ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
+33
ouimais
MissYves
Elléane
zheibr
Nicoco
Gasta
ΣΦ
bepo
Laetitia
Rincemaje
Mimic
Dauphin
Darth Lord Tiger Kalthu
kissenbien
Lena
SoleilSombre
Tof
Super Sheldandy de l'ACS
siamois93
Seiphys
⚡ Foxy Charlie ⚡
Alma
Guard 'n wall PB
Bliss
Charlotte*Harris
Fa
Manou
Broutille
Harpo
Super PY est rive
Mag
fleur_bleue
Jibi
37 participants
Page 13 sur 19
Page 13 sur 19 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 19
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Le Bonheur, c'est d'être heureux, qu'importe ce qui arrive.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Today is your day'
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Mouais, merci ^^ 3/14
We'll see tomorrow what today was about ^^
We'll see tomorrow what today was about ^^
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
La solution à un casse tête sur lequel tout le monde s’échine pitoyablement, donne toujours l'impression d'être une évidence de Lapalisse une fois que quelqu'un l'a énoncée!je vis (attention accrochez vous bien, ce qui va suivre est hyper profond et va chercher très très loin), pour vivre!
Ça ne me semble pas si vide de sens que cela.
Bref dans un labyrinthe sans issue, il y a ceux qui tournent fièvreusement à la recherche de la sortie, ceux qui s'enferment dans une sous partie du labyrinthe pour se donner l'illusion de la présence d'une sortie.
J'aimerais vraiment faire partie le plus vite possible de ceux qui savent repérer suffisamment tôt que la totalité du Labyrinthe est explorée et qu'il faut donc faire avec.
Reste à ne pas se faire happer par ceux qui tournent encore ou se sont fait entraîner à nouveau.
(Je regrette le coté stigmatisant qui subsiste dans mes termes)
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oui
Mais en même temps, du coup, ce qu'il faut aussi accepter de voir en face, c'est que le bonheur à un coté affreux, puisque ça demande aussi d'être heureux du malheur, de la souffrance etc... Enfin, en même temps que j'écrivais cette phrase, j'ai ça qui m'est venu en tête...
Mais en même temps, du coup, ce qu'il faut aussi accepter de voir en face, c'est que le bonheur à un coté affreux, puisque ça demande aussi d'être heureux du malheur, de la souffrance etc... Enfin, en même temps que j'écrivais cette phrase, j'ai ça qui m'est venu en tête...
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oh!!! Ha, PY day !!!
(bon, il y a peut-être de meilleures version, j'ai pris la première qui me tombait sous la main)
(bon, il y a peut-être de meilleures version, j'ai pris la première qui me tombait sous la main)
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Merci r'Eve, mais bon, on verra bien, et puis il peut aussi m'arriver de le refuser, de le tenir à distance etc... On verra bien ce qui arrivera, ce qui se passera ou pas.
L'hiver, c'est bien aussi pour se tenir chaud sous la couette ^^.
Après, l'amour, c'est quoi? Je crois que la meilleure réponse c'est de dire que c'est une bonne question. Ou bien de répondre c'est l'amour.
On pourra trouver tout un tas de réponses donner tout un tas de cadres, tous aussi justes et aussi faux les uns que les autres. Et puis, je déteste essayer d'y donner un cadre comme ça dans l'absolu, parce qu'après, ça peut servir toutes les justifications, tous les cas où on aura fait une connerie, et où on va utiliser un cadre, une "définition" de l'amour pour se faire pardonner se faire excuser etc... Quand on fait une connerie, un truc pas bien, on fait une connerie, un truc pas bien. Point, pas besoin d'aller chercher midi à 14h. Que ce soit par amour ou autre chose, si c'est pas pardonnable, à un moment, ça reste pas pardonnable. Ou bien, d'autres fois, on va suivre un cliché ressemblant à l'amour, alors que ce ne sera qu'une revanche par rapport à autre chose. Mais dans ce cas là, ça ne sera pas l'amour qui parlera, ça sera la revanche, ce qui est quelque chose de totalement différent, même si les clichés pourront être les mêmes.
Enfin, voilà pour moi, de toute façon, l'amour, en tant que c'est aussi un concept, c'est quelque chose de toute façon, de complètement intangible, qu'on ne peut pas réellement définir, si ce n'est de manière tautologique, qui ne "dit rien". Après, le reste, la manière de le vivre, les clichés, les cadres, tout ça, ce sera juste des extensions de tout ça. Enfin, c'est cool aussi, parce que sinon on ne vit rien du tout, c'est une application du concept, et en ce sens là, c'est vachement classe, mais ce n'est pas la définition véritable "pure" en quelque sorte j'ai envie de dire.
Après, on pourrait aussi me dire que défini comme ça, l'amour c'est faible, ça ne vaut rien, c'est pas "solide", c'est "flou" etc... Je crois que c'est justement là aussi, que réside sa force, en ce sens qu'il ne se laisse pas attraper, qu'il recèle en lui un nombre d'extensions, d'applications, pratiquement infini, qui permet de s'adapter à tout pleins de situations, de toujours créer de nouveaux scénarii, la liberté de créer, d'innover... Et puis oui, ça a un coté flou tous ces concepts, mais justement, être clair avec eux, c'est bien justement de dire qu'ils sont flous, et plus on essaiera de les définir concrètement, plus on se perdra, par rapport au truc initial qui est flou. On définira peut-être plus précisément une extension du truc flou, mais le truc flou initial, on sera toujours autant éloigné de sa définition, voire on s'en éloignera encore plus.
Et en fait, je crois que c'est surtout ça que je n'aime pas tous les codes sociaux etc..., c'est qu'en fait, on va assimiler souvent un concept, à un cadre généralement admis, alors que ce sont des choses différentes, c'est un abus de langage, peut-être même un abus de pensée en fait du coup (enfin, j'en fais aussi hein ^^). Et après, on va se laisser enfermer dans se cadre là, sans même se poser la question de savoir ce qui serait pertinent. Enfin, bref.
L'hiver, c'est bien aussi pour se tenir chaud sous la couette ^^.
Après, l'amour, c'est quoi? Je crois que la meilleure réponse c'est de dire que c'est une bonne question. Ou bien de répondre c'est l'amour.
On pourra trouver tout un tas de réponses donner tout un tas de cadres, tous aussi justes et aussi faux les uns que les autres. Et puis, je déteste essayer d'y donner un cadre comme ça dans l'absolu, parce qu'après, ça peut servir toutes les justifications, tous les cas où on aura fait une connerie, et où on va utiliser un cadre, une "définition" de l'amour pour se faire pardonner se faire excuser etc... Quand on fait une connerie, un truc pas bien, on fait une connerie, un truc pas bien. Point, pas besoin d'aller chercher midi à 14h. Que ce soit par amour ou autre chose, si c'est pas pardonnable, à un moment, ça reste pas pardonnable. Ou bien, d'autres fois, on va suivre un cliché ressemblant à l'amour, alors que ce ne sera qu'une revanche par rapport à autre chose. Mais dans ce cas là, ça ne sera pas l'amour qui parlera, ça sera la revanche, ce qui est quelque chose de totalement différent, même si les clichés pourront être les mêmes.
Enfin, voilà pour moi, de toute façon, l'amour, en tant que c'est aussi un concept, c'est quelque chose de toute façon, de complètement intangible, qu'on ne peut pas réellement définir, si ce n'est de manière tautologique, qui ne "dit rien". Après, le reste, la manière de le vivre, les clichés, les cadres, tout ça, ce sera juste des extensions de tout ça. Enfin, c'est cool aussi, parce que sinon on ne vit rien du tout, c'est une application du concept, et en ce sens là, c'est vachement classe, mais ce n'est pas la définition véritable "pure" en quelque sorte j'ai envie de dire.
Après, on pourrait aussi me dire que défini comme ça, l'amour c'est faible, ça ne vaut rien, c'est pas "solide", c'est "flou" etc... Je crois que c'est justement là aussi, que réside sa force, en ce sens qu'il ne se laisse pas attraper, qu'il recèle en lui un nombre d'extensions, d'applications, pratiquement infini, qui permet de s'adapter à tout pleins de situations, de toujours créer de nouveaux scénarii, la liberté de créer, d'innover... Et puis oui, ça a un coté flou tous ces concepts, mais justement, être clair avec eux, c'est bien justement de dire qu'ils sont flous, et plus on essaiera de les définir concrètement, plus on se perdra, par rapport au truc initial qui est flou. On définira peut-être plus précisément une extension du truc flou, mais le truc flou initial, on sera toujours autant éloigné de sa définition, voire on s'en éloignera encore plus.
Et en fait, je crois que c'est surtout ça que je n'aime pas tous les codes sociaux etc..., c'est qu'en fait, on va assimiler souvent un concept, à un cadre généralement admis, alors que ce sont des choses différentes, c'est un abus de langage, peut-être même un abus de pensée en fait du coup (enfin, j'en fais aussi hein ^^). Et après, on va se laisser enfermer dans se cadre là, sans même se poser la question de savoir ce qui serait pertinent. Enfin, bref.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Peu cher ! Tout ca pour mes deux lignes ?
Je n'en demandais pas temps
Tu dis qu'il "ne se laisse pas attrapper".
Bé, j'ai envie d'ajouter que parfois il nous tombe dessus sans l'avoir cherché.
Pour moi, je ne sais qu'une chose : il n'y a pas d'âge, c'est douloureux, c'est beau, on ne peut vivre sans, il fait tomber tous nos "préjugés" et "idéaux".
Bref, quand c'est là, c'est là et on ne peut rien y faire.
Euh, en fait ca fait plus d'une chose
Mais là je ne parle que du sentiment amoureux, pas de l'acte sexuel en étant amoureux bien sur.
Je n'en demandais pas temps
Tu dis qu'il "ne se laisse pas attrapper".
Bé, j'ai envie d'ajouter que parfois il nous tombe dessus sans l'avoir cherché.
Pour moi, je ne sais qu'une chose : il n'y a pas d'âge, c'est douloureux, c'est beau, on ne peut vivre sans, il fait tomber tous nos "préjugés" et "idéaux".
Bref, quand c'est là, c'est là et on ne peut rien y faire.
Euh, en fait ca fait plus d'une chose
Mais là je ne parle que du sentiment amoureux, pas de l'acte sexuel en étant amoureux bien sur.
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oh non, mais j'ai pensé à l'amour de manière générale, et ça m'a inspiré. Après, oui, bien sûr ça peut nous tomber dessus sans l'avoir cherché, mais bon si c'est là, c'est là. Ca n'est pas forcément un enjeu non plus.
L'acte sexuel en étant amoureux, pareil, on peut le faire, comme on peut ne pas le faire. En général, c'est plutôt pas désagréable, et ça donne plutôt envie de recommencer, ça peut donner une forme de consistance à tout ça, mais bon qu'importe en même temps, il n'y a pas que ça. Ca dépend des fois.
Ce qui fait tomber les préjugés et les idéaux, pour moi, c'est plutôt de me rendre compte qu'il peut être là quoi qu'on fasse, ou quoi qu'on ne fasse pas. Même si il se cache, même si il se tapit, même si on le recouvre d'autre chose, même si on ne le voit pas souvent, d'une certaine manière, il reste toujours là, plus ou moins fort, plus ou moins présent mais il reste là. Quelque part, il n'a besoin de rien, si ce n'est de lui-même. Mais oui, quand il est là, il est là.
L'acte sexuel en étant amoureux, pareil, on peut le faire, comme on peut ne pas le faire. En général, c'est plutôt pas désagréable, et ça donne plutôt envie de recommencer, ça peut donner une forme de consistance à tout ça, mais bon qu'importe en même temps, il n'y a pas que ça. Ca dépend des fois.
Ce qui fait tomber les préjugés et les idéaux, pour moi, c'est plutôt de me rendre compte qu'il peut être là quoi qu'on fasse, ou quoi qu'on ne fasse pas. Même si il se cache, même si il se tapit, même si on le recouvre d'autre chose, même si on ne le voit pas souvent, d'une certaine manière, il reste toujours là, plus ou moins fort, plus ou moins présent mais il reste là. Quelque part, il n'a besoin de rien, si ce n'est de lui-même. Mais oui, quand il est là, il est là.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Ah ! Ca fait plaisir de voir un homme penser comme moi
Ou peut être est ce parce que c'est moi qui ai trop traîné avec vous (les hommes) depuis mon plus jeune âge
Ou peut être est ce parce que c'est moi qui ai trop traîné avec vous (les hommes) depuis mon plus jeune âge
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Ah, mais voilà enfin une femme intelligente!! Une qui pense comme moi
Après, j'en parle aussi souvent avec vous (les femmes), donc c'est peut-être un peu pour ça aussi!!
Et puis plus sérieusement, de toute façon, je ne crois pas que ce soit une question de genre masculin ou féminin, on peut être aussi cons ou intelligents les uns que les autres.
Après, j'en parle aussi souvent avec vous (les femmes), donc c'est peut-être un peu pour ça aussi!!
Et puis plus sérieusement, de toute façon, je ne crois pas que ce soit une question de genre masculin ou féminin, on peut être aussi cons ou intelligents les uns que les autres.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Mais euhhhhhh
Je n'avais pas remarqué que nous nous "ressemblions" sur tant de points.
Faut dire qu'on n'a pas trop eu l'occasion de causer aussi.
Bref, disons que nous sommes donc deux personnes intelligentes (ouh la ouh la ! ma tête va exploser )
Je n'avais pas remarqué que nous nous "ressemblions" sur tant de points.
Faut dire qu'on n'a pas trop eu l'occasion de causer aussi.
Bref, disons que nous sommes donc deux personnes intelligentes (ouh la ouh la ! ma tête va exploser )
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Merci Harpo
Bah après, oui, de toute façon, quand on commence à regarder ce qui se ressemble, on peut souvent trouver des choses aussi.
Bah après, oui, de toute façon, quand on commence à regarder ce qui se ressemble, on peut souvent trouver des choses aussi.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oh my God!!!!! Rien ne va plus Tard!!!
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Amour, amitié : avoir quelqu'un à qui on peut parler, et qu'on peut écouter, avoir quelqu'un qui peut venir se blottir dans nos bras, ou dans les bras duquel, on peut se blottir quand ça va pas, quelqu'un en qui on peut avoir confiance, et qui n'essaiera pas de nous dénaturer.
Vie à plusieurs, possibilité de se répartir les tâches, d'une entraide, permettant à chacun, d'apporter sa pierre à l'édifice, et d'avoir la liberté de faire des choses qui nous plaisent, parce que d'autres s'occupent de tâches, qui nous semblent plus rébarbatives.
Ouverture : permettre à l'autre, aux autres, de découvrir son monde, son univers, de l'y laisser entrer.
Curiosité : envie de découvrir, de connaitre le monde de l'autre.
Vie à plusieurs, possibilité de se répartir les tâches, d'une entraide, permettant à chacun, d'apporter sa pierre à l'édifice, et d'avoir la liberté de faire des choses qui nous plaisent, parce que d'autres s'occupent de tâches, qui nous semblent plus rébarbatives.
Ouverture : permettre à l'autre, aux autres, de découvrir son monde, son univers, de l'y laisser entrer.
Curiosité : envie de découvrir, de connaitre le monde de l'autre.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Hum, je ne me place dans aucune catégorie.
Selon, les places, les moments, les gens, ce que je ressens, de l'humeur, ce qu'on construit, ce qu'on préfère, ce qui est possible, ce qui ne l'est pas etc... Je serai plus ou moins proche, ou plus ou moins éloigné de l'une ou de l'autre, ça dépend de tout un tas d'autres choses.
Mais après, pour moi, de toute façon, ce ne sont pas des catégorisations. Ce sont des idées, qui peuvent prêter tout ou partie de leur essence à diverses choses, divers éléments, divers comportements etc... Ce ne sont pas des choses palpables, mais des qu'on peut saisir par la pensée, par l'abstraction, des choses dans lesquelles on "tombe" etc...
Ce sont peut-être plus des cadres, que des catégories.
Selon, les places, les moments, les gens, ce que je ressens, de l'humeur, ce qu'on construit, ce qu'on préfère, ce qui est possible, ce qui ne l'est pas etc... Je serai plus ou moins proche, ou plus ou moins éloigné de l'une ou de l'autre, ça dépend de tout un tas d'autres choses.
Mais après, pour moi, de toute façon, ce ne sont pas des catégorisations. Ce sont des idées, qui peuvent prêter tout ou partie de leur essence à diverses choses, divers éléments, divers comportements etc... Ce ne sont pas des choses palpables, mais des qu'on peut saisir par la pensée, par l'abstraction, des choses dans lesquelles on "tombe" etc...
Ce sont peut-être plus des cadres, que des catégories.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Enfin, si en fait, je me place dans la catégorie, du moi, parce que de toute façon, je ne peux pas dire que je ne le suis pas.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Merci Protée
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Je repensais à cette question : dans quelle catégorie te places-tu? Pour moi, on retombe quelque part dans la question du qui suis-je? Et à cette question, je réponds toujours, et invariablement "moi". Sans rien d'autre. Parce qu'il me semble, que c'est la seule réponse qu'il convient de faire. "Je suis moi", je suis Pierre-Yves, est il me semble une tautologie, une réponse vraie en toute circonstances, c'est à dire, aussi en aucune circonstance. C'est tout dire, mais rien dire en même temps, puisqu'on ne connaitra pas sa "saveur", ce à quoi elle correspond. Mais, c'est juste une question de logique de la langue, de logique du langage. Répondre quelque chose qui n'est pas moi, ou d'une manière ou d'une autre, "je ne suis pas moi", est une abhérration logique. Même si cela peut traduire, autre chose, "je ne suis pas dans mon état "normal"", "je ne correspond pas à mon idéal du moi" etc... ce qui peut aussi arriver pour tout un tas de raisons, mais dire "je suis moi", me semble être une évidence de la langue, et l'expression aussi d'un rien entre deux infinis (donc de quelque chose aussi). Si l'on n'est pas soi, si telle personne n'est pas cette personne-là, alors oui, qui est-elle?
Cette définition ne fait appel à aucune norme, si ce n'est celle du langage, ou en tout cas, de notre langage, de notre système de pensée, ce qui est en même temps énorme.
Je disais l'autre jour, mais je l'ai effacé, tant pis, que parfois, on ne voyait réellement l'Homme que quand on le voyait en position de survie. C'est une erreur en fait, une connerie, même pas ce que j'en pense en réalité. Enfin, plus que ça, c'est l'illustration en réalité d'un paradoxe, où l'on va faire appel à ce qu'est "sensé" être l'Homme, "en temps normal", pour définir en quelques sorte ce qu'il ne serait pas. Sauf qu'un homme est un homme, quelque soient les circonstances, possiblement différent selon celles-ci, différent selon que cela va nous plaire ou non, selon le jugement que l'on va porter sur ses actions, selon la correspondance ou non à notre "idéal" de l'humanité, mais un Homme reste un Homme. Et, c'est une manière de résoudre ce paradoxe, en fait, juste de revenir à la définition., à la tautologie, à l'évidence en quelque sorte.
Cette définition ne fait appel à aucune norme, si ce n'est celle du langage, ou en tout cas, de notre langage, de notre système de pensée, ce qui est en même temps énorme.
Je disais l'autre jour, mais je l'ai effacé, tant pis, que parfois, on ne voyait réellement l'Homme que quand on le voyait en position de survie. C'est une erreur en fait, une connerie, même pas ce que j'en pense en réalité. Enfin, plus que ça, c'est l'illustration en réalité d'un paradoxe, où l'on va faire appel à ce qu'est "sensé" être l'Homme, "en temps normal", pour définir en quelques sorte ce qu'il ne serait pas. Sauf qu'un homme est un homme, quelque soient les circonstances, possiblement différent selon celles-ci, différent selon que cela va nous plaire ou non, selon le jugement que l'on va porter sur ses actions, selon la correspondance ou non à notre "idéal" de l'humanité, mais un Homme reste un Homme. Et, c'est une manière de résoudre ce paradoxe, en fait, juste de revenir à la définition., à la tautologie, à l'évidence en quelque sorte.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Et moi qui trouvais cette question idiote parce que je pensais que tu répondrais "toutes".
Je n'imaginais pas que cela te travaillerait tant ...
Oublies les bêtises que j'écris, j'voulais juste te taquiner
Je n'imaginais pas que cela te travaillerait tant ...
Oublies les bêtises que j'écris, j'voulais juste te taquiner
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oh, t'inquiètes r'Eve . Mais, c'est de toute façon quelque chose qui me travaille depuis longtemps, mais, j'arrive de mieux en mieux à l'exprimer, et à l'exprimer sereinement, du coup, c'est pas si mal non plus d'arriver à juste montrer que ça me travaille .
Du coup, désolé de ne pas avoir vu la taquinerie
D'ailleurs, pourquoi r'Eve "n'est plus"?
Du coup, désolé de ne pas avoir vu la taquinerie
D'ailleurs, pourquoi r'Eve "n'est plus"?
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oh ! Alors mes boutades font remonter des choses à la surface
Et oui, sous mes airs psychorigides je suis une rigolotte
Pourquoi ? Je n'aime pas mentir donc je garderais le silence ...
Je crois que tu es quasi le seul avec lequel je "dialogue" encore un peu.
Pourquoi ? Je ne cherche pas de réponse. Je ne suis déjà plus là
PS : aurais je été un "déclencheur" de l'expression de tes doutes et "sentiments" ?
C'est amusant, j'ai eu la même impression avec Dr Yueh lors de l'écriture des lettres
Yep, ca me plait bien J'ai l'impression d'avoir fait une BA pour le coup
Et oui, sous mes airs psychorigides je suis une rigolotte
Pourquoi ? Je n'aime pas mentir donc je garderais le silence ...
Je crois que tu es quasi le seul avec lequel je "dialogue" encore un peu.
Pourquoi ? Je ne cherche pas de réponse. Je ne suis déjà plus là
PS : aurais je été un "déclencheur" de l'expression de tes doutes et "sentiments" ?
C'est amusant, j'ai eu la même impression avec Dr Yueh lors de l'écriture des lettres
Yep, ca me plait bien J'ai l'impression d'avoir fait une BA pour le coup
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Hihi, oui, déclencheur sur le coup, peut-être bien . Mais, c'est vachement important le rôle de déclencheur, on n'a peut-être pas l'impression de faire grand chose, mais sans déclencheur, parfois il ne se passe rien. En même temps, des fois, on préfèrerait ne rien déclencher, mais bon...
Et puis, c'est cool que ça te fasse plaisir aussi, du coup
Ma question, de savoir pourquoi, était de la simple curiosité, et aussi l'impression de sympathie. Tu as tout à fait le droit de préférer garder le silence sur la question, c'est un choix qui t'appartient, et heureusement
Sinon, du coup, je repensais à cette question de l'identité, du "je suis moi" quelque part, et m'est revenu en tête, cette description par Clément Rosset (je ne sais plus dans quel livre exactement, mais je peux retrouver), d'une forme d'horreur, qui est celle en fait où on ne veut pas reconnaitre notre identité. Il prend l'exemple de quelqu'un, qui voudrait faire faire par exemple un passeport où, une carte d'identité, et à laquelle on répondrait toujours, quelque soient les justificatifs qu'il présente, que cette personne n'est pas lui. Même si en réalité, cette personne est bien elle même. Et où du coup, cela implique, en quelque sorte, une disparition totale de la société, du monde des hommes, puisque cette perte d'identité correspond en quelque sorte à une perte d'existence.
C'est quelque chose qu'on retrouve en fait, dans la série Sherlock, où à la fin de la saison 2, en quelque sorte, Sherlock Holmes, est dépossédé de son identité de détective, pour être vu par l'ensemble de la population (minus une ou deux personnes), comme un criminel qui aurait organisé les crimes qu'il résoudrait ensuite. Et, quelque part, même si on peut le savoir, rien ne prouve que ce n'est pas le cas (on a là, en fait, une belle illustration du théorême d'incomplétude en fait).
Et puis, c'est cool que ça te fasse plaisir aussi, du coup
Ma question, de savoir pourquoi, était de la simple curiosité, et aussi l'impression de sympathie. Tu as tout à fait le droit de préférer garder le silence sur la question, c'est un choix qui t'appartient, et heureusement
Sinon, du coup, je repensais à cette question de l'identité, du "je suis moi" quelque part, et m'est revenu en tête, cette description par Clément Rosset (je ne sais plus dans quel livre exactement, mais je peux retrouver), d'une forme d'horreur, qui est celle en fait où on ne veut pas reconnaitre notre identité. Il prend l'exemple de quelqu'un, qui voudrait faire faire par exemple un passeport où, une carte d'identité, et à laquelle on répondrait toujours, quelque soient les justificatifs qu'il présente, que cette personne n'est pas lui. Même si en réalité, cette personne est bien elle même. Et où du coup, cela implique, en quelque sorte, une disparition totale de la société, du monde des hommes, puisque cette perte d'identité correspond en quelque sorte à une perte d'existence.
C'est quelque chose qu'on retrouve en fait, dans la série Sherlock, où à la fin de la saison 2, en quelque sorte, Sherlock Holmes, est dépossédé de son identité de détective, pour être vu par l'ensemble de la population (minus une ou deux personnes), comme un criminel qui aurait organisé les crimes qu'il résoudrait ensuite. Et, quelque part, même si on peut le savoir, rien ne prouve que ce n'est pas le cas (on a là, en fait, une belle illustration du théorême d'incomplétude en fait).
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
La perte d'identité, suffit d'aller en prison pour voir ce que c'est.
Si j'ai pu "t'aider", j'en suis vraiment contente.
Heureuse aussi que tu ais de la sympathie pour moi. Enfin je crois (que tu as de la sympathie pour moi ).
Si j'ai pu "t'aider", j'en suis vraiment contente.
Heureuse aussi que tu ais de la sympathie pour moi. Enfin je crois (que tu as de la sympathie pour moi ).
Dernière édition par r'Eve n'est plus le Dim 24 Mar 2013 - 19:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Ca, je ne peux pas savoir pour toi si t'en es heureuse ou pas ^^
sinon, un peu de zik, il y en a plein que j'ai envie de mettre en fait, mais bon, je vais mettre celle que j'ai juste là
sinon, un peu de zik, il y en a plein que j'ai envie de mettre en fait, mais bon, je vais mettre celle que j'ai juste là
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Au revoir alors. Je te souhaite des bonnes choses . Un petit cadeau pour toi alors
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche :
« Ah ! dit le renard… je pleurerai.
— C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
— Bien sûr, dit le renard.
— Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
— Bien sûr, dit le renard.
— Alors tu n’y gagnes rien !
— J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. »
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure du départ fut proche :
« Ah ! dit le renard… je pleurerai.
— C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
— Bien sûr, dit le renard.
— Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
— Bien sûr, dit le renard.
— Alors tu n’y gagnes rien !
— J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. »
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Tiens a propos du "Je", et de cette histoire de paradoxe conceptuel, ce que je mettais en fait, n'est pas si anodin que cela, il y a une portée derrière que je ne suis pas sûr de pouvoir vraiment mesurer.
Mais, par exemple, je lisais hier, dans les Démons de Gödel, qu'en fait le "Je" était pour lui un concept, permettant de définir l'identité. Il faut aussi savoir que le de concept était quelque chose d'important pour lui, en ce sens que dans l'objectif de compléter les mathématiques, de pouvoir aller au delà du théorême d'incomplétude, et au-delà de ça, de se poser la question de la complétude ou non de l'esprit humain, bref, quelque chose d'assez profond, quand même, il voulait pouvoir avoir une fondation des Mathématiques se basant justement sur les concepts, dont les règles pourraient être différentes des mathématiques actuelles, qui se basent plutôt sur les ensembles (enfin, si je me souviens bien de mes cours de prépas, on peut reconstruire toutes les maths, en se basant sur la théorie des ensembles). Bref, en plus au delà de ça, si j'ai bien lu, et bien compris aussi, les logiques conceptuelles, et ensemblistes seraient deux logiques contradictoires. C'est à dire qu'on retrouverait là dedans, en quelque sorte toujours cette même forme de dualité, qu'on peut trouver quelque part, entre empirisme, matérialisme, et idéalisme, onde et particule etc... Ca pourrait être aussi, en quelque sorte, de mettre au même plan, ou plutôt que de les mettre au même plan, de les considérer comme des modes de pensée, des approches, des manières différentes de considérer le monde, la vie, sans pour autant nécessairement accorder de préséance de l'une par rapport à l'autre. De toute façon, si l'idée du souverain bien est sensée tout illuminer, que fait-on alors de l'idée du souverain mal...
Après, cette logique conceptuelle a aussi une certaine force en fait, puisqu'elle permettrait de répondre à Nabila "ouais, je suis une fille et je n'ai pas de shampoing, et alors???". Enfin, je n'ai pas envie de m'acharner sur elle non plus, elle a le droit de concevoir les filles comme ça aussi, mais bon. Mais, le fait de revenir strictement à la définition, ça permet aussi du coup, de se sortir des connotations, des règles établies, de s'ouvrir à des règles possiblement différentes, de sortir d'un certain nombres de préjugés etc... Non pas que ceux-ci soient nécessairement infondés, mais parce que parfois, ils empêchent aussi d'accueillir l'autre, de l'écouter, de faire attention à ce qu'il est, parce que le préjugé n'est pas l'autre, mais est le préjugé.
Après, on pourrait aussi faire le lien, avec Dieu, la divinité, ou plus exactement, la bible, "au commencement était le verbe", et puis si je me souviens bien Dieu se définit comme étant "celui qui est", ou celui qui peut dire "je suis", je ne sais plus exactement, mais bon.
Il y a aussi, ce dualisme de l'unicité, qui veut qu'une chose est unique, rien ne pourra être comme elle, ce qui est très exclusif en fait, qui repousse le reste, et en même temps, ce coté anodin de dire que ce n'est qu'un parmi tant d'autres. On retrouve très bien, à ce niveau l'histoire de la Rose du Petit Prince, et sa réaction quand il se trouve face à un parterre de roses. On y retrouve aussi, une vision de l'altérité, qui veut que si chaque rose a un commun avec les autres le fait d'être une rose, quelque soit sa couleur, sa taille etc... Chacune est aussi unique, différente des autres, et qu'on ne peut donc pas tout expliquer en se basant uniquement sur le fait que ce soit "une rose".
Enfin, voilà, je vais m'arrêter là pour l'instant.
Mais, par exemple, je lisais hier, dans les Démons de Gödel, qu'en fait le "Je" était pour lui un concept, permettant de définir l'identité. Il faut aussi savoir que le de concept était quelque chose d'important pour lui, en ce sens que dans l'objectif de compléter les mathématiques, de pouvoir aller au delà du théorême d'incomplétude, et au-delà de ça, de se poser la question de la complétude ou non de l'esprit humain, bref, quelque chose d'assez profond, quand même, il voulait pouvoir avoir une fondation des Mathématiques se basant justement sur les concepts, dont les règles pourraient être différentes des mathématiques actuelles, qui se basent plutôt sur les ensembles (enfin, si je me souviens bien de mes cours de prépas, on peut reconstruire toutes les maths, en se basant sur la théorie des ensembles). Bref, en plus au delà de ça, si j'ai bien lu, et bien compris aussi, les logiques conceptuelles, et ensemblistes seraient deux logiques contradictoires. C'est à dire qu'on retrouverait là dedans, en quelque sorte toujours cette même forme de dualité, qu'on peut trouver quelque part, entre empirisme, matérialisme, et idéalisme, onde et particule etc... Ca pourrait être aussi, en quelque sorte, de mettre au même plan, ou plutôt que de les mettre au même plan, de les considérer comme des modes de pensée, des approches, des manières différentes de considérer le monde, la vie, sans pour autant nécessairement accorder de préséance de l'une par rapport à l'autre. De toute façon, si l'idée du souverain bien est sensée tout illuminer, que fait-on alors de l'idée du souverain mal...
Après, cette logique conceptuelle a aussi une certaine force en fait, puisqu'elle permettrait de répondre à Nabila "ouais, je suis une fille et je n'ai pas de shampoing, et alors???". Enfin, je n'ai pas envie de m'acharner sur elle non plus, elle a le droit de concevoir les filles comme ça aussi, mais bon. Mais, le fait de revenir strictement à la définition, ça permet aussi du coup, de se sortir des connotations, des règles établies, de s'ouvrir à des règles possiblement différentes, de sortir d'un certain nombres de préjugés etc... Non pas que ceux-ci soient nécessairement infondés, mais parce que parfois, ils empêchent aussi d'accueillir l'autre, de l'écouter, de faire attention à ce qu'il est, parce que le préjugé n'est pas l'autre, mais est le préjugé.
Après, on pourrait aussi faire le lien, avec Dieu, la divinité, ou plus exactement, la bible, "au commencement était le verbe", et puis si je me souviens bien Dieu se définit comme étant "celui qui est", ou celui qui peut dire "je suis", je ne sais plus exactement, mais bon.
Il y a aussi, ce dualisme de l'unicité, qui veut qu'une chose est unique, rien ne pourra être comme elle, ce qui est très exclusif en fait, qui repousse le reste, et en même temps, ce coté anodin de dire que ce n'est qu'un parmi tant d'autres. On retrouve très bien, à ce niveau l'histoire de la Rose du Petit Prince, et sa réaction quand il se trouve face à un parterre de roses. On y retrouve aussi, une vision de l'altérité, qui veut que si chaque rose a un commun avec les autres le fait d'être une rose, quelque soit sa couleur, sa taille etc... Chacune est aussi unique, différente des autres, et qu'on ne peut donc pas tout expliquer en se basant uniquement sur le fait que ce soit "une rose".
Enfin, voilà, je vais m'arrêter là pour l'instant.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Oh, un peu de NoFX, je ne sais plus à qui j'en parlais il y a peu, ça me fait un peu replonger dans ma jeunesse tiens, parties de Perfect Dark sur la 64, chez les voisins... bref :
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
D'ailleurs, je tiens, à le dire, ça pète grave les couilles, il y a trop de trucs biens en musique, pas vraiment le temps de les apprécier tous!!
Enfin, pas que ça me saoule d'entendre des choses sympa, bien au contraire, mais quelque chose qui se retrouve bien dans cette citation du Petit Prince (chapitre 23), plus dans le fait d'arriver à prendre le temps d'apprécier les choses, de les apprivoiser, de se laisser un peu porter par elles, de prendre le temps de les découvrir, d'apprécier leur saveur, de se laisser imprégner par elles :
« Bonjour, dit le petit prince.
— Bonjour », dit le marchand.
C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire.
« Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince.
— C’est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
— Et que fait-on des cinquante-trois minutes ?
— On en fait ce que l’on veut... »
« Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine... »
Enfin, pas que ça me saoule d'entendre des choses sympa, bien au contraire, mais quelque chose qui se retrouve bien dans cette citation du Petit Prince (chapitre 23), plus dans le fait d'arriver à prendre le temps d'apprécier les choses, de les apprivoiser, de se laisser un peu porter par elles, de prendre le temps de les découvrir, d'apprécier leur saveur, de se laisser imprégner par elles :
« Bonjour, dit le petit prince.
— Bonjour », dit le marchand.
C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire.
« Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince.
— C’est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
— Et que fait-on des cinquante-trois minutes ?
— On en fait ce que l’on veut... »
« Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine... »
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Voix de l'ami
Voici un extrait du livre de mon ami François Fédier - Voix de l'ami
Maintenant, quel rapport entretiennent les amis?
Personne, surtout pas moi, ne sait d'un savoir semblable aux autres "savoirs" ce que c'est qu'être. Mon ami ne le sait pas mieux que moi. Mais il me parle avec la voix que je reconnais aussitôt comme la sienne. Elle m'arrive de là où, chez lui, vibre au plus profond l'écho de ce qu'il est, alors même qu'il est hors d'état de jamais savoir ce que c'est. Ce qu'il dit n'est pas l'essentiel. C'est la modulation de sa voix qui compte, le timbre unique qui la distingue de toutes les autres voix, et où ce qu'il est se révèle à cette part inconnue de moi, cette part qui peut alors avoir comme un avant-goût de ce à quoi personne n'a jamais autrement accès.
Chacun de nous, en tant qu'il est cette possibilité unique d'être qui ne revient qu'à lui, chacun de nous porte auprès de lui, dans cette ouverture, l'ami. Le statut même d'être homme comporte constitutivement la présence, auprès de cet homme, de son ami. [...]
Pour chacun, être comporte la proximité de l'ami. Le fait d'être homme et l'amitié ont partie liée. Les deux vont ensemble. [...]
La voix de l'ami appelle et rappelle à chaque être humain qu'être libre est le coeur de tout ce qui lui revient comme sien. C'est d'un autre que moi que parle, avec son timbre inconfondable, cette voix. Cet autre, je puis l'être pour lui. C'est à cela que je m'entends appelé. Sur quel mode? Non pas à l'indicatif ni à l'impératif ni au subjonctif, mais à cet étrange mode qu'est l'optatif - mode de ce qu'il faut dire pour le faire être. (Il est remarquable que le verbe falloir ne comprenne pas d'impératif, et soit ainsi chez nous, où le mode optatif n'existe apparemment pas, à lui seul une forme optative.)
Cette voix – à la différence de celle, parfois, de l’Ange – est l’exact inverse d’une voix effrayante. Car elle vient d’un être humain tout comme nous, et qui nous dit que le tout autre est au cœur de chacun – sinon même son cœur.
Effroi, effray, dans l'ancienne langue, se disait de ce qui fait tumulte, de ce qui plonge dans le trouble. C'est qu'effrayer est issu d'un curieux téléscopage du latin et du germanique: ex-fridare (où l'on reconnaît: der Friede, que nous appelons d'après les Romains "la paix", mais qui est plutôt cette condition tout à fait singulière où tout homme peut librement respirer) effrayer, donc, c'est jeter hors de cet état salutaire pour tous où chacun, à son rythme, fait ce qui lui revient de faire.
Contrairement à ce que spontanément, c'est-à-dire nous abandonnant à l'illusion de l'individualité, nous finissons par croire, la voix de l'ami rappelle à l'être humain qu'être libre est affaire de dualité. Le duel qui est en jeu là, l'optatif en mesure les limites extrêmes. Les amis, quoi qu'ils disent, parlent à l'optatif - point n'est besoin qu'il soit distingué expressément dans une grammaire de la langue. Il suffit d'appeler à ce qui peut être. Car ce qui peut être n'est pas autre que ce qui est, mais bien, tout uniquement, ce qu'il est lorsqu'il s'aperçoit, en sa propre allégie, comme étant entier - non pas par ceci que s'adjoindrait autre chose à quelque chose, mais en ceci que le tout autre déleste chaque chose de tout ce qui n'est pas soi.
à savourer lentement!!
Maintenant, quel rapport entretiennent les amis?
Personne, surtout pas moi, ne sait d'un savoir semblable aux autres "savoirs" ce que c'est qu'être. Mon ami ne le sait pas mieux que moi. Mais il me parle avec la voix que je reconnais aussitôt comme la sienne. Elle m'arrive de là où, chez lui, vibre au plus profond l'écho de ce qu'il est, alors même qu'il est hors d'état de jamais savoir ce que c'est. Ce qu'il dit n'est pas l'essentiel. C'est la modulation de sa voix qui compte, le timbre unique qui la distingue de toutes les autres voix, et où ce qu'il est se révèle à cette part inconnue de moi, cette part qui peut alors avoir comme un avant-goût de ce à quoi personne n'a jamais autrement accès.
Chacun de nous, en tant qu'il est cette possibilité unique d'être qui ne revient qu'à lui, chacun de nous porte auprès de lui, dans cette ouverture, l'ami. Le statut même d'être homme comporte constitutivement la présence, auprès de cet homme, de son ami. [...]
Pour chacun, être comporte la proximité de l'ami. Le fait d'être homme et l'amitié ont partie liée. Les deux vont ensemble. [...]
La voix de l'ami appelle et rappelle à chaque être humain qu'être libre est le coeur de tout ce qui lui revient comme sien. C'est d'un autre que moi que parle, avec son timbre inconfondable, cette voix. Cet autre, je puis l'être pour lui. C'est à cela que je m'entends appelé. Sur quel mode? Non pas à l'indicatif ni à l'impératif ni au subjonctif, mais à cet étrange mode qu'est l'optatif - mode de ce qu'il faut dire pour le faire être. (Il est remarquable que le verbe falloir ne comprenne pas d'impératif, et soit ainsi chez nous, où le mode optatif n'existe apparemment pas, à lui seul une forme optative.)
Cette voix – à la différence de celle, parfois, de l’Ange – est l’exact inverse d’une voix effrayante. Car elle vient d’un être humain tout comme nous, et qui nous dit que le tout autre est au cœur de chacun – sinon même son cœur.
Effroi, effray, dans l'ancienne langue, se disait de ce qui fait tumulte, de ce qui plonge dans le trouble. C'est qu'effrayer est issu d'un curieux téléscopage du latin et du germanique: ex-fridare (où l'on reconnaît: der Friede, que nous appelons d'après les Romains "la paix", mais qui est plutôt cette condition tout à fait singulière où tout homme peut librement respirer) effrayer, donc, c'est jeter hors de cet état salutaire pour tous où chacun, à son rythme, fait ce qui lui revient de faire.
Contrairement à ce que spontanément, c'est-à-dire nous abandonnant à l'illusion de l'individualité, nous finissons par croire, la voix de l'ami rappelle à l'être humain qu'être libre est affaire de dualité. Le duel qui est en jeu là, l'optatif en mesure les limites extrêmes. Les amis, quoi qu'ils disent, parlent à l'optatif - point n'est besoin qu'il soit distingué expressément dans une grammaire de la langue. Il suffit d'appeler à ce qui peut être. Car ce qui peut être n'est pas autre que ce qui est, mais bien, tout uniquement, ce qu'il est lorsqu'il s'aperçoit, en sa propre allégie, comme étant entier - non pas par ceci que s'adjoindrait autre chose à quelque chose, mais en ceci que le tout autre déleste chaque chose de tout ce qui n'est pas soi.
à savourer lentement!!
ΣΦ- Messages : 210
Date d'inscription : 13/03/2013
Localisation : ici même
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
haha! je ne peux résister à ajouter ceci, du même texte!
"je" n'est je que si, avant tout, il se réfère à quelque chose d'autre que je. Se réfère, dis-je, sachant que ce mot est à peine assez parlant pour mener à ce qu'il s'agit d'apercevoir ici, à savoir qu'il n'y a de "je" véritable que si, en son beau milieu, s'ouvre une béance où il se rapporte non seulement à ce qui est autre que lui, mais bien à ce qui est absolument autre relativement à tout ce qui est.
La voix de l'ami est telle qu'elle me rappelle: le tout autre est bien au coeur de ce que je suis. Le tout autre, rien d'autre - voilà ce que donne à entendre cette voix étrange et familière, que chacun reconnaîtra, même si elle n'a encore jamais retenti à ses oreilles. Car la singularité de cette voix, c'est que, vibrant à partir du vide tout à fait singulier qu'abrite tout moi véritable, elle met en résonnance le même vide qui gît au coeur d'un autre homme.
Dans la mesure où, pour nous, être implique: avoir à être, et où avoir à être demande à chacun de savoir s'ouvrir et maintenir ouverte la dimension où puisse se manifester l'être de tout ce qui est - dans cette mesure, "notre" être ne se limite pas à la sphère étroite d'un ego, mais d'emblée excède cette dernière. C'est en cet au-delà de la limite que l'ami a son site.
"je" n'est je que si, avant tout, il se réfère à quelque chose d'autre que je. Se réfère, dis-je, sachant que ce mot est à peine assez parlant pour mener à ce qu'il s'agit d'apercevoir ici, à savoir qu'il n'y a de "je" véritable que si, en son beau milieu, s'ouvre une béance où il se rapporte non seulement à ce qui est autre que lui, mais bien à ce qui est absolument autre relativement à tout ce qui est.
La voix de l'ami est telle qu'elle me rappelle: le tout autre est bien au coeur de ce que je suis. Le tout autre, rien d'autre - voilà ce que donne à entendre cette voix étrange et familière, que chacun reconnaîtra, même si elle n'a encore jamais retenti à ses oreilles. Car la singularité de cette voix, c'est que, vibrant à partir du vide tout à fait singulier qu'abrite tout moi véritable, elle met en résonnance le même vide qui gît au coeur d'un autre homme.
Dans la mesure où, pour nous, être implique: avoir à être, et où avoir à être demande à chacun de savoir s'ouvrir et maintenir ouverte la dimension où puisse se manifester l'être de tout ce qui est - dans cette mesure, "notre" être ne se limite pas à la sphère étroite d'un ego, mais d'emblée excède cette dernière. C'est en cet au-delà de la limite que l'ami a son site.
ΣΦ- Messages : 210
Date d'inscription : 13/03/2013
Localisation : ici même
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Merci Zofie
C'est très intéressant ce qu'il dit sur l'amitié, notamment sur l'utilisation de l'optatif (c'est pas faux!! Je ne connaissais pas ce mot ).
Sinon, je ne résiste pas non plus du coup, à recopier une définition du "Je" donnée par Gödel :
"[...] nous ne savons pas ce que nous sommes (c'est à dire en essence, et de l'intérieur). Mais si, pour répondre à cette question, nous pouvions au moins une fois regarder en nous-même assez profondément et avec une méthode scientifique d'observation de soi, il s'avèrerait sans doute que chacun de nous est une certaine chose avec des caractéristiques définies. C'est à dire, chacun de nous pourrait dire de lui-même : parmi tous les êtres possibles, "Je" est précisément cette combinaison de caractéristiques, constituée de telle et telle façon."
Cette définition inclus notamment, la possibilité de cette béance, le vide qu'on peut avoir qui peut nous caractériser, cette voix "autre" qui peut se retrouver en nous, ce qu'on ne peut contrôler ou maîtriser en nous, ce qu'on connaitra ou ne connaitra pas de soi etc...
C'est très intéressant ce qu'il dit sur l'amitié, notamment sur l'utilisation de l'optatif (c'est pas faux!! Je ne connaissais pas ce mot ).
Sinon, je ne résiste pas non plus du coup, à recopier une définition du "Je" donnée par Gödel :
"[...] nous ne savons pas ce que nous sommes (c'est à dire en essence, et de l'intérieur). Mais si, pour répondre à cette question, nous pouvions au moins une fois regarder en nous-même assez profondément et avec une méthode scientifique d'observation de soi, il s'avèrerait sans doute que chacun de nous est une certaine chose avec des caractéristiques définies. C'est à dire, chacun de nous pourrait dire de lui-même : parmi tous les êtres possibles, "Je" est précisément cette combinaison de caractéristiques, constituée de telle et telle façon."
Cette définition inclus notamment, la possibilité de cette béance, le vide qu'on peut avoir qui peut nous caractériser, cette voix "autre" qui peut se retrouver en nous, ce qu'on ne peut contrôler ou maîtriser en nous, ce qu'on connaitra ou ne connaitra pas de soi etc...
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Tiens, je regardais ça en repassant, c'est plutôt pas mal en fait
http://www.france5.fr/videos/78991059
Pas sûr que le lien reste encore longtemps, mais bon.
http://www.france5.fr/videos/78991059
Pas sûr que le lien reste encore longtemps, mais bon.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Bon, il y a parfois des débats un peu à la con, mais bon...
J'aime bien une des définition de ce qui rend heureux, qui est les rencontres qu'on l'on fait, les personnes que l'on connait/a connu.
Après, il y a aussi un coté amusant à voir toutes les définitions que l'on peut donner de ce qu'est le Bonheur, et comment chacun imagine du coup le Bonheur à sa propre sauce.
Différence Bonheur/plaisir, comme on peut faire la différence Malheur/souffrance aussi en fait (même si celle-là est moins souvent faite). Un petit tour de JSF aussi, même si elle parle plus méditation que Douance là.
Puis aussi la question qui me parait intéressante : cherche-t-on vraiment le Bonheur? A un moment, le Bonheur étant un idéal, une idée, ne serait-ce pas en quelque sorte inhumain de l'atteindre, vu que nous ne sommes pas des idées? Cela ne demanderait-il pas du coup, de se couper totalement du monde réel, et serait donc aussi générateur d'une souffrance?
J'aime bien une des définition de ce qui rend heureux, qui est les rencontres qu'on l'on fait, les personnes que l'on connait/a connu.
Après, il y a aussi un coté amusant à voir toutes les définitions que l'on peut donner de ce qu'est le Bonheur, et comment chacun imagine du coup le Bonheur à sa propre sauce.
Différence Bonheur/plaisir, comme on peut faire la différence Malheur/souffrance aussi en fait (même si celle-là est moins souvent faite). Un petit tour de JSF aussi, même si elle parle plus méditation que Douance là.
Puis aussi la question qui me parait intéressante : cherche-t-on vraiment le Bonheur? A un moment, le Bonheur étant un idéal, une idée, ne serait-ce pas en quelque sorte inhumain de l'atteindre, vu que nous ne sommes pas des idées? Cela ne demanderait-il pas du coup, de se couper totalement du monde réel, et serait donc aussi générateur d'une souffrance?
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Le bonheur me semble être dans l'instant. Je crois également que c'est un chemin bien plus qu'autre chose.
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Trouver le Bonheur, pour moi, c'est arriver à se situer à chaque instant, dans ce que recouvre, ou désigne ce mot de Bonheur. Sachant, aussi que c'est un mot qui peut nous fuir, que ça peut arriver quand on s'y attend le moins, ou s'en aller aussi quand on s'y attend le moins.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Plus exactement, je pense qu'il peut y avoir une infinité de définitions de ce qu'est le Bonheur, toutes avec leur domaine de validité, et qu'en essayant de le définir par autre chose que lui-même, on rentre dans le domaine de la logique floue.
Le bonheur d'avoir connu quelqu'un par exemple, si l'on ne doit plus le voir se situe dans le passé, même si on peut lui faire appel dans le présent, en ce souvenant de ces moments là, et qu'il peut réveiller en même temps une certaine tristesse, une certaine mélancolie liée à ces instants envolés.
Alors bien sûr, est-ce en partie un chemin, et quelque chose que l'on peut trouver dans l'instant, mais pas seulement. Et puis, c'est aussi une question d'hormones etc...
Le bonheur d'avoir connu quelqu'un par exemple, si l'on ne doit plus le voir se situe dans le passé, même si on peut lui faire appel dans le présent, en ce souvenant de ces moments là, et qu'il peut réveiller en même temps une certaine tristesse, une certaine mélancolie liée à ces instants envolés.
Alors bien sûr, est-ce en partie un chemin, et quelque chose que l'on peut trouver dans l'instant, mais pas seulement. Et puis, c'est aussi une question d'hormones etc...
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
"Le bonheur est un trésor. Ce qui prime est la quête, pas l'invention."
"Le bonheur ne peux être qu'universel ; C'est une utopie."
"Heureux celui qui se lève de bonheur."
"Le bonheur est f(o)ugace."
Rincemaje- Messages : 2293
Date d'inscription : 09/03/2013
Age : 55
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Le bonheur, c'est aussi, à ce que je sens, être soi. ne pas paraitre différent en dehors de ce que l'on est en dedans, ne pas avoir à gérer un personnage...
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
D'ailleurs, ce dont on parlait sur le chat, et aussi en rapport avec ce que je disais sur le "je suis moi", c'est aussi, en fait, une manière de se définir "par soi même", c'est quelque chose de fort, en ce sens, qu'on n'a plus besoin de l'approbation de l'autre pour se définir en tant que soi. C'est quelque chose qui rend inutile la bataille d'ego, dans un but des définir, d'apporter de la légitimité à ce que l'on dit puisque j'ai envie de dire du coup, la légitimité vient "par essence". Pas besoin de "prouver que l'on a raison", pour le justifier en fait.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Tout à fait ^^
Chaque univers-temps (chaque être) étant porteur de sa propre structure en évolution permanente, la justification changerait de référentiel, ou chercherait à en rendre un plus "adéquat" que l'autre. Comment justifier cela dans l'instant existant quand la temporalité apparente se matérialise ?
Chaque univers-temps (chaque être) étant porteur de sa propre structure en évolution permanente, la justification changerait de référentiel, ou chercherait à en rendre un plus "adéquat" que l'autre. Comment justifier cela dans l'instant existant quand la temporalité apparente se matérialise ?
Invité- Invité
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Sans rapport sur le coup, mais une chanson
que je retrouve régulièrement
que je retrouve régulièrement
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: ππ Tour de PY-ze !!!! ππ
Le bonheur, tiens c'est bien un mot comme je les aime, ça: quand on le prononce tout le monde en a une idée claire, puis dès qu'il s'agit de dire ce que c'est, pffuit, il s'est comme envolé, et on bafouille, on ne sait plus le "mettre en mots" - et pourtant qui ne sait ce que c'est??
Et d'où nous vient ce mot?
d'abord aür, puis augurium "présage" (favorable ou non)
et on disait bon heur pour dire "bonne chance" - dans un temps où les hommes s'en remettaient au dieux dès qu'il était question de destinée...
tanti auguri
Et d'où nous vient ce mot?
d'abord aür, puis augurium "présage" (favorable ou non)
et on disait bon heur pour dire "bonne chance" - dans un temps où les hommes s'en remettaient au dieux dès qu'il était question de destinée...
tanti auguri
ΣΦ- Messages : 210
Date d'inscription : 13/03/2013
Localisation : ici même
Page 13 sur 19 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 19
Page 13 sur 19
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum