NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Infloré.
Nous sortîmes du grand souillas de camisolande
dans la joie colorique d'un ciel printanal, fuyant les empueurs.
Assoiffés d'aurore, nous avions échappé aux fourieux de l'invivoir,
car nos âmes promenales soupiraient, désirant s'infinir.
Nous avions aux lèvres des flûtises, nous ramagions
loin de pestilande, libres de la marchandaille
qui nous encaquait le cœur.
Nous pouvions vagabondir, reposament,
dans la brise allègriante,
où nos âmes corollines
trouvant à s'inflorer blanchement
dans les ribambellis scintillabiles d'un soleil rieur
s'enrosaient dans les rayonnelles florificatrices.
Nous sortîmes du grand souillas de camisolande
dans la joie colorique d'un ciel printanal, fuyant les empueurs.
Assoiffés d'aurore, nous avions échappé aux fourieux de l'invivoir,
car nos âmes promenales soupiraient, désirant s'infinir.
Nous avions aux lèvres des flûtises, nous ramagions
loin de pestilande, libres de la marchandaille
qui nous encaquait le cœur.
Nous pouvions vagabondir, reposament,
dans la brise allègriante,
où nos âmes corollines
trouvant à s'inflorer blanchement
dans les ribambellis scintillabiles d'un soleil rieur
s'enrosaient dans les rayonnelles florificatrices.
(surdoué je veux bien mais "spécial" ça c'est sûr...)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Plus beaucoup d'états d'âme pour me traverser, je prends mes aises dans cette attitude nouvelle qui s'offre à vivre d'une rationalité tranquille et d'une sincérité sans calcul. Tout paraît assez fluide, et, même s'il vaut mieux éviter ce genre d'annonce, plutôt accompli. Il y a eu un temps c'est vrai où l'opinion des zèbres à mon sujet avait de l'importance parce que j'étais un petit nouveau qui cherchait ses repères, mais désormais cela n'est plus. C'est comme les prémisses d'une sorte de sagesse. Surtout, je n'ai plus besoin d'évasion. Être là simplement, jouer le jeu de la communication sans me poser de grandes questions me suffit à cette heure. C'est surtout la sensibilité, voire la sensiblerie qui semble domestiquée. Oh, il ne s'agit pas du fait d'être devenu indifférent ou d'avoir endormi le nerf de la dent par un stratagème psychologique quel qu'il soit, mais simplement c'est le fait d'avoir observé avec le recul nécessaire le mécanisme de ces empathies passionnelles qui me coupaient le souffle qui m'a permis de les tenir à distance au point que, se présentent-elles à la porte, je les vois venir de loin. Elles ont perdu de leur influence mystérieuse depuis que je connais leur source, et cela en a atténué la portée et l'emprise. Venues à la conscience, elle se sont défaites de l'importance que je leur accordais. Ma créativité se borne maintenant à la justesse. Moins fumeux, plus construit, je n'éprouve plus de plaisir dans les fantaisies compensatoires qui formaient mon style précédent. Ce qui est me suffit. Il y a un je ne sais quoi de luxueux dans cette souplesse.
[EDIT] N'exagérons rien, je vibre aux larmes encore quand je perçois de telles choses :
[EDIT] N'exagérons rien, je vibre aux larmes encore quand je perçois de telles choses :
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ma créativité se borne maintenant à la justesse. Moins fumeux, plus construit, je n'éprouve plus de plaisir dans les fantaisies compensatoires qui formaient mon style précédent.
Philin (varna)- Messages : 783
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Age : 66
Localisation : Toulouse
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Salut l'ami. On te voit trop peu par ici ( Et par "on" déjà je veux dire moi.)
Tu y es aussi pour quelque chose dans ce changement avec ton "s'entredire" ch'tite canaille !
Tu y es aussi pour quelque chose dans ce changement avec ton "s'entredire" ch'tite canaille !
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 15 Mar 2012 - 12:46, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Les parties 2,3 et 4 sont sur youtube...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Tout est simple, comme des arbres, un lac. Comme une marche sous les arbres au bord d'un lac.
Il y a du philosophe, du poète, du penseur en moi. Mais pas de tourments. Mais une acceptation.
Suis-je encore un ex-enfant maltraité ? ce n'est pas sûr !
Suis-je encore blessé par la solitude ontologique qui me caractérise ? ce n'est pas sûr non plus.
Je voudrais m'assoir dans l'herbe et laisser mes regards se promener sur un pays bleuté. Cela me décrirait tel que je suis.
Ici, je découvre chez nombre de personnes la haine des écrits sacrés. Du moins de ce qui en a été fait par les hommes. Cela me surprend. Non que l'on s'offusque du mésusage que des personnes mal inspirées en firent, mais que l'on s'en prenne aux textes mêmes. Cela reste pour moi une énigme. Nul n'empêche quiconque d'utiliser les textes en question pour critiquer ceux-là mêmes qui se détournèrent de son esprit pour l"instrumentaliser à leur avantage...Je suis surpris de trouver ici, dans ce lieu particulier peuplé de personnes particulières les mêmes réflexes que partout ailleurs.
Jeanne Siaud Facchin vient de sortir un livre: " Comment la méditation a changé ma vie et pourrait bien changer la vôtre". Je n'approuve pas.
Il y a du philosophe, du poète, du penseur en moi. Mais pas de tourments. Mais une acceptation.
Suis-je encore un ex-enfant maltraité ? ce n'est pas sûr !
Suis-je encore blessé par la solitude ontologique qui me caractérise ? ce n'est pas sûr non plus.
Je voudrais m'assoir dans l'herbe et laisser mes regards se promener sur un pays bleuté. Cela me décrirait tel que je suis.
Ici, je découvre chez nombre de personnes la haine des écrits sacrés. Du moins de ce qui en a été fait par les hommes. Cela me surprend. Non que l'on s'offusque du mésusage que des personnes mal inspirées en firent, mais que l'on s'en prenne aux textes mêmes. Cela reste pour moi une énigme. Nul n'empêche quiconque d'utiliser les textes en question pour critiquer ceux-là mêmes qui se détournèrent de son esprit pour l"instrumentaliser à leur avantage...Je suis surpris de trouver ici, dans ce lieu particulier peuplé de personnes particulières les mêmes réflexes que partout ailleurs.
Jeanne Siaud Facchin vient de sortir un livre: " Comment la méditation a changé ma vie et pourrait bien changer la vôtre". Je n'approuve pas.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Suites de la vidéo placée plus haut:
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ici, je découvre chez nombre de personnes la haine des écrits sacrés. Du
Cela ne m'a pas trop étonné, d'ailleurs au cours de mes rencontres zc, j'ai vu beaucoup de regards ternes, de vide intérieur, d'émotions centrés sur leur ombilic.
La VIE n'habitait que très peu et j'ai trouvé ça triste et cela me donne envie de fuir...
moins de ce qui en a été fait par les hommes. Cela me surprend. Non que l'on s'offusque du mésusage que des personnes mal inspirées en firent, mais que l'on s'en prenne aux textes mêmes. Cela reste pour moi une énigme. Nul n'empêche quiconque d'utiliser les textes en question pour critiquer ceux-là mêmes qui se détournèrent de son esprit pour l"instrumentaliser à leur avantage...Je suis surpris de trouver ici, dans ce lieu particulier peuplé de personnes particulières les mêmes réflexes que partout ailleurs.
Cela ne m'a pas trop étonné, d'ailleurs au cours de mes rencontres zc, j'ai vu beaucoup de regards ternes, de vide intérieur, d'émotions centrés sur leur ombilic.
La VIE n'habitait que très peu et j'ai trouvé ça triste et cela me donne envie de fuir...
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
cela me donne envie de fuir...
Personnellement , non, ça me donne envie de dialoguer, un dialogue dépassionné et honnête, calme et attentif. Je sais combien les religions ont provoqué des traumatismes énormes et pour lesquels elles sont difficilement excusables. Je partage même cette opinion défavorable vis à vis des religions en tant que structures humaines. Pourtant, le thème de la spiritualité est inépuisable. Et surtout, il a un authentique contenu. Mais bon, ce sont ceux qui cherchent qui trouvent. Pour les autres l'heure viendra, ou pas.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
J'ai tellement changé durant cette année (avec un premier bouleversement essentiel en 2009) que j'ai peur de me perdre...
Les peintres ont leurs périodes bleues, rouges, etc... Mais là je suis rentré dans un période où il n'y a même plus de peinture, seulement le réel, que je n'ai plus ni besoin d'interpréter, ni même de m'approprier. J'ai le vertige...
Les peintres ont leurs périodes bleues, rouges, etc... Mais là je suis rentré dans un période où il n'y a même plus de peinture, seulement le réel, que je n'ai plus ni besoin d'interpréter, ni même de m'approprier. J'ai le vertige...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Déconne pas, je suis pas si loin derrière, dis-moi que "tout va bien se passer"
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je croise les doigts...
Je dois me réapprendre. C'est comme sortir d'un trip d'acide qui aurait duré 50 ans...
Je dois me réapprendre. C'est comme sortir d'un trip d'acide qui aurait duré 50 ans...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Personnellement , non, ça me donne envie de dialoguer, un dialogue dépassionné et honnête, calme et attentif. Je sais combien les religions ont provoqué des traumatismes énormes et pour lesquels elles sont difficilement excusables. Je partage même cette opinion défavorable vis à vis des religions en tant que structures humaines. Pourtant, le thème de la spiritualité est inépuisable. Et surtout, il a un authentique contenu. Mais bon, ce sont ceux qui cherchent qui trouvent. Pour les autres l'heure viendra, ou pas.
Oui mais lorsque je parle de fuir c'est aussi quand je vois, je sens qu'il n'y aura que polémique pour la polémique sans rechercher l'essence ni essayer de comprendre.
Mais bon c'est un avis personnel, je ne suis pas une machine et les machines me fatiguent.
Je respecte toute forme de croyance même la croyance en la pur rationalité.
Mais je fuis ceux qui affirment et surtout qui agressent et pourtant n'arrivent pas a s'en sortir ( ...) dans un parfait équilibre.
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Pareil. Si je parle de dialogue, il va sans dire qu'il y a dialogueurs. Bon, ils se pressent pas au portillon, mais si même moi je désespère...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Eh bien, en attendant un salon Spiritualité, j'ai posté un truc sur Digression. Si le coeur t'en dit :-)
Philin (varna)- Messages : 783
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Localisation : Toulouse
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ah j'avoue que j'aimerais bien...
Ok, je vais voir ça.
Ok, je vais voir ça.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
En fait, je me sens ici DEJA dans un salon ... - le tien ! :-)
Philin (varna)- Messages : 783
Date d'inscription : 09/01/2012
Age : 66
Localisation : Toulouse
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Trop sympa. Aujourd'hui j'avais envie de discuter mais à part Diana, je n'ai pas eu grand-monde...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Working. On papotera ce WE. Euh... Philin, laisse-moi qq temps pour apprendre un langage plus posé, moins émotif, je débute
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Prenez des fauteuils, on a à se dire.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
D'une humeur linéaire à hauteur de la ligne d'horizon, je patauge en moi à la recherche de poésie, mais seul le réel est là, des souvenirs matériels, des préoccupations terre à terre, accompagné du désir de dépasser quelques bornes dans le domaine de la compréhension et du discours. J'ai intérieurement rejoint une norme - sans trop savoir laquelle - qui aplanit les sens et les émois. Voudrais-je créer un monde artistique que la motivation en tombe rapidement pour atteindre le niveau où ce projet m'apparait comme une vanité puérile.
Nous cherchons tous le bonheur, et nous zèbres le cherchons préférentiellement en nous-mêmes plutôt que nous ne l'attendons des objets du monde. Est-ce une façon de le tenir hors de portée des aléas de la vie ? Quoi qu'il en soit, ce nous-mêmes en perpétuel mouvement ne nous laisse pas nous installer dans une stase quelconque et ce bonheur paraît fuir au-devant de nous comme une proie impossible à rattraper. Alors nous courons. Nous courons en nous-mêmes jetés sur les traces de cet idéal qui miroite à nos yeux sans nous laisser de répit. Alors je me dis que peut-être justement l'issue "cachée" consiste simplement en un laisser-faire, dans le fait de renoncer à attraper ce pompon. Attendre, est-ce chercher ?
Nous cherchons tous le bonheur, et nous zèbres le cherchons préférentiellement en nous-mêmes plutôt que nous ne l'attendons des objets du monde. Est-ce une façon de le tenir hors de portée des aléas de la vie ? Quoi qu'il en soit, ce nous-mêmes en perpétuel mouvement ne nous laisse pas nous installer dans une stase quelconque et ce bonheur paraît fuir au-devant de nous comme une proie impossible à rattraper. Alors nous courons. Nous courons en nous-mêmes jetés sur les traces de cet idéal qui miroite à nos yeux sans nous laisser de répit. Alors je me dis que peut-être justement l'issue "cachée" consiste simplement en un laisser-faire, dans le fait de renoncer à attraper ce pompon. Attendre, est-ce chercher ?
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Oui, c'est entreprendre, mais ça n'est pas chercher le (seul) plaisir. Plutôt juste une sorte d'accomplissement aveugle (=soi) et la satisfaction consciente qu'on en tire(ra) -- fut-elle passagère, jusqu'à mieux faire encore, jusqu'à la prochaine fois.Attendre, est-ce chercher ?
(Amen :-)
Philin (varna)- Messages : 783
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Philin (varna) a écrit:Oui, c'est entreprendre, mais ça n'est pas chercher le (seul) plaisir. Plutôt juste une sorte d'accomplissement aveugle (=soi) et la satisfaction consciente qu'on en tire(ra) -- fut-elle passagère, jusqu'à mieux faire encore, jusqu'à la prochaine fois.Attendre, est-ce chercher ?(Amen :-)
Je barre le Amen, je le réserverais si j'étais toi à d'autres usages !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Premier cas historique d'un blasphématoire Amen ! -lol))
Philin (varna)- Messages : 783
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Loïc, tu as tout mon temps ... :-)
Philin (varna)- Messages : 783
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Philin (varna) a écrit:Premier cas historique d'un blasphématoire Amen ! -lol))
Nan ! Y en a eu d'autres ! Tu veux vraiment être le premier en tout ?
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata Morgana a écrit:Philin (varna) a écrit:Premier cas historique d'un blasphématoire Amen ! -lol))
Nan ! Y en a eu d'autres ! (...)
- Raconte !
Philin (varna)- Messages : 783
Date d'inscription : 09/01/2012
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
- Bouddha est le plus grand !!!
- Amen !!!
- Amen !!!
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je scanne, je suis un papillon.
Je me tais, j'ai tout à dire.
Je joue de la musique, je cherche l'extase.
Je veux soulever la dalle du temps.
Je veux un essor.
Du vide où m'évaser.
Une mer d'éther m'accueillera t-elle ? Plongerai-je nu dans ce plaisir ?
La vie est ce long suspens quand on se tient à la porte d'où l'on pense avoir aperçu le signe
d'un mince rai de clarté glissé dans l'embrasure.
J'ai soif de Mystère, non de grandeurs.
Je désire un élan neuf, un bond dans l'aurore.
M'éblouir d'une joie clarifiée entre des ailes.
Je me tais, j'ai tout à dire.
Je joue de la musique, je cherche l'extase.
Je veux soulever la dalle du temps.
Je veux un essor.
Du vide où m'évaser.
Une mer d'éther m'accueillera t-elle ? Plongerai-je nu dans ce plaisir ?
La vie est ce long suspens quand on se tient à la porte d'où l'on pense avoir aperçu le signe
d'un mince rai de clarté glissé dans l'embrasure.
J'ai soif de Mystère, non de grandeurs.
Je désire un élan neuf, un bond dans l'aurore.
M'éblouir d'une joie clarifiée entre des ailes.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Parfois je me dis que oui, c'est parti, je vais raconter ma foi, dont je suis indissociable - et c'est pas que ça m'amuse, ça se paye cher allez...
Mais le déferlement des choses à dire, l'expansion de tous cotés, étoiles en 3d qui étendent en tous sens une foultitude de rayons me paralyse. Et le silence suprême qui règne au cœur de cette arborescence...La stupeur, faite à demi d'extase et de sidération...
"On peut compter le nombre de pommes dans un pommier, mais pas le nombre de pommiers dans la pomme" dit un proverbe manouche.
Comment exprimer ce qui n'a pas de comparaison dans le monde des sens ? A chaque mot que j'utiliserai, l'image mentale qui s'imposera au lecteur viendra d'une perception sensorielle qu'il aura eu, la matière de cette imagerie tirant sa substance de ce qui est sensoriel, de ce qu'il aura vu, senti, goûté, touché, éprouvé.
Et justement ce que je veux dire est précisément ce qui ne peut être comparé à rien. Forcément il se fera une image, et cette image construite d'éléments de CE monde sera une trahison de ce que sont les réalités de cet autre monde...
Si je dis "Lumière", on fera le lien avec quelque aurore, quelque lueur perceptible, mais comment peut-on décrire une lumière qui pense, vit et fait vivre ? On ne peut décrire ce qui est hors de toute comparaison. Comment décrire une lumière qui EST la joie ? Qui EST intelligence ? Qui est, invisiblement, qui ne reflète rien, qui est sa propre source ?
Qui est hors de toute perception, saisie, description, appréhension, comparaison ?
Ce qui est sans comparaison ne peut être rapproché de rien dans notre esprit. C'est l'altérité absolue, "i-nomminable", hors du jeu des choses, inimaginable, infigurable, inscrutable, indéductible, absent de tout dire, au-delà de tout superlatif.
Pourtant j'en ai reçu la marque et la blessure. Mon éberluement m'a laissé coi, je me suis renfermé sur un cri informulable.
La joie, "jubilate" ! m'a laissé amui, sidéré, et désirant.
Il faudrait un autre langage, un langage où chaque mot en contiendrait des milliards en une structure en abîme, où chacun contiendrait simultanément tous les autres, où en un seul mot tous les langages humains et surhumains seraient instantanément évoqués. Et même, ce défaut que les mots ont de nous renvoyer à du connu empêcherait la compréhension, transformerait chaque mot en un obstacle à l'expression, en une déformation obscène de l'inintelligible splendeur que rien ne contient, limite, circonscrit, suggère, approche. On a parlé de "nescience", de théologie apophatique, de "Mystère", d'impénétrable sanctuaire.
Tous les mots ont trahi. Tous les mots sont des voiles, tous les mots grimacent, ne sont des déchets souillés qui maculent la parfaite trans-apparence.
Pourtant mon épreuve est là: je ne vis que pour le dire...
Je devrais n'utiliser que des paraboles, et là encore on rapprocherait les termes d'une chose connue, la rendant totalement fausse et mensongère...
Chaque mot offrirait un abime de sens, en un éclair, des milliards de notions subtiles devraient être entendues au-delà de la frontière étroite de chaque phonème et de l'ensemble de sa galaxie connotative...
Que ne puis-je saisir mon cœur et le poser là, aux yeux de tous devant moi pour que cette étincelle inconnue apparaissant dans son éclat infiniment transposé vers l'apex de toute clarté, gorgé d'un amour palpitant et plus ardent qu'une naine blanche et qui montre la lointaine réverbération de la Lumière vivante qui brille comme tout un ciel d'astres condensé en une gouttelette plus petite qu'un atome...
Et dire qu'auprès de cette lueur, l'univers ne fut, n'est et ne sera rien qu'un songe, un mirage évaporé ?
La solitude du zèbre ? C'est une vétille accessoire auprès de la solitude du mystique !
Et la conséquence de cela c'est que si je voulais me dire, je devrais dire cela, et que je ne le peux pas, et que nul ne le peut et je demeure suite à l'épreuve de la béatitude un parfait étranger englouti dans l'hostilité universelle. Et ce que j'éprouve désormais n'est qu'un incessant halètement.
Mais le déferlement des choses à dire, l'expansion de tous cotés, étoiles en 3d qui étendent en tous sens une foultitude de rayons me paralyse. Et le silence suprême qui règne au cœur de cette arborescence...La stupeur, faite à demi d'extase et de sidération...
"On peut compter le nombre de pommes dans un pommier, mais pas le nombre de pommiers dans la pomme" dit un proverbe manouche.
Comment exprimer ce qui n'a pas de comparaison dans le monde des sens ? A chaque mot que j'utiliserai, l'image mentale qui s'imposera au lecteur viendra d'une perception sensorielle qu'il aura eu, la matière de cette imagerie tirant sa substance de ce qui est sensoriel, de ce qu'il aura vu, senti, goûté, touché, éprouvé.
Et justement ce que je veux dire est précisément ce qui ne peut être comparé à rien. Forcément il se fera une image, et cette image construite d'éléments de CE monde sera une trahison de ce que sont les réalités de cet autre monde...
Si je dis "Lumière", on fera le lien avec quelque aurore, quelque lueur perceptible, mais comment peut-on décrire une lumière qui pense, vit et fait vivre ? On ne peut décrire ce qui est hors de toute comparaison. Comment décrire une lumière qui EST la joie ? Qui EST intelligence ? Qui est, invisiblement, qui ne reflète rien, qui est sa propre source ?
Qui est hors de toute perception, saisie, description, appréhension, comparaison ?
Ce qui est sans comparaison ne peut être rapproché de rien dans notre esprit. C'est l'altérité absolue, "i-nomminable", hors du jeu des choses, inimaginable, infigurable, inscrutable, indéductible, absent de tout dire, au-delà de tout superlatif.
Pourtant j'en ai reçu la marque et la blessure. Mon éberluement m'a laissé coi, je me suis renfermé sur un cri informulable.
La joie, "jubilate" ! m'a laissé amui, sidéré, et désirant.
Il faudrait un autre langage, un langage où chaque mot en contiendrait des milliards en une structure en abîme, où chacun contiendrait simultanément tous les autres, où en un seul mot tous les langages humains et surhumains seraient instantanément évoqués. Et même, ce défaut que les mots ont de nous renvoyer à du connu empêcherait la compréhension, transformerait chaque mot en un obstacle à l'expression, en une déformation obscène de l'inintelligible splendeur que rien ne contient, limite, circonscrit, suggère, approche. On a parlé de "nescience", de théologie apophatique, de "Mystère", d'impénétrable sanctuaire.
Tous les mots ont trahi. Tous les mots sont des voiles, tous les mots grimacent, ne sont des déchets souillés qui maculent la parfaite trans-apparence.
Pourtant mon épreuve est là: je ne vis que pour le dire...
Je devrais n'utiliser que des paraboles, et là encore on rapprocherait les termes d'une chose connue, la rendant totalement fausse et mensongère...
Chaque mot offrirait un abime de sens, en un éclair, des milliards de notions subtiles devraient être entendues au-delà de la frontière étroite de chaque phonème et de l'ensemble de sa galaxie connotative...
Que ne puis-je saisir mon cœur et le poser là, aux yeux de tous devant moi pour que cette étincelle inconnue apparaissant dans son éclat infiniment transposé vers l'apex de toute clarté, gorgé d'un amour palpitant et plus ardent qu'une naine blanche et qui montre la lointaine réverbération de la Lumière vivante qui brille comme tout un ciel d'astres condensé en une gouttelette plus petite qu'un atome...
Et dire qu'auprès de cette lueur, l'univers ne fut, n'est et ne sera rien qu'un songe, un mirage évaporé ?
La solitude du zèbre ? C'est une vétille accessoire auprès de la solitude du mystique !
Et la conséquence de cela c'est que si je voulais me dire, je devrais dire cela, et que je ne le peux pas, et que nul ne le peut et je demeure suite à l'épreuve de la béatitude un parfait étranger englouti dans l'hostilité universelle. Et ce que j'éprouve désormais n'est qu'un incessant halètement.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
(Oui oui. L'ostracisme conventionnel à l'égard des chrétiens continue de la part des intellectuellement nantis.)
Tout cela n'est-il qu'un jeu d'égos ?
Ou bien chacun pour sa gueule ?
Ou bien ne pas s'engager car vois-tu je suis ma priorité en toutes choses et toi tu ne m'es qu'un instrument commode et de surcroit jetable.
Et non content de me construire grâce à toi, je me construis à tes dépens en me permettant un comparatif péjoratif avant de te laisser en plan sans même un merci...
Bah, y a t-il un endroit de ma vie où l'inconstance, l'inconséquence des gens ne m'a pas déçu ?
Moi avec mon esprit bizarre, je vois à long terme, une construction, un développement, une évolution et des tas de ramifications...Mais bah, qui le perçoit ? Qui comprend que faire pousser un jardin prend plus de temps et d'investissement que de simplement changer de chaine ?
Je suis dépité par la labilité des hommes. J'aime autant un auto-bas d'une semaine plutôt que de montrer mon visage durci...
Je suis pour les salons bien plus encore désormais en cela que par ce moyen au moins il deviendra possible de créer une histoire, une continuité, un travail. Suis-je le seul à ne pas sautiller à droite à gauche pour essayer d'aller dans le sens de la profondeur, à ne pas être soumis à des solutions de continuité soudaines qui ne respectent pas mes interlocuteurs ? A voir au loin de toute relation un véritable horizon, une véritable communauté ?
Ou alors, comme dit Philin (varna) , je suis donc "sur-surdoué" ?
Comme Diogène, "je cherche un homme". Je me promène avec une lampe dans ces ruelles, rêvant que de toutes ces monades naisse un "esprit" plus large que celui délimité par les égos, arriver à un point ou tous comme un nous asseyons pour assister ensemble au spectacle d'être...
On m'a dit que le surdoué a de grands idéaux, a des préoccupations métaphysiques, est-ce vrai ou non ?
Je tiens la chandelle.
Je crois et même je sais que tous ces êtres ont les moyens de réalisations spirituelles exemplaires.
Mais alors, où est la part de l'autre ?
Comment peut-on effacer les dires de tous en effaçant ses dires propres sans chercher un avis ?
Je ne veux plus me lier !
Je ne veux plus commencer à bâtir !
Je ne le ferai qu'avec des chrétiens qui ne se tiennent pas pour excusés pour une peccadille. Elle est sans doute alors plutôt là ma famille, chez ceux peut-être qui ne font pas de super scores, mais qui sont constants dans le partage et fidèles dans la simplicité...
A quoi bon prendre à cœur ?
A quoi bon élaborer un parcours si les voyageurs au milieu de la marche se détournent pour prendre un train ?
A quoi bon commencer un voyage pour prendre au carrefour des chemins séparés.
Je ne comprends pas ces façons de faire, cette façon de dire: tu m'as été utile jusque là, fusse par inadvertance, mais je change de priorité.
C'est blessant.
Je ne comprends pas comment réaliser tranquillement tout soudain que je n'étais rien.
Borné à l'utilitaire.
Voilà des gens qui trouvent le médicament, et qui guéris abandonnent les malades...
- Quoi ? Tu veux me dire qu'ils n'ont pas vu ce qui se tissait ? Même eux ? Qu'ils n'ont pas perçu l'étape suivante ? Qu'ils n'ont pas discerné que cette volée de marches franchies n'était qu'un préalable ?
Et après je me demande pourquoi je me sens seul intérieurement...
Surdoués ? Pfffu, à quoi bon ?
Tout cela n'est-il qu'un jeu d'égos ?
Ou bien chacun pour sa gueule ?
Ou bien ne pas s'engager car vois-tu je suis ma priorité en toutes choses et toi tu ne m'es qu'un instrument commode et de surcroit jetable.
Et non content de me construire grâce à toi, je me construis à tes dépens en me permettant un comparatif péjoratif avant de te laisser en plan sans même un merci...
Bah, y a t-il un endroit de ma vie où l'inconstance, l'inconséquence des gens ne m'a pas déçu ?
Moi avec mon esprit bizarre, je vois à long terme, une construction, un développement, une évolution et des tas de ramifications...Mais bah, qui le perçoit ? Qui comprend que faire pousser un jardin prend plus de temps et d'investissement que de simplement changer de chaine ?
Je suis dépité par la labilité des hommes. J'aime autant un auto-bas d'une semaine plutôt que de montrer mon visage durci...
Je suis pour les salons bien plus encore désormais en cela que par ce moyen au moins il deviendra possible de créer une histoire, une continuité, un travail. Suis-je le seul à ne pas sautiller à droite à gauche pour essayer d'aller dans le sens de la profondeur, à ne pas être soumis à des solutions de continuité soudaines qui ne respectent pas mes interlocuteurs ? A voir au loin de toute relation un véritable horizon, une véritable communauté ?
Ou alors, comme dit Philin (varna) , je suis donc "sur-surdoué" ?
Comme Diogène, "je cherche un homme". Je me promène avec une lampe dans ces ruelles, rêvant que de toutes ces monades naisse un "esprit" plus large que celui délimité par les égos, arriver à un point ou tous comme un nous asseyons pour assister ensemble au spectacle d'être...
On m'a dit que le surdoué a de grands idéaux, a des préoccupations métaphysiques, est-ce vrai ou non ?
Je tiens la chandelle.
Je crois et même je sais que tous ces êtres ont les moyens de réalisations spirituelles exemplaires.
Mais alors, où est la part de l'autre ?
Comment peut-on effacer les dires de tous en effaçant ses dires propres sans chercher un avis ?
Je ne veux plus me lier !
Je ne veux plus commencer à bâtir !
Je ne le ferai qu'avec des chrétiens qui ne se tiennent pas pour excusés pour une peccadille. Elle est sans doute alors plutôt là ma famille, chez ceux peut-être qui ne font pas de super scores, mais qui sont constants dans le partage et fidèles dans la simplicité...
A quoi bon prendre à cœur ?
A quoi bon élaborer un parcours si les voyageurs au milieu de la marche se détournent pour prendre un train ?
A quoi bon commencer un voyage pour prendre au carrefour des chemins séparés.
Je ne comprends pas ces façons de faire, cette façon de dire: tu m'as été utile jusque là, fusse par inadvertance, mais je change de priorité.
C'est blessant.
Je ne comprends pas comment réaliser tranquillement tout soudain que je n'étais rien.
Borné à l'utilitaire.
Voilà des gens qui trouvent le médicament, et qui guéris abandonnent les malades...
- Quoi ? Tu veux me dire qu'ils n'ont pas vu ce qui se tissait ? Même eux ? Qu'ils n'ont pas perçu l'étape suivante ? Qu'ils n'ont pas discerné que cette volée de marches franchies n'était qu'un préalable ?
Et après je me demande pourquoi je me sens seul intérieurement...
Surdoués ? Pfffu, à quoi bon ?
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
.
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 1 Avr 2012 - 16:25, édité 7 fois
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Précisément, ce qui est terrible c'est l'absence de continuité. Tout le monde peut à peu près tout comprendre pourvu que cela s'inscrive dans une construction commune, une démarche. Il faut du temps pour cela, il faut la mise en place de repères, de signes communs. Mais si tout le monde volète, picore au petit bonheur la chance, cela signifie au fond que les gens ne veulent pas vraiment se connaître et mettre en commun. Ils veulent rester seuls. Ils veulent ce qu'ils appellent leur "indépendance", mais cette dernière est une construction dans laquelle ils ne s'engagent pas. Avant de se prétendre libre, encore faut-il savoir être responsable. Or c'est cela qui me gène: l'incapacité de converger en direction d'une création commune. Le reste n'est qu'une façon sophistiquée de parler de la pluie et du beau temps ! Une humeur, c'est comme la météo, ça n'amène pas grand-chose. Mais une continuité conceptuelle demande une vraie relation et un véritable talent RELATIONNEL.
Tout ce que tu me dis, ce fatalisme, ne me donne qu'envie de mourir. Ça n'a aucune espèce d'intérêt que de chanter "surdoué, surdoué" chacun dans son coin. C'est aussi con que n'importe quoi d'autre ! C'est exactement pareil que n'importe quelle discussion de PMU ! Si on ne peut pas tirer des conséquences de cette conclusion et agir dans le sens d'un approfondissement, dans le sens d'une exploitation UTILE A TOUS de ce potentiel, on s'en fout du surdon ! Ça ne sert à rien qu'à larmoyer et justifier des tas de trucs louches. On ne peut pas plus dans ce milieu que dans n'importe quel autre prendre un sujet par le début et le faire vivre jusqu'au bout, le développer ? Dans ce cas que chacun reste seul chez lui et compte les mouches au plafond ! Mais alors interdit de se plaindre du système, puisqu'on est l'auteur de ses insuffisances et le complice de ses indifférences.
Je n'ai pas besoin d'arguments sophistiqués pour m'expliquer une rupture de communication. Je ne dis rien de si intelligent qui justifie ce qui n'est que paresse. Ni non plus à me sentir coupable quand les gens sont inconséquents et voilent leur égoïsme foncier sous des oripeaux verbeux. ce n'est pas ce que je cherche. Là j'attends Philin, il avait écrit un texte magnifique sur ce qu'il y a à penser de quelqu'un qui fait un blog, y attire des gens, et qui du jour au lendemain laisse tout tomber en laissant les autres le bec dans l'eau. Je l'ai fais moi-même ça à cause de mes sautes d'humeur. C'était moche au possible !
Je le sais maintenant. On ne peut pas connaître un bonheur réel tant qu'on instrumentalise les autres.
Tout ce que tu me dis, ce fatalisme, ne me donne qu'envie de mourir. Ça n'a aucune espèce d'intérêt que de chanter "surdoué, surdoué" chacun dans son coin. C'est aussi con que n'importe quoi d'autre ! C'est exactement pareil que n'importe quelle discussion de PMU ! Si on ne peut pas tirer des conséquences de cette conclusion et agir dans le sens d'un approfondissement, dans le sens d'une exploitation UTILE A TOUS de ce potentiel, on s'en fout du surdon ! Ça ne sert à rien qu'à larmoyer et justifier des tas de trucs louches. On ne peut pas plus dans ce milieu que dans n'importe quel autre prendre un sujet par le début et le faire vivre jusqu'au bout, le développer ? Dans ce cas que chacun reste seul chez lui et compte les mouches au plafond ! Mais alors interdit de se plaindre du système, puisqu'on est l'auteur de ses insuffisances et le complice de ses indifférences.
Je n'ai pas besoin d'arguments sophistiqués pour m'expliquer une rupture de communication. Je ne dis rien de si intelligent qui justifie ce qui n'est que paresse. Ni non plus à me sentir coupable quand les gens sont inconséquents et voilent leur égoïsme foncier sous des oripeaux verbeux. ce n'est pas ce que je cherche. Là j'attends Philin, il avait écrit un texte magnifique sur ce qu'il y a à penser de quelqu'un qui fait un blog, y attire des gens, et qui du jour au lendemain laisse tout tomber en laissant les autres le bec dans l'eau. Je l'ai fais moi-même ça à cause de mes sautes d'humeur. C'était moche au possible !
Je le sais maintenant. On ne peut pas connaître un bonheur réel tant qu'on instrumentalise les autres.
Dernière édition par Fata Morgana le Dim 18 Mar 2012 - 12:50, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Poster après Mjöllnir n'est pas aisé . Répondre à Fata, pas davantage .
Je suis sincèrement malheureuse de ce que vous ressentez, de ce que vous attendez et ne recevez pas.
Je place dans mes projets de prendre le temps de réfléchir plus avant sur vos assertions, vos préoccupations, les liens et titres d'ouvrages sur les sujets qui vous intéressent. J'ai pourtant l'impression que je doive préalablement régler ce qui m'empêche de vivre, il y a urgence.
Je n'ai pas grand chose à vous apporter pour l'heure en dehors de mon amitié, et j'en suis mortifiée; C'est peut-être la raison pour laquelle la lecture de vos posts m'est difficile, comme s'il s'agissait d'une charge supplémentaire pour laquelle je n'ai pas de défense, guère d'avis sinon les mêmes que les vôtres.
Alors qui suis-je pour oser prendre part aux discussions ici ? ("une pauvre merde" me disait encore mon fils avant-hier)
Et pourtant...
Mais Fata, ne nous prive pas de tes lumineuses pensées, idem pour Mjöllnir, vos écrits sont magnifiques. Pardon de prendre sans donner en retour, du moins pour l'instant.
Bises à vous deux.
Je suis sincèrement malheureuse de ce que vous ressentez, de ce que vous attendez et ne recevez pas.
Je place dans mes projets de prendre le temps de réfléchir plus avant sur vos assertions, vos préoccupations, les liens et titres d'ouvrages sur les sujets qui vous intéressent. J'ai pourtant l'impression que je doive préalablement régler ce qui m'empêche de vivre, il y a urgence.
Je n'ai pas grand chose à vous apporter pour l'heure en dehors de mon amitié, et j'en suis mortifiée; C'est peut-être la raison pour laquelle la lecture de vos posts m'est difficile, comme s'il s'agissait d'une charge supplémentaire pour laquelle je n'ai pas de défense, guère d'avis sinon les mêmes que les vôtres.
Alors qui suis-je pour oser prendre part aux discussions ici ? ("une pauvre merde" me disait encore mon fils avant-hier)
Et pourtant...
Mais Fata, ne nous prive pas de tes lumineuses pensées, idem pour Mjöllnir, vos écrits sont magnifiques. Pardon de prendre sans donner en retour, du moins pour l'instant.
Bises à vous deux.
Elléane- Messages : 359
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Pas de souci, Elléane, j'ai conscience d'avoir accepté en m'engageant ici comme je l'ai fais un lien pénible de responsabilité. La responsabilité est toujours un poids, mais ce poids, une fois assumé, peut devenir une aile. Ça moi je l'ai compris il y a longtemps.
Inadmissible...
Moi je suis une pauvre merde, je ne comprends pas comment ce monde fonctionne, comment on peut déformer les mots pour justifier tout et son contraire et n'avoir aucune structure fixe à l'intérieur de soi, de manière à se permettre de prendre un peu de tout et rejeter un peu de tout, sans égard que pour ses petites priorités mal comprises. Je ne comprends rien à ce monde où les gens bâtissent sur des préjugés sans jamais vérifier le bien fondé de leurs assertions par pure paresse et lâcheté.
Je me connais mieux c'est vrai, mais ça ne me rend pas l'accès à ce zoo plus simple, loin s'en faut.
"une pauvre merde"
Inadmissible...
Moi je suis une pauvre merde, je ne comprends pas comment ce monde fonctionne, comment on peut déformer les mots pour justifier tout et son contraire et n'avoir aucune structure fixe à l'intérieur de soi, de manière à se permettre de prendre un peu de tout et rejeter un peu de tout, sans égard que pour ses petites priorités mal comprises. Je ne comprends rien à ce monde où les gens bâtissent sur des préjugés sans jamais vérifier le bien fondé de leurs assertions par pure paresse et lâcheté.
Je me connais mieux c'est vrai, mais ça ne me rend pas l'accès à ce zoo plus simple, loin s'en faut.
Dernière édition par Fata Morgana le Dim 18 Mar 2012 - 12:57, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Oui et aussi
Ne pense pas que tu es le seul dans cette position, j'ai compris et accepté cela depuis un moment déjà pour ne pas dire dès le début de mon arrivée sur le forum.
Tu es chrétien, je suis musulmane pourtant tout ce que tu dis je le vis, nous ne mettons pas les même mot sur notre foi et pourtant tout se rejoint tout.
Je peux discuter avec les ''miens'' mais il manque quelque chose, une profondeur, une vision plus large, une mystique..il manque en tout cas, je vois leur limite et je me sentais seule mais pas si seule puisque je parle a Dieu constamment et il me répond a travers les autres... ( très compliqué a expliquer )
Ici a ce niveau je me suis sentie encore plus seule mais je n'en ai pas fait une douleur, je ne cherche pas a ce que les autres adhères a ma foi, je cherche a comprendre la leur tant qu'ils ne sont pas complétement fermés.
Je ne veux pas être fermée a croire que je détient la vérité et que les autres sont aveuglés non ! Que sais je de ma véritable foi ?
Qu'elle ne m'aide pas qu'a m'aimer et a aimer Dieu, mais a l'aimer a travers les autres humains et chacune des personnes que j'aurai a croisé m'apportera quelque chose et consolidera ma foi.
Très difficile de parler comme je l'aimerai ( je travail sur ça en ce moment )
Ne te ferme pas Fata, apprends de ça aussi, un mystique sait se mettre au niveau des autres et donc d'écouter et saisir leur cheminement personnel pour les aider a prendre conscience.
Travail sur toi et tu pourras dialoguer avec les autres.
Ne pense pas que tu es le seul dans cette position, j'ai compris et accepté cela depuis un moment déjà pour ne pas dire dès le début de mon arrivée sur le forum.
Tu es chrétien, je suis musulmane pourtant tout ce que tu dis je le vis, nous ne mettons pas les même mot sur notre foi et pourtant tout se rejoint tout.
Je peux discuter avec les ''miens'' mais il manque quelque chose, une profondeur, une vision plus large, une mystique..il manque en tout cas, je vois leur limite et je me sentais seule mais pas si seule puisque je parle a Dieu constamment et il me répond a travers les autres... ( très compliqué a expliquer )
Ici a ce niveau je me suis sentie encore plus seule mais je n'en ai pas fait une douleur, je ne cherche pas a ce que les autres adhères a ma foi, je cherche a comprendre la leur tant qu'ils ne sont pas complétement fermés.
Je ne veux pas être fermée a croire que je détient la vérité et que les autres sont aveuglés non ! Que sais je de ma véritable foi ?
Qu'elle ne m'aide pas qu'a m'aimer et a aimer Dieu, mais a l'aimer a travers les autres humains et chacune des personnes que j'aurai a croisé m'apportera quelque chose et consolidera ma foi.
Très difficile de parler comme je l'aimerai ( je travail sur ça en ce moment )
Ne te ferme pas Fata, apprends de ça aussi, un mystique sait se mettre au niveau des autres et donc d'écouter et saisir leur cheminement personnel pour les aider a prendre conscience.
Travail sur toi et tu pourras dialoguer avec les autres.
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Le sujet ici n'était pas la foi. je peux me passer de la foi des autres pour nourrir la mienne !
Le sujet, c'est le partage, la persévérance dans le partage, la communication, l'entre-don. Quand j'aime, c'est pour toujours. je prends souvent mille précautions pour que les gens n'éprouvent pas venant de moi de la distance, de la froideur, de "l'évaluation" parce que la confiance est le préalable à la parole échangée. Je parlais ici non de foi, chacun fait ce qu'il veut et ce n'est pas mon problème - sauf quand je parle de moi - mais de continuité dans la relation, de con-VERSER. Or tout me paraît morcelé, soumis à des pulsions mal maîtrisées, des lubies passagères. Et que ne rate t-on en papillonnant ainsi, en distribuant un jour des bisous et le lendemain une froide indifférence, en zappant un jour ce qu'on a promu la veille. Je ne comprends pas les gens. je ne comprends pas leur légèreté en certains domaines, et les justificatifs donnés à ce qui n'est que dérobade. Je parlais vraiment de communication ce matin. Ma foi pour le coup n'a rien à voir là-dedans.
Je vois de l'incohérence dans certaines volte-faces. C'est pour ça que j'ai demandé un auto-ban (qui tarde à venir) pour me donner le temps d'accepter qu'ici, comme ailleurs.
Le sujet, c'est le partage, la persévérance dans le partage, la communication, l'entre-don. Quand j'aime, c'est pour toujours. je prends souvent mille précautions pour que les gens n'éprouvent pas venant de moi de la distance, de la froideur, de "l'évaluation" parce que la confiance est le préalable à la parole échangée. Je parlais ici non de foi, chacun fait ce qu'il veut et ce n'est pas mon problème - sauf quand je parle de moi - mais de continuité dans la relation, de con-VERSER. Or tout me paraît morcelé, soumis à des pulsions mal maîtrisées, des lubies passagères. Et que ne rate t-on en papillonnant ainsi, en distribuant un jour des bisous et le lendemain une froide indifférence, en zappant un jour ce qu'on a promu la veille. Je ne comprends pas les gens. je ne comprends pas leur légèreté en certains domaines, et les justificatifs donnés à ce qui n'est que dérobade. Je parlais vraiment de communication ce matin. Ma foi pour le coup n'a rien à voir là-dedans.
Je vois de l'incohérence dans certaines volte-faces. C'est pour ça que j'ai demandé un auto-ban (qui tarde à venir) pour me donner le temps d'accepter qu'ici, comme ailleurs.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
J'ai du mal m'exprimer mais ce que j'ai écrit vaut pour ce que tu dis par rapports a la communication.
J'ai très bien compris ce que tu disais, a tu compris ce que moi je disais....pas sûre.
Prends soin de toi et a bientôt.
J'ai très bien compris ce que tu disais, a tu compris ce que moi je disais....pas sûre.
Prends soin de toi et a bientôt.
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata, j'aimerais beaucoup converser mais je réalise en ce moment que les mots me manquent. Qu'il y a quelque chose qui veut se dire, sans que je sache quoi. Et qui me laisse silencieuse face à mon écran sur beaucoup de sujets. Que lorsque j'arrive à construire une réponse, elle me paraît bien en deçà de ce que je conçois dans mon esprit embrumé. Répondre est un effort qui me demande du temps et de la concentration.
L'écrit est difficile aussi parce que la distance peut faire croire que ce don tombe dans le vide s'il n'y a pas de réponse. Mais ce n'est pas le cas. Je te lis. Ne sais pas toujours comment te répondre. Parfois en ai le courage, parfois je reste coite. Mais je suis ton fil.
ZC est un forum qui a un aspect profond, allié à un aspect affectif très fort et un aspect ludique. C'est ce qui fait qu'il est parfois difficile à cerner ce qu'on y engage, ce qu'on y cherche, et même ce qu'on y trouve. Mais que ça remue de façon qui est tout sauf anodine. C'est sans doute là qu'il y a à comprendre plus de soi-même, dans ces interactions qui interrogent sans cesse. En ce sens, un peu de repos est salutaire, de temps en temps, je peux en témoigner.
@ Elleane : oh ! Tout mes pensées pour toi
L'écrit est difficile aussi parce que la distance peut faire croire que ce don tombe dans le vide s'il n'y a pas de réponse. Mais ce n'est pas le cas. Je te lis. Ne sais pas toujours comment te répondre. Parfois en ai le courage, parfois je reste coite. Mais je suis ton fil.
ZC est un forum qui a un aspect profond, allié à un aspect affectif très fort et un aspect ludique. C'est ce qui fait qu'il est parfois difficile à cerner ce qu'on y engage, ce qu'on y cherche, et même ce qu'on y trouve. Mais que ça remue de façon qui est tout sauf anodine. C'est sans doute là qu'il y a à comprendre plus de soi-même, dans ces interactions qui interrogent sans cesse. En ce sens, un peu de repos est salutaire, de temps en temps, je peux en témoigner.
@ Elleane : oh ! Tout mes pensées pour toi
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata > j'ai eu le sentiment, à te lire, qu'un échange récent (ou peut-être une situation dans laquelle tu t'es trouvé) était sûrement à l'origine de ce que tu exprimes à nouveau là -- et que tu lui auras laissé prendre en toi une proportion digne de ces extrapolations dont tous les sensibles que nous sommes sont souvent les victimes.
Pourquoi ne pas dire plutôt ce qui a motivé ton amertume présente, ravivé un sentiment que tu ne connais que trop bien, un sentiment qui gonfle, et que tu laisses se gonfler comme une colère, comme si elle voulait être seule à se dire !
Pourquoi ne pas dire plutôt ce qui a motivé ton amertume présente, ravivé un sentiment que tu ne connais que trop bien, un sentiment qui gonfle, et que tu laisses se gonfler comme une colère, comme si elle voulait être seule à se dire !
Philin (varna)- Messages : 783
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
C'est exactement pareil que n'importe quelle discussion de PMU ! Si on ne peut pas tirer des conséquences de cette conclusion et agir dans le sens d'un approfondissement, dans le sens d'une exploitation UTILE A TOUS de ce potentiel, on s'en fout du surdon !
Utile à tous?
Pourquoi à tous?
Je viens de passer plus d'une demi-heure à la retrouver sur le fil de Tof...
L'étoile de mer
Un matin, un petit garçon se promenait sur la plage déserte avec son grand-père.
Ils entretenaient tous deux une conversation très enrichissante. Le petit garçon était particulièrement
curieux de nature et posait plein de questions à son grand-père, doté d'une très grande sagesse.
À toute les deux minutes, le grand-père se penchait, ramassait quelque chose par terre qu'il rejetait aussitôt dans l'océan. Intrigué, après la dixième fois, le petit garçon s'est arrêté de marcher et a demandé à son grand-père :
« Que fais-tu, grand-papa ? »
- Je rejette les étoiles de mer dans l'océan.
- Pourquoi fais-tu cela, grand-papa ?
- Vois-tu, mon petit fils, c'est la marée basse, et toutes ces étoiles de mer ont échoué sur la plage.
Si je ne les rejette pas à la mer, elles vont mourir parce que dans quelques heures elles sécheront sous les rayons chauds du soleil.
- Je comprends, a répliqué le petit garçon, « mais grand-papa, il doit y avoir des milliers d'étoiles
de mer sur cette plage, tu ne peux pas toutes les sauver. Il y en a tout simplement trop.
Et de plus, grand-papa, le même phénomène se produit probablement à l'instant même partout
sur des milliers de plages à travers le monde. Ne vois-tu pas, grand-papa, que tu ne peux rien y changer ? »
Le grand-père a souri et s'est penché, il a ramassé une autre étoile de mer.
En la jetant à la mer, il a répondu ceci à son petit fils :
« Tu as peut-être raison, mon garçon, mais ça change tout pour celle-là ! »
Fata, tu m'as accueillie en premier sur le Forum. On à eu quelques échanges au début, puis on s'est un peu perdu de vue, chacun sa vie. Mais de loin, je continue à te suivre du regard, à prêter attention à ce que tu écris. Et là ce soir tu vois bien, je poste à nouveau chez toi. On est jamais loin... on se tait simplement quand il n'y a rien à dire... on avance les uns a coté des autres comme dans une randonnée qu'on apprécie tous à notre manière. Parfois on s'arrête mais, il n'y a rien à dire, seulement à apprécier. Et du coup c'est imperceptible mais la continuité est là, bien là...
Waka- Messages : 3452
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je plussoie Lili.WakaLili a écrit:On est jamais loin... on se tait simplement quand il n'y a rien à dire... on avance les uns a coté des autres comme dans une randonnée qu'on apprécie tous à notre manière. Parfois on s'arrête mais, il n'y a rien à dire, seulement à apprécier. Et du coup c'est imperceptible mais la continuité est là, bien là...
Et chaque petite pierre apportée, chaque idée, est susceptible de résonner en nous, de nous faire grandir, évoluer, chacun sur notre propre chemin de vie.
Non, on n'est jamais bien loin...
WildZ- Messages : 1347
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
.
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 1 Avr 2012 - 16:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Philin (varna) a écrit:Fata > j'ai eu le sentiment, à te lire, qu'un échange récent (ou peut-être une situation dans laquelle tu t'es trouvé) était sûrement à l'origine de ce que tu exprimes à nouveau là -- et que tu lui auras laissé prendre en toi une proportion digne de ces extrapolations dont tous les sensibles que nous sommes sont souvent les victimes.
Pourquoi ne pas dire plutôt ce qui a motivé ton amertume présente, ravivé un sentiment que tu ne connais que trop bien, un sentiment qui gonfle, et que tu laisses se gonfler comme une colère, comme si elle voulait être seule à se dire !
Ah, toi ! Bien sûr que c'est cela ! Quoi ! je ne trouve pas si souvent, même sur vingt années, des personnes avec lesquelles communiquer fluidement. Et voilà que j'en trouve, et voilà que mon calvaire s'apaise. Mais bien sûr, si je les vois partir (ou crois qu'elles partent) je me sens paumé, renvoyé dans cette solitude où je rumine sans fruits. C'est exactement ce que tu dis Philin, ce n'est que ma sensibilité qui réagit, et je réagis en hypersensible, en isolé, en rejeté. J'en ai parfaitement conscience.
C'est un cri. Certains sont possédés par le diable, j'ai l'impression d'être possédé par la solitude. Mais non, je n'instrumentalise personne et il n'y a rien dans mes propos dont il faille faire une exégèse: j'ai mal, ça se voit. Rien d'autre.
Ceux qui t'ont lu ont-il lu ton:
Tu me connais bien depuis le temps...
C'est un cri. Certains sont possédés par le diable, j'ai l'impression d'être possédé par la solitude. Mais non, je n'instrumentalise personne et il n'y a rien dans mes propos dont il faille faire une exégèse: j'ai mal, ça se voit. Rien d'autre.
Ceux qui t'ont lu ont-il lu ton:
Je l'espère.à nouveau
Tu me connais bien depuis le temps...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Quand j'étais enfant, et cela très jeune, on m'a dit que je parlais comme un livre, avant que d'avoir lu.
J'étais mignon et doux et on me l'a dit: très intelligent. Pourtant parfois, je piquais une colère énorme, quand j'avais l'impression d'une injustice. Alors je me mettais debout, les jambes écartées, et me tapais la tête par terre de toutes mes forces...Parfois, quand les choses me paraissent incohérentes ou que je les vis comme telles, quand je me sens la proie d'un énième abandon, à tort ou à raison, sous une autre forme, je me tape la tête par terre.
Que celui qui n'a jamais péché me jette la première pierre.
J'étais mignon et doux et on me l'a dit: très intelligent. Pourtant parfois, je piquais une colère énorme, quand j'avais l'impression d'une injustice. Alors je me mettais debout, les jambes écartées, et me tapais la tête par terre de toutes mes forces...Parfois, quand les choses me paraissent incohérentes ou que je les vis comme telles, quand je me sens la proie d'un énième abandon, à tort ou à raison, sous une autre forme, je me tape la tête par terre.
Que celui qui n'a jamais péché me jette la première pierre.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Si nous parvenions à "guérir" de toutes nos blessures et à lisser ces aspérités qui créent des frictions avec les autruis, ne finirions-nous pas par former un peuple uniforme et lisse ?
Je suis composé de mes plaies et de mes grâces, et la marche de ma vie, le rapport que j'entretiens avec mes fêlures, l'orientation qu'elles donnent à mon être resteront uniques. Souvent on nous donne une foule de conseils pour arrêter de souffrir de tel ou tel trauma, mais pour engendrer quel être ? Quelle serait la norme à laquelle nous parviendrions si nous étions totalement libérés de ces plis ? Nous avons tous tant de solutions POUR LES AUTRES dès que nous pensons détenir une solution POUR NOUS... Trop de nos paroles disent en dernier ressort: "fais comme moi !".
Oui mais non. Nous devons nous interroger sur ce qu'est la personnalité, et sur ce qu'est la dépersonnalisation. Souvent cette dernière semble apporter des solutions à la première. Moins nous sommes, et moins nous souffrons, attitude fréquente en Asie. Oui mais non. Il y a d'autres voies, d'autres relations à entretenir avec nos failles, des chemins d'acceptation et non d'annihilation, d'amputation de la zone douloureuse. Nous ne parviendrons pas à tout vaincre durant cette vie, si même d'autres blessures ne venaient pas relayer celles qui précédèrent. Décidément, nous ne pouvons que nous porter parfois de tout notre poids et marcher en boitant le cas échéant. Et fondamentalement, je ne veux pas guérir de tout. Je ne veux pas être repu, assis, suffisant. J'ai une histoire à écrire, et cette histoire, c'est moi.
Jacob combattit l'ange. Il remporta la victoire "sur Dieu", mais il boita tout le reste de sa vie. Cette image est explicite, nous avons d'une manière ou d'une autre à mener ce combat contre " Dieu" (la tension entre réalité et idéal ?) dans notre vie, et nous n'en sortirons jamais indemnes.
Je suis composé de mes plaies et de mes grâces, et la marche de ma vie, le rapport que j'entretiens avec mes fêlures, l'orientation qu'elles donnent à mon être resteront uniques. Souvent on nous donne une foule de conseils pour arrêter de souffrir de tel ou tel trauma, mais pour engendrer quel être ? Quelle serait la norme à laquelle nous parviendrions si nous étions totalement libérés de ces plis ? Nous avons tous tant de solutions POUR LES AUTRES dès que nous pensons détenir une solution POUR NOUS... Trop de nos paroles disent en dernier ressort: "fais comme moi !".
Oui mais non. Nous devons nous interroger sur ce qu'est la personnalité, et sur ce qu'est la dépersonnalisation. Souvent cette dernière semble apporter des solutions à la première. Moins nous sommes, et moins nous souffrons, attitude fréquente en Asie. Oui mais non. Il y a d'autres voies, d'autres relations à entretenir avec nos failles, des chemins d'acceptation et non d'annihilation, d'amputation de la zone douloureuse. Nous ne parviendrons pas à tout vaincre durant cette vie, si même d'autres blessures ne venaient pas relayer celles qui précédèrent. Décidément, nous ne pouvons que nous porter parfois de tout notre poids et marcher en boitant le cas échéant. Et fondamentalement, je ne veux pas guérir de tout. Je ne veux pas être repu, assis, suffisant. J'ai une histoire à écrire, et cette histoire, c'est moi.
Jacob combattit l'ange. Il remporta la victoire "sur Dieu", mais il boita tout le reste de sa vie. Cette image est explicite, nous avons d'une manière ou d'une autre à mener ce combat contre " Dieu" (la tension entre réalité et idéal ?) dans notre vie, et nous n'en sortirons jamais indemnes.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Mégalopin a écrit:Neige en novembre, Noël en décembre
Noël au scanner, Pâques au cimetière.
citadin- Messages : 210
Date d'inscription : 04/03/2012
Age : 39
Localisation : Lille
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata Morgana a écrit:Si nous parvenions à "guérir" de toutes nos blessures et à lisser ces aspérités .....
Je m'étais dit qu'aujourd'hui, je la fermerai... Mais ta remarque est passionnante. Elle pose une multitude de questions :
"L’œuvre" de civilisation telle qu'elle se développe au quotidien, n'a-t-elle pas justement pour objectif de gommer les aspérités et de synchroniser les émotions collectives ?
En prendre conscience et y résister ne fait-il pas de nous des résistants voire des exilés intérieurs ?
Dans la mesure où nous sommes des exclus d'un système, est-on légitime pour clamer une différence, faisant de fait obstacle à cette "oeuvre" ?
Se marginaliser avec les conséquences relationnelles et pratiques que cela suppose, nous autorise-t-il à faire du prosélytisme en proposant de "sauver" des zèbres en déroute ?
Doit-on se soumettre, se laisser "corriger" au nom de la licéité sociale ?
Je ne peux pas trop développer, je suis au travail.
Je t'extrait une partie de message j'ai écris ce WE, un peu dans le même thème pour compléter :
On peut par contre poser la question de l'éducation, de la socialisation. Comment éduquer sans imposer, sans décalquer une image ? On ne peut pas dire que les tentatives récentes soient de pleines réussites.
On peut aussi poser la question du mécanisme de la reconnaissance, de la satisfaction, de l'accès à une certaine stabilité qui pourrait n'être alors que la mise en conformité de soi avec l'image que l'autre a posé sur nous.
On peut égaler poser la question de ce que serait une société ou chacun serait pleinement en exploitation de ses talents. Ne serait-ce pas alors un assemblage d'individus plus qu'une société. Mais dans ce cas, le problème politique de la "gestion" de ce groupe d'individus poserait des problèmes lourds. On peut aussi poser la question de l'information et de son pouvoir telle qu'elle nous est donnée par les médias. Souvenons nous du fantastique roman "1984".
La question n'est pas l'être dans sa plénitude mais plus prosaïquement ce que l'on va pouvoir faire pour l'incorporer dans une masse dolente et exploitable, voir le film "Mission".
Si donc, on constate que la relation bourreau-victime ou la relation sacrificielle est une composante de la société, doit-on l'accepter et si oui, comment fait-on pour en limiter les dégâts.
Te salue bien,
@ plus tard
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Toutes les tentatives d'égalité se caractérisent par un échec ! Même politiques. C'est le choix éternel entre égalité et liberté.
J'avais en tête les solutions "psy" qui nous sont proposées pour atténuer les effets marginalisants de la douance dans un monde qui n'aime pas les déviances et les déviants. Pourtant ce sont souvent de tels déviants finalement qui créent quelque chose de singulier. La singularité - c'est l'élément manquant - Si je trouve pour une impasse intérieure donnée une solution, est-elle transposable ? Je ne le pense pas. Parce que les blessures que nous portons diffèrent en nature autant que par la personne qu'elles touchent ce qui induit des réactions fortement personnalisées.
Singularité, personnalité... Toutes choses malaimées.
Quoi qu'il en soit, le pourrais-je que je ne voudrais pas guérir de tout ! Combien de groupes arborent le même look, le même langage, les mêmes attitudes. Oui, mais au prix du sacrifice de quoi ? De ce qui fait de chacun de ses membres QUELQU'UN, un être unique qui porte un "nom" unique.
On est frappé par l'uniformisation des religions ! Tous semblent devoir disparaître derrière la "vérité" qu'ils servent, il ne sont plus que les porte-étendards d'une pensée générale, leur "moi je" se dissipe, leurs singularités sont vues comme des accidents secondaires. Or, ce sont peut-être elles qui gardent le secret le plus profond de leur être.
J'avais en tête les solutions "psy" qui nous sont proposées pour atténuer les effets marginalisants de la douance dans un monde qui n'aime pas les déviances et les déviants. Pourtant ce sont souvent de tels déviants finalement qui créent quelque chose de singulier. La singularité - c'est l'élément manquant - Si je trouve pour une impasse intérieure donnée une solution, est-elle transposable ? Je ne le pense pas. Parce que les blessures que nous portons diffèrent en nature autant que par la personne qu'elles touchent ce qui induit des réactions fortement personnalisées.
Singularité, personnalité... Toutes choses malaimées.
Quoi qu'il en soit, le pourrais-je que je ne voudrais pas guérir de tout ! Combien de groupes arborent le même look, le même langage, les mêmes attitudes. Oui, mais au prix du sacrifice de quoi ? De ce qui fait de chacun de ses membres QUELQU'UN, un être unique qui porte un "nom" unique.
On est frappé par l'uniformisation des religions ! Tous semblent devoir disparaître derrière la "vérité" qu'ils servent, il ne sont plus que les porte-étendards d'une pensée générale, leur "moi je" se dissipe, leurs singularités sont vues comme des accidents secondaires. Or, ce sont peut-être elles qui gardent le secret le plus profond de leur être.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je ne me sens pas introspectif. J'ai une image globale de qui suis, assez semblable à un panorama, mais je n'entre que très rarement dans les détails. Il y a quelque chose d'asphyxiant à trop se contempler soi-même. Je crois à mes émotions, je vais là où elles me portent. Pour moi mon monde psychique est un monde d'images qui conversent, circulent de l'une à l'autre et forment une espèce de vitrail. Je me vois en forme de personnages, de paysages, de mouvements de formes géométriques. Tout cela se passe dans mon ventre, ma tête est le Léon Zitrone de l'affaire: elle commente, et parfois trop.
Dernière édition par Fata Morgana le Mar 27 Mar 2012 - 15:38, édité 1 fois (Raison : fôte)
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