut le voir par exemple dans les états démentiels, mais d'une simple « baisse de tension » avec déficit momentané et récupérable de l'efficience.
En 1984, nous avons soutenu une thèse de Médecine sur les enfants intellectuellement précoces.  Notre travail avait pour cadre un internat Médico-pédagogique d'Aquitaine où, sur 600 enfants admis entre 1958 et 1976, 145 avaient un quotient intellectuel supérieur ou égal à 130.  Près de 65 % d'entre eux présentaient une inhibition intellectuelle responsable de difficultés scolaires avec retards parfois conséquents.
Pour en mesurer l'importance, le Docteur PRAT, Fondatrice de l'établissement, avait établi 3 courbes :
- la première, en forme de courbe de GAUSS, concerne une population scolaire traditionnelle,
- la seconde reproduit la répartition des quotients présentés lors de l'admission par l'échantillon de 145 enfants,
-  la troisième situe les quotients présentés à la sortie par ces mêmes enfants après un séjour moyen de 2 ans.
 
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Image003
 
Si nous comparons ces 3 courbes, nous observons que :
- la courbe 3 est nettement déplacée vers les gros quotients par rapport à la courbe 1,
- la courbe 3, par rapport à la courbe 2, reprend l'allure d'une courbe de GAUSS,
- entre les courbes 2 et 3 existe une zone importante (hachurée) correspondant à des enfants
considérés à l'entrée comme d'intelligence moyenne ou même médiocre, alors qu'il s'agissait en réalité
d'enfants ayant une intelligence brillante ou supérieure.  Leur existence était en quelque sorte « masquée » par l'inhibition intellectuelle que ce graphique permet de visualiser.
Car, et c'est ce qui est surprenant, l'inhibition intellectuelle, qu'elle soit globale ou en secteur, peut se lever aussi brutalement qu'elle s'installe et ceci engage la responsabilité des enseignants, éducateurs et thérapeutes amenés à s'occuper de ces enfants.  En prenant quelques exemples tirés de notre étude, nous pouvons constater que les écarts observés entre les quotients présentés à l'entrée et ceux obtenus à la sortie sont parfois considérables :
- Yoann Q.I. de 119 à l'entrée, de 178 à la sortie = + 59 en deux ans de séjour ! « S'est bougrement bien défendu » écrivait le médecin qui nous confiait cet enfant.  Défendu oui, mais à quel prix ?
- Franck de 88 à 137, soit + 49 en trois ans de séjour.  Considéré comme arriéré à l'école primaire, son institutrice disait de lui « de toutes façons, il ne fera jamais d'études secondaires ».  Il est devenu électrotechnicien et gérant d'une société de télématique.
- Elisabeth : de 101 à 140, soit + 39 en deux ans.  Dès l'entrée à l'école, elle est apparue comme incompréhensible à ses maîtres et nous était adressée pour « obtusion intellectuelle ».  Elle obtiendra un DEUG de Lettres Modernes.
- Lionel : de 119 à 151 (+ 32).  A son admission, il vient d'échouer à l'entrée en 6ème.  « Peu de moyens » disait-on de lui.  Au bout de deux ans, il sera admis en 4ème .
- Patricia : de 106 à 136 (+ 30) en neuf mois de séjour seulement.  Sa mère cachait les livres car elle les lisait tous.  « J'ai enfin trouvé mon milieu » dira-t-elle.
- Jean-Michel : à son admission, son Q.I. n'est pas chiffrable et il a au moins trois ans de retard scolaire.  A sa sortie, son Q.I. est de 132 et son niveau scolaire normal.  A six ans, il était considéré comme « un peu crétin », à neuf ans comme « arriéré » et il suivait des cours dans un foyer de l'enfance inadaptée avec des résultats catastrophiques.  Il confiera : « je croyais que j'étais comme un pneu crevé ; je m'aperçois que je n'étais que dégonflé ! » Il décrochera un Bac Technique et sera agent commercial.
Nous pourrions ainsi multiplier les exemples, mais nous nous attacherons plus précisément ici à analyser le contexte social qui, en amont, pousse l'enfant à être l'acteur de cette inhibition, ce contexte social, égalitaire et castrateur, qui confond volontiers égalité et équité.
Il n'y a que deux façons de fuir une castration venue du dehors : maîtriser ce dehors ou se l'infliger soi-même.  Le dilemme est là : se méfier de l'Amour ou se méfier du Savoir, ce Savoir, fruit défendu de l'arbre de la connaissance que le livre de la Genèse nous recommande de ne pas manger.  C'est à ces niveaux que nous situerons les deux pôles, passif et actif, subi et agi, de la souffrance de l'enfant surdoué, c'est-à-dire l'enfant face au corps social et l'enfant face à lui-même.

L'OSTRACISME  SOCIAL :

Non seulement « personne ne songe à plaindre les gens intelligents » (Martin PAGE), mais encore le milieu (familial, scolaire, social en général) exerce une sournoise prégnance sur l'enfant intellectuellement précoce.  Dans notre expérience, moins de 1% des parents reconnaissaient l'intelligence supérieure de leur enfant.  Les enseignants, non formés ou non informés sur ces questions, ne les identifient généralement pas.  Le système pédagogique lui-même, égalitaire et standardisé, est injuste au sens de la véritable équité.  Ainsi que le dit SEVE : « une véritable égalité des chances de développement intellectuel entre des enfants inégaux exige un enseignement lui-même inégal selon les individus, adapté à chaque cas pour être efficacement compensateur ».  Alors peut-être faudrait-il donner aux enseignants les moyens, non pas d'apporter au maximum de leurs élèves un niveau minimum nécessaire et suffisant, mais de tous les aider, surdoués ou non, à utiliser au mieux leurs potentialités.  Dans un milieu scolaire inapte à satisfaire sa faim d'apprentissages et sa soif de connaissances, l'enfant va devenir distrait, rêveur (internalisation des conflits) ou au contraire turbulent (externalisation, agir faute de dire) pour se défendre contre l'ennui d'un environnement peu stimulant pour lui.


A cela se superpose ce que Jean-Charles TERRASSIER nomme « l'effet Pygmalion négatif » : le maître, ignorant la précocité intellectuelle de l'élève, attend de lui une efficience scolaire moyenne, bien inférieure à ses possibilités.  Le préjugé du maître constitue là un frein majeur à l'expression du potentiel de l'enfant.  Cet effet Pygmalion négatif peut également être d'origine familiale ou sociale et présente en outre une dimension interne : « dans la mesure où l'enfant élabore une représentation de Soi en partie en se fondant sur l'image de lui-même que lui renvoie un environnement inapte à identifier ses possibilités, il lui sera très difficile de se découvrir et de s'assumer précoce ».
La Société en général exerce un véritable ostracisme vis-à-vis des enfants surdoués.  Cette exclusion du meilleur était, historiquement, une procédure en usage à Athènes permettant aux membres de l'ecclesia de bannir un homme dont on redoutait la puissance ou l'ambition.  Cet ostracisme social est sans doute sous-tendu par ce que Robert PAGES appelle la « noophtonie », à savoir une rivalité envieuse et jalouse par rapport à l'intelligence d'autrui.

En renonçant à ses aptitudes intellectuelles, l'enfant essaie d'abord de se protéger contre l'incompréhension et la marginalisation.  Il soigne en quelque sorte sa « dyssynchronie sociale », mais tente peut-être aussi de « resynchroniser » artificiellement intelligence et affectivité.  Il se recrée un nouvel équilibre moteur, affectif et intellectuel par une série de contre-investissements (refoulement, répression) ne laissant aucune énergie disponible pour le fonctionnement intellectuel.  « Il ne s'agit pas de renoncer à la raison gratuitement : le but est de participer à la vie en société... Après une étude minutieuse de mon cas, j'en ai déduit que mon inadaptation sociale vient de mon intelligence sulfurique » écrit encore Martin PAGE.

L’ANOREXIE  INTELLECTUELLE :


Voyons à présent comment l'enfant réagit à cette absence de stimulations positives de son environnement qui crée les conditions d'un véritable phénomène de désafférentation sociale.  De la défense intellectuallisée, il lui faut passer à l'intelligence défendue, interdite.
« Tu veux dire que tu as été stupide d'essayer d'être si intelligent et que devenir un peu stupide, c'est ça qui serait intelligent... » dit un personnage de Martin PAGE.  Les enfants de quotient très élevé érigent en puissant système de défense l'intelligence et le savoir théorique.  C'est l'intellectualisation, froide et rassurante, décrite par Anna FRELM.  Elle leur évite, comme le précise Aaron CORIAT, de sombrer dans l'angoisse incontrôlée et la décompensation.  Lorsque ces défenses deviennent insuffisantes, l'enfant peut en arriver à renoncer à ses aptitudes intellectuelles.  D'autant que donner le même menu à tous les enfants conduit certains à l'indigestion alors que d'autres restent sur leur faim.  Une trop grande inadéquation entre les apprentissages proposés d'une part, et l'appétit intellectuel et le rythme d'acquisition de l'enfant d'autre part, poussera ce dernier à inhiber ses potentialités pour s'adapter.  Il devient « l'infirme qui volait » dépeint par BAUDELAIRE.  Alors, intellectualiser ou s'inhiber ? Se défendre ou s'interdire ? Nous y reviendrons, mais la question n'est-elle pas au fond de savoir dans l'intelligence-refuge ce que cachent les mots, et dans le refus de l'intelligence ce que cache le silence ?

Il serait trop simple de penser que « le pauvre enfant riche » d'Alice NULER puisse, en s'inhibant, vérifier le dicton : « heureux les simples d'esprit ».  D'autant que l'édification de sa « prison intérieure » pourra déborder l'intelligence pour venir perturber la maturation émotionnelle.  Et elle pose la question : « l'adaptation s'accompagne-t-elle toujours de dépression ? »

Le sentiment de perte induit par ce renoncement ne s'applique pas aux facultés intellectuelles elles-mêmes considérées sous leur aspect fonctionnel, mais à l'intérêt que le sujet leur porte.  Cette nostalgie témoigne bien d'un surinvestissement plutôt que d'un désinvestissement et certains auteurs en font une forme particulière « d'hypocondrie des intellectuels ».  L'enfant situe son symptôme dans le domaine qui est le plus investi, et l'inhibition intellectuelle ne s'ajoute pas à la dépression, elle est la dépression.

En muselant l'expression de son intelligence, ce qui revient à un abandon du vrai Soi, l'enfant développe ce que l'on pourrait appeler une « anorexie intellectuelle », véritable équivalent dépressif, voire suicidaire, puisqu'il s'agit là d'un retournement agressif contre soi-même, d'une automutilation.  Ce processus endogène actif, généré par les instances psychiques du sujet et qui reflète un besoin d'internalisation des conflits, conduit à une « paralysie intellectuelle » prenant le même aspect fonctionnel que les paralysies hystériques.  Pour certains, il s'agit d'une véritable « attaque » intérieure contre l'intellect, source des malheurs du sujet.  

L'enfant passe ainsi d'une inadaptation créatrice à une adaptation régressive et morbide, d'une intelligence sidérante à une efficience sidérée pouvant prendre l'aspect d'une pseudo-débilité dans laquelle l'indicible pourrait prendre les traits de l'impensable.  Il renonce, baisse les bras, replie piteusement ses ailes, mais son intelligence perdure, engourdie, tel un talent latent chez un talentueux transi.  

Robert PAGES parle de chômage cérébral et intellectuel.  Cette « fossilisation » intellectuelle survient donc à chaque fois qu'une expérience douloureuse et pénible n'a pu être mise en mots, et surtout à chaque fois que ce vécu mortifère n'a pu trouver d'écho chez une autre personne.  Le sujet évite de puiser dans ses potentialités qui demeurent.  Ce n'est pas le puits qui est trop profond, c'est la corde qui est devenue trop courte.  Une intelligence superficielle ne prémunit-elle pas contre les découvertes en profondeur ?

Dans un milieu éducatif adapté, empathique, et avec l'appoint éventuel d'une psychothérapie, l'enfant pourra réinvestir l'intellect et réutiliser ses facultés.  Nous constatons alors, comme nous l'avons vu, une remontée parfois spectaculaire de la mesure du quotient intellectuel.  Ce dernier n'indique donc que l'efficience du sujet au moment du test, son niveau véritable pouvant être bien au-delà de ce chiffre mais jamais en deçà.  Le Q.I. réel d'un sujet est relativement stable, dans les limites de la détérioration physiologique qui nous concerne tous à partir de 25 ans environ.  Ce qui peut par contre varier, c'est l'expression du potentiel qu'est le Q.I., à savoir l'efficience.  Celle-ci sera maximale lorsqu'elle avoisinera le potentiel réel de l'enfant, mais elle pourra être abaissée en raison de divers facteurs dont l'existence, au moment du testing, d'une inhibition intellectuelle.  Pour toutes ces raisons, l'évaluation du Q.I. devra servir l'enfant, en aucun cas le desservir, et surtout pas constituer l'unique indice d'un pronostic scolaire.


A ce point de la réflexion, il semble important de rappeler le « syndrome de dyssynchronie », déjà évoqué, décrit par Jean-Charles TERRASSIER et, en particulier, la dyssynchronie interne propre à l'enfant surdoué.  L'anisauxie observée entre une intelligence très avancée et une relative immaturité affective ne permet pas à l'enfant d'assimiler de façon économique les nombreuses informations, souvent anxiogènes, auxquelles sa maturité intellectuelle lui donne accès.  L'enfant lui-même ressent ce décalage inhérent, cette dysharmonie intrinsèque et il en résulte pour lui un sentiment « d'étrangèreté ».  Il est « curieux », dans les deux sens du terme

Nous savons par notre pratique que l'intolérance de notre société et la rigidité de notre système éducatif peuvent entraîner, selon l'âge, le sexe et la personnalité de l'enfant des troubles pouvant aller de la simple anxiété jusqu'aux affections psychosomatiques, de difficultés névrotiques mineures jusqu'aux bouffées délirantes, des conduites addictives jusqu'à la psychopathie, de la dépression réactionnelle jusqu'au suicide.  

Martin PAGE écrit que « l'intelligence est un double mal : elle fait souffrir et personne ne songe à la considérer comme une maladie ».  Ainsi que le disait FREUD, « de tous temps, ceux qui avaient quelque chose à dire et ne pouvaient le dire sans danger, se coiffèrent du bonnet du fou ».  Toutefois, s'il ne faut pas considérer que le potentiel des enfants surintelligents se développe sans faille, il ne faut pas non plus penser qu'il s'agirait d'une forme psychopathologique de la personnalité de l'enfant.  N'est pas forcément pathologique ce qui n'est pas dans la normalité statistique.  

Et, concernant l'inhibition intellectuelle, nous rejoignons Bernard GIBELLO pour la classer dans les « troubles intellectuels sans anomalie des contenants de pensée ».
Bien sûr, le système scolaire n'est pas toujours en cause, ou seul en cause dans la constitution de syndromes tels que l'inhibition intellectuelle chez les enfants surdoués.  Interviennent également, ainsi que je l'évoquais précédemment, la structuration de la personnalité du sujet, les difficultés éventuelles de sa petite enfance, la qualité du lien précoce à la mère, l'environnement familial au sens large et sa dynamique, etc.

EXEMPLES  CLINIQUES :

Parfois tout se mêle, comme dans l'histoire de Christophe, fils unique de parents vite divorcés.  Lors de la grossesse, le diagnostic de sclérose en plaques est porté chez la mère.  Le père, paranoïaque dépressif, estime être tombé dans un piège lors de son mariage et accuse ses beaux-parents d'avoir voulu se débarrasser de leur fille qui s'adonne à la boisson et devient violente.  Six mois après l'accouchement, elle est internée pour troubles mentaux graves.  Christophe, jusque là élevé par sa mère chez les parents de celle-ci, est confié à son père qui s'en occupe avec l'aide de la concierge de son immeuble ! Les grands-parents paternels prennent le relais six mois plus tard : la grand-mère a un double glaucome, le grand-père est parkinsonien et souffre d'un ramollissement cérébral ; il pleure lorsque son épouse corrige l'enfant, ce qui n'est pas rare.  Isolés dans un petit village et handicapés par leurs infirmités respectives, ils interdisent à leur petit-fils de sortir de crainte d'un accident.  

A l'âge de 5 ans (nous sommes en mai 68), Christophe va régulièrement rendre visite à sa mère hospitalisée avec son père et assiste là à des scènes très pénibles. Lorsqu'on nous le confie, Christophe est panophobique : il a peur de l'eau, même celle de son bain, du noir, des voitures dans lesquelles il fait des malaises.  Il a des terreurs nocturnes, des tendances obsessionnelles, est énurétique et encoprétique.  Le père, alléguant que son fils, gaucher contrarié, a la même écriture que sa mère, craint qu'il ne devienne fou comme elle.  Abandonnique, immature, en difficultés oedipiennes graves et malgré une inhibition intellectuelle, Christophe n'a pas de problème scolaire patent.  L'inhibition levée à distance de ce milieu familial pathogène, il obtient un score de 166 aux tests.  Adulte, il devient Agent Commercial à la Caisse d'Epargne mais reste en difficultés affectives, professionnelles, matérielles et même physiques puisqu' atteint d'une affection neuromusculaire. Malgré tout, il continue de se battre et consacre ses loisirs à la pratique de la boxe !

Jean-Louis n'a pas eu de chance dès le départ lui non plus.  Sa mère ayant présenté des vomissements gravidiques, on lui administra de la Thalidomide.  L'enfant naît avec de graves malformations au niveau des pieds et des mains où les chirurgiens lui confectionnent des pinces.  La mère, très culpabilisée, se montre surprotectrice et par là-même inhibante.  Jean-Louis refuse l'école et accuse un retard d'un an. En un an de séjour, il s'autonomise et comble son retard avec un quotient de 134.  A sa sortie de l'établissement, ses parents l'inscrivent dans une école située à 50 mètres de leur domicile.  Très vite, l'enfant demande à être replacé dans un internat.  Dès son adolescence, il se passionne pour la montagne.  Sa vocation est si forte que l'idée d'attendre la fin de ses études pour réaliser son rêve lui est insupportable et qu'il envisage même le suicide.  Heureusement, il sera patient.  Il est maintenant très épanoui, fait de la haute-montagne et a vaincu, entre autres, l'Everest !

La mère de François, fille d'un administrateur colonial, est enseignante à Hanoï.  Elle épouse un officier et, très vite, François est conçu.  Alors que la mère est enceinte de trois mois, le couple regagne la France, mais l'avion qui les rapatrie s'abîme en mer.  Après plusieurs heures passées dans l'eau glaciale à se soutenir mutuellement, un bateau les repêche, mais le père succombe à une syncope sur le pont du navire qui vient de les sauver. François naît six mois plus tard.  Sa mère, en mauvais termes avec ses parents et beaux-parents, doit reprendre son travail et confier son fils, à contrecœur, à une gardienne.  Il a deux ans et elle ne le voit qu'une fois par semaine.  Ne souffrant plus d'être séparée du seul lien affectif qui lui reste, elle le reprend avec elle et le « couve » jusque dans son propre lit.  

François devient énurétique et se révèle un véritable tyran domestique. Il présente des troubles importants du développement affectif, un repli narcissique face à une mère hyperprotectrice et une inhibition intellectuelle.  Cette dernière levée, son efficience rejoindra le niveau de ses potentialités, à savoir 140, et il deviendra plus tard lui-même enseignant pour enfants en difficultés.

Pour illustrer l'anorexie intellectuelle, évoquons enfin le cas de Jacqueline chez qui le symbolisme oral foisonne.  Hospitalisée de deux à six mois pour toxicose avec troubles digestifs graves, Jacqueline fera toujours l'objet de conduites rigides concernant l'alimentation de la part de parents très anxieux.  

Anxieuse elle-même, mal dans sa peau, très instable en classe, l'institutrice l'attache avec une ficelle à sa chaise et, trouvant qu'elle parle trop, lui met du sparadrap sur la bouche ! On lui reproche de lire trop vite et « d'avaler » la moitié des mots.  Pas étonnant dans ces conditions que Jacqueline développe une inappétence scolaire et accuse un retard. Lors de son admission, elle présente une problématique anorexique sur tous les modes, y compris intellectuel, en réaction à une mère pathogène.  

Le seul « sevrage » maternel par le biais de l'internat lui permettra de réinvestir son intellect (Q.I. de 140) et de rattraper son retard, devenant quasi boulimique envers la scolarité : à tout hasard, note son instituteur, elle apprend tout par cœur.  Plus tard, elle obtiendra un Bac C et une Licence de Chimie.

Tous les personnages et événements décrits dans ces courts-métrages ont réellement existé.  Toute ressemblance avec les surdoués que vous côtoyez à la maison, dans vos classes ou vos cabinets serait bien entendu involontaire, en tout cas fortuite, et vraisemblablement abusive.  Pas d'affolement donc...Faites attention quand même !  

SE  DÉFENDRE  OU  S'INTERDIRE  ? :


Nous avons vu que s'inhiber intellectuellement pour un « surdoué », c'est se défendre.  C'est aussi s'interdire, et si ces deux verbes peuvent paraître synonymes, ils recouvrent cependant des approches différentes.  Pour parler d'interdiction, il faut faire appel à des concepts psychanalytiques que nous laissons aux spécialistes le soin de développer, mais dont nous allons essayer de dire quelques mots en nous référant essentiellement aux travaux de FREUD et de Mélanie KLEIN.


La soif de connaissance dérive de la curiosité sexuelle infantile et la culpabilisation de cette curiosité, et par là-même de toute tentative d'investigation, va entraîner des refoulements précoces pouvant altérer définitivement toute une catégorie de processus intellectuels.

Dans l'inhibition intellectuelle, les potentialités restent présentes, mais elles sont l'objet d'une limitation fonctionnelle générée par une interdiction du Surmoi.  FREUD lui donne la valeur d'un mécanisme très général de défense visant, à l'origine, à maintenir les interdits sexuels.  Ainsi, le Moi renonce-t-il à des fonctions qui sont à sa disposition pour ne pas rentrer en conflit tant avec le Ça qu'avec le Surmoi, l'assimilation ou 1'usage des connaissances prenant la signification d'une réalisation des désirs oedipiens de rivalité et de satisfaction libidinale.  Il y a érotisation de la pensée qui est par là-même culpabilisée et inhibée.  C'est ainsi que la culpabilité et la crainte de castration dues à une sexualisation de l'apprentissage provoquent fréquemment des échecs aux examens, la tête étant souvent investie, grâce au mécanisme de déplacement, d'une signification phallique.

On peut rappeler les écrits d'ABRAHAM, signalant le lien entre avidité intellectuelle et oralité et entre réticence, rétention et analité.  L'ingestion de connaissances est aussi rapportée à la reviviscence d'un conflit oral mal dépassé rendant toute incorporation angoissante : c'est l'inhibition intellectuelle à ingérer (stade oral).  L'inhibition intellectuelle à produire (stade anal) traduit souvent l'opposition devant les exigences de l'autorité, le refus du cadeau fécal (ne dit-on pas d'ailleurs vulgairement « pondre un devoir » ?).  L'acte du don est inversé en une rétention pouvant être érotisée et revêtant le sens d'une frustration imposée à la mère.

A propos du renoncement de l'enfant surdoué à exploiter ses prodigieuses capacités, Mélanie KLEIN, par référence à la question du renoncement à la toute-puissance, situe le problème de l'inhibition intellectuelle par rapport à l'investissement narcissique, Beaucoup d'enfants se trouvent décontenancés (ne dit-on pas d'ailleurs « rester interdit » ?) de ne pas savoir lire ou écrire d'emblée, ou d'être incapables de résoudre un problème instantanément.  

Comme le souligne Bernard GIBELLO, à partir d'un certain niveau un effort devient nécessaire et ces enfants, n'ayant pas appris à apprendre tant tout était facile pour eux jusque là, ignorent la nécessité et la pratique de cet effort.  Dans l'impossibilité de supporter la blessure narcissique de ce qu'ils considèrent déjà comme un échec sans avoir pu essayer de le surmonter, ils vont se réfugier dans des conduites de fuite variées.  Ainsi, la nécessité d'intégrer des données nouvelles mettant en cause le fonctionnement intellectuel habituel du sujet, qu'il s'agisse d'un enfant ou d'un adulte d'ailleurs, peut-il constituer un danger pour le narcissisme et l'estime de Soi.

On comprend ainsi nombre d'inhibitions qui s'installent à des moments très variables la première fois que des enfants doués vont se trouver confrontés à leur première difficulté intellectuelle.  Ayant pu maintenir leur fantasme de toute-puissance jusqu'à un certain stade de leur scolarité, ils se trouvent tout à coup désarmés par la nécessité de se remettre en question.  Ajoutons que lorsque le narcissisme des parents est très impliqué dans la réussite de leur enfant, ce dernier risque d'intérioriser un Idéal du Moi inaccessible le mettant en position de blessure narcissique permanente.

LE  RETOUR  DE  L'ENFANT  PRODIGE :


Nous avons tenté de comprendre les tours et détours de l'enfant prodige et pour cela essayé de savoir, par le biais d'une étude longitudinale, ce qu’étaient devenus les 145 sujets déjà évoqués et dont les séjours étaient motivés par des difficultés psychoaffectives, comportementales, éducatives, scolaires ou psychosomatiques, voire par des troubles de la personnalité.

Les sujets ayant été retrouvés et ayant accepté de participer à un protocole de recherche (près d'une centaine), âgés de 20 à 41 ans, ont rempli un questionnaire standardisé, passé des tests d'intelligence et de personnalité et ont été reçus en entretien.  L'analyse, encore partielle, des résultats, réalisée avec le concours du Professeur PAGES et de Madame VALLET, montre que ces sujets se particularisent par une vulnérabilité extrême : 65 % d'entre eux ont un passé ou un présent médico-psychologique chargé (troubles du sommeil, conduites addictives, hospitalisations répétées, dépressions, tentatives de suicide ... ). Le taux de mortalité par maladie, accident (parfois mal expliqué) ou suicide est anormalement élevé chez les hommes (2 à 3 fois supérieur à la moyenne nationale), surtout chez ceux dont le Q.I. dépasse 140.


Leur insertion sociale est difficile et souvent originale.  Les plus brillants d'entre eux ont une sensation forte de marginalité, ou du moins le sentiment d'être différents des autres.  Leur vie professionnelle présente une régression par rapport au statut professionnel global de leurs parents, et une modestie nette par rapport à ce à quoi ils auraient pu prétendre compte tenu de leurs dispositions intellectuelles.  Les professions précaires ou peu courantes sont privilégiées. Ils semblent de plus être porteurs de valeurs qui les particularisent : pas de recherche de l'argent ni de la réussite sociale en général, valorisation par contre de la solitude, du temps libre, des loisirs, du retour à la nature et évitement de la routine et des contraintes hiérarchiques.

Le taux de nuptialité observé chez eux est plus bas que dans la population française moyenne de même âge, surtout chez les femmes.  Celles-ci manifestent des difficultés aussi bien au niveau du choix d'un conjoint que pour mener à bien une vie de couple.  Le taux de fécondité est anormalement bas, 3 fois moindre que les statistiques générales ne l'indiquent.

Les sujets les plus brillants (Q.I. supérieur ou égal à 140) se distinguent nettement des autres, ce qui permet d'esquisser un profil psychologique les concernant : tendance forte au pessimisme, au négativisme, vulnérabilité particulière sur le plan médico-psychologique, extrémisation des attitudes, sentiment important de marginalisation sociale, utilisation privilégiée du paradoxe et de la métaphore dans les réponses aux questions.

LA  LETTRE  DE  MARIE :


A l'occasion de cette reprise de contact, une ancienne pensionnaire de l'établissement nous a adressé une lettre.  Avec son autorisation, j'aimerais vous en livrer un large extrait, non pour les remerciements qu'elle adresse à ceux qui l'ont aidée, mais pour l'illustration qu'elle apporte à la souffrance que peuvent vivre certains enfants surintelligents.
Marie a présenté, enfant, une inhibition intellectuelle qui aurait pu passer inaperçue puisqu'à l'âge de 7 ans son Q.I. était de 132 ; trois ans plus tard, il atteignait 175.
Cette lettre, à elle seule, aurait pu constituer l'essence de cet exposé.  Elle en reprend les thèmes essentiels avec infiniment plus de talent, c'est le cas de le dire, y ajoutant la dimension irremplaçable du vécu et de l'émotion.
« Bonjour ! J'ai reçu votre lettre cette semaine et j'ai eu peur.  Peur, parce que justement je suis à un moment où je me pose des questions quant à mon devenir et que ce n'est pas aussi simple que ça. 27 ans, pas de diplôme, dans une société en redressement judiciaire qui, vraisemblablement, ne se relèvera pas.  Et là, question : qu'est-ce que je vais faire ?
Bien sûr, je pourrais me dire : c'est ta faute, tu n'avais qu'à étudier.  Mais non, je ne peux pas.  Parce que au moment où j'étudiais, la seule question qui venait, c'était : je continue à vivre ou je quitte la galère ? Alors il va sans dire que me dire je veux être ceci ou cela, c'était impossible.  L'intelligence n'est pas seule en cause.  Il y a le milieu familial, l'école, les gens, la vie et ce moi génétique qu'il est difficile de comprendre quand on ne sait plus qu'on existe.
L'étude que vous avez entreprise est capitale pour moi j'en avais d'ailleurs parlé plusieurs fois.  Je sais qu'il y a (pour moi) derrière cela un moyen de dire regardez à côté de quoi vous êtes passés, regardez ce que vous avez fait de moi ! Mais que suis-je ? Quelqu'un qui prend la vie à bras le corps en permanence.  Quelqu'un qui jouit à pleins poumons de la profusion de splendeurs qui nous entourent.  Quelqu'un qui veut vivre debout, en harmonie avec soi-même et les autres, qui a de grandes idées sur la justice, la paix, l'esthétisme, etc. Au bout du compte, c'est pas mal.  Chaque jour qui passe me fait aller vers ce but, la quête de l'absolu j'ai un côté Chevalier de la Table Ronde.
Bien sûr, c'est pas tout rose.  Mais pour en arriver là, mesurez-vous la souffrance à la limite du physique qu'il a fallu endurer ? Le goût du sang dans la bouche, les muscles qui se tordent et ne veulent pas retrouver leur position adéquate, ce trou au ventre, l'écrasement du corps en permanence et l'esprit qui déforme à loisir toutes choses en noirceur, putréfaction, vide et Mort.  Et la peur ! Et le dégoût de soi ! Et cette pensée obsédante d'être là où on n'aurait pas dû être, là où personne ne veut que vous soyez.  Et cette tête qui ne s'arrête jamais de décortiquer, d'analyser, de scruter, de supputer et de se planter lamentablement au bout du compte.  La voilà la peur qu'a déclenchée la lettre, que la mémoire revienne, d'avoir à repenser à tout cela.  Car j'ai encore peur.  Je sais la fragilité de mon équilibre, mais il faut affronter pour dépasser.  Cela fait seize ans que j'analyse les choses, les gens et moi (surtout).  On me dit toujours : tu réfléchis trop.  Non, car je ne cherche pas à réfléchir, ça se fait tout seul.  Et puis est-ce que ça ne serait pas les autres qui ne réfléchiraient pas assez ?
Je ne cherche aucune satisfaction claironnante et personnelle dans le travail que vous menez.  La seule chose qui m'intéresse, c'est que plus jamais on ne fasse subir à un enfant ce que j'ai subi (ainsi que d'autres, c'est certain).  On ne peut pas laisser souffrir les gens comme ça et, là, on applique la non-assistance à personne en Danger.  Et pourtant, le danger existe.  Destruction de soi et la folie !  Parlons-en de cette distorsion de la réalité, et quand après des années passées à se taper la tête contre les murs, à se mordre, à se vomir, à boire, à se dégrader on s'en sort, on se dit : comment ai-je pu être comme ça ? Etait-ce bien moi ? Et là interviennent les témoins du passé.  Parce que cette expérience vous a appris qu'il est une chose fondamentale dans la façon d'appréhender autrui, c'est de lui laisser toujours une chance de devenir, d'évoluer.  Mais les yeux des autres restent rivés à ce qu'ils ont connu de vous sans vous laisser la moindre chance d'être ce que vous vivez.  C'est un peu l'histoire du fou qui se prend pour un grain de blé et qui un jour dit : je suis guéri.  Mais les poules le savent-elles ? Avec les humains, c'est autre chose.  Vous, vous savez que vous êtes autre, et eux vous voient comme ils vous ont vu, sans chercher à savoir ce que vous êtes devenu.
Il n'est nullement question pour moi de m'appesantir sur mon sort, de pleurer sur moi, de me plaindre.  Mais le mal est encore trop frais.  Je suis encore trop marquée par ces années qui ont été si dures.  C'est peut-être aussi un moyen de les faire sortir.  De toutes façons, on ne peut pas revenir en arrière.  Je ne suis pas responsable de ce qui m'est arrivé, mais je le serai si je ne fais rien pour aller au-delà.
A ce point de la réflexion, il est un élément très important que je voudrais voir éclaircir.  Toute cette souffrance est liée pour une grande part à une sensibilité exacerbée.  Mais quels rapports entretiennent l'intelligence et la sensibilité ? Ma sensibilité est tellement forte que je ne peux pas aller au cinéma tant les réactions sont violentes.  Certains livres me font le même effet.  Je ne vois pas la corrélation avec l'intelligence qui pourtant, à bien réfléchir, est, comme la sensibilité, quasi physique.  En somme, peut-on être moins sensible ?
En dehors de tout ça, je vais bien.  Mon jardin est splendide et c'est un plaisir immense pour moi de voir jour après jour apparaître puis exploser les bourgeons.  Voir les feuilles grandir, changer de couleurs, devenir plus vigoureuses.  Ça donne la paix à l'âme.  Et puis les mésanges dans le prunier, les jacinthes sauvages qui embaument.  Juste respirer l'air et tous les parfums qu'il charrie.  Et écouter Miles DAVIS qui a les parfums du vent dans sa trompette, et lire Jorge AMADO qui a une écriture odorante, tactile, sonore, juteuse, sucrée comme si les mots dans les yeux faisaient sentir le goût dans la bouche d'une mangue mûre.  C'est ça le génie, car il y a l'amour des êtres, de la terre, de la vie.  Même les mots acérés, les encoignures littéraires de Jean GENET touchent à cette perfection naturelle.
Alors oui, je vis bien.  J'irais même jusqu'à dire que je suis heureuse et que chaque jour qui passe me rend meilleure et mieux.  Qu'est-ce que ça va être dans dix ans ? Le Paradis.  J'ai la chance d'être moi, d'arriver progressivement à sentir en moi toutes les richesses et possibilités que j'ai tant refusées.  Ces possibilités m'ont donné l’opportunité de rencontrer des gens extraordinaires.  Si Dieu existe, il est grand.  Mais si, comme je suis tentée de le penser, nous sommes Dieu, alors nous sommes grands, forts et beaux.  Et la vie que je ne voulais pas, je la prends, je la vis, j'en jouis et je m'extasie.  Et je vous dis merci à tous d'avoir pendant trois ans semé en moi ce qui m'a permis de survivre à ce calvaire, là certitude que vous m'aidez, que vous ne doutiez pas de moi.  Lorsque je suis partie, j'ai tellement rêvé de revenir que c'est devenu mon jardin d'Eden.
La dernière fois que je suis venue, j'ai regardé les enfants derrière la fenêtre du hall.  Ils me voyaient et je sais qu'ils pensaient : je voudrais être à sa place.  Et ils ne pouvaient pas supposer que je voulais être à la leur.  Aujourd'hui, je veux être à la mienne parce qu'il y a des choses que je veux faire que je ne pouvais pas faire à 8 ans et puis parce que, à ce jour, je suis une jeune femme de 27 ans qui sait que le passé est passé et que seul l'avenir compte.  Et que si je ne devais avoir qu'un seul but dans la vie, ce serait à mon tour d'avoir des enfants.  Maintenant j'ai le droit parce que j'ai accepté de grandir, et que je ne veux pas d'enfants pour m'assurer d'un quelconque amour.  Non, je veux les assurer du mien, ce qui est très différent, et accomplir le cycle de la vie en la perpétuant pour que la vie continue à vivre... 
Trois ans plus tard, dans un nouveau courrier, Marie nous apprend qu'elle attend un enfant...
ÉLÉMENTS  DE  PRISE  EN  CHARGE :
]        Toutes ces considérations devraient questionner tous ceux (parents, enseignants, éducateurs, psychologues, médecins ... ) qui sont confrontés à ce type d'enfants, parfois sans le savoir, et au-delà d'eux le législateur.  De leur prise en compte à leur prise en charge, notre souci doit être de réunir les conditions d'un douage harmonique leur permettant la réalisation de leur idiosyncrasie.
]      Les enfants intellectuellement précoces présentent certaines caractéristiques et on a défini des critères plus ou moins subjectifs dont l'association peut permettre, pour un esprit averti et attentif, de les identifier :
-      apprentissage précoce et rapide de la lecture avec richesse du vocabulaire,
-      avidité pour la lecture, surtout des dictionnaires et encyclopédies,
              -      difficultés grapho -motrices fréquentes et répugnance pour l'écrit, la main ayant du
                      mal à  suivre le rythme de la programmation mentale,
-      tendance à avoir des camarades plus âgés et à aimer dialoguer avec les adultes,
-      posent beaucoup de questions, notamment sur les origines de l'Univers,
-      jugent volontiers les gens et de façon perspicace,
-      sont très sensibles aux injustices,
-      ont le sens de l'humour,
-      ont horreur de la routine,
-      aiment les jeux de stratégie compliqués,
-      préfèrent travailler seuls.
 
]        Il faut dire que ces enfants sont en général pénibles pour leur entourage ; ils n'arrêtent pas de poser des questions, le plus souvent pertinentes et parfois jugées impertinentes.  En classe, ils sont rarement interrogés parce qu'ils savent tout et qu'il faut laisser répondre les autres.  Ils apprennent plus vite ou savent déjà.  Quand ils ne savent pas et interrogent, on leur répond la plupart du temps que cela ne fait pas partie du programme et qu'ils aborderont ce sujet dans quelques années... D'où l'ennui qui s'installe parallèlement au rejet.  Progressivement, ils perdent tout plaisir à utiliser leur intelligence ou leur curiosité, ou refusent tout apprentissage.
]      NIETZSCHE disait que « l'intelligence est un cheval fou ; il faut apprendre à lui tenir les rênes, à le nourrir de bonne avoine, à le nettoyer et parfois à utiliser la cravache ».
]      L'attitude des parents, éducateurs, enseignants doit constituer un étayage au potentiel d'évolution de l'enfant sur tous les plans, et pas seulement intellectuel, et éviter les excès que sont le freinage ou la sur-stimulation.  Ces enfants sont tels des arbres qui ne demandent qu'à s'épanouir en racines puissantes et ramifications nombreuses.  Les freiner, ce serait vouloir en faire des bonsaïs en les mettant dans des pots trop petits, en taillant leurs racines et ligaturant leurs rameaux (cf. la castration), en ne les arrosant que très peu et en les sortant le moins possible.  Et vous savez la fragilité des bonsaïs ! Les sur-stimuler est aussi nocif, un trop-plein d'engrais les brûlerait précocement.  Il convient d'accompagner l'enfant dans une démarche active d'apprendre et de savoir, sans le priver du plaisir structurant de désirer et de réaliser son désir de manière différée.  Il est nécessaire de ne pas lui mentir, de lui donner ou redonner confiance en lui et en l'adulte et de l'aider dans son apprentissage de la réalité, à savoir qu'il lui faudra surmonter d'inévitables frustrations, se confronter parfois à l'impossible et être rassuré par l'humble aveu de la non-omniscience de l'adulte.
]        Dans ma pratique, enfants d'intelligence normale et enfants d'intelligence supérieure sont mélangés, en classe et en dehors des classes.  C'est une préfiguration de leur future insertion sociale et ça se passe très bien ainsi.  On observe d'ailleurs la plupart du temps une certaine solidarité des plus efficients envers les plus faibles.  Ils les « tirent vers le haut » et tout le monde y gagne à une époque où l'on réentend parler du tutorat.  Alors, classes spéciales ? Je ne sais pas.  Il faudra sûrement encore quelques années avant d'avoir une évaluation complète des quelques classes-pilotes qui ont été créées, le plus souvent hélas dans le seul secteur privé.  Elles ont le mérite d'avoir été un défi constructif qui suscitera, espérons-le, d'autres réponses pédagogiques.
]       Sans aborder plus avant ici les approches pédagogiques ou éducatives, terminons par quelques notions générales de prise en charge thérapeutique quand, toutefois, elle est nécessaire.  L'inhibition intellectuelle de l'enfant demande de la part du thérapeute une attitude active :
- il doit tout d'abord reconnaître l'inhibition, déterminer son champ d'incapacitation intellectuelle (global ou en secteurs), sa variabilité éventuelle en fonction de facteurs à déterminer et son retentissement sur le développement de l'enfant selon l'âge d'installation.
- il doit rechercher les facteurs déclenchants et les facteurs d'entretien tels que le rôle éventuellement inhibant du milieu familial et/ou scolaire.
- il doit évaluer également les bénéfices secondaires procurés par le symptôme.
- il doit enfin décider de la stratégie thérapeutique en concertation avec les partenaires environnementaux de l'enfant : simple déconditionnement du milieu familial et/ou scolaire traditionnel, psychothérapie de soutien, psychodrame, cure analytique, relaxation, thérapie familiale...
L'inhibition intellectuelle est un symptôme dont dépend l'équilibre évolutif de la personnalité et le pronostic social.  Une psychothérapie permet de replacer la fonction intellectuelle dans la globalité de la dynamique psychique, de resituer son intrication avec la vie instinctuelle.  La réadaptation scolaire sera d'autant plus facile que la prise en charge sera précoce, à un moment où le retard dans les apprentissages ne semble pas encore insurmontable et que le milieu scolaire sera informé, souple et tolérant.
CONCLUSION :
Pour résumer et pour conclure, on peut dire que, dans l'éducation aujourd'hui, le choix accordé au surdoué se résume souvent à la loi du tout ou rien : l'intellectualisation ou l'inhibition intellectuelle.  Cette dernière est bien paradoxale, d'un côté système de défense à visée anti-dépressive, de l'autre véritable processus dépressiogène.  S'inhiber, en effet, c'est développer un sentiment de frustration mettant en cause le narcissisme du sujet.  Ne pas s'inhiber, c'est se désolidariser de son environnement et développer un sentiment de culpabilité.
Alors, il faut rendre la parole à l'enfant, lui donner la possibilité d'exprimer ses difficultés, de les mettre en mots.  Plus que l'écouter, l'entendre et l'accompagner.  Le prendre tel qu'il vient et lui permettre de montrer, d'épanouir et de solidifier tout ce qu'il y a en lui, non seulement d'intelligence mais aussi d'affectivité et de possibilités physiques.  Tenter en quelque sorte de restaurer une harmonie.  Pour cela il faut que l'enfant puisse bénéficier d'un milieu, qu'il soit familial, scolaire ou institutionnel, suffisamment solide pour qu'il se sente en sécurité et suffisamment souple pour qu'il se sente libre.
Grâce à un soutien bienveillant et actif, l'enfant-albatros ne doit plus se résigner à n'être que le jouet d'un système dont il est actuellement moins l'acteur que l'otage et moins le bénéficiaire que la victime.  Et c'est à nous de décider si ce système doit être celui où il s'emmure ou celui où il se délivre.
La morale de « La légende de l'homme à la cervelle d'or » d'Alphonse DAUDET se termine ainsi : « Il y a de par le monde de pauvres gens qui sont condamnés à vivre de leur cerveau, et paient en bel or fin, avec leur moelle et leur substance, les moindres choses de la vie.  C'est pour eux une douleur de chaque jour ; et puis quand ils sont las de souffrir... »
Je vous laisse sur ces points de suspension comme l'Albatros suspend son vol, et je vous remercie.


http://pedagogie.ac-toulouse.fr/garsep/gauvrit.htm




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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 10:04

Incompréhension, solitude, souffrance : la difficile quête des surdoués pour établir un lien avec les autres
Depuis des années, Monique de Kermadec est à l'écoute de la solitude et de l'extrême difficulté à s'intégrer des adultes surdoués. Elle explore ici la souffrance particulière de ces personnalités à part et ses conséquences sur la famille, la profession, ou l'amour. Et propose d'y remédier par un travail de reconnaissance de la souffrance, par l'acceptation de son abandon, par le travail de résilience. Extrait de "L'adulte surdoué à la conquête du bonheur" (1/2) de Monique de Kermadec, aux éditions Albin Michel.

Bonnes feuilles


Publié le 14 Juillet 2016







De quoi, dans leur grande majorité, les adultes en surefficience intellectuelle se plaignent- ils ? Tout d’abord, d’un vif sentiment d’incompréhension, et d’incompréhension réciproque. Ils le ressentent dans toutes les sphères de leur vie, en famille, au travail et en société. Ils décrivent une grande difficulté à s’intégrer dans cette société, à s’adapter aux clés et aux modèles qu’elle leur pose comme idéaux, en même temps qu’ils se sentent incompris, mal jugés, voire rejetés par leur entourage.



Mais s’agit- il simplement d’un sentiment d’incompréhension ?
En vérité, ce qui les fait souffrir, et qui ressort chez tous les patients qui ont fréquenté mon cabinet quand ils analysent les arcanes de leur douleur, depuis les âpres récriminations familiales à la mise au ban dans leur entreprise, c’est leur difficulté à établir un lien avec les autres. Cette difficulté est d’autant plus insurmontable que les modèles de réussite et les conseils de cliniciens qui conviennent au plus grand nombre ne peuvent pas aider leur personnalité paradoxale. Bien au contraire : s’ils les suivent, ces prescriptions creusent l’abîme entre eux et le monde, puisqu’elles proposent une conformité aux modèles normaux auxquels ils échappent. Dès lors, dans sa tentative de s’y conformer, l’adulte à haut potentiel ne peut que rencontrer l’échec et, de cet échec, tirer un sentiment accru de souffrance.
Cette souffrance est due à ce sentiment de solitude et à la conviction d’être définitivement un étranger dans son monde. Dès lors, elle aboutit presque toujours à ce que l’adulte à haut potentiel adopte un réfl exe identitaire : il se réfugie dans sa souffrance pour s’en faire une armure qui, pense-t- il, le protégera contre les agressions du monde.

Il devient un intégriste du constat de Maurice Blanchot : « Oui, penser c’est obligatoirement souffrir. » De là, il franchit le dernier pas qui l’amène à croire qu’on est surdoué parce qu’on souffre.
Il faut dès lors que le clinicien apprenne au surdoué à abandonner sa souffrance comme on abandonne une demeure, à la déposer comme on rend les armes, et à se reconsidérer non pas comme un as, mais comme un individu singulier capable de renouer avec le monde, aussi compliqué soit- il, des liens qui sont essentiels à l’équilibre de tous, individu normal ou à haut potentiel intellectuel.

La solitude
"Plus j’avance vers moi, plus je me sens seul" Françoise Dolto
La première démarche à entreprendre est d’essayer de repérer sa part de responsabilité dans cette solitude indubitable que la très grande majorité des surdoués se plaignent de ressentir souvent depuis le plus jeune âge. Comment ne l’éprouveraient- ils pas, dotés comme ils le sont d’une hypersensibilité au monde qui les entoure, et d’une hypermotivité qui ne cède jamais ? Qui, plus qu’eux, peut la ressentir au sens même du mot, tel qu’il est défi ni : « Un état ponctuel ou durable d’un individu qui n’est engagé dans aucun rapport avec autrui » ? Effrayante, ressourçante, angoissante, ou attendue, cette solitude est chez eux souvent vécue dans sa double composante : désirée et recherchée, elle peut être la patrie du penseur, de l’artiste et du créateur, un temps de repos pour laisser l’hyperactivité de ses pensées s’atténuer et une réflexion construite, non plus anarchique, prendre place ; mais elle peut être découler d’un isolement affectif, de l’absence douloureuse de la voix de l’autre. Est- ce un truisme de répéter qu’on peut se sentir très seul au milieu d’une multitude ? Qu’on peut aussi se sentir seul parce qu’on ne parvient pas à se trouver soi- même, tout en restant prisonnier de cette mystérieuse tautologie : « Je suis seul à être moi ?


Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/incomprehension-solitude-souffrance-difficile-quete-surdoues-pour-etablir-lien-avec-autres-monique-kermadec-adulte-surdoue-2756864.html#L1gPABwEmbt2cuL5.99




Bonnes feuilles





Françoise Dolto a souligné que ce sentiment de solitude était commun à toute l’espèce humaine, et que cette solitude était le propre de chaque personne lorsqu’elle traverse une période de mutation. Et il est vrai qu’unique sur cette terre, conjonction d’une infinité miraculeuse de hasards, l’être humain ne peut déléguer à aucun autre l’expérience de sa propre vie – sauf à se décerveler en se bourrant de drogues et de psychotropes. Pour autant, chez les surdoués, cette solitude reste singulière, et il faut se garder de se contenter d’en poser le constat sans chercher à en déterminer l’origine.



Cette solitude si souvent éprouvée par eux, d’où vient elle et comment peut- elle accélérer les effets aggravants ?
Extrait de L'adulte surdoué à la conquête du bonheur de Monique de Kermadec, publié aux éditions Albin Michel. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

image: http://www.atlantico.fr/sites/atlantico.fr/files/u74711/2016/07/kervedec.jpg
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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 10:05

Comment expliquer à un enfant qu’il est surdoué ?

L’expliquer, c’est surtout mettre des mots sur ce qu’il sait et ressent déjà bien avant tout le monde ! En effet, il sent ce décalage entre lui et les autres enfants, entre sa rapidité intellectuelle et la lenteur ou l’ennui d’un programme scolaire… Ce qui est important me semble surtout de pouvoir nommer cette précocité intellectuelle sans pour autant stigmatiser l’enfant. Il risque de se sentir différent et d’en souffrir, le rassurer et prendre en compte que le reste de son développement est tout à fait adapté à son âge. Peut être que de favoriser la parole autour de ce que l’enfant pense et ressent est aussi un biais pour reprendre, lui répondre et le rassurer.
.../...

Certains pédopsychiatres préfèrent parler d’enfants intellectuellement précoces. Qu’en pensez-vous ?

Le débat sémantique peut paraître peu important, cependant qualifier avec des mots justes et précis permet de donner tout son sens au mot ! Parler d’enfant intellectuellement précoce me semble tout à fait juste dans le sens où il s’agit bien d’une précocité ciblée sur le plan intellectuel et non pas sur le reste du développement (moteur et affectif). C’est justement ce décalage qui est à repérer et à prendre en compte pour éviter les troubles et la souffrance de l’enfant.
.../...
http://www.top-bebe.com/espace_enfants/enfants_surdoues_enfants_precoces.html

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 10:06

[size=30]Apprendre mieux : Comment faire face à un surdoué[/size]

Accueil → . → Apprendre mieux : Comment faire face à un surdoué
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Mafalda_paren_el_mundo
« Arrêtez le monde, je veux descendre !! »
Bonjour
J’ai récemment pris connaissance de plusieurs cas de figure concernant des situations d’apprentissage dans lesquelles des enfants surdoués comprennent plus vite que d’autres que… disons, en termes diplomatiques, que l’enseignement qui leur est dispensé ne leur est pas forcément adapté :-) Quand ils s’en ouvrent à leurs enseignants, ils le font en général avec… la franchise qui caractérise leur âge, et avec les conséquences diverses que l’on peut imaginer… Cela me rappelle une histoire :

Un ami surdoué

Il y a quelques années de cela, je me souviens avoir un jour été sollicité par un ami qui est un bourreau de travail bardé de diplômes… certainement un surdoué à sa manière. Cet ami m’avait demandé de l’aider à travailler son anglais à l’oral. Il avait en effet un peu perdu de son aisance parce qu’il ne pratiquait plus l’anglais depuis quelque temps… Or, il avait besoin de prononcer un petit exposé à destination d’un public anglophone dans le cadre de son travail, dans les jours à venir. Sa demande portait essentiellement sur la prononciation (il parlait avec fluidité, mais son accent était déplorable – ce qui est somme toute relativement fréquent dans les entreprises françaises, pour ce qui m’a été donné d’en entendre).
Je lui ai alors expliqué que mes propres compétences étaient, comment dire, un peu rouillées dans ce domaine (j’ai été prof d’anglais avec un statut de maître auxiliaire, mais c’était dans une autre vie…), mais qu’importe, il avait insisté pour que je l’aide, et j’avais accepté.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Droopy-happy_450_338

Tester ses propres connaissances en anglais…

Il est donc venu me trouver avec quelques textes (dont le sien) qu’il a entrepris de lire en ma présence, en me demandant de réagir à ses erreurs de prononciation.
J’interrompais donc quelquefois sa lecture, en lui indiquant de mon mieux la prononciation qui me paraissait adéquate à mesure qu’il parlait… Mais, ce faisant, je procédais à une sorte de « tri », dans la mesure où je voulais éviter de l’interrompre à chaque mot !

…En prenant les choses en main !

Très vite, il s’est mis à prendre littéralement la direction des opérations. C’était à la fois très amusant, très impressionnant et très intéressant. Il me disait par exemple des choses du style « Attends, logiquement, en fonction de ce que tu m’as dit tout à l’heure, là je viens de me planter, non ? ». Et de mon côté j’étais bien forcé de constater… qu’il avait raison ! Du coup, mon ami prenait lui-même la décision de reprendre sa lecture quelques lignes plus haut, à un endroit précis, alors que pour ma part je n’attendais rien de tel ! Il couvrait son texte de graffiti incompréhensibles pour moi, mais qui à coup sûr faisaient sens pour lui ! Visiblement il était beaucoup plus « dur à la tâche » que moi, et surtout il plaçait la barre très haut (bien plus haut que je ne l’avais fait moi-même, je l’avoue bien volontiers) pour ce qui est du niveau d’exigence. C’était impressionnant !
Après une petite demi-heure de ce tonneau-là, il est reparti tout tranquillement, après m’avoir chaleureusement remercié. Et moi j’en suis resté baba !

La posture de l’enseignant n’est plus ce qu’elle était…

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Curieux304x431Je suis en effet resté avec un sentiment mitigé… D’abord celui d’avoir moi-même appris une leçon magistrale : Avec le temps qui passe et « les progrès du progrès », l’apprenant et le sachant sont de moins en moins celui qu’on croit lors de toute situation de face-à-face pédagogique… les choses sont, de fait, beaucoup plus compliquées que ça !
S’agissant de mon ami, j’étais franchement mort de rire, tout attendri, plein de pensées du style « ah… c’est bien de lui, ça : »… Mais je n’ai pas pu m’empêcher de me poser une question : Que ce serait-il passé dans une situation analogue, mais avec un surdoué qui « n’aurait pas été spécialement mon ami » ?
C’est là que j’ai fait la relation avec des situations extrêmes dans lesquelles peuvent se trouver parfois les enseignants (je pense à la problématique des enfants surdoués, et des relations parents  enseignants, mais pas seulement…).
Dans certaines situations paroxystiques mais de plus en plus fréquentes, l’enseignant le formateur, le tuteur… a tout intérêt à savoir se placer mentalement au-delà du rôle qui lui a été attribué (…pour mieux y revenir après), tout en ayant précisément deux ou trois petites choses en tête…

À propos de la connaissance de soi…

Qui est vraiment l’enseignant, en quoi consiste sa propre identité, quelles sont exactement ses propres valeurs, ses atouts, ses moteurs, ses motivations, où commence mais aussi où s’arrête sa propre légitimité… d’où provient-elle, dans quel champ peut- elle s’étendre… ou pas ? Et surtout, peut-il quand même « …faire sans elle » ?

À propos de la connaissance des autres…

Jusqu’à quel point l’autre est-il mon semblable, mais aussi en quoi est-il différent de moi ? Est-il possible de disposer d’une, ou mieux, de plusieurs grilles de lecture des comportements humains, ne serait-ce que pour savoir tout simplement qu’ils… existent, me permettant ainsi d’éviter une situation de « dialogue de sourds » ?

À propos de la manière de communiquer efficacement avec les autres…

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Bernard_coucou_clavierTous ces préalables étant posés, est-il possible d’établir un dialogue franc, constructif, respectant l’autre dans son altérité, tout en se respectant soi-même sans excès, mais sans non plus se cacher derrière une institution… ou son petit doigt ?
On l’aura compris, il est quasiment impossible de créer de telles conditions sans tenir compte de soi, de l’autre, et surtout de la relation qui est perpétuellement en train de s’établir. Dans ce but il est indispensable de savoir se placer dans une position de « lâcher prise », c’est-à-dire pouvoir sortir la tête du guidon de la communication instinctive, du « …Moi je pars du principe que …» du« …Est-ce que vous trouvez normal que… » dont on sait pourtant qu’ils ne mènent à rien de bien constructif, même s’ils peuvent parfois nous soulager sur le moment…
Tout ceci en étant bien entendu en capacité de se placer non seulement du point de vue de l’autre(…autant que faire se peut) mais aussi de tenter d’appréhender ce que pourrait être le point de vue d’un observateur extérieur (ce qui est encore plus difficile mais tout aussi indispensable !), tout cela pour mieux se remettre dans ses propres godasses, et exprimer son propre point de vue avec sérénité…

Le développement personnel… Quoi ? …encore ? … Si !

Encore une fois, un enseignant ou un formateur peut très bien traverser toute sa carrière sans jamais s’intéresser à la problématique du développement personnel… tant qu’il est dans une position où il peut exercer son art dans un contexte « de droit divin », si l’on peut dire…
Or, de tels contextes existent de moins en moins, au grand soulagement de certains, mais aussi au grand dam de beaucoup d’autres…
Lorsqu’on évolue ainsi « sans filet », si l’on peut dire, il est alors (à mes yeux) de plus en plus dangereux de continuer à exercer ce métier sans entreprendre une véritable démarche dite de« développement personnel », voire de « travail sur soi » digne de ce nom.
Une première approche a déjà été présentée ici, dans les deux articles cités ci-dessous :
Apprendre mieux : pédagogie et développement personnel font-ils bon ménage ? (1)
Apprendre mieux : pédagogie et développement personnel font-ils bon ménage ? (2)

http://formerplushaut.com/comment-faire-face-a-un-surdoue/

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 10:06

Anne McCaffrey : des dragons, Pégase, et des hommes surtout (2)
Publié le 11 décembre 2012 par Lael
Après vous avoir un peu parlé de mon histoire personnelle avec l'univers de la grande dame, et du Vol du dragon, nous poursuivons notre exploration avec ses Doués : Le galop d'essai, tome 1 de cette saga anticipation / space opéra.
 

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 AMC-2p-pt
 

 

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 1065611_9175511La naissance des Doués

 

Les Doués possèdent des dons : ils sont "trouveurs" d'objets perdus, télékinésistes, télépathes, empathes, ou precog. Pégase a été choisis comme symbole de ces dons psioniques difficiles à maîtriser. C'est le "galop d'essai" qui nous est conté, avec ses réussites et ses échecs, mais surtout sa construction d'un idéal dans la ruse et l'amour.
 Le galop d'essai nous raconte différents moments de la création du Centre des Doués et de comment tout cela a commencé. Il tient plus de recueil de nouvelles que du roman : il y a parfois un gros laps de temps ou de sérieux raccourcis, et les 4 histoires sont plutôt indépendantes (il n'y a pas de réel personnage principal même si on suit certains sur plusieurs histoires).
Cette fois, je pense que la traduction est bien meilleure : en tout cas aucune coquille ne m'a arraché les yeux, et j'ai aimé la finesse de certaines phrases, surtout dans la première partie. J'y ai retrouvé le style fluide d'AMC - bien qu'entâché par un nombre de dialogues exponentiels, ainsi que la poésie, la finesse d'esprit...
A noter que je ressens toujours dans ses oeuvres (à l'exception peut être du vaisseau qui chantait) un optimisme débordant, et je ne vais pas m'en plaindre ^^ C'est un peu curieux, car  les univers décrits sont loin d'être parfaitement idyllique : moyen-âge sur Pern, surpopulation et pseudo dystopie sur Terre chez les Doués. Cela crée parfois un décalage perturbant : dans le dernier passage que j'ai lu, à propos de révoltes envers les Doués, il est fait mention de viol dans un dialogue très léger et ironique...  La "pomme pourrie" est le seul texte venant apporter une note vraiment sombre. (oui c'est une nouvelle que l'on retrouve dans la dame de la Haute Tour, d'où m'on sentiment de déjà lu).
C'est parfois trop surréaliste, trop survolé (notamment l'annonce dans le monde de la découverte scientifiquement prouvé des Dons, ou le manque de détails de la reconnaissance de ces Dons et la création du vocabulaire lié etc), et cela m'a un peu frustré (il y avait de quoi faire une trilogie au moins !). Mais j'ai aimé ce retour vers les Doués, ce retour direct, enthousiaste et pleins d'élans vers l'avenir.
 

Les Doués, symbole de la Différence enfin acceptée?
 

Les Doués : dans un sens, ils sont la voix de la minorité, de la différence. AMC a d'ailleurs eu la très belle idée d'aller piocher ses "doués" dans toutes les couches de la population : y compris les repris de justices et les individus enfermés à l'hôpital psychiatrique. Une différence, qui essaye de se faire accepter et qui doit lutter contre la peur de l'inconnu, une peur qui rend hostile la société à leurs égards. Alors les Doués, tout comme AMC voit le rôle des femmes en général (cf ici), vont s'intégrer par le compromis et l'intelligence de la parole et des faits. Ils vont mettre leurs talents au service de la communauté : et c'est postiers stellaires qu'ils bondiront dans les étoiles.
Si ses Doués en général sont un plutôt bon pamphlet à la différence, on se rend compte qu'ils restent esclaves du bien-être de la société, surtout tant qu'ils restent sur Terre et dans "l'enfance" de leurs Dons. Quand à se réunir et former leur groupe, au final, cela prends un aspect quelque peu dérangeant : les Doués revendiquent leurs libertés plus en tant que groupe qu'en tant qu'individus (même si c'est vrai, l'union fait la force). On ne peut pas dire qu'ils s'intègrent à la société en faisant bande-à-part et en "se reproduisant" entre eux (pour "produire" des Doués encore plus Doués)...
 

Bref au final Le galop d'essai m'a quelque peu déçu sur cette acceptation plutôt incomplète et parfois franchement mitigée de la différence (même si il a le mérite de réfléchir sur la question et de poser des faits et des idées). Un passage m'a particulièrement choqué (mais en soit, vu que je suis moi même en situation de handicap c'est normal).
Sur cette page 81, AMC parle de tout les tests et autres complications 'barbantes' que les perso doivent effectuer avant d'avoir un enfant pour vérifier qu'il n'y aura aucun problème. Puis, je cite : "Cela prenait beaucoup de temps, mais qui avait envie d'un enfant handicapé ? Il avait fallu des années pour éliminer les dommages psychédéliques qui avaient donné naissance à beaucoup d'anormaux (...) il y avait encore quelques mutants, conséquences des forts Vents Solaires (...) Le simple bon sens demandait donc qu'on vérifie toutes les variables"
 

Je conçois que le sujet soit au combien délicat, je n'oublie pas la date du livre (1973 dans sa version originale) ni le contexte de l'univers décris (surpopulation, limites des naissances). Mais déjà, cette question est réduite ici, dans le fond, à "quelle corvée d'être sûr de ne pas avoir un mutant" (glumpf). Ensuite, imaginez, si nous pouvions repérer tout les enfants handicapés avant qu'ils ne naissent, et que nous décidions qu'ils n'ont pas le droit de vivre... l'humanité se passerait de formidables personnes. Moi par exemple XD (puisque j'ai une maladie génétique, et cela ne m'empêche pas d'être heureuse et d'avoir envie de vivre pleinement ma vie). Les handicapés, et les autismes en particuliers, ont donnés bon nombres de grands penseurs, artistes et innovateurs à notre univers (Grahams Bell, Bach, Bethoven, De Vinci, Einstein...). Imaginez sans eux ?! J'ose même penser que le fait de vivre des situations de handicaps quelles quelles soient nous poussent à développer d'autres compétences et à être plus mature, plus riche d'une vie intérieure plus développée (ça y est on va me taxer de... comment dire, racisme anti-bien portant ? lol). Après je peux comprendre aussi que ce soit très compliqué d'élever des enfants handicapés, je ne l'ai pas vécu et je me garderais bien de juger. Bref, ce n'est pas le débat et je ne peux que vous renvoyer au sujet de Li-cam sur l'autisme où vraiment on comprend tout de A à Z. Mais tout ça pour dire que cette réflexion m'a choquée.
Heureusement le deuxième tome viendra donner quelques nuances avec un personnage handicapé, même si le handicap vient d'un accident (et non de naissance) (autant dire que si c'était de naissance les Doués n'auraient pas bondis vers les étoiles !).
 

Au final, Le galop d'essai est une lecture qui m'a laissé un sentiment mitigée : rapide, inachevée, pas très clair dans ses résolutions de la Pomme pourrie et de la dernière intrigue (si quelqu'un peu m'expliquer quel est le don de Roznine je prends !)
 ... mais en même temps porteur, enthousiasmant, facile à lire, avec son propre univers et donnant envie d'en savoir plus.
L'aspect hésitant entre recueil de nouvelles et roman n'est pas un bon point pour les novices : pour débuter le cycle il vaut peut être mieux commencer par la Rowane puis revenir sur la création des Doués.



De mon côté c'est la première partie que j'ai préférée (malgré ses raccourcis agaçants), et j'ai tout de suite embrayé avec le tome suivant ^^
3/5
http://chezlaventurierdesreves.over-blog.com/article-anne-mccaffrey-des-dragons-pegase-et-des-hommes-surtout-2-112768178.html

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 10:07


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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 10:08

[size=30]Vieillir avec la douance
par Cyrano | 5 Oct 2011 | Articles, Traductions | 3 commentaires[/size]
D’après Growing old gifted http://www.gifteddevelopment.com/PDF_files/argrowold.pdf avec l’aimable autorisation de Linda Silverman.
 
Vieillir dans la douance.
On a dit beaucoup, recherché et écrit à propos des enfants surdoués. Les adolescents ont eux aussi leur place dans les préoccupations des chercheurs.
Mais il semble qu’il y ait un manque d’information concernant la douance des adultes. Et celle des personnes âgées n’a pas encore retenu l’attention des chercheurs comme un sujet d’étude pertinent.
Il y a beaucoup d’histoires à propos des personnes âgées : leur solitude, leur surprenante longévité ainsi que leurs capacités à rester intégrées très longtemps dans une vie sociale. En d’autres termes, on constate qu’ils restent jeunes mais on ne se pose pas la question de la manière dont ils vieillissent. Je ne sais plus vraiment ce qu’est la vieillesse ni même quand celle-ci commence. J’ai vu beaucoup de gens vieillir et mourir.

Quelles différences entre mes grands-parents à l’âge de 70 ans et ma génération ? Qu’y a-t-il après l’adulte ? Le sénior ? N’est-ce pas plutôt un adulte plus âgé ? Qu’est-ce qui définit un sénior ?
J’avais l’habitude de penser que vieillir et mourir ne pouvait s’envisager qu’à l’âge de 70 ans. Et c’est ce que j’ai fait, tout le long de mon propre vieillissement. Les gens sont-ils restés jeunes plus longtemps ou ont-ils vieillis ? Je suis trop vieille pour tirer ça au clair mais j’avais l’impression que la fin de la route reculait à mesure que j’avançais, d’être une « adulte » protégée des affres du temps. Les septuagénaires qui m’entouraient étaient des adultes fonctionnels et profondément enracinés dans la seule réalité qu’ils connaissaient. Ils n’avaient que peu de temps pour méditer sur la vie, la mort ou l’éternité, sujets qui concernent toute l’humanité et, spécialement les surdoués. J’ai remis ces pensées à plus tard. Mais quand on arrive dans sa huitième décennie, la route qu’on parcourait – relativement bien éclairée, bien décrite, bien balisée, commence à s’éroder, jusqu’à ce qu’on se retrouve debout dans un champ, plus du tout sûr du chemin à suivre.

Être vieux n’a pas été beaucoup mieux décrit que par l’absence de jeunesse.
D’ailleurs, à ce moment précis du développement de l’espèce, la vieillesse est repoussée d’année en année. J’ai aujourd’hui le sentiment que je suis sur une sorte de terrain vierge et il n’y a rien, à ma connaissance, qui puisse m’aider dans ces expériences maintenant que j’ai 87 ans.
Tout ce que j’ai lu et observé jusque-là est basé sur l’idée qu’il faut rester jeune le plus longtemps possible. Pendant que l’adolescent regarde devant lui en essayant de devenir adulte, la personne âgée essaie de toutes ses forces de rester au stade de l’adulte pleinement capable et inséré dans la société. Être ce que j’appelle « plus vieux que vieux » consiste à cumuler les pertes. Vous pouvez perdre votre conjoint, vos amis et relations (dont certains que vous connaissez depuis toujours), vous perdez bon nombre de vos capacités : la vue, l’ouïe, l’odorat, votre permis de conduire et vous perdez pour le moins une partie de votre mémoire. Vous perdez aussi votre position sociale ainsi que le respect d’autrui.
La vieillesse est le temps des pertes ; on ne peut le nier ; ça ne devrait jamais être nié. Mais certains essaient, de diverses façons, de s’accrocher à ce qui les définissait avant. C’est aussi un temps où les gens commencent à devenir confus. Je comprends la confusion qui engendre ce déni : « Si je ne peux plus vraiment comprendre ce que je perds, ça ne devrait pas être si douloureux que ça. » Je veux personnellement vivre cette période de ma vie avec les yeux grands ouverts. Dans cette société, on ne compte plus vraiment. On est rétrogradé. C’est un problème énorme de notre société actuelle. Le tapis est littéralement tiré sous nos pieds. Je réfléchis à ça parce que je suis au beau milieu de ce constat.
Comment vous sentez-vous ? Ou plutôt, comment vivez-vous votre nouveau positionnement social ? Est-ce une nouvelle période de dépendance ? Il s’agit d’une certaine façon, d’un retour en enfance sauf qu’au lieu d’avoir un corps qui grandit, qui va vers l’indépendance, vous avez un corps en décomposition et vous ne savez pas jusqu’à quel point il va se détériorer. Quand vous êtes enfant, vous regardez devant pour construire des acquis. A mon âge, vous ne savez pas vraiment jusqu’à quel point votre corps va se détériorer, et si vous êtes surdoué, vous assistez à tout cela les yeux grands ouverts.
Quand nous sommes jeunes, nous apprenons à compenser à peu près tous les domaines où nous avons des lacunes. Nous pouvons aussi essayer de réparer ce qui nous parait mal. Nous pouvons par exemple nous réconcilier si on le veut très fort. En vieillissant, on ne peut plus compenser toutes les choses que nous perdons. Ce que nous devons faire, c’est essayer de trouver un moyen de faire face à ces pertes au lieu d’essayer de les compenser. Certaines personnes parviennent à accepter les pertes en se tournant vers la religion (« C’est la volonté de Dieu »), mais une des façons qu’ont les surdoués d’affronter la vie est de regarder ce qui arrive de la manière la plus honnête, sans chercher à occulter les pertes ni même à les compenser. Peut-être est-ce l’épreuve du surdoué :  regarder les choses comme elles sont sans chercher à les maquiller ni les compenser. Je ne serai plus jamais jeune. Je ne conduirai plus jamais de voiture. Ma vie sur cette planète avance inexorablement vers sa fin. C’est probablement la dernière étape de ma vie. Certains de mes rêves ne se réaliseront jamais. En fait, une des choses avec lesquelles on ne se bat plus étant âgé, ou même plus tôt, c’est avec le fait que des changements, il y en a beaucoup, mais très peu de progrès, sauf dans certains domaines.
Il n’est pas correct de dire que tout est blanc ou noir, bon ou mauvais, Dieu ou diable. L’univers est une expérience qui n’appelle aucune explication. La vie (l’état de vie) ne peut être expliquée. Quand on devient vieux, on doit apprendre à abandonner nombre de nos espérances. Quand on devient vieux, on réalise qu’on ne peut pas changer l’univers.
L’homme n’a pas la capacité de vraiment comprendre la vie, ni l’univers, mais il y a des moyens à travers lesquels il exprime son incompréhension (à travers la poésie, la musique, l’art), qui résistent à l’interprétation, qui restent les mystères de sa création. Quand on est jeune, on espère encore trouver la pierre de sagesse. L’homme passe son temps à essayer de percer le secret de la vie, et dans ce processus, il a amassé un nombre incroyable de connaissances et a changé la face du monde. Nous n’avons jamais découvert les secrets de l’univers et avons aveuglément fait des ravages, mais aussi créés beaucoup de beauté. Nous cherchons sans cesse, tiraillés par le désir de comprendre, occupés comme des fourmis. Depuis ma fenêtre, je vois deux autoroutes. Jour et nuit, des milliers de voitures vont et viennent avec, au-dessus de la tête, les étoiles, le soleil ou la lune. J’ai vécu sur cette planète pendant 87 années mais ne me suis jamais approché de la réponse à la question qui me hante depuis toujours : « A quoi riment la vie, l’univers ? » Maintenant je sais au plus profond de mon cœur que je n’aurai jamais la réponse. J’essaye juste de trouver des perspectives différentes.
Je crois qu’être plus vieux que vieux agrandit le nombre de nos définitions. J’ai toujours eu le sentiment que l’on ne peut interpréter les mystères car nous n’avons pas la capacité de penser au-delà de nos trois dimensions familières. Avec la vieillesse, nous n’avons plus la capacité de regarder devant et d’imaginer le futur. On ne peut le réparer. Et bien sûr c’est une définition de la mort, l’ultime finalité du destin.

Il n’y a aucune définition pour la vie que je mène aujourd’hui. C’est au-delà de la vieillesse et je ne peux écrire à son propos, ignorant sa nature même. Je dis au revoir au dernier stade compréhensible de la vie. Je n’ai jamais ressenti ça auparavant. J’ai aussi le sentiment que personne ne peut s’identifier à celui-ci. Les autres personnes âgées que je connais sont, soit séniles, soit enfermées dans leur quotidien. Je vis dans un monde crépusculaire. Il y a un manque de définition. Quand on est plus jeune, on peut relativiser ces moments en envisageant son avenir, mais quand on est vieux, plus de futur à imaginer. Comment vivre sans avenir ?
Peut-être qu’être au-delà de la vieillesse nous force à vraiment comprendre que le mystère est une réalité. Ce qui s’étend, au-delà des portes de la mort, est une éternité d’inconnu. L’éternité, l’infinité sont des concepts avec lesquelles les jeunes se battent souvent mais ils abandonnent, faute de réponse. Durant notre vie active, nous oublions ces questions, entraînés que nous sommes par la vie qui file à toute allure et nous ne voyons pas le mystérieux univers sur lequel nous essayons de prendre pied. Vivre au-delà de la vieillesse, avec les yeux grands ouverts, nous force à vraiment accepter la réalité de l’infini et de l’éternel, autant que de continuer à essayer d’accepter le fait que nous ne connaîtrons jamais la réponse à nos questions durant la période que nous passons sur terre. Donc, flirtant avec les portes de la mort, je vois la route vers l’éternité et l’infini comme la réalité que je dois vivre aujourd’hui. A la lumière des milliers de kilomètres parcourus sur cette route terrestre, il faut que j’accepte l’inconnu, non seulement du passé, du présent, mais comme mon seul avenir.
Donc ma conclusion est que, quand on est au-delà de la vieillesse, notre seule réalité est l’inconnu. Mais il en a toujours été ainsi. Nous ne connaissons pas le passé, ni vraiment le présent, nous ne savons pas si ce que nous ressentons vraiment quand nous sommes en vie restera tel quel ou si l’inconnu sera encore plus grand. L’intégration de ces concepts comme une réalité pourrait être une définition d’être plus vieux que vieux.
Les surdoués âgés doivent entraîner leur esprit avec soin, et continuer de le solliciter. Et je pense qu’en fait, cette préservation de l’esprit a un autre avantage : elle permet de préserver l’indépendance de la personne. Garder l’esprit acéré devient un moyen de préserver son indépendance et de garder le contrôle. De la même façon que je regarde devant moi pour ne pas tomber, je vois chaque pensée comme un moyen de garder le contrôle. Mais le besoin de contrôle est aussi une forme d’absence de confiance.

Si on regarde toute l’expérience de notre vie, nous réaliserons que, souvent, nous avons imposé notre « agenda » à nos enfants. C’est la même chose pour les personnes âgées. Il y a un moment où nous devons abandonner ce contrôle, et les seules personnes à qui nous pouvons nous fier pour cela, sont les personnes qui nous aiment de façon inconditionnelle.
Alors que je relis ce témoignage contre lequel je me bats depuis longtemps, je me rends compte que j’ai accepté de façon inconditionnelle le concept moderne de la vieillesse qui consiste en l’absence de place pour celle-ci. Ils deviennent des « séniors » et non plus de « sages anciens » desquels on respecte la parole. On les « parque » dans des maisons de retraite. En fait, ce sont leurs enfants qui les mettent là. On ne les considère plus capables de rien. Il y a ceux qui ressentent le fardeau des responsabilités et qui détournent cette culpabilité vers leurs enfants, ce qui est pleinement accepté. Mais je suis sûre que beaucoup de ces anciens ont accumulé une sagesse incroyable mais personne ne les consulte plus. Il n’y a pas de ministère des « aînés ». On n’entend pas leur sagesse. Occasionnellement, on entend des hommes politiques chevronnés mais aucune place ne leur est vraiment faite. On n’entend pas au congrès : “The “elder” stateswoman* from Hawaii » souhaiterait parler. Qu’arriverait-il si chaque état possédait un conseil d’anciens élus ? Bien sûr, ils auraient les mêmes difficultés que les autres mais ils auraient sûrement une vision plus sage, avec plus de recul. Bien sûr, ils seraient disponibles parce qu’ils ont vécu leur vie et fait leur travail. Ils sont à la retraite.
Quelles opportunités manquons-nous à ne pas les écouter et combien d’expériences ne vivent-ils plus à cause du rôle qu’on leur refuse dans cette société ? Combien de sagesse laissons-nous passer ?

Personnellement, j’ai plus d’occasions de me faire entendre car je suis toujours active dans mon travail avec les enfants surdoués et ma parole est plus écoutée du fait que mes connaissances sont définies et spécifiques.
Rappelons-nous combien de parents, de grands-parents prennent soin de leurs enfants ou petits-enfants. Ce sont des héros non loués.

Je voudrais terminer ce témoignage avec une pensée pour les personnes âgées.
 
*  femme politique ou femme d’état âgée, respectée, expérimentée

http://www.adulte-surdoue.org/2011/articles/traductions/vieillir-avec-la-douance/

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 11:16

Super interressant le test de la pomme.
Il a comme tout test, comme toute "recette" ou conceptualisation ses limites, cependant, il est a mon sens tres pertinent.
A mon sens, la seule limite est la prise en compte de l'easpect situationnel: l'humain n'est pas constant dans ses attitudes, et donc, sa pertinence prend corps quand on considere l'ensemble des situations; et que l'on y repond en considerant la majorité des situations, ce qui permet effectivement de degager un profil assez pertinent.
Sur les situations qui ne rentrent pas dans les situations majoritaires, il est a mon sens la encore pertinent.
L'inconstance serait alors induite par une situation a laquelle on n'est pas habitué, ou si l'on est pas dans notre etat d'esprit/d'ame habituel. Et la mecanique fonctionne encore.
Je prendrais le temps d'ajouter cet outil sur mon topic sur le mentalisme, si tu ne t'y oppose Wink
Simple, pratique, efficace, pragmatique, c'est typiquement le genre d'outil que je retiens: mieux vaut 100 outils comme celui ci, qu'un seul bien poussé et complexe a maitriser.
Pour faire des recoupements et des mises en relation justement Wink

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:27

Revz a écrit:Super interressant le test de la pomme.
Il a comme tout test, comme toute "recette" ou conceptualisation ses limites, cependant, il est a mon sens tres pertinent.
A mon sens, la seule limite est la prise en compte de l'easpect situationnel: l'humain n'est pas constant dans ses attitudes, et donc, sa pertinence prend corps quand on considere l'ensemble des situations; et que l'on y repond en considerant la majorité des situations, ce qui permet effectivement de degager un profil assez pertinent.
Sur les situations qui ne rentrent pas dans les situations majoritaires, il est a mon sens la encore pertinent.
L'inconstance serait alors induite par une situation a laquelle on n'est pas habitué, ou si l'on est pas dans notre etat d'esprit/d'ame habituel. Et la mecanique fonctionne encore.
Je prendrais le temps d'ajouter cet outil sur mon topic sur le mentalisme, si tu ne t'y oppose Wink
Simple, pratique, efficace, pragmatique, c'est typiquement le genre d'outil que je retiens: mieux vaut 100 outils comme celui ci, qu'un seul bien poussé et complexe a maitriser.
Pour faire des recoupements et des mises en relation justement Wink

La pomme d'Adam et Revz  Wink

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:29

Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant (2/2)



Par Alexandre Philippe | 5 juillet 2011
53 Comments





Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Je_pense_trop_livre_christel_petitcollin
Nous continuons aujourd’hui notre ballade à travers les idées marquantes du livre Je pense trop deChristine Petitcollin. Si vous n’avez pas encore lu la première partie, voici le lien pour y accéder : Je pense trop (1/2)

Les normopensants


Selon Christel Petitcollin, les surefficients mentaux représenteraient 15% à 30% de la population, ce qui est loin de la majorité des gens. C’est pourquoi elle emploi le terme normopensant pour désigner les gens qui ne sont pas surefficients mentaux.
Contrairement aux surefficients mentaux, les normopensants sont hypoesthésiques : leurs sens sont moins développés. Il en découle que leur niveau d’exigence est moins aigu, ce qui est plus confortable pour valider leurs aquis.

Ils savent aussi mieux détecter le signal faible dans le bruit ambiant : tout ce qui n’est pas utile est zappé automatiquement sans effort. Ils ne se laissent pas facilement distraire. Même s’ils produisent moins d’idées, moins de questions, moins d’originalité, le tout est mieux organisé.
Les normopensants aiment s’amuser et se distraire mais n’éprouvent pas le besoin de refaire le monde. Pour eux, les conversations profondes sont réservées aux moments de déprime. Ils se contentent donc de commenter les faits et gestes de leur entourage. Mais la médisance ne représente pas une grande part des conversations. Ces conversations légères sont simplement un besoin auquel ils s’adonnent pour resserrer les liens sociaux.
Les normopensants ne sont pas aussi idéalistes que les surefficients mentaux. Ils acceptent l’imperfection du monde et ne perçoivent pas la justice de manière aussi nette. Là où les cerveaux droits aiment bousculer les choses, les cerveaux gauches tempèrent : ce sont les garants de la stabilité. Ils ne conçoivent pas non plus le besoin d’être en amélioration constante puisqu’ils sont bien intégrés dans la société.
Enfin, ils sont doués d’une meilleure confiance en soi. La raison en est simple : épargnés par les questionnements et les doutes, ils sont assis sur de confortables certitudes. Ils peuvent donc s’engager dans l’action en étant confiants, avec un enthousiasme dénué de doute. Et comme ils ont su trouver leur place et développer leur confiance en eux, il s’autorisent à juger les autres avec beaucoup d’assurance.
De leur côté, les surefficients se sentent marginalisés : si 85% des gens vous disent que le ciel est rouge alors que vous le voyez bleu, combien de temps vont résister vos convictions ?

Les solutions


Ranger et organiser ses pensées
Lorsqu’on produit des idées en continu et que l’on accorde une importance égale à tous les détails, on a du mal à s’y retrouver facilement. Du coup c’est souvent le fouilli dans la tête des surefficients. Pour ranger tout cela, Christel Petitcollin propose donc deux outils. Le premier est l’utilisation desMindmaps, ou cartes heuristiques, qui se prêtent bien à la pensée arborescente des surefficients.
L’autre outil, que j’ai trouvé très astucieux, ce sont les niveaux de pensée. Il consiste à encourager les surefficients à séparer les comportements des valeurs qu’ils perçoivent, ce qui permet aussi de relativiser les échecs.
Voici la hiérarchie suggérée, en partant du plus haut niveau de la pyramide :


  • La spiritualité : qui d’autre, dans quel but plus large ?
  • L’identité : quel est mon rôle ?
  • Les valeurs : pourquoi ?
  • Les capacités : comment ?
  • Les comportements : quoi ?
  • L’environnement : où et quand ?


Les surefficients ont tendance à rester dans les niveaux supérieurs de cette pyramide. Ils se perdent dans des débats d’idées et oublient de redescendre sur terre. Ils placent même les objets au niveau de l’identité (tels que le vieux pull porté en concert soigneusement conservé comme si c’était un morceau de soi).
Les normopensants sont par contre beaucoup plus proches des niveaux inférieurs. Et ils ne les connectent pas systématiquement à leurs valeurs.
Restaurer son intégrité
Les surefficients ont également besoin de travailler leur estime de soi. Il leur faut vaincre le perfectionnisme qui les plombent afin de pouvoir valider leurs réussites. Et cela implique de redécouvrir la confortable modestie d’être banal. Au lieu de relativiser leurs victoires d’un "Oui, mais…", ils doivent apprendre à s’octroyer de vrais bravos sans restriction.
Cultiver l’amour de soi peut également se faire par des outils d’introspection. Imaginez par exemple le petit enfant que vous avez été et montrez-lui que vous l’avez compris : vous n’étiez pas un enfant gauche et maladroit mais plutôt un surdoué. Puis licenciez ce saboteur intérieur qui vous fait ruminer vos défaites et engagez une petite voix intérieure plus positive, proche de celle d’un coach personnel.
Optimiser le fonctionnement de son cerveau
Afin d’optimiser le fonctionnement de leur cerveau, les surefficients ont intérêt à combler les besoins suivants :

[list="margin-right: 0px; margin-bottom: 24px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px; vertical-align: baseline; list-style-position: outside; line-height: 1.71429;"]
[*]Nourrir leur cerveau d’apprentissages pour satisfaire l’appétit de leur cerveau droit
[*]Faire du sport pour canaliser leur énergie et combler leur déficit en sérotonine et en dopamine (hormones responsables du bien être et du niveau d’énergie)
[*]Explorer leur créativité en sollicitant leur cerveau droit sur des projets excitant contenant un certain degré d’autonomie et une bonne dose de chaleur humaine, source d’encouragements
[*]De l’art afin de satisfaire leur sensorialité : regarder du beau, écouter du mélodieux, ressentir du voluptueux, respirer des parfums, goûter des saveurs
[*]De l’affectif : savoir s’entourer d’amis intimes soigneusement sélectionnés pour l’amour sincère qu’ils vous portent
[/list]

Bien vivre sa surefficience en société
Ce dernier point est critique car les surefficients souffrent souvent d’abandonisme : ils ont très peur de se retrouver seul. Du coup ils s’agrippent à leur entourage et les étouffent en exigeant d’eux une exclusivité absolue. Christel Petitcollin suggère plutôt d’apprivoiser la solitude. Car savoir vivre dans la solitude, à condition que ce soit une solitude choisie et ponctuelle, nous ressource et nous rends capables de mieux choisir qui nous accompagne.
Du fait de leur hypersensibilité, les surefficients mentaux souffrent aussi des jugements et des criques de leur entourage qu’ils perçoivent comme une agression permanente. Christel Petitcollin encourage donc à prendre un certain recul.
Pour pouvoir gérer les critiques, il faut d’abord être conscient que le feedback (les retours que l’on reçoit) de nos proches est souvent faussé. Il y a plusieurs raisons à cela, mais on peut déjà pointer du doigt les différences de fonctionnements entre normopensants et surefficients. Dans ce cas, on peut simplement en profiter pour mieux les connaitre et en apprendre plus sur leur façon de penser et leurs tabous. Mais il ne faut pas perdre de vue que ce feedback peut aussi être pertinent et utile.
Christel nous donne trois recours face aux critiques :


  • Si vous trouvez la critique pertinente : remerciez son auteur
  • Si vous n’êtes pas d’accord : dites simplement “c’est votre avis”
  • Si l’on vous présente comme un défaut ce que vous êtes, confirmez-le avec un sourire


En cas de rejet, recherchez immédiatement le contact social (que vous aurez pris soin de diversifier). Ou lorsque ce n’est pas possible, trouvez une corvée pour passer vos nerfs et évacuer cette frustration.
Enfin, méfiez-vous toujours lorsque votre besoin d’être aimé tends à surpasser votre besoin d’être respecté, puisqu’on ne peut pas aimer quelqu’un que l’on ne respecte pas. Installez donc un videur à l’entrée de votre salon VIP afin d’accorder votre bienveillance uniquement à ceux qui la méritent.

Conclusion


J’ai eu beaucoup de plaisir à lire le livre Je pense trop de Christel Petitcollin, dont certains raisonnements ont été de vraies révélations pour moi comme par exemple l’aspect kinesthésique des surefficients.
Loin de s’encombrer de théories nébuleuses et de vocabulaires abscons, le livre est agréable à lire et on reconnait assez vite les situations décrites par l’auteur. D’ailleurs les citations des clients de Christel, qui est psychothérapeute, aident beaucoup à donner à cet ouvrage son aspect pratique.
Je salue enfin le côté neuro-droitier du livre, car il sort réellement des chemins battus et devrait permettre à tous ceux qui s’y reconnaissent de mieux comprendre et d’utiliser leur potentiel.
Reconnaissez-vous certains de vos comportements dans cet article ? Que pensez-vous des solutions proposées ? Je vous propose d’en parler dans les commentaires de cet article…


Développement Personnel

créativité neuro-droitier psychologie surefficients mentaux



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Auteur : Alexandre Philippe
Alexandre Philippe est le fondateur du blog C'éclair. Constamment en quête de nouvelles méthodes d'organisation, de motivation et d'apprentissage, il délivre ses éclairs d'efficacité chaque semaine sur ce blog.

Après le livre sur la scannitude de Jean-Philippe Touzeau, nous voilà repartis pour une exploration despersonnalités créatives. Vous savez : ceux qui débordent d’idées et se posent sans cesse des myriades de questions.
Dans leur tête, ça va trop vite. Ils en ont marre des doutes, de cette conscience suraigüe des choses. Ils voudraient pouvoir enfin débrancher leur esprit.
Si vous vous reconnaissez dans ce tableau, Christel Petitcollin est là pour vous aider, puisque dans son livre Je pense trop, elle décrypte avec beaucoup de finesse le fonctionnement et la personnalité de ces surchauffés du bulbe qu’elle nomme affectueusement les surefficients mentaux. Et on y trouve aussi quelques solutions pour bien vivre cette spécificité psychologique.
Je vous propose de voir ensemble dans la suite de cet article quelques-uns des concepts les plus marquant du livre…

L’hypersensibilité et le foisonnement mental

Le livre commence par explorer une piste qui pourrait bien expliquer le foisonnement mental des surefficients mentaux. Il s’agit de l’hyperesthésie, qui fait tout simplement référence aux gens qui ont les sens plus développés que la moyenne.
Du fait de cette finesse de perception, les surefficients mentaux vivent les évènements de leur vie avec une intensité hors norme. A tel point qu’ils ont du mal à faire abstraction de ce qu’ils perçoivent. C’est ainsi qu’autour d’une table dans une soirée bruyante, ils peinent à saisir les paroles de leurs interlocuteurs, alors que le reste des convives y parvient aisément. Cela peut même les faire réagir brusquement : “Mais baissez-moi donc cette musique !”.
Hypersensibles, les surefficients mentaux sont avides de précisions. Ils chipotent pour des inexactitudes. Ils ont également du mal à supporter les reproches et la moquerie. En situation de stress, leur mental peut même se déconnecter. Du coup leur raisonnement est mis hors jeu, laissant échapper des actes ou des mots absurdes. Et cela n’arrange pas l’image qu’ils ont d’eux même : ils se trouvent tellement stupides. C’est pourquoi ils mettent en place des mécanismes de défense qui les font passer pour froid et insensibles.
Pourtant les surefficients mentaux sont dotés d’une grande empathie : ils ressentent aisément les sentiments des autres, même s’ils aimeraient bien ne pas ressentir leur souffrance. Car cettehyperempathie leur pèse : comme la personne empathique serait la première à souffrir du mal qu’elle ferait à autrui, elle est condamnée à la gentillesse. Et cela la rends vulnérable aux manipulateurs de tout poil.

Cerveau droit / Cerveau gauche

Nous avons déjà parlé des différences de fonctionnement entre l’hémisphère gauche du cerveau et l’hémisphère droit du cerveau, notamment le rôle crucial de la partie droite du cerveau dans le processus créatif. C’est pourquoi Christel Petitcollin est persuadée que les surefficients mentaux sont des neuro-droitiers.
Le trait le plus marquant des neuro-droitiers est leur pensée en arborescence. Confrontés à un sujet de recherche, ils aiment explorer sans retenue. Ils sont avides de détails. Ils ont beaucoup de mal à rester confinés dans un domaine particulier puisque chaque idée en amène 10. Du coup, ils rechignent à faire le tri. et sont plutôt désorganisés. Car chez les cerveaux droit, la prise de décision est un art : soit elle sera fulgurante, soit impossible.
Lorsque leur cerveau fonctionne à plein régime, avec un nombre de données important, les surefficients mentaux ressentent beaucoup de plaisir. C’est comme un moulin qui mouline : tant qu’il y a du grain à moudre, tout va bien. Par contre, ils sont très facilement sujets à la déprime lors d’un passage à vide. Ils tombent alors dans des questionnement et ruminement stériles produits par leur cerveau qui ne leur donne pas de répit.
Pour faire face à cette anorexie mentale, les surefficients doivent sans cesse alimenter leurs capacités mentales avec des apprentissages, des projets à réaliser ou encore des défis à relever.

L’idéalisme et le décalage avec la majorité des gens

A cause de leur spécificité, les surefficients mentaux ont souvent une faible estime de soi. Leur système de pensée différent des autres les rends sujets aux moqueries et à l’incompréhension de la part des autres. D’autre part, les difficultés à accepter l’imperfection les empêche de valider leurs réussites.
Leur idéalisme les transforme peu à peu en salon d’accueil VIP. Se sentant rejetés et abandonnés, ils recherchent l’agrément de leurs pairs et ont beaucoup de mal à dire non. On retrouve ici un comportement voisin de celui de la carpe pseudo-éclairée du livre La stratégie du dauphin.
De gaffe en gaffe, ils perdent leur spontanéité et développent un faux self. C’est à dire que ce qu’ils font ne correspond plus à ce qu’ils sont au fond d’eux. Cela crée un vide identitaire qui les rends une fois de plus vulnérables aux manipulateurs (tels que les requins du livre La stratégie du dauphin).
Ainsi s’achève la première partie de l’article. Dans la deuxième partie, vous trouverez un portrait des normopensants (les neuro-gauchers) et des solutions pour mieux vivre sa surefficience.
http://ceclair.fr/je-pense-trop-comment-canaliser-ce-mental-envahissant-12

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:34

L’intelligence, un handicap comme les autres ?


Le parcours du combattant des (sur)doués en France




Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 0-medk10
Il y a tant de manières d’être et de fonctionner qui sont incomprises en France. Les handicaps mentaux, les différentes formes d’autismes, les comportements hâtivement catalogués comme “anormaux” ou “pathologiques” en sont sans doute les plus éloquents exemples. Combien de parents sont livrés à eux-mêmes dans leur quotidien avec un enfant considéré comme “différent”, “hors norme”, “ayant des besoins particuliers” ? Entre hyper-médicalisation, étroitesse de la norme et rigidité des modèles éducatifs, ces pauvres parents sont bien démunis pour accompagner leur enfant dans un monde qui les traite comme des anomalies. Parfois, les traitements “spéciaux” ou “spécialisés” sont pire que le reste. Ils renforcent les stigmatisations et assimilent chaque personnalité “différente” à une autre, simplifiant à l’extrême des cas particuliers si complexes.
La stigmatisation se fait entre deux groupes : celui des “normaux”, et celui des autres, tous dans le même sac. C’est encore l’idée de la solution de masse qui prime : la pédagogie de l’école publique est la référence. Ceux qui ne sont pas capable d’apprendre dans ce contexte, d’y évoluer, de s’y conformer, sont considérés comme étant en échec. Les parents ont si peu de choix !
La pauvreté des options en matière d’évolution et d’éducation des enfants confirme que nous sommes encore à l’âge de pierre des neurosciences et de la pédagogie. Il n’est pas possible d’optimiser les talents et les modes de fonctionnement de chaque individu si l’enseignement lui-même ne comprend pas et n’intègre pas les individualités.


On mesure encore la prétendue “intelligence” de manière unilatérale et ultra-simplifiée. Des notes sur 20 en passant par les tests de QI et autres tests psychologiques plus ou moins scientifiques, les gamme des outils utilisés par les “évaluants” est réduite. Il faudrait combiner des dizaines d’expertises différentes, sur la durée, pour obtenir un bilan assez solide pour baser des décisions d’orientation aux conséquences irrévocables. Or, c’est la voix médicale qui finit trop souvent par être décisionnaire : seuls les résultats “scientifiques” ont de la valeur. Mais quelle science ? Les pédagogies alternatives sont encore trop souvent considérées comme des options fantaisistes, bien que certaines d’entre elles soient étayées par des études neuro-scientifiques très solides.

Etre “doué”, ou “surdoué”, une différence comme les autres ?


Les enfants surdoués peuvent rencontrer autant de difficultés que ceux que l’on range dans la catégorie des handicapés mentaux en France. Mal compris, rarement détectés, et donc mal orientés, ceux-ci sont très souvent en souffrance. Plus de 50% d’entre eux sont en échec scolaire à l’âge de 14 ans. Les conséquences sur la construction de l’identité, la confiance en soi et l’épanouissement futur sont considérables. Hypersensibles et plus sujets aux angoisses et aux dépressions que la moyenne, les enfants doués vivent encore plus mal le sentiment d’échec, se sentant déjà “à part” au plus profond d’eux-mêmes sans savoir vraiment pourquoi.
Le système scolaire public n’a pas été conçu pour s’adapter aux différents modes d’apprentissage des enfants. C’est un modèle binaire de transmission (par un professeur)/ réception (par un élève), ce dernier se trouvant isolé de ses camarades dans le mode d’enseignement. On montre, on explique et ensuite, c’est à l’élève de reproduire et d’assimiler, par la répétition, dans un cadre où chaque initiative personnelle est considérée comme un échec de l’exercice plutôt qu’une proposition constructive.
Les facultés de coopération, d’éthique, de transmission, d’empathie, les qualités d’innovation, de communication, la créativité et l’intelligence émotionnelle sont complètement exclues de cette forme d’apprentissage.


Or, beaucoup d’enfants dits “doués” (chose que l’on mesure encore à l’aide du QI mais qui s’étend au delà d’une intelligence de raisonnement pure) sont aussi généralement hyper-sensibles, empathiques, très attentifs à leur environnement. Ils ont tendance à lire les émotions des autres et à ressentir vivement celles-ci. Ils établissent des connexions entre des éléments et des processus qui semblent a priori distincts. Leur capacité à enregistrer et à utiliser les informations dans un raisonnement vont bien au-delà de ce qui est demandé dans le cadre scolaire. Cette fantastique capacité se retourne aussi contre eux si le contexte ne les stimule pas assez : ils sont nombreux à souffrir de troubles anxieux, voire à s’auto-violenter s’ils s’ennuient et se sentent seuls face à leurs difficultés.
Le mode d’apprentissage des enfants doués est différent, et diffère même d’un enfant doué à un autre. Ils ont besoin de plus de flexibilité, d’un rythme plus soutenu, de plus de nouveauté et d’un accompagnement plus individualisé. Chaque enfant surdoué a une “douance” spécifique. Regrouper plusieurs “surdoués” sur la seule base de leur QI dans une même classe ne donne pas toujours de bons résultats.

Que se passe-t-il alors quand l’enfant doué grandit ?




La plupart du temps, il ne se passe malheureusement rien. Ceux qui ont été “diagnostiqués” (oui, c’est le terme consacré encore aujourd’hui) ont pu avoir la possibilité d’intégrer une école adaptée. En France, les places sont très rare. Il faut s’expatrier si l’on veut pouvoir offrir un enseignement véritablement approprié à un enfant surdoué (aux Etats-Unis, au Royaume-Uni), ou passer par des méthodes pédagogiques dites alternatives comme les écoles Montessori qui vont rarement au-delà du collège. Sauter des classes répond uniquement au besoin de changement de rythme de l’enfant, mais ne comble en aucun cas ses besoins pédagogiques et psychologiques spécifiques. De plus, cela peut accentuer son isolement social dans un système où la progression se fait par l’ancienneté et non pas les facultés.

Beaucoup d’enfants doués non “diagnostiqués” grandissent dans l’ignorance de leur propre spécificité. Ils entrent dans la vie adulte avec plus ou moins de confiance, mais souvent des blessures et des insécurités dues à ce sentiment d’être différent, sans savoir pourquoi, ni en quoi. Certains auront toute leur vie le syndrome de l’imposteur, se sentiront exclus ou jamais à leur place et s’épuiseront à la chercher.


Le plus difficile sera de gérer ce sentiment de décalage, de l’accepter, voire de le revendiquer, tant que le “diagnostic” n’a pas été posé. Une fois que l’on sesait différent, de manière objective et scientifique, il est parfois plus facile de se construire sur des bases plus solides. Beaucoup d’adultes qui font les tests sur le tard changent de voie, reprennent des études, se relancent vers une vie plus fidèle à ce qu’ils sont. Encore faut-il le savoir, ou même s’autoriser à envisager que l’on puisse tout simplement être “doué” !

Les adultes doués dans le monde professionnel




Comme à l’école, beaucoup sont malheureux. Car, comme à l’école, la norme est encore celle de la rigidité, du fonctionnement par “profil”, “métier” ou “compétence”. On considère rarement les potentialités d’une personne, ses aptitudes réelles, ses motivations profondes, sa vision et ce qu’elle peut apporter. Peu confiants, bien des adultes doués ne savent pas se vendre ou refusent de le faire. Ils ont besoin d’une hiérarchie bienveillante pour se sentir épanouis et prendre confiance. Ils ont aussi besoin d’évoluer dans des univers flexibles, ouverts, innovants, aux fonctionnements souples et agiles. Autant dire qu’en France, les opportunités sont encore rare. Les fragilités émotionnelles et identitaires de ces personnes sont de véritables freins à leur épanouissement d’adulte.
Ces personnes constituent 5% de la population. Prendre soin des enfants et des adultes hyper-sensibles et doués n’est pas simplement un luxe. Tant que notre système n’inclura pas ceux qui ont tant à lui apporter, tant que le mal-être de ces derniers les feront passer à côté de leurs vies et de leurs vocations, c’est l’ensemble de la population qui en pâtira. Au delà de la douance, il y a des milliers de spécificités humaines qui font les personnalités de chaque enfant, de chaque adulte, et qui ne sont aujourd’hui ni révélées, ni encouragées à l’école comme au travail. C’est bien plus que 5% de la population qui est concernée par la reconnaissance et la valorisation des spécificités de chacun.






Pour aller plus loin :
FAQ sur l’enfant surdoué :
http://www.douance.org/eipsynt.html
Emission à réécouter “La tête au carré : hypersensibles et doués”
http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-hypersensibles-et-doues
Quelques ouvrages sur les adultes doués :
Adultes sensibles et doués : trouver sa place au travail et s’épanouir
L’adulte surdoué : apprendre à faire simple quand on est compliqué
Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué
Différence et souffrance de l’adulte surdoué
Témoignages d’adultes surdoués :
http://planetesurdoues.fr/index.php/adultes-surdoues/sites/
Comment savoir si l’on est “doué” ?
Le test de WAIS est celui qui est classiquement proposé par les psychologues aux adultes. Il faut cependant effectuer un entretien clinique approfondi avec un professionnel en complément du test pour obtenir un bilan sérieux. Les tests de QI seuls ne permettent pas d’avoir un résultat complet.
Quelques traits de caractère d’un(e) adulte surdoué(e) :

  • grande mémoire

  • besoin de défi constant

  • exigence très forte envers les autres et soi

  • grande sensibilité, grande compréhension des autres, compassion

  • grande susceptibilité / fragilité / vulnérabilité qui engendre des réactions émotionnelles fortes

  • caractère entier, pas de demi-mesure

  • humour décalé, réparties surprenantes

  • grande curiosité pour une grande variété de choses, qui se déplace de sujets en sujets

  • intensité et implication plus forte que la moyenne dans tout

  • force de concentration, ténacité hors du commun

  • manière particulière de s’exprimer, langage particulier et complexe

  • facilité et intérêt pour les langues étrangères

  • grande imagination

  • capacité à développer une vision, un leadership naturel qui engendre de grandes frustrations si elle ne s’exprime pas

  • grande lucidité, sur le monde et sur soi

  • mal-être dans des postures d’autorité ou de management opérationnel trop spécifique ou routinier

  • grand sens des valeurs morales, intolérance vis à vis de l’injustice

  • somatisations disproportionnées face aux difficultés de la vie

  • parcours hors des sentiers battus, goût pour l’exploration

  • ressentent souvent un ennui profond

  • grande indépendance, préférence pour la solitude si l’environnement social ne correspond pas

  • relations sociales moins socialement homogènes que la moyenne (âges, professions, origines géographiques, etc.)…



https://medium.com/france/l-intelligence-un-handicap-comme-les-autres-b198f0e4e53d#.b2uoyxuoh

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:38

Ce mois-ci me revoilà dans le jubilé « A la croisée de blogs » qui est un évènement où l’ensemble des blogs de développement personnel (ou assimilés) écrivent sur un même sujet.

Le sujet du mois est organisé par Alban de Gooooalz et s’intitule « Être vrai envers soi-même ».
J’avoue que le sujet m’a tout de suite intéressé. Une personne peut passer sa vie à se chercher ou à se mentir. Je vous propose un article pour cerner le sujet et des exercices identifier vos valeurs.

« Ce qui se trouve sur notre chemin ou dans notre sillage est bien peu de chose comparé à ce qui se trouve à l’intérieur de nous » Olivier Wendell Holmes.

Dans le fond, lorsqu’on est mal à l’aise et que l’on sent que l’on se ment c’est que l’on trahi nos propres valeurs. Beaucoup d’entre nous ne connaissent pas exactement leurs valeurs. Pourtant, savoir quelles sont vos valeurs est selon moi du même niveau d’importance que la définition d’objectifs dans votre vie.

Nous ne pouvons pas être entier et serein sans connaître et définir nos valeurs.

Mais qu’est-ce qu’une valeur ?


Contrairement à une idée, une valeur est intemporelle. Une valeur nous dépasse. Une idée change au grès du vent. Comme le disait Brassens dans Mourir pour des idées :

Depuis tant de « grands soirs » que tant de têtes tombent

Au paradis sur terre on y serait déjà.

Pensez à ce dont vous êtes fier. Qu’il s’agisse de votre couple, de votre maison ou d’une de vos réussites importe peu.

Dans les 7 habitudes, Stephen Covey propose plusieurs centre d’intérêts :
[list="box-sizing: border-box; padding-right: 0px; padding-left: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 1.313em; margin-left: 1.655em; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Lato, sans-serif; font-size: 16px; line-height: 27.2px; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]
son conjoint
[*]
sa famille
[*]
ses amis
[*]
ses ennemis
[*]
son travail
[*]
l’argent
[*]
le plaisir
[*]
ses croyances
[*]
les biens matériels
[*]
soi-même
[*]
et enfin les principes.


[/list]
Certains sont centrés sur l’un de ces aspects d’autres sur plusieurs mais ce que Stephen Covey recommande, c’est surtout d’avoir des principes sur chacun de ces aspects. Seuls les principes durentet vous garantissent une réponse qui sera toujours en accord avec vos valeurs. Cela vous permet de réagir conformément à ce que vous êtes en toute circonstance et de contribuer dans le cadre de vos valeurs. Vous assumez naturellement vos décisions car elles vous correspondent profondément.

Faites une liste des 5 choses dont vous êtes le plus fier.

Prenons un exemple :
[list="box-sizing: border-box; padding-right: 0px; padding-left: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 1.313em; margin-left: 1.655em; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Lato, sans-serif; font-size: 16px; line-height: 27.2px; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]
mes enfants
[*]
ma femme
[*]
ma voiture
[*]
ma famille
[*]
mon métier


[/list]
Une fois la liste établie, l’objectif est de découvrir les valeurs derrières les éléments de la liste car même si vous êtes vraiment fier de vos enfants, ils ne sont pas une valeur. Derrière chaque élément de la liste se cache une valeur importante pour vous. Le moyen de les découvrir est de se demander pourquoi plusieurs fois d’affilié jusqu’à obtenir les valeurs. 

L’exercice s’appelle souvent les « 5 why » car il s’agit simplement de se poser 5 fois la question pourquoi, le nombre supposé d’étapes pour arriver à une véritable réponse.

« Je suis très fier de ma réussite financière »
– Pourquoi ?
« Je peux m’offrir tout ce que je veux »
– Pourquoi ?
« Je peux faire tout ce que je veux »
-> liberté

Notez que la dernière réponse aurait pu être « Je veux ne manquer de rien » et la valeur aurait certainement été la sécurité. La méthode n’est pas scientifique mais elle fonctionne très bien si vous prenez le temps de faire l’exercice et de sentir au fond de vous ce qui résonne et fait sens.

Bien souvent les valeurs que vous allez identifier vont avoir un rapport avec ce que l’on trouve dans lapyramide de Maslow et va concerner : la sécurité alimentaire/matérielle, les valeurs affectives (amitié) et sentimentale, la reconnaissance, la liberté…
Steve Pavlina propose une autre méthode qui consiste à se mettre devant une feuille de papier intitulée « Ma mission dans la vie » et où vous devez écrire sans cesse jusqu’à obtenir une phrase qui vous fasse pleurer. Cela peut prendre 150 tentatives. Au début vos réponses seront des phrases convenues et puis petit à petit elles auront un sens profond pour vous.

L’exercice de l’enterrement


L’autre exercice est couramment conseillé (on le trouve dans les 7 habitudes des gens qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent et dans The E-myth, le mythe de l’entrepreneur de Michael Gerber).
Voici comment il se présente (imprimez-le) : vous faites le vide autour de vous. Vous vous isolez dans une pièce calme et vous empêchez toutes les interruptions externes.

Ensuite, vous commencez à imaginer que vous allez à l’enterrement d’un être cher. Vous vous voyez en train de conduire et de vous rendre sur le lieu de la cérémonie où le cercueil est encore ouvert.
Vous regardez autour de vous et bien évidemment tout le monde est triste et silencieux. Vous avancez alors vers le cercueil et vous vous rendez compte qu’en faites il s’agit de vous dans 3 ans. Tous ces gens sont venus à votre enterrement.

Sous le choc, vous allez vous asseoir et constatez qu’il y a un petit programme avec la liste des gens qui sont venus faire un petit discours.
Il y a 4 intervenants :
[list="box-sizing: border-box; padding-right: 0px; padding-left: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 1.313em; margin-left: 1.655em; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Lato, sans-serif; font-size: 16px; line-height: 27.2px; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]
un membre de votre famille
[*]
un ami
[*]
un collègue
[*]
une relation du milieu associatif/religieux
[/list]
Maintenant écrivez ce que vous dirait chacune de ces personnes. Faites vraiment l’exercice et vous en aurez le bénéfice.

Quel type de conjoint ou de parent êtes-vous ? Quel type d’ami ? Comment vos collègues vous décrivent-ils ? Que dirait l’association dans laquelle vous intervenez ?
Ici vous commencez à avoir les véritables valeurs qui vous animent.

Tout le monde a des valeurs


Que vous le reconnaissiez ou non, vous possédez des valeurs. Lorsque vous les contredisez, vous vous sentez mal à l’aise. Par exemple si dans votre travail vous êtes amené à négocier un contrat et que pour l’obtenir vous devez glissez un dessous de table vous pouvez être mal à l’aise si vous pensez que ça n’est pas bien ou si votre entreprise ne cautionne pas ce type de pratique.

Que vous l’ayez activement choisi ou non, vous possédez des valeurs. Les réfuter est l’une des pires trahisons que vous pouvez vous faire et ne produira que des résultats désastreux.

Connaitre et respecter ses valeurs, c’est faire un pas vers le fait d’être entier. C’est reconnaitre qui ont est mais surtout agir en fonction de ce que l’on croit. Il est malheureusement facile d’oublier ses valeurs si l’on aperçoit un bénéfice immédiat au détour de la vie. Sachez reconnaître et respectez vos valeurs.

Voici une phrase type où la personne est en conflit avec ses propres valeurs :

« – Bonjour, je voudrais avoir un conseil. Je suis mariée et je suis attirée par un autre homme. Qu’est-ce que je dois faire ? »

Il ne s’agit pas ici de juger l’intention mais plutôt de repérer qu’en fait quelque chose pose problème à cette personne et il s’agit certainement d’une de ses valeurs qui est violée par ce qu’elle souhaite faire.

Connaître nos valeurs nous aide tout simplement à définir ce qui est « juste » pour nous.
Pour être vrai envers soi-même, il faut donc connaitre et respecter ses valeurs. En complément des exercices de découverte de nos valeurs, l’autre exercice qui m’a vraiment aidé c’est d’écrire mon ordre de mission personnel.

Ordre de mission personnel


L’ordre de mission personnel est un texte qui défini et décrit ce que vous vous assignez comme objectif dans la vie. C’est une sorte d’application concrète de vos valeurs. Contrairement aux slogan creux de certaines entreprises, il s’agit ici d’illustrer vos croyances et ce qui vous semble important au plus profond de vous.

J’ai fait l’exercice il y a plus d’un an et j’ai revu 3 fois mon ordre de mission personnel pour l’affiner. Il évolue régulièrement et se précise. Lorsque je le relis je suis en position de voir si ce que je décris est vrai et cela provoque toujours un sentiment de réconfort de voir que l’on se connait à ce point. La relecture provoque toujours une certaine émotion.

Voici un extrait : « Ma mission est de faire de la vie des gens qui m’entourent, une vie meilleure. Pour cela j’utilise mes capacités d’apprentissage et de réalisation pour rendre la vie entrainante et satisfaisante. »

Pour écrire le votre, il faut que vous vous concentriez sur ce qui est important pour vous. Écrivez qui vous voulez devenir et être. Décrivez votre contribution. Pour chaque nouvelle opportunité, cet ordre de mission personnel sera un filtre qui vous donnera une réponse claire à la question : « dois je-le faire? ».

Par exemple, on vous propose un investissement très spéculatif basé sur la variation de la tonne de blé qu’est-ce que vous faites ? Êtes-vous prêt à accepter le risque ? Trouvez-vous bien que l’on spécule sur de l’alimentaire alors que tout le monde ne mange pas encore à sa faim ? Chacun aura sa réponse.

Typiquement vous vous trouvez dans une équipe sous pression où chacun tire la couverture et où personne n’accorde la reconnaissance au travail de l’autre tout en s’attirant les récompenses et cela vous gène : vos valeurs vous parlent.
Idem encore lorsque quelqu’un fait une blague raciste et que ça fait rire quelques personnes du bureau mais pas vous.

Chaque ordre de mission est unique et personnel mais voici des éléments que vous pouvez utiliser :


  • restez moi-même
  • garder mon sens de l’humour
  • être honnête avec les autres
  • être de bonne écoute
  • aider une personne par jour
  • éviter de juger sans avoir les faits
  • entretenir mon corps pour profiter de la vie longtemps



Vous pouvez ensuite définir ce que vous voulez apporter dans chacun des rôles que vous tenez dans la vie : père, associé, membre d’une association, époux…

Prenez chacun de ces rôles et décrivez qui vous voulez être. Il peut aussi y avoir des rôles que vous n’avez pas encore réalisé comme celui d’entrepreneur ou de membre d’une association.

Par exemple pour le rôle professionnel, vous pouvez vous demander :


  • Dans quelle condition je pourrais travailler beaucoup plus que d’habitude ?
  • Si j’avais le libre choix sur mon planning, comme serait organisé ma semaine ?
  • Si je n’avais plus à travailler pour de l’argent, qu’est-ce que je ferais ?



J’ai par exemple un rôle d’étudiant dans ma liste qui dit :

« Étudiant : je suis un éternel étudiant. Je dois progresser chaque jour parce qu’apprendre est ma passion. »
ou encore
« Consultant : j’ai mes clients à progresser et à améliorer l’efficacité de leur entreprise. Je leur donne un conseil bienveillant et je fais en sorte que leurs intérêts soient défendus. »

Écrire son ordre de mission personnel


Dans l’élaboration, vous constaterez que chaque mot compte. Ils reflètent ce en quoi vous croyez. Victor Frankl disait que nous détectons notre mission plutôt que nous ne l’inventons. Elle existe déjà en nous mais il faut prendre la peine d’en avoir conscience.
L’ordre de mission personnel se compose de 4 parties :

[list="box-sizing: border-box; padding-right: 0px; padding-left: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 1.313em; margin-left: 1.655em; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Lato, sans-serif; font-size: 16px; line-height: 27.2px; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]
Ce que je veux faire
[*]
Ceux que je souhaite aider
[*]
Les résultats que je produis
[*]
Ce que j’apporte dans chacun des rôles


[/list]
Ainsi, vous pouvez créer 4 parties et écrire ce qui vous semble juste. Il y a un cap à passer ici : celui où votre petite voix vous dira quelque chose du genre « tu ne vas quand même pas faire ça ». L’autre cap, c’est de dépasser toutes les réponses creuses imposées par votre conditionnement social et ce n’est pas facile.
Répondez à ces questions :


  • Qu’est-ce qui vous amuse ?
  • Qu’est-ce qui vous touche ?
  • A quoi êtes vous bon ?
  • Dans quelle circonstance oubliez-vous la notion du temps ?
  • Qu’est-ce que vous regretteriez de ne pas avoir fait, vu ou possédé dans votre vie ?
  • Comment aimez-vous aider les autres ?



Identifiez les verbes qui résonnent en vous : organiser, voyager, apprendre, entretenir, préserver, combattre, devenir, subvenir, créer, enseigner…

Prenez 5 personnes que vous admirez vraiment et expliquez pourquoi.

C’est une question de contribution


Que souhaitez-vous apporter ?

Si malgré ces exercices vous n’avez pas de réponse claire, la solution la plus pratique est de contribuer. Donnez quelque chose qui est facile pour vous. Nous possédons tous un talent, une compétence ou une ressource dont quelqu’un d’autre a besoin : faites-en en un don. C’est un don facile pour vous et c’est une contribution énorme pour celui qui la reçoit. Lorsqu’on contribue à quelque chose, cela éveille notre estime de soi.
En contribuant vous vous rapprocherez d’une manière ou d’une autre de vos valeurs. Vous affirmez certaines de vos valeurs.

Alors, êtes-vous vrai envers vous-même ?

http://esprit-riche.com/comment-etre-vrai-envers-soi-meme-decouvrir-ses-veritables-valeurs/


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Pourquoi la peur du futur est le signe que vous n’avez pas d’objectifs
 MICHAEL FERRARI AMÉLIORER SA VIE,  DÉMARRER UN BUSINESS,  RICHESSE ET ARGENT 19 COMMENTAIRES
De part ce blog et la publication de mon livre Devenez Riche je suis amené a être en contact avec de nombreuses personnes et quelque chose me frappe : beaucoup de gens ont peur du futur. Pour moi c’est une situation horrible et un frein énorme pour avancer. Imaginez rouler sur l’autoroute avec le frein à main à moitié relevé !
Avoir peur est une conséquence et il serait inutile de s’attarder dessus : essayons d’en connaitre lacause.

Vivre dans la peur, une situation courante


Si l’on s’interroge sur ce que qui créé la peur, on se demande simplement : qu’est-ce que la peur et dans quelle situation l’être humain a peur ?
La peur est une émotion. C’est quelque chose que vous ressentez notamment lorsque vous frôlez la mort en voiture, lorsqu’on vous menace avec un couteau ou lorsque vous devez négocier un contrat la première fois. La peur est un signe que vous ne maitrisez pas la situation et que vous devez combattre ou fuir, elle s’accompagne souvent d’une certaine anxiété.

Comment je sais que vous n’avez pas d’objectifs


Vous n’iriez nul part en ayant peur et si vous avez peur c’est que vous n’avez pas d’objectifs. Vous prenez simplement la vie comme elle vient et vous « espérez ». Vous n’avez pas un « putain » d’objectif qui vous tire vers l’avant.
Avoir peur du futur, c’est croire que l’avenir vous réserve une mauvaise surprise. Lorsque vous dites que vous avez peur de l’avenir, j’entends que vous avez en fait peur d’être dans une plus mauvaise situation que votre situation actuelle. En fait, vous n’avez pas défini comment l’améliorer ou la maintenir et vous espérez simplement que rien n’ira la dégrader. Vous jouez pour ne pas perdre, pas pour gagner.
Comprenons-nous bien : tout le monde a peur ou a des peurs mais elles ne doivent pas prendre le dessus et monopoliser votre temps de cerveau disponible.
Si vous n’avez pas d’objectifs pour vous même, vous travaillerez pour accomplir les objectifs de quelqu’un d’autre.

Que devrions-nous faire ?


Voici quelques clés pour retourner la situation à votre avantage :
[justify][size=13]Si vous avez un sentiment d’inconfort lorsque vous pensez à l’avenir, coupez tous les médias. Latélévision rend pauvre, je parie qu’elle contribue à rendre triste

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:39

TF : Vous parlez de décalage de perception entre ce que l'adulte surdoué est et la façon dont son entourage le voit. Est-ce là le coeur de la question identitaire à laquelle ils sont confrontés ?


M.K : Un adulte surdoué est perçu soit comme quelqu’un de dérangeant soit comme quelqu’un à part pour qui tout fonctionne et dont la réussite est une chose acquise. Ces personnes sont figées dans un mode de fonctionnement qu’on leur impose : ainsi si elles sont douées dans un domaine, que ce soit le piano ou les mathématiques, une pression consciente ou non de leur entourage va s’exercer afin qu’elles s’y consacrent. Les adultes surdoués souffrent de cette attente permanente qui pèse sur leurs épaules et à laquelle, plus que les autres, ils croient devoir répondre. Il y a ainsi des adultes qui essaient de cacher leur différence, de se fondre dans le paysage pour mieux s’intégrer. Or cela revient à s’effacer, à renier sa personnalité. 

.../... http://laplusquevive.canalblog.com/archives/2011/02/28/26529491.html

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:40

[size=30]Un nouvel animal sorti des abysses du développement personnel : Le requin déguisé en dauphin[/size]

Accueil → . → Un nouvel animal sorti des abysses du développement personnel : Le requin déguisé en dauphin

Bonjour,
Vous savez que je m’intéresse depuis longtemps au développement personnel, et à ses applications en situation de formation. Car une situation de formation revêt souvent les aspects d’un petit théâtre dans lequel chacun des participants va venir se glisser, fût-ce malgré lui, dans la peau d’un personnage écrit il y a bien longtemps. de dQuel personnage ? Celui qui nous correspond le mieux, ou encore celui dont nous nous sentons le plus proche. En général, ces comportements sont croqués à merveille par nos amis les illustrateurs, comme en témoigne l’image ci-dessous.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Mbgroup
Les participants comme le formateur les voit
Cette image provient d’un de ces documents photocopiés et re-photocopiés des dizaines de fois, et donc piquetés de mille pattes de mouches parasites. Il est de ceux qu’on fait circuler dans les bureaux à l’heure de Caméra-Café, et qu’on affiche volontiers dans la salle qui a des couattes… J’en ai récupéré un exemplaire que j’ai patiemment restauré à la palette graphique. J’ignore totalement l’identité de l’illustrateur de génie qui a pris sur le vif cette « photo plus vraie que nature »… Comme j’aimerais pouvoir le féliciter !
Un jour, un collègue formateur m’a même fait remarquer ceci : « Non seulement tous ces personnages existent, mais regarde bien, ils sont en général répartis géographiquement dans la salle de formation de manière rigoureusement identique à la photo ! Il s’agit  donc bel et bien des participants…comme le formateur les voit ! ». Et le pire c’est que je suis complètement d’accord ! Faites donc le test lors de votre prochaine session, vous m’en direz des nouvelles !

Le triangle dramatique : une configuration qui ne date pas d’hier…

Depuis fort longtemps, les comportements humains ont ainsi fait l’objet de métaphores animales.
Ainsi, Le Triangle Dramatique, dit aussi Triangle de Karpman, est une célèbre figure qui nous a été apportée par l’Analyse Transactionnelle. Cette fameuse figure du triangle met en évidence un scénario relationnel typique entre trois archétypes, trois personnages, trois rôles, si vous préférez, qu’on a pris l’habitude d’illustrer par des animaux :

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Le requin

C’est un persécuteur… Il parle souvent à la 2ème personne (employant volontiers un « tu es… » particulièrement culpabilisant). Il adore critiquer le travail des autres, ne se montre jamais compatissant, et ne connait pas la tendresse (puisqu’il n’en exprime pas, il n’en reçoit pas non plus en retour… dans le meilleur des cas, il doit se contenter de marques de soumission). Ce rôle est souvent adopté spontanément par des personnes qui, depuis l’enfance, ont accumulé beaucoup de frustrations et ont pris le pli de les faire payer aux autres (…tous les autres, c’est bien là le problème !). Sa plus grande crainte : tomber sur plus requin que lui, ce qui cause chez lui un état de stress plus ou moins permanent.

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La carpe

C’est une victime… qui a tendance à « rester toujours au fond du bassin », dans la douillette pénombre où, croit-elle, les dangers auront moins de chance de l’atteindre. Elle ne combat jamais, mais subit, cherchant avant tout à ne pas faire de vagues, et adopte volontiers une posture excessivement prudente, voire méfiante à l’égard de tout et de de tous (employant souvent les tournures impersonnelles, de type « On m’a dit… »). N’oublions pas toutefois que toute victime peut avoir une part de responsabilité dans le fait même d’être victime, ou de le rester. Du coup, ce rôle ne comporte pas que des inconvénients : mine de rien c’est aussi une manière particulièrement efficace d’attirer l’attention sur soi. Celle du persécuteur, bien entendu… mais pas seulement. Car toute victime qui se respecte (…façon de parler, hein ?) véhicule  également un appel au soutien. C’est là qu’intervient l’animal suivant :

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La carpe pseudo-éclairée

C’est un sauveur… Son occupation favorite consiste à accourir vers une carpe-victime, dont il est capable d’entendre l’appel avec une incroyable acuité… au point d’être capable de le devancer ! Ensuite, il s’emploie aussitôt à porter secours à ladite carpe-victime en lui prodiguant de bons conseils, pétris de bons sentiments et de « moi, à ta place… ». Il se positionne donc clairement contre le requin, et dans le même camp que la carpe-victime. Une de ses incarnations les plus représentatives est le ou la collègue de bureau à qui on a l’habitude de raconter tous nos petits malheurs.
Ce rôle peut revêtir quelques aspects gratifiants d’un point de vue narcissique, mais en même temps, il place mécaniquement l’autre dans une position d’incapacité (« …Mes pauvres enfants, que feriez- vous sans moi ?… »). Pour justifier son existence, la carpe-illuminée-sauveur se trouve  donc toujours plus ou moins contrainte de se mettre en quête, à défaut de moulin à vent, d’unrequin-persécuteur (requin qu’elle pourra désigner sous le vocable du méchant, de l’étranger, del’ennemi de classe… faites votre propre marché, les possibilités sont infinies !). Mais ses besoins ne sont pleinement assouvis qu’après qu’il ait également pêché au moins une carpe-victime à sauver, et pour laquelle notre sauveur entend bien se « sacrifier », si nécessaire.
Sacrifice, le mot est lâché. Sans parler du mythe des super-héros (vieux comme le monde), il est à noter qu’une éducation empreinte de bonnes intentions politiques ou religieuses peut dans certains cas contribuer à semer le trouble dans les esprits avec cette notion de sauveur, particulièrement dans nos civilisations judéo-chrétiennes, mais pas seulement. Malheureusement, ne s’improvise pas Jésus, Bouddha ou Gandhi qui veut ! D’où d’amères déceptions chez celui qui croit sincèrement ne rien attendre des autres en retour de ses propres largesses, mais n’a pas vraiment le tempérament adéquat. Le cas échéant, il pourra se reconnaître à chaque fois qu’il prononcera la phrase caractéristique de  tout sauveur déçu : « …Après tout ce que j’ai fait pour lui/elle/elles/eux ! ».

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On tourne diablement en rond dans ce bassin…

Plusieurs chercheurs ont démontré qu’en général, si une personne utilise un de ces rôles (par exemple la carpe-victime), elle entraîne de facto l’autre à jouer un des deux autres rôles complémentaires (dans notre exemple : la carpe-illuminée-sauveur ou le requin-persécuteur), comme si toute situation de communication (spécialement quand ça se passe mal) tendait à nous « aimanter » tôt ou tard à l’un de ces trois pôles d’attraction.
Le pire, c’est que ces trois rôles peuvent finir par se mélanger… Et c’est là que ça peut devenir franchement malsain. Ainsi, lorsqu’une personne se sent victime, elle se comporte aussi peu ou prou elle-même en persécuteur, à chaque fois qu’elle cherche à solliciter l’attention des autres avec ses problèmes, voire à les amener à entrer plus ou moins dedans… D’où l’aphorisme bien connu « Qui de rien ne se mêle de rien ne se démêle« .
Par ailleurs, un sauveteur, même sincère, ne pourra et ne saura que nous porter secours en nous apportant ce qui serait bon pour lui s’il était dans la même situation (« moi, à ta place… »). Or, en tant que personne bien distincte de nous, rappelons-nous (et au besoin rappelons-lui)  qu’il n’estPAS à notre place !
C’est ainsi qu’on entend souvent dire que les trois rôles de victime, sauveur et persécuteur sont étroitement liés, et forment une triade. Et toute communication se trouve pour ainsi dire perturbée lorsque les protagonistes adoptent ces rôles plutôt que d’exprimer réellement leurs émotions et leurs idées, sans être pollués par le chant de toutes ces sirènes (marrant ça… encore un animal marin !).
À y regarder de plus près, ce fameux triangle persécuteur/victime/sauveteur n’est jamais qu’une zone de subir et de faire subir. Cela fabrique à foison victoires, défaites, mais aussi trahisons et autres coups de théâtre, avec tout leur cortège de frustrations, culpabilités, ressentiments et autres besoins de vengeance qui d’une manière ou d’une autre ne font qu’aggraver les choses…
Les spécialistes de l’analyse transactionnelle ont même mis au point un répertoire de divers scénarios « classiques » mettant en scène ces animaux aquatiques. Il s’agit du répertoire des jeux psychologiques, à propos duquel nous avons publié un dossier que vous pouvez retrouver ici, au besoin.
Cela étant, pour qui veut vraiment tenter de passer à quelque-chose de plus constructif, il est souvent légitime de vouloir chercher à sortir de ce fameux triangle maléfique.
Arrivée plusieurs décennies après l’Analyse Transactionnelle, la PNL (technique de développement personnel élaborée par Richard Bandler et John Grinder dans les années 70, aux États-Unis) nous en fournit une possibilité, en reprenant à son compte les trois personnages du triangle dramatique, et en y ajoutant…

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Le dauphin

Ce personnage s’efforce d’agir en médiateur… Ayant attentivement étudié le fonctionnement des trois personnages du triangle, il va s’efforcer de ne pas tomber dans ce piège, pour adopter une posture positive, réaliste, dans un souci d’assertivité (c.-à-d. respecter l’autre tout en se faisant respecter soi-même). Voici quelques préceptes qu’il s’efforce d’appliquer :

  • Le dauphin-médiateur tient à tout prix à sortir du triangle, qu’il considère comme une zone de « subir » et de « faire subir ».
  • Il a des idées positives. Sans être utopique, il sait qu’il a du pouvoir pour faire bouger les choses à son niveau. Sachant cela, il agit (pendant que tant d’autres parlent).
  • Il a des objectifs précis, et il sait où il en est par rapport à ça.
  • Il sait garder sa place, et remettre l’autre à la sienne si nécessaire (…comme ces deux mots sont importants !)
  • Il a confiance, alors que les autres personnages sont dans la peur (…de se faire détruire).
  • Il a choisi l’action plutôt que la réaction, la réflexion plutôt que le réflexe.
  • Il a choisi… tout simplement. Il sait que choisir, c’est accepter de perdre. Et qu’accepter de perdre c’est être libre.

Voilà pour l’essentiel. Sachez en outre que ce quatrième animal n’a pas été choisi au hasard, mais plutôt en raison du comportement qu’il semble avoir vis-à-vis de ses congénères, et également avec nous autres les humains, depuis des temps immémoriaux. Mais cela ne s’arrête pas là. Ainsi, on raconte que dans les mers, lorsqu’un dauphin se trouve face à un requin qui entend… disons lui porter tort, l’issue du combat ne fait jamais de doute : c’est toujours le dauphin qui gagne !L’autre terreur a beau exhiber ses quatre rangées de dents aussi redoutables que tranchantes, cela ne lui sert strictement à rien, puisque le dauphin pratique comme personne l’art de l’aïki(bu)do des mers, et sait tuer un requin en un éclair en lui appliquant un coup mortel au foie à l’aide de son rostre (museau). Ensuite, il retourne vaquer tranquillement à ses occupations, comme si de rien était. Quelle classe ! Pas de remous inutile, jamais la moindre manœuvre d’intimidation, et en même temps, si on le cherche, on le trouve :-)

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Ouh là là, que tout cela se complique !

Mettez-vous à ma place : moi qui me croyais tranquille après avoir étudié plusieurs ouvrages, puis suivi moultes stages, conférences et autres séminaires portant sur l’analyse transactionnelle et ses trois animaux de base, voilà qu’un plongeon de deux années en immersion profonde dans l’univers de la PNL, au début des années 2000 m’a amené à remettre tout ce joli petit assemblage en question ! Ainsi donc, il n’y avait donc pas trois, mais quatre animaux symboliques dans le monde des relations interpersonnelles ! Bien entendu j’ai adoré l’histoire de ce dauphin, et n’ai eu de cesse que de lui ressembler… comme beaucoup de mes petits camarades de promo, d’ailleurs. Aujourd’hui encore, je m’efforce d’identifier mes propres postures à chaque fois que j’en trouve le moyen (« …Attention mon petit père, là tu fais clairement ta carpe/ton requin/ton sauveur »). Du coup, je m’efforce en toutes circonstances de « coller », comme tant d’autres, au personnage du dauphin, dans la mesure de mes possibilités, car il est de loin, à mes yeux, le rôle le plus difficile à tenir dans le théâtre de la vie, mais aussi le seul qui en vaille vraiment la peine…
Donc, finie l’histoire des trois animaux, il y en a donc bien quatre. Soit. Mais là où vous allez rire, c’est que depuis lors, je me suis tellement bien habitué que j’ai fini par découvrir… un cinquième animal !

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Un 5e personnage…

On a vu que, déjà, le personnage du dauphin, à l’inverse des trois premiers, procède une intention précise issue de l’observation des personnages existants, et non pas d’une simple posture « en réaction » par rapport à l’entourage : Cela peut se résumer ainsi : « J’ai bien compris en quoi les rôles de persécuteur, victime et sauveteur sont tôt ou tard néfastes pour moi et pour les autres, j’aspire et surtout je crois à un équilibre possible entre l’affirmation de soi et le respect d’autrui, et je choisis en conscience d’adopter cette posture du dauphin, à chaque fois que j’en aurai la présence d’esprit, même si je suis conscient que ce n’est pas gagné. Je choisis cette posture parce qu’elle correspond à des valeurs que je partage pleinement« .
C’est là qu’intervient un autre outil PNL :
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Virus_de_pensee_495x491Le Virus de pensée.
Le virus de pensée, comme son nom l’indique, est avant tout une chose qui se propage. Une sorte de petit ver qui vient s’insinuer dans notre grosse pomme de tête, et qu’on on a toutes les peines du monde  à identifier, puis à déloger. Les deux principaux virus de pensée connus et répertoriés sont « Y en aura-t-il assez pour moi ? » et « Suis-je aussi fort que… ? ».
Le premier virus, « Y en aura-t-il assez pour moi ? »dit complexe de l’aîné, survient lorsqu’un nouvel enfant paraît dans une famille, et que son ou ses aînés se retrouvent comme « détrônés »de l’attention centrale dont ils jouissaient auparavant. Du coup, on se sent en droit de se demander si on va désormais en avoir autant que l’autre. Autant de  quoi ? …D’amour, d’affection, d’attention, de nourriture, d’autorité, de pouvoir, de ressources minières, d’accès à la mer… Faites votre choix, la liste est infinie.
Le deuxième virus, « Suis-je aussi fort que… ? », dit complexe du cadet, s’attaque en général au« dernier arrivé » dans une famille, une entreprise, une institution internationale, un groupe social quelconque… À tort ou à raison, ce nouveau venu s’imagine parfois qu’il va lui falloir veiller âprement au grain pour se tailler, si nécessaire à coups de machette, la place qu’il croit naturellement lui revenir (…à tort ou à raison, encore une fois). C’est ainsi qu’il peut se retrouver obsédé par la lancinante question du « Suis-je aussi fort que… ? ». Fort (…ou pourvu) en quoi ? Là aussi, faites votre marché, tout est bon à saisir en fonction de votre humeur ou de vos frustrations, qu’il s’agisse d’amour, d’affection, d’attention, de nourriture, d’autorité, de pouvoir, de ressources minières, d’accès à la mer… Faites votre choix, la liste est… rigoureusement la même !
Vous ne serez pas surpris d’apprendre que certains chercheurs s’intéressent aux virus de pensée à tous les niveaux… y compris dans les négociations internationales (après tout, il s’agit là d’une grille de lecture de la géopolitique pas spécialement plus inadaptée que les autres…).

Ils sont partout, ces gens-là…

Si c’était encore nécessaire, rappelons qu’en cette période d’incertitude et de crise des valeurs, il se trouve en ce bas monde de plus en plus de personnes attirées par le domaine du  développement personnel (que ce soit l’analyse transactionnelle, l’art-thérapie, le coaching, la communication non violente, l’ennéagramme, l’hypnose, la méthode Coué, la programmation neurolinguistique [PNL], le qi gong, la relaxation, le rêve éveillé, la scénothérapie, la sophrologie, le training autogène, le yoga, et des dizaines d’autres). D’une certaine façon, cela peut leur donner l’impression d’avoir, disons une certaine « longueur d’avance » dans leur vie de tous les jours, pour communiquer avec les autres dans un état d’esprit où respect, bienveillance, tolérance, et encore une fois prise en compte de nos propres besoins et de ceux de notre alter ego trouvent toute leur place.
À une condition toutefois : celle d’avoir fait suffisamment de chemin pour avoir intégré, digéré, et mis à profit tous les bienfaits qu’on peut attendre de telles pratiques dans une compréhension sincère de nos intérêts mutuels et réciproques. Faute de quoi, ils risquent fort de se comporter de manière aussi inconsidérée que ces savants fous qui commandent des machineries infernales dont la portée réelle leur échappe. Du même coup, ils accréditent chez leurs semblables l’idée que tout ça, c’est uniquement fait « pour mieux manipuler les autres »… Ce qui est particulièrement dommageable (Cf. le paragraphe intitulé « Les bouchers et les criminels » dans cet article, paru récemment ici sur un sujet connexe).

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Le cinquième personnage : un requin déguisé… en dauphin !

Lorsque toutes ces conditions de saine et juste compréhension ne sont pas réunies, et Dieu sait que c’est hélas encore trop souvent le cas, la personne en question n’aura aucun scrupule à utiliser toutes ces techniques à son seul profit, à des fins de manipulation et, cerise sur le gâteau, sans même avoir l’air d’y toucher ! Et si elle-même se trouve atteinte par un virus de pensée, alors là c’est le pompon, cela ne fera que mettre de l’huile sur le feu. En pareil cas, elle passera très vite maître dans l’art de semer autour d’elle de la culpabilité, du ressentiment, de la mésentente, ainsi que et tout un tas de sentiments désagréables et surtout improductifs (rien n’est plus contagieux qu’un virus de pensée… je vous aurai prévenus !), tout ceci afin de mieux lui permettre d’avancer elle-même, pendant ce temps, ses propres petits pions sur l’échiquier de la vie, en toute tranquillité, au besoin avec la main sur le cœur, tel un requin pourvu des toutes nouvelles armes du marché. Avec, en prime, un cynisme dont elle n’aura parfois même pas conscience, forte qu’elle sera du sentiment de mériter à elle seule tous les droits du monde, toute à son sentiment d’être dans un en état de « manque menant à de l’avidité » perpétuel. Ces destructeurs malheureux n’en ayant jamais assez, ils pratiquent volontiers le culte du « toujours plus ». Étrangement, d’une manière paradoxale, cela provient le plus souvent d’une croyance limitante dans leurs propres capacités (voir la légende des deux oasis…).
À l’image du Grand Vizir Iznogoud, les requins déguisés en dauphins endossent volontiers les habits de ce petit personnage de bande dessinée dont l’obsession était très précisément « …d’être calife à la place du calife », et qui, prêt pour cela à commettre les pires infamies et turpitudes, se retrouvait souvent la risée de tous. Quand il s’en rendait compte, cela ne faisait que le rendre encore plus teigneux et irascible… Ensuite il retournait comploter avec ses sbires, toujours au service de sa stratégie de bazar…
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On m’a assuré que ces individus, parfois appeléspervers narcissiques, pullulent dans les sphères du pouvoir, et qu’en certains cas il en est qui arriveraient ainsi à se hisser jusqu’aux plus hautes fonctions, voire à s’y maintenir. Mais cela a sans doute dû se produire sous d’autres latitudes, parce que là, non, franchement, je ne vois pas… :-)

Depuis quelque temps, cet animal semble vouloir coloniser la planète… Que font les écolos ?

Étrangement, depuis cette période de rentrée, il m’a été donné de voir poindre le nez de plusieurs de ces requins déguisés en dauphins. En général je les vois arriver à trois kilomètres et ils ne m’impressionnent nullement. Mais il m’est arrivé d’être bien malgré moi le témoin des dégâts qu’ils occasionnent auprès de mes semblables…
Je m’en suis ouvert à nombre de mes amis, collègues, contacts et autres petits camarades du net. Apparemment, la plupart d’entre eux semblent partager mon sentiment. L’un d’eux (David Faessler) m’a même tout récemment répondu (texto) que la prolifération de ce genre de calife devient inévitable, au point qu’il est impossible de croiser une personne n’en ayant jamais rencontré ! Le pire étant qu’on les retrouve parfois dans des postes hiérarchiques et stratégiques des entreprises, là où cela fait le plus de dégâts (sic).
Hélas, curieusement, malgré cette apparente convergence de points de vue, je n’ai jusqu’à ce jour trouvé mention de cet animal nulle part, dans aucune nomenclature, taxonomie, ou autre inventaire. J’attends ce moment avec d’autant plus de jubilation et d’impatience que derrière ma petite lorgnette (…qui vaut ce qu’elle vaut, et vice-versa) j’ai la très désagréable impression que, depuis ces derniers temps, le requin déguisé en dauphin a nettement tendance à se reproduire à vitesse grand V et à envahir nos campagnes (pas seulement électorales) à une cadence vertigineuse. Ne serait-ce que pour cette raison, il mériterait largement de figurer à son tour au programme de tout bestiaire présenté dans un programme de formation en développement personnel (…pour ma part, je m’efforce systématiquement de le faire lors de mes interventions sur ce genre de sujets… cela me semble relever d’une question de salubrité publique). À mes yeux il y a toute sa place.
Mais bon, ce que j’en dis, hein ? …
Bien à vous,
Bernard
…Avec une spéciale dédicace à Françoise et Addie, véritables sœurs de cœur qui en d’autres temps m’ont initié à toutes ces merveilles, et que je ne remercierai jamais assez pour leur si précieux enseignement. Bien des années après, il m’a très largement donné matière à l’écriture de cet article. Les sachant partageuses, je me suis donc permis ;-)
http://formerplushaut.com/un-nouvel-animal-sorti-des-abysses-du-developpement-personnel/

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:44

Rôle infirmier : En tant que soignant, nous nous attacherons à : 

• Réaliser un bilan des compétences de la personne. Il a pour but de mettre en évidence les points forts et de développer ceux qui peuvent l’être ; 

• Renforcer les capacités du sujet en favorisant une bonne image de soi, la confiance en soi, par exemple : -Offrir l’occasion à la victime de donner, de se rendre utile, afin qu’elle puisse réparer son estime de soi ; -Dans le cas d’enfants en difficulté, violents, délinquants, il s’agit de les responsabiliser en leur donnant des tâches rémunérées qui les valorisent et qui soient utiles à la communauté ; 

• Favoriser l’indépendance (par exemple : Proposer progressivement au sujet de prendre plus de responsabilités face à son traitement dans le cadre d’une pathologie au long cours telle que le diabète, le SIDA…) ; 

• Proposer aux individus d’autres modes d’expressions, notamment artistiques (le dessin, l’écriture de pièces de théâtre, de poésie…), qui permettent la maîtrise de l’émotion et la mise à distance du traumatisme ; 
• Imaginer et proposer des stratégies d’adaptation en tenant compte des ressources de la personne, sans pour autant les lui imposer ; 
• Collaborer avec les différents partenaires (famille, école, communauté…) afin d’optimiser le processus de résilience ; 
• Avoir parallèlement la même approche avec l’entourage ; 
• Contribuer au dépistage des personnes vulnérables. 

http://www.infirmiers.com/pdf/resilience.pdf

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:45

[size=30]Les jeux psychologiques lorsqu’ils sont initiés par un Sauveur[/size]

Accueil → Blog pro → Les jeux psychologiques lorsqu’ils sont initiés par un Sauveur
Cet article fait partie du dossier spécial que nous avons publié à propos des jeux psychologiques. Voici un accès simplifié à l’ensemble des articles de ce dossier :

  • Les jeux psychologiques : le principe
  • [url=http://formerplushaut.com/blog/les-jeux-psychologiques-lorsquils-sont-inities-par-une- victime]Les jeux psychologiques lorsqu’ils sont initiés par une Victime…[/url]
  • [url=http://formerplushaut.com/blog/les-jeux-psychologiques-lorsquils-sont-inities-par-un- sauveur]Les jeux psychologiques lorsqu’ils sont initiés par un Sauveur[/url]
  • [url=http://formerplushaut.com/blog/les-jeux-psychologiques-lorsquils-sont-inities-par-un- persecuteur]Les jeux psychologiques lorsqu’ils sont initiés par un Persécuteur[/url]

 


 
 
L’article précédent rappelait la composition du « Triangle Dramatique » (Persécuteur / Sauveur / Victime), présentait le Répertoire des jeux psychologique selon Eric Berne, et dressait le tableau des jeux psychologiques lorsqu’ils sont initiés par une Victime…
Mais  cela ne doit pas pour autant nous  faire oublier que le sauveur, lui aussi, est également à même d’initier des jeux psychologiques. Pour mémoire, rappelons que le sauveur (…dont nous sommes tous amenés à adopter la posture, à un moment ou à un autre, surtout dans les métiers de la formation, de l’enseignement, et plus largement de la relation d’aide) est un personnage qui vole volontiers au secours d’autrui, tel un chevalier d’autrefois enfourchant son noble destrier pour aller défendre une non moins noble cause, sans toutefois avoir nécessairement reçu de demande précise de la part de qui que ce soit. Un peu plus tard, on reconnaît infailliblement notre sauveur à sa tendance irrépressible à prononcer, un peu déçu, sa phrase préférée : « Pffft… Après tout ce que j’ai fait pour lui/elle/elles/eux !… »
Voici donc aujourd’hui venu le moment de vous présenter le…

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Statue_st_georgesRépertoire des jeux psychologiques initiés par un Sauveur (toujours selon Eric Berne)

Pour chacun de ces jeux psychologiques, nous donnons le (ou les) nom(s) sous le(s)quel(s) le jeu est connu, le plus souvent sa traduction en anglais (pour le retrouver dans l’œuvre d’Eric Berne, au besoin), une description sommaire, ainsi que le bénéfice (même s’il peut être en apparence négatif) du joueur lorsqu’il « retire sa mise ». Enfin, nous donnons quelques pistes pour éviter d’entrer dans ce jeu… à condition toutefois de le voir venir !

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 C’est bien parce que c’est vous! (« Si ce n’était pas vous… »)

En anglais : »If it weren’t for you… »
Description : Faire sentir avec insistance que ce que l’on fait est une faveur qui mérite contrepartie.
Bénéfice : Supériorité donnée par le geste charitable.
Comment l’éviter : Attention! Les faveurs font perdre la liberté. Remettre les choses au clair.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 Tous dans le même bateau. Tous solidaires

Description : Refuser d’accepter les différences. Protéger les moutons noirs.
Bénéfice : Éviter de prendre parti. Se protéger. Masquer les différences.
Comment l’éviter : Oser dire son avis calmement sur les gens.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 L’arroseur arrosé (« ]’ essaie simplement de t’aider ! »)

En anglais : ‘I’m only trying to help you. »
Description : Intervenir dans les discussions ou les conflits, les désaccords, sans y avoir été convié. Apporter de j’aide à celui qui ne demande rien.
Bénéfice : Colère permise: « les autres sont des ingrats ».
Comment l’éviter : Attendre la demande des autres pour intervenir. Et lorsqu’elle survient, prendre soin de demander: « Qu’attends-tu de moi? Que veux-tu que je fasse exactement? »

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 Y’a qu’à … Faut qu’on … J’ai la solution

Description : Donner une solution toute faite, de manière péremptoire et définitive, pour tout problème qui se présente.
Bénéfice : Avoir un sentiment de supériorité, la certitude de posséder la science infuse. Éviter de trop réfléchir.
Comment l’éviter : Être réaliste : il y a plusieurs façons de répondre à un problème. Toute solution possède ses inconvénients, ou défauts.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 Je vous défendrai toujours

Description : Arranger la réalité. Nier les faits pour éviter qu’une personne soit sanctionnée d’une manière ou d’une autre.
Bénéfice : Être aimé, remercié, sollicité…
Comment l’éviter : Tout n’est pas défendable. Est-ce vraiment rendre service à quelqu’un que de le survaloriser ?

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 Ça ira! Ça ira! 

Description : Nier les difficultés qui surgissent en les balayant, en les niant globalement.
Bénéfice : Garder sa sérénité et son optimisme à tout prix, en allant jusqu’à se cacher les difficultés.
Comment l’éviter : Dire:  » Et si on regardait les choses en face pour résoudre les problèmes, et pour pouvoir se réjouir VRAIMENT de ce qui va bien?  »

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 Les colombes

Description : Éviter les conflits. Rechercher le consensus à tout prix. Se faire tout petit dès qu’il y a un léger désaccord ou une divergence d’opinion, de conception …
Bénéfice  : Vivre dans un climat d’entente, même fausse, dans une passivité confortable. Éviter la souffrance.
Comment l’éviter : Attention! La paix peut mener à la guerre (Ex : Munich en 1938 !). Avaler constamment des couleuvres mène parfois à des explosions dévastatrices, auxquelles les autres ne comprendront rien.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 Le pyromane pompier

Description : Plaisir du Persécuteur reconverti en Sauveur: divulguer des informations, diviser, puis proposer ses services pour réconcilier tout le monde.
Bénéfice : Être tout puissant. Se montrer indispensable.
Comment l’éviter : Refuser de demander de l’aide pour régler ses problèmes de personne à personne.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 Au four et au moulin

Description : En faire trop. « Stakhanoviste » : heures supplémentaires, weekends, soirées …
Bénéfice : Éprouver de la joie à se croire indispensable.
Comment l’éviter : Attention: au four… au moulin, et pour finir… à l’hôpital ! Penser à prendre soin de soi.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 2716 L’arbitre tribunal

En anglais : « Courtroom »
Description : Tenir le rôle de l’avocat dès qu’une personne est critiquée ou évaluée. Ne pas supporter qu’une personne endosse un reproche, quel qu’il soit.
Bénéfice : Se comporter en Zorro ! Satisfaction de défendre la veuve, l’orphelin et tous les opprimés de la terre.
Comment l’éviter : Refuser de laisser quelqu’un décider à votre place. Être autonome. S’informer sur ses droits.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Pixblanc
Voilà. Le prochain article sera consacré aux jeux psychologiques de la terreur de toutes les mers du globe : le persécuteur.
http://formerplushaut.com/les-jeux-psychologiques-lorsquils-sont-inities-par-un-sauveur/

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:45

Ajoutée le 13 mai 2016
Une personnalité est une combinaison de caractéristiques émotionnelles, d'attitude et de comportement d'un individu. Elle a suivi tout un parcours déterminé par les idées des siècles qu'elle traversait et encore aujourd'hui il serait difficile de trouver un concept plus solidaire des écoles et des attitudes des auteurs qui en font usage. Il existe au moins deux approches différentes de la personnalité : les théories des types et les théories des traits (en).

Depuis quelques décennies, l'éthologie montre l'existence de personnalité chez certains animaux (oiseaux et mammifères notamment), personnalité qui via des comportements individuels affectent le rôle de l'individu et parfois du groupe dans l'écosystème et donc leurs perspectives de survie et in fine d'évolution. Les chercheurs tentent de quantifier et qualifier la personnalité animale notamment au sein de grands groupes ou colonies chez des espèces aussi variées que des singes, salamandres, poissons (épinoches), lézards et même chez des araignées pour notamment mieux comprendre comment des traits persistants de personnalités persistent (et comment ils pourraient alors conduire à des phénomènes de spéciation ou d'adaptation), et le rôle écoépidémiologique ou de diffusion d'une information qu'ils pourraient avoir.
L'étymologie permet de mieux en appréhender le sens : Persona, terme latin dérivé de l'étrusque ou le grec ancien προσοπων, désigne le masque de théâtre antique grec, qui était l'interface entre l'acteur, son rôle, et le public. Artifice d'un théâtre d'effigie il présentait les trois particularités suivantes :

Grâce au masque le public devait pouvoir prédire l'action du comédien.
Il y avait un nombre défini de masques possibles.
Chaque acteur n'avait le droit d'utiliser qu'un seul masque par représentation.
Aujourd'hui l'idée générale qui ressort des différentes visions de la personnalité est qu'elle est l'ensemble des comportements qui constituent l'individualité d'une personne. Elle rend compte de ce qui qualifie l'individu : permanence et continuité des modes d'action et de réaction, originalité et spécificité de sa manière d'être. C'est le noyau relativement stable de l'individu, sorte de synthèse complexe et évolutive des données innées (gènes) et des éléments disponibles dans le milieu social et l'environnement en général. Judith Rich Harris énonce que d'après les études, la personnalité provient à 50% de la génétique (comportement inné), 10% de l'environnement partagé avec les parents (comportement acquis) dont les parents eux-mêmes et 40% de facteurs inexpliqués2.

La connaissance de la personnalité est souvent un enjeu important qui regroupent des valeurs et des normes en se figurant dans des codes notamment dans une organisation qui permet de prévoir avec une marge d'erreur limitée le comportement de la personne dans des situations ordinaires, par exemple professionnelles. Elle est aussi l'objectif de la connaissance de soi.

Les techniques modernes d'évaluation personnelle en ligne permettent maintenant des analyses plus globales qu'autrefois. La théorie sous-jacente est celle de l'interprétation intelligente et immédiate.

Tempérament, caractère et personnalité:
Il peut être utile de distinguer tempérament, caractère et personnalité.

La notion délicate de personnalité est parfois mise en rapport avec celle de caractère. Ce dernier désigne habituellement les façons d'agir et les attitudes qui sont propres à un individu et qui permettent de le distinguer des autres. Cette distinction est particulièrement utilisée par la caractérologie. Longtemps synonyme de personnalité, le terme de caractère n'est plus guère utilisé en psychologie et par les auteurs car il est associé à des connotations morales, et fait référence à un jugement de valeur souvent négatif : « mauvais caractère », « caractère de cochon ».

Il faut tout de même signaler que, dans son modèle de la personnalité, Cloninger intègre la dimension de caractère. Alors opposé au tempérament, le caractère correspondrait aux « dimensions de la personnalité déterminées par l'apprentissage social et l'apprentissage cognitif » : il ne serait donc pas influencé par des facteurs héréditaires. Le tempérament fait référence aux correspondances physiologiques du caractère plus directement lié à la tradition morphopsychologique antique (théorie des humeurs) ou constitutionnelle moderne.
Dans les théories de psychologie sociale (Charles Osgood, par exemple), un trait de personnalité est un adjectif qui décrit un comportement, des états affectifs, mais aussi des formulations sur la valeur des individus...


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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:46

Pourquoi les gens qui s’aiment sont-ils toujours un peu les mêmes ?


Il y a une bonne vingtaine d’années, William Sheller chantait « Un homme heureux », une chanson qui commençait par les paroles du titre de ma chronique. Vous savez ce que c’est, on entend une chanson deux ou trois fois à la radio et cela suffit pour vous la mettre en tête. Vous la fredonnez sans y penser. Et puis un jour, peut-être, vous vous interrogez sur le sens de ces mots qui se sont agrippés à votre mémoire avec ses quelques croches et doubles-croches et vous réalisez que vous êtes devant une petite splendeur de philosophie poétique. Pourquoi les gens qui s’aiment sont-ils, en effet, toujours un peu les mêmes ? Personnellement, j’ai observé trois choses à ce sujet, trois ressemblances dont je voudrais vous parler.

La générosité

La première chose est la générosité qui les caractérise. Lorsqu’une personne aime en vérité et pas seulement en parole, elle se trouve dans le don : don de soi, don de son temps, don de son attention. Vous comprenez qu’il ne s’agit pas là de dons matériels, mais d’une attitude face à la vie, face à autrui et face au monde. La personne généreuse, c’est celle qui s’occupe des autres, qui prend régulièrement des nouvelles de sa vieille grand-mère, qui vous téléphone le lendemain pour dire qu’elle a passé une excellente soirée chez vous hier et qui vous complimente sur vos amis, c’est celle qui montre un vrai intérêt pour vos enfants et qui leur donne le sentiment d’être importants, etc.
J’ai l’habitude de dire que les personnes généreuses sont en même temps intelligentes et perspicaces car quelque part elles savent qu’en donnant elles recevront davantage. Oh ! bien sûr, il existera toujours quelques profiteurs qui abuseront d’elle, mais finalement pas tant qu’on pourrait l’imaginer. Car la générosité, bizarrement, est contagieuse. Lorsque vous êtes en présence d’une personne généreuse, vous ne savez pas trop pourquoi, mais vous vous mettez à vouloir être généreux vous aussi.


La non-violence

La deuxième chose que j’observe concerne l’amour lui-même. Ils me semblent que beaucoup de personnes s’illusionnent sur l’amour et prennent des comportements affectifs pour de l’amour alors qu’il ne s’agit que d’élans passionnels non canalisés. Il me semble que ce qui caractérise avant tout l’amour, c’est qu’il n’est pas violent. L’amour et la violence n’ont jamais rien à voir l’un avec l’autre. Il s’agira de passion, il s’agira de tumulte sentimentalo conjugal, il s’agira de turpitude affective, mais il ne s’agira pas d’amour. Les gens qui s’aiment sont des gens pacifiques au fond d’eux-mêmes. Ils n’ont pas l’esprit de conquête, ils ont l’esprit d’ambassade. Ils ne cherchent pas à imposer, mais à échanger. Les gens non-violents sont intelligents et perspicaces car ils savent que la violence n’a jamais créé une patrie, seulement des prisons.

La liberté

Ce constat me conduit à ma troisième observation. Les gens qui s’aiment sont toujours un peu les mêmes, car ils sont épris de liberté et qu’ils veulent préserver celle de l’autre. Vous voyez que nous sommes ici bien loin des chaînes, prisons, et autres cages que vante la littérature romantique. J’ai toujours pensé que « liberté » était l’un des noms de l’amour. Car, qu’est-ce qu’aimer, si ce n’est donner à l’autre les moyens de sa liberté ? Vivre ensemble, ce n’est pas faire partie d’un même bateau avec la hiérarchie traditionnelle (un capitaine, un chef de quart, plus éventuellement quelques moussaillons). Vivre ensemble, c’est partager le port. Le port d’attache. Chacun part, le matin, sur son navire, à la conquête de l’océan et revient le soir au port. Parfois, les cales sont pleines, d’autres fois, moins. Un jour, la pêche a été miraculeuse, un autre, on a subi des avaries et le port d’attache est là, pour réparer ce qui doit l’être, pour partager les richesses, pour raconter les aventures qu’on a vécues. Les gens épris de liberté sont intelligents et perspicaces car ils savent que seule la liberté confère le sentiment existentiel du construit, en d’autres termes, le bonheur.
Lorsque la générosité, la non-violence et la liberté sont là, le respect naît et coule dans le regard de l’un et de l’autre. Les gens respectueux sont intelligents et perspicaces ; ils ne confondent pas tout. Ils savent que le respect est politesse, alors que l’amour est sentiment. Les gens qui s’aiment sont toujours un peu les mêmes car ils vivent dans ce regard. Et c’est ce regard-là qui les rapproche et les rend heureux. 
« Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu les mêmes ? Ils ont quand ils s'en viennent le même regard d'un seul désir pour deux. Ce sont des gens heureux. » Un vrai philosophe, William Sheller, vous ne trouvez pas ?


http://www.patrickestrade.com/index.php?action=articles5

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:47

[size=32]Jù, adaptation et intelligence[/size]
Jù (tendre, doux) :
Le mot "souplesse" a plusieurs sens en français à savoir ductilité, élasticité, flexibilité, malléabilité et extensibilité. Ces mots désignent des aspects physiques alors que le kanjis "jù" désigne un concepte plus général à savoir "l'adaptation".

La notion d'adaptation :
L’essence du jùdô repose sur le principe de l'adaptation.
L'adaptation est l'ensemble des ajustements de conduite réalisé par un individu pour faire évoluer une situation vers ce à quoi il aspire.
Elle s’effectue soit par :
- L'assimilation à savoir l'ajustement de la situation grâce à sa capacité d'application des savoirs (ryu no maki) de l'individu. Tori est l'attaquant dans le sens où il est à l'initiative de la situation.
- L'accommodation à savoir l'ajustement (cession) d’un individu grâce à sa capacité d’apprentissage des connaissances (de compréhension) (tora no maki). Tori est le défenseur dans le sens il n'est pas à l'initiative de la situation.
Cf. Jean Piaget
Bien sûr, ces deux approches s’influencent l’une l’autre dans le sens où tout apprentissage des connaissances amène un accroissement du savoir et que toute application du savoir nécessite un apprentissagedes connaissances (une compréhension) de la situation.
Elle peut également prendre deux formes :
- le contrôle de soi
- l'action ou la réaction

Les combats basés sur le jùdô peut donc être assimilé à une activité de résolution de problème. Pour battre son adversaire, le jùdôka a donc deux possibilités :
- soit il doit faire appel à un savoir technico-tactique (tora no maki) qu’il adapte en fonction des caractéristiques spécifiques de son adversaire (accomodation), c'est l’intelligence discernante.
- soit il impose une stratégie (ryu no maki) à son adversaire (assimilation), c'est l’intelligence expérimentale

"Trop souvent, c'est Tori qui décide comment Uke va être battu alors que, cela devrait être le plus souvent Uke qui devrait décider comment il va être battu par Tori."
- "Si les jeunes ont tort de croire que l’intelligence (intelligence discernante) peut remplacer l’expérience (intelligence expérimentale), les gens mûrs ont tort de croire que l’expérience peut remplacer l’intelligence !"
Intelligence vient du latin intellegentia (faculté de comprendre), dérivé du latin intellegere signifiant comprendre, et dont le préfixe inter (entre), et le radical legere (choisir, cueillir) ou ligare (lier) suggèrent essentiellement l'aptitude à relier des éléments qui sans elle resteraient séparés.
L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux. L’intelligence est également admise comme étant ce qu'en fait elle permet : la faculté d'adaptation mental. L'intelligence pratique est également la capacité d'agir de manière adaptée aux situations dans des situations où on a les moyens physiques de le faire. Au niveau d'évolution de l'humain, la compréhension ne peut se concevoir sans un système de codification diversifié. On aboutit donc à l’intelligence conceptuelle, inséparable d'une maîtrise du langage des mots permettant le raisonnement complexe, le raisonnement étant l’opération mentale d’analyse permettant d'établir les relations entre les éléments. Enfin, et à ce même niveau, l'objet de l'intelligence est la connaissance conceptuelle et rationnelle.
"L'intelligence est le principe directeur du Monde"
Anaxagore
Apprentissage :
L’apprentissage est une adaptation entre une situation et un individu par le moyen d'une accomodation adéquate du sujet sur sa représentation de la situation, qui cause un changement de comportement qui est persistant, mesurable et spécifique de façon à permettre avec celui-ci des interactions efficaces ou de plus en plus efficaces.
Le mode d'apprentissage :
On peut identifier, à partir des divers modes d'apprentissage, quatre styles d'apprentissage.
Les qualités cognitives :
Il y a sept qualités cogntives reliés à sept compartiments de notre cerveau. Nous nous servons de toutes ces intelligences mais il y en a une qui domine les autres et à travers laquelle nous apprenons mieux.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Personne_intelligente

http://www.judopourtous.com/PagesAnnexees/JuAdaptationIntelligence.htm

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:47

Ne confondons pas espoir et illusion.
*
Se plaindre est un bon prétexte pour ne pas changer.
*
Ne rien comprendre est une forme de résistance
*
La sagesse est la forme supérieure de la réussite
*
Ce n'est pas parce qu'on comprend qu'on change.
*
La peur n'évite pas le danger.







http://www.patrickestrade.com/index.php?action=aphorismes




























































L'égoïsme ne va jamais sans quelque lâcheté.Si tu aimes débattre, tu aimes gagner.
**
Chercher la perfection chez les autres, c'est créer le vide autour de soi.La véritable autorité, c'est le respect.
**
Si on ne se remet pas en cause, on ne peut pas avancer dans la vie.La passion est un vecteur.
**
La répartie entraîne la surrenchère.Avec le recul, on apprécie les choses dans leur contexte.
**
Quand la volonté et les actes sont là, les choses évoluent.Le projet est plus important que l'envie.
**
Ne confondons pas alibi et raisonnement !La lâcheté n'est jamais une cause, c'est une conséquence.
**
Les non-dits accumulent la rancune.Si je suis libre de tout, je ne suis libre de rien.
**
M'assumer sans compter sur ceux que j'aime.Qui parle sur les autres parle sur lui-même.
**
On ne s'aperçoit jamais mieux de ce qu'on a que lorsque la vie menace de nous en priver.Les acquis émoussent l'esprit de la conquête..
**
On a toujours lieu de craindre ce qu'on idéalise.Le reproche est une plainte.
**
Il ne faut pas juger la mer à ses vagues.Tout changement est un acte de courage.

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:48

[size=30]Cuisiner les mots, accommoder les concepts, pensez-vous que ce soit… nourrissant ?[/size]

Accueil → . → Cuisiner les mots, accommoder les concepts, pensez-vous que ce soit… nourrissant ?
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Supermonconcept
Dans L’ANATOMIE DU SCÉNARIO, John Truby écrivait ceci :
Tout le monde sait raconter des histoires. Nous le faisons tous, tous les jours : « Tu ne devineras jamais ce qui s’est passé au travail… » Ou « Devine ce que je viens de faire !… » Ou encore « C’est l’histoire d’un type qui rentre dans un bar et qui… »
Au cours de nos vies, nous voyons, entendons, lisons et racontons des milliers d’histoires. Le problème est de raconter une BONNE histoire. Quand on souhaite devenir un spécialiste dans l’art de narrer des histoires, voire en faire son métier, on se heurte à d’immenses difficultés Il faut tout d’abord acquérir une compréhension profonde et précise d’un sujet aussi vaste que complexe. Puis il faut être capable d’appliquer cette compréhension à la fiction Pour la plupart des narrateurs, il s’agit là du plus grand des défis […]
Le premier de tous les obstacles  inhérents aux techniques narratives est la terminologie courante avec laquelle la plupart des auteurs pensent leurs histoires. Des termes tels que « progression dramatique »,  » gradation ascendante » et « dénouement », termes qui remontent à Aristote, sont si vastes et théoriques qu’ils en sont presque dénués de sens. Soyons honnêtes : ils n’ont aucune valeur pratique pour un auteur. Imaginons que vous êtes en train d’écrire une scène dans laquelle votre héros est suspendu par les pieds, à deux doigts de mourir en tombant S’agit-il d’une étape de la progression dramatique du dénouement ou de la scène d’ouverture de l’histoire ? Cela peut être l’une de ces choses ou toutes à la fois, mais quoi qu’il en soit, ces termes ne vous disent pas comment écrire la scène, et si vous devez ou non l’écrire. »
Voilà qui me rappelle toutes ces belles histoires de courants pédagogiques : behaviorisme, constructivisme (socio ou pas), connectivisme et compagnie…  J’en connais certains qui en mangent à tous les repas, s’en font des tartines, s’en gargarisent jusqu’à plus soif… Comme si le fait se faire des nœuds au cerveau pouvait servir à être mieux compris des autres, alors que cela aboutit le plus souvent au résultat diamétralement opposé !
Sûr que ce Monsieur Truby pourrait conseiller à certains d’entre nous : « …Quoi qu’il en soit, ces termes ne vous disent pas comment écrire votre scénario pédagogique, ni même si vous devez ou non l’écrire. »
Tout le monde sait raconter des histoires, nous rappelle le monsieur… à condition toutefois de rester connecté à son âme d’enfant…
Qu’est-ce que vous attendez ?
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Filet-oiseaux-sur-un-filet-avec-espace
John Truby est scénariste, réalisateur et enseignant. Il a travaillé en tant que consultant sur ​​plus de 1000 scénarios de films, et est également connu pour être le père du logiciel de scénarisation Blockbuster(à l’origine « Storyline Pro»).
« L’anatomie du scénario »  a été publié en Octobre 2007 par Faber and Faber pour l’édition originale, et en janvier 2010 aux éditions Nouveau Monde pour la traduction française.

http://formerplushaut.com/cuisiner-les-mots-accommoder-les-concepts-pensez-vous-que-ce-soit-nourrissant/

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:49

L'Intelligence
Textes connexes
L'Intelligence
L’intelligence le langage et la Logique
Confusion à propos de l'intelligence
Autre détournement: « Inventer » 



Confusions et détournements








Comme bien des mots celui d' « intelligence » est utilisé non en connaissance exacte de son sens mais selon une « connaissance » que chacun se fait intuitivement et/ou empiriquement selon l'usage. Beaucoup le confondent avec le fait d'avoir de la mémoire. Aujourd'hui et à mon sens fait d'une démarche intentionnelle, on l'amalgame avec d'autres concepts en relation avec l'émotionnel. Mais tout d'abord...

Qu'est-ce que l'« Intelligence » ?





Dans le Petit Robert nous lisons entre autres qu'il s'agit de […] L’ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle (opposé à sensation et à intuition) […]. Dans le TLFI :[…]Fonction mentale d'organisation du réel en pensées chez l'être humain, en actes chez l'être humain et l'animal. […] Dans le Dictionnaire Encyclopédique Alpha (1996): […] Faculté de comprendre, de découvrir des relations (de causalité, d'identité, etc.) entre les faits et les choses. […] Enfin et selon le dictionnaire étymologique Larousse « intelligent » viendrait du latin intelligens, participe présent de intelligere, comprendre. 
L'« intelligence » est donc principalement et en résumé la faculté de comprendre. Cette capacité revient à celle de se rendre compte de la réalité en général: saisir les fonctionnements et les relations entre les choses, répondre aux «pourquoi » et aux « comment ». Et c’est donc pour cela, également la faculté de raisonner, de réfléchir.
Mais elle est également ce qu'elle permet: la faculté d'adaptation ([…] adaptation réfléchie de moyens à des fins, […] -- Dictionnaire Encyclopédique Alpha), la capacité d'agir de manière adaptée aux situations. Cela constitue ce que l'on nomme l'« intelligence pratique ». Il y a aussi le concept d'« intelligence conceptuelle »s'exerçant grâce au langage: […] Cette intelligence peut être définie brièvement comme une application et une adaptation de notions abstraites et générales aux choses et aux événements […] -- TLFI.
Mais ces « extension de sens », ces sens « dérivés », peuvent donner matière ou favoriser des confusions...


Confusions





Dans l’usage et pour une majorité, l’intelligence est parfois réduite à l'aptitude à l'acquisition du savoir, c'est-à-dire d'une connaissance / compréhension (du réel) déjà établie. Mais si en principe cette transmission du savoir fait appel à la compréhension des « choses », dans nos cultures cela se ramène souvent plus à mémoriser qu'à comprendre. Et mémoriser sans comprendre ne requiers pas l’intelligence.
Également, de la capacité d’acquérir la connaissance on passe naturellement à l’aptitude au décryptage du langage parlé ou écrit en rapport avec l'« intelligence conceptuelle », puis à l'aisance verbale. Par conséquent, la difficulté à acquérir le savoir, à lire ou à s’exprimer, est ressentie confusément comme un manque d’intelligence (au sens principal). 
Or, la difficulté d'acquisition du savoir ne révèle pas nécessairement un manque d'intelligence et peut même parfois être révélatrice d'une intelligence supérieure ; car les discours porteurs du savoir peuvent manquer de clarté et de cohérence, être ponctués de « non-dits », suivre une démarche illogique ou subjective. Et tout cela peut arrêter celles et ceux pour qui l'apprentissage est indissociable de la compréhension. Concernant l'aptitude au langage, la capacité de comprendre passant par celle de raisonner, cela nécessite effectivement de posséder et de maîtriser le langage des mots. Mais des problèmes de langage pouvant être générés par des problèmes psychologiques/émotionnels, ou tout simplement par une possession trop rudimentaire du langage, ne sont pas antinomiques à une aptitude potentielle au raisonnement.


Détournement: l' « intelligence du coeur »





L’intelligence (donc « capacité de compréhension ») qui rejoint la capacité à l'objectivité et fait intervenir l'observation l'analyse et le raisonnement, est amalgamée avec des notions que certains ressentent probablement comme « bonnes », ou « positives » ; sensibilité et qualités artistiques , intuition, mais également aptitude au relationnel , voir aussi « humanité » « qualité de coeur », « capacité à exprimer des sentiments et des émotions ». Ces concepts que l’on associe intuitivement avec celui d'intelligence, et qui ne sont d’ailleurs (pour certains) pas sans rapport (tout comme par exemple le concept de mémoire), sont en train de le remplacer. Par cette démarche, on tend (consciemment / intentionnellement ou non) à dévaloriser l'ancien concept d'intelligence pour valoriser les nouveaux concepts « remplaçants ».

Une des choses qui peuvent mener à cette idée d’ « intelligence émotionnelle » (ou « intelligence du coeur ») , est cette impression fréquente, par exemple, de comprendre la personne que l’on aime. Mais si l'on était capable d’observation suffisemment objective de nous même et/ou des autres dans ces situations , nous remarquerions que si cette part affective qui «affecte» (c’est-à-dire «touche», «influence») l'ensemble de l'être y compris son fonctionnement cérébral, peut donner l'impression que l'on «s'ouvre» à la compréhension de la personne que l'on aime, ce n’est en fait que «projection d'idées positives». Et dans ce cas la perception de la personne ne correspond pas toujours à ce qu'elle est réellement. D'où la désillusion parfois constatée («j'ai perdu mes illusions») de celles et ceux qui se sont illusionné au sujet de personnes ou encore de systèmes de pensée par lesquels ils auraient été séduits (au plan intuitif/affectif). 
On peut remarquer plus facilement que notre part affective peut nous pousser à occulter par exemple toute idée ou élément «positif» affairant à quelqu'un, un parti, un système politique que l'on n' « aime » pas.

Tout cela constitue le comportement, le fonctionnement subjectif dans le principe même (« subjectif» étant pris à son sens d'usage(*)). Et la notion même de subjectivité corrobore qu'il n'y a pas compréhension des choses et des êtres (sous-entendu évidemment « tels qu'ils sont »). Par conséquent l’ « intelligence émotionnelle » parait être totalement illusoire.

Également, la constatation que des êtres très intelligents peuvent aussi être des « êtres de coeur » ne provient à mon sens que du fait que celui qui a développé sa capacité de compréhension a plus été motivé par une curiosité quant au fonctionnement des choses (« et » des êtres) que par le jeu des relations humaines. Il est honnête et ne peut être motivé que par une volonté d'objectivité (recherche de vérités). Il est donc exempt de tout machiavélisme, de tout penchant à la manipulation et de tout désir de pouvoir sur les autres, de tout penchant « mauvais » égocentrique…
Dans son livre « Einstein » Michel Paty dit -- à propos du jeune Einstein -- : Il ne se mêlait pas volontiers aux jeux des autres enfants, sinon pour arbitrer leurs disputes à leur demande, signe ( selon ce que rapporte sa sœur avec une tendre ironie) d'une autorité déjà affirmée et reconnue en matière d'objectivité et de sens de la justice. Ce qui confirme goût qu’il avait pour la réflexion, la recherche de la compréhension et de la résolution des problèmes, plus que pour le jeu des relations aux autres.

Il est vrai qu'une relation peut exister dans l'autre sens : Des qualités de coeur allant de pair avec un intérêt porté aux autres et donc avec un désintéressement au plan personnel, peuvent induire la recherche de la compréhension des autres sans prendre part au jeu des relations humaines, sans rechercher la captation de l’attention et de l'intérêt des autres (souci égocentrique)...

L'intelligence, pourquoi est-ce valorisant?





Ce n’est pas sans raison que ce concept possède un caractère « positif ». La capacité de comprendre est valorisée du fait de la nécessité humaine à créer des techniques et des sciences, dans le but de maîtriser la réalité. Par contre la volonté de valorisation des nouveaux concepts remplaçant au détriment du sens d’origine ne répond à mon sens qu'à des désirs subjectifs et non à des nécessités « réelles ». Car ces nouveaux concepts plus en relation avec les qualités artistiques ne sont pas ad hoc pour permettre la compréhension du réel et sa maîtrise. Et il me semble qu’à ce sujet la caricature est aujourd’hui en train de devenir réalité : en effet, que faisons nous pour combattre le sida comme bien d’autres maladies ? On fait état de sentiments humanitaires, on fustige la maladie, et on donne des spectacles, des galas de chansons… 
Certes ! Tout cela dit-on, vise à aider la recherche par un apport de moyens. Mais la recherche n’aurait-elle pas plus besoin d'intelligences que de moyens ? L’éducation dispensée me semble plus encourager la mémorisation d'un savoir que l'aptitude au questionnement pertinent, à l'observation et au raisonnement, à la recherche de la compréhension. Et cette tendance fait partie d’un courant idéologique reposant entre autres sur le concept philosophique d’empirisme qui nie ouvertement la nécessité de la compréhension.
Et dans le monde auquel on est en train d’aboutir Einstein ne pourra jamais être autre chose qu'une énigme.

L’intelligence, pourquoi --ou comment-- ?





J'ai pu entendre dire que l'homme ne serait pas « si intelligent qu'on le croit » puisqu'il est le seul parmi les espèces animales à détruire son environnement. Cette idée à mon sens juste, ajoute pourtant à la confusion quant aux sens du mot. En effet : il se trouve que les animaux ancestraux que nous étions ont évolués en êtres humains en développant leur intelligence et leur langage du fait même de leur action sur l'environnement. C'est le fait de la volonté d'agir et de transformer l’environnement qui a provoqué le développement de l'observation et de la réflexion. Mais si cette démarche intelligente a pu aboutir avec le temps, à créer collectivement une société technologique, elle est insuffisante pour comprendre et résoudre la problématique de l'humanité et de maîtriser son fonctionnement ainsi que son action néfaste sur l'environnement...
L’intelligence est un concept connexe de celui de « conscience ». Et l’hypothèse selon laquelle la conscience humaine serait apparue du fait de l’action des êtres sur l’environnement est à mon sens confirmée par le fait aujourd'hui admis que nous descendons directement d'animaux semblables aux chimpanzés actuels (théorie elle-même confirmée par notre proximité génétique avec les singes). Il me parait en effet vraisemblable de penser que c'est leur morphologie les rendant aptes au travail (station debout et membres préhensiles) qui a pu leur permettre, pour leur survie, de réagir à un changement d'environnement (car étant devenu inadaptés au nouvel environnement) en agissant sur cet environnement (au lieu de disparaitre comme toutes les autres éspèces). On peut imaginer que c'est cette nécessité qui amena à observer et à établir des rapprochements et des liens entre les choses; donc à réfléchir... On peut aussi constater aujourd'hui qu'une cuiriosité bien placée quand aux fonctionnement des choses et des êtres amène le développement de la capacité de comprendre. 

http://www.gillesguerin.com/philosophie/art/intelligence.htm 2006

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:50

5. les facettes de l'enfant a haut potentiel - bichat-larib.com

www.bichat-larib.com/publications.../4666_REGNAULD_these.docx


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de DES de MEDECINE GENERALE - ‎Autres articles
24 déc. 2007 - Surdoué » est un terme véhiculant l'idée de don, d'héritage magique, ..... La vitesse de conduction de l'influx nerveux a été étudiée à l'aide de ...

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:51

https://books.google.fr/books?id=DJEgbVfXeQMC&pg=PA85&lpg=PA85&dq=hautes+valeurs+morales+dou%C3%A9&source=bl&ots=ietBkpUiHx&sig=g7kC0DszMxU9yGR9NZXtTpRgeLA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjW3cW3nI3OAhViDMAKHaWID2wQ6AEIUjAI#v=onepage&q=hautes%20valeurs%20morales%20dou%C3%A9&f=false
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Canaliser le perfectionnisme




Pour les thérapeutes
Maslow (1971) encourage le zèle perfectionnisme : immergé dans ses projets, dans l’instant présent, l’individu oublie toutes ses défenses, sa tristesse.
Robinson (1996) perçoit également le perfectionnisme chez les surdoués comme un élément sain et exhorte les thérapeutes à développer ce perfectionnisme positif.
En se basant sur les études sur le perfectionnisme, Perrone et al. (2007) arrivent à la même conclusion.
Pour les enseignants
Il est important de fournir assez de travail nécessitant de faire des efforts aux enfants surdoués afin qu’ils expérimentent des difficultés à apprendre. Dweck (2006) recommande de féliciter les enfants pour les efforts fournis plutôt que pour le résultat. Les enfants sont ainsi encouragés à essayer des choses nouvelles, à prendre des risques, à comprendre et apprendre de leurs erreurs.
Pour les parents
Traditionnellement, le perfectionnisme est perçu comme une conséquence de trop fortes attentes parentales. L’enfant sert de faire-valoir, il est utilisé pour remonter l’estime qu’ont les parents d’eux mêmes. Les études sur les enfants surdoués montrent que les parents ne sont aucunement la cause de ce perfectionnisme, et que ce dernier tient davantage à un besoin inné d’ordre, d’une aversion au chaos.
L’étude de Schuler (2000) rapporte que les perfectionnistes « sains » se perçoivent plus perfectionnistes que leurs propres parents, tandis que c’est le contraire qui se passe pour les perfectionnistes « dysfonctionnels ».
En règle générale, les perfectionnistes engagés sur une voie saine, auto-orientée, ont des parents qui n’attendent nullement la perfection chez leurs enfants mais qui leur procurent un amour et un soutient inconditionnel.
Pour vous
– Appréciez le trait et comprenez qu’il peut servir un but utile. Les idéaux et valeurs élevées sont importants, même si cela vous remue quand vous cherchez à les atteindre.
– Envisagez les erreurs comme des sources d’expériences, comme des informations permettant de se rapprocher de vos buts. Ce sont les choses qui nous paraissent mauvaises, erronées, qui nous font prendre conscience de ce qui est bon et juste.
– Établissez des priorités. Autorisez-vous à être perfectionniste dans les activités qui ont une réelle importance pour vous, et non dans tous les domaines. On ne peut être parfait partout, il faut établir des choix certes difficiles mais nécessaires.
– Commencez un projet plutôt que de procrastiner. Commencer une tâche est souvent le plus difficile, ensuite le perfectionnisme travaillera pour vous. Si l’échéance est cause de stress et de paralysie, agissez en amont et commencez plus tôt votre projet.
– Maintenez des valeurs élevées pour vous-mêmes mais ne les imposez pas aux autres.
– Gardez espoir, même si les premiers résultats ne sont pas à la hauteur de vos espérances. C’est par la pratique qu’on se rapproche petit à petit de ses buts. Lisez les biographies de personnes célèbres qui ont connu d’intenses frustrations et ont dépassé ces obstacles grâce à leur persistance.
– Ne vous flagellez pas pour vos manquements. Focalisez votre énergie sur vos futurs succès. Ne vous dites pas « j’aurais pu mieux faire », dites-vous « la prochaine fois, je procéderai différemment ».
– Portez vos idéaux et croyez en votre capacité à les atteindre.
– Reconnaissez qu’il existe des aspects positifs et négatifs dans le perfectionnisme. Vous pouvez choisir comment vous souhaitez utiliser votre perfectionnisme.
– La peine peut accompagner le perfectionnisme. Reconnaissez-le et ne laissez pas cette peur vous bloquer. C’est une bonne souffrance car mise au service de vos aspirations. Si vous ne pouvez pas l’éviter, vous pouvez la surmonter.

Conclusion




Le perfectionnisme appliqué à soi-même peut aider à accomplir de grandes choses, alors qu’appliqué aux autres il entraine attentes, déceptions et ressentiment. Le perfectionnisme transcrit comme le fait d’essayer encore et encore conduit au succès, tandis que le perfectionnisme qui résulte de la paralysie, de l’évitement, de l’anxiété conduit à l’échec.
L’important est de comprendre comment établir des priorités.
Cela demande un courage considérable de vivre le grand écart entre « ce qui est » et « ce qui devrait être » et d’essayer de le réduire. Le désir d’autoperfection conduit à la souffrance, et tout le monde n’est pas prêt à l’endurer. C’est ce qui sépare une personne adulte portée par un engagement moral élevé d’une personne apathique qui s’est adaptée aux limitations qui existent couramment en chacun de soi et dans le monde.
En tant que thérapeutes, parents et enseignants, notre rôle n’est pas de protéger les enfants surdoués de la souffrance, mais de leur assurer qu’ils possèdent en eux la force suffisante pour mettre cette souffrance au service de leur développement personnel.
http://www.adulte-surdoue.org/2014/non-classe/douance-perfectionnisme-et-tdp/

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Message par Invité Lun 25 Juil 2016 - 13:52

[size=30]Le connectivisme : et si nous étions patients ?…[/size]

Accueil → Blog pro → Le connectivisme : et si nous étions patients ?…

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Illustration-pour-article-wp-sur-le-connectivisme
 
Vous avez aimé le dessin ci-dessus ? Il vous a fait sourire ? Rire, peut-être ?… Mais au fait : Comment l’interprétez-vous ? A y regarder de près, il en existe en effet plusieurs lectures :

Première interprétation : C’est un gag, un dessin d’humour…

L’élève, interrogé par la maîtresse, a visiblement subi l’influence néfaste des jeux télévisés, puisqu’il s’imagine qu’il va avoir la possibilité de faire appel à un de ses petits camarades de classe pour résoudre un problème ou appliquer une consigne donnée par l’enseignante ! Ah, tout de même, ces gamins, ils sont impayables ! Mais qu’est-ce qu’ils s’imaginent donc ? Partisans du moindre effort ! Et puis quoi encore ? Si la triche était autorisée à l’école, ça se saurait !

Deuxième possibilité : C’est une scène qui sera bientôt parfaitement admise, voire banale aux yeux de tous, et c’est très bien ainsi…

Si l’on regarde les choses d’un autre œil, peut-être pouvons-nous imaginer que ce jeune garçon est déjà entré de plain-pied dans une nouvelle ère, celle où le savoir est librement et largement partagé, celle où il est enfin communément admis – et surtout compris – qu’il est infiniment préférable d’avoir enfin une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine, ainsi que l’affirmait déjà Montaigne au XVIe siècle.
On ne dira jamais assez l’étendue de ce que peuvent signifier de ces deux expressions (« tête bien faite », « tête bien pleine »). Le grand Michel Serres nous en donne souvent un point de vue particulièrement éclairant dans nombre de ses ouvrages et interventions publiques, facilement accessibles depuis Toutube….

Mine de rien, nous entrons dans le connectivisme…

Ce nouveau courant pédagogique, directement inspiré des travaux de George Siemens et Stephen Downes entre dans les mœurs, lentement mais sûrement, en utilisant le principe du réseaucomme point central de l’apprentissage. Il est fondé sur l’observation des changements, voire des bouleversements induits depuis ces dernières années par les nouvelles technologies, et par internet en particulier. Force nous est de constater que ces nouvelles technologies ne permettent pas seulement de distribuer l’information à des millions de gens, mais surtout qu’elles permettent aussi à des millions de gens de distribuer l’information. Et c’est ce détail qui change tout.
Ainsi, la manière dont nous apprenons s’apparente de plus en plus à un processus de connexion de plusieurs sources d’information. Elle peut aussi survenir par le truchement de dispositifs externes aux êtres humains (ce qui constitue également une révolution en soi, mine de rien). L’entourage (au sens très large du terme), ainsi que les outils de communication dont on dispose, y occupent une place de tout premier plan.
Ainsi que chacun peut le constater, cette « nouvelle donne » révolutionne non seulement les processus de transmission des savoirs, mais aussi la nature profonde des rôles respectifs de l’enseignant (ou formateur) et de l’apprenant (ou participant).

…Mais nous y avançons à « plus ou moins » grands pas !


Personne n’y peut rien : Les technologies changent vite, les schémas mentaux lentement.
Comme l’a montré un excellent article récemment publié sur 15marches.fr, il a fallu attendre une cinquantaine d’années après l’invention de l’imprimerie pour que livre imprimé ne prenne la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Mais dans les tous premiers temps, les imprimeurs imitaient les scribes, avec des caractères reproduisant l’écriture manuscrite des moines-copistes. Ainsi, dans les premiers temps, de nombreuses personnes ne voyaient dans l’imprimerie qu’un procédé se limitant à accélérer la reproduction des manuscrits, point.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 5 Aspirateur1-300x191
Les véritables (et immenses) possibilités de cette invention n’apparaîtront que quelques années plus tard, et c’est bien normal. Encore une fois,  les technologies changent vite, les schémas mentaux lentement, il n’y a là rien que de très banalement humain…
Et comme l’a écrit un jour Marcel Lebrun dans son blog, face aux « progrès du progrès » et surtout à leurs impacts sur l’activité de transmettre, « […] arguments, réponses, dénis, pamphlets … fleurissent, chaque nouvelle technologie étant porteuse de promesses nouvelles, rarement tenues, parfois fructueuses, souvent décevantes ».

Appeler un ami ? Bien sûr, nous faisons ça tous les jours !

Si j’ai besoin d’acheter un nouveau téléphone, je prendrai certainement la décision d’appeler un ami pour me guider dans mon choix. Mais pas n’importe quel ami…
En effet, si je demande à un de mes neveux ados, il me conseillera en fonction de ce que lui-même considère comme « cool », voire « trop bien », ce qui à l’occasion ne manquera pas de me laisser, disons sur ma faim…
Et si j’interroge une sommité de l’univers des télécoms, à supposer qu’il daigne me répondre, ce ne sera pas forcément mieux : je risque d’être très vite noyé sous un jargon incompréhensible, et ne serai pas beaucoup plus avancé…
Non, l’idéal est certainement de trouver « la bonne personne », juste dotée des compétences nécessaires et d’aptitudes à les transmettre de façon facilement compréhensible, celle qui saura transformer un ensemble de concepts flous, ésotériques et complexes en quelque-chose de digeste pour moi. Ayant compris ma problématique en un éclair, cet oiseau rare se mettra aussitôt en devoir de déblayer au mieux le terrain pour moi, sans compliquer inutilement les choses, et en m’épargnant tout ce qui ne me serait – à ses yeux – d’aucune utilité. Ainsi j’aurai fait l’économie d’une tête « un peu plus pleine » de quelques pans de savoir encyclopédique et technique qui ne m’auraient sans doute pas été dune grande utilité.
Sans doute y aurai-je « perdu quelque-chose », pourquoi le nier ? Ceci dit, j’ai la ferme conviction qu’ à chaque fois que nous perdons quelque chose de cette façon-là, nos neurones peuvent du même coup s’occuper utilement à quelque chose d’autre… et que c’est même ainsi que naissent les grandes découvertes !

J’aimerais tant que l’école nous apprenne aussi « …qui appeler »

On l’aura compris, tout mon raisonnement repose sur le discernement qui m’aura permis de trouver la bonne personne susceptible de me délivrer la bonne information. Et ce n’est pas une mince affaire. Tous les décideurs savent bien à quel point il est important de savoir s’entourer des bons conseillers, ce qui permet assurément d’y gagner en efficience… à condition de savoir rester maîtres de nos décisions.
Mais vu la vitesse à laquelle évoluent nos schémas mentaux (voir plus haut), force est de constater que nous vivons encore dans un monde où certaines qualités qui sont de nature à nous aider à réussir dans la vie, ont encore – paradoxalement – une fâcheuse tendance à nous faire échouer à l’école. J’en ai déjà donné un aperçu dans un clip vidéo diffusé récemment sur le mooc ITYPA 3, et dont vous pouvez visionner un extrait ci-dessous…
Cela dit, je reste résolument optimiste, et j’ai tendance à faire confiance aux facultés de discernement de nos équipes éducatives… tout en tâchant de ne pas être trop impatient. Comme d’habitude, ce n’est qu’une question de temps !
 
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http://formerplushaut.com/le-connectivisme-soyons-patients/

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