[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Camarade, cela va aller
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
Dernière édition par I am so sure le Jeu 9 Fév 2017 - 1:09, édité 1 fois
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ce soir cinéma.
Pas de film pour moi mais j'aide un ami qui tient un cinéma à vendre le film "50 nuances plus sombres".
Tout un programme...
407 femmes pour cette soirée spéciale et quand on compte, cinq hommes pour gérer la chose...
Alors dehors, il y a une queue énorme. On a posé des serpentin en ferraille pour les aiguiller vers le cinéma.
A l'intérieur je suis en costard et je verse un mousseux douteux à ces donzelles qui gloussent en attendant Julien.
Julien c'est mon ami.
Il a créé pour la soirée un jeu quizz sur ce film avec des goodies que les sociétés de production lui ont donné.
Il a l'air sérieux mais en lui il rigole.
Je le sais.
Ah y est je décroche. Certaines me parles mais je n'ai rien à leur dire. Elles me saoulent et pourtant je n'ai pas touché une coupe de ce mousseux douteux.
Le quizz est terminé.
Elle se rue vers l'escalier direction le film.
Et moi en pensant à Laurie qui travaillait dans un cinéma rue de Montigny à Charleroi, je m'en vais laver et essuyer 401 verres.
Car en route j'en casserai six.
Ainsi va la vie.
Emmêlé dans les fils de nos vies je ferme les yeux pour laisser l'obscurité mieux me pénétrer.
On est un « jeudi ».
Faites comme moi, jetez un dé à six faces et placez à la place du mot entouré de guillemets le jour qui sur six correspondra.
Au final, cela n'a aucune importance. Et dans le manque d'importance rayez du dé le sept.
Pas un dimanche, pas de sept…
Puis le dimanche c'est un jour de repos. Sabbat.
On s'abat sur le divan pour s'abrutir de télévision parcequ'on à plus la force de faire autre chose. C'est ainsi...
Je suis entré dans le hangar comme une voleuse et j'ai pris bien soin de fermer la porte.
Personne n'entre dans ce hangar. Il est là, sert de débarras mais personne en réalité ne le voit.
J'ai soigneusement évité Christine. De toute façon elle ne pouvait pas me voir, elle n'était pas là.
Si je me sens observée par des forces qui me dépassent c'est qu'au fond de moi je suis mystique. Un soir sur les draps j'ai raconté mes vies antérieures à Nicolas, votre narrateur. Et dans quelques temps, si vous continuez à lire ces mots et à tourner ces pages, je pense que je vais me lier à elle à de façon éternelle. Un peu comme ci mon spectre ancestral prenait consistance.
Il y a à quelques années maintenant, presque trente ans que je suis sortis de ce monde intra-utérin ou je mettais réfugié lors d'autres vies. Mon père est mort d'un cancer. Moi je meurs d'un abcès de vie.
Thibaut est partit et il est amoureux d'une nouvelle Eve, je ne peux le souffrir. Et ces médicaments que ma psychiatre m'incite à prendre n'y font rien. Je ne peux l'oublier. Il paraît que ma mémoire est semblable aux sillon de l'eau sur le sable. Laissez une goutte d'eau glisser dessus, une légère trace s'imprimera. Puis laissez couler deux, et trois, puis quatre gouttes, la légère trace deviendra un sillon. Cette molécule est censé arrêter le sillon, mais non. Thibaut est là, vivant dans ma vie et je souffre de le savoir pour une autre.
Pas de Marc-Aurèle ou de César ici. Encore moins de Cléopâtre ou d'Auguste. Vous êtes dans ma tête. Vous allez sauter et vous pendre avec moi. Vous refusez. Stoppez la lecture ici. Sinon, revenez en arrière, sautez trois pages, l'histoire continue et si je suis belle et bien morte, par les mots je continue à vivre. Magie.
Pas d'oiseaux ou de papillons qui se pausent sur mon épaule. Rien. Des larmes et pas de peur. Je pense à Thibaut. Je pense à ma vie. Elle me semble inique et vide. Sans sens. Pas différente de la votre au final. Je me dis que je vais y mettre moi même un point final. Comme si j'en étais maîtresse. Ce que je ne sais pas c'est que c'est le voisin qui m'a vu grandir qui viendra plus tard me dépendre. Ce que j'ignore c'est que c'est Christine, ma mère qui me découvrira… et que Thibaut au final m'oubliera. Puis bon, je ne sais pas aussi que je serai ces mots que vous lisez maintenant. Je vais me pendre mais au final j'ignore beaucoup de choses…
Allez, c'est le moment.
Je saute et sans apesanteur la corde entourant mon cou semble m’emmener avec elle vers les tresses infinies de ces vies auxquelles je pense.
Le crac de ma nuque brisée n'arrête pas leur élan, juste ma pensée.
Je me voyais filer vers un halo blanc ou coloré, mais non, des mots noirs qui tentent de décrire sur le papier la chose impensable.
Je suis morte. M O R et la lettre T est associée au E ; MORTE.
Un vivant seul peut écrire cela.
Moi je ne suis plus rien.
Jetez de nouveau le dé, sur un résultat de un à six je n’existe plus…
Pas de film pour moi mais j'aide un ami qui tient un cinéma à vendre le film "50 nuances plus sombres".
Tout un programme...
407 femmes pour cette soirée spéciale et quand on compte, cinq hommes pour gérer la chose...
Alors dehors, il y a une queue énorme. On a posé des serpentin en ferraille pour les aiguiller vers le cinéma.
A l'intérieur je suis en costard et je verse un mousseux douteux à ces donzelles qui gloussent en attendant Julien.
Julien c'est mon ami.
Il a créé pour la soirée un jeu quizz sur ce film avec des goodies que les sociétés de production lui ont donné.
Il a l'air sérieux mais en lui il rigole.
Je le sais.
Ah y est je décroche. Certaines me parles mais je n'ai rien à leur dire. Elles me saoulent et pourtant je n'ai pas touché une coupe de ce mousseux douteux.
Le quizz est terminé.
Elle se rue vers l'escalier direction le film.
Et moi en pensant à Laurie qui travaillait dans un cinéma rue de Montigny à Charleroi, je m'en vais laver et essuyer 401 verres.
Car en route j'en casserai six.
Ainsi va la vie.
Emmêlé dans les fils de nos vies je ferme les yeux pour laisser l'obscurité mieux me pénétrer.
On est un « jeudi ».
Faites comme moi, jetez un dé à six faces et placez à la place du mot entouré de guillemets le jour qui sur six correspondra.
Au final, cela n'a aucune importance. Et dans le manque d'importance rayez du dé le sept.
Pas un dimanche, pas de sept…
Puis le dimanche c'est un jour de repos. Sabbat.
On s'abat sur le divan pour s'abrutir de télévision parcequ'on à plus la force de faire autre chose. C'est ainsi...
Je suis entré dans le hangar comme une voleuse et j'ai pris bien soin de fermer la porte.
Personne n'entre dans ce hangar. Il est là, sert de débarras mais personne en réalité ne le voit.
J'ai soigneusement évité Christine. De toute façon elle ne pouvait pas me voir, elle n'était pas là.
Si je me sens observée par des forces qui me dépassent c'est qu'au fond de moi je suis mystique. Un soir sur les draps j'ai raconté mes vies antérieures à Nicolas, votre narrateur. Et dans quelques temps, si vous continuez à lire ces mots et à tourner ces pages, je pense que je vais me lier à elle à de façon éternelle. Un peu comme ci mon spectre ancestral prenait consistance.
Il y a à quelques années maintenant, presque trente ans que je suis sortis de ce monde intra-utérin ou je mettais réfugié lors d'autres vies. Mon père est mort d'un cancer. Moi je meurs d'un abcès de vie.
Thibaut est partit et il est amoureux d'une nouvelle Eve, je ne peux le souffrir. Et ces médicaments que ma psychiatre m'incite à prendre n'y font rien. Je ne peux l'oublier. Il paraît que ma mémoire est semblable aux sillon de l'eau sur le sable. Laissez une goutte d'eau glisser dessus, une légère trace s'imprimera. Puis laissez couler deux, et trois, puis quatre gouttes, la légère trace deviendra un sillon. Cette molécule est censé arrêter le sillon, mais non. Thibaut est là, vivant dans ma vie et je souffre de le savoir pour une autre.
Pas de Marc-Aurèle ou de César ici. Encore moins de Cléopâtre ou d'Auguste. Vous êtes dans ma tête. Vous allez sauter et vous pendre avec moi. Vous refusez. Stoppez la lecture ici. Sinon, revenez en arrière, sautez trois pages, l'histoire continue et si je suis belle et bien morte, par les mots je continue à vivre. Magie.
Pas d'oiseaux ou de papillons qui se pausent sur mon épaule. Rien. Des larmes et pas de peur. Je pense à Thibaut. Je pense à ma vie. Elle me semble inique et vide. Sans sens. Pas différente de la votre au final. Je me dis que je vais y mettre moi même un point final. Comme si j'en étais maîtresse. Ce que je ne sais pas c'est que c'est le voisin qui m'a vu grandir qui viendra plus tard me dépendre. Ce que j'ignore c'est que c'est Christine, ma mère qui me découvrira… et que Thibaut au final m'oubliera. Puis bon, je ne sais pas aussi que je serai ces mots que vous lisez maintenant. Je vais me pendre mais au final j'ignore beaucoup de choses…
Allez, c'est le moment.
Je saute et sans apesanteur la corde entourant mon cou semble m’emmener avec elle vers les tresses infinies de ces vies auxquelles je pense.
Le crac de ma nuque brisée n'arrête pas leur élan, juste ma pensée.
Je me voyais filer vers un halo blanc ou coloré, mais non, des mots noirs qui tentent de décrire sur le papier la chose impensable.
Je suis morte. M O R et la lettre T est associée au E ; MORTE.
Un vivant seul peut écrire cela.
Moi je ne suis plus rien.
Jetez de nouveau le dé, sur un résultat de un à six je n’existe plus…
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Raconter ma vie.
Des tranches oui, mais lesquelles... Je n'ai pas envie de vous raconter une histoire triste, plutôt une gaie ou marrante. Envie de vous faire rire de mes bêtises d'enfant.
Comme la fois ou descendant du bus en revenant du Collège, je tombe nez en nez (je n'aime pas dire nez à nez) avec un panneau à vendre devant une maison. Que je le décroche, le pose sur mon épaule, et cahin caha rentre chez moi avec pour la planter tel un Amstrong de 12 ans devant la maison de mes voisins.
C 'est anecdotique... Beaucoup de petites bêtises d'enfant qui pourtant pour mon âge indiquée un gros décalage.
Je n'ose aller plus loin de peur de vous effrayer.
Alors oui, mes vacances en Croatie. Cela est très intéressant car révélateur sur qui je suis, ce que je suis et comment je vois le monde.
Pour mes 25 ans, et les 20 ans de mon frère, mes, non plutot nos parents nous on offert un séjour en Croatie avec eux. Mes parents sont issus du monde ouvrier et ils voyaient comme un rêve d'enfant, une chose extraordinaire d'emmener leurs enfants en voyage là ou eux, plus jeune ils n'avaient pu aller.
Donc le comité d'entreprise de mon pater familias organise un voyage en Croatie, Go to Croatia
Alors première précision, j'ai fais des études d'histoire et sans me vanter j'étais plutot bon dans la démarche d'historien. Histoire vient du grec Historíai qui veut dire enquête. Bon, je ne parle pas grec ancien, google est mon ami...
Donc on prends l'avion en Belgique, on vol, j'ai eu peur dans l'avion. Pour mon premier vol je n'arrêtais pas de me dire que cela n'étais pas naturel qu'une masse de ferraille avec des personnes à l'intérieur soit si haut dans le ciel... Jusqu au moment ou dans mon cerveau je comprenne le phénoméne physique qui permet à l'avion de voler et que je me dise « ben t'es con d'avoir peur car en théorie, même si les moteurs plantent, l'avion plane... ». Bref le voyage commençait bien.
Nous arrivons à la douane. Première péripétie. Là ou la chose doit être une formalité pour les autres, pour moi elle devient loufoque. Je mesure 1m78 et pèse 75 kilos. A l'époque j'étais plus svelte de 5 kilos. Mais sur ma carte d'identité je mettais amusé à dire à la secrétaire de mairie qui avait fait ma carte que je faisais 1m85. Il me manquait 7 centimètres réglementaires.
On m'embarque gentillement dans un bureau. Mes parents se décomposent, mon frère explose de rire, on me prélève les empruntes digitale et après trente minutes de verbiage croate on me dit que je suis bien moi et que je peux y aller, mais bon, que c'est pas drole de dire qu'on fait 1m85 quand en réalité on en fait que 1m78...
Chance dans le malheur, le bus n'était pas parti car des personnes avaient égaré leurs valises et finalement on doit encore attendre 15 minutes avant dy aller.
Fin du chapitre I]
Alors l’hôtel.
Mon frère et moi on se retrouve dans une chambre double ou l'on peut loger 4 personnes. Les parents à côté dans une autre pièce. Et là, lui comme moi on comprends rapidement le principe du All Inclusive. On me met un petit bracelet au bras et on m'autorise à consomment tous ce que je désire, mais ce dont je n'ai pas besoin.
J'ai jamais réellement aimé cela. Mais bon, dans la station à touristes c'était le code. La façon de nous différencier des autres et aussi pour les commerçants locaux de gonfler les prix, ça je l'ai vite compris. Mais comme je l'ai indiqué à mes parents, pour moi c'était de bonne guerre...
(Je déteste cette expression, comme ci une guerre pouvait être bonne...)
Donc dans l’hôtel, mon frère et moi on se rode et tous les onze et dix huit heures on se retrouve au bar pour boire pintes sur pintes. Je passais ma matinée à lire au grand désespoir de mes parents qui ne comprenaient pas pourquoi je n'allais pas à la plage ou je ne m'inscrivais pas aux activité du club. Pour eux je gachais mes vacances et par relation de causes en effets les leurs...
Alors j'ai décidé de me prendre en main. Et j'ai fais une chose moralement interdite, je suis sorti de l'enceinte pour aller boire mes bières sur la plage avec les Croates et discuter en anglais avec eux.
Je me suis mis à la payer alors qu'elle était censée etre gratuite là ou je me trouvais. Et révélation, j'ai rencontré des jeunes de mon âge qui avaient une toute autre vision de la vie.
Déjà, ils m'ont insulté en me disant que je volais leurs logements... Au départ je n'ai pas comrpis. Mais comme je suis d'un caractère jovial et que je me suis interrogé sur le pourquoi de leur agression, j'ai vite compris que ce club de vacance avait été acheté par des firmes européennes après la guerre de Yougoslavie. Qu'auparavant c'était des H.L.M. Construit par le régime communiste et que maintenant c'était des lieux de villégiatures pour touristes.
La guerre... cette saloperie de guerre de Yougoslavie. Je suis désolé d'être vulgaire, mais pour le coup il n'y a pas d'autres mots.
Ils m'ont aussi appris que les marques sur le béton du terrain de basket et de foot n'étaient pas du à des défauts de rénovations, mais que c'était des impacts de grenades causés pendant la guerre.
Que ce lieu avait servit à organiser un massacre d'enfants. On les a fait entrer dans une pièce et on a jetté des grenades à l'intérieur. Et que eux, jeunes croates de mon âge, n'avaient qu'une envie, retourner se battre contre les Serbes ou encore le Monténégro qui venait de prendre son indépendance... Là j'avoue, je me suis demandé si le fait de sortir du club avait été une bonne chose. Apprendre cela en discutant, voir la guerre que j'avais vécu par procuration, les gens qui en avaient souffert ne m'a pas laissé indemne. Je me suis mis alors à boire un peu plus de bières avec eux. Et magie de la fraternité éthylique, j'ai sympathisé avec certains.
Je me suis fais même draguer par un croate qui a eu une réplique terrible ; il m'a demandé avec un gros sourire ; je cite ; « Do you like Freddy Mercury ? », sous entendu est tu homo, ce qui a beaucoup fait rire mon frère. Ils m'ont proposé d'aller visiter Dubrovnik et j'ai refusé, je pense avoir bien fait car mon frère y est allé. Et il m'a raconté des traces de fusils mitrailleurs sur les murs... bref, on était au soleil et moi en fils indigne et dégénéré, je m'intéressais à la vie des gens au lieu de profiter de mes vacances en sirotant des mojitos fraises...
Fin du chapitre II]
Bon là, mes parents commençaient à s'inquiéter pour moi. Aucun concours de pétanque, de tennis de table, de foot. Aucune présence à l'élection de miss Čilipi. Je payais mes bières alors que dans le club elles étaient gratuites. Pire, aucune relation sociale avec les collègues de mon père et de leurs enfants. J'ai eu une révélation d'ailleurs à ce propos. Je soupçonne mes parents d'avoir voulu me tendre un piège. En effet un soir ou nous avons mangé en famille, il y avait une superbe brune à table, de mon âge, et ils s’étaient arrangé pour que les enfants, moi, mon frère et elle, on mange légèrement à part... Bref, quand elle s'est mise à me parler bronzage, j'ai décroché mon cortex, avalé ma ration de nourriture et je me suis mis à rêver à tous ce que j'apprenais ici en Croatie.
Un regret de ce voyage fut de ne pas avoir pu manger Croate. Pas par pédantisme, mais plutôt par découverte. Quand je pars à l'étranger j'aime beaucoup manger comme dans le pays ou je me trouve. En Écosse, j'ai absolument voulu manger du haggis et en Espagne de la zarzuela.
« Dis moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es » - F.Nietzsche.
Dans ce bocal à touriste la nourriture était aseptisée. On mangeait comme en France, Allemagne, Hollande et Angleterre. De la nationalité des résidants. La nourriture locale était mal vu. Voir, un peu comme le maïs quand les espagnols ont conquis l'Amérique.
Donc en Croatie je n'ai pas pu manger local.
Comme mes parents s'inquiétaient un peu de mes pérégrinations, j'ai décidé de voyager un temps à l'intérieur du club. Bon à l'époque il y avait soit une coupe du monde de foot, ou un Euro... et le soir les gens se réunissaient devant la télévision pour encourager leur équipe. Je me suis dis allons voir un match avec les russes.
Erreur. Enfin non. Erreur car mon frère m'a suivit et qu'il s'est trop bien intégré avec les russes. On a rencontré Boris, un russe de 70 piges qui buvait de la Vodka et qui laissait sa femme faire un peu ce qu'elle voulait. Un nouveau riche. Il nous a raconté la Révolution de 1991, le changement dans son pays et pour lui la chance de s'ouvrir au monde. Il méprisait ouvertement les personnes qui travaillaient dans l’hôtel, Macédonien, Croates ou Bulgares. A cause de la guerre récente, aucun Serbe n'était embauché dans l’hôtel. Et il a une fois invité mon frère à finir la soirée avec lui, à finir la soirée dans sa chambre d'hotel pour boire de la Vodka de son cru personnel et jouer aux cartes.
Mon frère ne s'est pas étendu sur ce qui s'est passé ce soir là et tant mieux !!!
Donc je me suis dis, non, quitte à fréquenter des européens ici en Croatie, autant le faire dans leurs propres pays et partir visiter par la suite l'Allemagne, la Hollande et l'Angleterre, ce que j'ai fais en partie par la suite.
De là, un nouveau constat s'est porté à moi. Que faire pour sembler le plus normal possible et finir les vacances sans inquiéter mes parents. Et là j'ai eu l'idée de génie. Le club organisait des sorties dans des endroits touristiques à l'extérieur. On prenait le bus et après on avait un circuit préparé. Sauf que, je prenais le bus mais une fois arrivé, je me barrais en courant pour faire ma propre visite.
Alors Go to Korčula. C'est une île emplit de chats. La les gens c'est compliqué à communiquer avec eux. Comme ils sont sur une île ils n'ont pas connu la guerre. C'était beau et calme. Alors que mes collègues compatriotes s'enfermaient dans un musée, j'ai fais à pied en une journée le tour de l'île. Enfin presque. J'ai adoré. J'ai écris quelques poèmes face à l'adriatique et j'y ai beaucoup lu. Je n'y suis jamais retourné mais je me suis promis d'y retourner.
Sur le retour on s'est arrêté chez un producteur de vin local. De vin... plutôt une piquette sans nom !!!
Et retour à la base locale.
Fin du chapitre III
Voila, la semaine s'est déroulée ainsi. J ai sympathisé aussi avec une Macédonienne de 50 ans qui faisaient les chambres. On l'a faisait rire car quand elle entrai le matin, les lits étaient fait et mon frère passait lui même l’aspirateur. On a jamais aimé se faire servir dans la famille. On repart, range les affaires. Ma mère nous acheté un maillot de foot Croate et une serviette de plage. Mis à part sur Korčula je n'ai pas été à la plage. J'ai lu 5 romans, écris une trentaine de poèmes. Quelques dessins mais je ne sais pas dessiné et pleins de souvenirs dans la caboche. A un moment j'ai voulu louer une voiture et partir visiter la capitale, Zagreb, mais je me suis dis que ma mère allait faire une syncope si je faisais cela. Alors j'ai renoncé.
On repasse la douane mais là mes 1m85 ne pose plus soucis. On monte dans l'avion et là, dernier coup d'éclat avec mon frère. On est à côté d'un collègue à mon père. Il y a sur le côté droit de l'avion trois places.
Mon frère – Moi – Le collègue.
Avec mon frère on regarde la console de l'avion, une sorte de télé avec une carte G.P.S. Qui indique la distance et l'altitude de l'avion. Et à un moment je regarde mon frère en lui faisant un clin d’œil et je lui dis. On ne descend pas un peu trop vite là. Lui me réponds si, je crois. C'est louche non. Oui c'est louche. Tu penses qu'il faut le signaler à une hôtesse ? Non, si il y avait un soucis ils nous le diraient. J'ai pas confiance. Moi non plus. Et là, Damien (mon frère) me prends la main du style, on va mourir. Je me souviens que même en faisant semblant une sorte de tension s'était installé autour de nous et que le collègue de mon père commençait à avoir peur. Puis il y eu des turbulences et quand l'avion s'est posé, les gens ont applaudi. Là avec mon frère on a explosé de rire !!!
L'avion n'a pas explosé et s'est tant mieux !!!
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
- A quoi sert un ballon ? Selon Michel Serres, c'est un « quasi-objet » engagé dans une « révolution ptolémaïque » : le centre est le ballon et le corps s'adapte au ballon. Le maladroit joue avec le ballon ; l'adroit, c'est le ballon qui joue avec lui. Le ballon est également un « traceur de relations ». Il est « l'auteur du contrat social » : grâce à lui, nous savons enfin ce que veut dire « être ensemble ».
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
“
Oisive jeunesse
À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.
”À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
- Le Don qui Chante a écrit:“Oisive jeunesse”
À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.
Dernière édition par I am so sure le Jeu 23 Fév 2017 - 2:10, édité 1 fois
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ecrire de la littérature c'est étendre le temps.
Une chose qui dure trente minutes vous l'étendez en cinquante ou la raccourcissez en dix.
C'est la force des mots que de faire cela.
Les uns liés aux autres.
Et on est sous la couette. Elle a un sourire qui lui défigure le visage de plaisir. Dans le lit sont étoiles les restes de notre festin.
J'avais acheté des entrées toutes faites, sorte de petits bouchées que l'on avait réchauffé au four.
Des spaghettis aux crevettes et du fromage, l’ensemble arrosé de Ruinart et de Chimay. Drôle de mélange à notre image. Iconoclaste et instable, sans sens.
Des miettes dessinent sur les draps, nappe de Sabbat, des constellations que nous détruisons simplement en nous caressant. Et l'on se ressaute dessus.
J'adore sa poitrine. Ses seins sont comme des pommes et dans mes mains ils ont la texture de la mie de pain ; légèrement mouillée et en un peu plus dure…
J'aime les sucer, caresser, mordiller.
Passer sous leur galbe ma langue pour pleinement les lécher. Et tout en caressant son sexe, aspirer ses tétons pour les sentir petit à petit se gonfler.
Elle n'en est pas en reste.
De sa main droite elle me masturbe pendant qu'ainsi décrit plus en haut, je m'applique à lui donner du plaisir.
Le téléphone bip, elle vient de recevoir un texto de Nathalie.
Elles ont un paris.
Nathalie a parié un repas au restaurant que Laurie ne serait pas là ce soir, qu'elles ne se verraient pas en ce jour de nouvelle année.
Nathalie connaît bien Laurie. Elle sait les mots à utiliser pour la voir.
Sans regarder son téléphone Laurie me dit que c'est elle. Qu'il faut cesser nos jeux sexuels car elle ne veut pas perdre un paris. Ce à quoi je réponds que non, elle ne va pas le perdre. Et que oui, je vais avant d'y aller la faire jouir. Et de ses seins je descends alors vers son sexe qui sous mes coups de langue s'humidifie un peu plus. Dès que ma langue la touche, Laurie abdique. Je l'ai séduite par les mots. Cela n'est pas un hasard. Je dessine une à une les lettre de l'alphabet dans son sexe qui s'ouvre de plus en plus à moi. C'est une amie lesbienne qui m'a donné l'astuce. Je sens ses lèvres s'écarter et ma main caresse en même temps son clitoris. Des halètements me font savoir qu'elle aime cela. Lentement, millimètre par millimètre j'enfonce ma langue dans son vagin. Seconde à seconde je parle à dieu.
J'essaye alors de la caresser de l'intérieur. Elle aime cela.
Elle gémit et je sens l'étau de ses cuisse se serrer sur ma tête.
Sa main me tire les cheveux, que j'aime cela.
Mon index fait des vas et vient dans son sexe pendant que je lèche avidement son clitoris. Deux doigts entrent maintenant en elle. Je suis rythme ma pénétration sur sa respiration et je l'entends souffler presque indistinctement un « je vais jouir »…
Mon visage est couvert de cyprine et j'accentue la pression dans son vagin. Mes coups de langue ne font plus qu'un avec ses battements de cœur.
Un long hululement de plaisir sort de sa bouche en même temps que je stoppe mon action. Ma tête remonte vers la sienne et nous nous embrassons. Totalement détendue elle me glisse un « je t'aime » avant de glisser dans la salle de bain pour se rhabiller. Un paris est un paris.
Je me sens heureux et en dix minutes nous sommes tous deux vêtus pour aller rejoindre Nathalie.
Dans le métro elle me glisse un « je sens le sexe… », mon érection passée reprends aussitôt vie…
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je n'ai pas pris mon traitement pendant deux semaines et je me sens retomber dans les affres de la dépression.
C'est terrible cette chose car on a l'impression de ne pouvoir jamais s'en sortir.
On pense aller mieux mais non, on voit que l’impression rime avec illusion.
Le pire est que y'a du mieux, je le sens aussi mais je ne comprends pas d'ou vient ce retournement du cerveau.
Pourquoi il y a six ans j'étais un superman et pourquoi un événement de vie m'a ainsi précipité dans une geôle sur Krypton.
Genre, je me suis remis au travail et j'y prends même du plaisir, mais le soir cela ne passe pas...
Je me sens vide et sans sens... Même pas capable d'écrire une dizaine de lignes sur un forum...
Heureusement qu'il y avait la chanson du dimanche...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
L'effet secondaire de l'arrêt brutal d'antidépresseur n'est-il pas cette impression de dépression justement ?
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je ne sais pas, je ne l'ai pas stoppé volontairement... Je n'en avais plus et je n'ai pas fais gaffe, ou alors subconsciente à la con qui teste... bref cette aprem, depuis longtemps je me suis remis à pleurer sans réellement savoir pourquoi.L'effet secondaire de l'arrêt brutal d'antidépresseur n'est-il pas cette impression de dépression justement ?
Et là, je me Vodkaïse la nuit... Demain je sais que je ne taff pas, Alléluia.
Alors j'écris...
Bruxelles sauvage.
Bruit et cris.
On est dans l'arrêt.
Comme ces phrases immobilisées sur le papier nous ne bougeons plus. Si dans votre psyché nous sommes encore, dans la réalité cela fait des lunes que nous avons disparus.
Allez, on esquive.
On se barre ailleurs.
Drôles de guerres que sont les nouvelles ans.
J'avais réservé l’hôtel et mon anniversaire était passé par là. Là veille de ce dernier, en ultime cadeau je lui avais fais l'amour ; et là; en cette veille de Saint Sylvestre l'histoire allait se répéter.
D'un petit mouvement de main sur l'épaule je l'a réveille.
Je me souviens en ce moment l'avoir filmé rire dans une rue de Charleroi ou je suis depuis repassé.
Vivante.
Qu'elle était belle.
Le sourire d'un ange.
Attablé à un bar je me remémore sur le papier ces souvenirs...
Pour noël je lui avais acheté un tee-shirt "Alice in wonderland" et le soir même on avait baisé comme des fous. Comme-ci l'on devait mourir le lendemain.
Dans la rue de son cinéma j'avais acheté une amphore en guise de pot à fleurs ; pour ma mère... et elle en riant était entrée dans un supermarché tout en me disant ; 'pour l'heure alors, pour noël, je vais offrir à ton fiston un petit dinosaure en plastique rose.' Et elle l'a fait...
En cette heure, Césarion joue encore avec.
Drôle d'oracle que ce dinosaure...
Je parle de lui, je suis définitivement impudique...
Et là, en ce 31 décembre je suis dans ma voiture en père divorcé; et elle est à mes côtés.
Elle sait que l'on va à Bruxelles mais elle ne sait pas encore où.
Arrivé à destination, premières aventures.
Je m'engage dans le parking sous-terrain sans la carte adéquate et la barrière automatique ne se lève pas.
J'aime ces impromptus.
Elle, comme une enfant rigole dans la voiture.
Les gling-gling du sac derrière le siège passager lui ont donné la puce à l'oreille sur la soirée que l'on allait passer.
Je sors de la voiture pour entrer dans la guérite cinq étoilé de l’hôtel. Malgré ma tenue de Junkie on me donne le pass.
Il faut dire que j'avais payé en avance, cela aide.
Et cahin-caha, on entre dans le ventre de Moloch. Aussi excité que des puces sur le dos d'un chien, le monde est à nous.
Pause dans ma narration. Je pleure. C'est ainsi.
La vie de St-Vincent...
On a maquillé
nos squelettes érodés
c'est bien plus pratique
On n'est pas nihiliste
c'est la rue qui dit tout ça
le prochain sur la liste
c'est toi tu me raconteras
et si nos deux vies
s'éclairent un moment
dans une harmonie
je resserrerais les dents
Un p'tit coup de couteau
trois p'tites balles dans le dos
St-Vincent joue avec les mots
du wiskey ou d'la vodka
peu importe ça ira
je veux partir encore
Pause terminée...
Les artistes saint-vincent ça n'existe pas... et la chanson s'en và...
La carte que m'a donné le pandore ouvre accès à un ascenseur qui nous mène vers une chambre qui elle, nous ouvre l'eden d'un hammam privatif que l'on utilisera même pas. Je souris.
Laurie même si 'c'est interdit' fume cigarette sur cigarette pendant le trajet.
On ouvre une nouvelle porte magnétique et on entre dans notre âtre.
Je la stoppe pour l'embrasser sur le palier.
Puis ma langue quittant sa bouche se met à hurler ; 'come on baby, come on baby'.
Et c'est ainsi que l'on entre dans cette suite bruxelloise louée pour un nouvel plus qu'inoubliable.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai la tête en Tétris.
Un jeu qui m'obséde.
Une fois, j'ai même rêvé que je jouais au Tétris, c'est vous dire.
Une sorte de rubycube électronique.
J'adore.
En ce moment je peux même dire que j'ai la tête en Tétris.
Métaphore non filée...
Même pas la lueur d'une hyperbole ou d'une litote...
Je prends les heures qui passent comme des briques que j'essaye d'assembler pour laisser le temps passer.
Et hop, deux heures alignées, un moment de vie de passé.
Jusqu'au jour ou je n'aurai plus la force de les aligner et ou je tomberai sur le game over...
Like enjoy and Tetris your life.
Je viens d'inventer le Trool de groupe !!!
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai une perceuse qui me vrille la tête...
Elle fait pzzzzzzzzz pzzzzzzz sans arrêt.
Le perforateur n'a pas peur de mes craintes, il me vrille de la en ré, de fa en do, pour laisser ma carcasse s'abattre si et là en un énorme blaaaaaammmmmm.
Alors on reprends les mêmes marques, comme il y a deux ans.
Seroplex, en joue, FEU !!!
Cabernet d'Anjou.
FEU !!!
En fait non, on change de marque... on passe au régulier, Xanax power... sans espérer que le mieux s’immisce dans cette chimie Playschool...
J'ai l'âme d'un petit enfant mais l'esprit adulte. Là est le drame. Je crois que ma vie passera comme une balle. Daniel Darc.
Mais non, mais non... encore une rance espérance.
Et je suis si fatigué de vivre. Si fatigué... Plus la force de passer les guets. L'eau ruisselle sur mes pieds et elle noie mes larmes dans sa salinité.
Je me sens fatigué et je le suis.
La mise donne des choses que je ne pouvais soupçonner.
Le passé est là, présent en moi comme une poupée russe.
Matriochka.
FEU !!!
Et heureusement qu'il y a le jardinage qui me ménage du temps pour vivre.
Couché tôt, levé tôt.
Dites moi ou se trouve la vie que je me dirige vers elle pour la gifler.
Je n'ai rien fais aux enfants du paradis, mais eux... eux, à part sangloter en me voyant, que font ils ?
Allez, on sort les cotillons et le mousseux à bon marché.
La fête doit rouler et faire la noce.
La marié ne supporterait pas de se faire exciser.
J'irai avec la masse voter mon acte de décapitation. Décatis... Catin sans charme un lendemain de luxure.
Et les avions sans ailes me parlent la nuit. Ils me disent que les étoiles ne brillent que pour mieux mourir et que la fin est proche. Là et sensorielle.
Finalement je fais bien de me scarifier.
Un trait par jour pour me rappeler le calendrier.
Qui sait combien de jours il a vécu !!!
Non, personne, on ne dit pas ce genre de choses.
Et je me sens triste.
Triste...
Allez Roger, ouvre une nouvelle bière que l'on oublie la vie et Z.C.
Elle fait pzzzzzzzzz pzzzzzzz sans arrêt.
Le perforateur n'a pas peur de mes craintes, il me vrille de la en ré, de fa en do, pour laisser ma carcasse s'abattre si et là en un énorme blaaaaaammmmmm.
Alors on reprends les mêmes marques, comme il y a deux ans.
Seroplex, en joue, FEU !!!
Cabernet d'Anjou.
FEU !!!
En fait non, on change de marque... on passe au régulier, Xanax power... sans espérer que le mieux s’immisce dans cette chimie Playschool...
J'ai l'âme d'un petit enfant mais l'esprit adulte. Là est le drame. Je crois que ma vie passera comme une balle. Daniel Darc.
Mais non, mais non... encore une rance espérance.
Et je suis si fatigué de vivre. Si fatigué... Plus la force de passer les guets. L'eau ruisselle sur mes pieds et elle noie mes larmes dans sa salinité.
Je me sens fatigué et je le suis.
La mise donne des choses que je ne pouvais soupçonner.
Le passé est là, présent en moi comme une poupée russe.
Matriochka.
FEU !!!
Et heureusement qu'il y a le jardinage qui me ménage du temps pour vivre.
Couché tôt, levé tôt.
Dites moi ou se trouve la vie que je me dirige vers elle pour la gifler.
Je n'ai rien fais aux enfants du paradis, mais eux... eux, à part sangloter en me voyant, que font ils ?
Allez, on sort les cotillons et le mousseux à bon marché.
La fête doit rouler et faire la noce.
La marié ne supporterait pas de se faire exciser.
J'irai avec la masse voter mon acte de décapitation. Décatis... Catin sans charme un lendemain de luxure.
Et les avions sans ailes me parlent la nuit. Ils me disent que les étoiles ne brillent que pour mieux mourir et que la fin est proche. Là et sensorielle.
Finalement je fais bien de me scarifier.
Un trait par jour pour me rappeler le calendrier.
Qui sait combien de jours il a vécu !!!
Non, personne, on ne dit pas ce genre de choses.
Et je me sens triste.
Triste...
Allez Roger, ouvre une nouvelle bière que l'on oublie la vie et Z.C.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
comme elle me guide
langoureuse et incestueuse
glissant indistinctement
de mon lit
au sien
et la pression que j'exerce sur les seins
de cette déesse n'y fera rien
demain la guerre m'emportera
et sous le trait d'une balle
je m'éteindrai à jamais
la pupille pleine de son visage
et le sexe dressé
comme un i
La double croche fera que même pendu la corde jouera une mélopée
ou viendront en ronde danser les petits enfants
Et les draps usés des spectres qui au moment ou j'écris
m'accompagnent
se lèveront pour saluer ma venue
droit comme deux i
Vent et tambour
dans ma mémoires leurs regards repassent
et je me dis que lui, elle et nous
vivant nous devrions être heureux de cela
respirer
danser
et rire
laisser le reste enterrer les quidams
mais non...
mis à part me refaire une sorte de petit grand soir
rien n'est vrai
qui alignera à la fin de sa phrase trois i
droit comme un corps mort qui rit
seul dans les draps de son lit...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et on glisse, en givre dans le mois de mai
ma main a beau passer sur mes cheveux rien n'y fait
juste une sorte de langueur apathique sans vie et sans sang
Et clac et clac
le gling glang que fait cette cliche sur la porte
On en vient à regretter les hécatombes d'antan
Clac et clac ma tête sur les murs en béton
en ce lieu qui me tient de maison
j'arrache la corolle de ce toit
et je me couche à même la terre
Entrer dans le ventre de Moloch pour mieux me sentir ingérer
et sans pleurer voir ce corps se dissoudre
se disloquer
digéré par d'autres organes que les miens
Mon avenir est pierre sans la tienne
Juste bon à me recouvrir en linceul
Sans rien
être de néant
Abcès qui se foudroie
Résumé d'une vie qui se veut incandescente.
ma main a beau passer sur mes cheveux rien n'y fait
juste une sorte de langueur apathique sans vie et sans sang
Et clac et clac
le gling glang que fait cette cliche sur la porte
On en vient à regretter les hécatombes d'antan
Clac et clac ma tête sur les murs en béton
en ce lieu qui me tient de maison
j'arrache la corolle de ce toit
et je me couche à même la terre
Entrer dans le ventre de Moloch pour mieux me sentir ingérer
et sans pleurer voir ce corps se dissoudre
se disloquer
digéré par d'autres organes que les miens
Mon avenir est pierre sans la tienne
Juste bon à me recouvrir en linceul
Sans rien
être de néant
Abcès qui se foudroie
Résumé d'une vie qui se veut incandescente.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Soleil vert
Elle est revenue
Et j'ai oublié ou plutôt désiré oublier l'autre.
Elle m'a parlé comme on parle à un jeu de cartes.
Battu et rabattu, coupé pour mieux être distribué
Ma vie est ailleurs mais mes ailleurs tournent et pivotent sur d'autres fuseaux horaires.
Je ne me sens bien nul part
Et elle me parle du sens de la vie
du sens que chacun y donne
et dans le chacun il y a le miens...
Soleil bleu
Elle est partie
Et je me souviens ou j’espère me souvenir d'elle.
Elle repose silencieuse comme un jeu de cartes.
Corné et usé, taché de gras dans ce bistrot de Charleroi
Ma vie est ailleurs dans des souvenirs qui ne cessent de sonner en moi en écho
Et je ne me sens bien nul part
La vie n'a pas de sens
et le sens de ma propre existence m'échappe
Dormir, dormir à défaut de mourir...
Soleil rouge
Mon existence est dans mes mains
Une sorte d'argile que je peux agilement modeler selon mes envies.
Paris est passée par là...
Les quais de Seine sont sienne et moi dans tous cela je ne sais plus faire mouche
et je coule
coule et coule
Le long d'une rive pleine de peine.
Ils jouent tranquillement sous le soleil à la pétanque
Tandis que moi sur ce ban, je joue au dés
Au 421 avec un diable qui a en lui des relents narcotiques
Le pauvre petit ne sait pas que je n'ai pas d'âme
Et que par cela il n'y a rien à y gagner...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
De : "Dulaurens Henri-joseph" <dulaurenshj>
À : "laurie.dewalsche" <laurie.dewalsche>
Envoyé le : Lundi 17 décembre 2012 6h41
Objet : Sommeil
Hello Foxie Charlie, ici papa tango!!!
Comme toi je suis debout et je n'arrive plus à dormir.
On est lundi; J-04.
Dans 26 minutes je réveille Arthur et je le mène a la garderie. Dans 1h26, j'entre dans ma salle de classe et je fais cours à des élèves qui dormiront encore. Et dans 3h25, je t'enverrai un nouvel email de la salle de prof en sirotant un thé.
J’espère que ta prise de tête d'hier s'est déroulée à moindre frais.
J'ai pas fais de rêves cette nuit, mais j'aurai bien aimé rêver de toi.
De nos baisers fou et fougueux. On est pas des gueux!!!
Je n'ai plus sommeil et je vais me doucher.
Rejoins moi sous l'eau chaude qui tombe du ciel que je te frotte la peau.
Je la frotterai jusqu'à la pénétrer pour ne faire plus qu'un avec toi.
Je t'ai dans, en et sous la peau.
Ma chère et tendre.
Clyde Borrrow
Ce pauvre bougre a dit qu'il enverrai un email dans quelques heures.
Laurie Parker dort depuis longtemps et en bonne marmotte qu'elle est, elle ne se réveille pas aux aurores. Nous qui sommes hors temps, voyons le message qu'il n'a pas envoyé à l'heure dite mais qu'il enverra dans quelques temps... quand bon lui prendra de penser à celle qu'il dit être son amour.
Clyde BorrrowDe : "Dulaurens Henri-joseph" <dulaurenshj>
À : "laurie.dewalsche" <laurie.dewalsche>
Envoyé le : Lundi 17 décembre 2012 12h35
Comment faire pour garder un sourire béat sur le visage n'importe quand ?
Te rencontrer !!!
Blaam, blaam blaam blaam.
Une claque qui est pleine de douceurs.
Te serrer contre moi, te soulever, te faire virevolter, t'entendre chanter, rire, et danser même si je ne sais pas le faire.
Arghhh, j'ai une folle envie de voyager avec toi.
Terrible envie de t'aimer et de te sentir heureuse.
yaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeéééééééééééééééééééééééééééééééééééééé
(cris de joie!!!)
Bon, il a mentit. Le message n'a pas été envoyé en temps et en heure.
Si l'on additionne les horaires, 6h41 + 3h25 = 10h06
Hors le message est parti à 12h35... il faut le blâmer car cela ne sera pas son seul mensonge.
De son côté, Bonnie à répondu sans se poser cette question.
D'une réponse aussi sèche, brève et frappante qu'un tac à tac de mitraillette.
De : "laurie.dewalsche" <laurie.dewalsche>
À : "Dulaurens Henri-joseph" <dulaurenshj>
Envoyé le : Lundi 17 décembre 2012 20h28
Dear Clyde.
Je suis heureuse!!!!
Je virevolte déjà dans tes bras, j'ai la sensation physique, l'image en tête, mes pieds quittent le sol, et je tournoie sans fin!!! !)
Bonnie Par Coeur
Et ils continuent les bougres... ils ne savent pas que leurs mots seront un jour violés par le regard de tous... des séraphins sans ailes qui un jour s'écraseront violemment sur terre.
Leur drame est leur lucidité, ce qui les tuera.
Vous voyez, Elle n'utilise pas beaucoup de mots.
Style bref et laconique, précis alors que l'autre, s'étale dans des phrases pleines de sentiments.
Sirupeuses...
Il pense encore y croire mais si vous lisez à a loupe ses mots, vous vous rendrez compte qu'il n'est plus de ce monde lui aussi.
De : Dulaurens Henri-joseph <dulaurenshj>
À : "laurie.dewalsche" <laurie.dewalsche>
Envoyé le : Lundi 17 décembre 2012 23h17
Le hic du hoc est que l'on est humain et qu'il faut s'exercer à détruire en nous cette humanité.
Le but de cette destruction est de toucher le plus profondément possible notre divinité !!!
Comme on écrase le raisin pour faire le vin, nous nous devons de nous compresser pour nous détruire de l'intérieur. Pour extirper de notre corps cette substance vitale, celle qui donnera l'ivresse aux vins de nos vies. Car les vendanges seront multiples.
Devenirs divins ma diva, toi et moi en contre bras, nous sommes tous deux des remparts à la mort ambiante, mais pour cela il ne faut rien relâcher car les fauves sont tous autour de nous, ils ne veulent qu'une chose, se repaître de notre cadavre.
Vois, vois ma belle, tu es femme et moi homme ; Luce Irigaray n'irait nullement se noyer dans la rivière de foutre que le père Freud blasphémerait si il l'avait connu pour la perdre.
Il en va de toi et de nous.
Moi je ne suis plus de ce monde et ma condition fait que je ne peux espérer en de meilleurs jours. D'autres bourdons eux veulent butiner ton miel.
Je sais ma chance et le luxe. Tu me fais entrer dans l’arène.
Mais je suis guêpe aussi et je fais du miel.
Certes par moment il a le goût de fiel mais il ressemble en cela à la vie.
Que celui qui ne défèque pas me jette la première pierre !!!
Je retire mes chaussures dès les premiers pas dans l'alvéole et je répare ce que je peux, je ne suis pas roi du désordre.
Mais si nous courrons après vous, vous vous efforcez de nous détruire. La nature a horreur du vide et des déséquilibres.
Je sens en moi les électrochocs qu'a subit Artaud. Cela me tAraud (e). Oui si on rajoute un féminin à Artaud on le voilà tarauder, le vieux moine ne se refait pas. Ni fromage ni bière chez lui, juste un os. Un os qu'il faut toucher jusqu'à l'explosion. Et il ne reste plus qu'à espérer que dans l'explosion ma cervelle volera en une myriade d'étoiles et que ma mort sera consommée.
Rien n'est plus triste qu'un vivant à moitié mort.
Rien n'est plus beau qu'un mort à moitié vivant.
Je suis de la troisième catégorie.
Mort et n'espérant rien ; « Le suicide, c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus. »
L'or qui rit
Clyde Borrrow
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
L'avenir est à l'horizon cap'tain, l'avenir.
L'avenir qui mire son point en chute.
Do ré mi fa la si do...
L'avenir, qui nous qui devenir.
Cette avenir,
le miens, le siens, le tiens.
Sans rire
l'avenir
L'avenir qui mire son point en chute.
Do ré mi fa la si do...
L'avenir, qui nous qui devenir.
Cette avenir,
le miens, le siens, le tiens.
Sans rire
l'avenir
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
- Le Don qui Chante a écrit:
l'a un côté adolescente tout juste pubère le saez, avec ses dénonciations hystéro-gauchistes de base et ses petits nichons qui tressautent... si au moins sa voix était supportable... comment ne pas se sentir déprimé et impuissant en écoutant des choses pareilles
#guantanamoplaylist
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Nous sommes faits de contradictions, de contractions, de constructions, de contrats à la con...
Il y a quelques jours quelqu'un m'a dit qu'on était comme Bonnie and Clyde...
Erreur
Je ne suis pas Bonnie et je ne suis pas la bonne non plus
Une femme libre est exactement le contraire d'une femme légère a dit Simone
Ce serait donc cela le secret
Les hasards sont bizarres...
Je n'ai pu m'empêcher de penser à toi ...
Il y a quelques jours quelqu'un m'a dit qu'on était comme Bonnie and Clyde...
Erreur
Je ne suis pas Bonnie et je ne suis pas la bonne non plus
Une femme libre est exactement le contraire d'une femme légère a dit Simone
Ce serait donc cela le secret
Les hasards sont bizarres...
Je n'ai pu m'empêcher de penser à toi ...
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
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Dul- Messages : 15
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Comme l'un dans l'autre nous y sommes.
Le vide et le temps pour soit, pour l'autre.
Alors un peu de repos et pas mal d'efforts pour me lever tôt le matin et écrire, aller planter ça et là des graines... et couper là et ça de l'herbe que l'on pense mauvaise.
Foutaise.
Encore de la merde en rêve, mais bon, il faut vivre.
Crier et pleurer.
Il nous faut imaginer que l'amour existe.
Sol en la.
Rien n'est plus, rien n'est moins.
Je tape des mots comme cela, comme on va à la cuvette se soulager.
Demain sera la nouvelle année pour moi.
Levé tôt, et activités pastorales.
Le vide et le temps pour soit, pour l'autre.
Alors un peu de repos et pas mal d'efforts pour me lever tôt le matin et écrire, aller planter ça et là des graines... et couper là et ça de l'herbe que l'on pense mauvaise.
Foutaise.
Encore de la merde en rêve, mais bon, il faut vivre.
Crier et pleurer.
Il nous faut imaginer que l'amour existe.
Sol en la.
Rien n'est plus, rien n'est moins.
Je tape des mots comme cela, comme on va à la cuvette se soulager.
Demain sera la nouvelle année pour moi.
Levé tôt, et activités pastorales.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La couleur de mon jean me semble délavée.
Demain je passe la frontière et passe en Belgique.
Quand avant Mons je passerai ce que les 'imbéciles heureux' nomment être 'né quelque part', je prierai le petit prince de me dessiner un mouton.
Et demain qu'il pleuve.
Des larmes de pluie.
De pluie.
Je n'ai plus rien dans ma vie qui me tient parmi vous.
Je suis comme un avion renifleur sans nez.
Rien.
Rien...
J'ai envie de couteaux, de baston à la Fight Club.
Je vais aller me maraver dans les cafés et faire exprès de perdre.
Pour qu'on me déglingue la tête.
Que je sois en sang dans le caniveau.
Des dents en moins...
Et là intérieurement je me mettrai peut être à sourire.
C'est compliqué la vie les gens, compliqué.
Car même quand rien ne peut vous rendre malheureux, vous ne vous sentez pas légitime pour le bonheur.
J'ai toujours cru que ce mot, bonne heure, avait été inventé au 19es pour marquer les gens. Pour créer le malheur.
Et puis bon, je ne fume pas, je n'arrive pas à avoir ce vice. Malheureusement...
Sans bras fumer serait pour moi une action difficile.
Et j’espère que dans une ou deux heures, dans ce pitoyable café, un connard de mon espéce me cassera les bras, explosera mon estomac, mes reins... et qu'en souriant je pourrai cracher un allez Luïa... oui même dans cette situation on peu rire.
Demain je passe la frontière et passe en Belgique.
Quand avant Mons je passerai ce que les 'imbéciles heureux' nomment être 'né quelque part', je prierai le petit prince de me dessiner un mouton.
Et demain qu'il pleuve.
Des larmes de pluie.
De pluie.
Je n'ai plus rien dans ma vie qui me tient parmi vous.
Je suis comme un avion renifleur sans nez.
Rien.
Rien...
La fourmi guerrière rigole devant cette termite
qui lui montre sa bite...
J'ai envie de couteaux, de baston à la Fight Club.
Je vais aller me maraver dans les cafés et faire exprès de perdre.
Pour qu'on me déglingue la tête.
Que je sois en sang dans le caniveau.
Des dents en moins...
Et là intérieurement je me mettrai peut être à sourire.
C'est compliqué la vie les gens, compliqué.
Car même quand rien ne peut vous rendre malheureux, vous ne vous sentez pas légitime pour le bonheur.
J'ai toujours cru que ce mot, bonne heure, avait été inventé au 19es pour marquer les gens. Pour créer le malheur.
Et puis bon, je ne fume pas, je n'arrive pas à avoir ce vice. Malheureusement...
Sans bras fumer serait pour moi une action difficile.
Et j’espère que dans une ou deux heures, dans ce pitoyable café, un connard de mon espéce me cassera les bras, explosera mon estomac, mes reins... et qu'en souriant je pourrai cracher un allez Luïa... oui même dans cette situation on peu rire.
JEAN - Non, je n’en reviens pas.
BÉRENGER -, à Jean. Ça se voit que vous n’en revenez pas. C’était un rhinocéros, eh bien, oui, c’était un rhinocéros !... Il est loin... il est loin...
JEAN - Mais voyons, voyons... C’est inouï ! Un rhinocéros en liberté dans la ville, cela ne vous surprend pas ? On ne devrait pas le permettre ! (Bérenger bâille.) Mettez donc la main devant votre bouche !...
BÉRENGER - Ouais... ouais... On ne devrait pas le permettre. C’est dangereux. Je n’y avais pas pensé. Ne vous en faites pas, nous sommes hors d’atteinte.
JEAN - Nous devrions protester auprès des autorités municipales ! À quoi sont-elles bonnes les autorités municipales ?
BÉRENGER -, bâillant, puis mettant vivement la main à sa bouche. Oh ! pardon... Peut-être que le rhinocéros s’est-il échappé du jardin zoologique !
JEAN - Vous rêvez debout !
BÉRENGER - Je suis assis.
JEAN - Assis ou debout, c’est la même chose.
BÉRENGER - Il y a tout de même une différence.
JEAN - Il ne s’agit pas de cela.
BÉRENGER - C’est vous qui venez de dire que c’est la même chose, d’être assis ou debout...
JEAN - Vous avez mal compris. Assis ou debout, c’est la même chose, quand on rêve !... BÉRENGER - Eh oui, je rêve... La vie est un rêve.
JEAN -, continuant. ... Vous rêvez quand vous dites que le rhinocéros s’est échappé du jardin zoologique...
BÉRENGER - J’ai dit : peut-être...
JEAN -, continuant. ... car il n’y a plus de jardin zoologique dans notre ville depuis que les animaux ont été décimés par la peste... il y a fort longtemps…
BÉRENGER -, même indifférence. Alors, peut-être vient-il du cirque ?
JEAN - De quel cirque parlez-vous ?
BÉRENGER - Je ne sais pas... un cirque ambulant.
JEAN - Vous savez bien que la mairie a interdit aux nomades de séjourner sur le territoire de la commune... Il n’en passe plus depuis notre enfance.
BÉRENGER -, s’empêchant de bâiller et n’y arrivant pas. Dans ce cas, peut-être était-il depuis lors resté caché dans les bois marécageux des alentours ?
JEAN -, levant les bras au ciel. Les bois marécageux des alentours ! Les bois marécageux des alentours ! Mon pauvre ami, vous êtes tout à fait dans les brumes épaisses de l’alcool.
BÉRENGER -, naïf Ça c’est vrai... elles montent de l’estomac...
JEAN - Elles vous enveloppent le cerveau. Où connaissez-vous des bois marécageux dans les alentours ?... Notre province est surnommée « La petite Castille » tellement elle est désertique !
BÉRENGER -, excédé et assez fatigué. Que sais-je alors ? Peut-être s’est-il abrité sous un caillou ?... Peut-être a-t-il fait son nid sur une branche desséchée ?...
JEAN - Si vous vous croyez spirituel, vous vous trompez, sachez-le ! Vous êtes ennuyeux avec... avec vos paradoxes ! Je vous tiens pour incapable de parler sérieusement !
BÉRENGER - Aujourd’hui, aujourd’hui seulement... À cause de... parce que je... Il montre sa tête d’un geste vague.
JEAN Aujourd’hui, autant que d’habitude !
BÉRENGER - Pas autant, tout de même.
JEAN - Vos mots d’esprit ne valent rien !
BÉRENGER - Je ne prétends nullement…
JEAN -, l’interrompant. Je déteste qu’on se paie ma tête !
BÉRENGER -, la main sur le cœur. Je ne me permettrais jamais, mon cher Jean...
JEAN -, l’interrompant. Mon cher Bérenger, vous vous le permettez...
BÉRENGER - Non, ça non, je ne me le permets pas.
JEAN - Si, vous venez de vous le permettre !
BÉRENGER - Comment pouvez-vous penser... ?
JEAN -, l’interrompant. Je pense ce qui est !
BÉRENGER - Je vous assure...
JEAN -, l’interrompant. ... Que vous vous payez ma tête !
BÉRENGER - Vraiment, vous êtes têtu.
JEAN - Vous me traitez de bourrique, par-dessus le marché. Vous voyez bien, vous m’insultez.
BÉRENGER - Cela ne peut pas me venir à l’esprit.
JEAN - Vous n’avez pas d’esprit !
BÉRENGER - Raison de plus pour que cela ne me vienne pas à l’esprit.
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bonjour, bienvenue sur Zebrascrossing !!!!!!!!!!!!!!!
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
- Vous avez fini d'aller tous vite à changer les trucs, on n'a pas le temps de choper la dernière nouveauté et de comprendre les paroles et de sentir la profondeur du texte, après on est, pfffDouance, tri, et déchetterie : le le doué se doit d'apprendre à trier, et du coup, il est subitement monter sur ces grands chevaux, car le le doué prend tout au pied de la lettre, même quand elle n'y est pas, ETRIER...
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et si on changeait d'atmosphère?
Dans le désordre...
(Mika artiste-peintre basé à Nantes)
Dans le désordre...
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Am stram gram, il en est un qui se plusse moins un.
Il est là, à mes côtés.
Il rigole et respire comme moi.
Il est là, à mes côtés.
Il rigole et respire comme moi.
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Corps, corps de mots.
Le corps humain est une drôle de mécanique produit par un hasard bienheureux.
Pour aie je des doigts au bout de ma main.
Comment se fait-il que mon estomac digère les aliments que je mange.
Longtemps j'ai cru que mes membres avaient une vie à part.
J'ai souvent regardé ma main sanguinolente coaguler en disant ne coagule pas.
Et j'enragé devant son manque de discipline...
Comme mes érections involontaires...
Ne pas contrôler son corps, quelle merde.
Souvent dans mon divan je m’interroge sur mon moi intérieur, mes boyaux, mes muscles, os, sang et autre composantes de mon organisme. En quelle partie font-ils partis de mon Moi, dans le sens ou ils me composent, dans quelle partie sont-ils indépendants, dans le sens ou ils ont leur propre existence.
La seule chose sure est que le jour de ma mort eux aussi mourront.
Je me sens dé-solidarisé d'eux. Je ne suis pas eux. Ils sont moi.
J'ai un cerveau et je ne sais pas combien il comporte de synapses...
Qui accepterait de louer une maison sans savoir combien elle fait de pièces...
Le jeu d'échec est pipé.
Et si la voiture qui roule et arrive en face de moi me percute, je ne peux pas dire qu'elle n'était pas télécommandé. Le choc finalement est moins violent que prévu. J'ai eu le temps d'entendre ma nuque se briser lorsque mon corps est retombé sur le bitume. Le noir m'envahit et je sens cette vie qui vous est chère me quitter. Rien n'y fait. Le temps que mon esprit s'annihile et mon estomac continue de digérer. Mes poils continus de pousser. La vie en soit se moque de moi, elle a sa volonté propre.
Même si moi je suis mort, le corps, la machine continue de fonctionner. J'ai des spasmes qui me trahissent. Sont ils moi ??? Ils témoignent de ma volonté à rester en vie. Et machinalement je pose la main sur mon ventre, là ou plus tôt on m'a opéré de l'appendicite. Rien, un vide proche du néant.
- Spoiler:
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
- Corps, corps de mots.
J'ai un cerveau et je ne sais pas combien il comporte de synapses...
Qui accepterait de louer une maison sans savoir combien elle fait de pièces...
Vous n'avez pas précisé dans votre questionnement si c'était avec ou sans la capuche
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
http://tracks.arte.tv/fr/boxwars
Qui est partant pour organiser une Z.C. Cartonnade ?
De la violence gentille qui déstabiliserait les gens.
Qui est partant pour organiser une Z.C. Cartonnade ?
De la violence gentille qui déstabiliserait les gens.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
La vie passe et passe, évolue au sein de notre organisme. A l'instant ou vous lisez mes mots vous n'êtes plus les mêmes qu'au moment ou vous vous êtes levé. Ainsi soit-il.
Je cherche désespérément une personne pour se battre en duel avec moi. A la masse d'arme ou au marteau, genre le truc qui fracasse. Mon drame est là, personne à la hauteur de mon combat. J'ai bien pensé me battre contre mon ombre mais même là le combat fut biaisé. La lâche ne rends pas les coups...
Le tout sur des musiques choisies entre moi et l'autre partie, un soir sur les quais de Seine. Y'a de quoi avec de la bière et un barbecue passer une excellente soirée ? Non ?
Y'a de l'ivresse dans mes souvenirs.
J'ai couché avec tant d'étoiles que le ciel ce soir me semble vide. Pale et sombre. Ou est-elle celle qui fut ? Partie, une corde nouée au cou.
Et il fait chaud, terriblement chaud. Cela en un sens est bien, mieux que le froid givrant de l'hiver.
J'ai eu 114 copies à corriger aujourd'hui, j'en ai lu des textes, j'en ai plein les mirettes. Et surtout j'ai un nouveau hobby. Tous les soirs avec Arthur on regarde un film. Je joue au père que je n'ai jamais eu. On s'est tapé la première trilogie Star Wars, Chérie j'ai rétrécie les gosses, Un jour sans fin, L’Île au Trésor et la semaine prochaine on attaque Titanic.
Puis on doit aller à la mer.
Pourquoi, je ne sais pas, surement que les gens normaux vont à la mer.
La bas je m'imagine en short, torse nu, installant le bardât du bon père de famille sur le sable. De quoi tromper les gens et m'acheter la paix sociale. Et Arthur dans tous cela rigole. Il rigole de voir son père faire semblant de vivre. Car il n'est pas idiot, il comprends les codes. La fois dernière à Berck j'avais un bock de cinquante centilitre en main mais j'étais le seul à jouer au billard avec mon marmot. Et le soir sur la plage lui expliquer pourquoi on dit que la terre est ronde. Ce mioche est une bénédiction pour mon équilibre mental. Il me permet de m'évader tout en gardant les pieds sur terre.
La voiture est encore cassée. un cardan a lâché lors de mon retour d'Hénin-Beaumont. Que je déteste cette ville à la gloire du béton et de la misère... Triste est ce bled. Et les gens collent au lieu comme le lieu colle à eux. C'est à se tirer une balle dans la tête. Je me suis garé quinze minutes sur l ancien parking d'Auchan et j'ai regardé les pelleteuses se nourrir de béton et de ferraille. Spectacle fascinant et effrayant. J'ai beau fermer les yeux dans ces moments là, je ne vois que du noir. Du noir sur un fond noir.
La Radio crachait du Iggy Pop et le soleil tapait dru sur la carlingue de ma voiture.
J'ai quelques brûlures dues au soleil. Sur la cuisse et sur le pied, étrange. Et je nettoie chaque soir ces escarres pour éviter qu'elles se mettent à puruler.
Au marqueur j'ai dessiné nonchalamment sur mon bras entre deux ou trois copies à corriger. Un trois mat. Car je n'ai toujours qu'un seul tatouage, le second se fait attendre.
Je suis une sorte de pirate moderne.
Il faut dire que cela fait longtemps que je ne suis pas sorti de ma retraite pour aller draguer la donzelle.
Tremblez, et faites cracher les bouches à feu, je reprends vie et mouvance.
Sur la proue avant du navire un goémon vient de se poser. Il est majestueux. Il m'appelle par ses chants vers d'autre horizons.
Paris, i be back.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Si les Parisiennes tremblent devant les pirates, les Bretonnes, elles, semblent plus résistantes!
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Dernière journée de correction.
On m'a envoyé hier en catastrophe pour finir les copies de C.A.P. que le rectorat avait égaré.
J'aime les C.A.P.
Ils ont les mots simples et bruts.
Ils vont à l'essentiel quand ils écrivent et ils torturent l’orthographe pour qu'on ressente au plus vif la douleur de leurs vies.
J'ai fais mon lot donc, une quarantaine de copies en une mâtiné. Et étonnamment je n'ai pas vu le temps passer.
A chaque copie je me suis demandé qui l'avait écrit et qu'elle pourra être l’émotion ressentie dans cinq jours quand ils découvriront leur note.
Comme les résultats étaient plutôt convenables, cette sensation était plaisante.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Celui à côté de moi était espagnol et il filmait le concert sur périscope. Tous cela sentait bon la mondialisation.
Puis la bière à dix euros c'est un signe qui ne trompe pas.
Pour ma part, je ne savais pas pourquoi j'étais la. Vaches à lait sans pis...
La musique aussi semblait stéréotypée. Sortie d une sorte de machine à laver les oreilles. On voyait bien qu ils connaissaient leur métier ces gens là, comme un peu moi qui cisèle les mots. Pathétique serait le premier adjectif qui me viendrait. Mais il était trop simple, comme eux, pas assez développé.
Le cœur humain bouge et vibre au son de ces notes qui même agencées simplement nous bouleversent. Là est l'essence de ce vocable universel qu'est la musique.
Hervé n'aime pas que je tape ce mot pendant le concert sur mon smartphone, alors il me toise et tape amicalement sur mon épaule.
Le fait est là.
Je suis la sans y être.
Le concert est passé et mon cerveau semble avoir trépassé.
Le métro. L'odeur et une chose en plus, une sorte de moiteur qui personnellement me rassure plus qu'elle ne me répugne.
Je compte les personnes entassées dans la rame et multiplie le résultat par deux pour obtenir le nombre de narines, oreilles, jambes, bras, rayez la mention inutile.
On ne se connait pas mais l'on partage nos miasmes.
A l'orée de la nuit dans Paris j’erre. Je m'arrête dans des cafés ça et là et je m'invente à chaque nouvelle bière une vie.
Les gens sont si désespérés qu'ils avalent mes histoires comme leurs chopes.
Et les femmes aux cheveux oblongs m'invitent de leurs regards à les suivre dans le bas du café, là ou l'amour se mêle au glauque. Pourquoi la crasse et la saleté m'attirent-elles tant.
Elles ne m’effraient pas mais plutôt me fascinent.
Un enfant courre dans la rue un ballon au pied.
Un enfant courre en souriant dans la rue un ballon aux pieds.
Et je retourne sur Montparnasse passer une nuit dans un clic-clac aussi avenant qu'un banc public.
La nuit je rêve de la guerre. Celle passée entre 1936 et 1946. Dix ans de guerre mondiale, de Guernica à Berlin.
Le clavier est facétieux, il a tapé guerre mondiable... le mot me fait sourire.
Et vous, vos rêves et vos aspirations, ou vous ont-elles menées ? Un peu plus vers l'Est ? Ou encore vers le grand Nord ?
L'important dans un voyage est le voyage lui même.
C'est une forme d'absolu.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mois de juillet
Mes juillets,
Merdes parmi les merdes
Il brille sans briller, sans parler
Putain de sa mère,
Mois de merde qui me chauffe la peau alors que le cœur est froid
Et il ne pleut pas
Il ne pleut plus
Pus
Mois de merde parmi les merdes
Enculé de sa mère
Fils de pute
Vas te faire enculer
Putain de moi de juillet de merde
Mes juillets,
Merdes parmi les merdes
Il brille sans briller, sans parler
Putain de sa mère,
Mois de merde qui me chauffe la peau alors que le cœur est froid
Et il ne pleut pas
Il ne pleut plus
Pus
Mois de merde parmi les merdes
Enculé de sa mère
Fils de pute
Vas te faire enculer
Putain de moi de juillet de merde
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
.
Dernière édition par Miss aux yeux arc-en-ciel le Sam 15 Juil 2017 - 8:20, édité 4 fois (Raison : Rire)
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai une éthique sociale.
Pas une fibre, une éthique qui me pousse par moment dans des situations plus que délicates.
Pour moi, le bout d'une fourche rime avec les tripes d'un capitaliste nantis.
Mais qui ne l'est pas à notre époque... Ah non, c'est plutôt l'inverse. On est dans une phase de paupérisation constante ou lapalissade, les plus riches s'enrichissent et les plus pauvres s’appauvrissent. En un sens je comprends la logique des Soviets.
Je ne pense malheureusement que rien ne se passera dans la rue et que l'histoire est déjà cuite.
Entre 2004 et 2014, la France a compté 950 000 pauvres de plus, c’est-à-dire les personnes vivant avec moins de 50 % du revenu médian, soit moins de 848 euros par mois, prestations sociales incluses et impôts déduits. Cela porte à 8,1 % de la population (5 millions de personnes dont 1,2 million d’enfants et adolescents) le taux de pauvreté en France. Si l’on retient, en revanche, le seuil de 60 % du revenu médian, comme le recommandent les normes européennes, ce taux monte à 14,1 % (9 millions de personnes)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/05/30/le-modele-social-francais-attenue-l-appauvrissement-des-menages-modestes_5136148_3224.html
Mais cela n'empêche pas les coups d'éclats. Un peu comme un noyé qui désire happer l'air avant de mourir.
Quand est-il du mouvement Nuit Debout. Qu'est devenu l'ancien ministre de l'économie de notre regretté président socialiste François Hollande.
Marat réveille toi, ils sont devenus fous.
J'ai des élans lyriques et des envies d'éthique sociale.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ou est donc passée la forêt ?
Elle a brûlé. Réduite en cendre. Une légère escarre noire la recouvre de ses cendres.
C'est triste à en mourir.
Et devant moi les vagues s'écrasent sur la berge de sable.
Meuble et la terre sur laquelle je me tiens. Et si je me penche pour la prendre entre mes doigts elle glisse de grain en grain, inexorablement.
Ou est celle qui faisait lever ma verge.
Elle se tient sur d'autre berge...
Il pleure par delà les murs, je l'entend. Le soir quand je me couche j'entend ses cris par delà la parois. Et en souriant je ferme les yeux et j'écoute la mélopée du nouveau né.
Il vit ses meilleurs jours dans sa famille d'assistés. Et je porte ma pierre à l'édifice. En bon jardinier que je suis je leur ai donné deux salades, des courgettes (elles fourmillent chez moi), deux récoltes d'haricots et quelques fraises.
Contre partie, ils acceptent par moment mes feux de joie nocturne et la musique qui va avec.
Je soupçonne le mari de vouloir secrètement se joindre à moi dans ces moments là.
L'alcool coule à flot et le pauvre bougre en est dépendant.
Dépendant.
Et pendant cela les post sur Z.C. continuent à pulluler. C'est marrant de se dire que l'on participe à une machine tout en n'en étant étranger.
Drôle de phase.
25 décembre.
19 mai.
Anniversaire.
Naissance, je ne fais pas redondance.
Le dernier pin calciné est tombé. Il s’est ébroué sans crier, juste une symphonie pleine de craquements, bruissements, et autre os tordus.
Poussières, cendres se sont propagées dans l’atmosphère.
Et le soleil s’est levé comme une insulte à la mort.
Faune est mort.
Il n’y a plus d’animaux.
Ciel vidé, sans nuages ni vents.
Alpages calcinés, couverts de peaux carbonisées.
Statues craquelées, Hermès émasculés, le soleil s’est encore levé comme une insulte à la mort.
Décors aux reflets de basalte.
Nous courons nus.
Nos peaux sont tatouées de cendres.
Comme deux enfants éperdus sortant du ventre de la terre nous rions.
Je suis vivant.
Je te veille pendant que tu dors.
Le soleil se lève et il insulte la mort.
Elle a brûlé. Réduite en cendre. Une légère escarre noire la recouvre de ses cendres.
C'est triste à en mourir.
Et devant moi les vagues s'écrasent sur la berge de sable.
Meuble et la terre sur laquelle je me tiens. Et si je me penche pour la prendre entre mes doigts elle glisse de grain en grain, inexorablement.
Ou est celle qui faisait lever ma verge.
Elle se tient sur d'autre berge...
Il pleure par delà les murs, je l'entend. Le soir quand je me couche j'entend ses cris par delà la parois. Et en souriant je ferme les yeux et j'écoute la mélopée du nouveau né.
Il vit ses meilleurs jours dans sa famille d'assistés. Et je porte ma pierre à l'édifice. En bon jardinier que je suis je leur ai donné deux salades, des courgettes (elles fourmillent chez moi), deux récoltes d'haricots et quelques fraises.
Contre partie, ils acceptent par moment mes feux de joie nocturne et la musique qui va avec.
Je soupçonne le mari de vouloir secrètement se joindre à moi dans ces moments là.
L'alcool coule à flot et le pauvre bougre en est dépendant.
Dépendant.
Et pendant cela les post sur Z.C. continuent à pulluler. C'est marrant de se dire que l'on participe à une machine tout en n'en étant étranger.
Drôle de phase.
25 décembre.
29 mars.
25 février.
19 mai.
07-10 juillet.
10 octobre.
Anniversaire.
Rupture.
Anniversaire.
Naissance, je ne fais pas redondance.
Rencontre / Mariage.
Pendaison.
Pendaison.
Le dernier pin calciné est tombé. Il s’est ébroué sans crier, juste une symphonie pleine de craquements, bruissements, et autre os tordus.
Poussières, cendres se sont propagées dans l’atmosphère.
Et le soleil s’est levé comme une insulte à la mort.
Faune est mort.
Il n’y a plus d’animaux.
Ciel vidé, sans nuages ni vents.
Alpages calcinés, couverts de peaux carbonisées.
Statues craquelées, Hermès émasculés, le soleil s’est encore levé comme une insulte à la mort.
Décors aux reflets de basalte.
Nous courons nus.
Nos peaux sont tatouées de cendres.
Comme deux enfants éperdus sortant du ventre de la terre nous rions.
Je suis vivant.
Je te veille pendant que tu dors.
Le soleil se lève et il insulte la mort.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est ton faire-part de baptême le truc avec le monsieur tout nu?
Voyagez par la pensée cela vous mènera où vous voulez.
Voyagez par la pensée cela vous mènera où vous voulez.
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
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Age : 105
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il fait noir. Il dort dans la tente alors que l'autre est dehors à écouter le silence.
Dans la tente voisine deux belges s’engueulent. Il reconnaît leur nationalité à leur accent. Et il se dit qu'il apprécie ce spectacle. Que c'est une tranche de vie. Mais bon, il n'est pas juste car de fait il n'aime pas ce belge. Alors, en un sens, il se délecte de cette dispute ou impunément il joue le rôle de voyeur. La vie est ainsi…
Hier la tente s'est cassée. Une bourrasque de vent un peu plus forte que les autre. Sur le coup il s'est dit un coup du sort. Mais non. Le sort comme le reste n’existe pas. Sauf que, la tente était cassée et que la réalité allait bientôt de fait, le rattraper. Alors il a mit en marche sa tête et il a réfléchit au moyen le plus sur, le plus rapide pour réparer cet arceau cassé. Finalement, il a pratiqué l'ablation d'un bout de bois, l'a taillé attentivement avec un couteau à viande, puis, à opéré une scissure dans l'arceau pour remplacer le morceau cassé. N'étant pas seul, il a prévenu son colocataire qu'il allait s'absenter pour aller acheter du chatterton.
Et la vie reprit son cours, sans autre incidents à signaler.
Le soleil tape fort. Cela est plaisant sur la peau. Même si il aime sentir la pluie ruisseler sur ces cheveux, la chaleur du soleil le fait sourire. Et il rigole avec lui. Il ne sait pas si des moments dans une vie sont uniques, mais il est content de vivre ce moment là. Il sait qu'il ne durera pas et finalement il se dit que cela est bien ainsi. Que le fait que cela ait une fin donne encore plus de valeur à cette chose. Dans les toilettes, en se lavant les mains il se dit qu'il a déjà vécu en soit plusieurs vies. Il en compte mentalement trois. Son enfance, son mariage, son suicide, et la vie qu'il a commencé à développer maintenant. Cela évolue et change au flux du temps. Cela le fait sourire.
Et les mains propres et la vessie vidée il sort des toilettes pour se replonger dans la journée unique et ensoleillée qu'il est entrain de vivre.
Peau. Sueur. Soleil, il ne sait pas ou se mettre. Partout dans la rue des gens. Et partout ou il avance des gens. Il croise des regards et baisse les yeux. Bitume. Asphalte. De l'eau s'écoule dans le caniveau. Et il marche au radar quelques mètres avant de se réfugier dans un bar pour discrètement s'affaler sur une chaise. Il commande une bière. On lui apporte son bock. Il essuie les gouttes sur la table et trempe ses lèvre dans la boisson. Il aimerait retrouver l'ivresse de ses vingt ans. Mais non. La bière s'écoule dans sa bouche. Parcourt son œsophage. Noie son estomac avant de se distiller dans son intestin pour pénétrer son sang. Mais il n'est pas ivre… et encore moins saoul. Il ne connaît plus cette sensation. Il ne l'est plus.
Et sur la route du retour il pense à elle. Elle n'est pas là. Elle est ailleurs, loin de lui. Il aime écrire le soir en pensant à elle. Des mots que personne ne lira. Qu'il devrait même brûler, mais non, il ne le fait pas. Alors là il roule encore pour retourner chez lui. Et il essaye de respecter les limitations de vitesse. Pas plus ni moins. Et la route lui semble courte. Pourtant il a roulé plus de deux cent kilomètres. Mais cela n'est rien. Rien.
Deux corps mélangés
Deux corps atomisés
Un dans un
qui forment un deux
et à trois
explosent l'Univers...
Un
Deux
Trois
Dans la tente voisine deux belges s’engueulent. Il reconnaît leur nationalité à leur accent. Et il se dit qu'il apprécie ce spectacle. Que c'est une tranche de vie. Mais bon, il n'est pas juste car de fait il n'aime pas ce belge. Alors, en un sens, il se délecte de cette dispute ou impunément il joue le rôle de voyeur. La vie est ainsi…
Hier la tente s'est cassée. Une bourrasque de vent un peu plus forte que les autre. Sur le coup il s'est dit un coup du sort. Mais non. Le sort comme le reste n’existe pas. Sauf que, la tente était cassée et que la réalité allait bientôt de fait, le rattraper. Alors il a mit en marche sa tête et il a réfléchit au moyen le plus sur, le plus rapide pour réparer cet arceau cassé. Finalement, il a pratiqué l'ablation d'un bout de bois, l'a taillé attentivement avec un couteau à viande, puis, à opéré une scissure dans l'arceau pour remplacer le morceau cassé. N'étant pas seul, il a prévenu son colocataire qu'il allait s'absenter pour aller acheter du chatterton.
Et la vie reprit son cours, sans autre incidents à signaler.
Le soleil tape fort. Cela est plaisant sur la peau. Même si il aime sentir la pluie ruisseler sur ces cheveux, la chaleur du soleil le fait sourire. Et il rigole avec lui. Il ne sait pas si des moments dans une vie sont uniques, mais il est content de vivre ce moment là. Il sait qu'il ne durera pas et finalement il se dit que cela est bien ainsi. Que le fait que cela ait une fin donne encore plus de valeur à cette chose. Dans les toilettes, en se lavant les mains il se dit qu'il a déjà vécu en soit plusieurs vies. Il en compte mentalement trois. Son enfance, son mariage, son suicide, et la vie qu'il a commencé à développer maintenant. Cela évolue et change au flux du temps. Cela le fait sourire.
Et les mains propres et la vessie vidée il sort des toilettes pour se replonger dans la journée unique et ensoleillée qu'il est entrain de vivre.
Peau. Sueur. Soleil, il ne sait pas ou se mettre. Partout dans la rue des gens. Et partout ou il avance des gens. Il croise des regards et baisse les yeux. Bitume. Asphalte. De l'eau s'écoule dans le caniveau. Et il marche au radar quelques mètres avant de se réfugier dans un bar pour discrètement s'affaler sur une chaise. Il commande une bière. On lui apporte son bock. Il essuie les gouttes sur la table et trempe ses lèvre dans la boisson. Il aimerait retrouver l'ivresse de ses vingt ans. Mais non. La bière s'écoule dans sa bouche. Parcourt son œsophage. Noie son estomac avant de se distiller dans son intestin pour pénétrer son sang. Mais il n'est pas ivre… et encore moins saoul. Il ne connaît plus cette sensation. Il ne l'est plus.
Et sur la route du retour il pense à elle. Elle n'est pas là. Elle est ailleurs, loin de lui. Il aime écrire le soir en pensant à elle. Des mots que personne ne lira. Qu'il devrait même brûler, mais non, il ne le fait pas. Alors là il roule encore pour retourner chez lui. Et il essaye de respecter les limitations de vitesse. Pas plus ni moins. Et la route lui semble courte. Pourtant il a roulé plus de deux cent kilomètres. Mais cela n'est rien. Rien.
Deux corps mélangés
Deux corps atomisés
Un dans un
qui forment un deux
et à trois
explosent l'Univers...
Un
Deux
Trois
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Répondre a un pendu qui sourit en regardant la terre du haut des nuages.
C'est un peu comme ouvrir les yeux dans le noir de la tombe
et espérer en posant nos mains sur le ventre, sentir ça et là un souffle les soulever.
Tape, tape et tape sur le clavier des mots qui ne se comprennent pas l'un et l'autre.
Vos pupilles ont beau jeu de leur donner vie.
Sens.
Moi je m'y perds, un peu plus.
Et sans cela je ne s'aurai vivre cette vie qui n'a pas plus de sens que mes trois premiers vers.
C'est un peu comme ouvrir les yeux dans le noir de la tombe
et espérer en posant nos mains sur le ventre, sentir ça et là un souffle les soulever.
Tape, tape et tape sur le clavier des mots qui ne se comprennent pas l'un et l'autre.
Vos pupilles ont beau jeu de leur donner vie.
Sens.
Moi je m'y perds, un peu plus.
Et sans cela je ne s'aurai vivre cette vie qui n'a pas plus de sens que mes trois premiers vers.
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