Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Ton monde dévoile un paysage familier par la lucidité et le romantisme qui se dégage des mots, le regard sur son ressenti, de l'avatar avec le BB et le pan d'étoffe, le petit noeud....
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
En répondant cela, la signature de ce que j'ai dit plus haut est apposée.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Tu connais la reprise bossa de Camille sur l'album Nouvelle Vague ?
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Oui, une de mes reprises préférées de Nouvelle Vague avec A Forest et celle ci:
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Cette chanson est sortie en France en 1970, avant de sombrer rapidement dans un oubli peut être mérité. J'ai du la découvrir 2 ou 3 ans plus tard, quand ma sœur acheta le 45t et le présenta comme un objet sulfureux, interdit ou presque. J'avais 6 ou 7 ans et ne comprenait pas de quoi il s'agissait. Cependant, les paroles ont eu sur moi un effet tel que ce fut une des chansons qui marqua mon enfance. En vieillissant, elle devint un de ces trésors perdus de mes premières années. L'Internet permettant maintenant de tout retrouver, ayant depuis longtemps oublié et le titre et le nom de l'interprète, j'ai de temps en temps fait des recherches basées sur les paroles qui sont restées imprimées dans ma mémoire. Sans succès jusqu'à récemment un lien menant au site bide-et-chanson. Elle est depuis apparue sur Youtube.
Y-a-t'il un lien? L'antisémitisme et la Shoah sont par la suite devenus des sujets qui m'ont poursuivi dans ma vie d'adulte, lectures, films, documentaires et visites d'Auschwitz et de Buchenwald à la clé.
Y-a-t'il un lien? L'antisémitisme et la Shoah sont par la suite devenus des sujets qui m'ont poursuivi dans ma vie d'adulte, lectures, films, documentaires et visites d'Auschwitz et de Buchenwald à la clé.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'est assez incroyable l'influence que Melody Nelson (Gainsbourg/Vannier) a eu sur le rock contemporain. Voici trois exemples parmi d'autres.
Beck qui s'est grimmé en Gainsbourg pour un clip et travaille avec Charlotte.
Une de mes chansons préférées d'un groupe gallois essentiel.
Le remix par Portishead d'un titre de Massive Attack.
Beck qui s'est grimmé en Gainsbourg pour un clip et travaille avec Charlotte.
Une de mes chansons préférées d'un groupe gallois essentiel.
Le remix par Portishead d'un titre de Massive Attack.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Zèbre, décalage, dyslexie, latéralisation à gauche, névroses, jeux de mots et humour noir ("je suis dans l'étang! je suis dans l'étang!")... C'est déjà dans Desproges en 1986.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Pour les reprises de Melody Nelson, il n'y a pas que le rock contemporain qui a été influencé, il suffit d'écouter les samples utilisés par De La Soul, formation phare du Hip Hop tendance Natives Tongues (collectif prônant un rap joueur, et bon esprit, positif - on parle de Daisy Age, l'âge des pâquerettes ). Voici deux exemples, mais ils ne sont pas isolés :
Who's sample : Held Down -> Ah Melody
Who's sample : Not over till the fat lady plays the demo --> En Melody
Quand à Desproges ! C'est d'abord toute une époque, celle de mes années Fac, et comme je l'ai déjà dit par ici, le Tribunal des Flagrants Délires, c'était quand même vach'ment mieux que les amphis ! Pis bien sur les fameux Monsieur Cyclopède, et ses One Man Show désopilants. Pas étonnant que je me soit autant baigné dans cet humour !
Who's sample : Held Down -> Ah Melody
Who's sample : Not over till the fat lady plays the demo --> En Melody
Quand à Desproges ! C'est d'abord toute une époque, celle de mes années Fac, et comme je l'ai déjà dit par ici, le Tribunal des Flagrants Délires, c'était quand même vach'ment mieux que les amphis ! Pis bien sur les fameux Monsieur Cyclopède, et ses One Man Show désopilants. Pas étonnant que je me soit autant baigné dans cet humour !
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Une vraie mine d'or ton site!
Pour moi, mon affection pour Desproges a commencé en seconde à la lecture du Manuel Du Savoir Vivre... ("Le chat n'est plus sur mémé, c'est qu'elle est froide"), la minute de Cyclopède pendant le repas dominical chez ma grand mère (et la réaction de mes parents devant de telles absurdités), l'enregistrement sur VHS des spectacles à leur première diffusion à la télé...
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je reviens sur les reprises de Melody Nelson, avec Mick Harvey, le guitariste des Bad Seeds de Nick Cave, qui lui a carrément produit deux disques de reprise de Serge Gainsbourg : "Intoxicated Mand" et "Pink Elephants". Ici le fameux Hôtel Particulier :
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je trouve que Mick Harvey est souvent trop proche des arrangements d'origine, même s'il a grandement contribué à la reconnaissance internationale de Gainsbourg (comme Scott Walker avec Brel). Je le préfère quand il s'en éloigne, comme ici:
Autrement, parmi mes reprises préférées figurent les deux de Bonnie And Clyde faites par Luna dans les années 90.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
.
Dernière édition par Mazarine La Non-Zèbre le Jeu 11 Oct 2012 - 16:19, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Quatre extraits d'un de mes albums préférés des années 6O, Forever Changes, du Love d'Arthur Lee.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Une de mes chansons préférées (que j'aimais avant d'y trouver de troublantes résonances avec ma vie), interprétée par une de mes actrices préférées, dans un de mes films préférés.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'aime quand un artiste ou un groupe s'approprie la chanson d'un autre et en fait quelque chose de complètement différent. Voici trois reprises de mon groupe fétiche (les Pixies) par des artistes dont j'apprécie l'univers.
La première est carrément aux antipodes de la version originale (Break My Body par la norvégienne Hanne Hukkelberg)
Mr Grieves repris a cappella par les New Yorkais de TV On The Radio (toutes les voix sont faites par le chanteur)
20 Dollars par l'anglo sri lankaise MIA (en fait une reprise de Where Is My Mind?)
La première est carrément aux antipodes de la version originale (Break My Body par la norvégienne Hanne Hukkelberg)
Mr Grieves repris a cappella par les New Yorkais de TV On The Radio (toutes les voix sont faites par le chanteur)
20 Dollars par l'anglo sri lankaise MIA (en fait une reprise de Where Is My Mind?)
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'aime beaucoup Hazlewood et ce qu'elle a chanté de/avec lui.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je ne connais Hazlewood que par quelques chansons avec elle mais c'est assez fascinant. Il faudra que je récupère d'autres disques.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'ai commencé à m'intéresser à lui à partir de cette chanson
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Merci Fa. Jusque là, j'avais dans un coin de ma tête l'idée qu'il faudrait un jour que j'écoute du Lee Hazlewood (j'avais aussi lu des choses très élogieuses sur lui). Là il vient de passer tout en haut de ma liste.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'ai encore cet avatar sur un forum de jazz :
Ce film est magique.
Ce film est magique.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Cette photo fait partie de tout un ensemble de carte postales de cinéma que j'avais achetées petit à petit dans les années 90 dans une petite librairie de la rue Champollion à Paris (j'y passais des heures, mais apparemment elle n'existe plus). Pendant très longtemps elles ont tapissé mes murs ou les cadres de mes bureaux au boulot où d'habitude on met des trucs relatifs au travail ou des dessins de Dilbert.
C'est un des plus beaux films jamais réalisés et Mitchum y est fabuleux. Dans une interview de l'émission Cinéma Cinémas on lui avait demandé pourquoi Laughton n'avait pas réalisé d'autres films par la suite. Réponse mitchumesque: "Il est mort!".
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Et tiens, quand Desproges parle de Mitchum
Quand on s’angoisse de savoir quel a été le plus beau jour de sa vie, l’acteur sacré du cinématographe dit qu’il n’oubliera jamais le jour où il a reçu le césar des propres mains d’Oscar, ou l’Oscar des propres mains de Marius, il ne sait plus, il est ému – il étouffe un court sanglot, admirable de pudeur.
Robert Mitchum se souvient : “Le plus beau jour de ma vie ? C’était vendredi dernier. On a arrêté le tournage deux heures plus tôt que prévu.”
Pierre Desproges, Chronique de la haine ordinaire, 8 mai 1986.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Hier soir, lors d'une rencontre IRL, il y a eu dans le café un petit moment de magie que j'ai peut être été le seul à savourer en me déconnectant de la conversation: en musique de fond passait Independence Day, une de mes chansons préférées d'Elliott Smith.
J'ai découvert Elliott Smith au milieu des années 90. Moi qui à l'époque avait du mal avec le rock doux et sensible, j'ai immédiatement été envouté par ses mélodies, la douceur de sa voix et la fragile perfection de ses chansons. Pendant des années, les chansons d'Elliott ont été pour moi de petites capsules de bien être un peu mélancolique. Je n'essayais même pas de comprendre les paroles, de connaitre l'homme, ses petites perles me suffisaient. C'est au moment de son suicide en 2003 que j'ai découvert son mal être existentiel, son autodestruction à petit feu, sa parano des derniers mois, que j'ai décidé de faire attention à ses paroles et de voir leur noirceur. J'ai acheté ses albums posthumes mais n'ai jamais pu écouter deux chansons de suite de ce "nouvel" Elliott très sombre, trop douloureux. Le style n'avait pas changé, ma perception oui. Je préfère réécouter ces chansons du temps où pour moi Elliott Smith n'était qu'une image floue sur une pochette de CD qui faisait des chansons qui ravissaient mes oreilles et berçaient mon cœur d'un bonheur en demie teinte.
J'ai découvert Elliott Smith au milieu des années 90. Moi qui à l'époque avait du mal avec le rock doux et sensible, j'ai immédiatement été envouté par ses mélodies, la douceur de sa voix et la fragile perfection de ses chansons. Pendant des années, les chansons d'Elliott ont été pour moi de petites capsules de bien être un peu mélancolique. Je n'essayais même pas de comprendre les paroles, de connaitre l'homme, ses petites perles me suffisaient. C'est au moment de son suicide en 2003 que j'ai découvert son mal être existentiel, son autodestruction à petit feu, sa parano des derniers mois, que j'ai décidé de faire attention à ses paroles et de voir leur noirceur. J'ai acheté ses albums posthumes mais n'ai jamais pu écouter deux chansons de suite de ce "nouvel" Elliott très sombre, trop douloureux. Le style n'avait pas changé, ma perception oui. Je préfère réécouter ces chansons du temps où pour moi Elliott Smith n'était qu'une image floue sur une pochette de CD qui faisait des chansons qui ravissaient mes oreilles et berçaient mon cœur d'un bonheur en demie teinte.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Moon River, Audrey Hepburn. Elle dut menacer de se retirer du film pour que la chanson y soit maintenue.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Mon premier concert fut Les Stranglers à 16 ans. J'avais accroché à cause de ça:
Dans la réalité, ce fut plus proche de ça (attention aux âmes trop sensibles!):
Sans les strip-teaseuses (malheureusement), mais avec un répertoire plus ancien, des insultes à profusion (aimablement traduites par le bassiste franco-anglais) et une simulation de viol collectif sur une spectatrice.
A l'époque, le groupe était dans une période sans doute difficile à assumer venant de là:
Et se dirigeant vers là:
Puis là (ensuite le groupe a continué sans son chanteur et plongé dans l'insignifiance):
Dans la réalité, ce fut plus proche de ça (attention aux âmes trop sensibles!):
Sans les strip-teaseuses (malheureusement), mais avec un répertoire plus ancien, des insultes à profusion (aimablement traduites par le bassiste franco-anglais) et une simulation de viol collectif sur une spectatrice.
A l'époque, le groupe était dans une période sans doute difficile à assumer venant de là:
Et se dirigeant vers là:
Puis là (ensuite le groupe a continué sans son chanteur et plongé dans l'insignifiance):
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Les allemands de Get Well Soon passent à Rouen la semaine prochaine. Je me tâte: ai-je envie d'aller à un concert en ce moment?
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'admire les Beatles mais j'adore les Kinks. Ils ont certainement été un peu moins novateurs (tout en restant un des groupes les plus influents de l'histoire du rock - et de ce côté ci de la Manche je me demande ce que Souchon et Voulzy auraient fait sans eux) mais le groupe de Ray Davis a généré une quantité au moins aussi importante de chansons immortelles, avec une sensibilité et un talent d'écriture au niveau des paroles que je trouve largement supérieurs.
Quelques titres...
Quelques titres...
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je viens de découvrir cette série d'interviews parodiques sur funnyordie. L'invité n'est pas piégé mais je ne suis pas sur de la part d'improvisation. Il n'y a pas de sous titres mais une transcription est disponible sur le site.
http://www.funnyordie.com/videos/60072add5a/between-two-ferns-with-zach-galifianakis-ben-stiller
Occasion de revoir un classique:
http://www.funnyordie.com/videos/60072add5a/between-two-ferns-with-zach-galifianakis-ben-stiller
Occasion de revoir un classique:
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'utilise ce fil de présentation pour être moi même. Plutôt que de parler de moi, de ce que je suis, de mes problèmes, de mes non-problèmes, je préfère me cacher derrière ce que j'aime, ce qui trouve un écho intime en moi et donc me décrit en partie.
Je me dis que quelques personnes vont décrypter cet autoportrait impressionniste. Un certain nombre mais pas beaucoup, j'ai toujours pensé qu'on ne peut pas "connecter" avec beaucoup de personnes, qu'il vaut mieux ne pas "connecter" avec beaucoup de personnes.
Le matin, quand je lis ZC, en général je ne me sens pas la légitimité d'écrire. Ai je quelque chose d'intéressant à dire? Et puis je n'aime pas l'image que je montre parfois, celui du "sage", celui qui prend du recul et essaie de concilier les points de vue opposés, de mettre fin aux engueulades. On m'a écrit une fois que je me mettais au dessus des autres et je peux comprendre ce point de vue. Si c'est le cas je déteste.
Je ne suis pas quelqu'un qui déteste les conflits, bien au contraire. Je ne suis pas quelqu'un qui fait des bisous virtuels. Si quelqu'un me montre sur le forum qu'il aime ce que j'écris, une partie de moi est heureuse, l'autre est gênée et se dit que je sais parfois bien y faire.
Ce que je ne supporte pas c'est de voir les gens se faire souffrir mutuellement alors que chacun a juste envie de ne pas souffrir soi même, de trouver un endroit ou il/elle sera accepté(e). Et je ne comprends pas que tant de personnes tombent dans le piège de faire aux autres ce qu'ils ne veulent pas qu'on leur fasse. Si je comprends, mais j'accepte mal. Ce forum crée parfois des Z parmi les Z. Chacun tour à tour peut se sentir exclu de la communauté.
Bon, passons aux choses sérieuses. Que vais je mettre aujourd'hui?
Tiens, une valeur sure, une de mes chansons préférées, une chanson des Smiths et une de ses reprises qui m'a d'abord heurté avant que je succombe.
Et puis une autre chanson de The Divine Comedy (le dis je? Allez pour une fois: j'ai été pris de sanglots ce matin en l'écoutant):
Je me dis que quelques personnes vont décrypter cet autoportrait impressionniste. Un certain nombre mais pas beaucoup, j'ai toujours pensé qu'on ne peut pas "connecter" avec beaucoup de personnes, qu'il vaut mieux ne pas "connecter" avec beaucoup de personnes.
Le matin, quand je lis ZC, en général je ne me sens pas la légitimité d'écrire. Ai je quelque chose d'intéressant à dire? Et puis je n'aime pas l'image que je montre parfois, celui du "sage", celui qui prend du recul et essaie de concilier les points de vue opposés, de mettre fin aux engueulades. On m'a écrit une fois que je me mettais au dessus des autres et je peux comprendre ce point de vue. Si c'est le cas je déteste.
Je ne suis pas quelqu'un qui déteste les conflits, bien au contraire. Je ne suis pas quelqu'un qui fait des bisous virtuels. Si quelqu'un me montre sur le forum qu'il aime ce que j'écris, une partie de moi est heureuse, l'autre est gênée et se dit que je sais parfois bien y faire.
Ce que je ne supporte pas c'est de voir les gens se faire souffrir mutuellement alors que chacun a juste envie de ne pas souffrir soi même, de trouver un endroit ou il/elle sera accepté(e). Et je ne comprends pas que tant de personnes tombent dans le piège de faire aux autres ce qu'ils ne veulent pas qu'on leur fasse. Si je comprends, mais j'accepte mal. Ce forum crée parfois des Z parmi les Z. Chacun tour à tour peut se sentir exclu de la communauté.
Bon, passons aux choses sérieuses. Que vais je mettre aujourd'hui?
Tiens, une valeur sure, une de mes chansons préférées, une chanson des Smiths et une de ses reprises qui m'a d'abord heurté avant que je succombe.
Et puis une autre chanson de The Divine Comedy (le dis je? Allez pour une fois: j'ai été pris de sanglots ce matin en l'écoutant):
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
The Divine Comedy, beaucoup de gens que j'apprécie beaucoup mettent cette formation tout en haut de leur préférences. Je n'ai jamais réussi à vraiment entrer pour ma part. Mais je n'ai jamais vraiment essayé non plus, ou pas trouvé la bonne porte. Là, j'ai lu ton commentaire, pis ce portrait de Kafka que je connais si bien, et qui me touche tant chaque fois que je le croise. Et j'aime ce name dropping, puis ce refrain.
Pas simple de faire son portrait en postant ses goûts musicaux ou cinéma, comme tu le fais. Et comme je le fais aussi en grande partie. Comme tu dis, on ne peut pas connecter avec tous les Z, mais je crois aussi que la culture (on peut appeler ça ainsi non ?) est capitale pour des gens comme nous, mais pour d'autres c'est le dernier de leur souci... Te définis tu plutôt comme contemplatif toi aussi ?
Sur les différences entre Z, la difficulté de communiquer sur un (et ce) forum, et ce jeu avec la souffrance, je te rejoins entièrement... Mais tomber dans le piège de faire aux autres toussa, c'est quand même très humain, et très commenté en psy non ?
Pas simple de faire son portrait en postant ses goûts musicaux ou cinéma, comme tu le fais. Et comme je le fais aussi en grande partie. Comme tu dis, on ne peut pas connecter avec tous les Z, mais je crois aussi que la culture (on peut appeler ça ainsi non ?) est capitale pour des gens comme nous, mais pour d'autres c'est le dernier de leur souci... Te définis tu plutôt comme contemplatif toi aussi ?
Sur les différences entre Z, la difficulté de communiquer sur un (et ce) forum, et ce jeu avec la souffrance, je te rejoins entièrement... Mais tomber dans le piège de faire aux autres toussa, c'est quand même très humain, et très commenté en psy non ?
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
The Divine Comedy ne trône pas tout en haut de mes goûts musicaux, mais il y a des chansons que j'aime beaucoup, comme Something For The Weekend, Generation Sex, Becoming More Like Alfie, Tonight We Fly ou Absent Friends. Un peu comme Dominique A.
La culture est en effet très importante pour moi, c'est un support à ma vie. Mais je constate aussi qu'elle est particulière par rapport à beaucoup de personnes que je croise dans la vie et sur ZC. Ma culture n'est pas "noble", elle est "populaire". Mais elle est aussi pointue et "élitiste". Je suis considéré comme un cinéphile par beaucoup de personnes mais de vrais cinéphiles ne me considéreraient pas comme des leurs. Pareil pour tout.
Je comprends très bien les mécanismes à l’œuvre sur le forum et le fait qu'ils sont inévitables. Mais je trouve cela injuste. On peut faire du mal sans être "méchant". C'est l'obsession de ma vie, ce qui dirige la presque totalité de ma quête de connaissances et d'émotions.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'adore ce film de Tavernier qui est d'une drôlerie et d'une noirceur extrêmes. La vision de l'être humain y est d'un pessimisme presque absolu, presque car tempéré par un des personnages. Les acteurs y sont formidables (Noiret prodigieux, Huppert, Audran, Marielle, Guy Marchand, Irène Skobline, Eddy Mitchell...).
Le film peut être vu en entier ici.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'est grâce à ce film que j'ai enfin compris pourquoi les chiens se reniflaient le trou de balle
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Cette vidéo au pouvoir hypnotique de Zbigniew Rybczynski, enregistrée avec un film du ciné club dans les années 80, m'a poursuivi jusqu'à aujourd'hui.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Ce film est génial, et célébrissime dans le petit monde de l'animation. C'est la vie !
Ce que je ne savais pas c'est que Rybczinski a une longue carrière de vidéo clips pour notamment (cf wiki) : Art of Noise, Mick Jagger, Simple Minds, Pet Shop Boys, Chuck Mangione, The Alan Parsons Project, Yoko Ono, Lou Reed, Supertramp, Rush, Propaganda, Lady Pank, et l'Imagine de John Lennon.
Ce que je ne savais pas c'est que Rybczinski a une longue carrière de vidéo clips pour notamment (cf wiki) : Art of Noise, Mick Jagger, Simple Minds, Pet Shop Boys, Chuck Mangione, The Alan Parsons Project, Yoko Ono, Lou Reed, Supertramp, Rush, Propaganda, Lady Pank, et l'Imagine de John Lennon.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
The Specials, ça donne la pêche sans donner envie de taper sur quelqu'un, tout le contraire même.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Un post plus personnel, plus intime, cela fait plusieurs jours que je suis tenté de l'écrire, et puis je me dis que non, puis je change encore d'avis. J'ai l'impression qu'il faut que je l'écrive pour m'en débarrasser.
Alors voilà...
La vie m'a toujours donné ce que je désirais le plus au monde et s'est amusée de ce que mes désirs étaient incomplets ou incohérents. La vie me veut du bien, elle veut m'éduquer par un jeu parfois cruel.
Adolescent, je pensais que mon mal être existentiel avait une solution unique: l'amour passionné d'une femme. Je voulais être aimé, si ce n'est par tous, par une personne.
Et mon vœu fut exaucé. Une femme m'a aimé, m'a vénéré. Elle faisait tout pour me faire plaisir et malgré moi j'en abusais, j'étais un petit roi dans un petit royaume. Un royaume dans lequel je me sentais prisonnier. Je n'éprouvais pas les mêmes sentiments pour elle, je voulais la fuir mais en était incapable. J'en venais à rêver de sa mort qui me libérerait. Et puis elle s'est libérée toute seule. Un beau cadeau qu'elle m'a fait même si mon ego a eu beaucoup de mal à s'en remettre.
Maintenant je savais ce que je voulais: un amour passionnel et réciproque, un amour comme on en voit rarement, qui est si fort qu'il ne peut pas mourir ou se transformer en quelque chose de plus apaisé.
Il n'y avait qu'à le désirer.
Une tornade, une montagne russe, un volcan avec des éruptions plusieurs fois par jour. Impossible à vivre la plupart du temps, merveilleux par moments.
Je n'ai pu le supporter longtemps mais j'étais sur la bonne voie. Il me fallait la même mais en un peu "moins".
Aussitôt désiré...
Tout était là en version "light". Les sentiments, les difficultés. Je m'en suis accommodé très longtemps jusqu'au jour où j'ai décidé que je n'en pouvais plus, que ce n'était pas la vie que je voulais.
Je ne savais plus ce que je voulais, ce que je pouvais avoir. Je repensais à la précédente, la seule avec laquelle je m'étais senti vraiment vivre, avec des moments de pure extase. Ils étaient rares mais si précieux.
Et là elle revient dans ma vie. Et tout repart comme avant. Juste en pire.
Maintenant je sais ce que je veux. Je veux trouver quelqu'un avec qui je peux vivre. Que je comprends et qui essaie de me comprendre. Avec qui je peux imaginer de vivre le reste de ma vie.
Et je la trouve. Et je me sens mieux. Et je me sens mal. Je l'aime mais n'éprouve pas de passion pour elle. J'ai l'impression que cette passion, ce sentiment de fusion, est comme un shoot de drogue dure. Malgré sa raison, malgré son désir de sérénité, de "normalité", on ne peut oublier son effet et on ne peut que vivre dans le regret de l'avoir perdu.
Alors je pars et je ne veux plus rien, ou plutôt quelque shoots de temps en temps auprès de ma dealeuse. J'ai connu tout ce que je désirais mais jamais en même temps. Ce doit être impossible. Je trouve un certain équilibre en renonçant à mes désirs insensés.
Mais la vie n'en a pas fini avec moi. Alors que je ne cherche plus, elle n'arrête pas de me laisser entrevoir la possibilité de tout avoir.
Alors je suis perdu.
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