Flying on the other side ;)
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Re: Flying on the other side ;)
Hello moldamel
Ce n'est pas tant la culture qu'il " faudrait "(j'ai posté un article au sujet de falloir et devoir d'ailleurs, qui parlent plus de contraintes apprises que de vie autonome et réfléchie) désapprendre que de changer son regard sur le monde et de réfléchir sur ce que se dernier à changé en nous.
Je crois que tous nous laissons peu ou prou manipuler par le langage, n'en regardant qu'un (ou deux) sens, regard forgé par notre propre expérience, et par dela encore, nos certitudes. C'est cela dont je parle, et c'est sur cela que je me penche.
Content que tu trouves matière à lire !
A bientôt
Ce n'est pas tant la culture qu'il " faudrait "(j'ai posté un article au sujet de falloir et devoir d'ailleurs, qui parlent plus de contraintes apprises que de vie autonome et réfléchie) désapprendre que de changer son regard sur le monde et de réfléchir sur ce que se dernier à changé en nous.
Je crois que tous nous laissons peu ou prou manipuler par le langage, n'en regardant qu'un (ou deux) sens, regard forgé par notre propre expérience, et par dela encore, nos certitudes. C'est cela dont je parle, et c'est sur cela que je me penche.
Content que tu trouves matière à lire !
A bientôt
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Hello Aérienne
Merci de me donner un retour sur quelques vers jetés là à la va-vite. J'aime la vie oui, par dessus-tout. C'est sans doute pour cela que je vire et je volte pour en explorer les chemins
J'ai envie de rebondir sur ce que tu dis du lâcher-prise. Cela m'inspire ce qui suit :
J'ai aussi ressenti de la culpabilité parfois, mais personne ne peut vivre à la place de quiconque, ce dernier étant maitre de ses décisions et de l''édification de sa propre expérience. Alors, même si j'ai emprunté un tronçon de chemin ressemblant fortement au sien, et que je l'ai traversé sans trop d'encombre, je peux en faire état, mais en aucun cas agir à la place de l'autre.
La peine. A distinguer de ses propres souvenirs, appelés par un événement, lesquels rendent triste parce que nous n'avons pas été accompagnés dans une situation similaire. L’agrégat est souvent pratiqué par sympathie.
Je ne perçois pas le lâcher-prise comme ignorance de l'autre. Je le perçois comme une aide, un positionnement. Aider oui, faire à la place, non. Respecter ses propres forces, respecter l'expérience que l'autre se forge sans faire à sa place, se faire respecter dans la sienne. Simplement.
C'est là, encore et encore, que je reviens sur la notion de partage. Cette notion à laquelle renarde20 a apporté un bel éclairage.
Merci de me donner un retour sur quelques vers jetés là à la va-vite. J'aime la vie oui, par dessus-tout. C'est sans doute pour cela que je vire et je volte pour en explorer les chemins
J'ai envie de rebondir sur ce que tu dis du lâcher-prise. Cela m'inspire ce qui suit :
J'ai aussi ressenti de la culpabilité parfois, mais personne ne peut vivre à la place de quiconque, ce dernier étant maitre de ses décisions et de l''édification de sa propre expérience. Alors, même si j'ai emprunté un tronçon de chemin ressemblant fortement au sien, et que je l'ai traversé sans trop d'encombre, je peux en faire état, mais en aucun cas agir à la place de l'autre.
La peine. A distinguer de ses propres souvenirs, appelés par un événement, lesquels rendent triste parce que nous n'avons pas été accompagnés dans une situation similaire. L’agrégat est souvent pratiqué par sympathie.
Je ne perçois pas le lâcher-prise comme ignorance de l'autre. Je le perçois comme une aide, un positionnement. Aider oui, faire à la place, non. Respecter ses propres forces, respecter l'expérience que l'autre se forge sans faire à sa place, se faire respecter dans la sienne. Simplement.
C'est là, encore et encore, que je reviens sur la notion de partage. Cette notion à laquelle renarde20 a apporté un bel éclairage.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Hello Mjollnir
Dans tes vers, ton amour de la Vie a fait écho au mien, et mon côté passionnée.....
Merci pour ce partage .....
Quand j' ai écrit ces quelques lignes sur le lâcher prise : je pensais à mon cas de conscience concernant ma Mère (dont je suis très proche) par rapport à sa santé....
Il est vrai que c' était à Elle de prendre les décisions, et de décider de renoncer .... en prenant le risque de quitter la Vie plus tôt.....
C' est un partage et un respect de son libre arbitre donc, la respecter......La peine : c' est le risque de la perdre .......et on n' est jamais prêt de perdre un être cher.....
Mais, je te rejoints dans la lâcher prise il y a respect et partage ....
Dans tes vers, ton amour de la Vie a fait écho au mien, et mon côté passionnée.....
Merci pour ce partage .....
Quand j' ai écrit ces quelques lignes sur le lâcher prise : je pensais à mon cas de conscience concernant ma Mère (dont je suis très proche) par rapport à sa santé....
Il est vrai que c' était à Elle de prendre les décisions, et de décider de renoncer .... en prenant le risque de quitter la Vie plus tôt.....
C' est un partage et un respect de son libre arbitre donc, la respecter......La peine : c' est le risque de la perdre .......et on n' est jamais prêt de perdre un être cher.....
Mais, je te rejoints dans la lâcher prise il y a respect et partage ....
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Flying on the other side ;)
@ Renarde
J' ai la chance de voir l' expo Soulages à Lyon et j' ai beaucoup aimée
J' ai la chance de voir l' expo Soulages à Lyon et j' ai beaucoup aimée
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Flying on the other side ;)
Re Aérienne
C'est vrai, nous ne sommes jamais prêts à perdre un être cher. Et pourtant, dans le cas dont tu me parles, je pense que l'on peut totalement comprendre que cet être ait envie de voir ses souffrances s'arrêter.
Je crois aussi qu'il porte la même peine, celle, lui aussi, de quitter des êtres chers et de partir vers un ailleurs dont personne ne sait rien.
Voilà pourquoi, dans ces circonstances, je fais tout pour accompagner sans en plus rajouter l'expression de ma peine à celle que porte déjà l'autre. Je laisse passer mon amour par ma présence, mes gestes. La seule chose que je sens vraiment utile pour accompagner sans rajouter de souffrance.
Respect et partage oui. C'est ce qu'il me semble rester comme action sur toutes ces choses de la vie auxquelles nous tenons le plus. Celles qui ne s'achètent en rien : L'amitié et l'amour.
Je lisais tout à l'heure quelque chose sur la Saint Valentin et le fait d'offrir des fleurs. C'est joli certes. Mais je crois qu'il y a bien plus beau. Aimer seconde après seconde. Aimer dans le respect des choix, même si l'on souffre. L'Amour, celui que je ressens dans ce mot, c'est en quelque sorte regarder ce lien qui s'est tissé, et en respecter la construction commune; ou sa fin, comme dans ton cas.
C'est vrai, nous ne sommes jamais prêts à perdre un être cher. Et pourtant, dans le cas dont tu me parles, je pense que l'on peut totalement comprendre que cet être ait envie de voir ses souffrances s'arrêter.
Je crois aussi qu'il porte la même peine, celle, lui aussi, de quitter des êtres chers et de partir vers un ailleurs dont personne ne sait rien.
Voilà pourquoi, dans ces circonstances, je fais tout pour accompagner sans en plus rajouter l'expression de ma peine à celle que porte déjà l'autre. Je laisse passer mon amour par ma présence, mes gestes. La seule chose que je sens vraiment utile pour accompagner sans rajouter de souffrance.
Respect et partage oui. C'est ce qu'il me semble rester comme action sur toutes ces choses de la vie auxquelles nous tenons le plus. Celles qui ne s'achètent en rien : L'amitié et l'amour.
Je lisais tout à l'heure quelque chose sur la Saint Valentin et le fait d'offrir des fleurs. C'est joli certes. Mais je crois qu'il y a bien plus beau. Aimer seconde après seconde. Aimer dans le respect des choix, même si l'on souffre. L'Amour, celui que je ressens dans ce mot, c'est en quelque sorte regarder ce lien qui s'est tissé, et en respecter la construction commune; ou sa fin, comme dans ton cas.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Merci Mjôllnir
Je plusssoie tes propos à 100 %
Cette semaine : j' ai passé 4 jours auprès de ma Mère
Je plusssoie tes propos à 100 %
Cette semaine : j' ai passé 4 jours auprès de ma Mère
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Flying on the other side ;)
Hello Mjöllnir, welcome back !
J'ai choisi une autre option : celle d'exprimer ce que je ressens. Pleurer et dire "Je suis triste que tu partes", ce n'est pas nécessairement dire "Je t'empêcherai de partir" ou "Je ne veux pas que tu partes". C'est juste un constat, et une congruence dans l'expression. Ce faisant, d'expérience, cette ouverture émotionnelle autorise l'autre à faire de même, plutôt que de vouloir lui aussi me protéger de sa souffrance. Ainsi se crée une ouverture énergétique et un partage du coeur qui, une fois les larmes passées, offre un moment de pleine sérénité partagée avant l'adieu.Mjöllnir a écrit:je fais tout pour accompagner sans en plus rajouter l'expression de ma peine à celle que porte déjà l'autre. Je laisse passer mon amour par ma présence, mes gestes. La seule chose que je sens vraiment utile pour accompagner sans rajouter de souffrance.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Flying on the other side ;)
Bonjour Mog*why
Il y a sans doute plusieurs chemins, qui correspondent au vécu et à la retenue de chacun.
Les gestes dont je parlais sont des gestes d'affection, comme serrer dans les bras, embrasser, assister, regarder au fond des yeux. Ils sont chez moi l'expression d'une chaleur, d'une présence, d'un partage fort. Une expression d'homme (à ce que je ressens).
Je crois, pour l'avoir constaté auprès d'êtres proches qui sont maintenant disparus, que l'affection est comprise quelles qu'en soit les manifestations si les êtres en présence se connaissent bien (ou prennent le temps de s'écouter et de se connaitre).
Il y a sans doute plusieurs chemins, qui correspondent au vécu et à la retenue de chacun.
Les gestes dont je parlais sont des gestes d'affection, comme serrer dans les bras, embrasser, assister, regarder au fond des yeux. Ils sont chez moi l'expression d'une chaleur, d'une présence, d'un partage fort. Une expression d'homme (à ce que je ressens).
Je crois, pour l'avoir constaté auprès d'êtres proches qui sont maintenant disparus, que l'affection est comprise quelles qu'en soit les manifestations si les êtres en présence se connaissent bien (ou prennent le temps de s'écouter et de se connaitre).
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
C'est intéressant de faire cette distinction hommes/femmes oui (inné ou acquis, c'est pas le débat). Il est vrai que l'expression de l'amour se passe très bien de mots, et pourtant, il semblerait que pour beaucoup de femmes, allez au-delà du "on se comprend, pourquoi en rajouter ?" par des mots et par des gestes (comme les fleurs ) est important. L'expression émotionnelle n'est pas l'apanage des femmes (j'ai vu dans des groupes de thérapie des hommes s'ouvrir à leurs émotions et les partager), mais il est vrai que dans nos sociétés ce n'est pas tellement encouragé et que les hommes trouvent (heureusement !) d'autres moyens d'exprimer leur amour.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Flying on the other side ;)
re
Oui, j'ai l'impression que la société, (au travers des fêtes comme la Saint Valentin, la fête des mères, des pères, etc.) donne un rythme à la vie, confinant presque à un carcan.
La société met la femme en avant en façade, mais l'ignore superbement quand aux rôles sociaux de premier plan, dans l'équivalence des salaires, etc.
Je pense qu'il en est parfois de même dans l'expression des sentiments. Rien ne m'a jamais empêché d'offrir des fleurs à mon ex-femme (ou a mes précédentes compagnes) quand il m'en prenait envie, de leur ramener à chaque fois un cadeau de mes voyages ... mais je place au dessus de tout ma fidélité dans le respect de mes engagements.
Aimer, pour moi, c'est ça. La preuve, jour après jour, que le lien compte. La surface est une chose, certes. Mais elle ne me semble pas valoir grand chose sans l'assise des petits gestes quotidiens, ceux qui deviennent anecdotiques par habitude et qui pourtant me semblent être l'essence d'une vie à deux.
Oui, j'ai l'impression que la société, (au travers des fêtes comme la Saint Valentin, la fête des mères, des pères, etc.) donne un rythme à la vie, confinant presque à un carcan.
La société met la femme en avant en façade, mais l'ignore superbement quand aux rôles sociaux de premier plan, dans l'équivalence des salaires, etc.
Je pense qu'il en est parfois de même dans l'expression des sentiments. Rien ne m'a jamais empêché d'offrir des fleurs à mon ex-femme (ou a mes précédentes compagnes) quand il m'en prenait envie, de leur ramener à chaque fois un cadeau de mes voyages ... mais je place au dessus de tout ma fidélité dans le respect de mes engagements.
Aimer, pour moi, c'est ça. La preuve, jour après jour, que le lien compte. La surface est une chose, certes. Mais elle ne me semble pas valoir grand chose sans l'assise des petits gestes quotidiens, ceux qui deviennent anecdotiques par habitude et qui pourtant me semblent être l'essence d'une vie à deux.
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 16 Fév 2013 - 18:48, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Encore une différence qui me semble évidente entre les hommes et les femmes en effet (sans mettre tous le monde dans des cases pour autant) : le rapport aux rituels. Ils donnent "un rythme à la vie" comme tu dis. Alors bon, perso, depuis que j'ai onze ans, je vis dans ma chair ce rythme du temps qui passe et je l'accepte comme faisant partie du monde (ben ouais, c'est comme ça, tous les mois, faut qu'ça saigne ! ). Ce qui n'est pas le cas des hommes, et tu n'es bien entendu pas le premier à me parler de carcan là où je vois une structuration salutaire indispensable à la socialisation (charge à chacun de s'emparer des rituels et de les fêter de la façon qui lui convient le mieux). Vaste sujet
EDIT : ceci-dit, je peux très bien mener une réflexion théorique sur l'utilité des rituels sans pour autant cautionner ce que la société marchande en a fait...
EDIT : ceci-dit, je peux très bien mener une réflexion théorique sur l'utilité des rituels sans pour autant cautionner ce que la société marchande en a fait...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Flying on the other side ;)
Yep, je comprends l'orientation de nos regards respectifs !
Ceci étant, une petite remarque : Ce sont les femmes qui élèvent les enfants (garçons ou filles) et je pense que cet état de carcan a du t'être évoqué par des hommes la plupart du temps. J'en déduis, peut-être bêtement tu me diras, que l'éducation des garçons ne prend pas deux choses en compte :
- Un, leur " opposition " presque viscérale à la répétition cyclique des événements
- Deux, que pour qu'ils fassent un bon partenaire, les mères devraient les faire travailler autant que les filles aux taches ménagères
Tu m'opposeras peut-être que ces deux points sont antinomiques... Eh bien, je ne le crois pas. Je crois bien plus à l'expérience du faire qu'à l'acceptation de contraintes sans la compréhension qui l'accompagne, compréhension validée par l'expérience sur le tas (les mains dans le cambouis quoi ^^)
Pour moi, le rituel est une façon comme une autre de faire perdurer un sentiment d'appartenance ou d'attachement, forme suprême de réunion grégaire. Je ne nie en rien son utilité, je regarde juste ses fondements. Par contre, je ne pense pas un instant qu'il soit, là encore, quelque chose à adopter comme ciment, mais comme apprêt enjolivant un état de fait réel, sincère et prolongé.
Ceci étant, une petite remarque : Ce sont les femmes qui élèvent les enfants (garçons ou filles) et je pense que cet état de carcan a du t'être évoqué par des hommes la plupart du temps. J'en déduis, peut-être bêtement tu me diras, que l'éducation des garçons ne prend pas deux choses en compte :
- Un, leur " opposition " presque viscérale à la répétition cyclique des événements
- Deux, que pour qu'ils fassent un bon partenaire, les mères devraient les faire travailler autant que les filles aux taches ménagères
Tu m'opposeras peut-être que ces deux points sont antinomiques... Eh bien, je ne le crois pas. Je crois bien plus à l'expérience du faire qu'à l'acceptation de contraintes sans la compréhension qui l'accompagne, compréhension validée par l'expérience sur le tas (les mains dans le cambouis quoi ^^)
Pour moi, le rituel est une façon comme une autre de faire perdurer un sentiment d'appartenance ou d'attachement, forme suprême de réunion grégaire. Je ne nie en rien son utilité, je regarde juste ses fondements. Par contre, je ne pense pas un instant qu'il soit, là encore, quelque chose à adopter comme ciment, mais comme apprêt enjolivant un état de fait réel, sincère et prolongé.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Histoire contée par mon grand-père paternel.
Un paysan qui partait à la messe un matin de décembre, par un grand frimas, trouva un oisillon sur le sol, ce dernier, incapable de voler, allant mourir de froid.
Pris de pitié, mais ne pouvant l'emmener avec lui à la messe, le paysan le plaça sur une bouse de vache bien chaude en attendant de revenir le chercher.
L'oisillon, se réchauffant, repris des forces et commença à pépier. Un chat l'entendit, vint, le secoua et le mangea.
Il y a deux morales à cette histoire, me dit mon grand-père. Souviens-t'en.
- Ce n'est pas toujours parce qu'on te met dans la merde qu'on te veut du mal.
- Ce n'est pas toujours parce qu'on te sort de la merde qu'on te veut du bien.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Mjöllnir a écrit:Histoire contée par mon grand-père paternel.
Un paysan qui partait à la messe un matin de décembre, par un grand frimas, trouva un oisillon sur le sol, ce dernier, incapable de voler, allant mourir de froid.
Pris de pitié, mais ne pouvant l'emmener avec lui à la messe, le paysan le plaça sur une bouse de vache bien chaude en attendant de revenir le chercher.
L'oisillon, se réchauffant, repris des forces et commença à pépier. Un chat l'entendit, vint, le secoua et le mangea.
Il y a deux morales à cette histoire, me dit mon grand-père. Souviens-t'en.
- Ce n'est pas toujours parce qu'on te met dans la merde qu'on te veut du mal.
- Ce n'est pas toujours parce qu'on te sort de la merde qu'on te veut du bien.
J'adore ton histoire MjÖ
Re: Flying on the other side ;)
Au fil de mon temps, pensées libres
Si le bonheur est en général à portée de coeur, sa quête peut nous entraîner dans un désert où là, il devient mirage.
L’homme est une écume de vie formée par une vague universelle qui vient mourir sur le rivage terrestre.
Nous vivons enfermés dans un moi qui se renforce jour après jour, jusqu’à ce que la mort le brise et nous libère.
Pour avancer, lève-toi et marche !
Celui qui, bravant la raison, s’engage sur la voie de son propre destin parviendra, sûrement, au bout de lui-même.
J’ai le sentiment d’appartenir à un tout que tente de contester ma raison.
De la Vie je veux prendre tout ce que je peux, mais pas davantage.
L’adversaire le plus dur à vaincre c’est soi-même. Quand on l’a soumis, on peut facilement triompher de ses ennemis.
Sur une étendue de vie aux dimensions éternelles, il m’a été attribué un éphémère carré d’existence délimité par des enceintes que je croyais infranchissables jusqu’à ce que j’eusse l’intuition d’être une maille de l’étoffe universelle.
Si l’existence nous enferme dans un espace exigu, la vie nous offre tout l’univers. Mais pour passer de l’un à l’autre, il faudra faire tomber quelques rangées de barrières.
Corpuscule de vie enfermée dans un globule existentiel, je suis; jusqu’à la crevaison de ma bulle et à ma sublimation dans la sphère cosmique.
Nous devrions parfois oublier nos savantes compositions et nous laisser simplement conduire par notre oreille musicale.
Lorsque l’on contemple la beauté de la création, l’homme, avec ses inventions, apparaît comme une fausse note dans cette symphonie universelle.
J’ai l’intuition qu’en étirant la vie, d’une existence, je participe, à travers cet énigmatique poème épique, à l’écriture d’une œuvre universelle.
En écoutant la musique du film « Out of Africa », il m’est venu à l’idée que sous l’originale symphonie universelle s’harmonise sans doute quelque œuvre géniale d’un compositeur inconnu.
Engendré et inspiré par l’harmonie cosmique, je suis, je vis et j’écris ma partition, tantôt enrichissant tantôt appauvrissant l’œuvre originale.
Si je suis une poussière d’infini qui dure un rien d’éternité, je suis, tout de même, un petit grain de vie dans l’univers.
Ivre du présent, amnésique du passé, je déboule dans le lit du temps et j’échoue dans le futur où mon destin s’est, hélas, effacé.
Si la vie est bien trop complexe pour être contenue dans un quelconque dogme, elle ne peut être davantage réduite à une mécanique simplement compliquée.
Homme, je suis une image fugitive produite par un rayon de vie perpétuel, frappant simultanément un écran atomique et un écran culturel.
Si perçant le mystère de l’univers, la science m’ouvrait un chemin pour remonter jusqu’au temps initial, il me faudrait, quand même, couper à travers l’imaginaire pour poursuivre ma route.
" Si tu connais tes limites, alors tu sais jusqu’où tu peux arriver, et quand tu es à la frontière, il te suffira de faire seulement un pas pour allez encore plus loin. " Georges Cocks
Une langue venimeuse peut causer de graves blessures. Celles-ci deviennent incurables lorsque la mémoire est souillée.
Le magicien, en versant quelques gouttes de culture dans un océan de vie, pense avoir fait disparaître celle-ci. En réalité, il l’a seulement recouvert d’une pellicule d’illusion.
La vie ne s’explique pas mais elle se vit. La vivre pleinement est, sans doute, la meilleure façon de la conter.
Si nous sommes tous, sans distinction de race ou d’espèce, conviés à la célébration de la vie, il semble qu’il faille montrer patte blanche pour prendre part au banquet du monde.
Après une traversée aussi mouvementée, j’ai davantage besoin d’un long sommeil que d’une nouvelle vie.
La bouche de l’hypocrite est une sarbacane qui propulse des paroles meurtrières tuant incognito.
La petite fille de la Voie Lactée, dans sa robe bleue, devait être sacrément attirante pour être l’élue de « Père », parmi tant d’autres.
« Mère Terre » pensait peut-être que son benjamin avec son intelligence ferait sa fierté, mais sa science, jalousement emballée dans son égo, en a fait sa honte.
Tels deux phares dans la nuit, richesse et beauté dans ce monde, éblouissent jusqu’à rendre aveugle.
La vie est un mystère que je célèbre à travers mon existence et que je refuse d’étayer par une quelconque bricole pour quelques poussières d’éternité.
Si un dogme est bien trop étroit pour contenir la vie, comment pourrait-il abriter son créateur ?
L’homme expliquant l’univers est un peu plus que la fourmi qui communique des informations sur la terre, car il pense.
La mort m’a tracé un chemin de vie. Un sentier d’amour qui conduit au dépassement de la raison.
Longtemps avant l’avènement de la parole, le silence était déjà la langue de l’arbre, devenu symbole de la sagesse universelle.
A cheval sur le verbe, usant des mots comme d’un lasso, le phraseur à l’instar du cow-boy, attrape toutes les bêtes qui s’aventurent sur ses terres.
De la bouche jaillissent des mots, tantôt miel tantôt fiel, nourrissant ou affamant; tantôt élixir tantôt venin, sauvant ou tuant. Méfions-nous des mots enrobés qui peuvent être simultanément, l’un et l’autre.
Pour jouer sa comédie, il lui fallait une scène et un décor à la mesure de sa mégalomanie. Il s’appropria la Terre et disposa de la nature.
L’évolution est comme un écran de fumée qui nous cache la vraie vie.
Si le voilier avance sous l’action du vent, mais doit être gouverné, de même, l’homme avance sous l’action des sentiments, mais doit être raisonné.
La plus grande des sagesses est la prise de conscience, qu’en tant qu’homme, on n’est qu’une des innombrables manifestations élémentaires de quelque chose d’infiniment plus grand que soi.
La vie a inventé l’amour pour sa reproduction et la mort pour son renouvellement. Ainsi contribuons nous tous à l’infini et à l’éternité.
La vie déborde le vivant à travers lequel elle se révèle.
On ne choisit pas toujours son destin. Parfois c’est lui qui vous choisit.
L’homme qui a bien vécu n’a raté, ni sa vie, ni sa mort.
La vie est comme un iceberg dont la partie émergée ne représenterait que le sensible.
A force de comédies, l’homme des temps modernes a fini par rendre l’emballage plus attractif que le présent.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Ainsi, en est-il de la vie, elle-même.
Telle une goutte de pluie échouée dans l’océan, mon existence, ainsi, se dissout dans le néant.
L’homme cultivant le plaisir, a fini par transformer les nécessités de la vie en spectacles d’apparence et d’illusion, au point de se couper complètement de sa source. « voulant devenir des sages, ils deviendront des fous »
Quelque soit sa situation, l’amour, comme une boussole universelle scellée en soi, indique toujours la bonne direction.
La vie a placé l’homme à mi-chemin entre deux infinis. Il s’est mis en tête de joindre les deux bouts.
Aucun miracle ne sera plus grand que celui de mon improbable existence.
Que m’importe la vie éternelle! Je suis déjà dans l’éternité de la vie.
Quelque soit l’évènement, il n’y a que l’instant vécu qui nous est offert. Le reste nous est prêté.
Sur la scène universelle, notre monde est comme un théâtre dans lequel l’homme, un acteur quelque peu dérangé, prend son rôle au sérieux.
Je suis une particule d’expression fugitive d’un tout infiniment complexe en développement illimité.
L’homme dans sa quête de vérité a ouvert de nombreuses voies dans l’épaisse forêt de l’ignorance. Seul l’amour peut lui servir de boussole et l’empêcher de s’égarer.
La diversité des cultes traduit l’immensité de la distance qui nous sépare de ce que nous appelons vérité et qui nous fascine tant.
Le voyage intérieur peut conduire jusqu’à la source de vie où la création et le créateur se confondent et où la vérité ne s’explique pas mais se ressent.
Dans les parages de la mort, il n’avait croisé, ni âme, ni esprit mais la vérité silencieuse l’avait instruit. Il voyait désormais dans la diversité des êtres, des stades et des formes d’expressions de la vie en cours de création.
Toute la culture d’un homme n’est qu’un verni à la surface de l’être vivant qu’il est.
Dans la vie d’un homme il y a trois temps : un temps pour apprendre la vie, un temps pour vivre la vie et un temps pour raconter la vie.
La vie est un tout mystérieux et sacré dans lequel l’homme est un élément d’expression fugace.
Le monde est un spectacle, parfois comique, parfois tragique, dans lequel l’homme est alors un animal travesti.
L’amour est une fibre de vie qui s’enroule autour des cœurs jusqu’à attacher l’un à l’autre, au-delà de toute différence.
On peut échapper à la mort mais on ne peut échapper à sa mort.
Nous avons l’intuition d’une puissance supérieure. Le risque, c’est qu’à force de schématiser celle-ci avec nos symboles humains, nous finissons par perdre la sensation de cette divine essence.
En chaque homme, toute la vie y est contée. Mais pour entendre cette histoire, il faut d’abord faire silence en soi.
J’ai emprunté bien des sentiers de vérité pourtant aucun ne m’a emmené jusqu’à l’être suprême. J’en déduis que ce dernier se situe au-delà de mes pensées et est donc inaccessible à mon intelligence.
La vie est un tout mystérieux et sacré que nous tentons d’observer par le petit bout de la lorgnette que nous offre le savoir.
Je n’ai pas trouvé le chemin du ciel mais j’ai découvert, tout au fond de moi, celui du paradis.
Sur terre, il arrive que l’on passe du paradis à l’enfer en poussant simplement une porte.
L’Eden est en toi femme. Si tu sondes ton âme, tu trouveras enfoui, le secret de la vie.
Nous ne prenons conscience du petit rien qui suffisait à notre bonheur que lorsque nous l’avons perdu.
Si le bonheur est en général à portée de coeur, sa quête peut nous entraîner dans un désert où là, il devient mirage.
L’homme est une écume de vie formée par une vague universelle qui vient mourir sur le rivage terrestre.
Nous vivons enfermés dans un moi qui se renforce jour après jour, jusqu’à ce que la mort le brise et nous libère.
Pour avancer, lève-toi et marche !
Celui qui, bravant la raison, s’engage sur la voie de son propre destin parviendra, sûrement, au bout de lui-même.
J’ai le sentiment d’appartenir à un tout que tente de contester ma raison.
De la Vie je veux prendre tout ce que je peux, mais pas davantage.
L’adversaire le plus dur à vaincre c’est soi-même. Quand on l’a soumis, on peut facilement triompher de ses ennemis.
Sur une étendue de vie aux dimensions éternelles, il m’a été attribué un éphémère carré d’existence délimité par des enceintes que je croyais infranchissables jusqu’à ce que j’eusse l’intuition d’être une maille de l’étoffe universelle.
Si l’existence nous enferme dans un espace exigu, la vie nous offre tout l’univers. Mais pour passer de l’un à l’autre, il faudra faire tomber quelques rangées de barrières.
Corpuscule de vie enfermée dans un globule existentiel, je suis; jusqu’à la crevaison de ma bulle et à ma sublimation dans la sphère cosmique.
Nous devrions parfois oublier nos savantes compositions et nous laisser simplement conduire par notre oreille musicale.
Lorsque l’on contemple la beauté de la création, l’homme, avec ses inventions, apparaît comme une fausse note dans cette symphonie universelle.
J’ai l’intuition qu’en étirant la vie, d’une existence, je participe, à travers cet énigmatique poème épique, à l’écriture d’une œuvre universelle.
En écoutant la musique du film « Out of Africa », il m’est venu à l’idée que sous l’originale symphonie universelle s’harmonise sans doute quelque œuvre géniale d’un compositeur inconnu.
Engendré et inspiré par l’harmonie cosmique, je suis, je vis et j’écris ma partition, tantôt enrichissant tantôt appauvrissant l’œuvre originale.
Si je suis une poussière d’infini qui dure un rien d’éternité, je suis, tout de même, un petit grain de vie dans l’univers.
Ivre du présent, amnésique du passé, je déboule dans le lit du temps et j’échoue dans le futur où mon destin s’est, hélas, effacé.
Si la vie est bien trop complexe pour être contenue dans un quelconque dogme, elle ne peut être davantage réduite à une mécanique simplement compliquée.
Homme, je suis une image fugitive produite par un rayon de vie perpétuel, frappant simultanément un écran atomique et un écran culturel.
Si perçant le mystère de l’univers, la science m’ouvrait un chemin pour remonter jusqu’au temps initial, il me faudrait, quand même, couper à travers l’imaginaire pour poursuivre ma route.
" Si tu connais tes limites, alors tu sais jusqu’où tu peux arriver, et quand tu es à la frontière, il te suffira de faire seulement un pas pour allez encore plus loin. " Georges Cocks
Une langue venimeuse peut causer de graves blessures. Celles-ci deviennent incurables lorsque la mémoire est souillée.
Le magicien, en versant quelques gouttes de culture dans un océan de vie, pense avoir fait disparaître celle-ci. En réalité, il l’a seulement recouvert d’une pellicule d’illusion.
La vie ne s’explique pas mais elle se vit. La vivre pleinement est, sans doute, la meilleure façon de la conter.
Si nous sommes tous, sans distinction de race ou d’espèce, conviés à la célébration de la vie, il semble qu’il faille montrer patte blanche pour prendre part au banquet du monde.
Après une traversée aussi mouvementée, j’ai davantage besoin d’un long sommeil que d’une nouvelle vie.
La bouche de l’hypocrite est une sarbacane qui propulse des paroles meurtrières tuant incognito.
La petite fille de la Voie Lactée, dans sa robe bleue, devait être sacrément attirante pour être l’élue de « Père », parmi tant d’autres.
« Mère Terre » pensait peut-être que son benjamin avec son intelligence ferait sa fierté, mais sa science, jalousement emballée dans son égo, en a fait sa honte.
Tels deux phares dans la nuit, richesse et beauté dans ce monde, éblouissent jusqu’à rendre aveugle.
La vie est un mystère que je célèbre à travers mon existence et que je refuse d’étayer par une quelconque bricole pour quelques poussières d’éternité.
Si un dogme est bien trop étroit pour contenir la vie, comment pourrait-il abriter son créateur ?
L’homme expliquant l’univers est un peu plus que la fourmi qui communique des informations sur la terre, car il pense.
La mort m’a tracé un chemin de vie. Un sentier d’amour qui conduit au dépassement de la raison.
Longtemps avant l’avènement de la parole, le silence était déjà la langue de l’arbre, devenu symbole de la sagesse universelle.
A cheval sur le verbe, usant des mots comme d’un lasso, le phraseur à l’instar du cow-boy, attrape toutes les bêtes qui s’aventurent sur ses terres.
De la bouche jaillissent des mots, tantôt miel tantôt fiel, nourrissant ou affamant; tantôt élixir tantôt venin, sauvant ou tuant. Méfions-nous des mots enrobés qui peuvent être simultanément, l’un et l’autre.
Pour jouer sa comédie, il lui fallait une scène et un décor à la mesure de sa mégalomanie. Il s’appropria la Terre et disposa de la nature.
L’évolution est comme un écran de fumée qui nous cache la vraie vie.
Si le voilier avance sous l’action du vent, mais doit être gouverné, de même, l’homme avance sous l’action des sentiments, mais doit être raisonné.
La plus grande des sagesses est la prise de conscience, qu’en tant qu’homme, on n’est qu’une des innombrables manifestations élémentaires de quelque chose d’infiniment plus grand que soi.
La vie a inventé l’amour pour sa reproduction et la mort pour son renouvellement. Ainsi contribuons nous tous à l’infini et à l’éternité.
La vie déborde le vivant à travers lequel elle se révèle.
On ne choisit pas toujours son destin. Parfois c’est lui qui vous choisit.
L’homme qui a bien vécu n’a raté, ni sa vie, ni sa mort.
La vie est comme un iceberg dont la partie émergée ne représenterait que le sensible.
A force de comédies, l’homme des temps modernes a fini par rendre l’emballage plus attractif que le présent.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Ainsi, en est-il de la vie, elle-même.
Telle une goutte de pluie échouée dans l’océan, mon existence, ainsi, se dissout dans le néant.
L’homme cultivant le plaisir, a fini par transformer les nécessités de la vie en spectacles d’apparence et d’illusion, au point de se couper complètement de sa source. « voulant devenir des sages, ils deviendront des fous »
Quelque soit sa situation, l’amour, comme une boussole universelle scellée en soi, indique toujours la bonne direction.
La vie a placé l’homme à mi-chemin entre deux infinis. Il s’est mis en tête de joindre les deux bouts.
Aucun miracle ne sera plus grand que celui de mon improbable existence.
Que m’importe la vie éternelle! Je suis déjà dans l’éternité de la vie.
Quelque soit l’évènement, il n’y a que l’instant vécu qui nous est offert. Le reste nous est prêté.
Sur la scène universelle, notre monde est comme un théâtre dans lequel l’homme, un acteur quelque peu dérangé, prend son rôle au sérieux.
Je suis une particule d’expression fugitive d’un tout infiniment complexe en développement illimité.
L’homme dans sa quête de vérité a ouvert de nombreuses voies dans l’épaisse forêt de l’ignorance. Seul l’amour peut lui servir de boussole et l’empêcher de s’égarer.
La diversité des cultes traduit l’immensité de la distance qui nous sépare de ce que nous appelons vérité et qui nous fascine tant.
Le voyage intérieur peut conduire jusqu’à la source de vie où la création et le créateur se confondent et où la vérité ne s’explique pas mais se ressent.
Dans les parages de la mort, il n’avait croisé, ni âme, ni esprit mais la vérité silencieuse l’avait instruit. Il voyait désormais dans la diversité des êtres, des stades et des formes d’expressions de la vie en cours de création.
Toute la culture d’un homme n’est qu’un verni à la surface de l’être vivant qu’il est.
Dans la vie d’un homme il y a trois temps : un temps pour apprendre la vie, un temps pour vivre la vie et un temps pour raconter la vie.
La vie est un tout mystérieux et sacré dans lequel l’homme est un élément d’expression fugace.
Le monde est un spectacle, parfois comique, parfois tragique, dans lequel l’homme est alors un animal travesti.
L’amour est une fibre de vie qui s’enroule autour des cœurs jusqu’à attacher l’un à l’autre, au-delà de toute différence.
On peut échapper à la mort mais on ne peut échapper à sa mort.
Nous avons l’intuition d’une puissance supérieure. Le risque, c’est qu’à force de schématiser celle-ci avec nos symboles humains, nous finissons par perdre la sensation de cette divine essence.
En chaque homme, toute la vie y est contée. Mais pour entendre cette histoire, il faut d’abord faire silence en soi.
J’ai emprunté bien des sentiers de vérité pourtant aucun ne m’a emmené jusqu’à l’être suprême. J’en déduis que ce dernier se situe au-delà de mes pensées et est donc inaccessible à mon intelligence.
La vie est un tout mystérieux et sacré que nous tentons d’observer par le petit bout de la lorgnette que nous offre le savoir.
Je n’ai pas trouvé le chemin du ciel mais j’ai découvert, tout au fond de moi, celui du paradis.
Sur terre, il arrive que l’on passe du paradis à l’enfer en poussant simplement une porte.
L’Eden est en toi femme. Si tu sondes ton âme, tu trouveras enfoui, le secret de la vie.
Nous ne prenons conscience du petit rien qui suffisait à notre bonheur que lorsque nous l’avons perdu.
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 16 Fév 2013 - 20:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Merci de ta visite Vivie
Pour la musique aussi, je ne connaissais pas !
Cette histoire n'a jamais quitté ma tête, et m'a souvent incité à regarder l'envers du décors ...
Pour la musique aussi, je ne connaissais pas !
Cette histoire n'a jamais quitté ma tête, et m'a souvent incité à regarder l'envers du décors ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je te pique tes bulles, au moins besoin de ça pour ce soir ...
Merci !
Merci !
Re: Flying on the other side ;)
Pfffff ...
Tsunami émotionnel ... le calme finira bien par repointé le bout de son nez ...
Merci
Jurga
Tsunami émotionnel ... le calme finira bien par repointé le bout de son nez ...
Merci
Jurga
Re: Flying on the other side ;)
Les vagues de fond du cœur. J'en connais un rayon ...
Ramener la paix en soi, c'est aussi rappeler l'espoir, je le crois.
Ramener la paix en soi, c'est aussi rappeler l'espoir, je le crois.
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Re: Flying on the other side ;)
J'essaie.
Mais la non reconnaissance de mes ressentis et de mes limites à la souffrance me détruit ... Difficile retour à la réalité du monde extérieur parfois.
Accepter de perdre même si on sait, surtout parce qu'on sait, parce que les mots ne peuvent être entendus, compris ...
Merci pour ton attention
Mais la non reconnaissance de mes ressentis et de mes limites à la souffrance me détruit ... Difficile retour à la réalité du monde extérieur parfois.
Accepter de perdre même si on sait, surtout parce qu'on sait, parce que les mots ne peuvent être entendus, compris ...
Merci pour ton attention
Re: Flying on the other side ;)
renarde20 a écrit: ... Mais la non reconnaissance de mes ressentis et de mes limites à la souffrance me détruit ... Difficile retour à la réalité du monde extérieur parfois.
Accepter de perdre même si on sait, surtout parce qu'on sait, parce que les mots ne peuvent être entendus, compris ...
Exact. Et la dernière phrase est quelque chose que je connais particulièrement. Par contre, je comprends maintenant qu'elle peut, dans le temps, signifier une victoire également. Car si le chemin n'est pas le même à un instant, cela ne présage en rien qu'il ne le deviendra pas dans le temps.
Ne pouvant le savoir, continuer à progresser est la meilleure voie, avancer vers d'autres découvertes, d'autres instants ... en laissant le cœur et les bras ouverts, à soi, aux autres qui connaissent aussi ce que nous posons là en ce moment.
Merci pour ton merci renarde20
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 16 Fév 2013 - 22:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Quelques citations de Marguerite Yourcenar
« Notre grande erreur est d'essayer d'obtenir de chacun en particulier les vertus qu'il n'a pas, et de négliger de cultiver celles qu'il possède. »
« Tous nous serions transformés si nous avions le courage d’être ce que nous sommes. »
« Rien de plus sale que l’amour-propre. »
« C'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt. »
« La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière abandonné, où gisent sans honneurs des morts qu'ils ont cessé de chérir. »
« Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. »
« Un triomphe ne sied guère qu'aux morts. Vivant, il se trouve toujours quelqu'un pour nous reprocher nos faiblesses. »
« Nos défauts sont parfois les meilleurs adversaires que nous opposions à nos vices. »
« C'est au moment où l'on rejette tous les principes qu'il convient de se munir de scrupules. »
« Il y a un apaisement au fond de toute grande impuissance. »
« Très peu d'hommes et de femmes existent par eux-mêmes, ont le courage de dire oui ou non par eux-mêmes. »
« Notre grande erreur est d'essayer d'obtenir de chacun en particulier les vertus qu'il n'a pas, et de négliger de cultiver celles qu'il possède. »
« Tous nous serions transformés si nous avions le courage d’être ce que nous sommes. »
« Rien de plus sale que l’amour-propre. »
« C'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt. »
« La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière abandonné, où gisent sans honneurs des morts qu'ils ont cessé de chérir. »
« Rien n'est plus lent que la véritable naissance d'un homme. »
« Un triomphe ne sied guère qu'aux morts. Vivant, il se trouve toujours quelqu'un pour nous reprocher nos faiblesses. »
« Nos défauts sont parfois les meilleurs adversaires que nous opposions à nos vices. »
« C'est au moment où l'on rejette tous les principes qu'il convient de se munir de scrupules. »
« Il y a un apaisement au fond de toute grande impuissance. »
« Très peu d'hommes et de femmes existent par eux-mêmes, ont le courage de dire oui ou non par eux-mêmes. »
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 16 Fév 2013 - 22:49, édité 1 fois
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Re: Flying on the other side ;)
Je respecte la souffrance renarde20. Celle qui élève; pas celle qui mène à la haine.renarde20 a écrit:Merci pour ta bienveillance.
" Les douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes. " Sénèque
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Re: Flying on the other side ;)
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 22 Fév 2013 - 17:47, édité 1 fois
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Re: Flying on the other side ;)
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 22 Fév 2013 - 17:48, édité 1 fois
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Re: Flying on the other side ;)
Musique binaurale (à écouter au casque)
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 22 Fév 2013 - 17:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Ah merci de me rappeller ça !
j'ai choisi ces fréquences là ce soir :
Deep Theta Mediation 5.5Hz Isochronic Tones With Metal Crystal Bowls
j'ai choisi ces fréquences là ce soir :
Deep Theta Mediation 5.5Hz Isochronic Tones With Metal Crystal Bowls
Re: Flying on the other side ;)
Re Mag !
Reposant, hein ?
Je viens de découvrir ça :
Reposant, hein ?
Je viens de découvrir ça :
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 22 Fév 2013 - 17:51, édité 1 fois
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Re: Flying on the other side ;)
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 22 Fév 2013 - 17:52, édité 1 fois
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Re: Flying on the other side ;)
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 22 Fév 2013 - 17:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 22 Fév 2013 - 17:54, édité 1 fois
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