Flying on the other side ;)

Bonjour......amigo...

Hello Lemniscate

Bien reposée ?

Merci pour cette belle photo !

C'est ma période rêve de voyage ! Le désert du Rajasthan m'appelle

Oh.... oui rêve de voyage.... ça fait un bail, que je ne suis pas partie à l'étrangé.... ça me manque !!!

en attendant je fais un voyage interieur.... histoire de me découvrir...

Superbe Photo !!!

Un voyage intérieur Quelle synchronicité !

J'effectue un parcours identique, et je dois avouer qu'il n'est point facile parce que la descente est rude

Mais pourtant, quelle joie à la fin de s'être conquis

La descente est rude... certe, on s'écrase aussi trés fort parfois... mais la résiliense est telle, que l'on ne peut que remonter et de plus en plus haut.... en plus.... avec dans nos bagages de "l'expérience" qui nous enrichit .... tel un mur que l'on construit de jour en jour... jusqu'à ériger notre chateau, aux mille merveilles...

Ah c'est un choix que de descendre et de s'écraser parfois

On ne peut s'en prendre qu'à soi-même, et c'est cela qu'il faut admettre. C'est bien ça le plus dur (c'est tellement facile de s'en prendre aux autres dans ce cas précis ...)

J'ai envie, plutôt que de parler de mur qui me semble ressembler à une carapace, de te parler d'ossature qui soutient dans ce cas. Une ossature autour de laquelle notre nouvel " être " s'assemble et se construit.

Dans mon idée, un mur " fige " quelque part, alors qu'un squelette régénéré permet une nouvelle mobilité, et par là même un nouvel habillage, de nouveaux déplacements, de nouveaux horizons ...

Qu'en penses-tu ?

Bien le bonjour au maître de céans

Bien le bonjour, Mog*why

Et merci pour ton aide, pour tes mots, pour les pistes que tu me donnes. Pour ton amitié qui m'est chère.

Certe, c'est notre "choix"... de s'écraser.... car notre trop plein d'emotions, de sensibilités, de perfections, d'attentes d'un monde meilleur idéal est si grand... et pour ma part, vouloir aller vite.!.. que l'on se met dans des états de dépression de tristesse intensent que l'on envisage même la solution extrème...

Oui l'image d'une ossature est plus jolie... plus aerée., plus gracile... elle donne une sensation de légereté, plus maléable.... et au final plus solide... car peut laisser passer les vents violant sans endommager l'édifice....

C'est vrai. Ce fut vrai pour moi, et l'est encore un peu même si cela se réduit de plus en plus. Un désir de vitesse (et quand je suis dans le TGV je vois bien que cette dernière me prive de la contemplation d'une partie du paysage) couplé à un désir de contrôle (qui peut déchirer si trop de choses sont incluses dans le périmètre, car il devient impossible de les maitriser, ce qui conduit droit au manque de confiance en soi par la suite (à mon analyse)).

L'ossature, dans l'image que je te présentais, permet la mobilité, et, par là-même, de supporter le mouvement qui permet de s'écarter des flux qui ne nous atteignent plus.

Je remettrai bien ici le poème de La Fontaine (" Le chêne et le roseau "), mais il est connu de tous à priori.

Que penses-tu de ce fatras ? (Je suis un peu crevé et je dois partir prendre mon train)

Une ossature en forme de dune...
oui ça me parle bien ça...


fractale : le magma en forme de mousse

laisser le sable couler entre ses doigts...

la mousse irisée des bulles de savon...

ossature en forme de bulle de savon
ossature fleur de vie...

silence du monde

bruits des mondes

musique du silence

train à prendre
pourquoi prendre un train? pourquoi pas l'emprunter, ou le voler, ou le laisser, ou le donner ?

tiens je te donne un train Mjö,
avec de beaux paysages dans la vitre et à travers

laisser les bulles de savon s'envoler...

Bon voyage....

Tu as lâché le mot juste.... le contrôle... et vitesse, ne font pas forcement bon ménage, on peut aller droit dans le mur..

j'ai tendance à vouloir tout contrôler...

Oui, c'est vrai pour la mobilité... aussi!.... étant moins lourde nous pouvons la déplacer aux grés de nos envies, des fluctuations de l'univers pour nous amener vers de nouveaux horizons, car nous sommes mouvant ... cela évite de nous ensabler dans le marasme de nos pensées , de cristaliser une position rigide qui nous empécherait d'évoluer sur le chemin de la connaissance, de soi, des autres... de la vie quoi..

Enormément de monde a envie de contrôler. Contrôler ce que les autres pensent d'eux. Contrôler s'ils sont crus ou pas. Contrôler un discours qui leur est retourné comme leur étant opposé. Contrôler l'image qu'ils offrent à l'extérieur. Contrôler leurs dires pour ne pas laisser d'angle d'attaque à la suspicion, aux critiques, au potentiel rejet, etc ...

Au bout d'un moment, ils ne savent plus où donner de la tête, se contredisent ... perdent leurs moyens ... et " cassent "...

Le paradigme ? Ne pas en avoir

Se vivre comme on est. Ouais ... Mais putain que c'est dur au début ! Dur parce que cela met en total décalage par rapport aux autres auxquels nous avons appris à nous comparer. Dur parce que cela isole. Dur parce que cela nous force à descendre tout au fond de nous.

Mais après ... libres !!! Et conscient de ce qui nous constitue aussi bien en noir, qu'en teintes de gris et qu'en blanc (ternaire et pas binaire, les deux plateaux et le fléau de la balance, le mouvement ...).

Différentiation tant réclamée et si peu assumée ...

Bon, bon, bon ...

Vous savez quoi ? Je ne prends pas ce fichu train. J'ai reporté mon intervention. J'ai mieux à faire.

Je suis allé me promener un peu. Acheter des cigarettes. En laisser émerger quelque chose qui trottait dans mon cerveau depuis un bon moment déjà ...

Quelque chose de fugace, d'insaisissable parce que vaporeux. Une rai de lumière irisée aux franges de ma conscience. Un appel d'un appel. comment un grattement. Qui cesse quand on fait silence et qu'on cherche à le saisir. Vous connaissez ça ? Vous voyez ? Comme ce bruit que fait une souris dans son trou, et qui cesse de gratter dès que le silence s'installe ... le silence de l'observation ...

Surprenant non ? Ne pas se concentrer et donc ne pas se trouver, se concentrer et se fuir ... quel dilemme !!! Binaire ...

Alors j'ai testé une autre voie. Partit du principe que j'avais une " souris " en moi !! Qu'elle avait sa propre vie, qu'elle était colocataire, et qu'elle craignait par dessus tout que j'intervienne en la chassant.

Qu'ai-je donc choisi comme voie ? Eh bien ... de la laisser tranquille faire sa vie ! De lui laisser de l'espace et du temps. De faire le bruit que j'avais à faire tout en percevant le sien en le considérant comme normal. En fin de compte de choisir une cohabitation douce.

Et cela vient de faire ses preuves

La souris vient de s'approcher et de me " parler " ! Elle vient de me parler de la peur !

Oui, de la peur ! De la peur d'être seul. De la peur d'être refoulé. De la peur d'être sans contact. De choses que je n'ai pas connues puisque j'ai du faire avec depuis longtemps.

Que je n'ai pas connues ? hmmmm. Mais si en fait ... puisque cette souris est un allégorie d'une partie de moi ! D'une partie à laquelle j'ai laissé la place de ré-émerger ...

Donc ... oui, je sais, ça va être inorganisé, arborescent, fantasque, désordonné ... eh bien tant pis et tant mieux à la fois ! Le bouillonnement étant symbole de renaissance en ce cas, autant le laisser jaillir

Donc disais-je ... je peux maintenant comprendre les cris des uns et des autres, ces plaintes différemment formulées, ces colères irrépressibles exprimées au mieux de l'instant, par des mots reflets d'autres sensations indescriptibles et donc interprétées faussement.

Je peux comprendre ce que ce que je prenais pour mensonge n'est qu'un reflet dans un miroir déformant, expression d'un état inconnu du porteur sur lui même et du receveur qui plus est (je suis encore dans ce mécanisme, ne vous y trompez pas, bien que je cherche à m'en extraire !). Que ces éclats sont un moyen de communiquer l'errance dans laquelle on se trouve sans y trouver les bons mots. Que la recherche d'une voie étripe l'hypersensible, l'hyperlucide, l'hyperconscient. Que ce dernier n'a pas les mots à placer sur ces ressentis envahissants et qu'il prend ceux qui passent à sa portée de compréhension immédiate, parfois par assimilation à un phénomène proche. Ancienne peine --> ancienne peur --> mouvement réflexe.

Je peux donc les comprendre puisque j'approche de plus en plus de la compréhension de mes propres états internes. Je peux comprendre combien le désir d'être accompagné est prégnant. Combien le désir de relationnel est fort. Combien l'envie de protection et de réconfort que l'on réclame est aussi demandé à un autre en retour. Combien peut alors être blessante l'autonomie d'un être qui accepte de faire son chemin seul et qui le revendique, plaçant ses limites là où il souhaite les placer.

J'ai auparavant pris un autre chemin. imposé au début puis " choisi " par la suite. Une divergence clairement assumée, revendiquée avec force par après. En gros " Lâchez-moi la grappe ! "

J'ai assumé mon voyage en solitaire. Et puis j'ai regardé ... regardé depuis pas mal de temps ... Laissé mariner et continué mon exploration, acceptant les revers (ou ce que je croyais être à prendre comme tel), me mettant en porte à faux - non pas envers moi-même sur le chemin que j'avais choisi de prendre - mais par rapport à ce que je qualifie d'externe à ma nouvelle constitution.

Me mettre dans cette position m'a permis de qualifier les manques par rapport à moi-même ainsi que le reflet que ces derniers projetait sur les autres.

Qu'ai-je donc compris (ou crois comprendre (faut pas pousser quand même hein ? ^^))? Pour moi, qu'il me fallait écouter une partie endormie (comme je l'explicite plus haut au travers de la métaphore de la souris). Ce qui m'a permis de saisir de nouveau ce que signifie la peur.
Pour les autres maintenant ... que la peur qu'ils expriment peut prendre plusieurs visages : Ironie, colère, dédain, silence, etc. Mais que ces derniers masquent tous la même chose : la peur d'être seul, chose que j'ai depuis longtemps acceptée ...

Voilà à la fois ma putain de différence et l'explication du masque du manque d'empathie et de froideur que l'on m'attribue (certains me le disant, d'autres se taisant mais n'en pensant sans doute pas moins ...)

Bon, je me recentre ! je disais donc que je pige maintenant les réactions que je peux provoquer chez les uns et les autres. J'avais besoin de recul par rapport à ces ressentis, ces besoins irrépressibles de savoir ce qu'est l'autre, ces expressions voilées de peur d'être isolé et ignoré. Lesquelles, à mon sens, prennent deux types de formalisation :

• Une qui reste sur son quant-à-soi et qui s'exprime longuement dès qu'une question est posée exactement à la charnière de la crainte ou du désir du receveur
  
• Une autre qui est exprimée par la papillonage des questions et des mouvements de l'un vers les autres, sans arrêt à balayer les possibilités d'être reçu et d'entrer en communication

Je pige, je pige ... j'intègre le fait que d'aucuns me distribuent des horions parce qu'ils ne peuvent pas saisir que la peur de la solitude me soit étrangère et que je puisse vivre avec. Qu'une partie de moi fusse anesthésiée comme peut l'être une jambe coincé sous un tronc d'arbre lors d'un accident ... tellement anesthésiée que le corps qui ma porte ne soit même plus conscient de sa présence, forme ultime de protection contre la douleur infligée.

Ce travail de recul que j'ai pratiqué porte ses fruits. Il me permet désormais de revenir au monde en étant plus calme, plus acceptant, plus partageant, sans excès, crainte ou colère. Plus à même de pardonner, de laisser couler. Plus compréhensif, plus détaché des mots qui me sont transmis afin de détecter l'origine et non pas la surface que je croyais autrefois réelle et sciemment dirigée ...

Je peux de plus en plus être présent à moi, plus à même de reprendre des discussions que je concevais autrefois comme nocives et stériles, plus humble devant mes facultés à prétendument comprendre, plus souple quand à la perception des actes des autres ... plus moi ... plus libre que je ne croyais l'être en m'écartant...

Et ... à la fois ... énormément heureux d'avoir fait ce repli en dehors du monde pour comprendre enfin comment je pouvais me reconstruire.

To be continued ...

" Quand vous parlez, essayez de faire que vos paroles soient meilleures que votre silence. "

Faut-il avoir peur du holisme sémantique ? (Elisabeth Pacherie (1997))


On désigne du nom de holisme sémantique la doctrine selon laquelle le sens (le contenu) d'un mot (d'un énoncé, d'un concept, d'une pensée, etc.) dépend de la place qu'il occupe dans le système auquel il appartient (langue, théorie, système conceptuel, système de croyances, etc.) et donc de l'ensemble de ses relations avec les autres unités du système.

Bon nombre de philosophes s'accordent pour penser — qu'ils s'en réjouissent ou s'en attristent — que, si cette doctrine est vraie, l'une de ses conséquences est de mettre en échec toute tentative de constituer une psychologie intentionnelle scientifique, autrement dit une théorie psychologique qui, pour expliquer et prédire le comportement, se servirait de généralisations empiriques faisant appel au contenu de nos croyances et désirs.
En outre, de nombreux philosophes considèrent également que seule l'existence d'une distinction substantielle entre l'analytique et le synthétique aurait pu faire pièce au holisme sémantique et que la démonstration faite par Quine de l'impossibilité d'une telle distinction le rend par conséquent inévitable.
Je m'efforcerai de montrer que la pertinence pour la psychologie de la démonstration quinienne a été surestimée et qu'il est possible de lever la menace que le holisme sémantique fait peser sur une psychologie intentionnelle en usant d'une distinction moins forte que la distinction philosophique traditionnelle de l'analytique et du synthétique.

Je proposerai par conséquent de faire appel à une distinction entre ce que j’appellerai le quasi-analytique et la quasi-synthétique, autrement dit, entre ce qui est traité comme analytique par un système cognitif et ce qui est traité comme synthétique. Pour donner corps à cette distinction, je ferai appel à des recherches psychologiques récentes, notamment sur la structuration des connaissances par domaines. Ces recherches suggèrent fortement l'existence de contraintes spécifiques, épigénétiquement déterminées, sur la catégorisation et les processus inductifs, contraintes qui régissent l'organisation conceptuelle des domaines auxquels elles s'appliquent.

Sublime objet pour mesurer ce temps qui passe ...

Oui renarde20

Merci d'avoir trouvé la photo complète

Je suis passionné depuis mon enfance par ces objets (clepsydres, cardrans solaires au gnomon décentré, sabliers, etc.) qui battent la mesure du temps qui passe ... encore une des pulsations de l'univers que l'homme cherche à dompter sans forcément la comprendre ...

Temps relatif

Il faudrait voyager à une vitesse très proche de celle de la lumière pour " profiter " de la dilatation du temps.

Exemples :

Rapport vitesse en %	Temps initial	Rapport temps	Temps relatif
50	1 seconde	1,15	1,15
80	1 seconde	1,66	1,66 (inverse = 0,6)
86	1 seconde	2	2
99,5	1 seconde	10	10
99,7	1 seconde	13	13
99,9	1 seconde	22	22
99,99	1 seconde	71	1 mn 11 s
99,999 999	1 seconde	22 320	6 h 12 mn

Je dilate le temps m'imaginant telle ces sphères,
l'une est dans la terre
l'autre est semi enterrée
la troisième est dans l'air
ce sont mes trois niveaux d'inconscient ou plutôt, je préfère le terme, de subconscient
en chaque bulle le temps s'écoule différement... il y en a plus que trois...
bulles d'espace temps fractales de leurs amonts et avals, ce sont des demeures de l'esprit j'y rencontre la conscience, on pallabre

Le temps et moi sommes de vieux compagnons de route, frères amis parfois, frères ennemis d'autres fois.
Il s'écoule en moi en laissant des trous par lesquels je fuis. Cette insouciance de gosse dont des flash me remontent et qui est à jamais perdue. celle qui ne peut pas avoir été moi.
Je ne souviens de l'allant que j'avais lors de mon mariage, de ce pied de nez que j'adressais au monde en espérant créer de toute pièce ce que je n'avais jamais eu : Une famille. Et puis le début de l'extinction 8 ans après. Pente douce vers la berge du Styx où m'attendait Charon ...
Des restes se sont consumés, brulant quelque chose que je n'aurai plus en en dispersant les cendres aux quatre vents.

Chez moi, les sphères sont disjointes. Elles ont chacune leur propre écoulement et le liquide fuit en voulant passer entre elles ...

Il s'écoule en moi en laissant des trous par lesquels je fuis.

oui c'est un travail ça : réparer les trous... c'est encore castaneda qui m'a branché pendant des années à boucher les trous de ma bulle...
la récapitulation, ça s'appelle comme ça et c'est tout un processus où tu va mener la synthèse des évènements de ta vie, jusqu'à une nuit où une méditation active avec la respiration va lâcher ce qui t'attache encore à ce qui est passé fermant ainsi le trou par lequel entrent les démons disent les contes...
Mais je mélange tout là ...

C'est sidérant ... je ne sais même plus pourquoi je pose ces moignons de phrases. Je n'ai plus de tonus pour n'en écrire que certaines, à l'identique d'une source en voie de se tarir.

Une catatonie certaine s’instille, frisant l'apragmatisme. Comme si mon cerveau était gagné par un sommeil auquel il aspira tant de temps, mettant en veille centre après centre, s'en allant de lui-même vers un repos amplement mérité.

J'ai perdu le moyen de dire que j'ai mal. Ou désappris. Ou occulté devant les devoirs qui m'incombaient ou que je me suis chargé de croire comme tels. J'en ai cependant plus qu'assez que l'on appuie toujours au même endroit sous prétexte de me deviner au travers de mes quelques écrits, ceux qui me tracent encore, au travers du fuligineux brouillard que d'aucuns affirment avoir prétention à percer. Jauger un personnage au travers de son avatar, de quelques pages parcourues, et cela sans savoir plus qu'une once de son histoire me parait toujours aussi fat et abscons, à la limite de la fatuité dont notre civilisation dote à l'envie les futurs prétendants à la course aux trônes ...

Le jeu, il semble, finit par raser, mais il faut pourtant qu'il soit recommencé à l'envie.
J'espérais encore avoir le temps de poser simplement histoires et ressentis sans trop les teinter de ce personnage en reconstruction, qui cherche au delà de son imaginaire noirci par les flammes une raison de comprendre et d'espérer. Peine perdue.

Je me lasse d'en voir se contenter d’évoluer dans la nuit cérébrale la plus fermentée et d’éructer d’ineptes onomatopées tuméfiées en guise de langage. Dans ces circonstances, le téméraire qui se prendrait à rêver d’un échange ressemblant de près ou de très loin à un résultat probant se fourrerait le cubitus droit jusqu’au radius gauche dans l’œil en passant par les métatarses !

Il faut que les foutricules flamboyants de machines à pensées formatées viennent scruter la ligne saumâtre pour deviner l'origine du turbide qui en émane en se demandant, glosant, ce qui a bien pu produire une position aussi décalée, qui se protège de l'inquisition de regards qui ne savent que tracer un chemin de découverte sans but autre que d'exister par le paraitre.

Il sort ainsi de mon encéphale, épuisé sous l'avalanche de guéguerres d'interprétations, de dépeçage d'attitudes et de mots, de relents sanguinolents, d'écorchures en voie de cicatrisation, de cristallisation de contrôle étymologique dressant couverture inexpugnable d'êtres en déséquilibre intérieur, une nausée identique à celle que Sartre dépeint si cruellement en son roman éponyme.

Surligner le verbe pris dans un post de manière isolée, complètement extrait à la fois du contexte de ce dernier, ignorant même la position du rédacteur, de sa connaissance du corpus et de l'intervenant conjoint auquel la réponse s'adresse (ou plus encore, en faisant fi), de l'apparence de recul ... tout cela parce que la structuration du mot, de la phrase, de la tournure soupçonnée orientée, pressant littéralement sur une faiblesse insoupçonnée lors de l'écriture, me parait relever de la plus élémentaire paranoïa.

.../...

Hey Mag

J'étais en train d'écrire et je ne viens de voir qu'à l'instant ton post.
J'ai synthétisé. Je ne souffre pas de cela. C'est le manque de recul que je constate qui me fait frémir. Il manque une envolée quelque part, et c'est cette recherche qui me fatigue ... me lasse, me rend atone.

Je sais que les Z aiment à découper, trancher, mettre les atomes à nu. Caractériser. Et j'en suis épuisé. Car c'est encore, mais encore plus insidieusement, la répétition du processus de mise en case qu'ils dénoncent par ailleurs.
Ils norment, se raccrochent à des tests, des échelles, des courbes, se réinventant une structure dans laquelle se réfugier, structure directement conçue par ceux mêmes qu'ils considèrent appartenir à un environnement différent voire haï.

Cela ressemble à une allitération de la pratique du clan, aux relents hégémoniques, relents axés sur le dépouillement infini de la moindre particule. Mais que faire une fois le " moteur " mis en pièce ?

Il est un temps pour regarder structurellement. Et un temps pour construire et s'élever vers l'ensemble. Il me semble, au regard que je porte, que ce dernier n'est pas prêt à surgir ...

Bonjour Mjö,
Je lis ton cri du coeur
Et je m'interroge : est-ce ainsi que je vois les échanges sur ZC ? Des intrusions sur les fils pour commenter un post en le caractérisant ?
Je ne vois pas ça... pour tous les posts que l'on m'envoie, petits cadeaux que j'ai tant de plaisir à ouvrir
En revanche j'ai pensé à toi cette et nuit et je m'apprêtais à te parler de ton marteau : "tu as choisi l'outil, pas le personnage"...Franc-maçonnerie, ta vision du marteau... Bref tout ce que tu viens de vomir ! Alors je m'arrête !!!
Je crois comprendre que tu souhaites simplement mettre sur ta porte des messages pour montrer que tu vis. Mais tu n'en attends aucune réponse et ta porte reste fermée à tous : tu ne l'ouvres et la fermes que pour aller au boulot
Je t'embrasse Cher Marteau, à bientôt (aujourd'hui je vais essayer ton truc de Youtube !)

Salut Ise

Je vais préciser ma pensée. Je ne parle pas forcément de mon fil. Je parle de ce que je lis à droite et à gauche sur des fils généralistes, et des conflits qui y naissent alors que les " opposants " ne savent rien de la vie des autres.

Je ne crois pas que " mon " marteau soit franc-maçon. Il est l'outil qui me forge, ou tout au moins essaye-t-il de le faire.
Je n'aime aucune étiquette. Dans la mythologie nordique, Thor utilise Mjöllnir pour à la fois créer le feu et faire pleuvoir. Antinomie parfaite. Tout et son contraire; ce qui me décrit un peu, tu vois ...

Je te remercie pour (je te cite) " Je crois comprendre que tu souhaites simplement mettre sur ta porte des messages pour montrer que tu vis. Mais tu n'en attends aucune réponse et ta porte reste fermée à tous : tu ne l'ouvres et la fermes que pour aller au boulot ". Ce n'est pas une moquerie hein ! J'aime ce regard que tu renvoies parce que je crois vraiment que c'est ce que les gens voient de moi. J'aime ta sincérité non enflammée ici. San vindicte. C'est ce que je cherche en fait. La clarté de l'expression des uns et des autres. Sans fard et sans accusation. Leur vue qui reflète leur vérité, simplement, posée comme un partage sur une table.

Tu es la bienvenue ici. Réellement.

Tu vois Ise ... Je ne ferme pas la porte qui est mienne si l'on sait la pousser doucement. Qu'entend-je par là ? Simplement ce que je viens d'exprimer : Donner son ressenti sans porter de jugement. Dire ce que l'action de l'autre génère en soi sans pour autant utiliser des mots extrêmes.

Je peux reconnaitre facilement que j'en émet aussi. Ceci étant, je le fais sur mon fil, dans mon espace, endroit où je peux hurler ce qui me révolte dans l'absolu, sans en faire porter le poids à quiconque. Si, par ailleurs d'aucuns se sentent atteints par ce que j'écris, il me semblerait important qu'ils prennent en compte que ce phénomène d'agression ressentie est vécu par chacun, à un moment ou à un autre ...

C'est ainsi que je réitère ce que je t'ai dit : J'apprécie vraiment la clarté mêlée de tranquillité de ton avant dernier post. Cela me conforte dans l'idée qu'il est possible de faire sortir ses sentiments sans les faire s'étaler dans leur aspect paroxysmique, à moins que la douleur ou la joie en viennent à leurs extrêmes, ce que je peux concevoir dans la rareté, mais certes pas dans le quotidien.

+1

Illustration de mes derniers propos par le biais d'un extrait de film (que j'ai fortement apprécié au demeurant). La séquence qui retient mon attention en mon actuel propos commence à 3mn30.
Voilà ce que j'entends par "pousser" doucement la porte ... (remplacer le bouclier par les masques et le faux self ...)

Salut toi....
viva la vida.... merci pour le souvenir de Dune....j'ai adoré..

Ben oui la vie est trop courte pour s'habiller triste !!!

Cela permet de relativiser encore et encore, et de glisser vers son futur sans heurts, en laissant de coté les rémoras. Je ne suis pas un poisson auquel on s'accroche ^^

A part ça, comment vas-tu ?

Vive les couleurs vives !!!
Le poisson de toute façon, glisse entre les doigts, si on veut l'attraper à mains nues... et de plus tu n'es pas une carpe...lol
je vais bien.... et ça dure.... youpi !!!! mon ossature se calcifie.....se solidifie..... vive le calcium de la vie

Ah ouais ??? Que suis-je alors ?

pour ton état !!! Ca me fait chaud au cœur de savoir qu'une amie chère se porte bien

Oops, pardon... j'avais oublié que tu étais dalmacien...Heuuuu, pardon daltonien.....

Un des frères Dalton ??? Mais où est passée Ma ?

Ma..... chépa !!! ma mamia, ma qué calor, ma cédoine, ma ligne, ma fois.... ma lol y ta...????

Ouais ... ben j'ai pas fini de chercher alors ...

Ma qué... Ma fin... Ma fait Massalé mon poulet...

J'ai l'impression que pour être entendu, il faut, en quelque sorte, se mettre en spectacle.

Non pas livrer les choses "crues" mais en les enrobant, en leur donnant un côté romantique, plaintif ou encore quémandeur de solution.

Tel que j'écris, ces derniers mots pourraient passer pour une critique. Ce n'en est pas. Pas un instant. Cela se rapprocherait plus d'un choc, d'une révélation.

Je me dis que, décidément, je n'ai pas eu la chance de vivre entouré. De pouvoir saisir un exemple.

Fa me disait qu'il n'y avait rien d'extraordinaire à demander de l'attention. Eh bien, parlant d'expérience personnelle, on me l'a toujours refusée. Comment pourrais-je comprendre alors ? Comment pourrais-je savoir ?

Pfff ... Il me faut le temps de digérer ça ...