ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Si le langage, les mots ont leurs limites, je trouve qu'ils sont quand même une belle invention.
C'est quelque chose j'ai envie de dire de presque magique de se rendre compte de tout ce qu'ils peuvent véhiculer, de se rendre compte, que l'on peut avoir accès à des histoires, à des récits, à des choses provenant de temps, de lieux reculés.
Ca peut aussi être une belle manière de transmettre des choses. On dit souvent que les mots, peuvent être une arme. C'est vrai. Mais, je me souviens aussi, c'était il y a un peu moins de deux ans, et pour mon anniversaire, comme souvent, je ne savais pas trop quoi faire, ni n'avais réellement l'envie de faire quelque chose. Et donc, j'étais allé pour le week-end, chez une amie, rencontrée ici sur ce forum (elle ne vient plus ici, mais ce n'est pas la question). Ca faisait quelques temps que j'avais dit que je lui rendrai visite, et voilà. Et donc, je me souviens, qu'on a énormément discuté, tout le week-end, et je me rappelle qu'elle m'a dit à un moment que mes mots étaient comme des caresses. En y repensant aujourd'hui, je trouve ça beau.
Je me rappelle aussi, quand petit, mon père lisait à mon frère et à moi les Trois Mousquetaires. Ce moment quasi-religieux pendant lequel nous l'entendions nous raconter cette histoire écrite par Alexandre Dumas. Cette magie des mots, par laquelle, nous nous retrouvions à les accompagner, cette magie des mots, qui parfois permet de retranscrire une émotion, qui peut permettre au lecteur de vivre les aventures des gens en leur compagnie.
Je sais qu'à chaque fois que je me lance dans un roman, dans une histoire, mais c'est souvent la même chose avec les films, ou les séries, c'est comme si je quittais momentanément le monde, les lois et les règles du monde qui m'entourent sont complètement oubliées, comme effacées de mon esprit, pour laisser place à celles du monde dans lequel je me plonge. Aux personnages, aux personnalités qui l'habite.
Un monde autre, un monde qui n'est pas le mien, dont je suis extérieur, inévitablement et irrémédiablement extérieur, mais qui peut aussi me toucher, m'émouvoir, m'angoisser, m'attrister, me mettre en colère, m'exalter, m'emplir de joie, m'emplir d'allégresse, me faire pleurer... Parfois, même plus facilement que le réel.
Ca me fait penser aussi à ce que je lis dans "Les démons de Gödel", où en fait l'auteur nous dit que pour Gödel, les objets mathématiques ont une forme d'existence en dehors de notre monde matériel, "réel". C'est quelque chose que je partage assez en fait, j'ai toujours été assez bon en maths, et ça a souvent été pour moi, un peu comme si j'arrivais à percevoir ces objets, ces notions d'une manière ou d'une autre. Je ne saurais pas vraiment décrire.
C'est quelque chose qui renvoie en fait un peu au "monde des Idées" de Platon. Quelque chose qui a peut-être plus de rapport, avec ce qu'on pourrait appeler l'âme. (En même temps, l'âme, je ne sais pas vraiment ce que c'est non plus, mais bon...). Je n'aime pas trop le coté "supérieur", que l'on peut donner à l'âme aux idées, parfois. Dans le langage, en maths aussi, les concepts pareils, ils se réfèrent plus à une forme d'abstraction de la réalité. Mais, laquelle abstraction comporte aussi ses propres lois, ses propres règles.
Ce qu'il y a aussi, et c'est en partie ce que dit Wittgenstein dans le Tractatus, c'est que les mots, les concepts, les notions, etc... ne peuvent faire sens pour nous qu'en ce qu'ils renvoient à une abstraction de quelque chose ou de plusieurs choses, dont on rassemble une forme de dénominateur commun. Et donc qu'en ce sens où ils peuvent renvoyer à une réalité sensible. Où il existe un lien entre les deux, entre ces deux univers.
C'est quelque chose j'ai envie de dire de presque magique de se rendre compte de tout ce qu'ils peuvent véhiculer, de se rendre compte, que l'on peut avoir accès à des histoires, à des récits, à des choses provenant de temps, de lieux reculés.
Ca peut aussi être une belle manière de transmettre des choses. On dit souvent que les mots, peuvent être une arme. C'est vrai. Mais, je me souviens aussi, c'était il y a un peu moins de deux ans, et pour mon anniversaire, comme souvent, je ne savais pas trop quoi faire, ni n'avais réellement l'envie de faire quelque chose. Et donc, j'étais allé pour le week-end, chez une amie, rencontrée ici sur ce forum (elle ne vient plus ici, mais ce n'est pas la question). Ca faisait quelques temps que j'avais dit que je lui rendrai visite, et voilà. Et donc, je me souviens, qu'on a énormément discuté, tout le week-end, et je me rappelle qu'elle m'a dit à un moment que mes mots étaient comme des caresses. En y repensant aujourd'hui, je trouve ça beau.
Je me rappelle aussi, quand petit, mon père lisait à mon frère et à moi les Trois Mousquetaires. Ce moment quasi-religieux pendant lequel nous l'entendions nous raconter cette histoire écrite par Alexandre Dumas. Cette magie des mots, par laquelle, nous nous retrouvions à les accompagner, cette magie des mots, qui parfois permet de retranscrire une émotion, qui peut permettre au lecteur de vivre les aventures des gens en leur compagnie.
Je sais qu'à chaque fois que je me lance dans un roman, dans une histoire, mais c'est souvent la même chose avec les films, ou les séries, c'est comme si je quittais momentanément le monde, les lois et les règles du monde qui m'entourent sont complètement oubliées, comme effacées de mon esprit, pour laisser place à celles du monde dans lequel je me plonge. Aux personnages, aux personnalités qui l'habite.
Un monde autre, un monde qui n'est pas le mien, dont je suis extérieur, inévitablement et irrémédiablement extérieur, mais qui peut aussi me toucher, m'émouvoir, m'angoisser, m'attrister, me mettre en colère, m'exalter, m'emplir de joie, m'emplir d'allégresse, me faire pleurer... Parfois, même plus facilement que le réel.
Ca me fait penser aussi à ce que je lis dans "Les démons de Gödel", où en fait l'auteur nous dit que pour Gödel, les objets mathématiques ont une forme d'existence en dehors de notre monde matériel, "réel". C'est quelque chose que je partage assez en fait, j'ai toujours été assez bon en maths, et ça a souvent été pour moi, un peu comme si j'arrivais à percevoir ces objets, ces notions d'une manière ou d'une autre. Je ne saurais pas vraiment décrire.
C'est quelque chose qui renvoie en fait un peu au "monde des Idées" de Platon. Quelque chose qui a peut-être plus de rapport, avec ce qu'on pourrait appeler l'âme. (En même temps, l'âme, je ne sais pas vraiment ce que c'est non plus, mais bon...). Je n'aime pas trop le coté "supérieur", que l'on peut donner à l'âme aux idées, parfois. Dans le langage, en maths aussi, les concepts pareils, ils se réfèrent plus à une forme d'abstraction de la réalité. Mais, laquelle abstraction comporte aussi ses propres lois, ses propres règles.
Ce qu'il y a aussi, et c'est en partie ce que dit Wittgenstein dans le Tractatus, c'est que les mots, les concepts, les notions, etc... ne peuvent faire sens pour nous qu'en ce qu'ils renvoient à une abstraction de quelque chose ou de plusieurs choses, dont on rassemble une forme de dénominateur commun. Et donc qu'en ce sens où ils peuvent renvoyer à une réalité sensible. Où il existe un lien entre les deux, entre ces deux univers.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Je trouve que ces deux chansons se suivent bien. Pour moi, le titre de la deuxième, est comme une réponse aux questions de la première. (enfin, je fais peut être un peu un contresens dans ma traduction de la deuxième).
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
On parle parfois ici du fameux triangle sauveur, victime, bourreau.
Là dessus, j'ai envie de dire qu'il y a de multiples problématiques. Parce qu'en effet, si il y a la question de savoir où chacun se place, il y a aussi la question de savoir où nous placent les autres.
Ce qu'il y a là dedans aussi, au delà de la question du positionnement, qui me semble plus fondamentale encore, en réalité, c'est celle de toutes les attentes et connotations, plus ou moins conscientes ou inconscientes, plus ou moins héritées etc... associées à chacun de ces rôles. Question soulevée, de manière implicite même quand on parle de ces trois rôles dans le cadre de l'analyse transactionnelle. Puisque par la même, on influe justement sur l'image de ces trois rôles.
Il me semble pourtant qu'à moins de ne rien faire, et d'être complètement extérieur au monde, il n'est pas possible de toute façon, de faire l'économie de se retrouver à un moment où à un autre dans chacune de ces positions, que ce soit volontaire, désiré, ou non.
Il me semble qu'une grande partie des méfaits de tout ça, vient justement du poids, de toutes ces connotations, de toutes ces attentes, en ce sens qu'elles nous enferment dans un comportement, une série d'images, sauf qu'une image, ça peut mentir aussi.
Sauve-t-on réellement quelqu'un quand on lui apporte de l'aide? Il y a un proverbe chinois qui dit "Donne un poisson à quelqu'un, il mangera un jour, apprends-lui à pêcher, il mangera toujours." Et puis, on est tous condamné à mourir un jour ou l'autre quoiqu'il arrive.
Se pose-t-on la question, quand un requin tue un poisson pour manger, de savoir si c'est ou non un bourreau? Si il est gentil ou méchant?
Je crois que l'humain est un parfait exemple pour ça aussi, capable à la fois de faire des choses merveilleuses, et des choses horribles, et ce, quelques soient les motivations qui l'accompagnent, quelque soit son intention, son état. Quels que soient les concepts, les idées qu'il pourra invoquer.
Pour en revenir par exemple au sauveur, le fait d'entrer dans le triangle constitue-t-il de fait une mauvaise chose? Est-ce là une question de décourager ceux qui veulent aider? Ou peut-être plus de se rendre compte que cette aide elle-même peut être à double tranchants. Comment un bourreau gèrera-t-il la culpabilité derrière son action? Le fait de se priver de quelque chose est-il bon pour lui? Y perd-il quelque chose aussi? Une victime le sera-t-elle tout le temps? Ne peut-elle pas aussi se relever, est-elle condamner à rester "faible"? N'a-t-elle pas non plus une force à pouvoir attirer à elle de la compassion, ou de la colère? La possibilité de gagner un statut de martyr? La possibilité de faire réagir les gens.
Là dessus, j'ai envie de dire qu'il y a de multiples problématiques. Parce qu'en effet, si il y a la question de savoir où chacun se place, il y a aussi la question de savoir où nous placent les autres.
Ce qu'il y a là dedans aussi, au delà de la question du positionnement, qui me semble plus fondamentale encore, en réalité, c'est celle de toutes les attentes et connotations, plus ou moins conscientes ou inconscientes, plus ou moins héritées etc... associées à chacun de ces rôles. Question soulevée, de manière implicite même quand on parle de ces trois rôles dans le cadre de l'analyse transactionnelle. Puisque par la même, on influe justement sur l'image de ces trois rôles.
Il me semble pourtant qu'à moins de ne rien faire, et d'être complètement extérieur au monde, il n'est pas possible de toute façon, de faire l'économie de se retrouver à un moment où à un autre dans chacune de ces positions, que ce soit volontaire, désiré, ou non.
Il me semble qu'une grande partie des méfaits de tout ça, vient justement du poids, de toutes ces connotations, de toutes ces attentes, en ce sens qu'elles nous enferment dans un comportement, une série d'images, sauf qu'une image, ça peut mentir aussi.
Sauve-t-on réellement quelqu'un quand on lui apporte de l'aide? Il y a un proverbe chinois qui dit "Donne un poisson à quelqu'un, il mangera un jour, apprends-lui à pêcher, il mangera toujours." Et puis, on est tous condamné à mourir un jour ou l'autre quoiqu'il arrive.
Se pose-t-on la question, quand un requin tue un poisson pour manger, de savoir si c'est ou non un bourreau? Si il est gentil ou méchant?
Je crois que l'humain est un parfait exemple pour ça aussi, capable à la fois de faire des choses merveilleuses, et des choses horribles, et ce, quelques soient les motivations qui l'accompagnent, quelque soit son intention, son état. Quels que soient les concepts, les idées qu'il pourra invoquer.
Pour en revenir par exemple au sauveur, le fait d'entrer dans le triangle constitue-t-il de fait une mauvaise chose? Est-ce là une question de décourager ceux qui veulent aider? Ou peut-être plus de se rendre compte que cette aide elle-même peut être à double tranchants. Comment un bourreau gèrera-t-il la culpabilité derrière son action? Le fait de se priver de quelque chose est-il bon pour lui? Y perd-il quelque chose aussi? Une victime le sera-t-elle tout le temps? Ne peut-elle pas aussi se relever, est-elle condamner à rester "faible"? N'a-t-elle pas non plus une force à pouvoir attirer à elle de la compassion, ou de la colère? La possibilité de gagner un statut de martyr? La possibilité de faire réagir les gens.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
La vie est une comédie pour celui qui pense, une tragédie pour celui qui sent. (proverbe espagnol)
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Ces Espagnols...quels comédiens!!
Manou- Messages : 1894
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
ours sur son fil a écrit:
- LES QUATRE SAISONS MAIS PAS DE VIVALDI:
A l'arrivée du mois de décembre
j'ai bien regardé,
la hauteur de ciel descendre
et l'hiver arriver
j'étais presque content de le voir
en l'observant se déployer
j'ai mis une veste au-dessus de ma veste
pour pas trop cailler
j'ai vu la nuit qui tombait tôt
mais les gens qui marchaient plus vite
j'ai vu la chaleur des bistrots
avec de la buée sur les vitres
là dessus la nature est fidèle
j'ai vu le jour se lever tard
j'ai vu les guirlandes de Noël
qui me foutent le cafard ?
j'ai aimé avoir les mains gelées
pour les mettre au fond de mes poches
j'ai adoré marcher dehors
quand tu sais que la maison est proche
j'ai souris bêtement
en voyant qu'il n'y avait plus
de fleurs sur les balcons
j'ai regardé le ciel tout blanc
y avait même des flocons
certains matins j'ai vu que le givre
avait squatté derrière les fenêtres
j'ai vu les gens revenir du ski
avec la marque des lunettes
je commençais juste à m'y habituer
mais les jours ont rallongé
j'ai compris que le printemps
allait emménager
le mois de mars avait tracé
en un battement de cils
et on m'a dit qu'en avril
faut pas se découvrir d'un fil
mas moi j'ai peur de rien
alors malgré les dictons vieillots
j'ai enlevé une de mes deux vestes
pour pas avoir trop chaud
j'ai vu les arbres avoir des feuilles
et les filles changer de godasses
j'ai vu les bistrots ouvrir plus tard
avec des tables en terrasses
y avait pleins de couples qui s'embrassaient
c'est les hormones, ça réagit
c'est la saison des amours
et la saison des allergies
c'est vrai qu j'ai eu le nez qui coule
et je me suis frotté les yeux
mais j'ai aimé la chair de poule
pendant un coup de vent affectueux
sur les balcons ça bourgeonnait
j'ai ri bêtement à cette vision
j'ai regardé le ciel bleu-pâle
y avait même des avions
ma factrice a ressorti le vélo
j'étais content pour elle
content aussi pour le daron
qui aime le retour des hirondelles
je commençais juste à m'y habituer
mais le thermomètre a augmenté
j'ai compris ce qui nous pendait au nez
c'était l'été
au mois de juin an change de teint
fini d'être albinos
c'est la période des examens
et puis celle de Roland Garros
ça sent les vacances à plein nez
il va être l'heure de se tirer
moi j'ai enlevé ma dernière veste
pour pas transpirer
j'ai vu qu'il faisait encore jour
même après le début du film
pour ceux qui ont des poignées d'amour
il est trop tard pour le régime
les mecs sont assez excités
et ça les préoccupe
que les filles sortent leurs décolletés
et leurs mini-jupes
j'ai aimé rechercher l'ombre
quand il y avait trop de soleil
j'ai aimé dormir sans la couette
pour rafraîchir le sommeil
sur les balcons c'était la jungle
il y avait plein de fleur et de feuillage
j'ai regardé le ciel tout bleu
il y avait même pas de nuages
j'ai adoré conduire la nuit
la vitre ouverte en grand
avec le bras gauche de sorti
qui fait un bras de fer contre le vent
je commençais juste à m'y habituer
mais j'ai vu une fleur fanée
j'ai compris que l'automne
était déterminé
c'est surtout à partir d'octobre
c'est la saison la plus austère
moi bizarrement je la trouve noble
c'est celle qui a le plus de caractère
j'ai vu les feuilles qui tournoyaient
comme des ballons de baudruche
j'ai remis une de mes vestes
avec une capuche
j'ai vu la pluie, j'ai vu le vent
les rayons de soleil malades
j'ai vu les K-ways des enfants
qui partent aux châtaignes en ballade
j'ai marché dans les feuilles mortes
et sur les trottoirs mouillés
j'ai vu les parcs changer de couleurs
ils étaient tout rouillés
j'ai aimé les lumières de la ville
qui se reflètent dans les flaques
et les petites bourrasques de vent
qui mettent les brushings en vrac
sur les balcons y avait que des branches
sans feuilles et sans raisons
j'ai regardé le ciel tout gris
y avait même plus d'horizon
et puis l'hiver est revenu
puis les saisons se sont perpétuaient
les années passent, la vie aussi
on commençait juste à s'y habituer
on est les témoins impuissants
du temps qui trace, du temps qui veut
que les enfants deviennent des grands
et que les grands deviennent des vieux.........
- Entendu sur ZC, mais je voulais le publier aussi ici. Paroles qui peuvent s'approcher par divers chemins:
Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées,
Certaines circonstances qui nous stoppent nette dans notre lancé,
Il est de ces réalités qu'on n'était pas près à recevoir,
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur,
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur,
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre,
Où tes espoirs brulant ont laissé place à des cendres.
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable,
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable,
Je n'ai trouvé que ma main pour poser sur ton épaule,
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.
J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine,
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent,
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir,
Et constater dans ce silence que ta tristesse m'a fait grandir.
J'ai pas trouvé le remède pour réparer un cur brisé,
Il faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser,
Avoir vécu avec elle et apprendre à survivre sans,
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang.
Tu as su rester debout et je t'admire de ton courage,
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage,
A coté de ton épreuve, tout me semble dérisoire,
Tous comme ces mots qui pleuvent que j'écris sans espoir.
Pourtant les saisons s'enchaineront saluant ta patience,
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance,
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel dès demain,
Son étoile t'éclairera pour te montrer le chemin
ours sur le feel de Protée a écrit:
C'est complètement vrai, c'est l'effet Slam aussi.
Mais pas que. Il y a une auto critique, un retour sur soi.
Probablement comme tous ceux qui sont encore étonnés d'être en vie après avoir traverser l'indicible, que celui-ci soit social, physique ou psychologique : Pourquoi, Comment, et maintenant vers Où, avec Qui et pour Qui, pour Quoi...
Ce serait pas un peu zèbre, non ?
J'ai failli re-répondre sur le feel de Protée, et puis juste là sur celui d'ours, mais bref, pas pu le faire dimanche, et puis il y avait pas mal de choses relativement personnelles, du je vais tout mettre ici.
Un peu zèbre, je ne sais pas, c'est possible, mais, je trouve ces paroles que tu as sur ces deux slammeurs très vraies. En tout cas, ce sont des choses qui ont tendance à me toucher très profondément.
J'aime bien dans le slam, cette forme de nudité de la voix, la beauté de la voix d'homme, grave, et avec une telle chaleur dedans. Parfois, une forme d'émotion, de mélancolie, de sensibilité, de poésie... Et puis, une forme de calme de sérénité aussi dedans, de maitrise de la voix. Traverser l'indicible, auto-critique et retour sur soi, c'est un peu ça oui.
Ces questions, sont tellement vraies, c'est comme si elles tournaient en permanence dans ma tête. Et quelque part, le pire, c'est qu'à chacune quelque part, mis à part, "je ne sais pas", je n'ai aucune réponse.
C'était dimanche donc, j'écoutais ça (tant pis, je le remets aussi ici du coup).
, et ces mots d'ours, de traversée de l'indicible, raisonnaient en moi, je me suis effondré sur mon lit, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, recroquevillé en boule, des larmes coulants, humidifiant les draps, avec de gros sanglots. Mais, même pas triste en même temps, en ressentant une forme de chaleur, le bien que ça faisait de lâcher les vannes, de s'autoriser à pleurer un peu.
Et puis, après, fallait que je parte, une clope, deux clopes et puis on redresse les barrières.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Merci beaucoup Jacques Brel
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
C'est sérieux le rire, ça peut aider à ne pas se complaire dans la gravité. Ca aide à dépasser les choses. Et puis, ça n'empêche pas de faire une petite marche arrière pour s'y repencher aussi, l'esprit plus reposé.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Il y a un peu de ça non ? C'est en tout cas ce que ça me renvoie...
Quand parfois l'écoute plonge dans l'intime, et que cette voix ne s'adresse plus qu'à nous... Solitude, et amitié.
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Quand parfois l'écoute plonge dans l'intime, et que cette voix ne s'adresse plus qu'à nous... Solitude, et amitié.
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
- Spoiler:
- Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d'amitié
Nous avons eu nos nuits...
Richard eh ! Richard !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous avec des problèmes d'hommes, simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Eh ! m'sieur Richard encore un p'tit pour la route ?
Allons ! Richard... Richard... encore un p'tit !
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oui, bien dit Harpo.
Et merci pour la chanson, elle me donne des frissons.
Et merci pour la chanson, elle me donne des frissons.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Cette chanson de Léo Ferret, m'inspire beaucoup
J'aime bien le "moi et moi", puis l'expression du bien tard, que je ressens aussi parfois.
Ca me fait aussi penser à la nuit. J'aime bien la nuit, souvent. Ce moment où les gens vont dormir, où il se fait une sorte de silence. Où j'ai l'impression que mes sensations peuvent enfin s'étendre, sans être perturbé par des choses à droite à gauche. Moments, où je sens parfois que je peux enfin entrer dans une forme de communion avec la nature, juste me laisser aller à ressentir les choses. Où il n'y a juste rien que je doive faire. Juste goûter ce plaisir de ressentir, parfois, ça peut être aussi des choses plus simples, une pluie en été, surtout quand il a fait chaud, à la fois le plaisir de sentir l'odeur du sol qui s'évapore, puis le plaisir de sentir l'eau, cet élément essentiel de la vie, qui entre en contact avec la peau, cette eau dont le corps a été quelque peu sevré par la chaleur. Ca peut être de caresser quelque chose, quelqu'un plaisir de sentir des contacts agréables au bout des doigts. Moments, où l'on s'autorise enfin, à ressentir l’extérieur, à entrer en harmonie avec le dehors, moments où l'esprit se dilate dans le vague, où c'est un peu comme si les pensées flottaient je ne sais où, sans demander la moindre attention.
J'aime bien, cette histoire de disponibilité aussi, dans la chanson. Parfois j'aime bien quand les gens sont disponibles, pouvoir entrer en communication avec eux. Souvent, je ne le fais que dans ma tête. Parfois, j'aime bien quand les gens sont occupés, juste me mettre à coté et, juste apprécier leur présence.
On a pas mal parlé de frustration aujourd'hui sur le fil de Doinel. C'était assez intéressant, et j'arrive à me retrouver dans certains comportements de son fils. Ca m'a fait réfléchir, à plein de choses, à mon comportement aussi parfois. C'est une question qui me tourne pas mal dans la tête en ce moment.
La frustration, pour moi, c'est une chose inhérente à la vie. Et euh, plus vite on la dépasse, plus vite on la gère, plus vite on peut passer à autre chose, plus vite on peut se remettre à apprécier la vie, plus vite on peut passer à des choses plus sympa, et puis, rester frustré, c'est quand même pas une des choses de la vie sur laquelle j'ai trop envie de m'attarder.
En fait, plus que ça, je suis en train de me dire, que je vais juste avoir tendance à expulser l'envie, et puis voilà. Pas envie qu'on vienne me refaire chier avec derrière. Ou encore moins de m'en sentir captif.
Au fond de moi, j'aime bien bouger, faire des choses faire plaisir, apporter un peu de joie etc... Je peux souvent le faire, juste parce que j'aime bien ça, sans attendre de retour (de toute façon il y en a toujours un ne serait-ce que dans le plaisir d'avoir essayé de faire plaisir). Quand on essaie de trop me motiver pour faire quelque chose, je peux avoir l'impression (parfois fausse), que c'est plus une mise en doute de la sincérité de ce que j'aurai fait, ou dit.
J'ai pensé à moi aussi, lisant l'attitude dudit fils devant la "frustration", puis aussi le coté à pouvoir être drole, faire plaisir, être gentil etc... (ce sont des choses que j'ai très souvent entendu à mon propos). Ca me fait entre autre repenser parfois aux relations que j'ai pu avoir avec mon père, notamment au Lycée, et quand même, jusqu'à il n'y a pas si longtemps que ça. L'école ne m'intéressait pas vraiment plus que ça, mais bon fallait le faire, donc je le faisais, sans me poser plus de questions que ça. Voyant, "mes capacités", il fallait absolument que j'ai les meilleurs notes possibles, pour pouvoir ensuite "avoir le choix", et trouver un métier "intéressant"... (bref, finalement pas tant eu le choix que choix, et je me fais un peu royalement chier au boulot, mais bon passons, il y a probablement une partie qui est majoritairement fait à une colère rentrée). Enfin, c'est beau tout ça, c'est gentil machin tout ça... Bref, toujours est-il qu'il était inquiet, très inquiet, et que dès qu'il sentait que je "n'en faisais pas assez", pas assez pour quoi concrètement ?? Je n'en ai toujours aucune idée. Et puis, c'est pas comme si j'avais une idée précise en tête, ou un boulot de rêve à atteindre (d'ailleurs, ce n'est toujours pas le cas, mais bon, passons). Et donc à chaque fois, j'avais la "joie", le "bonheur" j'ai envie de dire d'avoir une demi-heure, une heure de l'entendre m'engueuler sur le "fait" que j'étais un branleur, et que je ne faisais "strictement rien", et à ressasser tellement de fois le même discours, que je pouvais le ressortir par coeur. Moments, pendant lesquels en plus, je ne pouvais rien dire parce que tout se retournait contre moi, parce que la réalité, est que je ne faisais pas le maximum, et qu'à dire vrai, plus j'entendais ce discours, moins j'avais envie d'en faire, plus j'avais envie de dire, ou de faire, exactement ce qu'il me disait : ne faire strictement rien. J'y repensais tout à l'heure en écrivant, j'aurai bien rendu des copies blanches juste pour lui répondre avec un air angélique, et un bon "va voir ailleurs si j'y suis" : "ben quoi ? tu disais que je foutais rien, voilà, tu l'as maintenant." ou bien "c'est quoi le problème??? je ne peux pas être un branleur??? Il n'y a pas de tolérance pour eux non plus????". Comme disait Doinel, dans ce genre de moments là, je peux devenir un vrai démon. (ou plus exactement, mi-ange, mi-démon, ou peut être plus justement, aucun des deux, juste humain, trop humain) En même temps, la seule manière que j'avais de me protéger, c'était justement, de ne pas écouter, de juste laisser l'engueulade passer, de me fermer complètement.
Et puis en école d'ingé, j'ai enfin pu laisser parler cette colère quelque part. Le seul problème, étant qu'en vrai cette réaction de ne rien faire, n'était que de la pure colère par rapport à cette attitude, et très loin ce dont je pouvais avoir réellement envie.
Je me rappelle aussi de ma mère, essayant de calmer la situation... PPPPPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFFFFFFFFFF................................... C'est adorable, mais en même temps, c'est insupportable. Parce que, ça veut juste dire quelque part, Pierre-Yves, renonce à être, fait ce qu'il faut, vire tout ce que tu ressens etc... Et, en même temps, ce n'est pas faux, en ce sens que, juste suivre cette envie, ça ne me mènera strictement à rien. Bon, voilà, j'aurai fait ce que je ressentais, j'aurai dit au monde d'aller se faire foutre, mais en même temps, ça ne m'aura mené à rien. A strictement rien. Enfin, si, à moi, mais d'un autre coté, ben voilà, moi... c'est pas grand chose, c'est rien comparé à l'immensité de l'univers, ou ne serait-ce que du monde des hommes... Et en même temps, ben, c'est juste "tout", la seule chose à laquelle je puisse me fier, parce qu'au delà de soi, et encore... à quoi peut-on se fier??? Que sait-on réellement des autres, mis à part nos impressions, nos perceptions, nos constructions mentales?? Fondamentalement, pas grand chose, c'est tellement variable l'être, selon le moment, selon l'histoire, selon l'humeur etc...
Et puis, avoir de quoi vivre, c'est quand même important, tout au moins dans l'optique de continuer à vivre, avoir de quoi payer son loyer, s'acheter à bouffer, faire ses sorties tranquillement, sans avoir à se poser de questions, ça reste tout de même un putain de luxe. Je veux dire par là, que c'est pas comme si je regrettais la moindre chose que j'avais faite, même si, ce n'était pas nécessairement la plus optimale. Enfin si, quelque part, j'ai toujours envie de faire l'optimal. Mais bon, ce n'est pas possible, et je ne sais pas vraiment ce que c'est.
J'aime bien le "moi et moi", puis l'expression du bien tard, que je ressens aussi parfois.
Ca me fait aussi penser à la nuit. J'aime bien la nuit, souvent. Ce moment où les gens vont dormir, où il se fait une sorte de silence. Où j'ai l'impression que mes sensations peuvent enfin s'étendre, sans être perturbé par des choses à droite à gauche. Moments, où je sens parfois que je peux enfin entrer dans une forme de communion avec la nature, juste me laisser aller à ressentir les choses. Où il n'y a juste rien que je doive faire. Juste goûter ce plaisir de ressentir, parfois, ça peut être aussi des choses plus simples, une pluie en été, surtout quand il a fait chaud, à la fois le plaisir de sentir l'odeur du sol qui s'évapore, puis le plaisir de sentir l'eau, cet élément essentiel de la vie, qui entre en contact avec la peau, cette eau dont le corps a été quelque peu sevré par la chaleur. Ca peut être de caresser quelque chose, quelqu'un plaisir de sentir des contacts agréables au bout des doigts. Moments, où l'on s'autorise enfin, à ressentir l’extérieur, à entrer en harmonie avec le dehors, moments où l'esprit se dilate dans le vague, où c'est un peu comme si les pensées flottaient je ne sais où, sans demander la moindre attention.
J'aime bien, cette histoire de disponibilité aussi, dans la chanson. Parfois j'aime bien quand les gens sont disponibles, pouvoir entrer en communication avec eux. Souvent, je ne le fais que dans ma tête. Parfois, j'aime bien quand les gens sont occupés, juste me mettre à coté et, juste apprécier leur présence.
On a pas mal parlé de frustration aujourd'hui sur le fil de Doinel. C'était assez intéressant, et j'arrive à me retrouver dans certains comportements de son fils. Ca m'a fait réfléchir, à plein de choses, à mon comportement aussi parfois. C'est une question qui me tourne pas mal dans la tête en ce moment.
La frustration, pour moi, c'est une chose inhérente à la vie. Et euh, plus vite on la dépasse, plus vite on la gère, plus vite on peut passer à autre chose, plus vite on peut se remettre à apprécier la vie, plus vite on peut passer à des choses plus sympa, et puis, rester frustré, c'est quand même pas une des choses de la vie sur laquelle j'ai trop envie de m'attarder.
En fait, plus que ça, je suis en train de me dire, que je vais juste avoir tendance à expulser l'envie, et puis voilà. Pas envie qu'on vienne me refaire chier avec derrière. Ou encore moins de m'en sentir captif.
Au fond de moi, j'aime bien bouger, faire des choses faire plaisir, apporter un peu de joie etc... Je peux souvent le faire, juste parce que j'aime bien ça, sans attendre de retour (de toute façon il y en a toujours un ne serait-ce que dans le plaisir d'avoir essayé de faire plaisir). Quand on essaie de trop me motiver pour faire quelque chose, je peux avoir l'impression (parfois fausse), que c'est plus une mise en doute de la sincérité de ce que j'aurai fait, ou dit.
J'ai pensé à moi aussi, lisant l'attitude dudit fils devant la "frustration", puis aussi le coté à pouvoir être drole, faire plaisir, être gentil etc... (ce sont des choses que j'ai très souvent entendu à mon propos). Ca me fait entre autre repenser parfois aux relations que j'ai pu avoir avec mon père, notamment au Lycée, et quand même, jusqu'à il n'y a pas si longtemps que ça. L'école ne m'intéressait pas vraiment plus que ça, mais bon fallait le faire, donc je le faisais, sans me poser plus de questions que ça. Voyant, "mes capacités", il fallait absolument que j'ai les meilleurs notes possibles, pour pouvoir ensuite "avoir le choix", et trouver un métier "intéressant"... (bref, finalement pas tant eu le choix que choix, et je me fais un peu royalement chier au boulot, mais bon passons, il y a probablement une partie qui est majoritairement fait à une colère rentrée). Enfin, c'est beau tout ça, c'est gentil machin tout ça... Bref, toujours est-il qu'il était inquiet, très inquiet, et que dès qu'il sentait que je "n'en faisais pas assez", pas assez pour quoi concrètement ?? Je n'en ai toujours aucune idée. Et puis, c'est pas comme si j'avais une idée précise en tête, ou un boulot de rêve à atteindre (d'ailleurs, ce n'est toujours pas le cas, mais bon, passons). Et donc à chaque fois, j'avais la "joie", le "bonheur" j'ai envie de dire d'avoir une demi-heure, une heure de l'entendre m'engueuler sur le "fait" que j'étais un branleur, et que je ne faisais "strictement rien", et à ressasser tellement de fois le même discours, que je pouvais le ressortir par coeur. Moments, pendant lesquels en plus, je ne pouvais rien dire parce que tout se retournait contre moi, parce que la réalité, est que je ne faisais pas le maximum, et qu'à dire vrai, plus j'entendais ce discours, moins j'avais envie d'en faire, plus j'avais envie de dire, ou de faire, exactement ce qu'il me disait : ne faire strictement rien. J'y repensais tout à l'heure en écrivant, j'aurai bien rendu des copies blanches juste pour lui répondre avec un air angélique, et un bon "va voir ailleurs si j'y suis" : "ben quoi ? tu disais que je foutais rien, voilà, tu l'as maintenant." ou bien "c'est quoi le problème??? je ne peux pas être un branleur??? Il n'y a pas de tolérance pour eux non plus????". Comme disait Doinel, dans ce genre de moments là, je peux devenir un vrai démon. (ou plus exactement, mi-ange, mi-démon, ou peut être plus justement, aucun des deux, juste humain, trop humain) En même temps, la seule manière que j'avais de me protéger, c'était justement, de ne pas écouter, de juste laisser l'engueulade passer, de me fermer complètement.
Et puis en école d'ingé, j'ai enfin pu laisser parler cette colère quelque part. Le seul problème, étant qu'en vrai cette réaction de ne rien faire, n'était que de la pure colère par rapport à cette attitude, et très loin ce dont je pouvais avoir réellement envie.
Je me rappelle aussi de ma mère, essayant de calmer la situation... PPPPPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFFFFFFFFFF................................... C'est adorable, mais en même temps, c'est insupportable. Parce que, ça veut juste dire quelque part, Pierre-Yves, renonce à être, fait ce qu'il faut, vire tout ce que tu ressens etc... Et, en même temps, ce n'est pas faux, en ce sens que, juste suivre cette envie, ça ne me mènera strictement à rien. Bon, voilà, j'aurai fait ce que je ressentais, j'aurai dit au monde d'aller se faire foutre, mais en même temps, ça ne m'aura mené à rien. A strictement rien. Enfin, si, à moi, mais d'un autre coté, ben voilà, moi... c'est pas grand chose, c'est rien comparé à l'immensité de l'univers, ou ne serait-ce que du monde des hommes... Et en même temps, ben, c'est juste "tout", la seule chose à laquelle je puisse me fier, parce qu'au delà de soi, et encore... à quoi peut-on se fier??? Que sait-on réellement des autres, mis à part nos impressions, nos perceptions, nos constructions mentales?? Fondamentalement, pas grand chose, c'est tellement variable l'être, selon le moment, selon l'histoire, selon l'humeur etc...
Et puis, avoir de quoi vivre, c'est quand même important, tout au moins dans l'optique de continuer à vivre, avoir de quoi payer son loyer, s'acheter à bouffer, faire ses sorties tranquillement, sans avoir à se poser de questions, ça reste tout de même un putain de luxe. Je veux dire par là, que c'est pas comme si je regrettais la moindre chose que j'avais faite, même si, ce n'était pas nécessairement la plus optimale. Enfin si, quelque part, j'ai toujours envie de faire l'optimal. Mais bon, ce n'est pas possible, et je ne sais pas vraiment ce que c'est.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
(la mouclade aussi )
kissenbien- Messages : 236
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
kissherch
Merci pour la bise Bliss, et une pour toi aussi
J'ai moins envie d'écrire en ce moment. Ne vous étonnez donc pas, si il y a un peu moins de posts par ici. Souvent, j'ai tendance à pas mal fumer quand j'écris "sérieusement" ici. Même si je crois que je pourrai avoir plein de choses à écrire, après tout qu'importe si je n'écris pas trop, ou si je n'écris pas tout ce que j'aurais envie d'écrire. Ca me fait chier souvent, quand j'ai des idées ou que je pense à des trucs à mettre de ne pas pouvoir le faire, ou de ne pas le faire aussi bien que j'en aurai envie, ou de ne pas sentir que j'arrive à bien retranscrire l'image, l'idée, la pensée que j'ai dans ma tête. Je m'auto-frustre moi-même en quelque sorte des fois, notamment quand je vois, je sens des choses, je pense des choses, mais qu'il devient trop compliqué de les mettre en mots, où qu'elles vont faire appel à trop de réflexions que j'ai pu avoir par ailleurs, et que je me dis que ça ne va juste pas être possible d'être compris, ou que c'est trop lié à une forme de logique PYesque, qui peut avoir du mal avec le cadre habituel. Mais, cette logique, ce n'est au final, que le reflet d'une manière d'être au monde, d'une manière de percevoir le monde.
Je parlais rapidement l'autre fois, de ces voix. Je vais même reprendre les mots d'Harpo.
J'aime beaucoup la dernière chanson que j'ai mise(même les images me plaisent en fait). God is an Astronaut. C'est un groupe irlandais que j'ai découvert dans la semaine, au hasard des liens youtube, et puis, je ne sais pas, le nom m'a plu. J'ai l'impression de beaucoup marcher aux noms en fait. Un nom, un titre qui me plait, et j'ai assez souvent tendance à suivre mon instinct, à me dire, tiens, je vais aller voir un peu plus loin. Je ne sais pas pourquoi, mais bon bref. Cette musique résonne en moi, c'est assez étrange. Au début, quand j'ai vu le titre, ma première pensée, était celle d'un deuil, de quelque chose perdu depuis toujours. Depuis, j'ai une autre traduction qui me vient en tête. Celle d'être perdu, tout le temps, que, quoiqu'on fasse, quelque part, on reste perdu, même dans un environnement familier. J'aime bien cette deuxième version. J'ai parfois, souvent cette impression. Il m'arrive d'avoir des pensées dans ma tête, du type, "ouais, mais bon dans X milliard d'années, quand l'espèce humaine aura disparue, quand la Terre, le système solaire, l'Univers auront disparu, qu'est-ce que ça voudra dire, tout ça, tout ce qu'on vit, tous nos concepts, toutes nos idées, toutes nos civilisations, tous nos rêves, tous nos idéaux, toutes nos joies, toutes nos déceptions etc... qu'est ce qu'on pourra bien en avoir à faire??" Quelque part, plutôt que de dédramatiser, en disant "c'est pas la fin du monde", c'est plus dédramatiser en disant, ouais, mais de toute façon, le monde a une fin. C'est aussi ça qui peut rendre belles les choses qu'on peut vivre, puisque du coup, ça reste quand même une "chance" (parfois une malchance je l'admet) de pouvoir les vivre. Ca aide à relativiser. Mais c'est aussi une violente perte de repère. C'est complètement pervers aussi, en ce sens que ça met tout sans dessus-dessous. Ca perd, parce que ça enlève les repères. Je pense que c'est peut-être un peu pour ça que je peux me sentir perdu parfois. Mais c'est aussi libérateur, puisque ça délivre des préjugés, des a prioris, des présupposés, qui eux peuvent aussi servir de repères. Et aussi, comment arriver à exprimer justement des choses importantes, qui nous tiennent à coeur, qui nous touchent etc... Les exprimer, sans oublier leur relativité. Exprimer la relativité, sans oublier non plus leur existence.
Enfin, bref.
Encore un peu de GIAA (ouais, quand je commence à écouter quelqu'un je ne suis content que quand j'ai pu m'écouter un peu en boucle tout le répertoire )
Merci pour la bise Bliss, et une pour toi aussi
J'ai moins envie d'écrire en ce moment. Ne vous étonnez donc pas, si il y a un peu moins de posts par ici. Souvent, j'ai tendance à pas mal fumer quand j'écris "sérieusement" ici. Même si je crois que je pourrai avoir plein de choses à écrire, après tout qu'importe si je n'écris pas trop, ou si je n'écris pas tout ce que j'aurais envie d'écrire. Ca me fait chier souvent, quand j'ai des idées ou que je pense à des trucs à mettre de ne pas pouvoir le faire, ou de ne pas le faire aussi bien que j'en aurai envie, ou de ne pas sentir que j'arrive à bien retranscrire l'image, l'idée, la pensée que j'ai dans ma tête. Je m'auto-frustre moi-même en quelque sorte des fois, notamment quand je vois, je sens des choses, je pense des choses, mais qu'il devient trop compliqué de les mettre en mots, où qu'elles vont faire appel à trop de réflexions que j'ai pu avoir par ailleurs, et que je me dis que ça ne va juste pas être possible d'être compris, ou que c'est trop lié à une forme de logique PYesque, qui peut avoir du mal avec le cadre habituel. Mais, cette logique, ce n'est au final, que le reflet d'une manière d'être au monde, d'une manière de percevoir le monde.
Je parlais rapidement l'autre fois, de ces voix. Je vais même reprendre les mots d'Harpo.
Oui, complètement, l'écoute, la voix, les mots, qui plongent dans l'intimité de l'être, de l'âme, du vécu, des émotions, des sentiments, des peurs, des doutes, des comportements, de la pensée... On rentre là au coeur de l'être. De la manière d'être, de la perception, de la présence au monde ou à soi.Harpo a écrit:
Quand parfois l'écoute plonge dans l'intime, et que cette voix ne s'adresse plus qu'à nous... Solitude, et amitié.
J'aime beaucoup la dernière chanson que j'ai mise(même les images me plaisent en fait). God is an Astronaut. C'est un groupe irlandais que j'ai découvert dans la semaine, au hasard des liens youtube, et puis, je ne sais pas, le nom m'a plu. J'ai l'impression de beaucoup marcher aux noms en fait. Un nom, un titre qui me plait, et j'ai assez souvent tendance à suivre mon instinct, à me dire, tiens, je vais aller voir un peu plus loin. Je ne sais pas pourquoi, mais bon bref. Cette musique résonne en moi, c'est assez étrange. Au début, quand j'ai vu le titre, ma première pensée, était celle d'un deuil, de quelque chose perdu depuis toujours. Depuis, j'ai une autre traduction qui me vient en tête. Celle d'être perdu, tout le temps, que, quoiqu'on fasse, quelque part, on reste perdu, même dans un environnement familier. J'aime bien cette deuxième version. J'ai parfois, souvent cette impression. Il m'arrive d'avoir des pensées dans ma tête, du type, "ouais, mais bon dans X milliard d'années, quand l'espèce humaine aura disparue, quand la Terre, le système solaire, l'Univers auront disparu, qu'est-ce que ça voudra dire, tout ça, tout ce qu'on vit, tous nos concepts, toutes nos idées, toutes nos civilisations, tous nos rêves, tous nos idéaux, toutes nos joies, toutes nos déceptions etc... qu'est ce qu'on pourra bien en avoir à faire??" Quelque part, plutôt que de dédramatiser, en disant "c'est pas la fin du monde", c'est plus dédramatiser en disant, ouais, mais de toute façon, le monde a une fin. C'est aussi ça qui peut rendre belles les choses qu'on peut vivre, puisque du coup, ça reste quand même une "chance" (parfois une malchance je l'admet) de pouvoir les vivre. Ca aide à relativiser. Mais c'est aussi une violente perte de repère. C'est complètement pervers aussi, en ce sens que ça met tout sans dessus-dessous. Ca perd, parce que ça enlève les repères. Je pense que c'est peut-être un peu pour ça que je peux me sentir perdu parfois. Mais c'est aussi libérateur, puisque ça délivre des préjugés, des a prioris, des présupposés, qui eux peuvent aussi servir de repères. Et aussi, comment arriver à exprimer justement des choses importantes, qui nous tiennent à coeur, qui nous touchent etc... Les exprimer, sans oublier leur relativité. Exprimer la relativité, sans oublier non plus leur existence.
Enfin, bref.
Encore un peu de GIAA (ouais, quand je commence à écouter quelqu'un je ne suis content que quand j'ai pu m'écouter un peu en boucle tout le répertoire )
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Toi, mon prochain voyage a Paris, j'écris un livre avec toi!!! En une soirée!!! Pour sur. Tu en as autant dans la cervelle qu'ailleurs. Et pour moi c'est plus qu'un compliment.
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
^^ Je n'en sais rien Mis en pate, mais on verra bien
Sinon, un autre commentaire sur cette musique, je sais pas, c'est étrange, l'impression de me réveiller en l'écoutant.
Sinon, un autre commentaire sur cette musique, je sais pas, c'est étrange, l'impression de me réveiller en l'écoutant.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Terrible chose à te dire. Pauline va venir avec moi sur Paris. Hier soir, belle soirée.
Arnaud, Arnaud, Caillou (qui dans la vraie vie s'appelle Pierre), Charlie (C'est Pauline) et moi.
Debbie (Deborah) fait faux-bon.
Bière, Rhum ambré et musique.
On parle, parle et parle.
Et Charlie qui dit ; "putain, j'ai pas pris mon ukulélé".
Arnaud sort une guitare.
Rift, rift et rift.
Là, je commence à chanter un refrain.
Arnaud me tend un crayon, boom on fait une chanson.
On se regarde tous les cinq dans le yeux.
C'est moi le comique du groupe.
"C'est donc ça qu'on appelle une partouze !!!"
Je me suis promit de ne plus toucher à Charlie.
Une véritable amie, ça n'a pas de prix.
Si tu es musicien, au chat noir, on composera une chanson.
Elle prendra le ukulélé, moi mon violon et on improvisera.
Si les gens nous donnent des sous, on ira boire.
Et si les larmes coulent, putain que cela sera bon!!!
PS, jamais je n'irai avec Charlie au Sous-Bock, elle se ferai dévorer par les loups.
Arnaud, Arnaud, Caillou (qui dans la vraie vie s'appelle Pierre), Charlie (C'est Pauline) et moi.
Debbie (Deborah) fait faux-bon.
Bière, Rhum ambré et musique.
On parle, parle et parle.
Et Charlie qui dit ; "putain, j'ai pas pris mon ukulélé".
Arnaud sort une guitare.
Rift, rift et rift.
Là, je commence à chanter un refrain.
Arnaud me tend un crayon, boom on fait une chanson.
On se regarde tous les cinq dans le yeux.
C'est moi le comique du groupe.
"C'est donc ça qu'on appelle une partouze !!!"
Je me suis promit de ne plus toucher à Charlie.
Une véritable amie, ça n'a pas de prix.
Si tu es musicien, au chat noir, on composera une chanson.
Elle prendra le ukulélé, moi mon violon et on improvisera.
Si les gens nous donnent des sous, on ira boire.
Et si les larmes coulent, putain que cela sera bon!!!
PS, jamais je n'irai avec Charlie au Sous-Bock, elle se ferai dévorer par les loups.
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oh, musicien..., j'ai juste fait un peu de guitare dans ma jeunesse.
Mais on verra
Oui, une véritable amie, ça n'a pas de prix. Tu as tout à fait raison là dessus. Ca me fait penser à une déclaration d'amitié que j'ai reçue il y a pas longtemps. Ou plutôt, ai-je envie de dire, une déclaration de véritable amitié, de la part de quelqu'un que j'apprécie, et que j'estime énormément aussi. C'était un truc de fou, j'en ai tremblé comme une feuille pendant bien 5 à 10 minutes après l'avoir reçue. C'était quelque chose de véritablement magique. Enfin, je savais déjà, que j'étais important pour la personne, qu'elle avait beaucoup d'estime pour moi etc... Mais bon, entre ça, et juste pote, des fois la différence est bien grande, puis, tout ça, ça peut tellement varier en fonction de ce qu'on va faire, ou ne pas faire etc... Bref.
Mais, ce truc là, quand j'y repense, pfffffffffffffooooooooouuuuuuuuuuuuuu. C'était juste fou, puis notamment après quelques hauts et bas, ce qui est normal aussi, et euh quelque part, dans ma tête, je pouvais aussi n'être qu'un pote, qu'une connaissance qu'on apprécie ou même tellement d'autres choses et puis c'est tout, il n'y a rien ou pas grand chose à en dire. Une véritable bombe émotionnelle. Enfin, un truc qui ne m'étais jamais arrivé dans ma vie non plus. Et puis, ce n'était pas demandé, pas obligatoire, pas sollicité. Enfin, comment ça s'est passé, c'était juste que c'était là. Et puis c'est tout, pas vraiment de question à se poser. C'est beau. Ça n'a pas de prix, c'est précieux. Mais ça ne peut pas s'acheter, non, ce n'est possible. C'est juste le libre choix, et la libre souveraineté de l'autre.
Enfin, bon voilà.
Mais on verra
Oui, une véritable amie, ça n'a pas de prix. Tu as tout à fait raison là dessus. Ca me fait penser à une déclaration d'amitié que j'ai reçue il y a pas longtemps. Ou plutôt, ai-je envie de dire, une déclaration de véritable amitié, de la part de quelqu'un que j'apprécie, et que j'estime énormément aussi. C'était un truc de fou, j'en ai tremblé comme une feuille pendant bien 5 à 10 minutes après l'avoir reçue. C'était quelque chose de véritablement magique. Enfin, je savais déjà, que j'étais important pour la personne, qu'elle avait beaucoup d'estime pour moi etc... Mais bon, entre ça, et juste pote, des fois la différence est bien grande, puis, tout ça, ça peut tellement varier en fonction de ce qu'on va faire, ou ne pas faire etc... Bref.
Mais, ce truc là, quand j'y repense, pfffffffffffffooooooooouuuuuuuuuuuuuu. C'était juste fou, puis notamment après quelques hauts et bas, ce qui est normal aussi, et euh quelque part, dans ma tête, je pouvais aussi n'être qu'un pote, qu'une connaissance qu'on apprécie ou même tellement d'autres choses et puis c'est tout, il n'y a rien ou pas grand chose à en dire. Une véritable bombe émotionnelle. Enfin, un truc qui ne m'étais jamais arrivé dans ma vie non plus. Et puis, ce n'était pas demandé, pas obligatoire, pas sollicité. Enfin, comment ça s'est passé, c'était juste que c'était là. Et puis c'est tout, pas vraiment de question à se poser. C'est beau. Ça n'a pas de prix, c'est précieux. Mais ça ne peut pas s'acheter, non, ce n'est possible. C'est juste le libre choix, et la libre souveraineté de l'autre.
Enfin, bon voilà.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Sans rapport avec ce qui précède, j'ai lu le livre, ce n'était pas très aisé, mais je trouve qu'il y a là dedans une véritable profondeur d'analyse. Donc, je mets un petit lien vers la page wikipédia du Discours de la servitude volontaire, écrit en 1549 par La Boétie, et dont certains principes me semblent toujours d'actualité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
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Bliss- Messages : 12125
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Merci vous deux
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
La vie est une cage, dans laquelle je veux rester.
La mort en est une autre, dont je me tiens éloigné.
La mort en est une autre, dont je me tiens éloigné.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Entre ces deux cages des oiseaux sifflent et chantent.
Entre ces deux rêves mon existence prends sens.
Et j'avance, j'avance inexorablement vers ma vie.
Et j'attends, j'attends, la fin du roman sans un pleur ni un cris.
Entre ces deux rêves mon existence prends sens.
Et j'avance, j'avance inexorablement vers ma vie.
Et j'attends, j'attends, la fin du roman sans un pleur ni un cris.
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Dans sa vie, on sort de la cage pour faire son nid.
Inexorablement, le temps, nous amène à la fin du roman.
Selon, que l'on attend, bien sage dans sa cage,
Que l'on est en recherche d'un nouveau présage,
Que l'on va se reposer sous un bel ombrage,
C'est à son existence, que l'on donne un sens.
Inexorablement, le temps, nous amène à la fin du roman.
Selon, que l'on attend, bien sage dans sa cage,
Que l'on est en recherche d'un nouveau présage,
Que l'on va se reposer sous un bel ombrage,
C'est à son existence, que l'on donne un sens.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Homme ou femme, homme et femme,
Toujours, des moments où l'on rame,
Toujours des forces et des faiblesses,
Toujours des choses qui nous blessent,
Toujours présente une forme d'intelligence,
Toujours présente une forme de sensibilité,
Toujours là, le poids des rêves oubliés,
Toujours le souvenir de ce qui a blessé,
Toujours des doutes, et aussi des peurs,
Toujours aussi présent de la douceur,
Souvent, cette envie d'aller comparer,
Là où chacun n'est que ce qu'il est,
Passons les anges, les saints ou démons,
Et toutes les cages définies par la raison.
Toujours, des moments où l'on rame,
Toujours des forces et des faiblesses,
Toujours des choses qui nous blessent,
Toujours présente une forme d'intelligence,
Toujours présente une forme de sensibilité,
Toujours là, le poids des rêves oubliés,
Toujours le souvenir de ce qui a blessé,
Toujours des doutes, et aussi des peurs,
Toujours aussi présent de la douceur,
Souvent, cette envie d'aller comparer,
Là où chacun n'est que ce qu'il est,
Passons les anges, les saints ou démons,
Et toutes les cages définies par la raison.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
salut PY !
Un petit extrait bouddhique pour toi, en résonance avec ce que tu viens de poster ci-dessus.
Amitiés
Un petit extrait bouddhique pour toi, en résonance avec ce que tu viens de poster ci-dessus.
L’idée-clé est donnée dans le petit Sutra du Cœur qui est récité chaque jour par des millions de Bouddhistes mahayanistes. Ce sutra affirme nettement que “ la forme est vacuité et la vacuité forme : que la forme ne diffère pas de la vacuité ni la vacuité de la forme. ” Bien que son sens véritable puisse ne pas paraître d’une clarté lumineuse, du moins démontre-t-il que la vacuité est quelque chose de très différent du simple néant. L’explication qu’on en donne généralement, c’est qu’il ne peut y avoir de séparation valable entre l’absolu et le relatif, entre la réalité et les apparences, entre la source et l’univers (et donc entre le “ créateur ” et le “ créé ”). Rien n’est réel, au sens où rien n’a une existence indépendante qui lui appartienne en propre, ou n’est rien de plus qu’un phénomène temporaire (lui-même combinaison de millions de phénomènes encore plus fugitifs) : pourtant tout est réel, au sens où c’est une manifestation de l’être sans attribut et donc insaisissable.
Amitiés
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
'Ma bohème amoureuse'
Mon avenir n'a plus ces relents cristallins.
Il résonne en fausse note dans le lobe
de mes oreilles. Pourtant, c'est cet enfantin
regard, tonalités aquifères et salines
que tu portes sur moi, tel un navire ardent
dont l'ancre est agrippée contre vent et marée
Qui fait que de mon désespoir naît un relent
de vie. L'espoir, que sur toi je puis sangloter...
Oui, même si mort et froid, je traîne au-delà
de ma vie une carcasse velours grenat,
saches, que jour ne passe sans que je pense à toi.
Plus. Pire. Selon le sens donné au vocable...
Tu es en moi... je suis en toi... le ciel en soit
ne pourra rendre ma voix, d'amour friable..
Mon avenir n'a plus ces relents cristallins.
Il résonne en fausse note dans le lobe
de mes oreilles. Pourtant, c'est cet enfantin
regard, tonalités aquifères et salines
que tu portes sur moi, tel un navire ardent
dont l'ancre est agrippée contre vent et marée
Qui fait que de mon désespoir naît un relent
de vie. L'espoir, que sur toi je puis sangloter...
Oui, même si mort et froid, je traîne au-delà
de ma vie une carcasse velours grenat,
saches, que jour ne passe sans que je pense à toi.
Plus. Pire. Selon le sens donné au vocable...
Tu es en moi... je suis en toi... le ciel en soit
ne pourra rendre ma voix, d'amour friable..
Je ne savais que faire de ce poème, je pense que je peux te le confier PY.
Tu peux parfaitement en comprendre chacun des mots.
Il est à toi et ne m'appartient plus.
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oui, c'est assez vrai Mjöllnir, merci.
Je suis aussi en train de me rendre compte que la manière que j'ai généralement de m'exprimer, m'empêche aussi faire sortir des visions, des rêves, les envies etc... sans en oublier tout un tas de choses qu'il peut être compliqué de retranscrire en mots. Elle est un peu trop analytique, un peu trop "machine de Türing" pour cela, trop vue, comme la simple utilisation d'un "système formel". Elle est donc incomplète, si je m'en réfère au théorême d'incomplétude.
Merci beaucoup, Mis En Pate pour le poême . Je l'aime bien.
Je suis aussi en train de me rendre compte que la manière que j'ai généralement de m'exprimer, m'empêche aussi faire sortir des visions, des rêves, les envies etc... sans en oublier tout un tas de choses qu'il peut être compliqué de retranscrire en mots. Elle est un peu trop analytique, un peu trop "machine de Türing" pour cela, trop vue, comme la simple utilisation d'un "système formel". Elle est donc incomplète, si je m'en réfère au théorême d'incomplétude.
Merci beaucoup, Mis En Pate pour le poême . Je l'aime bien.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
De rien PY. Tout se trouve sur cette fichue terre.
J'ai eu ce passage aussi. Tout démonter, pièce par pièce. pour finir par trouver un vide que je ne pouvais sonder. Comme je ne pouvais sonder le vide extérieur. Ainsi, j'ai commencé à me construire, à trouver des réponses qui étaient miennes.
Je ne prétendrais jamais qu'elles sont parfaites, adéquates justes dans l'instant (et encore ...). Ceci étant, je crois qu'elles me permettent d'avoir in minimum de consistance.
J'aimerais te communiquer une idée au travers de la métaphore qui suit :
Comment constituer un puzzle si toutes les pièces censées le composer sont molles et à forme indéterminée ?
Par cela je veux dire qu'il serait bien, à mon sens, de prendre une forme, complète ou non n'étant pas le plus important si l'on admet que le temps qui passe l'adapte, autant pas les effets internes que par son propre travail sur soi.
De là, j'en viendrait aux lectures. Aucune n'est vérité en sa totalité. Elles ne me semblent être qu'un matériau à digérer pour en tirer de quoi se construire. Elles ne sont pas des appuis, mais des pistes.
J'arrive à admettre l'impermanence. La prendre comme une loi naturelle qui me dépasse. Et c'est cela qui devient mon vecteur d'avancée.
Tout cela pour partage, naturellement. Pas pour vérité.
Bien amicalement
J'ai eu ce passage aussi. Tout démonter, pièce par pièce. pour finir par trouver un vide que je ne pouvais sonder. Comme je ne pouvais sonder le vide extérieur. Ainsi, j'ai commencé à me construire, à trouver des réponses qui étaient miennes.
Je ne prétendrais jamais qu'elles sont parfaites, adéquates justes dans l'instant (et encore ...). Ceci étant, je crois qu'elles me permettent d'avoir in minimum de consistance.
J'aimerais te communiquer une idée au travers de la métaphore qui suit :
Comment constituer un puzzle si toutes les pièces censées le composer sont molles et à forme indéterminée ?
Par cela je veux dire qu'il serait bien, à mon sens, de prendre une forme, complète ou non n'étant pas le plus important si l'on admet que le temps qui passe l'adapte, autant pas les effets internes que par son propre travail sur soi.
De là, j'en viendrait aux lectures. Aucune n'est vérité en sa totalité. Elles ne me semblent être qu'un matériau à digérer pour en tirer de quoi se construire. Elles ne sont pas des appuis, mais des pistes.
J'arrive à admettre l'impermanence. La prendre comme une loi naturelle qui me dépasse. Et c'est cela qui devient mon vecteur d'avancée.
Tout cela pour partage, naturellement. Pas pour vérité.
Bien amicalement
Invité- Invité
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
D'accord, Mjöllnir, mais ce ne sont pas du tout les images que j'emploierai me concernant. Je crois que la grande force de la dépression, ou du dépressif, est peut-être justement dans cette capacité à déconstruire, pour trouver ses propres réponses. Des réponses, j'en ai déjà je pense un certain nombre, et j'apprécie la molesse de certaines, ou le flou de certaines, qui peuvent se durcir d'elles même, ou que je pourrai retravailler pour que leur forme puisse être plus adaptée à une situation donnée. Je crois que la consistance, la durceur d'une réponse, réside aussi parfois, dans le fait que la réponse ne pourra qu'être floue, qu'elle ne pourra pas s'exprimer dans un système formel, une machine de Türing. C'est juste le théorême d'incomplétude de Gödel. La consistance, ne pourra de toute façon, être prouvée qu'en dehors de ça.
Le truc, c'est qu'assez souvent, je n'ai juste pas envie d'aller montrer la consistance de quelque chose.
Le truc, c'est qu'assez souvent, je n'ai juste pas envie d'aller montrer la consistance de quelque chose.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
"Notre besoin de consolation est impossible à rassasier".
C'est marrant, je parlais à l'instant de la dépression et de l'impossibilité ontologique de s'en débarrasser.
Il n'y a pas de réponse, même pas de résilience car chaque nouvelle dépression apporte de nouvelles questions et rends floues les anciennes réponses. Il faut juste s'adapter au mieux à sa condition d'être vivant pensant, avec ses avantages et ses INCONVENIANTS.
Si j'étais animal, je n'aurai pas la pensée que j'existe.
Ce que l'on nomme instinct, qui pour moi est une pensée du corps suffirait.
Hors chez moi l'instinct (pensée du corps) se bat contre mon esprit et ma raison. Voyez, j'utilise trois moi en une seule personne.
Le corps - l'esprit - la raison. (et il y a surement d'autres sphères... ma mémoire génétique, mon éducation, etc...)
Mes dépressions proviennent de conflit entre ces mois multiples qui n'arrivent pas à cohabiter entre eux, c'est une malédiction.
Quelle solution ?
J'en connais plusieurs dont une terrible, irréversible.
Mais celle que je préfère est de loin est la création.
Créer, tous et n'importe quoi.
Mais qu'est ce que la création face à l'absurdité de ma vie, un sens ?
Non un autre absurde qui essaye tant bien que mal à me faire relativiser l'absurdité de ma propre vie.
Nier tous cela ne rends pas heureux, il crée l'illusion du bonheur.
Etre heureux dans l'illusion, qu'est ce que j'aimerai mis complaire et mis rouler comme le cochon dans la fange.
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Est-ce être dans l'illusion que ne pas être dépressif ? On peut être lucide sans l'être. J'exagère la logique...
Si on est tout le temps dans état dépressif, c'est l'énergie vitale qui est en jeu. Il ne s'agit pas de refuser sa vie et de brasser, sans arrêt, du néant mais de la faire la plus belle possible. On peut de grande chose, bien plus grande que ce que nous pensons être capables de faire. Il faut juste y croire, croire en la vie. Croire à rien ne mène à rien.
Le dépressif doit faire attention à ne pas faire plonger ses proches avec lui. Car il le fait malgré lui...
Si on est tout le temps dans état dépressif, c'est l'énergie vitale qui est en jeu. Il ne s'agit pas de refuser sa vie et de brasser, sans arrêt, du néant mais de la faire la plus belle possible. On peut de grande chose, bien plus grande que ce que nous pensons être capables de faire. Il faut juste y croire, croire en la vie. Croire à rien ne mène à rien.
Le dépressif doit faire attention à ne pas faire plonger ses proches avec lui. Car il le fait malgré lui...
SoleilSombre- Messages : 3757
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Ouais, mais de toute façon, on ne va pas se laisser abattre par le désespoir non plus!!! Hein C'est quoi ce bordel?? Le désespoir est aussi illusoire que l'espoir, si on suit la logique . Il y a des moments où l'on est content, heureux d'être en vie, c'est quelque chose qui me semble primordial, essentiel même. Si il y a l'illusion du bonheur, il y a tout autant, l'illusion du malheur.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
PY a écrit:Ouais, mais de toute façon, on ne va pas se laisser abattre par le désespoir non plus!!! Hein C'est quoi ce bordel?? Le désespoir est aussi illusoire que l'espoir, si on suit la logique . Il y a des moments où l'on est content, heureux d'être en vie, c'est quelque chose qui me semble primordial, essentiel même. Si il y a l'illusion du bonheur, il y a tout autant, l'illusion du malheur.
La logique PYesque - Petit guide de survie à l'usage d'homo-sapiens, Vol. 1
J'aime.
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Protée a écrit:
La logique PYesque - Petit guide de survie à l'usage d'homo-sapiens, Vol. 1
Ah ouais, tant que ça? ^^
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Sans transition, je suis toujours dans God is an Astronaut :
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
PY a écrit:Ouais, mais de toute façon, on ne va pas se laisser abattre par le désespoir non plus!!! Hein C'est quoi ce bordel?? Le désespoir est aussi illusoire que l'espoir, si on suit la logique . Il y a des moments où l'on est content, heureux d'être en vie, c'est quelque chose qui me semble primordial, essentiel même. Si il y a l'illusion du bonheur, il y a tout autant, l'illusion du malheur.
Je vote SUPER "Pour" !!!
- Spoiler:
- Ouais je me balade sur de nouveaux fils voir un peu ce qui se passe ailleurs
Enfin nouveau pour moi j'entends...
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Il pleure dans mon cœur
- Arthur Rimbaud -
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
0 bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie
0 le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui écœure.
Quoi ! nulle trahison ? ...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine!
- Arthur Rimbaud -
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
0 bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie
0 le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui écœure.
Quoi ! nulle trahison ? ...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine!
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Merci Mjöllnir, c'est le saule pleureur, et comme je le dis toujours, c'est mystérieux le pays des larmes (c'est du Petit Prince, mais bon ^^).
Un coeur qui pleure, c'est aussi un coeur qui sait s'emballer.
Je pensais un peu à la logique PYesque aujourd'hui, au risque de ne pas vous surprendre, c'est évidemment quelque chose de très naturel pour moi. Je n'ai même pas à réfléchir pour l'appliquer, elle vient toute seule. Mais, en y réfléchissant, je crois que c'est avant tout une logique de l'équilibre, je crois que je n'aime pas trop tout ce qui est bancal.
On parlait aussi de déconstruction, j'ai lu tout à l'heure quelques mots de Fusain, en espérant qu'on ne m'en veuille pas de les reprendre ici :
Un coeur qui pleure, c'est aussi un coeur qui sait s'emballer.
Je pensais un peu à la logique PYesque aujourd'hui, au risque de ne pas vous surprendre, c'est évidemment quelque chose de très naturel pour moi. Je n'ai même pas à réfléchir pour l'appliquer, elle vient toute seule. Mais, en y réfléchissant, je crois que c'est avant tout une logique de l'équilibre, je crois que je n'aime pas trop tout ce qui est bancal.
On parlait aussi de déconstruction, j'ai lu tout à l'heure quelques mots de Fusain, en espérant qu'on ne m'en veuille pas de les reprendre ici :
Ca rejoint un peu aussi, ce que j'aime dans tous les processus de déconstruction. Se rendre compte de la multitude des options qui seraient possibles, des choix les plus cyniques que l'on pourrait faire, ça peut aussi aider à se rendre compte du fait qu'on ne les fait pas. C'est peut-être là aussi ce que j'avais trouvé de si beau dans ce que disais Harpo de sa Saint-Valentin, où après déconstruction, à la fois des exigences sociales et anti-sociale, quelque part, c'était juste sa réponse, et une belle réponse qui s'exprimait. Mais on en revient à la même chose quelque part en fait, peut-être en inverse, sauf que là, il a fait, parce qu'il avait le choix. A la fois la construction de valeurs, qui fait qu'à un moment, "on n'a pas le choix", et leur déconstruction, le fait de leur laisser de l'espace qui fait qu'à un moment, "on a le choix", et que ce choix peut être beau.
Cela me rappelle un débat historique récurrent et qui, à partir de l'année prochaine, va sans doute se trouver souvent à la une.
Qu'est-ce qui faisait tenir le soldat de 14-18 ?
La réponse la plus pertinente jamais formulée par les intéressés et ceux qui les ont vraiment étudiés, c'est : "Il tient parce qu'il ne peut pas faire autrement".
Or, il suffit de voir ce qui s'est passé vingt et quelques années plus tard pour avoir envie d'aller plus loin.
Penser qu'on a juste subi et fait au mieux, qu'il n'y a rien d'exceptionnel à cela, qu'on n'a pas fait preuve de courage ni de force, juste "vécu" sous l'orage en quelque sorte, penser qu'on ne pouvait pas faire autrement...
Et si, justement, alors que la fuite trouve toujours un chemin (pas toujours couronné de succès... Et toute fuite n'est pas lâcheté non plus...) ce n'était pas là le véritable courage, que de penser qu'on ne peut pas faire autrement, de croire qu'il n'y a pas d'échappatoire, alors que matériellement il y en a ? Il y en a, mais tels qu'on les disqualifie automatiquement. Consciemment ou inconsciemment, on ne les regarde pas comme des options. Alors, bien sûr, la seule option est de continuer. Et cela ne semble nécessiter aucune qualité morale particulière. Non, en effet : ces qualités, elles ont agi en amont, pour fermer tous les autres chemins.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Puis, ça rejoint aussi en fait, ce que je disais il y a quelques mois, sur le fait que je ne crois pas qu'on aie besoin d'illusions pour avancer, ou pour faire des choses.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Et, parce que la Zik, c'est le bien (enfin, pas tout le temps, mais bon).
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
I had a Touffe once....
It was awful!!
It was awful!!
Super PY est rive- Messages : 4432
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
No, but, this sentence came to my head yesterday evening and I found it funny, and I decided to put it here.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
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Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Ouf, tu me rassures...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
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