Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
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Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Hello les zèbres
J'ai conclu qu'un zèbre est un être humain qui a une nature profonde, et commence à s'éloigner de cette dernière, une fois les difficultés sociaux commencent, les symptômes physiques puis psychiques puis physiques apparaissent et se gravent.
Vous savez tous que c'est difficile de maintenir un état d'esprit et une zénitude continue, mais au final ça joue sur nos choix : Apprendre à se connaitre afin de faire de bons choix et surtout prendre soin de notre âme sensible (avec soi-même) puis de notre corps (systématiquement).
La question est : comment un zèbre peut créer cet équilibre d'esprit afin d'éviter ses troubles et problèmes de santé qui joue sur le long terme
Merci de votre participation.
J'ai conclu qu'un zèbre est un être humain qui a une nature profonde, et commence à s'éloigner de cette dernière, une fois les difficultés sociaux commencent, les symptômes physiques puis psychiques puis physiques apparaissent et se gravent.
Vous savez tous que c'est difficile de maintenir un état d'esprit et une zénitude continue, mais au final ça joue sur nos choix : Apprendre à se connaitre afin de faire de bons choix et surtout prendre soin de notre âme sensible (avec soi-même) puis de notre corps (systématiquement).
La question est : comment un zèbre peut créer cet équilibre d'esprit afin d'éviter ses troubles et problèmes de santé qui joue sur le long terme
Merci de votre participation.
Zebra01- Messages : 19
Date d'inscription : 04/02/2022
Localisation : 01
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Salut,
Les zèbres n'ont pas plus que d'autres une nature pronfonde, selon moi.
Ma réponse à ta question est : comme tout le monde (la question sur l'équilibre) : ils ne sont pas plus atteints par les troubles et maladies*, selon ce que je crois me rappeler de ce livre : Les adultes surdoués de Gabriel Wahl.
*si par "zèbres" tu entends "surdoués", et non "surdoués avec troubles associés" (je ne crois pas que les personnes HQI ou THQI soient forcément hypersensibles et un peu destroyed ou avec des dys compris dans le lot, par exemple, toujours selon ma pomme, pour répondre avec mon avis qui vaut ce qu'il vaut )
Les zèbres n'ont pas plus que d'autres une nature pronfonde, selon moi.
Ma réponse à ta question est : comme tout le monde (la question sur l'équilibre) : ils ne sont pas plus atteints par les troubles et maladies*, selon ce que je crois me rappeler de ce livre : Les adultes surdoués de Gabriel Wahl.
*si par "zèbres" tu entends "surdoués", et non "surdoués avec troubles associés" (je ne crois pas que les personnes HQI ou THQI soient forcément hypersensibles et un peu destroyed ou avec des dys compris dans le lot, par exemple, toujours selon ma pomme, pour répondre avec mon avis qui vaut ce qu'il vaut )
viknaborzi- Messages : 283
Date d'inscription : 02/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
viknaborzi a écrit:Salut,
Les zèbres n'ont pas plus que d'autres une nature pronfonde, selon moi.
Ma réponse à ta question est : comme tout le monde (la question sur l'équilibre) : ils ne sont pas plus atteints par les troubles et maladies*, selon ce que je crois me rappeler de ce livre : Les adultes surdoués de Gabriel Wahl.
*si par "zèbres" tu entends "surdoués", et non "surdoués avec troubles associés" (je ne crois pas que les personnes HQI ou THQI soient forcément hypersensibles et un peu destroyed ou avec des dys compris dans le lot, par exemple, toujours selon ma pomme, pour répondre avec mon avis qui vaut ce qu'il vaut )
Justement je précise bien les zèbres hypersensibles, les surdoués ne sont pas tous ou complétement hypersensible.
tu peux développer le sens décrit dans le livre de la phrase que tu as cité : ils ne sont pas plus atteints par les troubles et maladies ? merci
Zebra01- Messages : 19
Date d'inscription : 04/02/2022
Localisation : 01
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
L'auteur explique qu'il y a un grand nombre d'études qui se contredisent, mais qu'il y en a une qui a utilisé un échantillon de plus d'un million de jeunes personnes et qui les a suivies pendant 22 ans. Tous ont passé un test de QI : il y avait de tous les "niveaux" : des bas QI, moyens, hauts... La conclusion de l'étude est que statistiquement les hauts QI sont moins souvent concernés par la schizophrénie, les autres psychoses, les troubles de l'humeur, les troubles névrotiques, les troubles de l'adaptation, les troubles de la personnalité, l'alcoolodépendance et les autres toxicomanies. Ensuite l'auteur décrit des traits relativement communs aux surdoués...
Je complète plus tard si besoin.
Le livre est bien, je trouve. Voici un extrait :
Je complète plus tard si besoin.
Le livre est bien, je trouve. Voici un extrait :
On s'étonnera de lire parfois que le surdon est un "diagnostic" fondé sur des "symptômes", élevant ainsi le talent intellectuel au rang de maladie ! Certes, la haute intelligence peut produire des "dommages collatéraux", pour un enfant par exemple dont les centres d'intérêt intellos ne sont pas en adéquation avec les goûts des écoliers de son âge, ou pour un adulte surdoué, détourné de ses ambitions. Mais du sort sombre de quelques-uns, l'on ne saurait rien déduire de l'ensemble. Dans son Dictionnaire des idées reçues, Gustave Flaubert donne ce conseil : "Dites que l'exception confirme la règle, mais ne vous risquez pas à expliquer comment."
viknaborzi- Messages : 283
Date d'inscription : 02/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Dit autrement : ne pas confondre les dommages collatéraux (nombreux ici les ont subi) avec pathologie.
(personne ne réagit jamais quand je dis que les non-zèbres en prennent plein la gueule, eux aussi, juste différemment, ils n'ont pas de dommages collatéraux, mais ils ont d'autres problèmes)
(personne ne réagit jamais quand je dis que les non-zèbres en prennent plein la gueule, eux aussi, juste différemment, ils n'ont pas de dommages collatéraux, mais ils ont d'autres problèmes)
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
RonaldMcDonald a écrit:Dit autrement : ne pas confondre les dommages collatéraux (nombreux ici les ont subi) avec pathologie.
(personne ne réagit jamais quand je dis que les non-zèbres en prennent plein la gueule, eux aussi, juste différemment, ils n'ont pas de dommages collatéraux, mais ils ont d'autres problèmes)
Sauf que les non-zèbres n'ont pas le même fonctionnement cérébral qu'un surdoué, ce qui forcément ne conclu pas de dommages collatéraux. Je trouve que cette différence et complémentaire à condition que le zèbre travaille sur soi-meme, avec beaucoup de patience
Zebra01- Messages : 19
Date d'inscription : 04/02/2022
Localisation : 01
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Il est attendu une source bibliographique sérieuse fondée sur autre chose que des croyances ou des affirmations péremptoires ?Sauf que les non-zèbres n'ont pas le même fonctionnement cérébral qu'un surdoué
C'est pas gagné ... Les neurosciences disent l'exact contraire sauf peut-être un léger excès de matière blanche.
Surdoués ou un (T)HQI possèdent un cerveau en tout point identique que les individus dans la norme de QI "ordinaire". Il fonctionne seulement plus rapidement et plus efficacement, avec souvent une meilleure mémoire. STOP.
Ils peuvent souffrir de morbidités comme tout autre individu pas plus pas moins (TDAH - bipolarité - autisme - schizophrénie - dépression sévère - etc.) Il ne s'agit en aucun cas de comorbidité. Ils peuvent avoir vécu des horreirs dasn leur enfance qui les laissent avec des fragilités difficilement surmontables.
Oui, certes, un QI hors norme peut donner un sentiment d'étrangeté, de singularité comme par exemple une très grande (petite) taille ou une couleur de cheveux peu consensuelle. Et c'est parfois douloureux de se sentir un poil différent
Les gens dotés d'un QI "ordinaire" souffrent statistiquement autant que les surdoués. Mais comme ils savent moins bien en parler ils sont moins pris au sérieux. Et puis leurs souffrances peuvent être moins sophistiquées (comme le reste de leur pensée) et donc plus facilement appréhendées par des psychiatres dotés de QI "ordinaires".
C'est pas pour autant que c'est moins douloureux.
Dit autrement les cons ont le droit d'en chier. Et souvent ils en chient plus que les surdoués parce qu'ils savent moins bien se démerder pour sortir la tête de la fosse.
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
P'têt ben que c'est le fait des youtubeurs(euses) "zèbres" qui relaient la parole évangélique de JSF et autre CPC à qui mieux mieux comme par exemple :
https://www.youtube.com/channel/UC79Y_cgzmznOSR5SMBNxKrA
https://www.youtube.com/c/lessurdoues
https://www.youtube.com/c/Universit%C3%A9InternationaledesHautsPotentiels
https://www.youtube.com/channel/UCmsfL1mJHrqgmGkT5fghtzg
HTTP://YENAPLEINLESCHIOTTES
Toutes plus bidons les unes que les autres, réalisées par des "psycho-praticiens" (et/ou surdoués) autoproclamés (aucun psychologue diplômé bordel), à la limite de la pensée sectaire, qui polluent l'esprit de nombre de "zobres" (nan y a pas de faute de frappe), leur interdisant de se penser autrement qu'en victimes.
Tandis qu'au même endroit, on a ça :
https://www.youtube.com/watch?v=tRR23EmXvNM
https://www.youtube.com/watch?v=hZejJ8qHnmw&t=44s (8 vidéos)
https://www.youtube.com/user/NicolasGauvrit
https://www.youtube.com/c/StephanieAubertin
Toutes plus sérieuses les unes que les autres et dont les intervenants n'ont plus rien à démontrer de leurs compétences.
Un (T)HQI ne fonctionne pas différemment, comme le dit très justement Confiteor, il fonctionne plus vite et plus efficacement que les gens dits dans la norme.
Boudiou !
https://www.youtube.com/channel/UC79Y_cgzmznOSR5SMBNxKrA
https://www.youtube.com/c/lessurdoues
https://www.youtube.com/c/Universit%C3%A9InternationaledesHautsPotentiels
https://www.youtube.com/channel/UCmsfL1mJHrqgmGkT5fghtzg
HTTP://YENAPLEINLESCHIOTTES
Toutes plus bidons les unes que les autres, réalisées par des "psycho-praticiens" (et/ou surdoués) autoproclamés (aucun psychologue diplômé bordel), à la limite de la pensée sectaire, qui polluent l'esprit de nombre de "zobres" (nan y a pas de faute de frappe), leur interdisant de se penser autrement qu'en victimes.
Tandis qu'au même endroit, on a ça :
https://www.youtube.com/watch?v=tRR23EmXvNM
https://www.youtube.com/watch?v=hZejJ8qHnmw&t=44s (8 vidéos)
https://www.youtube.com/user/NicolasGauvrit
https://www.youtube.com/c/StephanieAubertin
Toutes plus sérieuses les unes que les autres et dont les intervenants n'ont plus rien à démontrer de leurs compétences.
Un (T)HQI ne fonctionne pas différemment, comme le dit très justement Confiteor, il fonctionne plus vite et plus efficacement que les gens dits dans la norme.
Boudiou !
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
JCL a écrit:
Un (T)HQI ne fonctionne pas différemment, comme le dit très justement Confiteor, il fonctionne plus vite et plus efficacement que les gens dits dans la norme.
Si c'était le cas, les gens avec qui on parle ici sur le forum seraient plus logiques et vifs d'esprit que les gens du tout-venant...
C'est pas un point Khaltu, c'est une observation personnelle. Remarque, ça n'empêche peut-être pas...
J'espère que ce n'est pas un crime de le dire. Je le pense et je crois que c'est observable sans trop de soucis. (pas taper)
Moi, je suis un c**, vous parlez à un c** qui a assez de QI pour être HQI, bah, c'est éclairant, non ?! Je suis pas plus finaud qu'un autre.
viknaborzi- Messages : 283
Date d'inscription : 02/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Ouaip, y'a pas que des HQI testés et approuvés par de grandes marques de psychomètres ici.
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Globalement, c'est bel et bien un forum de surdoués (au sens de (T)HQI).
Si c'était si simple que ça, on devrait considérer d'office que les membres du forum THQI ont bien plus souvent des points de vue pertinents.
L'histoire de dire, plus ton QI est gros, mieux tu vois, tout le monde n'a pas un téléscope, certains ont des lunettes... j'y crois pas du tout. Un pas HQI peut être généralement bien plus malin qu'un THQI. Il n'y a pas que le moteur de la bagnole qui y fait.
Si c'était si simple que ça, on devrait considérer d'office que les membres du forum THQI ont bien plus souvent des points de vue pertinents.
L'histoire de dire, plus ton QI est gros, mieux tu vois, tout le monde n'a pas un téléscope, certains ont des lunettes... j'y crois pas du tout. Un pas HQI peut être généralement bien plus malin qu'un THQI. Il n'y a pas que le moteur de la bagnole qui y fait.
viknaborzi- Messages : 283
Date d'inscription : 02/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Intéressant tout ça, merci pour vos pistes.
Zebra01- Messages : 19
Date d'inscription : 04/02/2022
Localisation : 01
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Vous savez tous que c'est difficile de maintenir un état d'esprit et une zénitude continue, mais au final ça joue sur nos choix : Apprendre à se connaitre afin de faire de bons choix et surtout prendre soin de notre âme sensible (avec soi-même) puis de notre corps (systématiquement).
La question est : comment un zèbre peut créer cet équilibre d'esprit afin d'éviter ses troubles et problèmes de santé qui joue sur le long terme
Ça reviendrait à apprendre à vivre davantage le moment présent sans cogiter excessivement et de réagir de façon émotionnellement exagérée ?
Diminuer l’intensité quand c’est elle qui fait vibrer?
Je dirais que ce qui m’aide le plus c’est de prendre du recul, et toujours chercher à comprendre en profondeur, et de manière rationnelle.
Je me bats moins contre les moulins également. J’accepte davantage que le monde humain fonctionne de manière pathologique. Peut-être parce que je vieillis. Je perds en idéalisme je pense. Je ne crois ni à un monde meilleur ni à des rêves grandioses. Je crois que j’accepte mieux que tout me paraisse insuffisant car il faut le dire, c’est plus reposant. Et que se reposer, ça garantit une meilleure santé physique et mentale?
Je ne m’en fous pas mais je m’en fais moins.
Je ne suis pas aussi forte que j’ai toujours voulu le croire, je chois (pas sûre de l’orthographe, on peut me corriger, avec plaisir). Je crois que c’est une bonne nouvelle. J’ai suffisamment laissé ma santé mentale et physique être malmenées (par moi principalement) pour comprendre que je ne suis pas une wonder woman. Les conséquences arrivent plus tard et en rafale. C’est un peu comme les répercussions climatiques sur les vies, la photographie actuelle n’est le reflet que bien des années auparavant. La gifle est surprenante. Et ce n’est que le début.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Citation de Racine (dans la pièce: les plaideurs):
(C'est mon âne qui dit ça, mais c'est aussi valable pour ses copains les zèbres.).
(C'est mon âne qui dit ça, mais c'est aussi valable pour ses copains les zèbres.).
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Moi j'aurais choisiStef'ane a écrit:Qui veut aller loin ménage sa monture
Citation et paradoxe a écrit:Ce qui se conçoit bien s'énonce aisément.
J'aimerais préciser pour zebra01 (sans me faire dégommer svp) qu'il y a ici au moins deux catégories de population :
-les (T)HQI testés par des professionnels ou des psychologues sur leur QI
- les zèbres qui se reconnaissent dans un fonctionnement, que j'aurais envie de décrire comme une curiosité, aimer comprendre et décortiquer ce qui se cache derrière les choses et les gens, sans toujours réussir à l'assumer socialement, si on me permet de dire ça ?
Vu qu'il n'y a aucun consensus sur la question, de savoir si ces deux populations ont des points communs sur ce forum, il peut-être virtuellement délicat pour ceux qui se reconnaissent comme zèbre d'essayer d'en parler trop crûment même s'ils trouveront beaucoup de réponses à leurs questions ici en restant très humblement prudents...
Chacun voit midi à sa porte
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Margot, le pb est JSF et ses groupies ... Ceux qui allègrement mélangent HQI et hypersensibles ou peu adaptés à la société telle qu'elle est.
JSF est celle qui a écrit (en substance) :
* on est zèbre si on est HQI
* on peut être zèbre sans être HQI
C'est trash et battu en brèche par ceux qui bossent sérieusement avec des méta-analyses.
J'espère que cette littérature de gare sera le plus vite possible enterrée et que le mot "zèbre" sortira du vocabulaire de la douance au profit de (T)HQI ou HPI, les deux m'allant très bien. Ils sont factuels et résultants d'une psychométrie consensuelle. D'autres sites que ZC interdisent l'usage du mot "zébre" sous menace de ban, et, si je trouve cette pratique excessive, je ne désapprouve pas l'idée.
Libre aux psys de toutes races de trouver un mot pour désigner les personnes en souffrance parce qu'elles "aime(nt) comprendre et décortiquer ce qui se cache derrière les choses et les gens, sans toujours réussir à l'assumer socialement" (et etc). Et s'ils veulent utiliser HPE HPS quand bien même il n'existe pas de test fiable et reconnu mesurant l'émotivité, la sensibilité etc. on s'en fout si tout le monde est content.
Je suis un peu (pas beaucoup hein ! dans le fond, j'm'en branle un peu même si ça introduit de la confusion) dérangé de voir utiliser le même mot pour une personne 150 de QI bien intégrée socialement et normalement heureuse ou pour une personne 100 de QI et souffrant de troubles de rapport aux émotions issus d'un tempérament ou d'une histoire personnelle lourde et en difficulté relationnelle avec le monde entier.
Pour le reste, lorsqu'on a un QI "ordinaire" on trouve certaines personnes un peu culcul nunuche (c'est assez gentil comme terme ?).
Lorsqu'on est (T)HQI, il en est de même, elles sont simplement un peu plus nombreuses !
Et dans un cas comme dans l'autre il n'y a pas de place pour le mépris des "faibles d'esprit".
JSF est celle qui a écrit (en substance) :
* on est zèbre si on est HQI
* on peut être zèbre sans être HQI
C'est trash et battu en brèche par ceux qui bossent sérieusement avec des méta-analyses.
J'espère que cette littérature de gare sera le plus vite possible enterrée et que le mot "zèbre" sortira du vocabulaire de la douance au profit de (T)HQI ou HPI, les deux m'allant très bien. Ils sont factuels et résultants d'une psychométrie consensuelle. D'autres sites que ZC interdisent l'usage du mot "zébre" sous menace de ban, et, si je trouve cette pratique excessive, je ne désapprouve pas l'idée.
Libre aux psys de toutes races de trouver un mot pour désigner les personnes en souffrance parce qu'elles "aime(nt) comprendre et décortiquer ce qui se cache derrière les choses et les gens, sans toujours réussir à l'assumer socialement" (et etc). Et s'ils veulent utiliser HPE HPS quand bien même il n'existe pas de test fiable et reconnu mesurant l'émotivité, la sensibilité etc. on s'en fout si tout le monde est content.
Je suis un peu (pas beaucoup hein ! dans le fond, j'm'en branle un peu même si ça introduit de la confusion) dérangé de voir utiliser le même mot pour une personne 150 de QI bien intégrée socialement et normalement heureuse ou pour une personne 100 de QI et souffrant de troubles de rapport aux émotions issus d'un tempérament ou d'une histoire personnelle lourde et en difficulté relationnelle avec le monde entier.
Pour le reste, lorsqu'on a un QI "ordinaire" on trouve certaines personnes un peu culcul nunuche (c'est assez gentil comme terme ?).
Lorsqu'on est (T)HQI, il en est de même, elles sont simplement un peu plus nombreuses !
Et dans un cas comme dans l'autre il n'y a pas de place pour le mépris des "faibles d'esprit".
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Sans aller aussi loin que confiteor, je suis quand même d'accord sur l'idée de base : on mélange plusieurs groupes qui n'ont pas forcément les mêmes archétypes. Après, il me semble que le recouvrement, façon diagramme de Venn, est non négligeable...mais l'honnêteté m'oblige à reconnaitre que (1) elle n'est certainement pas totale, et (2) je manque de data pour quantifier ce recouvrement.
J'adore tant Tinoco que Gauvrit, mais si le second parle de surdoués, le premier parle de "surdoués", et ce ne sont pas des populations identiques, loin s'en faut. JSF, elle, met tout le monde dans le même panier, elle n'est pas la seule, et ça donne un gloubiboulga immonde ou chacun est libre de se victimiser à loisir.
J'adore tant Tinoco que Gauvrit, mais si le second parle de surdoués, le premier parle de "surdoués", et ce ne sont pas des populations identiques, loin s'en faut. JSF, elle, met tout le monde dans le même panier, elle n'est pas la seule, et ça donne un gloubiboulga immonde ou chacun est libre de se victimiser à loisir.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Que JSF ne soit pas fiable dans ses approche et confonde des choses différentes, et les présente comme scientifiques, je suis d'accord.
Qu'un test qui a été échantillonné sur une population "normale" identifie de façon fiable une catégorie de la population à ses extrêmes, je n'en suis pas convaincue, mais si ça peut rassurer des personnes en doute d'avoir ce test, c'est très bien.
Qu'il n'y ait pas de définition ni de test fiable pour le zèbre à part son identification, par lui même ou par un psychologue qui reste un être humain faillible, encore d'accord.
Là où tu m'intéresses Confiteor, c'est quand tu me parles de décalage avec des gens qui te paraissent nunuches, sans jugement de valeur dis-tu. Parce que c'est bien là le point commun. Moi je ne trouve personne nunuche, les gens m'intéressent de par leurs différences, mais il me semble souvent que des parts entiers de mon système de compréhension échappent à l'autre. Et que je me retrouve à "parler nunuche" pour me faire comprendre de l'autre, je me fiche de mon QI, mais cette différence que tu décris, il me semble qu'un zèbre la vit aussi. C'est un peu comme écouter de la musique avec une ligne mélodique et une batterie quand tu as dans ta tête une musique plus riche faite plusieurs voix simultanées.
Qu'un test qui a été échantillonné sur une population "normale" identifie de façon fiable une catégorie de la population à ses extrêmes, je n'en suis pas convaincue, mais si ça peut rassurer des personnes en doute d'avoir ce test, c'est très bien.
Qu'il n'y ait pas de définition ni de test fiable pour le zèbre à part son identification, par lui même ou par un psychologue qui reste un être humain faillible, encore d'accord.
Là où tu m'intéresses Confiteor, c'est quand tu me parles de décalage avec des gens qui te paraissent nunuches, sans jugement de valeur dis-tu. Parce que c'est bien là le point commun. Moi je ne trouve personne nunuche, les gens m'intéressent de par leurs différences, mais il me semble souvent que des parts entiers de mon système de compréhension échappent à l'autre. Et que je me retrouve à "parler nunuche" pour me faire comprendre de l'autre, je me fiche de mon QI, mais cette différence que tu décris, il me semble qu'un zèbre la vit aussi. C'est un peu comme écouter de la musique avec une ligne mélodique et une batterie quand tu as dans ta tête une musique plus riche faite plusieurs voix simultanées.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Relis ...
Il n'existe aucune différence entre HQI et non HQI à ce sujet, les uns comme les autres trouvons certaines personnes un peu limitées de la comprenette. Lorsque j'enseignais je n'expliquais pas avec les même mots et finalité un théorème à X avec ses 70 de QI et à Y avec ses 120 de QI.
L'un étant un peu "culcul nunuche", mais éventuellement fort gentil et attachant, ne pouvait pas avoir accès au même registre conceptuel. C'est tout.
Y'a pas de jugement de valeur humaine mais un constat de différence de valeur cognitive. Sans relation d'équivalence entre l'un et l'autre.
Comme je ne sais pas ce que veut dire "zèbre" dans ta bouche, je ne comprends pas ce que veut dire " il me semble qu'un zèbre la vit aussi".
Les gens m'intéressent par leur diversité sinon je ne passerais pas autant de temps en voyage en pays hostiles.
Mais, j'ose le dire, passée la phase de découverte, j'ai plus de plaisir à fréquenter des personnes agiles cognitivement que les autres. De la même manière un sportif de bon niveau aura plus de plaisir à pratiquer avec un amateur éclairé qu'avec un débutant (hors cas de l'enseignement évidemment). La métaphore me semble recevable (et j'ai de très piètres aptitudes physiques).
Il n'existe aucune différence entre HQI et non HQI à ce sujet, les uns comme les autres trouvons certaines personnes un peu limitées de la comprenette. Lorsque j'enseignais je n'expliquais pas avec les même mots et finalité un théorème à X avec ses 70 de QI et à Y avec ses 120 de QI.
L'un étant un peu "culcul nunuche", mais éventuellement fort gentil et attachant, ne pouvait pas avoir accès au même registre conceptuel. C'est tout.
Y'a pas de jugement de valeur humaine mais un constat de différence de valeur cognitive. Sans relation d'équivalence entre l'un et l'autre.
Comme je ne sais pas ce que veut dire "zèbre" dans ta bouche, je ne comprends pas ce que veut dire " il me semble qu'un zèbre la vit aussi".
Les gens m'intéressent par leur diversité sinon je ne passerais pas autant de temps en voyage en pays hostiles.
Mais, j'ose le dire, passée la phase de découverte, j'ai plus de plaisir à fréquenter des personnes agiles cognitivement que les autres. De la même manière un sportif de bon niveau aura plus de plaisir à pratiquer avec un amateur éclairé qu'avec un débutant (hors cas de l'enseignement évidemment). La métaphore me semble recevable (et j'ai de très piètres aptitudes physiques).
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Perso j'aime finalement bien le mot zèbre, précisément parce qu'il ne veut rien et tout dire à la fois, et que chacun peut s'y reconnaître ou non, et s'y auto-diagnostiquer ou non.
En gros : je suis content que le mot existe pour ceux qui s'autodiag et qui se ressentent dans les traits qu'on associe généralement à cette notion, ça leur permet de se sentir quelque part.
Et ça laisse tranquille les HQI/HPI diagnostiqués avec un vrai test par un vrai professionnel.
Et je suis bien d'accord avec les métaphores de Confi.
En gros : je suis content que le mot existe pour ceux qui s'autodiag et qui se ressentent dans les traits qu'on associe généralement à cette notion, ça leur permet de se sentir quelque part.
Et ça laisse tranquille les HQI/HPI diagnostiqués avec un vrai test par un vrai professionnel.
Et je suis bien d'accord avec les métaphores de Confi.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
J'vois ske tu veux dire.Ceci n'est pas un tigrou a écrit:Perso j'aime finalement bien le mot zèbre, précisément parce qu'il ne veut rien et tout dire à la fois, et que chacun peut s'y reconnaître ou non, et s'y auto-diagnostiquer ou non.
En gros : je suis content que le mot existe pour ceux qui s'autodiag et qui se ressentent dans les traits qu'on associe généralement à cette notion, ça leur permet de se sentir quelque part.
Et ça laisse tranquille les HQI/HPI diagnostiqués avec un vrai test par un vrai professionnel.
Mais je trouve ce mot si confus que, par exple dans son msg, Margot ne précise pas son acception du terme et le sens est fort différent si on prend zèbre = HQI ou zèbre = autre chose plus englobant.
C'est pour cette raison que ça me saoule un peu, à cause des quiproquos induits.
Après avoir besoin de se "sentir quelque part", "appartenir à" etc. c'est un poil
"Mal nommer les choses /.../ etc."
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
L’autodiag ?
Le mensonge donc
C’est bien de se bercer d’illusion
Le mensonge donc
C’est bien de se bercer d’illusion
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Perso j'ai fini par me dire que zèbre c'est la grosse enveloppe où chacun se reconnaît dans un ou X traits associés aux exclus, HQI, autistes, etc. Et que les HPI/HQI en sont un des sous-ensemble (un des seuls scientifiquement borné).
Mais du coup effectivement c'est source de quiproquo parce que chacun a sa définition finalement, dont souvent la fallacieuse zèbre = HQI.
Confi, je ne comprends pas plus que toi le besoin d'appartenance, par contre j'ai plus d'une fois constaté son existence et son importance chez nombre de gens... mais je ne pense pas qu'elle soit universelle pour autant.
Mais du coup effectivement c'est source de quiproquo parce que chacun a sa définition finalement, dont souvent la fallacieuse zèbre = HQI.
Confi, je ne comprends pas plus que toi le besoin d'appartenance, par contre j'ai plus d'une fois constaté son existence et son importance chez nombre de gens... mais je ne pense pas qu'elle soit universelle pour autant.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Ouais après t'as eu le bac à 16 ans dans les année 80 mention TB en branlant rien (pask'aujourd'hui si ça ne t'arrives pas t'es à la limite du déficit cognitif hahaha !), t'as fait des études sup brillantes sans forcer, lorsque t'as eu envie d'acquérir du savoir ou savoir-faire en autodidacte c'est passé muscade etc.
Y'a tout de même de bonnes chances que tu aies un QI hors norme.
JE N'AI PAS DIT qu'en l'absence de ce parcours de vie etc. Faites pas chier.
Y'a tout de même de bonnes chances que tu aies un QI hors norme.
JE N'AI PAS DIT qu'en l'absence de ce parcours de vie etc. Faites pas chier.
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Oui, il me semble que je suis d'accord avec vous, avec ce besoin d'appartenance, pas par rapport aux reccords de QI ou de s'identifier à quelqu'un qui va décrocher le prix Nobel mais un besoin de trouver un endroit ou les vraies questions sont posées avec des vraies recherches de réponses.
Pas une volonté de revendiquer une égalité de QI mais quelque chose de plus englobant oui...
Un endroit ou on peut trouver des réponses autres que "tout le monde sait ça donc c'est vrai" ou "untel a écrit ça un jour donc c'est vrai"...
Pas une volonté de revendiquer une égalité de QI mais quelque chose de plus englobant oui...
Un endroit ou on peut trouver des réponses autres que "tout le monde sait ça donc c'est vrai" ou "untel a écrit ça un jour donc c'est vrai"...
Dernière édition par margot-2.0 le Lun 7 Fév 2022 - 16:56, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Le problème avec le mot "zèbre" est qu'il ne pointe rien de précis, de tangible, permettant toutes les justifications possibles quant aux problèmes relationnels de ceux qui s'approprient cette étiq... pancarte.
C'est à mon sens dangereux pour ces personnes (et non pour les HQI, sauf à être assimilé à des asociaux, ce qui est un peu gênant aux entournures), qui sous prétexte de s'être reconnus dans une quantité de symptômes (dans lesquels tout le monde peut se reconnaitre en réalité), trouvent là une excuse en or (et un superbe pansement pour l'ego) pour ne pas se remettre en question et donc éviter un travail efficace sur eux-mêmes. Au final, ils se réfugient à vie derrière le terme de zèbre sans jamais résoudre leurs problèmes (qu'ils traînent jusqu'au cercueil).
D'un point de vue éthique, ça pose question je trouve.
D'autres encore se reconnaissent dans le profil zèbre, vont au bout de la démarche également et repartent la queue entre les jambes (j'en connais), avec une estime de soi effondrée et une quantité de questions supplémentaires sous le bras.
C'est pour cela qu' AMHA il est important d'employer les mots les plus justes, afin de ne pas induire en erreur des gens en quête de sens, d'identité, déjà bien fragilisés la plupart du temps.
C'est à mon sens dangereux pour ces personnes (et non pour les HQI, sauf à être assimilé à des asociaux, ce qui est un peu gênant aux entournures), qui sous prétexte de s'être reconnus dans une quantité de symptômes (dans lesquels tout le monde peut se reconnaitre en réalité), trouvent là une excuse en or (et un superbe pansement pour l'ego) pour ne pas se remettre en question et donc éviter un travail efficace sur eux-mêmes. Au final, ils se réfugient à vie derrière le terme de zèbre sans jamais résoudre leurs problèmes (qu'ils traînent jusqu'au cercueil).
D'un point de vue éthique, ça pose question je trouve.
Pas vraiment un mensonge, nombre de HQI passant par là (des autistes, TDAH, Dys sans doute aussi), jusqu'à faire les démarches de diagnostique/identification, soit médicales, soit neuropsys.Félix potin a écrit:L’autodiag ?
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D'autres encore se reconnaissent dans le profil zèbre, vont au bout de la démarche également et repartent la queue entre les jambes (j'en connais), avec une estime de soi effondrée et une quantité de questions supplémentaires sous le bras.
C'est pour cela qu' AMHA il est important d'employer les mots les plus justes, afin de ne pas induire en erreur des gens en quête de sens, d'identité, déjà bien fragilisés la plupart du temps.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Une intervention de Perrine Vandamme sur le problème de la méconnaissance du HQI en psychiatrie* (fin 2011) :
*C'est d'ailleurs le même problème pour un tas d'atypies (TSA, TDA/H,...).
- Transcription approximative pour ceux qui préfèrent lire plutôt que regarder ou écouter :
- Quand c'est la psychiatrie qui révèle le haut potentiel chez l'adulte
Intervention de Perrine Vandamme au 1er congrès virtuel sur les enfants et adultes à haut potentiel "Comment rendre la vie plus belle aux enfants et adultes à haut potentiel - Les aider à mieux gérer l'affectivité, les émotions qui ont une action sur la vie familiale, sociale et professionnelle" organisé par Sophie Côte et Valérie Foussier
Tout d'abord tous mes remerciements à Valérie Foussier et à Sophie Côte pour leur invitation à participer à ce beau projet de congrès virtuel.
Je suis psychiatre en ville et je m'intéresse depuis quelques temps à la question du haut potentiel et de son impact sur la prise en charge de patients adultes et adolescents que je suis amenée à rencontrer dans mon activité.
Tout d'abord trois observations.
La première est que, si on en connaît de plus en plus sur les enfants précoces, une fois passée le moyen de l'orientation scolaire, quid du haut potentiel à l'âge adulte, on n'en parle plus.
La seconde est que le haut potentiel n'est pas une maladie et que les psychiatres, contrairement aux psychologues qui sont formés à la question de l’intelligence, les psychiatres eux n’ont aucune formation, voire même aucune idée sur le sujet.
Enfin la troisième est que les enfants précoces seront des enfants heureux et deviendront des adultes heureux et ce d'autant plus que ce potentiel aura été détecté, explique et accompagné pour aller dans le sens de leur épanouissement.
Une fraction non négligeable de cette population non détectée ou bien ne bénéficiant pas d'un entourage familial ou éducatifs adéquat sera se trouvant en situation de sous utilisation de ce potentiel, avec des difficultés dans la construction de leur personnalité, dans la capacité à trouver un équilibre de vie épanouissant.
Alors que risque le sujet haut potentiel adulte non détecté en termes de symptômes psychiatriques
Tout d'abord, s'il a pu optimiser son potentiel en terme de réussite professionnelle et personnelle il y aura un risque anxieux. L’anxiété quasi constante chez le sujet à haut potentiel est liée en partie à son haut perfectionnisme. C’est en effet toute son échelle de valeur qui est biaisée, car, pour le sujet à haut potentiel, la perfection, c'est la norme. Une autre caractéristique liée à l'anxiété est que le sujet à haut potentiel non détecté n'a souvent pas conscience du décalage qui existe entre lui et la moyenne et qu'il aura tendance, surtout pour les femmes, à se dévaloriser et à se minimiser. Ce troubles de l'estimé de soi, associé à une émotivité qui est plus importante que la moyenne pourra être redoutablement dépressogène. Alors le second risque est un risque dépressif. Productivité, trop de projets, des difficultés à tout mener à la fois, des troubles du sommeil par incapacité à mettre sa tête au repos,… et c'est le classique syndrome d'épuisement, qui est une dépression qui se manifeste notamment par une brutale incapacité à penser. Comme le sujet à haut potentiel a un idéal du moi très élevé et une fâcheuse tendance à repousser les limites, cet épisode dépressif sera souvent brutal et vécu de manière extrêmement difficile et négative sur le plan narcissique avec un risque assez grand de mise en danger.
Ensuite, pour les sujets qui n'ont pas pu utiliser leur potentiel dans le sens de la réussite, ces sujets là sont beaucoup plus difficiles à détecter en consultation psychiatrique, alors même qu'ils sont souvent en grande souffrance du fait de la sous utilisation de leur intelligence.
Indéniablement, haut potentiel rime avec excès, excès de sensation, excès de stimulation, excès de sentiments et surtout excès d'énergie. Toutes ces personnalités sont excessives avec toutes un style différent conditionné par le tempérament qui est une donnée innée et canalisé par ce qui a été proposé par l'entourage.
Si l'entourage a pu être ouvert, accueillant, tolérant, stimulant, mais aussi cadran, ça passe, et l'énergie est canalisée sur une multitude de rails.
Si par contre l'environnement n'a pas eu ces qualités, l'excès d'énergie reste coincé à l'intérieur du sujet et risque de se retourner contre lui, ce qui produit une inhibition en surface et la création de voies de sortie pathologiques de l'énergie en excès, et ce d'autant plus que milieu familial aura été pathogènes ou non sécurisé. On retrouve là en premier lieu des symptômes anxieux majeur avec dispersion de la pensée et les obsessions. On retrouvera aussi un risque addictif, soit à des produits comme l'alcool et le cannabis, mais aussi des addictions comportementales, comme les troubles des comportements alimentaires, l'addiction à internet, ou bien tout simplement une sorte d'addiction à la rêverie qui est en fait le fait de vivre sa vie en rêve sans obstacle ni contraintes et de ne pas vivre la vie pour de vrai.
Lorsqu'un adulte ou un adolescent de ce type arrivent dans le cabinet d'un psychiatre le psychiatre ne voit que la surface, c'est-à-dire l'inhibition et/ou les symptômes, et seule une attention particulière permettra de détecter le haut potentiel caché. D’où un sacré risque de passer à côté d'une donnée assez fondamentale de la problématique et de ne proposer qu'une prise en charge partiellement efficace.
Alors comment rendre la vie plus belle aux adultes et aux adolescents à haut potentiel ? Le déroulement est en fin de compte le même que pour l'enfant précoce qui rencontre un psychologue et se fait en trois étapes.
Tout d'abord il faudra reconnaître le potentiel et puis transmettre cette idée au patient en lui disant que cette hypothèse sera prise en compte dans sa dans sa prise en charge, ce qui nécessite parfois un peu d'assurance et de persévérance par rapport à des patients sceptiques ou ayant cru être nuls avant qu'ils ne s'approprient l'idée. Reconnaître le potentiel voudra aussi dire faire la relecture du parcours du patient et déterminer en quoi ce potentiel a pu être un plus ou un frein dans son épanouissement. Reconnaître voudra enfin dire l’encourager à assumer cette différence.
La seconde étape sera leur expliquer comment ils fonctionnent, comment réussir à canaliser leur intelligence, pour sortir d'une inhibition ou des symptômes. Comment arriver à se vider la tête pour trouver le repos, on conseillera souvent une approche corporelle associés. Et surtout, surtout, comment retrouver le plaisir d'utiliser l’intelligence, là où penser est souvent devenu une contrainte, voire une torture.
La troisième étape sera de les remotiver autour d'un projet : projet professionnel, projet de reprise d'études, projet artistique, projets créatifs,… Toutes leurs idées sont bonnes à prendre car on sait bien qu’un sujet à haut potentiel motivé aura les moyens de réussir ce qu'il entreprend. Alors il y a aussi le reste du travail en psychiatrie et psychothérapie tout en gardant à l'esprit qu'il ne donnera de bons résultats que dans un cadre extrêmement interactif et explicité. Il y a enfin la question de la vision psychanalytique du haut potentiel mais là je n'ai plus le temps.
Merci.
*C'est d'ailleurs le même problème pour un tas d'atypies (TSA, TDA/H,...).
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
zebra01 a écrit:J'ai conclu qu'un zèbre est un être humain qui a une nature profonde, et commence à s'éloigner de cette dernière, une fois les difficultés sociaux commencent, les symptômes physiques Arrow puis psychiques Arrow puis physiques apparaissent et se gravent.
Une nature profonde, ça rejoint Tinocco, une envie de questionner, d'aller au fond des choses, de regarder derrière les apparences sociales, ce n'est peut-être pas une définition qui se valide par un testt, mais je ne crois pas que ça corresponde à tout le monde, loin de là.
Peut-être qu'un HQI une fois testé et étiqueté retrouve aussi ce problème d'une estime de soi faible et plein de questions sous le bras après son diagnostique ? Est-ce qu'il n'en est pas au même point de chercher des réponses,et de se dire "et maintenant je fais quoi ? "
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Oui mais ce sont d'autres questions, d'autres enjeux.margot-2.0 a écrit:(...)
Peut-être qu'un HQI une fois testé et étiqueté retrouve aussi ce problème d'une estime de soi faible et plein de questions sous le bras après son diagnostique ? Est-ce qu'il n'en est pas au même point de chercher des réponses,et de se dire "et maintenant je fais quoi ? "
Déjà une réponse a été donnée et elle n'est pas anodine. Elle permet de commencer un travail en connaissance de cause.
Une relecture de sa vie s'en suit, avec de multiples questions également résolues (pas toutes évidemment, mais qui peut prétendre à ça ?).
Quant à l'estime de soi, et là je ne parle que pour moi, elle n'a jamais été défaillante chez moi, au contraire de la confiance en mes capacités, ce qui est différent. Pour être sincère, juste après la passation, un "diag positif" narcissise un petit peu (normal, on vient de te dire que t'es pas trop con) mais ça ne dure pas car l'enjeu n'était pas là mais dans la recherche de réponses à des problèmes récurrents, comme la difficulté à faire lien dans la durée, la lassitude précoce sur bien des activités (et des personnes), des centres d'intérêts parfois très différents, ne pas parvenir à adhérer à un groupe alors que cela semble très simple pour l'entourage, etc...
L'objectif des tests n'est pas pour la plupart (je m'avance mais sans trop de crainte) de scorer comme un porc et bomber du torse une fois sorti du cabinet du psy mais de se connaître, se comprendre et trouver de la sérénité. Trouver un peu de bonheur, comme tout le monde.
En général (je suppose) la démarche ne s'arrête pas aux tests, elle se poursuit par une thérapie. Et très franchement, savoir que l'on dispose d'un HQI ne change pas grand-chose à son quotidien, vu qu'on ne le gagne pas aux tests, on l'a toujours eu. En revanche, si on fait bien le boulot, ça devient un peu plus facile avec les autres.
Ça, c'est pour les surdoués qui n'allaient pas fort. Pour les autres, c'est fingers in the nose depuis le début.
Dernière édition par Jean-Claude Inconvenant le Sam 12 Fév 2022 - 11:53, édité 2 fois
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
@Topsy
C'est plutôt pas con ce que dit Vandamme.
Elle aurait pu ajouter de manière plus explicite qu'un HPI doit chercher un psy HPI faute de quoi le thérapeute n'y comprendra rien ou se fera rouler dans la farine (le "je lui fais croire que /.../" plus ou moins involontaire)
C'est une gageure lorsqu'on vit dans le brouillard de la guerre (une petite ville de merde) hors d'un "réseau" d'information.
Et encore plus si on a été adulte dans les années '90-2000 durant les quelles rien de ce sujet n'était connu ou presque. J'ai des souvenirs pendables et parfois très comiques d'errance thérapeutique psy. Mes soucis n'avaient rien à voir directement avec le HPI mais celui-ci rendaient leur expression peu compréhensible par un psy un peu laborieux (pour être sympa avec le vocabulaire). Et bien entendu je ne savais rien de tout cela, d'où des quiproquos à la hauteur ...
@Margot
Première phrase : Certaines personnes non HPI sont aussi très curieuses, très à l'affut d'infos profondes. Et il me semble qu'on pourrait envisager (croyance inside) que ce soit plus fréquent chez les HPI car ils ont les moyens intellectuels de satisfaire cette curiosité, d'aller vite loin et fort. C'est moins décourageant que de ramer.
Dernière phrase : "Peut-être " que oui ou que non !
Notre enfant est (T)HQI non diag officiel mais ses parcours universitaires et professionnels sont si impressionnants et avec une facilité si dérisoire que ... (+ facteur familial établi). Il a une (hum ! très) excellente estime de lui-même, se sait largement moins sot que la moyenne même s'il le minimise sans doute un peu. Je lui ai proposé de se faire diag il s'en tape et se demande bien à quoi ça lui servirait, tant sa vie est un long fleuve tranquille au milieu du tumulte de ses activités frénétiques.
J'imagine que s'il recevait un score de QI flatteur il en dirait "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre" (pour les plus jeunes : Chirac inside)
C'est plutôt pas con ce que dit Vandamme.
Elle aurait pu ajouter de manière plus explicite qu'un HPI doit chercher un psy HPI faute de quoi le thérapeute n'y comprendra rien ou se fera rouler dans la farine (le "je lui fais croire que /.../" plus ou moins involontaire)
C'est une gageure lorsqu'on vit dans le brouillard de la guerre (une petite ville de merde) hors d'un "réseau" d'information.
Et encore plus si on a été adulte dans les années '90-2000 durant les quelles rien de ce sujet n'était connu ou presque. J'ai des souvenirs pendables et parfois très comiques d'errance thérapeutique psy. Mes soucis n'avaient rien à voir directement avec le HPI mais celui-ci rendaient leur expression peu compréhensible par un psy un peu laborieux (pour être sympa avec le vocabulaire). Et bien entendu je ne savais rien de tout cela, d'où des quiproquos à la hauteur ...
@Margot
Première phrase : Certaines personnes non HPI sont aussi très curieuses, très à l'affut d'infos profondes. Et il me semble qu'on pourrait envisager (croyance inside) que ce soit plus fréquent chez les HPI car ils ont les moyens intellectuels de satisfaire cette curiosité, d'aller vite loin et fort. C'est moins décourageant que de ramer.
Dernière phrase : "Peut-être " que oui ou que non !
Notre enfant est (T)HQI non diag officiel mais ses parcours universitaires et professionnels sont si impressionnants et avec une facilité si dérisoire que ... (+ facteur familial établi). Il a une (hum ! très) excellente estime de lui-même, se sait largement moins sot que la moyenne même s'il le minimise sans doute un peu. Je lui ai proposé de se faire diag il s'en tape et se demande bien à quoi ça lui servirait, tant sa vie est un long fleuve tranquille au milieu du tumulte de ses activités frénétiques.
J'imagine que s'il recevait un score de QI flatteur il en dirait "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre" (pour les plus jeunes : Chirac inside)
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Voilà, voilà !Pour les autres, c'est fingers in the nose depuis le début.
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Si moi je le passe un jour (pas le plus probable), je peux te garantir que le jour J, je serais en mode "scorer comme un porc et chercher tous les moyens de performer à donf' ". Bon. Mais évidemment, le lendemain, je repasserais dans ce que tu présentes : qu'est-ce que ça dit sur moi, de mes difficultés? D'ailleurs, je pense que le plus important pour moi serait le découpage en items, qui me permettrait de mieux me comprendre. Le score global, à la rigueur, je m'en fous, c'est bon pour l'égo, mais je n'ai pas besoin de ça.Jean-Claude Inconvenant a écrit:L'objectif des tests n'est pas pour la plupart (je m'avance mais sans trop de crainte) de scorer comme un porc et bomber du torse une fois sorti du cabinet du psy mais de se connaître, se comprendre et trouver de la sérénité. Trouver un peu de bonheur, comme tout le monde.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
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Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
(tu devrais, pour enterrer le truc, mais tu fais ce que tu veux)RonaldMcDonald a écrit:
Si moi je le passe un jour (pas le plus probable), je peux te garantir que le jour J, je serais en mode "scorer comme un porc et chercher tous les moyens de performer à donf' ". Bon. Mais évidemment, le lendemain, je repasserais dans ce que tu présentes : qu'est-ce que ça dit sur moi, de mes difficultés? D'ailleurs, je pense que le plus important pour moi serait le découpage en items, qui me permettrait de mieux me comprendre. Le score global, à la rigueur, je m'en fous, c'est bon pour l'égo, mais je n'ai pas besoin de ça.
Je te rassure, je n'y suis pas allé la fleur au fusil. J'espérais au moins atteindre les 130, histoire de dire qu'on ne s'était pas foutu de ma gueule mais le jour J, j'était concentré comme jamais je ne l'avais été depuis... une bonne quinzaine d'année.
J'ai pris ça au sérieux mais mon objectif n'était pas de scorer, il était de répondre à une question (et pour ça il fallait répondre à près de deux-cents autres).
Tu as bien pointé le truc, le QIT ne dit rien, il te situe le temps de comprendre de quoi ça parle. C'est ce qu'il y a en "dessous" qui est intéressant : les subtests. Eux, ils disent des choses sur toi.
Puis arrive le moment où tu as digéré et c'est ici que ça devient cool. Tu finis par t'en branler et tu recommences à vivre, mieux.
Bon, je parle pour moi, toi, de ce côté là, tu vas bien.
J'aurais aimé savoir avant. Bah, tant pis, je sais un peu mieux ce qui merde et ce qui ne merde pas chez moi, c'est l'essentiel.
Mais je m'égare.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
De toute façon quand tu fais le test, ton ou ta psy ne te met pas dans une condition / pression de scorer.
C'est plus ludique que scolaire.
C'est plus ludique que scolaire.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Vrai !Ceci n'est pas un tigrou a écrit:De toute façon quand tu fais le test, ton ou ta psy ne te met pas dans une condition / pression de scorer.
C'est plus ludique que scolaire.
D'ailleurs, très rapidement, on se prend au jeu et on s'amuse !
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Ah, mais moi je m'amuse (et je suis plus performant) quand j'ai la pression du résultat. Je sais, capitalisme, culte de la performance, toxicité du monde corporate, toussa... Quand j'ai tout mon temps, je merdoie et m'ennuie. C'est pour ça que Monique de Kermadec m'a frappé avec ses 3 caractéristiques du surdoué : "Intensité, complexité, urgence". Ca, c'est tout moi. On m'a encore reproché e mettre trop d'intensité dans mon job, il y a deux mois. On me demandait d'être plus flegmatique. Je peux pas.
Ce qui est bien, c'est qu'on est tous différents.
Ce qui est bien, c'est qu'on est tous différents.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
T'es vraiment méprisable Ronald.
Et je le ferai savoir.
Et je le ferai savoir.
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je t'en prie. Avec plaisir.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Après faut limite voir ça comme un jeu de société, c'est ludique mais il faut aussi viser l'optimisation et la meilleure réussite
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Etant globalement très d'accord avec tout ce qui a été dit plus haut, en particulier Ronald, Confit et Jean-Claude, je ne vais pas en rajouter une couche, plutôt essayer de voir là où je diverge un peu, ou nuancerais.
- Sur l'emploi du terme "zèbre".
A la base, il m'exaspérait. (d'autant plus que chuis un tigre !)
A l'usage, j'arrive à l'employer sur ZC sans avoir envie ensuite de me passer la bouche (ou les doigts !) au savon noir, comme synonyme exact de HQI, HP, surdoué, toutes ces choses.
Il n'est m'est en revanche jamais arrivé je pense, hors ZC (sauf peut-être en irl ZC...), de l'utiliser. Trop gloubi-boulga, autant mettre des mots précis.
Je n'ai en revanche aucun problème à ce que quiconque se l'auto-attribue (ou HP, etc), du moment que ça lui fait du bien (renforcement narcissique, effet tribal...) ou, plus intéressant, qu'il y trouve une grille de lecture qui lui semble pertinente, moi ça ne me fait pas de mal et ne m'enlève rien. Il est vrai également que, selon le contexte, je peux être amené à douter fortement du bien-fondé de l'auto-attribution (oui, tant qu'à chipoter, pas "diagnostic", bourdel... "diagnostic", c'est pour une pathologie, ce qu'un HQI n'est en aucun cas)... je me contente alors la plupart du temps de lever les yeux au ciel (intérieurement, hein).
A contrario, à force de lire sur la question, ou de fréquenter des "vrais estampillés", il me semble évident que pas mal (vraiment pas mal, en fait) de mon entourage présent ou passé "en sont", et qui s'en tamponnent le coquillard.
De même pas mal de non-diagnostiqués ici, qui sont trop maniaques, chipoteurs, formalistes, auto-dépréciatifs, spécialisés sur des trucs tordus, ou à l'inverse dont tu t'aperçois qu'ils ont des domaines de connaissances et de réflexion qui n'ont rien à voir, phobiques sociaux, capables de se vexer, obsessionnels, péremptoires, j'en oublie : z'en sont, ça fait pas un pli, parole de doigt mouillé.
- Sur les différences HQI/moldus. (en langage politiquement correct, j'aurais dit surefficients/typiques)
Ben... complètement d'accord avec toi pour dire que les différences, c'est pas le jour et la nuit, mais pour ce que j'en ai lu, y'en a tout de même un peu plus que ce que tu dénombres.
Je ne peux m'empêcher une nouvelle fois de recommander la lecture du bouquin de Cuche et Brasseur "Le Haut Potentiel en Questions", méta-analyse super bien faite, facile à lire, pas trop de pages, et qui fait un point scientifique sur ce qui est validé, ou pas. Notamment sur la neurologie, mais pas que. Je serais d'avis pour en recommander automatiquement la lecture à tout (nouvel) inscrit sur ZC, vraiment. Plus court, plus synthétique et plus exhaustif que Gauvrit, mais oui Madame.
J'en ai déjà parlé en détail 2 ou 3 fois ici, la flemme de refaire,
(au passage : quelqu'un saurait comment effectuer une recherche ZC qui porte sur le contenu des posts, et non sur le titre seulement ? Et idéalement en citant une expression complète, comme le titre en question ? Parce que là, je retrouve pas mes vieux messages...),
mais pour ce que j'en ai retenu (je l'ai lu y'a bientôt 4 ans, et je ne l'ai pas sous la main), il est scientifiquement établi que, pour en rester au domaine neurologique :
- les transmissions neuronales s'effectuent plus vite ;
- les histoires d'être plutôt hémisphère droit ou gauche, c'est de la couille (droite, ou gauche, donc, là vous pouvez choisir), mais qu'en revanche, on constate bel et bien une plus grande inter-connectivité entre les 2 hémisphères, dans la vitesse comme dans la quantité de connexions ;
- pour une même tâche basique donnée (résoudre une équation, lire une carte, rédiger une lettre de délation anonyme...), entre un typique et un surefficient, ce ne sont pas exactement (et de moins en moins au fur et à mesure qu'on monte vers le THQI) les mêmes aires cérébrales qui vont s'activer ;
- en enfin, pour ce dont je me souviens, et contrairement à ce qu'affirme Confit', l'épaisseur de matière blanche serait moindre chez le HQI que chez le typique. Je ne suis pas assez sûr de moi pour parier le resto, mais l'apéro, oui.
Pour résumer : pas de différences qualitatives (la pensée en arborescence, c'est couillon, tout le monde "arboresce"... mais certes certains ont plus de ramifications que d'autres, oui), mais bel et bien quelques différences quantitatives (pas énormes, mais différences tout de même).
- enfin, pour répondre un peu au questionnement initial du fil "comment un zèbre peut créer cet équilibre d'esprit afin d'éviter ses troubles et problèmes de santé qui joue sur le long terme " tout en restant dans le questionnement précédent "c'est quoi les différences surefficient/typique ?", et pour faire une promo que je n'ai pas faite depuis longtemps :
Y'a un mec (même s'il n'est pas tout seul) qui s'est précisément donné pour objet de comprendre la différence, c'est Tinoco. Sauf que, à rebours de tout le monde, il a préféré commencer par se poser la question (que je trouve tout de même drôlement pertinente) "c'est quoi la pensée typique ? Qu'est-ce qui la caractérise ?".
Je n'y trouve pas exactement de conseil pour "éviter les troubles", mais du moins une rassurance quant à vivre avec. Je ne vais pas développer, juste faire la promo sur sa dernière interview qui dure à peine 5 heures (!!!), et qui pose pas mal de trucs vraiment nouveaux par rapport à ce qu'il avait fait jusqu'ici (vidéos ou bouquin). Notamment vers la fin (dernière demi-heure, à la louche), où il fait un sort et à la psychanalyse (et il sait de quoi il cause !), et au DSM, assez succulent. Pour rappeler que son objet à lui, ce n'est pas de "guérir" (c'est pas une maladie !!!!) mais de comprendre. Accessoirement, je trouve ça à la fois très apaisant, et super excitant.
En fait, comme grilles de lectures, il est surtout dans l'ethnologie, et dans la philosophie dans une moindre mesure.
Au pire, quand vous avez le temps, dans les bouchons ou en faisant le ménage, vous allez n'importe où dans la vidéo, y'a moyen de se régaler.
https://www.youtube.com/watch?v=48SpWVsMKIs
- Sur l'emploi du terme "zèbre".
A la base, il m'exaspérait. (d'autant plus que chuis un tigre !)
A l'usage, j'arrive à l'employer sur ZC sans avoir envie ensuite de me passer la bouche (ou les doigts !) au savon noir, comme synonyme exact de HQI, HP, surdoué, toutes ces choses.
Il n'est m'est en revanche jamais arrivé je pense, hors ZC (sauf peut-être en irl ZC...), de l'utiliser. Trop gloubi-boulga, autant mettre des mots précis.
Je n'ai en revanche aucun problème à ce que quiconque se l'auto-attribue (ou HP, etc), du moment que ça lui fait du bien (renforcement narcissique, effet tribal...) ou, plus intéressant, qu'il y trouve une grille de lecture qui lui semble pertinente, moi ça ne me fait pas de mal et ne m'enlève rien. Il est vrai également que, selon le contexte, je peux être amené à douter fortement du bien-fondé de l'auto-attribution (oui, tant qu'à chipoter, pas "diagnostic", bourdel... "diagnostic", c'est pour une pathologie, ce qu'un HQI n'est en aucun cas)... je me contente alors la plupart du temps de lever les yeux au ciel (intérieurement, hein).
A contrario, à force de lire sur la question, ou de fréquenter des "vrais estampillés", il me semble évident que pas mal (vraiment pas mal, en fait) de mon entourage présent ou passé "en sont", et qui s'en tamponnent le coquillard.
De même pas mal de non-diagnostiqués ici, qui sont trop maniaques, chipoteurs, formalistes, auto-dépréciatifs, spécialisés sur des trucs tordus, ou à l'inverse dont tu t'aperçois qu'ils ont des domaines de connaissances et de réflexion qui n'ont rien à voir, phobiques sociaux, capables de se vexer, obsessionnels, péremptoires, j'en oublie : z'en sont, ça fait pas un pli, parole de doigt mouillé.
- Sur les différences HQI/moldus. (en langage politiquement correct, j'aurais dit surefficients/typiques)
Confiteor a écrit:(...)Les neurosciences disent l'exact contraire sauf peut-être un léger excès de matière blanche.Sauf que les non-zèbres n'ont pas le même fonctionnement cérébral qu'un surdoué
Surdoués ou un (T)HQI possèdent un cerveau en tout point identique que les individus dans la norme de QI "ordinaire". Il fonctionne seulement plus rapidement et plus efficacement, avec souvent une meilleure mémoire. STOP.
Ben... complètement d'accord avec toi pour dire que les différences, c'est pas le jour et la nuit, mais pour ce que j'en ai lu, y'en a tout de même un peu plus que ce que tu dénombres.
Je ne peux m'empêcher une nouvelle fois de recommander la lecture du bouquin de Cuche et Brasseur "Le Haut Potentiel en Questions", méta-analyse super bien faite, facile à lire, pas trop de pages, et qui fait un point scientifique sur ce qui est validé, ou pas. Notamment sur la neurologie, mais pas que. Je serais d'avis pour en recommander automatiquement la lecture à tout (nouvel) inscrit sur ZC, vraiment. Plus court, plus synthétique et plus exhaustif que Gauvrit, mais oui Madame.
J'en ai déjà parlé en détail 2 ou 3 fois ici, la flemme de refaire,
(au passage : quelqu'un saurait comment effectuer une recherche ZC qui porte sur le contenu des posts, et non sur le titre seulement ? Et idéalement en citant une expression complète, comme le titre en question ? Parce que là, je retrouve pas mes vieux messages...),
mais pour ce que j'en ai retenu (je l'ai lu y'a bientôt 4 ans, et je ne l'ai pas sous la main), il est scientifiquement établi que, pour en rester au domaine neurologique :
- les transmissions neuronales s'effectuent plus vite ;
- les histoires d'être plutôt hémisphère droit ou gauche, c'est de la couille (droite, ou gauche, donc, là vous pouvez choisir), mais qu'en revanche, on constate bel et bien une plus grande inter-connectivité entre les 2 hémisphères, dans la vitesse comme dans la quantité de connexions ;
- pour une même tâche basique donnée (résoudre une équation, lire une carte, rédiger une lettre de délation anonyme...), entre un typique et un surefficient, ce ne sont pas exactement (et de moins en moins au fur et à mesure qu'on monte vers le THQI) les mêmes aires cérébrales qui vont s'activer ;
- en enfin, pour ce dont je me souviens, et contrairement à ce qu'affirme Confit', l'épaisseur de matière blanche serait moindre chez le HQI que chez le typique. Je ne suis pas assez sûr de moi pour parier le resto, mais l'apéro, oui.
Pour résumer : pas de différences qualitatives (la pensée en arborescence, c'est couillon, tout le monde "arboresce"... mais certes certains ont plus de ramifications que d'autres, oui), mais bel et bien quelques différences quantitatives (pas énormes, mais différences tout de même).
- enfin, pour répondre un peu au questionnement initial du fil "comment un zèbre peut créer cet équilibre d'esprit afin d'éviter ses troubles et problèmes de santé qui joue sur le long terme " tout en restant dans le questionnement précédent "c'est quoi les différences surefficient/typique ?", et pour faire une promo que je n'ai pas faite depuis longtemps :
Y'a un mec (même s'il n'est pas tout seul) qui s'est précisément donné pour objet de comprendre la différence, c'est Tinoco. Sauf que, à rebours de tout le monde, il a préféré commencer par se poser la question (que je trouve tout de même drôlement pertinente) "c'est quoi la pensée typique ? Qu'est-ce qui la caractérise ?".
Je n'y trouve pas exactement de conseil pour "éviter les troubles", mais du moins une rassurance quant à vivre avec. Je ne vais pas développer, juste faire la promo sur sa dernière interview qui dure à peine 5 heures (!!!), et qui pose pas mal de trucs vraiment nouveaux par rapport à ce qu'il avait fait jusqu'ici (vidéos ou bouquin). Notamment vers la fin (dernière demi-heure, à la louche), où il fait un sort et à la psychanalyse (et il sait de quoi il cause !), et au DSM, assez succulent. Pour rappeler que son objet à lui, ce n'est pas de "guérir" (c'est pas une maladie !!!!) mais de comprendre. Accessoirement, je trouve ça à la fois très apaisant, et super excitant.
En fait, comme grilles de lectures, il est surtout dans l'ethnologie, et dans la philosophie dans une moindre mesure.
Au pire, quand vous avez le temps, dans les bouchons ou en faisant le ménage, vous allez n'importe où dans la vidéo, y'a moyen de se régaler.
https://www.youtube.com/watch?v=48SpWVsMKIs
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Pareil j’adore la compétition
Je me rappelle des compétitions de lecture en cp c’était ze moment de la journée
Sans cadre et sans pression bah bof … le ludique ça me gave
Je me rappelle des compétitions de lecture en cp c’était ze moment de la journée
Sans cadre et sans pression bah bof … le ludique ça me gave
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Charv a écrit:
https://www.youtube.com/watch?v=48SpWVsMKIs
C'est malin, j'ai commencé à écouter.
J'en ai pour la nuit.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Y'a un truc qui me chagrine, j'aimerais bien réussir à l'expliciter.
zebra01 évoque des difficultés sociales qui font que le zèbre s'éloigne de sa nature profonde.
Jusque là on a essayé de définir le mot "zèbre" qui portait sa part d’ambiguïté, et la "nature profonde", pour résumer, on parle de personnes qui ne satisfont pas au test de QI mais se reconnaissent dans le décalage de Tinocco et partagent avec les HQI une recherche de profondeur.
Maintenant les difficultés sociales...
Je vais poser une hypothèse, il me semble que pour parler avec vous ici sur ce fil, j'utilise mon canal "logique scientifique", c'est un canal de communication qui m'est accessible sans doute avec moins d'agilité on est d'accord, mais ça m'oblige aussi à un travail de traduction de mes autres canaux, je "ressens", que la plupart des personnes HQI testées dans ce fil présentent disons une grande aptitude à raisonner de façon logique et que c'est de cette façon que je dois traduire mes ressentis si je veux me faire comprendre.
J'en arrive aux difficultés sociales. Si vous voulez bien me confirmer cette aptitude scientifique, vous accepterez peut-être ma deuxième hypothèse :
On pourrait établir qu'une personne comme Cédric Villani en tant que médaillé Fields de par ses aptitudes au raisonnement scientifique peut-être considéré comme HQI.
Or ce même Cédric Villani déclare que l'école telle qu'elle est ne lui convient pas, qu'elle ne forme pas les enfants de façon suffisamment rigoureuse scientifiquement, que les professeurs des écoles sont insuffisamment formés aux mathématiques et que l'aptitude aux mathématiques est cruciale aujourd'hui dans la vie de tous les jours.
source wikipédia ( j'ai pas le droit de poster des liens)
Où je veux en venir ? Comment est-ce que par exemple confiteor tu fais un lien de conséquence logique entre HQI et réussite scolaire et sociale pour ton fils par exemple. Comment c'est possible si les instits sont mal formés et que tout au long du secondaire les professeurs sont insuffisamment logiques, comment ton enfant HQI, qui remet les choses en questions en arrive a se retrouver validé par l'école, c'est ça que je ne comprends pas.
A moins que dans son environnement on ne réussisse à rectifier le tir ? Et donc mon hypothèse c'est que c'est toi qui a généré sa confiance en lui , c'est grâce à toi s'il va bien et qu'il a au fond de lui cette certitude d'être dans le vrai même quand on lui renvoie autre chose.
Par contre le zèbre, qui lui n'a pas cette validation scolaire et sociale, va se prendre des moqueries à la première question jugée "idiote" puis va utiliser son énergie à se conformer aux autres et s'éloigner de sa nature profonde.
zebra01 évoque des difficultés sociales qui font que le zèbre s'éloigne de sa nature profonde.
Jusque là on a essayé de définir le mot "zèbre" qui portait sa part d’ambiguïté, et la "nature profonde", pour résumer, on parle de personnes qui ne satisfont pas au test de QI mais se reconnaissent dans le décalage de Tinocco et partagent avec les HQI une recherche de profondeur.
Maintenant les difficultés sociales...
Je vais poser une hypothèse, il me semble que pour parler avec vous ici sur ce fil, j'utilise mon canal "logique scientifique", c'est un canal de communication qui m'est accessible sans doute avec moins d'agilité on est d'accord, mais ça m'oblige aussi à un travail de traduction de mes autres canaux, je "ressens", que la plupart des personnes HQI testées dans ce fil présentent disons une grande aptitude à raisonner de façon logique et que c'est de cette façon que je dois traduire mes ressentis si je veux me faire comprendre.
J'en arrive aux difficultés sociales. Si vous voulez bien me confirmer cette aptitude scientifique, vous accepterez peut-être ma deuxième hypothèse :
On pourrait établir qu'une personne comme Cédric Villani en tant que médaillé Fields de par ses aptitudes au raisonnement scientifique peut-être considéré comme HQI.
Or ce même Cédric Villani déclare que l'école telle qu'elle est ne lui convient pas, qu'elle ne forme pas les enfants de façon suffisamment rigoureuse scientifiquement, que les professeurs des écoles sont insuffisamment formés aux mathématiques et que l'aptitude aux mathématiques est cruciale aujourd'hui dans la vie de tous les jours.
source wikipédia ( j'ai pas le droit de poster des liens)
Où je veux en venir ? Comment est-ce que par exemple confiteor tu fais un lien de conséquence logique entre HQI et réussite scolaire et sociale pour ton fils par exemple. Comment c'est possible si les instits sont mal formés et que tout au long du secondaire les professeurs sont insuffisamment logiques, comment ton enfant HQI, qui remet les choses en questions en arrive a se retrouver validé par l'école, c'est ça que je ne comprends pas.
A moins que dans son environnement on ne réussisse à rectifier le tir ? Et donc mon hypothèse c'est que c'est toi qui a généré sa confiance en lui , c'est grâce à toi s'il va bien et qu'il a au fond de lui cette certitude d'être dans le vrai même quand on lui renvoie autre chose.
Par contre le zèbre, qui lui n'a pas cette validation scolaire et sociale, va se prendre des moqueries à la première question jugée "idiote" puis va utiliser son énergie à se conformer aux autres et s'éloigner de sa nature profonde.
Dernière édition par margot-2.0 le Mar 8 Fév 2022 - 11:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Y’a pas mal de hqi chez les profs je crois … et heureusement qu’on les croise
Mais on voit aussi les inscrits de primaire expliquer aux parents que si leur enfant lit c’est parce qu’ils l’ont trop sollicité …(mais eux inscrits ne se. Rendent pas compte qu’ils se sentent juste inutiles du coup et a raison )
Mais on voit aussi les inscrits de primaire expliquer aux parents que si leur enfant lit c’est parce qu’ils l’ont trop sollicité …(mais eux inscrits ne se. Rendent pas compte qu’ils se sentent juste inutiles du coup et a raison )
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
@Felix Potin donc ton enfant sait lire, l'instit te dit qu'il estime que tu as fait une erreur et que ça pose un problème mais tu rassures ton enfant parce que tu sais au fond de toi que s'est normal. Plus tard il revient avec un autre souci mais tu vas dire à l'instit que c'est normal, parce que tu as cette confiance.
D'onc le hqi se transmet de façon héréditaire comme la réussite scolaire, pour moi il y a un biais, je ne sais pas si j'arrive à le montrer.
Qu'en est-il dans une famille non avertie ? L'enfant va cacher à l'école qu'il sait lire et faire comme les autres.
D'onc le hqi se transmet de façon héréditaire comme la réussite scolaire, pour moi il y a un biais, je ne sais pas si j'arrive à le montrer.
Qu'en est-il dans une famille non avertie ? L'enfant va cacher à l'école qu'il sait lire et faire comme les autres.
Dernière édition par margot-2.0 le Mar 8 Fév 2022 - 18:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Trop sollicités? Ma grande, dès 3 ans, elle se mettait au milieu d'une montagne de livres, et elle était heureuse pendant toute la journée. On ne la sollicitait pas, elle demandait juste plus de livres. Mon petit, c'est plus compliqué, mais à presque 4 ans, il passe souvent une demi-heure sur Gaston Lagaffe. Sans savoir lire, mais je suis certain que ça arrivera tout seul, sans qu'on le sollicite.
J'ai appris les probabilités à 8 ans. Mon père laissait trainer partout des jeux & stratégie. Avec dedans des problèmes de probas. A force de lire les solutions, j'ai fini par piger comment ça marchait. Bizarrement, quand c'est arrivé au programme en terminale, j'ai cartonné - plus encore que d'habitude.
Oui, il y a une part de culture. Mais pas que.
J'ai appris les probabilités à 8 ans. Mon père laissait trainer partout des jeux & stratégie. Avec dedans des problèmes de probas. A force de lire les solutions, j'ai fini par piger comment ça marchait. Bizarrement, quand c'est arrivé au programme en terminale, j'ai cartonné - plus encore que d'habitude.
Oui, il y a une part de culture. Mais pas que.
RonaldMcDonald- Messages : 11616
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Voilà ...A moins que dans son environnement on ne réussisse à rectifier le tir ?
Bien sûr que le milieu familial est déterminant pour le développement d'un gosse HPI ! Bien plus maintenant que l'école devenue totalement indigente ... Fils de profs insomniaques est un bon plan !
Dans ma jeunesse le système de tri sélectif
Confiteor- Messages : 9136
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
C’est ce qu’on dit des instits à mes parents et je l’entends étant moi même profRonaldMcDonald a écrit:Trop sollicités? Ma grande, dès 3 ans, elle se mettait au milieu d'une montagne de livres, et elle était heureuse pendant toute la journée. On ne la sollicitait pas, elle demandait juste plus de livres. Mon petit, c'est plus compliqué, mais à presque 4 ans, il passe souvent une demi-heure sur Gaston Lagaffe. Sans savoir lire, mais je suis certain que ça arrivera tout seul, sans qu'on le sollicite.
J'ai appris les probabilités à 8 ans. Mon père laissait trainer partout des jeux & stratégie. Avec dedans des problèmes de probas. A force de lire les solutions, j'ai fini par piger comment ça marchait. Bizarrement, quand c'est arrivé au programme en terminale, j'ai cartonné - plus encore que d'habitude.
Oui, il y a une part de culture. Mais pas que.
Confiteor je pense que tu veux dire dans une famille de non zèbre. A 3 ans on ne cache pas on fait confiance … cortex pré frontal je crois
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Ouah je pensais pas, pas à ce point...
Les maths dans le tronc commun oui c'est un minimum, mais le mal est fait, donc c'est bien ça, l'éducation nationale n'est pas à la hauteur, quand les enfants sont en décalage, c'est aux parents de rassurer, de remédier.
ET si on ne sait pas ? Les enfants se contorsionnent pour passer inaperçus. Ils mettent en priorité de garder le lien avec les autres, de faire ce qu'on attend d'eux et de cacher le reste. Et ça change tout, ça donne le zèbre qui se pose des questions sans fin. ça serait l'école qui fait toute la différence ?
Les maths dans le tronc commun oui c'est un minimum, mais le mal est fait, donc c'est bien ça, l'éducation nationale n'est pas à la hauteur, quand les enfants sont en décalage, c'est aux parents de rassurer, de remédier.
ET si on ne sait pas ? Les enfants se contorsionnent pour passer inaperçus. Ils mettent en priorité de garder le lien avec les autres, de faire ce qu'on attend d'eux et de cacher le reste. Et ça change tout, ça donne le zèbre qui se pose des questions sans fin. ça serait l'école qui fait toute la différence ?
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
C’est un peu l’idée
Félix potin- Messages : 55
Date d'inscription : 23/02/2020
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