Trop intelligent pour être en couple ?
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Re: Trop intelligent pour être en couple ?
blablafact a écrit:Oui, c'est tout à fait ça sachant que je suis en école d'infirmier. J'en suis bien conscient et c'est une difficulté de plus d'essayer de trouver une personne que l'on ne cherche pas à aider!
Si tu en as conscience, c'est déjà le principal.
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
J'apporte ma petite contribution. Je suis en couple actuellement avec un probable zèbre qui s'ignore "et ne veux pas se mettre une étiquette sur le front". Je me suis fait tester cette année, donc toutes ces problématiques sont pour moi à la fois trèèèès anciennes et la prise de conscience trèèès récente.
Notre relation est difficile actuellement, tissée d'incompréhensions et de reproches. Il me renvoie régulièrement dans mes pénates quand je cherche à aborder des sujets qui me passionnent, je suis "trop compliquée"... Par contre, lui même est un spécialiste accompli dans un domaine très pointu mais qui m'est totalement étranger... bref, pas facile de trouver des terrains d'entente.
J'ai eu dans le passé une relation assez courte avec un ami diagnostiqué enfant. Il n'avait aucun doute sur le fait que j'étais dans les mêmes sphères intellectuelles que lui (pour ma part, j'ai mis 10 ans à me convaincre de me faire tester... et pour ce que ça vaut, j'ai au point près, exactement le même "score" que lui).
Avec le recul, notre relation était complétement transcendée par notre particularité. Beaucoup de nos proches nous qualifiaient d'insortables ensemble, ça fusait de toutes part, les idées, les projets, les discussions, les double / triples cursus, les grands sommets et les petits matins etc etc
Ils ne parvenaient pas à nous suivre... et moi qui sortais d'une relation longue et plutôt plan-plan, j'ai complétement flippé dans le tourbillon ! Il a mis beaucoup de temps à s'en remettre car il "savait" ce qu'il avait trouvé chez moi. Et de mon côté, j'ai enchaîné sur des très longues années de solitude choisie/subie car pas le courage de construire sur la fadeur.
Je ne regrette pas du tout cette relation si particulière, mais je pense qu'elle aurait pu être différente si j'avais à ce moment là, été diagnostiquée. Idem pour ma relation actuelle, qui porte désormais le poids du coming-out !
On a beau se reconnaître par affinités électives, zèbre ou non, la qualité de la relation et sa durée dépendent de milliers d'autres facteurs. Mais tout de même, qu'est ce que c'est "reposant" de se sentir "à la maison" avec cette même sensibilité, ces mêmes interrogations...
Notre relation est difficile actuellement, tissée d'incompréhensions et de reproches. Il me renvoie régulièrement dans mes pénates quand je cherche à aborder des sujets qui me passionnent, je suis "trop compliquée"... Par contre, lui même est un spécialiste accompli dans un domaine très pointu mais qui m'est totalement étranger... bref, pas facile de trouver des terrains d'entente.
J'ai eu dans le passé une relation assez courte avec un ami diagnostiqué enfant. Il n'avait aucun doute sur le fait que j'étais dans les mêmes sphères intellectuelles que lui (pour ma part, j'ai mis 10 ans à me convaincre de me faire tester... et pour ce que ça vaut, j'ai au point près, exactement le même "score" que lui).
Avec le recul, notre relation était complétement transcendée par notre particularité. Beaucoup de nos proches nous qualifiaient d'insortables ensemble, ça fusait de toutes part, les idées, les projets, les discussions, les double / triples cursus, les grands sommets et les petits matins etc etc
Ils ne parvenaient pas à nous suivre... et moi qui sortais d'une relation longue et plutôt plan-plan, j'ai complétement flippé dans le tourbillon ! Il a mis beaucoup de temps à s'en remettre car il "savait" ce qu'il avait trouvé chez moi. Et de mon côté, j'ai enchaîné sur des très longues années de solitude choisie/subie car pas le courage de construire sur la fadeur.
Je ne regrette pas du tout cette relation si particulière, mais je pense qu'elle aurait pu être différente si j'avais à ce moment là, été diagnostiquée. Idem pour ma relation actuelle, qui porte désormais le poids du coming-out !
On a beau se reconnaître par affinités électives, zèbre ou non, la qualité de la relation et sa durée dépendent de milliers d'autres facteurs. Mais tout de même, qu'est ce que c'est "reposant" de se sentir "à la maison" avec cette même sensibilité, ces mêmes interrogations...
tyuip- Messages : 93
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
que c'est bon de savoir qu'on a quelque chose en plus et pas en moins surtout, c'est bon pour la confiance. Et de dialoguer avec des personnes comme nous, ça fait du bien. Quant à la vie de couple, c'est autre chose, la fusion est difficile à faire...
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
mouaip , je suis toujours pas persuadé de ca ... je crois pas que ce soit en plus ou en moins ... c'est juste une autre version ...m'enfin si ca peut faire du bien a l'ego de ceux qui le croient , ca me va aussi ^^quelque chose en plus et pas en moins surtout
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bonsoir à tous
Ou bonjour, c'est selon, à quoi bon une telle distinction finalement, c'est plus compliqué qu'autre chose. Bref.
J'écris aujourd'hui, car je viens encore de me prendre en pleine tête une réalité que j'essayais pas tous les moyens de transformer.
Scénario banal. Une jeune fille comme à avoir des sentiments pour un garçons. Malheureusement, ils ne semblent pas être partagés. Résultat, gros râteau.
Sauf que, je ne vais pas jusqu'à dire que je sois une pro de la communication non verbale, mais je sais que je lui plais, et qu'il a un réel intérêt pour moi. Mais je crois être confronté au fait d'être trop atypique pour être aimée.
Le grand paradoxe, c'est que je suis très sociable, et très appréciée en général. Souvent je suscite l'intérêt ou quelque chose comme de la fascination, parce ceux qui essayent de me suivre. Mais au final, on finit toujours par me dire que je suis une fille formidable, mais jamais au grand jamais, je serai celle que l'on choisira.
J'ai tout analysé, retourné dans tous les sens. Sociologiquement, psychologiquement, le profil des personnes qui m'attiraient, les circonstances, les schémas, mon physique...
Par rapport à ce garçon, je pensais que cela n'était qu'une question de milieu social. Moi-même issue d'un milieu plutôt modeste, mais avec des parents plutôt cultivés, et un père qui m'a enseigné le principe de la pyramide sociale alors que je n'avais que 9 ans.
Bref, pour faire super court, je me disais que c'était peut-être pour ça que ça pêchait. Je faisais partie des "exceptions" de Bourdieu, qu'il n'a lui même jamais analysé, et que de ce fait, je devais de toutes façons avoir l'air d'un ovni en évoluant socialement.
Parce que je ne suis attirée en générale, sans forcément le savoir, que par des garçons de familles plutôt intello-bourges.
Et en même temps, j'ai toujours évolué dans un milieu super mixe socialement, je m'adapte toujours sans trop de soucis.
Bref, je vous passe toutes mes réflexions à ce sujet, mais ma conclusion est que... je ne sais pas... cela n'a pas de sens.
Je pensais sincèrement qu'en m'améliorant, en essayant de régler mes problèmes, de devenir une meilleure personne, bien dans sa vie et dans sa tête, alors cette question se réglerait d'elle-même. Mais il semblerait que cela soit une fatalité contre laquelle je ne peux rien faire. Quelque chose qui me semble juste injuste... Injuste qu'on ne me reproche jamais rien, qu'on me dise que je suis incroyable, mais qu'on ne me choisisse jamais... alors à quoi bon.
Ou bonjour, c'est selon, à quoi bon une telle distinction finalement, c'est plus compliqué qu'autre chose. Bref.
J'écris aujourd'hui, car je viens encore de me prendre en pleine tête une réalité que j'essayais pas tous les moyens de transformer.
Scénario banal. Une jeune fille comme à avoir des sentiments pour un garçons. Malheureusement, ils ne semblent pas être partagés. Résultat, gros râteau.
Sauf que, je ne vais pas jusqu'à dire que je sois une pro de la communication non verbale, mais je sais que je lui plais, et qu'il a un réel intérêt pour moi. Mais je crois être confronté au fait d'être trop atypique pour être aimée.
Le grand paradoxe, c'est que je suis très sociable, et très appréciée en général. Souvent je suscite l'intérêt ou quelque chose comme de la fascination, parce ceux qui essayent de me suivre. Mais au final, on finit toujours par me dire que je suis une fille formidable, mais jamais au grand jamais, je serai celle que l'on choisira.
J'ai tout analysé, retourné dans tous les sens. Sociologiquement, psychologiquement, le profil des personnes qui m'attiraient, les circonstances, les schémas, mon physique...
Par rapport à ce garçon, je pensais que cela n'était qu'une question de milieu social. Moi-même issue d'un milieu plutôt modeste, mais avec des parents plutôt cultivés, et un père qui m'a enseigné le principe de la pyramide sociale alors que je n'avais que 9 ans.
Bref, pour faire super court, je me disais que c'était peut-être pour ça que ça pêchait. Je faisais partie des "exceptions" de Bourdieu, qu'il n'a lui même jamais analysé, et que de ce fait, je devais de toutes façons avoir l'air d'un ovni en évoluant socialement.
Parce que je ne suis attirée en générale, sans forcément le savoir, que par des garçons de familles plutôt intello-bourges.
Et en même temps, j'ai toujours évolué dans un milieu super mixe socialement, je m'adapte toujours sans trop de soucis.
Bref, je vous passe toutes mes réflexions à ce sujet, mais ma conclusion est que... je ne sais pas... cela n'a pas de sens.
Je pensais sincèrement qu'en m'améliorant, en essayant de régler mes problèmes, de devenir une meilleure personne, bien dans sa vie et dans sa tête, alors cette question se réglerait d'elle-même. Mais il semblerait que cela soit une fatalité contre laquelle je ne peux rien faire. Quelque chose qui me semble juste injuste... Injuste qu'on ne me reproche jamais rien, qu'on me dise que je suis incroyable, mais qu'on ne me choisisse jamais... alors à quoi bon.
amystick- Messages : 19
Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 38
Localisation : charenton le pont
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
l'amour est injuste: parfois on ne comprend pas pourquoi l'alchimie se fait ou ne se fait pas, c'est ce qui est dur à accepter pour les zèbres car ils cherchent des explications à tout.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Lol. Ah oui tiens! Ça paraît simple dit comme ça^^.
Je crois que le plus dur c'est de réaliser des choses sur l'autre, dont lui même n'a pas conscience...
Enfin bon, on ne peut pas forcer les gens à être libre
Je crois que le plus dur c'est de réaliser des choses sur l'autre, dont lui même n'a pas conscience...
Enfin bon, on ne peut pas forcer les gens à être libre
amystick- Messages : 19
Date d'inscription : 08/04/2012
Age : 38
Localisation : charenton le pont
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
moi ce que j'ai pu constater dans mes divers échecs amoureux, par rapport à l'intelligence, c'est :
- à un moment donné, je suis fatiguée de devoir répéter et expliquer sans cesse les mêmes choses, parce que l'autre ne capte pas du tout à la même vitesse que moi, et (plus énervant que tout!) fait semblant que si ! ce qui fait qu'à la longue, j'ai tendance à le mépriser...
- les gens confondent savoir et intelligence, et ils s'imaginent que vous savez tout alors que c'est faux, on est juste capables de tirer le maximum du peu qu'on sait... ils s'imaginent aussi qu'on ne peut pas se tromper ou perdurer dans l'erreur quand on est intelligent... aie aie aie... et on se sent minable...
- j'ai besoin d'une épaule sur laquelle m'appuyer et je ne trouve que des gens qui se reposent sur moi...
- j'ai besoin d'échange et je parle "toute seule", y'a pas de répondant, et souvent, même pas d'écoute
et vous ?
- à un moment donné, je suis fatiguée de devoir répéter et expliquer sans cesse les mêmes choses, parce que l'autre ne capte pas du tout à la même vitesse que moi, et (plus énervant que tout!) fait semblant que si ! ce qui fait qu'à la longue, j'ai tendance à le mépriser...
- les gens confondent savoir et intelligence, et ils s'imaginent que vous savez tout alors que c'est faux, on est juste capables de tirer le maximum du peu qu'on sait... ils s'imaginent aussi qu'on ne peut pas se tromper ou perdurer dans l'erreur quand on est intelligent... aie aie aie... et on se sent minable...
- j'ai besoin d'une épaule sur laquelle m'appuyer et je ne trouve que des gens qui se reposent sur moi...
- j'ai besoin d'échange et je parle "toute seule", y'a pas de répondant, et souvent, même pas d'écoute
et vous ?
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
J'ai été quelques années avec un Z avéré, qui m'a beaucoup encouragée à prendre confiance en moi et à augmenter mon estime de moi.
Nous avons rompus et je suis à présent avec quelqu'un qui se dit non-Z (j'ai de gros doutes, m'enfin) et qui m'apaise parce qu'il se montre très stable émotionnellement. Il m'écoute quasi-toujours, il a intégré que j'avais besoin de parler "vraiment". Et j'ai osé me reposer sur lui : il tient bon, pour beaucoup plus de choses que je ne le pensais.
Je pense que c'est moi qui avait une vision faussée de ce qu'est une "épaule sur laquelle me reposer" adaptée à mon cas.
Je continue de me sentir très seule mais c'est, je pense, inhérent à la nature humaine. Une relation amoureuse ne peut pas combler ce vide-là.
Nous avons rompus et je suis à présent avec quelqu'un qui se dit non-Z (j'ai de gros doutes, m'enfin) et qui m'apaise parce qu'il se montre très stable émotionnellement. Il m'écoute quasi-toujours, il a intégré que j'avais besoin de parler "vraiment". Et j'ai osé me reposer sur lui : il tient bon, pour beaucoup plus de choses que je ne le pensais.
Je pense que c'est moi qui avait une vision faussée de ce qu'est une "épaule sur laquelle me reposer" adaptée à mon cas.
Je continue de me sentir très seule mais c'est, je pense, inhérent à la nature humaine. Une relation amoureuse ne peut pas combler ce vide-là.
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bonjour a toutes et a tous , c'est ma 1ere intervention .
Le sujet est complexe ... Mon expérience me dit que nous nous ( les surdoués ; je suis de la vieille école , ou HP , ou HQI , ou ... ce que vous préférez , au final peut importe ) retrouvons toujours face a nos propres chimères , ou utopies .
Je suis marié depuis 30 ans avec la même femme , très intelligente , mais pas HQI ( c'est bien le terme usité aujourd'hui ? si j'ai bien compris ) , et au fil des années le fossé s'est creusé ... Est-ce dû à l'âge ? je devient de plus en plus intolérant , je veux dire que j'ai de plus en plus de mal à me conduire comme tout le monde , à faire bonne figure , profil bas , et dans mon couple , la passion , la chaire , Ce bel aveuglement romantique ne parviennent plus à compenser la différence et je n'arrive plus à cacher , compenser cette grande solitude qui m'a toujours et sournoisement guetté . Je pensais m'être bâti une armure d'airain être définitivement à l'abri derrière cette famille de 4 enfants que j'avais construite avec ma femme . Mais non , comme une marque que j'ai cru longtemps presque infamante , la surdouance m'a d'abord rattrapé par le biais de 3 de mes enfants , et aujourd'hui ce niveau de qualité de vie en couple que je croyais avoir construit avec ma femme se délite . J'ai l'impression qu'elle vieillit plus vite que moi et que les différences qui s'étaient estompées au cours de notre vie commune resurgissent accentuées .En fait , je ( nous ) réfléchissons et réagissons plus vite que la moyenne , et finissons par être considérés comme " à côtés de la plaque " pour ne pas dire idiot ... j'en ai beaucoup souffert enfant , je le vivais bien adulte ( la cerise sur le gâteau : être pris pour un con par les imbéciles ...) mais aujourd'hui cela devient trop lourd à porter . je ( nous ) pouvons créer un climat , une ambiance , une dynamique de haut niveau , mais une personne qui n'est pas HQI ne le deviendra pas ... et je me sens toujours responsable de cette sorte d'échec dans mes relations ; c'est ici que peuvent intervenir les manipulations dont vous parliez dans un autre post. Serait-il plus facile de vivre en couple avec une ou un HQI ? Je l'ignore . J'ai vécu avec mes parents dont certitude de zébritude pour mon père et plus que probable pour ma mère puis j'ai élevé avec ma femme nos 4 enfants dont 3 zèbres confirmés et le 4ème cas d'une espèce particulière , autant dire que vie familiale très enlevée , nous réagissons tous sur le même mode , mais là , même mes enfants commence à sentir le décalage avec leur mère , sans réellement en réaliser , ou vouloir en réaliser la cause . Ma femme est au courant pour moi et nos enfants , elle a bien compris de quoi il s'agit , nos enfants ont été scolarisés dans des classes HP , mais malgré tout ma femme ne pense pas comme nous et ne comprends pas que cela ne puisse pas fonctionner, elle n'arrive plus à comprendre qu'elle ne comprend pas comme nous . Je pense qu'être HQI ou plus n'est absolument pas être plus intelligent , mais simplement être différemment intelligent et Mr et Mme Toutlemonde ont du mal à appréhender cette différence et peuvent eux aussi en souffrir dans leur relation avec nous. C'est ce qui fera toujours écueil dans une relation entre un individu HQI et un autre qui ne l'est pas .
J'ai l'impression que mon discourt est un peu décousu , mais il y a tellement de lignes d'entrée pour ce sujet , comme pour n'importe quel autre d'ailleurs , il y a tant à dire , il y a tant de phénomènes impliquants , que je vais m'arrêter là .
J'ai du mal à discuter par écrit , ce n'est pas pour moi un véritable échange ,
il n'y a personne en face pour la contradiction , ou alors en décalé ,
c'est frustrant .
Pardonnez moi d'avoir été si bavard .
Le sujet est complexe ... Mon expérience me dit que nous nous ( les surdoués ; je suis de la vieille école , ou HP , ou HQI , ou ... ce que vous préférez , au final peut importe ) retrouvons toujours face a nos propres chimères , ou utopies .
Je suis marié depuis 30 ans avec la même femme , très intelligente , mais pas HQI ( c'est bien le terme usité aujourd'hui ? si j'ai bien compris ) , et au fil des années le fossé s'est creusé ... Est-ce dû à l'âge ? je devient de plus en plus intolérant , je veux dire que j'ai de plus en plus de mal à me conduire comme tout le monde , à faire bonne figure , profil bas , et dans mon couple , la passion , la chaire , Ce bel aveuglement romantique ne parviennent plus à compenser la différence et je n'arrive plus à cacher , compenser cette grande solitude qui m'a toujours et sournoisement guetté . Je pensais m'être bâti une armure d'airain être définitivement à l'abri derrière cette famille de 4 enfants que j'avais construite avec ma femme . Mais non , comme une marque que j'ai cru longtemps presque infamante , la surdouance m'a d'abord rattrapé par le biais de 3 de mes enfants , et aujourd'hui ce niveau de qualité de vie en couple que je croyais avoir construit avec ma femme se délite . J'ai l'impression qu'elle vieillit plus vite que moi et que les différences qui s'étaient estompées au cours de notre vie commune resurgissent accentuées .En fait , je ( nous ) réfléchissons et réagissons plus vite que la moyenne , et finissons par être considérés comme " à côtés de la plaque " pour ne pas dire idiot ... j'en ai beaucoup souffert enfant , je le vivais bien adulte ( la cerise sur le gâteau : être pris pour un con par les imbéciles ...) mais aujourd'hui cela devient trop lourd à porter . je ( nous ) pouvons créer un climat , une ambiance , une dynamique de haut niveau , mais une personne qui n'est pas HQI ne le deviendra pas ... et je me sens toujours responsable de cette sorte d'échec dans mes relations ; c'est ici que peuvent intervenir les manipulations dont vous parliez dans un autre post. Serait-il plus facile de vivre en couple avec une ou un HQI ? Je l'ignore . J'ai vécu avec mes parents dont certitude de zébritude pour mon père et plus que probable pour ma mère puis j'ai élevé avec ma femme nos 4 enfants dont 3 zèbres confirmés et le 4ème cas d'une espèce particulière , autant dire que vie familiale très enlevée , nous réagissons tous sur le même mode , mais là , même mes enfants commence à sentir le décalage avec leur mère , sans réellement en réaliser , ou vouloir en réaliser la cause . Ma femme est au courant pour moi et nos enfants , elle a bien compris de quoi il s'agit , nos enfants ont été scolarisés dans des classes HP , mais malgré tout ma femme ne pense pas comme nous et ne comprends pas que cela ne puisse pas fonctionner, elle n'arrive plus à comprendre qu'elle ne comprend pas comme nous . Je pense qu'être HQI ou plus n'est absolument pas être plus intelligent , mais simplement être différemment intelligent et Mr et Mme Toutlemonde ont du mal à appréhender cette différence et peuvent eux aussi en souffrir dans leur relation avec nous. C'est ce qui fera toujours écueil dans une relation entre un individu HQI et un autre qui ne l'est pas .
J'ai l'impression que mon discourt est un peu décousu , mais il y a tellement de lignes d'entrée pour ce sujet , comme pour n'importe quel autre d'ailleurs , il y a tant à dire , il y a tant de phénomènes impliquants , que je vais m'arrêter là .
J'ai du mal à discuter par écrit , ce n'est pas pour moi un véritable échange ,
il n'y a personne en face pour la contradiction , ou alors en décalé ,
c'est frustrant .
Pardonnez moi d'avoir été si bavard .
never mind- Messages : 252
Date d'inscription : 13/01/2013
Age : 63
Localisation : IDF
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bonsoir,
Merci à Pessoa pour son post de Rachmaninov sur "du classique mais pas les 4 saisons", que je réécoute grâce à lui en vous écrivant ces lignes.
Cette discussion est compliquée parce que la règle n'existe pas. Il y a des couples improbables soudés par un je en sais quoi qui nous échappe et d'autres qui nous semblent parfaitement "égalitaires" et qui se déchirent. J'ai vécu 10 ans avec un zèbre. Lui comme moi n'avons découvert le pot au roses que par le biais de notre enfant et de son psy. Nos étions déjà séparés... Peut-on se dire qu'une meilleur connaissance de ce que nous étions aurait sauvé notre couple? peut-être pas. Mais moi je pense que peut-être que oui. Comprendre c'est aussi com-prendre...
On ne va pas refaire l'histoire mais je constate seulement que l'échec de toutes mes relation depuis vient de là et principalement de là. Désolée pour le manque d'espoir, mais, me concernant, ça ne fonctionne pas. Je ne peux pas fonctionner plus vite tout le temps que la personne qui partage ma vie. Je ne peux pas me contenter de sa "médiocrité" (je parle ici entre nous, je ne dirai jamais ça à l'extérieur, pas de confusion, ce n'est pas un jugement de valeur juste une constatation. Merci). et surtout, surtout surtout : je m'ennuie. Je m'ennuie terriblement et rapidement. C'est insupportable. je sais bien qu'on peut trouver de la richesse en dehors du couple, dans son boulot, ses loisirs etc. Mais comment construire une relation dans la durée si l'on n'est pas mû par quelque chose? Je constate que depuis ma séparation et jusqu'à il y a très peu de temps je n'ai jamais réussi à retrouver la même qualité d'échange qui est pour moi fondatrice de tout dans le couple. Hommage à lu, il disait toujours : "accroche ton wagon à une étoile". Moi j'ai besoin d'une étoile. Parce que rire des mêmes choses, comprendre à la même vitesse, sans toujours attendre patiemment que l'autre comprenne, ne pas devoir répéter 100 fois ; Ne pas devoir justifier ce que l'on ressent (pitié pour notre hypersensibilité), ne pas être jugé (tu es froide, tu es trop intello... est-ce que je te dis moi que tu es bête?). Bref je pense que c'est quand même difficile, lorsqu'on sait ce que l'on est de se satisfaire de moins pour sa moitié. J'espère n'avoir choqué personne. A vous...
Merci à Pessoa pour son post de Rachmaninov sur "du classique mais pas les 4 saisons", que je réécoute grâce à lui en vous écrivant ces lignes.
Cette discussion est compliquée parce que la règle n'existe pas. Il y a des couples improbables soudés par un je en sais quoi qui nous échappe et d'autres qui nous semblent parfaitement "égalitaires" et qui se déchirent. J'ai vécu 10 ans avec un zèbre. Lui comme moi n'avons découvert le pot au roses que par le biais de notre enfant et de son psy. Nos étions déjà séparés... Peut-on se dire qu'une meilleur connaissance de ce que nous étions aurait sauvé notre couple? peut-être pas. Mais moi je pense que peut-être que oui. Comprendre c'est aussi com-prendre...
On ne va pas refaire l'histoire mais je constate seulement que l'échec de toutes mes relation depuis vient de là et principalement de là. Désolée pour le manque d'espoir, mais, me concernant, ça ne fonctionne pas. Je ne peux pas fonctionner plus vite tout le temps que la personne qui partage ma vie. Je ne peux pas me contenter de sa "médiocrité" (je parle ici entre nous, je ne dirai jamais ça à l'extérieur, pas de confusion, ce n'est pas un jugement de valeur juste une constatation. Merci). et surtout, surtout surtout : je m'ennuie. Je m'ennuie terriblement et rapidement. C'est insupportable. je sais bien qu'on peut trouver de la richesse en dehors du couple, dans son boulot, ses loisirs etc. Mais comment construire une relation dans la durée si l'on n'est pas mû par quelque chose? Je constate que depuis ma séparation et jusqu'à il y a très peu de temps je n'ai jamais réussi à retrouver la même qualité d'échange qui est pour moi fondatrice de tout dans le couple. Hommage à lu, il disait toujours : "accroche ton wagon à une étoile". Moi j'ai besoin d'une étoile. Parce que rire des mêmes choses, comprendre à la même vitesse, sans toujours attendre patiemment que l'autre comprenne, ne pas devoir répéter 100 fois ; Ne pas devoir justifier ce que l'on ressent (pitié pour notre hypersensibilité), ne pas être jugé (tu es froide, tu es trop intello... est-ce que je te dis moi que tu es bête?). Bref je pense que c'est quand même difficile, lorsqu'on sait ce que l'on est de se satisfaire de moins pour sa moitié. J'espère n'avoir choqué personne. A vous...
MondesO- Messages : 30
Date d'inscription : 12/01/2013
Localisation : Landes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Est ce que "les autres", les non-HQI, réussissent mieux là où certains Z ont le sentiment d'échouer toujours?
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bonjour MissMiaouw,
ma réponse à ta question est que je pense que oui... Parce que le questionnement incessant, même s'il est d'une richesse incomparable nous fait tout remettre en question et douter de tout en permanence. Alors je pense que nous sommes fatigants pour "les autres" comme tu dis. Et que Les Autres, entre eux, bien que tous différents, ont davantage de répit. Ce qui laisse plus de place pour l'harmonie et la sérénité... Qu'en penses-tu?
ma réponse à ta question est que je pense que oui... Parce que le questionnement incessant, même s'il est d'une richesse incomparable nous fait tout remettre en question et douter de tout en permanence. Alors je pense que nous sommes fatigants pour "les autres" comme tu dis. Et que Les Autres, entre eux, bien que tous différents, ont davantage de répit. Ce qui laisse plus de place pour l'harmonie et la sérénité... Qu'en penses-tu?
MondesO- Messages : 30
Date d'inscription : 12/01/2013
Localisation : Landes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Ben ce n'est pas ce que je constate en fait.
Je constate effectivement que le fait d'aller plus vite, d'être plus sensible au moindre changement d'attitude/d'atmosphère, d'être plus envahi par ses propres émotions est générateur de difficultés conjugales.
Je constate aussi que chez "les autres", ce sont d'autres facteurs qui génèrent ces difficultés mais elles sont générées quand-même. Effectivement, ils vont "moins" se prendre la tête sur un sourcil froncé, sur une réponse trop longtemps attendue mais se la prennent plus sur des obstacles de la vie quotidienne, seront p-e moins créatifs et moins enclins à entendre leur partenaire dans sa globalité.
Du coup, les problèmes me semblent bien présents aussi.
Je pense que faire un couple heureux est compliqué, en fait, et demande des aptitudes humaines particulières que tous (Z ou pas) ne partagent pas.
Ca, c'est pour ce que je pense du "couple" de façon intellectualisée.
Personnellement, ce qui me pose des problèmes dans ma relation, c'est mon angoisse du vide, ma peur de l'ennui. Je me reconnais très fort dans ce que tu dis là : "Parce que rire des mêmes choses, comprendre à la même vitesse, sans toujours attendre patiemment que l'autre comprenne, ne pas devoir répéter 100 fois". Ca aussi ça me pèse. Et ça m'a pesé a chaque fois que j'étais avec un non-Z. En même temps, ce n'est qu'avec un non-Z que j'ai trouvé une forme d'équilibre conjugal (en version très simplifiée : la partie émotionnelle et corporelle de la relation a tjs disparu très vite avec des Z alors qu'elle se maintient avec des non-Z et ça me fait du bien!).
Par contre, je ne me reconnais pas du tout dans la phrase suivante :
"Ne pas devoir justifier ce que l'on ressent (pitié pour notre hypersensibilité), ne pas être jugé (tu es froide, tu es trop intello... est-ce que je te dis moi que tu es bête?)."
Et je pense que cette qualité de confiance est essentielle à un couple, s'il veut fonctionner sur la durée. Pour moi, il s'agit effectivement de confiance plus que de non-jugement. Si je réfléchis autant, j'ai une bonne raison de le faire et si mon partenaire me dit que "je réfléchis trop", il ne me fait pas confiance sur le bien-fondé de mes actions. Pour moi, comme pour toi d'après ce que je lis, c'est horripilant à souhait. Ceci dit, je ne le vis pas pour le moment. C'est donc possible avec quelqu'un qui se déclare non Z!
Je constate effectivement que le fait d'aller plus vite, d'être plus sensible au moindre changement d'attitude/d'atmosphère, d'être plus envahi par ses propres émotions est générateur de difficultés conjugales.
Je constate aussi que chez "les autres", ce sont d'autres facteurs qui génèrent ces difficultés mais elles sont générées quand-même. Effectivement, ils vont "moins" se prendre la tête sur un sourcil froncé, sur une réponse trop longtemps attendue mais se la prennent plus sur des obstacles de la vie quotidienne, seront p-e moins créatifs et moins enclins à entendre leur partenaire dans sa globalité.
Du coup, les problèmes me semblent bien présents aussi.
Je pense que faire un couple heureux est compliqué, en fait, et demande des aptitudes humaines particulières que tous (Z ou pas) ne partagent pas.
Ca, c'est pour ce que je pense du "couple" de façon intellectualisée.
Personnellement, ce qui me pose des problèmes dans ma relation, c'est mon angoisse du vide, ma peur de l'ennui. Je me reconnais très fort dans ce que tu dis là : "Parce que rire des mêmes choses, comprendre à la même vitesse, sans toujours attendre patiemment que l'autre comprenne, ne pas devoir répéter 100 fois". Ca aussi ça me pèse. Et ça m'a pesé a chaque fois que j'étais avec un non-Z. En même temps, ce n'est qu'avec un non-Z que j'ai trouvé une forme d'équilibre conjugal (en version très simplifiée : la partie émotionnelle et corporelle de la relation a tjs disparu très vite avec des Z alors qu'elle se maintient avec des non-Z et ça me fait du bien!).
Par contre, je ne me reconnais pas du tout dans la phrase suivante :
"Ne pas devoir justifier ce que l'on ressent (pitié pour notre hypersensibilité), ne pas être jugé (tu es froide, tu es trop intello... est-ce que je te dis moi que tu es bête?)."
Et je pense que cette qualité de confiance est essentielle à un couple, s'il veut fonctionner sur la durée. Pour moi, il s'agit effectivement de confiance plus que de non-jugement. Si je réfléchis autant, j'ai une bonne raison de le faire et si mon partenaire me dit que "je réfléchis trop", il ne me fait pas confiance sur le bien-fondé de mes actions. Pour moi, comme pour toi d'après ce que je lis, c'est horripilant à souhait. Ceci dit, je ne le vis pas pour le moment. C'est donc possible avec quelqu'un qui se déclare non Z!
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bonjour,
J'aimerai apporter mon petit ( ou long, ça dépendra de ma motivation à écrire ^^) témoignage, dans la lourde question de la vie sentimentale lorsqu'on est Zèbre testé ou non.
(Je précise que c'est mon premier message après ma présentation, j'espère de pas trop m'initier comme ça trop vite dans les conversations, mais ça m'a tellement interpellé ce titre « Trop intelligent pour être en couple ! »)
Pour ma part, j'ai eu une vie affective complètement... catastrophique jusque là! (Oui, je pèse mes mots)
Avant que je me pose toute ces questions sur la zébritude, et me lancer sur un chemin spirituel, j'ai vécue de nombreuses aventures... sans gros succès
Comme quoi, que l'on soit un homme ou une femme, ça change rien niveau cœur, quand on se sent Alien.
Ce fut des relations très courtes, comptées en semaines, voir en jours, qui manquaient cruellement de vibrations, et de compréhensions.
« Tu es unique, mais trop compliquée » c'est revenue souvent à mes oreilles. En même temps, je dois avouer ma phobie de l'engagement. Je ne supportais ( et supporte toujours pas!) l'idée qu'un être humain appartienne à un autre, telle une casserole, une brosse à dent ou une bagnole. Rien que le terme « MA femme ou MON homme »... j'ai du mal, c'est pour vous dire !
J'ai pourtant tenté de me poser, après un gros pétage de câble où j'ai tout plaqué pour suivre un inconnu zébré ( testé), à 500 bornes de là où je vivais.
Comme je ne voulais pas retombée dans le genre « Wouaaa t'es trop doué pour ci ou pour ça » etc, ( Je dois dire que j'ai aucune confiance en ce que je fais et que je suis ultra perfectionniste donc rien de ce que je fais ne convient à mes yeux, je me sens con quand on aime ce que je fais...), je me suis laissé en quelque sorte dominée intellectuellement et mentalement. Grosse, GROSSE erreur ! Pour résumé, je me suis retrouvée enceinte d'un homme qui me disait au quotidien que j'étais qu'une « sous merde », et que je lui appartenais que « ça me plaise ou non », et qui a finit par me maltraité physiquement. Je l'ai donc quitté six mois après l'accouchement, après une dernière démonstration de sa supériorité physique...
… pour un gothique romantique. Oui, manque d'affection blablabla... je pensais être tombé sur quelqu'un de bien... qui à l'heure où je vous parle passe sont temps à se payer ma tête à cause de mon empathie, de mes croyances, de mes centres d'intérêts, et mes indécisions quand à mon futur métier, et j'en passe. Nous sommes en train de nous séparer.
A coté de ça, je vois quelqu'un avec qui tout passe bien intellectuellement et surtout spirituellement. J'ai rencontré mon âme Jumelle ( je crois en la réincarnation, je dis âme jumelle dans son sens réel, une âme séparé en deux pour s’incarnées sur le plan terrestre). Suis-je tombée sur le gros lot cette fois ? Je ne sais pas.
Mais même si nous ne sommes pas encore ensemble, nous avons les mêmes envies.
Nous ne voulons pas d'attachement, on ne s’appartiens pas, il est libre de rencontré quelqu'un d'autre et de l'aimer, tout comme j'en ai le droit, sans qu'on se fasse la gueule où coupe les ponts. On ne veut pas vivre en couple, car mes deux dernières relations m'ont bien refroidis, et qu'au final je pense qu'un couple marche vraiment mieux en étant chacun de son côté ( mais ce n'est que mon avis!). Et surtout, nous voulons évolué spirituellement ensemble, notre but n'étant pas de se répartir les tâches ménagère et savoir qui fait les courses, mais de partager nos connaissances, nos passions, d'apprendre, et d'essayer de comprendre.
Tout ça pour dire qu'être intelligent ou pas, ce n'est pas vraiment le fond du problème. Pour qu'une relation fonctionne il faut, à mon sens, avoir les mêmes attentes, ni plus ni moins, ne pas se laisser marcher dessus, mais ne pas dominer non plus. Quand on réfléchit trop ( mon gros handicap au quotidien), on se torture énormément de manière émotionnelle, avec ce genre de question sur le couple et sur l'amour. Donc oui, trop penser peut jouer sur la relation du couple. Quand on essaie de décortiquer sa propre vie sentimentale, l’analyser pour comprendre comment ça fonctionne exactement, et que l'autre se pose juste la question... qu'est ce qu'on mange à midi ? C'est là où ça va plus, si je puis dire ^^
Mais rien est perdu ! Ma mère me disait « à chaque pied, une chaussure ! » Ça vaut que que ça vaut, des fois faut en essayer quelques paires avant de tomber sur la bonne, si je comprend bien !
L'important est de se faire comprendre, surtout lorsque l'on est zébré. Je m'en suis longtemps voulue de me remettre sans arrêt en question, de jamais me poser sur un métier fixe, de philosopher alors que cinq minutes avant on me demandait un coup de main pour la vaisselle... Je m'en suis voulue à mort d'être en fait... moi même ! Sachant que je me cherche encore
Donc la communication prime. Quitte à mettre à plat dès le début, c'est pas la façon la plus romantique de commencer une relation sentimentale, certes, mais ça permet de poser de bonne base.
Il m'est venu cette réflexion en méditant l'autre jour :
« Une relation sentimentale est comparable à la maison de ses rêves. Si on s'emballe et que l'on oublie les fondations, la maisonnée se dégrade pour ne laisser que des ruines. Si l'on arrive à dominer ses émotions et poser sereinement, parpaing par parpaing, ces fondations, on peut vivre dans une belle et grande demeure... »
Voilà pour mon petit témoignage, je ne sais pas si ça va faire avancer la conversation, mais comme je suis adepte du « tout est un et un est tout », peut être que ce message permettra à d'autre de voir la vie sentimentale plus positivement !
Amicalement.
J'aimerai apporter mon petit ( ou long, ça dépendra de ma motivation à écrire ^^) témoignage, dans la lourde question de la vie sentimentale lorsqu'on est Zèbre testé ou non.
(Je précise que c'est mon premier message après ma présentation, j'espère de pas trop m'initier comme ça trop vite dans les conversations, mais ça m'a tellement interpellé ce titre « Trop intelligent pour être en couple ! »)
Pour ma part, j'ai eu une vie affective complètement... catastrophique jusque là! (Oui, je pèse mes mots)
Avant que je me pose toute ces questions sur la zébritude, et me lancer sur un chemin spirituel, j'ai vécue de nombreuses aventures... sans gros succès
Comme quoi, que l'on soit un homme ou une femme, ça change rien niveau cœur, quand on se sent Alien.
Ce fut des relations très courtes, comptées en semaines, voir en jours, qui manquaient cruellement de vibrations, et de compréhensions.
« Tu es unique, mais trop compliquée » c'est revenue souvent à mes oreilles. En même temps, je dois avouer ma phobie de l'engagement. Je ne supportais ( et supporte toujours pas!) l'idée qu'un être humain appartienne à un autre, telle une casserole, une brosse à dent ou une bagnole. Rien que le terme « MA femme ou MON homme »... j'ai du mal, c'est pour vous dire !
J'ai pourtant tenté de me poser, après un gros pétage de câble où j'ai tout plaqué pour suivre un inconnu zébré ( testé), à 500 bornes de là où je vivais.
Comme je ne voulais pas retombée dans le genre « Wouaaa t'es trop doué pour ci ou pour ça » etc, ( Je dois dire que j'ai aucune confiance en ce que je fais et que je suis ultra perfectionniste donc rien de ce que je fais ne convient à mes yeux, je me sens con quand on aime ce que je fais...), je me suis laissé en quelque sorte dominée intellectuellement et mentalement. Grosse, GROSSE erreur ! Pour résumé, je me suis retrouvée enceinte d'un homme qui me disait au quotidien que j'étais qu'une « sous merde », et que je lui appartenais que « ça me plaise ou non », et qui a finit par me maltraité physiquement. Je l'ai donc quitté six mois après l'accouchement, après une dernière démonstration de sa supériorité physique...
… pour un gothique romantique. Oui, manque d'affection blablabla... je pensais être tombé sur quelqu'un de bien... qui à l'heure où je vous parle passe sont temps à se payer ma tête à cause de mon empathie, de mes croyances, de mes centres d'intérêts, et mes indécisions quand à mon futur métier, et j'en passe. Nous sommes en train de nous séparer.
A coté de ça, je vois quelqu'un avec qui tout passe bien intellectuellement et surtout spirituellement. J'ai rencontré mon âme Jumelle ( je crois en la réincarnation, je dis âme jumelle dans son sens réel, une âme séparé en deux pour s’incarnées sur le plan terrestre). Suis-je tombée sur le gros lot cette fois ? Je ne sais pas.
Mais même si nous ne sommes pas encore ensemble, nous avons les mêmes envies.
Nous ne voulons pas d'attachement, on ne s’appartiens pas, il est libre de rencontré quelqu'un d'autre et de l'aimer, tout comme j'en ai le droit, sans qu'on se fasse la gueule où coupe les ponts. On ne veut pas vivre en couple, car mes deux dernières relations m'ont bien refroidis, et qu'au final je pense qu'un couple marche vraiment mieux en étant chacun de son côté ( mais ce n'est que mon avis!). Et surtout, nous voulons évolué spirituellement ensemble, notre but n'étant pas de se répartir les tâches ménagère et savoir qui fait les courses, mais de partager nos connaissances, nos passions, d'apprendre, et d'essayer de comprendre.
Tout ça pour dire qu'être intelligent ou pas, ce n'est pas vraiment le fond du problème. Pour qu'une relation fonctionne il faut, à mon sens, avoir les mêmes attentes, ni plus ni moins, ne pas se laisser marcher dessus, mais ne pas dominer non plus. Quand on réfléchit trop ( mon gros handicap au quotidien), on se torture énormément de manière émotionnelle, avec ce genre de question sur le couple et sur l'amour. Donc oui, trop penser peut jouer sur la relation du couple. Quand on essaie de décortiquer sa propre vie sentimentale, l’analyser pour comprendre comment ça fonctionne exactement, et que l'autre se pose juste la question... qu'est ce qu'on mange à midi ? C'est là où ça va plus, si je puis dire ^^
Mais rien est perdu ! Ma mère me disait « à chaque pied, une chaussure ! » Ça vaut que que ça vaut, des fois faut en essayer quelques paires avant de tomber sur la bonne, si je comprend bien !
L'important est de se faire comprendre, surtout lorsque l'on est zébré. Je m'en suis longtemps voulue de me remettre sans arrêt en question, de jamais me poser sur un métier fixe, de philosopher alors que cinq minutes avant on me demandait un coup de main pour la vaisselle... Je m'en suis voulue à mort d'être en fait... moi même ! Sachant que je me cherche encore
Donc la communication prime. Quitte à mettre à plat dès le début, c'est pas la façon la plus romantique de commencer une relation sentimentale, certes, mais ça permet de poser de bonne base.
Il m'est venu cette réflexion en méditant l'autre jour :
« Une relation sentimentale est comparable à la maison de ses rêves. Si on s'emballe et que l'on oublie les fondations, la maisonnée se dégrade pour ne laisser que des ruines. Si l'on arrive à dominer ses émotions et poser sereinement, parpaing par parpaing, ces fondations, on peut vivre dans une belle et grande demeure... »
Voilà pour mon petit témoignage, je ne sais pas si ça va faire avancer la conversation, mais comme je suis adepte du « tout est un et un est tout », peut être que ce message permettra à d'autre de voir la vie sentimentale plus positivement !
Amicalement.
Shakti- Messages : 17
Date d'inscription : 11/01/2013
Age : 40
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bonsoir Shakti, et bonsoir Missmiaouw (y'a des cannelé de Bordeaux à Bruxelles?)
Shakti je me permets de te donner mon sentiment sans te connaître et donc surtout sans te juger. A te lire je me pose juste une question (en dehors de tout ce que tu écris de juste bien sûr) : ne devrais-tu pas à un moment, te poser simplement, seule, te retrouver entre toi et toi-même car toutes ces relations qui s'enchaînent, rapidement me semble-t-il, ne camouflent-elles pas une grande peur du vide et de la solitude? Etre seule un moment te permettrait peut-être de remettre à plat tes priorités, tes vraies envies et de faire le tri entre tes peurs et tes besoins? Bien à toi.
Shakti je me permets de te donner mon sentiment sans te connaître et donc surtout sans te juger. A te lire je me pose juste une question (en dehors de tout ce que tu écris de juste bien sûr) : ne devrais-tu pas à un moment, te poser simplement, seule, te retrouver entre toi et toi-même car toutes ces relations qui s'enchaînent, rapidement me semble-t-il, ne camouflent-elles pas une grande peur du vide et de la solitude? Etre seule un moment te permettrait peut-être de remettre à plat tes priorités, tes vraies envies et de faire le tri entre tes peurs et tes besoins? Bien à toi.
MondesO- Messages : 30
Date d'inscription : 12/01/2013
Localisation : Landes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Il y en a dans ma cuisine en tout cas!
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Je salue ton bon goût alors...
MondesO- Messages : 30
Date d'inscription : 12/01/2013
Localisation : Landes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@ invité
23 ans de vie commune avec un autre zèbre ! Le problème : aucun de nous deux n'avait vu ses propres rayures... et ça fait 23 ans que ça clache ! Emoustillant me direz-vous, certains jours oui mais au bout du compte très fatiguant surtout quand vient s'ajouter à ça 3 zèbrions !!!! avons épuisé moulte psy mais tenons le coup car sommes persuadés que personne d'autre ne pourrait nous correspondre...
Dernière trouvaille : alons essayer Fabien Compère est-que quelqu'un connait ?
23 ans de vie commune avec un autre zèbre ! Le problème : aucun de nous deux n'avait vu ses propres rayures... et ça fait 23 ans que ça clache ! Emoustillant me direz-vous, certains jours oui mais au bout du compte très fatiguant surtout quand vient s'ajouter à ça 3 zèbrions !!!! avons épuisé moulte psy mais tenons le coup car sommes persuadés que personne d'autre ne pourrait nous correspondre...
Dernière trouvaille : alons essayer Fabien Compère est-que quelqu'un connait ?
Delphine Bidulle- Messages : 11
Date d'inscription : 11/01/2013
Age : 54
Localisation : Villeneuve d'Ascq
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Je trouve le témoignage de Delphine Bidulle assez intéressant parce qu'il met en valeurs une chose qui me semble évidente et qui fait faille dans la plupart des couples que je connais : la compréhension semble faire un lien obscur avec la correspondance.
On veut tous être compris. Or, je pense que ce qui compte plus que la compréhension, c'est l'acceptation...même sans comprendre.
Les clash/disputes/envolées homériques conjugales me semblent en fait bien peu liées à la compréhension de l'autre : Z ou pas, nous trouvons un langage commun et l'autre nous comprend (souvent) très bien. Par contre, soit il ne nous accepte pas, soit il ne souhaite pas changer son comportement pour aller vers ce que nous voudrions de lui.
Chez les Z, l'hypersensibilité rend difficile aussi une autre chose : la croyance que l'autre est bienveillant. Dès qu'il fait un faux pas, le Z le prend en pleine tronche, difficile dès lors d'accepter que malgré le faux pas (que le Z juge, en plus, prévisible donc évitable!), l'autre ne souhaitait pas nous faire du mal.
Et si, en plus de tout ça, on rajoute le fait que beaucoup de gens règlent en couple leurs problèmes personnels/familiaux... Vla le paté, tiens!
On veut tous être compris. Or, je pense que ce qui compte plus que la compréhension, c'est l'acceptation...même sans comprendre.
Les clash/disputes/envolées homériques conjugales me semblent en fait bien peu liées à la compréhension de l'autre : Z ou pas, nous trouvons un langage commun et l'autre nous comprend (souvent) très bien. Par contre, soit il ne nous accepte pas, soit il ne souhaite pas changer son comportement pour aller vers ce que nous voudrions de lui.
Chez les Z, l'hypersensibilité rend difficile aussi une autre chose : la croyance que l'autre est bienveillant. Dès qu'il fait un faux pas, le Z le prend en pleine tronche, difficile dès lors d'accepter que malgré le faux pas (que le Z juge, en plus, prévisible donc évitable!), l'autre ne souhaitait pas nous faire du mal.
Et si, en plus de tout ça, on rajoute le fait que beaucoup de gens règlent en couple leurs problèmes personnels/familiaux... Vla le paté, tiens!
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
MissMiaouw, bravo je pense tout pareil que toi!!!
Le problème c'est la communication :ce n'est pas parce qu'on énonce un message qui nous semble clair que l'autre le perçoit sous le même angle et de façon aussi claire. C'est même parfois carrément le contraire et comme tu le dis, ces difficultés de communication mâtinées d'hypersensibilité égalent parfois clash au centuple, zèbre ou pas. En revanche il me semble quand même que de Z à Z les capacités étant peu ou prou les mêmes, les phrases assassines peuvent voler un peu plus facilement car elles touchent leur but avec plus de précision...
Le problème c'est la communication :ce n'est pas parce qu'on énonce un message qui nous semble clair que l'autre le perçoit sous le même angle et de façon aussi claire. C'est même parfois carrément le contraire et comme tu le dis, ces difficultés de communication mâtinées d'hypersensibilité égalent parfois clash au centuple, zèbre ou pas. En revanche il me semble quand même que de Z à Z les capacités étant peu ou prou les mêmes, les phrases assassines peuvent voler un peu plus facilement car elles touchent leur but avec plus de précision...
MondesO- Messages : 30
Date d'inscription : 12/01/2013
Localisation : Landes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Je suis un peu paumé moi ce matin...pour changer...
Après deux histoires qui ont duré respectivement 6 et 8 ans je me retrouve aujourd'hui en couple avec celle qui est devenue ma muse en moins de 6 mois... Une franchise et une honnêteté à toute épreuve... une communication bien rodée... Elle a fait une immense travail sur elle pour en arriver et franchement autant ma vie n'a jamais été aussi simple en couple...autant j'ai le profond sentiment, comme toujours, de ne pas être à la hauteur... sur tous les plans...
C'est la première fois de ma vie que je peux tout dire...avec ou sans les formes...sa force de caractère est incomparable... Mais voilà... cela confine parfois à l'alexithymie... elle arrive à prendre tellement de recul que je n'arrive plus à lire les émotions qu'elle véhicule... c'est hallucinant de maîtrise et de détachement.... Je sais qu'elle tient à moi, mais en ce moment (post bilan y a une semaine ;-) j'aurais ptêtre besoin et surtout envie e me sentir apprécié autrement que comme un type qui est capable de se torche le cul tout seul! Et qui n'a pas besoin de l'autre sous prétexte de se mettre à l'abri...
Je sais que je n'ai pas à projeter des attentes ou quoi que ce soit... la vie à deux je pense maîtriser un peu...mais quand même.... au delà de toute attente...est-il vaniteux ou orgueilleux de penser que personne ne nous a jamais aimé comme on l'aime? De manière inconditionnelle et absolue... toujours à se remettre en question et à tenter de s'améliorer...conscient que nous ne sommes pas à l'origine ou coupable du bonheur de l'autre ou de son malheur... mais que nous en sommes responsables? Est-il complétement déplacer espérer de l'autre un peu de douceur? Faut-il toujours être fort et dur? Faut-il toujours afficher cette mine réjouie de la suffisance pour se persuader de notre bon droit?
Bref...je nage en pleine colère...une fois encore contre moi-même...
Excusez le coup de g....
Après deux histoires qui ont duré respectivement 6 et 8 ans je me retrouve aujourd'hui en couple avec celle qui est devenue ma muse en moins de 6 mois... Une franchise et une honnêteté à toute épreuve... une communication bien rodée... Elle a fait une immense travail sur elle pour en arriver et franchement autant ma vie n'a jamais été aussi simple en couple...autant j'ai le profond sentiment, comme toujours, de ne pas être à la hauteur... sur tous les plans...
C'est la première fois de ma vie que je peux tout dire...avec ou sans les formes...sa force de caractère est incomparable... Mais voilà... cela confine parfois à l'alexithymie... elle arrive à prendre tellement de recul que je n'arrive plus à lire les émotions qu'elle véhicule... c'est hallucinant de maîtrise et de détachement.... Je sais qu'elle tient à moi, mais en ce moment (post bilan y a une semaine ;-) j'aurais ptêtre besoin et surtout envie e me sentir apprécié autrement que comme un type qui est capable de se torche le cul tout seul! Et qui n'a pas besoin de l'autre sous prétexte de se mettre à l'abri...
Je sais que je n'ai pas à projeter des attentes ou quoi que ce soit... la vie à deux je pense maîtriser un peu...mais quand même.... au delà de toute attente...est-il vaniteux ou orgueilleux de penser que personne ne nous a jamais aimé comme on l'aime? De manière inconditionnelle et absolue... toujours à se remettre en question et à tenter de s'améliorer...conscient que nous ne sommes pas à l'origine ou coupable du bonheur de l'autre ou de son malheur... mais que nous en sommes responsables? Est-il complétement déplacer espérer de l'autre un peu de douceur? Faut-il toujours être fort et dur? Faut-il toujours afficher cette mine réjouie de la suffisance pour se persuader de notre bon droit?
Bref...je nage en pleine colère...une fois encore contre moi-même...
Excusez le coup de g....
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bon, Aethos...Il me semble que je ressemble à ta compagne en terme de comportement. Le fait qu'elle n'exprime pas ses sentiments ou émotions ne veut rien dire. Autant j'ai une empathie très développée, autant j'ai beaucoup de mal à me montrer très proche de la personne aimée (pas dans les relations sociales où je peux être chaleureuse). Pourtant, cela ne veut rien dire.
Lui en as-tu parlé ? Il faut lui en parler car ce phénomène sera récurrent...et les frustrations non résolues conduisent à la mort de la relation.
Lui en as-tu parlé ? Il faut lui en parler car ce phénomène sera récurrent...et les frustrations non résolues conduisent à la mort de la relation.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
;-) Merci SS XD.... oui comme tout depuis qu'elle est arrivée on en parlé... juste un gros coup e fatigue ce matin et l'impression de perdre pied, mais merci du conseil! Elle m'a effectivement appris à ne pas garder les choses pour moi et elle est exemplaire dans sa comm... donc je me calque et je vis mieux depuis elle...
Personne n'avait encore jamais réussi ça... donc je touche du bois et tire des leçons de mes expériences! Mais y a des matins ou ce foutu hémisphre droit dominant avec sa pensée en arborescence et sa m,ise en abime me crève plus qu'autre chose et ce matin ben pan dans ma gueule ;-)
Mais je ne lache rien...j'avance là... y a juste tellement en même temps depuis cet été (rupture, arrangements financiers pour conserver mon chez moi, travail passionnant mais très demandeur, mise au point familiale, bilan, recadrages amicaux, prise de conscience, stabilisation, nouvelle relation.... bref la totale quoi) ce qui, si cela convient bien à mon intellect un peu efficace, reste affectivement éprouvant d'autant que toute idée m'habitant provient d'une émotion précédente...
Mais j'ai une chance peu commune d'avoir autour de moi une quantité de gens qui me connaissent (je ne me cache pas bcp) et qui me soutiennent depuis une bonne 30 aine d'année et ma muse, si elle n'est pas là depuis longtemps, reste sûrement celle qui me comprend le mieux ;-)
Merci du conseil ;-)
Personne n'avait encore jamais réussi ça... donc je touche du bois et tire des leçons de mes expériences! Mais y a des matins ou ce foutu hémisphre droit dominant avec sa pensée en arborescence et sa m,ise en abime me crève plus qu'autre chose et ce matin ben pan dans ma gueule ;-)
Mais je ne lache rien...j'avance là... y a juste tellement en même temps depuis cet été (rupture, arrangements financiers pour conserver mon chez moi, travail passionnant mais très demandeur, mise au point familiale, bilan, recadrages amicaux, prise de conscience, stabilisation, nouvelle relation.... bref la totale quoi) ce qui, si cela convient bien à mon intellect un peu efficace, reste affectivement éprouvant d'autant que toute idée m'habitant provient d'une émotion précédente...
Mais j'ai une chance peu commune d'avoir autour de moi une quantité de gens qui me connaissent (je ne me cache pas bcp) et qui me soutiennent depuis une bonne 30 aine d'année et ma muse, si elle n'est pas là depuis longtemps, reste sûrement celle qui me comprend le mieux ;-)
Merci du conseil ;-)
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Aethos, de mon côté je pense te ressembler dans ma manière d'aborder l'amour, le couple, toussa...
D'abord ton témoignage m'a vachement émue (ouais ouais !). Je sais qu'il en faut de l'énergie et de l'amour pour se remettre en question et accepter de changer...
Je ne serai donc pas de bon conseil puisque ce serait très subjectif... mais si ça peut au moins te faire du bien, te dire que ces coups de sang comme tu as eu mardi, ça m'arrive aussi. Grosse révolte contre quelque chose qui paraît de l'ordre de la non-réciprocité, du déséquilibre voire de l'injustice. Moi aussi je crois foncièrement qu'on peut changer par amour. Dans mes relations je m'efforce de me remettre en question, d'observer l'autre, de me servir de mon empathie pour m'assurer que je fais ce qu'il faut pour le rendre heureux. Mais dans mes relations je me suis parfois sentie seule avec ça.
Et avec mon besoin, comme toi, de quelque chose d'absolu et d'inconditionnel. (ouh la, les gros mots que j'ai dits...)
Bref, je suis désolée pour toi parce que je connais les sensations pénibles qui accompagnent ces montées d'émotions, mais je dois dire très égoïstement que lire ton post m'a fait un bien fou ! Je me sens moins folle, tiens... ;-)
D'abord ton témoignage m'a vachement émue (ouais ouais !). Je sais qu'il en faut de l'énergie et de l'amour pour se remettre en question et accepter de changer...
Je ne serai donc pas de bon conseil puisque ce serait très subjectif... mais si ça peut au moins te faire du bien, te dire que ces coups de sang comme tu as eu mardi, ça m'arrive aussi. Grosse révolte contre quelque chose qui paraît de l'ordre de la non-réciprocité, du déséquilibre voire de l'injustice. Moi aussi je crois foncièrement qu'on peut changer par amour. Dans mes relations je m'efforce de me remettre en question, d'observer l'autre, de me servir de mon empathie pour m'assurer que je fais ce qu'il faut pour le rendre heureux. Mais dans mes relations je me suis parfois sentie seule avec ça.
Et avec mon besoin, comme toi, de quelque chose d'absolu et d'inconditionnel. (ouh la, les gros mots que j'ai dits...)
Bref, je suis désolée pour toi parce que je connais les sensations pénibles qui accompagnent ces montées d'émotions, mais je dois dire très égoïstement que lire ton post m'a fait un bien fou ! Je me sens moins folle, tiens... ;-)
camomille3- Messages : 444
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Rennes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@camomille3: y a une chose positive avec l'amour...c'est que c'est l'énergie même...et j'en ai tellement en réserve...
Un de mes amis me disait cet été :" T'ain j'ai jamais vu ça...plus t'es fatigué plus tu as de l'énergie..." ce à quoi je lui ai répondu " imagine seulement ma réserve d'énergie quand tu sais ce que je me fatigue moi-même ;-)" et cela se vérifie constamment depuis des années...
Je ne crois pas que je veux que l'autre change...je ne le lui demande pas...au contraire...j'aimerais moi aussi réussir à être aussi serein... foutu sentiment d'immanence... j'aime l'autre et j'aime participer à son bonheur... si je ne le fait pas qu'il le dise et qu'il passe son chemin...je ne vois pas l'intérêt de se "contenter" de si peu alors que l'on peut se contenter de tout XD...
Mes émotions sont celles d'un malade absolutiste et jusqu'au boutiste ;-) mais qui n'a jamais fait qu'aimer l'autre...donc je continuerai cahincaha ... je connais ma puissance et je sais qu'elle est largement suffisante pour me satisfaire du silence de l'autre ;-) moi je continuerai à dire...ou pas...
Merci pour les encouragements...et c'est vrai que parfois au détour d'un fil sur ce fofo on se retrouve avec des gens pas si différents ;-) la folie devenant toute relative...comme le disait si bien Arthaud ...
Un de mes amis me disait cet été :" T'ain j'ai jamais vu ça...plus t'es fatigué plus tu as de l'énergie..." ce à quoi je lui ai répondu " imagine seulement ma réserve d'énergie quand tu sais ce que je me fatigue moi-même ;-)" et cela se vérifie constamment depuis des années...
Je ne crois pas que je veux que l'autre change...je ne le lui demande pas...au contraire...j'aimerais moi aussi réussir à être aussi serein... foutu sentiment d'immanence... j'aime l'autre et j'aime participer à son bonheur... si je ne le fait pas qu'il le dise et qu'il passe son chemin...je ne vois pas l'intérêt de se "contenter" de si peu alors que l'on peut se contenter de tout XD...
Mes émotions sont celles d'un malade absolutiste et jusqu'au boutiste ;-) mais qui n'a jamais fait qu'aimer l'autre...donc je continuerai cahincaha ... je connais ma puissance et je sais qu'elle est largement suffisante pour me satisfaire du silence de l'autre ;-) moi je continuerai à dire...ou pas...
Merci pour les encouragements...et c'est vrai que parfois au détour d'un fil sur ce fofo on se retrouve avec des gens pas si différents ;-) la folie devenant toute relative...comme le disait si bien Arthaud ...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
J'ai tendance à penser qu'on est presque "obligé" de changer quand on est en couple. Il y a nécessairement des ajustements à faire...
J'aime assez ton expression, "malade absolutiste et jusqu'au-boutiste". Je m'y retrouve parfaitement. Mais toi, tu sembles pouvoir faire sans réciprocité sur ce point, ce qui n'est pas mon cas. Je t'envie...
J'aime assez ton expression, "malade absolutiste et jusqu'au-boutiste". Je m'y retrouve parfaitement. Mais toi, tu sembles pouvoir faire sans réciprocité sur ce point, ce qui n'est pas mon cas. Je t'envie...
camomille3- Messages : 444
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Rennes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
salut vous tous
moi je dis ,ya pas de vérité , un zébre peu s'associé avec un normaux pensant aussi .
moi je dis ,ya pas de vérité , un zébre peu s'associé avec un normaux pensant aussi .
Invité- Invité
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
C'est complétement vrai...
@camomille... je ne sais si je peux faire sans réciprocité...j'ai toujours du faire avec...car personne, personne ne m'a jamais aimé comme j'ai aimé les autres ;-) Donc c'est unilatéral par définition! mdr...donc je fais avec et je me suis fait une raison! Je suis seul dans mon délire d'absolu et de monde imaginaire.... mais j'écoute Woodkid et ça va mieux...parce que là je me souviens que je suis un gosse et que je mourrai enfant !!!!
@camomille... je ne sais si je peux faire sans réciprocité...j'ai toujours du faire avec...car personne, personne ne m'a jamais aimé comme j'ai aimé les autres ;-) Donc c'est unilatéral par définition! mdr...donc je fais avec et je me suis fait une raison! Je suis seul dans mon délire d'absolu et de monde imaginaire.... mais j'écoute Woodkid et ça va mieux...parce que là je me souviens que je suis un gosse et que je mourrai enfant !!!!
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
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Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@bidouille, j'ai pas dit le contraire
@Aethos, sors de ma tête tout de suite !
@Aethos, sors de ma tête tout de suite !
camomille3- Messages : 444
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Rennes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Plus sérieusement, ça ne te rend pas malheureux, d'être seul dans ton délire justement ?
camomille3- Messages : 444
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Rennes
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@camomille3: malheureux je ne sais pas...impuissant? oui ;-) J'aimerais tant partager ces images, ces sons et ces couleurs qui m'habitent... j'y arrive parfois et je sais que l'écriture pourrait être un chemin...
Je lui écris beaucoup à ma muse, des petits mots comme des grandes lettres...et je n'attend pas cela d'elle pas plus que je n'attend des autres qu'ils aient envie de faire la même chose...
C'est un besoin viscéral que j'ai de dire mes émotions et il se trouve que j'ai un vocable adapté à une forme de créativité...
Il m'arrive de me sentir seul... comme tout un chacun je pense... mais alors je repense à ces fois ou j'ai écrit spontanément à des gens que j'aimais pour prendre/donner des nouvelles et où systématiquement je tombe sur un jour où une chose particulière se passe dans leur journée...et là je me dis que le lien intangible qui éveille en moi l'émotion et la pensée de l'autre...et bien il est omniprésent et permanent...que je le veuille où non...
Ce qui est dur surtout c'est d'essayer de rendre l'intensité de ce qui nous habite... cette intensité fait peur souvent, tant elle peut être abyssale et infinie par moment... au sens propre...
Hier par exemple j'étais vraiment seul avec ce foutu cervelas qui travaille tout seul à tout sauf à ce qu'il devrait et je remettais sans arrêt toutes mes idées en perspectives... et puis cet absolu inconditionnel que l'on aimerait faire entrapercevoir à l'autre, juste une fois... les doutes, la peur, la terreur même... et puis les souvenirs, les souvenirs de ce que l'autre nous a dit ou a partagé avec nous et alors le calme... on arrête d'interpréter et on ré-entend ces phrases anodines ou ce regard chargé de plein de belles choses... alors le calme...
Mais souvent je me suis senti seul dans ce système de valeur délirant qui me rapproche des autres au point souvent de me bruler moi-même à ces flammes vives de leur vie... mais j'ai préféré toujours me bruler moi plutôt que de revendiquer des droits ou un ascendant, plutôt que de revendiquer le pouvoir ou la légitimité... j'ai toujours tenté de comprendre le système des autres et il est riche d'autant de flammes ténues et si belles qui vacillent doucement au gré des vents de la vie...
Quand je me sens seul, que la peur m'étreint, que les ténèbres obscurcissent ma vision, que les abîmes du doute s'ouvrent sous mes pieds... alors je repense à l'autre... et à l'AMOUR que j'ai pour lui, j'essaie de me souvenir que mes désirs, mes envies, mes choix sont les miens...et qu'il a autant de légitimité que moi dans les siens... alors l'égo se fane doucement pour laisser la place à la chaleur... des souvenirs, du moments présents et de tout ces moments que nous avons parfois anticipés même sans les contrôler...
J'aime et je ne sais, je le crois de plus en plus, définitivement rien faire d'autre... et je ne m'aime jamais autant qu'en aimant ;-) Alors ma solitude restera la mienne et je partagerai le reste avec ces Autres que j'aime tant ;-)
Je lui écris beaucoup à ma muse, des petits mots comme des grandes lettres...et je n'attend pas cela d'elle pas plus que je n'attend des autres qu'ils aient envie de faire la même chose...
C'est un besoin viscéral que j'ai de dire mes émotions et il se trouve que j'ai un vocable adapté à une forme de créativité...
Il m'arrive de me sentir seul... comme tout un chacun je pense... mais alors je repense à ces fois ou j'ai écrit spontanément à des gens que j'aimais pour prendre/donner des nouvelles et où systématiquement je tombe sur un jour où une chose particulière se passe dans leur journée...et là je me dis que le lien intangible qui éveille en moi l'émotion et la pensée de l'autre...et bien il est omniprésent et permanent...que je le veuille où non...
Ce qui est dur surtout c'est d'essayer de rendre l'intensité de ce qui nous habite... cette intensité fait peur souvent, tant elle peut être abyssale et infinie par moment... au sens propre...
Hier par exemple j'étais vraiment seul avec ce foutu cervelas qui travaille tout seul à tout sauf à ce qu'il devrait et je remettais sans arrêt toutes mes idées en perspectives... et puis cet absolu inconditionnel que l'on aimerait faire entrapercevoir à l'autre, juste une fois... les doutes, la peur, la terreur même... et puis les souvenirs, les souvenirs de ce que l'autre nous a dit ou a partagé avec nous et alors le calme... on arrête d'interpréter et on ré-entend ces phrases anodines ou ce regard chargé de plein de belles choses... alors le calme...
Mais souvent je me suis senti seul dans ce système de valeur délirant qui me rapproche des autres au point souvent de me bruler moi-même à ces flammes vives de leur vie... mais j'ai préféré toujours me bruler moi plutôt que de revendiquer des droits ou un ascendant, plutôt que de revendiquer le pouvoir ou la légitimité... j'ai toujours tenté de comprendre le système des autres et il est riche d'autant de flammes ténues et si belles qui vacillent doucement au gré des vents de la vie...
Quand je me sens seul, que la peur m'étreint, que les ténèbres obscurcissent ma vision, que les abîmes du doute s'ouvrent sous mes pieds... alors je repense à l'autre... et à l'AMOUR que j'ai pour lui, j'essaie de me souvenir que mes désirs, mes envies, mes choix sont les miens...et qu'il a autant de légitimité que moi dans les siens... alors l'égo se fane doucement pour laisser la place à la chaleur... des souvenirs, du moments présents et de tout ces moments que nous avons parfois anticipés même sans les contrôler...
J'aime et je ne sais, je le crois de plus en plus, définitivement rien faire d'autre... et je ne m'aime jamais autant qu'en aimant ;-) Alors ma solitude restera la mienne et je partagerai le reste avec ces Autres que j'aime tant ;-)
Aethos- Messages : 724
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Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Je m'excuse, je n'ai pas eu le temps de tout lire pour que ma remarque soit pertinente.
Mais je me permets de poster car une discussion l'autre jour avec des zèbres était arrivé à la conclusion inverse "trop intelligent pour être célibataire".
Je m'explique, une forme de peur viscérale de la solitude, du "ne pas plaire" et tous les symptomes relationnel que l'on peut avoir plus jeune, font (enfin peuvent faire, mais on été dans l'affirmatif à ce moment de la discussion) que l'on ne pouvait s'empécher de séduire (plus jeune en tout cas).
En gros de 19 à 29 ans j'ai été célibataire 3 semaines, d'autre thqi et hqi avec qui je discutais on eu cette expérience. Pas de la drague pour la drague, mais souvent en se croyant vraiment amoureux. Mais en ne se posant pas non plus de question. En gros elle me plait je fonce (et avec le recul, en plus je suis Z donc je peux séduire en utilisant beaucoup plus de chose que les autres). Et puis op une autre me plait et puis op (un peu comme les passions quoi).
Puis arrive le jour où on se rend compte aussi qu'il y a un problème sérieux. Qu'il faut mûrir, se poser les bonnes questions. Puis la phase culpabilité, on se fait peur en pensant à ce qu'on a fait. Puis la rédemption, où on cherche à comprendre ce qu'on a fait, pourquoi et surtout comment ne plus retomber dans ce genre de défaut.
Enfin pour dire que je suis guéri de cette phase, que je ne fonce plus sans me poser de question, que je prends le temps (pour ma chérie je me suis vraiment poser les bonnes questions avant de tenter de la séduire et je joue le jeu de me reposer régulièrement les questions, puis on en parle).
Pour conclure, il est marrant de noter que 2 groupes de personnes, zèbres, se sont posés la question inverse en fait...
Mais je me permets de poster car une discussion l'autre jour avec des zèbres était arrivé à la conclusion inverse "trop intelligent pour être célibataire".
Je m'explique, une forme de peur viscérale de la solitude, du "ne pas plaire" et tous les symptomes relationnel que l'on peut avoir plus jeune, font (enfin peuvent faire, mais on été dans l'affirmatif à ce moment de la discussion) que l'on ne pouvait s'empécher de séduire (plus jeune en tout cas).
En gros de 19 à 29 ans j'ai été célibataire 3 semaines, d'autre thqi et hqi avec qui je discutais on eu cette expérience. Pas de la drague pour la drague, mais souvent en se croyant vraiment amoureux. Mais en ne se posant pas non plus de question. En gros elle me plait je fonce (et avec le recul, en plus je suis Z donc je peux séduire en utilisant beaucoup plus de chose que les autres). Et puis op une autre me plait et puis op (un peu comme les passions quoi).
Puis arrive le jour où on se rend compte aussi qu'il y a un problème sérieux. Qu'il faut mûrir, se poser les bonnes questions. Puis la phase culpabilité, on se fait peur en pensant à ce qu'on a fait. Puis la rédemption, où on cherche à comprendre ce qu'on a fait, pourquoi et surtout comment ne plus retomber dans ce genre de défaut.
Enfin pour dire que je suis guéri de cette phase, que je ne fonce plus sans me poser de question, que je prends le temps (pour ma chérie je me suis vraiment poser les bonnes questions avant de tenter de la séduire et je joue le jeu de me reposer régulièrement les questions, puis on en parle).
Pour conclure, il est marrant de noter que 2 groupes de personnes, zèbres, se sont posés la question inverse en fait...
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Cette remarque est au contraire d'une rare pertinence et embrasse bien ce que d'autre ont brillamment relevé comme étant fondamentalement paradoxal.
Il s'agirait en fait de produits de notre hyperadaptation... Les uns s'isolent les autres hyperinvestissent... c'est assez drôle...
De 14 à 17 je me suis toujours dit: une de perdue 10 de retrouvées (sachant que je dois en avoir quitté 3 sur beaucoup beaucoup plus---les relations ayant été platoniques s'entend au sens sexuel du terme)...de 17 à 24 en couple, rupture, effondrement.... de 24 à 33 en couple...rupture effondrement.... de 33 à .... en couple
Ce qui change effectivement c'est que pour la première fois de ma vie je me retrouve confronté à quelqu'un sur laquelle mes questions n'ont pas l'effet d'un effondrement identitaire et qui ne doute pas de ses sentiments en fonction des miens...remarquable! Et ca...ca change une vie...
Quand la question se pose...il faut la poser... notre problème? Nous sommes souvent la question posée en ce sens que le doute ontologique même à l'origine de la question ouvre le champs des possibles. En effet, la question soulève une myriade de réponses possibles, surtout que le mode binaire ne nous convient que peu (sans généralisation abusive et pas en base 13 hein, je sais qu'il y en a beaucoup ici qui adorent les chiffres).
Et dans ce champ des possibles il y a une immense probabilité de risques... ces risques étant liés à la nature de la question elle-même, qui soi dit en passant est rarement anodine en ce qui nous concerne et bien...on se retrouve à ne pas la poser de peur de se faire déconstruire morceau par morceau par ce que l'on sait pertinemment être une mésinterprétation de notre part, mais néanmoins factuellement acceptable en ce sens que l'on peut être à même d'expliquer en quoi nous avons mal interprété...ou par peur de déconstruire cet autre que l'on aime absolument car il n'aurait pas compris que cette question avait peut-être même pour but de le mettre à l'abri de nous même...
Je l'ai vécu encore pas plus tard que l'autre jour et loin de toute mauvaise intention ou de violence de la part de la personne concernée. Après avoir envisagé le champ des possibles (sans aucune exhaustivité s'entend, mais en étant allé assez loin) durant toute une semaine durant laquelle je me suis paradoxalement socialement isolé dans des bars et dans des lieux considérés comme publiques, après avoir picolé plus que de raison sans mauvaises conséquences pourtant...j'ai enfin réussi à formuler la question... et la réponse était attendue... anticipée... envisagée... pourtant toujours cet effet dévastateur... car je suis la question que je pose ;-) Et là...badaboum... pour ma gueule...
Je sais que ce n'était pas pensé à mal, je ne doute pas de l'autre, je ne comprend juste pas comment on peut apporter cette réponse... et c'est à moi de faire l'effort de comprendre... car je sais que je mésinterpète et que ma faille narcissique m'empêche d'être suffisamment sûr de moi pour ne pas croire que l'autre se doute qu'il fait mal...
Cela peut d'ailleurs être problématique en ce sens que si quelqu'un nous montre un tant soit peu de tendresse ou d'affection on peut rapidement générer des sentiments amoureux...le tout couplé à une forme d'amour universel distribué allégrement...cela donne un cocktail narcissico-pathologique intéressant... pour qui cherche à comprendre! Perso...il m'aura fallu près de 32 ans avant de m'intéresser suffisamment à moi-même pour envisager la possibilité que je valais la peine de me comprendre...
Je pense que s'ajoute à cela la grosse faille que l'on connait concernant notre capacité faillible en termes de communication non verbale... alors là...je dis chapeau... mais c'est assez génial en effet de voir qu'au prix d'effort colossaux (qui ne nous fatiguent d'ailleurs même pas puisque ce qui nous fatigue ce n'est pas de faire des efforts...on peut sûrement en faire beaucoup, mais alors beaucoup plus que d'autre; c'est de devoir en faire qui est fatiguant ;-) on arrive à dépasser ce que d'aucun considérerait comme rédhibitoire et qu'on communique enfin avec l'autre que l'on aime tant... car on crève de le comprendre et peut-être aussi... on aimerait être compris...
La faim justifierait-elle le moyen? Affamés que nous sommes...
Il s'agirait en fait de produits de notre hyperadaptation... Les uns s'isolent les autres hyperinvestissent... c'est assez drôle...
De 14 à 17 je me suis toujours dit: une de perdue 10 de retrouvées (sachant que je dois en avoir quitté 3 sur beaucoup beaucoup plus---les relations ayant été platoniques s'entend au sens sexuel du terme)...de 17 à 24 en couple, rupture, effondrement.... de 24 à 33 en couple...rupture effondrement.... de 33 à .... en couple
Ce qui change effectivement c'est que pour la première fois de ma vie je me retrouve confronté à quelqu'un sur laquelle mes questions n'ont pas l'effet d'un effondrement identitaire et qui ne doute pas de ses sentiments en fonction des miens...remarquable! Et ca...ca change une vie...
Quand la question se pose...il faut la poser... notre problème? Nous sommes souvent la question posée en ce sens que le doute ontologique même à l'origine de la question ouvre le champs des possibles. En effet, la question soulève une myriade de réponses possibles, surtout que le mode binaire ne nous convient que peu (sans généralisation abusive et pas en base 13 hein, je sais qu'il y en a beaucoup ici qui adorent les chiffres).
Et dans ce champ des possibles il y a une immense probabilité de risques... ces risques étant liés à la nature de la question elle-même, qui soi dit en passant est rarement anodine en ce qui nous concerne et bien...on se retrouve à ne pas la poser de peur de se faire déconstruire morceau par morceau par ce que l'on sait pertinemment être une mésinterprétation de notre part, mais néanmoins factuellement acceptable en ce sens que l'on peut être à même d'expliquer en quoi nous avons mal interprété...ou par peur de déconstruire cet autre que l'on aime absolument car il n'aurait pas compris que cette question avait peut-être même pour but de le mettre à l'abri de nous même...
Je l'ai vécu encore pas plus tard que l'autre jour et loin de toute mauvaise intention ou de violence de la part de la personne concernée. Après avoir envisagé le champ des possibles (sans aucune exhaustivité s'entend, mais en étant allé assez loin) durant toute une semaine durant laquelle je me suis paradoxalement socialement isolé dans des bars et dans des lieux considérés comme publiques, après avoir picolé plus que de raison sans mauvaises conséquences pourtant...j'ai enfin réussi à formuler la question... et la réponse était attendue... anticipée... envisagée... pourtant toujours cet effet dévastateur... car je suis la question que je pose ;-) Et là...badaboum... pour ma gueule...
Je sais que ce n'était pas pensé à mal, je ne doute pas de l'autre, je ne comprend juste pas comment on peut apporter cette réponse... et c'est à moi de faire l'effort de comprendre... car je sais que je mésinterpète et que ma faille narcissique m'empêche d'être suffisamment sûr de moi pour ne pas croire que l'autre se doute qu'il fait mal...
Cela peut d'ailleurs être problématique en ce sens que si quelqu'un nous montre un tant soit peu de tendresse ou d'affection on peut rapidement générer des sentiments amoureux...le tout couplé à une forme d'amour universel distribué allégrement...cela donne un cocktail narcissico-pathologique intéressant... pour qui cherche à comprendre! Perso...il m'aura fallu près de 32 ans avant de m'intéresser suffisamment à moi-même pour envisager la possibilité que je valais la peine de me comprendre...
Je pense que s'ajoute à cela la grosse faille que l'on connait concernant notre capacité faillible en termes de communication non verbale... alors là...je dis chapeau... mais c'est assez génial en effet de voir qu'au prix d'effort colossaux (qui ne nous fatiguent d'ailleurs même pas puisque ce qui nous fatigue ce n'est pas de faire des efforts...on peut sûrement en faire beaucoup, mais alors beaucoup plus que d'autre; c'est de devoir en faire qui est fatiguant ;-) on arrive à dépasser ce que d'aucun considérerait comme rédhibitoire et qu'on communique enfin avec l'autre que l'on aime tant... car on crève de le comprendre et peut-être aussi... on aimerait être compris...
La faim justifierait-elle le moyen? Affamés que nous sommes...
Aethos- Messages : 724
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papazebre- Messages : 344
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Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@ Amystic c est fou il m arrive un peu la même chose que toi , je suis très sociable et plais facilement aux hommes (je ne dis pas ça pour me la raconter hein), j ai toujours droit aux remarques du genre tu es merveilleuse, un vrai soleil, parfaite la femme que tout le monde rêverait d avoir et puis...ils me quittent...malgré tout après m avoir dit tt ça. je suis également dubitative, je retourne tt ç ds ma tête mais je n ai pas encore trouvé la réponse à cette question...je fais court car je suis sur mon tel portable pas facile d écrire... :gee k:
lettrine- Messages : 85
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Re: Trop intelligent pour être en couple ?
- ceci est un flood a vocation boutadique:
- tain moi aussi je plais facilement aux hommes ... ils me disent " tu es merveilleux , solaire , limite un demi dieu , ou "Garcon ! un bon dieu d'demi ""
et puis apres je leur dis que je ne suis pas gay ... ca me laisse assez dubitatif aussi
Aethos- Messages : 724
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Re: Trop intelligent pour être en couple ?
rha...jvoulais répondre un smiley rigolo ms ça marche pas sur le tel snif... :-)
lettrine- Messages : 85
Date d'inscription : 12/06/2012
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Localisation : incunable
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Coucou Lettrinelettrine a écrit:... je suis très sociable et plais facilement aux hommes (je ne dis pas ça pour me la raconter hein), j ai toujours droit aux remarques du genre tu es merveilleuse, un vrai soleil, parfaite la femme que tout le monde rêverait d avoir et puis...ils me quittent...malgré tout après m avoir dit tt ça. je suis également dubitative, je retourne tt ç ds ma tête mais je n ai pas encore trouvé la réponse à cette question...
Je ne connais pas tes expériences ni ta personnalité alors difficile, mais je vais te donner quelques éléments de réflexions (tirer de mes expériences et analyses et de mes lectures).
- "Tu plais et les garçons te le disent" : tu sais, les garçons, surtout encore jeune et plein d'hormones sont des fois dans la limite de l’honnêteté pour arriver à leurs fins !
- "Ils me quittent" :
* Sexe ? c'est ok pour toi ET pour eux ? car même avec un soleil c'est une raison de désintérêt.
* Vous partez avec l'idée d'une relation durable ? Si oui, t'investis-tu pour de la vraie ou es-tu frileuse / terrorisée / ... bref et tu y vas à reculons ? et eux, ils ont vraiment envie de s'engager (plus loin que les paroles) et peuvent/savent -ils le faire ? le font-ils ?
* Une relation durable commence par une relation "faussée" (par le hormones !!!). Tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil.
Comment devient-on amoureux ?
Darwinienement parlant c'est pour masquer les défauts, donner envie, et permettre, de construire : Amitié, Admiration, ... (qui ne se font pas en 1 jour) en prévisions des longuuuuues années à venir. Puis après quelques mois (jusqu'à 3 ans max à ce qu'on peut lire) les hormones se relâchent et il reste ... la vraie personne (avec ses vraies carapaces d'ailleurs) et les vraies relations que l'on a tissé avec OU PAS. C'est là ou la qualité du relationnel est fondamental, en appui du sensuel, et que des phénomènes de zébritude et/ou de différences valorisables (ET valorisées) prennent toute leur valeur.
Petits Arrangements avec l'amour
Et si tu veux parfaire un peu ta connaissance des Hommes, disons, pour mieux les comprendre et les garder :
Les hommes, le sexe et l'amour
Pour plus de conseils je consulte de ... à ....
PS : Pour les Garçons, les bouquins de Lucy Vincent sont les mêmes, mais celui de Philippe Brenot est :
Les femmes, le sexe et l'amour : 3000 femmes témoignent
papazebre- Messages : 344
Date d'inscription : 03/01/2013
Age : 65
Localisation : FUVEAU
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Merci papa zèbre pour ces conseils
Alors pour répondre dans l'ordre à tes questions:
Effectivement je sais bien que l'honnêteté des garçons peut être douteuse parfois...
Pas de problème de sexe, apparemment je suis très satisfaisante dans ce domaine aussi...(pardon je ne me la raconte pa du tout là.... )
Nous n'avons même pas le temps de parler de quel type de relation nous souhaitons puisqu'ils me disent,(enfin les deux derniers en date...) qu'ils ont une peur bleue de l'engagement même dans un relation toute simple sans forcément parler tout de suite de projets d'avenir. Alors que faire ?
Plusieurs personnes de mon entourage me disent que je suis juste pas tombée sur les bons...
Je vais lire les bouquins que tu m'as conseillé car mon empathue ne m'est visiblement pas d'une très grande utilité face à certains spécimens de la gente masculine
Alors pour répondre dans l'ordre à tes questions:
Effectivement je sais bien que l'honnêteté des garçons peut être douteuse parfois...
Pas de problème de sexe, apparemment je suis très satisfaisante dans ce domaine aussi...(pardon je ne me la raconte pa du tout là.... )
Nous n'avons même pas le temps de parler de quel type de relation nous souhaitons puisqu'ils me disent,(enfin les deux derniers en date...) qu'ils ont une peur bleue de l'engagement même dans un relation toute simple sans forcément parler tout de suite de projets d'avenir. Alors que faire ?
Plusieurs personnes de mon entourage me disent que je suis juste pas tombée sur les bons...
Je vais lire les bouquins que tu m'as conseillé car mon empathue ne m'est visiblement pas d'une très grande utilité face à certains spécimens de la gente masculine
lettrine- Messages : 85
Date d'inscription : 12/06/2012
Age : 42
Localisation : incunable
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Très difficile de te répondre comme ça de loin et sans connaitre.lettrine a écrit:...
Nous n'avons même pas le temps de parler de quel type de relation nous souhaitons puisqu'ils me disent,(enfin les deux derniers en date...) qu'ils ont une peur bleue de l'engagement même dans un relation toute simple sans forcément parler tout de suite de projets d'avenir. Alors que faire ?
Plusieurs personnes de mon entourage me disent que je suis juste pas tombée sur les bons...
Mais bon, tu sais déjà quelque chose d'important : ils ne voulaient pas s'engager ! que faire ? pas grand chose si ce n'est accepter leur non engagement si ils t'intéressent. Ils étaient sincères lorsqu'il disaient "peur bleue de m'engager" ?
Attention : ne pas vouloir s'engager ne veux pas dire "je ne suis pas intéressé", ça peut vouloir dire plein de choses. Ça dépend tellement de leur passé / leur vécu.
Je crois qu'aujourd'hui, il faut vraiment laisser du temps au temps et les Garçons ne sont plus les "machos" d'avant et ils ont, effectivement, peur.
Mais as-tu pu expliquer TA position ? as-tu expliquer ce que toi tu voulais ? (heuuu le sais-tu d'ailleurs ? es-tu clair avec toi-même ?)
Effectif, l'empathie va permettre à l'autre de s'ouvrir plus (plus vrai et plus loin) et donc de rendre la relation plus sur SI la relation devient durable ! mais ce n'est pas l'empathie qui va permettre à la relation de durer.lettrine a écrit:... Je vais lire les bouquins que tu m'as conseillé car mon empathie ne m'est visiblement pas d'une très grande utilité face à certains spécimens de la gente masculine
Une petite dernière pour la nuit : mieux vaux attendre que ce soit vraiment bien (partager dans tous les sens) quitte à "perdre" quelques années plutôt que de faire de l'incertain qui coûte 10-20 ans de navigation entre 2 eaux et atterrir sur un divorce de merd... avec 2-3 enfants au bras !
- Spoiler:
- WAIS V ... note de 1 à 5 (1=Non, 5=Complètement
- Jalousie ?
- Dépendance ?
papazebre- Messages : 344
Date d'inscription : 03/01/2013
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Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Très intéressant en fait le dernier point sur l'empathie...
EN effet...elle ne garantit en rien, sinon même qu'elle puisse être en tous cas au début, exclusive d'une relation durable. Je s'esplique ;-):
(Postulat de départ: cela vaut pour moi et uniquement pour moi)
Dans le cadre de mes relations, et à cause ma méta empathico-sympathie, car je semble être profondément doué des deux, il m'arrive de ressentir ce que l'autre à envie, désir, ou ne désir pas... bref... et sans prétention, je devrais dire, il m'arrive de croire ressentir ce que l'autre à envie, ou non.
Bref, soucieux de son bien être (ce qui est peut-être stupide en ce sens que de toute façon toutes les méthodes de développement individuelle tende à nous individualiser encore un peu plus et que donc la tranquillité intérieure semble bien apparaître comme étant la coupure à l'autre et à son ressenti),, j'essaie de comprendre cet autre que la vie dans sa grande mansuétude à mise sur mon chemin. C'est là qu'intervient l'empathie...est-il juste de croire que l'on ressent ce que l'autre ressent? Est-il humble de supputer pouvoir anticiper, sinon simplement observer objectivement les désirs de l'autre? En effet, avec l'empathie, la dissonance entre acte et parole prend corps et devient palpable à nos esprit et à nos coeur surtout. Forme d'incohérence ultime qui me plonge souvent dans un état de perdition car je ne sais plus ce que l'autre souhaite ou non. En ce sens et cela m'est arrivé plusieurs fois au fil de discussions animées, de faire de l'inception (cf. film éponyme). L'empathie pourrait donc, en tant qu'elle transcende la nature hormonale de la relation, devenir exclusive de celle-ci. Il est difficile de dire à une personne: tu crois m'aimer mais ce n'est pas le cas...ta volonté d'aimer et de l'être dépasse de loin ce que tu ressens dedans et ton bien-être, cela se voit...
Comment cela se voit? J'en sais rien...je le sent, je le ressent. Il est assez drôle de noter que les bouquins que tu cites renvoie d'ailleurs très vite à la construction des rapports genrés, produit savamment construit dans un but de pérennité sociale et affective visant à maintenir un taux de reproductivité et de natalité suffisant à asseoir les fondements du pouvoir de certains... Le résumé du bouquin sur la sexualité des femmes commence par une comparaison du nombre de partenaire entre la gens masculine et féminine Oo... Si la libération de la femme passe par la pratique de la sexualité masculine telle qu'établie au fil des siècles dans notre belle société néo-libérale... comment dire... je comprends mieux pourquoi je me sens en décalage permanent avec et les uns et les autres!
Je suis un homme et mon empathie me dessert plus qu'à mon tour... car croyez-moi, quand on pose des questions et que la réponse confirme le doute que l'on avait et que l'on comprend dès lors que cette empathie nous permet effectivement sinon d'anticiper de sentir en avance les choses...et bien...
Je en sais pas si j'ai peur de m'engager...au contraire...par contre par engagement il faut s'entendre et c'est là que le bas blesse... nous n'avons aucunement le droit d'imposer nos vues propres aux autres c'est une évidence... Par engagement faut-il entendre fidélité ? C'est un choix qui n'est absolument pas obligatoire... loin s'en faut, surtout quand on lit les livres que l'on mentionne ici je pense. La satisfaction sexuelle passerait-elle par la multiplication des partenaires, automatiquement et systématiquement? je ne le pense pas...en tous cas ce qui semble bon pour certains ne l'est pas pour moi c'est une évidence... Non que je me leurre sur le fait de "posséder" l'autre, simplement que je n'en désir vraiment, mais alors vraiment qu'un à partir du moment ou je considère que je partage ma vie avec une personne d'autant plus unique qu'elle est la seule à bénéficier de certaines attentions particulière que non je n'ai absolument pas envie de partager avec toutes et tous...
Le simple fait de savoir tout le monde unique...et d'aimer tous ces gens pour le unicité et leur différence... le simple fait de créer un distinguo entre l'amour informel que je porte aux autres en général et l'amour formel que je porte à celle qui partage ma vie en fait une différence suffisante pour me permettre de dire : oui je suis en couple...
Qu'on s'entende, je ne prétends pas détenir la vérité, mais moi l'amour inconditionnel et total, le soutien, l'attention, le rire et la discussion je le porte déjà à ceux que je considère comme mes amis...et ils sont là depuis 30' ans bientôt... donc je ne vois pas en quoi ce serait une spécificité du couple...la complicité? j'en ai avec mes amis...la tolérance? j'en ai avec mes amis... l'amour au sens large et informel du terme? j'en ai avec mes amis...
Qu'est-ce qui, en dehors de l'acte charnel orienté vers le plaisir de l'autre et donc du mien (car je suis un parasite qui arrive à vivre le bonheur de l'autre malgré lui grâce à mon empathie ;-), pourrait faire une différence avec ma relation aux autres? Je ne sais pas...
Est-ce le propre des hommes? Je ne sais pas et je n'ai pas encore lu les bouquins... Mais ils m'intéressent grandement...
Je sais par contre être sujet à des troubles pathologiques important concernant ma construction narcissique... cela reviendrait-il à dire que je recherche systématiquement de la reconnaissance dans le regard des autres? Est-ce le propres des mâles?
Je croyais comprendre...ce que j'ai appris cet été c'est que je ne comprends rien et que je ne sais rien... c'est tout... Par contre je crois pas mal de choses ;-) et je crois que l'on peut désirer une personne effectivement exclusivement des autres (chacun fait comme il veut on s'entend, ce n'est pas un jugement de valeur...c'est juste ce que je sens au fond de moi et qui est bon pour moi, pas pour toutes et tous, je ne critique pas) et ce rapport qui parait formellement exclusif n'est en rien exclusif d'un partage d'amour inconditionnel avec des amis ou des personnes extérieure au couple. L’ambiguïté naissante dans le cadre des amitiés hommes-femmes dont on m'a rabâché les oreilles à de maintes reprises me fait rire... il y a effectivement ambiguïté à partir du moment ou il y a désir, et désir il y a à partir du moment ou il y a hormones...et hormones il y a à partir du moment ou il y a la vie... je ne vois aucunement de quoi culpabiliser et m'en vouloir de ressentir par moment un élan vers une autre... élan cependant tellement facilement contrecarré par la simple acceptation du fait que je suis à l'une et pas à l'autre, du moins pas de la même manière...
L'amour n'est pas le propre du couple pour moi... en ce sens qu'il relève d'une universalité évidente et palpable au quotidien... et j'aime des hommes et des femmes indifféremment... par contre je n'en aime physiquement qu'une qui comble en fait l'ensemble de critères subjectifs formels et informels que je ressent dedans... point barre et aucune n'arrive jamais à la cheville de celle que j'AIME! Je suis un homme... et cela me dessert croyez-moi, car j'ai eu dans ma vie de nombreuses relations intimes avec des femmes pour m'entendre dire de la part de bourrés de testostérone "alors ca baise"? Combien de fois m'a-t-on dit: alors t'es avec elle? Mais c'est quoi ces conneries? C'est parce que l'on partage des choses vraies et tendres avec une personne que l'on est avec ? Foutaises....enfin pour moi... et plus le temps passe plus je sens que je devrais me conformer à un autre système normatif que le mien et cela me gave...
Si être un homme c'est prendre ce que l'on peut parfois désirer...alors je n'en suis pas un point barre... et cela ne m'intéresse pas... oui la séduction existe hors du couple, oui le désir existe hors du couple... mais non au contraire...je veux m'engager car le désir et la séduction au sein du couple sont encore "plus" unique que les gens désiré à l'extérieur (maintenant on peut consulter le fil sur l’éloge du polyamour ou sur l'effeuillage...) un couple c'est parfois plus que 1+1...
Car les gens sont semblables aux gens...tous uniques et à ce titre tous ressemblant... dans leurs différences incomparables...comparer les différences? Mais mort de rire... encore une tentative de catégorisation réductrice visant à élaboration de plan de gestion sociaux, politique, médicaux, sexuels et j'en passe... La comparaison des différence s’appelle en fait la discrimination et la discrimination est fille de l'égalité... et à cette dernière je préfère largement l'équité ;-)
Oscar Wild disait " le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder..." il a sûrement formellement très raison... mais j'ajouterais " Y a-t-il de la tentation sans interdit? et si accepter simplement de constater la tentation et d'en faire autre chose c'était ne plus en avoir des tentations?"....Pas d'interdits...juste des choix et le libre arbitre de chacun... en âme et conscience...
Y a-t-il des différences plus que formelles entre les hommes et les femmes? (hormones, physiologie, morphologie, pensées?)...je n'en sais rien mais mais je me fous que l'on soyons égaux dès le moment ou les individus sont bien et se sentent aimés... pour ce qu'ils pensent être, pour ce qu'ils sont... Après, c'est à chacun de trouver sa place...et c'est là que cela se corse... Car faire comprendre que oui on pense souvent à l'amour charnel...mais que cet acte charnel est justement et par définition indissociable de la personne avec qui on le vit...et ben... on se sent seul à la longue...surtout quand on cherche à pérenniser la relation et sa dimension formellement charnelle!
A force de dissocier amour et sexe...j'en viens à être dissocié de moi-même par les autres et cela fait chanter franchement et cela fait chanter faux! Je n'aime pas l'autre à moitié...pour ce qu'il est dedans ou ce qu'il est dehors...il n'y a pas un mieux ou un moins bien...l'autre est un, unique...
Nous savons toutes et tous ici que ce qui peut-être fait avec l'un (une, des...) peut être formellement réalisé avec toutes et tous et n'importe quoi... ce qui fait que la relation est aussi unique que l’individu est donc la pratique , pour moi encore une fois, de cela qu'avec celle-ci (celui-ci, celles-ci, ceux-ci à choix)... Ce qui rend la chose unique c'est justement de ne le faire qu'avec UNE... car le fait de savoir que l'on peut moralement le faire, physiquement le faire, ou intellectuellement le faire avec toutes tous...sans s'en vouloir de parfois même l'imaginer, et bien c'est justement le fait de ne l'accorder qu'à un ou une qui change la donne.
Et c'est paradoxalement parce que je sais que je ne posséderai jamais l'autre que je cherche à lui apporter du bien-être... du désir et de l'épanouissement... car je me sais éminemment remplaçable...non formellement car je suis unique, mais c'est justement ces différences formelles qui peuvent faire partir l'autre...et l'autre partira de toute façon... il mourra tôt ou tard et donc par définition je ne le possède pas plus que le lui en voudrai de partir...
Par contre l'autre est unique justement parce qu'il est différent de moi...et surtout de lui en ce sens qu'il change en permanence ;-) Donc je ne vois, mais alors pas du tout l’intérêt d'envisager céder à la soi-disante tentation basée sur des besoins qui seraient par ailleurs hautement compulsifs, sinon impulsifs (et dans le sens commun "plus naturels" et donc "mieux vus" par notre société égocratique") et qui soit-dit en passant semblent poser de moi en moins de problèmes aux gens qui pratiquent allégrement ce qu'ils appellent "adultère" par opposition à fidélité... ce en quoi je ne vois rien d'autre d'ailleurs que l'expression antinomique de l'incohérence absolue du sens commun actuellement mis en avant par nos pairs dans le but de légitimer des actes qui se voudraient un retour à l'état de nature et donc à une élévation morale en ce sens que nous l'abandonnerions au profit de notre bien-être individuel...Comme si la fidélité était le propre de l'homme... mort de rire... Et c'est paradoxalement par opposition à l'humain que d'aucun pratique ce qu'il appellent " la sauvagerie instinctive"...car mhhhhhh c'est bon d'être animal... mais ni penser, ni baiser, ni parler ne font plus ou moins de nous des humains... je ne suis pas moins animal ou naturel parce que je pense ou pas... ce n'est que le produit de la nature...et la capacité cognitive de l'humain est de la nature au même titre que ses hormones... ;-)
En quoi la faculté de penser une relation, de la construire et de respecter ses propres choix sont moins naturels que la baise à tout va tout le temps et avec toutes et tous? serait-ce motivé uniquement par un besoin viscéral d'amour que les gens doivent se sentir désiré et possédé (ou désirer et posséder) par 1000 personnes dans leur vie? Je ne sais pas... je ne comprends pas... je suis un peu perdu...
Tout ça pour dire et répéter que la notion d'engagement ne relève aucunement d'une obligation morale ou normée...elle doit relever du choix et de la responsabilisation de l'individu formellement unique face une norme coercitive qui voudrait que vivre heureux c'est vire en couple? Bêtise une fois encore, certains sont mieux seuls, certains sont mieux à plusieurs...et cela vaut pour les hommes comme pour les femmes...
S'engager c'est faire de son choix le bon...qu'il soit unique... et s'engager n'engage que nous!
Je terminerai en disant ceci: " Etre sûr de soi ce n'est pas "ne pas douter"...c'est faire de ses choix les bons!" et en cela je suis humain...ni homme ni femme...
Et je continuerai à me battre contre moi-même surtout pour laisser à l'autre le respect qui lui revient: non je ne remplace jamais un autre...car ce qu'il devient est unique et irremplaçable... je lui laisserai le respect qui lui revient de le laisser vivre sa vie comme il l'entend... mais si je n'exige rien de lui...qu'il n'exige rien de moi... car alors seulement ce sont nos volonté qui s'affronteront et j'ai vu trop souvent des gens me faire la guerre sous prétexte d'amener la paix...
Je suis mon corps et mon corps est moi... ni plus.. ni moins... et me dire...j'aime ton dedans...pas ton dehors ou inversement revient à nier formellement ce que je deviens et à ce titre remettre en question la légitimité même de mon existence! Donc oui au sexe absolu et débridé, oui à la multiplication des occasions, oui à l'amour...mais pour l'amour justement...que l'on cesse de me dire qu'aimer c'est aimer à moitié ;-)
Trouver le bon, la bonne, les bons, les bonnes... d'aucun s'en foutent et pensent que de toute façon l'important c'est notre cul... puisque de toute façon on ne peut ni agir sur les sensation de l'autre, ni sur son ressenti, ni sur son bien être tant qu'il n'a pas décidé d'être heureux... Faire de l'autre le bon ou la bonne ou les bons ou les bonnes...voilà un vrai challenge... mais pour cela...il faut être prêt à aimer plus, mais alors beaucoup plus...car cela impliquera surement d'aimer même ceux qui ne nous aime pas....et d'aimer ceux qui ne s'aiment pas ;-)
Toute douleur est une information qui renseigne sur une chose: je n'ai pas mis assez de force ou de puissance (conviction, hardiesse, foi, envie, amour, surtout) dans ce que je faisais...c'est tout! Et toute erreur vient du doute... et douleur est le produit d'une erreur formelle... d'une malentendu ou d'une incompréhension... à nous de la corriger... entre notre nom...pour soi et pour les autres...
EN effet...elle ne garantit en rien, sinon même qu'elle puisse être en tous cas au début, exclusive d'une relation durable. Je s'esplique ;-):
(Postulat de départ: cela vaut pour moi et uniquement pour moi)
Dans le cadre de mes relations, et à cause ma méta empathico-sympathie, car je semble être profondément doué des deux, il m'arrive de ressentir ce que l'autre à envie, désir, ou ne désir pas... bref... et sans prétention, je devrais dire, il m'arrive de croire ressentir ce que l'autre à envie, ou non.
Bref, soucieux de son bien être (ce qui est peut-être stupide en ce sens que de toute façon toutes les méthodes de développement individuelle tende à nous individualiser encore un peu plus et que donc la tranquillité intérieure semble bien apparaître comme étant la coupure à l'autre et à son ressenti),, j'essaie de comprendre cet autre que la vie dans sa grande mansuétude à mise sur mon chemin. C'est là qu'intervient l'empathie...est-il juste de croire que l'on ressent ce que l'autre ressent? Est-il humble de supputer pouvoir anticiper, sinon simplement observer objectivement les désirs de l'autre? En effet, avec l'empathie, la dissonance entre acte et parole prend corps et devient palpable à nos esprit et à nos coeur surtout. Forme d'incohérence ultime qui me plonge souvent dans un état de perdition car je ne sais plus ce que l'autre souhaite ou non. En ce sens et cela m'est arrivé plusieurs fois au fil de discussions animées, de faire de l'inception (cf. film éponyme). L'empathie pourrait donc, en tant qu'elle transcende la nature hormonale de la relation, devenir exclusive de celle-ci. Il est difficile de dire à une personne: tu crois m'aimer mais ce n'est pas le cas...ta volonté d'aimer et de l'être dépasse de loin ce que tu ressens dedans et ton bien-être, cela se voit...
Comment cela se voit? J'en sais rien...je le sent, je le ressent. Il est assez drôle de noter que les bouquins que tu cites renvoie d'ailleurs très vite à la construction des rapports genrés, produit savamment construit dans un but de pérennité sociale et affective visant à maintenir un taux de reproductivité et de natalité suffisant à asseoir les fondements du pouvoir de certains... Le résumé du bouquin sur la sexualité des femmes commence par une comparaison du nombre de partenaire entre la gens masculine et féminine Oo... Si la libération de la femme passe par la pratique de la sexualité masculine telle qu'établie au fil des siècles dans notre belle société néo-libérale... comment dire... je comprends mieux pourquoi je me sens en décalage permanent avec et les uns et les autres!
Je suis un homme et mon empathie me dessert plus qu'à mon tour... car croyez-moi, quand on pose des questions et que la réponse confirme le doute que l'on avait et que l'on comprend dès lors que cette empathie nous permet effectivement sinon d'anticiper de sentir en avance les choses...et bien...
Je en sais pas si j'ai peur de m'engager...au contraire...par contre par engagement il faut s'entendre et c'est là que le bas blesse... nous n'avons aucunement le droit d'imposer nos vues propres aux autres c'est une évidence... Par engagement faut-il entendre fidélité ? C'est un choix qui n'est absolument pas obligatoire... loin s'en faut, surtout quand on lit les livres que l'on mentionne ici je pense. La satisfaction sexuelle passerait-elle par la multiplication des partenaires, automatiquement et systématiquement? je ne le pense pas...en tous cas ce qui semble bon pour certains ne l'est pas pour moi c'est une évidence... Non que je me leurre sur le fait de "posséder" l'autre, simplement que je n'en désir vraiment, mais alors vraiment qu'un à partir du moment ou je considère que je partage ma vie avec une personne d'autant plus unique qu'elle est la seule à bénéficier de certaines attentions particulière que non je n'ai absolument pas envie de partager avec toutes et tous...
Le simple fait de savoir tout le monde unique...et d'aimer tous ces gens pour le unicité et leur différence... le simple fait de créer un distinguo entre l'amour informel que je porte aux autres en général et l'amour formel que je porte à celle qui partage ma vie en fait une différence suffisante pour me permettre de dire : oui je suis en couple...
Qu'on s'entende, je ne prétends pas détenir la vérité, mais moi l'amour inconditionnel et total, le soutien, l'attention, le rire et la discussion je le porte déjà à ceux que je considère comme mes amis...et ils sont là depuis 30' ans bientôt... donc je ne vois pas en quoi ce serait une spécificité du couple...la complicité? j'en ai avec mes amis...la tolérance? j'en ai avec mes amis... l'amour au sens large et informel du terme? j'en ai avec mes amis...
Qu'est-ce qui, en dehors de l'acte charnel orienté vers le plaisir de l'autre et donc du mien (car je suis un parasite qui arrive à vivre le bonheur de l'autre malgré lui grâce à mon empathie ;-), pourrait faire une différence avec ma relation aux autres? Je ne sais pas...
Est-ce le propre des hommes? Je ne sais pas et je n'ai pas encore lu les bouquins... Mais ils m'intéressent grandement...
Je sais par contre être sujet à des troubles pathologiques important concernant ma construction narcissique... cela reviendrait-il à dire que je recherche systématiquement de la reconnaissance dans le regard des autres? Est-ce le propres des mâles?
Je croyais comprendre...ce que j'ai appris cet été c'est que je ne comprends rien et que je ne sais rien... c'est tout... Par contre je crois pas mal de choses ;-) et je crois que l'on peut désirer une personne effectivement exclusivement des autres (chacun fait comme il veut on s'entend, ce n'est pas un jugement de valeur...c'est juste ce que je sens au fond de moi et qui est bon pour moi, pas pour toutes et tous, je ne critique pas) et ce rapport qui parait formellement exclusif n'est en rien exclusif d'un partage d'amour inconditionnel avec des amis ou des personnes extérieure au couple. L’ambiguïté naissante dans le cadre des amitiés hommes-femmes dont on m'a rabâché les oreilles à de maintes reprises me fait rire... il y a effectivement ambiguïté à partir du moment ou il y a désir, et désir il y a à partir du moment ou il y a hormones...et hormones il y a à partir du moment ou il y a la vie... je ne vois aucunement de quoi culpabiliser et m'en vouloir de ressentir par moment un élan vers une autre... élan cependant tellement facilement contrecarré par la simple acceptation du fait que je suis à l'une et pas à l'autre, du moins pas de la même manière...
L'amour n'est pas le propre du couple pour moi... en ce sens qu'il relève d'une universalité évidente et palpable au quotidien... et j'aime des hommes et des femmes indifféremment... par contre je n'en aime physiquement qu'une qui comble en fait l'ensemble de critères subjectifs formels et informels que je ressent dedans... point barre et aucune n'arrive jamais à la cheville de celle que j'AIME! Je suis un homme... et cela me dessert croyez-moi, car j'ai eu dans ma vie de nombreuses relations intimes avec des femmes pour m'entendre dire de la part de bourrés de testostérone "alors ca baise"? Combien de fois m'a-t-on dit: alors t'es avec elle? Mais c'est quoi ces conneries? C'est parce que l'on partage des choses vraies et tendres avec une personne que l'on est avec ? Foutaises....enfin pour moi... et plus le temps passe plus je sens que je devrais me conformer à un autre système normatif que le mien et cela me gave...
Si être un homme c'est prendre ce que l'on peut parfois désirer...alors je n'en suis pas un point barre... et cela ne m'intéresse pas... oui la séduction existe hors du couple, oui le désir existe hors du couple... mais non au contraire...je veux m'engager car le désir et la séduction au sein du couple sont encore "plus" unique que les gens désiré à l'extérieur (maintenant on peut consulter le fil sur l’éloge du polyamour ou sur l'effeuillage...) un couple c'est parfois plus que 1+1...
Car les gens sont semblables aux gens...tous uniques et à ce titre tous ressemblant... dans leurs différences incomparables...comparer les différences? Mais mort de rire... encore une tentative de catégorisation réductrice visant à élaboration de plan de gestion sociaux, politique, médicaux, sexuels et j'en passe... La comparaison des différence s’appelle en fait la discrimination et la discrimination est fille de l'égalité... et à cette dernière je préfère largement l'équité ;-)
Oscar Wild disait " le meilleur moyen de résister à la tentation c'est d'y céder..." il a sûrement formellement très raison... mais j'ajouterais " Y a-t-il de la tentation sans interdit? et si accepter simplement de constater la tentation et d'en faire autre chose c'était ne plus en avoir des tentations?"....Pas d'interdits...juste des choix et le libre arbitre de chacun... en âme et conscience...
Y a-t-il des différences plus que formelles entre les hommes et les femmes? (hormones, physiologie, morphologie, pensées?)...je n'en sais rien mais mais je me fous que l'on soyons égaux dès le moment ou les individus sont bien et se sentent aimés... pour ce qu'ils pensent être, pour ce qu'ils sont... Après, c'est à chacun de trouver sa place...et c'est là que cela se corse... Car faire comprendre que oui on pense souvent à l'amour charnel...mais que cet acte charnel est justement et par définition indissociable de la personne avec qui on le vit...et ben... on se sent seul à la longue...surtout quand on cherche à pérenniser la relation et sa dimension formellement charnelle!
A force de dissocier amour et sexe...j'en viens à être dissocié de moi-même par les autres et cela fait chanter franchement et cela fait chanter faux! Je n'aime pas l'autre à moitié...pour ce qu'il est dedans ou ce qu'il est dehors...il n'y a pas un mieux ou un moins bien...l'autre est un, unique...
Nous savons toutes et tous ici que ce qui peut-être fait avec l'un (une, des...) peut être formellement réalisé avec toutes et tous et n'importe quoi... ce qui fait que la relation est aussi unique que l’individu est donc la pratique , pour moi encore une fois, de cela qu'avec celle-ci (celui-ci, celles-ci, ceux-ci à choix)... Ce qui rend la chose unique c'est justement de ne le faire qu'avec UNE... car le fait de savoir que l'on peut moralement le faire, physiquement le faire, ou intellectuellement le faire avec toutes tous...sans s'en vouloir de parfois même l'imaginer, et bien c'est justement le fait de ne l'accorder qu'à un ou une qui change la donne.
Et c'est paradoxalement parce que je sais que je ne posséderai jamais l'autre que je cherche à lui apporter du bien-être... du désir et de l'épanouissement... car je me sais éminemment remplaçable...non formellement car je suis unique, mais c'est justement ces différences formelles qui peuvent faire partir l'autre...et l'autre partira de toute façon... il mourra tôt ou tard et donc par définition je ne le possède pas plus que le lui en voudrai de partir...
Par contre l'autre est unique justement parce qu'il est différent de moi...et surtout de lui en ce sens qu'il change en permanence ;-) Donc je ne vois, mais alors pas du tout l’intérêt d'envisager céder à la soi-disante tentation basée sur des besoins qui seraient par ailleurs hautement compulsifs, sinon impulsifs (et dans le sens commun "plus naturels" et donc "mieux vus" par notre société égocratique") et qui soit-dit en passant semblent poser de moi en moins de problèmes aux gens qui pratiquent allégrement ce qu'ils appellent "adultère" par opposition à fidélité... ce en quoi je ne vois rien d'autre d'ailleurs que l'expression antinomique de l'incohérence absolue du sens commun actuellement mis en avant par nos pairs dans le but de légitimer des actes qui se voudraient un retour à l'état de nature et donc à une élévation morale en ce sens que nous l'abandonnerions au profit de notre bien-être individuel...Comme si la fidélité était le propre de l'homme... mort de rire... Et c'est paradoxalement par opposition à l'humain que d'aucun pratique ce qu'il appellent " la sauvagerie instinctive"...car mhhhhhh c'est bon d'être animal... mais ni penser, ni baiser, ni parler ne font plus ou moins de nous des humains... je ne suis pas moins animal ou naturel parce que je pense ou pas... ce n'est que le produit de la nature...et la capacité cognitive de l'humain est de la nature au même titre que ses hormones... ;-)
En quoi la faculté de penser une relation, de la construire et de respecter ses propres choix sont moins naturels que la baise à tout va tout le temps et avec toutes et tous? serait-ce motivé uniquement par un besoin viscéral d'amour que les gens doivent se sentir désiré et possédé (ou désirer et posséder) par 1000 personnes dans leur vie? Je ne sais pas... je ne comprends pas... je suis un peu perdu...
Tout ça pour dire et répéter que la notion d'engagement ne relève aucunement d'une obligation morale ou normée...elle doit relever du choix et de la responsabilisation de l'individu formellement unique face une norme coercitive qui voudrait que vivre heureux c'est vire en couple? Bêtise une fois encore, certains sont mieux seuls, certains sont mieux à plusieurs...et cela vaut pour les hommes comme pour les femmes...
S'engager c'est faire de son choix le bon...qu'il soit unique... et s'engager n'engage que nous!
Je terminerai en disant ceci: " Etre sûr de soi ce n'est pas "ne pas douter"...c'est faire de ses choix les bons!" et en cela je suis humain...ni homme ni femme...
Et je continuerai à me battre contre moi-même surtout pour laisser à l'autre le respect qui lui revient: non je ne remplace jamais un autre...car ce qu'il devient est unique et irremplaçable... je lui laisserai le respect qui lui revient de le laisser vivre sa vie comme il l'entend... mais si je n'exige rien de lui...qu'il n'exige rien de moi... car alors seulement ce sont nos volonté qui s'affronteront et j'ai vu trop souvent des gens me faire la guerre sous prétexte d'amener la paix...
Je suis mon corps et mon corps est moi... ni plus.. ni moins... et me dire...j'aime ton dedans...pas ton dehors ou inversement revient à nier formellement ce que je deviens et à ce titre remettre en question la légitimité même de mon existence! Donc oui au sexe absolu et débridé, oui à la multiplication des occasions, oui à l'amour...mais pour l'amour justement...que l'on cesse de me dire qu'aimer c'est aimer à moitié ;-)
Trouver le bon, la bonne, les bons, les bonnes... d'aucun s'en foutent et pensent que de toute façon l'important c'est notre cul... puisque de toute façon on ne peut ni agir sur les sensation de l'autre, ni sur son ressenti, ni sur son bien être tant qu'il n'a pas décidé d'être heureux... Faire de l'autre le bon ou la bonne ou les bons ou les bonnes...voilà un vrai challenge... mais pour cela...il faut être prêt à aimer plus, mais alors beaucoup plus...car cela impliquera surement d'aimer même ceux qui ne nous aime pas....et d'aimer ceux qui ne s'aiment pas ;-)
Toute douleur est une information qui renseigne sur une chose: je n'ai pas mis assez de force ou de puissance (conviction, hardiesse, foi, envie, amour, surtout) dans ce que je faisais...c'est tout! Et toute erreur vient du doute... et douleur est le produit d'une erreur formelle... d'une malentendu ou d'une incompréhension... à nous de la corriger... entre notre nom...pour soi et pour les autres...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@Aethos : oupssss, tu t'es lâché.
Je veux pas te répondre à la va vite, mais je n'ai pas le temps non plus de m’épandre pour l'instant, donc je remets cela a plus tard (je n'en pense pas moins, hein )
Je veux pas te répondre à la va vite, mais je n'ai pas le temps non plus de m’épandre pour l'instant, donc je remets cela a plus tard (je n'en pense pas moins, hein )
papazebre- Messages : 344
Date d'inscription : 03/01/2013
Age : 65
Localisation : FUVEAU
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@Aethos:
J'ai reçu, à un moment où j’en avais grandement besoin…. une « parole-cadeau » par amitié, universelle qui peut donc être partagée, bien sûr:
" Tu es un diamant, et un diamant ne s'offre pas à n'importe qui !"
Ce don de soi, dans chaque relation, quelle qu'elle soit, a toute son importance pour moi.
Non pas dans une recherche d'écrin (au secours!!!) mais pour aller à la rencontre d'autres diamants Z ou pas...Évidemment, mieux vaut partir à la recherche de soi, avant de partir à la recherche de l’autre…
Comme tu le dis si bien, ta façon d’aimer, tu la connais, c’est celle que tu vis à travers tes amitiés de 30 ans (même chose pour moi !)mon amour, je le veux pas moins qu’un ami !
L’empathie, mon mode de vie jusqu’ici, a détourné le soin relationnel plutôt vers l’Autre…Je ne renie pas ce mode de vie qui a fait de moi ce que je suis. Par contre, je m’encourage chaque jour à m’apporter un peu de ce soin avant d’en distribuer aux autres.
Pour ma part aimer comme on le ressent ne rend ni moins homme, ni moins femme !....Ce qui rend moins « soi », c’est d’accepter, contre son ressenti une relation de moindre qualité. Par exemple : entretenir une pseudo amitié avec quelqu’un qu’on désire….
Je me donne le droit aujourd’hui, mais pas sans douleur, de refuser les cons-promis, et les cons-cessions d’abord avec moi-même…
Je ne suis pas une nonne, j’ai bourlingué avant de me poser face à mon miroir…par contre, je me fais une petite promesse : mieux m’aimer pour mieux aimer l’autre.
Et maintenant que je suis grande, il est important :
-de ne pas me voiler la face quand mon tableau de bord clignote rouge,
- de bien entendre les phrases assassines lues aussi dans les posts plus haut « Tu te prends trop la tête »,» T’as pas d’humour là-dessus !», « Mais non, je n’ai pas dit ça ! » (Mooorte de rire, j’ai la scène en 3D dans ma tête pauvre con(ne) !)
- de perdre ni l’espoir, ni mes exigences, ni mon empathie qui m’ont déjà fait vivre de si belles histoires (moins de douleur dans l’amitié, on est d’accord !...)
Je te rejoins donc dans ton raisonnement.
Étant femme…je ne me sens pas moins femme d’oser demander et dire…Le caméléon qui s’adapte uniquement aux besoins de l’autre, j’ai plus envie. Avoir peur de blesser et se taire, quitte à se blesser soi-même, j’ai plus la force.
Alors, oui, Libre à chacun de créer sa définition de l’Amour, et moi, je pose la question :
Pourquoi un compagnon de vie amoureuse, devrait être moins qu’un ami ?
(ça ferme peut-être des portes, mais en ouvre d’autres de qualité !)
J'ai reçu, à un moment où j’en avais grandement besoin…. une « parole-cadeau » par amitié, universelle qui peut donc être partagée, bien sûr:
" Tu es un diamant, et un diamant ne s'offre pas à n'importe qui !"
Ce don de soi, dans chaque relation, quelle qu'elle soit, a toute son importance pour moi.
Non pas dans une recherche d'écrin (au secours!!!) mais pour aller à la rencontre d'autres diamants Z ou pas...Évidemment, mieux vaut partir à la recherche de soi, avant de partir à la recherche de l’autre…
Comme tu le dis si bien, ta façon d’aimer, tu la connais, c’est celle que tu vis à travers tes amitiés de 30 ans (même chose pour moi !)mon amour, je le veux pas moins qu’un ami !
L’empathie, mon mode de vie jusqu’ici, a détourné le soin relationnel plutôt vers l’Autre…Je ne renie pas ce mode de vie qui a fait de moi ce que je suis. Par contre, je m’encourage chaque jour à m’apporter un peu de ce soin avant d’en distribuer aux autres.
Pour ma part aimer comme on le ressent ne rend ni moins homme, ni moins femme !....Ce qui rend moins « soi », c’est d’accepter, contre son ressenti une relation de moindre qualité. Par exemple : entretenir une pseudo amitié avec quelqu’un qu’on désire….
Je me donne le droit aujourd’hui, mais pas sans douleur, de refuser les cons-promis, et les cons-cessions d’abord avec moi-même…
Je ne suis pas une nonne, j’ai bourlingué avant de me poser face à mon miroir…par contre, je me fais une petite promesse : mieux m’aimer pour mieux aimer l’autre.
Et maintenant que je suis grande, il est important :
-de ne pas me voiler la face quand mon tableau de bord clignote rouge,
- de bien entendre les phrases assassines lues aussi dans les posts plus haut « Tu te prends trop la tête »,» T’as pas d’humour là-dessus !», « Mais non, je n’ai pas dit ça ! » (Mooorte de rire, j’ai la scène en 3D dans ma tête pauvre con(ne) !)
- de perdre ni l’espoir, ni mes exigences, ni mon empathie qui m’ont déjà fait vivre de si belles histoires (moins de douleur dans l’amitié, on est d’accord !...)
Je te rejoins donc dans ton raisonnement.
Étant femme…je ne me sens pas moins femme d’oser demander et dire…Le caméléon qui s’adapte uniquement aux besoins de l’autre, j’ai plus envie. Avoir peur de blesser et se taire, quitte à se blesser soi-même, j’ai plus la force.
Alors, oui, Libre à chacun de créer sa définition de l’Amour, et moi, je pose la question :
Pourquoi un compagnon de vie amoureuse, devrait être moins qu’un ami ?
(ça ferme peut-être des portes, mais en ouvre d’autres de qualité !)
Invité- Invité
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
j'ai coutume de dire " La femme de ma vie c'est ma meilleure amie pour laquelle j ai du désir et dont jesuis tombé amoureux ... et reciproquement "
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@ Estelle... comment dire...franchement superbement formulé et c'est pas peu dire... Cependant dans mon texte, et c'est une grande problématique de la limite de la sémantique, je ne cherche ni plus ni moins que tout ;-) Et je cherche est encore abusif ;-)
Je te comprends parfaitement lorsque tu dis que la personne avec qui tu partages ta vie ne dois en aucun cas être moins qu'un ami... là on se retrouve...je dirais même que dans l'amour que je lui porte il/elle/eux/elles le sont par définition...
Ce que je voulais dire par la..c'est que je ne saurais me contenter d'un ami comme femme de mais perso et donc la balle rebondi vers Doom dont j'apprécie aussi énormément la formulation...
Ce n'est plus ni moins que différent ;-)
Après un tel pavé je n'ai pas le courage d'en lâcher un autre, mais je suis entièrement d'accord avec toi Estelle... il se trouve que malgré le fait que je sois "grand" et "vacciné" je n'arrive pas à me départir d'un postulat fondamental à mes yeux...et peut-être aux miens seuls:" Si mal faire le bien c'est déjà faire le mal...alors je suis Tanathos, le Léviathan, l'incarnation du mal lui même..." si je ne suis que cela, alors j'aurai échoué dans ce que je considère comme étant l'un des objectifs principaux de ma courte existence... Faire le moins de mal possible à défaut de faire le bien....et ce bien s'entant tant d'un point de vue physique, qu'affectif, que psychique, qu'intellectuel....
Mais de l'amour j'en ai revendre...et je le veux gratos...même si c'est dur.... parfois de se sentir si plein de chose que les autres même ne le voit pas... de se sentir si "gonfler" à bloc que d'aucun préfère les plaisirs mécaniques à la métaphysique et que la métempsychose et la sémiotique leur est parfaitement indifférente... Je crois que j'avance sur la voie de l'abandon---progressif...et de me donner moi entièrement sans attendre... car on espère que ce que l'on attend...et ne pas être attendu c'est ne pas être annoncé ;-) J'évite donc de m'annoncer trop souvent, ma)is j'arrive précisément à l'heure prévue...à savoir en avance... ou en retard ;-)
Mais encore une fois au risque de me répéter----
MEEEEERRRRRCCCCIIIII
Je te comprends parfaitement lorsque tu dis que la personne avec qui tu partages ta vie ne dois en aucun cas être moins qu'un ami... là on se retrouve...je dirais même que dans l'amour que je lui porte il/elle/eux/elles le sont par définition...
Ce que je voulais dire par la..c'est que je ne saurais me contenter d'un ami comme femme de mais perso et donc la balle rebondi vers Doom dont j'apprécie aussi énormément la formulation...
Ce n'est plus ni moins que différent ;-)
Après un tel pavé je n'ai pas le courage d'en lâcher un autre, mais je suis entièrement d'accord avec toi Estelle... il se trouve que malgré le fait que je sois "grand" et "vacciné" je n'arrive pas à me départir d'un postulat fondamental à mes yeux...et peut-être aux miens seuls:" Si mal faire le bien c'est déjà faire le mal...alors je suis Tanathos, le Léviathan, l'incarnation du mal lui même..." si je ne suis que cela, alors j'aurai échoué dans ce que je considère comme étant l'un des objectifs principaux de ma courte existence... Faire le moins de mal possible à défaut de faire le bien....et ce bien s'entant tant d'un point de vue physique, qu'affectif, que psychique, qu'intellectuel....
Mais de l'amour j'en ai revendre...et je le veux gratos...même si c'est dur.... parfois de se sentir si plein de chose que les autres même ne le voit pas... de se sentir si "gonfler" à bloc que d'aucun préfère les plaisirs mécaniques à la métaphysique et que la métempsychose et la sémiotique leur est parfaitement indifférente... Je crois que j'avance sur la voie de l'abandon---progressif...et de me donner moi entièrement sans attendre... car on espère que ce que l'on attend...et ne pas être attendu c'est ne pas être annoncé ;-) J'évite donc de m'annoncer trop souvent, ma)is j'arrive précisément à l'heure prévue...à savoir en avance... ou en retard ;-)
Mais encore une fois au risque de me répéter----
MEEEEERRRRRCCCCIIIII
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bonsoir,
@Doom Merci d'avoir finement mis en mots ,les ingrédients que j'avais omis tant ils me semblent évidents...oups!
@ Aetos... bien sûr que j'ai omis quelque chose...mais je le place également dans le registre "pierres précieuses"....en ayant conscience que ce côté là est rendu "brillant " forcément par ce qui vient du cœur et de l'esprit....
Quant à "faire mal"....le pardonnes-tu à tes amis ayant été maladroits ?
Penses-tu mériter moins d'estime que ton meilleur ami...?Que ta muse? (surtout pourvu que quelqu'un me le rappelle...lorsque j'en douterai...un peu plus... )
Alors donnant donnant* dans nos amours...on a le droit d'être imparfaits, non?
*Zébrattitude pour les amours écolos
@Doom Merci d'avoir finement mis en mots ,les ingrédients que j'avais omis tant ils me semblent évidents...oups!
@ Aetos... bien sûr que j'ai omis quelque chose...mais je le place également dans le registre "pierres précieuses"....en ayant conscience que ce côté là est rendu "brillant " forcément par ce qui vient du cœur et de l'esprit....
Quant à "faire mal"....le pardonnes-tu à tes amis ayant été maladroits ?
Penses-tu mériter moins d'estime que ton meilleur ami...?Que ta muse? (surtout pourvu que quelqu'un me le rappelle...lorsque j'en douterai...un peu plus... )
Alors donnant donnant* dans nos amours...on a le droit d'être imparfaits, non?
*Zébrattitude pour les amours écolos
Invité- Invité
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Bonsoir à tous!
J'ai littéralement plongé dans ce fil au boulot cet aprem (bouh pas bien!), et certaines contributions ont touché juste et ont posé les mots exacts sur le tourbillon d'émotions qui me secoue en ce moment...alors je sors la tête de l'eau et je me lance!
Plouf!
@ Aetos: te lire me bouleverse, fait surgir de nouvelles portes, de nouveaux horizons à explorer lors de mes réflexions (dans toutes les acceptions du terme) actuelles. Tous ces points de suspensions et ces gros pavés de pensées en feu d'artifice, c'est tout ce que j'aime! miam ^^
Ce fil, entre autres, me donne l'espoir qu'il existe des personnes avec ce supplément d'âme que je cherche désespérément, sans en avoir eu conscience jusque récemment. Je pensais naïve cette recherche d'absolu et d'amour inconditionnel, persuadée que je devait arrêter de tout analyser au travers de ce prisme de romantisme mièvre (que je croyais!!).
Ma relation actuelle avec un non-Z est en train de sombrer et que je suis en grosse phase de remise en question, notamment sur la façon dont j'aborde mes relations amoureuses, ce que je fais mal...parce si ça ne marche jamais, c'est que ce doit être de ma faute...que je ne donne pas ce qu'il faut, alors que j'ai tant à donner (mais pas tout, ça je l'ai déjà compris).
@ Estelle : quelle joailleuse métaphore, j'ai parfois l'impression d'être une pierre qui change de couleur au gré de la lumière ou de la chaleur, comme ces bijoux de pacotille dont j'étais dingue petite. J'ai tellement peur de me regarder dans le miroir et d'avoir la confirmation que je suis vraiment un diamant, que je devrais faire davantage attention à qui je m'offre (pas seulement de façon charnelle évidemment!). Et est-ce que je saurais reconnaître un autre diamant-caméléon, au lieu de tomber sur des vilains cailloux déguisés en diamants?
Estelle, n'est-ce pas justement un trait caractéristique des zèbres de ne pas pouvoir se pardonner ce que l'on pardonne si aisément aux autres?
J'ai littéralement plongé dans ce fil au boulot cet aprem (bouh pas bien!), et certaines contributions ont touché juste et ont posé les mots exacts sur le tourbillon d'émotions qui me secoue en ce moment...alors je sors la tête de l'eau et je me lance!
Plouf!
@ Aetos: te lire me bouleverse, fait surgir de nouvelles portes, de nouveaux horizons à explorer lors de mes réflexions (dans toutes les acceptions du terme) actuelles. Tous ces points de suspensions et ces gros pavés de pensées en feu d'artifice, c'est tout ce que j'aime! miam ^^
Ce fil, entre autres, me donne l'espoir qu'il existe des personnes avec ce supplément d'âme que je cherche désespérément, sans en avoir eu conscience jusque récemment. Je pensais naïve cette recherche d'absolu et d'amour inconditionnel, persuadée que je devait arrêter de tout analyser au travers de ce prisme de romantisme mièvre (que je croyais!!).
Ma relation actuelle avec un non-Z est en train de sombrer et que je suis en grosse phase de remise en question, notamment sur la façon dont j'aborde mes relations amoureuses, ce que je fais mal...parce si ça ne marche jamais, c'est que ce doit être de ma faute...que je ne donne pas ce qu'il faut, alors que j'ai tant à donner (mais pas tout, ça je l'ai déjà compris).
@ Estelle : quelle joailleuse métaphore, j'ai parfois l'impression d'être une pierre qui change de couleur au gré de la lumière ou de la chaleur, comme ces bijoux de pacotille dont j'étais dingue petite. J'ai tellement peur de me regarder dans le miroir et d'avoir la confirmation que je suis vraiment un diamant, que je devrais faire davantage attention à qui je m'offre (pas seulement de façon charnelle évidemment!). Et est-ce que je saurais reconnaître un autre diamant-caméléon, au lieu de tomber sur des vilains cailloux déguisés en diamants?
Estelle, n'est-ce pas justement un trait caractéristique des zèbres de ne pas pouvoir se pardonner ce que l'on pardonne si aisément aux autres?
iWok- Messages : 284
Date d'inscription : 20/11/2012
Age : 34
Localisation : 77
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
@ IWok... ton post me rend aussi triste que gaie...
Snif Zèbre que oui sans doute avons- nous du mal à nous pardonner...
D'où l'utilité de bien poser nos questions qui dérangent,comme ça les cailloux détalent! Les diamants peureux aussi...
Et à moins que tu aies une âme de mineur..creuser à la pioche dans les cailloux pfff c'est gratifiant mais fatiguant (on peut pas creuser sur tous les fronts à la main!!!)
Cherche bien, près de toi tu as surement au moins un diamant-miroir!
"Mine "de rien, lire et écrire ici, ça me fait vachement de bien!
PS: surtout dans ta remise en question, la part de l'autre, laisse-lui!
Ta relation sombre?Tu veux pas couler?Saute, ici on a au moins la même façon de nager...
Et oui tu sauras reconnaitre les autres diamants-caméléons!
Snif Zèbre que oui sans doute avons- nous du mal à nous pardonner...
D'où l'utilité de bien poser nos questions qui dérangent,comme ça les cailloux détalent! Les diamants peureux aussi...
Et à moins que tu aies une âme de mineur..creuser à la pioche dans les cailloux pfff c'est gratifiant mais fatiguant (on peut pas creuser sur tous les fronts à la main!!!)
Cherche bien, près de toi tu as surement au moins un diamant-miroir!
"Mine "de rien, lire et écrire ici, ça me fait vachement de bien!
PS: surtout dans ta remise en question, la part de l'autre, laisse-lui!
Ta relation sombre?Tu veux pas couler?Saute, ici on a au moins la même façon de nager...
Et oui tu sauras reconnaitre les autres diamants-caméléons!
Invité- Invité
Re: Trop intelligent pour être en couple ?
Et prout, je ne reçois plus mes mails ! heureusement que je suis venu direct sur les Fils pour voir et j'ai failli être OUT de tout ceci.
Donc
Donc
Bonne réponse à la question de Estelle, mais ça marche dans l'autre sens : "La Femme de ma Vie, c'est celle dont je suis tombé Amoureux et qui est devenu, en plus, ma meilleure Amie !"DoomGopher a écrit:j'ai coutume de dire " La femme de ma vie c'est ma meilleure amie pour laquelle j ai du désir et dont jesuis tombé amoureux ... et réciproquement "
Tu sais bien (je pense ?) que l'on ne fait pas le mal ou le bien, on fait ! et l'autre le ressent comme du bien ou du mal (et a le choix d'ailleurs). Alors arrête de culpabiliser. T'as fait au mieux de ce que tu croyais ? OUI ? c'est ce qui compte, même si finalement tu penses que tu peux faire mieux et d'ailleurs tu vas le faire.Aethos a écrit:... Faire le moins de mal possible à défaut de faire le bien...
Peut-être est-ce un peu plus exarcerbé chez les Z, mais ça existe franchement chez les normaux pensant aussi, alors on s'en fout et surtout tout s'apprend ... et la on se rapproche plus a du développement personnel (au boulot les Z).iWok a écrit:... Estelle, n'est-ce pas justement un trait caractéristique des zèbres de ne pas pouvoir se pardonner ce que l'on pardonne si aisément aux autres?...
papazebre- Messages : 344
Date d'inscription : 03/01/2013
Age : 65
Localisation : FUVEAU
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