[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
tu peux glisser dedans et avec,montagnes russes, tu en connais la géographie par tripes.Un trip c'est toujours bon pour le ventre.
Road trip urbain. Prends ma caisse. Elle roule à l'huile de frite.
bisous
Road trip urbain. Prends ma caisse. Elle roule à l'huile de frite.
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Sâdhanâ- Messages : 1307
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Sâdhanâ- Messages : 1307
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mon petit pépère si tu viens te perdre à Paris en mode gentil, bien accompagné, pourrions nous nous retrouver ?
Une bière, un café, un pique-nique... fais moi zeegneu
Une bière, un café, un pique-nique... fais moi zeegneu
Patate- Messages : 2938
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Localisation : Gaïa
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'espère que ça va mieux pour toi depuis.
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1494
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Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1494
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Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1494
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Medhi m a dit pour le porc, mais saucisse pour les grosses cochonnes... À l envers, à l endroit, ça fait veutjoui...r... Il faut que je me mette à la filoute, à la wifiloute..
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
qui a tué mon chien ?
toute cette violence sociale me fait froid dans le dos ;--)
merci pour cette découverte :-)
toute cette violence sociale me fait froid dans le dos ;--)
merci pour cette découverte :-)
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mon corps n'existe pas.
Je le touche, il est là, il me limite.
Sans la main de l'autre je ne peux pas prendre conscience que je suis. Et dès que cette main me quitte je prends irrémédiatement conscience que je ne suis pas...
Vous me direz que de fait, cet inverse fait que je sais que je suis. Que j'existe, que mon corps me porte.
Mais l'équation alchimique entre l'être et le néant est plus compliquée que cela.
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Les différentes terminaisons nerveuses et combinaisons chimiques qui me composent entrent en guerre et une forme d'Hiroshima se déclenche en moi.
Le plus étrange est que ce mal inextriquable est difficilement compréhensible par autrui.
Alors on sombre dans les vapeur de l'Ether pour essayer de calmer ce corps qui vibre de tous son archet. Si encore la musique était belle, mais non, elle est grésillante comme un violon que l'on torturerait à l'infini. Sysyphe a sa pierre, j'ai mon corps...
Quand j'ai commencé par écrire que mon "corps n'existait pas" j'ai mentis.
Il existe mais il n'est pas moi. Il a des attentions des envies qui sont autres que moi. Il me porte par moment dans des chemins que je n'aurai jamais connu sans lui, mais la plupart du temps, il me fait sentir la dictature primaire de ses envies et de ses sens.
En ce moment j'ai envie de pleurer mais mon corps me refuse les larmes.
Je me sens comme le cris de Munch. Une forme informe qui simule l'image d'un cris mais qui au final ne provoque par elle même aucun son. Inutile et sans sens.
Sans parler des envies de manger, boire, déféquer, baiser qui sont autres que ma propre volonté.
J'ai passé l'âge du dualisme corps / pensée. J'ai l'âge d'une forme de finitude entre les deux. Mais chez moi c'est vain. Une forme de guerre las et physique qui fait que mon corps s'affronte non pas à ma pensée mais à mon être. Là est la nouvelle piste à creuser. Différencier l'être du corps et de la pensée. On peut être sans penser, à l'état végétatif... mais peut on posséder une pensée sans être possédé par un corps.
En ce point, je ne suis nullement chrétien. Chez moi le corps me posséde alors que chez eux, ils possédent un corps, la nuance est à la fois infiniment petite et grande à la fois.
Et si en ce moment je ne peux pas dormir, si je souffre d'insomnie, je sais qu'il suffirait d'apaiser mon corps par divers moyens chimiques pour y arriver. Ce qu'au final je vais faire. Mais là est la limite de ce corps sur mon être. Mon être n'a pas besoin de cela pour se suffir à lui même alors que mon corps me fait souffrir de par sa tension nerveuse et les pulsions qui l'habite.
Merde au corps.
Merde à l'esprit.
Vive l'être.
34 rue Duperré. Juliette est de sortie ce soir. Elle s'est maquillée non pas qu'elle se trouve moche ou laide, juste par jeu car cela lui rapelle le temps ou elle était petite et ou elle jouait à la princesse.
Elle se rends au "Carmen", un hôtel particulier construit en 1875 dans l’opulence architecturale des plus décadentes. Dedans elle se sent comme dans un tableau rococo de Tiepolo. Elle repense en passant les portes du Night Club à la première phrase d'Aurélien... "La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide.". Et grace à la magie du maquillage sur sa peau, elle se sentait différente d'elle. Son corps lui devenait étranger, il était juste un objet à la mouvoir dans un monde ou sans mouvements l'on ne pouvait pas être.
C’est dans cet écrin de luxe classé monument historique que Georges Bizet aurait composé son célèbre opéra. Elle ressassait dans sa tête ces annectodte historique alors que dans le fond de la salle, un mort chanté "qu'il avait fait la cour à des murènes... l'amour... qu'elle n'atait pas née..." Plafonds immenses aux fresques moulées, colonnades sculptées, lustres en cristal scintillants, miroirs gigantesques étaient là pour rappeler le faste de l'époque révolue. Pour le peu que l'on ferme les yeux, dans le noir du moment on se serait cru dans une luxueuse maison close, ou dans un petit salon libertin du Marais parisien.
Le propriétaire de ce bar très select a laissé carte blanche au décorateur Antoine Plateau pour sublimer le mobilier décadent d'origine : lits dans les salons, cage dorée surélevée, fauteuils Renaissance, velours rouge omniprésent...
Alice, ne l'appellons plus Juliette, commande au bar un Gin Carmen.
Elle regarde autour d'elle les personnes passer. Et elle se demande si ces êtres se limitent aux corps qu'ils laissent percevoir ou si ils sont plus profonds que cela. Dans une glace elle se mire. Elle passe de l'autre côté du miroir et elle se demande le plus candidement possible si la robe qu'elle porte, ce ruban, ce tatouage que l'on ne voit pas mais que l'on perçoit sont elle(S) ou si ils ne sont que des objets ornant son corps.
Birdy Nam Nam
L'entracte est passée. Elle a une folle envie d'aller au toilette pour vider son corps. Les molécules d'alcool font effet. La déshydratation passe et le corps à défaut de s'assécher se vide. Assise sur la cuvette elle scrute son horizon. Une araignée grimpe lentement la façade en face d'elle. Elle ferme les yeux, l'araignée n'est plus. De fait elle se dit que l'araignée n'existe pas. Mais en rouvrant les paupière, l'arachnide réapparait quelque centimétres plus haut. Elle est. Sans yeux Alice se dit qu'elle n'aurait jamais prit conscience de cette réalité. Et instictivement elle tends alors un doigt vers l'arachnida. Un fréle instant elle la caresse et elle se dit que l'impact de son épiderme sur ce corps fait que cet chose existe. Et que sa pensée de part ses connaissance vient elle aussi insectivement de la nommer... Court instant primaire, elle hésite à l'écraser. Non...
Elle essuie soigneusement son anus et sort.
L'araignée quand à elle finit son ascension et elle disparaît dans les méandres du faux-plafond...
Mois de juillet
Mes juillets,
Merdes parmi les merdes
Il brille sans briller, sans parler
Putain de sa mère,
Mois de merde qui me chauffe la peau alors que le cœur est froid
Et il ne pleut pas
Il ne pleut plus
Pus
Mois de merde parmi les merdes
Enculé de sa mère
Fils de pute
Vas te faire enculer
Putain de moi de juillet de merde
Le Don qui Chante- Messages : 2016
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Elles ne savent pas.
En violoncelle elles disent que la liberté à un goût, celui de la framboise, celui de l'Univers...
L'aminoacetonitrile (NH2CH2CN), le formiate d’éthyle (C2H5OCHO) et le propyl cyanide (C3H7CN) seraient les trois principales molécules composant l'Univers. Enfin selon ce que dit l'équipe de l’institut Max Planck chargée de comprendre comment s'est composé l'Univers... Rien que cela.
Le formiate d’éthyle est la molécule qui a suscité le plus d’intérêt car on la retrouve en grande partie dans les framboises, et qu'elle est à l’origine de l’odeur du rhum.
Ce qui est évidemment incroyable dans cela, comme dans le fait qu'une femme peut donner la vie, c’est le fait de retrouver des molécules organiques connues dans l'Univers pour contribuer à développer la vie terrestre au beau milieu de notre galaxie.
Sans parler de panspermie, elles savent que le centre de leur être contrôle le monde... et qu'en accueillant les germes d'un autre corps elles peuvent elles aussi donner la vie...
Mais elles ne savent pas le coût de tous cela. Elles ne savent pas...
En violoncelle elles disent que la liberté à un goût, celui de la framboise, celui de l'Univers...
L'aminoacetonitrile (NH2CH2CN), le formiate d’éthyle (C2H5OCHO) et le propyl cyanide (C3H7CN) seraient les trois principales molécules composant l'Univers. Enfin selon ce que dit l'équipe de l’institut Max Planck chargée de comprendre comment s'est composé l'Univers... Rien que cela.
Le formiate d’éthyle est la molécule qui a suscité le plus d’intérêt car on la retrouve en grande partie dans les framboises, et qu'elle est à l’origine de l’odeur du rhum.
Ce qui est évidemment incroyable dans cela, comme dans le fait qu'une femme peut donner la vie, c’est le fait de retrouver des molécules organiques connues dans l'Univers pour contribuer à développer la vie terrestre au beau milieu de notre galaxie.
Sans parler de panspermie, elles savent que le centre de leur être contrôle le monde... et qu'en accueillant les germes d'un autre corps elles peuvent elles aussi donner la vie...
Mais elles ne savent pas le coût de tous cela. Elles ne savent pas...
J'ai fait la saison
Dans cette boîte crânienne
Tes pensées
Je les faisais miennes
T'accaparer seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs
La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
Dernière édition par Le Don qui Chante le Dim 8 Juil 2018 - 12:11, édité 1 fois
Le Don qui Chante- Messages : 2016
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
A tous ceux qui aiment, en mots ou en silence, à tous ceux qui sèment, ici ou ailleurs, à tous ceux qui partagent leur existence avec une personne précieuse..
Chérissez-la pour moi.
Chérissez-la pour moi.
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1494
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Quand souffle le vent
S'essouffle le temps
Les gens sont gris
Et moi j'en ris
Laisse même mes dents
Prendre le soleil
Je ramène ma fraise
Là où c'est triste
Je te prends la main
Sentir couleur
Structure culture
En auxiliaire
Le camping est un peu ma "madeleine" de Proust... Et encore, trempée dans de la 8.6, pas du thé mentholé...
Je m'y rends pour apprendre à mon fils à faire ce que je ne sais pas faire, communiquer avec les autres.
Au camping je me ressens pleinement dans ce que j'ai pu lire sur les personnes enfermées dans des camps d'internement. Pas de mort, il ne faut pas exagérer, mais d'internement. Mon grand père fut interné en Poméranie dans les années 40. Je n'ai jamais pu parler de cela avec lui. Mais par moment en camping j'essaye de comprendre ce que la promiscuité peut avoir comme douleur et comme cris d'internement.
"La vraie pauvreté c'est de ne pouvoir jamais être seul" - Hyvernaud
Cela m'éloigne et me rapproche de mon corps.
Je vois les gens dès le matin glisser devant moi comme si j'étais un fantôme ou l'ombre d'un arbre.
Juste par mon image ils ne comprennent pas qui je suis. Ils me jugent "poliment" et ils ne voient pas, juste ressentent le drame qui se joue en moi. En ce moment ou je tape ce mot ils passent. Et dans mon corps se rejoue à l'envers "le mythe de la caverne"...
" Ne me secouez pas je suis pleins de larmes"... Les gens pensent que l'on peut s'habituer à la douleur mais non. Je n'ai pas de vidéos de ma naissance mais je pense vu les stigmates que je porte que j'ai du hurler à plein poumons ma douleur.
Hier dans l’aqueusité de ma bière alors que le monde s'agitait autour de moi, je me suis fais la réflexion suivante.
Je ne suis pas croyant, je n'ai ni dieu et encore moins de patrie... mais si je devais le devenir je ne serait ni chrétien, musulman, bouddhiste, sataniste ou je ne sais quoi... sans parler du judaïsme... quelle connerie que cette religion. Le "peuple élu"... Mais en fait donc, je me disais si dieu est, nous sommes en enfer. Pourquoi un "être", une pensée à la fois volonté mais composée d'Ether aurait elle créé une chose telle que nous avec un corps de chair, mortel et soumit à la douleur ??? Si j'étais Dieu (et là je pose une majuscule), ma création serait parfaite et elle ne connaîtrait pas le concept de bonheur comme celui de douleur !!! Elle le vivrait pleinement et éternellement...
Pas besoin d'un autre corps pour se reproduire !!! Encore moins d'avaler de l’énergie pour soit même devenir mouvement et dépenser de l'énergie... C'est une connerie sans nom... Comme cette idée de croire en dieu. Et on batit des choses pour ce spectre, cette superstition alors que crève le monde... mais c'est un autre débat.
J'ai l'air de faire des rimes vivantes
On tourne
On valse loin du ciment
Les grands de ce monde je les calcule pas
Ça me fout la gerbe de voir la merde
Alors je me perds dans le fond d'tes yeux
Et je danse avec
Avec les deux
Allons plus loin
En autarcie
Voir comme c'est beau les ciels pluvieux
Qu'un jour plus vieux
Je puisse dire comme tout est beau avec le sourire
Et nique sa mère
Je veux la lumière
Je veux ce que j'ai pas
Des choses primaires
Ou alors si ce truc existe il ne doit supporter que le poids de mon mépris pour m'avoir créé si imparfait.
Même comme ci certains le disent c''est à son image. En peer to peer il n'a pas su me faire à mon image. Et c'est pour cela que je n'ai que pour dieu et pour ceux qui croient en ces superstitions que le mépris le plus infini. A leur image...
Et le jeu des ombres s'inverse... ils passent près de moi et me regardent d'un œil vitreux avaler un mélange café, bière et picon cuisiné hier soir. J'ai appris le jeu des bienséances. Je ne donne plus de moi l'image d'un dépravé mais l'odeur me colle encore à la peau. C'est long à effacer une odeur... on peut frotter avec de la graisse d'animal, de l'arsenic ou encore du sable. L'odeur colle à la peau et je n'en perd pas assez pour pouvoir comme cela m'en débarrasser. Une solution serait de la mélanger à une autre. De préférence celle d'une femme. J'ai déja eu une expérience, je parle d'expérience pour un rapport homosexuel... comme ci le reste n'en était pas... la limite de la bite dans le cul a agit sur moi comme un flic à un feu rouge. Je m'arrête. Je ne sais pas trop pourquoi car l'inverse, sodomiser ma compagne ne me dérange nullement.
On a beaucoup réfléchit à deux sur la question. Qu'est-ce qui peut procurer du plaisir dans la sodomie ? Posez un jour la question dans un repas de famille, comme moi vous rigolerez. Genre; "Qui pratique ici la sodomie ???" et demander candidement ; "Parce que je ne comprends pas ce qui me plait dans cette pratique..." ; le tabou, l'idée de mettre mon sexe dans le trou à merde... le fait qu'implacablement y'a pas d'utérus dans un anus ??? Je ne sais pas...
Et avec leurs chiens, l'attachement des personnes aux chiens et le transfert qu'ils opèrent dessus, comme si ils étaient des enfants est plus que malsain... Alors ils passent et je me dis que moi que même si je suis là, je ne sais pas ce que je fais là...
Je n'aime pas cette proximité et cette fausse fraternité de fausse tranchée. Entre campeurs on se comprends... en fait non, je me sens en monstre informe et difforme. Sans parler de leurs tatouages... comme des chiens, avec les puces en plus. Le miens je le cache il est sur l'épaule. C'est un peu mon calvaire. Le dernier qui l'a vu est mon kiné, et cette sophrologue qui m'a dit que je portais ma croix avec... une jolie tombe pour celle qui n'en a pas, qui s'est faite incinérée et qui au final à en trois mois plus marquée ma vie que le reste des personnes que je fréquente depuis mes quarante ans.
C'est étrange de voir sa propre mort dans les yeux d'une autre. Et plus encore dans ceux de la femme que vous aimez.
C'est une expérience décalée, dérangeante et séduisante.
Et ils passent, s'installent en me regardant vider mes bocks d'alcool.
Un couple remplace un couple et ils montent leur tente. Deux mioches, pas de chiens là. Ils se croient tous originaux mais ils sont tous fatiguement banals... J'ai même pas l'envie de les ignorer. Ma force d'être insipide est là. Finalement ils ne me dérangent plus. Ils existent mais ils n'ont pas pour moi d'essence. Corps sans être et sans enracinement. Je vais faire comme cette iranienne, creuser un trou et m'y coucher. Et quand les gens viendront me voir pour savoir par curiosité ce que je fais, je dirai que j'essaye ma dernière demeure.
A regarder les étoiles tout en m'urinant dessus. Une forme d'harmonie avec l'Univers...
"Pour en finir avec Eddy Belle Gueule".
Le père de mon père buvait beaucoup d'alcool, du pastis et du vin en cubi de cinq litres comme en boivent la plupart des hommes au village. L'alcool qu'ils vont chercher à l'épicerie, qui cumule en plus les fonctions de café et de débit de tabac, celle de dépôt de pain. Il est possible d'y effectuer des achats à n'importe qu'elle heure, il suffit de taper à la porte des patrons. Ils rendent service.
Son père buvait beaucoup d'alcool et, une fois ivre, il frappait sa mère : subitement il se tournait vers elle et il l'insultait, il lui lançait tous les objets qu'il avait sous la main, parfois même sa chaise, et puis il la battait. Mon père, trop petit, enfermé dans son corps d'enfant chétif, les regardait, impuissant. Il accumulait la haine en silence.
Pause.
La musique est là.
Elle résonne en moi de la même façon que Elle, résonne en Moi.
La lune est tombée et le soleil lui fait face. Car depuis que j'ai rejoins les étoiles elle ne me quitte plus. Et de sa douce voix elle envoute la voute céleste. Nous y sommes nous deux.
Et elle dort dans le silence.
Une mélopée de possibles.
Le silence.
L'air de ma vie dérobée...
Des corps. Ils sont humains d'apparence comme moi mais je suis pas comme eux. Pire, plus le temps passe et moins je ne sens en moi les similitudes qui apportent une forme de fraternité entre les être humains. Je n'ai aucun mépris à les fréquenter, je ne vaux pas plus ni moins, une sorte d'ethnologie et une légère peur à leur contact comme si ils refusaient d'aller au bout des choses. De réfléchir balayant d'un revers de main ; "tu es trop compliqué", ... la masse est dans l'adjectif "trop" qui dans leur bouche a le tocsin du mépris, du reproche.
Mais moi, je ne suivrais pas les drapeaux, les pays, je suis en un sens moins compliqué qu'eux. Mon monde n'a pas leurs frontières ou leurs limites. Mon monde se compose de corps et il définit une géographie du moment et de l'instant. Quand je ferme les yeux et dort, je cesse en un sens d'exister. L'internationalisme est une condition inextricable à l'existence. Sans cela la vie n'a de sens... ou alors de trop dangereux et absurde... Et tant qu'à faire, autant ajouter un peu plus de merde à la merde ambiante... d'absurde à l'absurde.
Le jour ou à la naissance, ou après... lors d'un concours ou je ne sais quoi l'on demandera aux gens de choisir leur nationalité, si je suis ou si je ne suis pas français... j'accorderai un peu plus de valeurs à ce concept qui pour le moment ne vaut pas plus que le temps du choix de mon caleçon le matin... Et encore, j'en porte de moins en moins souvent. Et je m’interroge de plus en plus sur l'utilité d'en porter. Sur le sens de leur utilité aussi bien individuelle, personnelle que sociale.
Le vent clair et l'esprit serein
Le chant du ciel
L'amour des chiens
L'amour d'ma mère
Ca me suffit pas
J'voudrais qu'elle aime
La terre entière
Mais ça les gens
Apprécient pas
Ils disent qu'il faut
Rester au pas
Des fois c'est sec
Comme une biscotte
On aime pas le mec qu'on est devenu
On se laisse berner par le jaune du tocEt on regrette ce qu'on a perdu...
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat…
- Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse leur monde et tout ce qu'il y a dedans… Je ne la déplore pas moi… Je ne me résigne pas moi… Je ne pleurniche pas dessus moi… Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c'est eux qui ont tort, Lola, et c'est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir.
- Mais c'est impossible de refuser le monde, Ferdinand ! Il n'y a que les fous et les lâches qui refusent le monde quand leur Patrie est en danger...
- Alors vivent les fous et les lâches ! Ou plutôt survivent les fous et les lâches ! Vous souvenez-vous d'un seul nom par exemple, Lola, d'un de ces soldats tués pendant la guerre de Cent ans ? ... Avez-vous jamais cherché à en connaître un seul de ces noms ? ... Non, n'est-ce pas ? ... Vous n'avez jamais cherché ? Ils vous sont aussi anonymes, indifférents et plus inconnus que le dernier atome de ce presse-papiers devant nous, que votre crotte du matin ... Voyez donc bien qu'ils sont morts pour rien, Lola ! Pour absolument rien du tout, ces crétins ! Je vous l'affirme ! La preuve est faite ! Il n'y a que la vie qui compte. Dans dix mille ans d'ici, je vous fais le pari que ce monde, si remarquable qu'il nous paraisse à présent, sera complètement oublié... A peine si une douzaine d'érudits se chamailleront encore par-ci, par-là, à son occasion et à propos des dates des principales hécatombes dont il fut illustrée... C'est tout ce que les hommes ont réussi jusqu'ici à trouver de mémorable au sujet les uns des autres à quelques siècles, à quelques années et même à quelques heures de distance... Je ne crois pas à l'avenir, Lola...
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Rêve... Nonchalamment dans le sommeil éprouvant de ces nuits de chaleur, je parle avec une sociologue au téléphone. Je lui expose ma théorie fumeuse de hiérarchisation de l'espace dans le camping ou le soir même, je somnole... la théorie est en une dizaine de point et elle se veut hyper rationnelle. Le rêve me fatigue et quand je me réveille, il me faut du temps pour reprendre entièrement mes esprits et comprendre que tous cela n’était qu'un rideau de fumée. un rêve en soit...
Hier soir, je me baladais avec mon fils dans l'aile fortunée du camping. Ceux qui ont des mobil-home plus si mobiles que cela... A l’accueil pour rêver un peu en dehors des nuits non-étoilées, on peut voir le coût de ces constructions de fortune. Certaines peuvent aller jusqu'à 50 000 Euros.
Même avec un remboursement de 1000 Euros par ans, beaucoup de personnes du camping ou je suis ne pourraient jamais se payer ce type de résidences châteaux en mode Playmobil. Alors les flâneurs passent en fumant leurs roulées dans les allées et ils rêvent à mieux qu'ils n'ont... à l’inaccessible.
Là, un vieil homme sort légèrement aviné. Très sympathique. Et le phénomène du zoo s'inverse. D'observant je deviens avec mon enfant observé. "Allez la France". Silence gêné. Mon gosse comme moi on le regarde un peu comme on regarderait un corps humain disloqué devant nous. Arthur qui a l'habitude de voir son père alcoolisé comprends tous de suite le côté ubuesque de la situation. Je coupe le silence et inverse les valeurs en lui indiquant que dans une forme d'absolu je suis plutôt pour que la Croatie gagne afin de ne pas avoir à subir le chauvinisme racistes dédits français en cas de victoire...
Pas que les Croates soient moins racistes que les français... là je n'ai pas de doute... mais juste que je n'aime pas le nationalisme et le patriotisme... Et on s'en va devant le regard incrédule du type mon gosse et moi, cahin caha... jusqu'à notre tente de nantis.
Lors de ce retour la conversation s'engage avec l'enfant. En fait il me dit qu'il pense comme moi, que les français sont racistes et qu'il n'aime pas cela. Neuf ans... Mais en même temps il s’inquiète pour moi. Il a peur que demain je porte un maillot de l'équipe Croate et que cela tourne mal au bar du camping. La populace n'a pas la verve mais elle a des poings... surtout quand elle est avinée. Alors je lui explique que non, j'en ai rien foutre de ce match et qu'au final si je souhaite en moi la victoire des Croates, c'est pour ne pas subir à plein nez la connerie des gens qui nous entourent. Et que leur "on a gagné" n'arrivent plus à me faire rire. Qu'ils n'ont rien gagné. Que la C.S.G. a augmenté, que mon salaire est figé depuis quatre ans, que les A.P.L. ont baissé, que pleins de choses... Si on gagné la coupe du monde et qu'en échange on ne payait pas d’impôts pendant un an, que la communauté internationale s'en chargeait pour nous, ou même simplement l'Europe, je me sentirai beaucoup plus investit par la chose. Hors là, voir des nantis comme moi courir après un ballon et se faire aduler par la plèbe, j'en ai rien à foutre...
C'est compliqué en cela d'avoir un père alcoolique, dépressif et asocial.
Hier soir, je me baladais avec mon fils dans l'aile fortunée du camping. Ceux qui ont des mobil-home plus si mobiles que cela... A l’accueil pour rêver un peu en dehors des nuits non-étoilées, on peut voir le coût de ces constructions de fortune. Certaines peuvent aller jusqu'à 50 000 Euros.
Même avec un remboursement de 1000 Euros par ans, beaucoup de personnes du camping ou je suis ne pourraient jamais se payer ce type de résidences châteaux en mode Playmobil. Alors les flâneurs passent en fumant leurs roulées dans les allées et ils rêvent à mieux qu'ils n'ont... à l’inaccessible.
Là, un vieil homme sort légèrement aviné. Très sympathique. Et le phénomène du zoo s'inverse. D'observant je deviens avec mon enfant observé. "Allez la France". Silence gêné. Mon gosse comme moi on le regarde un peu comme on regarderait un corps humain disloqué devant nous. Arthur qui a l'habitude de voir son père alcoolisé comprends tous de suite le côté ubuesque de la situation. Je coupe le silence et inverse les valeurs en lui indiquant que dans une forme d'absolu je suis plutôt pour que la Croatie gagne afin de ne pas avoir à subir le chauvinisme racistes dédits français en cas de victoire...
Pas que les Croates soient moins racistes que les français... là je n'ai pas de doute... mais juste que je n'aime pas le nationalisme et le patriotisme... Et on s'en va devant le regard incrédule du type mon gosse et moi, cahin caha... jusqu'à notre tente de nantis.
Lors de ce retour la conversation s'engage avec l'enfant. En fait il me dit qu'il pense comme moi, que les français sont racistes et qu'il n'aime pas cela. Neuf ans... Mais en même temps il s’inquiète pour moi. Il a peur que demain je porte un maillot de l'équipe Croate et que cela tourne mal au bar du camping. La populace n'a pas la verve mais elle a des poings... surtout quand elle est avinée. Alors je lui explique que non, j'en ai rien foutre de ce match et qu'au final si je souhaite en moi la victoire des Croates, c'est pour ne pas subir à plein nez la connerie des gens qui nous entourent. Et que leur "on a gagné" n'arrivent plus à me faire rire. Qu'ils n'ont rien gagné. Que la C.S.G. a augmenté, que mon salaire est figé depuis quatre ans, que les A.P.L. ont baissé, que pleins de choses... Si on gagné la coupe du monde et qu'en échange on ne payait pas d’impôts pendant un an, que la communauté internationale s'en chargeait pour nous, ou même simplement l'Europe, je me sentirai beaucoup plus investit par la chose. Hors là, voir des nantis comme moi courir après un ballon et se faire aduler par la plèbe, j'en ai rien à foutre...
C'est compliqué en cela d'avoir un père alcoolique, dépressif et asocial.
Ma mère fumait beaucoup le matin. J'étais asthmatique et de terribles crises m'assailaient parfois, me poussant dans un état plus proche de la mort que de la vie. Certains jours je ne pouvais pas m'endormir sans avoir l'impression que je ne me réveillerias pas, il me fallait mobiliser des efforts colossaux et indescriptibles pour remplir mes poumons d'un peu d'oxygéne. Ma mère, quand je lui disais que la cigarette accentuait mes difficultés à respirer, s'emportait, On voudrait nous faire arrêter de fumer mais toutes les merdes, toute la fumée qui sort de l'usine et qu'on respire, c'est pas mieux alors ce n'est pas les clopes le pire, c'est pas ça qui a changer quelque chose. Elle s'emportait et s'énervait sans cesse.
C'était une femme souvent en colère. Elle protestait dès qu'elle en avait l'occasion, toute la journée elle proteste contre les hommes politiques, les réformes qui réduisent les aides sociales, contre le pouvoir qu'elle déteste au plus profond d'elle-même.. Pourtant, ce pouvoir qu'elle déteste, elle l'appelle de ses vœux quand il s'agit de sévir : sévir contre les Arabes, l'alcool et la drogue, les comportements sexuels qu'elle juge scandaleux. Elle dit souvent Il faudrait un peu d'ordre dans ce pays.
Des années après, lisant la biographie de Marie-Antoinette par Stefan Sweig, je penserai aux habitants du village de mon enfance et en particulier à ma mère lorsque Sweig parle de ces femmes enragées, anéanties par la faim et la misère, qui, engagée en 1789, se rendent à Versailles pour protester et qui, à la vue du monarque, s'écrient spontanément Vive le Roi! : leurs corps - ayant pris la parole a leur place - déchirés entre la soumission la plus totale au pouvoir et la révolte permanente.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Papa.
Rien qu'à entendre le mot moi qui suis déjà à nerf avec leurs drapeaux et chansons j'explose...
La revue que j'ai des mains vole et et s'éclate sur la toile de la tente.
- Y'a pas de papa. Pour qu'il y ait un papa il faut une maman, hors là tu la vois ou la maman ??? Dans ton cul ??? Nulle part, y'a pas de maman, donc y'a pas de papa.
Et mon corps se lève et il va de pièce en pièce en posant absurdement cette question.
- "Maman ??? Maman ??? tu es là, ben non tu n'y es pas. Ben oui y'a pas de maman.
- "Mais c'est qu'il va pleurer le petit. Hoooooooooooooooo risette, y'aura pire dans la vie. Et si l'autre connas... la bouche, langue et palais ne terminent pas le mot... n'est plus là, demande lui pourquoi. Et poses toi la question de savoir pourquoi y'en a plus de maman.
Scène de vie simple et brute de la vie d'une personne qui a "gagnée la coupe du monde" et qui de fait vie dans un monde merveilleux et sensuel, monde qui s'appelle France.
Rien qu'à entendre le mot moi qui suis déjà à nerf avec leurs drapeaux et chansons j'explose...
La revue que j'ai des mains vole et et s'éclate sur la toile de la tente.
- Y'a pas de papa. Pour qu'il y ait un papa il faut une maman, hors là tu la vois ou la maman ??? Dans ton cul ??? Nulle part, y'a pas de maman, donc y'a pas de papa.
Et mon corps se lève et il va de pièce en pièce en posant absurdement cette question.
- "Maman ??? Maman ??? tu es là, ben non tu n'y es pas. Ben oui y'a pas de maman.
- "Mais c'est qu'il va pleurer le petit. Hoooooooooooooooo risette, y'aura pire dans la vie. Et si l'autre connas... la bouche, langue et palais ne terminent pas le mot... n'est plus là, demande lui pourquoi. Et poses toi la question de savoir pourquoi y'en a plus de maman.
Scène de vie simple et brute de la vie d'une personne qui a "gagnée la coupe du monde" et qui de fait vie dans un monde merveilleux et sensuel, monde qui s'appelle France.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
On yékatait donc sur le chemin du retour, quand juste à l'entrée de la ville, mes frères, pas loin de ce qu'on appelait le Grand Canal Industriel, on a reluché que l'aiguille de la jauge à essence était quasi dans les pommes, tout comme l'aiguille de nos « hah hah hah », et la bagnole toussait kapfft kapfft kapftt. Pas de quoi se faire un vrai mouron, cela dit, vu qu'une gare de chemin de fer clignotait bleu – oui non oui non – tout près. La question était de savoir si on laisserait la bagnole pour qu'elle soit sobiratée par les rosses ou bien, vu qu'on se sentait d'humeur genre pleins de haine et de meurtre, si on lui flanquerait une bonne toltchocke pour la balancer dans la viokcha flotte histoire de se payer un grand plesk bien fort avant qu'on tue la soirée. C'est ce qu'on a décidé ; on est donc sortis et on a desserré les freins et à tous les quatre on l'a toltchockée jusqu'au bord de cette dégueulasserie d'eau qu'on aurait dit de la mélasse mélangée avec des produits de trou de balle humain ; et après ça une dernière vraie toltchocke tzarrible, et la voilà dedans. On a dû se reculer à toute vitesse, crainte de voir la saloperie nous éclabousser les platrusques, mais ça a fait splassshhh et glouippppp elle s'est enfoncée en beauté.
Adieu, vieille droug, a crié Jo.
Et Momo a aimablement salué d'une grande esclaffe à la clown - « Heu heuh heuh heuh ». ensuite on s'est dirigés vers la gare, pour prendre
Écouter Schubert et Lully dans un camping situé dans la zone prolo et en voir ralentir leur marche pour écouter quelques notes d'un monde qui leur est étranger... c'est étrange à observer. Depuis quelques jours les hourras de la victoire sont changés en putains les bougnoules, ils font chier à gâcher la fête... Je suis trop fatigué pour aller discuter avec eux et leur dire que piller un supermarché pour voler même de l'alcool, la raison est peut être autre que de vouloir simplement gâcher une fête... Les riches n'ont pas à piller un supermarché pour s’enivrer d'alcool. Les pauvres si. En un sens ce pillage est une façon de vouloir faire corps avec la nation, de dire on veut en être. Mais en même temps... on ne peut pas en être... Le corps est broyé par les Lois définit par les riches. Macron le sait bien. En chemise au milieu des nantis du ballon rond il se sent à l'aise. Lui il a prévu son voyage en Russie depuis les demi-finales... et même si il invite des pauvres des quartiers / banlieue de Paris à l’Élysée pour assister à la fête, je ne dis pas participer, il le fait le jour même ou la veille. Car il sait bien que ces pauvres n'auront rien d'autre à faire de toute façon...
On ne peut pas l’appeler Manu car il incarne la fonction, mais faire un dab avec Pogba en manche de chemise, il n'y voit rien à redire. Il me fait penser à un sale gosse de riche qui a tout eu et qui aura tout le long de sa vie.
Ironie du sort, au dessus du magasin pillé on peut lire la banderole "Régalez-vous les soirs de matchs"... en un sens c'est ce qu'ils ont fait...
La nouvelle était tombée du ciel. Elle avait fait le tour du village en quelques heures. L'effet d'une bombe sur cette petite bourgade du N. de la F. Le temps lui était au soleil.. Il avait séché ses larmes avec pudeur et il rendait hommage à la défunte à sa manière. Pas de pluie mais une chaleur à faire fondre ****. Le climat estival associé à cette nouvelle donné une atmosphère presque surnaturelle au lieu. Si aux coins de rue on pouvait s'attendre à voir des chats faméliques courir sur un sol couvert de poussière ou se réverbérait le soleil, l'image d’Épinal se voyait faussée et ça et là, des chats-mi-gras, obèses, bien nourris en somme se déplaçaient avec grâce pour prolonger cette triste nouvelle.
Suzanne était morte et son époux Arnaud se trouvait de facto-seul.
Le 33 impasse des jonquilles n'était plus pour eux une terre d’accueil. Adieu tournée de lait et autres friandises félidés. Le chien allait redevenir maître de la maison. La brave "Sémillante" allait tranquillement sur les routes depuis la mort de sa maîtresse. Elle comprenait que quelque chose se jouait sans pour autant se l'expliquer.
Empédocle s'est noyé dans le feu de l’Etna... les deux principes découvert par lui, l'Amitié et la Haine, qui règnent cycliquement sur l'univers ont de ses cendres engendrés quatre éléments. L'eau, la terre, le feu et l'éther se sont émancipés. Et si l'Amitié est une force d'unification et de cohésion qui fait tendre les choses vers l'unité. Et si la Haine est une force de division et de destruction qui fait tendre les choses vers le multiple. Au lieu de s'unir et de ne recomposer plus qu'un, ces éléments se sont affrontés... et de nouveau divisés... Everybody knows...
Everybody knows that the dice are loaded
Everybody rolls with their fingers crossed
Everybody knows the war is over
Everybody knows the good guys lost
Everybody knows the fight was fixed
The poor stay poor, the rich get rich
That's how it goes
Everybody knows
Et elle y était parvenue, ça avait été son métier plusieurs années. Elle rentrait et elle nous décrivait comment les personnes âgées chez qui elle travaillait, surement à cause d'une espèce d'instinct animal, basculaient dans des états sans nom, comme si elles voulaient faire payer leur mort prochains aux autres, comme si laisser un souvenir infect de leur vie avait pu rendre l'idée de la mort plus acceptable ; elles brisaient tous dans la maison, elles arrachaient des nappes, fracassaient les souvenir sur le sol, projetaient de la vaisselle contre les murs. "Pis tous les jours ça recommençait. Tous les jours elles faisaient voler les bibelots dans tous les sens, les cadres, les boules de neige de Lourdes, les sets de table qu'elles avaient ramenés de vacances. Elles broyaient tout, elles défonçaient tout. Elles poussaient des hurlements de foldingues..."
Les mensonges m'ont sauvés la vie plus d'une fois. Si j'y réfléchis beaucoup de moments de liberté dans ma vie ont été des moments ou j'ai pu mentir, et par mentir j'entends résister à une vérité qui essayait de s'imposer à moi, à mes tissus, à mes organes, à mon corps en son entier... En fait, à une vérité déjà établie en moi, parfois depuis longtemps, mais qui avait été établie en moi par les autres, de l'extérieur, et je me rendais compte que les mensonges étaient la seule force qui m'appartenait vraiment, la seule arme à laquelle je pouvais faire confiance, sans condition.
Mon rejet de l'orthographe vient de façon ontologique de là. Le refus de la vérité imposée par d'autres que moi, ou alors, leur digestion et leur réinterprétation par mon corps et ma pensée. Confondre le 'est" et le 'et' n'est en soit pas anodin... On mélange son être à d'autres coordinations qui nous absorbent et un sens nous font de fait disparaitre... Si l'humour est la politesse du désespoir, les scories sont chez moi le désespoir poli d'un être en recherche de sa propre subconscience.
Je suis tombé sur cette phrase de Hannah Arendt : "Autrement dit, la négation délibérée de la réalité - la capacité de mentir - et la possibilité de nier les faits - celle d'agir - sont intimement liées ; elles procèdent l'une et l'autre de la même source : l'imagination. Car il ne va pas de soi que nous soyons capable de dire "le soleil brille", à l'instant même ou il pleut [...] ; ce fait indique plutôt que, tout en étant parfaitement aptes à appréhender le monde par le sens et le raisonnement, nous ne sommes pas insérés, rattachés à lui. Nous sommes libres de changer le monde et 'y introduire de la nouveauté..." Ma guérison des autres et du corps est venue de cette possibilité de nier la réalité.
Et le monde tourne ainsi. Certains croient en dieu, d'autres se focalisent sur des idées politiques pour changer le futur en construction, quoiqu'il en soit, ils nient tous la réalité humaine d'un corps limité qui secondes à secondes se déconstruit en même temps qu'il se régénéré.
Chaque matin, quand je me frotte avec le plat de la main les cheveux et que des cellules mortes tombent de ma tête... on les nomme pellicules... j'ai l'impression d’assister à une hécatombe au sens grec du terme. Mon corps se régénère en même temps qu'il se décompose devant mes yeux. Et que penser alors lorsqu'on à un enfant et qu'on l’élève seul car la mère n'est plus là... La responsabilité de cet être qui grandit, se compose, se structure en même temps qu'il se décompose et meurt est insoutenable. C'est un peu comme dans les prisons soviétiques ou l'on imposait aux prisonniers de devenir à leur tour bourreaux sur d'autres prisonniers afin de les détruire pour ensuite les libérer...
Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous réclame
Dans le plus grand respect des formes obligé de dire de la merde.
Tu sais tout les langages sont sales, tu sais aucune voie n'est royale.
Reste à localiser le mal et rendre l'obscène supportable.
De l'indirect et des mots d'ordres et les masses témoignent
De l'indirect et des mots d'ordres, ouais du majeur, Ô du normal.
De l'indirect et des mots d'ordres et de l'équilibre dans la structure.
Voilà pour la vie, voilà de la mort, reste à décalquer les standards.
Tous les noms de l'histoire défilent en meute à travers toi.
Repère identitaire oblige, l'étrange n'essuiera que ses larmes.
Quand le dernier des comédiens aura filmé sa propre mort.
Peut être pourra-t-on enfin renvoyer les dieux dans leurs cimetières…
Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous écrase.
Dieu n'est pas mort on a climatisé son cadavre.
Il reste qu'à l'intérieur une autorité nous écrase.
Tout les langages sont sales tu sais, tout les langages sont sales….
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La nuit précédant ta visite de "l'île des Lépreux" j'ai eu un sommeil plus qu'agité.
Avant de me coucher un fait aurait du me mettre la
- Puce:
- Puce, lépreux, ah ah ah...
Alors que je regardais les étoiles l'instant d'un battement de pupilles elles s'évanouirent sans aucune raison.
A leur retour, un nouveau soleil avait prit part à leur danse. Il venait, à lui seul désorganiser les constellations et par cela l'ordre du Cosmos.
Les Dieux rugirent. De son trône Zeus essaya de le foudroyer mais comme par magie, son arc électrique ricocha sur l'astre et il alla se perdre dans l'infinité de l'Univers.
Créé sans l'accord de l'Olympe, révolutionnant la cosmographie du monde antique, cette étoile se mit alors à m'hypnotiser et à m'attirer à elle.
Cette étoile brillait autant que la lueur de ton regard...
Elle dégageait autant de chaleur que l’éclat de tes yeux... Et une fois entièrement tourné vers elle, concentré en elle je me suis rendu compte qu'elle m'était plus que familière. Une voix grondante, grandiloquente à en faire trembler l'Erébe se mit à résonner dans mon cerveau. Elle m'interdisait d'effectuer le voyage jusqu'à ce nouveau centre de l'Univers. Je n'y pris pas garde et sans m'en rendre compte, mon sexe se dressa, se mit à grossir, durcir tout en m'entrainant en douceur vers elle. Jetant un regard en arrière, je vis quelques Satyres sortirent de leur bois et lever vers moi leurs lances en guise de hourras.
A la vitesse d'une comète déchirant l'Univers, j'arrivais vers toi.
Comme dans des rites anciens mes mains commencèrent à glisser sur ta peau, à la caresser. Ma langue humecta ton épiderme et je sentais en posant ma main sur ton ventre le souffle de ta respiration changer de rythme. Il haletait. Comme si une cithare était dans mes mains je me mis à jouer de ton corps. Nerf à nerf à l'accorder pour lui faire jouer la plus douce et belle des mélopées.
En posant ma main sur ta poitrine je sentais battre le cœur de ton être.
Instinctivement je me mis à la caresser, à mordiller l'aréole de tes seins. Ma langue sentait tes mamelons durcir et le rythme de ta respiration accélérant, je me sentis enhardi a descendre ma main vers ton vagin. Il était à la fois humide et ouvert. Mon majeur s'y glissa sans difficulté et je ressentis grâce à lui la douceur de ton être. Une main m'attrapa les cheveux et en douceur doublé d'une force pleine de conviction, elle dirigea mon visage vers ton sexe. En fermant les yeux je me mis à le laper, à y boire à pleine bouche la cyprine qui s'y écoulait. Plus je glissais ma langue sur les contours de tes lèvres, plus je me sentais rajeunir. Et plus les grondements de l'Univers disparaissaient en laissant place à des râles de plaisir.
Dans un mouvement de révolte mon sexe me redressa. Puis il pénétra le plus lentement ce Con ouvert pour lui. Millimètre par millimètre, centimètre par centimètre, mon gland entra en toi. Il se mit à glisser sans obstacle dans ton corps. Nos bouche se lièrent et dans cet orgasme
constellaire nous donnèrent naissance à cette nouvelle constellation qui depuis porte ton nom.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Si c est le programme du bac sept 2018 juin 2019 je vais passer mon bac avant mon test qi. C est quel bureau du cul hep pour ce à dada hue hue madame de l accueil de l Université ? Oui oui je veux le passer sur le dart, euh le tard pardon. J espère que je l aurai avec mention.
On se souviendraps de ceux qui comète un cri...meuh... C est pas moi m'sieur c est les innocents.
On se souviendraps de ceux qui comète un cri...meuh... C est pas moi m'sieur c est les innocents.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ne pas se tuer, se détruire...
C'était le titre d'une note sur le blog de quelqu'un qui a disparu de la circulation et que j'aimais énormément.
Son blog, c'était Heliocoeur.
C'était violent, âpre, intègre, sans concessions, sans mièvrerie... effrayant aussi... mais pas plus que moi.
Il me manque. Vraiment.
Quand j'avais lu cette note, j'avais été partagée entre le fou-rire nerveux, l'attraction morbide et une tristesse tellement profonde que j'avais l'impression de sentir mon coeur se déliter en lambeaux, en charpie, en bouillie informe et sanguinolente.
Il y avait à la fois tant de distance et aucune, là-dedans.
Ça donnait ça :
J'ai pas de Valium ou autres Treets de la morkitu même pas, sous la main (tricarde pour ce qui est du corps médical qui m'a marquée au fer rouge ou de la marque des lépreux), faudrait que je reparte dans la complication des commandes Mexican and offshore Pharmacies, leurs tarifs prohibitifs... bref, la galère de l'année dernière, de l'été où Bertrand a explosé en plein vol et où j'ai fait pareil... même plus la force.
Ça marcherait avec de la mort aux rats ou du tue-fourmis ?
Heliocoeur, tu me manques.
http://kotinosghost.canalblog.com/archives/2004/06/26/44977.html
Un vieux blog... c'est marrant de lire des gens parler de soit... Maintenant j'en serai plus à cela...
Au final, j'ai marqué des vies...
C'était le titre d'une note sur le blog de quelqu'un qui a disparu de la circulation et que j'aimais énormément.
Son blog, c'était Heliocoeur.
C'était violent, âpre, intègre, sans concessions, sans mièvrerie... effrayant aussi... mais pas plus que moi.
Il me manque. Vraiment.
Quand j'avais lu cette note, j'avais été partagée entre le fou-rire nerveux, l'attraction morbide et une tristesse tellement profonde que j'avais l'impression de sentir mon coeur se déliter en lambeaux, en charpie, en bouillie informe et sanguinolente.
Il y avait à la fois tant de distance et aucune, là-dedans.
Ça donnait ça :
Ne pas se tuer, se détruire
J'ai trouvé un nouveau jeu...un sucre, une cuillére, une bouteille d'absynthe, de ricard ou alors si y'a rien d'autre de Vodka. On pose un valium sur le sucre, on en trouve partout des Valium, suffit de savoir chez qui chercher...où alors, on peut prendre un xanax à la place du Valium...bref, on va pas chipoter là dessus...
On pose le Valium sur le sucre qui lui même est posé sur la cuillére. On verse ladite boisson avec douceur et volupté. Sensuellement, avec amour... Puis, une fois 1/3 du volume versé, on craque une allumette et on fait flamber le sucre et le valium enssemble, dans une petite flambée d'alcool. Puis, on laisse goutte à goutte tomber dans le fond du verre cette petite mixture.
Il se peu que l'alcool du verre flambe. Ne pas paniquer et en profiter pour avaler cul sec la mixture. Un, deux, trois verres ainsi et l'on se détruit sans se tuer. Plus de problémes, plus de corps, plus d'âme...rien que des sensations...
J'ai pas de Valium ou autres Treets de la morkitu même pas, sous la main (tricarde pour ce qui est du corps médical qui m'a marquée au fer rouge ou de la marque des lépreux), faudrait que je reparte dans la complication des commandes Mexican and offshore Pharmacies, leurs tarifs prohibitifs... bref, la galère de l'année dernière, de l'été où Bertrand a explosé en plein vol et où j'ai fait pareil... même plus la force.
Ça marcherait avec de la mort aux rats ou du tue-fourmis ?
Heliocoeur, tu me manques.
http://kotinosghost.canalblog.com/archives/2004/06/26/44977.html
Un vieux blog... c'est marrant de lire des gens parler de soit... Maintenant j'en serai plus à cela...
Au final, j'ai marqué des vies...
Dernière édition par Le Don qui Chante le Sam 21 Juil 2018 - 0:27, édité 1 fois
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J’ai mille couteaux dans le ventre
Tendus vers l’intérieur et l’extérieur de mon être.
Et qui dans l’intérieur d’un pare être
Font que je me carapace
d’être mon être.
Regardez cette hêtre.
Si il lâche la horde et les laisse fendre le bois
Soit
ils se ruent sur lui.
Sentez.
Si il baisse la garde et les laisse couper l’air
C’est
Sur moi qu’ils tendent à entrer.
J’ai mille couteaux dans mon être.
Que faire ?
Aiguiser le silence…
25 décembre.
29 mars.
25 février.
19 mai.
07-10 juillet.
10 octobre.
Anniversaire.
Rupture.
Anniversaire.
Naissance, je ne fais pas redondance.
Rencontre / Mariage.
Pendaison.
Tendus vers l’intérieur et l’extérieur de mon être.
Et qui dans l’intérieur d’un pare être
Font que je me carapace
d’être mon être.
Regardez cette hêtre.
Si il lâche la horde et les laisse fendre le bois
Soit
ils se ruent sur lui.
Sentez.
Si il baisse la garde et les laisse couper l’air
C’est
Sur moi qu’ils tendent à entrer.
J’ai mille couteaux dans mon être.
Que faire ?
Aiguiser le silence…
25 décembre.
29 mars.
25 février.
19 mai.
07-10 juillet.
10 octobre.
Anniversaire.
Rupture.
Anniversaire.
Naissance, je ne fais pas redondance.
Rencontre / Mariage.
Pendaison.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Bimbang- Messages : 6418
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'aime aussi quand tu écris sans concession car tu es au plus proche de ta vérité de l'instant, c'est juste les émotions ressenties en te lisant qui parfois sont douloureuses, comme l'écrit si bien cette femme.
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1494
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 104
Localisation : Rêves enchantés
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et nous revoilà sur la route. Il avait mal dormis, très mal dormis.
Dans son cerveau se repassaient toutes les histoires traversées jusqu’à ce jour.
Zebra Crossing, les musiques, Dover, Molljnir, le cinéma, Noël, la Nouvelle-Année, Skype, Mickaël… Mickaël… et maintenant Debbie et le train.
On y revient toujours au train. C’est comme les portes qui claquent, y’en a toujours.
Essayez d’écrire un roman sans la lettre ‘e‘, vous verrez, le fond et la forme sont intimement liés.
Essayez de vivre une vie sans portes qui claquent ou sans trains à prendre… impossible.
Alors il ruminait en lui de sinistres songes. Et il s’était dit à la Beethoven, d’une souffrance emparons nous d’une joie.
Mais il n’était pas de ces imminences sourdes, grandioses et superbes qui d’un morceau de verre arrivent à tailler un diamant.
Non.
Lui pensait et vivait encore en mode corps.
Par moment, perdu en grande angoisse, il s’enfermait dans les toilettes et il regardait sa main avec insistance.
Elle lui semblait étrangère à lui même. Un monceau informe d’un ensemble que les gens nommaient corps. Pour lui, cette araignée à 5 pattes était totalement indépendante. Si il lui ordonnait de prendre un objet, elle obtempérait. Mais si il glissait sa main sous la flamme d’une bougie, il ne comprenait pas pourquoi il avait mal et pourquoi elle ne voulait pas rester là, immobile à se consumer.
Si dans son fort intérieur il se disait ; « Main, je t’ordonne de rester là« , elle se mouvait toutefois loin de la flamme.
Une fois il s’était même surpris en voyant sa main saigner à lui dire à haute voix, sous le ton de l’injonction, « ne coagule pas« .
Non… elle avait soigné à son grand damne la plaie…
Et son sexe. Nombre de fois ou il se levait sans que lui-même ne le désire. Par la suite, après Laurie il ne le sait pas encore mais il se trouvera dans plusieurs lits, ou plusieurs femmes le posséderont. Et par moment il aura alors une folle envie de s’émasculer, pour ne plus subir ce membre qui se dresse contre lui et sa volonté. Les femmes ont un vagin à remplir, les hommes une vacuité qui se lève, monolithe sans sens qu’il ont à dompter pour ne pas se laisser par lui dominer…
Dans le lit commun, elle dormait encore. Depuis trois jours il ne l’avait pas touché. Pardons, cela est faux. Il l’avait chauffé à mort, corps à corps, sans la pénétrer. Une forme d’excitation antique. Chez lui l’Eros était plus fort que la libido…
Elle lui avait alors lancé, « mais non, je vais puer le sexe en arrivant là-bas ».
Il avait souris.
Et en magicienne devenant sorcière, elle l’avait amené en toute volupté dans elle. Malicieuse elle lui avait alors dit, « J’ai ma botte secrète ».
Elle l’avait alors assit sur le lit, le dos au mur. Et elle était monté sur lui en lui tournant le dos tel un sol-tourneur ou un tournesol…
Elle savait qu’il adorait son dos.
Une fois en la massant, elle lui avait demandé comment il faisait pour ne jamais se lasser de la masser. Il avait sourit et légèrement rit.
– « Tu demanderai à un explorateur pourquoi il ne se lasse jamais de l’aventure ? »
Puis, il lui avait exposé de façon volage sa théorie expliquant pourquoi à son sens, Rimbaud avait cessé d’écrire de la poésie.
Pourquoi il était devenu marchand d’armes.
– « Ton dos tu vois, c’est pour moi une forme d’océan, de continent inconnu à découvrir.
Quand je passe mes mains dessus, je sens ta peau et sous la peau je sens tes os créer de légères distorsions. Dans mon esprit alors, je cartographie ton dos et j’enregistre aussi les endroits ou en exerçant de légères pressions, je te fais frissonner de plaisirs. Et cela se joue au centimètre prêt.
Sous tes hanches j’ai découvert des plaines ou j’aimerai poser un jour des mots. Ton dos est pour moi un Univers à découvrir et je te jure que le plaisir que je te donne en le massant, n’est rien face à l’émerveillement qu’il me procure. Face à cela, les mots sont vains. »
– « Et Rimbaud dans tous cela? »
Elle venait de rire de façon espiègle en lui donnant cette interrogation.
– « Ben je viens de le dire. Face à cela les mots sont vains. La vie est en dehors des mots. Quand je suis avec toi je n’ai plus envie d’écrire, j’ai juste envie de vivre. Nietzsche a écrit une philosophie de la vie sans savoir la vivre lui même. Je pense que Rimbaud a sentit l’arnaque et qu’il a laissé les pisse-copies écrire. Lui il a choisis le mouvement et la vie. Pas l’écriture et la mort. Personne n’écrit en marchant, le drame de la littérature est là. Y’a pas de mouvements. »
Et en parlant de mouvements elle a alors commencé à se bouger sur lui. Lui en elle, il sentait des vagues de plaisir monter dans son corps.
Il posa ses mains sur ses hanches comme un navire s’ancre au port.
Il sentait le ressac de sa cyprine glisser sur la berge de sa verge. Elle le possédait.
La jouissance fut totale et les deux amants hurlèrent en symbiose à la lune.
Puis repu de ce plaisir. Il s’était allongé et il avait commencé à lui caresser les bras et les cheveux.
Là, elle l’avait retourné et elle lui avait dit, « On va faire un jeu. A mon tour de te masser. »
Et en le massant, elle lui avait demandé de fermer les yeux afin de se plonger dans ses ‘vies antérieures‘.
– « Mon amant voyant, tu ne crois en rien mais allez, joue le jeu et dis moi qui tu a été dans tes vies précédentes. »
Fermant les yeux il se laissa prendre à l’injonction de cette demande de réincarnation.
Laurie était une femme de multiple. Ce qui avait effrayé César et l’avait fait quitter la maison commune ne cessait de séduire et d’envoûter Octave.
Tour à tour reine ou pythie, elle revêtait en cet instant les habits de Circé.
« Ces paroles reines sont là pour te rappeler de toujours espérer, car à ton déjà vu Zeus délaisser ses enfants ? »
Nicolas tremblait. Il n’avait pas peur mais devant elle il ne pouvait pas camoufler la vérité. Ne pas raconter de mensonges, véridicité, son fort intérieur lui parlait. Il avait fait des études d’histoire et il connaissait bien les composantes de l’humanité. La seconde guerre mondiale l’intéressait beaucoup, mais non, il ne savait pas ce qu’il aurait pu y faire. Il redescendit alors dans les tréfonds de son âme en se disant que son passé n’était pas forcément européen. Le Japon du 19es lui explosa à la figure. Le massage de Laurie faisait son effet. Il oubliait sous la chaleur des mains de Cléopâtre devenu Circé sa propre existence et il naviguait mentalement d’époque en époque, se demandant simplement si des traces de son Moi s’y trouvait.
Puis vint le temps des Révolutions. Américaine, Française, Russe, Anglaise…
Non, il n’en était pas. Un moment il incarna son corps de nouveau. Laurie avait stoppé le massage pour mettre un peu de musique. Il reconnu vaguement « First love never die » de Soko… puis les mouvements de va et vient sur son dos reprirent.
Les Croisades. Là oui… il s’y arrêta un moment. Une angoisse profonde remonta en lui. Laurie accentua son massage.
Il vit en flashs des morts, des incendies et des viols… des enfants apeurés que l’on passait au fil de l’épée. Du sable jaune puis rouge. Et une immense tristesse l’envahie. Il lâcha alors ces mots ; « Si je me souviens de mon passé, je dirai que j’ai vécu les croisades et que depuis je ne me suis jamais réincarné. » Au fond de lui il n’y croyait pas à ces superstitions de réincarnation. Pour lui la vie se résumait à des actions et à une mort génétiquement programmée. Certes, par moment des accidents ou des maladies venaient rendre la chose amusante. Mais voir des lendemains nouveaux là ou présentement il n’y avait rien, non il ne pouvait y croire. Toutefois, pour s’illusionner dans l’instant, pour rayer en lui ce scepticisme de circonstance, il se dit que même si cela n’était pas vrai, cela parlait de ce qu’il était. Et que si il pouvait ressentir et vivre réellement ce moment, c’est que dans ce mensonge, il y avait une part de vérité, une chose totale qui parlait sans retenue de ce qu’il était.
Laurie sentant le désarrois d’Octave avait stoppé son massage et l’avait prit dans ses bras.
– « C’est marrant, pour moi tu avais été un Viking dans une vie antérieure. »
Il ne pu s’empêcher de rectifier.
– « Un Northmen. Viking vient du mot Vik, le genre de baie ou ils accostaient… D’ailleurs ils avaient plusieurs nationalités, Danoise, Finlandaise, Suédoise… »
Pour le faire taire elle venait de l’embrasser.
– « Il est tard, je vais prendre mon médicament. »
Et elle était descendu prendre sa décoction de Valériane comme chaque soirs. Nicolas en avait aussi une fiole, cadeau de Christine. Quelques gouttes dans de l’eau et il dormait du sommeil du juste. Quand Laurie était revenu s’allonger à ses côtés, elle ne tenue que cinq minutes avant de s’endormir.
Allongé à ces côtés, dans son cerveau, il repensa aux moments passés, Zebra Crossing, les musiques, Dover, Molljnir, le cinéma, Noël, la Nouvelle-Année, Skype, Mickaël… Mickaël… et maintenant Debbie et un train.
Et nous revoilà donc de nouveau sur la route.
Il avait mal dormis, très mal dormis.
Ecoutez Foucault et Artaud... Ecoutez les... jusqu'au bout du tracé, du cercle parfait...
- Spoiler:
- Ce lieu que Proust, doucement, anxieusement, vient occuper de nouveau à chacun de ses réveils, à ce lieu-là, dès que j’ai les yeux ouverts, je ne peux plus échapper. Non pas que je sois par lui cloué sur place – puisque après tout je peux non seulement bouger et remuer, mais je peux le “bouger”, le remuer, le changer de place –, seulement voilà : je ne peux pas me déplacer sans lui; je ne peux pas le laisser là où il est pour m’en aller, moi, ailleurs. Je peux bien aller au bout du monde, je peux bien me tapir, le matin, sous mes couvertures, me faire aussi petit que je pourrais, je peux bien me laisser fondre au soleil sur la plage, il sera toujours là où je suis. Il est ici irréparablement, jamais ailleurs. Mon corps, c’est le contraire d’une utopie, ce qui n’est jamais sous un autre ciel, il est le lieu absolu, le petit fragment d’espace avec lequel, au sens strict, je fais corps.
Mon corps, topie impitoyable. Et si, par bonheur, je vivais avec lui dans une sorte de familiarité usée, comme avec une ombre, comme avec ces choses de tous les jours que finalement je ne vois plus et que la vie a passées à la grisaille; comme avec ces cheminées, ces toits qui moutonnent chaque soir devant ma fenêtre ? Mais tous les matins, même présence, même blessure; sous mes yeux se dessine l’inévitable image qu’impose le miroir : visage maigre, épaules voûtées, regard myope, plus de cheveux, vraiment pas beau. Et c’est dans cette vilaine coquille de ma tête, dans cette cage que je n’aime pas, qu’il va falloir me montrer et me promener; à travers cette grille qu’il faudra parler, regarder, être regardé; sous cette peau, croupir. Mon corps, c’est le lieu sans recours auquel je suis condamné. Je pense, après tout, que c’est contre lui et comme pour l’effacer qu’on a fait naître toutes ces utopies. Le prestige de l’utopie, la beauté, l’émerveillement de l’utopie, à quoi sont-ils dus ? L’utopie, c’est un lieu hors de tous les lieux, mais c’est un lieu où j’aurai un corps sans corps, un corps qui sera beau, limpide, transparent, lumineux, véloce, colossal dans sa puissance, infini dans sa durée, délié, invisible, protégé, toujours transfiguré; et il se peut bien que l’utopie première, celle qui est la plus indéracinable dans le coeur des hommes, ce soit précisément l’utopie d’un corps incorporel. Le pays des fées, le pays des lutins, des génies, des magiciens, eh bien, c’est le pays où les corps se transportent aussi vite que la lumière, c’est le pays où les blessures guérissent avec un beaume merveilleux le temps d’un éclair, c’est le pays où on peut tomber d’une montagne et se relever vivant, c’est le pays où on est visible quand on veut, invisible quand on le désire. S’il y a un pays féerique, c’est bien pour que j’y sois prince charmant et que tous les jolis gommeux deviennent poilus et vilains comme des oursons.
Mais il y a aussi une utopie qui est faite pour effacer les corps. Cette utopie, c’est le pays des morts, ce sont les grandes cités utopiques que nous a laissées la civilisation égyptienne. Les momies, après tout, qu’est-ce que c’est ? C’est l’utopie du corps nié et transfiguré. Il y a eu aussi les masques d’or que la civilisation mycénienne posait sur les visages des rois défunts : utopie de leurs corps glorieux, puissants, solaires, terreur des armées. Il y a eu les peintures et les sculptures des tombeaux; les gisants, qui depuis le Moyen Age prolongent dans l’immobilité une jeunesse qui ne passera plus. Il y a maintenant, de nos jours, ces simples cubes de marbre, corps géométrisés par la pierre, figures régulières et blanches sur le grand tableau noir des cimetières. Et dans cette cité d’utopie des morts, voilà que mon corps devient solide comme une chose, éternel comme un dieu.
Mais peut-être la plus obstinée, la plus puissante de ces utopies par lesquelles nous effaçons la triste topologie du corps, c’est le grand mythe de l’âme qui nous la fournit depuis le fond de l’histoire occidentale. L’âme fonctionne dans mon corps d’une façon bien merveilleuse. Elle y loge, bien sûr, mais elle sait bien s’en échapper : elle s’en échappe pour voir les choses, à travers les fenêtres de mes yeux, elle s’en échappe pour rêver quand je dors, pour survivre quand je meurs. Elle est belle, mon âme, elle est pure, elle est blanche; et si mon corps boueux – en tout cas pas très propre – vient à la salir, il y aura bien une vertu, il y aura bien une puissance, il y aura bien mille gestes sacrés qui la rétabliront dans sa pureté première. Elle durera longtemps, mon âme, et plus que longtemps, quand min vieux corps ira pourrir. Vive mon âme ! C’est mon corps lumineux, purifié, vertueux, agile, mobile, tiède, frais; c’est mon corps lisse, châtré, arrondi comme une bulle de savon.
Et voilà ! Mon corps, par la vertu de toutes ces utopies, a disparu. Il a disparu comme la flamme d’une bougie qu’on souffle. L’âme, les tombeaux, les génies et les fées ont fait main basse sur lui, l’ont fait disparaître en un tournemain, ont soufflé sur sa lourdeur, sur sa laideur, et me l’ont restitué éblouissant et perpétuel.
Mais mon corps, à vrai dire, ne se laisse pas réduire si facilement. Il a, après tout, lui-même, ses ressources propres de fantastique; il en possède, lui aussi, des lieux sans lieu et des lieux plus profonds, plus obstinés encore que l’âme, que le tombeau, que l’enchantement des magiciens. Il a ses caves et ses greniers, il a ses séjours obscurs, il a ses plages lumineuses. Ma tête, par exemple, ma tête : quelle étrange caverne ouverte sur le monde extérieur par deux fenêtres, deux ouvertures, j’en suis sûr, puisque je les vois dans le miroir; et puis, je peux fermer l’une ou l’autre séparément. Et pourtant, il n’y en a qu’une seule, de ces ouvertures, car je ne vois devant moi qu’un seul paysage, continu, sans cloison ni coupure. Et dans cette tête, comment est-ce que les choses se passent ? Eh bien, les choses viennent se loger en elle. Elles y entrent – et ça, je suis bien sûr que les choses entrent dans ma tête quand je regarde, puisque le soleil, quand il est trop fort et m’éblouit, va déchirer jusqu’au fond de mon cerveau –, et pourtant ces choses qui entrent dans ma tête demeurent bien à l’extérieur, puisque je les vois devant moi et que, pour les rejoindre, je dois m’avancer à mon tour.
Corps incompréhensible, corps pénétrable et opaque, corps ouvert et fermé : corps utopique. Corps absolument visible, en un sens : je sais très bien ce que c’est qu’être regardé par quelqu’un d’autre de la tête aux pieds, je sais ce que c’est qu’être épié par-derrière, surveillé par-dessus l’épaule, surpris quand je m’y attends, je sais ce qu’est être nu ; pourtant, ce même corps qui est si visible, il est retiré, il est capté par une sorte d’invisibilité de laquelle jamais je ne peux le détacher. Ce crâne, ce derrière de mon crâne que je peux tâter, là, avec mes doigts, mais voir, jamais; ce dos, que je sens appuyé contre la poussée du matelas sur le divan, quand je suis allongé, mais que je ne surprendrai que par la ruse d’un miroir; et qu’est-ce que c’est que cette épaule, dont je connais avec précision les mouvements et les positions, mais que je ne saurai jamais voir sans me contourner affreusement. Le corps, fantôme qui n’apparaît qu’au mirage des miroirs, et encore, d’une façon fragmentaire. Est-ce que vraiment j’ai besoin des génies et des fées, et de la mort et de l’âme, pour être à la fois indissociablement visible et invisible ? Et puis, ce corps, il est léger, il est transparent, il est impondérable; rien n’est moins chose que lui : il court, il agit, il vit, il désire, il se laisse traverser sans résistance par toutes mes intentions. Hé oui ! Mais jusqu’au jour où j’ai mal, où se creuse la caverne de mon ventre, où se bloquent, où s’engorgent, où se bourrent d’étoupe ma poitrine et ma gorge. Jusqu’au jour où s’étoile au fond de ma bouche le mal aux dents. Alors, alors là, je cesse d’être léger, impondérable, etc.; je deviens chose, architecture fantastique et ruinée.
Non, vraiment, il n’est pas besoin de magie ni de féerie, il n’est pas besoin d’une âme ni d’une mort pour que je sois à la fois opaque et transparent, visible et invisible, vie et chose: pour que je sois utopie, il suffit que je sois un corps. Toutes ces utopies par lesquelles j’esquivais mon corps, elles avaient tout simplement leur modèle et leur point premier d’application, elles avaient leur lieu d’origine dans mon corps lui-même. J’avais bien tort, tout à l’heure, de dire que les utopies étaient tournées contre le corps et destinées à l’effacer : elles sont nées du corps lui-même et se sont peut-être ensuite retournées contre lui.
En tout cas, il y a une chose certaine, c’est que le corps humain est l’acteur principal de toutes les utopies. Après tout, une des plus vieilles utopies que les hommes se sont racontées à eux-mêmes, n’est-ce pas le rêve de corps immenses, démesurés, qui dévoreraient l’espace et maîtriseraient le monde ? C’est la vieille utopie des géants, qu’on trouve au coeur de tant de légendes, en Europe, en Afrique, en Océanie, en Asie; cette vieille légende qui a si longtemps nourri l’imagination occidentale, de Prométhée à Gulliver.
Le corps aussi est un grand acteur utopique, quand il s’agit des masques, du maquillage et du tatouage. Se masquer, se maquiller, se tatouer, ce n’est pas exactement, comme on pourrait se l’imaginer, acquérir un autre corps, simplement un peu plus beau, mieux décoré, plus facilement reconnaissable; se tatouer, se maquiller, se masquer, c’est sans doute tout autre chose, c’est faire entrer le corps en communication avec des pouvoirs secrets et des forces invisibles. Le masque, le signe tatoué, le fard déposent sur le corps tout un langage : tout un langage énigmatique, tout un langage chiffré, secret, sacré, qui appelle sur ce même corps la violence du dieu, la puissance sourde du sacré ou la vivacité du désir. Le masque, le tatouage, le fard placent le corps dans un autre espace, ils le font entrer dans un lieu qui n’a pas de lieu directement dans le monde, ils font de ce corps un fragment d’espace imaginaire qui va communiquer avec l’univers des divinités ou avec l’univers d’autrui. On sera saisi par les dieux ou on sera saisi par la personne qu’on vient de séduire. En tout cas, le masque, le tatouage, le fard sont des opérations par lesquelles le corps est arraché à son espace propre et projeté dans un autre espace.
Ecoutez pas exemple ce conte japonais et la manière dont un tatoueur fait passer dans un univers qui n’est pas le nôtre le corps de la jeune fille qu’il désire : “Le soleil dardait ses rayons sur la rivière et incendiait la chambre aux sept nattes. Ses rayons réfléchis sur la surface de l’eau formaient un dessin de vagues dorées sur le papier des paravents et sur le visage de la jeune fille profondément endormie. Seikichi, après avoir tiré les cloisons, prit en mains ses outils de tatouage. Pendant quelques instants, il demeura plongé dans une sorte d’extase. C’est à présent qu’il goûtait pleinement de l’étrange beauté de la jeune fille. Il lui semblait qu’il pouvait rester assis devant ce visage immobile pendant des dizaines et des centaines d’années sans jamais ressentir ni fatigue ni ennui. Comme le peuple de Memphis embellissait jadis la terre magnifique d’Egypte de pyramides et de sphinx, ainsi Seikichi de tout son amour voulut embellir de son dessin la peau fraiche de la jeune fille. Il lui appliqua aussitôt la pointe de ses pinceaux de couleur tenus entre le pouce, l’annulaire et le petit doigt de la main gauche, et à mesure que les lignes étaient dessinées, il les piquait de son aiguille tenue de la main droite.”
Et si on songe que le vêtement sacré, ou profane, religieux ou civil fait entrer l’individu dans l’espace clos du religieux ou dans le réseau invisible de la société, alors on voit que tout ce qui touche au corps – dessin, couleur, diadème, tiare, vêtement, uniforme –, tout cela fait épanouir sous une forme sensible et bariolée les utopies scellées dans le corps.
Mais peut-être faudrait-il descendre encore au-dessous du vêtement, peut-être faudrait-il atteindre la chair elle-même, et alors on verrait que dans certains cas, à la limite, c’est le corps lui-même qui retourne contre soi son pouvoir utopique et fait entrer tout l’espace du religieux et du sacré, tout l’espace de l’autre monde, tout l’espace du contre-monde, à l’intérieur de l’espace qui lui est réservé. Alors, le corps, dans sa matérialité, dans sa chair, serait comme le produit de ses propres fantasmes. Après tout, est-ce que le corps du danseur n’est pas justement un corps dilaté selon tout un espace qui lui est intérieur et extérieur à la fois ? Et les drogués aussi, et les possédés; les possédés, dont le corps devient enfer; les stigmatisés, dont le corps devient souffrance, rachat et salut, sanglant paradis.
J’étais sot, vraiment, tout à l’heure, de croire que le corps n’était jamais ailleurs, qu’il était un ici irrémédiable et qu’il s’opposait à toute utopie.
Mon corps, en fait, il est toujours ailleurs, il est lié à tous les ailleurs du monde, et à vrai dire il est lié à tous les ailleurs du monde, et à vrai dire il est ailleurs que dans le monde. Car c’est autour de lui que les choses sont disposées, c’est par rapport à lui – et par rapport à lui comme par rapport à un souverain – qu’il y a un dessus, un dessous, une droite, une gauche, un avant, un arrière, un proche, un lointain. Le corps est le point zéro du monde, là où les chemins et les espaces viennent se croiser le corps n’est nulle part : il est au coeur du monde ce petit noyau utopique à partir duquel je rêve, je parle, j’avance, j’imagine, je perçois les choses en leur place et je les nie aussi par le pouvoir indéfini des utopies que j’imagine. Mon corps est comme la Cité du Soleil, il n’a pas de lieu, mais c’est de lui que sortent et que rayonnent tous les lieux possibles, réels ou utopiques.
Après tout, les enfants mettent longtemps à savoir qu’ils ont un corps. Pendant des mois, pendant plus d’une année, ils n’ont qu’un corps dispersé, des membres, des cavités, des orifices, et tout ceci ne s’organise, tout ceci ne prend littéralement corps que dans l’image du miroir. D’une façon plus étrange encore, les Grecs d’Homère n’avaient pas de mot pour désigner l’unité du corps. Aussi paradoxal que ce soit, devant Troie, sous les murs défendus par Hector et ses compagnons, il n’y avait pas de corps, il y avait des bras levés, il y avait des poitrines courageuses, il y avait des jambes agiles, il y avait des casques étincelants au-dessus des têtes : il n’y avait pas de corps. Le mot grec qui veut dire corps n’apparaît chez Homère que pour désigner le cadavre. C’est ce cadavre, par conséquent, c’est le cadavre et c’est le miroir qui nous enseignent (enfin, qui ont enseigné au Grecs et qui enseignent maintenant aux enfants) que nous avons un corps, que ce corps a une forme, que cette forme a un contour, que dans ce contour il y a une épaisseur, un poids; bref, que le corps occupe un lieu. C’est le miroir et c’est le cadavre qui assignent un espace à l’expérience profondément et originairement utopique du corps; c’est le miroir et c’est le cadavre qui font taire et apaisent et ferment sur une clôture – qui est maintenant pour nous scellées – cette grande rage utopique qui délabre et volatilise à chaque instant notre corps. C’est grâce à eux, c’est grâce au miroir et au cadavre que notre corps n’est pas pure et simple utopie. Or, si l’on songe que l’image du miroir est logée pour nous dans un espace inaccessible. et que nous ne pourrons jamais être là où sera notre cadavre, si l’on songe que le miroir et le cadavre sont eux-mêmes dans un invincible ailleurs, alors on découvre que seules des utopies peuvent refermer sur elles-mêmes et cacher un instant l’utopie profonde et souveraine de notre corps.
Peut-être faudrait-il dire aussi que faire l’amour, c’est sentir son corps se refermer sur soi, c’est enfin exister hors de toute utopie, avec toute sa densité, entre les mains de l’autre. Sous les doigts de l’autre qui vous parcourent, toutes les parts invisibles de votre corps se mettent à exister, contre les lèvres de l’autres les vôtres se mettent à exister, contre les lèvres de l’autre les vôtres deviennent sensibles, devant ses yeux mis-clos votre visage acquiert une certitude, il y a un regard enfin pour voir vos paupières fermées.
L’amour, lui aussi, comme le miroir et comme la mort, apaise l’utopie de votre corps, il la fait taire, il la calme, il l’enferme comme dans une boîte, il la clôt et il la scelle. C’est pourquoi il est si proche parent de l’illusion du miroir et de la menace de la mort; et si malgré ces deux figures périlleuses qui l’entourent, on aime tant faire l’amour, c’est parce que dans l’amour le corps est ici.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
L etranger dans la glace. Hubert Félix Thiéfaine.
Voler de nuit
. Calogero.
Fiche de présentation élève 2018.
Quel est vôtre loisir préféré ?
Chanter monsieur accompagnee d une bonne gratte devant un feu de camp dans les dunes et regarder y griller des chamallow. M'ssieur.
Les dunes. Téléphone.
Voler de nuit
. Calogero.
Fiche de présentation élève 2018.
Quel est vôtre loisir préféré ?
Chanter monsieur accompagnee d une bonne gratte devant un feu de camp dans les dunes et regarder y griller des chamallow. M'ssieur.
Les dunes. Téléphone.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et en bas, comme au bas de la pente amère,
cruellement désespérée du cœur,
s'ouvre le cercle des six croix,
très en bas,
comme encastré dans la terre mère,
désencastré de l'étreinte immonde de la mère
qui bave.
La terre de charbon noir
est le seul emplacement humide
dans cette fente de rocher.
Le Rite est que le nouveau soleil passe par sept points
avant d'éclater à l'orifice de la terre.
Et il y a six hommes,
un pour chaque soleil,
et un septième homme
qui est le soleil tout
cru
habillé de noir et de chair rouge.
Or, ce septième homme
est un cheval,
un cheval avec un homme qui le mène.
Mais c'est le cheval
qui est le soleil
et non l'homme.
Sur le déchirement d'un tambour et d'une trompette
longue,
étrange,
les six hommes
qui étaient couchés,
roulés à ras de terre,
jaillissent successivement comme des tournesols,
non pas soleils mais sols tournants,
des lotus d'eau,
et à chaque jaillissement
correspond le gong de plus en plus sombre
et rentré
du tambour
jusqu'à ce que tout à coup on voie arriver au grand galop,
avec une vitesse de vertige,
le dernier soleil,
le premier homme,
le cheval noir avec un
homme nu,
absolument nu
et vierge
sur lui.
Ayant bondi, ils avancent suivant des méandres circulaires
et le cheval de viande saignante s'affole
et caracole sans arrêt
au faîte de son rocher
jusqu'à ce que les six hommes
aient achevé de cerner
complètement
les six croix.
Or, le ton majeur du Rite est justement
L'ABOLITION
DE LA CROIX.
Ayant achevé de tourner
ils déplantent
les croix de terre
et l'homme nu
sur le cheval
arbore
un immense fer à cheval
qu'il a trempé dans une coupure de son sang.
A.A.
J'ai en Moi des atomes d'Artaud...
cruellement désespérée du cœur,
s'ouvre le cercle des six croix,
très en bas,
comme encastré dans la terre mère,
désencastré de l'étreinte immonde de la mère
qui bave.
La terre de charbon noir
est le seul emplacement humide
dans cette fente de rocher.
Le Rite est que le nouveau soleil passe par sept points
avant d'éclater à l'orifice de la terre.
Et il y a six hommes,
un pour chaque soleil,
et un septième homme
qui est le soleil tout
cru
habillé de noir et de chair rouge.
Or, ce septième homme
est un cheval,
un cheval avec un homme qui le mène.
Mais c'est le cheval
qui est le soleil
et non l'homme.
Sur le déchirement d'un tambour et d'une trompette
longue,
étrange,
les six hommes
qui étaient couchés,
roulés à ras de terre,
jaillissent successivement comme des tournesols,
non pas soleils mais sols tournants,
des lotus d'eau,
et à chaque jaillissement
correspond le gong de plus en plus sombre
et rentré
du tambour
jusqu'à ce que tout à coup on voie arriver au grand galop,
avec une vitesse de vertige,
le dernier soleil,
le premier homme,
le cheval noir avec un
homme nu,
absolument nu
et vierge
sur lui.
Ayant bondi, ils avancent suivant des méandres circulaires
et le cheval de viande saignante s'affole
et caracole sans arrêt
au faîte de son rocher
jusqu'à ce que les six hommes
aient achevé de cerner
complètement
les six croix.
Or, le ton majeur du Rite est justement
L'ABOLITION
DE LA CROIX.
Ayant achevé de tourner
ils déplantent
les croix de terre
et l'homme nu
sur le cheval
arbore
un immense fer à cheval
qu'il a trempé dans une coupure de son sang.
A.A.
J'ai en Moi des atomes d'Artaud...
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il est par terre et il n'en peut plus... Il s'avance vers lui et il lui demande combien de pompes il peut encore bien faire...
- "Une", qu'il réponds la bouche collée à la terre.
Il recule et il évalue la situation.
- "Debout et fait deux pompes."
Il le regarde et se demande ce qu'il peut faire de plus.
- "Une".
-"Deux".
Puis il se tourne vers eux et d'une voix cristalline il dit ; "Voyez, il vient de faire deux fois plus qu'il ne pensait faire, deux fois plus !!!"
Qui ici peut en dire autant ou plus ?
ET la je tombe les guillemets. Les tigres, des ânes bâtés qui voient leur rayures plus orangées que blanches. Il reste le noir.
Le truc c'est d'utiliser le pouvoir qu'on a pour en faire deux fois plus que ce que l'on pense faire.
Le jour sans éclipse se lève.
Je ne dors pas, je ne dors plus... la raison est simple, je ne bande plus. Il faut me vider les couilles pour que je dorme en paix, surtout quand je suis amoureux. Et les relations humaines sont basées sur le rapport de force. Il faut dire qu'il me faut plus qu'un coït pour me calmer.
Mon corps, mon corps, mon corps...
Mon corps me fait mal. Mes amis me plaignent mais personne ne sait comment guérir maladie. Je deviens malaisant à force d'être moi même. J'exprime ce mal, ce manque au delà de l'air. Comme si je désirai en moi même décider du partitionnement des atomes d’oxygène dans ce que je respire. Rien ne me va, ne me plait au final dans ce pantomime d'existence. Et malaise des malaises, j'ai donné la vie... plutôt la mort.
Les parents devraient passer au tribunal de leur enfant pour prendre la peine qu'ils estiment dans la vie / mort qu'ils leur ont donné.
C'est ainsi, ma poitrine m'étouffe.
J'aimerai vomir du sang.
Demain matin elle se lèvera et elle ne s'aura rien de l'enfer de ma nuit non passée.
Et le ciel devient de plus en plus bleu... comme une insulte à ma vie.
Si seulement elle pouvait me baiser tout les soirs avant d'aller coucher. Je dormirai.
C'est la vie, ainsi, elle passe.
Sans extase...
- "Une", qu'il réponds la bouche collée à la terre.
Il recule et il évalue la situation.
- "Debout et fait deux pompes."
Il le regarde et se demande ce qu'il peut faire de plus.
- "Une".
-"Deux".
Puis il se tourne vers eux et d'une voix cristalline il dit ; "Voyez, il vient de faire deux fois plus qu'il ne pensait faire, deux fois plus !!!"
Qui ici peut en dire autant ou plus ?
ET la je tombe les guillemets. Les tigres, des ânes bâtés qui voient leur rayures plus orangées que blanches. Il reste le noir.
Le truc c'est d'utiliser le pouvoir qu'on a pour en faire deux fois plus que ce que l'on pense faire.
Le jour sans éclipse se lève.
Je ne dors pas, je ne dors plus... la raison est simple, je ne bande plus. Il faut me vider les couilles pour que je dorme en paix, surtout quand je suis amoureux. Et les relations humaines sont basées sur le rapport de force. Il faut dire qu'il me faut plus qu'un coït pour me calmer.
Mon corps, mon corps, mon corps...
Mon corps me fait mal. Mes amis me plaignent mais personne ne sait comment guérir maladie. Je deviens malaisant à force d'être moi même. J'exprime ce mal, ce manque au delà de l'air. Comme si je désirai en moi même décider du partitionnement des atomes d’oxygène dans ce que je respire. Rien ne me va, ne me plait au final dans ce pantomime d'existence. Et malaise des malaises, j'ai donné la vie... plutôt la mort.
Les parents devraient passer au tribunal de leur enfant pour prendre la peine qu'ils estiment dans la vie / mort qu'ils leur ont donné.
C'est ainsi, ma poitrine m'étouffe.
J'aimerai vomir du sang.
Demain matin elle se lèvera et elle ne s'aura rien de l'enfer de ma nuit non passée.
Et le ciel devient de plus en plus bleu... comme une insulte à ma vie.
Si seulement elle pouvait me baiser tout les soirs avant d'aller coucher. Je dormirai.
C'est la vie, ainsi, elle passe.
Sans extase...
Le Don qui Chante- Messages : 2016
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Demandes lui ? Dis lui ? ...
Comment faire simple Kant on naît.. riz kantonais.
Comment faire simple Kant on naît.. riz kantonais.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
ai adoré ton texte du 22 juillet. Merci
Sâdhanâ- Messages : 1307
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Un, deux et trois en quatre.
Dans d'autres temps je fus ce petit soldat romain qui vaguait mal en corps de garnison en garnison...
Et elle arriva, d'un autre horizon, d'un autre pays.
La peau satinée et l'odeur d'Orient. Elle me fit rêver comme pas possible. Dans un monde ou la désillusion est roi elle s'imposa en reine à mon existence.
Et en visitant la vieille Carthage, je me mis à rire devant les processions sanguinaires en l'honneur de Ba'al Hammon.
Dans la cabine de douche je sens ces gouttes d'eau perforer la peau. Elles ricochent et explosent contre moi à la façon des bateaux s'ébrouant sur une mer de glace. Car depuis mon cœur est froid... insane comme l'on dit outre-manche.
Et demain j'ai rendez-vous avec le psychiatre, comme beaucoup d'entre vous. Mais je suis un Sisyphe transformé en Icare. Chez moi c'est le rocher qui me brûle les ailes. Rien n'y fais, si trop en peu, l'alcool comme toujours... et je sombre dans une sorte d'alcoolisme médical pour anesthésier un corps que rien ne sait essouffler.
Je fais corps.
Moi quand je marche j'utilise un corps pour me déplacer ou je désire aller. Et par contre, si je ne peux pas me rendre dans un endroit par la limite de mon corps, je ne peux pas être. J'ai une frustration qui dépasse ma douleur de corps car c'est mon corps, l'objet de ma frustration qui me fait sentir cette douleur.
Et je dis souvent quand j'ai mal, quand je ressens une douleur "j'ai mal", comme pour signaler que ce n'est pas mon corps qui a mal mais moi.
J'avais déjà pensé aux momies. Mais je serai plus à le brûler mon corps, comme pour me dire qu'au final je gagnerai la guerre.
La chose qui ne va pas est que je vois mon corps comme un animal en dehors de moi, une forme de pulsion vie / mort, autre que moi, et j'essaye de dresser, contrôler au maximum mon corps. En un sens je suis très Nietzschéen. Je ne me sens ni mort ni vivant, dans une forme d'éternité qui n'est pas l'immortalité. L'immortel meurt et rené, l'éternel ne meurt jamais car en soit il n'est jamais vivant. Hors comme dit Foucault, je fais corps avec ce corps. Et à sa mort je vais disparaître. D’où ce sentiment d'éternité qui est malaisant pour moi. A choisir, je préférerai me sentir immortel.
En même temps, je ne me vois pas utiliser de l'énergie pour l''exercer, le travailler et le controler ce corps. Je ne fais pas de sport car en soit je n'ai pas choisis d'avoir un corps et je ne me sens pas obligé de l'entretenir. Et à côté de cela, je ne me sens pas esprit. Je n'arrive pas à imaginer un esprit sans le cerveau et le corps. Les gens qui font du Yoga travaille leur être pour le faire entrer dans leur corps. Le corps est l'objet premier alors que pour moi mon être le dépasse.
Je pense que je vais commencer une écriture du corps...
Je me demande pourquoi je n'arrive pas à avoir d'expérience homosexuelle. J'ai fais plusieurs expérience en ce sens et je ne le peux pas. Comment dire, cela limite encore mon existence par l'impact de ce corps sur ma personne. Je ne peux pas m'émanciper de lui...
Je ne vois pas l'autre comme une femme, mais comme un corps. C'est pour cela que je n'ai pas de problème de machisme. Mais certaines femmes me reprochent alors mon manque de 'romanesque'. Comment être romanesque avec un corps... Quoique je voulais dire romantique... mais depuis qu'on m'a dit, "toi tu n'es pas romantique mais tu es romanesque", je change mon vocable.
La vie elle-même n'est pas une solution, la vie n'a aucune espèce d'existence choisie, consentie, déterminée. Elle n'est qu'une série d'appétits et de forces adverses, de petites contradictions qui aboutissent ou avortent suivant les circonstances d'un hasard odieux.
Le mal est disposé inégalement dans chaque homme, comme le génie, comme la folie.
Le bien comme le mal sont le produit des circonstances et d'un levain plus ou moins agissant.
Je me sens fatigué...
Très fatigué.
Demain je vais lui proposer d'aller passer une soirée en club échangiste... toujours tordu, border line... dans le sens, on regarde les gens, les corps... on fantasme sur eux mais on ne les touche pas... se mélanger un peu comme dans ce forum à une énorme partouze qui en elle même ne porte pas son sens. Il faut dire que ces derniers moi j'ai comme un poids qui ralentit un peu le rythme de mes pas...
Et on ira s'enfermer dans une alcôve pour baiser avec les autres sans les autres.
Et peut être... peut être... que le soir tombé ou le jour se levant, nous réaliserons combien nous sommes l'un à l'autre étranger et qu'en soit c'est cela qui est beau... que dans notre inconnu nous nous sommes choisis plutôt que les autres... et peut être encore... que dans le chemin du retour, dans la voiture je m'endormirai un sourire sans peur sur son épaule.
Ce qui unit les êtres c’est l’amour,
Ce qui les sépare c’est la sexualité.
Et si j’enfonce un mot violent comme un clou je veux qu’il suppure dans la phrase comme une ecchymose à cent trous.
Dans d'autres temps je fus ce petit soldat romain qui vaguait mal en corps de garnison en garnison...
Et elle arriva, d'un autre horizon, d'un autre pays.
La peau satinée et l'odeur d'Orient. Elle me fit rêver comme pas possible. Dans un monde ou la désillusion est roi elle s'imposa en reine à mon existence.
Et en visitant la vieille Carthage, je me mis à rire devant les processions sanguinaires en l'honneur de Ba'al Hammon.
Dans la cabine de douche je sens ces gouttes d'eau perforer la peau. Elles ricochent et explosent contre moi à la façon des bateaux s'ébrouant sur une mer de glace. Car depuis mon cœur est froid... insane comme l'on dit outre-manche.
Et demain j'ai rendez-vous avec le psychiatre, comme beaucoup d'entre vous. Mais je suis un Sisyphe transformé en Icare. Chez moi c'est le rocher qui me brûle les ailes. Rien n'y fais, si trop en peu, l'alcool comme toujours... et je sombre dans une sorte d'alcoolisme médical pour anesthésier un corps que rien ne sait essouffler.
Je fais corps.
Moi quand je marche j'utilise un corps pour me déplacer ou je désire aller. Et par contre, si je ne peux pas me rendre dans un endroit par la limite de mon corps, je ne peux pas être. J'ai une frustration qui dépasse ma douleur de corps car c'est mon corps, l'objet de ma frustration qui me fait sentir cette douleur.
Et je dis souvent quand j'ai mal, quand je ressens une douleur "j'ai mal", comme pour signaler que ce n'est pas mon corps qui a mal mais moi.
J'avais déjà pensé aux momies. Mais je serai plus à le brûler mon corps, comme pour me dire qu'au final je gagnerai la guerre.
La chose qui ne va pas est que je vois mon corps comme un animal en dehors de moi, une forme de pulsion vie / mort, autre que moi, et j'essaye de dresser, contrôler au maximum mon corps. En un sens je suis très Nietzschéen. Je ne me sens ni mort ni vivant, dans une forme d'éternité qui n'est pas l'immortalité. L'immortel meurt et rené, l'éternel ne meurt jamais car en soit il n'est jamais vivant. Hors comme dit Foucault, je fais corps avec ce corps. Et à sa mort je vais disparaître. D’où ce sentiment d'éternité qui est malaisant pour moi. A choisir, je préférerai me sentir immortel.
En même temps, je ne me vois pas utiliser de l'énergie pour l''exercer, le travailler et le controler ce corps. Je ne fais pas de sport car en soit je n'ai pas choisis d'avoir un corps et je ne me sens pas obligé de l'entretenir. Et à côté de cela, je ne me sens pas esprit. Je n'arrive pas à imaginer un esprit sans le cerveau et le corps. Les gens qui font du Yoga travaille leur être pour le faire entrer dans leur corps. Le corps est l'objet premier alors que pour moi mon être le dépasse.
Je pense que je vais commencer une écriture du corps...
"Lui pensait et vivait encore en mode corps.
Par moment, perdu en grande angoisse, il s’enfermait dans les toilettes et il regardait sa main avec insistance.
Elle lui semblait étrangère à lui même. Un monceau informe d’un ensemble que les gens nommaient corps. Pour lui, cette araignée à 5 pattes était totalement indépendante. Si il lui ordonnait de prendre un objet, elle obtempérait. Mais si il glissait sa main sous la flamme d’une bougie, il ne comprenait pas pourquoi il avait mal et pourquoi elle ne voulait pas rester là, immobile à se consumer.
Si dans son fort intérieur il se disait ; "Main, je t’ordonne de rester là" , elle se mouvait toutefois loin de la flamme.
Une fois il s’était même surpris en voyant sa main saigner à lui dire à haute voix, sous le ton de l’injonction, "ne coagule pas".
Non… elle avait soigné à son grand damne la plaie…
Et son sexe. Nombre de fois ou il se levait sans que lui-même ne le désire. Par la suite, après Laurie il ne le sait pas encore mais il se trouvera dans plusieurs lits, ou plusieurs femmes le posséderont. Et par moment il aura alors une folle envie de s’émasculer, pour ne plus subir ce membre qui se dresse contre lui et sa volonté. Les femmes ont un vagin à remplir, les hommes une vacuité qui se lève, monolithe sans sens qu’il ont à dompter pour ne pas se laisser par lui dominer…"
Je me demande pourquoi je n'arrive pas à avoir d'expérience homosexuelle. J'ai fais plusieurs expérience en ce sens et je ne le peux pas. Comment dire, cela limite encore mon existence par l'impact de ce corps sur ma personne. Je ne peux pas m'émanciper de lui...
Je ne vois pas l'autre comme une femme, mais comme un corps. C'est pour cela que je n'ai pas de problème de machisme. Mais certaines femmes me reprochent alors mon manque de 'romanesque'. Comment être romanesque avec un corps... Quoique je voulais dire romantique... mais depuis qu'on m'a dit, "toi tu n'es pas romantique mais tu es romanesque", je change mon vocable.
La vie elle-même n'est pas une solution, la vie n'a aucune espèce d'existence choisie, consentie, déterminée. Elle n'est qu'une série d'appétits et de forces adverses, de petites contradictions qui aboutissent ou avortent suivant les circonstances d'un hasard odieux.
Le mal est disposé inégalement dans chaque homme, comme le génie, comme la folie.
Le bien comme le mal sont le produit des circonstances et d'un levain plus ou moins agissant.
Je me sens fatigué...
Très fatigué.
Demain je vais lui proposer d'aller passer une soirée en club échangiste... toujours tordu, border line... dans le sens, on regarde les gens, les corps... on fantasme sur eux mais on ne les touche pas... se mélanger un peu comme dans ce forum à une énorme partouze qui en elle même ne porte pas son sens. Il faut dire que ces derniers moi j'ai comme un poids qui ralentit un peu le rythme de mes pas...
Et on ira s'enfermer dans une alcôve pour baiser avec les autres sans les autres.
Et peut être... peut être... que le soir tombé ou le jour se levant, nous réaliserons combien nous sommes l'un à l'autre étranger et qu'en soit c'est cela qui est beau... que dans notre inconnu nous nous sommes choisis plutôt que les autres... et peut être encore... que dans le chemin du retour, dans la voiture je m'endormirai un sourire sans peur sur son épaule.
Ce qui unit les êtres c’est l’amour,
Ce qui les sépare c’est la sexualité.
- Spoiler:
- Seuls l’homme et la femme qui peuvent se rejoindre au-dessus de toute sexualité et en dessous de tout amour sont forts.
Et si j’enfonce un mot violent comme un clou je veux qu’il suppure dans la phrase comme une ecchymose à cent trous.
La rue sexuelle s’anime
le long de faces mal venues,
les cafés pepiant de crimes
deracinent les avenues.
Des mains de sexe brûlent les poches
et les ventres bouent par-dessous;
toutes les pensees s’entrechoquent,
et les tetes moins que les trous.
le long de faces mal venues,
les cafés pepiant de crimes
deracinent les avenues.
Des mains de sexe brûlent les poches
et les ventres bouent par-dessous;
toutes les pensees s’entrechoquent,
et les tetes moins que les trous.
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il est mort.
Simplement mort.
Même pas naturellement en soit, genre on se pose sur son lit, on s'endort et on oublie de se réveiller. Non, lui il était mort presque vivant... On l'avait opéré de son cœur, comme cela, blaaaaaammmmmm, de but en blanc et une fois l'opération terminée il avait décidé de ne pas se réveiller. Les médecins s'étaient acharné et machinalement les yeux s'étaient de nouveaux ouvert mais à leurs intérieurs, plus aucune lueur.
Et là les gens s'étaient mis en devoir de venir le voir, de le pleurer alors qu'il respirait encore, et encore, et encore.
Moi je ne voulais plus le voir, je savais que c'étais perdu.
Qu'il ne reviendrait plus de là ou il était. Qu'il avait passé la canne et qu'il nous emmerdait.
Puis il s'est remit à parler, un jour ou trois, avant de retomber dans une sorte d'apathie comatique.
La vie quoi...
Tellement de femmes et si peu d'étoiles dans le ciel
Mon visage est creusé de larmes qui elles même passent leur arme à la droite de leur gauche.
Rien et rien n'y fera
je me sens seul au creux de l'autre
et même pénétrant son intensité
dans la plus simple
itimité
Je me sens seul et rien
plus rien de rien
comme un être mêlé au néant
- Spoiler:
- In an endless sea with you
Sailing under the rain
The only colour of my blues
Is made of dust and sand
Driftin'
It's every day the same
Clouds pass me by
And I'm bound to take my time
Until I find you
The wind may send me home to you
Before the harvest starts again
And if the light come shine on through
Will you still recall my name ?
Driftin'
It's every day the same
Clouds pass me by
And I'm bound to take my time
Until I find you
I’ve been here and almost everywhere
I sailed the seven seas while you sat down on your chair
You’ve been good to me
And I've been good to you
Lost in the hands of gravity
Soon I’ll get back to blue
Driftin'
It's every day the same
Clouds pass me by
And I'm bound to take my time
Until I find you
Je ne veux pas pourrir dans le fond d'un cercueil
Ni voir la meuf d'l'accueil qu'il y a au paradis
Je veux rester ici, avant que la fin me cueille
Comme on cueille une pomme, même si c'est dur des fois
C'est mieux que d’avoir la foi
C'est mieux qu'une crise de foie ou qu’une sale rage de dent
La vie ça vient qu'une fois et ça passe comme une danse
Danser près de la mort
Danser près de la mort au pied de ta maison
Les murs de la misère, les clefs de ta raison
On naît, on vit, on meurt
On naît, on vit, on meurt
L'œil trouble, l'envie, l'odeur
Un monde, moi saint, sentir douleur
Des mots malsains nourrissent les peurs
On nait, on vit, on meurt
Aimer vite ! Aimer vite ! Et mes sœurs ?
Regard humide de la gorge au cœur
Chaleur canine mes poumons m'écœurent
On naît, on vit, on meurt
Même si je passe le temps sans intérêt pour ça
La vie c'est fait pour ça
C'est tester sa naissance
Aimer tous les moment, c'est se mentir dans le sens
C'est se mentir dans le froid, c'est noyer son essence
C'est lâcher le combat de l'infiniment petit
Face à l'infiniment grand, se perdre dans le profond
Sans voir à la surface dans les mots d'un prophète
Les réponses aux questions, je les laisse aux grosses têtes
On naît, on vit, on meurt
Aussi vite qu'un cri, qu'un pleur
Aussi bête qu'un vide qu'une fleur
On est en vie on meurt, aussi rien qu'un fil qu'une heure
Tout finira vite sans douleur sans forfait
Une âme qui boite mets plus de temps mais elle arrive à la paix
Je ne veux pas vivre
Je ne veux pas naître
Je ne veux pas mourir
Je ne veux pas être
On naît, on vit, on meurt
Le bruit, le gout, la sueur
D'un bout de pain vient le bonheur
Des beaux larbins nourissent les cœurs
On naît, on vit, on meurt
Elle est vide, allez vider les corps !
Le foie, le bide, les femme d'abord
Les crampes ruminent, l'estomac dort
On naît, on vit, on meurt
Aussi chaud qu'un soleil mort, aussi doux qu'une nuit dehors
On naît, on vit, on meurt
Aussi doux qu'un jour qu'on tord
Et la cérémonie religieuse m'a fait penser le moment d'un instant que j'étais chez les fous... Des personnes qui niaient la mort au point de dire que non, il ne l'était pas. Mais merde, il est plus là... Et blaaaam, dieu l'a rappelé à lui, connerie. Ces fils de putes de chrétiens pensent savoir qu'il y a un au-dela la vie... mais qu'ils se pendent pour y aller et qu'il ne pourrissent plus la vie des vivants avec cela. La bible, le coran, la thora c'est de la merde. Rien ne vaut plus que de vivre sa vie, respirer et échanger avec l'autre sans attendre un salut dans une mort à venir. C'est une forme de nazisme métaphasique. Triste à en mourir.
Je n'ai aucune croyance. Aucun dogme. Et là dessus je pense à lui qui est mort... comme elle... et je me dis que inéluctablement, mon tour arrive...
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Boris comme Justin(e) ou Brigitte, j'kiff.
On est jamais sérieux dans la vie en fait.
Les chrétiens disent que je m’apprête à tromper ma compagne, les naturalistes que je réponds à des pulsions primaires, moi que je m'en fout car ma vie est sans morale...
J'ai une éthique et elle me colle à la peau.
Si ce soir inch Allah la vie va son va, j'aurai les bourses plus que vides. Et magie du futur et de l'improbable, des femmes outre-manche qui désirent (je me pose toujours pourquoi, pourquoi, pourquoi la question) me rencontreR.
La psy m'a demandé pourquoi j'avais fais un enfant. Je me suis tue... j'ai rien dis... puis j'ai dis que j'avais donné la mort à une existence et que je me sentais responsable de cette mort à venir et que cela me rendait jour en jour de plus en plus malade et taré. Mais que grâce à elle, aux médocs et psychotropes, on pouvait vivre avec.
En fait, je me dis que je ne verrai surement jamais mourir mon enfant.
Mais que je l'ai déjà enterré plein de fois dans mon esprit.
Le Christ ou Leclerc, on a retrouvé du sperme sur l'oreiller...
Y'a que cela à faire.
On est jamais sérieux dans la vie en fait.
Les chrétiens disent que je m’apprête à tromper ma compagne, les naturalistes que je réponds à des pulsions primaires, moi que je m'en fout car ma vie est sans morale...
J'ai une éthique et elle me colle à la peau.
Si ce soir inch Allah la vie va son va, j'aurai les bourses plus que vides. Et magie du futur et de l'improbable, des femmes outre-manche qui désirent (je me pose toujours pourquoi, pourquoi, pourquoi la question) me rencontreR.
La psy m'a demandé pourquoi j'avais fais un enfant. Je me suis tue... j'ai rien dis... puis j'ai dis que j'avais donné la mort à une existence et que je me sentais responsable de cette mort à venir et que cela me rendait jour en jour de plus en plus malade et taré. Mais que grâce à elle, aux médocs et psychotropes, on pouvait vivre avec.
En fait, je me dis que je ne verrai surement jamais mourir mon enfant.
Mais que je l'ai déjà enterré plein de fois dans mon esprit.
Le Christ ou Leclerc, on a retrouvé du sperme sur l'oreiller...
Y'a que cela à faire.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Les enfants drôles de la télévision. You tube.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Un coup de rein
Ce matin
Comme cela
En vain
Un coup de rien
Qui vient
D'un coup se noyer dans le creux
De tes fesses
La largesse d'une princesse qui suce mon gland
Avec la dextérité d'une déesse
Toi, moi
Et le coup part
L'enfant s'étiole en liquide séminal
Encore une histoire qui aurait pu finit mal
Mais non... on attendra demain pour passer
A l'anal...
Ce matin
Comme cela
En vain
Un coup de rien
Qui vient
D'un coup se noyer dans le creux
De tes fesses
La largesse d'une princesse qui suce mon gland
Avec la dextérité d'une déesse
Toi, moi
Et le coup part
L'enfant s'étiole en liquide séminal
Encore une histoire qui aurait pu finit mal
Mais non... on attendra demain pour passer
A l'anal...
Le Don qui Chante- Messages : 2016
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pleure et pleure la vie, elle est partie...
D'un cancer de la langue ou je m’ennuie et ou je me meurs. Au reste et les gens que je fréquente comme l'on évite la pluie qui tombe. Qui suis je ???
Nous dansions si souvent le soir au couvert des étoiles. Ma douce et tendre. Et j'ai fais tant de mal que tu m'as fais de bien...
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Sexe dans la main.
Tuyau d arrosage
N inspirant aucun présage
Un truc mou
Et perdu
Pendu
Regard de fou
Qui devrait en vagin
Se rétracter pour disparaître
Comme il est venu...
Apparut
En mal de l'être...
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Sire, de grâce, écoutez-moi :
Sire, je reviens des galères...
Je suis voleur, vous êtes roi,
Agissons ensemble en bons frères.
Les gens de bien me font horreur,
J'ai le coeur dur et l'âme vile,
Je suis sans pitié, sans honneur :
Ah ! faites-moi sergent de ville.
Bon ! je me vois déjà sergent :
Mais, sire, c'est bien peu, je pense.
L'appétit me vient en mangeant :
Allons, sire, un peu d'indulgence.
Je suis hargneux comme un roquet,
D'un vieux singe j'ai la malice ;
En France, je vaudrais Gisquet :
Faites-moi préfet de police.
Grands dieux ! que je suis bon préfet !
Toute prison est trop petite.
Ce métier pourtant n'est pas fait,
Je le sens bien, pour mon mérite.
Je sais dévorer un budget,
Je sais embrouiller un registre ;
Je signerai : " Votre sujet ",
Ah ! sire, faites-moi ministre.
Sire, que Votre Majesté
Ne se mette pas en colère !
Je compte sur votre bonté ;
Car ma demande est téméraire.
Je suis hypocrite et vilain,
Ma douceur n'est qu'une grimace ;
J'ai fait... se pendre mon cousin :
Sire, cédez-moi votre place.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Tu me demandes de faire finalement ce que tu ne sais pas faire toi même...
Est ce équitable ??? Juste ou simplement normal...
On barre le dernier mot... équitable...
Plutôt durable.
Si le bateau coule, si le bateau sombre, je te suivrai je serai comme ton ombre. Tu me trouveras toujours dans ton sillon, dans les sales moments comme dans les bons.
Et si le ciel s'écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes. Tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages.
J'aime cette femme mais je pense aux statues antiques qui ornent ma mémoire...
Je pleure...
Je vais allumer un feu.
Un beau et grand feu.
Lancer de la musique autour de moi.
Et boire, boire et boire. Pour accélérer le processus...
Est ce équitable ??? Juste ou simplement normal...
On barre le dernier mot... équitable...
Plutôt durable.
Si le bateau coule, si le bateau sombre, je te suivrai je serai comme ton ombre. Tu me trouveras toujours dans ton sillon, dans les sales moments comme dans les bons.
Et si le ciel s'écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes. Tu me trouveras toujours dans ton sillage, dans les lignes droites et les virages.
J'aime cette femme mais je pense aux statues antiques qui ornent ma mémoire...
Je pleure...
C'est toi qui a gardé le livre que F... avait fait après notre mariage, avec les textes de tout le monde ?
J'aimerais les relire. La magie du déménagement... Je viens de ressortir les photos, films. J'ai pris le temps de les regarder. Quelques larmes et des sourires.
Je suis désolée que tout ait merdé après ça. On a fait ce qu'on a pu je crois. Ça aurait dû se passer différemment. Je te demande pardon pour mes erreurs et mes manquements. Et merci pour tous les beaux moments, car il y en a eu beaucoup. Je n'ai juste pas su les voir quand je me suis retrouvée dans le brouillard. Le temps passe et je mesure la chance que j'ai eu de partager un bout de vie avec toi. Je souris souvent en repensant aux souvenirs avec toi. Tu as et auras toujours une place toute particulière dans mon cœur.
Je suis vraiment désolée pour les années passées. Je t'embrasse.
Je vais allumer un feu.
Un beau et grand feu.
Lancer de la musique autour de moi.
Et boire, boire et boire. Pour accélérer le processus...
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
ARTHUR !!! KUYERE !!!!
Invité- Invité
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