NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Heu, juste pour préciser, il n'était nullement question de remplacer mon père par quelqu'un d'autre, hein ! oO (ça va pas la tête ?!)
Je dis simplement que j'ai l'impression que vos histoires sont très semblables dans leur horreur. C'tout.
Je dis simplement que j'ai l'impression que vos histoires sont très semblables dans leur horreur. C'tout.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je dis simplement que j'ai l'impression que vos histoires sont très semblables dans leur horreur. C'tout.
J'ai toujours aimé les compliments qui viennent du fond du cœur...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je dépose ma parole parmi la mer et la neige
quand un feu lève dans mes paumes
quand les fleurs se défont, qu'elles éclatent.
Des cerfs rôdent dans la rousseur des ombres
leurs flammes s'embrasent, leurs auras illuminent les clairières.
Quand une lueur me cherche, quand une lueur me ceint.
Je lève un autel sur ma poitrine
sur lequel luit du raisin et des prunes
l'herbe foulée laisse des perles à mes pieds.
quand un feu lève dans mes paumes
quand les fleurs se défont, qu'elles éclatent.
Des cerfs rôdent dans la rousseur des ombres
leurs flammes s'embrasent, leurs auras illuminent les clairières.
Quand une lueur me cherche, quand une lueur me ceint.
Je lève un autel sur ma poitrine
sur lequel luit du raisin et des prunes
l'herbe foulée laisse des perles à mes pieds.
Mon errance dans les blés bleus et le soleil qui se dissout
sont toute une narration, portent des signes.
Si je froisse sous mon pas une herbe gelée
en route vers la roche couchée
c'est à l'appel d'une voix
quand je dois m'élever dans la fumée de l'offrande.
Le givre forme des cieux
sur la vitre d'un lac mort
mais qu'une libellule ranimera bientôt.
Une chaleur m'est confiée,
le vin de mes veines,
la forme de mon haleine.
Ce sera comme braise dans la laine,
un chant aux lèvres
aux temples des fayards
dans l'ombre fauve.
Des lièvres fous affolant les fougères
quand le matin bruissant d'or
s'évapore sur l'étang frais.
Le silence matriciel qui noie
les dits obsédants
dissout les calculs
règne et obombre
étend son aile noire.
J'approche les secrets
entre l'herbe et la brume
dans le grincement des joncs
sous le signe bleu
d'une buée qui se dore.
sont toute une narration, portent des signes.
Si je froisse sous mon pas une herbe gelée
en route vers la roche couchée
c'est à l'appel d'une voix
quand je dois m'élever dans la fumée de l'offrande.
Le givre forme des cieux
sur la vitre d'un lac mort
mais qu'une libellule ranimera bientôt.
Une chaleur m'est confiée,
le vin de mes veines,
la forme de mon haleine.
Ce sera comme braise dans la laine,
un chant aux lèvres
aux temples des fayards
dans l'ombre fauve.
Des lièvres fous affolant les fougères
quand le matin bruissant d'or
s'évapore sur l'étang frais.
Le silence matriciel qui noie
les dits obsédants
dissout les calculs
règne et obombre
étend son aile noire.
J'approche les secrets
entre l'herbe et la brume
dans le grincement des joncs
sous le signe bleu
d'une buée qui se dore.
Et je me défais de la neige pour me revêtir du vent.
La forêt fait alcôve, elle susurre les légendes blanches
promène des étoupes entre les grumes.
Et des écureuils.
Maintenant je suis un signe parce que je suis un témoin,
quand j'avance au creux des ombres sans bruit
et hume le temps conservé sous les ramures.
Des triptyques indicibles et des bas reliefs
posent une parole de troncs et de feuilles.
Quand je dors sur l'étang blanchi,
que de la rive me parvient un frisson vivant
je sais
mais ne sais ce que je sais.
La forêt fait alcôve, elle susurre les légendes blanches
promène des étoupes entre les grumes.
Et des écureuils.
Maintenant je suis un signe parce que je suis un témoin,
quand j'avance au creux des ombres sans bruit
et hume le temps conservé sous les ramures.
Des triptyques indicibles et des bas reliefs
posent une parole de troncs et de feuilles.
Quand je dors sur l'étang blanchi,
que de la rive me parvient un frisson vivant
je sais
mais ne sais ce que je sais.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata Morgana a écrit:Le qu'en dira t-on affirme sans le moindre doute que je suis intolérant, fermé aux autres, prosélyte, entêté, victime de mon passé, et par conséquent en aucun cas crédible. Forts de ces renseignements, vous seriez, à en croire les subtiles allusions dont je suis l'objet, bien inspirés de me battre froid.
Juste un mot en passant pour te dire que s'il m'arrive de temps à autre de te porter la contradiction (ce qui n'est assurément pas la même chose que de te battre froid), c'est parce que ce que tu dis m'intéresse, et fait écho à des gamberges personnelles. Ces dernières ne m'ont pas toujours amené là où visiblement tu souhaiterais que d'autres te suivent, et donc il peut m'arriver de te contredire quand je ne pense pas comme toi -- normal, non? Mais je te lis toujours avec intérêt, respect, et peut-être même un rien de tendresse (autant que peuvent en inspirer des signes alphanumériques pixelisés sur un écran d'ordinateur, en tout cas).
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ce pain sombre et ce poisson d'or
l'écarlate sourire et l'étoilin regard
que tu m'apportes
sont comme la première fable.
J'ai laissé quelques sanglots perlés dans l'humus
de cette clairière de toujours au fond du silence mordoré
et imprégné mon souffle de murmures,
incanté par les sentes la saison vive.
L'éclat des groseilles au balancé de la brise
et le bleu des vignes dans les collines assoupies
portaient sens en mes jours vagabonds.
Je regardais en contre-bas les fumées des hommes
je n'y voyais aucun havre ni foyer
que le roulement gris des pierres grises
comme si la peur formait de lourdes buées.
Je n'avais alors plus de prochain
et donc, je cherchais l'Autre.
l'écarlate sourire et l'étoilin regard
que tu m'apportes
sont comme la première fable.
J'ai laissé quelques sanglots perlés dans l'humus
de cette clairière de toujours au fond du silence mordoré
et imprégné mon souffle de murmures,
incanté par les sentes la saison vive.
L'éclat des groseilles au balancé de la brise
et le bleu des vignes dans les collines assoupies
portaient sens en mes jours vagabonds.
Je regardais en contre-bas les fumées des hommes
je n'y voyais aucun havre ni foyer
que le roulement gris des pierres grises
comme si la peur formait de lourdes buées.
Je n'avais alors plus de prochain
et donc, je cherchais l'Autre.
Les sous-bois pesants et la souche fleurie
autour du soir et les insectes
là où tout bruit, tout s'élance,
les traces des bêtes piquées dans la terre,
la lueur farineuse sur le lac figé
et les lointaines spires que dessinent des ailes
de tout cela transsude Je Suis.
autour du soir et les insectes
là où tout bruit, tout s'élance,
les traces des bêtes piquées dans la terre,
la lueur farineuse sur le lac figé
et les lointaines spires que dessinent des ailes
de tout cela transsude Je Suis.
J'apporte cette couronne fasciée d'or
cette miche et ce sang
que je dépose sur la pierre.
Le soir découvre ses nébulosités
quand je m'assieds sur la souche
au pied des étoiles naissantes.
je redeviens mon offrande,
la buée de mes lèvres s'éperd dans l'azur
je chantonne sans mots à la fin du temps.
Des champignons rosés et des machaons
signent leur présence comme d'un dit,
toute cette solitude enchantée
est rude, mais vers ces astres chemine
ce qui me reste de soupirs.
cette miche et ce sang
que je dépose sur la pierre.
Le soir découvre ses nébulosités
quand je m'assieds sur la souche
au pied des étoiles naissantes.
je redeviens mon offrande,
la buée de mes lèvres s'éperd dans l'azur
je chantonne sans mots à la fin du temps.
Des champignons rosés et des machaons
signent leur présence comme d'un dit,
toute cette solitude enchantée
est rude, mais vers ces astres chemine
ce qui me reste de soupirs.
Le cœur darde à mille lieux de moi,
déjà enfui vers les sables.
Le cœur a franchi la mer
et ne m'attend pas.
Sur les arbres se déposent
des aplats de rayons,
il y a du miel aux cieux.
Toujours à chaque instant le voyage commence
A chaque pas l'avenir recommence
sous la distance la distance renait.
Les rudes pierres noircies par l'histoire
tentent de contenir les volutes des rêves
mais sur le chemin à petits pas
l'espoir encore pérégrine.
déjà enfui vers les sables.
Le cœur a franchi la mer
et ne m'attend pas.
Sur les arbres se déposent
des aplats de rayons,
il y a du miel aux cieux.
Toujours à chaque instant le voyage commence
A chaque pas l'avenir recommence
sous la distance la distance renait.
Les rudes pierres noircies par l'histoire
tentent de contenir les volutes des rêves
mais sur le chemin à petits pas
l'espoir encore pérégrine.
Si j'entre sous l'alcôve
dans le coton des lueurs
c'est pour être pur de toute peur
nu, frais et danseur.
Là m'abluent ces clartés
dans le sanctuaire bleuté,
je m'enfonce sous les arcs...
je cherche sur cet autel
le Montsalvat.
Je m'avancerai vers la pierre déployée
d'où s'élèvent de blanches fumées
table des exilés.
De ce fromage et de ce vin
puissè-je tirer une âme,
une fleur vivifiée
une trame de lin.
Possédé d'un élan
qui m'anime et m'embrase
presque druide, presque roi,
presque moi, presque rien.
Blanchefleur s'éveillera t-elle
au cœur du jardin
ouvrant son cœur d'ailes
pour y recueillir le matin ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Le jour s'offre, le serment,
l'allusion à un autre temps
où le miel nait aux lèvres
des enfants.
Sur ce feu d'or un signe
un frisson s'énamoure;
quand les paroles sont amuies
alors les chants font la ronde.
Les âmes sont comme du lait
l'arôme d'une aurore,
sur la mousse s'odorent
les effluves de mai.
Taciturne Je m'en vais ,
au creux du chemin disparait,
toi le dieu qui me hante
l'enfant pur qui m'enchante,
tu me happes et m'immoles
tu jettes en moi des feux
limpides et bleus comme des corolles.
l'allusion à un autre temps
où le miel nait aux lèvres
des enfants.
Sur ce feu d'or un signe
un frisson s'énamoure;
quand les paroles sont amuies
alors les chants font la ronde.
Les âmes sont comme du lait
l'arôme d'une aurore,
sur la mousse s'odorent
les effluves de mai.
Taciturne Je m'en vais ,
au creux du chemin disparait,
toi le dieu qui me hante
l'enfant pur qui m'enchante,
tu me happes et m'immoles
tu jettes en moi des feux
limpides et bleus comme des corolles.
Dernière édition par Fata Morgana le Ven 6 Avr 2012 - 14:20, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Il y a eu un bruit là-haut
comme un souvenir d'orage
qui a roulé son airain hors de vue.
Je ne sais pas ce qui me prend
me saisit, me convoque
et à quelles noces
mais un hameçon fiché dans mon cœur
j'avance.
Je dois encore franchir
tels espaces, telles distances,
tels silences et solitudes;
crisse le sable du désert.
Où vais-je ?
A qui vais-je ?
Quelque chose comme une parole d'or
m'oblige, et m'honore.
comme un souvenir d'orage
qui a roulé son airain hors de vue.
Je ne sais pas ce qui me prend
me saisit, me convoque
et à quelles noces
mais un hameçon fiché dans mon cœur
j'avance.
Je dois encore franchir
tels espaces, telles distances,
tels silences et solitudes;
crisse le sable du désert.
Où vais-je ?
A qui vais-je ?
Quelque chose comme une parole d'or
m'oblige, et m'honore.
Ce sont là des armoiries d'or et de sel, sur l'aire bleue qui s'azure.
Des cornes blanches et torsadées, des dits, dans une langue ornementale.
Face à l'énigme je frémis.
Quand tout fait signe.
Il en va comme de deux paroles
parties d'un bout de l'univers à l'autre
et qui se cherchent et qui convergent
au court de mille éons.
Des cornes blanches et torsadées, des dits, dans une langue ornementale.
Face à l'énigme je frémis.
Quand tout fait signe.
Il en va comme de deux paroles
parties d'un bout de l'univers à l'autre
et qui se cherchent et qui convergent
au court de mille éons.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Comme l'orange est sensuelle !
Je l'ai posée sur la neige, faisant un signe, parole.
Mon pas conduit par des parfums, des auréoles autour des arbres nus.
Me souvenant d'un soir plein de lucioles sous la fenêtre.
Je vis penché sur un abîme.
Je vis les yeux levés sur un abîme
je suis un homme entre les abîmes.
Sous mes pieds seul le chemin dure.
Je vais tout à fait me dévêtir
je reviendrai dans ce cercle de chênes au printemps,
je chanterai nu sous l'œil de la nuit.
Je l'ai posée sur la neige, faisant un signe, parole.
Mon pas conduit par des parfums, des auréoles autour des arbres nus.
Me souvenant d'un soir plein de lucioles sous la fenêtre.
Je vis penché sur un abîme.
Je vis les yeux levés sur un abîme
je suis un homme entre les abîmes.
Sous mes pieds seul le chemin dure.
Je vais tout à fait me dévêtir
je reviendrai dans ce cercle de chênes au printemps,
je chanterai nu sous l'œil de la nuit.
J'ai improvisé tous ces textes ce matin. Pour revenir aux sources. Pour parler ma langue, cette langue que si peu entendent peut-être. Je ne suis pas un homme de feu et de tempêtes, mais je porte à la fois de la moelle et de la pierre, de la foudre et du miel. La poésie est là comme le meilleur des cris quand plus personne ne veut, ni ne peut, entendre. Comme un seing. Comme un aveu, comme une nudité.
Déjà en classe où j'étais exclu et morfondu je troussais la rime en guise d'exorcisme pour rester moi au milieu des forces disjonctives. Pour préserver mon centre des dilutions horribles.
On ne sait pas facilement quand on est repu et satisfait, mais on le voit aux normes qu'on se choisit, aux critères que l'on se donne, qui signalent notre aise. A l'énoncé que l'on fait du bien ou du mal, on trahi notre milieu.
Je n'ai probablement rien à vous donner, à vous tous. Les trajectoires se croisent ici avant de s'ignorer là, rien ne s'établit en réalité. Cela fait quelques étincelles mais ne fera pas refluer la nuit. Chacun est là seul dans son mystère, et les points de contact s'ils produisent une lueur parfois, laissent espérer un jour entre nous un authentique verbe, se contentent de distraire un instant la douleur qui nous ronge, n'est-ce pas ?
Il y a des choses tristes entre les hommes. Mais le monde passera avec les hommes. Ils sont encore des figures de la totale impermanence. Un calcul dans un rein arrête un conquérant ! Tel est notre sort.
En voulant me faire non des amis mais des frères je me suis fais des ennemis. Et qu'importe ?
Il fallait avoir des oreilles pour entendre.
M'entendez-vous ?
Déjà en classe où j'étais exclu et morfondu je troussais la rime en guise d'exorcisme pour rester moi au milieu des forces disjonctives. Pour préserver mon centre des dilutions horribles.
On ne sait pas facilement quand on est repu et satisfait, mais on le voit aux normes qu'on se choisit, aux critères que l'on se donne, qui signalent notre aise. A l'énoncé que l'on fait du bien ou du mal, on trahi notre milieu.
Je n'ai probablement rien à vous donner, à vous tous. Les trajectoires se croisent ici avant de s'ignorer là, rien ne s'établit en réalité. Cela fait quelques étincelles mais ne fera pas refluer la nuit. Chacun est là seul dans son mystère, et les points de contact s'ils produisent une lueur parfois, laissent espérer un jour entre nous un authentique verbe, se contentent de distraire un instant la douleur qui nous ronge, n'est-ce pas ?
Il y a des choses tristes entre les hommes. Mais le monde passera avec les hommes. Ils sont encore des figures de la totale impermanence. Un calcul dans un rein arrête un conquérant ! Tel est notre sort.
En voulant me faire non des amis mais des frères je me suis fais des ennemis. Et qu'importe ?
Il fallait avoir des oreilles pour entendre.
M'entendez-vous ?
Dernière édition par Fata Morgana le Ven 6 Avr 2012 - 12:31, édité 1 fois (Raison : faute)
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
quelles respirations!
tant de choses dans des mots si proches
c'est un langage qui parle peut être a plus que tu ne peux l'espérer
que d'or!
tant de choses dans des mots si proches
c'est un langage qui parle peut être a plus que tu ne peux l'espérer
que d'or!
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Qu'est-ce qui n'est pas vain que je l'admire ?
j'ai survécu, et je sur-vis.
Derrière le voile tout change. Toutes les valeurs volent en éclat, toutes les revendications s'évanouissent.
La vanité des hommes demeure confuse.
J'écoute du fond de ma nuit cet étrange violon, ce mystérieux hautbois.
C'est une musique vespérale, une musique de sombre velours.
La vie est un drame hors de toutes dimensions. Elle est faite pour les forts qui osent se soumettre à ses rudes exigences ! Chaque mot est grave.
J'ai rejeté un à un tous les chantages à la tendresse, les minauderies, les cajoleries et me suis avancé nu devant le mystère. j'ai brisé le vase de mon cœur à ses pieds. Celui qui a dit: " ce n'est pas pour rire que je vous ai aimé" (Catherine de Sienne) fait peser une lourde menace, mais tient aussi dans sa main l'unique et seule clé. L'unique et la seule. Que ça nous plaise ou non il n'en n'a cure.
"C'est ouvert, on peut entrer." Jean Mambrino
Il faut apprendre le mot de passe. Ou plutôt le recevoir, le mot de passe. Qui n'est pas donné à ceux qui veulent le dérober, l'acheter, marchander. Qui n'est pas donné à ceux qui le méprisent.
j'ai survécu, et je sur-vis.
Derrière le voile tout change. Toutes les valeurs volent en éclat, toutes les revendications s'évanouissent.
La vanité des hommes demeure confuse.
J'écoute du fond de ma nuit cet étrange violon, ce mystérieux hautbois.
C'est une musique vespérale, une musique de sombre velours.
La vie est un drame hors de toutes dimensions. Elle est faite pour les forts qui osent se soumettre à ses rudes exigences ! Chaque mot est grave.
J'ai rejeté un à un tous les chantages à la tendresse, les minauderies, les cajoleries et me suis avancé nu devant le mystère. j'ai brisé le vase de mon cœur à ses pieds. Celui qui a dit: " ce n'est pas pour rire que je vous ai aimé" (Catherine de Sienne) fait peser une lourde menace, mais tient aussi dans sa main l'unique et seule clé. L'unique et la seule. Que ça nous plaise ou non il n'en n'a cure.
"C'est ouvert, on peut entrer." Jean Mambrino
Il faut apprendre le mot de passe. Ou plutôt le recevoir, le mot de passe. Qui n'est pas donné à ceux qui veulent le dérober, l'acheter, marchander. Qui n'est pas donné à ceux qui le méprisent.
Dernière édition par Fata Morgana le Ven 6 Avr 2012 - 12:29, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
toute partie du monde mérite d'être admirée; chaque infime création, chaque mouvement, vaste ou diffus, chaque aurore, chaque reflet de la lumière sur chaque objet.
c'est aussi vanité que de ne voir que le vain.
c'est aussi vanité que de ne voir que le vain.
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fine fille fleur de fumée, race suprême ! Toi l'élevée, toi dont le talon entraine le monde à la danse, femme, fée, don !
Les fleurs soupirent leurs calices, il y a tant de secrets quand la rose épanouie incarne sa saison sous la neige !
Puis vient la langueur des flocons qui pèsent à nos paupières, qui donnent un sommeil plus capiteux. Et que là-bas il semble que sur les nuées dérivent les collines.
Fine fille fleur de fumée, regardons ensemble !
Vois la lisière du soleil ensorcelé de brumes qui flamboie dans les ramures.
Partageons encore un peu cette beauté abandonnée par les cieux dans notre monde aveuglé.
Buvons ensemble des yeux cette flamme partagée quand l'ardeur du feu crépite
tandis que les hommes profanent leurs lèvres de phrases vides de sens.
Tu reviendras, nous reviendrons parmi les fleurs, comme des biches.
Les fleurs soupirent leurs calices, il y a tant de secrets quand la rose épanouie incarne sa saison sous la neige !
Puis vient la langueur des flocons qui pèsent à nos paupières, qui donnent un sommeil plus capiteux. Et que là-bas il semble que sur les nuées dérivent les collines.
Fine fille fleur de fumée, regardons ensemble !
Vois la lisière du soleil ensorcelé de brumes qui flamboie dans les ramures.
Partageons encore un peu cette beauté abandonnée par les cieux dans notre monde aveuglé.
Buvons ensemble des yeux cette flamme partagée quand l'ardeur du feu crépite
tandis que les hommes profanent leurs lèvres de phrases vides de sens.
Tu reviendras, nous reviendrons parmi les fleurs, comme des biches.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Nous sommes nous de ces hommes aux yeux embués, de ces hommes harassés qui errons dans cette vallée.
Nos souvenirs nous rongent, nos prières nous creusent, nous nous souvenons !
Nous trainons dans les ombres un charroi de lumière !
Nous sommes les hommes aux mains nues, les hommes qui ne reviendront pas de leur ivresse,
puisque nous sommes les hommes qui avons vu.
Les amoncellements de poussières aux pieds desquels les foules scandent des péans nous apparaissent comme des ombres de caveaux.
Et les grands qui vont tête haute nous paraissent vide comme les haillons d'épouvantails oubliés dans un désert.
Nous avons vu et savons de quoi nous sommes privés ! Qui n'a rien vu ne se plaint pas, ne cherche pas, ne lutte pas.
Nous sommes les hommes de demain. Ce seuil que nous avons franchi n'avait qu'une face, qu'un seul coté.
Nous pleurons ceux qui accourent vers les mirages.
Nous pleurons ceux qui nous lapident quand on veut les arracher à leurs mirages.
Nous pleurons ceux qui nous pleurent.
Nous avons vu et nous savons. Nous sommes seuls et nous chantons.
Nos souvenirs nous rongent, nos prières nous creusent, nous nous souvenons !
Nous trainons dans les ombres un charroi de lumière !
Nous sommes les hommes aux mains nues, les hommes qui ne reviendront pas de leur ivresse,
puisque nous sommes les hommes qui avons vu.
Les amoncellements de poussières aux pieds desquels les foules scandent des péans nous apparaissent comme des ombres de caveaux.
Et les grands qui vont tête haute nous paraissent vide comme les haillons d'épouvantails oubliés dans un désert.
Nous avons vu et savons de quoi nous sommes privés ! Qui n'a rien vu ne se plaint pas, ne cherche pas, ne lutte pas.
Nous sommes les hommes de demain. Ce seuil que nous avons franchi n'avait qu'une face, qu'un seul coté.
Nous pleurons ceux qui accourent vers les mirages.
Nous pleurons ceux qui nous lapident quand on veut les arracher à leurs mirages.
Nous pleurons ceux qui nous pleurent.
Nous avons vu et nous savons. Nous sommes seuls et nous chantons.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je viens, j'apporte devant le dieu ma coupe.
Car le vin figure la joie.
Je désire les vergers aux mille et mille couleurs,
quand rutilent ensemble mille et mille fruits ardents !
Ce chemin d'albâtre dans les ombres piquées de lueurs. Ces vanesses, ces machaons, ces fleurs vivres et ravies qui embaument nos chevilles.
La neige aussi quand elle nous berce. Le plein-vent de la colline, mon semblable !
Je viens, j'apporte devant le dieu ma coupe.
Car le vin figure son sourire.
Je désire les troupeaux qui blanchoient à l'aurore, la clarté hiémale qui les accompagne sur le flanc des monts à contre-jour.
La promesse blanche.
Là où il n'y a plus de foules.
Je désire la lyre des vents dans les ramées et les trilles...
Je me jette aux pieds du dieu parce que j'ai compris et que j'ai renoncé.
Que je n'attends plus du temps et de l'espace mon pays.
Car le vin figure la joie.
Je désire les vergers aux mille et mille couleurs,
quand rutilent ensemble mille et mille fruits ardents !
Ce chemin d'albâtre dans les ombres piquées de lueurs. Ces vanesses, ces machaons, ces fleurs vivres et ravies qui embaument nos chevilles.
La neige aussi quand elle nous berce. Le plein-vent de la colline, mon semblable !
Je viens, j'apporte devant le dieu ma coupe.
Car le vin figure son sourire.
Je désire les troupeaux qui blanchoient à l'aurore, la clarté hiémale qui les accompagne sur le flanc des monts à contre-jour.
La promesse blanche.
Là où il n'y a plus de foules.
Je désire la lyre des vents dans les ramées et les trilles...
Je me jette aux pieds du dieu parce que j'ai compris et que j'ai renoncé.
Que je n'attends plus du temps et de l'espace mon pays.
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Quand je pose le fruit sur l'autel
qui dort semble t-il au fond de la forêt
c'est confit de mon cœur que je le dépose.
A l'affût des murmures essentiels qui courent dans les fourrés.
Aube éperdue qui signale la fin
prophétie répétée à jamais au-dessus des petits humains
pour moi en tout cas tu ne parles pas en vain.
Il y a plus dans le monde que le monde
et que l'homme dans l'homme.
Mon fruit est là parmi les cendres
répandant son suc et son parfum béni
sur la pierre brûlante à pierre fendre
un feu pur a pris.
Quoi que j'offre au secret de mon amour,
loin du tumulte qui conspire sa chute
il sied que ce soit moi
tout entier, pauvre, aveugle et nu.
Quand je t'attends là à deux pas des cieux
infime et désirant, les larmes aux yeux
là seulement je ne perds pas mon temps.
Il y avait des grappes l'autre jour d'or
embues et claires comme prêtes à tinter dans le jour gai.
Que j'avançais sur ce sentier, tête libre
quelque part entre terre et ciel suspendu.
qui dort semble t-il au fond de la forêt
c'est confit de mon cœur que je le dépose.
A l'affût des murmures essentiels qui courent dans les fourrés.
Aube éperdue qui signale la fin
prophétie répétée à jamais au-dessus des petits humains
pour moi en tout cas tu ne parles pas en vain.
Il y a plus dans le monde que le monde
et que l'homme dans l'homme.
Mon fruit est là parmi les cendres
répandant son suc et son parfum béni
sur la pierre brûlante à pierre fendre
un feu pur a pris.
Quoi que j'offre au secret de mon amour,
loin du tumulte qui conspire sa chute
il sied que ce soit moi
tout entier, pauvre, aveugle et nu.
Quand je t'attends là à deux pas des cieux
infime et désirant, les larmes aux yeux
là seulement je ne perds pas mon temps.
Il y avait des grappes l'autre jour d'or
embues et claires comme prêtes à tinter dans le jour gai.
Que j'avançais sur ce sentier, tête libre
quelque part entre terre et ciel suspendu.
Dernière édition par Fata Morgana le Ven 6 Avr 2012 - 14:26, édité 1 fois
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Il y a là du lait et des légendes pourtant- du sang ? de la sueur ? des larmes ?
et une sapidité de fruits qui demeure à mes lèvres.
La laine brûle dans les collines parmi les braises du matin
et les bêtes vagissent et fument.
Offrir encore d'un regard le troupeau paissant
humide de brume sur les flancs des monts ciliés d'un or extralucide.
Il y a une treille à l'ombre de laquelle l'amour continu,
quelque ris, des enfants.
j'étais de ceux-ci avant l'initiation
qui ne laisse rien ne pas redevenir vierge.
J'étais de ces voix argentines dans l'après midi de la fontaine
avant la foudre et le tremblement de ses stances !
Ce que j'ai vu là-haut dans la stupeur
et dont mes yeux ne sauraient revenir...
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Le vent me hante, il a transporté l'écho de grands effrois depuis l'ombre du monde.
Ô ma Voix, ma féerie !
Toi que mon âme épouse semblable à la voile que les alizés gonflent.
Quel mystères pèsent sur la banalité des jours !
Cette marche entêtée qui me conduit aux limites
là où terre et ciel se rejoignent en un pays de fumée !
Qu'est-ce qui m'a pris, saisi ? Ravi ?
Ô voix, chuchotement imperceptible
qui passe dans mes boucles,
qui embrase mes pensers...
Quand dévorerai-je tes lèvres de baisers,
Tes lèvres Ô, voix sans lèvres ?
Ô ma Voix, ma féerie !
Toi que mon âme épouse semblable à la voile que les alizés gonflent.
Quel mystères pèsent sur la banalité des jours !
Cette marche entêtée qui me conduit aux limites
là où terre et ciel se rejoignent en un pays de fumée !
Qu'est-ce qui m'a pris, saisi ? Ravi ?
Ô voix, chuchotement imperceptible
qui passe dans mes boucles,
qui embrase mes pensers...
Quand dévorerai-je tes lèvres de baisers,
Tes lèvres Ô, voix sans lèvres ?
Dernière édition par Fata Morgana le Ven 6 Avr 2012 - 14:15, édité 1 fois
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
J'ai baisé le fruit blanc
et humé les élixirs.
La source est d'émeraudes quand la lumière l'ensorcèle.
La source. Et là dans l'herbe mon âme cherche des fleurs
à habiter.
Ruisselle ! Chante et bondis
eau sans poids, eau de lumière !
La montagne diadémée flamboie comme l'avenir !
Les enfants carolent parmi les jonquilles,
les saints oiseaux glissent leurs ailes
dans les airs qu'ils chantent !
Pour un peu de merveilles
pour si peu
tant de victoires à remporter !
Pour trois perles de manne
tant de cendres à avaler.
et humé les élixirs.
La source est d'émeraudes quand la lumière l'ensorcèle.
La source. Et là dans l'herbe mon âme cherche des fleurs
à habiter.
Ruisselle ! Chante et bondis
eau sans poids, eau de lumière !
La montagne diadémée flamboie comme l'avenir !
Les enfants carolent parmi les jonquilles,
les saints oiseaux glissent leurs ailes
dans les airs qu'ils chantent !
Pour un peu de merveilles
pour si peu
tant de victoires à remporter !
Pour trois perles de manne
tant de cendres à avaler.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Les écritures nous conduisirent
vers une mer.
Sur la sable nous tracions
des fables, des fabulettes,
nous attendions non loin de l'aurore
le signe, et la vague.
D'où venue la voix ravisseuse ?
Combien étions-nous à entendre
dans le brouhaha
le nom murmuré ?
Les fontaines la-bas devinrent sèches,
sur les pierres furent immolés des innocents
aux pieds d'un dieu d'or froid.
Le désert fit déluge.
Le monde se vida de ses habitants,
on n'y trouvait que de pauvres ères dans les ruines,
et des larmes à boire.
Car ils avaient fait tout ce qu'ils voulaient.
vers une mer.
Sur la sable nous tracions
des fables, des fabulettes,
nous attendions non loin de l'aurore
le signe, et la vague.
D'où venue la voix ravisseuse ?
Combien étions-nous à entendre
dans le brouhaha
le nom murmuré ?
Les fontaines la-bas devinrent sèches,
sur les pierres furent immolés des innocents
aux pieds d'un dieu d'or froid.
Le désert fit déluge.
Le monde se vida de ses habitants,
on n'y trouvait que de pauvres ères dans les ruines,
et des larmes à boire.
Car ils avaient fait tout ce qu'ils voulaient.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Un jour alors que j'étais tout jeune adolescent et regardant l'absurdité du monde et la tromperie des hommes je désespérais de trouver chemin à mon pied dans cet univers d'indifférence glacée, j'ai lu une bande dessinée dans laquelle le héros lance soudain : " Il doit bien y avoir un monde ..."
*
Un jour je suis allé chez Georges pour son anniversaire. j'ai salué et me suis jeté sur le punch, et une demie heure après j'étais assommé dans un coma éthylique au fond d'un lit à l'étage.
*
Un jour j'ai fumé de l'huile pure de haschisch de 18 heure à minuit, puis j'ai pilé des pilules de témesta dont j'ai répandu la poudre au fond d'un grand verre rempli de whisky. C'est le lendemain matin que pour la première fois j'ai prié vraiment.
*
Un jour alors que j'étais jeune adolescent est passé à la télévision le "Jésus de Nazareth" de Zeffirelli. Je me souviens avoir pleuré. Ce n'est que de nombreuses années plus tard que je me suis souvenu de cet évènement, en revoyant le film.
*
Un jour j'ai désarmé un homme qui voulait se suicider (impossible ici de raconter les circonstances exactes qui étaient pour moi insoutenables) alors qu'il pointait son revolver sur son cœur. Je devais avoir environ 14 ans.
*
J'ai connu mon premier émoi lors d'une retraite de première communion, ou quelque chose de ce genre, à cause d'une fille superbe et déglinguée qui mimait le coït avec une cigarette allumée.
*
Harry roulait à 180 à l'heure alors qu'il venait de se shooter à l'Héroïne. Je n'avais pas peur. Il disait: "J'ai l'impression que je peux toucher du doigt les immeubles là-bas de l'autre coté du lac."
C'était lors d'une fugue en Allemagne. Le matin même nous avions tenté de voler un bateau à moteur pour aller faire un tour.
C'était lors d'une fugue en Allemagne. Le matin même nous avions tenté de voler un bateau à moteur pour aller faire un tour.
*
Nous étions en rang dans ce centre de réinsertion social qui avait eu l'idée bizarre de nous faire l'école...
A coté de moi, un type silencieux et patibulaire. Notre professeur nous demanda de répondre à tour de rôle à la question: " Que voudriez-vous faire plus tard ?" Mon sombre camarade répondit alors :
"convoyeur à la Brinks".
A coté de moi, un type silencieux et patibulaire. Notre professeur nous demanda de répondre à tour de rôle à la question: " Que voudriez-vous faire plus tard ?" Mon sombre camarade répondit alors :
"convoyeur à la Brinks".
*
Un jour le directeur d'un autre centre me fait venir dans son bureau. Il me menace car je reste au lit et refuse de participer au moindre atelier, obligatoire. Alors qu'il me menace , je le regarde droit dans les yeux et lui dis: " Je te jure que si tu me reproches encore le moindre truc, je fous le feu à ton centre de merde."
*
J'allais, forcé par ma mère, au catéchisme. Là je tuais le temps en lisant une bande dessinée intitulée "Satanix". C'étaient les aventures d'un type qui passait son temps à enlever et torturer des filles.*
De la cour de récréation, j'étais en sixième peut-être, je voyais la fenêtre de ma chambre. Ma maison était séparée de la cour par un simple pré. Discrètement alors je quittais le collège, me glissais chez moi, dans ma chambre, sachant ma mère au rez de chaussée, et j'écoutais Janis Joplin, en fumant des cigarettes volées, pour tenir le coup.
*
Le premier cours de Français, au Lycée. Le prof nous explique qu'il veut mieux nous connaître et nous fait remplir une fiche dans laquelle est posée la question :" Que lisez-vous en ce moment ?". Puis nous est demandé d'écrire un texte libre pour le prochain cours.
A la première demande j'ai répondu: "Antonin Arthaud, jean Pierre Duprey, Henri Michaux, Joyce Mansour, René daumal."
Puis quand j'ai lu le texte que j'avais écris, toute la classe a applaudi.
A la première demande j'ai répondu: "Antonin Arthaud, jean Pierre Duprey, Henri Michaux, Joyce Mansour, René daumal."
Puis quand j'ai lu le texte que j'avais écris, toute la classe a applaudi.
*
Mes parents se rendirent à l'école du village dans laquelle je me morfondais. Je devais avoir 10 ou 11 ans. Quand ils demandèrent à la maîtresse ce que je donnais en classe elle répondit: " je ne sais pas quoi vous dire... En fait, il lui faudrait une école pour lui tout seul."
*
Je devais avoir 6 ans. Je restais tellement longtemps seul dans cet vieil appartement sombre de Bourg-en Bresse que j'avais peur. Alors pour tromper cette peur et cette solitude, je tournais sans arrêt à toute allure autour de la table à manger.
*
Le modo d'un autre forum m'a dit: " Tu t'étales avec maestria." C'est vrai, et je t'em...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Controversé, d'accord, mais qu'est-ce qu'il est drôle des fois ce mec...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Bonjour Fata Morgana. J'ai commencé à lire tes textes. Merci.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Salut Orchidée...
Hem... je devrais peut-être en faire autant...
Hem... je devrais peut-être en faire autant...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Non, pas du tout cher. Shus juste super contente que tu me répondes! Tes textes, ça m'donne la chair de poule!
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je n'ai rien à répondre à ça.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ok.
J'aimerais te dire ces noms d'êtres humains ou ces textes que j'aime beaucoup.
Le Cantique des Cantiques.
Joseph Beuys
Wayne Liquorman, No Way
Léonard Cohen
J'aimerais te dire ces noms d'êtres humains ou ces textes que j'aime beaucoup.
Le Cantique des Cantiques.
Joseph Beuys
Wayne Liquorman, No Way
Léonard Cohen
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ah ben oui le Cantique c'est le haut du panier. Je ne connais pas les autres, sinon le Alléluia de Léonard Cohen popularisé par Jeff Buckley.
Mais il y a un auteur autour duquel je tourne depuis longtemps, entre autres, c'est Jean-Claude Renard.
Mais il y a un auteur autour duquel je tourne depuis longtemps, entre autres, c'est Jean-Claude Renard.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je continue ä lire parcimonieusement tes textes.
''Il fallait avoir des oreilles pour entendre.
M'entendez-vous?''
Je me sens rustre et mal dégrossie en arrivant ainsi dans ton décor sans avoir même toqué à ta porte. Je m'en excuse. Je ne peux lire tes textes que petit à petit. Je sens la lourdeur de mon coeur qui ne peut pas les absorber plus rapidement.
''Il fallait avoir des oreilles pour entendre.
M'entendez-vous?''
Je me sens rustre et mal dégrossie en arrivant ainsi dans ton décor sans avoir même toqué à ta porte. Je m'en excuse. Je ne peux lire tes textes que petit à petit. Je sens la lourdeur de mon coeur qui ne peut pas les absorber plus rapidement.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
J'ai noté Jean-Claude Renard et vais aller voir. Toi-même, est-ce que tu publie tes textes?
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Non. Je fais des compilations avec tout ça, mais ça s'entasse dans mon pc.
Par contre ceux qui précèdent, je les ai écris dans la journée d'hier directement sur le pc.
J'avais besoin d'évacuer des trucs.
Par contre ceux qui précèdent, je les ai écris dans la journée d'hier directement sur le pc.
J'avais besoin d'évacuer des trucs.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je suis sans voix Feta Morgane.
Beaucoup a déjà été évacué Feta Morgane. Il reste peu à faire.
Beaucoup a déjà été évacué Feta Morgane. Il reste peu à faire.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je ne pense pas. Je crois que j'aurais d'autres "accès" dans le genre !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Certains entendent, d'autres voient.
Toute belle soirée à toi! Et au plaisir! Et encore mille mercis.
Toute belle soirée à toi! Et au plaisir! Et encore mille mercis.
Orchidée- Messages : 1800
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Age : 63
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Je dépose ce phiale devant la pierre et l'horizon m'est comme un lutrin.
Les arbres sont des colonnes et les sentes des travées.
Quand le mystère m'enveloppe de son ivresse et de son beau délire.
Le cosmos tout là-haut dans l'étincellement des mondes semble avoir un dessein.
L'aurore est la grand-rose.
Et les fruits reluisent dans le grand reliquaire.
La brume c'est une aube,
Et la coupole de l'azur une volière.
Nous sommes les célébrants.
Le monde est cet offertoire quand le printemps laisse s'échapper ses olibans.
Cette vision m'albe.
Les astres m'irisent.
Le paradis se propage de cœurs en cœurs.
Les arbres sont des colonnes et les sentes des travées.
Quand le mystère m'enveloppe de son ivresse et de son beau délire.
Le cosmos tout là-haut dans l'étincellement des mondes semble avoir un dessein.
L'aurore est la grand-rose.
Et les fruits reluisent dans le grand reliquaire.
La brume c'est une aube,
Et la coupole de l'azur une volière.
Nous sommes les célébrants.
Le monde est cet offertoire quand le printemps laisse s'échapper ses olibans.
Cette vision m'albe.
Les astres m'irisent.
Le paradis se propage de cœurs en cœurs.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Bonjour Feta Morgane.
Merci pour tes mots ce matin.
J'aimerais aussi t'écrire des aussi beaux mots mais mon vocabulaire est limité.
Et de plus je suis trop paresseuse pour l'augmenter.
Je vais donc simplement y aller avec mon coeur.
Et tant pis pour mes mots de campagnarde.
Cette nuit, comme la majorité de mes nuits, j'ai eu une descente dans les Profondeurs pour aller voir l'Ombre. Ca implique toujours un certain degré de souffrance. Et cette fois-ci, j'ai pu observer qu'avec la lecture de tes textes, la traversée s'est fait plus facilement, avec une réduction notable de l'angoisse.
Donc au plaisir de continuer à te lire et de faire ainsi un p'tit bout de chemin en ta compagnie.
Merci pour tes mots ce matin.
J'aimerais aussi t'écrire des aussi beaux mots mais mon vocabulaire est limité.
Et de plus je suis trop paresseuse pour l'augmenter.
Je vais donc simplement y aller avec mon coeur.
Et tant pis pour mes mots de campagnarde.
Cette nuit, comme la majorité de mes nuits, j'ai eu une descente dans les Profondeurs pour aller voir l'Ombre. Ca implique toujours un certain degré de souffrance. Et cette fois-ci, j'ai pu observer qu'avec la lecture de tes textes, la traversée s'est fait plus facilement, avec une réduction notable de l'angoisse.
Donc au plaisir de continuer à te lire et de faire ainsi un p'tit bout de chemin en ta compagnie.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Fata Morgana a écrit:Quand je pose le fruit sur l'autel
qui dort semble t-il au fond de la forêt
c'est confit de mon cœur que je le dépose.
A l'affût des murmures essentiels qui courent dans les fourrés.
Aube éperdue qui signale la fin
prophétie répétée à jamais au-dessus des petits humains
pour moi en tout cas tu ne parles pas en vain.
Il y a plus dans le monde que le monde
et que l'homme dans l'homme.
Mon fruit est là parmi les cendres
répandant son suc et son parfum béni
sur la pierre brûlante à pierre fendre
un feu pur a pris.
Quoi que j'offre au secret de mon amour,
loin du tumulte qui conspire sa chute
il sied que ce soit moi
tout entier, pauvre, aveugle et nu.
Quand je t'attends là à deux pas des cieux
infime et désirant, les larmes aux yeux
là seulement je ne perds pas mon temps.
Il y avait des grappes l'autre jour d'or
embues et claires comme prêtes à tinter dans le jour gai.
Que j'avançais sur ce sentier, tête libre
quelque part entre terre et ciel suspendu.
Nectar...
Parmi toutes ces fleurs odorantes, et ces sucs évaporants...
Invité- Invité
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
J'aimerais parler à
cet homme-là.
Mais j'ai peur
qu'il me renvoie
avec un coup de
pied au cul!
Je lis ses textes
et mon visage est
inondé de larmes.
Je veux lui demander
pardon et le
prendre dans
mes bras.
Je ne sais juste pas
comment l'aborder.
Il a tous les mots.
Je n'en ai aucun.
cet homme-là.
Mais j'ai peur
qu'il me renvoie
avec un coup de
pied au cul!
Je lis ses textes
et mon visage est
inondé de larmes.
Je veux lui demander
pardon et le
prendre dans
mes bras.
Je ne sais juste pas
comment l'aborder.
Il a tous les mots.
Je n'en ai aucun.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
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Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Merci. Si j'écris ces choses, c'est qu'en le faisant, je me sens bien ! Je pense que c'est le cœur de la démarche.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Bonjour Feta Morgana. Les mots qui se sont écrits hier me sont inhabituels. Je ne sais pas qui parlait et à qui.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Ne t'inquiète pas, je n'analyse pas ! Ce qui vient vient et voilà tout.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Merci.
Ca parle depuis longtemps dans moi.
Aussi loin que je me rappelle.
Ca évolue avec les années.
J'ose plus l'exprimer depuis quelques années.
Je m'éloigne dès que je ressens de l'adversité.
C'est une quantité d'énergie énorme pour mon organisme
de recevoir puis d'émettre.
Ca parle depuis longtemps dans moi.
Aussi loin que je me rappelle.
Ca évolue avec les années.
J'ose plus l'exprimer depuis quelques années.
Je m'éloigne dès que je ressens de l'adversité.
C'est une quantité d'énergie énorme pour mon organisme
de recevoir puis d'émettre.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
La vie ne peut qu'être pastorale. Je veux humer les fleurs poudreuses. Quand la joie simple est palpable.
Les prés ont quelque chose d'astral, parce qu'il tremblent de vie.
Dans cet air bleu nos cœurs se décoagulent.
Un jour je suis allé aux jonquilles. Il y avait comme une mystique du printemps. Le monde alors m'apparaissait comme un écran sur lequel le ciel projetait des images. Tout scintillait, scintillait tellement.
Mon âme en moi même miroitait. Le soleil attisait la vie.
Les mots n'existent pas pour traduire l'évidence première des choses.
Il me sembla ensuite que dans les rues j'étais atrophié.
Que du solaire j'étais passé au sublunaire.
En réalité quand on cherche à voir, la nature est surnaturelle.
Les prés ont quelque chose d'astral, parce qu'il tremblent de vie.
Dans cet air bleu nos cœurs se décoagulent.
Un jour je suis allé aux jonquilles. Il y avait comme une mystique du printemps. Le monde alors m'apparaissait comme un écran sur lequel le ciel projetait des images. Tout scintillait, scintillait tellement.
Mon âme en moi même miroitait. Le soleil attisait la vie.
Les mots n'existent pas pour traduire l'évidence première des choses.
Il me sembla ensuite que dans les rues j'étais atrophié.
Que du solaire j'étais passé au sublunaire.
En réalité quand on cherche à voir, la nature est surnaturelle.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Flore dorée qui me ranime
vasque de cette combe ombreuse
où l'âme veut s'allonger
parmi les tintantes campanules.
Le chemin nous soulève
comme si l'orient de l'orient de l'orient
nous hélait,
nous ailait.
Qui farandolera
loin des cités fossiles
dans les stances du vent ?
Je réalise que je n'étais qu'un somnambule.
Je n'était que.
Vallée douce, aux fleurs déployées
ployées par les souffles,
sois immortelle.
Le mont Meygal, à quelque minutes de chez moi.
vasque de cette combe ombreuse
où l'âme veut s'allonger
parmi les tintantes campanules.
Le chemin nous soulève
comme si l'orient de l'orient de l'orient
nous hélait,
nous ailait.
Qui farandolera
loin des cités fossiles
dans les stances du vent ?
Je réalise que je n'étais qu'un somnambule.
Je n'était que.
Vallée douce, aux fleurs déployées
ployées par les souffles,
sois immortelle.
Le mont Meygal, à quelque minutes de chez moi.
Dernière édition par Fata Morgana le Lun 9 Avr 2012 - 10:48, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Merci.
Dans la zone de
mon front et
de mon thorax,
une tension tombe
à la lecture de tes textes.
C'est très notable au
front, où je situe
ma pensée.
Et dans la zone du
coeur, un énorme
encombrement est
mis en lumière.
Ca me soulage.
Beaucoup.
Tu viens me rendre
visite dans mon cachot.
Merci.
Dans la zone de
mon front et
de mon thorax,
une tension tombe
à la lecture de tes textes.
C'est très notable au
front, où je situe
ma pensée.
Et dans la zone du
coeur, un énorme
encombrement est
mis en lumière.
Ca me soulage.
Beaucoup.
Tu viens me rendre
visite dans mon cachot.
Merci.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Alors même si je ne le fais pas exprès, c'est tout de même le but que je me donne. Il me semble que les jolies choses ont un pouvoir de libération. L'idéal étant de libérer l'enfant qui sommeille en nous.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Merci.
Il y fait
si sombre.
J'ai peur
de t'effrayer.
Si sombre.
Merci.
Il y fait
si sombre.
J'ai peur
de t'effrayer.
Si sombre.
Merci.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Dans cette douceur du matin,
après une nuit avec l'Ombre,
tu m'apportes un éclairage
jusqu'alors inconnu.
...si curieux
...si inhabituel
Comme si tu me montrais
l'Ombre et la Lumière.
Leur danse.
...étonnant
Et mon coeur
se libère.
après une nuit avec l'Ombre,
tu m'apportes un éclairage
jusqu'alors inconnu.
...si curieux
...si inhabituel
Comme si tu me montrais
l'Ombre et la Lumière.
Leur danse.
...étonnant
Et mon coeur
se libère.
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Les fleurs chuchotent dans le soleil, caressées.
Ciel ! On croirait une broderie, une résille !
J'accède à cette combe par un chemin filigrané
qui sinue dans les ombres rêches.
L'air m'insuffle des psalmodies.
Je m'assieds dans cette clarté
qui semble vouloir me recréer.
Le pollen pareil à de la neige
s'extrait des calices en vapeurs d'olibans.
Mon cœur me semble irisé,
me semble un joyau luminescent.
Il redevient presque virginal.
Ô corolles translucides,
coupes recueillant le jour !
Plus qu'êtres, vous voici paroles !
J'aimerais dans cette douce ignescence
tout entier m'évaporer.
Ciel ! On croirait une broderie, une résille !
J'accède à cette combe par un chemin filigrané
qui sinue dans les ombres rêches.
L'air m'insuffle des psalmodies.
Je m'assieds dans cette clarté
qui semble vouloir me recréer.
Le pollen pareil à de la neige
s'extrait des calices en vapeurs d'olibans.
Mon cœur me semble irisé,
me semble un joyau luminescent.
Il redevient presque virginal.
Ô corolles translucides,
coupes recueillant le jour !
Plus qu'êtres, vous voici paroles !
J'aimerais dans cette douce ignescence
tout entier m'évaporer.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
C'est d'une douceur inouïe.
Et là, un grand éclat
de rire.
Je te vois me tendre
la main.
Je me vois accepter
ta main.
...c'est inouï
ce sombre cachot
se transforme en
prairie fleurie
...inouï
Et là, un grand éclat
de rire.
Je te vois me tendre
la main.
Je me vois accepter
ta main.
...c'est inouï
ce sombre cachot
se transforme en
prairie fleurie
...inouï
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: NO FLOOD l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)
Feta Morgana.
Pour la petite histoire.
Le nombre de personnes qui ont tenté de venir me repêcher de cet endroit. Et qui se sont fait réexpédier à l'autre bout du cosmos.
Tu sais quoi? J'ai faim! M'en vais de ce pas déjeuner!
Puis-je te faire la bise?
Pour la petite histoire.
Le nombre de personnes qui ont tenté de venir me repêcher de cet endroit. Et qui se sont fait réexpédier à l'autre bout du cosmos.
Tu sais quoi? J'ai faim! M'en vais de ce pas déjeuner!
Puis-je te faire la bise?
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
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