Fata Re-présentation
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Fata Morgana
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Re: Fata Re-présentation
Tout cela est très déstabilisant.
Ca m'ennuie de devoir réfléchir à ça !
Je crains que tu aies raison mais là, je ne peux juste pas l'accepter....
Ca m'ennuie de devoir réfléchir à ça !
Je crains que tu aies raison mais là, je ne peux juste pas l'accepter....
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Re: Fata Re-présentation
Je sais.
D'où l'importance du témoignage !
Il y a toutefois deux écoles, celle de St Augustin, et celle d'Origène.
La miséricorde de Dieu est infinie, la Croix le démontre. C'est cela qui doit attirer notre attention. Si quelqu'un ne veut pas de cette miséricorde, est-ce notre problème ?
D'où l'importance du témoignage !
Il y a toutefois deux écoles, celle de St Augustin, et celle d'Origène.
La miséricorde de Dieu est infinie, la Croix le démontre. C'est cela qui doit attirer notre attention. Si quelqu'un ne veut pas de cette miséricorde, est-ce notre problème ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
J'ai pardonné beaucoup de choses dans ma vie mais je sais que je ne pourrais pas TOUT pardonner.
Alors tu vois, j'espère que Dieu, Lui Il peut....et je prie pour qu'Il pardonne à tous ceux qui ne pardonnent pas ( encore ) ceux qui les ont offensés.
Je prie surtout pour qu'Il facilite l'ouverture des coeurs et des consciences.
Tous tes témoignages me sont précieux. Ne t'arrête jamais. C'est ma prière du soir.
Et moi, je vais le faire aussi. Autant que je peux.
Alors tu vois, j'espère que Dieu, Lui Il peut....et je prie pour qu'Il pardonne à tous ceux qui ne pardonnent pas ( encore ) ceux qui les ont offensés.
Je prie surtout pour qu'Il facilite l'ouverture des coeurs et des consciences.
Tous tes témoignages me sont précieux. Ne t'arrête jamais. C'est ma prière du soir.
Et moi, je vais le faire aussi. Autant que je peux.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata Re-présentation
Je prie surtout pour qu'Il facilite l'ouverture des coeurs et des consciences.
Oui. La prière est la clé.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Leon Bloy, le génie de la vacherie
(Contre Albert Wolff critique d'art du Figaro 1885)
par Léon Bloy
"Il est assez connu des gens du boulevard, ce grand bossu à la tête rentrée dans les épaules, comme une tumeur entre deux excroissances ; au déhanchement de balourd allemand, qu’aucune fréquentation parisienne n’a pu dégrossir depuis vingt-cinq ans — dégaine goujate qui semble appeler les coups de souliers plus impérieusement que l’abîme n’invoque l’abîme. Quand il daigne parler à quelque voisin, l’oscillation dextrale de son horrible chef ouvre un angle pénible de quarante-cinq degrés sur la vertèbre et force l’épaule à remonter un peu plus, ce qui donne l’impression quasi-fantastique d’une gueule de raie émergeant derrière un écueil.
Alors on croirait que toute la carcasse va se désassembler comme un mauvais meuble vendu à crédit par la maison Crépin, et la douce crainte devient une espérance, quand le monstre est secoué de cette hystérique combinaison du hennissement et du gloussement qui remplace pour lui la virilité du rire franc.
Planté sur d’immenses jambes qu’on dirait avoir appartenu à un autre personnage et qui ont l’air de vouloir se débarrasser à chaque pas de la dégoutante boîte à ordure qu’elles ne supportent qu’à regret, maintenu en équilibre par de simiesques appendices latéraux qui semblent implorer la terre du Seigneur — on s’interroge sur son passage pour arriver à comprendre le sot amour-propre qui l’empêche encore, à son âge, de se mettre franchement à quatre pattes sur le macadam."
Léon Bloy
par Léon Bloy
"Il est assez connu des gens du boulevard, ce grand bossu à la tête rentrée dans les épaules, comme une tumeur entre deux excroissances ; au déhanchement de balourd allemand, qu’aucune fréquentation parisienne n’a pu dégrossir depuis vingt-cinq ans — dégaine goujate qui semble appeler les coups de souliers plus impérieusement que l’abîme n’invoque l’abîme. Quand il daigne parler à quelque voisin, l’oscillation dextrale de son horrible chef ouvre un angle pénible de quarante-cinq degrés sur la vertèbre et force l’épaule à remonter un peu plus, ce qui donne l’impression quasi-fantastique d’une gueule de raie émergeant derrière un écueil.
Alors on croirait que toute la carcasse va se désassembler comme un mauvais meuble vendu à crédit par la maison Crépin, et la douce crainte devient une espérance, quand le monstre est secoué de cette hystérique combinaison du hennissement et du gloussement qui remplace pour lui la virilité du rire franc.
Planté sur d’immenses jambes qu’on dirait avoir appartenu à un autre personnage et qui ont l’air de vouloir se débarrasser à chaque pas de la dégoutante boîte à ordure qu’elles ne supportent qu’à regret, maintenu en équilibre par de simiesques appendices latéraux qui semblent implorer la terre du Seigneur — on s’interroge sur son passage pour arriver à comprendre le sot amour-propre qui l’empêche encore, à son âge, de se mettre franchement à quatre pattes sur le macadam."
Léon Bloy
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
A cet époque là les gens étaient beaucoup plus intelligents parce qu'ils écrivaient à la main.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Musique électronique parlée
1)
La fée musique.
La fée, la poétesse aux plumes azur
nous enlève aux nues.
Plein d'espoirs nous envahissent
sans que l'on sache
de quelles aurores.
De longues vagues bleues nuit
nous soulèvent
au delà de notre cosmos
et font de nous une entité
pure de pure sentience.
Point trop d'épaisseur, pas d'invasion,
juste une pincée de crécelles,
quelques cristaux turquoise
au seuil de la conscience
qui s'entrechoquent.
Nous visitons des éons,
des jardins ornés de dômes
des sanctuaires colorés.
La douce folie qui nous gagne
a des accents de mysticisme,
d'un mysticisme si lointain,
si vague
qu'il permet d'étranges croyances,
en les fleurs, en les pierres,
en des ordres de penseurs invisibles.
Toute fête est notre par instant,
là où la chorégraphie n'est que pure impulsion
désincarnée.
Depuis cet éloignement pourtant
il nous semble nous voir mieux
à travers la brume harmonique
à la fois voile,
à la fois révélatrice.
Nous approchons des aires nuageuses.
là nos pieds battent la mesure
de rythmes qui soulèvent
une poussière couleur de pollens.
Et ici le pollen des roses est rose.
2)
Parmi les ondes mêlées, de vagues en vagues dérivée.
Quelques réminiscences de voyages qu'on n'a pas fait
reviennent en mémoire
avec toutes les couleurs d'un exotisme futurisé.
Mettre un pied hors de soi est grandement facilité
quand les oscillateurs nouent des scoubidous
(scoubidoux)
de fréquences.
Ondiformes, les sons courbent le cœur
l'infléchissent à des supra perceptions
denses et immatérielles.
Danses immatérielles.
L'âme est dérivée - perdant son port -
sur les ondes filaires
filantes, et sur le support d'un tout autre temps
s'évasent dans un delta incalculable.
L'âme est moelleusement caressée quand les échos
se nappent et s'interjectionnent
dans la dimension de l'audible inouï.
Faire quelques rondes élancées
au seuil d'on ne sait quels mondes
de safran et de rivages impalpables.
L'esprit expiré par le silence
qui prend corps, noue des lignes,
tresse des horizons
touchants, invisibles.
Tout un ramage d'étoiles et de gouttes
faisant frissonner les cieux.
3)
C'est une énième tentative d'évasion,
à bord du vaisseau des sons.
Il ne faudrait pas rester collé
au siège.
Et quand les sons nous véhiculent, allez, allez, dieu sait où
il faut bondir
où ? où ?
Être emporté par une voix de synthèse
et alors là dieu sait dans quel avenir
à dos d'oscillations
et de fragments rythmés
et ne pas en revenir.
Tout cet élan qui nous anime
trouve dieu sait où
des espaces hyalins
mis à notre disposition
aux seuils du monde
dont nous aspirons à sortir.
Parfois l'emphase fait sa séductrice,
alors que deux grelots d'onde triangulaire
auraient pu suffire à nous évader.
Murmurés à notre oreille
les légendes de mondes parralèles,
de mondes en gésine,
de mondes ayant surmonté
le temps et l'espace.
Là où
"je est un autre
pour un instant.
Peut-être s'agit-il de trouver notre double angélique
flottant quelque part en Eden porté
par la brise du soir entre des corolles.
La sirène étend la vibration de ses appels
jusqu'aux tréfond de nos cœurs
et les énamoure.
Émiéttées parmi les constellations
à l'en croire, flotte nos îles,
flottent nos ailes.
Pour un instant décorporés
nous évasons au clair
de l'aurore des aurores,
ou bien la soie de la nuit
nous enveloppe
de fragrances et d'étincelles minuscules
comme l'aura
qui répand autour de la chandelle
le halo d'une présence.
*
La fée musique.
La fée, la poétesse aux plumes azur
nous enlève aux nues.
Plein d'espoirs nous envahissent
sans que l'on sache
de quelles aurores.
De longues vagues bleues nuit
nous soulèvent
au delà de notre cosmos
et font de nous une entité
pure de pure sentience.
Point trop d'épaisseur, pas d'invasion,
juste une pincée de crécelles,
quelques cristaux turquoise
au seuil de la conscience
qui s'entrechoquent.
Nous visitons des éons,
des jardins ornés de dômes
des sanctuaires colorés.
La douce folie qui nous gagne
a des accents de mysticisme,
d'un mysticisme si lointain,
si vague
qu'il permet d'étranges croyances,
en les fleurs, en les pierres,
en des ordres de penseurs invisibles.
Toute fête est notre par instant,
là où la chorégraphie n'est que pure impulsion
désincarnée.
Depuis cet éloignement pourtant
il nous semble nous voir mieux
à travers la brume harmonique
à la fois voile,
à la fois révélatrice.
Nous approchons des aires nuageuses.
là nos pieds battent la mesure
de rythmes qui soulèvent
une poussière couleur de pollens.
Et ici le pollen des roses est rose.
2)
Parmi les ondes mêlées, de vagues en vagues dérivée.
Quelques réminiscences de voyages qu'on n'a pas fait
reviennent en mémoire
avec toutes les couleurs d'un exotisme futurisé.
Mettre un pied hors de soi est grandement facilité
quand les oscillateurs nouent des scoubidous
(scoubidoux)
de fréquences.
Ondiformes, les sons courbent le cœur
l'infléchissent à des supra perceptions
denses et immatérielles.
Danses immatérielles.
L'âme est dérivée - perdant son port -
sur les ondes filaires
filantes, et sur le support d'un tout autre temps
s'évasent dans un delta incalculable.
L'âme est moelleusement caressée quand les échos
se nappent et s'interjectionnent
dans la dimension de l'audible inouï.
Faire quelques rondes élancées
au seuil d'on ne sait quels mondes
de safran et de rivages impalpables.
L'esprit expiré par le silence
qui prend corps, noue des lignes,
tresse des horizons
touchants, invisibles.
Tout un ramage d'étoiles et de gouttes
faisant frissonner les cieux.
3)
C'est une énième tentative d'évasion,
à bord du vaisseau des sons.
Il ne faudrait pas rester collé
au siège.
Et quand les sons nous véhiculent, allez, allez, dieu sait où
il faut bondir
où ? où ?
Être emporté par une voix de synthèse
et alors là dieu sait dans quel avenir
à dos d'oscillations
et de fragments rythmés
et ne pas en revenir.
Tout cet élan qui nous anime
trouve dieu sait où
des espaces hyalins
mis à notre disposition
aux seuils du monde
dont nous aspirons à sortir.
Parfois l'emphase fait sa séductrice,
alors que deux grelots d'onde triangulaire
auraient pu suffire à nous évader.
Murmurés à notre oreille
les légendes de mondes parralèles,
de mondes en gésine,
de mondes ayant surmonté
le temps et l'espace.
Là où
"je est un autre
pour un instant.
Peut-être s'agit-il de trouver notre double angélique
flottant quelque part en Eden porté
par la brise du soir entre des corolles.
La sirène étend la vibration de ses appels
jusqu'aux tréfond de nos cœurs
et les énamoure.
Émiéttées parmi les constellations
à l'en croire, flotte nos îles,
flottent nos ailes.
Pour un instant décorporés
nous évasons au clair
de l'aurore des aurores,
ou bien la soie de la nuit
nous enveloppe
de fragrances et d'étincelles minuscules
comme l'aura
qui répand autour de la chandelle
le halo d'une présence.
*
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 16 Mar 2017 - 20:12, édité 2 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
C'est bô ! C'est de qui ?
- Spoiler:
- C'est décidé, je reprends mon âme à l'humanité pour l'offrir à Dieu.
Il me faut croire en quelque chose et l'humain me fatigue, me navre, me désole, je laisse ça aux jeunes.
Au début, quand j'ai décidé ça, c'est à dire tout à l'heure, je craignais de devoir renoncer aux quelques plaisirs terrestres qui me donnaient encore goût à la vie. L'ascèse, l'ascèse, je veux bien... mais pour certaines choses tout de même, on n'a pas fait mieux qu'un homme. Puis bon, je suis un peu gourmande aussi et je ne crache pas dans un calice si de bon vin il est rempli. Le désert, je ne crains pas, je sais y prêcher, les oiseaux m'y écoutent et font les choeurs. Quant au désert avec deux s, quelques dents de loups peuvent me satisfaire.
Donc voilà, c'est en toute confidentialité que je me permets de m'adresser à toi car tu sembles avoir quelques accointances avec Dieu qui pourtant ne te prive pas de tous ces petits bonheurs des paradis terrestres bien mérités quand on a honoré la vie comme il se doit. Se pourrait-il donc que tu m'arranges un rdv assez rapidement car c'en est assez du royaume des humains et si je ne goûte pas avec illico et presto, sans oublier cati et mini, de ce vin divin, je me cloître à jamais jusqu'à la prochaine fois.
PS : s'il ne joue pas au tarot, annule ma demande.
Re PS : j'ai hésité à poster ma connerie car quand je l'écrivais, j'ai eu la visite des témoins de J.
Rere ps : ne prends pas ombrage de ce que j'écris... heing...
Dernière édition par cuicui le Jeu 16 Mar 2017 - 18:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Fata Re-présentation
C'est une bien lourde responsabilité. Si l'existence te montre que la vie dans ce monde n'est qu'une blague pour les gogos (gigis au pluriel) je n'ai rien à y ajouter, et la conclusion coule de source.
Tout simplement quand tu n'y a plus goût parce que le meilleur a remplacé le bon, qu'importe ?
je craignais de devoir renoncer aux quelques plaisirs terrestres qui me donnaient encore goût à la vie.
Tout simplement quand tu n'y a plus goût parce que le meilleur a remplacé le bon, qu'importe ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Bah, j'ai juste fait une poussée de misanthropie aigue sur fond chronique. Si Dieu existe, j'espère qu'il a d'autres centres d'intérêts plus sérieux que mes états d'âme...
En tout cas, si c'est lui qui m'a adressé les témoins de Jéhovah pendant que j'écrivais, il a de l'humour ! C'est déjà ça !
En tout cas, si c'est lui qui m'a adressé les témoins de Jéhovah pendant que j'écrivais, il a de l'humour ! C'est déjà ça !
Invité- Invité
Re: Fata Re-présentation
- Spoiler:
- oh il en a de l'humour, il en a beaucoup... l'autre jour j'ai éclaffé une monstrueuse araignée en nettoyant mon balcon, c'est mal, je sais, il faut les aimer aussi tout ça, je travaille et progresse mais là c'était plus fort que moi... j'attendais le retour de bâton, 15 minutes plus tard j'avais la même en format bébé qui est descendue sur mon épaule au bout de son fil
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Fata Re-présentation
- Spoiler:
Parfois je me demande si Dieu ne serait pas une femme. Et ce que tu racontes peut étayer mon hypothèse.Kass a écrit:- Spoiler:
- oh il en a de l'humour, il en a beaucoup... l'autre jour j'ai éclaffé une monstrueuse araignée en nettoyant mon balcon, c'est mal, je sais, il faut les aimer aussi tout ça, je travaille et progresse mais là c'était plus fort que moi... j'attendais le retour de bâton, 15 minutes plus tard j'avais la même en format bébé qui est descendue sur mon épaule au bout de son fil
Invité- Invité
Re: Fata Re-présentation
- Spoiler:
- je crois que la caricature anthropomorphisée de dieu que je pourrais faire est celle d'un hermaphrodite prépubère.
nan, en fait j'ai arrêté de me représenter pour me contenter de sentir.
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Fata Re-présentation
Moi je suis une vilaine petite curieuse....je lis tous les spoilers
J'ai beaucoup aimé l'histoire de la petite araignée.
Dieu a beaucoup d'humour, je le sais.
Il me fait régulièrement des coups dans le même genre.
Et il aide aussi à ouvrir les consciences et les coeurs. Tout d'ailleurs sur notre route est fait dans ce but. C'est ce que je crois.
Quand on a fait le tour du côté matériel de la vie et qu'on s'aperçoit, grâce à un épisode généralement traumatisant, que tout ça ne vaut pas le coup, alors que reste-t-il ?
La spiritualité....Dieu.
Alors on commence à s'y intéresser. Avec le temps, on perçoit des signes, des indications.
On se met à écouter d'avantage ce qui vient de l'intérieur. On fait taire le bruit extérieur. Notre chemin prend un tout autre tournant.
Et c'est très intéressant.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de la petite araignée.
Dieu a beaucoup d'humour, je le sais.
Il me fait régulièrement des coups dans le même genre.
Et il aide aussi à ouvrir les consciences et les coeurs. Tout d'ailleurs sur notre route est fait dans ce but. C'est ce que je crois.
Quand on a fait le tour du côté matériel de la vie et qu'on s'aperçoit, grâce à un épisode généralement traumatisant, que tout ça ne vaut pas le coup, alors que reste-t-il ?
La spiritualité....Dieu.
Alors on commence à s'y intéresser. Avec le temps, on perçoit des signes, des indications.
On se met à écouter d'avantage ce qui vient de l'intérieur. On fait taire le bruit extérieur. Notre chemin prend un tout autre tournant.
Et c'est très intéressant.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata Re-présentation
J'ai tellement bouffé de spiritualité que j'ai pris j'ai pris des kilos
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Fata Re-présentation
Ça c'est quand on bouffe à tous les rateliers.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Fata Re-présentation
Et bègue en plus ! Veinarde !Pola a écrit:J'ai tellement bouffé de spiritualité que j'ai pris j'ai pris des kilos
@Orto : l'arbre de vie placé à l'Orient, ça veut dire que c'est le bouddhisme qui a raison ?
Fata : pas taper pas taper steuplé. J'le ferai plus promis juré craché !
Invité- Invité
Re: Fata Re-présentation
Et le pire c'est qu'il faut pas jurer !
Tu t'enfonces, tu t'enfonces.
Tu t'enfonces, tu t'enfonces.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
La voix qui m'entraîne a la force des souvenirs.
Ce chemin s'ouvre, il longe des falaises de craie.
Il y a là des résidus de pluie qui étoilent
les pierres et font luire le sentier
bleuté
sinuant
par là.
_________________________________________
Une folie de flûtes et de harpes m'enjoint à regagner
des légendes médiévales où les choses se font signes.
Il y a des hâvres de paix au long de la route du chaos.
Sens cachés dans une profusion d'expressions. Les énigmes
plus que tout mobilisent l'intelligence.
C'est un art de brisures mélodiques et de sursauts harmoniques qui témoignent des entrechocs du doute
et des appétits excitants.
Rien ici n'est linéaire, tout progresse par ruptures,
une musique de lignes brisées, de lignes savantes et d'émotions variabiles qui se succèdent entre horizontalités
et verticalités en conflit.
_________________________________________
Le fils du soir avance dans la ruelle sous le signe
d'un violoncelle.
Âme épaissie par le regret dans la pluie.
Une plainte nue qui nous rencontre tous
dans les questionnements suspendus.
Le temps étiré louvoit. La pensée de tristesse
s'affirme et devient cri contenu au bord des larmes.
Le pleur d'un homme sans rivages qui longe
les murs opaques et luisants d'une ville sans cœur.
C'est toujours cette obsidienne humide
comme décor d'un amour perdu.
Il ne sait où il va
car il n'a plus de visage
à boire des yeux.
Ce chemin s'ouvre, il longe des falaises de craie.
Il y a là des résidus de pluie qui étoilent
les pierres et font luire le sentier
bleuté
sinuant
par là.
_________________________________________
Une folie de flûtes et de harpes m'enjoint à regagner
des légendes médiévales où les choses se font signes.
Il y a des hâvres de paix au long de la route du chaos.
Sens cachés dans une profusion d'expressions. Les énigmes
plus que tout mobilisent l'intelligence.
C'est un art de brisures mélodiques et de sursauts harmoniques qui témoignent des entrechocs du doute
et des appétits excitants.
Rien ici n'est linéaire, tout progresse par ruptures,
une musique de lignes brisées, de lignes savantes et d'émotions variabiles qui se succèdent entre horizontalités
et verticalités en conflit.
_________________________________________
Le fils du soir avance dans la ruelle sous le signe
d'un violoncelle.
Âme épaissie par le regret dans la pluie.
Une plainte nue qui nous rencontre tous
dans les questionnements suspendus.
Le temps étiré louvoit. La pensée de tristesse
s'affirme et devient cri contenu au bord des larmes.
Le pleur d'un homme sans rivages qui longe
les murs opaques et luisants d'une ville sans cœur.
C'est toujours cette obsidienne humide
comme décor d'un amour perdu.
Il ne sait où il va
car il n'a plus de visage
à boire des yeux.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Nulle comme toi, paysage indolent aux yeux iressemblants.
Le long des routes toi fus soleil.
Ma soleil.
Quand la lumière au travers des brumes reparaîssait
d'or bleu
tes yeux me voyaient.
Cherchée comme une âme.
De haut en bas dans des régions perdues,
landes dormantes d'une solitude précieuse,
beauté évanouie
tout autour du monde.
Nulle n'était ce hâvre.
Toi toujours à venir,
derrière cette dune, au-delà de ces déserts,
avec au cœur le sanglot
d'un orchestre de bois sombre.
Languide, il parcourut le monde
en quête de ton apparition
et sans doute que cet amour ouvrait un jour sur
un tout autre amour
en puissance d'envelopper
la totalité du monde
la totalité de l'âme.
L'absoluité, la soif, la solitude formant les éléments
d'un errance bienheureuse
d'années en années
par monts et par vaux
de tavernes en ports.
Fille plus rayonnante qu'un Graal
fille qu'on cherche et qu'on pleure
sur tant d'épaules
au fond de tant de bars.
Et le spleen qui finalement ouvrait
sur plus que nous peut-être,
aspiration qui ouvrait la mer.
On ne sait pas ce que l'on cherche,
quand on est là intensément
fascinés par un visage entrevu
jamais retrouvé
entre deux chandelles et des bouteilles éblouissantes
de nectars dorés
ivresse reflétée dans un sourire
en allé.
Mais la satisfaction de cette peine
a pris un autre chemin
et d'autres traits.
Tu n'étais que le filigrane d'une plus entêtante présence.
D'amour à Amour, que de pas il faut faire !
Le long des routes toi fus soleil.
Ma soleil.
Quand la lumière au travers des brumes reparaîssait
d'or bleu
tes yeux me voyaient.
Cherchée comme une âme.
De haut en bas dans des régions perdues,
landes dormantes d'une solitude précieuse,
beauté évanouie
tout autour du monde.
Nulle n'était ce hâvre.
Toi toujours à venir,
derrière cette dune, au-delà de ces déserts,
avec au cœur le sanglot
d'un orchestre de bois sombre.
Languide, il parcourut le monde
en quête de ton apparition
et sans doute que cet amour ouvrait un jour sur
un tout autre amour
en puissance d'envelopper
la totalité du monde
la totalité de l'âme.
L'absoluité, la soif, la solitude formant les éléments
d'un errance bienheureuse
d'années en années
par monts et par vaux
de tavernes en ports.
Fille plus rayonnante qu'un Graal
fille qu'on cherche et qu'on pleure
sur tant d'épaules
au fond de tant de bars.
Et le spleen qui finalement ouvrait
sur plus que nous peut-être,
aspiration qui ouvrait la mer.
On ne sait pas ce que l'on cherche,
quand on est là intensément
fascinés par un visage entrevu
jamais retrouvé
entre deux chandelles et des bouteilles éblouissantes
de nectars dorés
ivresse reflétée dans un sourire
en allé.
Mais la satisfaction de cette peine
a pris un autre chemin
et d'autres traits.
Tu n'étais que le filigrane d'une plus entêtante présence.
D'amour à Amour, que de pas il faut faire !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Dans cette ville de bois sombre ourlé de givre
quand la neige a ce craquement si sensuel
et que l'on sort du bar doré
dans les nues un peu
et que l'on repense à cette épaule
échappée du tissu,
comme une île de beauté
émergée d'un environnement
embué
et que soudain la vie palpite
que palpite la chair
que respire ce corps devenu
accroche-cœur
que tu es le seul à voir.
On se brode des poésies tandis que l'on regagne
qui sait quelle chambre
de qui sait quel quartier
émêché, sensible, avec un sourire
qui acceuille qui sait quelle sirène
en longeant le port.
Les lumières indécises flamboient
embuées, cliquetantes, hésitantes
de l'autre rive
et la douceur de la liqueur
courant sous la peau
et ton sourire tout entier perçu et compris
aussi.
La neige de son épaisseur semble
protéger ce moment de dérive
tendre et pâle quand les regards se sont étreints
et tout le bruit des fêtes autour
se défaisaient et les voix et les tintements
dissipés dans nos regardes glissés
l'un dans l'autre
comme un éclat d'étoile
qui dispersent dans la nuit
la joie radieuse d'un million de lumières.
Ce sont nos âmes qui se sont touchées
ce contact produisant
un son de clochettes
aux échos infinis.
Au verre suivant nous ne parlions plus
l'un pour l'autre pure présence suspendue
presque les yeux clos.
et le guitarsite de jazz a su jouer
de cette musique de velours
qui nous servit d'alcôve.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Ils étaient
enfants des routes.
Ils sont allés, et ils vont,
d'un pas continu
en marche vers des soleils
d'eux seuls connus.
Ce qu'ils virent, ce qu'ils connurent
échappe au langage.
Leurs cœurs vagabondaient
qui entre les fleurs, qui entre les temples
ce qui est tout comme quand on est ivre.
On ne sait pas, et surtout on ne sait plus
à quel appel ils cédèrent.
Ils s'aventurèrent
dans l'inconnu au son de flûtes,
de mandolines
et du vent.
Ils s'égarèrent au fond d'un rêve
ambitionnant de recouvrer
leur réalité,l'éclat qui s'y niche
à les en croire. Et ils le crurent.
Il fallait plus d'orient au lever,
ils fallait de plus hautes cimes,
toujours plus d'espace
entre eux
et eux.
Ces chemins là sinuent de mondes en mondes
et beaucoup s'y perdirent, on ne retrouva d'eux
que quelques volutes
entre sommets et déserts.
Des clairières semblaient ouvertes
à l'aplomb du monde
et leurs ailes
étaient de fumée
que le vent dispersa.
Il n'en reste que quelques images
de formes bleutés et d'ors,
quelques silhouettes filigranées
au décor d'étendues inexplorées
quelque part à la source de l'aube,
quelques sourires espérants
et désormais fanés.
enfants des routes.
Ils sont allés, et ils vont,
d'un pas continu
en marche vers des soleils
d'eux seuls connus.
Ce qu'ils virent, ce qu'ils connurent
échappe au langage.
Leurs cœurs vagabondaient
qui entre les fleurs, qui entre les temples
ce qui est tout comme quand on est ivre.
On ne sait pas, et surtout on ne sait plus
à quel appel ils cédèrent.
Ils s'aventurèrent
dans l'inconnu au son de flûtes,
de mandolines
et du vent.
Ils s'égarèrent au fond d'un rêve
ambitionnant de recouvrer
leur réalité,l'éclat qui s'y niche
à les en croire. Et ils le crurent.
Il fallait plus d'orient au lever,
ils fallait de plus hautes cimes,
toujours plus d'espace
entre eux
et eux.
Ces chemins là sinuent de mondes en mondes
et beaucoup s'y perdirent, on ne retrouva d'eux
que quelques volutes
entre sommets et déserts.
Des clairières semblaient ouvertes
à l'aplomb du monde
et leurs ailes
étaient de fumée
que le vent dispersa.
Il n'en reste que quelques images
de formes bleutés et d'ors,
quelques silhouettes filigranées
au décor d'étendues inexplorées
quelque part à la source de l'aube,
quelques sourires espérants
et désormais fanés.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Des signaux nous parviennent
de ces monts ciliés d'or et de saphir.
Des signaux qui nous poussent
à rompre nos entraves.
Nos corps sont laissé là
comme l'exuvie de temps révolus.
Il faut que ces aspirations elles-mêmes
nous saisissent
et nous enlèvent.
Que nous soyons replantés ailleurs
dans d'autres clairières
plus brillantes et vives
avec là-bas les voyez-vous
des roses et des nélombos.
Un citharède dit-on garde le seuil
au-delà duquel s'exprime
en rondes et hymnes
la Beauté elle-même
celle qui insuffle à tout étant
ce charme qui nous ravit
et ne nous rend jamais
tout à fait à nous-mêmes.
Les séductions alentour
aux accents de vérités
ne parviennent plus
à détourner nos pas
de ces à-venir limpides
rafraîchissants
vernaux
à la pointe de nos pressentirs.
Les temples secrets élèves leurs corolles,
les autels offrent des danses
nous carolons
entre les astres,
environnés de signes
et de sens
et de flammes adoucies.
Les temples secrets
se révèlent
au travers de mille brumes
au travers des leurres
au travers des lourdes portes
bardées de ferrures.
Entrant dans la clairière
nous entrons dans la danse
et les feux de l'orient
versent sur nous
des rhombes de lueurs.
Le pollen cramoisi, le pollen
pailleté de clartés
que soulèvent nos pas
dans notre ivresse
accompagne le mouvement
chorégraphique
de notre joie.
Et nous dormirons
au cœur des fleurs.
de ces monts ciliés d'or et de saphir.
Des signaux qui nous poussent
à rompre nos entraves.
Nos corps sont laissé là
comme l'exuvie de temps révolus.
Il faut que ces aspirations elles-mêmes
nous saisissent
et nous enlèvent.
Que nous soyons replantés ailleurs
dans d'autres clairières
plus brillantes et vives
avec là-bas les voyez-vous
des roses et des nélombos.
Un citharède dit-on garde le seuil
au-delà duquel s'exprime
en rondes et hymnes
la Beauté elle-même
celle qui insuffle à tout étant
ce charme qui nous ravit
et ne nous rend jamais
tout à fait à nous-mêmes.
Les séductions alentour
aux accents de vérités
ne parviennent plus
à détourner nos pas
de ces à-venir limpides
rafraîchissants
vernaux
à la pointe de nos pressentirs.
Les temples secrets élèves leurs corolles,
les autels offrent des danses
nous carolons
entre les astres,
environnés de signes
et de sens
et de flammes adoucies.
Les temples secrets
se révèlent
au travers de mille brumes
au travers des leurres
au travers des lourdes portes
bardées de ferrures.
Entrant dans la clairière
nous entrons dans la danse
et les feux de l'orient
versent sur nous
des rhombes de lueurs.
Le pollen cramoisi, le pollen
pailleté de clartés
que soulèvent nos pas
dans notre ivresse
accompagne le mouvement
chorégraphique
de notre joie.
Et nous dormirons
au cœur des fleurs.
Dernière édition par Fata Morgana le Ven 17 Mar 2017 - 13:48, édité 2 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Sacré poête, va !
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata Re-présentation
C'est de l'impro...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Bon dis donc !
Quand est-ce que tu publies ?
Quand est-ce que tu publies ?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata Re-présentation
Je sais....c'est pour l'ennuyer un peu
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata Re-présentation
Chais pas comment on fait de toute façon.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Doit y avoir sur le net, une liste des éditeurs.
Il suffit de leur envoyer tes textes et voir s'ils sont intéressés.
Aller, zou, au boulot
Il suffit de leur envoyer tes textes et voir s'ils sont intéressés.
Aller, zou, au boulot
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata Re-présentation
Ben il faut que je les écrive avant !!!
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Euh. Oui mais c'est vieux !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Sans figure se figurer;
nous voici au crépuscule,
la mer violonne.
Les sentiments répondent aux nuages
unis dans leur dérive
et des voix d'antan nous remémorent
des heures d'or.
La mer où nous allongeons le pas
de rives en rives tremble.
Je dors sur la joue du sable, nous ondulons
parmi les vagues.
Prend ma main
élançons-nous
à travers les vagues
recouverts de cristaux,
la lune fondante
laisse dans les ondes
une aquarelle apâlie.
Souvenons-nous d'être
des enfants.
Allumons dans nos yeux
ces étoiles recueillies aux cieux.
Isola ! Marchons. D'îles en îles.
La solitude et la mer et le ciel,
une paix entre soleil
et silence
et les sentiments pareils à des nuages
se faisant, se défaisant
mirés dans les vagues,
nous allâmes.
Peut-être une lueur
au loin, une lueur d'où venue,
sans astres
effleurant la crête des vagues
comme un navire d'albâtre
dans la fluorescence de la lune
nous invite.
nous voici au crépuscule,
la mer violonne.
Les sentiments répondent aux nuages
unis dans leur dérive
et des voix d'antan nous remémorent
des heures d'or.
La mer où nous allongeons le pas
de rives en rives tremble.
Je dors sur la joue du sable, nous ondulons
parmi les vagues.
Prend ma main
élançons-nous
à travers les vagues
recouverts de cristaux,
la lune fondante
laisse dans les ondes
une aquarelle apâlie.
Souvenons-nous d'être
des enfants.
Allumons dans nos yeux
ces étoiles recueillies aux cieux.
Isola ! Marchons. D'îles en îles.
La solitude et la mer et le ciel,
une paix entre soleil
et silence
et les sentiments pareils à des nuages
se faisant, se défaisant
mirés dans les vagues,
nous allâmes.
Peut-être une lueur
au loin, une lueur d'où venue,
sans astres
effleurant la crête des vagues
comme un navire d'albâtre
dans la fluorescence de la lune
nous invite.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Tu appartiens au peuple transparent.
On les dit gypsies, on les dit
secrêtement couronnés,
mais de quels savoirs ?
Dans l'argent le Maître
melangeait les couleurs,
l'or à son front
venait d'aubes lointaines.
Nous avancions de par les collines mains en mains et en haillons,
nous avions laissé les terres et les replis des cités
dans l'ombre.
Qui tenait le tambourin ? Qui secouait les crécelles ?
Entre nord et sud est et ouest
là où les printemps respirent
et de longs conciliabules avec des arbres anciens,
pontifes entre étoiles et rosée.
Tu appartiens aux chamarures du monde naissant
de l'aurore.
Chemin faisant, loin de l'histoire, abrités dans la lumière.
Dans les jardins des enfants prenaient plaisir
à se maculer d'ombres et de fleurs.
Là dans l'innocence
se cachait les mystères de la sagesse,
cette sagesse qu'aucun temps ne flétrit
qui jamais ne porte de rides,
qui jamais ne cesse de redire l'enchantement premier.
La terre cache une pulsation sourde dans son sein,
celle des désirs, et la lente reptation des terres
inaugure des mondes nouveaux. Ils passent.
Immobiles dans le temps qui s'écoule
de haut en bas,,
ces fils de la couleur ont reçu l'apostolat:
garder vive la nostalgie
du jardin perdu,
c'est pourquoi ils durent plus que les âges.
*
On les dit gypsies, on les dit
secrêtement couronnés,
mais de quels savoirs ?
Dans l'argent le Maître
melangeait les couleurs,
l'or à son front
venait d'aubes lointaines.
Nous avancions de par les collines mains en mains et en haillons,
nous avions laissé les terres et les replis des cités
dans l'ombre.
Qui tenait le tambourin ? Qui secouait les crécelles ?
Entre nord et sud est et ouest
là où les printemps respirent
et de longs conciliabules avec des arbres anciens,
pontifes entre étoiles et rosée.
Tu appartiens aux chamarures du monde naissant
de l'aurore.
Chemin faisant, loin de l'histoire, abrités dans la lumière.
Dans les jardins des enfants prenaient plaisir
à se maculer d'ombres et de fleurs.
Là dans l'innocence
se cachait les mystères de la sagesse,
cette sagesse qu'aucun temps ne flétrit
qui jamais ne porte de rides,
qui jamais ne cesse de redire l'enchantement premier.
La terre cache une pulsation sourde dans son sein,
celle des désirs, et la lente reptation des terres
inaugure des mondes nouveaux. Ils passent.
Immobiles dans le temps qui s'écoule
de haut en bas,,
ces fils de la couleur ont reçu l'apostolat:
garder vive la nostalgie
du jardin perdu,
c'est pourquoi ils durent plus que les âges.
*
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Ce peut être à cause d'une flûte
à cause d'une cithare
que l'on entreprend ce voyage.
On se dit que le cas échéant
on reviendra sur nos pas,
mais non,
une fois engagé dans le dédale
la seule issue sera au centre.
Il y a des personnes qui toutes vivantes
quittent ce monde
si peu les y rattache.
Il suffit un soir
d'un air de flûte
du tremblé d'une harpe
pour franchir
sans retour,
le seuil.
Les étoiles clignent, loin perchées,
et l'horizon désirable.
Parfois l'Orient semble étincellant
comme une grand rose
tombée d'azur
mais là encore non,
c'est encore ce monde
qui se fait beau
pour te retenir.
De la terre ensanglantée
du cosmos inaccessible
rien ne viendra.
La porte est ailleurs
et peut-être cachée dans un livre
la formule clé
qui entrouve
nouveaux cieux, nouvelle terre,
nouvel être.
Funambule entre temps et éternité
entre espace et cieux.
Il aura suffit d'une secrête nostalgie,
d'un creux dans le cœur
que rien ne semble pouvoir combler
et te voici devenu
fils du chemin.
à cause d'une cithare
que l'on entreprend ce voyage.
On se dit que le cas échéant
on reviendra sur nos pas,
mais non,
une fois engagé dans le dédale
la seule issue sera au centre.
Il y a des personnes qui toutes vivantes
quittent ce monde
si peu les y rattache.
Il suffit un soir
d'un air de flûte
du tremblé d'une harpe
pour franchir
sans retour,
le seuil.
Les étoiles clignent, loin perchées,
et l'horizon désirable.
Parfois l'Orient semble étincellant
comme une grand rose
tombée d'azur
mais là encore non,
c'est encore ce monde
qui se fait beau
pour te retenir.
De la terre ensanglantée
du cosmos inaccessible
rien ne viendra.
La porte est ailleurs
et peut-être cachée dans un livre
la formule clé
qui entrouve
nouveaux cieux, nouvelle terre,
nouvel être.
Funambule entre temps et éternité
entre espace et cieux.
Il aura suffit d'une secrête nostalgie,
d'un creux dans le cœur
que rien ne semble pouvoir combler
et te voici devenu
fils du chemin.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Waoowww, celui-là il est superbe......aussi !
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata Re-présentation
Un peu plus simple je pense.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
C't'a dire que je comprends directement de quoi il s'agit donc oui, ça parait simple
Et puis il y a ce côté poêtique qui me plait beaucoup.
Et puis il y a ce côté poêtique qui me plait beaucoup.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Fata Re-présentation
Les notes se déposent
pareilles au feuilles sur l'humus
pareilles aux gouttes sur le silence
et le temps devient flottant.
Des cristaux - cela semble - des perles
des lueurs d'eau, des coroles involutées aussi
de la poudre de papillon.
Ce qui ruisselle ici c'est un temps rendu immobile
par la célérité même de son déroulement.
C'est cela, s'assoupir dans l'herbe dans des halos de fleurs
c'est la mélopée des nuages se poursuivant.
Où des enfants courent jouent et dansent
au ralenti le long de cette lisière.
Les paupières baissées
pour mieux entendre l'eau vive
et le ruisseau de soleil répandant des flaques
d'or et de blancheurs
et l'inflexion des calices
versant leurs couleurs
sur ta joue.
Le temps toujours lui mais sans durée
qu'une présence qui permet
le surgissement de sensations
subliminales, au seuil
entre corps et âme.
Je me laisse porter par les herbages
aux gestes d'algues soulevé dans le vent léger
vers un apaisement plein d'augures
environné de trilles
et du chuchotis des ombrages.
Bruits de soie, bruit de velour
autour des fleurs
bruit de vie dans les ramures odorantes.
C'est cela dans le Meygal
que l'été l'on vit
dans l'air vivifiant
des résineux. Inhalant la menthe,
et l'humidité scintillante,
et les traits de la lumière
fichés au fond de nos esprits
Esprier.
*
pareilles au feuilles sur l'humus
pareilles aux gouttes sur le silence
et le temps devient flottant.
Des cristaux - cela semble - des perles
des lueurs d'eau, des coroles involutées aussi
de la poudre de papillon.
Ce qui ruisselle ici c'est un temps rendu immobile
par la célérité même de son déroulement.
C'est cela, s'assoupir dans l'herbe dans des halos de fleurs
c'est la mélopée des nuages se poursuivant.
Où des enfants courent jouent et dansent
au ralenti le long de cette lisière.
Les paupières baissées
pour mieux entendre l'eau vive
et le ruisseau de soleil répandant des flaques
d'or et de blancheurs
et l'inflexion des calices
versant leurs couleurs
sur ta joue.
Le temps toujours lui mais sans durée
qu'une présence qui permet
le surgissement de sensations
subliminales, au seuil
entre corps et âme.
Je me laisse porter par les herbages
aux gestes d'algues soulevé dans le vent léger
vers un apaisement plein d'augures
environné de trilles
et du chuchotis des ombrages.
Bruits de soie, bruit de velour
autour des fleurs
bruit de vie dans les ramures odorantes.
C'est cela dans le Meygal
que l'été l'on vit
dans l'air vivifiant
des résineux. Inhalant la menthe,
et l'humidité scintillante,
et les traits de la lumière
fichés au fond de nos esprits
Esprier.
*
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Nature naturée.
Penché j'admire les
sylves minuscules des herbes
timides et des fleurs
rosissantes.
Dans un geste de soleil resplendissantes
quelques secondes.
Que leur pousse des ailes et les voici
papillons.
La forte odeur de liberté de la résine
et l'ivresse d'un air mentholé,
les chorégraphies sacrées du vent
qui balaye tous ces étants
souples et soumis
aux exhalaisons imprévisibles
A ses soupirs sans cause.
Depuis les montagnes toujours
il semble nous parvenir
qui sait quels appels
comme si la lumière y était plus palpable.
J'aime les haleines qui nous parviennent des frondaisons
portant les arômes de sucs, d'ombres, de feuilles
qui se mêlent aux pollens.
Incarnation de quel rêve,
de quel absolu
que ces innombrables créatures
pétries dirait-on de désirs, d'élans,
qui bruissent infimement, presqu 'incorporelles
entre deux caprices de la brise.
Et puis ces nuages effilés et paresseux
ces grand nomades abandonnés
qui vont en lambeaux se rassembler
en écharpes au cou de la montagne
en un grand songe de ouate.
Penché j'admire les
sylves minuscules des herbes
timides et des fleurs
rosissantes.
Dans un geste de soleil resplendissantes
quelques secondes.
Que leur pousse des ailes et les voici
papillons.
La forte odeur de liberté de la résine
et l'ivresse d'un air mentholé,
les chorégraphies sacrées du vent
qui balaye tous ces étants
souples et soumis
aux exhalaisons imprévisibles
A ses soupirs sans cause.
Depuis les montagnes toujours
il semble nous parvenir
qui sait quels appels
comme si la lumière y était plus palpable.
J'aime les haleines qui nous parviennent des frondaisons
portant les arômes de sucs, d'ombres, de feuilles
qui se mêlent aux pollens.
Incarnation de quel rêve,
de quel absolu
que ces innombrables créatures
pétries dirait-on de désirs, d'élans,
qui bruissent infimement, presqu 'incorporelles
entre deux caprices de la brise.
Et puis ces nuages effilés et paresseux
ces grand nomades abandonnés
qui vont en lambeaux se rassembler
en écharpes au cou de la montagne
en un grand songe de ouate.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Ne pas croire tout ce que l'on croit.
Pourtant il doit y avoir autre chose
que des cycles fermés, que des infinis circulaires.
Il faut que cela ouvre sur quelque chose
et mieux nous ouvre sur quelqu'un.
Ça ne suffira jamais de n'être que soi.
Ça ne suffit pas la solitude.
L'univers ne sert à rien quand on est seul en esprit.
Cela que tu vois n'est pas du hasard
une chaîne d'algorythmes
cela est aussi et surtout
un signe, une parole.
Les yeux, les sens, le toucher ont fonction
d'inspirer l'entendement, de le situer dans un projet
plus vaste que le fini des éons
et les frontières du cosmos.
Toutes ces solitudes qui se croisent,
se collisionnent, partagent les ombres du monde,
cela ne suffit pas à faire des hommes.
Le contact intérieur de quelques instant dérobés
à la solitude par le fait de se reconnaître brievement
non ce n'est pas une communion,
ce n'est pas encore s'élever sur les harmoniques
du soi.
Ce n'est pas atteindre son essence,
tout au plus est-ce le renouvellement
de cette nostalgie originelle
qui t'incline à chercher ton être
au-delà de toi.
Il n'y a pas de magie sans prix.
Il n'y a pas que les rondes enfermantes
des énergies.
Il faut postuler devant l'univers indifférent
la totale altérité,
celle qui ouvre sur un être pleinement affranchi
des nécessités de l'espace et de la durée
sans quoi dans l'incomplétude
tu ne cesseras de languir.
Ce monde est un cadre dans lequel
tu fais tes premiers pas
vers l'absolument ouvert
l'absolument donné
l'absolument offert,
sinon rien.
Pourtant il doit y avoir autre chose
que des cycles fermés, que des infinis circulaires.
Il faut que cela ouvre sur quelque chose
et mieux nous ouvre sur quelqu'un.
Ça ne suffira jamais de n'être que soi.
Ça ne suffit pas la solitude.
L'univers ne sert à rien quand on est seul en esprit.
Cela que tu vois n'est pas du hasard
une chaîne d'algorythmes
cela est aussi et surtout
un signe, une parole.
Les yeux, les sens, le toucher ont fonction
d'inspirer l'entendement, de le situer dans un projet
plus vaste que le fini des éons
et les frontières du cosmos.
Toutes ces solitudes qui se croisent,
se collisionnent, partagent les ombres du monde,
cela ne suffit pas à faire des hommes.
Le contact intérieur de quelques instant dérobés
à la solitude par le fait de se reconnaître brievement
non ce n'est pas une communion,
ce n'est pas encore s'élever sur les harmoniques
du soi.
Ce n'est pas atteindre son essence,
tout au plus est-ce le renouvellement
de cette nostalgie originelle
qui t'incline à chercher ton être
au-delà de toi.
Il n'y a pas de magie sans prix.
Il n'y a pas que les rondes enfermantes
des énergies.
Il faut postuler devant l'univers indifférent
la totale altérité,
celle qui ouvre sur un être pleinement affranchi
des nécessités de l'espace et de la durée
sans quoi dans l'incomplétude
tu ne cesseras de languir.
Ce monde est un cadre dans lequel
tu fais tes premiers pas
vers l'absolument ouvert
l'absolument donné
l'absolument offert,
sinon rien.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
J'adore ton nouvel avatar !
T'as plus besoin d'avoir peur que le ciel te tombe sur la tête, c'est déjà fait !
T'as plus besoin d'avoir peur que le ciel te tombe sur la tête, c'est déjà fait !
Invité- Invité
Re: Fata Re-présentation
"Création, conservation et destruction sont toujours à l’œuvre à chaque instant dans le temps. La correspondance de ces trois principes dans la vie de tous les jours se retrouve dans la naissance, la vie et la mort. Ils représentent les bases fondamentales de notre univers, Au début de la création prédomine Brahma, le créateur, celui dont jaillissent toutes choses. Quand la création se manifeste, en elle demeure le pouvoir de préservation, Vishnu. A la fin de chaque cycle de création, intervient la puissance de destruction de Shiva, la puissance de purification qui ramène toutes choses à l’origine et par qui un nouveau de cycle de création peut commencer."
Là, en lisant ça, c'est Edgar, Rainer et Carl qui commencent la journée dans une valse à trois temps.
Le dieu chrétien étant transcendant, c'est à dire hors du cosmos et hors du temps, il ne répond pas à cette définition. Par contre dans le cosmos, oui ces trois forces sont à l'œuvre, peut-être, car on pourrait en trouver d'autres.
Les infinis cycliques n'ont rien à voir avec la vérité SPIRITUELLE biblique. Ils sont juste une description du MONDE. En cela, nous ne parlons pas de la même chose. Au contraire le christianisme permet de sortit du fatalisme de la cyclicité, qui est en fait un désespoir sur le long terme.
Là, en lisant ça, c'est Edgar, Rainer et Carl qui commencent la journée dans une valse à trois temps.
Invité- Invité
Re: Fata Re-présentation
Et qui sont-ils ?
Edgar Morin ? Rainer Maria Rilke et Carl Orff ?
Edgar Morin ? Rainer Maria Rilke et Carl Orff ?
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Fata Re-présentation
Oui. Oui. Non.
Et pour la musique c'est JC, mon pote en ciel qui joue !
Et pour la musique c'est JC, mon pote en ciel qui joue !
Invité- Invité
Re: Fata Re-présentation
Carl Gustav Jung ?
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
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