Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
me tâter du parcours avec le paquetage et le casque lourd.
Prétentieux
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Invité- Invité
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nath a écrit:me tâter du parcours avec le paquetage et le casque lourd.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Encore un site pour perdre son temps !
http://memegenerator.net/
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Nath a écrit:me tâter du parcours avec le paquetage et le casque lourd.
Prétentieux
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
Je commence à me faire enfin une image précise de ta paire sonne merci pour tous ces indices
Invité- Invité
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
L'avantage que tu sois là
1 partout (et tous bourrins)
Balle au centre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
L'absence d'une arborescence en flottement qui ne peut pas être autrement que ce qu'elle est.
Et si Numéro 6 virait en Numéro 9.
Y'a trois jours j'me suis rendu compte que le b du mot boule fait le mot poule à l'envers.
Suffit de changer de point de vu.
Alléluia.
Alléluia.
Alléluia.
Et si Numéro 6 virait en Numéro 9.
Y'a trois jours j'me suis rendu compte que le b du mot boule fait le mot poule à l'envers.
Suffit de changer de point de vu.
Alléluia.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nicolas, tu me fous les poules !
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tant que je te les plumes pas !!!
En cas de manque de soleil, faites comme moi, une cure de cyprine.
C'est bon pour le moral !!!
En cas de manque de soleil, faites comme moi, une cure de cyprine.
C'est bon pour le moral !!!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
Ironie du sort ? ou here au nid tu sors ?
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
non non only ze brebis galeuse
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un jour je me suis énervé
Le lendemain aussi je crois, et je me demande si la veille... mais ce n'est pas le sujet.
Quand on lit un peu, quand on s'intéresse aux bases théoriques sur lesquelles reposent notre pensée, il est difficile de les partager avec d'autres. Le point d'achoppement le plus anguleux reste le besoin que nous avons tous de croire en notre liberté de pensée.
C'est quelque chose dont il faut tenir compte.
Pour provoquer de l'agressivité, il suffit de fournir à une personne la référence de la base théorique qu'elle utilise sans le savoir.
Le "t'es bien comme ta mère !" reste une base saine pour s'embrouiller.
Alors que si on réfléchit trois secondes qu'une femme présente quelques analogies avec sa mère reste crédible.
Mah, non ! Rattacher les propose de qui que soit à quoi que soit, c'est normalement une manière de dévaloriser sa parole.
Je n'ai rien trouvé de mieux pour les soirs où j'ai envie de servir de punching-ball.
Pour lancer un argumentaire, il faut passer par une première étape mensongère : accepter le postulat que la personne en face est à l'origine des idées qu'elle développe.
Si je fais l'erreur de montrer que ses mots ne font que reprendre tout un argumentaire idéologique, je le traiterais de débile profond que l'insulte serait moindre.
Parce que mon problème à moi, c'est que dans certains cas les gens ne connaissent pas TOUTE l'idéologie, ils n'en développent que des fragments, les plus séduisants sans doute, les plus compatibles avec leurs préférences personnelles. Dans beaucoup de cas.
En apparence, je semble vouloir m'en prendre à quelque chose de sympathique, pour ne pas dire à quelque chose d'humainement incontestable. Je tente de relier le sympathique à tout le caca invisible.
Je tente de montrer pourquoi le sympathique est indissociable du caca.
"Doubler le SMIC" peut paraitre sympathique. Mais "doubler le SMIC" est indissociable de "faire s'effondrer l'économie d'un pays". Je n'y connais rien en économie, c'est juste pour décrire le principe.
Je n'aime pas m'énerver, ça me laisse l'esprit moins disponible pour mes trois masturbations quotidiennes.
Je me suis énervé parce que confronté à la défense véhémente de l'individu en tant qu'unique. Aucune appartenance à une patrie, une religion, une culture, un sexe, rien ne devait prendre le pas sur la considération la plus importante : aborder l'individu en tant individu.
Il m'arrive d'être un gros con, si, si, ne le niez pas. Et je peux parfaitement me tromper, avoir des oeillères. Et comme je suis aussi injuste, je ne supporte pas que les autres en aient.
Je viens d'écouter une vidéo passionnante pour les schémas théoriques qui y sont développées. On peut ne pas y adhérer. Je trouve qu'il y a une matière riche à débats.
Tout ça pour vous dire que quand j'entends la défense de l'individu en tant que tel, libre de tout, voici le caca masqué qui me pose problème.
C'est le gros problème quand je m'énerve. Je donne l'impression de vouloir m'en prendre à l'idée sympathique.
Je m'en va tenter de trouver une autre approche.
Oui, intéressant ce que tu dis, ta pensée est originale. Pause. Oui mais, et si cette idée était utilisée pour...
Ouais, bon, je ne suis vraiment pas doué en rhétorique, je sens que je vais encore m'en manger quelques unes dans ma face.
Le lendemain aussi je crois, et je me demande si la veille... mais ce n'est pas le sujet.
Quand on lit un peu, quand on s'intéresse aux bases théoriques sur lesquelles reposent notre pensée, il est difficile de les partager avec d'autres. Le point d'achoppement le plus anguleux reste le besoin que nous avons tous de croire en notre liberté de pensée.
C'est quelque chose dont il faut tenir compte.
Pour provoquer de l'agressivité, il suffit de fournir à une personne la référence de la base théorique qu'elle utilise sans le savoir.
Le "t'es bien comme ta mère !" reste une base saine pour s'embrouiller.
Alors que si on réfléchit trois secondes qu'une femme présente quelques analogies avec sa mère reste crédible.
Mah, non ! Rattacher les propose de qui que soit à quoi que soit, c'est normalement une manière de dévaloriser sa parole.
Je n'ai rien trouvé de mieux pour les soirs où j'ai envie de servir de punching-ball.
Pour lancer un argumentaire, il faut passer par une première étape mensongère : accepter le postulat que la personne en face est à l'origine des idées qu'elle développe.
Si je fais l'erreur de montrer que ses mots ne font que reprendre tout un argumentaire idéologique, je le traiterais de débile profond que l'insulte serait moindre.
Parce que mon problème à moi, c'est que dans certains cas les gens ne connaissent pas TOUTE l'idéologie, ils n'en développent que des fragments, les plus séduisants sans doute, les plus compatibles avec leurs préférences personnelles. Dans beaucoup de cas.
En apparence, je semble vouloir m'en prendre à quelque chose de sympathique, pour ne pas dire à quelque chose d'humainement incontestable. Je tente de relier le sympathique à tout le caca invisible.
Je tente de montrer pourquoi le sympathique est indissociable du caca.
"Doubler le SMIC" peut paraitre sympathique. Mais "doubler le SMIC" est indissociable de "faire s'effondrer l'économie d'un pays". Je n'y connais rien en économie, c'est juste pour décrire le principe.
Je n'aime pas m'énerver, ça me laisse l'esprit moins disponible pour mes trois masturbations quotidiennes.
Je me suis énervé parce que confronté à la défense véhémente de l'individu en tant qu'unique. Aucune appartenance à une patrie, une religion, une culture, un sexe, rien ne devait prendre le pas sur la considération la plus importante : aborder l'individu en tant individu.
Il m'arrive d'être un gros con, si, si, ne le niez pas. Et je peux parfaitement me tromper, avoir des oeillères. Et comme je suis aussi injuste, je ne supporte pas que les autres en aient.
Je viens d'écouter une vidéo passionnante pour les schémas théoriques qui y sont développées. On peut ne pas y adhérer. Je trouve qu'il y a une matière riche à débats.
Tout ça pour vous dire que quand j'entends la défense de l'individu en tant que tel, libre de tout, voici le caca masqué qui me pose problème.
C'est le gros problème quand je m'énerve. Je donne l'impression de vouloir m'en prendre à l'idée sympathique.
Je m'en va tenter de trouver une autre approche.
Oui, intéressant ce que tu dis, ta pensée est originale. Pause. Oui mais, et si cette idée était utilisée pour...
Ouais, bon, je ne suis vraiment pas doué en rhétorique, je sens que je vais encore m'en manger quelques unes dans ma face.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je tente de montrer pourquoi le sympathique est indissociable du caca.
voici le caca masqué qui me pose problème.
Oui, intéressant ce que tu dis, ta pensée est originale. Pause. Oui mais, et si cette idée était utilisée pour...
Je suis toute émue de savoir que tu as fait caca et j'espère que tu ranges de bonnes vidéos dans ta vidéothéque pendant que tu laisses bien le truc dont j'ai déjà pas eu envie vu l'image de l'écouter et vu le démarrage du propos, je me suis dit que ça allait me couper l'appétit.
Ayant enfin découvert que je suis une fifille et que je peux me faire retourner le cerveau, je me réserve à l'avenir le plaisir d'évaluer par qui, sinon je vais perdre ce nouveau plaisir.
Tu connais l'encre sympathique ? à ne pas confondre avec l'ancre un débile. ou un dé les billes ? je sais plus.
En tout cas ta façon de manier l'encre numérique me plaît bien.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nath, tu ne trouves pas qu'il y a un paquet de petits nouveaux qui écrivent très peu de posts, ne se présentent pas, et balancent des pavés numériques plus longs que les tartines de Numero6, et en plus sur des sujets pointus ?
Y a même des fois j'ai l'impression que les petits nouveaux auraient un peu tendance à se renvoyer la balle et à se sucer le jonc tellement ils sont radieux devant la magnificence de la pensée de l'autre petit nouveau.
Même que j'ai aussi l'impression que quand tu les déranges en plein 69, ils auraient un peu tendance à se montrer hostiles.
ZC est en train de changer ! Mais zou sont les chouineuses d'antan ? Rendez-moi mes petites dépressives ultra-sensibles et féministes !
Alors comme ça tu lis de la science-fiction ?
Y a même des fois j'ai l'impression que les petits nouveaux auraient un peu tendance à se renvoyer la balle et à se sucer le jonc tellement ils sont radieux devant la magnificence de la pensée de l'autre petit nouveau.
Même que j'ai aussi l'impression que quand tu les déranges en plein 69, ils auraient un peu tendance à se montrer hostiles.
ZC est en train de changer ! Mais zou sont les chouineuses d'antan ? Rendez-moi mes petites dépressives ultra-sensibles et féministes !
Alors comme ça tu lis de la science-fiction ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nath, sans aller jusqu'au 69-essuyez-vos-moustaches, tu pourrais te montrer plus respectueuse de mes brillantes théories, steuplé. Nanmého.
Le truc qui m'intéresse le plus en ce bas monde c'est comment fonctionne notre petite tête.
Nous savons que ce qui en sort est la résultante de multiples influences, sociales, familiales et qu'un changement d'humeur ou une minime variation hormonale peuvent avoir des effets notables.
Et pourtant nous aimons penser que notre réflexion est vierge de toute influence, comme si nous étions chargé de la mission sacrée de garder à chaque instant une lucidité sans faille.
Je le constate sur moi-même, je tente d'en tenir compte, et pourtant je suis comme tout le monde : ce qui remet en cause mes fondamentaux, ce qui tendrait à les fragiliser (simplement en les affadissant en les reliant à un système de pensée) déclenche assez vite une réaction de rejet.
Il doit bien y avoir une raison pourquoi nous réagissons comme ça.
Allez je me lance. Une fois l'individu constitué par ses multiples influences, il ne peut garder sa cohérence qu'en maintenant stable le résultat de ces influences. Et c'est avec ça qu'on traverse la vie.
Tout ce qui y porte atteinte est ressenti comme un danger potentiel.
Bon, mais alors là je ne garantis rien, c'est juste pour dire de causer.
Le truc qui m'intéresse le plus en ce bas monde c'est comment fonctionne notre petite tête.
Nous savons que ce qui en sort est la résultante de multiples influences, sociales, familiales et qu'un changement d'humeur ou une minime variation hormonale peuvent avoir des effets notables.
Et pourtant nous aimons penser que notre réflexion est vierge de toute influence, comme si nous étions chargé de la mission sacrée de garder à chaque instant une lucidité sans faille.
Je le constate sur moi-même, je tente d'en tenir compte, et pourtant je suis comme tout le monde : ce qui remet en cause mes fondamentaux, ce qui tendrait à les fragiliser (simplement en les affadissant en les reliant à un système de pensée) déclenche assez vite une réaction de rejet.
Il doit bien y avoir une raison pourquoi nous réagissons comme ça.
Allez je me lance. Une fois l'individu constitué par ses multiples influences, il ne peut garder sa cohérence qu'en maintenant stable le résultat de ces influences. Et c'est avec ça qu'on traverse la vie.
Tout ce qui y porte atteinte est ressenti comme un danger potentiel.
Bon, mais alors là je ne garantis rien, c'est juste pour dire de causer.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Quand je n'ai rien à faire je pense à EFF
J'aime bien ce qu'il écrit. Le ton est primesautier, léger, parfois il manque quand même de rigueur, ses envolées poétiques nuisent à la crédibilité de son discours.
OK, OK, j'arrête mes conneries.
EFF fait partie des références sur ZC. Il est bien rare qu'il ne soit pas cité lors des IRL. Donc, il a quelque chose. Il représente quelque chose. Je trouve que ses argumentaires tiennent la route, les éléments qu'il souhaite mettre au centre des débats, je suis souvent d'accord avec, et j'aime cette rigueur qu'il s'impose à lui-même.
Je pensais à deux choses : EFF et mon post précédent.
En classe de seconde, nous avions eu le droit de choisir le sujet de la dissertation. J'étais parti sur "est-il raisonnable d'être rationnel ?". Je sentais deux forces en présence : mon envie de déchiffrer le monde, de l'analyser face à un monstre glauque, l'infini de la connaissance. Et j'avais les miquettes de ne jamais pouvoir en venir à bout.
Je me demandais quand quel mesure il était rationnel de réfléchir avec seulement un petit bout de la Connaissance en poche. A quoi ça pouvait bien servir de réfléchir puisqu'on était certain de se tromper ?
Utiliser tout son arsenal cérébral pour élaborer un discours qui fait appel à LA Logique et vouloir démontrer à l'autre que ce qu'il dit ne tient pas compte de LA Logique, c'est quand même le meilleur moyen pour facher.
Faisant cela, il néglige un tout petit détail dans son raisonnement : la logique de l'Autre, celle qui fait l'école buissonière de LA Logique.
J'aimerais bien lui proposer un training autogène de force 7 sur l'échelle de la prise de tête : Produire une réflexion qui ferait rentrer au chausse-pied le petit bout de connaissance que constitue la logique de l'autre. Une synthèse, quoi.
Aboutir à un résultat qui se tienne, en réussissant l'exploit d'intégrer un fragment de connaissance, illogique, mal foutu, inabouti mais un fragment de connaissance qui existe puisqu'une personne le connait, ce petit bout.
Bon maintenant, c'est sur, il fait ce qu'il veut.
EFF, si tu nous écoutes...
J'aime bien ce qu'il écrit. Le ton est primesautier, léger, parfois il manque quand même de rigueur, ses envolées poétiques nuisent à la crédibilité de son discours.
OK, OK, j'arrête mes conneries.
EFF fait partie des références sur ZC. Il est bien rare qu'il ne soit pas cité lors des IRL. Donc, il a quelque chose. Il représente quelque chose. Je trouve que ses argumentaires tiennent la route, les éléments qu'il souhaite mettre au centre des débats, je suis souvent d'accord avec, et j'aime cette rigueur qu'il s'impose à lui-même.
Je pensais à deux choses : EFF et mon post précédent.
En classe de seconde, nous avions eu le droit de choisir le sujet de la dissertation. J'étais parti sur "est-il raisonnable d'être rationnel ?". Je sentais deux forces en présence : mon envie de déchiffrer le monde, de l'analyser face à un monstre glauque, l'infini de la connaissance. Et j'avais les miquettes de ne jamais pouvoir en venir à bout.
Je me demandais quand quel mesure il était rationnel de réfléchir avec seulement un petit bout de la Connaissance en poche. A quoi ça pouvait bien servir de réfléchir puisqu'on était certain de se tromper ?
Utiliser tout son arsenal cérébral pour élaborer un discours qui fait appel à LA Logique et vouloir démontrer à l'autre que ce qu'il dit ne tient pas compte de LA Logique, c'est quand même le meilleur moyen pour facher.
Faisant cela, il néglige un tout petit détail dans son raisonnement : la logique de l'Autre, celle qui fait l'école buissonière de LA Logique.
J'aimerais bien lui proposer un training autogène de force 7 sur l'échelle de la prise de tête : Produire une réflexion qui ferait rentrer au chausse-pied le petit bout de connaissance que constitue la logique de l'autre. Une synthèse, quoi.
Aboutir à un résultat qui se tienne, en réussissant l'exploit d'intégrer un fragment de connaissance, illogique, mal foutu, inabouti mais un fragment de connaissance qui existe puisqu'une personne le connait, ce petit bout.
Bon maintenant, c'est sur, il fait ce qu'il veut.
EFF, si tu nous écoutes...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je n'existe pas. Je suis un fantasme fantasmé par une somme croissante d'individu.
Je suis le bulbe rachidien deJack d'Alain (Alain c'est mon père).
Numéro6, j'suis comme toi, j'aime pas m'énerver, cela tue ma libido.
Je suis le bulbe rachidien de
Numéro6, j'suis comme toi, j'aime pas m'énerver, cela tue ma libido.
(Par la Libido ils ont tué l'Eros =) Nietzsche)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pitié ralentissez l’arborescence de ce fil, je n’arrive plus à vous suivre !
Numero6, tu prends quoi comme vitamines ?
Bises à tous
Numero6, tu prends quoi comme vitamines ?
Bises à tous
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
L'ennui.
Le besoin de faire mon cake.
L'ivresse particulière qu'il y a à écrire ce qui part dans tous les sens d'habitude.
Le plaisir de faire mon cake.
Le besoin de faire mon cake.
L'ivresse particulière qu'il y a à écrire ce qui part dans tous les sens d'habitude.
Le plaisir de faire mon cake.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je n'en reviens toujours pas d'attirer l'attention avec ce qui emmerde tout le monde d'habitude.
C'est addictif, je me dis que ça ne peut pas durer.
C'est addictif, je me dis que ça ne peut pas durer.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
T'inquiète ça va passer continue à nous faire du bien
Bonne fin de nuit
Bonne fin de nuit
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@offset, j'ai failli écrire sur toi. Je voulais développer le fait que je considère surprenant que tu puisses écrire que j'ai été gentil avec toi, alors que je t'ai rien écrit qui puisse être qualifié de gentil, à mes yeux.
Mais je te connais pas assez, alors je suis parti sur autre chose, je craignais de me montrer maladroit.
Entre pas surdoués, on a peut-être des sujets de conversation possible...
Mais je te connais pas assez, alors je suis parti sur autre chose, je craignais de me montrer maladroit.
Entre pas surdoués, on a peut-être des sujets de conversation possible...
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'étais justement, après t'avoir lu sur un autre fil, en train de me dire que j'avais quand même du passer à 40 ans par "devenir surdouée" pour pouvoir redevenir euh redevenir déjà tout simplement, et en fait,
(puisque tu me fais le grand honneur de tank et rire de mes lectures),
devoir devenir désormais "je ne sais pas quoi",
j'étais arrivée ici tout en vrac et toute en émoti conne et je me demandais si d'autres n'arrivaient pas tout en vrac mais avec leur bibliothèque ?
et je t'avoue que désormais je suis en train de me demander comment je dois faire pour retrouver mes joncs (et mai 69 ?)
Tu tombes bien je vais lire aussi Jonathan Black : l'histoire secrète du monde.
Ce monsieur étant diplômé en théologie (je vais devoir chercher) et en cosmologie (je vais devoir chercher aussi) qui a été initié dans une société secrète donc je me demandais justement les choses suivantes sans l'avoir lu (la chieuse :
c'est un livre de théologien ? de cosmologien ? et là je suis déjà perdue.
J'ai des repères beaucoup plus de base de vécu pour ne pas me perdre dans des sociétés secrètes, (qui d'ailleurs si elles sont secrètes, comment se fait il qu'elles soient connues ? et parfois par des gars que je connais pas, qui ont des diplômes dans des trucs qui sont pas inscrits sur mes plaques de chocolat ou mon paquet de lessive ou dont je n'ai jamais entendu parler dans ma vie d'ouvrière),
avant d'aller faire mes courses chez Leclerc pour discuter avec mes caissières au smic ect dans ma petite vie simple, modeste et tranquille (mais où je peux désormais non pas décrocher des 06 mais avoir pu leur parler
et du coup je me demande si ce livre qualifié par le point de : "ouvrage brillant, captivant et déroutant"
ne risque pas de me dérouter sur la route de mes courses en m'obligeant à passer par des passages secrets, des sous tes reins inconnus
(tiens je remarque d'ailleurs en le feuilletant que la personne qui me l'a vendu y a laissé son ticket de caisse et le ticket de sa carte bancaire,
et j'y vois par contre qu'un bouquin sur le Tibet il ne me l'a pas vendu celui là, pourtant il est sur le ticket de caisse, bref j'irai poser mes questions à un hacker savoir si on peut connaître l'histoire secrète des tickets de carte bancaire, faut s'intéresser aux gens )
je dois le considérer comme de la science fiction ? ou un livre administratif ? politique ? de cuisine ? de sexe ?
(faut que je m'y mette à ce dernier sinon je vais devoir arrêter ma collection de joncs encore ou devoir apprendre à communiquer avec un castor ? ou un alligator, tu as lu la théorie de Alligat Man ? sur le fait qu'il a révélé le secret que l'alligator en fait à des fausses dents ? )
et je peux donc en venir à répondre à ta question (pardon j'ai été longue mais le monde est devenu si rapide que je peine à suivre avec mon petit cerveau, mes petites bases théoriques, pour arriver à te répondre à une simple question :
je pense que j'ai vieilli, tellement que je ne sais plus même classer un livre que j'ai pourtant lu et relu, comme tous mes livres d'ailleurs, revendus même puis rachetés ect voire distribuer, dans une catégorie de domaine de lecture.
Ca me trouble. sur mes basiques. pourtant ces derniers ont fonctionné pendant des années pour aller faire mes courses, m'acheter des joncs, rencontré des gens, et non pas des castors (tiens faut que je retourne au Zoo moi, bref), pour qui sait essayer de découvrir des secrets qui si ils sont secrets logiquement on ne vient pas les écrire, me les vendre ?, me les donner ? tu vois ?
Dans ma ville d'ailleurs il y avait eu une superbe initiative de boites aux lettres où des gens pouvaient y déposer des livres pour que d'autres puissent en bénéficier. J'ai eu beaucoup de livres avec beaucoup de commentaires dans les premières pages sur d'autres sujets que le bouquin et on me demandait finalement d'aller sur le net pour Partager ces informations. Je me suis dit quelle générosité Des personnes achètent des livres pour écrire dessus pour les donner avec des infos en plus pour que tout le monde sur le net puissent en bénéficier c'est sympa ?
Ca me trouble. Je devrais classer aussi les romans d'anticipation que j'ai lu dans le passé pour m'y retrouver aussi dans les non romans écrits dans le passé et ouvrir un mode de tri des romans d'anticipation, et je te laisse devenir la suite du classement auquel je devrais en venir pour arriver à mon jonc que j'aurai trouvé sur internet ? qui pourra lire un livre aussi à coté de moi s'il le souhaite (et de mon alligator que j'aurai adopté, pauvre bête il peut pas manger ?), au présent (et en étant parfois troublée de par le fait qu'en plus il se pourrait que mon jonc ait des troubles lui aussi mais de l'érection)
j'ai pas envie de devoir réfléchir avant de lire un livre, j'adore réfléchir pendant, après, des années après... mais là ça devient bientôt l'obligation d'avoir un GPS et de modifier tous mes codes vitaux et fondamentaux pour me repérer pour lire : tu sais ce moment de plaisir et de détente où on voyage ou alors on s'informe (comme quand je te lis tiens .
Mon propos te semblera bien peu clair et j'en conviens, je pense d'ailleurs qu'à l'avenir lorsque je vais devoir répondre comme ça, ça sera mon signal que je "perche"
car oui j'ai "perchée" mon père à un moment m'a t on dit ,
(je t'avoue qu'à 40 balais (et autant de sorcières ?) je me suis trouvée bête et démunie de ne pouvoir répondre au fait qu'on me demande si j'étais un joli rossignol ? bref)
et je ne sais même pas comment, enfin si, ma vie a pris une tournure catastrophique se dirigeant dans le mur (où je ne vais jamais,
maintenant je sais que c'était juste grâce à mon intelligence) alors qu'une personne justement tentait de me décaler d'une drôle de façon, je l'ai d'ailleurs appelé le caca sympathique puisqu'elle était fan de casimir (et cette histoire n'est pas de la science fiction, c'est fou hein ?) mais on lui avait mis beaucoup de caca dans la tête
et ça me permet tiens en passant de te dire que je me souviens du coup que je n'avais pas anticipé le fait que j'arriverais ici sur ton fil, que je serais troublée par Georges de la jungle Clooney parlant du fait qu'il fallait déplacer le curseur.
Te dire donc que découvrant un état de "perchée" pour qu'ensuite on me dise pour trouver une solution de déplacer le curseur, (alors que je n'étais pas une fille et que je disais parfois "dans ton cul", ou alors "faut sucer qui là ?" et que j'étais devenue tout en vrac "mode puzzle ?" parce que des personnes qui ont lu des livres et fait des études avaient décidé de m'aider, j'étais bien "pas perchée" moi.
donc je suis confuse Numéro 6, pour une fois qu'un homme intelligent, drôle, et sympathique, et qui ne me parle pas de suite de son caca, mental, virtuel, spatial, atmosphérique, gynécologique, sauf au bout de 4 ans ? (age de la fin de la couche) me pose une question pourtant simple, je suis dans l'obligation de te dire que : "non, je n'ai plus trouver le temps de me lire un bon bouquin de SF tellement j'ai eu l'impression d'être dans une navette spatiale ? en route vers un cosmos inconnu et sans bibliothèque fixe en plus".
Pour l'hostilité, j'ai voté et pour donc chacun rentre quand il veut dans qui il veut et où il veut
Sinon : Mais zou sont les chouineuses d'antan ? Rendez-moi mes petites dépressives ultra-sensibles et féministes !
Je ne peux non plus te répondre à cette question, moi je suis Neuneu, c'est un gars intelligent qui me l'a dit
tu vois j'ai moi même de gros problèmes à résoudre, des points de repères efficaces à relire, à retrouver
Mais zou qui sont mes chouineurs d'antan, mes brocanteurs ? Rendez moi (la touche tiret sur mon clavier) mes grands anti dépresseurs ultra sensibles, masculins et avec le sens de l'humour et de l'amour.
Sinon, ta bite en PACACA ?
(puisque tu me fais le grand honneur de tank et rire de mes lectures),
devoir devenir désormais "je ne sais pas quoi",
j'étais arrivée ici tout en vrac et toute en émoti conne et je me demandais si d'autres n'arrivaient pas tout en vrac mais avec leur bibliothèque ?
et je t'avoue que désormais je suis en train de me demander comment je dois faire pour retrouver mes joncs (et mai 69 ?)
Tu tombes bien je vais lire aussi Jonathan Black : l'histoire secrète du monde.
Ce monsieur étant diplômé en théologie (je vais devoir chercher) et en cosmologie (je vais devoir chercher aussi) qui a été initié dans une société secrète donc je me demandais justement les choses suivantes sans l'avoir lu (la chieuse :
c'est un livre de théologien ? de cosmologien ? et là je suis déjà perdue.
J'ai des repères beaucoup plus de base de vécu pour ne pas me perdre dans des sociétés secrètes, (qui d'ailleurs si elles sont secrètes, comment se fait il qu'elles soient connues ? et parfois par des gars que je connais pas, qui ont des diplômes dans des trucs qui sont pas inscrits sur mes plaques de chocolat ou mon paquet de lessive ou dont je n'ai jamais entendu parler dans ma vie d'ouvrière),
avant d'aller faire mes courses chez Leclerc pour discuter avec mes caissières au smic ect dans ma petite vie simple, modeste et tranquille (mais où je peux désormais non pas décrocher des 06 mais avoir pu leur parler
et du coup je me demande si ce livre qualifié par le point de : "ouvrage brillant, captivant et déroutant"
ne risque pas de me dérouter sur la route de mes courses en m'obligeant à passer par des passages secrets, des sous tes reins inconnus
(tiens je remarque d'ailleurs en le feuilletant que la personne qui me l'a vendu y a laissé son ticket de caisse et le ticket de sa carte bancaire,
et j'y vois par contre qu'un bouquin sur le Tibet il ne me l'a pas vendu celui là, pourtant il est sur le ticket de caisse, bref j'irai poser mes questions à un hacker savoir si on peut connaître l'histoire secrète des tickets de carte bancaire, faut s'intéresser aux gens )
je dois le considérer comme de la science fiction ? ou un livre administratif ? politique ? de cuisine ? de sexe ?
(faut que je m'y mette à ce dernier sinon je vais devoir arrêter ma collection de joncs encore ou devoir apprendre à communiquer avec un castor ? ou un alligator, tu as lu la théorie de Alligat Man ? sur le fait qu'il a révélé le secret que l'alligator en fait à des fausses dents ? )
et je peux donc en venir à répondre à ta question (pardon j'ai été longue mais le monde est devenu si rapide que je peine à suivre avec mon petit cerveau, mes petites bases théoriques, pour arriver à te répondre à une simple question :
je pense que j'ai vieilli, tellement que je ne sais plus même classer un livre que j'ai pourtant lu et relu, comme tous mes livres d'ailleurs, revendus même puis rachetés ect voire distribuer, dans une catégorie de domaine de lecture.
Ca me trouble. sur mes basiques. pourtant ces derniers ont fonctionné pendant des années pour aller faire mes courses, m'acheter des joncs, rencontré des gens, et non pas des castors (tiens faut que je retourne au Zoo moi, bref), pour qui sait essayer de découvrir des secrets qui si ils sont secrets logiquement on ne vient pas les écrire, me les vendre ?, me les donner ? tu vois ?
Dans ma ville d'ailleurs il y avait eu une superbe initiative de boites aux lettres où des gens pouvaient y déposer des livres pour que d'autres puissent en bénéficier. J'ai eu beaucoup de livres avec beaucoup de commentaires dans les premières pages sur d'autres sujets que le bouquin et on me demandait finalement d'aller sur le net pour Partager ces informations. Je me suis dit quelle générosité Des personnes achètent des livres pour écrire dessus pour les donner avec des infos en plus pour que tout le monde sur le net puissent en bénéficier c'est sympa ?
Ca me trouble. Je devrais classer aussi les romans d'anticipation que j'ai lu dans le passé pour m'y retrouver aussi dans les non romans écrits dans le passé et ouvrir un mode de tri des romans d'anticipation, et je te laisse devenir la suite du classement auquel je devrais en venir pour arriver à mon jonc que j'aurai trouvé sur internet ? qui pourra lire un livre aussi à coté de moi s'il le souhaite (et de mon alligator que j'aurai adopté, pauvre bête il peut pas manger ?), au présent (et en étant parfois troublée de par le fait qu'en plus il se pourrait que mon jonc ait des troubles lui aussi mais de l'érection)
j'ai pas envie de devoir réfléchir avant de lire un livre, j'adore réfléchir pendant, après, des années après... mais là ça devient bientôt l'obligation d'avoir un GPS et de modifier tous mes codes vitaux et fondamentaux pour me repérer pour lire : tu sais ce moment de plaisir et de détente où on voyage ou alors on s'informe (comme quand je te lis tiens .
Mon propos te semblera bien peu clair et j'en conviens, je pense d'ailleurs qu'à l'avenir lorsque je vais devoir répondre comme ça, ça sera mon signal que je "perche"
car oui j'ai "perchée" mon père à un moment m'a t on dit ,
(je t'avoue qu'à 40 balais (et autant de sorcières ?) je me suis trouvée bête et démunie de ne pouvoir répondre au fait qu'on me demande si j'étais un joli rossignol ? bref)
et je ne sais même pas comment, enfin si, ma vie a pris une tournure catastrophique se dirigeant dans le mur (où je ne vais jamais,
maintenant je sais que c'était juste grâce à mon intelligence) alors qu'une personne justement tentait de me décaler d'une drôle de façon, je l'ai d'ailleurs appelé le caca sympathique puisqu'elle était fan de casimir (et cette histoire n'est pas de la science fiction, c'est fou hein ?) mais on lui avait mis beaucoup de caca dans la tête
et ça me permet tiens en passant de te dire que je me souviens du coup que je n'avais pas anticipé le fait que j'arriverais ici sur ton fil, que je serais troublée par Georges de la jungle Clooney parlant du fait qu'il fallait déplacer le curseur.
Te dire donc que découvrant un état de "perchée" pour qu'ensuite on me dise pour trouver une solution de déplacer le curseur, (alors que je n'étais pas une fille et que je disais parfois "dans ton cul", ou alors "faut sucer qui là ?" et que j'étais devenue tout en vrac "mode puzzle ?" parce que des personnes qui ont lu des livres et fait des études avaient décidé de m'aider, j'étais bien "pas perchée" moi.
donc je suis confuse Numéro 6, pour une fois qu'un homme intelligent, drôle, et sympathique, et qui ne me parle pas de suite de son caca, mental, virtuel, spatial, atmosphérique, gynécologique, sauf au bout de 4 ans ? (age de la fin de la couche) me pose une question pourtant simple, je suis dans l'obligation de te dire que : "non, je n'ai plus trouver le temps de me lire un bon bouquin de SF tellement j'ai eu l'impression d'être dans une navette spatiale ? en route vers un cosmos inconnu et sans bibliothèque fixe en plus".
Pour l'hostilité, j'ai voté et pour donc chacun rentre quand il veut dans qui il veut et où il veut
Sinon : Mais zou sont les chouineuses d'antan ? Rendez-moi mes petites dépressives ultra-sensibles et féministes !
Je ne peux non plus te répondre à cette question, moi je suis Neuneu, c'est un gars intelligent qui me l'a dit
tu vois j'ai moi même de gros problèmes à résoudre, des points de repères efficaces à relire, à retrouver
Mais zou qui sont mes chouineurs d'antan, mes brocanteurs ? Rendez moi (la touche tiret sur mon clavier) mes grands anti dépresseurs ultra sensibles, masculins et avec le sens de l'humour et de l'amour.
Sinon, ta bite en PACACA ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nath
Tu crois que je devrais changer mon pseudo ? pour ma nouvelle identité ? parce que quand tu l'utilises comme ça, surtout, ça me fait les trucs que t'expliquer là mais en opposé en fait, ça m'endort pas et ça me rend pas plus fine,
mais ça me trouble ?
et sinon, tu regardes des films ?
J'ai vu un film d'anticipation avec Brad Pitt qui dit qu'à ta naissance tu en tenais une couche, et qu'à la fin tu vas en tenir une autre ? en fait la vie c'est jamais sortir des toilettes en fait ? (et en plus faut que j'achète des toilettes pour être une fifille et avoir un susucke j'ai du taf, j'ai du taf)
Bon je retourne lire "Dons qui chiottent" Editions 1965 !!!! dingue je commande sur internet en 2015 des bouquins édité en 1965. Je suis perdue, tu veux pas m'adopter, tu mets sur une base, je bouge pas, je suis sage, je suis un ange (qui lange ?)
mon manège à moi ? c'est pour qui le pompom ?
Tu crois que je devrais changer mon pseudo ? pour ma nouvelle identité ? parce que quand tu l'utilises comme ça, surtout, ça me fait les trucs que t'expliquer là mais en opposé en fait, ça m'endort pas et ça me rend pas plus fine,
mais ça me trouble ?
et sinon, tu regardes des films ?
J'ai vu un film d'anticipation avec Brad Pitt qui dit qu'à ta naissance tu en tenais une couche, et qu'à la fin tu vas en tenir une autre ? en fait la vie c'est jamais sortir des toilettes en fait ? (et en plus faut que j'achète des toilettes pour être une fifille et avoir un susucke j'ai du taf, j'ai du taf)
Bon je retourne lire "Dons qui chiottent" Editions 1965 !!!! dingue je commande sur internet en 2015 des bouquins édité en 1965. Je suis perdue, tu veux pas m'adopter, tu mets sur une base, je bouge pas, je suis sage, je suis un ange (qui lange ?)
mon manège à moi ? c'est pour qui le pompom ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
[quote="Numero6"]Nath,
Nous savons que ce qui en sort est la résultante de multiples influences, sociales, familiales et qu'un changement d'humeur ou une minime variation hormonale peuvent avoir des effets notables.
Alors là changer d'identité pour appeler ton double pour me répondre aussi pendant que je te réponds, je ne sais pas de quoi c'est la résultante, si c'est un changement d'humeur ou une variation hormonale,
mais je vais m'acheter une tente et je vais partir en vacances, loin des influences sociales, familiales, loin des influences tout court, car là je fluxe
Nous savons que ce qui en sort est la résultante de multiples influences, sociales, familiales et qu'un changement d'humeur ou une minime variation hormonale peuvent avoir des effets notables.
Alors là changer d'identité pour appeler ton double pour me répondre aussi pendant que je te réponds, je ne sais pas de quoi c'est la résultante, si c'est un changement d'humeur ou une variation hormonale,
mais je vais m'acheter une tente et je vais partir en vacances, loin des influences sociales, familiales, loin des influences tout court, car là je fluxe
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Eh ben, eh ben, Nath, tu mettrais toute cette énergie dans la bonne direction je pourrais prendre ma retraite.
Tu me rappelles Kass quand elle déclare "ils sont plusieurs dans ma tête, mais à la fin c'est moi qui commande."
Vivement que les élections se terminent chez toi, ou alors change de régime, passe à la monarchie.
Tu me rappelles Kass quand elle déclare "ils sont plusieurs dans ma tête, mais à la fin c'est moi qui commande."
Vivement que les élections se terminent chez toi, ou alors change de régime, passe à la monarchie.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
j'avais les miquettes
un petit bout de la Connaissance en poche.
Utiliser tout son arsenal c'est quand même le meilleur moyen
J'aimerais bien lui proposer un training autogène de force 7 sur l'échelle de la prise.
Produire une réflexion qui ferait rentrer au chausse-pied le petit bout de l'autre.
Une synthèse, quoi.
Aboutir en réussissant l'exploit d'intégrer un fragment
Bon maintenant, c'est sur.
(des indices, plein d'indices pour ma construction mentale)
si je fais des photocopies, je peux l'accrocher au dessus de mon lit et dire c'est Number 6 qui me l'a écrit ?
(sinon c'est sympa cette idée de partage)
un petit bout de la Connaissance en poche.
Utiliser tout son arsenal c'est quand même le meilleur moyen
J'aimerais bien lui proposer un training autogène de force 7 sur l'échelle de la prise.
Produire une réflexion qui ferait rentrer au chausse-pied le petit bout de l'autre.
Une synthèse, quoi.
Aboutir en réussissant l'exploit d'intégrer un fragment
Bon maintenant, c'est sur.
(des indices, plein d'indices pour ma construction mentale)
si je fais des photocopies, je peux l'accrocher au dessus de mon lit et dire c'est Number 6 qui me l'a écrit ?
(sinon c'est sympa cette idée de partage)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Eh ben, eh ben, Nath, tu mettrais toute cette énergie dans la bonne direction je pourrais prendre ma retraite.
Tu me rappelles Kass quand elle déclare "ils sont plusieurs dans ma tête, mais à la fin c'est moi qui commande."
Vivement que les élections se terminent chez toi, ou alors change de régime, passe à la monarchie.
Je dis Ni Dieu, Ni Maître mais je choisis. et surtout ma direction. (dans les deux sens du terme)
Si ils sont plusieurs dans ma tête : Comme on s'entend bien et depuis longtemps si on est plusieurs, pas de besoin de commander.
J'en reviens à peine aux érections, et pour le régime... je vais plutôt passer plus souvent chez ce jeune vendeur d'anciens jeux vidéos et qui sait, me racheter une
Je sais donc qu'à défaut de T'es Triste, tu me consoles Merci, j'ai autant ri à te lire, qu'à écrire Ca fait du bien Ca recentre, tu devrais faire psy ou médecin. toi.
Dernière édition par Nath le Lun 24 Aoû 2015 - 23:38, édité 1 fois (Raison : je fais des fois un cake, j'appelle ça une saint crocs :) c'est sain et ça mange pas de pain. je l'espère sur ton fil.)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Maître à écrit :
@offset, j'ai failli écrire sur toi. Je voulais développer le fait que je considère surprenant que tu puisses écrire que j'ai été gentil avec toi, alors que je t'ai rien écrit qui puisse être qualifié de gentil, à mes yeux.
Pourquoi je dis que tu es gentil avec moi ?
Tout simplement parce que tu me réponds et tu me cites et que j'ai un énorme besoin de reconnaissance
Mais je te connais pas assez, alors je suis parti sur autre chose, je craignais de me montrer maladroit.
Tu as bien fait de ne rien écrire, je suis à fleur de peau en ce moment et puis je n’aime pas être mis en avant, je veux juste que l’on me montre que je ne suis pas invisible
Entre pas surdoués, on a peut-être des sujets de conversation possible...
Possible
A propos de l’arborescence de ce fil, je suis juste un peu frustrée de ne pas pourvoir participer au moment ou elle se montre, le plus souvent je ne peux y participer que tôt le matin ou tard le soir.
Je remercie tous ceux qui passent sur ce fil ainsi que le Maître des lieux de me permettre de lire des choses qui sortent de l’ordinaire.
Bonne journée
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
[quote="offset"][quote]
Je remercie tous ceux qui passent sur ce fil ainsi que le Maître des lieux de me permettre de lire des choses qui sortent de l’ordinaire.
Hello, j'espère ne pas être incluse dans ces personnes, il n'y a pas plus ordinaire que moi et mes propos. Je suis d'un commun et avec une vie qui va avec.
Et je ne "produis" que parce que Numéro 6 m'inspire ou/et produit une effet chez moi sur moi.
et me donne envie de lui parler ou d'écrire sur son fil et me laisse d'ailleurs le faire. Je ne lui fais pas de compliments parce que j'espère me "le faire" et il est plutôt assez très rare que j'en fasse et qu'on me donne envie d'en faire.
Cette capacité qu'à Numéro 6 a jongler avec le décalage avec les pieds (quel pied bien sur terre et les connaissances de base nombreuses qu'il a mais sur tout.
Une autoroute où on peut rouler d'un coté à vitesse réglementaire et de l'autre se permettre des accélérations. et avec des limites bien délimitées.
Quitte à être parfois sans le vouloir ou en le voulant comme une boule de flipper, autant s'assurer et c'est le cas que le flipper permettra après avoir un peu perdu la boule à cette dernière de retrouver sa place stable de bouboule. rien ne sert de savoir exploser la routine si on ne sait pas ce qu'est la routine et si on ne peut venir s'y ressourcer.
J'imagine bien un de ces manèges qui provoquent tant de sensations et qui partirait au final sur la lune sans moyen de revenir sur terre, ce serait du gâchis, puisque le but est d'avoir des sensations et de se sentir vivant et non pas d'aller sur la lune.
et comme en plus y'a un tas de nuisettes qui attendent dans le sèche linge, au prix où ça coûte et vu leur délicatesse, faudrait pas les gâcher.
Découvrir qu'il existe des personnes à qui je peux dire des jolies choses, je me sens Nathalie Colon
Et afin de pallier une "crise de neuneu" je dirai qu'en fait c'est un peu comme passer derrière quelqu'un aux toilettes sans devoir d'abord nettoyer des cacas merdiques et trouver cet endroit aussi net qu'on ne l'avait jamais trouvé avant. Ca modifie un peul'intestin euh le destin.
Le plaisir de pouvoir "décaler" et d'en voir les effets. Parce que si tu n'as pas de curseur, tu ne peux pas le déplacer.
oh oui oh oui déplaces moi le curseur ? c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres. qui joue en première base ? mais où est la première base ?
Bonne journée
Je remercie tous ceux qui passent sur ce fil ainsi que le Maître des lieux de me permettre de lire des choses qui sortent de l’ordinaire.
Hello, j'espère ne pas être incluse dans ces personnes, il n'y a pas plus ordinaire que moi et mes propos. Je suis d'un commun et avec une vie qui va avec.
Et je ne "produis" que parce que Numéro 6 m'inspire ou/et produit une effet chez moi sur moi.
et me donne envie de lui parler ou d'écrire sur son fil et me laisse d'ailleurs le faire. Je ne lui fais pas de compliments parce que j'espère me "le faire" et il est plutôt assez très rare que j'en fasse et qu'on me donne envie d'en faire.
Cette capacité qu'à Numéro 6 a jongler avec le décalage avec les pieds (quel pied bien sur terre et les connaissances de base nombreuses qu'il a mais sur tout.
Une autoroute où on peut rouler d'un coté à vitesse réglementaire et de l'autre se permettre des accélérations. et avec des limites bien délimitées.
Quitte à être parfois sans le vouloir ou en le voulant comme une boule de flipper, autant s'assurer et c'est le cas que le flipper permettra après avoir un peu perdu la boule à cette dernière de retrouver sa place stable de bouboule. rien ne sert de savoir exploser la routine si on ne sait pas ce qu'est la routine et si on ne peut venir s'y ressourcer.
J'imagine bien un de ces manèges qui provoquent tant de sensations et qui partirait au final sur la lune sans moyen de revenir sur terre, ce serait du gâchis, puisque le but est d'avoir des sensations et de se sentir vivant et non pas d'aller sur la lune.
et comme en plus y'a un tas de nuisettes qui attendent dans le sèche linge, au prix où ça coûte et vu leur délicatesse, faudrait pas les gâcher.
Découvrir qu'il existe des personnes à qui je peux dire des jolies choses, je me sens Nathalie Colon
Et afin de pallier une "crise de neuneu" je dirai qu'en fait c'est un peu comme passer derrière quelqu'un aux toilettes sans devoir d'abord nettoyer des cacas merdiques et trouver cet endroit aussi net qu'on ne l'avait jamais trouvé avant. Ca modifie un peu
Le plaisir de pouvoir "décaler" et d'en voir les effets. Parce que si tu n'as pas de curseur, tu ne peux pas le déplacer.
oh oui oh oui déplaces moi le curseur ? c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres. qui joue en première base ? mais où est la première base ?
Bonne journée
Dernière édition par Nath le Mar 25 Aoû 2015 - 10:13, édité 2 fois (Raison : ah ce panard de rendre à César, mais pour ça il faut reconnaître César, je vais m'acheter des BN aussi, ça me fait quelqu'un qui me sourit dès le matin.....)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Salut, bien dormi ? t'as vu que dans HQI, y'a Q ?
Une théorie fumeuse sur cette lettre de l'alphabet dans des tablettes ?
Merci et bonne journée. (et plein de points Gigeur ? je te le souhaite
Une théorie fumeuse sur cette lettre de l'alphabet dans des tablettes ?
Merci et bonne journée. (et plein de points Gigeur ? je te le souhaite
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Salut Nath, c'est tout le Sagittaire ça, les pieds sur terre, la tête dans les étoiles (oui, oui, Centaure vous le dira, les canassons ont des pieds, comme les canapés).
Je viens d'inventer le cri de guerre du zèbre.
Franchement autant les Sagittaires sont des animaux de noble lignée, autant les zèbres... pour trouver des métaphores... pffff.
L'autre patate de JSF, qui s'est contenté de reprendre une métaphore médicale anglo-saxonne*, ne nous a pas rendu service point de vue possibilité de métaphores.
Bon mais, admettons qu'un zèbre crie et qu'il fasse la guerre, ce serait son cri de guerre.
Voilà, fermez le ban, vous pouvez fumer.
Je sens une vacuité d'attention dans le fond. Je sens que je vais devoir m'expliquer. Vous l'aurez voulu bande de nazes. Un petit copier-coller d'une tartine que je poste sur le fil consacré au Meilleur des Mondes.
*La métaphore médicale est destinée aux étudiants en médecine. Il faut leur apprendre à ligaturer leurs arborescences, à s'imposer la rigueur diagnostique avant de faire plaisir à leurs neurones. Quand on entend un quadrupède qui galope, il faut s'imposer de d'abord penser cheval avant de penser zèbre.
JSF a fait une inversion sémantique.
Le temps de mettre en forme ma tartine...
Je viens d'inventer le cri de guerre du zèbre.
"personne n'a le droit de me traiter comme ça"
Franchement autant les Sagittaires sont des animaux de noble lignée, autant les zèbres... pour trouver des métaphores... pffff.
L'autre patate de JSF, qui s'est contenté de reprendre une métaphore médicale anglo-saxonne*, ne nous a pas rendu service point de vue possibilité de métaphores.
Bon mais, admettons qu'un zèbre crie et qu'il fasse la guerre, ce serait son cri de guerre.
Voilà, fermez le ban, vous pouvez fumer.
Je sens une vacuité d'attention dans le fond. Je sens que je vais devoir m'expliquer. Vous l'aurez voulu bande de nazes. Un petit copier-coller d'une tartine que je poste sur le fil consacré au Meilleur des Mondes.
*La métaphore médicale est destinée aux étudiants en médecine. Il faut leur apprendre à ligaturer leurs arborescences, à s'imposer la rigueur diagnostique avant de faire plaisir à leurs neurones. Quand on entend un quadrupède qui galope, il faut s'imposer de d'abord penser cheval avant de penser zèbre.
JSF a fait une inversion sémantique.
Le temps de mettre en forme ma tartine...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Spoiler:
- Ca me laisse le temps de manger mes tartines avant.... je dois te lire si je suis sagittaire ? mais que j'ai bossé dans un planétarium ? ou du coup ça déplace ma base et je ne serai plus sagittaire non plus ? cela dit j'avais lu qu'un sagittaire peut voir sa personnalité totalement transformée quand il a bu, l'idée me plaisait bien et me faisait rire ? et oublies pas les mages us cul
Bonjour Numéro six (t'as vu à une lettre près tu t'appelais Numéro sex .... sushis du détail)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nikko, La Société du Spectacle de 1967 est un ouvrage souvent cité par les rares auteurs qui me semblent produire une analyse valable de notre monde.
L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé (qui est le résultat de sa propre activité inconsciente) s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit ; plus il accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir.
Le mérite de Debord est d'avoir fourni une grille pour l'observation, une description d'un phénomène. Je me sens chaque jour impuissant à expliquer à ceux qui m'entourent que, croyant satisfaire leurs propres exigences, ils ne font que se soumettre aux "images dominantes du besoin". Et cela va bien au-delà de l'achat de biens de consommation. René Girard l'a magnifiquement développé dans son analyse du désir mimétique : "ce que le désir imite est le désir de l’autre, le désir lui-même."
Son décryptage de ce qui se passe derrière le rideau de fumée a été développé avec finesse par Philippe Murray. Le talent d'écriture de ce dernier et son sens de l'ironie lui ont permis de rendre digeste sa désespérante analyse de notre société festive. Il faut une verve hors norme pour faire voir aux gens qu'ils sont en train de s'ennuyer là où ils pensaient faire la fête.
Murray a ouvert une brèche, ses allégories de la fausse modernité permettaient de forger le besoin de rechercher à qui profite le crime.
Des auteurs plus récents, comme Michel Drac dans Crise économique ou Crise du sens, ont développé l'analyse de ce subterfuge. Dans un premier temps balayer les valeurs qui soudent une société ou un individu (détruire du sens) pour ensuite développer des valeurs de pacotille (produire du sens). Par exemple remplacer la religion par l'amour de Gaïa.
Le mérite de Pierre Hillard est à mon sens de partir de ce que les gens voient, les colifichets de la société du spectacle, et par un travail laborieux (whouarf, désolé) révéler les marionnettistes qui les agitent. La thèse de la société du Spectacle de Debord prend tout son sens quand on en discerne les investigateurs. Sinon comment faire comprendre à qui que ce soit que des organisations humanitaires comme l'UNESCO ou le WWF sont des éléments du décor de cette société.
Les étapes du travail de sape des fondements d'une société, magnifiquement détaillé par l'ancien agent du KGB Youri Alexandrovitch Bezmenov, se retrouve dans toutes les autres idéologies non communistes.
La base conceptuelle repose sur la destruction de toute autorité. Dans l'ordre : Religion, Éducation, vie sociale, structure du pouvoir, relations professionnelles, loi et ordre.
Le but est de ne plus laisser que des individus isolés.
Et l'imprégnation de courants de pensée finit par le résultat suivant : les individus sont mals, très mals, alors que, selon les critères de la société du spectacle, ils ont tout pour être bien. Le résultat paradoxal est que cela renforce leurs convictions pour la société du spectacle.
Le retour en arrière n'aura rien de spontané.
Il n'est pas garanti.
Il nécessite une démarche pénible parce qu'obligatoirement réactionnaire, un retour aux valeurs humaines fondamentales. Et se taper la purge de devoir supporter l'autorité. Mais tant que ce besoin n'apparait pas, il y a peu de chances que les gens se tournent vers ce qu'ils n'aiment pas, se soumettre aux autorités d'une collectivité, qui les protègent. Une crise économique majeure pourrait obliger les gens à se regrouper selon les schémas traditionnels. On le voit bien dans les projets survivalistes, la procrastination sera modérément supportée par ceux qui se taperont le boulot.
Quand les gens ne croient plus en Dieu (mettez ce que vous voulez derrière ce terme), ils ne croient pas en rien, ils croient en n'importe quoi. Je ne me souviens plus de l'auteur.
Le clou du spectacle, le bouquet final, c'est bien ce qu'avait conceptualisé Debord : plus l'individu accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir.
En ce sens, les cinq catégories sociales de Brave New World, avec les HQI de la classe alpha, sont représentatives de ces images dominantes qui nous sont imposées. Pour rester dans le cadre de ce forum, chercher une solution à un mal-être en creusant les particularités de la classe alpha, c'est réfléchir à l'aide d'une de ces images dominantes.
Ce qui conduit à la deuxième condamnation de Debord : ne plus comprendre sa propre existence et son propre désir.
C'est ainsi que les rares zèbres qui ont fini par se remettre en phase avec leurs besoins ou leurs désirs décrivent tous le même impératif, celui de se sortir de cette théorie, de remettre à sa juste place un QI élevé dans leur existence.
La théorie des zèbres, en dehors de sa récupération commerciale par quelques psychologues pour vendre des tests de QI comme de l'eau bénite, donnez-moi mon QI, seigneur, et je serais guéri, ne peut être à mes yeux qu'un point de départ. Elle permet d'oser donner la bonne réponse à cette question terrible : c'est moi qui suis con ou ce sont tous les autres ?
C'est le point de départ, c'est le tout début pour commencer à réfléchir par soi-même.
Ce n'est qu'un début. Quand tous les autres disent des conneries, la thèse qui voudrait que ce soit par manque d'intelligence est fausse. Il suffit de voir à quel point les zèbres sont capables de reprendre les mêmes conneries avec enthousiasme. Cette impression d'être entouré de crétins ne vient pas du déficit cognitif de la majorité, ils font ce qu'ils peuvent, elle vient du décalage croissant entre les "images dominantes" et les "besoins réels". Le constat est bon, le diagnostic est faux.
Pour avancer il faut effectivement recourir aux thèses de Debord et de ses successeurs, décrypter cette société du spectacle et savoir reconnaitre ses initiateurs.
Tant que l'on cherche dans le fonctionnement de son seul cerveau, ou dans une caractéristique fonctionnelle spécifique aux "alpha", on continue à se fourvoyer dans ce jeu de dupes. Et l'on aboutit à ces absurdités qui fleurissent ici : "zèbritude et orgasme", "un amour de zèbre", "comment ne pas génocider les normo-pensants ?", "râteau et déstructuration de mon paradigme vaginal".
C'est un jeu subtil que de tenter de montrer que ce qui nous pose problème ce ne sont pas nos capacités de réflexion, ni les innombrables crétins qui nous entourent (quoique, certains jours...) mais bien cette Société du Spectacle élaborées par des générations successives de gens intelligents, très intelligents.
Et qu'en réfléchissant sur la place spécifique des zèbres dans la société, voir sur un statut spécifique (pour ne pas parler de privilèges spécifiques), on ne fait que renforcer "les images dominantes du besoin".
Les conclusions de Debord restent d'actualité.
Le spectacle, qui est l’effacement des limites du moi et du monde par l’écrasement du moi qu’assiège la présence-absence du monde, est également l’effacement des limites du vrai et du faux par le refoulement de toute vérité vécue sous la présence réelle de la fausseté qu’assure l’organisation de l’apparence. Celui qui subit passivement son sort quotidiennement étranger est donc poussé vers une folie qui réagit illusoirement à ce sort, en recourant à des techniques magiques. La reconnaissance et la consommation des marchandises sont au centre de cette pseudo-réponse à une communication sans réponse. Le besoin d’imitation qu’éprouve le consommateur est précisément le besoin infantile, conditionné par tous les aspects de sa dépossession fondamentale. Selon les termes que Gabel applique à un niveau pathologique tout autre, « le besoin anormal de représentation compense ici un sentiment torturant d’être en marge de l’existence ».
(Oh putain, je t'assure que Phlippe Murray écrit dix fois mieux ! Tu reprendras un peu de choucroute après ta purée ? Murray est à Debord ce que l'orfèvre est au métallurgiste.)
Celui qui subit passivement son sort quotidiennement étranger est donc poussé vers une folie qui réagit illusoirement à ce sort, en recourant à des techniques magiques.
Et dans ce sens, je crois que la théorie des zèbres représente un risque non négligeable de se transformer en "technique magique", en remplaçant l'ontologie divine ou sociale par une ontologie déterminée par les matrices de Raven.
En partant d'une particularité psychologique incontestable, la douance, le risque de reproduire les "éléments de langage" de la Société du Spectacle avec la théorie des zèbres, ce risque me semble réel.
La seule stratégie que j'ai réussi à élaborer est de toujours revenir, d'insister sur les besoins réels des gens, d'encore et encore battre le rappel de leurs besoins. Remettre leurs besoins au centre de la réflexion. En ce sens je trouve que les femmes sont plus sujettes à savoir en tenir compte. Même si il est quasiment impossible d'évoquer leur soumission aux "images dominantes".
Le jour où les gens comprennent qu'un de leur besoin majeur est d'être traités avec respect, ils peuvent commencer à se libérer du joug du terrorisme de l'intelligence, des faux besoins, du désir mimétique.
D'abord tu me respectes. Aucune intelligence, même supérieure, ne t'autorise à négliger ce point. Sinon, dégage !
Démontrer à une personne les idéologies qui animent sa pensée est une impasse. C'est humiliant je pense. Cette idée est très déstabilisante pour n'importe quel individu. C'est pourquoi les réflexions de Debord ou d'Hillard ne sont utilisables que par ceux qui ont déjà pris conscience du phénomène et qui souhaitent aller plus loin.
Par contre, revenir aux besoins des gens est une voie possible. Je crois que le meilleur service à rendre à un zèbre est de l'aider à formuler son cri de guerre : "personne n'a le droit de me traiter comme ça".
Désolé j'ai été un peu long, mais faut pas me lancer sur Debord !
L’aliénation du spectateur au profit de l’objet contemplé (qui est le résultat de sa propre activité inconsciente) s’exprime ainsi : plus il contemple, moins il vit ; plus il accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir.
Le mérite de Debord est d'avoir fourni une grille pour l'observation, une description d'un phénomène. Je me sens chaque jour impuissant à expliquer à ceux qui m'entourent que, croyant satisfaire leurs propres exigences, ils ne font que se soumettre aux "images dominantes du besoin". Et cela va bien au-delà de l'achat de biens de consommation. René Girard l'a magnifiquement développé dans son analyse du désir mimétique : "ce que le désir imite est le désir de l’autre, le désir lui-même."
Son décryptage de ce qui se passe derrière le rideau de fumée a été développé avec finesse par Philippe Murray. Le talent d'écriture de ce dernier et son sens de l'ironie lui ont permis de rendre digeste sa désespérante analyse de notre société festive. Il faut une verve hors norme pour faire voir aux gens qu'ils sont en train de s'ennuyer là où ils pensaient faire la fête.
Murray a ouvert une brèche, ses allégories de la fausse modernité permettaient de forger le besoin de rechercher à qui profite le crime.
Des auteurs plus récents, comme Michel Drac dans Crise économique ou Crise du sens, ont développé l'analyse de ce subterfuge. Dans un premier temps balayer les valeurs qui soudent une société ou un individu (détruire du sens) pour ensuite développer des valeurs de pacotille (produire du sens). Par exemple remplacer la religion par l'amour de Gaïa.
Le mérite de Pierre Hillard est à mon sens de partir de ce que les gens voient, les colifichets de la société du spectacle, et par un travail laborieux (whouarf, désolé) révéler les marionnettistes qui les agitent. La thèse de la société du Spectacle de Debord prend tout son sens quand on en discerne les investigateurs. Sinon comment faire comprendre à qui que ce soit que des organisations humanitaires comme l'UNESCO ou le WWF sont des éléments du décor de cette société.
Les étapes du travail de sape des fondements d'une société, magnifiquement détaillé par l'ancien agent du KGB Youri Alexandrovitch Bezmenov, se retrouve dans toutes les autres idéologies non communistes.
La base conceptuelle repose sur la destruction de toute autorité. Dans l'ordre : Religion, Éducation, vie sociale, structure du pouvoir, relations professionnelles, loi et ordre.
Le but est de ne plus laisser que des individus isolés.
Et l'imprégnation de courants de pensée finit par le résultat suivant : les individus sont mals, très mals, alors que, selon les critères de la société du spectacle, ils ont tout pour être bien. Le résultat paradoxal est que cela renforce leurs convictions pour la société du spectacle.
Le retour en arrière n'aura rien de spontané.
Il n'est pas garanti.
Il nécessite une démarche pénible parce qu'obligatoirement réactionnaire, un retour aux valeurs humaines fondamentales. Et se taper la purge de devoir supporter l'autorité. Mais tant que ce besoin n'apparait pas, il y a peu de chances que les gens se tournent vers ce qu'ils n'aiment pas, se soumettre aux autorités d'une collectivité, qui les protègent. Une crise économique majeure pourrait obliger les gens à se regrouper selon les schémas traditionnels. On le voit bien dans les projets survivalistes, la procrastination sera modérément supportée par ceux qui se taperont le boulot.
Quand les gens ne croient plus en Dieu (mettez ce que vous voulez derrière ce terme), ils ne croient pas en rien, ils croient en n'importe quoi. Je ne me souviens plus de l'auteur.
Le clou du spectacle, le bouquet final, c'est bien ce qu'avait conceptualisé Debord : plus l'individu accepte de se reconnaître dans les images dominantes du besoin, moins il comprend sa propre existence et son propre désir.
En ce sens, les cinq catégories sociales de Brave New World, avec les HQI de la classe alpha, sont représentatives de ces images dominantes qui nous sont imposées. Pour rester dans le cadre de ce forum, chercher une solution à un mal-être en creusant les particularités de la classe alpha, c'est réfléchir à l'aide d'une de ces images dominantes.
Ce qui conduit à la deuxième condamnation de Debord : ne plus comprendre sa propre existence et son propre désir.
C'est ainsi que les rares zèbres qui ont fini par se remettre en phase avec leurs besoins ou leurs désirs décrivent tous le même impératif, celui de se sortir de cette théorie, de remettre à sa juste place un QI élevé dans leur existence.
La théorie des zèbres, en dehors de sa récupération commerciale par quelques psychologues pour vendre des tests de QI comme de l'eau bénite, donnez-moi mon QI, seigneur, et je serais guéri, ne peut être à mes yeux qu'un point de départ. Elle permet d'oser donner la bonne réponse à cette question terrible : c'est moi qui suis con ou ce sont tous les autres ?
C'est le point de départ, c'est le tout début pour commencer à réfléchir par soi-même.
Ce n'est qu'un début. Quand tous les autres disent des conneries, la thèse qui voudrait que ce soit par manque d'intelligence est fausse. Il suffit de voir à quel point les zèbres sont capables de reprendre les mêmes conneries avec enthousiasme. Cette impression d'être entouré de crétins ne vient pas du déficit cognitif de la majorité, ils font ce qu'ils peuvent, elle vient du décalage croissant entre les "images dominantes" et les "besoins réels". Le constat est bon, le diagnostic est faux.
Pour avancer il faut effectivement recourir aux thèses de Debord et de ses successeurs, décrypter cette société du spectacle et savoir reconnaitre ses initiateurs.
Tant que l'on cherche dans le fonctionnement de son seul cerveau, ou dans une caractéristique fonctionnelle spécifique aux "alpha", on continue à se fourvoyer dans ce jeu de dupes. Et l'on aboutit à ces absurdités qui fleurissent ici : "zèbritude et orgasme", "un amour de zèbre", "comment ne pas génocider les normo-pensants ?", "râteau et déstructuration de mon paradigme vaginal".
C'est un jeu subtil que de tenter de montrer que ce qui nous pose problème ce ne sont pas nos capacités de réflexion, ni les innombrables crétins qui nous entourent (quoique, certains jours...) mais bien cette Société du Spectacle élaborées par des générations successives de gens intelligents, très intelligents.
Et qu'en réfléchissant sur la place spécifique des zèbres dans la société, voir sur un statut spécifique (pour ne pas parler de privilèges spécifiques), on ne fait que renforcer "les images dominantes du besoin".
Les conclusions de Debord restent d'actualité.
Le spectacle, qui est l’effacement des limites du moi et du monde par l’écrasement du moi qu’assiège la présence-absence du monde, est également l’effacement des limites du vrai et du faux par le refoulement de toute vérité vécue sous la présence réelle de la fausseté qu’assure l’organisation de l’apparence. Celui qui subit passivement son sort quotidiennement étranger est donc poussé vers une folie qui réagit illusoirement à ce sort, en recourant à des techniques magiques. La reconnaissance et la consommation des marchandises sont au centre de cette pseudo-réponse à une communication sans réponse. Le besoin d’imitation qu’éprouve le consommateur est précisément le besoin infantile, conditionné par tous les aspects de sa dépossession fondamentale. Selon les termes que Gabel applique à un niveau pathologique tout autre, « le besoin anormal de représentation compense ici un sentiment torturant d’être en marge de l’existence ».
(Oh putain, je t'assure que Phlippe Murray écrit dix fois mieux ! Tu reprendras un peu de choucroute après ta purée ? Murray est à Debord ce que l'orfèvre est au métallurgiste.)
Celui qui subit passivement son sort quotidiennement étranger est donc poussé vers une folie qui réagit illusoirement à ce sort, en recourant à des techniques magiques.
Et dans ce sens, je crois que la théorie des zèbres représente un risque non négligeable de se transformer en "technique magique", en remplaçant l'ontologie divine ou sociale par une ontologie déterminée par les matrices de Raven.
En partant d'une particularité psychologique incontestable, la douance, le risque de reproduire les "éléments de langage" de la Société du Spectacle avec la théorie des zèbres, ce risque me semble réel.
La seule stratégie que j'ai réussi à élaborer est de toujours revenir, d'insister sur les besoins réels des gens, d'encore et encore battre le rappel de leurs besoins. Remettre leurs besoins au centre de la réflexion. En ce sens je trouve que les femmes sont plus sujettes à savoir en tenir compte. Même si il est quasiment impossible d'évoquer leur soumission aux "images dominantes".
Le jour où les gens comprennent qu'un de leur besoin majeur est d'être traités avec respect, ils peuvent commencer à se libérer du joug du terrorisme de l'intelligence, des faux besoins, du désir mimétique.
D'abord tu me respectes. Aucune intelligence, même supérieure, ne t'autorise à négliger ce point. Sinon, dégage !
Démontrer à une personne les idéologies qui animent sa pensée est une impasse. C'est humiliant je pense. Cette idée est très déstabilisante pour n'importe quel individu. C'est pourquoi les réflexions de Debord ou d'Hillard ne sont utilisables que par ceux qui ont déjà pris conscience du phénomène et qui souhaitent aller plus loin.
Par contre, revenir aux besoins des gens est une voie possible. Je crois que le meilleur service à rendre à un zèbre est de l'aider à formuler son cri de guerre : "personne n'a le droit de me traiter comme ça".
Désolé j'ai été un peu long, mais faut pas me lancer sur Debord !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
N6 a écrit:Quand les gens ne croient plus en Dieu (mettez ce que vous voulez derrière ce terme), ils ne croient pas en rien, ils croient en n'importe quoi. Je ne me souviens plus de l'auteur.
C'est Gilbert Keith Chesterton.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Intéressant, mais vous êtes encore trop conciliant, ou alors vous ne vous exprimez pas comme il faut. Le "zèbre" n'est au fond qu'une énième variation sur la thématique de la "particularité", comme l'est désormais l'orientation sexuelle, voir l'identité sexuelle (puisqu'on peut en changer, parait-il). Les zèbres sont donc une "minorité" supplémentaire qui s'ajoute à la myriade d'égos assoiffés par ailleurs, et dépourvu de la moindre considération d'ordre collective, si non comme vous dites via des questions du genre "comment ne pas génocider les normopensants"... remplacez "normopensants" par "hétérosexuels" ou quelconque catégorie perçu et désignée comme "dominante", "majoritaire" et donc "écrasante", c'est la même chose, le même principe: il faut tuer la "majorité", la "norme", créer une somme de particularismes aux intérêts dissociés, mas paradoxalement tous normaux et normés: peu importe la couleur particulière d'une boule, du moment qu'elle passe dans le trou... Vous noterez par ailleurs que ce site web est aussi un haut lieu des questionnement existentialo-sexuels.
Évidemment, vous vous en doutez, les "zèbres" n'existent que depuis le vingtième siecle, avant ça, tout le monde était normal... Non, en fait, avant ça, la société n'était justement pas encore à ce point paradoxalement normative (derrière des apparences de "diversité") pour que les "zèbres" souffrent de leur "différence" comme d'une tare génétique insurmontable: par ailleurs, ils se démerdaient, comme des hommes, ou comme des femmes, bref, comme des êtres humains. Mais à notre époque il n'y a plus d'être humains, il n'y a que des "larves" en demande d’insertion dans un monde "métrique", les "particuliers" se satisfont d'être affublé du qualificatif de "particulier" avec pour ambition dévorante de se fondre dans la masse et de participer au spectacle comme tout le monde. En théorie, on a le droit d'assumer d'être asocial, inadapté (sans le subir), mais pas à notre époque. L'ermite, le moine, l'alchimiste, sont des "secteurs d'inactivité" qui n'existent plus, et ne pas avoir au moins 60 amis facebook est un signe de "radicalisation"... Et les "zèbres" on bien d'avantage peur de se "radicaliser" que d'être enfin considéré par leurs congénères comme des êtres exceptionnellement normaux, mais meilleurs que les autres, encore mieux normal et pondéré que la moyenne, le super soldat du nouveau monde: féministe, pacifiste, tolérant, démocrate, internationaliste, écologiste, mesuré, pour-toutiste, gay, lesbienne, trans, et en technicolor. C'est la télé-réalité appliquée à la réalité...
En fait, être diagnostiqué zèbre est probablement l'une des pires chose qui puisse arriver à un être humain (quel que soi son QI d'ailleurs): Le voilà affublé d'une particularité qui le rassurera sur sa condition d'être exceptionnel, et qui en même temps lui donne une place (tout à fait virtuelle) dans la société. Et le voilà qui le privera du périple parfois douloureux qui fera peut-être de lui un être effectivement exceptionnel, solidifié par l'expérience, pour se retrouver ici, liquéfié (je reprends à dessein la thématique de Lucien Cerise dont vous avez posté la vidéo) tantôt à se plaindre de sa condition de particule "unique" tantôt à débattre sans fin sur les questions d'actualité... avec une peur panique: celle d'être banni (donc exclus).
Ainsi donc le zèbre n'est plus, si le zèbre était, ce forum aurait un tout autre visage, et il (le zèbre) aurait autre chose à faire pour se démarquer encore une fois de sa catégorie désignée, que de se choisir un nouvel animal totem, plus poétique ou plus "viril" (albatros, tigre, lion...), comme on arbore un t-shirt à l'effigie de son groupe de rock préféré... preuve, s'il en est, que l'originalité n'est plus à leur portée, ce qui est un comble pour des gens qui s'estiment exclus de la norme.
Évidemment, vous vous en doutez, les "zèbres" n'existent que depuis le vingtième siecle, avant ça, tout le monde était normal... Non, en fait, avant ça, la société n'était justement pas encore à ce point paradoxalement normative (derrière des apparences de "diversité") pour que les "zèbres" souffrent de leur "différence" comme d'une tare génétique insurmontable: par ailleurs, ils se démerdaient, comme des hommes, ou comme des femmes, bref, comme des êtres humains. Mais à notre époque il n'y a plus d'être humains, il n'y a que des "larves" en demande d’insertion dans un monde "métrique", les "particuliers" se satisfont d'être affublé du qualificatif de "particulier" avec pour ambition dévorante de se fondre dans la masse et de participer au spectacle comme tout le monde. En théorie, on a le droit d'assumer d'être asocial, inadapté (sans le subir), mais pas à notre époque. L'ermite, le moine, l'alchimiste, sont des "secteurs d'inactivité" qui n'existent plus, et ne pas avoir au moins 60 amis facebook est un signe de "radicalisation"... Et les "zèbres" on bien d'avantage peur de se "radicaliser" que d'être enfin considéré par leurs congénères comme des êtres exceptionnellement normaux, mais meilleurs que les autres, encore mieux normal et pondéré que la moyenne, le super soldat du nouveau monde: féministe, pacifiste, tolérant, démocrate, internationaliste, écologiste, mesuré, pour-toutiste, gay, lesbienne, trans, et en technicolor. C'est la télé-réalité appliquée à la réalité...
En fait, être diagnostiqué zèbre est probablement l'une des pires chose qui puisse arriver à un être humain (quel que soi son QI d'ailleurs): Le voilà affublé d'une particularité qui le rassurera sur sa condition d'être exceptionnel, et qui en même temps lui donne une place (tout à fait virtuelle) dans la société. Et le voilà qui le privera du périple parfois douloureux qui fera peut-être de lui un être effectivement exceptionnel, solidifié par l'expérience, pour se retrouver ici, liquéfié (je reprends à dessein la thématique de Lucien Cerise dont vous avez posté la vidéo) tantôt à se plaindre de sa condition de particule "unique" tantôt à débattre sans fin sur les questions d'actualité... avec une peur panique: celle d'être banni (donc exclus).
Ainsi donc le zèbre n'est plus, si le zèbre était, ce forum aurait un tout autre visage, et il (le zèbre) aurait autre chose à faire pour se démarquer encore une fois de sa catégorie désignée, que de se choisir un nouvel animal totem, plus poétique ou plus "viril" (albatros, tigre, lion...), comme on arbore un t-shirt à l'effigie de son groupe de rock préféré... preuve, s'il en est, que l'originalité n'est plus à leur portée, ce qui est un comble pour des gens qui s'estiment exclus de la norme.
arnistoca- Messages : 1
Date d'inscription : 25/08/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Nath, tu ne trouves pas qu'il y a un paquet de petits nouveaux qui écrivent très peu de posts, ne se présentent pas, et balancent des pavés numériques plus longs que les tartines de Numero6, et en plus sur des sujets pointus ?
Y a même des fois j'ai l'impression que les petits nouveaux auraient un peu tendance à se renvoyer la balle et à se sucer le jonc tellement ils sont radieux devant la magnificence de la pensée de l'autre petit nouveau.
Même que j'ai aussi l'impression que quand tu les déranges en plein 69, ils auraient un peu tendance à se montrer hostiles.
Prochain pavé : la protection des bébés PN en Valais. Brigitte, la parole est à vous.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Spoiler:
- et tout à coup un inconnu vous offre des fleurs, pour Algernon ? non c'est l'effet magique d'In Pulse
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Numero6 a écrit:Nath, tu ne trouves pas qu'il y a un paquet de petits nouveaux qui écrivent très peu de posts, ne se présentent pas, et balancent des pavés numériques plus longs que les tartines de Numero6, et en plus sur des sujets pointus ?
Y a même des fois j'ai l'impression que les petits nouveaux auraient un peu tendance à se renvoyer la balle et à se sucer le jonc tellement ils sont radieux devant la magnificence de la pensée de l'autre petit nouveau.
Même que j'ai aussi l'impression que quand tu les déranges en plein 69, ils auraient un peu tendance à se montrer hostiles.
Prochain pavé : la protection des bébés PN en Valais. Brigitte, la parole est à vous.
Tu veux un BN plutôt au dessus, en dessous, coté cour ou coté jardin de la haie ? Brigitte ? si tu me cherches je suis dans les joncs et jouent aux quilles
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Comme j'adore faire des allers-retours entre la sociologie et la psychologie (pour le peu que j'en connaisse), je m'en va utiliser un gimmik de ZC : le PN.
(Je rappelle qu'un Narcissique est un psychopathe irrécupérable, à la capacité de nuisance monumentale, et qu'un Pervers Narcissique c'est surtout celui qui vous pourrit la vie en ne tenant compte que de ses besoins, une version light en quelque sorte)
Pourquoi assiste-t-on à une épidémie de PN ?
Parce qu'il n'y a plus personne pour leur claquer le beignet ! Plus personne pour leur rappeler les régles de vie en société. Plus personne n'a l'autorité pour le faire.
Qui oserait affronter le ridicule du ringardisme le plus absolu, la dévalorisation immédiate de sa parole, pour oser encore prononcer "on ne parle pas comme ça à une femme", si ce n'est le seul, l'unique, votre serviteur, Numero6 en personne ?
La théorie voudrait que les surdouées soient les proies rêvées de ces PN, parce que sensibles, parce que riches intérieurement, parce que pature généreuse pour ces vampires.
Moi, je crois pas.
Moi, je crois que les femmes les plus intelligentes sont les victimes rêvées pour une déstructuration parce qu'elles font plus confiance à leur intelligence et leurs ressources que la crétine de base qui, elle, se repose sur les valeurs du groupe.
Les intellectuels étaient les cibles privilégiés des agents du KGB pour leurs manœuvres de subversion. La technique reposait sur l'entretien minutieux du sentiment de différence des intellos, la reconnaissance de leur valeur spécifique. Pour égorger un mouton, l'éloigner du troupeau.
La bourrine de base, quand le Lapin Crétin vient lui chantonner son ode au mépris humain "Quand on fait du mal aux autres, c'est pour se faire du bien, n'oublie pas ça non plus", la bourrine de base sait être choquée. Pour peu qu'elle aille à la messe le dimanche pour exhiber ses enfants et son nouveau manteau, elle voit bien que ça ne colle pas avec ce que raconte monsieur le curé, monsieur M'Foudi, de Nanga EBoko, Cameroum. Et elle a une réponse adaptée. "Vade retro satanas", "personne ne ma jamais parlé comme ça" ou "chérriii, y a le monsieur qui voudrait t'expliquer des trucs" ou encore "chérriii, le monsieur il a dit que je jouissais de faire du mal".
Le plus souvent elle se contente de classer le Lapin Crétin dans la case adaptée : celles des Lapins Crétins.
Alors que la zèbre, toujours à la recherche de sa différence, de sa spécificité, se trouvera fort démunie quand il lui faudra affronter le Lapin Crétin. Sortie de l'enclos et de ses contraintes, elle se prive par là-même de ses protections. A poil, qu'elle est. Écarter le mouton du troupeau avant de l'égorger.
Plus on se veut unique, plus on est fragile. Les sarcasmes des Lapins Crétins sur les "valeurs" des bourrines, religion, famille, tout le bordel, ne servent qu'à flatter la proie, lui chatouiller le besoin humain de se sentir unique, différente.
Lui interdire de penser "il vient de m'expliquer que j'étais méchante". Trop simple, trop bas de gamme.
Mais attention, je suis hyper mega faux-cul, j'utilise la stratégie décrite par Pierre Hillard : utiliser les éléments de langage de la novlangue, "l'image dominante" de la Société du Spectacle, les femmes en tant que minorité opprimée.
C'est ce genre de formulation qui oblige EFF à doubler ses doses de neuroleptiques. Femmes, minorité. Alors qu'elles sont plus nombreuses que les hommes. C'est pas rationnel !!! Tout doux, tout doux EFF, tu devrais peut-être tripler les doses.
Ce n'est compréhensible que si l'on sait que tout cela ne sert qu'à faire exploser la cohérence d'une société, faire éclater un groupe soudé en de multiples minorités. Les femmes doivent donc être considérées comme une minorité. Opprimée. Une minorité n'a de sens qu'opprimée. Et on ne peut être opprimée que si on est une minorité. Face au groupe : celui qu'il convient de faire exploser.
Que l'autre constituant de la majorité soit les hommes n'est qu'anecdotique. C'est là où EFF a tort de s'offusquer.
Le but n'est pas de dire du mal des hommes, le but est de constituer une minorité, opprimée, au dépend de toute rationalité. Quatre fois la dose. C'est pour ton bien, EFF.
En parlant des PN, je ne fais qu'utiliser un des concepts de la novlangue, la minorité opprimée des femmes.
Mes voyages en Suisse m'ont permis de constater une chose. Avant d'être Européens, avant d'être des citoyens du monde, ils sont avant tout Suisses. Ce qui leur permet d'échapper aux "images dominantes". Si vous souhaitez provoquer l'hilarité, parlez-leur de la fantastique avancée moderne de la libre circulation dans l'espace Schengen, si vous n'avez pas peur qu'ils s'étouffent, flattez-leur la stabilité économique apportée par l'Euro. Ne le faites pas en Valais, leur humour est assez spécial, ils seraient capables de vous démontrer leur hilarité à grands coups de crics dans la gueule, le valaisan est facétieux de nature. C'est le seul peuple en Europe qui a osé voter contre l'édification de Minarets, je ne sais pas, ils devaient trouver que ça s'harmonisait mal avec leurs mayens.
Alors je ne sais pas pourquoi je suis aussi lent (non je ne suis pas vieux, je suis avancé en âge, Patate, tagle, petit déjà j'étais lent), mais j'ai mis du temps à comprendre pourquoi mes salades sur la minorité opprimée ne passait pas du tout en Suisse. J'ai cru qu'ils étaient aussi lents que moi. Ce qui, par nature ou par culture, n'est pas complètement faux.
Il m'a fallu du temps pour réaliser que "l'image dominante" de la femme opprimée n'avait pas cours chez eux, qu'ils n'étaient pas encore décérébrés par ce phénomène.
Tout mon baratin destiné à lutter contre cette "image dominante" tombait complètement à plat.
Et je ne vous parle pas des Valaisannes, là c'est du brutal.
Va expliquer à une valaisanne qu'un PN la menace, elle se saisit du hachoir, se précipite dehors en ahanant, "il est où, laissez le moi". Comme Obélix avec les romains.
Paix, amour et réconciliation. Je plaisantais. Tu peux ranger ton hachoir.
Quand je suis arrivé en Sarthe et que j'ai voulu jouer à plus sarthois que les sarthois, j'ai fait référence aux rillettes Bordeau-Chesnel qui faisaient de la pub à l'époque. Les sarthois se retenaient pour ne pas se précipiter au vomitorium. Ils m'ont gentiment expliqué que la marque en question était bien fabriquée en Sarthe, mais uniquement pour l'export, pour les touristes. La vraie rillette avec des gros morceaux dedans se doit de provenir de chez Chaumet. Ou Ricordeau. Ou Frégard. Bref, du charcutier de ton bled, celui qui a fait l'éducation de ton palais depuis l'enfance.
J'ai ressenti la même incompréhension quand j'ai voulu entonner mon hymne préféré "les hommes et les femmes c'est pas pareil" en Suisse, tout fier du caractère révolutionnaire que prend cette affirmation en France, j'ai bien senti que je passais pour un con outre-Léman.
- Ben oui, les hommes et les femmes c'est pas pareil. T'as quoi derrière la tête quand tu dis ça ?
L'humiliation, la souillure, l'infamie, je venais vraiment de passer pour un con. Je ne savais pas qu'il existait en Europe un village isolé, résistant encore et toujours à l'envahisseur, pour qui cette différence reste une évidence. Vous auriez pu me prévenir aussi, enfoirés. Je ne savais pas, moi, qu'il existait des gens capables de résister au matraquage de l’indifférenciation homme-femme.
En Valais un PN va se prendre dans les gencives un pasteur taillé comme un rugbyman, sa femme, ses voisins, tout le bled, tout le canton. De toute façon un PN n'épousera jamais une valaisanne, il se ferait découper en rondelles. Tu m'parle pas comme ça ! J'imagine une carte géographique de l'Europe avec les différentes teintes par pays en fonction de la fréquence des PN, avec, au milieu, une zone vierge, une terra incognita du PN, le Valais.
- Cheu nous, on fait l'abricot, mais le PN, on fait pas. T'as où tes vignes ?
Une légende prétend que le valaisan est condamné à épouser une valaisanne. Ce serait les seules femmes au monde capables de résister à ces brutes avinées. La valaisanne c'est Hulk en leggings, c'est Merkel si Merkel était une femme. Pour une valaisanne, si tu découpes moins de 3 stères ou que tu picoles moins de trois litres à l'heure, elle te calcule même pas, t'es dans les limbes des tafioles froufroutantes.
En plus elles sont mimi les blondinettes, et elles ont des jambes, mais alors des jambes... deux, la plupart du temps.
Je propose cent dollars de récompense au premier Lapin Crétin capable de survivre plus de dix minutes après avoir prononcé devant une valaisanne "Quand on fait du mal aux autres, c'est pour se faire du bien, n'oublie pas ça non plus". Je viendrais pisser sur son cadavre, ça ne devrait pas être difficile, c'est fou ce qu'on peut picoler chez eux. Le plus dur ça va être de bien viser.
Vive la République, vive la France, vive la Suisse. (ouais, la suisse en second, faudrait pas qu'ils prennent le melon les petits suisses avec leur Victorinox, leurs pinards et leur désagréable habitude de nous traiter de Frouzes) (et non, c'est vrai, c'est une phrase que je ne prononcerais jamais en Valais, ça vous ferait trop plaisir, hein, de voir mes tripes sécher au soleil de Martigny, bande de nazes).
(Je rappelle qu'un Narcissique est un psychopathe irrécupérable, à la capacité de nuisance monumentale, et qu'un Pervers Narcissique c'est surtout celui qui vous pourrit la vie en ne tenant compte que de ses besoins, une version light en quelque sorte)
Pourquoi assiste-t-on à une épidémie de PN ?
Parce qu'il n'y a plus personne pour leur claquer le beignet ! Plus personne pour leur rappeler les régles de vie en société. Plus personne n'a l'autorité pour le faire.
Qui oserait affronter le ridicule du ringardisme le plus absolu, la dévalorisation immédiate de sa parole, pour oser encore prononcer "on ne parle pas comme ça à une femme", si ce n'est le seul, l'unique, votre serviteur, Numero6 en personne ?
La théorie voudrait que les surdouées soient les proies rêvées de ces PN, parce que sensibles, parce que riches intérieurement, parce que pature généreuse pour ces vampires.
Moi, je crois pas.
Moi, je crois que les femmes les plus intelligentes sont les victimes rêvées pour une déstructuration parce qu'elles font plus confiance à leur intelligence et leurs ressources que la crétine de base qui, elle, se repose sur les valeurs du groupe.
Les intellectuels étaient les cibles privilégiés des agents du KGB pour leurs manœuvres de subversion. La technique reposait sur l'entretien minutieux du sentiment de différence des intellos, la reconnaissance de leur valeur spécifique. Pour égorger un mouton, l'éloigner du troupeau.
La bourrine de base, quand le Lapin Crétin vient lui chantonner son ode au mépris humain "Quand on fait du mal aux autres, c'est pour se faire du bien, n'oublie pas ça non plus", la bourrine de base sait être choquée. Pour peu qu'elle aille à la messe le dimanche pour exhiber ses enfants et son nouveau manteau, elle voit bien que ça ne colle pas avec ce que raconte monsieur le curé, monsieur M'Foudi, de Nanga EBoko, Cameroum. Et elle a une réponse adaptée. "Vade retro satanas", "personne ne ma jamais parlé comme ça" ou "chérriii, y a le monsieur qui voudrait t'expliquer des trucs" ou encore "chérriii, le monsieur il a dit que je jouissais de faire du mal".
Le plus souvent elle se contente de classer le Lapin Crétin dans la case adaptée : celles des Lapins Crétins.
Alors que la zèbre, toujours à la recherche de sa différence, de sa spécificité, se trouvera fort démunie quand il lui faudra affronter le Lapin Crétin. Sortie de l'enclos et de ses contraintes, elle se prive par là-même de ses protections. A poil, qu'elle est. Écarter le mouton du troupeau avant de l'égorger.
Plus on se veut unique, plus on est fragile. Les sarcasmes des Lapins Crétins sur les "valeurs" des bourrines, religion, famille, tout le bordel, ne servent qu'à flatter la proie, lui chatouiller le besoin humain de se sentir unique, différente.
Lui interdire de penser "il vient de m'expliquer que j'étais méchante". Trop simple, trop bas de gamme.
Mais attention, je suis hyper mega faux-cul, j'utilise la stratégie décrite par Pierre Hillard : utiliser les éléments de langage de la novlangue, "l'image dominante" de la Société du Spectacle, les femmes en tant que minorité opprimée.
C'est ce genre de formulation qui oblige EFF à doubler ses doses de neuroleptiques. Femmes, minorité. Alors qu'elles sont plus nombreuses que les hommes. C'est pas rationnel !!! Tout doux, tout doux EFF, tu devrais peut-être tripler les doses.
Ce n'est compréhensible que si l'on sait que tout cela ne sert qu'à faire exploser la cohérence d'une société, faire éclater un groupe soudé en de multiples minorités. Les femmes doivent donc être considérées comme une minorité. Opprimée. Une minorité n'a de sens qu'opprimée. Et on ne peut être opprimée que si on est une minorité. Face au groupe : celui qu'il convient de faire exploser.
Que l'autre constituant de la majorité soit les hommes n'est qu'anecdotique. C'est là où EFF a tort de s'offusquer.
Le but n'est pas de dire du mal des hommes, le but est de constituer une minorité, opprimée, au dépend de toute rationalité. Quatre fois la dose. C'est pour ton bien, EFF.
En parlant des PN, je ne fais qu'utiliser un des concepts de la novlangue, la minorité opprimée des femmes.
Mes voyages en Suisse m'ont permis de constater une chose. Avant d'être Européens, avant d'être des citoyens du monde, ils sont avant tout Suisses. Ce qui leur permet d'échapper aux "images dominantes". Si vous souhaitez provoquer l'hilarité, parlez-leur de la fantastique avancée moderne de la libre circulation dans l'espace Schengen, si vous n'avez pas peur qu'ils s'étouffent, flattez-leur la stabilité économique apportée par l'Euro. Ne le faites pas en Valais, leur humour est assez spécial, ils seraient capables de vous démontrer leur hilarité à grands coups de crics dans la gueule, le valaisan est facétieux de nature. C'est le seul peuple en Europe qui a osé voter contre l'édification de Minarets, je ne sais pas, ils devaient trouver que ça s'harmonisait mal avec leurs mayens.
Alors je ne sais pas pourquoi je suis aussi lent (non je ne suis pas vieux, je suis avancé en âge, Patate, tagle, petit déjà j'étais lent), mais j'ai mis du temps à comprendre pourquoi mes salades sur la minorité opprimée ne passait pas du tout en Suisse. J'ai cru qu'ils étaient aussi lents que moi. Ce qui, par nature ou par culture, n'est pas complètement faux.
Il m'a fallu du temps pour réaliser que "l'image dominante" de la femme opprimée n'avait pas cours chez eux, qu'ils n'étaient pas encore décérébrés par ce phénomène.
Tout mon baratin destiné à lutter contre cette "image dominante" tombait complètement à plat.
Et je ne vous parle pas des Valaisannes, là c'est du brutal.
Va expliquer à une valaisanne qu'un PN la menace, elle se saisit du hachoir, se précipite dehors en ahanant, "il est où, laissez le moi". Comme Obélix avec les romains.
Paix, amour et réconciliation. Je plaisantais. Tu peux ranger ton hachoir.
Quand je suis arrivé en Sarthe et que j'ai voulu jouer à plus sarthois que les sarthois, j'ai fait référence aux rillettes Bordeau-Chesnel qui faisaient de la pub à l'époque. Les sarthois se retenaient pour ne pas se précipiter au vomitorium. Ils m'ont gentiment expliqué que la marque en question était bien fabriquée en Sarthe, mais uniquement pour l'export, pour les touristes. La vraie rillette avec des gros morceaux dedans se doit de provenir de chez Chaumet. Ou Ricordeau. Ou Frégard. Bref, du charcutier de ton bled, celui qui a fait l'éducation de ton palais depuis l'enfance.
J'ai ressenti la même incompréhension quand j'ai voulu entonner mon hymne préféré "les hommes et les femmes c'est pas pareil" en Suisse, tout fier du caractère révolutionnaire que prend cette affirmation en France, j'ai bien senti que je passais pour un con outre-Léman.
- Ben oui, les hommes et les femmes c'est pas pareil. T'as quoi derrière la tête quand tu dis ça ?
L'humiliation, la souillure, l'infamie, je venais vraiment de passer pour un con. Je ne savais pas qu'il existait en Europe un village isolé, résistant encore et toujours à l'envahisseur, pour qui cette différence reste une évidence. Vous auriez pu me prévenir aussi, enfoirés. Je ne savais pas, moi, qu'il existait des gens capables de résister au matraquage de l’indifférenciation homme-femme.
En Valais un PN va se prendre dans les gencives un pasteur taillé comme un rugbyman, sa femme, ses voisins, tout le bled, tout le canton. De toute façon un PN n'épousera jamais une valaisanne, il se ferait découper en rondelles. Tu m'parle pas comme ça ! J'imagine une carte géographique de l'Europe avec les différentes teintes par pays en fonction de la fréquence des PN, avec, au milieu, une zone vierge, une terra incognita du PN, le Valais.
- Cheu nous, on fait l'abricot, mais le PN, on fait pas. T'as où tes vignes ?
Une légende prétend que le valaisan est condamné à épouser une valaisanne. Ce serait les seules femmes au monde capables de résister à ces brutes avinées. La valaisanne c'est Hulk en leggings, c'est Merkel si Merkel était une femme. Pour une valaisanne, si tu découpes moins de 3 stères ou que tu picoles moins de trois litres à l'heure, elle te calcule même pas, t'es dans les limbes des tafioles froufroutantes.
En plus elles sont mimi les blondinettes, et elles ont des jambes, mais alors des jambes... deux, la plupart du temps.
Je propose cent dollars de récompense au premier Lapin Crétin capable de survivre plus de dix minutes après avoir prononcé devant une valaisanne "Quand on fait du mal aux autres, c'est pour se faire du bien, n'oublie pas ça non plus". Je viendrais pisser sur son cadavre, ça ne devrait pas être difficile, c'est fou ce qu'on peut picoler chez eux. Le plus dur ça va être de bien viser.
Vive la République, vive la France, vive la Suisse. (ouais, la suisse en second, faudrait pas qu'ils prennent le melon les petits suisses avec leur Victorinox, leurs pinards et leur désagréable habitude de nous traiter de Frouzes) (et non, c'est vrai, c'est une phrase que je ne prononcerais jamais en Valais, ça vous ferait trop plaisir, hein, de voir mes tripes sécher au soleil de Martigny, bande de nazes).
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Non, rien.Numero6 a écrit: A poil, qu'elle est. Écarter le mouton du
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Stauk a écrit:Non, rien.Numero6 a écrit: A poil, qu'elle est. Écarter le mouton du
Ah, bon, tu m'as fait peur.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Spoiler:
- Le manipulé : souvent un vrai gentil super dynamique
Avouez-le : vous vous dites que pour se faire berner aussi facilement par une autre être humain, il faut être quelque peu fragile et naïf ? Eh bien vous avez tout faux. "N'importe qui peut un jour être victime d'un manipulateur, au travail, en amour, dans sa famille, parmi ses amis... explique Christel Petitcollin. Personne ne peut prétendre être au-dessus de ça : leur piège se referme sans même qu'on s'en aperçoive."
Mais s'il fallait brosser un portrait du manipulé type, il serait à l'inverse de l'image de la petite chose faible et fragile.
Lisez plutôt :
"Le manipulateur choisit souvent pour cible des personnes gentilles et bienveillantes, pleines de bonne volonté et conciliantes", remarque la thérapeute.
Forcément : elles auront d'autant plus d'empathie pour le manipulateur et refuseront de croire qu'il puisse avoir un raisonnement aussi froid et vil que celui qu'on lui prête. "D'une manière générale, nous avons d'ailleurs tous tendance à défendre les manipulateurs, sans doute à cause de leur image "bien sous tous rapports"."
Ce pervers narcissique (on l'appelle aussi comme ça) a également tendance à se rapprocher de personnes très dynamiques, pleines de joie de vivre, sociables. Ils sont à la fois fascinés et dégoûtés par ce comportement qu'ils sont incapables d'avoir. "Ils choisissent des gens très chaleureux pour venir s'y réchauffer, mais en même temps ça les énerve au plus haut point."
Finalement, ces personnes plus altruistes et empathiques que la moyenne se font avoir par leurs propres qualités, qui dans un autre contexte constituent bien sûr des atouts.
Si elles ne sont pas plus fragiles au départ, il est vrai, en revanche, qu'à l'arrivée, elles sont cassées et affaiblies. "C'est d'ailleurs une remarque récurrente de la part des proches : ils trouvent que la personne a changé, ils ne la reconnaissent pas."
Evidemment, le manipulateur ne devient pas pervers et tyrannique dès les premiers jours, sinon il aurait peu de chances de voir une victime mordre à l'hameçon.
Au début, tout relève donc du conte de fées, qu'il s'agisse d'une relation professionnelle ou personnelle.
"C'est la phase de séduction, explique la psychothérapeute Christel Petitcollin.
Sans que l'on s'en rende compte, c'est aussi la période où il prend ses informations. Il nous fait passer toute une batterie de tests pour voir ce qu'ils peuvent faire avec nous, jusqu'où ils peuvent aller."
Dans le même temps, ces manipulateurs vont s'ingénier à nous flatter mais aussi à créer une dette envers eux.
Ces grands menteurs sont notamment très doués pour vous faire plein de promesses (des places pour le prochain concert, complet, de votre idole, un rendez-vous avec le DRH de la boîte de vos rêves, etc.), ce qui engendre deux conséquences, positives de leur point de vue :
Ils créent une attente de notre part.
Ils s'incrustent dans notre futur.
Bref, pour l'instant, tout va bien, rien à dire : on se laisse donc happer par cette nouvelle relation.
C'est précisément au moment où le manipulateur sent que l'on est bien ferré qu'il estime qu'il peut tomber le masque.
La descente aux enfers commence. "Souvent, il y a un événement précis qui marque la fin de la période idyllique et le début des ennuis, souligne Christel Petitcollin.
Traditionnellement, au travail, ce peut être la fin de la période d'essai. Dans la vie privée, c'est parfois le jour même du mariage. C'est arrivé à un de mes patients, donc la femme s'est littéralement transformée ce soir-là.
De petit ange de douceur et d'attention, elle est devenue indifférente et a passé la soirée à rire avec ses copines. L'emménagement, le fait de tomber enceinte (que ce soit du côté de l'homme ou de la femme)... Ces étapes peuvent induire le changement de comportement. Ce peut être aussi parce qu'on a fait une chose, insignifiante pour nous, mais qui selon lui mérite d'être punie. Exemple : vous êtes collègues et un jour vous avez refusé de déjeuner avec lui."
Le harcèlement va alors aller crescendo. Il se moque de sa victime, lui renvoie une mauvaise image d'elle-même, lui fait toutes sortes de reproches. Quoiqu'elle fasse elle a tort et lui est bien gentil de rester, vraiment, il va falloir qu'elle fasse des efforts. "Plus elle cède du terrain, plus le manipulateur va tenter de repousser ses limites."
Pourquoi rester ?
Par ailleurs, le manipulateur va s'ingénier à éloigner tous les proches de sa proie, afin qu'elle ne puisse plus se confier ni se raccrocher à personne qui pourrait lui ouvrir les yeux. Il la veut complètement et entièrement pour lui. Ce qui n'est pas sans rappeler le procédé employé par les sectes.
Mais alors, pourquoi ces victimes restent-elles sous la coupe de leur bourreau ? Quel agrément peuvent-elles y trouver ? Deux raisons, selon la psychothérapeute : "D'abord, elles sont nostalgiques de la personne sympathique qu'elles ont connu au début, elles croient que c'est de leur faute si elle a disparu et font tout ce qu'elles peuvent pour la faire revenir. Evidemment, ça n'arrive jamais.
Ensuite, elles sont souvent animées par le besoin de comprendre. Or, il n'y a rien à comprendre. Cela peut donc durer des années." Mais c'est un état de fait que les patients ne comprennent que plus tard, une fois qu'ils ne sont plus sous l'emprise du manipulateur.
Des conséquences toujours graves
La situation finit souvent par exploser, tout simplement parce qu'elle est devenue insupportable. "Les patients qui arrivent en consultation me disent la plupart du temps "j'allais y laisser ma peau". Cette phrase est systématique. De fait, ces victimes n'ont que deux options : soit l'instinct de survie l'emporte, soit elles y laissent effectivement leur peau. Pour moi, une bonne partie des 13 000 suicides inexpliqués en France chaque année est due au harcèlement, que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel."
Il défend son bourreau
Même lorsque la personne fait la démarche de consulter avant de poser un acte irrémédiable, elle est généralement très abîmée.
"Pour ceux qui ne la connaissait pas avant, on se dit que c'est normal que cette petite chose fragile, faible et repliée sur elle-même soit tombée sous la coupe d'un manipulateur.
Quant aux proches, leur discours est unanime : la victimes est méconnaissable", développe Christel Petitcollin.
De cette relation, elle ressort épuisée, vidée, elle a perdu toute confiance en elle, souvent même elle croit qu'elle est folle, que tout le problème vient d'elle.
Une autre constante : le patient prend sans relâche la défense de son bourreau, lui trouve 1 000 excuses, explique que ce n'est pas de sa faute, etc. "En dehors du fait qu'il refuse de croire que cette personne a le fond méchant, admettre que c'est un manipulateur revient à admettre qu'on s'est fait manipuler, ce qui n'est évidemment pas facile."
Les signes à repérer pour détecter un manipulateur
Le meilleur moyen de s'en sortir sans égratignures, c'est encore de ne pas se frotter au manipulateur. En apprenant à les repérer, vous mettez donc toutes les chances de votre côté pour ne pas tomber dans leurs filets. Comme dans beaucoup de domaines, la prévention est là aussi le maître-mot. Voici trois éléments qui doivent vous faire fuir rapidement.
Le manipulateur va vite, très vite, trop vite. Il vous connaît depuis moins d'une semaine et, déjà, vous êtes sa meilleure amie. Vous venez d'arriver dans votre nouvelle boîte et il mange déjà tous les jours avec vous, vous vous êtes rencontrés il y a deux jours et il parle déjà de partir en vacances ensemble. Trois mois plus tard, c'est la demande en mariage. Et ainsi de suite. Mieux vaut donc prendre le temps de se poser, d'apprendre à connaître la personne. Si elle est trop insistante pour aller vite et que vous ne vous sentez pas à l'aise, fuyez.
Autre caractéristique facilement décelable :
le manipulateur fait toujours plein de promesses en tous genres.
Exercez-vous à mettre en parallèle ses promesses avec ses actes.
Par exemple, dressez une liste de ce qu'il vous a fait miroiter et une autre de ce qui s'est réellement produit. S'il n'y a aucune adéquation, c'est mauvais signe !
Mais surtout : écoutez votre intuition.
Toutes les victimes que Christel Petitcollin a reçues en consultation décrivent cette même impression de "quelque chose qui cloche" au premier abord.
"Toutes ont entendu une sorte de sonnette d'alarme intérieure, qui leur disait "n'y va pas". Mais elles ne l'ont pas écoutée, car rationnellement, elles n'avaient au moment de la rencontre rien à reprocher à cette personne, bien sous tous rapports. Dans ce genre de situation, il ne faut pas rationnaliser, au contraire, il faut écouter ses émotions."
Comment se sortir de ses griffes ?
Prendre conscience que la situation n'est pas normale et vouloir faire cesser l'engrenage est un pas énorme. Mais le travail est loin d'être terminé. Au contraire, il commence. "Le processus de guérison est très long, car il faut absolument tout reconstruire", explique Christel Petitcollin.
La première étape consiste à réécrire l'histoire avec le nouveau paramètre : c'était un manipulateur.
Une fois qu'on a admis ça et que l'on dispose de cette nouvelle grille de lecture, on voit tout sous un jour nouveau.
Attention, le fait d'ouvrir les yeux se révèle souvent très douloureux, parfois même insurmontable : réaliser puis admettre que l'autre ne nous a jamais aimé, qu'il a tout calculé et qu'aucun moment vécu n'était "vrai" est forcément difficile. "J'ai remarqué que les femmes finissent par l'accepter. Pour les hommes en revanche, c'est un cap qu'ils ont énormément de mal à dépasser."
Ca y est, le château de carte s'est écroulé, le patient a fait table rase de son passé.
Tout reste désormais à reconstruire, à commencer par sa confiance en lui. "Je pense qu'il est nécessaire de se faire aider par un professionnel, estime Christel Petitcollin. L'ennui, c'est que tous les psys ne sont pas formés à détecter la manipulation. Si vous tombez sur un praticien qui connaît mal le sujet, vous risquez de vous enfoncer plus qu'autre chose. Un truc simple : au sortir de la première séance, on doit se sentir plutôt mieux et non plus mal, résultat inévitable si le praticien a mal appréhendé la situation."
Se souvenir des mauvaises choses
Un conseil pour essayer de retrouver le fil de sa vie : essayer de se souvenir de la personne qu'on était avant de tomber sur ce manipulateur.
"Si on arrive à se souvenir de la personne enjouée et dynamique qu'on était, et que l'on se fixe comme but de retrouver cette personnalité, il y a de bonnes chances qu'on y parvienne", estime la psychothérapeute.
La guérison est tout à fait possible. Le challenge va consister à ne pas retomber dans les pattes du manipulateur. Ce qui risque de s'avérer très tentant dans les premiers temps.
Pour résister, Christel Petitcollin a un petit conseil tout simple : écrire sur un post-it le top 5 des horreurs que le manipulateur a pu vous faire.
Une envie de l'appeler ? Il suffit de ressortir ce post-it et de le relire pour réaliser la bêtise que l'on est sur le point de faire. Si l'envie de l'appeler se fait trop forte (surtout qu'il risque de redevenir super gentil pour essayer de récupérer sa victime), la tactique consiste à se changer les idées, par exemple en sortant se promener SANS son téléphone.
Comme pour l'envie de cigarette du fumeur qui essaie d'arrêter, la pulsion devrait s'estomper. Au fil des mois, ces envies seront de moins en moins fréquentes, jusqu'à devenir inexistantes : c'est la guérison.
On jette alors un regard beaucoup plus détaché et froid sur ce qui s'est passé et sur celui qu'on a eu tant de mal à quitter, ce qui semble, une fois la guérison obtenue, franchement surprenant.
Proches : être présent sans insister
La situation des proches d'une victime de manipulation est particulièrement délicate. D'un côté, ils voient la personne s'enfoncer, devenir l'ombre d'elle-même, tout en sachant que c'est à cause de cette personne "difficile" dont elle vous décrit les exactions par le menu. De l'autre, elle défend farouchement son bourreau, lui trouvant toutes sortes d'excuses. Et plus les amis ou la famille essaient de lui faire entendre raison, plus elle s'énerve, quitte à leur en vouloir et à se fâcher avec ces proches qui ne lui veulent pourtant que du bien.
"C'est pourquoi il ne faut pas être trop brusque, estime Christel Petitcollin. Sinon, l'intéressé risque de couper tout contact, ne supportant plus d'entendre critiquer son manipulateur. Cela ne sert à rien d'essayer de lui faire entendre raison contre son gré, cela ne fonctionnera pas." Mieux vaut essayer d'aborder les problèmes de façon plus général. Exemple : "Trouves-tu normal qu'un homme fasse ceci à sa femme, qu'une mère exige cela de son enfant..." Peut-être la victime conviendra-t-elle alors que non, dans l'absolu, ce n'est pas normal.
Mots très durs
Parfois, le manipulateur a tant d'emprise que même cette technique ne fonctionnera pas. Tout ce que l'on peut faire alors, en tant que proche, est de continuer à être présent.
C'est très important puisque, comme nous l'avons déjà souligné, les manipulateurs ont tendance à isoler leur proie et à faire le vide autour d'elle. "Maintenir la présence par un simple coup de fil peut aider, même si on ne se dit plus que des banalités, puisqu'aucun sujet ne peut être vraiment abordé. Mais appeler une fois par mois, pour prendre des nouvelles, dire qu'on est là et que l'on pourra toujours compter sur nous, c'est déjà beaucoup."
Plus tard, lorsque la personne a réalisé que l'autre n'est qu'un manipulateur, en phase de guérison, c'est l'attitude inverse qu'il convient d'adopter.
"On peut alors employer des mots très durs, il ne faut surtout pas édulcorer, détaille la thérapeute.
Il faut encourager la victime dans sa démarche de séparation et insister sur le fait que c'est l'autre qui a un problème, pas elle, et qu'elle n'y peut rien.
Même le thérapeute doit user de cette technique presque violente."
Précédente
Apaiser la relation, une situation improbable
Une fois le manège du manipulateur détecté, vous vous dites qu'il est peut-être possible de maintenir le contact avec cette personne qui a beaucoup compté. Après tout, si vous êtes aujourd'hui consciente des grosses ficelles qu'il utilise,
il y a peu de risques que vous retombiez sous sa coupe. Christel Petitcollin n'est pas précisément de cet avis. Pour elle, au contraire, l'idéal est toujours de couper les ponts. "C'est très difficile. Mais les personnes qui ne se sentent pas capables ou pas prêtes à le faire sont en général les plus vulnérables. Le risque de les voir replonger n'est donc pas négligeable."
Pour la thérapeute, l'idée d'avoir une relation apaisée avec le manipulateur est illusoire.
L'ennui, c'est qu'on n'a parfois pas le choix que de maintenir un lien avec lui, quand on a fait des enfants ensemble, par exemple, ou qu'on travaille dans la même entreprise. "Il risque alors de continuer à essayer de manipuler, en se servant des enfants comme vecteur par exemple. Il y aura toujours des mesquineries, il faudra toujours le recadrer. Tout ce qu'il pourra faire pour vous embêter, il le fera : oubli du carnet de correspondance, devoirs pas faits pendant le week-end de garde..."
Fausses disputes
Une technique que beaucoup d'anciennes victimes emploient : lui lâcher la bride sur une chose qui vous importe peu. Exemple : les devoirs ne sont jamais faits quand les enfants rentrent. Pour la forme, vous continuez de pester après lui, vous feignez d'avoir l'air contrarié. Ainsi, il a l'impression de réussir à vous embêter alors que, pour vous, c'est moindre mal : vous savez que les devoirs ne sont jamais faits et vous vous organisez autrement. "J'ai également une patiente que le père manipulait. Une fois qu'elle s'est libérée de cette emprise, elle ne pouvait pas vraiment couper les ponts avec toute sa famille.
Donc aujourd'hui elle s'arrange pour avoir régulièrement une dispute avec son père, sur un sujet récurrent. En quelque sorte, il s'agit de contre-manipulation." Attention, en arriver là exige d'être d'abord complètement sorti de l'emprise de l'autre et d'avoir le recul nécessaire sur la relation. Ce que seul le temps permet.
Guérir le manipulateur est illusoire
Vous l'avez compris : c'est bien le manipulateur qui est malade et non pas la victime. Alors pourquoi ne pas prendre le "mal" à la source et le soigner lui ? Pourquoi ne pas rechercher ce qui l'a bloqué dans l'enfance pour le faire évoluer ?
Réponse : parce qu'il n'en a pas envie, tout simplement. Le manipulateur se sent généralement très bien dans son rôle et il est persuadé que ce sont les autres, et non lui, qui ont un problème. Pour la thérapeute Christel Petitcollin, puisqu'il n'a pas d'affect, la situation ne lui pèse aucunement.
Pourtant, nombre d'entre eux acceptent de consulter un psy lorsque leur victime les menace de les quitter. "Mais le manipulateur accepte de consulter tout simplement pour faire croire qu'il va changer.
En général, il vient pour deux ou trois séances, bien souvent chez le même psy que sa victime, ce qui théoriquement ne devrait pas se faire. Il n'est pas rare qu'il utilise ces séances pour continuer à culpabiliser l'autre, en inventant même parfois des choses que le thérapeute lui aurait dites."
Tiens tu m'as fait penser à cet article que j'avais lu où il y a longtemps très longtemps bien avant d'arriver ici et bien qu'on m'indique que je n'étais pas qui j'étais ni qui était la personne puisque c'est un article grand public. Ca m'avait suffit en fait sur ce sujet et je l'avais trouvé léger, vulgarisé, accessible et accès sur le pratique.
Maintenant je préfère la tienne, y'a les lapins crétins Je peux t'appeler Numéro 6 gros cache allo ?
Bon c'est samedi je vais faire des crêpes, hein !
Invité- Invité
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