Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Les HQI sont ceux qui ont un test de QI à 130 qui valide cette appellation. Un HQI n'est pas forcément validé par la société, l'école ou quoi que ce soit.
Je crois qu'il faut vraiment laisser tomber cette idée de chercher une appellation (ou tordre celles existantes) pour classer d'un côté ceux qui s'intègrent / réussissent, et de l'autre y ranger les profils "atypiques" / en décalages avec les normes de la société. Tout ça n'a pas que à voir avec le QI et il ne faut pas se laisser biaiser par l'observation.
A mon humble avis, les cases pour ranger les gens dans leur entièreté ça n'existe pas.
Par contre la mesure existe.
Je fais X centimètres, je pèse Y kilos, j'ai Z de QI et je cours le 100m en W secondes.
ça ne veut pas dire que tous les gens W X Y Z penseront comme moi, seront intégrés comme moi etc.
PS : il y a deux sortes de personnes : ceux qui divisent les gens en deux catégories et les autres.
Je crois qu'il faut vraiment laisser tomber cette idée de chercher une appellation (ou tordre celles existantes) pour classer d'un côté ceux qui s'intègrent / réussissent, et de l'autre y ranger les profils "atypiques" / en décalages avec les normes de la société. Tout ça n'a pas que à voir avec le QI et il ne faut pas se laisser biaiser par l'observation.
A mon humble avis, les cases pour ranger les gens dans leur entièreté ça n'existe pas.
Par contre la mesure existe.
Je fais X centimètres, je pèse Y kilos, j'ai Z de QI et je cours le 100m en W secondes.
ça ne veut pas dire que tous les gens W X Y Z penseront comme moi, seront intégrés comme moi etc.
PS : il y a deux sortes de personnes : ceux qui divisent les gens en deux catégories et les autres.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Ceci n'est pas un tigrou a écrit:
PS : il y a deux sortes de personnes : ceux qui divisent les gens en deux catégories et les autres.
Wich- Messages : 1725
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
tu ne m'en veux pas si je discute et ne suis pas tout à fait d'accord le tout avec respect de tes convictions?Tigrou a écrit:
PS : il y a deux sortes de personnes : ceux qui divisent les gens en deux catégories et les autres.
Dire qu'il y a les moins de 130 et les plus de 130 c'est faire deux catégories
Dire qu'il y a les a->b->c et les a->c ?b
c'est aussi deux catégories juste différentes (le 130 m'intéresse moins que la façon de penser il permet juste d'aller plus ou moins loin)
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
C'est toujours compliqué, parce qu'on a tous une part individuelle incompressible, et en même temps, on colle tous plus ou moins à certains archétypes... mais si ceux-ci peuvent aider à nous situer, ils ne suffiront jamais à nous définir en tant qu'individus.
Je suis un "surdoué" (guillemets de rigueur, en tant que non testé), introverti, informaticien, qualiticien, de petite taille, colérique, marié à une grande et mince étrangère (ces trois derniers points me rapprochent d'ailleurs furieusement de Nicolas Sarkozy, dont j'ai exactement le gabarit), ce qui permet de me cerner un peu, mais pas de me définir complètement. Les cases ou on met les gens sont un bon point de départ, mais il ne faut pas s'arrêter là.
Je suis un "surdoué" (guillemets de rigueur, en tant que non testé), introverti, informaticien, qualiticien, de petite taille, colérique, marié à une grande et mince étrangère (ces trois derniers points me rapprochent d'ailleurs furieusement de Nicolas Sarkozy, dont j'ai exactement le gabarit), ce qui permet de me cerner un peu, mais pas de me définir complètement. Les cases ou on met les gens sont un bon point de départ, mais il ne faut pas s'arrêter là.
RonaldMcDonald- Messages : 11620
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
J'ai l'impression (intuition au doigt mouillé) que ceux qui s'insurgent contre le concept de "zèbres" au point de refuser que ce soit discuté, ce sont majoritairement ceux qui ont été testés et donc mis dans une case le temps de s'y reconnaître avant d'en sortir et de s'en désintéresser...
Je pense que pour arriver à se comprendre soi-même et avancer, il faut en passer par une reconnaissance de ses particularités, une acceptation, puis ensuite seulement une mise à distance.
PS : il y a deux sortes de personnes, celles qui entendent seulement ce qu'elles comprennent, et les autres qui ne comprennent rien dans ce brouhaha.
Je pense que pour arriver à se comprendre soi-même et avancer, il faut en passer par une reconnaissance de ses particularités, une acceptation, puis ensuite seulement une mise à distance.
PS : il y a deux sortes de personnes, celles qui entendent seulement ce qu'elles comprennent, et les autres qui ne comprennent rien dans ce brouhaha.
L'effet-mère- Messages : 2487
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
"Je crois qu'il faut vraiment laisser tomber cette idée de chercher une appellation (ou tordre celles existantes) pour classer d'un côté ceux qui s'intègrent / réussissent, et de l'autre y ranger les profils "atypiques" / en décalages avec les normes de la société. Tout ça n'a pas que à voir avec le QI et il ne faut pas se laisser biaiser par l'observation.
A mon humble avis, les cases pour ranger les gens dans leur entièreté ça n'existe pas."
Merci Tigrou
A mon humble avis, les cases pour ranger les gens dans leur entièreté ça n'existe pas."
Merci Tigrou
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
Date d'inscription : 01/08/2019
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Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
margot-2.0 a écrit:tu ne m'en veux pas si je discute et ne suis pas tout à fait d'accord le tout avec respect de tes convictions?Tigrou a écrit:
PS : il y a deux sortes de personnes : ceux qui divisent les gens en deux catégories et les autres.
Dire qu'il y a les moins de 130 et les plus de 130 c'est faire deux catégories
Dire qu'il y a les a->b->c et les a->c ?b
c'est aussi deux catégories juste différentes (le 130 m'intéresse moins que la façon de penser il permet juste d'aller plus ou moins loin)
130 c'est un position dans un continuum
Cela ne veut pas dire que les gens sous 130 et au dessus de 130 sont fondamentalement différents les uns des autres.
Et tu as mis des signes > et < donc strictement supérieur. Il y a donc aussi les 130 tout pile poil, ce qui fait donc 3 catégories (ouf !)
La question n'est pas tant des catégories, mais des critères qu'on associe à ces catégories.
J'ai l'impression (intuition au doigt mouillé) que ceux qui s'insurgent contre le concept de "zèbres" au point de refuser que ce soit discuté, ce sont majoritairement ceux qui ont été testés et donc mis dans une case le temps de s'y reconnaître avant d'en sortir et de s'en désintéresser...
Je pense que pour arriver à se comprendre soi-même et avancer, il faut en passer par une reconnaissance de ses particularités, une acceptation, puis ensuite seulement une mise à distance.
Je n'ai vu personne qui refuse que le concept de zèbre soit discuté. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec les propositions de X ou Y qu'on refuse que la discussion ait lieu. Au contraire, je crois que les gens sont plutôt demandeurs d'une définition commune. Mais de mon côté, en ayant vu des centaines différentes écrites sur ZC, je ne vois pas pourquoi je sauterais sur celle du dernier ou de la dernière qui a parlé.
Je dirais que ceux qui s'insurgent contre le concept de zèbres sont ceux qui sont concernés par la question en premier lieu et qui se sont lassés de voir défiler inlassablement des gens qui ont chacun leur propre définition et qui essaient de ranger les gens de gré ou de force dans des cases ma foi bien exiguës ; et qui, en outre, sous-entendent que si tu n'es pas d'accord avec leur point de vue, c'est que tu as un problème d'acceptation.
Je pense que pour arriver à avancer, faut arrêter de regarder le nombril de son voisin en pensant mieux le connaître qu'il ne se connaît lui-même.
Et arrêter d'imaginer que son propre mode de fonctionnement à soi est une norme.
Ou que si machin l'a dit sur youtube, c'est que c'est vrai.
Dernière édition par Ceci n'est pas un tigrou le Mar 15 Fév 2022 - 10:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je ne sais pas trop où j'ai mis des <> c'était plutôt des flèches => mais c'est pas très important
Si tu veux pour être honnête avec toi, je suis peut-être zèbre ET hqi ou pas j'en sais rien, ça n'a pas d'importance, j'accepte que ce ET puisse exister. Mais c'est loin de tout solutionner !
Donc quand je parle disons intelligemment je ne me fais pas comprendre que d'une partie de la population, ce que tu dois ressentir étant HQI, et là tu me suis.
Mais je ressens le besoin très fort de traduire aussi sur zc l'autre côté, combien mon côté créatif est tout aussi rejeté. A cause de cet équilibre instable entre le "je pense trop" et le "je doute" qui est source de beaucoup de réalisations, j'ai souvent eu cette impression d'être atypique, incomprise, un extraterrestre au milieu des humains, un zèbre. Et j'aimerais faire traduire cela auprès des HQI qui disent QI de 130 c'est tout, le reste c'est psychologique, je crois que non c'est tout un mode de fonctionnement très créatif qui fatigue les gens qu'on fréquente parce qu'ils n'y comprennent rien.
Mais je voudrais bien savoir si en tant que HQI ça fait partie du profil ou non ? C'est une question que je me pose.
Est-ce que ce bouillonnement d'idées fait partie du profil HQI 130 ? Vraiment j'aimerais savoir.
Si tu veux pour être honnête avec toi, je suis peut-être zèbre ET hqi ou pas j'en sais rien, ça n'a pas d'importance, j'accepte que ce ET puisse exister. Mais c'est loin de tout solutionner !
Donc quand je parle disons intelligemment je ne me fais pas comprendre que d'une partie de la population, ce que tu dois ressentir étant HQI, et là tu me suis.
Mais je ressens le besoin très fort de traduire aussi sur zc l'autre côté, combien mon côté créatif est tout aussi rejeté. A cause de cet équilibre instable entre le "je pense trop" et le "je doute" qui est source de beaucoup de réalisations, j'ai souvent eu cette impression d'être atypique, incomprise, un extraterrestre au milieu des humains, un zèbre. Et j'aimerais faire traduire cela auprès des HQI qui disent QI de 130 c'est tout, le reste c'est psychologique, je crois que non c'est tout un mode de fonctionnement très créatif qui fatigue les gens qu'on fréquente parce qu'ils n'y comprennent rien.
Mais je voudrais bien savoir si en tant que HQI ça fait partie du profil ou non ? C'est une question que je me pose.
Est-ce que ce bouillonnement d'idées fait partie du profil HQI 130 ? Vraiment j'aimerais savoir.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
On peut partir à l’envers Margot ...
Avec 70 de QI t’imagines quoi ?
Avec 70 de QI t’imagines quoi ?
Confiteor- Messages : 9138
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Le QI c'est un continuum, la limite des 130 est statistique, cela ne veut pas dire qu'il y a un seuil nette entre avant et après.
L'intelligence s'étale (!) sur un spectre, et je pense qu'il en est de même pour les traits qu'on associe à l'intelligence, au QI et aux surdoués (quelle que soit leur appellation).
Il y a es gens qui sont créatifs, d'autres non. Les gens qui ont un haut QI seront probablement plus créatifs. Mais des fois non (je ne suis pas du tout, mais pas du tout créatif).
Il y a des gens qui sont logiques/logisticiens. Les gens qui ont un haut QI seront probablement très forts dans ce domaine, mais pas tous.
Etc.
Un HQI se sent extraterrestre au milieu de ses semblables la plupart du temps, c'est mon observation en tout cas (mais pas universelle).
Tout comme une personne au QI dans la moyenne se sentirait probablement un extraterrestre s'il se retrouvait au milieu de 20 personnes HQI.
On est tous les extraterrestres d'autres gens.
La grande différence c'est que les QI > 130 sont 2,5% de la population, quand les QI < 115 sont 85%. Donc il y a quand même plus de probabilité qu'un HQI se sente en décalage que l'inverse.
Modulo le fait qu'il a peut-être appris dans sa vie à s'intégrer dans la norme : tous les HQI ne sont pas en décalages, certains le sont peut-être sans le savoir / sans le sentir. Ce qu'il ne faut pas croire c'est que les gens qu'on croise sur le net, sur ZC, ou qu'on nous présente en vidéos, sont des références, parce que si on est là ce n'est pas par hasard (c'est donc un échantillon biaisé).
2,5% de français HQI c'est 1,5M de personnes. Ca fait un paquet de gens silencieux qui vivent probablement très bien leur "don" sans toutes les questions existentielles qu'on se pose ici ^^
L'intelligence s'étale (!) sur un spectre, et je pense qu'il en est de même pour les traits qu'on associe à l'intelligence, au QI et aux surdoués (quelle que soit leur appellation).
Il y a es gens qui sont créatifs, d'autres non. Les gens qui ont un haut QI seront probablement plus créatifs. Mais des fois non (je ne suis pas du tout, mais pas du tout créatif).
Il y a des gens qui sont logiques/logisticiens. Les gens qui ont un haut QI seront probablement très forts dans ce domaine, mais pas tous.
Etc.
Un HQI se sent extraterrestre au milieu de ses semblables la plupart du temps, c'est mon observation en tout cas (mais pas universelle).
Tout comme une personne au QI dans la moyenne se sentirait probablement un extraterrestre s'il se retrouvait au milieu de 20 personnes HQI.
On est tous les extraterrestres d'autres gens.
La grande différence c'est que les QI > 130 sont 2,5% de la population, quand les QI < 115 sont 85%. Donc il y a quand même plus de probabilité qu'un HQI se sente en décalage que l'inverse.
Modulo le fait qu'il a peut-être appris dans sa vie à s'intégrer dans la norme : tous les HQI ne sont pas en décalages, certains le sont peut-être sans le savoir / sans le sentir. Ce qu'il ne faut pas croire c'est que les gens qu'on croise sur le net, sur ZC, ou qu'on nous présente en vidéos, sont des références, parce que si on est là ce n'est pas par hasard (c'est donc un échantillon biaisé).
2,5% de français HQI c'est 1,5M de personnes. Ca fait un paquet de gens silencieux qui vivent probablement très bien leur "don" sans toutes les questions existentielles qu'on se pose ici ^^
Invité- Invité
Chuna- Messages : 22222
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Localisation : Landes
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Si tu veux pour être honnête avec toi, je suis peut-être zèbre ET hqi ou pas j'en sais rien, ça n'a pas d'importance, j'accepte que ce ET puisse exister. Mais c'est loin de tout solutionner !
Tout le problème de la discussion me semble être dans cette distinction là, en fait. (je prend cette phrase en tant qu'exemple parce qu'il me semble typique, et il met très bien en exergue la chose de manière synthétique, mais j'aurais pu en prendre bien d'autres, de bien d'autres intervenants, y compris dans plein d'autres topics).
Au départ, y'a des gens pétris de bonnes intention qui ont voulus inventer un néologisme pour dire "HQI" mais de manière "connotée différemment". Et puis en plus, le néologisme en question, il ne désigne pas rigoureusement le HQI selon qui l'emploi (si on prend par exemple JSF et son "trop intelligent pour être heureux", zèbre, c'est PAS "le HQI", c'est "le HQI qui consulte et qui a des problèmes, éventuellement en partie causés par son HQI"; c'est pas comme ça qu'elle le dit, mais si on lit tout le bouquin, on ressort avec cette vision là, qu'on l'ait voulu ou non).
Et puis au final, chacun se l'approprie pour y mettre SON sens. Et tout le monde utilise au final un néologisme à sens variable dans une discussion, et tout le monde emploie le même terme pour, in fine, dire des choses différentes. Tagadatsoin.
A titre personnel, il me semble que si j'utilise un terme dont je ne partage le sens avec personne, et que, donc, chaque partie de la discussion va le recevoir différemment, je me dis que j'ai bien peu de chances de me faire comprendre. Alors j'utilise pas zèbre. Je trouve le terme utile pour identifier une communauté, genre zebrascrossing, mais totalement pourri pour essayer d'avoir une discussion où on parle de concepts. Je pense sincèrement que ce débat est un puis sans fond, vous ne réussirez JAMAIS à parler de la même chose en employant le terme zèbre. Si vous voulez parler de concepts et sortir de généralités, il ont en général des termes relativement précis et définis qui seront bien plus appropriés.
my2cents.
404- Messages : 1194
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Margot-2.0,
Ici même nous remarquons qu'entre HPI il y a de très fortes disparités de caractère, de personnalité, de sensibilité, de vision du monde, de tout ce que tu veux. Chez moi, mon fils, mon gendre, le copain d'une nièce à mon épouse, un de mes neveux et moi-même sommes HPI et nous sommes très différents, n'avons pas les mêmes comportements et encore moins un cursus scolaire et professionnel similaire.
Le quotient intellectuel ne détermine pas à lui seul ce que nous sommes, il n'est qu'une composante de ce qui nous caractérise.
Il existe un tronc commun entre nous, une intelligence globalement de même niveau (et encore, on pourrait en dire beaucoup sur ce point) qui nous permet de communiquer plus facilement, d'avoir une meilleure fluidité dans les échanges, mais pour ce qui est de la personnalité, les différences sont aussi grandes que dans la population générale.
Il n'existe pas de signe clinique ou de trait de caractère propre au HPI ressortant des méta-études sur les surdoués (Franck Ramus, qui n'est pas en accord sur bien des points soulevés par le lien Mensa posté plus haut, notamment ceux qui semblent valider les propos de Mortamais). On remarque seulement quelques caractéristiques corrélées au QI comme une créativité augmentant avec celui-ci, mais atteignant un plafond aux alentours de 120. Donc rien non-plus ici qu'on puisse attribuer aux HPI.
Tigrou a raison, il n'existe pas deux catégories de HPI mais autant de catégories qu'ils existe de HPI.
Le décalage également n'est pas propre à cette population, quelqu'un ayant 110 de QI aura beaucoup de difficulté à s'épanouir dans un milieu ou la moyenne est de 80, et c'est valable sur l'ensemble de la courbe de Gauss. La seule différence se situe dans la rareté des HPI, rendant compliqué de trouver quelqu'un avec qui la communication sera facile et épanouissante. Quelqu'un entre 90 et 110 n'aura pas ce problème, vu que la majorité de la population se trouve dans cet intervalle. Le HPI sera donc, de par sa rareté, confronté bien plus souvent à ce décalage.
Plus tu seras haut, plus ce sera compliqué, en dépit du fait que tu as de plus en plus d'outils pour compenser.
Le HPI, c'est une question d'intelligence, c'est tout.
Débattre sur des notions aussi floues que la zèbritude, ça n'a d'utilité que pour se rassurer, pas pour faire ressortir une part du réel. Après que tu veuilles nommer un HPI en difficulté un zèbre, tu en as parfaitement le droit, mais ça n'explique pas pourquoi le zèbre est en difficulté, ça ne fait qu'au mieux consoler un temps (le temps peut-être d'entamer un travail sur soi), au pire se cristalliser dans une posture de victime, s'interdisant toute introspection, parfois jusqu'à se rendre totalement imbuvable, rejetant la faute sur l'autre et exclusivement sur lui (les exemples ne manquent pas, ici, ailleurs, IRL, le plus souvent non HPI de surcroît).
Toutefois il ne s'agit pas ici de refuser d'en parler (ou d'interdire les gens de se qualifier ainsi) mais à minima d'en parler avec du recul, beaucoup de recul, tant les pièges sont nombreux.
Ici même nous remarquons qu'entre HPI il y a de très fortes disparités de caractère, de personnalité, de sensibilité, de vision du monde, de tout ce que tu veux. Chez moi, mon fils, mon gendre, le copain d'une nièce à mon épouse, un de mes neveux et moi-même sommes HPI et nous sommes très différents, n'avons pas les mêmes comportements et encore moins un cursus scolaire et professionnel similaire.
Le quotient intellectuel ne détermine pas à lui seul ce que nous sommes, il n'est qu'une composante de ce qui nous caractérise.
Il existe un tronc commun entre nous, une intelligence globalement de même niveau (et encore, on pourrait en dire beaucoup sur ce point) qui nous permet de communiquer plus facilement, d'avoir une meilleure fluidité dans les échanges, mais pour ce qui est de la personnalité, les différences sont aussi grandes que dans la population générale.
Il n'existe pas de signe clinique ou de trait de caractère propre au HPI ressortant des méta-études sur les surdoués (Franck Ramus, qui n'est pas en accord sur bien des points soulevés par le lien Mensa posté plus haut, notamment ceux qui semblent valider les propos de Mortamais). On remarque seulement quelques caractéristiques corrélées au QI comme une créativité augmentant avec celui-ci, mais atteignant un plafond aux alentours de 120. Donc rien non-plus ici qu'on puisse attribuer aux HPI.
Tigrou a raison, il n'existe pas deux catégories de HPI mais autant de catégories qu'ils existe de HPI.
Le décalage également n'est pas propre à cette population, quelqu'un ayant 110 de QI aura beaucoup de difficulté à s'épanouir dans un milieu ou la moyenne est de 80, et c'est valable sur l'ensemble de la courbe de Gauss. La seule différence se situe dans la rareté des HPI, rendant compliqué de trouver quelqu'un avec qui la communication sera facile et épanouissante. Quelqu'un entre 90 et 110 n'aura pas ce problème, vu que la majorité de la population se trouve dans cet intervalle. Le HPI sera donc, de par sa rareté, confronté bien plus souvent à ce décalage.
Plus tu seras haut, plus ce sera compliqué, en dépit du fait que tu as de plus en plus d'outils pour compenser.
Le HPI, c'est une question d'intelligence, c'est tout.
Débattre sur des notions aussi floues que la zèbritude, ça n'a d'utilité que pour se rassurer, pas pour faire ressortir une part du réel. Après que tu veuilles nommer un HPI en difficulté un zèbre, tu en as parfaitement le droit, mais ça n'explique pas pourquoi le zèbre est en difficulté, ça ne fait qu'au mieux consoler un temps (le temps peut-être d'entamer un travail sur soi), au pire se cristalliser dans une posture de victime, s'interdisant toute introspection, parfois jusqu'à se rendre totalement imbuvable, rejetant la faute sur l'autre et exclusivement sur lui (les exemples ne manquent pas, ici, ailleurs, IRL, le plus souvent non HPI de surcroît).
Toutefois il ne s'agit pas ici de refuser d'en parler (ou d'interdire les gens de se qualifier ainsi) mais à minima d'en parler avec du recul, beaucoup de recul, tant les pièges sont nombreux.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
HPI = un fruit (mûr si possible).
Zèbre = orange (la couleur).
Zèbre + HPI = abricot mûr >< chair de melon charentais (Zèbre).
Quelque chose comme cela.
Zèbre = orange (la couleur).
Zèbre + HPI = abricot mûr >< chair de melon charentais (Zèbre).
Quelque chose comme cela.
Dernière édition par Opossum le Mar 15 Fév 2022 - 11:43, édité 1 fois
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je comprends mieux, merci, je vais arrêter de découper les cheveux en 4 dans le sens de la longueur...et passer à autre chose.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Tu pourrais être intéressée par d'autres travaux si le but est de penser les différences entre HQI.
Le papier à l'origine des profils de HQI souvent repris comme types d'enfants doués à l'école :
George T. Betts and Maureen Neihart (1988). Profiles of the gifted and talented. Gifted Child Quarterly, 32(2), 248-253.
http://hoogbegaafdheid-in-zicht.nl/documents/artikelen/Betts%20&%20Neihart1988%20-%20Profiles%20of%20the%20gifted%20and%20talented.pdf
Il y est précisé que c'est théorique à visée d'ouverture à l'échange et pas "diagnostique" (enfermement par étiquetage).
Le papier à l'origine des profils de HQI souvent repris comme types d'enfants doués à l'école :
George T. Betts and Maureen Neihart (1988). Profiles of the gifted and talented. Gifted Child Quarterly, 32(2), 248-253.
http://hoogbegaafdheid-in-zicht.nl/documents/artikelen/Betts%20&%20Neihart1988%20-%20Profiles%20of%20the%20gifted%20and%20talented.pdf
Six profils d’élèves doués Betts & Neihart, 1988
• L’élève doué qui réussit bien
• L’élève doué provocateur
• L’élève doué effacé
• L’élève doué à risque
• L’élève doué doublement exceptionnel
• L’élève doué autonome
Il y est précisé que c'est théorique à visée d'ouverture à l'échange et pas "diagnostique" (enfermement par étiquetage).
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Dans la continuité du topic, on pourrait se demander de ce qu'on fait de notre décalage ressenti (qui pour moi est un côté sombre, dans le sens où il peut nous faire souffrir et/ou souffrir les autres).
> on l'affirme quitte à passer pour l'excentrique de service quasi partout où l'on passe ?
> on se force à l'étouffer et on se met un masque pour s'intégrer ?
> dans quel cadre ? en famille et/ou avec les amis et/ou au travail etc
> on l'affirme quitte à passer pour l'excentrique de service quasi partout où l'on passe ?
> on se force à l'étouffer et on se met un masque pour s'intégrer ?
> dans quel cadre ? en famille et/ou avec les amis et/ou au travail etc
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
@JCI : le truc quand même, il me semble, c'est que si on a les mêmes problèmes que les autres, on ne les aborde pas pareil. Et on ne les résout pas pareil non plus. Tinoco disait que pour traiter une dépression, la chimie est la même, mais les éléments non chimiques sont différents. Après, c'est une impression de ma part.
@Tigrou : je vais prendre ma casquette de qualiticien, formé en métrologie. Une mesure, ça a toujours une marge d'erreur. donc on ne peut pas dire 130. C'est 130 plus ou moins X (je ne connais pas X). Ce qui veut dire que des gens mesurés à 132 peuvent être à 128 et vice versa. Ce qui signifie déjà que mettre une barre à 130 qui sépare les chèvres des moutons, c'est faux. On peut discuter de la pertinence de la barrière, mais de toutes façons, plein de gens seront du mauvais coté, par définition même de ce qu'est un outil de mesure (sans compter les imprécisions spécifiques à la mesure de QI).
Dit autrement, on parle de choses mal définies - et mal définissables, qui semblent (conditionnel de rigueur) avoir un impact beaucoup plus qualitatif plus que quantitatif. Il faut donc rester prudent, beaucoup de gens ne sont pas là ou ils pensent être, et ils auront des problèmes pas différents des autres (une schizophrénie ou une dépression restent une schizophrénie ou une dépression, à 90 ou à 140), juste ils les géreront avec d'autres outils.
@Tigrou : je vais prendre ma casquette de qualiticien, formé en métrologie. Une mesure, ça a toujours une marge d'erreur. donc on ne peut pas dire 130. C'est 130 plus ou moins X (je ne connais pas X). Ce qui veut dire que des gens mesurés à 132 peuvent être à 128 et vice versa. Ce qui signifie déjà que mettre une barre à 130 qui sépare les chèvres des moutons, c'est faux. On peut discuter de la pertinence de la barrière, mais de toutes façons, plein de gens seront du mauvais coté, par définition même de ce qu'est un outil de mesure (sans compter les imprécisions spécifiques à la mesure de QI).
Dit autrement, on parle de choses mal définies - et mal définissables, qui semblent (conditionnel de rigueur) avoir un impact beaucoup plus qualitatif plus que quantitatif. Il faut donc rester prudent, beaucoup de gens ne sont pas là ou ils pensent être, et ils auront des problèmes pas différents des autres (une schizophrénie ou une dépression restent une schizophrénie ou une dépression, à 90 ou à 140), juste ils les géreront avec d'autres outils.
RonaldMcDonald- Messages : 11620
Date d'inscription : 15/01/2019
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
@Ron : oui tout à fait, il y a une marge d'erreur. D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi certains psy la donnent alors que d'autres non.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Oui, Ronald, car effectivement pour le HPI c'est plus facile.
Bien vue ta précision.
Bien vue ta précision.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
C'est plus facile de résoudre ses soucis pour un HPI ? Ce n'est pas ce que j'ai compris de ce que disait Ronald. Je comprends d'autant moins le "effectivement"...Jean-Claude Inconvenant a écrit: effectivement pour le HPI c'est plus facile.
L'effet-mère- Messages : 2487
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Laissons le soin à Ronald de préciser.
Mais quoiqu'il en soit, c'est toujours plus simple pour un HPI, dès lors qu'il le sait. Et c'est d'autant plus inexcusable pour le HPI refusant de faire l'effort selon moi.
Mais quoiqu'il en soit, c'est toujours plus simple pour un HPI, dès lors qu'il le sait. Et c'est d'autant plus inexcusable pour le HPI refusant de faire l'effort selon moi.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je vais préciser : ça n'est pas plus facile ou plus difficile, c'est différent. Bon, la part chimique, c'est pareil (ne pas se louper sur les dosages).
La part psy pure ne passe pas forcément par les mêmes méthodes. L'idée de base est la même, redonner une direction aux gens. Mais l'exécution peut différer. Pour quelqu'un de, euh, simple, il faut remettre la personne sur des rails simples (ce qui n'est pas forcément simple, je ne minimise surtout pas). Pour quelqu'un qui aime la complexité, il faut redonner des pistes dans ladite complexité (ce qui n'est pas plus simple. C'est même plus difficile, mais la cible a des moyens à disposition supérieurs, donc la difficulté globale doit être proche. Pas identique, toujours une histoire de marges d'erreurs).
(j'ai essayé d'être aussi prudent que possible, si ça n'est pas encore assez, désolé)
La part psy pure ne passe pas forcément par les mêmes méthodes. L'idée de base est la même, redonner une direction aux gens. Mais l'exécution peut différer. Pour quelqu'un de, euh, simple, il faut remettre la personne sur des rails simples (ce qui n'est pas forcément simple, je ne minimise surtout pas). Pour quelqu'un qui aime la complexité, il faut redonner des pistes dans ladite complexité (ce qui n'est pas plus simple. C'est même plus difficile, mais la cible a des moyens à disposition supérieurs, donc la difficulté globale doit être proche. Pas identique, toujours une histoire de marges d'erreurs).
(j'ai essayé d'être aussi prudent que possible, si ça n'est pas encore assez, désolé)
RonaldMcDonald- Messages : 11620
Date d'inscription : 15/01/2019
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Bon, je peux faire l'exemple et son contraire :
gentil psy, qui tente une approche (bon 6 mois quand même). A la fin, je lui demande ce qu'il est en train de faire, caché derrière sa feuille. Explication confuse sur j'essaie un truc, puis je vois comment. J'avoue ne rien avoir compris.
Ca a été notre dernière séance.
Il m'aurait répondu comme la suivante :
"Je vais tenter de vous nettoyer une plaie que vous avez tenté de traiter toute seule et qui s'est infectée avec le temps, comme celle que j'ai eu". Je serais éventuellement restée.
Seulement, j'ai voulu n'en faire qu'à ma tête et elle m'a "jetée". ^^
Sachant que je l'avais sommée de discuter de la théorie avec moi, parce que je voulais comprendre.
Tout ça pour me renvoyer vers mes recherches.
gentil psy, qui tente une approche (bon 6 mois quand même). A la fin, je lui demande ce qu'il est en train de faire, caché derrière sa feuille. Explication confuse sur j'essaie un truc, puis je vois comment. J'avoue ne rien avoir compris.
Ca a été notre dernière séance.
Il m'aurait répondu comme la suivante :
"Je vais tenter de vous nettoyer une plaie que vous avez tenté de traiter toute seule et qui s'est infectée avec le temps, comme celle que j'ai eu". Je serais éventuellement restée.
Seulement, j'ai voulu n'en faire qu'à ma tête et elle m'a "jetée". ^^
Sachant que je l'avais sommée de discuter de la théorie avec moi, parce que je voulais comprendre.
Tout ça pour me renvoyer vers mes recherches.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
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Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
130 de qi pour un enfant de 10 ans ce n'est pas 130 de qi pour une personne de 80 ans. Et passé en 1950 ou 2020 non plus...
C'est le chiffre qui fout le bordel ds la tête des gens
Si je devais mettre le bazard je dirais que est Hqi celui qui c'est toujours perçu comme tel, tu es différent et tu as évidement les moyens de comprendre pourquoi, comment et de quelle manière.
les autres c'est des zèbres :dents-prêtées:
C'est le chiffre qui fout le bordel ds la tête des gens
Si je devais mettre le bazard je dirais que est Hqi celui qui c'est toujours perçu comme tel, tu es différent et tu as évidement les moyens de comprendre pourquoi, comment et de quelle manière.
les autres c'est des zèbres :dents-prêtées:
Wich- Messages : 1725
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Hum je sais, j'avais dis que je lâchais l'affaire mais hum...toutes mes excuses...je peux pas m'empêcher...encore une hypothèse... tout petit point de conflit potentiel...Topsy T. a écrit:In men, more gray matter was related to IQ; in women, white matter was more important. These results suggested that the brain might have more than one organization designed for intelligence. [...]
je me disais que la façon Tinocco d'aborder sa différence était plus masculine ("ils disent tous pareil, c'est tout écrit d'avance") alors que je met Tinocco au défit de deviner à l'avance comment une femme est capable de partir en vrille sur un sujet banal...
et la façon Mortamais de se remettre soi en question me parait plus féminine ("pourquoi ils me regardent tous comme ça, qu'est-ce que j'ai encore dit de travers, j'aurais dû me taire et dire comme les autres")
hum là je sais pas pkoi, soupçonne déjà que vous pourriez ne pas m'acheter ça...
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Il y a des attentes différentes en fonction du genre.
Je ne trouve pas anodin que Monique de Kermadec ait sorti une variante de son ouvrage au féminin.
Je ne trouve pas anodin que Monique de Kermadec ait sorti une variante de son ouvrage au féminin.
Il existe de grandes différences entre les hommes et les femmes dans la façon d’être surdoué et de vivre cet état. Les femmes à haut potentiel ne répondent pas de la même manière que les hommes aux contraintes d’une société dans laquelle les schémas de réussite sont encore imprégnés de sexisme. Le défi est double pour elles : dans un monde fondé sur l’image d’une femme au corps parfait et non d’une femme dotée d’un cerveau, il leur faut réussir à articuler leur féminité et leur intelligence et se faire accepter.
En se fondant sur les dernières études sociologiques et scientifiques, et sur de nombreux exemples de patientes, Monique de Kermadec met en lumière les nombreuses barrières sociales et professionnelles auxquelles se heurtent ces femmes qui se sentent en décalage. Elle leur donne des clés pour optimiser leur potentiel afin d’arriver à assumer le rôle qu’elles pourraient avoir dans notre société pour le bénéfice de tous.
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Dernière édition par Sibelius le Lun 11 Sep 2023 - 20:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Ok, c'est bien ainsi que je l'avais compris, merci.Je vais préciser : ça n'est pas plus facile ou plus difficile, c'est différent.
L'effet-mère- Messages : 2487
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
- @L'effet-mère:
- En effet, j'ai surinterprété les propos de Ronald.
Propos avec lesquels je ne suis pas tout à fait d'accord à vrai dire. La grosse différence dans l'approche thérapeutique avec un HPI est qu'il n'adhère pas sans comprendre. Si, en face, c'est pris en compte, ça va beaucoup plus vite que chez le tout venant, vu l'efficacité des outils en place (toujours sans aucun mépris).
Je parle aussi par expérience, ayant eu une psychothérapeute peu au fait du HPI avec laquelle j'ai fait du surplace durant des années, comparé à ma psy actuelle, avec laquelle, selon ses propres mots, les progrès sont fulgurants.
Après, un cas ne fait pas statistique j'en ai bien conscience.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
- Jean-Claude Inconvenant:
- Si je suis ton raisonnement, je vois déjà une difficulté "supplémentaire" par rapport aux non-HQI : celle de trouver, de fait, un psy HPI, a minima au fait du HPI. Rien que ça est une difficulté supplémentaire dans l'approche thérapeutique. Parce que des psy pro-HPI, on n'en trouve pas à tous les coins de rues par chez moi par exemple.
Et j'avoue que je suis gênée par ça :
j'y perçois beaucoup de jugements sans voir sur quelle base ces jugements sont posés... Pour moi, il n'est pas question d'excuser mais de comprendre et d'essayer de faire la part des choses. Quant à un potentiel refus de faire l'effort, là encore je trouve ça délicat de juger de l'intentionnalité mise derrière un mal-être. Il peut y avoir tant de sources et de "troubles" associés et imbriqués dans un mal-être que rien que le défrichement peut être très long et fastidieux, voire peut-être même "incurable"...c'est d'autant plus inexcusable pour le HPI refusant de faire l'effort selon moi.
L'effet-mère- Messages : 2487
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je n'ai pas de problème avec les jugements (je ne suis pas différent des autres) mais tu as raison, préciser ce que je pointe ici est le minimum.L'effet-mère a écrit:
- Jean-Claude Inconvenant:
Si je suis ton raisonnement, je vois déjà une difficulté "supplémentaire" par rapport aux non-HQI : celle de trouver, de fait, un psy HPI, a minima au fait du HPI. Rien que ça est une difficulté supplémentaire dans l'approche thérapeutique. Parce que des psy pro-HPI, on n'en trouve pas à tous les coins de rues par chez moi par exemple.Oui, absolument, et ce n'est pas la moindre. Il est clair que j'ai eu de mon côté beaucoup de chance.Et j'avoue que je suis gênée par ça :j'y perçois beaucoup de jugements sans voir sur quelle base ces jugements sont posés... Pour moi, il n'est pas question d'excuser mais de comprendre et d'essayer de faire la part des choses. Quant à un potentiel refus de faire l'effort, là encore je trouve ça délicat de juger de l'intentionnalité mise derrière un mal-être. Il peut y avoir tant de sources et de "troubles" associés et imbriqués dans un mal-être que rien que le défrichement peut être très long et fastidieux, voire peut-être même "incurable"...c'est d'autant plus inexcusable pour le HPI refusant de faire l'effort selon moi.
Beaucoup de HPI selon ma psy (et d'autres comme Stéphanie Aubertin) se réfugient derrière l'étiquette et y mettent tous leurs problèmes. Du fait qu'ils sont ainsi, l'écart avec les autres ne peut être comblé et donc ne font pas l'effort de s'adapter à nouveau alors qu'ils en ont, par définition, les outils. Que d'autres problèmes parasitent cette démarche est évidemment possible mais le rôle du psy est de permettre de faire le tri et de focaliser le patient HPI sur ses capacités à résoudre au moins celui de l'adaptation, très largement à sa portée. Ma psy parfois désespère de constater que beaucoup (toutes proportions gardées) de ses patients HPI ne veulent pas en toute conscience refaire le chemin de l'adaptation car ils ont trouvés la plus parfaite excuse selon eux pour ne pas le faire. Dit autrement, se savoir HPI pour certains les autorisent à penser que toute communication avec l'autre est impossible s'il n'est pas HPI. Ce qui me semble absurde. Je sais cela parce que je le lui ai demandé et je suis bien de son avis car je constate le contraire dans mon quotidien, ayant pourtant eu mon lot de traumas, dont certains violents (que je n'ai pas envie d'étaler ici).
C'est en ce sens que je trouve la mise en case problématique, que le HPI ne doit pas s'en servir comme excuse.
Dernière édition par Jean-Claude Inconvenant le Mar 15 Fév 2022 - 18:25, édité 2 fois
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je suis d'accord que c'est effectivement un risque, de s'enfermer dans une case et de s'en servir d'excuse pour ne pas aller plus loin. Autant que de refuser absolument toute case et passer sa vie à essayer de changer un comportement qui ne peut pas l'être à cause de "trouble" psy sous-jacent. Ce sont 2 possibilités, extrêmes l'une comme l'autre, réelles l'une comme l'autre. Mais c'est un raccourci dangereux selon moi que de sous-entendre qu'un HPI qui va mal le fait exprès (ou je fais moi-même un raccourci ^^).
Donc oui, il existe des risques de... Pour autant, de quasiment tous les HPI testés que j'ai pu lire zici (et tu ne me contrediras pas je pense), je constate ce besoin de s'identifier à la case HP afin et avant de pouvoir s'en détacher. La mise en case ne devient problématique que si l'on s'y englue. Pour autant elle me semble temporairement nécessaire.
Donc oui, il existe des risques de... Pour autant, de quasiment tous les HPI testés que j'ai pu lire zici (et tu ne me contrediras pas je pense), je constate ce besoin de s'identifier à la case HP afin et avant de pouvoir s'en détacher. La mise en case ne devient problématique que si l'on s'y englue. Pour autant elle me semble temporairement nécessaire.
- Allez, je fais ma chieuse mais avec humour:
Hum hum... des sources ? des chiffres ? des études ? Parce que "beaucoup" c'est assez vague, non ?Beaucoup de HPI selon ma psy
Je n'attends pas de réponses hein, je taquine.
L'effet-mère- Messages : 2487
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Oui.L'effet-mère a écrit:(...)(ou je fais moi-même un raccourci ^^). (...)
Je fut moi-même un HPI qui allait mal, j'en connais cependant au moins une raison : je ne savais pas que je l'étais.
Tout à fait !La mise en case ne devient problématique que si l'on s'y englue. Pour autant elle me semble temporairement nécessaire.
Han c'est pas bien !
- Allez, je fais ma chieuse mais avec humour:
Hum hum... des sources ? des chiffres ? des études ? Parce que "beaucoup" c'est assez vague, non ?Beaucoup de HPI selon ma psy
Je n'attends pas de réponses hein, je taquine.
Ah non, pas d'études, quant aux sources, ben, elle sont cliniques et je viens de te les citer.
Je réponds quand-même parce que je suis un peu teubé, faut que tu le saches.
Dernière édition par Jean-Claude Inconvenant le Mar 15 Fév 2022 - 15:24, édité 1 fois
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
J'peux pas juger de ta bêtise, je ne suis pas estampillée HPI, faut que tu le saches.
L'effet-mère- Messages : 2487
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je le sais aussi. Mais ça, je m'en fous, ça n'est pas un critère d'entente pour moi. Ni de crédibilité.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je reviens là-dessus... Tu dis donc que le fait que tu étais un HPI qui s'ignore est une des raisons de ton mal-être. Donc le HPI peut être source de mal-être. Je ne dis pas que la partie du mal-être due au HPI non-diagnostiqué ne peut pas être "traitée", je dis juste que le HPI peut donc être source (voire source supplémentaire) de mal-être s'il n'est pas correctement "diagnostiqué".Je fus moi-même un HPI qui allait mal, j'en connais cependant au moins une raison : je ne savais pas que je l'étais.
Pour traiter un souci de santé, il faut d'abord en connaître la cause, et donc souvent en passer par plusieurs examens pour défricher l'éventail des symptômes. Et malheureusement tout le monde n'a pas la chance d'avoir accès à ces examens... Donc certaines personnes, à défaut de pouvoir se dire HPI parce qu'elles n'en ont pas les moyens, ont besoin peut-être de se définir d'abord en tant que zèbre pour pouvoir commencer ce travail de débroussaillement et espérer y voir un peu plus clair dans leur fonctionnement. On cherche tous à combler un besoin d'appartenance... Pour autant, un sigle/surnom (HPI, HQI, zèbres, tigres, gnous, qu'importe...) ne nous définit pas effectivement, mais ça permet de délimiter un peu plus un cadre de recherche de solutions.
Je fais un peu un résumé de ma réflexion (désolée si c'est brouillon) mais je crois qu'on est d'accord là-dessus, non ?
L'effet-mère- Messages : 2487
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Oui on est d'accord !
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
- Jean-Claude Inconvenant:
Les progrès sont fulgurant parce que tu as une psy sensibilisée à la douance ou parce que tu as découvert ta douance ?La grosse différence dans l'approche thérapeutique avec un HPI est qu'il n'adhère pas sans comprendre. Si, en face, c'est pris en compte, ça va beaucoup plus vite que chez le tout venant, vu l'efficacité des outils en place (toujours sans aucun mépris).
Je parle aussi par expérience, ayant eu une psychothérapeute peu au fait du HPI avec laquelle j'ai fait du surplace durant des années, comparé à ma psy actuelle, avec laquelle, selon ses propres mots, les progrès sont fulgurants.
Après, un cas ne fait pas statistique j'en ai bien conscience.
Perso, je suis sortie d'une très mauvaise passe grâce à mon médecin traitant d'abord (qui m'a dit "hypersensible") puis par une infirmière psy qui m'a tenu le tps qu'une psychiatre prenne le relai... à aucun moment on a parlé de douance, même si avec la psychiatre il y a eu des sous entendu.
Qd tu as quelqu'un de compétant en face, ça roule et ça roule peut être encore mieux si de ton coté tu percutes.
Par contre c'est vrai que maintenant j'ai envie d'un échange avec un psy familiarisé avec la douance, pour que cet aspect vienne colorer le travail, mais en aucun cas pour qu'il en soit le sujet.
Si j'ai besoin d'une aide extérieure, c'est pour y voir plus clair sur des "blocages" qui me bouffent plus ou moins la vie pas pour parler de mon intelligence qui n'est en aucun cas un problème.
Wich- Messages : 1725
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Inévitablement les deux mon capitaine !Qhi a écrit:
Les progrès sont fulgurant parce que tu as une psy sensibilisée à la douance ou parce que tu as découvert ta douance ?
D'une, lorsqu'on découvre que l'on était pas dans le bon référentiel durant toute son existence, ça permet de pointer l'essentiel du problème, de changer progressivement de paradigme, qui, accompagné par quelqu'un de compétent en la matière, te fais progresser rapidement. Il y a autre chose cependant, je partage ma vie avec quelqu'un qui n'est pas HPI et ça, c'est un atout non négligeable pour ne pas se recroqueviller dans une étiquette pour le moins déstabilisante, à même de faire vriller beaucoup de monde. Je t'épargne le pourquoi.
Tant mieux, il n'existe pas forcément qu'un seul chemin. De mon côté la prise de conscience est venue de mon épouse et de quelques autres personnes comme ma pharmacienne et mon ancien DHR, convaincus que j'étais forgé de ce fer là. De là, il m'a fallu une preuve incontestable, n'ayant pas eu de parcours me permettant de valider clairement le HPI. J'ai donc passé les tests, avec les encouragements de ma femme.Perso, je suis sortie d'une très mauvaise passe grâce à mon médecin traitant d'abord (qui m'a dit "hypersensible") puis par une infirmière psy qui m'a tenu le tps qu'une psychiatre prenne le relai... à aucun moment on a parlé de douance, même si avec la psychiatre il y a eu des sous entendu.
Qd tu as quelqu'un de compétant en face, ça roule et ça roule peut être encore mieux si de ton coté tu percutes.
(de très mauvais souvenir des psychiatres en revanche, n'étant pas du tout au fait du HPI, ça coince sévère)
C'est surtout intéressant pour éviter les procès d'intentions de la part du praticien (ça m'est arrivé) ou du hors sujet (comme "c'est la faute de votre père"), ce qui est un peu moins désagréable. On peut parler librement de ce qu'on ressent vraiment. C'est un peu une condition essentielle pour une thérapie efficace.Par contre c'est vrai que maintenant j'ai envie d'un échange avec un psy familiarisé avec la douance, pour que cet aspect vienne colorer le travail, mais en aucun cas pour qu'il en soit le sujet.
Pareil de mon côté. Pas au début je le concède, où je devais intégrer l'écart (ça n'a pas été simple mais une fois ceci fait, tout a déroulé et c'est là que ma psy a fait le gros du travail).Si j'ai besoin d'une aide extérieure, c'est pour y voir plus clair sur des "blocages" qui me bouffent plus ou moins la vie pas pour parler de mon intelligence qui n'est en aucun cas un problème.
Aujourd'hui, je fais juste un point avec elle, tous les trois à six mois. Jusqu'au jour où je n'aurais plus besoin de ça.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
JCI a écrit:Le décalage également n'est pas propre à cette population, quelqu'un ayant 110 de QI aura beaucoup de difficulté à s'épanouir dans un milieu ou la moyenne est de 80, et c'est valable sur l'ensemble de la courbe de Gauss.
En fait, ça me travaille encore. J'ai écouté les 4 vidéos de Chuna et j'ai écouté Gauvrit et j'en reviens à la question initiale, que le zèbre s'éloigne de sa nature profonde pour des raisons sociales.Tigrou a écrit:Je pense que pour arriver à avancer, faut arrêter de regarder le nombril de son voisin en pensant mieux le connaître qu'il ne se connaît lui-même.
Et arrêter d'imaginer que son propre mode de fonctionnement à soi est une norme.
En écoutant Gauvrit, je me suis dit qu'en est-il des HQI130 qui n'ont jamais eu à s'éloigner de leur nature profonde parce qu'ils ont baigné depuis toujours dans un milieu HQI130 par rapport à simplement quelqu'un qui par ses déménagements, ou ruptures avec son milieu d'origine a pu ressentir ce décalage et développer ce que j'appelle un décentrage.
ça me ramène à l'idée que si on veut comparer les gens il faut le faire sur une base commune, ou leur capacité à parler les deux langues, et que si Gauvrit s'est choisi sa base il ne s'est pas intéressé beaucoup à d'autres bases et donc aux ruptures sociales.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je ne pense pas que le zèbre ait une nature profonde. Cela me fait penser à une forme d'essentialisation, que je trouve plutôt réductrice.
Principe de Fontenelle : Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause.
Principe de Fontenelle : Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Des fois que ça intéresserait des gens, Claire Marin sur FC, qui vient de publier Être à sa place.
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/claire-marin
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/claire-marin
Être à sa place - Habiter sa vie, habiter son corps
Claire Marin
« Ça commence parfois par une inquiétude ou un malaise. On se sent en décalage, on craint d’agir de manière déplacée. On a le sentiment de ne pas “être à sa place”. Mais qu’est-ce qu’être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l’intérieur et s’y créer une place à soi ? »
Dans cet ouvrage aussi passionnant que sensible, la philosophe Claire Marin explore toutes les places que nous occupons – quotidiennement, volontairement ou contre notre gré, celles que nous avons perdues, celles que nous redoutons de perdre – et interroge ce qui est à la fois la formulation d’un désir personnel et un nouvel impératif social. Encore reste-t-il à savoir si l’on finit tous par trouver une place, ou si le propre d’une place n’est pas plutôt de sans cesse se déplacer, ou de déplacer celui qui croit pouvoir s’y installer…
https://www.editions-observatoire.com/content/%C3%8Atre_%C3%A0_sa_place
Topsy Turvy- Messages : 8348
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
@Tigrou, tu veux dire plus d’étiquetage, tous unis, petites poussières dans l'univers, mortels et fragiles devant la mort, unis pour sauver la planète et ce qui peut l'être.
Je suis d'accord mais avant ça, s'il existe des différences qui demandent à certains de s'adapter et d'autres non, je trouve que c'est mieux de le montrer, d'y réfléchir. Disons montrer les différences avant de réunifier pour plus de transparence.
@Merci Topsy pour le lien
Je suis d'accord mais avant ça, s'il existe des différences qui demandent à certains de s'adapter et d'autres non, je trouve que c'est mieux de le montrer, d'y réfléchir. Disons montrer les différences avant de réunifier pour plus de transparence.
@Merci Topsy pour le lien
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je suis d'accord Margot, mais il faut faire attention de ne pas dire ou sous-entendre que tous les zèbres seraient ainsi / auraient des problèmes d'adaptations, etc. C'est pour ça que je n'aime pas l'expression "nature profonde".
Après oui on peut réfléchir au décalage, aux problèmes d'adaptation etc ; autrement dit pourquoi certains d'entre nous arrivent sur ZC
Après oui on peut réfléchir au décalage, aux problèmes d'adaptation etc ; autrement dit pourquoi certains d'entre nous arrivent sur ZC
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
On pourrait faire le parallèle avec les expatriés de tout horizons, qui se retrouvent entre eux, non pas parce qu'ils partagent une culture commune, mais parce qu'ils vivent une expérience d'adaptation, qui est différente pour chacun.
Le problème survient sans doute de ce que quelques uns ne savent pas vraiment de quelle région ils débarquent et en quoi ils diffèrent des autres.
Le problème survient sans doute de ce que quelques uns ne savent pas vraiment de quelle région ils débarquent et en quoi ils diffèrent des autres.
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INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
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Localisation : Belgique
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Il y a aussi le problème d'une société qui "explose", pas sur que les hqi soient pénalisés pour y faire face, je pense qu'on va avoir de plus en plus de personnes ds la "norme" intellectuelle qui vont éprouver des problèmes d'adaptations qui l'on trouvait plutôt ds les "extrêmes" avant.
Wich- Messages : 1725
Date d'inscription : 05/01/2022
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Ceci n'est pas un tigrou a écrit:J autrement dit pourquoi certains d'entre nous arrivent sur ZC
et pourquoi certains y restent, qui n'a plus rien à voir.
c'est aussi ce qui crée un décalage, quand on a oublié les débuts, ou qu'on s'y est fait une bande de potes, ce qui donne l'impression aux nouveaux arrivants d'arriver dans une communauté déjà formée, alors qu'elle n'est que superficielle (au sens premier).
il faut alors s'accrocher pour rester, une fois passés les premiers échanges de politesse.
isadora- Messages : 3878
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
je me le demande encore.isadora a écrit:et pourquoi certains y restent, qui n'a plus rien à voir.
Toute la planète essaie de se mettre dans la tête de Poutine, et je me demande si ça fait pas aussi du bien au zèbre de venir là, de faire sa tête de canasson et de se dire "non, j'ai pas envie, et j'aime stroupfement pas ça"
Finalement le zèbre a ptetre besoin d'être un peu moins sociable superficiellement pour se retrouver profondément.
Invité- Invité
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Comme tout le monde Margot, comme tout le monde.margot-2.0 a écrit:
Finalement le zèbre a ptetre besoin d'être un peu moins sociable superficiellement pour se retrouver profondément.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Trouble et problème de santé : le coté sombre du zèbre
Je reviens, car je n'ai pas tout lu. Merci à tous.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
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