je vais me lancer... je suis lancée !

plusdidee a écrit:Ce n'est pas bien de se moquer des Roberts

Mais non, tu te méprends : j'en ai deux... Le Robert de la langue française et le Robert et Collins ! (facile )

C'est donc cela mon inculture....Je n'ai pas les deux roberts

Tu devrais essayer, ça change tout !

C'est beaucoup plus simple pour maîtriser la langue

darlene sweetheart a écrit:

C'est pour ça que je ne suis pas superstitieuse, ça porte malheur.

Elliot a écrit:@Hortense, je pense que ça reste chaud dans les 3 échelles !

(attention de pas marcher en dessous )

Oui, mais si tu refuses de te montrer créatif en inventant une échelle à petits barreaux, alors...

C'est pour ça que Kim Kardashian est intelligente : elle a toujours ses roberts avec elle !

Hum ce ne sont pas des Roberts, chez elle se sont des livre de compta analytique. Diffile d'y têter quelques chose de sain/saint/sein, j'sais plus.

Surtout quand on sait que son bouquin s'intitule "selfish"... Elle tend la perche (à selfie).

On est peut-être injustes, si ça se trouve, ça veut dire "vente de poissons", et c'est un livre sur la sauvegarde de la faune marine...

Ça va déraper, ça va déraper.....

Dérapage contrôlé alors.



http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2017/film-ready-player-one-akira-moto-shotaro-kaneda.php

Je change de sujet : l'histoire du film Ready Player One et du jeune auteur du roman m'a bluffée.

https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/03/23/ernest-cline-un-fan-de-spielberg-adapte-par-son-idole_5275480_4497186.html

Il semble que Steven Spielberg, qui ne doit plus avoir grand-chose à prouver, se soit vraiment fait plaisir en réalisant ce film truffé de références. J'ai vu le film, mais maintenant, j'ai envie de lire le roman.

Le blues serait-il le pendant de l'humour, le côté obscur de la force - ou l'humour le côté lumineux, les deux faces d'une même médaille ?

Par moments, besoin de me bercer, quand le sentiment de ma solitude m'étreint. C'est rare que ce soit en journée d'ailleurs, d'habitude, c'est plutôt le soir, à l'heure incertaine où les ombres se mêlent aux souvenirs...
Mais je fais tout à l'envers, c'est mon refrain à moi, le seul que je puisse revendiquer.
Moment de faiblesse passager, l'activité de l'après-midi chassera les ombres qui s'attardent.



Et si vous avez de la musique réconfortante à me poster, ici et maintenant, ou plus tard, elle sera la bienvenue ce soir.

Edit : erreur de morceau.

Dans le style, un petit échantillon











Bonne soirée

Quand j'ai le blues, j'ai besoin de le traverser complètement avant de changer de musique.

Je peux commencer par ça, par exemple:



Et après, je change un peu de registre (moins triste mais avec de la nostalgie quand même)



Mais pour moi "LE consolateur", c'est Bach. Je choisis selon mon humeur, mais je reviens toujours un peu sur les mêmes morceaux:



C'est seulement après une bonne cure de musiques qui m'apaisent que je peux écouter de la musique joyeuse comme ça:



ou comme ça:



Bonne écoute !

Merci pour les morceaux, @Mr Merlin, je vais prendre le temps d'écouter, c'est le genre de musique que je vais aimer, j'en suis sûre.

@Hortense, je fais aussi comme toi, mais sans progression, je n'écoute que du triste du début à la fin. Merci pour tes morceaux.

La musique accompagne toute notre vie, quand on y pense... Une simple chanson peut nous restituer des pans entiers de notre histoire, nous mettre dans une ambiance spéciale, nous donner envie de bouger.

Je vais faire installer la sono dans ma grotte pour l'estive prochaine.

Et des boules à facettes et stroboscopes ?

Oui tiens, pour faire boîte à moi toute seule ! C'est cool...

La boule à facette, c'est pour passer ça, bonne humeur garantie !

Vous avez dit disco ? (sorry, pas trouvé la VO sur Youtube)

Bon, allez, j'en mets quelques-unes pour la boule à facettes d'@Hortense, celles sur lesquelles je danserais :

Heu... une boule disco pour les Blues Brother ou pour les Clash, c'est sacrilège. Tout simplement.

MrMerlin a écrit:Heu... une boule disco pour les Blues Brother ou pour les Clash, c'est sacrilège. Tout simplement.

Oui c'est clair ! Je ne suis pas très boîte de toute façon, je préfère les bars avec musique, en général c'est plus rock. Danser sur de la disco c'est plus pour délirer...

Ambiance disco

Les Wampas, ça me rappelle un endroit à Poitiers où je passais ma vie entre 20 et 25 ans : le Confort Moderne. Ils organisaient des expos et concerts (rock alternatif), j'y ai même fait des défilés de mode (pour la copine d'une copine qui était styliste). Un soir, lors d'un concert local, j'ai passé la soirée à discuter avec le chanteur de Jad Wio - je ne connaissais pas le groupe, mais il était adorable.
C'était une époque, je ne me reconnais plus tellement dans Poitiers aujourd'hui. Pfff... IL y a 30 an aussi !

Elliot a écrit:

Le "Massacre discret de la Bourgeoisie"... Private joke Mr Robotesque.

Un groupe de filles @Elliot, c'est bien.

Ah, Jad Wio, de bons souvenirs aussi

Ah c'est pas vrai ! Tu connais aussi ? J'ai écouté, après... Cela dit, le chanteur hors scène n'avait pas grand-chose à voir avec son look sur scène.

J'ai rien contre les groupes de filles

Allez spéciale dédicace à ma ville natale :

Ah oui ! Je connais... C'est festif !

Et bien sûr :

La cerise sur le gâteau !

Tiens, je profite de faire bientôt une cure de désintoxication forcée du forum et d'internet en général, pour m'interroger sur une formule de @Pieyre sur le fil "pourquoi ?" : il parlait de date de péremption des gens. Ca a tilté.

A ce que je lis, on est plusieurs à être découragé(e)s, ne trouvant pas facilement la possibilité de faire des rencontres "safe". Je ne parle pas pour les autres, mais pour moi, l'adjectif "safe" (saine), exclut... quoi, d'ailleurs ? Le risque de tomber sur des tordus, des personnes n'attendant qu'une relation purement sexuelle où l'autre ne serait qu'un objet, un exutoire (je vais être dure : sans avoir à payer). Je pense ici uniquement aux personnes sur qui je pourrais tomber sur la base de rencontres purement virtuelles, comme un site de rencontres, c'est-à-dire sans rien savoir de l'autre, et sans savoir si ces personnes sont intéressées par l'autre, sa personnalité. Ca ne me tente même pas ; d'ailleurs, on se le demande : quel est le logo de "adopte un mec" ? Une nana qui met un homme dans son caddie.  
Je n'ai rien contre les rencontres orientées vers des relations sexuelles, d'ailleurs est-ce que l'attirance ne repose pas en partie sur des éléments de cet ordre, quand on flashe sur quelqu'un ? Du moment que la relation est réciproque, et que ça se passe avec respect.

De quoi est-ce que j'ai envie, à presque 50 ans, avec deux enfants que je n'ai pas forcément envie de mêler à ma vie amoureuse ? Pour l'avoir essayé, je ne suis plus tentée par une famille recomposée, j'ai trouvé ça casse-gueule, et j'ai frôlé la catastrophe avec un "beau-père" pas net avec ma fille aînée, en plus.
Je n'ai pas besoin de quelqu'un pour faire des choses, je sais bouger, sortir seule. Je n'ai aucune intention de rencontrer des gens, même amicalement, juste pour trouver des personnes avec qui sortir. Je crois que ce qui me manque, c'est la merveilleuse sensation d'être amoureuse et d'être aimée (de croire l'être tout du moins), la coloration que ça donne à la vie d'avoir une personne bien définie à qui penser, à qui vouloir dire ce que je pense.
J'ai toujours aimé être amoureuse, et j'ai toujours fait dépendre mon bonheur de cette condition, en grande partie. Je crois être une droguée à l'amour, et c'est une drogue dure.

J'ai du mal à renoncer à vivre comme j'ai toujours conçu la vie : rencontres, surprises, aventure, bulles de champagne (la nature pétillante de la vie). Je ne me sens pas "finie", du reste on me regarde encore, je sais que je peux plaire. Mais mes conditions de vie limitent sérieusement mes possibilités de rencontres, j'ai beaucoup de contraintes matérielles, même pour voyager (terrain de rencontres privilégié pour moi "autrefois"). Mes fragilités affectives me placent constamment en situation de risque, car je ne suis pas toujours assez vigilante dans l'abord avec l'autre (trop "sans filtre", on me l'a beaucoup dit, et souvent trop confiante).
Pourtant, j'ai envie de le prendre, ce risque, mais je suis partagée entre la possibilité ou voie d'aller avec confiance à la rencontre de l'autre, de continuer à espérer (si tant est qu'il y ait vraiment des hommes de ma tranche d'âge non mariés ou en couple, acceptant de ne pas vivre en couple sous le même toit), et le choix de renoncer, tout simplement, d'en finir avec l'espoir.
J'aimerais un juste milieu entre la vie de couple traditionnelle et le "coup d'un soir" (si le sexe me manquait à ce point-là, ce ne serait pas difficile, mais j'en ai rarement tiré une impression d'accomplissement, bien au contraire). Une relation suivie, des moments agréables à deux, et surtout la possibilité d'une confiance en l'autre. Est-ce que ça existe ?

Je n'attends pas de conseils pour rencontrer des gens. Mais j'aimerais bien quelques raisons pour me dire que je ne suis pas obligée de laisser tomber. Voilà...

A défaut de chirurgie esthétique, il me faudrait une chirurgie psychologique !

Le pire étant que je ne suis pas fâchée avec ma personnalité, elle découle de mon vécu, j'ai essayé de vivre au mieux avec et de m'améliorer avec le temps, de prendre conscience.
Mais il semble que ma structure interne et moi, nous ne soyons pas compatibles avec l'amour partagé.
J'ai l'impression de regarder les autres s'éclater à la fête de derrière une vitre, je suis toujours en dehors de là où les choses fun se passent, je regarde les autres manger, boire, s'amuser, sans pouvoir y prendre part. Je suis contente pour eux, mais c'est lassant, à la fin.
Peut-être que je suis vraiment une Alien, après tout... Ca, c'est répercuté dans mon bilan HP d'ailleurs.

Peut-être qu'une fois ma mission accomplie, élever mes filles, un vaisseau viendra me chercher et me ramener à l'endroit d'où je viens vraiment. J'en arrive à penser que c'est ce qui pourrait m'arriver de mieux : un enlèvement extra-terrestre.

darlene sweetheart a écrit: je regarde les autres manger, boire s'amuser, sans pouvoir y prendre part

Ah beh c'est déjà ça, moi j'en suis à les imaginer, les autres ^^ A force, ce doit être un peu bizarre, vu que je me souviens plus bien de quoi ils ont l'air

c'est pas si grave, hein ? si ? nan ? allez, non !

Là-dessus je te rejoins @Godzi, j'en suis aussi à me demander à quoi ça ressemble la légèreté, et les belles relations réciproques. J'ai un peu oublié aussi, mais j'en ai quelques images dans mes propres mirages, et dans ce que je vois des autres, ceux qui sont en couple heureux, et ont une vie.
L'idée dominante, l'écueil auquel je me heurte sans fin (comme une journée de la marmotte, mais avec un naufrage), c'est cette représentation : "les autres y arrivent, et pas moi - pourquoi ?"
Et j'ai beau déployer tous mes efforts de compréhension, je n'ai à ce jour pas rencontré de réponse à ce pourquoi.

Les réponses simples sont toujours les meilleures (s'pour rire ^^)

Spoiler:

Qui est-ce que je dois balancer dans un puits, alors ?

Tu crois que les autres perçoivent vraiment ce que tu crois percevoir d'eux ?
C'est une question qui m'a taraudée pendant longtemps.

Une réponse qui m'a interloquée pour étayer mon propos :
- c'était bien tes vacances ?
- génial ! il y avait plein de monde !

J'avoue que là, j'ai longtemps creusé. En quoi le fait qu'il y ait plein de monde fasse quoique ce soit à l'affaire ? Pour moi, c'était une réponse hors sujet.
En fait, j'en ai déduit que ça validait leur choix, et qu'ils en étaient contents.

Si vous avez d'autres hypothèses, je suis preneuse ^^

.

Perso, je trouve ça étrange de vouloir de se comparer à d'autres.

Dès mon enfance, j'ai rapidement voulu mettre les gens dans des cases (ça a commencé par 2 catégories, ceux à qui je pourrai éventuellement parler de ma situation familiale, ceux à qui c'est même pas la peine d'y penser).
Par la suite, le nombre de cases n'a fait qu'augmenter et là où j'en suis aujourd'hui, c'est plutôt de mettre les gens dans de multiples cases fines.

Donc, certaines personnes diront des banalités sur leurs vacances.
Ça ne veut pas dire que c'est forcément ce à quoi ils attachent de l'importance.
Peut-être que leurs vacances ne leur ont pas plu et que dire des banalités leur évite de ressasser les mauvais moments. Ou peut-être que les personnes à qui ils parlent ne sont pas assez proches pour qu'ils se livrent vraiment sur leurs vacances.

En tout cas, par ma part @darlene, j'essaie de mettre les personnes que je rencontre dans des cases (je commence à le faire même inconsciemment maintenant) pour déterminer si je vais continuer à me rapprocher d'eux ou pas.

En fait, je ne parlais pas particulièrement de vacances, moi, je parlais d'amour. Mais bon...

Je ne me compare pas aux autres en terme de "réussite sociale" - aurai-je le meilleur selfie qui aura le plus de like ? Je n'ai pas de facebook et ne fais pas de selfies, donc c'est réglé.

Je parle de la vie à deux, même pas, de la rencontre, du fait que la plupart du temps, quand un homme de mon âge pourrait me plaire, il est en couple. Et j'ai une éthique, je ne me vois pas être la maîtresse (quel mot horrible, déjà !) d'un homme. J'ai vécu ça de "l'autre côté", je ne me vois pas faire pareil.

Peut-être que l'image de la fête n'était pas révélatrice de ça, mais c'est aussi un phénomène plus général. En général, dans les fêtes, je me sens mal à l'aise et je me barre. Je ne me sens jamais ou presque à ma place dans des situations de représentation sociale, je n'aime que l'authenticité de la relation aux autres. Enfin bref, c'est pas grave, je crois que je me suis fait mal comprendre.

Sinon, @Bimbang, pour moi non plus le "il y avait plein de monde" n'est pas du tout un critère de plaisir ni d'amusement, ce serait même le contraire !
Je ne juge pas les autres, ni ne me compare à l'aune de leurs critères de bonheur (que je ne saisis même pas, d'ailleurs). Je ne les envie pas, je ne comprends juste pas pourquoi je n'arrive pas à me mêler aux activités des autres, et par là, à me trouver dans des situations où je pourrais faire connaissance avec des gens.
Ca m'arrive plein de fois d'aller vers l'autre quand c'est un individu, il est rare que je ne discute pas avec des inconnu(e)s quand je me balade en forêt, ou que je prends le tram, ou n'importe quelle situation, mais on ne va pas forcément s'y revoir, ni sortir son téléphone et se donner les numéros, et se dire "on s'appelle, on se fait une bouffe ?" Ce qui pourrait plus facilement m'arriver à une fête chez des ami(e)s, ou même en sortie. J'en ai, des amies, mais elles sont loin.
Je viens du sud-ouest, je suis arrivée à Nantes avec deux filles, je n'ai pas beaucoup d'occasions de sortir, et quand ça m'arrive, ce sont des occasions solitaires.
Je n'ai pas envie d'être comme les autres, je voudrais juste trouver ma place parmi eux, avec mes particularités.

@ Darlene: c'est exactement la même chose pour moi.

@ Bimbang: des vacances réussies, pour moi, ça serait des vacances sur une île déserte, au contraire. "Plein de monde", c'est l'ultime cauchemar...

@ Elliot: du coup, les gens que tu rencontres sont casés. Je doute que ça arrange tes affaires, ça !

@Hortense : je le savais !

@Darlene : tu parlais de relations "safe". Pour ma part en fonction des cases dans lesquelles mon ressenti va placer les gens, ça sera ma "définition" de safe.

Je comprends bien ton isolement. J'ai mis 1200km avec mes amis pour suivre mon ex. Maintenant, je me retrouve seul et c'est clairement difficile de s'en sortir.

J'espère que tu arriveras à nouer de nouvelles relations safe (amicales comme plus).

@Hortense

Comme toi, @Elliot, j'ai tout quitté pour vivre avec mon ex (après trois ans, on ne peut pas dire que c'était imprudent pourtant), et je suis dans une région loin de tout, où je ne connais personne.

Amicalement c'est toujours safe pour moi, mis à part les gens qui pourraient être profiteurs, mais on s'en rend vite compte.

@Darlene
Pour ma part, ce que je tente pour rompre cet isolement : des soirées entre collègues (y en a un qui est un ami maintenant), sites de rencontre (n'a encore rien donné en terme d'amour mais 2 amitiés), site de sorties (pas encore créé d'ami comme ça, mais je passe de bons moments parfois comme ça).

Je me dis que s'il n'y a qu'une personne sur cent avec qui je vais vouloir être ami (ou +) alors il ne faut prendre chaque occasion de voir de nouvelles personnes.

Tout plein de courage pour toi !

Ah, ben moi, je trouve que, même en amitié, les relations ne sont pas forcément "safe". Ca limite les risques, c'est sûr, parce que l'attachement est moins intense mais on peut avoir de mauvais tours.