[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
https://www.cnrtl.fr/definition/consolation#:~:text=f%C3%A9m.-,CONSOLATION%2C%20subst.,de%20recevoir%20un%20tel%20r%C3%A9confort.
https://www.poetica.fr/poeme-899/arthur-rimbaud-larme/
https://www.poetica.fr/poeme-899/arthur-rimbaud-larme/
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
10 – Rencontre
Une vieille sorcière regardait le ciel avec insistance.
Habituée à sa solitude, elle ne s’embarrassait plus de parler toute seule.
Un temps sec mais pas suffisamment chaud pour justifier cette éructation du ciel, elle se devait de se rendre sur place pour s’assurer que cela n’était pas un signe des dieux.
Cela faisait maintenant des décennies que Wotan ne s’était pas manifesté à elle et depuis qu’elle avait vendu son âme à Shaitan, elle vivait son immortalité dans un calme relatif, loin de la vie tumultueuse des villes et des hommes.
Bien sur, au travers de quelques pentacles, elle emprisonnait par moment quelques âmes humaines qui vagabondaient à leurs risques et périls dans la forêt maudite. Bloquées dans leur étoile maudite, elles se consumaient alors lentement à la façon des feux follets qui hantent certaines nuits de juin les tombes de nos cimetières.
L’éclair n’était pas tombé loin de la clairière où elle vivait.
Prenant sa besace en peau d’Auroch, elle se rendit en chantant une ancienne comptine sur les lieux où s’était ébroué l’éclair.
Perdu dans sa forêt à quelques pas du « sombre marais », elle n’avait pas revu d’être humain depuis une éternité et du haut de ces six cent soixante six ans elle ne comptait plus en rencontrer.
Les ronces entouraient sa bâtisse et elle ne trouvait plaisir qu’à se promener entièrement nue dans les marais où elle écoutait les animaux et insectes de la forêt lui raconter leurs histoires.
Sorcière, sorcière,
seule et laide
les animaux de la foret
et ceux du marais
ignorent que le jour ou la nuit
où tu disparaîtra, avec toi
ce putride marais
laissera place à une luxuriante forêt
Ses plumes s’étaient décollées de sa peau et elles étaient encore en train de flotter dans l’air alors que lui était tombé sur terre.
Lorsque la sorcière arriva près de l’ange déchu, elle ne reconnut pas directement sa nature céleste.
Il était nu et sa peau à la base immaculée était entièrement noircie et couverte de cloques.
Des traces de brûlures apparaissaient ça et là sur son corps et cet « homme » semblait inanimé.
La sorcière s’approchât de lui prudemment.
Étrangement, il semblait guérir rapidement de ses blessures.
Viviane sortit une fiole de sa poche et en versa quelques gouttes sur son corps. Rien ne se produisit.
Plongeant sa main dans sa besace elle jeta une poudre sur le corps inanimé qui se trouvait devant elle. Immédiatement sa peau se mit à craqueler et des petites flammes bleues apparurent sur sa peau. L’instant d’après Mickaël avait retrouvé ses esprits et il sentait pour la première fois de son existence une douleur physique lui déchirer le corps, sa mutation était terminée.
La sorcière marqua une pause et elle se gratta le menton.
Dans la cité de « Pandémonium » la terre trembla.
Satan jouait à la marelle avec un diablotin. Il venait de lancer son bout de basalte sur la case sept et il était en équilibre sur une jambe en train de faire son aller-retour « Terre/Ciel ».
La secousse fut si forte qu’elle déséquilibra le souverain des enfers et le fit chuter au sol.
Le diablotin se mit alors à rire d’un rire aussi strident que stressant.
Lucifer se releva, épousseta ses ailes et se mit aussi à rire.
Le diablotin lança la roche sur le chiffre trois et fit son tour de jeu sans faillir.
Nouveau coup, comme il avait loupé le précédant, l’archange déchu réitéra son exploit.
Un cloche pied, puis deux et trois, deux pieds sur le quatre et le cinq, un seul sur le six, deux en sept et huit, enfin au paradis !!!
Arrivé sur la case trois, quelques gouttes d’une eau translucide tombèrent d’on ne sait où sur le prince des ténèbres.
Un cri inhumain sortit de sa bouche et il fit à lui seul tressaillir le socle même des enfers.
Sur terre le sol trembla.
Dans le ciel, Vénus quelques secondes s’immobilisa.
La sorcière tenait dans sa main un bâton en bois de surin.
Elle toucha l’ange avec.
– « Créature du ciel, je me présente à toi.
Je suis Viviane, une descendante d’Ève.
Ton père le seigneur m’a exilé du jardin D’Eden car il semblerait que tous les mots de la terre prennent source en moi.
Ne dit on pas là-haut, Viviane pointa sa baguette vers le ciel, que le jour ou Dieu mit l’homme en présence de la femme, le paradis est devenu enfer…
Mais je vais te raconter la véritable histoire, la vérité, tu pourra juger que je n’ai rien fais de mal. »
Viviane ménagea un petit silence avant de reprendre son histoire.
– « Qui m’a créée et pourquoi ?
Dieu dans son paradis s’ennuyait.
Alors pour se sentir moins seul, perdu dans ses habitudes de Narcisse il se mira dans un nuage et fabriqua un être à son image. Présomptueux…
Cet être, il le nomma Adam.
Adam était un dieu comme ton père.
Il avait lui aussi les pleins pouvoirs. Il pouvait faire ce que bon lui semblait.
Adam comprit immédiatement pourquoi Dieu l’avait créé.
Par ennui.
Alors, pour ne pas sombrer dans ce même ennui, il créa à partir d’une de ses côtes un être semblable à lui même mais en même temps différent.
Ma Mère et la tienne était née.
Adam l’appela Ève. Dieu n’eut pas son mot à dire.
Ève était comme Adam, elle avait en elle des pouvoirs divins.
Elle comprit aussi vite qu’eux pourquoi Dieu avait créé Adam et pourquoi ce dernier l’avait créé.
Elle décida de ne pas commettre la même erreur qu’eux en créant de toute pièce un nouvel être pour ne plus s’ennuyer. »
Elle regarda Adam et elle lui dit ceci ;
– « Mon cher frère, mon semblable, j’ai la solution à nos maux. Pour cela, il va falloir que toi comme moi nous renoncions à une partie de nos pouvoirs. »
Adam qui voyait Dieu devenir de plus en plus sénile de jours en jours l’écouta alors avec attention.
– « Il nous faudra perdre notre essence divine pour créer ce que nous appellerons la nature humaine. Nous aurons des plaisirs mille fois plus jouissifs que ce que nous connaissons actuellement. Mais le prix à en payer sera notre disparition en tant que forme parfaite.
Pour vivre, nous devrons alors ingérer des aliments, les transformer en énergie et expulser les « cataplasmes » restants par divers orifices.
Cette opération va nous demander plus de force et de concentration qu’il t’en a fallu pour me créer et elle sera irréversible, veux tu me suivre dans cette aventure ? »
Sans savoir pourquoi Adam hocha la tête en signe acquiescement.
Le sol trembla. L’ange se mit à trembler. La sorcière leva la tête et grogna.
Et au lieu de voir le ciel se déchirer, la terre craqua et s’ouvrit en une multitude de failles.
Shaitan s’éleva des enfers alors que les deux bougres avaient leurs yeux tournés vers le ciel.
– « Par les milles feux, que se passe-t-il ici ?
Que le foutre de l’enfer inonde la terre !!!
Toi Viviane, avec un humain !!! Et tu n’as pas dessiné de pentacle !!!
Vieille hyène, tu as donc oublié que jadis tu avais signé un pacte avec moi !!! »
La sorcière était bouche bée.
Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche.
C’est avec difficulté qu’elle sorti ces deux syllabes. « Wo – Tan ».
L’ange quand à lui tremblait de peur, non plus en regardant le ciel mais en visionnant l’enfer.
– « Pardieu, tu devais emprisonner dans des pentacles des humains de premier choix et m’appeler pour que je vienne sur terre me délecter de leur chair et de leur sang, les laisser sans corps, nu dans leur âme errer ici-bas, concurrencer le Purgatoire de l’autre débile ».
– « Tu devais m’aider à inverser l’équation, faire que le Ciel devienne l’Enfer et que mon Royaume s’élève jusqu’au plus haut des cieux !!! Parjure !!! Parjure !!! Tu vas me le payer sordide femelle… ».
Viviane ne se démonta pas.
Elle lui répondit avec tous l’aplomb que peut recouvrir une femme prise en faute.
Nonchalamment elle s’exprima ainsi par la négative.
– « Mais non ‘my lord‘, je ne vous mens pas, j’allais vous prévenir de ma prise dans l’instant.
A votre habitude vous m’avez prise de vitesse.
Cela est à votre honneur magnificence des grandeurs ».
Satan se laissa bercer par ces propos avenants. Il sourit.
– « Bien, bien, bien, je préfère cela.
Mais où est ton caillou de dragon, celui qui doit te permettre de tracer le pentacle, je ne le vois pas ».
Viviane rougie.
– « C’est à dire que, que… ».
– « Parle si tu ne veux pas que je te change en succube !!! ».
– « C’est à dire que, que… ».
– « Accouche vieille sorcière !!! ».
– « C’est à dire que je voulais amener ce jeune éphèbe à la maison pour abuser de lui et une fois repu, lui soutirer quelques litres de sang afin de me rajeunir et de retrouver ma prime jeunesse ».
Le diable explosa de rire.
– « Viviane, tu es bien la digne fille de ta mère !
Bien, ta franchise et ta bienveillance font que je vais une fois n’est pas coutume te laisser la nuit pour assouvir ton désir. Au petit matin, je me posterai sous ce rocher, à quelques mètres de ton pentacle et je viendrai me délecter de la chair de ce vilain petit séraphin ».
Tu ne penses pas si bien dire Wotan songea Viviane.
Et aussi vite qu’il était arrivé, le diable disparut dans des volutes de fumée.
La terre se raccommoda d’elle-même et de son passage il n’y avait nulles traces.
Satan avait un basalte à la main et il reprenait là où il l’avait laissé sa partie de marelle.
L’ange regarda la sorcière sans comprendre ce qui se passait autour de lui.
Viviane lui sourit. Mickaël rassuré lui rendit son sourire.
– « Viens Archange, viens, tu es tombé du ciel sans que je ne sache pourquoi.
Une chose est sure, je ne laisserai pas ce démon t’emporter avec lui.
Il m’a donné l’immortalité pour le servir et aujourd’hui prend fin ma servitude.
Sonnez clairons, raisonnez trompettes, je me révolte contre mon créateur.
Tu vas venir revêtir des habits chauds chez moi et je vais t’indiquer comment survivre dans ce monde où tu es tombé ».
Mes plumes, mes plumes dit Mickaël, où sont-elles ?
Et Viviane le prit par la main et elle l’entraîna dans sa demeure.
Toute la nuit, un feu fuma dans la cheminé.
Toute la nuit, Viviane réchauffa Mickaël par la chaleur de son corps.
Toute la nuit, les deux amants vécurent hors du temps l’un dans l’autre, l’autre dans l’un.
Et minuit passé, la sorcière devenue fée s’endormit.
Une vieille sorcière regardait le ciel avec insistance.
Habituée à sa solitude, elle ne s’embarrassait plus de parler toute seule.
– « Un éclair de cette force en plein ciel d’été, cela n’est pas normal… ».
Un temps sec mais pas suffisamment chaud pour justifier cette éructation du ciel, elle se devait de se rendre sur place pour s’assurer que cela n’était pas un signe des dieux.
Cela faisait maintenant des décennies que Wotan ne s’était pas manifesté à elle et depuis qu’elle avait vendu son âme à Shaitan, elle vivait son immortalité dans un calme relatif, loin de la vie tumultueuse des villes et des hommes.
Bien sur, au travers de quelques pentacles, elle emprisonnait par moment quelques âmes humaines qui vagabondaient à leurs risques et périls dans la forêt maudite. Bloquées dans leur étoile maudite, elles se consumaient alors lentement à la façon des feux follets qui hantent certaines nuits de juin les tombes de nos cimetières.
L’éclair n’était pas tombé loin de la clairière où elle vivait.
Prenant sa besace en peau d’Auroch, elle se rendit en chantant une ancienne comptine sur les lieux où s’était ébroué l’éclair.
Perdu dans sa forêt à quelques pas du « sombre marais », elle n’avait pas revu d’être humain depuis une éternité et du haut de ces six cent soixante six ans elle ne comptait plus en rencontrer.
Les ronces entouraient sa bâtisse et elle ne trouvait plaisir qu’à se promener entièrement nue dans les marais où elle écoutait les animaux et insectes de la forêt lui raconter leurs histoires.
Sorcière, sorcière,
seule et laide
les animaux de la foret
et ceux du marais
savent que sans toi
leur vie ne serait pas
aussi douce qu’elle ne l’est
seule et laide
les animaux de la foret
et ceux du marais
savent que sans toi
leur vie ne serait pas
aussi douce qu’elle ne l’est
Sorcière, sorcière,
seule et laide
les animaux de la foret
et ceux du marais
savent que tu veilles sur eux
Et qu’ils te doivent
leur paix et leur tranquillité
seule et laide
les animaux de la foret
et ceux du marais
savent que tu veilles sur eux
Et qu’ils te doivent
leur paix et leur tranquillité
Sorcière, sorcière,
seule et laide
les animaux de la foret
et ceux du marais
ignorent que le jour ou la nuit
où tu disparaîtra, avec toi
ce putride marais
laissera place à une luxuriante forêt
En pénétrant dans l’atmosphère, l’ange avait vu ses ailes s’immoler.
Ses plumes s’étaient décollées de sa peau et elles étaient encore en train de flotter dans l’air alors que lui était tombé sur terre.
Lorsque la sorcière arriva près de l’ange déchu, elle ne reconnut pas directement sa nature céleste.
Il était nu et sa peau à la base immaculée était entièrement noircie et couverte de cloques.
Des traces de brûlures apparaissaient ça et là sur son corps et cet « homme » semblait inanimé.
La sorcière s’approchât de lui prudemment.
Étrangement, il semblait guérir rapidement de ses blessures.
Viviane sortit une fiole de sa poche et en versa quelques gouttes sur son corps. Rien ne se produisit.
– « Bien, cet entité ne vient pas de l’en-deçà, voyons si elle vient de l’au-delà. »
Plongeant sa main dans sa besace elle jeta une poudre sur le corps inanimé qui se trouvait devant elle. Immédiatement sa peau se mit à craqueler et des petites flammes bleues apparurent sur sa peau. L’instant d’après Mickaël avait retrouvé ses esprits et il sentait pour la première fois de son existence une douleur physique lui déchirer le corps, sa mutation était terminée.
– « La poudre de mandragore est mortelle pour les créatures du ciel, si ta peau brûle c’est que tu viens de là-haut. ».
La sorcière marqua une pause et elle se gratta le menton.
– « Donc, tu viens de là-haut. » dit-elle en associant le geste à la parole.
Dans la cité de « Pandémonium » la terre trembla.
Satan jouait à la marelle avec un diablotin. Il venait de lancer son bout de basalte sur la case sept et il était en équilibre sur une jambe en train de faire son aller-retour « Terre/Ciel ».
La secousse fut si forte qu’elle déséquilibra le souverain des enfers et le fit chuter au sol.
Le diablotin se mit alors à rire d’un rire aussi strident que stressant.
Lucifer se releva, épousseta ses ailes et se mit aussi à rire.
– « Bon, à toi de jouer, va ».
Le diablotin lança la roche sur le chiffre trois et fit son tour de jeu sans faillir.
– « Je vous rattrape maître. »
– « Offfff, j’ai de la marge tu sais. »
– « Offfff, j’ai de la marge tu sais. »
Nouveau coup, comme il avait loupé le précédant, l’archange déchu réitéra son exploit.
Un cloche pied, puis deux et trois, deux pieds sur le quatre et le cinq, un seul sur le six, deux en sept et huit, enfin au paradis !!!
– « Allez, je suis au ciel, je retourne en enfer. »
Arrivé sur la case trois, quelques gouttes d’une eau translucide tombèrent d’on ne sait où sur le prince des ténèbres.
Un cri inhumain sortit de sa bouche et il fit à lui seul tressaillir le socle même des enfers.
Sur terre le sol trembla.
Dans le ciel, Vénus quelques secondes s’immobilisa.
– « Qui ose m’asperger de cette eau impure !!! Des larmes d’anges !!! Non de non, je n’ai jamais connu pareille profanation en mon royaume !!!
Fin de partie, je monte voir qui est l’inconscient qui ainsi s’attire mon courroux !!! »
Fin de partie, je monte voir qui est l’inconscient qui ainsi s’attire mon courroux !!! »
La sorcière tenait dans sa main un bâton en bois de surin.
Elle toucha l’ange avec.
– « Créature du ciel, je me présente à toi.
Je suis Viviane, une descendante d’Ève.
Ton père le seigneur m’a exilé du jardin D’Eden car il semblerait que tous les mots de la terre prennent source en moi.
Ne dit on pas là-haut, Viviane pointa sa baguette vers le ciel, que le jour ou Dieu mit l’homme en présence de la femme, le paradis est devenu enfer…
Mais je vais te raconter la véritable histoire, la vérité, tu pourra juger que je n’ai rien fais de mal. »
Viviane ménagea un petit silence avant de reprendre son histoire.
– « Qui m’a créée et pourquoi ?
Dieu dans son paradis s’ennuyait.
Alors pour se sentir moins seul, perdu dans ses habitudes de Narcisse il se mira dans un nuage et fabriqua un être à son image. Présomptueux…
Cet être, il le nomma Adam.
Adam était un dieu comme ton père.
Il avait lui aussi les pleins pouvoirs. Il pouvait faire ce que bon lui semblait.
Adam comprit immédiatement pourquoi Dieu l’avait créé.
Par ennui.
Alors, pour ne pas sombrer dans ce même ennui, il créa à partir d’une de ses côtes un être semblable à lui même mais en même temps différent.
Ma Mère et la tienne était née.
Adam l’appela Ève. Dieu n’eut pas son mot à dire.
Ève était comme Adam, elle avait en elle des pouvoirs divins.
Elle comprit aussi vite qu’eux pourquoi Dieu avait créé Adam et pourquoi ce dernier l’avait créé.
Elle décida de ne pas commettre la même erreur qu’eux en créant de toute pièce un nouvel être pour ne plus s’ennuyer. »
Elle regarda Adam et elle lui dit ceci ;
– « Mon cher frère, mon semblable, j’ai la solution à nos maux. Pour cela, il va falloir que toi comme moi nous renoncions à une partie de nos pouvoirs. »
Adam qui voyait Dieu devenir de plus en plus sénile de jours en jours l’écouta alors avec attention.
– « Il nous faudra perdre notre essence divine pour créer ce que nous appellerons la nature humaine. Nous aurons des plaisirs mille fois plus jouissifs que ce que nous connaissons actuellement. Mais le prix à en payer sera notre disparition en tant que forme parfaite.
Pour vivre, nous devrons alors ingérer des aliments, les transformer en énergie et expulser les « cataplasmes » restants par divers orifices.
Cette opération va nous demander plus de force et de concentration qu’il t’en a fallu pour me créer et elle sera irréversible, veux tu me suivre dans cette aventure ? »
Sans savoir pourquoi Adam hocha la tête en signe acquiescement.
Le sol trembla. L’ange se mit à trembler. La sorcière leva la tête et grogna.
– « Le courroux de dieu va s’exprimer sur la terre et non plus sur le ciel, quelle est donc cette malédiction ? »
Et au lieu de voir le ciel se déchirer, la terre craqua et s’ouvrit en une multitude de failles.
Shaitan s’éleva des enfers alors que les deux bougres avaient leurs yeux tournés vers le ciel.
– « Par les milles feux, que se passe-t-il ici ?
Que le foutre de l’enfer inonde la terre !!!
Toi Viviane, avec un humain !!! Et tu n’as pas dessiné de pentacle !!!
Vieille hyène, tu as donc oublié que jadis tu avais signé un pacte avec moi !!! »
La sorcière était bouche bée.
Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche.
C’est avec difficulté qu’elle sorti ces deux syllabes. « Wo – Tan ».
L’ange quand à lui tremblait de peur, non plus en regardant le ciel mais en visionnant l’enfer.
– « Pardieu, tu devais emprisonner dans des pentacles des humains de premier choix et m’appeler pour que je vienne sur terre me délecter de leur chair et de leur sang, les laisser sans corps, nu dans leur âme errer ici-bas, concurrencer le Purgatoire de l’autre débile ».
– « Tu devais m’aider à inverser l’équation, faire que le Ciel devienne l’Enfer et que mon Royaume s’élève jusqu’au plus haut des cieux !!! Parjure !!! Parjure !!! Tu vas me le payer sordide femelle… ».
Viviane ne se démonta pas.
Elle lui répondit avec tous l’aplomb que peut recouvrir une femme prise en faute.
Nonchalamment elle s’exprima ainsi par la négative.
– « Mais non ‘my lord‘, je ne vous mens pas, j’allais vous prévenir de ma prise dans l’instant.
A votre habitude vous m’avez prise de vitesse.
Cela est à votre honneur magnificence des grandeurs ».
Satan se laissa bercer par ces propos avenants. Il sourit.
– « Bien, bien, bien, je préfère cela.
Mais où est ton caillou de dragon, celui qui doit te permettre de tracer le pentacle, je ne le vois pas ».
Viviane rougie.
– « C’est à dire que, que… ».
– « Parle si tu ne veux pas que je te change en succube !!! ».
– « C’est à dire que, que… ».
– « Accouche vieille sorcière !!! ».
– « C’est à dire que je voulais amener ce jeune éphèbe à la maison pour abuser de lui et une fois repu, lui soutirer quelques litres de sang afin de me rajeunir et de retrouver ma prime jeunesse ».
Le diable explosa de rire.
– « Viviane, tu es bien la digne fille de ta mère !
Bien, ta franchise et ta bienveillance font que je vais une fois n’est pas coutume te laisser la nuit pour assouvir ton désir. Au petit matin, je me posterai sous ce rocher, à quelques mètres de ton pentacle et je viendrai me délecter de la chair de ce vilain petit séraphin ».
Tu ne penses pas si bien dire Wotan songea Viviane.
Et aussi vite qu’il était arrivé, le diable disparut dans des volutes de fumée.
La terre se raccommoda d’elle-même et de son passage il n’y avait nulles traces.
Satan avait un basalte à la main et il reprenait là où il l’avait laissé sa partie de marelle.
L’ange regarda la sorcière sans comprendre ce qui se passait autour de lui.
Viviane lui sourit. Mickaël rassuré lui rendit son sourire.
– « Viens Archange, viens, tu es tombé du ciel sans que je ne sache pourquoi.
Une chose est sure, je ne laisserai pas ce démon t’emporter avec lui.
Il m’a donné l’immortalité pour le servir et aujourd’hui prend fin ma servitude.
Sonnez clairons, raisonnez trompettes, je me révolte contre mon créateur.
Tu vas venir revêtir des habits chauds chez moi et je vais t’indiquer comment survivre dans ce monde où tu es tombé ».
Mes plumes, mes plumes dit Mickaël, où sont-elles ?
Et Viviane le prit par la main et elle l’entraîna dans sa demeure.
Toute la nuit, un feu fuma dans la cheminé.
Toute la nuit, Viviane réchauffa Mickaël par la chaleur de son corps.
Toute la nuit, les deux amants vécurent hors du temps l’un dans l’autre, l’autre dans l’un.
Et minuit passé, la sorcière devenue fée s’endormit.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La salle de concert est bondée, pleine à craquer.
On a loupé la première partie du concert, Guérilla Poubelle et Tagada Jones.
J'ai eu beau rouler vite, je n'ai pas pu arriver à temps.
Alors on entre, machinalement on prends une bière et on s'installe au milieu de la foule.
C'est électrique. La musique crache ses électrons de guitare et la batterie donne naissance en rythme à un monde composé d'une multitude de gens.
Une peur s'immisce en moi, que je connaisse quelqu'un ou que quelqu'un me reconnaisse.
Qu'il vienne gâcher la magie du moment. Je sens l'instant important et je sais par avance qu'il aura une fin. Dans une heure, la salle se videra et la magie se dissipera. Comme pour conjurer cela, j'embrasse son cou. Elle me tient par la main. Rassuré, remplit d'excitation, je saute sur place comme un cabri. Elle ne bouge pas. Elle me regarde en souriant.
La salle se nomme les quatre Écluses.
Elle est située au carrefour de plusieurs Écluses dans Dunkerque. Les mariniers viennent y déverser sans pleurer leurs vies. Ils passent de la mer au canaux, de l'agitation au calme. A l'entrée, passé la grille un type nous a accueilli en vomissant. Cela nous avait amusé. Cela collait bien au lieu. De la vie, de la culture en plein milieu d'un truc morne, triste et sans vie.
Dans le noir, Justin(e) enchaînait les chansons ; nous étions captivé.
Si un jour vous avez la chance d'écouter ou mieux de vivre un concert de ce groupe, vous verrez comme il est scotchant, bourré d'énergie. C'est vivifiant.
De temps en temps je me colle derrière elle lorsque les mouvements de foule deviennent plus forts. Je fais rempart de mon corps pour protéger le siens. Je me sens fort, vivant, important et puissant. Plus de César, Antoine ou Octave dans ce lieu ou seule la musique règne en maîtresse absolue.
Puis quand un temps de calme passe, on se reprends de nouveau, bras en bras, pour de nouveau langoureusement s'embrasser.
La langue est un organe puissant et sensuel. La sienne pénétrant ma bouche avait un goût enivrant. Quand nos lèvres étaient cousues les unes aux autres, que la musique tournait en nous, que nos langues tentaient de lier nos âmes, le monde en lui même explosait et à la fois la salle, à la fois la foule, à la fois les rires et les cris des autres disparaissaient. Ne restait que nos deux corps liés l'un à l'autre baignant dans un néant musical qui nous projetait sur les routes de l'orgasme. Et comme deux enfants prenant naissance nous avons ainsi jouis ce soir là dans cette salle de concert. Une expérience sensorielle qui à dépassé, explosé en nous les limites du corps.
Le bassiste a repéré notre jeu. On est pas sérieux quand on a dix sept ans scande la foule. Nos langues nous lient à une réalité qui nous échappe. Puis un mouvement de foule, les atomes de nos corps se déchirent, nous sommes emportés, nos bouches se séparent, reste nos mains, qui moites glissent, puis nos doigts... et sans mentir, du bout des ongles le mouvement s'inverse, et comme la mer qui en marée basse s'éloigne du rivage, j'entre en marée haute et je me sens irrémédiablement projeté contre elle. La chose étant que elle comme moi gardions en ce moment les yeux fermés.
Je nous revoyais hier soir.
Je la revoyais chez moi. Notre première rencontre.
Nos deux corps nus allongés dans un lit faussement défait.
Nos jeux sensuels qui retournaient nos corps et unissaient nos êtres par delà les langues.
De nouveau collé à elle, je sens ma bouche s'ouvrir et son être de nouveau en moi.
La langue est un organe suprême qui permet de visiter l'âme de l'autre.
Une femme qui vous permet de pénétrer sa bouche, d'unir sa salive avec vous vous offre un acte plus intime que la plus simple pénétration avec son sexe. La langue est l'appendice de mon sexe. C'est l'antichambre. C'est par elle que je séduis et que je montre combien j'aime celle qui est avec moi.
Une solution était là, un abandon dans une autre personne, dans un autre corps pour en créer un autre à partir de nos deux entités.
Je vis l'enfant. Sarah... lui dire maman.
Le bassiste insistait. Le morceau de musique était terminé mais il prolongeait l'instant. Le rythme était de plus en plus lent, pas lourd ni léger, comme ci le temps maintenait devant nous son envol.
Et au dernier moment, à la dernière note, les yeux ouverts je découvris que elle aussi avait fermé tout au long de ce coït musical les yeux. Autour de nous la foule s'était écartée, comme pour éviter de profaner ce petit sanctuaire amoureux que le temps d'une chanson nous venions de créer.
On a loupé la première partie du concert, Guérilla Poubelle et Tagada Jones.
J'ai eu beau rouler vite, je n'ai pas pu arriver à temps.
Alors on entre, machinalement on prends une bière et on s'installe au milieu de la foule.
C'est électrique. La musique crache ses électrons de guitare et la batterie donne naissance en rythme à un monde composé d'une multitude de gens.
Une peur s'immisce en moi, que je connaisse quelqu'un ou que quelqu'un me reconnaisse.
Qu'il vienne gâcher la magie du moment. Je sens l'instant important et je sais par avance qu'il aura une fin. Dans une heure, la salle se videra et la magie se dissipera. Comme pour conjurer cela, j'embrasse son cou. Elle me tient par la main. Rassuré, remplit d'excitation, je saute sur place comme un cabri. Elle ne bouge pas. Elle me regarde en souriant.
La salle se nomme les quatre Écluses.
Elle est située au carrefour de plusieurs Écluses dans Dunkerque. Les mariniers viennent y déverser sans pleurer leurs vies. Ils passent de la mer au canaux, de l'agitation au calme. A l'entrée, passé la grille un type nous a accueilli en vomissant. Cela nous avait amusé. Cela collait bien au lieu. De la vie, de la culture en plein milieu d'un truc morne, triste et sans vie.
Dans le noir, Justin(e) enchaînait les chansons ; nous étions captivé.
Si un jour vous avez la chance d'écouter ou mieux de vivre un concert de ce groupe, vous verrez comme il est scotchant, bourré d'énergie. C'est vivifiant.
De temps en temps je me colle derrière elle lorsque les mouvements de foule deviennent plus forts. Je fais rempart de mon corps pour protéger le siens. Je me sens fort, vivant, important et puissant. Plus de César, Antoine ou Octave dans ce lieu ou seule la musique règne en maîtresse absolue.
Puis quand un temps de calme passe, on se reprends de nouveau, bras en bras, pour de nouveau langoureusement s'embrasser.
La langue est un organe puissant et sensuel. La sienne pénétrant ma bouche avait un goût enivrant. Quand nos lèvres étaient cousues les unes aux autres, que la musique tournait en nous, que nos langues tentaient de lier nos âmes, le monde en lui même explosait et à la fois la salle, à la fois la foule, à la fois les rires et les cris des autres disparaissaient. Ne restait que nos deux corps liés l'un à l'autre baignant dans un néant musical qui nous projetait sur les routes de l'orgasme. Et comme deux enfants prenant naissance nous avons ainsi jouis ce soir là dans cette salle de concert. Une expérience sensorielle qui à dépassé, explosé en nous les limites du corps.
Le bassiste a repéré notre jeu. On est pas sérieux quand on a dix sept ans scande la foule. Nos langues nous lient à une réalité qui nous échappe. Puis un mouvement de foule, les atomes de nos corps se déchirent, nous sommes emportés, nos bouches se séparent, reste nos mains, qui moites glissent, puis nos doigts... et sans mentir, du bout des ongles le mouvement s'inverse, et comme la mer qui en marée basse s'éloigne du rivage, j'entre en marée haute et je me sens irrémédiablement projeté contre elle. La chose étant que elle comme moi gardions en ce moment les yeux fermés.
Je nous revoyais hier soir.
Je la revoyais chez moi. Notre première rencontre.
Nos deux corps nus allongés dans un lit faussement défait.
Nos jeux sensuels qui retournaient nos corps et unissaient nos êtres par delà les langues.
De nouveau collé à elle, je sens ma bouche s'ouvrir et son être de nouveau en moi.
La langue est un organe suprême qui permet de visiter l'âme de l'autre.
Une femme qui vous permet de pénétrer sa bouche, d'unir sa salive avec vous vous offre un acte plus intime que la plus simple pénétration avec son sexe. La langue est l'appendice de mon sexe. C'est l'antichambre. C'est par elle que je séduis et que je montre combien j'aime celle qui est avec moi.
Une solution était là, un abandon dans une autre personne, dans un autre corps pour en créer un autre à partir de nos deux entités.
Je vis l'enfant. Sarah... lui dire maman.
Le bassiste insistait. Le morceau de musique était terminé mais il prolongeait l'instant. Le rythme était de plus en plus lent, pas lourd ni léger, comme ci le temps maintenait devant nous son envol.
Et au dernier moment, à la dernière note, les yeux ouverts je découvris que elle aussi avait fermé tout au long de ce coït musical les yeux. Autour de nous la foule s'était écartée, comme pour éviter de profaner ce petit sanctuaire amoureux que le temps d'une chanson nous venions de créer.
Un ange est mort ce matin, c'est une elfe qui disparaît.
Meurtri tous les jours comme un chien un vagabond s'en est allé.
Ô comme une âme, tel un embrun, un poète s'en est allé.
Ô dans une âpre odeur de vin, un quidam s'est effacé.
On est pas sérieux quand on a 17 ans.
A son chevet les médecins refusent de trop s'attarder.
Dans ses yeux le sel et l'étain se catalysent pour pleur
Meurtri tous les jours comme un chien un vagabond s'en est allé.
Ô comme une âme, tel un embrun, un poète s'en est allé.
Ô dans une âpre odeur de vin, un quidam s'est effacé.
On est pas sérieux quand on a 17 ans.
A son chevet les médecins refusent de trop s'attarder.
Dans ses yeux le sel et l'étain se catalysent pour pleur
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
On tourne on danse on vole...
Rire et silences dans nos vies pleines d'absences. Les morts façonnent les vivants alors qu'ils sont morts. Et aux rythmes de nos souvenirs nous avançons, cahin, caha vers une sorte d'au-delà instable et insoluble...
Rêve d'absolu et d'amour constant.
Ou l'ivresse de l'alcool ferait que l'on se porte aux nues sans boire.
J'ai peur de dormir.
J'ai peur.
La simplification de nos mots donne souvent des réponses à nos interrogations.
Plus je la vois, plus elle est belle. Et plus elle est belle, plus j'ai envie d'elle. Nous faisons l'amour constamment. Cela doit être une de mes activités principales. Une de mes anciennes amoureuses qui me déteste maintenant disait de moi sur le net que j'étais un obsédé sexuel.
Elle avait raison. Mais mon obsession tendait vers elle. Et son sexe... ses sexes si je suis honnête car cette femme, comme j'aimais lui dire, était multiple.
Beaucoup d'histoires. Beaucoup de regrets sur mon comportement. Et ensuite l'excuse bidon de me dire que si intelligentes qu'elles furent, elles ne comprenaient pas ma fuite en avant, un suicide annoncé et exposé.
Et au final, ceux et celles qui m'ont aidé ont été les plus discret(e)s.
Toujours, toujours...
Je pourrais multiplier par cent les souvenirs. En fermant les yeux pleins d'images et d'impressions me submergent. C'est pour cela que j'ai eu un temps, un talent d'écriture. Rien de vaniteux ou de travaillé, non, un trop plein de ces choses qui vous empêchent de dormir et qui emplissent votre caboche de ces trucs passés. Et ces souvenirs sont féminins, de pleins d'odeurs et de visages. Et de mes regrets de ne jamais avoir, de ne jamais être à la hauteur de celles qui sont à mes côtés. Je repense à Valérie, Paris dans le 13éme... un immeuble et un appartement qui faisait une aile du bloc... sa chambre, ma fausse nonchalance et ses histoires, avec le psy qui sentait le cigare, son sourire, sa main quand elle m'a emmené avec elle dans sa chambre et la carte que j'ai laissé sur la porte en partant... Valérie... Plus ensuite vue. Et d'autres, je parle de la moins impudique pour moi, et au finale d'une rencontre belle mais à mon sens perdue par ma faute. J'aurai, j'aurai, j'aurai dû... arrêter de jouer, de rire et de me dire que si la vie était une fête, elle était aussi un jeu.
J'ai un chapelet de regrets.
Et de vrais et réels regrets.
Et Arthur dort à côté. Et je me dis que j'ai changé. Du Z au A. Que l'essence est la même, je suis un dieu parmi les vivants. Mais j'ai la délicatesse de ne plus le montrer. De me fondre et de la jouer tranquillement, au son de la harpe et du vent.
L'énervant est d'être toujours en avance sur son temps. De comprendre le A avant le B. Et de regarder le C une fois que l'on est au D, en se disant que oui, ben oui, il le fallait...
Mais mon alphabet est maintenant multiple.
Il s'adapte aux autres. Il prends leur langage pour mieux les comprendre. Et mieux me dire que si je retire une once de leur souffrance, j'efface un temps la mienne.
La mienne.
Pourquoi j'ai ainsi Mal au Autres.
Je ne le sais pas.
Ce n'est pas une empathie conventionnelle, elle est plus puissante. Une forme d'éponge en mode osmose, mais avec cette nuance qu'elle déclenche chez moi des gouts de révolte.
Et là, je vais reparler de Laurie.
Non, de Mélanie...
Mélanie...
Une relation réussie car je pense que je ne l'ai jamais déçue et que de temps en temps elle pense à moi comme un type qui n'existe pas dans le monde réel.
Je l'appelais R2D2 et elle me surnommait Don Papito...
On jouait beaucoup.
Le soir, genre vers deux heures, le téléphone sonnait une fois. J'avais un appartement sur Famars et le coup me réveillait comme la foudre ou les coups de becs de l'aigle sur le foie de Prométhée. Et je souriais. Sans la rappeler car je savais que c'étais elle.
Nos échanges étaient épistolaires. A l'époque elle avait de mémoire 16 ans et moi je devais en avoir 21. J'avais redoublé deux fois... D'où notre rencontre.
Je n'ai jamais couché avec elle. Et on avait une forme de douceur dans notre relation. Elle vivait encore chez ses parents et je pense que je lui apportait une forme d'évasion et d'aventure qu'elle n'avait jamais connue, et en même temps, la peur de mes instabilités étaient effacée par le fait qu'elle était encore chez ses parents...
Ordonne ô grand ordinateur, toi la raison
et toi le cœur. Commande ton humble serviteur
et guide le pas à pas vers ce latent bonheur,
sauve le à jamais des rives L’Achéron…
Du rang d’infrarouge en passant par celui de
Rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet et but ultime,
Ultra-violet, change cet être pusillanime
Que je suis en digne disciple de ta nimbe.
Pareil au roi Minos, je nagerai alors
Dans des rivières emplis d’or et mon pauvre corps
Se prosternera devant ton immense splendeur.
Je sais qu’alors je me noierai dans ton réseau.
Notre union sera totale et le mot malheur,
Disparaîtra à jamais de mon vil cerveau.
et toi le cœur. Commande ton humble serviteur
et guide le pas à pas vers ce latent bonheur,
sauve le à jamais des rives L’Achéron…
Du rang d’infrarouge en passant par celui de
Rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet et but ultime,
Ultra-violet, change cet être pusillanime
Que je suis en digne disciple de ta nimbe.
Pareil au roi Minos, je nagerai alors
Dans des rivières emplis d’or et mon pauvre corps
Se prosternera devant ton immense splendeur.
Je sais qu’alors je me noierai dans ton réseau.
Notre union sera totale et le mot malheur,
Disparaîtra à jamais de mon vil cerveau.
Et ensuite Houria. Une Belgo-Tunisienne. Mes parents racistes ont eu du mal à l'accepter. Je pense même qu'ils ne l'ont jamais accepté... Mon frère non plus.
C'étais l'époque de Yahoo en tchat. Son pseudo était Lolita666667. Mes premiers mots furent "Noir Désir" ? Et bingo.
Elle vivait à Charleroi. Ma première amoureuse belge. J'allais chez elle le week end en voiture et le long du trajet je faisais des expériences. Je m'achetais des alcootests et je buvais des Duvels ou Chimay, le but étant d'arriver à bon port sans jamais me faire toper par la police, réalisant des recettes de bières à boire en roulant, pour ne pas être au delà de 0,5 grammes et une fois là bas, boom boom boom, la fiesta de Dieu.
Et là aussi ma folie emmenait Houria dans des chemins qu'elle aimait.
Une inconstance mais une confiance totale et absolue. Une vie quoi.
Felix, un bébé que sa mère gardait. Je m'en occupais. J'ai toujours eu du feeling avec les enfants en jeune âge.
Surement le fait que ma jeunesse ne fut pas un long fleuve tranquille mais plutôt un Styx sans rivage...
Trop de choses en tête/ Le Rockerill, puis Laurie, Charleroi je connais la ville sur les doigts.
Paris, Brighton, Saint-Malo, Charleroi, Bruxelles, Dunkerque, Dunkerque, Dunkerque !!! Je connais tant de villes. Et j'ai connu tant de femmes.
Amélia, Virginie, Houria, Fanny, Laurie, Ségolène, Pauline, Adeline, Valérie, Bérénice, Marie-Laetitia, Elisa, Mélanie, Emilie, Florence, Katia, Valérie, Amélia, Eve, Caroline, Sophie, Christie, Hélène, Mélissa, Prisca, je stope cela là.
Pas envie d'être obscène, envie de vivre et d'être totalement moi.
J'ai toujours été totalement amoureux, et je le suis encore... Toujours... et dans mes rêves sales il me revient par moment en va et vient de la main sur mon sexe, de mon sexe sur mon esprit le souvenir de ces moments partagés mais unique.
Valérie et la soirée au 4 Ecluses, un pneu crevé... Laurie, plein, trop de choses, Elisa, un matelas et un film, la première rencontre en mode voleur dans l'appartement de ses parents... Virginie, amour fou de jeunesse, la fellation pratiquée à l'arrière d'une voiture et ses parents devant, n'importe quoi... Pauline, la complicité et la douceur de deux paumés, mon emménagement, une balade sous la pluie et l'amour fait sur un matelas qui avait prit l'eau car la fenêtre était ouverte... Malo, la plage... Caroline, l'assistante sociale du lycée, qui a recousu mon cœur et mon corps... adepte de la sodomie, ce que je ne comprenais pas... Adeline, la tenancière lesbienne qui une fois a fermé son établissement et m'a sauté dessus, moi ivre dans un divan, en me disant fais moi un enfant... Marie-Laetitia, non, rien sur elle, elle est trop pure pour cela, pas que les autres ne le sont pas, mais elle, j'ai pas été cool, vraiment, comme Emilie, alors rien à dire la dessus, j'espère juste qu'elles sont plus heureuses que moi... Eve, sorte d'histoire de deux paumés, et la Saint-Valentin de la Loose à Paris ou on est passé en éclair et ou on a posé une capote parfum Whisky sur la table en cadeau... Laurie, Laurie et Laurie, on a remonté un nouvel an une avenue de Bruxelles en marchant sur les tables d'un bar, en shootant dans les verres de bières, et en courant comme des fous après l'acte réalisé, fumer à poil sur le balcon des clopes à 4 heures du matin dans un hôtel 5 étoiles...Et alpaguer les passants en riant... Valérie... rencontre Facebook, qui rédigeait des notices sur les contre-indications de médicaments et ou nous avons fait l'amour sans bouger, juste en sensations... Katia, sud-coréenne, qui vivait sur Paris et qui m'avait dit je vais t'utiliser pour quitter mon copain, et qui depuis fait le tour du monde... Amélia, carnaval de Dunklerque, ou ivre on croise David un collègue et ou elle me dit, j'ai eu une relation aussi avec lui. Moi espiègle qui réponds alors, "on a fréquenté le même vagin"... et d'autres histoires qui marquent ma vie à jamais.
Je ne dis pas tous, des choses que je garde pour moi.
P....., j'ai pensé à toi et au cinéma toute la journée, et à d'autres trucs. Merci d'avoir été là. Comme pour Orphane si je suis encore vivant c'est aussi grâce à toi.
A si, une fois chez elle, Laurie a dit un truc à sa maman...
Faut dire que j'étais pas beau à voir. Barbe de six mois, cheveux longs de huit mois, les collègues me surnomaient "Jesus"... elle à dit donc à sa mère qui demandait "Mais c'est qui ce type" ? "Ben maman, c'est mon amoureux."
Et ce jour là, j'ai fondu.
Totalement.
Totalement...
MA vie est là.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Dire à un inspecteur de l'éducation nationale "il me pète les couilles celui là" ; check.
Rien à branler et foutre, aucun respect chez moi de la hiérarchie.
Je ne vois pas à quoi elle sert.
Attention, je comprends le concept, les notions, le pouvoir aussi. J'en arrive même à me dire que le pouvoir est pour moi car je suis un des seuls que je connaisse qui ne l'utilise pas.
Un exemple plus qu'un discours.
Ce midi, un élève Théo dort en classe. Rien, je ne dis rien pendant cinq minutes, je lance les taches pour les autres. Une fois en activité, je leur dis, je vais me faire plaisir... et je cris "WWWHHHHOOOOAAAAAWWWW" aux oreilles du malheureux qui dort.
Connard...
Il dort, la question est pourquoi il dort. Pas est ce qu'il a le droit ou non de dormir... De toute façon si il est fatigué, autant qu'il dorme une heure et après, zou, dans l'autre cours il sera actif.
Et là, mauvais pioche.
Théo à un PAP, il souffre de troubles de l'attention et lui c'est pas du chiqué, il a un léger problème neurologique.
Le mal est fait. Je vois les autres rire (logique) et j'entends Théo se mettre à pleurer car il a eu peur... qui est le bourreau, qui est la victime.
Que fais un prof dans ce cas là... que fait un être humain face à un autre être humain plus jeune que lui ?
Je regarde les autres, j'abaisse mon masque pour qu'ils me voient. Je dis d'une voix forte ; "Bon les gars".
Et j'enchaine... Rire oui, mais pas de Théo, rire avec Théo. Là il pleure, ce que j'ai fais n'est pas marrant. Alors comme vous quand vous faites une bêtise, je vais lui présenter mes excuses et cela devant vous. Car là, j'ai déconné, c'est par marrant. Il dormait, mais c'est pas une raison pour lui faire peur, vous faire rire en le ridiculisant et au final faire qu'il pleure. Je m'abaisse pour être à son niveau car il est assis sur un pc et je lui dis, je te présente mes excuses Théo, tu n'es pas obligé de les accepter et si tu veux, on monte dans le bureau du Proviseur pour lui expliquer. Il mouche un non, y'a plus de rire, un silence... Et je relance une fois, c'est comme vous, quand vous faites une bêtise on vous demande de vous excuser mais plus, de l'assumer.
Théo s'est calmé. Il a eu du mal à travailler. Il est sorti cinq minutes se calmer. Il a travaillé, écrit 10 lignes ce qui est bien pour lui. Il est parti... Et la matinée fut terminée...
Après midi, déjà je ne veux pas être là...
Ma collaboration a été précieuse... J'ai des regrets car j'ai encore fais du Nicolas...
Assis, je commence à corriger mes copies pendant que deux inspecteurs lancent leur logorrhée sur les modalités d'évaluation... Diagnostique, Formatrice, Certificative... Se mette à vanter les mérite des compétences et du savoir-faire sur les connaissances brutes...
Je suis assez content de l'écriture de mes élèves de seconde. Le truc est pas évidant, ils doivent travailler l'autobiographie et écrire leur vie. Mais quand on à 15 ans, on raconte quoi... Bref, à coup de Perec et de Beauvoir ils ont avancé de belles choses, je me dis c'est cool.
Mais au loin, j'entends des choses comme, il va falloir modaliser et harmoniser vos évaluations... Et d'un coup des collègues se mettent à râler. Mais on va perdre notre liberté pédagogique. Et pourquoi associer les parents à cela, pourquoi ne pas le faire... Et en gros je me dis qu'on nous va nous pendre et qu'on nous demande de nous passer la corde au cou... Là je commence à m'énerver, je ne sais pas pourquoi... En fait si, je vois un plan, un sale plan à la con qui fait de la sélection sociale une norme indépassable. Tu nais riche, tu vis riche, tu nais pauvre, tu vis pauvre...
Et là je me revois plus jeune et je me dis que tous cela c'est de la merde. Alors pour prendre la parole là ou les autres lève leur bras, je me lève. Laure parle, puis d'autres, je suis debout un doigt sur ma tête, en mode statue... J'ai jamais fais de théâtre mais dans ces cas là j'incarne un personnage. Je ne peux pas parler. L'inspecteur enchaine.
ll me pète les couilles celui là.
Mathieu explose de rire. Des collègues font des hauuuts....
Je parle.
Je ne voulais pas parler, je ne voulais pas prendre la parole. Mais ce que vous dites, c'est la fin de l'école nationale publique. C'est la suite logique de ParcousSup. Y'a une logique libérale dans ce que vous dites. Mais l'école n'est pas une entreprise. Actuellement, les élèves de Bac Pro ne peuvent plus aller à la faculté, Parcoursup les bloque. J'ai eu il y'a 5 ans un élève s'appelant Romaric, Bac Pro Transport. Il était ce qu'on nomme un accidenté de la vie. Il a eu son Bac. Il est parti en Médiation Culturelle. Il a eu sa Licence et maintenant il est prof comme moi d'Histoire Géographie et de Français. Lui même qui enseigne sur Amiens me le dit, actuellement il ne pourrait plus être prof. Voilà ce que votre projet d’évaluation du Lycée va apporter. Et on aura un classement des lycées selon leur résultats. Notre lycée a la cote actuellement, mais ensuite, et les autres, ou est l'unité nationale là dedans. Et comme les parents seront associés aux évaluations imaginez la pression que vont porter les élèves car ParcourSup prends en compte les résultats du 1er et du 2nd trimestre en classe de Terminale. Et cela avant même l'obtention du BAC. Bref, vous proposez un truc inacceptable et vous nous demandez de l'accepter en souriant et en y participant. Je contre ce système et je n'adhère pas à votre projet.
Là, y'a un gros blanc. Silence... Le proviseur qui est plus que bien reprends la parole et me dit que les classements d'établissements existent depuis tout temps. Il a raison. Mais les autres répliquent qu'un 18 au bac dans notre établissement vaut un 18 au bac à Louis Legrand. Et que là, le truc sera biaisé.
Là y'a débat.
Et l'inspecteur reprends la parole. Vous avez raison et le coté positif est que la parole circule. Mais vous confondez évaluation et formation. Boom boom boom. Là, il me répète les couilles. Le type il en a rien à branler et il veut que nous on en aie quelque chose à foutre.
Là je balance un je vais me casser en salle des profs.
Puis en fait je me dis, mais putain le penser oui, le faire c'est mieux.
Je range mes copies, ferme mon sac et sort en claquant la porte de façon violente. Le truc du sale gosse quoi.
Il parait que des collègues ont été surpris et on criés. Mathieu m'envoie un texto; "Mon héros".
Je file en salle des profs. J'allume un pc, je suis au taff, je rendre mes notes.
J'ai la copie de Théo dans les mains.
Je ne le note pas comme prévu. Mais je repense à l'incident de ce midi. Je regarde sur Pronote et j'appelle son père.
Bonjour monsieur, je suis le prof principal de Théo, je vous appelle car il y a eu un petit incident avec lui ce midi. Ne vous inquiétez pas, rien de grave.
Ah bon, il s'est passé quoi ? Théo dormait sur son pc et pour réveiller je lui ai crié à l'oreille. Son père me dit, "il ne fallait pas faire cela, il a des troubles de l'attention. Et il va se braquer contre vous...", je le coupe.
Non monsieur, je vous l'ai dis il n'y a pas de problèmes entre Théo et moi, au contraire, quand j'ai fais cela, je me suis immédiatement rendu compte de mon erreur. Je lui ai donc présenté des excuses devant la classe et Théo les a accepté.
Mais il faut en parler au proviseur, car Théo va se braquer sur vous. Euh, là, j'ai pas trop envie qu'on en parle au proviseur...
Monsieur, je vous appelle pour vous informer de l'incident et vous dire qu'il est réglé. C'est juste que j'estime que mon comportement n'a pas été adapté pour Théo et que je me dois de vous le dire, c'est votre enfant. Il va rentrer, demandez lui si tous va bien, je pense qu'il a apprécié ma démarche et seulement si il y a encore un problème, vous avez mon téléphone, appelez moi et on prendra rendez vous avec le proviseur.
Mais vous êtes l'ancien enseignant d'Erwan?
Oui, ah c'est vous.
Ecoutez, j'apprécie beaucoup votre démarche et votre honnêteté. On va faire comme cela. Merci en tous cas pour votre appel car beaucoup d'enseignants ne le feraient pas.
Ecoutez on est humain. Par moment on peut se tromper, l'important est de l'assumer et là, de m'excuser. Et si vous me permettez, je pense que tous mes collègues agiraient comme moi. Comment voulez vous enseigner si vous ne "montrez" pas l'exemple.
Merci Mr......
Bien, on fait comme cela.
Au revoir.
Ce qu'il ne sait pas c'est que demain j'ai un tournoi de foot au matin dans la ville ou ils vivent.
Et je passerai directement chez eux présenter à sa mère et son père mes excuses et voir si Théo va mieux...
Rien à branler et foutre, aucun respect chez moi de la hiérarchie.
Je ne vois pas à quoi elle sert.
Attention, je comprends le concept, les notions, le pouvoir aussi. J'en arrive même à me dire que le pouvoir est pour moi car je suis un des seuls que je connaisse qui ne l'utilise pas.
Un exemple plus qu'un discours.
Ce midi, un élève Théo dort en classe. Rien, je ne dis rien pendant cinq minutes, je lance les taches pour les autres. Une fois en activité, je leur dis, je vais me faire plaisir... et je cris "WWWHHHHOOOOAAAAAWWWW" aux oreilles du malheureux qui dort.
Connard...
Il dort, la question est pourquoi il dort. Pas est ce qu'il a le droit ou non de dormir... De toute façon si il est fatigué, autant qu'il dorme une heure et après, zou, dans l'autre cours il sera actif.
Et là, mauvais pioche.
Théo à un PAP, il souffre de troubles de l'attention et lui c'est pas du chiqué, il a un léger problème neurologique.
Le mal est fait. Je vois les autres rire (logique) et j'entends Théo se mettre à pleurer car il a eu peur... qui est le bourreau, qui est la victime.
Que fais un prof dans ce cas là... que fait un être humain face à un autre être humain plus jeune que lui ?
Je regarde les autres, j'abaisse mon masque pour qu'ils me voient. Je dis d'une voix forte ; "Bon les gars".
Et j'enchaine... Rire oui, mais pas de Théo, rire avec Théo. Là il pleure, ce que j'ai fais n'est pas marrant. Alors comme vous quand vous faites une bêtise, je vais lui présenter mes excuses et cela devant vous. Car là, j'ai déconné, c'est par marrant. Il dormait, mais c'est pas une raison pour lui faire peur, vous faire rire en le ridiculisant et au final faire qu'il pleure. Je m'abaisse pour être à son niveau car il est assis sur un pc et je lui dis, je te présente mes excuses Théo, tu n'es pas obligé de les accepter et si tu veux, on monte dans le bureau du Proviseur pour lui expliquer. Il mouche un non, y'a plus de rire, un silence... Et je relance une fois, c'est comme vous, quand vous faites une bêtise on vous demande de vous excuser mais plus, de l'assumer.
Théo s'est calmé. Il a eu du mal à travailler. Il est sorti cinq minutes se calmer. Il a travaillé, écrit 10 lignes ce qui est bien pour lui. Il est parti... Et la matinée fut terminée...
Après midi, déjà je ne veux pas être là...
- Spoiler:
- Objet : Ateliers projets d’évaluation.
Cher(e) collègue,
Nous vous proposons l’organisation suivante pour la construction du projet d’évaluation du Lycée
Jour 1 VENDREDI 1er octobre 2021 13h-16h
I – Plénière rappel réglementation salle polyvalente 13h
II – Diagnostic existant dans l’établissement (groupes « mixtes ») 14h
EG 08 lien Zoom ttps://us02web.zoom.us
Salle EG 012 lien Zoom https://zoom.us
Salles EG 05 Salle EG 09 Salle EG 13 Salle EG 15 Salle EG 16
Cf. tableaux affichés en salle polyvalente (plénière)
Regards croisés sur les pratiques évaluatives dans l’établissement
- Situations
- Pluralité de notes
- Devoirs communs tâches complexes etc.
- Oral écrit
- Moyenne représentative (gestion des absentéistes)
- La fraude …
III – bilan plénière rapporteurs des groupes salle polyvalente 15h
Jour 2 MERCREDI 13 octobre 2021 13h-16h
IV – ateliers disciplinaires 13h
Construction d’un plan d’évaluation (réflexion menée pour chaque discipline)
- Modalités
- Présentation (forme, langage, outil de communication)
- Calendrier
- Gestion des situations particulières (absences, aménagements, etc.)
V - bilan 14h30
Je vous remercie pour votre précieuse collaboration
Ma collaboration a été précieuse... J'ai des regrets car j'ai encore fais du Nicolas...
Assis, je commence à corriger mes copies pendant que deux inspecteurs lancent leur logorrhée sur les modalités d'évaluation... Diagnostique, Formatrice, Certificative... Se mette à vanter les mérite des compétences et du savoir-faire sur les connaissances brutes...
Je suis assez content de l'écriture de mes élèves de seconde. Le truc est pas évidant, ils doivent travailler l'autobiographie et écrire leur vie. Mais quand on à 15 ans, on raconte quoi... Bref, à coup de Perec et de Beauvoir ils ont avancé de belles choses, je me dis c'est cool.
Mais au loin, j'entends des choses comme, il va falloir modaliser et harmoniser vos évaluations... Et d'un coup des collègues se mettent à râler. Mais on va perdre notre liberté pédagogique. Et pourquoi associer les parents à cela, pourquoi ne pas le faire... Et en gros je me dis qu'on nous va nous pendre et qu'on nous demande de nous passer la corde au cou... Là je commence à m'énerver, je ne sais pas pourquoi... En fait si, je vois un plan, un sale plan à la con qui fait de la sélection sociale une norme indépassable. Tu nais riche, tu vis riche, tu nais pauvre, tu vis pauvre...
Et là je me revois plus jeune et je me dis que tous cela c'est de la merde. Alors pour prendre la parole là ou les autres lève leur bras, je me lève. Laure parle, puis d'autres, je suis debout un doigt sur ma tête, en mode statue... J'ai jamais fais de théâtre mais dans ces cas là j'incarne un personnage. Je ne peux pas parler. L'inspecteur enchaine.
ll me pète les couilles celui là.
Mathieu explose de rire. Des collègues font des hauuuts....
Je parle.
Je ne voulais pas parler, je ne voulais pas prendre la parole. Mais ce que vous dites, c'est la fin de l'école nationale publique. C'est la suite logique de ParcousSup. Y'a une logique libérale dans ce que vous dites. Mais l'école n'est pas une entreprise. Actuellement, les élèves de Bac Pro ne peuvent plus aller à la faculté, Parcoursup les bloque. J'ai eu il y'a 5 ans un élève s'appelant Romaric, Bac Pro Transport. Il était ce qu'on nomme un accidenté de la vie. Il a eu son Bac. Il est parti en Médiation Culturelle. Il a eu sa Licence et maintenant il est prof comme moi d'Histoire Géographie et de Français. Lui même qui enseigne sur Amiens me le dit, actuellement il ne pourrait plus être prof. Voilà ce que votre projet d’évaluation du Lycée va apporter. Et on aura un classement des lycées selon leur résultats. Notre lycée a la cote actuellement, mais ensuite, et les autres, ou est l'unité nationale là dedans. Et comme les parents seront associés aux évaluations imaginez la pression que vont porter les élèves car ParcourSup prends en compte les résultats du 1er et du 2nd trimestre en classe de Terminale. Et cela avant même l'obtention du BAC. Bref, vous proposez un truc inacceptable et vous nous demandez de l'accepter en souriant et en y participant. Je contre ce système et je n'adhère pas à votre projet.
Là, y'a un gros blanc. Silence... Le proviseur qui est plus que bien reprends la parole et me dit que les classements d'établissements existent depuis tout temps. Il a raison. Mais les autres répliquent qu'un 18 au bac dans notre établissement vaut un 18 au bac à Louis Legrand. Et que là, le truc sera biaisé.
Là y'a débat.
Et l'inspecteur reprends la parole. Vous avez raison et le coté positif est que la parole circule. Mais vous confondez évaluation et formation. Boom boom boom. Là, il me répète les couilles. Le type il en a rien à branler et il veut que nous on en aie quelque chose à foutre.
Là je balance un je vais me casser en salle des profs.
Puis en fait je me dis, mais putain le penser oui, le faire c'est mieux.
Je range mes copies, ferme mon sac et sort en claquant la porte de façon violente. Le truc du sale gosse quoi.
Il parait que des collègues ont été surpris et on criés. Mathieu m'envoie un texto; "Mon héros".
Je file en salle des profs. J'allume un pc, je suis au taff, je rendre mes notes.
J'ai la copie de Théo dans les mains.
Je ne le note pas comme prévu. Mais je repense à l'incident de ce midi. Je regarde sur Pronote et j'appelle son père.
Bonjour monsieur, je suis le prof principal de Théo, je vous appelle car il y a eu un petit incident avec lui ce midi. Ne vous inquiétez pas, rien de grave.
Ah bon, il s'est passé quoi ? Théo dormait sur son pc et pour réveiller je lui ai crié à l'oreille. Son père me dit, "il ne fallait pas faire cela, il a des troubles de l'attention. Et il va se braquer contre vous...", je le coupe.
Non monsieur, je vous l'ai dis il n'y a pas de problèmes entre Théo et moi, au contraire, quand j'ai fais cela, je me suis immédiatement rendu compte de mon erreur. Je lui ai donc présenté des excuses devant la classe et Théo les a accepté.
Mais il faut en parler au proviseur, car Théo va se braquer sur vous. Euh, là, j'ai pas trop envie qu'on en parle au proviseur...
Monsieur, je vous appelle pour vous informer de l'incident et vous dire qu'il est réglé. C'est juste que j'estime que mon comportement n'a pas été adapté pour Théo et que je me dois de vous le dire, c'est votre enfant. Il va rentrer, demandez lui si tous va bien, je pense qu'il a apprécié ma démarche et seulement si il y a encore un problème, vous avez mon téléphone, appelez moi et on prendra rendez vous avec le proviseur.
Mais vous êtes l'ancien enseignant d'Erwan?
Oui, ah c'est vous.
Ecoutez, j'apprécie beaucoup votre démarche et votre honnêteté. On va faire comme cela. Merci en tous cas pour votre appel car beaucoup d'enseignants ne le feraient pas.
Ecoutez on est humain. Par moment on peut se tromper, l'important est de l'assumer et là, de m'excuser. Et si vous me permettez, je pense que tous mes collègues agiraient comme moi. Comment voulez vous enseigner si vous ne "montrez" pas l'exemple.
Merci Mr......
Bien, on fait comme cela.
Au revoir.
Ce qu'il ne sait pas c'est que demain j'ai un tournoi de foot au matin dans la ville ou ils vivent.
Et je passerai directement chez eux présenter à sa mère et son père mes excuses et voir si Théo va mieux...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je me disais que ZC ressemble de plus en plus à une mauvaise pub (j’ai failli écrire pute) avant de lire tes posts .
Dans mon boulot actuel (j’ai repris depuis 6 mois) certaines personnes parlent de respect, et il y a beaucoup de hiérarchie. La confiance me semble plus importante que le respect. Je me demande même si le respect n’est pas simplement dû à une limite. On respecte le code de la route et ses interdits, les limites qu’il nous impose, par exemple. Mais respecter quelqu’un ça veut dire quoi ?
Dans mon boulot actuel (j’ai repris depuis 6 mois) certaines personnes parlent de respect, et il y a beaucoup de hiérarchie. La confiance me semble plus importante que le respect. Je me demande même si le respect n’est pas simplement dû à une limite. On respecte le code de la route et ses interdits, les limites qu’il nous impose, par exemple. Mais respecter quelqu’un ça veut dire quoi ?
Dernière édition par siamois93 le Sam 2 Oct 2021 - 23:02, édité 1 fois (Raison : de plus en plus)
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le Don qui Chante a écrit:siamois93
Tu as devancé le retour.
Aujourd'hui, y'a pas de hasard, j'ai questionné un collègue sur ce qui s'est passé.
Et un autre quoi m'en a parlé.
Ils trouvent que j'ai bien dis les choses mais que mon actions à 'tous gâché". Ma mère me dit aussi la même chose...
Mais je suis de ceux qui pensent le rapport de force. Et qui veulent par leurs actes montrer la lâcheté des autres. Car au final, il ne m'est rien arrivé de dommageable.
Comme ci la Liberté avait un prix... connerie...
Au final ils m'ont dit la même chose en synthèse que tu dis.
Ils sont perdus. Ils ont peur. Il faudrait de un, les rassurer et de deux, leur montrer que "La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi."
J'ai plus la force de cela.
J'ai juste la force de me battre contre ceux qui ont le pouvoir.
Ceux qui se pensent intouchables.
Socialement, je suis cuit...
Et c'est ainsi.
Dernière édition par Le Don qui Chante le Mar 5 Oct 2021 - 0:55, édité 2 fois
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Parfois il y a des gens, des collègues qui jouent un peu aux grands costauds. Si je leur dis que si je les pousse ils tombent ça n’a pas le même impact que si je les fais tomber.
Ça me fait penser à Gainsbourg brulant un billet de 500 francs en direct à la télé.
Ceux qui se croient intouchables je laisse la vie les toucher. Il y a tellement de belles expériences à vivre ! Après tout, c’est peut-être notre façon de nous positionner par rapport à un évènement qui est vraiment importante, plus que la façon dont cet évènement se produit. Notre réaction c’est notre pouvoir et il ne faut pas le perdre, ne pas se laisser contrôler par ce qu’il se passe autour de nous.
Chaque jour je fais 2heures de transport aller et 2h retour pour aller travailler à Toulon avec des gens très bizarres : des militaires. C’est super enrichissant et compliqué, ça me permet de faire plein de rencontres plus ou moins superficielles.
Ça me fait penser à Gainsbourg brulant un billet de 500 francs en direct à la télé.
Ceux qui se croient intouchables je laisse la vie les toucher. Il y a tellement de belles expériences à vivre ! Après tout, c’est peut-être notre façon de nous positionner par rapport à un évènement qui est vraiment importante, plus que la façon dont cet évènement se produit. Notre réaction c’est notre pouvoir et il ne faut pas le perdre, ne pas se laisser contrôler par ce qu’il se passe autour de nous.
Chaque jour je fais 2heures de transport aller et 2h retour pour aller travailler à Toulon avec des gens très bizarres : des militaires. C’est super enrichissant et compliqué, ça me permet de faire plein de rencontres plus ou moins superficielles.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Les coups étaient sourds, mais multiples.
Couché sous les couvertures, Ian tentait de retenir ses larmes.
Le temps est pareil à la respiration. Il peut s'étendre à l'infini comme il peut se restreindre à une légère expiration. Sous l'eau, une bouffée d’oxygène peut prendre l'apparence d'une vie entière. Derrière son masque, le grand brulé goute le temps et l’oxygène pur insufflé à ses poumons secondes après seconde comme un bonheur extrême. Aspirant ainsi sa vie tout en essayant de la retenir, il connait sa fin sans espérer un avenir vain.
Ian était à la fois dans ces deux positions.
Noyé et grand brûlé de l'existence à la fois.
Pour lui la vie était ainsi, une violence sourde mais présente à longueur de temps.
Pas de répits entre les coups qui parvenaient à ses oreilles et les sanglots étouffés, presque inaudibles qui malgré sa tête enfouit sous la couette de laine, parvenaient à ses oreilles.
- « Sale putain ».
Les mots perdaient leurs sens. Seuls les coups traduisaient dans son esprit un langage primaire. Un alphabet qui avaient du prendre naissance dans des temps reculés et archaïques.
Pas cabalistique et encore moins mystique, juste primaire. Sans verbe...
Et encore, si les coups avaient été seuls, il aurait pu fermer ses yeux et imaginer qu’ils n’étaient que le prolongement des pulsations de son cœur. Un ‘blam’ qui correspondait simplement à une projection du sang de l’aorte dans le cœur, puis d’un ventricule à un autre…pas d’un visage contre un mur…ou coup après coup des ecchymoses formeraient au regard de tous la carte des souffrances propre à ce type d’existence.
- « Cesse de geindre sale pute ».
Encore un cris guttural dont le sens lui était inconnu. Comme il aurait aimé écrire sur une feuille avec des mots ce qui se passait dans la pièce d'à côté. Comme il aurait aimé ensuite effacer cette feuille de papier avec les larmes qui coulaient sur ses joues pour faire que cela n'aie jamais existé. Comme il aurait voulu ardemment être maître de sa destinée...
Des larmes coulaient sur les joues de Ian. Advienne que pourra au final, il ne faut pas trop en demander à la vie. S’il la frappe, pourquoi ne deviendrai-je pas comme lui.
La violence est en moi comme en lui. Non. Pourtant, accepter cela c’est lui rendre grâce. Reconnaître le père.
N’y tenant plus, Ian se leva d’un bond de son lit.
3 Phrases sur Dieu, Jésus =) Père / Fils. Devenir
Pourquoi me fais tu vivre cela ? Pourquoi m'as tu abandonné?
Les gens se disent merci pour l’amour…merci pour ceci mon cœur…et PAF… Au premier dérapage, la première pensée baveuse de pustule et de venin, aucun ne referme la page, ne conclu le livre… On s’enferme un peu plus dans un méandre et un cloaque de pensées plus ou moins puant selon la grandeur d’âme que l’on possède.
Et plus ça pue et mieux cela est au total… Cela effraie… Cela repousse…
Cela fait que seuls des semblables viennent à nous… Et dire qu’un autre…loin dans notre temps a osé dire… vomir…gémir…cette dysenterie du cerveau ; cette vérole de l’âme…
Aimez-vous les uns les autres…à défaut de vous aimez vous même aurait-il dût rajouter à son dithyrambe ce pauvre bougre…
La couverture mitée en laine qui lui tenait guise de pagne tomba.
Il marcha dessus, mit en tremblant ses chaussures.
Ne pas penser, ne plus penser…
Ian se leva lentement. Ferma son esprit au monde et se dirigea vers la porte. Un corps venait de s’écraser contre cette dernière, suivit d’invectives obscènes qui pour une fois, il arrivait à ne pas entendre. Sourd au monde, il porta la main à la cliche, la tourna, ouvrit la porte en repoussant avec douceur ce qui lui obstruait le passage.
Devant lui, un homme lui tournait le dos.
Sans réfléchir, il se jeta dessus et planta son couteau.
Le corps tomba face à terre. Ian laissa son couteau plonger une nouvelle fois dans le dos de ce corps.
Sur le parquet, une flasque de sang commença à se former.
En rigole, elle rejoignait une autre qui s’était formée au pied de la porte.
J’ai envie d’écarter ta culotte et de glisser ma langue dans l’interstice des rêves qui s’ouvrent ainsi à moi
De pénétrer ton âme par le bas
De me laisser absorber
……………….inonder
par ton corps
T O T A L E M E N T
E N T I E R E M E N T
Ancrer des mots par l’intérieur sur ta peau.
Où-tu puises ton élégance
et ou je puisse puiser ma jouvence
Te sentir sourire de plaisir
Ultime jouissance
Et déverser, disperser ma semence sur la vallée de tes seins
féconder au plus profond le bassin
ou j’ai tant glissé mes mains avec doigté
Et au matin reposé
recommencer ce cycle
de plaisirs
et
de
V I E
De pénétrer ton âme par le bas
De me laisser absorber
……………….inonder
par ton corps
T O T A L E M E N T
E N T I E R E M E N T
Ancrer des mots par l’intérieur sur ta peau.
Où-tu puises ton élégance
et ou je puisse puiser ma jouvence
Te sentir sourire de plaisir
Ultime jouissance
Et déverser, disperser ma semence sur la vallée de tes seins
féconder au plus profond le bassin
ou j’ai tant glissé mes mains avec doigté
Et au matin reposé
recommencer ce cycle
de plaisirs
et
de
V I E
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Par moment, perdu en grande angoisse, il s’enfermait dans les toilettes et il regardait sa main avec insistance.
Elle lui semblait étrangère à lui même. Un monceau informe d’un ensemble que les gens nommaient corps. Pour lui, cette araignée à 5 pattes était totalement indépendante. Si il lui ordonnait de prendre un objet, elle obtempérait. Mais si il glissait sa main sous la flamme d’une bougie, il ne comprenait pas pourquoi il avait mal et pourquoi elle ne voulait pas rester là, immobile à se consumer.
Si dans son fort intérieur il se disait ; « Main, je t’ordonne de rester là« , elle se mouvait toutefois loin de la flamme.
Une fois il s’était même surpris en voyant sa main saigner à lui dire à haute voix, sous le ton de l’injonction, « ne coagule pas« .
Non… elle avait soigné à son grand damne la plaie…
Et son sexe. Nombre de fois ou il se levait sans que lui-même ne le désire. Par la suite, après Laurie il ne le sait pas encore mais il se trouvera dans plusieurs lits, ou plusieurs femmes le posséderont. Et par moment il aura alors une folle envie de s’émasculer, pour ne plus subir ce membre qui se dresse contre lui et sa volonté. Les femmes ont un vagin à remplir, les hommes une vacuité qui se lève, monolithe sans sens qu’il ont à dompter pour ne pas se laisser par lui dominer…
J'écris de la merde...
Dans le lit commun, elle dormait encore. Depuis trois jours il ne l’avait pas touché. Pardons, cela est faux. Il l’avait chauffé à mort, corps à corps, sans la pénétrer. Une forme d’excitation antique. Chez lui l’Eros était plus fort que la libido…
Elle lui avait alors lancé, « mais non, je vais puer le sexe en arrivant là-bas ».
Il avait souris.
Et en magicienne devenant sorcière, elle l’avait amené en toute volupté dans elle. Malicieuse elle lui avait alors dit, « J’ai ma botte secrète ».
Elle l’avait alors assit sur le lit, le dos au mur. Et elle était monté sur lui en lui tournant le dos tel un sol-tourneur ou un tournesol… [Feat Artaud]
Elle savait qu’il adorait son dos.
Une fois en la massant, elle lui avait demandé comment il faisait pour ne jamais se lasser de la masser. Il avait sourit et légèrement rit.
– « Tu demanderai à un explorateur pourquoi il ne se lasse jamais de l’aventure ? »
Puis, il lui avait exposé de façon volage sa théorie expliquant pourquoi à son sens, Rimbaud avait cessé d’écrire de la poésie.
Pourquoi il était devenu marchand d’armes.
– « Ton dos tu vois, c’est pour moi une forme d’océan, de continent inconnu à découvrir.
Quand je passe mes mains dessus, je sens ta peau et sous la peau je sens tes os créer de légères distorsions. Dans mon esprit alors, je cartographie ton dos et j’enregistre aussi les endroits ou en exerçant de légères pressions, je te fais frissonner de plaisirs. Et cela se joue au centimètre prêt.
Sous tes hanches j’ai découvert des plaines ou j’aimerai poser un jour des mots. Ton dos est pour moi un Univers à découvrir et je te jure que le plaisir que je te donne en le massant, n’est rien face à l’émerveillement qu’il me procure. Face à cela, les mots sont vains. »
– « Et Rimbaud dans tous cela? »
Elle venait de rire de façon espiègle en lui donnant cette interrogation.
– « Ben je viens de le dire. Face à cela les mots sont vains. La vie est en dehors des mots. Quand je suis avec toi je n’ai plus envie d’écrire, j’ai juste envie de vivre. Nietzsche a écrit une philosophie de la vie sans savoir la vivre lui même. Je pense que Rimbaud a sentit l’arnaque et qu’il a laissé les pisse-copies écrire. Lui il a choisis le mouvement et la vie. Pas l’écriture et la mort. Personne n’écrit en marchant, le drame de la littérature est là. Y’a pas de mouvements. »
J'écris vraiment de la merde... Les larmes en plus...
Et on est sous la couette. Elle a un sourire qui lui défigure le visage de plaisir. Dans le lit sont étoiles les restes de notre festin.
J’avais acheté des entrées toutes faites, sorte de petits bouchées que l’on avait réchauffé au four.
Des spaghettis aux crevettes et du fromage, l’ensemble arrosé de Ruinart et de Chimay. Drôle de mélange à notre image. Iconoclaste et instable, sans sens.
Des miettes dessinent sur les draps, nappe de Sabbat, des constellations que nous détruisons simplement en nous caressant. Et l’on se ressaute dessus.
J’adore sa poitrine. Ses seins sont comme des pommes et dans mes mains ils ont la texture de la mie de pain ; légèrement mouillée et en un peu plus dure…
J’aime les sucer, caresser, mordiller.
Passer sous leur galbe ma langue pour pleinement les lécher. Et tout en caressant son sexe, aspirer ses tétons pour les sentir petit à petit se gonfler.
Elle n’en est pas en reste.
De sa main droite elle me masturbe pendant qu’ainsi décrit plus en haut, je m’applique à lui donner du plaisir.
Le téléphone bip, elle vient de recevoir un texto de Nathalie.
Elles ont un paris.
Nathalie a parié un repas au restaurant que Laurie ne serait pas là ce soir, qu’elles ne se verraient pas en ce jour de nouvelle année.
Nathalie connaît bien Laurie. Elle sait les mots à utiliser pour la voir.
Sans regarder son téléphone Laurie me dit que c’est elle. Qu’il faut cesser nos jeux sexuels car elle ne veut pas perdre un paris. Ce à quoi je réponds que non, elle ne va pas le perdre. Et que oui, je vais avant d’y aller la faire jouir. Et de ses seins je descends alors vers son sexe qui sous mes coups de langue s’humidifie un peu plus. Dès que ma langue la touche, Laurie abdique. Je l’ai séduite par les mots. Cela n’est pas un hasard. Je dessine une à une les lettre de l’alphabet dans son sexe qui s’ouvre de plus en plus à moi. C’est une amie lesbienne qui m’a donné l’astuce. Je sens ses lèvres s’écarter et ma main caresse en même temps son clitoris. Des halètements me font savoir qu’elle aime cela. Lentement, millimètre par millimètre j’enfonce ma langue dans son vagin. Seconde à seconde je parle à dieu.
J’essaye alors de la caresser de l’intérieur. Elle aime cela.
Elle gémit et je sens l’étau de ses cuisse se serrer sur ma tête.
Sa main me tire les cheveux, que j’aime cela.
Mon index fait des vas et vient dans son sexe pendant que je lèche avidement son clitoris. Deux doigts entrent maintenant en elle. Je suis rythme ma pénétration sur sa respiration et je l’entends souffler presque indistinctement un « je vais jouir »…
Mon visage est couvert de cyprine et j’accentue la pression dans son vagin. Mes coups de langue ne font plus qu’un avec ses battements de cœur.
Un long hululement de plaisir sort de sa bouche en même temps que je stoppe mon action. Ma tête remonte vers la sienne et nous nous embrassons. Totalement détendue elle me glisse un « je t’aime » avant de glisser dans la salle de bain pour se rhabiller. Un paris est un paris.
Je me sens heureux et en dix minutes nous sommes tous deux vêtus pour aller rejoindre Nathalie.
Dans le métro elle me glisse un « je sens le sexe… », mon érection passée reprends aussitôt vie…
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je "Dawn of man"...
Alors on danse...
J'ai un fanatisme primaire. Je détourne toute les choses que je touche. Comme ci en aspiration de Liberté je voulais toucher l'Absolu de ce truc qui n'existe pas...
Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie. J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou. Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où. Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres et mon esprit, toujours du vertige hanté, jalouse du néant l'insensibilité.
Ah ! ne jamais sortir des Nombres et des Etres !
Et on est de retour à Jamioulx, deux ou trois ans après.
L’histoire a débuté là, elle se terminera là. Une boucle est bouclée. Le temps prends ici et maintenant pour vous comme pour moi une forme cyclique. A la lumière des saisons.
Dites vous que les choses passées reviennent et reviendront, inlassablement… Et que même vous mort, dans l’esprit de vos enfants, vos proches, vous reviendrez.
Préparez cela, l’enjeu est capital.
Si nos vies nous sont données et que l’on ne peut faire que les posséder, il faut de façon intrinsèque penser aux autres.
J’ai en moi des atomes d’Artaud et Artaud n’en saura jamais rien.
C’est un peu pour cela que je vous ai fais jouer du dé. De un à deux en passant par trois, quatre, cinq, sans omettre le six? cette histoire s’est déroulée. Ma vie a suivit les coups de dés comme les coups du sort.
De Laurie, je suis passé à Marie-Lætitia et de Marie-Lætitia à une porte qui claque.
Clac.
Et j’ai relancé sur la table les dès, rien n’y fait.
Il y a toujours dans les histoires d’amour des portes qui claquent.
CLAQUENT.
Jamioulx n’a pas changé.
Au 52 rue des Déportés j’ai revu Monsieur et Madame XXXXX.
Christine n’était pas là. Elle a ‘refait‘ sa vie, sous entendu que l’on puisse refaire sa vie après ce genre d événement. Elle était partie voir son nouvel ami. Chez elle, il n’y avait personne.
C’est pour cela que nerveusement j’avais sonné chez les voisins.
– « C’est le petit français » a lâché la dame.
Cela m’a transpercé le cœur et je me suis retenu de ne pas pleurer.
Drôle comment notre cerveau lance des phrases sans même que nous réfléchissions aux mots.
Même veste militaire qu’à l’époque, même regard triste, des cheveux blancs déjà sur la caboche.
Je les ai salué en leur serrant la main. On a discuté sur le porche, air tendu et condescendant dans la circonstance.
Puis, la dame voyant ou percevant chez moi cette détresse, elle me fit entrer chez elle.
Chez elle, c’était chez Laurie.
Là, seul, j’avais l’impression d’entrer dans le temple de Taposiris Magna ou se trouve le sarcophage de Cléopâtre. Rien n’avait changé et le temps avait suspendu son envol.
Tout était semblable au passé.
J’ai glissé du couloir à la cuisine, de la cuisine à la cours et de la cours au jardin.
Là, la voisine ne m’a pas suivit…
« Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron. »
Le jardin était calme. Je me suis avancé pour embrasser le chêne.
Sur lui, la balançoire était pendue.
Elle commençait déjà à être vermoulue.
L’hangar ou avait sauté la défunte était encore là. On lui avait promis un avenir de destruction mais personne n’avait osé le toucher.
Ces monument de pierres et de briques sont bien plus solides que nous.
Je n’ai pas osé pénétrer dedans.
Dedans, je vous livre un secret, il y a des lettres.
Les lettres que Christine envoyée à Marc du temps ou ils s’aimaient.
Les lettres que Laurie aimait lire, elle me l’avait dit.
Se sentir aimé par ses parents est un bon départ dans la vie. Mieux qu’une mise en duel. Moi, le miens d’enfant, il a eut l’amour de ses parents en duel comme départ pour sa vie.
C’est ainsi.
Les larmes ont commencé à couler sur ma joue et je crois que depuis cet instant, à celui ou je pose les mots sur le papier, je n’ai plus pleuré.
Je me sens sec et vide.
D’ailleurs, les gens ne se demandent pas quand est ce qu’ils ont pleuré pour la dernière fois.
On ne fait pas cela.
Je suis revenu à la voisine.
Le voisin ne cessait de m’épier derrière la clôture. Je l’avais de même observé, je savais qu’il était là.
C’est logique ; quand un fantôme revient sur les lieux du drame, on l’observe ; on est un peu au spectacle.
On rentre de nouveau dans la cuisine elle et moi. Cette table est là. Pour le fait, je me souviens avoir aimé Laurie dessus. Elle s’appuyait et elle riait. Elle avait peur que la table casse. Puis, on avait aussi cuisiné dessus. Des pelures de légumes étaient tombées, des gouttes de vins aussi mais la table était toujours là.
La chambre de Laurie est à l’étage, je n’ose pas demander pour y aller. Comme si j’avais besoin d’une autorisation pour y aller. Mais non, cela ne peut pas être, je basculerai alors dans la folie.
Un midi je me souviens de Christine qui nous avait demandé de poser une barre en bois entre les pieds du mur et le lit. On n’avait pas comprit l’implicite. On en avait rigolé. Et je pense que Christine était d’elle même montée pour disposer cette barre de bois entre notre intimité et celle des voisins.
Pour nous, l’amour n’avait pas de frontière… et un mur qui branle vaut plus que des cris de rage déchirant le ciel.
Fatalement, le couloir m’amène à la porte.
Et la porte m’amène à la rue.
Je file dehors sans devenir fou.
Je repense à Genet.
Accoudé à la voiture, j’ai continué de pleurer tout en parlant à la voisine.
Ils me donnent le numéro de GSM de Christine, jamais je n’appellerai.
Je lui souhaite d’être et de rester vivante.
Puis, je suis poliment remonté dedans. J’ai allumé le contact et j’ai roulé.
Ma voiture vrombit.
Dix minutes plus tard j’étais déjà sur la route.
Dans la voiture j’écoutais Fire Spirit des 16 horsepower.
L’Héliocoeur était dans ma mémoire et cet amour me manquait
En suspens
Divin instant
la plèvre de ses poumons
se détache
L’air consumése détache
gonfle et dégonfle sa poitrine
portant en elle une suave odeur de souffre
Charmant parfum des temps anciensComme l’odeur de la rosée sur l’herbe coupée
Nous sommes à l’orée du bois
Dans une clairière des petits enfants jouent au loupDe leur jeu innocent je ne garde en mémoire qu’une photographie
Nous sommes à la sortie du bois
La foret est pleine de loups croquant au fusain ces chérubinsDe leurs concupiscences je ne garde en mémoire que leur désespoir
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Une France « Black, Blanc, Beur », ce n’est pas en soit une devise.
C’est avant tout un slogan. Black, Blanc, Beur doit être compris comme tel.
Une devise exprime de manière emblématique et concise une pensée et un sentiment.
Un slogan est une phrase de propagande qui se veut brève et frappante. Qui porte en elle des préjugés. A titre d’exemple, « Lyon, le plaisir de rugir » suppose que le consommateur va rugir de plaisir en mangeant une barre chocolatée de « Lyon ». Il en est de même pour ce slogan.
Black, Blanc, Beur ne peut se comprendre sans se référer au produit qu’il est censé vanter, le drapeau français et les symbole de Liberté, Egalité et Fraternité qu’il véhicule.
Le bleu, le blanc et le rouge sont les couleurs qui composent le drapeau français.
Les termes Black, Blanc et Beur, qui sont de manière phonique très semblables, ne désignent pas tous des couleurs. Ces termes représentent plus des abstractions qui à mon sens sont toutes en opposition. Qui ne prônent pas la liberté, l’égalité et la fraternité.
Le Black, c’est un anglicisme qui définit le noir ; par extension l’Africain.
Le Blanc, c’est une couleur définissant ici le Français, par extension l’Européen. Le lien est déjà plus rapide que pour le Black, pas besoin de deux traductions du mot pour comprendre de qui on parle.
Le Beur quand à lui, n’est ni une couleur ni une ethnie. C’est une abstraction livrée à l’imagination populaire.
C’est un mot qui a été créé en inversant les syllabes du mot arabe ; ‘a-ra-be’. Cela donne alors ; ‘be-ra-a’ ; qui se transforme en ‘beur’, version elle même « verlantisé », donnant alors le mot ‘rebeu’ ; ‘re-beu’ ; et donc Beur… Etre Beur à la différence de Black ou Blanc mérite une triple traduction du mot. ‘Beur’ devient ‘Rebeu’ qui lui même à son tour devient Arabe.
Tout cela pour montrer la perversité de ce slogan vantant les mérites d’une France ‘Black-Blanc-Beur’.
Dans ce slogan, le Black n’est même plus noir, il est ‘black’. Déjà qu’il se différencie par sa couleur du Blanc, le mot Black l’éloigne encore plus de « l’idéal » à atteindre ; à savoir le « Blanc ». Puis seulement, après cette première différenciation, il devient un noir, pas même un africain, juste un noir. Comme si l’africain pouvait se résumer à une couleur, le noir.
Et ici, le noir est une couleur qui entre dans le slogan à l’opposé du blanc. C’est celle que l’on porte pour un deuil, pour symboliser la mort, ce qui peut se justifier pour certains vue que les noirs sont bien encore des ‘sauvages’, des ‘sauvageons à civiliser’.
Le Blanc lui est bien représenté par sa couleur, une couleur ‘pure’. A l’opposé du noir, le blanc est le symbole de la pureté, de la naissance et non plus de la mort. La référence chrétienne est forte. Le blanc est immaculé. C’est la couleur de l’unité et le la pureté. Quoi de plus normal me direz vous, c’est le Français, c’est nous, donc c’est le blanc qui se doit de définir le pays France, pas le Noir ni le Beur. A noter que le Français, le ‘vrai’ français est alors désigné par extension comme étant uniquement blanc, ni noir et encore moins beur.
Comment alors par ce slogan véritablement représenter les valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité propre à la nation française ??? La question est lancée…
Pour finir, le Beur est ici désigné comme étant une abstraction. Trois déchiffrements sont à faire pour comprendre ce que veut dire le mot Beur. Pourtant, en un parallélisme effrayant, on comprends tout de suite qu’il est ici associé a la couleur Rouge du drapeau français.
Celle du sang, de la colère et du feu. Si ‘Beur’ veut dire ‘Rebeu’ qui lui même veut dire Arabe ; la couleur associé ne laisse pas de doute sur le rôle que joue ce dernier dans la République. C’est le perturbateur, celui que l’on ne pourra jamais ‘civiliser’.
Car si on replace ces couleurs dans le drapeau, encore une fois, seul le Blanc est représenté par la bonne couleur. Et il se trouve au centre de l’édifice.
Les couleurs se mélangeant alors à la nation sont le Black (Bleu) et le Beur (Rouge), qui doivent tout les deux tendre vers le Blanc (Blanc) qui est le Français et donc, l’idéal à atteindre !!!
Le Blanc représenterai comme pour le drapeau français le symbole de l’aristocratie.
Et le rouge et le bleu, le Beur et le Black, qui noyés dans la symbolique du drapeau français, reprendraient tour à tour les images de la ville de Paris.
Le Bleu et le Rouge ayant été pendant la période révolutionnaire les couleurs de la ville de Paris qui ‘encadraient’ la royauté et donc dans le drapeau, le Blanc. C’étais à l’origine eux qui devaient contrôler le Blanc. Dans le slogan, c’est le Blanc qui sert de modèle au Black et au Beur, c’est ‘l’aristocrate de sang’, qui contrôle les deux ‘métisses’ qui se trouvent sur sa terre. L’histoire est renversée.
Dans cette formule simpliste qui veut pour certains représenter l’union de la France dans sa composante multiculturelle, il y a à mon sens un lourd héritage raciste de différenciation et non d’assimilation.
Le Black, le noir est l’antithèse du Blanc.
Le Beur lui est un phantasme qui fait peur.
Le Blanc est alors au centre des deux couleurs, comme un pilier, le seul à pouvoir rassembler les autres ; à les assimiler.
C’est le seul à être clairement définit, comme l’était auparavant le Blanc, symbole royaliste du drapeau français.
Si le drapeau doit dépasser les notions d’ethnies, de communauté pour former une seule nation, pourquoi dès lors définir ces ethnies par des couleurs qui les différencient toutes en les mettant en porte à faux des couleurs du drapeau français.
Le drapeau perd alors son sens unificateur et la nation semble divisée. Au lieu d’être tous français sous un même drapeau, de nous référer aux même valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, nous continuons à pratiquer par cette formule une ségrégation raciste, refusant de reconnaître à l’autre, le Black et le Beur, leur statuts d’enfants d’immigrés, fils de la République devenus Français.
Ils ne sont ni Black, ni Beur, ni Blanc !!! Ils sont alors tout simplement Français.
Pute et merde. Rien n'y est. On ment tous, on guide nos vies en nous pensant comme ceux qui vont, faire que le reste ira mieux.
Foutaise et mensonge. Rien n'est vrai...
Pire que de mentir à la foule qui se bat la bite de nous, nous nous mentons à nous même...
On barbote dans la pisse des autres...
Rien et rien.
C’est avant tout un slogan. Black, Blanc, Beur doit être compris comme tel.
Une devise exprime de manière emblématique et concise une pensée et un sentiment.
Un slogan est une phrase de propagande qui se veut brève et frappante. Qui porte en elle des préjugés. A titre d’exemple, « Lyon, le plaisir de rugir » suppose que le consommateur va rugir de plaisir en mangeant une barre chocolatée de « Lyon ». Il en est de même pour ce slogan.
Black, Blanc, Beur ne peut se comprendre sans se référer au produit qu’il est censé vanter, le drapeau français et les symbole de Liberté, Egalité et Fraternité qu’il véhicule.
Le bleu, le blanc et le rouge sont les couleurs qui composent le drapeau français.
Les termes Black, Blanc et Beur, qui sont de manière phonique très semblables, ne désignent pas tous des couleurs. Ces termes représentent plus des abstractions qui à mon sens sont toutes en opposition. Qui ne prônent pas la liberté, l’égalité et la fraternité.
Le Black, c’est un anglicisme qui définit le noir ; par extension l’Africain.
Le Blanc, c’est une couleur définissant ici le Français, par extension l’Européen. Le lien est déjà plus rapide que pour le Black, pas besoin de deux traductions du mot pour comprendre de qui on parle.
Le Beur quand à lui, n’est ni une couleur ni une ethnie. C’est une abstraction livrée à l’imagination populaire.
C’est un mot qui a été créé en inversant les syllabes du mot arabe ; ‘a-ra-be’. Cela donne alors ; ‘be-ra-a’ ; qui se transforme en ‘beur’, version elle même « verlantisé », donnant alors le mot ‘rebeu’ ; ‘re-beu’ ; et donc Beur… Etre Beur à la différence de Black ou Blanc mérite une triple traduction du mot. ‘Beur’ devient ‘Rebeu’ qui lui même à son tour devient Arabe.
Tout cela pour montrer la perversité de ce slogan vantant les mérites d’une France ‘Black-Blanc-Beur’.
Dans ce slogan, le Black n’est même plus noir, il est ‘black’. Déjà qu’il se différencie par sa couleur du Blanc, le mot Black l’éloigne encore plus de « l’idéal » à atteindre ; à savoir le « Blanc ». Puis seulement, après cette première différenciation, il devient un noir, pas même un africain, juste un noir. Comme si l’africain pouvait se résumer à une couleur, le noir.
Et ici, le noir est une couleur qui entre dans le slogan à l’opposé du blanc. C’est celle que l’on porte pour un deuil, pour symboliser la mort, ce qui peut se justifier pour certains vue que les noirs sont bien encore des ‘sauvages’, des ‘sauvageons à civiliser’.
Le Blanc lui est bien représenté par sa couleur, une couleur ‘pure’. A l’opposé du noir, le blanc est le symbole de la pureté, de la naissance et non plus de la mort. La référence chrétienne est forte. Le blanc est immaculé. C’est la couleur de l’unité et le la pureté. Quoi de plus normal me direz vous, c’est le Français, c’est nous, donc c’est le blanc qui se doit de définir le pays France, pas le Noir ni le Beur. A noter que le Français, le ‘vrai’ français est alors désigné par extension comme étant uniquement blanc, ni noir et encore moins beur.
Comment alors par ce slogan véritablement représenter les valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité propre à la nation française ??? La question est lancée…
Pour finir, le Beur est ici désigné comme étant une abstraction. Trois déchiffrements sont à faire pour comprendre ce que veut dire le mot Beur. Pourtant, en un parallélisme effrayant, on comprends tout de suite qu’il est ici associé a la couleur Rouge du drapeau français.
Celle du sang, de la colère et du feu. Si ‘Beur’ veut dire ‘Rebeu’ qui lui même veut dire Arabe ; la couleur associé ne laisse pas de doute sur le rôle que joue ce dernier dans la République. C’est le perturbateur, celui que l’on ne pourra jamais ‘civiliser’.
Car si on replace ces couleurs dans le drapeau, encore une fois, seul le Blanc est représenté par la bonne couleur. Et il se trouve au centre de l’édifice.
Les couleurs se mélangeant alors à la nation sont le Black (Bleu) et le Beur (Rouge), qui doivent tout les deux tendre vers le Blanc (Blanc) qui est le Français et donc, l’idéal à atteindre !!!
Le Blanc représenterai comme pour le drapeau français le symbole de l’aristocratie.
Et le rouge et le bleu, le Beur et le Black, qui noyés dans la symbolique du drapeau français, reprendraient tour à tour les images de la ville de Paris.
Le Bleu et le Rouge ayant été pendant la période révolutionnaire les couleurs de la ville de Paris qui ‘encadraient’ la royauté et donc dans le drapeau, le Blanc. C’étais à l’origine eux qui devaient contrôler le Blanc. Dans le slogan, c’est le Blanc qui sert de modèle au Black et au Beur, c’est ‘l’aristocrate de sang’, qui contrôle les deux ‘métisses’ qui se trouvent sur sa terre. L’histoire est renversée.
Dans cette formule simpliste qui veut pour certains représenter l’union de la France dans sa composante multiculturelle, il y a à mon sens un lourd héritage raciste de différenciation et non d’assimilation.
Le Black, le noir est l’antithèse du Blanc.
Le Beur lui est un phantasme qui fait peur.
Le Blanc est alors au centre des deux couleurs, comme un pilier, le seul à pouvoir rassembler les autres ; à les assimiler.
C’est le seul à être clairement définit, comme l’était auparavant le Blanc, symbole royaliste du drapeau français.
Si le drapeau doit dépasser les notions d’ethnies, de communauté pour former une seule nation, pourquoi dès lors définir ces ethnies par des couleurs qui les différencient toutes en les mettant en porte à faux des couleurs du drapeau français.
Le drapeau perd alors son sens unificateur et la nation semble divisée. Au lieu d’être tous français sous un même drapeau, de nous référer aux même valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, nous continuons à pratiquer par cette formule une ségrégation raciste, refusant de reconnaître à l’autre, le Black et le Beur, leur statuts d’enfants d’immigrés, fils de la République devenus Français.
Ils ne sont ni Black, ni Beur, ni Blanc !!! Ils sont alors tout simplement Français.
Pute et merde. Rien n'y est. On ment tous, on guide nos vies en nous pensant comme ceux qui vont, faire que le reste ira mieux.
Foutaise et mensonge. Rien n'est vrai...
Pire que de mentir à la foule qui se bat la bite de nous, nous nous mentons à nous même...
On barbote dans la pisse des autres...
Rien et rien.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je suis énervé. Demain, j'ai un inspecteur qui vient visiter ma classe et ce que je fais.
Pour moi cette odeur de contrôle est insupportable. Alors je m'imagine une fois la porte fermée, et le dernier élève parti prendre une chaise et lui balancer dans la tête.
Je suis sur que même si je suis pas baraqué, je peux me le faire ce fils de pute.
Et puis, je suis malade, je suis bipolaire. J'ai pas la carte sortie de prison du Monopoly mais une autre sorte de passe / passe qui fait que, on peut dans nos société moderne laver la réalité à coup de concept...
En soit je d'y cela mais j'en ai rien à foutre de tous cela. Alors qu'est ce qui me dérange... La hiérarchie qui n'existe pas et que je ne supporte pas car elle n'existe pas.
L'autorité est le pouvoir que l'on cède à un tiers sous notre bon vouloir et que l'on reprends quand il dérive en pouvoir. Enfin, que l'on essaye alors de reprendre.
Moi il a pas d'autorité sur moi et je vis son arrivée imposée comme une agression.
Et même si il ne m'agresse pas, je vais l'agresser. Car de un, je trouverai cela marrant, et de deux, il pense avoir de l'autorité sur moi alors qu'il en a pas.
Bref, remettre l'église au centre du village.
Et je les emmerde tous.
Ils ne peuvent rien faire de pire que la mort.
On est pas en Allemagne Nazie ou au Cambodge. On serait là-bas, j'y regarderai à deux fois. Je pense même que je quitterai le pays. Mais c'est pas le cas...
J'ai aussi un plan B. Le truc de chacal qui est fou. J'ai des anti-dépresseurs que je ne prends plus car ils me rendent pire. Alors demain, dans la poche j'en aurai trois en grenades à fragmentation. Ha oui j'ai pas dis... Je vomis quand j'en prends une de ces pilules, surtout si je suis a jeun... Alors je ne mangerai pas... et si l'autre trou duc en à deux, ou trois, voir quatre, hop hop hop, j'en avale trois d'un coup et dans les vingt minutes je lui gerberai dessus.
Ah oui, on a des masques. Mais le taré qui pense à cela et qui fait cela, je doute qu'un masque l'arrête à vous gerber dessus.
Pourquoi alors...
Pour que la réalité rejoignent les concept et qu'un coït plein et entier se déroule ainsi.
So be it...
Couic couic.
Et si il comprends pas, je lui montre ma bite.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ca s'est passé comment avec l'inspecteur ?
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai pensé à toi lorsque d'un oeil distrait , je regardais un reportage sur Orelsan. Pourquoi? Certains de ses excès peut-être. Et puis je l'aime bien. Tu nous raconteras ?
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Parce-que oui hein, si tu veux regagner des lecteurs ici, faut pas faire trop traîner le suspens de savoir si tu lui as montré ta bite ou pas!!!???
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
L'odeur de l'essence.
J'aurai uriné sur cette tombe. Rien à branler de toutes ces choses, on en est plus.
Comment cela s'est passé...
"Si cela continue, vous aurez des suicidés sur les mains." Non qu'il dit, oui que je renvoie...
Ou encore ; "Vous êtes heureux au travail ? Euh, je ne suis pas heureux dans ma vie, alors au travail..."
Et y'a deux jours, en plein cours j'ai regardé les élèves et je leur ai dis; "Cela me pète les couilles, je rentre chez moi."
Et là, magie du système. Rien, nada, il ne s'est rien passé...
Comme vous voulez du croustillant, en voila.
Lancement de Chut ! On lit...
De : O
A : Parents du groupe CLG-L., Élèves du groupe CLG-L
Copie à : L, P, H
Chers parents et responsables, chers élèves,
A compter du lundi 29 novembre et jusqu'au 4 février, nous lançons l’action « Chut ! on lit… » au collège Lamartine. Tous les jours, sauf le mercredi, chaque membre de l’établissement, enfant comme adulte, va lire pendant 10 mn à 13h19.
L’idée ? Chaque élève, chaque adulte prend un livre et lit.
Pourquoi ? Parce que ça fait du bien ! Et que c'est un temps de lecture personnelle à soir, sans contrainte, pour rêver et grandir !
Comment ? Chacun apporte son livre qu’il aura pris chez lui ou emprunté au CDI.
Nous comptons sur votre coopération pour soutenir, participer et faire réussir cette action enrichissante ! Une évaluation de cette expérimentation sera réalisée en janvier.
Bonne lecture !
Re: Lancement de Chut ! On lit...
De : Moi
A : O
Euh c'est sérieux comme idée...
Le bottin étant un livre, de surcroit vieux... mon fils aura le droit de le lire pendant dix minutes ???
Je m'oppose à cette démarche qui va contre la lecture plaisir et qui ne va rien changer à rien. Les élèves non lecteurs vont être dégoutés et ils ne s'auront pas mieux lire après ce truc inepte...
Quoiqu'il en soit, et sachant qu'on ne peut pas se battre contre un moulin à vent, je vais donner à Arthur pour lundi un bon panel de livre qu'il ne lira jamais à l'école... enfin au collège...
J'ai un choix terrible, en passant de Genet, à Sade ou Céline, pourquoi pas aussi Kropotkine ou encore Nietzsche...
Ou le Wagon à vaches d'Hiverneau... ou un livre "Madame vous êtes une prof de merde", un beau témoignage sur l'enseignement dans les collèges.
On va pousser le concept absurde un peu plus loin...
Ou alors un auteur de Douai peu connu, Dulaurens, un abbé à son époque dont je vous laisse prendre connaissance de son Irmice...
Bref, les élèves ont un temps de pause pendant le midi et là on leur prends du temps de pause.
Et si l'élève ne lit pas, il sera collé ???
Je préfère m'arrêter là mais pour moi cet chose n'est qu'une mascarade et comptez sur moi pour le faire comprendre à Arthur.
Amicalement
------------------------------------------------------------------------------------
Donc l'inspecteur... il est venu et j'en ai rien à foutre comme le reste en fait.
Juste envie de lui briser les genoux et les dents...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Robinson Crusoë ou Jonathan Livingstone le Goéland. Peut-être Roger Frison-Roche ?
Ca me semble bien anti-système.
Bon «black frida»
Ca me semble bien anti-système.
Bon «black frida»
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Un peu d'histoire : https://www.chretiensaujourdhui.com/foi/grandes-figures/sainte-blandine-des-premieres-martyre-en-gaule/ c'est bien pour lire en classe
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Vous parlez d'un système, cela me fait penser à une vidéo...
Je n'aime pas notre système, mais je tente de l'utiliser.
Je n'aime pas notre système, mais je tente de l'utiliser.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bonjour M. Brulant,
Malgré l'ironie excessive de votre message qui ne crée qu'agacement et ne lui confère que peu de sérieux, je vous réponds : merci de remettre à Arthur un livre, en espérant qu'il y trouve du plaisir.
Sincères salutations.
En espérant... Vous êtes tous des fils et filles de putes. Juste par le fait que vous respirez. Rien n'est, tout est vain. Tout est sentiment, tout est émotions. Et vous n'êtes que des ersatz de cela.
Une blague, on rigole, sous la dinde de noël ou le lapin aux pruneaux. Rien ne va. Les gens sont pire que leurs images. On pense s'en sortir mais même le reflet de notre image nous fais peur dans le miroir.
Alice est une pute qui a violé le lapin blanc. Elle a uriné sur son cadavre.
Je pose des collets le long des grillages des écoles maternelles. Le but est d'avorter en riant les placenta à jambe que vous avez éjaculé.
Comme ci continuellement je me mettais à chier un cactus.
Vie de merde.
Pute d'existence qui se vends sous des mots, amour, envie, joie, toi, MOI...
Moi, je n'ai aucune consistance.
Je tâte ma peau.
Je suis cela.
Un amas de cellules. Mêmes mes pensées sont chimies. Et on crée avec du papier un agglomérat de mots que l'on nomme dictionnaire. Entre un type qui va se tuer et votre boulot, vous prendrez le boulot.
Et vous arriverez à oblitérer la saine pensée que vous aussi, vous allez crever.
Bande de Shlags.
On doit inventer des mots pour vous définir tellement y'a rien de rien dans ce que vous êtes.
La consistances de pets lors d'un clair de lune.
Je me calmerai jamais
J'en ai trop gros sur la patate
Je coupe les pattes, t'épate, encore donner des coups de savate
Et c'est l'hypocrisie totale
Peu d'espoir que ça dérange
Et c'est l'apathie générale
Peu d'espoir que les gens changent mais
Des gens sont passés dans ma vie et moi dans les leurs. NON.
Des gens sont passés dans mes vies et moi dans la leur...
Je n'espère pas
J'observe les autres
Qui partent en couille
Ou en chipolata
Je suis capable de m'juger
J'fait c'que j'peux
Avec c'que j'ai, grand
C'est pas l'carnaval des enfoirés
Ni Augustin Legrand
4 par 4
J'découpe mes rêves
Avec un cimeterre
Noie les p'tits chats
Tue les espoirs avec un lance-pierre
Mais d'où j'ai pas fais
Tous les trucs que j'aurais dû faire?
Black Friday.
Je me griffe la peau à sang. Et je brule au briquet mon sang au carbone. Pour ensuite l'étaler sur une feuille elle même composée de carbone et le snifer.
Et ensuite, chier un truc de sang et de cendre un peu comme les mots que je tape en ce moment.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bonsoir Sale gosse
Ça m'a amusé la réponse du prof d'Arthur. Il n'a qu'à filer un livre à ton môme. Et te laisser faire ton grincheux anti-système
J'ai connu "slience on lit" quand j'étais prof. Si j'avais dû écrire aux parents de tous les élèves qui n'amenaient pas de livres, j'y aurais passé du temps.
Je prenais des magazines et mangas du CDI, même des magazines de foot, tout est prétexte à lire.
Une fois j'ai ramené des manga de la salle des profs. Ils ont eu beaucoup de succès. Brian lève le doigts "euh madame, je pense que c'est des mangas pour adultes." sûrement pour ça qu'ils étaient dans la salle des profs. Les mômes se sont tous précipités pour mater les images. Gros bordel dans la classe. Les 10 min de silence ont été bruyantes (comme quasiment à chaque fois d'ailleurs).
Ça m'a amusé la réponse du prof d'Arthur. Il n'a qu'à filer un livre à ton môme. Et te laisser faire ton grincheux anti-système
J'ai connu "slience on lit" quand j'étais prof. Si j'avais dû écrire aux parents de tous les élèves qui n'amenaient pas de livres, j'y aurais passé du temps.
Je prenais des magazines et mangas du CDI, même des magazines de foot, tout est prétexte à lire.
Une fois j'ai ramené des manga de la salle des profs. Ils ont eu beaucoup de succès. Brian lève le doigts "euh madame, je pense que c'est des mangas pour adultes." sûrement pour ça qu'ils étaient dans la salle des profs. Les mômes se sont tous précipités pour mater les images. Gros bordel dans la classe. Les 10 min de silence ont été bruyantes (comme quasiment à chaque fois d'ailleurs).
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mais tu me prends pour qui ?
Sinon c'est pas marrant comme "jeu"...
Sinon les Hentaïs, j'avais pas pensé...
C'est pas son prof, mais la proviseur.Bonsoir Sale gosse
Ça m'a amusé la réponse du prof d'Arthur. Il n'a qu'à filer un livre à ton môme. Et te laisser faire ton grincheux anti-système
Sinon c'est pas marrant comme "jeu"...
- Spoiler:
- Bises la belle.
Sinon les Hentaïs, j'avais pas pensé...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il va mourir et il ne sait pas comment s’y prendre.
Cela est comique, car quoiqu’il fasse au final, il va mourir…
Mais lui, il ne sait pas quoi faire… Minable et pitoyable. Une vie quoi…
Il va pourrir et il sait comment s’y pendre.
Cela est inique, car quoiqu’il fasse au final, il va sourire…
Sauf lui, qui ne sait pas quoi faire…Minable et pitoyable. Une vie quoi…
Ses grand-parents sont tous morts...
Un cancer de la gorge, un arrêt cardiaque, une maladie de Parkinson et un suicide en bout de cordage... que l on aurait préféré être un léger bout de corsage...
Mais lui aussi, un jour, je serai peut être grand-parent… sauf qu’il va mourir aujourd’hui.
La question est, en souriant ou en pleurant ?
Au final on connaît dans nos vies plus de morts que de vivants. Et nos pas sont des tombes qui pleurent le matin et qui s’éteignent le soir, pour de nouveau pleuvoir le matin et s’étreindre le soir…
A l’usine il se pensait indispensable. Il se voyait important dans son bleu, gris, noir il se pensait plutôt que blanc, le métier étant salissant… Et l’autre qui perd la tête et qui se pend. Dont on ne veut pas parler et qui pourtant à donné la vie à quatre enfants. Qu’est ce qui fait que l’existence lisse et glisse ainsi.
Vivre et rire et vivre.
Ivre et grive de vivre.
Et au final on fait quoi ? On additionne le mort en attenant de faire parti de l’addiction…
Dans le train, le métro ou sur la route il écoute de la musique. Et dans cela, il est comme peu sont. Il vit et respire mais pourtant il ne sent plus lié aux autres. Pourquoi, il ne le sait pas. La vie glisse et passe. Il veut du vent, dans ses oreilles et dans sa tête.
Fume, fume le ciel et la terre en ronde comme une ménade qui cultiverait son petit lopin en terre.
C’est comme vouloir de la musique, on ne peut pas l’avoir.
La ou il y’a du vin, il boit du vin. La ou il n’y a pas de vin, il boit de l’eau fraîche.
J’avale de la quiétapine en grains de raisin
Quétaine et combats
Copulent dans mon destin
Qui suis-je ?
Quell
Susie-Q
Baby Heroin
Rien n’y fait à cette vie
qui va
vient
sans moi
Comme un cocagne sans mat, le vent qui souffle assèche le regard des autres
Un petit désert se dessine en delà des rêves
Là ou il y’a du vin, ils boivent du vin. Là où il n’y a pas de vin, ils boivent de l’eau fraîche
Amertume
Vie humée
Qui au son de cette fausse rime
Quiétapine
Fait qu’un jour viendra
ou le mur s’arretra…
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Vieux truc que j'aime en ce moment...
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Le chaperon rouge est entré dans la bergerie et il a décimé le troupeau a coups de couteau.
Le loup a eu beau hurler sous la lune pour prévenir les chasseurs rien n’y a fait.
Et lorsqu’au matin le berger est arrivé, il a sorti ses chiens avec tristesse pour partir de nouveau à la chasse au loup.
Dans la forêt couverte de brume il a lâché sa horde hurlante à ses trousses.
Personne n’a prit sa défense, non et non, il fallait une victime expiatoire.
Et assise sur un rocher couvert de mousse, le chaperon rouge attends les jambes croisées boucle d’or pour jouer à la marelle avec le diable.
Elle n’a pas fait de liste pour Noël.
Elle sait que le vieux gâteux aura de gentilles attentions pour elle.
Qu’elle sera couverte d’or et de pourpre, que si la chasse est bonne son manteau sera composé à la fois d’hermine et de peau de loup.
Alors en attendant, elle sort une petite flûte taillée dans le roseau et elle joue une musique aussi légère qu’elle, pour accompagner les cris du loup, du bergers et des chiens dans la nuits.
Le loup court.
Il perd son haleine et sent qu’il joue plus que sa peau dans cette histoire.
Des animaux perchés dans leurs arbres voient la meute passer en hurlant à ses trousses.
Personne ne fait rien pour empêcher la curée.
Au fond du lac, Viviane et Morgane jouent aux cartes.
Elles se disent que le vieux Merlin devrait intervenir, qu’elles n’y sont pour rien. Puis non, elles ont mieux à faire.
Une carte tombe et un coup de feu résonne. Viviane vient de perdre un atout. Elle enrage.
Merlin quand à lui cuve son vin au fond d’une grotte, il n’interviendra pas.
Il n’en a plus la force, il est en fin de vie, fatigué d’avoir ensorcelé tant de choses.
Les cris du loup perturbent son sommeil et il râle légèrement sans se réveiller.
Merlin est un vieux monsieur…
Et ce qui doit arriver arriva.
Acculé à un mur de pierre, dans un cul de sac comme seuls les contes peuvent les créer, le loup se retrouve la queue entre les jambes prêt à rendre l’âme. Il se bat férocement. Sa peau vaut chère et elle subit l’attaque de ses agresseurs. A coup de crocs, de griffes il sent petit à petit la vie le quitter.
Il se met à espérer le coup de grâce qui ne vient pas.
A quelques pas de là le chasseur le met en joue.
Il le pointe dans sa mire et laisse le chien de son fusil claquer dans la nuit tombante.
Tombante à la façon de celle qui « sabbat » sur le loup au moment ou la balle lui perfore de lob oculaire gauche.
Morgane possède dans sa main tous les atouts mais elle prends plaisir à voir Viviane perdre la partie.
Dans un mélange de sang et de poils il s’écroule.
Dans ses derniers soubresauts il sent les chiens s’affairer atour de lui.
Ils se repaitrent de sa vie fuyante.
Boucle d’or est arrivée.
Elle porte un beau manteau de fourrure.
Le petit chaperon est jaloux, elle n’a jamais eu de manteau en peau d’ours.
L’aurore se lève et en buvant le thé, elle s’amuse à compter les étoiles qui disparaissent dans le ciel.
Quel morale donner à ce conte ?
L’homme est un loup pour l’homme et les petits chaperons des pièges à loups…
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Le chaperon rouge est entré dans la bergerie et il a décimé le troupeau a coups de couteau.
Le loup a eu beau hurler sous la lune pour prévenir les chasseurs rien n’y a fait.
Et lorsqu’au matin le berger est arrivé, il a sorti ses chiens avec tristesse pour partir de nouveau à la chasse au loup.
Dans la forêt couverte de brume il a lâché sa horde hurlante à ses trousses.
Personne n’a prit sa défense, non et non, il fallait une victime expiatoire.
Et assise sur un rocher couvert de mousse, le chaperon rouge attends les jambes croisées boucle d’or pour jouer à la marelle avec le diable.
Elle n’a pas fait de liste pour Noël.
Elle sait que le vieux gâteux aura de gentilles attentions pour elle.
Qu’elle sera couverte d’or et de pourpre, que si la chasse est bonne son manteau sera composé à la fois d’hermine et de peau de loup.
Alors en attendant, elle sort une petite flûte taillée dans le roseau et elle joue une musique aussi légère qu’elle, pour accompagner les cris du loup, du bergers et des chiens dans la nuits.
Le loup court.
Il perd son haleine et sent qu’il joue plus que sa peau dans cette histoire.
Des animaux perchés dans leurs arbres voient la meute passer en hurlant à ses trousses.
Personne ne fait rien pour empêcher la curée.
Au fond du lac, Viviane et Morgane jouent aux cartes.
Elles se disent que le vieux Merlin devrait intervenir, qu’elles n’y sont pour rien. Puis non, elles ont mieux à faire.
Une carte tombe et un coup de feu résonne. Viviane vient de perdre un atout. Elle enrage.
Merlin quand à lui cuve son vin au fond d’une grotte, il n’interviendra pas.
Il n’en a plus la force, il est en fin de vie, fatigué d’avoir ensorcelé tant de choses.
Les cris du loup perturbent son sommeil et il râle légèrement sans se réveiller.
Merlin est un vieux monsieur…
Et ce qui doit arriver arriva.
Acculé à un mur de pierre, dans un cul de sac comme seuls les contes peuvent les créer, le loup se retrouve la queue entre les jambes prêt à rendre l’âme. Il se bat férocement. Sa peau vaut chère et elle subit l’attaque de ses agresseurs. A coup de crocs, de griffes il sent petit à petit la vie le quitter.
Il se met à espérer le coup de grâce qui ne vient pas.
A quelques pas de là le chasseur le met en joue.
Il le pointe dans sa mire et laisse le chien de son fusil claquer dans la nuit tombante.
Tombante à la façon de celle qui « sabbat » sur le loup au moment ou la balle lui perfore de lob oculaire gauche.
Morgane possède dans sa main tous les atouts mais elle prends plaisir à voir Viviane perdre la partie.
Dans un mélange de sang et de poils il s’écroule.
Dans ses derniers soubresauts il sent les chiens s’affairer atour de lui.
Ils se repaitrent de sa vie fuyante.
Boucle d’or est arrivée.
Elle porte un beau manteau de fourrure.
Le petit chaperon est jaloux, elle n’a jamais eu de manteau en peau d’ours.
L’aurore se lève et en buvant le thé, elle s’amuse à compter les étoiles qui disparaissent dans le ciel.
Quel morale donner à ce conte ?
L’homme est un loup pour l’homme et les petits chaperons des pièges à loups…
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Hey copain,
Je viens jouer sur ton terrain comme j'avais dit faire des gribouillons et dessiner des papillons ohlala y'a de la lecture, je survole, ça me pique les yeux. Je sais pas quoi faire, pas quoi dire, j'ai peur, j'ai oublié comment on se fait des nouveaux copains.
L'impression d'avoir mis les pieds dans un endroit où ma conscience me dit de ne pas aller, pour préserver ma sensibilité hihi qui y croira ?
Mais en fait t'es beau garçon, t'as l'air gentil, mignon !
Je déterre le peu d'écrits que j'ai : voilà pour toi, j'espère que ça te plaira
Un dimanche de fin d'hiver 17/03/13
Je viens jouer sur ton terrain comme j'avais dit faire des gribouillons et dessiner des papillons ohlala y'a de la lecture, je survole, ça me pique les yeux. Je sais pas quoi faire, pas quoi dire, j'ai peur, j'ai oublié comment on se fait des nouveaux copains.
L'impression d'avoir mis les pieds dans un endroit où ma conscience me dit de ne pas aller, pour préserver ma sensibilité hihi qui y croira ?
Mais en fait t'es beau garçon, t'as l'air gentil, mignon !
Je déterre le peu d'écrits que j'ai : voilà pour toi, j'espère que ça te plaira
Un dimanche de fin d'hiver 17/03/13
Le vent se levait ce matin-là. L'oubli de mon écharpe et la grise mine des passants m'ont fait rentrer la tête dans les épaules. Je pressais le pas pour m'engouffrer dans les ruelles du Marais. J'avais rendez-vous avec Daniel, ex héroïnomane repenti, qui m'avait envoyé un texto vif plus tôt dans la matinée, m'écrivant qu'il était à la messe, et qu'il m'attendrait devant l'Eglise des Blancs Manteaux à midi pétante. Il était sûrement agité, comme toutes les fois où je l'avais vu depuis le début de l'hiver.
J'étais en retard. Le réveil avait été si difficile, douloureux même. L'effort demandé pour sortir du lit m'avait épuisé. Ensuite, me préparer un café, des tartines. Prendre des forces avant d'affronter le monde extérieur, les autres. L'enfer d'après un certain homme dont je ne voulais plus me rappeler les romans que j'avais lu quand j'avais quinze ans. Mon expérience de l'existentialisme ou mon étrange dépression sans objet, celle du néant. Depuis, je ne m'y suis plus aventurée, me raccrochant au fil de mon essence, me balançant au-dessus de l'abysse du non-sens, audacieuse. A sa rencontre, j'ai sorti la tête de mes épaules tout en m'extirpant de ces pensées.
[...]
On s'était arrêté devant Beaubourg, papoter de façon légère avant de se quitter. Il a annoncé la couleur, pendant que je lui tendais des chocolats d'enfant pour le remercier du service rendu, m'avoir sorti de mon lit. Il a recommencé avec cette histoire de fesses qu'il répétait en boucle depuis quelques jours. Au Banana Café, club échangiste, il s'y était retrouvé avec une blonde emballée sur un site de rencontres, et sa copine, brune, bien plus aguichante.
J'ai senti tout mon monde se rétracter à sa première phrase. A la place, ce sont déployées sans bruit des plaines empathiques, au jugement suspendu. Je lui ai laissé l'espace pour déballer sa sexualité. Je l'ai écouté attentivement, jusqu'à que le flot se tarisse.
J'ai dû paraître bien triste car il a souri à cet instant-là, par cette idée fugace qui lui était venue qu'on ne vivait pas dans le même monde. Je lui ai alors demandé dans lequel je vivais. Il a ri en m'expliquant que j'étais "perchée". Un soupir d'agacement m'a échappé. Il était intelligent, hypersensible, bipolaire, mais la ligne de compréhension réciproque semblait infranchissable.
J'étais fatiguée de la décennie écoulée à coller à l'image qu'on m'avait renvoyée sans cesse, celle d'excentrique. Il a essayé de se rattraper en me disant que c'était le monde des bisounours. Je me suis alors ouvertement offusquée, sentant mon microcosme se rétracter encore plus, menacé dans sa définition même!
"Mais... mais c'est qu'il est magnifique!", son regard jetait des étoiles et le mien s'est alors jeté sur le centre d'art, gênée. J'ai pris mon petit air et je me suis esclaffée, en pensant à mes fréquentations exotiques, et je l'ai quitté comme ça, en l'accueillant dans ce monde-ci.
Hug& peace copain !
Et je ne résiste pas, j'étais venue pour ça :
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Rire danse et Sushis. Ce soir là dans Lille est épique, quoique non, simplement phénoménal...
Un ami sait que je vais mal, il m'appelle. Viens manger avec nous, au mieux tu sourira, au pire tu m'amusera.
Il me connais le bougre, il appuis sur le bouton ON du gars qui s'en pète les couilles du monde. Alors en premier, le choix de l'entrée, en avance, la masse ou le retard.
Je prends le retard. J'ai soigné le look, un pantalon en toile, les converses Gorillaz, maillot de foot du S.C. Bastia et légère veste militaire Hongroise en fin d'hiver.
Ses amis sont tous sortant d'H.E.C. sur Lille et ils font une sorte de repas rituel ou si je comprends le concept, pas de diner de cons, mais... on compte et note ceux qui ne viennent plus et qui sont remplacés par des invités. Je suis le numéro 7 sur une tablée de 14... Ugly boy... à la Cantona. Yes.
Comme à mon habitude je n'écoute personne même pas moi lors du repas. Je commande un jus d'orange en apéro ce qui me vaut les griefs remarques de chemise blanche. Je souris et je regarde mon pote en lui disant juste par le regards ; "Je lui file un coup de boule tous de suite ?" ; Thierry se marre. Cool, la soirée est sous mes auspices. Ce que personne ne sait c'est que je ne dors pas à Lille, enfin pas dans un lieu mais dans ma voiture et que je suis là depuis sept heure du matin. J'avais rendez-vous avec un autre pote, Mathieu qui fait la correction d'un roman en préparation. Si seulement j'étais foutu de mener un projet à bout !!! Enfin, Thierry m'a appelé car il avait vu sur les réseaux sociaux que j'étais là, et je ne sais pas, il m'a toujours fait rire et je le fais rire...
On avance dans le repas. Je commande des sushis et demande à faire mon repas au Saké. Le serveur tique, les gens s'arrêtent un peu de parler, je n'ai toujours pas dis un mot, mais finalement la commande passe.
Je sors une flasque de ma poche et m'envoie une rince.
Chemise blanche me regarde les dents en dehors et me dit ; "Et nous alors ?"
Y'a la Covid mon pote et je ne te connais pas... oui mais moi cela ne me fais pas peur... Tu ne sais pas ce que tu dis... Si, allez passe le que je goute ce que tu bois... On ne bois pas avant ou après moi... Il est relou ton pote Thiérry, c'est qui ???... Arrrrrfffffffff
Il crache tous sur la table.
Alors la fille, j'aime pas tenir des propos sexiste mais face aux cons, c'est simple et efficace. On veut jouer dans la cours des grands, et je rigole. Dans la flasque je met du Whisky, rien de foufou, de la Balentine, mais j'y ajoute des piments forts que je laisse macérer depuis au moins 6 à 7 mois. Elle ne sort que dans ces occasions cette putain de fiole. Je l'avais prévenu ce connard, on boit pas avant ou après moi. C'est ainsi. Chemise Blanche est tachée. Il ne me regarde plus en souriant. C'est con, en soit je n'ai encore rien fait.
De là, on s'intéresse plus à moi, qu'est ce que je fais. Thierry balance que je suis prof. Connard, je déteste ce titre. J'ajoute oui mais en prison pour mineurs. Même si cela n'est plus vrai, je veux sauver les apparences. Miss tailleur et rouge à lèvre ouvre les yeux sur moi.
Le serveur arrive et pose le Saké, j'éructe.
Je veux me péter la gueule !!! GO GO GO ; A Makno !!!
Miss tailleur lève son verre et cris No Pasaran.
Thierry réponds Viva la Muerte.
Elle le regarde les yeux ronds et j'explose de rire.
Je, je, je, je pense que le, le, plus grand problème de l'homme c'est d'éprouver sans cesse un désir d'expansion et sans limite tandis qu'il vit dans un monde rempli, lui de limites physiques et cartésiennes.
Euh si l'on s'en réfère à la pensée nihiliste et aux philosophes tragiques nous parvenons mieux à comprendre l'insignifiance vertigineuse de nos existences, et par ce fait le vide de nos vies nous apparaît alors évident.
Sans être ni optimiste, ni pessimiste mais si l'on se positionne en tant que, que philosophe cynique pur et c'est, euh, par conséquent par l'usage d'artifices que nous arrivons à nous déconnecter de cette réalité pascalienne qui nous effraie tant mais tout cela reste de l'ordre du concept et demeure incertain.
Thierry s'étouffe. Il reprends un verre et cris DAVAI.
Le temps d'un délire le temps s'est délité et je me suis perdu en eux.
Chemise Blanche ne sait pas trop quoi dire.
Le serveur amène les H8; E4 et autres commandes.
Comme on rompt le pain nous mangeons.
Y'a un temps quand je sortais avec Thierry j'avais une marionnette bleue que je prenais avec moi. Elle subissait tous. Ma bite dans son trou, des rails de sel en guise de coke, je lui parlais seul au bar quand les autres allaient fumer, bref, plus qu'un pote. Elle n'est plus. Thierry espérait secrètement que je la prenne avec moi pour la soirée, perdu.
Le repas continu et Miss pull rouge commence a essayer de me parler. Elle est maman et elle vit seule. Elle pense que la paternité et le divorce me donneront des sujets de conversations communs. Je lui parle poliment mais Thierry qui me connait plus que bien, sait que c'est miss tailleur et rouge à lèvre qui me branche. Le but du repas n'est pas là, mais une idée me rentre en tête. Une putain d'idée. Et comme d'habitude, dans ces situations, je sais que j'arriverai à ce que je désire... et sans lutter... triste truc.
On a finit de manger. Les gens parlent de leur peur de la guerre, de Poutine et du reste, je me tais de nouveau. Mon regard oscille entre les seins et les lèvre de miss tailleur. Une sorte d'abysse ou l'on ne demande qu'à s'y noyer. Un moment, je ne sais pas pourquoi Chemise tachée me demande mon avis sur l'Ukraine. Je réponds que je m'en Balek et que je ne crois pas à une guerre mondiale. Et que si je me trompe, ben cela n'aura aucune incidence car le moment ou cela arrivera, je n'aurai peut être plus à payer l'insouciance de ma vie sans contrainte. Il insiste. Je lui dis que j'ai adoré le Roman de Mac Carthy "'La Route " plus que le film, et que je suis prêt à vivre dans un monde ainsi. Puis j'oscille en expliquant qu'être prêt ne veut pas dire souhaiter ou approuver, juste si cela arrive, ou est le problème. Cela calme tous le monde. Là je me dis que j'ai perdu miss tailleur car c'est pas le genre de truc à balancer mais Thierry vient à mon secours. Clair que si y' a une guerre, c'est avec lui que je voudrai être. Il a pas l'air mais il pourrait vivre dans un bois ou une décharge ce type. Et je suis sur qu'avec lui, on ne tuera personne, mais mes chances de vivre seront plus élevées que sans lui. C'est étrange, ces mots dit par Thierry raisonnent dans ma caboche en mauvais souvenir. Lors du 1er confinement, mon ex femme m'avait refourgué le gamin et elle lui avait dit texto ; "c'est avec papa que tu as le plus de chance de survivre si par la suite cela tourne mal." Et alors qu'on est divorcé et qu'elle a refait sa vie, elle à un autre mioche, elle lui avait ajouté, de toute façon je vous rejoindrai car y'a que là que l'on sera vraiment en sécurité. Fantasme, mytho, réalité, elle avait balancé ces mots. Là, je me suis scotché. Thierry ne le savait pas mais il m'avait bloqué.
Pour me remettre, je ne fume pas, je me lève et demande qui a une clope ?
Chemise tachée m'en passe une.
Yes man.
Je sors pour me l'allumer. Connard, j'ai pas de briquet sur moi, et là, putain elle est sortie avec moi.
Pull violet est là. Elle tends son briquet et elle me dit tu ne te souviens pas de moi ?
Je regarde ces yeux amandes, je lui dis non avec un air penaud.
Miss tailleur et chemise tachée viennent de sortir.
Elle me dit simplement, je m'en doutais et souris.
Je me sens con de chez con.
Miss tailleur me demande ou j'ai connu Thierry, je parle du collège? Chemise souillée nous regarde, il me dit que Thierry est un cador et que je ne colle pas avec lui. Faut dire que Thierry est plus que propre sur lui, chemise, costard comme les autres, etc...
Je dis que l'habit ne fait pas le moine, Miss Tailleur acquiesce.
Pull violet finit sa clope. Elle me dit en souriant avant de rentrer, "I go to sleep".
Ces mots font bomerang dans ma tête, je comprends un truc sans savoir quel truc. C'est fou et énervant. Je ressort ma fiole et j'en reprends une rasade. Miss Tailleur me dit que je bois beaucoup. Je rigole. Je fais le malin en lui citant Céline ; "L'alcool, ça conserve les morts et les vivants" et je rentre à la cantonade dans le restaurant. Le repas est terminé et les autres font l'addition. Je vais voir pull violet et je demande à sa copine si je peux prendre sa place.
Ou on s'est vu.
Avec Thierry.
Je tourne le regard, Thierry nous regarde de coin.
Oui, non, oui, non.
Elle me pose sa main sur la mienne. La mienne est sur mon genou. Elle me dit tu étais défait. Tu pleurais en parlant d'une femme que tu avais aimé et qui était morte, suicidée. Tu l'appelait Cléopatre. La salive se bloque dans ma gorge...
J'ai l'crane circulaire brumeux comme l'horizon qui sniffe d'la poudre à canon.
Y a un camion sur mon périph' qui cogne comme un nerf à vif, il mâche un sédatif et roule des R à 200.
Une sale crotte de merde sur l'crâne comme Stalingrad qui crame sous 34 degrés centigrades.
L'épée de Damoclès en grosse caisse intérieur cuir, rolex et salope du cachemire.
Le film refait son retour mais pas entièrement. Esther. Elle sourit. Un prénom ainsi... Elle me dit, tu m'appelais Ether, et tu disais vouloir me snifer la chatte pour t'envoler.
Oui, je revois des brides de souvenirs.
Son appartement et son chat. Un gros gris qui m'avait bouffé le pied au matin, saloperie. Les œufs au plat. Mes larmes. Elle m'avait dit une phrase bizarre du style; "J'aime assez ta souffrance pour que tu me baises, mais elle me fait trop peur pour que je t'aime".
On avait fait au final l'amour.
Elle avait jouis je crois avant moi et je m'étais arrêté. L'alcool, la drogue et le manque de Laurie, je ne pouvais plus... J'avais pas éjaculé et cela l'avait beaucoup marqué.
Je m étais arrêté après elle et je m'étais ouvert une bière, cela me revient.
Je lui dis ; y'a bien 10 ans, elle réponds à la louche. Elle me dit que j'ai vieillis, même salement. Je rigole et souris. Oui, mais je suis toujours en vie.
Les autres sont sortis, y'a plus que nous à payer. C'est louche. On se lève, on paye chacun sa part.
En sortant dans la rue les autres fument.
En gros ils désirent continuer au Kremlin.
On avance, je met ma main dans le dos de Pull violet et la colle à moi. Elle me dit à l'oreille je te dois un truc. Et elle me regarde en souriant.
Rue des Poissonceaux, on tourne à gauche pour aller au Kremlin. Elle me colle au mur et on s'embrasse. Les autres sont devant, ils ne voient rien. Elle me glisse, là bas je te suce... Je perds le controle, je ne sais plus rien penser...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
siamois93 a écrit:Je me disais que ZC ressemble de plus en plus à une mauvaise pub (j’ai failli écrire pute) avant de lire tes posts .
Dans mon boulot actuel (j’ai repris depuis 6 mois) certaines personnes parlent de respect, et il y a beaucoup de hiérarchie. La confiance me semble plus importante que le respect. Je me demande même si le respect n’est pas simplement dû à une limite. On respecte le code de la route et ses interdits, les limites qu’il nous impose, par exemple. Mais respecter quelqu’un ça veut dire quoi ?
Excellente réflexion !
mes élèves m'ont ressorti il y a qques jours ma diatribe sur le respect qui ne se doit pas mais qui se gagne parce que par des attitudes, des paroles, des gestes, des actes, on se fait de plus en plus confiance
"ah mais ouais madame, ça c'est zeeee phrase, c'est trop ça !"
"et du coup je vous respecterai totalement quand vous aurez eu votre bac en juin !!!"
muhahahahaha (jamais gratos ma confiance)
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le Don qui Chante a écrit:Dire à un inspecteur de l'éducation nationale "il me pète les couilles celui là" ; check.
Bravo .. en quel honneur ???
Comment va ton fils ?
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Sur les traces de son père...Bravo .. en quel honneur ??? Comment va ton fils ? a écrit:
Il va très bien. Il est en 5eme actuellement.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai mis les Plus sur les moinS...
On est en électricité dans nos corps comme des trucs qui virevoltent sur une valse de Chopin.
Chopin...
Je ne peux que l'écouter en pleurant. J'ai été en Pologne, je comprends qu'il soit enterré en France.
Je n'ai des dents que pour rire, pas sourire, je souris peu...
On est des Dieux enfermés dans nos pensées.
C'est ainsi. On cherche intrinsèquement à s'expliquer sur nos personnes. Nos êtres.
Tristement finalement...
Chopin...
On est en électricité dans nos corps comme des trucs qui virevoltent sur une valse de Chopin.
Chopin...
Je ne peux que l'écouter en pleurant. J'ai été en Pologne, je comprends qu'il soit enterré en France.
Je n'ai des dents que pour rire, pas sourire, je souris peu...
On est des Dieux enfermés dans nos pensées.
C'est ainsi. On cherche intrinsèquement à s'expliquer sur nos personnes. Nos êtres.
Tristement finalement...
Chopin...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Hey mon vieux copain,
Toi aussi tu commences les livres par la fin ?
Ah mon oeil qui pleure, c'est à cause du vent... Y'a beaucoup de vent ici...
Mes absences, c'est du sentiment....
Sur ton visage de la poudre d'or
Ca te dit de faire la choré avec moi ?
Alleeeeeez steupléééé
On sera ces enfants bizarres !!!
Toi aussi tu commences les livres par la fin ?
Ah mon oeil qui pleure, c'est à cause du vent... Y'a beaucoup de vent ici...
Mes absences, c'est du sentiment....
Sur ton visage de la poudre d'or
Ca te dit de faire la choré avec moi ?
Alleeeeeez steupléééé
On sera ces enfants bizarres !!!
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je ne fais pas la choré, je suis elle. Je fume sans fumer, je bois sans boire et je lis les gens par l'envers sans commencer l'endroit.
We are the enfant Terrible.
We are the enfant Terrible.
- Spoiler:
- Sur mon visage, pas de poudre d'or, des cendres, je suis des Dieux déchus, de ceux que l'on ne veut plus... On est des dinosaures qui vivront l'implosion de la planète... We are the enfant Terrible.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Hey l'enfant sauvage,
C'est l'enfant bizarre du fil d'à côté.
Si tu veux pas faire la choré, je vais te la voler. On parle des baisers volés mais pas assez des danses volées !!
Comment ça va vieux copain ?
J'ai des plans pour nous sortir de là ... La question est : jusqu'où es-tu prêt à aller ?
C'est l'enfant bizarre du fil d'à côté.
Si tu veux pas faire la choré, je vais te la voler. On parle des baisers volés mais pas assez des danses volées !!
Comment ça va vieux copain ?
J'ai des plans pour nous sortir de là ... La question est : jusqu'où es-tu prêt à aller ?
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
On clap et danse de fin.
Je pense retourner en Prison, enfin motiver mon envie d'y retrouver de vieux lieux oubliés.
La question n'est pas ou je suis prêt à aller, mais plutôt jusque ou je suis déjà allé...
Viens visiter Nantes un jour, ou Beyrouth un autre... On s'y retrouvera.
Je pense retourner en Prison, enfin motiver mon envie d'y retrouver de vieux lieux oubliés.
La question n'est pas ou je suis prêt à aller, mais plutôt jusque ou je suis déjà allé...
Viens visiter Nantes un jour, ou Beyrouth un autre... On s'y retrouvera.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Hey vieux copain, ta réponse sur mon fil....on est méga synchro, impressionnant !!!!
Nantes, sûrement pas, trop proche de la Bretagne, je dois rester loin... J'allais te proposer le désert !!
Te proposer de venir avec moi, je vais là-bas, droit devant, traverser la vallée des larmes. Il n'y a pas de détours ni de raccourcis possible. Juste droit devant, vaillamment. Je la connais bien, toi aussi je pense, il faut la traverser et ne pas s'y attarder. Dans la vie, on ne stagne pas longtemps.
De ce qu'on m'a appris : se déployer en bande, seul c'est trop aride. S'équiper du mindset approprié, de la bonne volonté suffira, et quant à l'entraînement, les enseignements... c'est en faisant qu'on apprend. Manger le sable pour faire de belles roulades !
CAP OU PAS CAP ?
Nantes, sûrement pas, trop proche de la Bretagne, je dois rester loin... J'allais te proposer le désert !!
Te proposer de venir avec moi, je vais là-bas, droit devant, traverser la vallée des larmes. Il n'y a pas de détours ni de raccourcis possible. Juste droit devant, vaillamment. Je la connais bien, toi aussi je pense, il faut la traverser et ne pas s'y attarder. Dans la vie, on ne stagne pas longtemps.
De ce qu'on m'a appris : se déployer en bande, seul c'est trop aride. S'équiper du mindset approprié, de la bonne volonté suffira, et quant à l'entraînement, les enseignements... c'est en faisant qu'on apprend. Manger le sable pour faire de belles roulades !
CAP OU PAS CAP ?
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le Don qui chante, t'es où ? Tu fous quoi ??
Me dis pas que tu regardes la télé ? Pas Netflix ?
Non, s'il te plaît, ne fais pas ça, ça va te faire fondre tes neurones et t'aborber dans une néo-réalité factice.
Tu viens ou quoi ? T'es où ??
Tiens, prends la pilule, choisis la BLEUE, celle de la vérité. L'amère vérité, avale, sens comme l'amertume se diffuse dans ton corps. Parfait.
Je suis désolée mais je ne peux pas t'attendre. Je fais pleins de "reality checks" en rêve, je me demande sans cesse si je délire. Je ne peux pas rester plus longtemps, je ne peux pas courir ce risque.
Et puis, j'ai mon gang. Elles m'harcèlent, elles ne veulent pas me laisser dériver plus, elles crient "reviens, reviens dans la réalité".
J'ai enfilé mon treillis militaire des aventuriers du weekend et j'ai commencé la traversée de la vallée des larmes.
Tu peux encore me rattraper si tu te magnes !!
Bouge-toi les fesses le Don qui chante.
Me dis pas que tu regardes la télé ? Pas Netflix ?
Non, s'il te plaît, ne fais pas ça, ça va te faire fondre tes neurones et t'aborber dans une néo-réalité factice.
Tu viens ou quoi ? T'es où ??
Tiens, prends la pilule, choisis la BLEUE, celle de la vérité. L'amère vérité, avale, sens comme l'amertume se diffuse dans ton corps. Parfait.
Je suis désolée mais je ne peux pas t'attendre. Je fais pleins de "reality checks" en rêve, je me demande sans cesse si je délire. Je ne peux pas rester plus longtemps, je ne peux pas courir ce risque.
Et puis, j'ai mon gang. Elles m'harcèlent, elles ne veulent pas me laisser dériver plus, elles crient "reviens, reviens dans la réalité".
J'ai enfilé mon treillis militaire des aventuriers du weekend et j'ai commencé la traversée de la vallée des larmes.
Tu peux encore me rattraper si tu te magnes !!
Bouge-toi les fesses le Don qui chante.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai pas la télé chez moi...Me dis pas que tu regardes la télé ? Pas Netflix ?
On a un vidéo projecteur et voici le dernier film que mon fils a vu avec moi.
A la fin du film il m'a dit, mais c'est mon autobiographie...
Mon film préféré est du même réalisateur...
Mon mon autobiographie est là.
Blockhead =)
Ma maison est renversée, et la vie aussi. Rien ne tourne comme la rondeur du monde. Je suis là, las, puis le la d'une mélodie que moi seul peut composer.
Et mes vies multiples me suivent et puis me dépassent, pour ensuite me rejoindre dans le sommeil.
Quand je ne prends plus mes médicaments je ne dors plus.
Et je me réveille toutes les heures.
Je perçois non pas Dieu mais le néant alors. Et son immensité. Le rien dans sa solitude et sa plénitude. Car il n'y a rien d'autre que l'Homme. Et cela au final est... enivrant et stupéfiant.
La guerre d'Ukraine, la Shoa, les pyramides Egyptiennes construites à dos d'esclaves, nous sommes stupéfiants.
Dans le mal comme dans le bien.
Et Nietzsche est passé par là.
Et Artaud.
Et Miller.
On s'invente un Panthéon.
Allez, je m'allume un paquet et je fume un clope...
Ah si, pour finir cinéma, voici comment mon fils me voit.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je m'étais demandé si t'étais pas tombé dans une crevasse mec. Tu m'as manqué !!
J'adore le titre "la merditude des choses" hahahaha ton autobiographie tu me donnes envie d'appeler mon histoire comme ça : la sublime merditude de ma vie hihihi on s'amuse, on s'amuse !!
T'as de la chance d'avoir un enfant, prends bien soin de lui
C'est bien beau tout ça, pour revenir à nos préoccupations, je ne te parle pas de films de cinéma, mais du film de ta vie : du coup, tu la traverses cette vallée ou pas ?? Ou tu restes au même point ??
Je suis en phase avancée de rampement, je mange le sable miam, mais j'avance, je crois. Tu viens ramper avec moi ?
J'adore le titre "la merditude des choses" hahahaha ton autobiographie tu me donnes envie d'appeler mon histoire comme ça : la sublime merditude de ma vie hihihi on s'amuse, on s'amuse !!
T'as de la chance d'avoir un enfant, prends bien soin de lui
C'est bien beau tout ça, pour revenir à nos préoccupations, je ne te parle pas de films de cinéma, mais du film de ta vie : du coup, tu la traverses cette vallée ou pas ?? Ou tu restes au même point ??
Je suis en phase avancée de rampement, je mange le sable miam, mais j'avance, je crois. Tu viens ramper avec moi ?
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le Don qui Chante : mais t'es passé où ?? Je sais que tu n'es pas tombé dans une crevasse et que tu ne regardes pas Netflix. T'es retourné en prison pour changer ?
On en est à la page cent et quelques du roman que tu lis, maintenant qu'il a retrouvé sa caisse, j'aimerais bien savoir si son cassoulet va tourner dans son coffre pendant la traversée du tunnel sous la Manche
Bon alors je t'en voudrais pas de t'être défilé et de pas être venu avec moi. Pourquoi j'ai insisté d'abord à t'embringuer dans mon plan pourri ? T'as bien fait de pas venir !!
Parce que c'était pas fun c'était pas du tout comme les Trottors à faire de belles pirouettes, je suis allée toute seule me fracasser contre les rochers du chagrin, m'érafler contre les remords, pas fun du tout du tout.
Et puis qui a dit que la vie c'était le paradis ? Elle est là pour nous travailler. Et si pour nous ouvrir l'esprit et le coeur, elle doit nous briser de l'intérieur, ma foi ! La souffrance, elle commence par te casser et si tu te laisses faire au lieu de te débattre de partout, elle fini par lever des voiles, nous faire oser nous questionner, casser les formes, mettre notre système de valeurs par terre, briser le fond, pour laisser entrer la lumière... C'est par la fêlure que la lumière finit par entrer.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps désséché, je suis rincée. Ca force à devenir philosophe ce genre de traversée bad tripante. On en sort, on n'est plus comme avant, on devient mutant.
On en est à la page cent et quelques du roman que tu lis, maintenant qu'il a retrouvé sa caisse, j'aimerais bien savoir si son cassoulet va tourner dans son coffre pendant la traversée du tunnel sous la Manche
Bon alors je t'en voudrais pas de t'être défilé et de pas être venu avec moi. Pourquoi j'ai insisté d'abord à t'embringuer dans mon plan pourri ? T'as bien fait de pas venir !!
Parce que c'était pas fun c'était pas du tout comme les Trottors à faire de belles pirouettes, je suis allée toute seule me fracasser contre les rochers du chagrin, m'érafler contre les remords, pas fun du tout du tout.
Et puis qui a dit que la vie c'était le paradis ? Elle est là pour nous travailler. Et si pour nous ouvrir l'esprit et le coeur, elle doit nous briser de l'intérieur, ma foi ! La souffrance, elle commence par te casser et si tu te laisses faire au lieu de te débattre de partout, elle fini par lever des voiles, nous faire oser nous questionner, casser les formes, mettre notre système de valeurs par terre, briser le fond, pour laisser entrer la lumière... C'est par la fêlure que la lumière finit par entrer.
J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps désséché, je suis rincée. Ca force à devenir philosophe ce genre de traversée bad tripante. On en sort, on n'est plus comme avant, on devient mutant.
C'est quand qu'on tape des mains sur nos genoux et qu'on joue à un battle de danse avec nos doubles ? On entraînera quelques gens de ZC avec nous pour faire une chaîne humaine et se chuchoter à tour de rôle un message top secret ? Ca sera rigolo !
J'aimerais t'écrire des poèmes pour la réciproque, mais je ne sais pas faire. Pomper les paroles des chansons, c'est moins risqué. Pour toi.
Un siècle, c'est long comment ?
3 155 973 600 secondes
876 000 000 heures
ou 36 500 jours
Presque aussi long qu'une de ces interminables nuits noires de l'âme
Ces nuits sans fin
Un siècle
Quand tu penses que tu ne reverras plus jamais le soleil se lever à nouveau
Quand chaque seconde a l'air de durer un siècle
Un siècle...
Someone who will lead you to someone
Who will lead you to someone
Who will lead you to the one
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je connais des gens qui ont traversé la nuit noire de l'âme et qui vont très bien maintenant.Enfin je crois. On n'est jamais sur de rien ici bas.
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La Miss aux yeux arc-en-ciel : je suis ravie de te recroiser par ici
Oh mon Dieu, comme c'est hardcore ! J'ai les reins solides pourtant, avec un bon passif de dépression carabinée.
Mais c'est très différent de la dépression, l'impression que c'est beaucoup plus intense et compacté dans le temps. La dépression, c'est le vide, le temps qui s'arrête, vivre hors de la vie, là c'est le déchaînement d'un trop plein à vitesse grand V, vivre émotionnellement en quelques semaines tout ce que j'avais bloqué sur plusieurs années.
C'est vachement mieux en fait. C'est rock'n'roll
J'ai pensé à toi, avec les aspirations d'expression créative. Où en es-tu ?
Ouiiiii le Don qui Chante, reviiiiiens, maintenant que je suis en phase avec l'idée de mourir du ridicule, je t'écrirai des poèmes, promis
Oh mon Dieu, comme c'est hardcore ! J'ai les reins solides pourtant, avec un bon passif de dépression carabinée.
Mais c'est très différent de la dépression, l'impression que c'est beaucoup plus intense et compacté dans le temps. La dépression, c'est le vide, le temps qui s'arrête, vivre hors de la vie, là c'est le déchaînement d'un trop plein à vitesse grand V, vivre émotionnellement en quelques semaines tout ce que j'avais bloqué sur plusieurs années.
C'est vachement mieux en fait. C'est rock'n'roll
J'ai pensé à toi, avec les aspirations d'expression créative. Où en es-tu ?
Ouiiiii le Don qui Chante, reviiiiiens, maintenant que je suis en phase avec l'idée de mourir du ridicule, je t'écrirai des poèmes, promis
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
je t'écrirai des poèmes, promis
Ecris, et cris, cris...
J'ai mal au corps.
Les plus beaux compliments me font pleurer en ce moment. Les gens ne savent pas ce que c'est de vivre et d'exister.
Ils sont dans une matrice qui pour eux est fluide alors que pour moi, elle ne fait que s'égrainer avec le temps...
J'ai mal d'être moi...
Mal d'étre moi...
Mal d'étre...
Mal
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je suis contente d'avoir de tes nouvelles ; j'ai mal en te lisant.
Comment je peux t'aider à te soulager ce mal ? J'ai mes petites idées mais elles ne vont pas te plaire haha.
Non sérieusement, MP si nécessaire.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhh y'a pas de nouvelles içi...
Je suis comme min copain Pierrot...
J'ai eu un entretient professionnel assez perturbant avec une personne qui a lu ce que j'écrivais. Et qui à dit ; "Vous devriez écrire plus, vous faites du bien au gens"...
Et de là, doit en sortir une évaluation pour ma carrière...
Je me sens triste, mal et pas bien.
Je pense que c'est le lot des gens "bipolaires"... car je le suis et c'est ainsi.
Envie de me claquer la tête sur des parpaings...
Marre de pleurer dans les supermarchés.
Mon fils, je suis son héros alors que mon père était et est un looser.
Je pleure
Vous ne me croirez pas
Je pleure
Ma mère et ma vie
Envie qu'un missile Satan claque
et que sans lueur on crève tous en égalité
de cette vie injuste
ou la merdre pue la merde
et ou l'envie
donne envie
sans que les gens soient
en
vie...
Je suis comme min copain Pierrot...
J'ai eu un entretient professionnel assez perturbant avec une personne qui a lu ce que j'écrivais. Et qui à dit ; "Vous devriez écrire plus, vous faites du bien au gens"...
Et de là, doit en sortir une évaluation pour ma carrière...
Je me sens triste, mal et pas bien.
Je pense que c'est le lot des gens "bipolaires"... car je le suis et c'est ainsi.
Envie de me claquer la tête sur des parpaings...
Marre de pleurer dans les supermarchés.
Mon fils, je suis son héros alors que mon père était et est un looser.
Je pleure
Vous ne me croirez pas
Je pleure
Ma mère et ma vie
Envie qu'un missile Satan claque
et que sans lueur on crève tous en égalité
de cette vie injuste
ou la merdre pue la merde
et ou l'envie
donne envie
sans que les gens soient
en
vie...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le Don qui chante et qui pleure !
C'est génial qu'on te lise, je ne savais pas la portée de ta créativité ! C'est du positif ça, non ? On va se concentrer sur ce qui va bien d'accord ? On se fait une petite cure de positivisme pour bien transitionner de saisons, les beaux jours pointent leur nez.
Ah tu en as marre ? Pour ma part, c'est merveilleux, j'adore pleurer au supermarché. Tu es libre en fait, pleurer en faisant ses courses, quel énorme soulagement, on s'en fout, tout le monde s'en fout, et ça fait du bien. Quelle prise de conscience ! Mon petit kiff au quotidien.
C'est beau que tu lâches et que ça sorte par la larme. Un don divin pour soulager les peines. Et de te souvenir qu'il y a une sortie à la vallée des Larmes.
Par contre j'en sors, j'espère, je croise les doigts, j'ai insisté pour que tu m'y accompagnes, pas trop envie d'y retourner, tu comprendras d'accord ? Mais le coeur y est, je t'ai envoyé des photos souvenirs, la vue est magnifique.
Pour le missile, pas de soucis, tu seras exaucé, la fin du monde approche, on va tous brûler Ah tu en as marre ? Pour ma part, c'est merveilleux, j'adore pleurer au supermarché. Tu es libre en fait, pleurer en faisant ses courses, quel énorme soulagement, on s'en fout, tout le monde s'en fout, et ça fait du bien. Quelle prise de conscience ! Mon petit kiff au quotidien.
C'est beau que tu lâches et que ça sorte par la larme. Un don divin pour soulager les peines. Et de te souvenir qu'il y a une sortie à la vallée des Larmes.
Par contre j'en sors, j'espère, je croise les doigts, j'ai insisté pour que tu m'y accompagnes, pas trop envie d'y retourner, tu comprendras d'accord ? Mais le coeur y est, je t'ai envoyé des photos souvenirs, la vue est magnifique.
Pour toi, je suis venue pour cela en vrai :
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
En prenant son café le matin des idées lui traversèrent la tête comme à son habitude.
Depuis qu’il ne prenait plus son traitement il ne dormait plus et il s’était remis à boire. Et par boire, il faut entendre de l’alcool et en forte dose. Pour lui, en dessous de deux litres de bières par jour, on ne pouvait pas être bien…
Pour pousser le vice et rationaliser son aventure il s’était acheté un alcootest.
Il ne voulait pas descendre à moins de 0,5 gramme d’alcool par quantité d’air expirée.
Il s’en faisait une hygiène de vie. Enfin si le mot hygiène collait bien à la situation, nombre de ses proches s’inquiétait de le voir ainsi, semi-ivre du soir au matin. Et ils ne lui donnaient pas longtemps à vivre.
Son organisme, par un réflexe incroyable s’était adapté à cette situation. Il consultait régulièrement le médecin et malgré un taux de créatine légèrement élevé, il semblait en pleine forme.
Il semblait… car le problème était là…
Lisez le poème de Rimbaud ; « le bateau ivre ». Fermez les yeux et imaginez le. A son bord vous avez dès lors en la personne de Loïc son capitaine.
Le café passant l’œsophage, il maugréa quelques mots.
- « Je ne vais pas bien. Qui objectivement va bien… Plutôt se laisse à se sentir, penser, songer… bien… »
- « Personne ici n’est bien. »
L ‘acre senteur du café emplissait ses sens et il se mettait à penser à la façon d’un organisme. Ses mains, ses pieds, son estomac, son sexe, tous ces membres ainsi que les autres, la liste seraient trop longue à énumérer, était pour lui des République Autonomes qui s’étaient ainsi fédérer pour donner naissance à son être. A sa personne.
Il respectait sa main droite et voyait non pas en la gauche un double, plutôt une autre matrice ou un autre pays. Sa main gauche avait souffert. Elle était couverte de cicatrice et un coup de tronçonneuse avait une fois, faillit l’amputer. La droite elle était plus épaisse. Enfin, légèrement. Comme ci elle était mieux nourrie ou entretenue. Comme ci l’on pouvait entretenir ses mains…
Il continuait ainsi en vidant sa tasse de café à naviguer dans les eaux brumeuses de sa folie. Car il était en soit ce que l’on nomme une sorte de fou. Une personne pour qui la réalité collective ambiante, sensitive, était totalement différente de ce qu’elle se devait d’être.
Et son corps lui même commençait à être ébranlé pour ce mode de vie et de pensée. Son cœur s’était fissuré comme il le disait. Et un souffle s’y était installé. Ses pieds était légèrement plats comme l’avait signifié un médecin spécialiste de cette partie du corps. Il lui manquait deux dents. Son dentiste lui avait signifié dans son français venant de Roumanie ; « Qu’on allait essayer de sauver ce qui pouvait l’être ». De là il en avait conclu l’indépendance de ces organes par rapport à la genèse de son corps. Si il fallait plusieurs branches de spécialistes pour se soigner, c’est que chaque partie était de fait, elles mêmes indépendantes.
La cafetière était vide et les yeux de Loïc commencèrent enfin à se mouvoir.
Il se leva, bouscula ses pensées et alluma un tourne disque qu’il avait réparé. Sa collection de vinyle était étrange. Rien d’ancien, ou de vieux parmi ses disques. Il prit un vinyle du groupe Odezenne qu’il adorait particulièrement et il lança la platine.
Les basses raisonnèrent et il fredonna l’air du « goût de bistouri dans on chewing-gum ».
Il ouvrit la porte de véranda et sorti en caleçon dehors.
Le soleil brillait. Un poème de Serge Essénine sur le soleil lui transperça le crane. Il se mordit la langue et pesta sur le fait de ne pas avoir se cigarettes à fumer. Devant lui la zone commerciale étendait son Empire. Les enseignes étaient tous là, elles semblaient à ses yeux le saluer. Il en riait et en jouait.
Sans s’en rendre compte des mots sortirent de sa bouche.
- « Le désert, les socles, c’est connerie. Y’a rien. Rien de plus qu’un être et un autre et leur coït intemporel. »
Sans s’en rendre compte Artaud avait prit place et d’un coup emplit son spectre. Il aimait dire et répéter au café, quand il en était à sa quatrième pinte, « J’ai des atomes d’Artaud ; j’ai des atomes d’Artaud. » et sans s’en rendre compte il se mit à pleurer. C’est au moment ou la première larme, coulant sur sa joue pénétra par l’interstice dans sa bouche qu’il en prit conscience. Il porta sa main gauche vers elle et l’écrasa du bout du doigt. Puis, lentement ce même doigt pénétra à son tour dans sa bouche pour que ses papilles filiformes, fongiformes et circumvallées puissent lui indiquer qu’elles étaient légèrement salées.
Loïc coupa son cerveau et il décida d’aller se doucher. Un vieux réflexe faisait qu’il laissait toujours couler de l’eau chaude avant d’entrer dans la cabine pour se laver. Comme-ci, le passage de l’eau froide sur sa peau le dérangée. Il en fallait pourtant plus pour le perturber et le troubler.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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