Je venais du fond des temps
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Re: Je venais du fond des temps
T'es sûr que c'est par la tête que tu dégazes des bulles ?Osito a écrit:des bulles de sensation qui doivent "dégazer" de ma tête.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je venais du fond des temps
Nan mais reste Bliss ! Qui n'y a pas pensé ici ?
Allez, cadeau pour toi Nours : c'est un peu kitch, mais ça vient du coeur
Allez, cadeau pour toi Nours : c'est un peu kitch, mais ça vient du coeur
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
De la douceur, volupté... pour toi Nours
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Mog*why a écrit:Nan mais reste Bliss ! Qui n'y a pas pensé ici ?
Allez, cadeau pour toi Nours : c'est un peu kitch, mais ça vient du coeur
Qui ? : moi
Africa, j'avais bien aimé en son temps... c'est resté écoutable
Et puis les paroles collaient bien à mon manque de tropique (au masculin/féminin près)
Dernière édition par ours le Lun 18 Fév 2013 - 19:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Si tu me payes un verre, je ne te demanderai pas
Où tu vas, d'où tu viens, si tu sors de cabane
Si ta femme est jolie ou si tu n'en as pas
Si tu traînes tout seul avec un coeur en panne
Je ne te dirai rien, je te contemplerai
Nous dirons quelques mots en prenant nos distances
Nous viderons nos verres et je repartirai
Avec un peu de toi pour meubler mon silence
Si tu me payes un verre, tu pourras si tu veux
Me raconter ta vie, en faire une épopée
En faire un opéra... J'entrerai dans ton jeu
Je saurai sans effort me mettre à ta portée
Je réinventerai des sourire de gamin
J'en ferai des bouquets, j'en ferai des guirlandes
Je te les offrirai en te serrant la main
Il ne te reste plus qu'à passer la commande
Si tu me payes un verre, que j'ai très soif ou pas
Je te regarderai comme on regarde un frère
Un peu comme le Christ à son dernier repas
Comme lui je dirai deux vérités premières
Il faut savoir s'aimer malgré la gueule qu'on a
Et ne jamais juger le bon ni la canaille
Si tu me payes un verre, je ne t'en voudrai pas
De n'être rien du tout... Je ne suis rien qui vaille
Si tu me payes un verre, on ira jusqu'au bout
Tu seras mon ami au moins quelques secondes
Nous referons le monde, oscillants mais debout
Heureux de découvrir que si la terre est ronde
On est aussi ronds qu'elle et qu'on s'en porte bien
Tu cherchais dans la foule une voix qui réponde
Alors, paye ton verre et je t'aimerai bien
Nous serons les cocus les plus heureux du monde
Hum, quelque fois la sensation qu'il ne reste plus que cela pour noyer l'ordinaire, le quotidien, le normal, le standard, le banal...
Où tu vas, d'où tu viens, si tu sors de cabane
Si ta femme est jolie ou si tu n'en as pas
Si tu traînes tout seul avec un coeur en panne
Je ne te dirai rien, je te contemplerai
Nous dirons quelques mots en prenant nos distances
Nous viderons nos verres et je repartirai
Avec un peu de toi pour meubler mon silence
Si tu me payes un verre, tu pourras si tu veux
Me raconter ta vie, en faire une épopée
En faire un opéra... J'entrerai dans ton jeu
Je saurai sans effort me mettre à ta portée
Je réinventerai des sourire de gamin
J'en ferai des bouquets, j'en ferai des guirlandes
Je te les offrirai en te serrant la main
Il ne te reste plus qu'à passer la commande
Si tu me payes un verre, que j'ai très soif ou pas
Je te regarderai comme on regarde un frère
Un peu comme le Christ à son dernier repas
Comme lui je dirai deux vérités premières
Il faut savoir s'aimer malgré la gueule qu'on a
Et ne jamais juger le bon ni la canaille
Si tu me payes un verre, je ne t'en voudrai pas
De n'être rien du tout... Je ne suis rien qui vaille
Si tu me payes un verre, on ira jusqu'au bout
Tu seras mon ami au moins quelques secondes
Nous referons le monde, oscillants mais debout
Heureux de découvrir que si la terre est ronde
On est aussi ronds qu'elle et qu'on s'en porte bien
Tu cherchais dans la foule une voix qui réponde
Alors, paye ton verre et je t'aimerai bien
Nous serons les cocus les plus heureux du monde
Hum, quelque fois la sensation qu'il ne reste plus que cela pour noyer l'ordinaire, le quotidien, le normal, le standard, le banal...
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Yes avec un complément d'instruments classiques, la voix de Jon Anderson (comment a-t-il pu gardé une telle voix avec les années, à moins que ce ne soit plus lui sur la vidéo) et ce "luth" électrique à la fois aérien et asthmatique comme si la note hésitait à naître et se présenter sur scène...
Oh cela, ça fait des yeux bien mouillés.
Que c'est beau, mais que c'est beau...........
Oh cela, ça fait des yeux bien mouillés.
Que c'est beau, mais que c'est beau...........
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
OHHHHHHHHH..... je suis sous le charme.... en effet c'est splendide...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Je venais du fond des temps
Chez nous le mot amour ne se dit pas. Il tremble, il frissonne, il vole, il plane, il est partout dans l'air — mais personne ne le dit.
C'est que chez nous la parole n'est pas comme chez vous une partie du monde, une île déserte dans l'océan du silence.
Chez nous la parole est plus que le monde, plus que le ciel et le soleil. Elle est comme un petit morceau de Dieu, coincé entre les dents. On ne l'en déloge qu'avec prudence, et seulement pour les grandes occasions.
Quand l'un d'entre nous est atteint de langueur, il va chez son ami, c'est-à-dire chez le premier venu, car tous ici sont frères et sœurs. Il emmène avec lui une chaise de paille. Il s'assied à côté de son frère ou de sa sœur, il reste là sans dire un mot, le temps d'un jour, le temps d'une nuit, le temps d'un soleil et puis d'un autre soleil, jusqu'à ce que la langueur s'en soit allée de lui. Alors il se lève, ramasse sa chaise de paille et s'en retourne à ses affaires.
Le mot amour, il faudrait un événement considérable pour qu'il vienne une seule fois à nos lèvres — et cela ne présagerait rien de bon.
Des savants ont écrit que, moins un mot était prononcé, plus il se faisait entendre, car, assuraient-ils, "Ce qui ne peut se danser au bord des lèvres s'en va hurler au fond de l'âme"
Peut-être.
Peut-être.
Des religieux ont écrit aussi que le silence où dort le mot amour était en nous comme un reste de paradis, un vestige de ce temps où les choses brillaient de n'être pas encore nommées, où l'ombre d'un nom ne couvrait pas encore l'éclat des choses.
Un poète a écrit : "Qui appelle son amour s'apprête à le tuer"
Peut-être.
Peut-être.
Peut-être.
Nous sommes d'accord avec ces théories et nous accueillons bien volontiers leurs contraires.
Nous sommes gens très tolérants avec les idées.
Nous les rangeons dans les livres, et nous rangeons les livres dans nos bibliothèques.
Nous n'accordons tous nos soins qu'à la vie, au bel oiseau de vie.
Les idées ne nous dérangent pas plus que les oiseaux empaillés.
Nous laissons ceux qui le souhaitent en faire la collection.
C'est une manie bien innocente.
Bien sûr on a beaucoup écrit, beaucoup fait pleuvoir le mot amour sur le doux papier blanc. Bien sûr.
Écrire n'est pas dire, comme vous le savez.
C'était il y a longtemps. Une pluie de livres, un vrai déluge.
Depuis on a cessé.
Depuis on a compris : pour bien écrire le mot amour, il y faudrait plus d'encre qu'il n'y a au monde.
Christian BOBIN - La Présence Pure et autres textes - Poésie Gallimard
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
J'aurais tant à dire et pourtant si peu d'allant à le faire ... fin de l'hiver ?
Allez, j'te remet une bûche ;-)
Biz brother :-)
Allez, j'te remet une bûche ;-)
Biz brother :-)
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Je relis ce matin ce texte poétique.
Je crois bien en être là.
Est-ce une épure de vie, est-ce une mollesse intellectuelle, je ne sais pas.
Je vis 3 univers en même temps.
Un univers de douceur, de calme, non dénué d'effort. Un univers de paix intérieure et d'accueil. J'y ai fait un tour dimanche et plusieurs fois par semaine, le magicien téléphone m'ouvre une fenêtre vers ses habitants.
Un univers d'intelligence, plus polémique, plus rude. ZC est son portail. Bien sûr, factuellement il est plus riche, mais l'accumulation est-elle une richesse ?
Un univers de tous les jours. L'ordinateur, les machines, la voiture, le réveil et la pendule en rythment les séquences. De celui-ci, je n'ai plus envie d'en dire quoique ce soit. Il me contraint. De cette contrainte, en découle des revenus, condition sine qua none à la vie.
Cela en fait au moins 2 de trop.
Je crois bien en être là.
Est-ce une épure de vie, est-ce une mollesse intellectuelle, je ne sais pas.
Je vis 3 univers en même temps.
Un univers de douceur, de calme, non dénué d'effort. Un univers de paix intérieure et d'accueil. J'y ai fait un tour dimanche et plusieurs fois par semaine, le magicien téléphone m'ouvre une fenêtre vers ses habitants.
- extrait choisi unplugged sans artifice:
- So, so you think you can tell
Heaven from Hell,
Blue sky's from pain.
Can you tell a green field
From a cold steel rail?
A smile from a veil?
Do you think you can tell?
And did they get you to trade
Your heroes for ghosts?
Hot ashes for trees?
Hot air for a cool breeze?
Cold comfort for change?
And did you exchange
A walk on part in the war
For a lead role in a cage?
How I wish, how I wish you were here.
We're just two lost souls
Swimming in a fish bowl,
Year after year,
Running over the same old ground.
And how we found
The same old fears.
Wish you were here.
Un univers d'intelligence, plus polémique, plus rude. ZC est son portail. Bien sûr, factuellement il est plus riche, mais l'accumulation est-elle une richesse ?
- Spoiler:
- Sean: Thought about what you said to me the other day, about my painting. Stayed up half the night thinking about it. Something occurred to me... fell into a deep peaceful sleep, and haven't thought about you since. Do you know what occurred to me?
Will: No.
Sean: You're just a kid, you don't have the faintest idea what you're talkin' about.
Will: Why thank you.
Sean: It's all right. You've never been out of Boston.
Will: Nope.
Sean: So if I asked you about art, you'd probably give me the skinny on every art book ever written. Michelangelo, you know a lot about him. Life's work, political aspirations, him and the pope, sexual orientations, the whole works, right? But I'll bet you can't tell me what it smells like in the Sistine Chapel. You've never actually stood there and looked up at that beautiful ceiling; seen that. If I ask you about women, you'd probably give me a syllabus about your personal favorites. You may have even been laid a few times. But you can't tell me what it feels like to wake up next to a woman and feel truly happy. You're a tough kid. And I'd ask you about war, you'd probably throw Shakespeare at me, right, "once more unto the breach dear friends." But you've never been near one. You've never held your best friend's head in your lap, watch him gasp his last breath looking to you for help. I'd ask you about love, you'd probably quote me a sonnet. But you've never looked at a woman and been totally vulnerable. Known someone that could level you with her eyes, feeling like God put an angel on earth just for you. Who could rescue you from the depths of hell. And you wouldn't know what it's like to be her angel, to have that love for her, be there forever, through anything, through cancer. And you wouldn't know about sleeping sitting up in the hospital room for two months, holding her hand, because the doctors could see in your eyes, that the terms "visiting hours" don't apply to you. You don't know about real loss, 'cause it only occurs when you've loved something more than you love yourself. And I doubt you've ever dared to love anybody that much. And look at you... I don't see an intelligent, confident man... I see a cocky, scared shitless kid. But you're a genius Will. No one denies that. No one could possibly understand the depths of you. But you presume to know everything about me because you saw a painting of mine, and you ripped my fucking life apart. You're an orphan right?
[Will nods]
Sean: You think I know the first thing about how hard your life has been, how you feel, who you are, because I read Oliver Twist? Does that encapsulate you? Personally... I don't give a shit about all that, because you know what, I can't learn anything from you, I can't read in some fuckin' book. Unless you want to talk about you, who you are. Then I'm fascinated. I'm in. But you don't want to do that do you sport? You're terrified of what you might say. Your move, chief.
Un univers de tous les jours. L'ordinateur, les machines, la voiture, le réveil et la pendule en rythment les séquences. De celui-ci, je n'ai plus envie d'en dire quoique ce soit. Il me contraint. De cette contrainte, en découle des revenus, condition sine qua none à la vie.
- Spoiler:
- Ever since I was a young boy,
I've played the silver ball.
From Soho down to Brighton
I must have played them all.
but I ain't seen nothing like him
In any amusement hall.
That deaf, dumb and blind kid
Sure plays a mean pinball!
He stands like a statue,
Becomes part of the machine.
Feeling all the bumpers
Always playing clean.
plays by intuition,
The digit counters fall
That deaf, dumb and blind kid
Sure plays a mean pinball!
He's a pinball wizard
There has to be a twist.
A pin ball wizard,
S'got such a supple wrist.
How do you think he does it?
I don't know!
What makes him so good?
ain't got no distractions
Can't hear no buzzers and bells,
Don't see no lights a flashin'
Plays by sense of smell.
Always gets the replay,
Never seen him fall,
That deaf, dumb and blind kid
Sure plays a mean pinball.
I thought I was
The Bally table king.
But I just handed
My pinball crown to him.
Even on my favorite table
He can beat my best.
His disciples lead him in
And he just does the rest.
He's got crazy flipper fingers
Never seen him fall.
That deaf, dumb and blind kid
Sure plays a mean pinball!
Cela en fait au moins 2 de trop.
Invité- Invité
Re: Je venais du fond des temps
Sur mon fil, ours a écrit:
Et puis un jour, je me suis réinstallé à Paris. Je l'avais enfin retrouvée ma terre, mon endroit
J'ai été obligé d'en partir, en fait je m'en suis chassé tout seul. La vie des jeunes cadres parisiens était par trop superficielle, cruelle et masquée.
Plus tard, j'ai cru trouver ma terre, enfin une terre d'adoption, une terre contractualisée. Je me suis dit qu'à force de temps et de saison, à force d'enfants et de famille, je finirai par prendre racine.
28 ans plus tard, je retourne dans ma jardinière : 5 m3 de livres, CD-DVD, 2 photos encadrées de grands, très grands artistes, 2 images des Tontons Flingueurs, un pèle mèle de photo d'orchidées et de papillons, quelques cristaux de ma maman et 20 m3 de plantes en pots.
En partance.
Je te souhaite un doux voyage Ours. Que ta jardinière te mène sur des terres propices à une nouvelle floraison !
EDIT : oh ben tiens, justement, piqué sur FB :
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Oh , magnifique, j'te la pique Renarde !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je venais du fond des temps
Avec grand plaisir Mog'
Jolie découverte ce matin, je ne la connaissais pas, elle tourne en boucle ...
Jolie découverte ce matin, je ne la connaissais pas, elle tourne en boucle ...
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