Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Doinel, merci de ta réponse..
Moi -même ,ayant toujours eu des facilités, et ayant besoin d' être passionnée par ce que je fait, je n' aime pas non plus l' apprentissage, et je ne suis jamais aussi opérationnelle et efficace que dans l' urgence, et la réactivité.....C' est bien pour cela que j' en ai tenu compte dans le choix de mon métier.
Je pense aussi que les apprentissages ne nous sont pas adaptés.....
J' ai l' impression de m' être mal exprimée.....
Pour la peinture ,je peints par instinct, par émotion, mais à un moment donné j' ai eu besoin de connaitre certaines techniques......mais pas de façon didactique mais de façon ludique....
De la même façon, pour piloter un planeur ou un avion de tourisme : c' est la passion de voler, la curiosité intellectuelle, le côté ludique qui permet d' apprendre......mais pas de façon traditionnelle !!!!!
Bonne soirée, Doinel
Moi -même ,ayant toujours eu des facilités, et ayant besoin d' être passionnée par ce que je fait, je n' aime pas non plus l' apprentissage, et je ne suis jamais aussi opérationnelle et efficace que dans l' urgence, et la réactivité.....C' est bien pour cela que j' en ai tenu compte dans le choix de mon métier.
Je pense aussi que les apprentissages ne nous sont pas adaptés.....
J' ai l' impression de m' être mal exprimée.....
Pour la peinture ,je peints par instinct, par émotion, mais à un moment donné j' ai eu besoin de connaitre certaines techniques......mais pas de façon didactique mais de façon ludique....
De la même façon, pour piloter un planeur ou un avion de tourisme : c' est la passion de voler, la curiosité intellectuelle, le côté ludique qui permet d' apprendre......mais pas de façon traditionnelle !!!!!
Bonne soirée, Doinel
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
@Doinel: J'imagine que tu as raison, pour la sensation d'être à cheval. Et de temps en temps, on a des moments comme ca où on sent comment ce sera une fois qu'on y arrivera vraiment bien - alors on travaille pour revivre ces moments, pour arriver à cette sensation de n'en faire qu'un avec le cheval...
Sinon, concernant l'apprentissage, je m'en rends compte actuellement, prenant des cours de russe au travail. Ce n'est pas particulièrement difficile, et je comprends vite les explications et tout. Mais réviser le vocabulaire me pose des problèmes. J'y arrive quand la prof annonce qu'elle vérifiera, mais sinon, non. Pourtant, à l'école, j'étais forte en langues et je connaissais bien le vocabulaire aussi. Différence notable: d'un côté, il y avait des tests et des contrôles tout le temps, et ensuite, je révisais beaucoup le vocabulaire en interrogeant les copines avant les tests... Là, je n'arrive pas à trouver une méthode d'apprentissage qui m'aille, conséquence: j'ai du mal, ce qui me met mal à l'aise, puisque je sais que je sais mieux faire et que réviser le vocabulaire me prend genre dix minutes au plus. Je n'ai pas encore trouvé comment gérer ca, donc je veux bien avoir des idées là-dessus!
Sinon, concernant l'apprentissage, je m'en rends compte actuellement, prenant des cours de russe au travail. Ce n'est pas particulièrement difficile, et je comprends vite les explications et tout. Mais réviser le vocabulaire me pose des problèmes. J'y arrive quand la prof annonce qu'elle vérifiera, mais sinon, non. Pourtant, à l'école, j'étais forte en langues et je connaissais bien le vocabulaire aussi. Différence notable: d'un côté, il y avait des tests et des contrôles tout le temps, et ensuite, je révisais beaucoup le vocabulaire en interrogeant les copines avant les tests... Là, je n'arrive pas à trouver une méthode d'apprentissage qui m'aille, conséquence: j'ai du mal, ce qui me met mal à l'aise, puisque je sais que je sais mieux faire et que réviser le vocabulaire me prend genre dix minutes au plus. Je n'ai pas encore trouvé comment gérer ca, donc je veux bien avoir des idées là-dessus!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
En effet, quand on peut déjà faire quelque chose au "feeling" et qu'on est passionné(e) ça aide énormément pour apprendre. Le problème c'est quand l'apprentissage est obligatoire pour en faire un minimum et que ce minimum est vraiment...minime.
Fleur, tu comprendras que je ne suis pas le mieux placé pour te donner un conseil. Celui qui me viendrait à l'esprit est cliché chez moi (et un peu déconnecté): regarde des films, écoute des chansons.
Une matière dans laquelle je devais fournir un peu de travail avant les contrôles était l'allemand. J'apprenais le vocabulaire, le contrôle se passait bien, et une semaine après j'avais tout oublié.
Je n'aimais pas l'allemand à l'époque. Il m'a fallu voir Les Ailes du Désir pour découvrir la beauté de cette langue.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Ne pas aimer n'aide certainement pas. Avec l'anglais, on n'y échappait pas, donc ca allait. Avec le russe, c'est plus difficile. Ne soit-ce que parce que mon vocabulaire est tellement minime que je ne suis pas capable de regarder un film dans cette langue, je veux dire, j'en suis au niveau où j'arrive tout juste à reconnaître que des gens parlent russe. Et comme je n'aime pas vraiment cette langue, c'est encore plus difficile - je préfèrerais apprendre le hongrois, mais ce n'est pas enseigné... (Et plus difficile à justifier aussi.)
Ce qui est bien avec l'allemand, c'est qu'on peut inventer des mots énormes. Après, je n'ai pas eu à l'apprendre, donc facile à dire.
Ce qui est bien avec l'allemand, c'est qu'on peut inventer des mots énormes. Après, je n'ai pas eu à l'apprendre, donc facile à dire.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je te rejoints aussi , en ayant lu ''Dabrowski'' que certains n' ont pas les moyens de décoller du niveau 1 ou 2........Mais cela ne justifie en rien les atrocités........la haine.....la 'c.......''.....
Tu as raison Aerienne mais comment en sortir?
Les personnes possédant de hautes valeurs morales sont en générales réticentes à exercer un pouvoir sur les autres. Quand elles le font, il semble que beaucoup s'y perdent. Je pense que Maximilien Robespierre était un homme de valeur, avec de beaux idéaux. Il s'était battu comme avocat contre la peine de mort. Et ce fut le père de la Terreur.
Ceux qui recherchent le pouvoir possèdent des qualités qui sont en général plus liées à l'ambition personnelle qu'à l'amour de leur prochain. Ceux qui arrivent jusqu'en haut ne sont pas souvent les plus altruistes. Alors qu'attendre d'eux?
Cela fait longtemps que la philosophie, les arts et la religion essaient de faire des hommes meilleurs. Sans gros succès.
Peut on rêver d'une société qui de la base au sommet respecterait des valeurs altruistes?
L'idée de Dabrowski que seul un tiers des êtres humains à la capacité d'atteindre le niveau 3 est terrible.
Ce doit être la première idée allant à l'encontre de l'égalité entre tous les hommes et toutes les femmes que je fais mienne, et j'ai du mal à m'en remettre.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Peut être quelqu'un d'autre pourra nous répondre, qui aura réussi à franchir le pas?
Faire l'effort d'apprendre ne m'a jamais posée de problème.
Au lieu de voir ce qui m'intéresse le plus ou ce qui me fait le plus plaisir, j'évalue si c'est "bien" pour moi, si cela contribue à mon objectif général.
En terme de méthode, j'ai toujours adapter les méthodes classiques à ma sauce. Mais l'apprentissage par coeur est inévitable. C'est saoulant...Je me fais des règles mémo-techniques et non du par-coeur pur. Ce type d'apprentissage, je le faisait avant le coucher. Et je le répétais un certain nombre de fois. Dans la journée, je pouvais me consacrer à la révision de ces par-coeurs pendant quelques minutes.
Pour m'accrocher, je regarde toujours à mon objectif final et nos aux étapes intermédiaires. Comme si je me disais, il faut ce qu'il faut pour que j'arrive à XXX.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Soleil, penses tu que cette capacité d'investissement afin d'atteindre un objectif t'es innée ou a t'elle été acquise du fait de ton histoire?
Arielle Ada souligne l'importance d'apprendre l'effort aux enfants surdoués. Mes parents ne m'ont jamais appris l'effort, ils étaient trop contents de ne pas avoir à m'aider pour que je sois le premier de la classe.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
L'effort...
Même si la définition du mot est relativement bien établie, reste à lui trouver un cadre.
Ce "certain goût de l'effort" dont m'a parlé mon père une fois en mail... on le trouve quand ? Je le trouve quand je suis passionné, ou focalisé sur la concrétisation d'un rêve (chose qui va rarement au bout... je le perds souvent en route).
Sauf que... sauf que dans ce cadre, ce n'en est plus un, d'effort. Oh, je peux prendre suffisamment de recul pour me dire que le temps passé à le faire pourra être vu par d'autres comme un "effort". Je peux même rêver de m'entendre dire "waou, bravo fa, bel effort".
Mais ce n'est qu'un libellé apposé à une action.
Le véritable moteur, c'est pas le goût de l'effort, c'est justement l'inverse, le plaisir à le faire.
Mais lorsqu'il faut accorder le même temps et la même concentration à d'autres choses, des choses qui me gonflent ? Où il est, le goût de l'effort ?
Je ne sais même pas s'il m'est possible de travailler ça, autrement qu'en réussissant à concevoir ces "autres choses" qui pour le moment me gonflent comme des objectifs qui procureraient eux aussi du plaisir.
"Apprendre l'effort", comme dit A. Adda ? J'aimerais savoir comment.
Plutôt que le plaisir direct à faire quelque chose, peut s'envisager le plaisir à l'imaginer fait.
Est-ce dans ce cadre qu'on peut vraiment parler d'effort ? Peut-être. Est-ce que ça change mon raisonnement ? Peut-être.
Mais est-ce que réellement ça se travaille, autrement qu'en augmentant la conscience du plaisir à l'imaginer fait ?
(Ca fait trois fois que j'essaie de changer la position des paragraphes pour tenter de donner à ce post un aspect structuré. J'y arrive pas. J'ai que ces bouts de réflexion. Désolé.)
Même si la définition du mot est relativement bien établie, reste à lui trouver un cadre.
Ce "certain goût de l'effort" dont m'a parlé mon père une fois en mail... on le trouve quand ? Je le trouve quand je suis passionné, ou focalisé sur la concrétisation d'un rêve (chose qui va rarement au bout... je le perds souvent en route).
Sauf que... sauf que dans ce cadre, ce n'en est plus un, d'effort. Oh, je peux prendre suffisamment de recul pour me dire que le temps passé à le faire pourra être vu par d'autres comme un "effort". Je peux même rêver de m'entendre dire "waou, bravo fa, bel effort".
Mais ce n'est qu'un libellé apposé à une action.
Le véritable moteur, c'est pas le goût de l'effort, c'est justement l'inverse, le plaisir à le faire.
Mais lorsqu'il faut accorder le même temps et la même concentration à d'autres choses, des choses qui me gonflent ? Où il est, le goût de l'effort ?
Je ne sais même pas s'il m'est possible de travailler ça, autrement qu'en réussissant à concevoir ces "autres choses" qui pour le moment me gonflent comme des objectifs qui procureraient eux aussi du plaisir.
"Apprendre l'effort", comme dit A. Adda ? J'aimerais savoir comment.
Plutôt que le plaisir direct à faire quelque chose, peut s'envisager le plaisir à l'imaginer fait.
Est-ce dans ce cadre qu'on peut vraiment parler d'effort ? Peut-être. Est-ce que ça change mon raisonnement ? Peut-être.
Mais est-ce que réellement ça se travaille, autrement qu'en augmentant la conscience du plaisir à l'imaginer fait ?
(Ca fait trois fois que j'essaie de changer la position des paragraphes pour tenter de donner à ce post un aspect structuré. J'y arrive pas. J'ai que ces bouts de réflexion. Désolé.)
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Pouh, vaste sujet... Je connais ce problème, puisque justement, l'effort, je ne sais pas trop faire. Ou ce que je fais, je ne le considère pas comme un effort, parce que c'est "facile" et "tout le monde peut le faire".
J'ai bien vu ça avec mon frère: lui, pour réussir ces objectifs, il devait y travailler. Lui révisait vraiment pour ses examens, il faisait des exercices à côté, etc. Moi, je n'ai jamais fait tout ça. Mes révisions, c'était relire une ou deux fois le cours, de préférence la veille au soir. Mon frère, quand il a réussi à se faire admettre en médecine, il pouvait être fier du travail fourni. Moi, j'avais des résultats, de très bons résultats même, mais je ne faisais rien pour, ça arrivait tout seul, donc en plus ça n'avait aucun mérite à mes yeux.
Je n'ai jamais appris à faire un réel effort. Je ne sais pas non plus si ça s'apprend, mais j'imagine qu'il y a un rapport avec la tolérance à la frustration? Normalement, un enfant va assez vite se rendre compte qu'il n'y arrive pas "comme ça". Si on n'a pas fait cette expérience ou pas assez, on est peut-être plus rapidement frustré, et donc on préfère de ne pas essayer, puisqu'il y a pleins de choses qu'on arrive à faire plus facilement? Et si on est déjà adulte, n'est-il pas trop tard pour faire cet apprentissage?
Fa, pour ce qui est de faire des trucs qui gonflent, j'ai trouvé quelque chose qui marche à peu près: je me mets en place une récompense. Du genre, si je réussis à faire un truc très pénible, je m'offre quelque chose de sympa après. Parfois c'est juste un chocolat chaud sur le canapé, parfois c'est ce livre que je voulais m'acheter depuis longtemps. Ça dépend de ce que je dois faire (du degré de pénibilité et d'importance de la tâche) et de quoi j'ai envie. Système qui n'est pas infaillible, mais pas mal surtout pour les trucs vraiment embêtants à faire et qui demandent un peu de temps...
J'ai bien vu ça avec mon frère: lui, pour réussir ces objectifs, il devait y travailler. Lui révisait vraiment pour ses examens, il faisait des exercices à côté, etc. Moi, je n'ai jamais fait tout ça. Mes révisions, c'était relire une ou deux fois le cours, de préférence la veille au soir. Mon frère, quand il a réussi à se faire admettre en médecine, il pouvait être fier du travail fourni. Moi, j'avais des résultats, de très bons résultats même, mais je ne faisais rien pour, ça arrivait tout seul, donc en plus ça n'avait aucun mérite à mes yeux.
Je n'ai jamais appris à faire un réel effort. Je ne sais pas non plus si ça s'apprend, mais j'imagine qu'il y a un rapport avec la tolérance à la frustration? Normalement, un enfant va assez vite se rendre compte qu'il n'y arrive pas "comme ça". Si on n'a pas fait cette expérience ou pas assez, on est peut-être plus rapidement frustré, et donc on préfère de ne pas essayer, puisqu'il y a pleins de choses qu'on arrive à faire plus facilement? Et si on est déjà adulte, n'est-il pas trop tard pour faire cet apprentissage?
Fa, pour ce qui est de faire des trucs qui gonflent, j'ai trouvé quelque chose qui marche à peu près: je me mets en place une récompense. Du genre, si je réussis à faire un truc très pénible, je m'offre quelque chose de sympa après. Parfois c'est juste un chocolat chaud sur le canapé, parfois c'est ce livre que je voulais m'acheter depuis longtemps. Ça dépend de ce que je dois faire (du degré de pénibilité et d'importance de la tâche) et de quoi j'ai envie. Système qui n'est pas infaillible, mais pas mal surtout pour les trucs vraiment embêtants à faire et qui demandent un peu de temps...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Fa, tu as raison. Il s'agit, pour moi tout au moins, plus d'une question de plaisir qu'une question d'effort en tant que tel. Je peux fournir de gros efforts quand je retire du plaisir en le faisant.
Fleur, la gratification comme motivation ne m'est pas d'une grande aide. Je préfère passer directement à la gratification plutôt que fournir l'effort. Et si elle est vraiment liée à l'effort, je risque de remettre en question son bénéfice pour moi.
Il y a une chose qui est très efficace pour me faire faire quelque chose qui en soi ne me procure aucun plaisir: le plaisir de faire plaisir. Mais je ne pense pas que cela puisse marcher pour un effort de longue haleine.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Quand je parle d'effort, je parle de ce qui ne m'intéresse pas en soi....Quand j'aime faire quelque chose, c'est un plaisir de faire...Mais à un certain niveau, le plaisir de faire ne suffit pas. je l'ai vu à la danse et durant mes études. Quand on arrive en prépas, les profs nous disent qu'on est nul et ils nous poussent dans nos retranchements. Sans méthode et sans effort, l'échec est assuré. Mêmes les plus brillants sont obligés de faire cet effort.
Mon histoire doit y être pour quelque chose. Je suis arrivé en CP en ne parlant pas français et en ne sachant pas écrire les lettres de l'alphabet. Pourtant, à la fin du CP, j'avais rattrapé mon retard. Je donnais même les réponses à mes copains.
Tout au long de ma scolarité, j'ai dû faire un peu d'effort. Je pense qu'il me reste quelque chose de la culture asiatique. Le cartésianisme pur est dur pour moi. Cela ne m'a pas empêché de faire des maths à un niveau poussé.
Ma fille qui semble présenter les caractéristiques de zèbre, je la pousse à faire des efforts. Elle se met en rage quand ce n'est pas parfait du premier coup. Elle se décourage très vite. Comme elle a l'habitude d'avoir une certaine facilité, cela est difficile pour elle. Par exemple, nous jouons au jeu des 7 familles. La première fois, grosse colère. La deuxième fois, elle a commencé à me piquer les cartes que je lui avais demandé avant. Et je vais l'inciter à continuer en lui fixant des enjeux de plus en plus difficiles (raisonnement, puisque j'ai demandé telle carte et qu'elle m'a pris toutes les autres, il ne me reste que cette carte ).
Mon histoire doit y être pour quelque chose. Je suis arrivé en CP en ne parlant pas français et en ne sachant pas écrire les lettres de l'alphabet. Pourtant, à la fin du CP, j'avais rattrapé mon retard. Je donnais même les réponses à mes copains.
Tout au long de ma scolarité, j'ai dû faire un peu d'effort. Je pense qu'il me reste quelque chose de la culture asiatique. Le cartésianisme pur est dur pour moi. Cela ne m'a pas empêché de faire des maths à un niveau poussé.
Ma fille qui semble présenter les caractéristiques de zèbre, je la pousse à faire des efforts. Elle se met en rage quand ce n'est pas parfait du premier coup. Elle se décourage très vite. Comme elle a l'habitude d'avoir une certaine facilité, cela est difficile pour elle. Par exemple, nous jouons au jeu des 7 familles. La première fois, grosse colère. La deuxième fois, elle a commencé à me piquer les cartes que je lui avais demandé avant. Et je vais l'inciter à continuer en lui fixant des enjeux de plus en plus difficiles (raisonnement, puisque j'ai demandé telle carte et qu'elle m'a pris toutes les autres, il ne me reste que cette carte ).
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je viens de faire les courses tout en faisant l'effort de ne pas faire pipi dans mon pantalon.
Donc, finalement, peut-être que je sais en faire.
Je méditerai là-dessus, je dois m'occuper du chat.
Donc, finalement, peut-être que je sais en faire.
Je méditerai là-dessus, je dois m'occuper du chat.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Bon, j'aurai pas médité longtemps, alors ça vaut ce que ça vaut...
C'est la même chose.
Que ce soit atteindre une carotte ou éviter un bâton.
J'ai vu ou lu quelque part que l'interdit du pipi dans le pantalon est l'un des mieux ancrés dans nos sociétés. Tellement que c'est impossible pour la plupart d'entre nous de le faire lors d'une expérience.
Le moteur c'est pas "l'envie de l'effort" parce que t'aurais appris à aimer l'effort. Ou, pour reprendre la mise en abîme de Doinel, ça peut être l'envie de l'effort si l'effort lui-même est évalué puis récompensé (par un autre regard). Plaisir de soi, plaisir de faire plaisir, absence de douleur... tout est ramené au bien-être.
Apprendre l'effort ? Conneries. Apprendre à reconnaitre quoi apprécier pour en faire, ça m'parait le seul moyen.
C'est la même chose.
Que ce soit atteindre une carotte ou éviter un bâton.
J'ai vu ou lu quelque part que l'interdit du pipi dans le pantalon est l'un des mieux ancrés dans nos sociétés. Tellement que c'est impossible pour la plupart d'entre nous de le faire lors d'une expérience.
Le moteur c'est pas "l'envie de l'effort" parce que t'aurais appris à aimer l'effort. Ou, pour reprendre la mise en abîme de Doinel, ça peut être l'envie de l'effort si l'effort lui-même est évalué puis récompensé (par un autre regard). Plaisir de soi, plaisir de faire plaisir, absence de douleur... tout est ramené au bien-être.
Apprendre l'effort ? Conneries. Apprendre à reconnaitre quoi apprécier pour en faire, ça m'parait le seul moyen.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je vous lis tous et toutes avec intérêt.
Mais je SAIS, et ça me révolte depuis toujours,,
que dans le domaine de la création artistique,
il n'est pas besoin de cet effort, qui , je vais employer un mot à la con,
"castre" les personnes de leur capacité à créer.
J'ai connu une prof des écoles qui a commencé à afficher des trucs perso dans sa classe à partir du moment où elle a pu faire des panneaux via Word et une imprimante, donc "sans son écriture propre". C'est terrifiant.
Je suis le premier à affirmer que la création est un labeur.
Qu'un texte, un tableau, une performance sont le fruit d'un énorme travail, tout autant que d'un quelconque talent.
Mais il ne faut pas couper les ailes des oisillons qui pointent leur bec hors du nid.
Je dis : vous voulez peindre : peignez.
Vous voulez écrire : écrivez.
Vous voulez créer, créez.
Ensuite, et ensuite seulement, vous ressentirez (p-ê) le sentiment diffus d'une imperfection intolérable, et vous éprouverez le besoin de bosser.
Mais envolez-vous, les oiseaux !!!
Merde : envolez-vous !!!!
Mais je SAIS, et ça me révolte depuis toujours,,
que dans le domaine de la création artistique,
il n'est pas besoin de cet effort, qui , je vais employer un mot à la con,
"castre" les personnes de leur capacité à créer.
J'ai connu une prof des écoles qui a commencé à afficher des trucs perso dans sa classe à partir du moment où elle a pu faire des panneaux via Word et une imprimante, donc "sans son écriture propre". C'est terrifiant.
Je suis le premier à affirmer que la création est un labeur.
Qu'un texte, un tableau, une performance sont le fruit d'un énorme travail, tout autant que d'un quelconque talent.
Mais il ne faut pas couper les ailes des oisillons qui pointent leur bec hors du nid.
Je dis : vous voulez peindre : peignez.
Vous voulez écrire : écrivez.
Vous voulez créer, créez.
Ensuite, et ensuite seulement, vous ressentirez (p-ê) le sentiment diffus d'une imperfection intolérable, et vous éprouverez le besoin de bosser.
Mais envolez-vous, les oiseaux !!!
Merde : envolez-vous !!!!
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je n'ai jamais envoyé de message aussi important, à mes yeux.
Soyez libres !!!!!!!!!!!!!!!
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'en ai marre, de dire JE.
J'en ai marre, de parler de moi.
Si d'aucun(e) s désirent approfondir avec moi, allez-donc en MP.
Une question :
Est-ce que réllement, les personnes ici participantes
sont tellement en manque de com'
qu'elles ressentent le besoin irrépressible
d'un tel frustrant échange
virtuel ?
Je vous lis, frères et soeurs.
Comme j'entendrais des "patients" sur un diwan...
Sound of silence.
J'en ai marre, de parler de moi.
Si d'aucun(e) s désirent approfondir avec moi, allez-donc en MP.
Une question :
Est-ce que réllement, les personnes ici participantes
sont tellement en manque de com'
qu'elles ressentent le besoin irrépressible
d'un tel frustrant échange
virtuel ?
Je vous lis, frères et soeurs.
Comme j'entendrais des "patients" sur un diwan...
Sound of silence.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Voila, Faman a remarquablement résumé ce que je pense. L'effort, il devient indispensable quand on désire aller vers la perfection. Ce qui induit le désir de l'effort...
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Oui, c'est ce que j'essayais de dire mais n'y arrivais pas.....
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Merci, Harpo.
Tu m'as permis de dire ce que je ne parvenais pas à formuler.
SoleilS.
Tu m'as permis de dire ce que je ne parvenais pas à formuler.
SoleilS.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Faman, je suis SoleilSombre. Toi, tu es Faman.
Il est vrai que j'ai oublié de remercier car cela me semblait évident...Il m'arrive souvent de l'oublier, ce qui est blessant pour les autres.
Il est vrai que j'ai oublié de remercier car cela me semblait évident...Il m'arrive souvent de l'oublier, ce qui est blessant pour les autres.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'était un mercredi. Je quittais la France le samedi pour le Canada. Ma fille allait y naitre dans 10 jours. Sa mère m'attendait.
J'arrivais chez mes parents en Bretagne pour leur dire au revoir. Nous ne nous voyions plus beaucoup depuis que j'étais parti vivre à Paris, mais bientôt j'aurais de bonnes raisons à leur donner: la distance, le peu de vacances, le besoin de partager ces congés entre la Pologne et la Bretagne.
Quand j'arrivais, mon père était désemparé. Il n'arrivait pas à lever ma mère qui dormait dans une pièce du bas depuis qu'elle était malade.
Cela avait commencé un an auparavant. Sa tête ne fonctionnait plus comme avant alors les médecins y avaient trouvé quelque chose. Mon père parlait de "kystes". Un mot commode quand on ne veut pas savoir la vérité. Mon père ne le voulait pas et moi non plus.
Je l'avais vue plusieurs fois depuis le début de sa maladie. Ce n'était plus la même femme, ce n'était plus ma mère. Ma mère n'était qu'émotions et paroles. Cette femme semblait absente, elle restait assise et silencieuse, les yeux dans le vide. Avait elle réalisé que le ventre arrondi de ma compagne abritait sa petite fille?
Elle venait d'être opérée. Alors, avec la naiveté qui m'était nécessaire, j'avais cru mon père quand il me disait que tout allait s'arranger.
Ce mercredi que j'avais choisi pour lui dire au revoir était celui qu'elle avait choisi pour me dire adieu. Un adieu silencieux.
Le médecin nous annonça que c'était la fin. Une question de jours.
L'ambulance vint la chercher. Elle sortit pour la dernière fois de la maison construite pour sa grand-mère. Elle ne vit pas le grand érable planté dans le jardin quand j'étais encore un petit enfant. Mon arbre, mon arbre canadien.
L'attente à l'hopital fut longue, très longue. Après plusieurs heures, je pus aller dans sa chambre. Je savais que c'était la dernière fois que je la voyais mais je n'arrivais pas à vivre cet instant comme je l'aurais voulu. Je ne la reconnaissais plus depuis longtemps. C'est cruel une maladie qui transforme un être en son contraire.
Mon père et moi nous retrouvâmes à la maison, autour d'une table sans couverts, avec du pain et de la charcuterie. C'était le moment pour partager notre détresse.
Et puis soudain le téléphone sonna. C'était ma compagne, elle avait essayé de me joindre depuis des heures. Notre fille était née.
A des milliers de kilomètres, une mère avait accouché toute seule et n'arrivait même pas à joindre le père. Et pourtant, malgré sa détresse des dernières heures, c'est du bonheur qu'elle exprimait. Un bonheur qui rencontrait un désespoir. Je ne pus que lui dire ce que je venais de vivre. Echange surréaliste qui ne dura que quelques secondes. Je la renvoyais à sa détresse.
Mais la mienne se teinta bientôt de chaleur. Je sentis une boule de bonheur naitre et grandir en moi, mon coeur se mit à battre très vite. J'éprouvais maintenant le besoin de la rappeler, de m'excuser et lui faire part de ma joie. Je montai à l'étage pour épargner à mon père le spectacle indécent d'un bonheur affiché un tel jour. Je pense qu'elle comprit ce qui m'arrivait ce jour là. Nous n'en avons jamais reparlé.
Je partis comme prévu le samedi et pus profiter de la joie de tenir mon premier enfant dans les bras, de partager de vrais moments de parents heureux d'observer un petit être sans défense.
La semaine suivante je revins en France pour l'enterrement. Je rencontrais des gens que je ne connaissais pas, qui disaient à quel point je ressemblais à ma mère. Mon père fondit en larmes quand le cercueil fut refermé. Moi, ce fut à l'église quand le curé évoqua la transmission de la vie entre la grand-mère et sa petite fille. Facile, mais j'étais un bon public.
Quand je pense à ces moments, je trouve un réconfort dans cette croyance irrationnelle qu'il y avait un sens dans tout ça.
J'arrivais chez mes parents en Bretagne pour leur dire au revoir. Nous ne nous voyions plus beaucoup depuis que j'étais parti vivre à Paris, mais bientôt j'aurais de bonnes raisons à leur donner: la distance, le peu de vacances, le besoin de partager ces congés entre la Pologne et la Bretagne.
Quand j'arrivais, mon père était désemparé. Il n'arrivait pas à lever ma mère qui dormait dans une pièce du bas depuis qu'elle était malade.
Cela avait commencé un an auparavant. Sa tête ne fonctionnait plus comme avant alors les médecins y avaient trouvé quelque chose. Mon père parlait de "kystes". Un mot commode quand on ne veut pas savoir la vérité. Mon père ne le voulait pas et moi non plus.
Je l'avais vue plusieurs fois depuis le début de sa maladie. Ce n'était plus la même femme, ce n'était plus ma mère. Ma mère n'était qu'émotions et paroles. Cette femme semblait absente, elle restait assise et silencieuse, les yeux dans le vide. Avait elle réalisé que le ventre arrondi de ma compagne abritait sa petite fille?
Elle venait d'être opérée. Alors, avec la naiveté qui m'était nécessaire, j'avais cru mon père quand il me disait que tout allait s'arranger.
Ce mercredi que j'avais choisi pour lui dire au revoir était celui qu'elle avait choisi pour me dire adieu. Un adieu silencieux.
Le médecin nous annonça que c'était la fin. Une question de jours.
L'ambulance vint la chercher. Elle sortit pour la dernière fois de la maison construite pour sa grand-mère. Elle ne vit pas le grand érable planté dans le jardin quand j'étais encore un petit enfant. Mon arbre, mon arbre canadien.
L'attente à l'hopital fut longue, très longue. Après plusieurs heures, je pus aller dans sa chambre. Je savais que c'était la dernière fois que je la voyais mais je n'arrivais pas à vivre cet instant comme je l'aurais voulu. Je ne la reconnaissais plus depuis longtemps. C'est cruel une maladie qui transforme un être en son contraire.
Mon père et moi nous retrouvâmes à la maison, autour d'une table sans couverts, avec du pain et de la charcuterie. C'était le moment pour partager notre détresse.
Et puis soudain le téléphone sonna. C'était ma compagne, elle avait essayé de me joindre depuis des heures. Notre fille était née.
A des milliers de kilomètres, une mère avait accouché toute seule et n'arrivait même pas à joindre le père. Et pourtant, malgré sa détresse des dernières heures, c'est du bonheur qu'elle exprimait. Un bonheur qui rencontrait un désespoir. Je ne pus que lui dire ce que je venais de vivre. Echange surréaliste qui ne dura que quelques secondes. Je la renvoyais à sa détresse.
Mais la mienne se teinta bientôt de chaleur. Je sentis une boule de bonheur naitre et grandir en moi, mon coeur se mit à battre très vite. J'éprouvais maintenant le besoin de la rappeler, de m'excuser et lui faire part de ma joie. Je montai à l'étage pour épargner à mon père le spectacle indécent d'un bonheur affiché un tel jour. Je pense qu'elle comprit ce qui m'arrivait ce jour là. Nous n'en avons jamais reparlé.
Je partis comme prévu le samedi et pus profiter de la joie de tenir mon premier enfant dans les bras, de partager de vrais moments de parents heureux d'observer un petit être sans défense.
La semaine suivante je revins en France pour l'enterrement. Je rencontrais des gens que je ne connaissais pas, qui disaient à quel point je ressemblais à ma mère. Mon père fondit en larmes quand le cercueil fut refermé. Moi, ce fut à l'église quand le curé évoqua la transmission de la vie entre la grand-mère et sa petite fille. Facile, mais j'étais un bon public.
Quand je pense à ces moments, je trouve un réconfort dans cette croyance irrationnelle qu'il y avait un sens dans tout ça.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je n'ai aucun souvenir, petit enfant, d'être allé me coucher tôt, bien avant mes parents.
Je ne me souviens pas non plus que mes parents me lisaient des histoires dans mon lit.
Peut être ai je oublié une époque où cela s'est passé ainsi, comme pour un enfant normal. Mais j'en doute.
J'aurais gardé des années ces livres que mes parents m'auraient lu. Je ne me rappelle d'aucun. Mais je me souviens très bien de la découverte d'un Astérix, mon premier livre, laissé dans l'appartement par ma soeur.
Je n'aurais pas tous ces souvenirs du besoin de sentir mes parents couchés à portée de voix pour pouvoir m'endormir.
Je n'aurais pas ces souvenirs de m'endormir n'importe où, sur un canapé, sous la table, quand mes parents étaient avec des amis.
Enfin, je n'aurais pas ces souvenirs de regarder la télé à leurs côtés le soir. Une chaine, puis deux, puis trois.
J'ai des souvenirs d'y avoir vu des choses qui ne m'intéressaient pas à l'époque. Cela ne m'intéressait pas mais je m'en souviens très bien. Comme si j'avais à l'époque pris note que ce truc n'était pas encore pour moi mais que plus tard j'y viendrais.
Les films de Jacques Tati en sont l'exemple le plus frappant. Je me souviens avoir vu Mon Oncle, Playtime et Trafic et ne pas les avoir aimés. Ces films étaient censés faire rire et je ne les trouvais pas drôles. J'ai aussi le souvenir précis d'avoir vu Parade, son dernier film sur le cirque lors d'un réveillon. Ce n'est qu'étudiant, en revoyant Les Vacances De Monsieur Hulot, que Tati est devenu un de mes réalisateurs préférés.
Il y a aussi le cas étrange des 400 Coups de Truffaut. J'ai du voir ce film très jeune, mais pendant des années seul le titre m'est resté en mémoire. J'imaginais un enfant battu et comptant les coups, 398...399...400!
Et puis il y a Georges Brassens. J'ai souvent vu cet homme avec ses cheveux blancs, sa moustache et sa guitare, chantant des chansons dont le sens m'échappait. J'aimais la chaleur dans son regard. Ce n'est qu'à sa mort, alors que je regardais une émission hommage, que je suis entré dans son univers pour ne jamais en ressortir.
Avez vous vécu ce genre de prescience de ce qui allait devenir important pour vous des années plus tard?
Je ne me souviens pas non plus que mes parents me lisaient des histoires dans mon lit.
Peut être ai je oublié une époque où cela s'est passé ainsi, comme pour un enfant normal. Mais j'en doute.
J'aurais gardé des années ces livres que mes parents m'auraient lu. Je ne me rappelle d'aucun. Mais je me souviens très bien de la découverte d'un Astérix, mon premier livre, laissé dans l'appartement par ma soeur.
Je n'aurais pas tous ces souvenirs du besoin de sentir mes parents couchés à portée de voix pour pouvoir m'endormir.
Je n'aurais pas ces souvenirs de m'endormir n'importe où, sur un canapé, sous la table, quand mes parents étaient avec des amis.
Enfin, je n'aurais pas ces souvenirs de regarder la télé à leurs côtés le soir. Une chaine, puis deux, puis trois.
J'ai des souvenirs d'y avoir vu des choses qui ne m'intéressaient pas à l'époque. Cela ne m'intéressait pas mais je m'en souviens très bien. Comme si j'avais à l'époque pris note que ce truc n'était pas encore pour moi mais que plus tard j'y viendrais.
Les films de Jacques Tati en sont l'exemple le plus frappant. Je me souviens avoir vu Mon Oncle, Playtime et Trafic et ne pas les avoir aimés. Ces films étaient censés faire rire et je ne les trouvais pas drôles. J'ai aussi le souvenir précis d'avoir vu Parade, son dernier film sur le cirque lors d'un réveillon. Ce n'est qu'étudiant, en revoyant Les Vacances De Monsieur Hulot, que Tati est devenu un de mes réalisateurs préférés.
Il y a aussi le cas étrange des 400 Coups de Truffaut. J'ai du voir ce film très jeune, mais pendant des années seul le titre m'est resté en mémoire. J'imaginais un enfant battu et comptant les coups, 398...399...400!
Et puis il y a Georges Brassens. J'ai souvent vu cet homme avec ses cheveux blancs, sa moustache et sa guitare, chantant des chansons dont le sens m'échappait. J'aimais la chaleur dans son regard. Ce n'est qu'à sa mort, alors que je regardais une émission hommage, que je suis entré dans son univers pour ne jamais en ressortir.
Avez vous vécu ce genre de prescience de ce qui allait devenir important pour vous des années plus tard?
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Brassens, toujours un peu connu, de loin, mais je suis vraiment "entré dans son univers" vers mes 18 ans, je dirais.
Ah Saturne, qu'elle est belle...
Je ne suis pas sûr d'avoir comme toi "pris note" de ce qui me plairait par la suite.
Ne penses-tu pas qu'il aurait là un mécanisme de mémoire, qui te fait t'intéresser davantage à ce que tu as vu dans ton enfance, même si ça n'était pas ta tasse de thé à l'époque (thé... ? ok... je sors).
Ah Saturne, qu'elle est belle...
Je ne suis pas sûr d'avoir comme toi "pris note" de ce qui me plairait par la suite.
Ne penses-tu pas qu'il aurait là un mécanisme de mémoire, qui te fait t'intéresser davantage à ce que tu as vu dans ton enfance, même si ça n'était pas ta tasse de thé à l'époque (thé... ? ok... je sors).
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Il parait que les goûts des adultes sont en grande partie déterminés par leurs goûts d'enfants.
Après les avoir longtemps rejetés, je me suis remis à écouter sur le tard des chansons de Joe Dassin, Michel Delpech ou Michel Fugain qui avaient bercé mon enfance, et à ré-apprécier un bon De Funès de temps en temps (il n'y en a pas beaucoup quand même).
Mais là cela me semble différent. Tati, Truffaut, Brassens, ce sont des goûts d'adulte, et pourtant je les ai "imprimés" quand j'étais enfant.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Bonjour Doinel
un moment que je ne sais comment te dire merci pour ce que j'ai lu de toi (notament sur tes formes de penser-décider)
Quand tu écris
je et crie OUIIIIII !
en revoyant l'extrait de Tati je ri et je comprend encore mieux... tout est dans le son les silences les gestes mis en scenne comme un tableau mouvant aux proportions cachées comme le schéma directeur d'une cathédrale...
ce film je l'ai vu dans mon enfance et pas revu depuis...
et contrairement à toi je l'ai reçu avec plaisir alors bien que d'autres aspects de la scéance m'ait ennuyé si je me rappelle bien ce qui n'est pas sur
maintenant je peux mettre des mots sur le visuel non dit de cet extrait, parcequ'en fait j'ai suivi la piste du schéma directeur qui à parlé à mon inconscient...
celui là surtout :
prescience ou résonnance ???
un moment que je ne sais comment te dire merci pour ce que j'ai lu de toi (notament sur tes formes de penser-décider)
Quand tu écris
Avez vous vécu ce genre de prescience de ce qui allait devenir important pour vous des années plus tard?
je et crie OUIIIIII !
en revoyant l'extrait de Tati je ri et je comprend encore mieux... tout est dans le son les silences les gestes mis en scenne comme un tableau mouvant aux proportions cachées comme le schéma directeur d'une cathédrale...
ce film je l'ai vu dans mon enfance et pas revu depuis...
et contrairement à toi je l'ai reçu avec plaisir alors bien que d'autres aspects de la scéance m'ait ennuyé si je me rappelle bien ce qui n'est pas sur
maintenant je peux mettre des mots sur le visuel non dit de cet extrait, parcequ'en fait j'ai suivi la piste du schéma directeur qui à parlé à mon inconscient...
celui là surtout :
prescience ou résonnance ???
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Non, je n'ai pas de souvenirs d'une telle prescience.
Si peut-être, il y a bien le jazz que je regardais à la télé sans aimer, en général des extraits de concerts du festival de Nice ou d'Antibes. Puis un jour je me suis retrouvé devant un documentaire sur Monk, le jour de sa mort. Et là tout d'un coup j'ai compris, et aimé.
Le cinéma, on en regardait pas quand j'étais gamin, enfin si les Louis de Funes que mon père adorait et que je détestais . La musique c'était Tino Rossi pour mon père, et Jean Ferrat & Isabelle Aubray pour ma mère... Rien de passionnant pour moi. Et les émissions du samedi soir, les Carpentier, Claude François, ... Quelle horreur !
Enfant, j'adorais Michel Fugain, et Michel Polnareff (mon premier disque acheté avec mes sous !).
Aucun souvenir d'histoire racontée avant de m'endormir. Mais "une chanson douce que me chantais ma maman" de Salvador . Et aussi la radio que j'écoutais en cachette au fond de mon lit tard dans la nuit, ah Macha Beranger ! J'avais dans les 10 ans...
Des bouquins de ma mère : tous les Joseph Kessel, lus très jeune aussi.
T'es chiant Doinel à te souvenir comme ça, c'est contagieux
Quand à ton premier post sur la mort de ta mère et la naissance de ton premier enfant... Très émouvant, et là aussi pas mal de souvenirs remontent, mais je garde ça pour mon fil. (ou pas)
Si peut-être, il y a bien le jazz que je regardais à la télé sans aimer, en général des extraits de concerts du festival de Nice ou d'Antibes. Puis un jour je me suis retrouvé devant un documentaire sur Monk, le jour de sa mort. Et là tout d'un coup j'ai compris, et aimé.
Le cinéma, on en regardait pas quand j'étais gamin, enfin si les Louis de Funes que mon père adorait et que je détestais . La musique c'était Tino Rossi pour mon père, et Jean Ferrat & Isabelle Aubray pour ma mère... Rien de passionnant pour moi. Et les émissions du samedi soir, les Carpentier, Claude François, ... Quelle horreur !
Enfant, j'adorais Michel Fugain, et Michel Polnareff (mon premier disque acheté avec mes sous !).
Aucun souvenir d'histoire racontée avant de m'endormir. Mais "une chanson douce que me chantais ma maman" de Salvador . Et aussi la radio que j'écoutais en cachette au fond de mon lit tard dans la nuit, ah Macha Beranger ! J'avais dans les 10 ans...
Des bouquins de ma mère : tous les Joseph Kessel, lus très jeune aussi.
T'es chiant Doinel à te souvenir comme ça, c'est contagieux
Quand à ton premier post sur la mort de ta mère et la naissance de ton premier enfant... Très émouvant, et là aussi pas mal de souvenirs remontent, mais je garde ça pour mon fil. (ou pas)
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Bonjour Doinel
un moment que je ne sais comment te dire merci pour ce que j'ai lu de toi (notament sur tes formes de penser-décider)
Mag, tu ne peux pas savoir à quel point je suis content que tu écrives sur mon fil. J'apprécie beaucoup te lire.
Résonance bien sur!
Monsieur Hulot est un homme toujours décalé avec son environnement, suscitant la méfiance, la jalousie, l'incompréhension de beaucoup et l'affection des enfants et de certains adultes. J'aurais aimé trouvé l'extrait de la fin du film. Hulot regarde les gens normaux se dire au revoir, loin de lui, et puis soudain il y a cette anglaise de l'extrait qui vient le voir et lui dit au revoir avec une vraie chaleur qui contraste avec les autres adieux. Sans aimer ces films, j'ai du inconsciemment m'identifier au personnage.
Tout comme avec l'enfant incompris des 400 Coups et avec l'humanité qui irradie de Brassens.
Et tout comme plus tard je me suis identifié à Apu, le décalé sentimental et idéaliste.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Merci Doinel pour ton partage.....
De même qu' Harpo, ton post sur la mort de ta mère et la naissance de ton premier enfant m' a beaucoup touchée, et fait remonter des émotions (mort de mon Père, et autres.....)
Vers 5 ans ( rentrée en France du Sénégal) je partageais ma chambre avec ma soeur ainée (8 ans de plus) et ma petite soeur bébé.......à Toulouse....Mon Père parti Pour Tahiti (au dernier moment on a pas pu suivre pour des raisons de sécurité).....Je m' endormais tard, en écoutant les 'Valses de Vienne'' je lisais, discutais, jouais beaucoup...dont, mon 1er dictionnaire que j' adorais lire....Et, cela exasperrait ma soeur ainée qui me l' avait mis à la poubelle.....J' avais été le rechercher...Mon frère avait une grande place dans ma vie, il me protégeait (5ans de plus) ...J' avais beaucoup d' émulations et suivaient mes Ainé(e)s partout , ma Mère s' oocuppait de ma petite soeur....Je jouais aussi bien à la poupée qu' aux voitures, aux avions, à me bagarrer.....(mon frère m' apprenait à me défendre)......Et, des fois j' avais la permission de regarder 'Fred Astair'' à la télé j' adorais danser....
Quelques souvenirs de petite enfance....
De même qu' Harpo, ton post sur la mort de ta mère et la naissance de ton premier enfant m' a beaucoup touchée, et fait remonter des émotions (mort de mon Père, et autres.....)
Vers 5 ans ( rentrée en France du Sénégal) je partageais ma chambre avec ma soeur ainée (8 ans de plus) et ma petite soeur bébé.......à Toulouse....Mon Père parti Pour Tahiti (au dernier moment on a pas pu suivre pour des raisons de sécurité).....Je m' endormais tard, en écoutant les 'Valses de Vienne'' je lisais, discutais, jouais beaucoup...dont, mon 1er dictionnaire que j' adorais lire....Et, cela exasperrait ma soeur ainée qui me l' avait mis à la poubelle.....J' avais été le rechercher...Mon frère avait une grande place dans ma vie, il me protégeait (5ans de plus) ...J' avais beaucoup d' émulations et suivaient mes Ainé(e)s partout , ma Mère s' oocuppait de ma petite soeur....Je jouais aussi bien à la poupée qu' aux voitures, aux avions, à me bagarrer.....(mon frère m' apprenait à me défendre)......Et, des fois j' avais la permission de regarder 'Fred Astair'' à la télé j' adorais danser....
Quelques souvenirs de petite enfance....
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'adore ce fil.
Je n'ai pas envie d'y participer : simplement de laisser défiler sa tendre mélodie, et la participation, comme on dit en jazz (désormais dans l'univers du rock aussi), au concert. A la création de.
Je le lis.
Vu le succès mérité qu'il rencontre, j'ose en déduire que tu as su toucher une corde sensible, Doinel, et je t'en suis reconnaissant,
Cela manque un peu, (beaucoup?) selon moi, sur ce forum.
Mais c'est curieux (mais je sais bien pourquoi, moi! )
je ne désire pas participer.
je préfère être lecteur, spectateur.
C'est extrêmement agréable, vu le talent du chef d'orchestre, et celui de ceux (celles) qu'il a réussi à attirer autour de lui, un "orchestre de chambre", où vont et viennent de beaux (belles : merdre, je me sens obligé au politically correct!!!) et talentueux (ses) musicien(ne)s.
Je me vois mal exprimer ici ma mémoire.
Et puis elle est d'une autre génération (mine de rien).
Je ne suis pas un nostalgique. Ma mémoire est gigantesque.
Cependant, je reste accroc au présent (l'élection d'Obama!!! ), je suis un inconditionnel de Brassens (que je considère comme un poète majeur) par exemple, mais je jouis ( )
en écoutant le rock joyeux de Jack White, ou les textes provocateurs de PJ Harvey, je n'en suis pas resté aux Stones ou autres Led Zep' de ma jeunesse heureuse (musicalement parlant : ah l'écoute de Gainsbourg et Birkin dans l'amphi de médecine.... )
Ma mémoire est trop vaste. Doinel est le P. Modiano (pas le Nadine Morano, confondez-pas!!) de ce forum.
Je pense qu'il me faudrait des romans et des romans, que je n'ai pas (encore?) le désir d'écrire (auto-fiction), pour épuiser tout ce j'ai à conter.
MAIS : ce fil est terriblement juste, humain, pile ce qu'on demande, recherche (même si on ne demande, on ne recherche pas QUE ça.)
Le reste, je te le réserve en MP, Doinel que j'aime.
J'ai un peu de mal à accoucher, de ce MP.
Comme certaines femmes ont envie de garder leur bébé en leur sein?
Merci. Et toute mon affection , à toutes, à tous, et au Chef.
Je n'ai pas envie d'y participer : simplement de laisser défiler sa tendre mélodie, et la participation, comme on dit en jazz (désormais dans l'univers du rock aussi), au concert. A la création de.
Je le lis.
Vu le succès mérité qu'il rencontre, j'ose en déduire que tu as su toucher une corde sensible, Doinel, et je t'en suis reconnaissant,
Cela manque un peu, (beaucoup?) selon moi, sur ce forum.
Mais c'est curieux (mais je sais bien pourquoi, moi! )
je ne désire pas participer.
je préfère être lecteur, spectateur.
C'est extrêmement agréable, vu le talent du chef d'orchestre, et celui de ceux (celles) qu'il a réussi à attirer autour de lui, un "orchestre de chambre", où vont et viennent de beaux (belles : merdre, je me sens obligé au politically correct!!!) et talentueux (ses) musicien(ne)s.
Je me vois mal exprimer ici ma mémoire.
Et puis elle est d'une autre génération (mine de rien).
Je ne suis pas un nostalgique. Ma mémoire est gigantesque.
Cependant, je reste accroc au présent (l'élection d'Obama!!! ), je suis un inconditionnel de Brassens (que je considère comme un poète majeur) par exemple, mais je jouis ( )
en écoutant le rock joyeux de Jack White, ou les textes provocateurs de PJ Harvey, je n'en suis pas resté aux Stones ou autres Led Zep' de ma jeunesse heureuse (musicalement parlant : ah l'écoute de Gainsbourg et Birkin dans l'amphi de médecine.... )
Ma mémoire est trop vaste. Doinel est le P. Modiano (pas le Nadine Morano, confondez-pas!!) de ce forum.
Je pense qu'il me faudrait des romans et des romans, que je n'ai pas (encore?) le désir d'écrire (auto-fiction), pour épuiser tout ce j'ai à conter.
MAIS : ce fil est terriblement juste, humain, pile ce qu'on demande, recherche (même si on ne demande, on ne recherche pas QUE ça.)
Le reste, je te le réserve en MP, Doinel que j'aime.
J'ai un peu de mal à accoucher, de ce MP.
Comme certaines femmes ont envie de garder leur bébé en leur sein?
Merci. Et toute mon affection , à toutes, à tous, et au Chef.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Beau paralepse !
J'avais envie de sortir ce mot savant .
Je suis en plein processus de réactivation de vocabulaire oublié . Ah, souvenir quand tu nous tiens....
J'avais envie de sortir ce mot savant .
Je suis en plein processus de réactivation de vocabulaire oublié . Ah, souvenir quand tu nous tiens....
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
SoleilSombre a écrit:Beau paralepse !
J'avais envie de sortir ce mot savant .
Je suis en plein processus de réactivation de vocabulaire oublié . Ah, souvenir quand tu nous tiens....
Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire, je crois - tu veux bien me renseigner?
fleur_bleue- Messages : 3764
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Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'est un terme technique de narration. C'est un peu exagéré dans l'application à Faman
Ce terme désigne le fait qu'un récit donne plus d'informations que ce que permettrait le point de vue adopté...Dans le cas de Faman, il dit qu'il ne dira rien sur le fil de Doinel alors qu'il est en train de donner plein d'informations sur lui...Si son point de vue était strictement appliqué, nous n'aurions pas toutes ces informations.
Ce terme désigne le fait qu'un récit donne plus d'informations que ce que permettrait le point de vue adopté...Dans le cas de Faman, il dit qu'il ne dira rien sur le fil de Doinel alors qu'il est en train de donner plein d'informations sur lui...Si son point de vue était strictement appliqué, nous n'aurions pas toutes ces informations.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Faman n'a en tout cas pas l'air de pratiquer l'art de la paralipse
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
@SoleilSombre: Merci, me voilà un peu plus cultivée qu'avant.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'est qui, cette SoleilSombre, qui nous plombe le fil par des
interventions absconses ?
Ok, la prochaine fois, je lui réponds en vocabulaire tellement oublié que même mon clavier ne possède pas les touches pour pour pouvoir le transcrire.
Bon, j'ai fait un beau paralepse.
Un pipi dans ma culotte ?
interventions absconses ?
Ok, la prochaine fois, je lui réponds en vocabulaire tellement oublié que même mon clavier ne possède pas les touches pour pour pouvoir le transcrire.
Bon, j'ai fait un beau paralepse.
Un pipi dans ma culotte ?
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Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Ce fil est trop intello pour moi.
Va falloir que j'intègre une truc de sous-doués.
Je vais me coucher avec un Club des 5.
Fga l. pagd .hzzsos hargghh in akar f orhd and if me mque bxz.
Ha ha ! paralipse, ou paralepse ?
Va falloir que j'intègre une truc de sous-doués.
Je vais me coucher avec un Club des 5.
Fga l. pagd .hzzsos hargghh in akar f orhd and if me mque bxz.
Ha ha ! paralipse, ou paralepse ?
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'est du nimportnawak, wak, wak....
(On est en train de pourrir le fil de Doinel)
(On est en train de pourrir le fil de Doinel)
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Merci à tous pour ces posts pleins de vécu, de gentillesse, d'humour et avec en prime le mot du jour (que j'ai déjà oublié).
Mon fils me demande "une chanson douce" en boucle pour s'endormir, alors Henri Salvador envahit mon appart.
"Encore! Encore! Encore!" dit il, alors pour la quatrième fois...
Je sais, il est tard pour coucher un petit enfant, mais ce sont les vacances et vous le savez son papa a été mal éduqué sur ce point (parmi beaucoup d'autres).
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Quelle chance, d'être le fils d'Alphonse....
(Quoiqu'il lui fait entendre des trucs vieux comme mes robes, disait ma mère-grand. )
Mais non, on ne pourrit pas son fil, il a de la ressource, le bougre.
En revanche, il pourrit son fils, suis sûr...
(Quoiqu'il lui fait entendre des trucs vieux comme mes robes, disait ma mère-grand. )
Mais non, on ne pourrit pas son fil, il a de la ressource, le bougre.
En revanche, il pourrit son fils, suis sûr...
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
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Fa- Messages : 1849
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Ah ben voilààààà,
merci FaWants.
C'est ce que je chantais à mes garçons.
Avec "Jolie bouteille, sacrée bouteille, ......"
merci FaWants.
C'est ce que je chantais à mes garçons.
Avec "Jolie bouteille, sacrée bouteille, ......"
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'aime bien le mot "tintinnabuler"
Elle sert à ça cette chanson, à s'endormir avec de jolis mots.
Et il fait bon ici, un véritable havre de paix
Elle sert à ça cette chanson, à s'endormir avec de jolis mots.
Et il fait bon ici, un véritable havre de paix
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Bon là, on a eu des négociations type moyen orientales:
"Encore!
- Si je la remets c'est une dernière fois!
- J'entends pas!
- Si je la remets c'est une dernière fois!
- J'entends pas!
- Si tu ne m'entends pas tu n'entendras pas la chanson!
- Encore!
..."
Alors Graeme Allwright ce sera pour une prochaine fois. Merci Fa.
Moi c'est toujours Une Chanson Douce, Une Belle Histoire ou La Complainte Du Phoque en Alaska. Ou alors du Gainsbourg ou du Brassens.
Au fait Fa, sur le fil des Cadeaux, si j'ai dit que Fusain avait raison, c'est parce qu'à la fin il dit que tout ce qu'il a raconté avant c'est de la connerie et qu'il y a bien un vrai altruisme. Enfin c'est ce que j'ai compris.
Et Faman, si quelqu'un pourrit mon fils c'est sa mère. Elle m'a envoyé la liste des cadeaux qu'elle va lui offrir pour Noël et franchement il en a déjà pour toute l'année.
"Encore!
- Si je la remets c'est une dernière fois!
- J'entends pas!
- Si je la remets c'est une dernière fois!
- J'entends pas!
- Si tu ne m'entends pas tu n'entendras pas la chanson!
- Encore!
..."
Alors Graeme Allwright ce sera pour une prochaine fois. Merci Fa.
Moi c'est toujours Une Chanson Douce, Une Belle Histoire ou La Complainte Du Phoque en Alaska. Ou alors du Gainsbourg ou du Brassens.
Au fait Fa, sur le fil des Cadeaux, si j'ai dit que Fusain avait raison, c'est parce qu'à la fin il dit que tout ce qu'il a raconté avant c'est de la connerie et qu'il y a bien un vrai altruisme. Enfin c'est ce que j'ai compris.
Et Faman, si quelqu'un pourrit mon fils c'est sa mère. Elle m'a envoyé la liste des cadeaux qu'elle va lui offrir pour Noël et franchement il en a déjà pour toute l'année.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je suis nulle en chanson. Ma fille doit supporter la lecture des contes dans leur version originale et en ce moment, le Petit Prince...
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'est très beau, les contes... Et le petit prince de toute façon!
Moi, j'ai surtout le souvenir de devoir lire des histoires en français à ma petite soeur...
Moi, j'ai surtout le souvenir de devoir lire des histoires en français à ma petite soeur...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J' ai le souvenir aussi de lire des histoires à ma petite soeur(qui adorait les contes) mais aussi à ma Nièce et à mes 2 Neveux et mon Filleul quand ils étaient petits.......Maintenant, je les lis à la fille de ma Nièce qui a 3 ans....
La continuité de la Vie.....
La continuité de la Vie.....
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'ai toujours aimé lire des histoires à mes enfants.
Les ainés on eu droit au Petit Prince.
Mon petit est très réceptif à la lecture. C'est un vrai rituel commençant par le choix du livre. Après la lecture, il aime bien parcourir le livre tout seul et raconter l'histoire à son tour.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Mon fiston aussi il a eu droit au Petit Prince, et p'tit fiston n'y a pas échappé !!
C'est en lisant les histoires à fiston que j'ai pris goût ensuite à conter : je voulais lui raconter celles dont je me souvenais de mon enfance et puis un trou de mémoire et bon faut continuer : "encore !!"
La seule personne qui m'ait lue des histoires dans mon enfance ce fut ma marraine que je ne voyais pas souvent et qui venait quand j'étais malade,
... j'ai dévoré les livres tôt sans doute pour cela
Merci de ce moment tout doux
C'est en lisant les histoires à fiston que j'ai pris goût ensuite à conter : je voulais lui raconter celles dont je me souvenais de mon enfance et puis un trou de mémoire et bon faut continuer : "encore !!"
La seule personne qui m'ait lue des histoires dans mon enfance ce fut ma marraine que je ne voyais pas souvent et qui venait quand j'étais malade,
... j'ai dévoré les livres tôt sans doute pour cela
Merci de ce moment tout doux
Dernière édition par Mag le Jeu 8 Nov 2012 - 11:58, édité 1 fois (Raison : fôtes)
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
On ne m'a jamais lu d'histoire, en tout cas pas dans cette vie...en France. Je prends peut-être ma revanche en le faisant maintenant.
Ce qui m'a surprise est la violence des contes. Je peux vous assurer que la Belle au bois dormant fait peur et ne finit pas par "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"...Les déformations du type Disney amoindrissent cette violence.
Ce qui m'a surprise est la violence des contes. Je peux vous assurer que la Belle au bois dormant fait peur et ne finit pas par "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"...Les déformations du type Disney amoindrissent cette violence.
Invité- Invité
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