Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
+46
Belletegeuse
Thaïti Bob
Uccen
huckleberry
Pieyre
Wam
Sol#
bepo
Dark La Sombrissime Encre
'Sengabl
Darth Lord Tiger Kalthu
Fata Morgana
siamois93
Doinel
MarSupilami
SoleilSombre
Pallz
Ise
Basilice
C12H23O2Na
Fa
versus
fleur_bleue
Zébu
Harpo
May Lee
Andromaque
le navet
Mowa
....
siddhartha
ZéZile
Carla de Miltraize VI
Bliss
Ελπίδα
félidé zébristique
Naturellementmoi
Mag
Aerienne
♡Maïa
♥ El Castor ♥
lafeelicite
L✭uphilan
Envol
Waka
Saphodane
50 participants
Page 7 sur 19
Page 7 sur 19 • 1 ... 6, 7, 8 ... 13 ... 19
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Ah,merci pour ton message de 16h22, il est si joli qu'on voudrait le caresser dans ses mains comme un perdreaux même pas né.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Retour des idées noires.
Pourquoi suis-je toujours aussi fasciné par les diverses théories qui proclament que le bourreau est toujours dans son droit ?
Que la victime n'a que ce qu'elle mérite et n'avait qu'à être capable de se défendre ?
Que rien ne vaut plus que ce qui permet de le détruire et subséquemment qu'une vie humaine ne vaut rien puisqu'on peut décider de la détruire avec un peu de métal taillé en pointe ?
Que celui qui peut détruire prouve là sa légitime supériorité sur ce ou celui qu'il détruit ?
Pourquoi suis-je aussi intimement convaincu qu'en tant que faible et couard, je mérite, subséquemment, d'être détruit et ne fait que voler du temps et de la place jusqu'au jour où quelqu'un, qu'on louera pour son audace et son esprit d'entreprise, viendra me détruire ?
Pourquoi, subséquemment, passè-je mon temps à attendre avec anxiété cette punition que j'estime avoir méritée rien qu'en existant tel que je suis ?
Pourquoi suis-je toujours aussi fasciné par les diverses théories qui proclament que le bourreau est toujours dans son droit ?
Que la victime n'a que ce qu'elle mérite et n'avait qu'à être capable de se défendre ?
Que rien ne vaut plus que ce qui permet de le détruire et subséquemment qu'une vie humaine ne vaut rien puisqu'on peut décider de la détruire avec un peu de métal taillé en pointe ?
Que celui qui peut détruire prouve là sa légitime supériorité sur ce ou celui qu'il détruit ?
Pourquoi suis-je aussi intimement convaincu qu'en tant que faible et couard, je mérite, subséquemment, d'être détruit et ne fait que voler du temps et de la place jusqu'au jour où quelqu'un, qu'on louera pour son audace et son esprit d'entreprise, viendra me détruire ?
Pourquoi, subséquemment, passè-je mon temps à attendre avec anxiété cette punition que j'estime avoir méritée rien qu'en existant tel que je suis ?
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Pourquoi ? Tu y as répondu toi-même hier.
Comment faire autrement alors peut-être ?
Écoute ta peur, elle t'éclaire sur ce que tu peux renforcer.
Comment faire autrement alors peut-être ?
Écoute ta peur, elle t'éclaire sur ce que tu peux renforcer.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
J'ai l'impression de le faire et ça ne donne pas de résultats. Peut-être que je le fais mal.
Si tu veux, des messages comme celui d'hier je ne peux les produire qu'avec un peu de calme venu de l'extérieur. Quand je suis rassuré, non pas rasséréné, cad rassuré de l'extérieur. Me rasséréner de l'intérieur, j'échoue à chaque fois.
Si tu veux, des messages comme celui d'hier je ne peux les produire qu'avec un peu de calme venu de l'extérieur. Quand je suis rassuré, non pas rasséréné, cad rassuré de l'extérieur. Me rasséréner de l'intérieur, j'échoue à chaque fois.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Fais-toi confiance.
Tu cherches à reproduire en toi les conditions de ton existence que tu as trouvées dans ton développement personnel. Or comme tu le précisais hier, celles-ci t'ont été, ne serait-ce qu'à l'abord du rabaissement, néfastes. C'est normal et sain que tu aies peur et souffre de tout ça. Tu ne pourras, je crois, que commencer par accepter que tu te sois construit comme ça pour en faire quelque chose plus sereinement, et différent.
Ce n'est pas quelque chose qui se décrète, mais qui s'accepte. Et donc ça paraît toujours plus évident quand on est déjà passé par la voie qu'on cherche, a posteriori. Mais se crisper n'est que la prime expérience de la douleur. D'où, aussi, l'importance de commencer à te considérer toi-même avant tout, afin de construire les conditions de ta protection et te mettre en mouvement une fois suffisamment en confiance.
Je t'envoie un peu d'énergie et un sourire serein en attendant.
Tu cherches à reproduire en toi les conditions de ton existence que tu as trouvées dans ton développement personnel. Or comme tu le précisais hier, celles-ci t'ont été, ne serait-ce qu'à l'abord du rabaissement, néfastes. C'est normal et sain que tu aies peur et souffre de tout ça. Tu ne pourras, je crois, que commencer par accepter que tu te sois construit comme ça pour en faire quelque chose plus sereinement, et différent.
Ce n'est pas quelque chose qui se décrète, mais qui s'accepte. Et donc ça paraît toujours plus évident quand on est déjà passé par la voie qu'on cherche, a posteriori. Mais se crisper n'est que la prime expérience de la douleur. D'où, aussi, l'importance de commencer à te considérer toi-même avant tout, afin de construire les conditions de ta protection et te mettre en mouvement une fois suffisamment en confiance.
Je t'envoie un peu d'énergie et un sourire serein en attendant.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Je ne suis pas sûr d'avoir été clair alors je reprends deux éléments.
Ce que tu vois comme l'extérieur n'est jamais que ton rapport à l'existence, ta façon d'être au monde.
La culpabilité est un moteur dont on aurait mit les gaz d'échappement dans l'habitacle.Peut-être que je le fais mal.
Ce que tu vois comme l'extérieur n'est jamais que ton rapport à l'existence, ta façon d'être au monde.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Non mais là ça va, un grand psychologue vient de m'expliquer le problème : je me complais dans mes névroses et j'ai besoin de coups de pied dans le cul pour me remettre en question; je ne m'en sors pas parce que je ne veux pas m'en sortir.
J'aime tellement me plaindre, aller voir le docteur, pleurnicher un arrêt et tout !
C'est tellement génial que c'est le plan directeur de ma vie.
Donc, c'est pas compliqué : tapez-moi dessus, dévalorisez-moi encore un peu (plus que je ne le fais moi-même, ça va pas être facile, mais vous y arriverez) afin que...
Que quoi, en fait ?
Ah, merde.
C'est bon ça, quand le PN intérieur trouve des alliés à l'extérieur.
J'aime tellement me plaindre, aller voir le docteur, pleurnicher un arrêt et tout !
C'est tellement génial que c'est le plan directeur de ma vie.
Donc, c'est pas compliqué : tapez-moi dessus, dévalorisez-moi encore un peu (plus que je ne le fais moi-même, ça va pas être facile, mais vous y arriverez) afin que...
Que quoi, en fait ?
Ah, merde.
C'est bon ça, quand le PN intérieur trouve des alliés à l'extérieur.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Ce n'est pas ce que j'ai dit. Navré que tu aies compris ainsi mon propos.
Bonne continuation à toi.
Bonne continuation à toi.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Non non, il y a erreur !
Bien sûr que non, ce n'est pas toi. C'est une toute autre personne qui vient de me sortir ça.
Bien sûr que non, ce n'est pas toi. C'est une toute autre personne qui vient de me sortir ça.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
J'ai bien fais de laisser la porte entrouverte.
Je reviens alors.
désolé de ce quiproquo
Je reviens alors.
désolé de ce quiproquo
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Ca m'étonnerait fort que ça te soit agréable de te pousser à bout et de sombrer périodiquement. Moi, autre grande psychologue, serais plus d'avis que tu ne t'estimes pas assez pour supporter de ne pas en faire trop. Comme si tu n'avais pas le droit à une vie normale, comme si tu pensais que même en donnant tout ça ne serait pas assez.Fusain a écrit:Non mais là ça va, un grand psychologue vient de m'expliquer le problème : je me complais dans mes névroses et j'ai besoin de coups de pied dans le cul pour me remettre en question; je ne m'en sors pas parce que je ne veux pas m'en sortir.
J'aime tellement me plaindre, aller voir le docteur, pleurnicher un arrêt et tout !
Si seulement tu pouvais te convaincre que tu es normal, et que ce qui ne l'est pas c'est de se charger comme une mule. Les autres ne le font pas, et ils ont bien raison. Tu as le droit à une vie normale (flûte).
Allez, plein de soutien par ici aussi. Mais je ne suis pas certaine que l'autre grand psychologue voulait t'enfoncer. Il préconisait les coups de pied au cul et a donc concrétisé sa théorie...Parfois ça marche avec moi de me secouer un coup, même si ce qu'on nous dit n'est pas tout à fait juste ; mais j'ai l'impression que ça t'a plus perturbé que remis des idées en place.
Bises
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Ben disons que ce genre de discours dévalorisant je me le tiens à moi-même. Donc je suis placé pour savoir que ça ne sert à rien. Les schémas qu'il me faut remettre en question, ce qui peut les casser, c'est exactement le contraire de "coups de pied au cul" (qui sont, en réalité, des coups de poing dans la gueule).
Quand on pense mériter des coups, en ramasser de cette manière-là, à ton avis... ça fait avancer ou ça enfonce ?
Croire qu'on fait avancer l'autre en le frappant a, il est vrai, l'avantage de protéger : "ce n'est pas à moi de me remettre en question face à la souffrance de l'autre que je ne comprends pas : c'est lui, c'est sa faute, et moi, si je le frappe, c'est pour son bien."
Pratique.
Il y a quatre ans, j'étais incapable de travailler, à peine de sortir dans la rue. Aujourd'hui, non seulement je travaille, mais j'y suis apprécié, je prends des responsabilités, d'une manière que je n'osais même pas faire avant ma dépression. Je ne crois donc pas être immobile. Mais je marche en continuant à traîner un boulet aux pieds.
Merci à toi, à siddharta, aux autres intervenants : ce n'est pas parce que je ne réponds pas à chaque fois, que je ne lis pas attentivement. Dans vos messages il y a plein de pistes dont je me dis "là, ça, faut que je creuse".
Quand on pense mériter des coups, en ramasser de cette manière-là, à ton avis... ça fait avancer ou ça enfonce ?
Croire qu'on fait avancer l'autre en le frappant a, il est vrai, l'avantage de protéger : "ce n'est pas à moi de me remettre en question face à la souffrance de l'autre que je ne comprends pas : c'est lui, c'est sa faute, et moi, si je le frappe, c'est pour son bien."
Pratique.
Il y a quatre ans, j'étais incapable de travailler, à peine de sortir dans la rue. Aujourd'hui, non seulement je travaille, mais j'y suis apprécié, je prends des responsabilités, d'une manière que je n'osais même pas faire avant ma dépression. Je ne crois donc pas être immobile. Mais je marche en continuant à traîner un boulet aux pieds.
Merci à toi, à siddharta, aux autres intervenants : ce n'est pas parce que je ne réponds pas à chaque fois, que je ne lis pas attentivement. Dans vos messages il y a plein de pistes dont je me dis "là, ça, faut que je creuse".
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Bah moi aujourd'hui j'ai juste envie de te faire un câlin virtuel : Voilà. Courage.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Fusain a écrit:Retour des idées noires.
C'est le balisage, qui montre que tes pas retournent sur le chemin ancien. Au début, on ne le discerne pas totalement en globalité. Le fait de se re-sentir de nouveau moins bien, que ce soit physiquement ou moralement, est la clochette intérieure pour dire "pas par là"...
On peut tous y retourner de nouveau, à n'importe quel moment, on peut trouver un piège sur le chemin, mais y tomber permet d'apprendre encore davantage, si on ne le connaissait pas encore: il suffit d'être attentif et de voir ce qui a changé, ce qui peut provoquer le retour des choses nocives. Quel comportement avons-nous pris ou repris, ou pas stoppé, qui crée cette sonnette d'alarme interne pour nous avertir.
C'est comme sur les routes: quand tes pneus dévient, ils grippent sur la bande rugueuse. La bande rugueuse (ou clochette intérieure), te signale de même, que attention, c'est nocif par là.
C'est également comme la douleur ressentie lorsque tu t'approches trop près du feu. Aïe, ça brûle d'un coup, et ça continue de brûler tant que tu restes là. Dès que tu te remets sur la bonne route, hop la douleur s'éteint, qu'elle soit physique ou morale. Suivre ses instincts, ses envies, ses petits plaisirs anodins en apparence, tout cela te guide vers le bon chemin.
Et la douleur morale ou physique te fait ding-dong, dès que tu t'en éloignes.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Tu cherches à reproduire en toi les conditions de ton existence que tu as trouvées dans ton développement personnel. Or comme tu le précisais hier, celles-ci t'ont été, ne serait-ce qu'à l'abord du rabaissement, néfastes. C'est normal et sain que tu aies peur et souffre de tout ça. Tu ne pourras, je crois, que commencer par accepter que tu te sois construit comme ça pour en faire quelque chose plus sereinement, et différent.
Je pense, je sais même que si j'ai tendance à me mettre la pression concernant le travail, la résistance à la fatigue et tout, c'est parce que je cherche indéfiniment à démentir les propos dévalorisants qui m'ont été tenus dans mon enfance; à montrer que non, ce n'est pas tout à fait vrai que je sois cet être mou, fainéant jusqu'à l'hystérie, égoïste au dernier degré, prêt à tout pour fuir toute ébauche d'effort. Le piège étant que je l'ai déjà fait et les injonctions perverses ont continué, ce qui amène à des situations du genre : "Je ne suis pas fainéant puisque j'ai fait ça... Mais non ! Puisque JE SUIS fainéant, et que j'ai fait ça, c'est la preuve que "ça", c'est quelque chose dont les pires glandeurs sont également capables; ce n'est PAS un effort. Sinon je ne l'aurais pas fait." C'est un système où les injonctions sur l'ETRE sont tellement puissantes qu'elles arrivent à proclamer qu'aucun FAIT, aucune action de ma part ne pourra jamais remettre en cause l'ETRE.
C'est un peu comme si en présence d'un jeune chêne on avait dit : c'est un hêtre. Un beau jour, ce jeune chêne fructifie, et donne des glands... et là on vient dire "Mais non. C'EST un hêtre. S'il donne des glands, c'est la preuve que les hêtres peuvent glander (lol) aussi, pas que l'arbre est un chêne."
Pourtant, on reconnaît l'arbre à ses fruits, dit-on.
Mais il suffit que je sois tenaillé par la peur pour que je me mette à croire aux propos de ce forestier fou et à douter que mes glands ne soient pas des faînes (éant)...
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Et en faisant cela tu arrives au craquage et à la dévalorisation "Je ne suis même pas capable de tenir à mon travail."...Vraiment, j'ai l'impression de voir mon fonctionnement d'anorexie-boulimie où je me poussais à faire beaucoup de sport, à manger sainement, parce que je pensais devoir me contraindre pour vivre à peu près sainement (parce que de moi-même ça ne pouvait forcément pas marcher, je devais me contrôler) jusqu'à ce que je craque et engloutisse tant de nourriture que le mal-être physique et psychique étaient bien élevés et venaient alimenter l'idée que j'étais un pauvre phénomène, une loque ou pas loin.Fusain a écrit:
Je pense, je sais même que si j'ai tendance à me mettre la pression concernant le travail, la résistance à la fatigue et tout, c'est parce que je cherche indéfiniment à démentir les propos dévalorisants qui m'ont été tenus dans mon enfance; à montrer que non, ce n'est pas tout à fait vrai que je sois cet être mou, fainéant jusqu'à l'hystérie, égoïste au dernier degré, prêt à tout pour fuir toute ébauche d'effort.
Te reconnais-tu un peu dans ce que je dis ?
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Plutôt glandeur de nature, je n'en ai jamais trouvé les racines.
Tu me sembles surtout t'être construit dans l'idée de ne pas avoir le droit d'être autre chose que ce que l'on te dit d'être. DU coup tu expérimentes l'espace entre les deux pour t'y chercher sans jamais trouver que ce qu'on t'as montré comme seule façon légitime d'être. Alors que ton expérience devrait se chercher dans ta façon d'être en tant que telle, de part ce que tu es vers ce que tu seras, en rapport toujours à l'espace dans lequel tu te mueras.
Je vais faire de la philosophie en plastique (désolé, mes compétences en la matière sont plus intuitives suite à des lectures, qu'érudites):
Tu clos l'être dans l'étant. Si au contraire tu considères le Dasein, être au monde, tu peux être là par définition, en rapport avec tout autre et toujours en toi-même de ce seul fait. Libre à toi à partir de là de te construire dans tes propres pas et selon ta propre volonté (de puissance), qui seule peut te donner ton énergie légitime.
Là tu me donnes l'impression de te répéter la situation que tu as bien compris depuis longtemps. Sauf que la situation ne fait pas le reste du mouvement. Même si c'est bien sûr essentiel pour accepter la chute toujours rattrapée de justesse qu'est la marche. (Pardon ça devient un peu fumeux là) Il faut en effet accepter de se mettre en potentialité de chute pour pouvoir se rattraper depuis quelque part. En d'autre terme, ça doit faire déjà un moment que tu connais tout cela et que tu t'es fait du bien en t'expliquant que tu pouvais exister par toi-même. Tu t'es rassuré en un sens, et ça c'est déjà le plus important. Maintenant il faut peut-être accepter la chute, petit à petit, pas besoin de grand vide pour remplir quelque chose qui vive.
J'espère que ces quelques trubilibules ici lancés auront un service pertinent pour toi. Enfin t'en fais pas, je crois que tu es bien sur la bonne voie. T'as jeté un oeil à Dabrowski sinon ?
Tu me sembles surtout t'être construit dans l'idée de ne pas avoir le droit d'être autre chose que ce que l'on te dit d'être. DU coup tu expérimentes l'espace entre les deux pour t'y chercher sans jamais trouver que ce qu'on t'as montré comme seule façon légitime d'être. Alors que ton expérience devrait se chercher dans ta façon d'être en tant que telle, de part ce que tu es vers ce que tu seras, en rapport toujours à l'espace dans lequel tu te mueras.
Je vais faire de la philosophie en plastique (désolé, mes compétences en la matière sont plus intuitives suite à des lectures, qu'érudites):
Tu clos l'être dans l'étant. Si au contraire tu considères le Dasein, être au monde, tu peux être là par définition, en rapport avec tout autre et toujours en toi-même de ce seul fait. Libre à toi à partir de là de te construire dans tes propres pas et selon ta propre volonté (de puissance), qui seule peut te donner ton énergie légitime.
Là tu me donnes l'impression de te répéter la situation que tu as bien compris depuis longtemps. Sauf que la situation ne fait pas le reste du mouvement. Même si c'est bien sûr essentiel pour accepter la chute toujours rattrapée de justesse qu'est la marche. (Pardon ça devient un peu fumeux là) Il faut en effet accepter de se mettre en potentialité de chute pour pouvoir se rattraper depuis quelque part. En d'autre terme, ça doit faire déjà un moment que tu connais tout cela et que tu t'es fait du bien en t'expliquant que tu pouvais exister par toi-même. Tu t'es rassuré en un sens, et ça c'est déjà le plus important. Maintenant il faut peut-être accepter la chute, petit à petit, pas besoin de grand vide pour remplir quelque chose qui vive.
J'espère que ces quelques trubilibules ici lancés auront un service pertinent pour toi. Enfin t'en fais pas, je crois que tu es bien sur la bonne voie. T'as jeté un oeil à Dabrowski sinon ?
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Te reconnais-tu un peu dans ce que je dis ?
Tutafé. C'est le même phénomène.
Là tu me donnes l'impression de te répéter la situation que tu as bien compris depuis longtemps. Sauf que la situation ne fait pas le reste du mouvement. Même si c'est bien sûr essentiel pour accepter la chute toujours rattrapée de justesse qu'est la marche. (Pardon ça devient un peu fumeux là) Il faut en effet accepter de se mettre en potentialité de chute pour pouvoir se rattraper depuis quelque part. En d'autre terme, ça doit faire déjà un moment que tu connais tout cela et que tu t'es fait du bien en t'expliquant que tu pouvais exister par toi-même. Tu t'es rassuré en un sens, et ça c'est déjà le plus important. Maintenant il faut peut-être accepter la chute, petit à petit, pas besoin de grand vide pour remplir quelque chose qui vive.
Hé oui. Quelques échecs, quelques chutes dures ont en quelque sorte "validé" le fonctionnement toxique et je suis tétanisé à l'idée qu'en me libérant tout à fait, je sois victime d'une punition terrible, entouré de figures d'autorité ricanantes braillant "C'est bien fait ! C'est bien fait !" en opinant du bonnet. Les fameux bourreaux légitimés dont je parlais précédemment. Chacune de ces chutes est tellement douloureuse que j'ai l'impression de marcher avec le dessous des pieds à vif, et de m'imposer ainsi de rester sur le tapis. (Je fais vite et incomplet, avant de filer en réunion).
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Alors je te fais partager la manière dont je m'en suis sortie, au cas où ça pourrait t'aider.Fusain a écrit:Te reconnais-tu un peu dans ce que je dis ?
Tutafé. C'est le même phénomène.
Premièrement, je me suis dit que mon problème c'était cette histoire de contrôle, et de ne pas me faire confiance. Je me suis rendue à l'évidence que les autres, ceux qui vivaient tranquillement (comme ce à quoi j'aspirais donc), ne se mettaient pas les coups de fouet que je me mettais, qu'ils vivaient simplement en étant eux-mêmes et que j'en étais moi aussi capable parce que j'étais normale.
C'était mon parcours qui m'avait fait construire le système vicieux dans lequel j'étais et non mes qualités intrinsèques. En changeant donc mon état d'esprit je pourrais rejoindre un courant normal et bien plus vivable. Je devais apprendre à me laisser vivre sans avoir peur de moi-même, et être à l'écoute de mes ressentis et non de règles préétablies
Une fois cette idée acquise, ça a été l'affaire d'une guérison qui a pris quelques semaines...Aujourd'hui je peux encore manger des paquets de gâteaux en entier, ou compenser la fatigue par la nourriture, mais c'est un comportement qui n'est plus déviant, juste des comportements bien humains, partagées avec bien des contemporains, qui ne bousculent pas mon quotidien et que j'accepte volontiers.
Je ne suis donc pas une belle ligne de diététique, mais je ne cherche plus à le faire non plus ; je vis l'esprit tranquille (sur ce point) et n'ai pas enflé démesurément...tout va bien
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Mwé, la question de la bouffe est à peu près résolue; le lâcher prise est relatif non pas au regard que je peux poser moi sur moi-même, mais à ce que j'attribue aux autres. Et ce n'est pas la même chose. Ce n'est pas un simple transfert ou effet miroir. Je peux très bien tenir à la vie et pour autant savoir qu'il existe des personnes qui me révolvériseraient pour s'amuser, qui ne comprennent absolument pas pourquoi il faudrait attacher du prix à la vie d'un autre.
Ils auront raison de leur point de vue même s'ils ont tort du mien, et pour finir, c'est leur point de vue qui triomphe, et ça c'est un problème qui reste entier.
Ils auront raison de leur point de vue même s'ils ont tort du mien, et pour finir, c'est leur point de vue qui triomphe, et ça c'est un problème qui reste entier.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
J'ai l'impression que parfois, il faudrait que je poste ici quand "ça va". Voire, que je fasse une longue chronique à rebours de ce qui s'est passé depuis ma dépression, il y a cinq ans. Peut-être que ça m'éviterait quelques-uns des commentaires désobligeants comme quoi je tourne en rond, ne fais rien, ne me prends pas en main et me complais dans ma déprime.
Mais quand ça va, je m'éloigne de ce clavier.
Puis, je n'aime pas cette impression de devoir rendre des comptes qu'on a bien fait ses devoirs, avancé, de devoir faire ses preuves de personnes qui ne s'y complaît pas, promis juré regardez comme j'avance bien.
Mais quand ça va, je m'éloigne de ce clavier.
Puis, je n'aime pas cette impression de devoir rendre des comptes qu'on a bien fait ses devoirs, avancé, de devoir faire ses preuves de personnes qui ne s'y complaît pas, promis juré regardez comme j'avance bien.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Est-ce normal de douter encore de la validité du test après trois ans et demi et continuer à se dire "à lire les autres, je suis trop c** pour être surdoué, je ne vole pas assez haut, je me traîne par terre même, je suis typiquement victime d'effet Barnum et zèbre de pleurnicheries mais pas de cerveau ?"
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Je ne sais pas si c'est "normal" - mais je doute encore après 20 ans... Donc je ne pense pas qu'il faut que tu t'inquiètes trop!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Je pense que tu as très peu confiance en toi et que c'est assez classique, oui. Prends confiance. Allez !
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Qui a pu dire que tu es con ? Tes posts hurlent le contraire...Fusain a écrit:Est-ce normal de douter encore de la validité du test après trois ans et demi et continuer à se dire "à lire les autres, je suis trop c** pour être surdoué, je ne vole pas assez haut, je me traîne par terre même, je suis typiquement victime d'effet Barnum et zèbre de pleurnicheries mais pas de cerveau ?"
Par contre, tu es en prise avec un problème provenant d'un lourd passé, ça on ne peut le nier. Et personne n'apparait sous son meilleur jour lorsqu'il se débat.
C'est parce qu'ils n'ont pas vécu de problème traînant sur 10, 15, 20 ans que les gens ne sont pas compréhensifs. J'ai vécu 10 bonnes années dans mes TCA et avec des déprimes régulières, je sais que ça n'est pas simple de travailler sur soi (surtout si les fondations ont été salopées).
Et si si, t'es bien surdoué (et même THQI non ?). Bises encore ^^
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Fusain pas surdoué, je me marre
Trisomique tant que t'y es
Allez, vire moi ces doutes de ta tête, ça ne sert à rien, à part te pourrir la vie !
Trisomique tant que t'y es
Allez, vire moi ces doutes de ta tête, ça ne sert à rien, à part te pourrir la vie !
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
S'ils se viraient à la demande, aucun Z n'aurait de problèmes
Tiens, je poursuivrais bien ici le sujet abordé avec Saphodane sur le tchat que j'ai dû quitter abruptement, hier;
Est-ce que je m'auto-saborde au moment de créer et pourquoi ?
Lorsque j'ai envie de peindre, je ne peux pas (je suis dans la rue, sans mon matériel).
Une fois rentré, je n'ai plus envie : la fièvre qui me mettait déjà les doigts en mouvement s'est évanouie, l'instant est passé.
Alors, au lieu de courir après, je renonce. Je me laisse aller à une vague fatigue et je ne fais rien. (Enfin : autre chose.)
Je n'ai plus assez d'énergie créatrice et je ne fais "pas l'effort". Comme s'il ne pouvait rien en sortir de bon...
Tiens, je poursuivrais bien ici le sujet abordé avec Saphodane sur le tchat que j'ai dû quitter abruptement, hier;
Est-ce que je m'auto-saborde au moment de créer et pourquoi ?
Lorsque j'ai envie de peindre, je ne peux pas (je suis dans la rue, sans mon matériel).
Une fois rentré, je n'ai plus envie : la fièvre qui me mettait déjà les doigts en mouvement s'est évanouie, l'instant est passé.
Alors, au lieu de courir après, je renonce. Je me laisse aller à une vague fatigue et je ne fais rien. (Enfin : autre chose.)
Je n'ai plus assez d'énergie créatrice et je ne fais "pas l'effort". Comme s'il ne pouvait rien en sortir de bon...
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Eh bien, il y a une solution : t'inscrire à un cours de peinture. Comme ça, dans le cadre, tu seras tout à ta créativité et bien forcé de te lancer.
Je ne sais pas si les gens qui se lancent seuls dans de grandes créations sont très nombreux...à mon avis non. En tout cas en ce qui me concerne je suis bien incapable de me bouger de manière isolée
Je crois que le souci est plus de ne pas se donner les moyens. Vouloir se forcer à faire sans avoir de cadre alors qu'on n'y arrive pas, pour moi c'est ne pas se donner les moyens de réussir. Pourquoi faire ça ? Il serait bien plus logique d'apprendre à connaître ses réactions et de préparer le terrain en conséquence pour mener ce qu'on veut réaliser à bien.
Stop aux coups de fouet auto-donnés, voilà un cas caractérisé de maltraitance envers soi !
Je ne sais pas si les gens qui se lancent seuls dans de grandes créations sont très nombreux...à mon avis non. En tout cas en ce qui me concerne je suis bien incapable de me bouger de manière isolée
Je crois que le souci est plus de ne pas se donner les moyens. Vouloir se forcer à faire sans avoir de cadre alors qu'on n'y arrive pas, pour moi c'est ne pas se donner les moyens de réussir. Pourquoi faire ça ? Il serait bien plus logique d'apprendre à connaître ses réactions et de préparer le terrain en conséquence pour mener ce qu'on veut réaliser à bien.
Stop aux coups de fouet auto-donnés, voilà un cas caractérisé de maltraitance envers soi !
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Fusain, hé, c'est encore un peu différent de ce que tu disais hier, en fait. Tu disais qu'en t'y attelant tard le soir, et en prenant un sujet complexe, tu t'empêchais de te laisser porter par le flux créatif. Ça rejoint ce que tu dis plus haut, ça s'y ajoute, mais c'est encore différent !
Dans tous les cas, oui, pourquoi ne pas s'inscrire à un cours ?...
Dans tous les cas, oui, pourquoi ne pas s'inscrire à un cours ?...
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Il serait plus juste de dire qu'hier est un cas particulier de cet exposé général.
Mais c'est vrai que le cours serait une solution... sauf que c'est cher.
Bon, tfaçon, cet aprem, j'utilise le croquis fait hier soir.
Mais c'est vrai que le cours serait une solution... sauf que c'est cher.
Bon, tfaçon, cet aprem, j'utilise le croquis fait hier soir.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Oui, sinon il y a l'option de se regrouper avec d'autres personnes intéressées et de peindre de concert avec une option café-biscuits à côté...Je crois que la vie sociale manque d'initiatives de ce genre, et je parie que bien des gens voudraient participer à une dynamique positive
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Ce serait mieux qu'un cours, en effet...
Il y aurait le cadre, la stimulation de l'entourage, et quand même la liberté de créer ce qui veut sortir de nous là maintenant.
Il y aurait le cadre, la stimulation de l'entourage, et quand même la liberté de créer ce qui veut sortir de nous là maintenant.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Y'a cfsl.net, aussi. :3
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Aïe, la charte graphique de ce site m'a déchiqueté l'oeil !
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Hop.
Dernière édition par Fusain le Ven 12 Oct 2012 - 23:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Comptage d'oiseaux d'une certaine espèce rare ce matin. Au beau milieu d'une zone industrielle : ils continuent à revenir à leur parcelle, désormais îlot de champs au milieu des hangars.
La vie qui se fraie un chemin, désespérément, dans une belle lumière d'automne, fraîche et ruisselante de vie.
La migration est en marche : invisible à 99,9% de nos concitoyens, elle emplit l'espace. Les haies, les champs, les bords de rivières bruissent d'oiseaux. Des vols, discret piqué de points noirs dans le cyan d'un ciel de traîne, traversent l'espace. Malgré tout, surtout malgré nous, une année de plus la vie circule dans ses artères que nous avons durcies, coupées, sclérosées.
La vie qui se fraie un chemin, désespérément, dans une belle lumière d'automne, fraîche et ruisselante de vie.
La migration est en marche : invisible à 99,9% de nos concitoyens, elle emplit l'espace. Les haies, les champs, les bords de rivières bruissent d'oiseaux. Des vols, discret piqué de points noirs dans le cyan d'un ciel de traîne, traversent l'espace. Malgré tout, surtout malgré nous, une année de plus la vie circule dans ses artères que nous avons durcies, coupées, sclérosées.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Très joli. Les couleurs sont über bien choisies et c'est naturel et simple, sans heurts.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
J'aime tout particulièrement la vue de ville, j'ai l'impression d'y être chaque fois que je jette l'oeil dessus
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
J'aime les cloîtres. Tu y dessines une quête de paix.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Ville, ville... c'est Ars-en-Ré
Oui certes, mais qu'est-ce que c'est chiant à dessiner ! Il faut une perspective parfaitement dessinée, sans aucune distorsion. Idem pour les nefs d'église. De ce point de vue, l'exécution du dessin ne se fait pas du tout dans la paix, c'est au contraire une grande tension.
J'aime les cloîtres. Tu y dessines une quête de paix.
Oui certes, mais qu'est-ce que c'est chiant à dessiner ! Il faut une perspective parfaitement dessinée, sans aucune distorsion. Idem pour les nefs d'église. De ce point de vue, l'exécution du dessin ne se fait pas du tout dans la paix, c'est au contraire une grande tension.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Parce que tu VEUX le rendre.
Je me souviens d'un livre où j'ai lu cette phrase : " Le vouloir est un mur et non une marche". Tu connais ?
Je me souviens d'un livre où j'ai lu cette phrase : " Le vouloir est un mur et non une marche". Tu connais ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Non, je ne connais pas, et c'est bien surprenant puisque partout ailleurs, y compris ici, on exalte le contraire : "takavouloir et ça marchera, si ça marche pas c'est la preuve que tu veux pas".
Quant à la pertinence technique dans le cas présent, je suis perplexe.
Quant à la pertinence technique dans le cas présent, je suis perplexe.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
"Il suffit de le vouloir très fort, et tu réussiras". L'argument massue du rêve Américain...Avec le sous-entendu inévitable: si tu foires, c'est que tu es un loser sans volonté.
Je pense que pour l'aquarelle il faut du relâchement...Mais je ne suis pas un expert.
Comment peindre la paix intérieure ?
Je pense que pour l'aquarelle il faut du relâchement...Mais je ne suis pas un expert.
Comment peindre la paix intérieure ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
J'aime beaucoup. Et je tombe dessus au bon moment, là... Merci!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Fata Morgana a écrit:"Il suffit de le vouloir très fort, et tu réussiras". L'argument massue du rêve Américain...Avec le sous-entendu inévitable: si tu foires, c'est que tu es un loser sans volonté.
Je pense que pour l'aquarelle il faut du relâchement...Mais je ne suis pas un expert.
Non, au contraire. Etant donné que l'aquarelle a un pouvoir couvrant nul, toute couleur un peu foncée placée sur le papier, volontairement ou non, restera, et on ne peut pas revenir en arrière. Il est impossible de revenir à l'envi sur un point - ou sur le tout - comme le permet l'huile : on peut s'accorder beaucoup de liberté par rapport au dessin, jongler avec les couleurs par rapport à la "réalité", mais cette contrainte technique structure un plan d'ensemble : commencer par le clair, finir par le sombre, et ne pas pouvoir revenir en arrière.
La liberté et le lâcher prise du créateur doivent s'inscrire dans les limites de cette contrainte, faute de quoi, on n'arrive, véritablement, à rien. Ce n'est pas joli parce que pas philosophique, trop terre à terre, mais c'est ainsi.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Je plussoie.
Vouloir, restreint et bloque. Pas qu'en art.
Du coup, pour l'aquarelle, plusieurs astuces ? Je te redis des trucs qu'on m'a appris, chacun pioche dedans ce qui lui parle, ou essaye et voit ce qui marche bien en résultat une fois testé.
faire des essais sans aquarelle, au crayon, au fusain, au feutre, aux crayons, comme tu veux. Pastels, etc... Plein d'essais, encore et encore, jusqu'à trouver le truc qui fait que, ayé, un tilt se fait et tu sais que c'est le moment de faire en aquarelle. ça peut durer des mois, ou quelques semaines, parfois quelques crayonnés sur une journée.
Comme de faire mûrir un fruit, et quand il est prêt, tu le ressens, tu le sais, parfois même sans savoir ce que sera le résultat d'ailleurs, on appelle ça l'inspiration paraît-il... D'autres disent les Muses. ^^
coller des photos, collecter des dessins ou photos, les mettre ensemble, pour la forme, pour la couleur, pour le "ça me plaît"... Et pouf, là encore, à un moment, tilt, c'est l'heure, on le sait, et hop.
inverser le dessin ou l'aquarelle en miroir. ça montre une autre vue, et là, on "voit" ce qui manque, bien plus facilement. C'en est presque magique de simplicité.
d'autres attendent et laissent reposer l'essai en cours. Ils sont arrivés au stade où ce n'est pas fini, ils le savent, mais l'étape d'après n'est pas prête. Ils ne savent pas ce qui manque, mais ils le savent que ce n'est pas fini. Pas prêt. Alors, attendre, simplement. ça mûrit, jour après jour, et un matin, ou un soir, pouf, c'est prêt.
Ce qui aide pour cette astuce, c'est de laisser l'oeuvre en cours visible. Que tu la voies tous les jours, posée dans une pièce où tu passes forcément, voire une pièce de vie où tu es souvent, c'est bien aussi.
Il existe encore d'autres astuces, mais j'utilise pour ma part un peu toutes celles-ci, selon les humeurs, selon les moments.
Prends peut-être des cours avec un bon prof, c'est comme la cuisine, tu apprendras un tas d'astuces simples qui font décoller ta pratique. Sinon lire des bouquins d'art. En bibliothèque, ils en ont tous, pour apprendre à peindre, aquarelle comprise. Et sans oublier les classiques: maîtrise des couleurs chaudes, froides, complémentaires, des pleins-vides, le rectangle d'or, l'harmonie des emplacements-clés etc... Avec tout ça, tu as un rendu vite meilleur pour des règles simples mais non-évidentes.
EDIT: j'oubliais les musées. ^^
Va voir des oeuvres en vrai, ça fait tellement plaisir et éduque le regard sans pareil. Et tellement beau pour le coeur sensible aux arts comme le tien. Un bonheur. La carte Pass Musées est très vite rentable pour l'année, après 3 visites, au lieu de payer chaque fois.
Vouloir, restreint et bloque. Pas qu'en art.
Du coup, pour l'aquarelle, plusieurs astuces ? Je te redis des trucs qu'on m'a appris, chacun pioche dedans ce qui lui parle, ou essaye et voit ce qui marche bien en résultat une fois testé.
faire des essais sans aquarelle, au crayon, au fusain, au feutre, aux crayons, comme tu veux. Pastels, etc... Plein d'essais, encore et encore, jusqu'à trouver le truc qui fait que, ayé, un tilt se fait et tu sais que c'est le moment de faire en aquarelle. ça peut durer des mois, ou quelques semaines, parfois quelques crayonnés sur une journée.
Comme de faire mûrir un fruit, et quand il est prêt, tu le ressens, tu le sais, parfois même sans savoir ce que sera le résultat d'ailleurs, on appelle ça l'inspiration paraît-il... D'autres disent les Muses. ^^
coller des photos, collecter des dessins ou photos, les mettre ensemble, pour la forme, pour la couleur, pour le "ça me plaît"... Et pouf, là encore, à un moment, tilt, c'est l'heure, on le sait, et hop.
inverser le dessin ou l'aquarelle en miroir. ça montre une autre vue, et là, on "voit" ce qui manque, bien plus facilement. C'en est presque magique de simplicité.
d'autres attendent et laissent reposer l'essai en cours. Ils sont arrivés au stade où ce n'est pas fini, ils le savent, mais l'étape d'après n'est pas prête. Ils ne savent pas ce qui manque, mais ils le savent que ce n'est pas fini. Pas prêt. Alors, attendre, simplement. ça mûrit, jour après jour, et un matin, ou un soir, pouf, c'est prêt.
Ce qui aide pour cette astuce, c'est de laisser l'oeuvre en cours visible. Que tu la voies tous les jours, posée dans une pièce où tu passes forcément, voire une pièce de vie où tu es souvent, c'est bien aussi.
Il existe encore d'autres astuces, mais j'utilise pour ma part un peu toutes celles-ci, selon les humeurs, selon les moments.
Prends peut-être des cours avec un bon prof, c'est comme la cuisine, tu apprendras un tas d'astuces simples qui font décoller ta pratique. Sinon lire des bouquins d'art. En bibliothèque, ils en ont tous, pour apprendre à peindre, aquarelle comprise. Et sans oublier les classiques: maîtrise des couleurs chaudes, froides, complémentaires, des pleins-vides, le rectangle d'or, l'harmonie des emplacements-clés etc... Avec tout ça, tu as un rendu vite meilleur pour des règles simples mais non-évidentes.
EDIT: j'oubliais les musées. ^^
Va voir des oeuvres en vrai, ça fait tellement plaisir et éduque le regard sans pareil. Et tellement beau pour le coeur sensible aux arts comme le tien. Un bonheur. La carte Pass Musées est très vite rentable pour l'année, après 3 visites, au lieu de payer chaque fois.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Des cours, c'est ce qu'il me faudrait je pense, histoire d'apprendre comment intégrer ces règles (enfin, il y en a pas mal que j'utilise, d'autres pas) sans que la création en soit complètement corsetée.
Seulement, quand ? Notre problème du moment c'est qu'on a une demi-douzaine de domaines sur lesquels on a envie de créer, construire, s'investir. Chacun, presque, nécessiterait qu'on s'y consacre entièrement, pour que les résultats soient au rendez-vous.
Et on en a six.
C'est ça, aussi, les rayures. C'est essayer de courir pléthore de lièvres à la fois.
Seulement, quand ? Notre problème du moment c'est qu'on a une demi-douzaine de domaines sur lesquels on a envie de créer, construire, s'investir. Chacun, presque, nécessiterait qu'on s'y consacre entièrement, pour que les résultats soient au rendez-vous.
Et on en a six.
C'est ça, aussi, les rayures. C'est essayer de courir pléthore de lièvres à la fois.
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
^^
- J'ai mon coin gravure sur verre,
- mon coin vannerie-qui-n'a-pas-démarré (ce sera durant le froid, besoin de froid pour ça, je ne sais pas pourquoi),
- le coin peinture
- le coin land art potentiel ou nature à designer
- l'appareil photo toujours dans le sac pour me faire plaisir quand ça me prend
- les croquis et dessins entassés,
- le dossier des projets à ne pas oublier pour piocher dedans au feeling,
- les vêtements et chaussures, j'ai le stock de bidules à coudre, les peintures tissus, les pochoirs, dès que ça me prend et hop
... (le coin-tampons et pochoirs, les bracelets brésiliens à tisser, tatati, tatata...)
et les occasions qui passent où s'éclater dedans pour le fun du hasard.
un concours de ceci, de cela, ...
J'ai cessé de me prendre la tête avec tout, à courir plusieurs lièvres comme tu dis. J'ai ce qu'il faut sous la main, lorsque cela me prend, et hop. Si c'est trois mois de peinture, c'est peinture tant que j'ai besoin. Si c'est tisser, hop je sors. Si je veux améliorer un vêtement ou des chaussures, hop je sors du placard le stock et zou.
Je n'attends plus, je ne perds plus de temps. Quand on me fait un cadeau, on m'achète de quoi m'occuper avec. Je récupère des trucs gratos aussi, genre dans la nature, ou pas chers que je détourne pour m'en servir à mon avantage.
Si je n'ai pas le temps de m'y mettre de suite, je me le marque en priorité interdite de procrastiner dessus, pour attaquer de suite au premier moment libre et zou, miam à fond dedans, encore et encore: certains me disent du coup perfectionniste, d'autres complètement dispersée, c'est selon l'ampleur de ce qu'ils voient, ou des parcelles.
(très amusant)
Mais ce qui compte, c'est que "c'est l'heure que ça sorte". Donc, hop, je le sais maintenant, c'est l'heure maintenant, donc zou, hop. J'attends chaque chose à sortir, je m'occupe le reste du temps, et quand ça vient, zou de suite, jusqu'à ce que ce soit fini. Et c'est génial.
(plus de complexe de n'importe quoi, comme je veux, tant que je veux, à fond, et cogiter en douce l'air de rien le reste du temps, comme les canards dont les pattes nagent sous l'eau sans qu'on ne s'en aperçoive vraiment: ça débloque plein de choses, et c'est plus réussi, plus plaisant pour soi aussi)
- J'ai mon coin gravure sur verre,
- mon coin vannerie-qui-n'a-pas-démarré (ce sera durant le froid, besoin de froid pour ça, je ne sais pas pourquoi),
- le coin peinture
- le coin land art potentiel ou nature à designer
- l'appareil photo toujours dans le sac pour me faire plaisir quand ça me prend
- les croquis et dessins entassés,
- le dossier des projets à ne pas oublier pour piocher dedans au feeling,
- les vêtements et chaussures, j'ai le stock de bidules à coudre, les peintures tissus, les pochoirs, dès que ça me prend et hop
... (le coin-tampons et pochoirs, les bracelets brésiliens à tisser, tatati, tatata...)
et les occasions qui passent où s'éclater dedans pour le fun du hasard.
un concours de ceci, de cela, ...
J'ai cessé de me prendre la tête avec tout, à courir plusieurs lièvres comme tu dis. J'ai ce qu'il faut sous la main, lorsque cela me prend, et hop. Si c'est trois mois de peinture, c'est peinture tant que j'ai besoin. Si c'est tisser, hop je sors. Si je veux améliorer un vêtement ou des chaussures, hop je sors du placard le stock et zou.
Je n'attends plus, je ne perds plus de temps. Quand on me fait un cadeau, on m'achète de quoi m'occuper avec. Je récupère des trucs gratos aussi, genre dans la nature, ou pas chers que je détourne pour m'en servir à mon avantage.
Si je n'ai pas le temps de m'y mettre de suite, je me le marque en priorité interdite de procrastiner dessus, pour attaquer de suite au premier moment libre et zou, miam à fond dedans, encore et encore: certains me disent du coup perfectionniste, d'autres complètement dispersée, c'est selon l'ampleur de ce qu'ils voient, ou des parcelles.
(très amusant)
Mais ce qui compte, c'est que "c'est l'heure que ça sorte". Donc, hop, je le sais maintenant, c'est l'heure maintenant, donc zou, hop. J'attends chaque chose à sortir, je m'occupe le reste du temps, et quand ça vient, zou de suite, jusqu'à ce que ce soit fini. Et c'est génial.
(plus de complexe de n'importe quoi, comme je veux, tant que je veux, à fond, et cogiter en douce l'air de rien le reste du temps, comme les canards dont les pattes nagent sous l'eau sans qu'on ne s'en aperçoive vraiment: ça débloque plein de choses, et c'est plus réussi, plus plaisant pour soi aussi)
Invité- Invité
Re: Je ne sais pas - Feuillage de Fusain, le clown triste
Coucou Fusain.
En lisant je me demande "c'est comment chez toi ?". Parfois chez soi dans sa maison ce n'est pas possible d'avoir certaines activités. Dehors on se sent bien et de retour chez soi d'autres choses prennent le dessus sur l'envie que l'on avait et cela peut être du à une mauvaise disposition des lieux.
En lisant je me demande "c'est comment chez toi ?". Parfois chez soi dans sa maison ce n'est pas possible d'avoir certaines activités. Dehors on se sent bien et de retour chez soi d'autres choses prennent le dessus sur l'envie que l'on avait et cela peut être du à une mauvaise disposition des lieux.
Page 7 sur 19 • 1 ... 6, 7, 8 ... 13 ... 19
Sujets similaires
» Fouillis du clown triste
» Enième cycle végétatif du Fusain
» Mansour, le clown du tennis
» C'est la fête, ce soir c'est sushis de Bubulle, Poisson clown
» Le petit ane ...
» Enième cycle végétatif du Fusain
» Mansour, le clown du tennis
» C'est la fête, ce soir c'est sushis de Bubulle, Poisson clown
» Le petit ane ...
Page 7 sur 19
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum